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Il s’agit d’une numérisation automatique, partiellement corrigée et structurée, de la grande bibliographie de Célestin Moreau (1850-1851), qui, en l'absence de rénovation au XXe siècle, fait encore autorité pour l'identification des textes (numérotation Moreau) et de la tentative de recension exhaustive (elle rassemble 80 % des pièces connues à ce jour).

Elle permet de réaliser des requêtes par les différentes métadonnées disponibles : le numéro Moreau, une séquence de caractères du titre, l’année, la date plus précise quand elle est accessible, le lieu de publication, le nombre de pages et la notice Moreau.

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Numéro MoreauTitreAnnéeDate PréciseLieuNb. PagesNoticeNote
1A la reine, par un ecclésiastique1652Paris191. A la reine, par un ecclésiastique. « Vade , quoniam vas electionis est mihi , ut portet no- « men meum coram gentibus et regibus et filiis Is- « raël. » Acr., Ix, 15. Paris, 1652, 19 pages. « C’est une sorte de sermon sur l’éloignement de Mazarin, écrit pour le jour de sainte Catherine de Sienne.
2A messieurs du parlementSans DateSans Lieu42. A messieurs du parlement. (S. l. n. d. ), [1650], 4 pages. Rare. Pour la liberté des princes , après leur transfert au Havre.
3A monseigneur Charles de Lorraine, duc d’Elbeuf, généralissime des armées du roiSans DateSans Lieu43. A monseigneur Charles de Lorraine, duc d’Elbeuf, généralissime des armées du roi. (S. l. n. d.), 4 pages. Cette pièce est signée du Bos ( Mathieu). Puisque le duc d’Elbeuf était encore généralissime des armées du roi…. pour le parlement, le prince de Conti n’était pas entré dans Paris. On voit que le sieur Du Bos n’avait pas perdu de temps pour mettre sa plume au service de la Fronde. J’ai rencontré de ce pamphlétaire sept pièces tant en prose qu’en vers, tant en français qu’en latin. La meilleure, sans contredit, est l’Icon tyranni in invectiva contra Mazarinum expressa. Elle est d’une bonne latinité et ne manque ni d’élégance ni de vigueur. Les autres vaudraient tout au plus la peine d’être indiquées par leur titre si l'une d’elles, le Manifeste de M. le prince, n’avait mis l’auteur dans la nécessité de se cacher , et si elle n’avait pas été reproduite en entier dans les Mémoires de Ia minorité de Louis XIV, page 385 de l’édition de 1690, et citée comme document officiel dans la seconde édition de l’Histoire du prince de Condé par Pierre Coste, page 258. Pour se défendre, Du Bos fit paraître le Manifeste de l’auteur du Manifeste de M. le prince , etc. Les autres pièces de Du Bos sont les Illustres présages des avan- tageux succés de nos troupes, etc. ; le Procès-verbal de la canonisation du bienheureux Jules Mazarin, et Archipræsulis in Joanne- Francisco-Paulo Gondæo , etc. On lit dans les Mémoires du cardinal de Retz que le marquis de Vardes fit couper le nez à Dubosc Montandré pour un libelle dans lequel la maréchale de Guébriant, sa sœur, était déchirée. Il paraît que les paroles du cardinal doivent être prises dans leur sens le plus littéral. Du moins voici comment, de son côté, Loret raconte « Témoin ce méchant Manifeste Qui fat à son auteur funeste, Où Vardes étant mal traité En devint si fort irrité, Que ses laquais , gascons ou basques, Ayant pris l’auteur par les basques, Coupèrent à coups de ciseau Son très-infortuné naseau ; Ce qni fait qu’après cet outrage On peut dire de son ouvrage : « Ce sont des discours mal tournés « D’un auteur qui n’a point de nez. » C’est le même fait, comme on voit. Seulement le cardimal de Retz s’est trompé en deux points : l’auteur mutilé n’est point Dubosc Montandré, mais Du Bos ; il n’avait point injurié la maréchale de Guébriant, mais le marquis de Vardes lui-même. Il faut se rappeler que Loret écrivait toujours en présence des faits. Il recueillait jour par jour les nouvelles dont il devait chaque semaine composer une lettre pour mademoiselle de Longueville. Aussi la parfaite exactitude de sa Muse historique est-elle universellement reconnue. Or, la lettre dans laquelle il raconte l’action brutale et cruelle du marquis de Vardes, est datée du 27 juillet 1651. C’est la xxIix° du livre II. Il y est dit en termes exprès que le libelle était un Manifeste qu’on faisait courir sous le nom d’un prince, et que le marquis de Vardes y était maltraité. Dubosc Montandré n’a publié tout au plus qu’un seul Manifeste; c’est celui du cardinal Mazarin ; mais Du Bos est, comme je viens de le dire , l’auteur du Manifeste de M. le prince de Condé, contenant les véritables raisons de sa sortie de Paris le 6 juillet 1681. Ce pamphlet a dù paraître vers le 15 juillet; et j’y lis le passage suivant : « Ce qui me fait croire sans aucun doute que mes ennemis et ceux du repos de la France destinent Brissac pour en faire le port où Mazarin conservera le débris de son naufrage, c’est que je vois qu’on en donne le gouvernement à Vardes , insigne partisan de ce cardinal et lâche déserteur du service de Son Altesse Royale. Évidemment voilà le libelle désigné par Loret. Entre le gazetier qui écrivait sur les lieux, en présence du fait qu’il avait pu vérifier, et le cardinal de Retz qui n’a rédigé ses Mémoires que plus de vingt ans après, il me semble qu’il n’est pas permis d’hésiter.
4À monseigneur le Coadjuteur sur sa retraite du 5 avril 1651, SonnetSans DateSans Lieu14. À monseigneur le Coadjuteur sur sa retraite du 5 avril 1651, Sonnet. (S. l. n. d.), 1 page. Rare. Mauvais vers où l’on met le coadjuteur au-dessus de tous les hommes et sa retraite au-dessus de toutes les actions.
5À monsieur de Broussel , conseiller du roi au parlement de Paris1649Paris45. À monsieur de Broussel , conseiller du roi au parlement de Paris. Paris, François Noël, 1649, 4 pages.
6À nos seigneurs du parlementSans DateSans Lieu76. À nos seigneurs du parlement. (S. l. n. d.), [1650], 7 pages Requête en addition pour la récusation du premier président par Beaufort, Gondy et Broussel.
7À nos seigneurs du parlement1649Sans Lieu27. À nos seigneurs du parlement. (S. l. n. d.), [1649], 2 pages. C’est une requête d’opposition, faite par les propriétaires des maisons, aux arrêts des 10 et 14 avril 1649, qui déchargent les locataires du terme de Pâques. J'y trouve une curieuse liste des métiers qui ont gagné au blocus de Paris : Clinquaillers (sic), fourbisseurs, chapeliers, merciers, malliers, fripiers , drapiers, armuriers, arquebusiers , serruriers, esperonniers, marchands de blé , boulangers, pâtissiers , bouchers, cabaretiers, grenetiers (sic), cordonniers, potiers d'étain , ceinturiers, chaircuttiers (sic), selliers, marchands de chevaux , chandeliers , appotiquaires (sic), chirurgiens , épiciers , orfèvres.
8À qui aime la vérité1649Sans Lieu48. À qui aime la vérité. (S. l. n. d.), [1649], 4 pages. Signé : Le désintéressé à Paris. C’est le second des deux billets que le chevalier de la Vallette sema par les rues de Paris dans la soirée du 11 février. Il y en a une autre édition de Saint-Germain, également de 4 pages, mais sans la signature. Le premier billet est intitulé : Lis et fais. On a publié deux réponses aux billets : la Lettre écrite au chevalier de La Falette sous le nom du peuple, etc., et les Motifs de l’union des bourgeois de Paris avec le parlement, etc. Baillet, cité par Prosper Marchand, attribue le second billet au chevalier de La Valette lui-même ; mais il est plus probable qu’il a été écrit par Cohon , évêque de Dol, comme le premier. Il existe des deux billets des éditions sous le titre de Copie, etc.
9À savoir (l') si nous aurons la paix et si notre guerre civile s'achèvera bientôt1652Paris199. À savoir (l') si nous aurons la paix et si notre guerre civile s'achèvera bientôt. Paris, 1652, 19 pages. Il y a un mot de bon sens dans cette pièce qui d’ailleurs n’est pas commune. L’auteur dit de la Fronde que c’était « une affaire de rivalité de prétentions. » Aussi n’épargne-t-il personne, pas plus la reine que les princes , et le Mazarin que le parlement. Après la députation du clergé.
10À tous les évêques, prêtres et enfants de l’Église, Jean-François-Paul de Gondy, cardinal de Retz, archevêque de Paris1660Sans Lieu4710. À tous les évêques, prêtres et enfants de l’Église, Jean-François-Paul de Gondy, cardinal de Retz, archevêque de Paris. (S. l. n. d.), [1660], 47 pages. La pièce porte la signature autographe du cardinal. C’est le dernier retentissement de la Fronde. Écrite après la paix des Pyrénées, la lettre contient l'histoire entière de l’affaire du cardinal de Retz. Elle est remarquablement bien faite. M. Champollion dit, dans le complément des Mémoires du cardinal (coll. Michaud), page 586, qu’elle fut imprimée en Hollande, C’est possible ; sous la rubrique de Paris , non. Elle est sans nom de lieu. Il ajoute que le cardinal y joignit la lettre au roi, datée du 30 avril 1660, et celle de la même date , adressée, non à son chapitre , mais à ses grands vicaires, pour les envoyer en France. Un ami du cardinal, qui lui écrivait de la cour, dit , dans une lettre du 4 septembre , citée par M. Champollion : « Jeudi dernier, le lieutenant civil et les gens du roi furent mandés d’aller au Louvre pour faire brûler vos trois lettres. » Il ne paraît cependant pas que l’exécution ait eu lieu; et dans une autre du 9: « Votre lettre n’a pas produit tout l’effet qu’on pouvait attendre. » Il s’agit de celle-ci précisément.
11À tous les habitants de la terre, l’heureux génie salut1652Sans Lieu4711. À tous les habitants de la terre, l’heureux génie salut. Les advenues du bien souverain de l’homme, c’est à savoir le traité de la paix entre les hommes, de la guerre contre les vices, et de l’intelligence dans l’amour du ciel, vrai miroir de l’homme d’honneur, de l’homme sage et de l’homme heureux. Sans Lieu, 1652, 47 pages.
12A très-haut prince, nostre très-cher et amé cousin , le seigneur Armand de Bourbon, prince de Conty, du sang royal1652Sans Lieu312. A très-haut prince, nostre très-cher et amé cousin , le seigneur Armand de Bourbon, prince de Conty, du sang royal. (S. l. n. d.), [1652], 3 pages. Datée du 10 avril 1652 et signée CHRISTINE. La reine de Suède offre sa médiation pour la paix ; mais pour- quoi au prince de Conti?
13A un ministre d’État sur les œufs1649Sans Lieu713. A un ministre d’État sur les œufs. Sans Lieu,1649, 7 pag. Toutes les rimes sont en eux. Voilà l’explication du titre.
14Abolition (l’) de M1652Paris814. Abolition (l’) de M. le duc de Beaufort au parlement de Paris, avec les dernières nouvelles de l’armée de M. le prince, et l’ordre que M. le prince a donné pour ôter les vivres au maréchal de Turenne. Paris, L. Laureau, 1652, 8 pages. L’abolition est du 22 septembre. Elle porte sur le duel du duc de Beaufort avec son beau-frère, le duc de Nemours.
15Abrégé de l’Arsenal de la foi qui est contenu en cette copie de la conclusion d'une lettre d’un secrétaire de Saint-Innocent, par lui écrite à sa sœur sur la détraction de la foi d’autrui, lequel n'ayant de quoi la faire imprimer tout entière, il a commencé par la fin à la mettre en lumière, étant en peine d’enfanter la vérité de Dieu en lui, comme une femme enceinte de mettre son enfant au mondeSans DateSans Lieu415. Abrégé de l’Arsenal de la foi qui est contenu en cette copie de la conclusion d'une lettre d’un secrétaire de Saint-Innocent, par lui écrite à sa sœur sur la détraction de la foi d’autrui, lequel n'ayant de quoi la faire imprimer tout entière, il a commencé par la fin à la mettre en lumière, étant en peine d’enfanter la vérité de Dieu en lui, comme une femme enceinte de mettre son enfant au monde. (S. l. n. d.), 4 pages. Signée FRANÇOIS DOSCHE. Il y a du même auteur une autre pièce signée F. D. C. (capucin?) indigne.
16Abrégé véritable de ce qui s’est fait pour le soulagemnent des pauvres des villages du diocèse de Paris; la nécessité de soutenir cette entreprise par des aumosnes extraordinaires, et pareillement de les employer à la continuation de l’assistance du grand nombre des malades des fauxbourgs1652Sans Lieu416. Abrégé véritable de ce qui s’est fait pour le soulagemnent des pauvres des villages du diocèse de Paris; la nécessité de soutenir cette entreprise par des aumosnes extraordinaires, et pareillement de les employer à la continuation de l’assistance du grand nombre des malades des fauxbourgs. (S. l. n. d.),[1652], 4 pages. Les religieux qui se sont le plus activement occupés de cette œuvre, sont les prêtres de la communauté de Saint-Nicolas du Chardonnet, les jésuites, les capucins, les pères de la Mission et les jacobins. Voir le Mandement de l’archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
17Acclamations (les) de joie des bons Parisiens sur l’heureuse arrivée de la paix1649Paris817. Acclamations (les) de joie des bons Parisiens sur l’heureuse arrivée de la paix. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. Avec permission. Cette pièce se termine par des vers médiocres sous le titre de : Les Souhaits des bons villageois en faveur des bourgeois de Paris.
18Accord (l') passé entre les quatre empereurs de l’Orient et les empereurs, rois et princes de l’Occident, pour venger la mort du roi d’Angleterre à la sollicitation de la noblesse de France1649Paris818. Accord (l') passé entre les quatre empereurs de l’Orient et les empereurs, rois et princes de l’Occident, pour venger la mort du roi d’Angleterre à la sollicitation de la noblesse de France. Paris, Claude Morlot , 1649, 8 pages. Curieux et rare. L’un des empereurs de l’Orient est le prêtre Jean, qui , dit l’auteur, se prétend de la race de David comme étant issu de la reine de Saba.
19Accouchée (l') espagnole, avec le caquet des politiques, ou le frère et la suite du politique lutin sur les maladies de l’État, par le sieur de Sandricourt.1652Paris2319. Accouchée (l') espagnole, avec le caquet des politiques, ou le frère et la suite du politique lutin sur les maladies de l’État, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 23 pages. Sandricourt est un pseudonyme dont j'aurai tout à l’heure à rechercher le véritable nom. On le compte parmi les pamphlétaires les plus féconds de la Fronde ; et je ne connais guère que Dubosc Montandre et Davenne qui aient écrit autant ou plus que lui. Les pièces de Sandricourt composent un recueil en deux parties sous le titre général de : Les Fictions politiques, ou Sérieux et agréables caprices du sieur de Sandricourt sur les désordres civils arrivés en France ès années 1651 et 1652. Rouen, 1632, in-4°. Ce titre est suivi d’une épître dédicatoire générale A ma princesse et incom- parable amie madame F. P. V. D. S. D. L. B., sous la date du 21 octobre 1652. La Princesse , c'est Paris affligée par Emiarmène , la Providence ou le Destin. Vient ensuite un second titre ainsi conçu : Recueil des pièces du sieur de Sandricourt , première partie, contenant ses fictions politiques , savoir : le Politique lutin porteur des ordonnances , etc.; l’Accouchée espagnole ; la Descente du politique lutin aux Limbes ; les Préparatifs de la descente du cardinal Mazarin aux enfers ; la France en travail sans pouvoir accoucher, etc.; le Censeur du temps et du monde, etc.; la seconde partie du Censeur, etc.; la Réponse de Sandricourt sur la thèse couchée en la seconde partie du Censeur touchant les régences; la Troisième partie du Censeur ; la Quatrième et dernière partie du Censeur. (10 pièces.) Ici se place le troisième Utre : Recueil des pièces du sieur de Sandricourt, seconde partie contenant ses pièces académiques , savoir : le Procès du cardinal Mazarin, autrement le Complot burlesque ; Réponse pour Son Altesse Royale à la lettre du cardinal Mazarin ; Pasquin et Marforio sur les intrigues de l’état ; Réponse pour messieurs les princes à l’Esprit de paix ; les Sentiments de la France, etc.; l’Ombre de Mancini, etc.; les Songes Et réponses d’Hydromanthe ; les Cordeliers d’état, etc.; l'État présent de la fortune de tous les potentats, etc.; le Visage de la cour, etc.; le Maréchal des logis, etc. ; les Très-humbles remontrarices des trois états, etc. C’est l'adieu du sieur de Sandricourt. (12 pièces, en tout 22, ) Enfin le volume se complète par le : Recueil des pièces refutées par le sieur de Sandricourt, savoir : les Sentiments d’un fidèle sujet du roi sur l’arrêt du 20 decembre 1651 ; Lettre du cardinal Mazarin à Son Altesse Royale sur son retour en France du 5 janvier 1652 ; l’Esprit de paix ; le Censeur censuré. (4 pièces). Il faut ajouter les Maximes véritables et la suite, que Sandricourt a oubliées ou négligées, je ne sais pourquoi; de sorte que les trois recueils réunis doivent contenir 28 pièces. Tous les titres que je viens de transcrire, ont été imprimés après l’entière publication des pièces, et quand on a voulu les réunir en corps de volume. Évidemment ce travail a été fait sous la direction de Sandricourt lui-même , puisque la collection s’est accrue de l’épitre dédicatoire , composée tout exprès. Les recueils cependant ne présentent pas les pièces dans l’ordre chronologique de la composition. Voici à cet égard quelques détails que je trouve dans un Avis au lecteur, imprimé à la suite de la quatrième partie du Censeur du temps et du monde. Je crois d’autant plus utile de les reproduire que l’Avis ne se rencontre pas dans tous les exemplaires : le Politique lutin à été publié quinze jours après la vérification limitée de la déclaration contre le prince de Condé; le Complot ou entretien burlesque, aliàs le Proces du cardinal Mazarin, incontinent après l’arrêt du 20 décembre ; l’Accouchée espagnole après le passage de Mazarin avec son armée; la Descente aux Limbes pendant le siège d’Angers; les Préparatifs après que les Maximes véritables eurent paru ; la France en travail ensuite ; le Pasquin trois semaines devant le siége d'Étampes; la première partie du Censeur peu de jours après la prise de Gravelines par les Espagnols; la seconde lorsque le duc de Lorraine arriva à Paris ; « la troisième ni la Réponse au Censeur censuré n’ont que faire du temps ; » la quatrième six jours avant la retraite de Mazarin. Après avoir donné une liste incomplète et inexacte des pamphlets de Sandricourt, Larroque ajoute: « J’ai omis à dessein le titre de quelques autres pièces si hardies que l’auteur n’osa pas les avouer, ni même y mettre son nom d'anagramme. » De ces pièces il en est deux que Sandricourt , bien loin de les avouer, à désavouées expressément au contraire dans les Songes et réponses d'Hydromanthe. « Voir, dit-il dans une note, voir le Visage de la cour et l’État présent de la fortune des princes que je n’avoue pas pour miennes. » Et il fait connaître la raison de ce désaveu ; c’est que «le Visage de la cour se moque de la braverie (Châteauneuf) et du Chien au grand collier (Séguier), disant que la Grand’barbe (Molé) ne fait le philosophe ni l’homme d’état et que le vent lui souffle du derrière. » Nous avons vu cependant que Sandricourt a plus tard compris ces deux pamphlets dans les recueils de Rouen, 1652. D’ailleurs il avait dejà écrit sur le titre du Maréchal des logis : « Demandes au vendeur l'État présent de la fortune des princes et le Visage de la cour, et reçois ces trois pièces comme des divertissements de ma plume. » Je ne serais pas éloigné de croire que Sandricourt est l’auteur du Fourrier d’État. Au moins lit-on dans le Maréchal des logis, qui est certainement postérieur : « Il est juste que nous la logions (la cour) un peu plus au large que par le passé. » Sandricourt se montre toujours très-favorable au duc d’Orléans. Il l’épargne seul dans le Visage de la cour ; et il répond pour lui à la lettre du cardinal Mazarin. Or dans le Fourrier d’État, le roi est logé à Saint-Denis, le duc d’Orléans au Louvre et le duc de Valois à la place Dauphine. Sandricourt avait promis plusieurs autres pièces qu’il ne paraîit pas avoir données. Ainsi dans la seconde partie du Censeur du temps et du monde il annonce la Signora Marforia, le Génie de la France sur la sellette, le Génie de la Suède attentif au bien de la France; il revient sur la Signora Marforia dans Pasquin ; enfin dans les Trés-humbles Remontrances des trois états il promet encore une fois la Signora Marforia et le Génie de la France sur la sellette ; « mais, dit-il , cela marchera d’un style particulier qui pourra être bien venu du magistrat , lequel se gardera de titrer ma plume de séditieuse ; ou je lui ferai voir que je suis vif dans mes ressentiments. » Il ne paraît pas, malgré ces airs fanfarons, que Sandricourt ait donné suite à ses promesses. Je ne vois pas non plus qu’il ait publié la troisième partie et la clef de son Hydromanthe. Le Procès du cardinal Mazarin a été réimprimé, avec une augmentation assez considérable, sous le titre de : Le Complot et entretien burlesque sur l’arréêt du 29 décembre , etc. Il existe deux éditions du Politique lutin, toutes deux portant le même titre, toutes deux de 1652, toutes deux de 24 pages ; mais celle où le titre n’est pas répété tout entier en tête du texte et où on lit seulement : le Politique lutin porteur des ordonnances, etc., est bien meilleure que l’autre. L'opinion générale est que c’est Mézeray qui se cachait sous le pseudonyme de Sandricourt. Larroque, son historien, qui l’avait reçue probablement des contemporains , n’a pas hésité à la transmettre entière. Il a même cherché à la justifier en disant que Sandricourt est l’anagramme de François Eudes. Mézeray, ajoute-t-il, se souvenait d’avoir gagné à ce métier des sommes considérables sous le ministère du cardinal de Richelieu. Cependant les savants continuateurs du père Lelong ont proposé une conjecture nouvelle. À leur avis, le pseudonyme a un autre style que Mézeray ; et sa vaste érudition ne paraît pas convenir à l’historien de la France, Il y a d’ailleurs trop de différence entre François Eudes et Sandricourt. « Si l'on veut s’en tenir, disent-ils, à la preuve de l’anagramme, on croira plutôt auteur de ces écrits un François Duret. » On n’a pas tenu compte de leur conjecture; et on a eu tort. D’abord il est bien certain que François Duret se rapproche beaucoup plus de Sandricourt que François Eudes. Entre le premier nom et le second, il n’y a que deux lettres de différence ; entre le second et le troisième , il y en a six. Puis le pseudonyme semble dire qu’il était medecin ; et l’Accouchée espagnole, les Songes d’Hydromanthe, par exemple , prouvent qu’il avait au moins fait des études médicales. Il avait certainement voyagé sur mer. Il avait vu Rome et l’Italie. L’Ombre de Mancini montre qu’il possédait les langues latine et grecque. On peut croire même qu’il avait quelque connaissance de l’italien et de l’espagnol. A tous ces traits , on ne saurait reconnaître Mézeray. Si François Duret était fils de Jean Duret, premier médecin de Marie de Médicis , petit-fils de Louis Duret, médecin ordinaire de Charles IX et de Henri III, la conjecture des continuateurs du père Lelong serait amplement justifiée. Sa profession,, son érudition, ses voyages, ses opinions même s’expliqueraient sans la moindre difficulté. Jean Duret, on le sait, fut en son temps un forcené ligueur ; mais il ne paraît pas qu’il ait jamais appartenu à la faction espagnole, Nous verrons tout à l’heure que Francois Duret , frondeur ardent , ne voulut jamais avoir de connivence avec l’Espagne. Une dernière observation : le pseudonyme dit, à la fin de la troisième partie de son Censeur du monde Et du temps, qu’il avait cinquante-six ans quand ce pamphlet parut, c’est-à-dire en 1652, ll était donc né en 1596 ou 1597. Or Jean Duret était , à cette date, âgé de trente-trois ans. Il est mort en 1629. Francois Duret venait au moins d’accomplir sa trente-deuxième année. On voit que la supputation des temps ne s’oppose point à la conjecture des continuateurs du père Lelong. Mézeray, lui, est né en 1610 ; il avait donc, en 1652 , quarante-deux ans et non cinquante-six. Comment s’est établie l’opinion qui lui attribue les Fictions politiques du sieur de Sandricourt? Je ne saurais le dire. Veut-on qu’il y ait eu quelque part? C’est possible ; mais assurément il n’en est pas le seul, il n'en est pas même le principal auteur. Larroque juge peut-être un peu sévèrement les pamphlets de Sandricourt quand il les condamne tous au meême titre : « Ce que l’on peut dire de toutes ces pièces, en général, c’est qu’on y voit un composé bizarre d’enjouement , d’un burlesque bas et rampant, de quolibets , de proverbes des halles, souvent aussi de l’esprit, du savoir, mais tout cela mêlé de libertinage. » Il aurait pu ajouter qu’on trouve dans la France en travail les plus exécrables vers que la Fronde ait produits; ce qui n’empêche pas que quelques-unes de ces pièces ne se lisent encore avec beaucoup d’intérêt et un plaisir véritable , notamment l’Accouchée espagnole et les Trés-humbles remontrances des trois états. Il y à dans les pamphlets de Sandricourt de l’esprit de Rabelais et de l’esprit de Montaigne; mais beaucoup plus du premier que du second ; encore n'est-ce pas du meilleur. Sandricourt est bizarre , fantasque, libertin, ordurier comme l’auteur de Gargantua ; il a quelquefois la vigueur de style et la fermeté de jugement de l’auteur des Essais. Il est railleur et sceptique comme tous les deux. Il outrage la reine-mère avec un cynisme d’autant plus odieux qu’il met l’insulte dans la bouche du roi et du duc d’Anjou. Si on le lit avec attention , on remarque qu’il comprend parfois avec une merveilleuse intelligence le caractère des hommes et la portée des événements. J'en veux citer deux exemples seulement. « L’autorité des rois n’étant pas bridée par les États ou par les Parlements , dit Sandricourt dans la troisième partie du Censeur du temps et du monde, dégénérera infailliblement en tyrannie, quand ils ne le voudraient pas, parce que le petit nombre des ministres avares et ambitieux desquels ils sont obligés de dépendre , les y portera insensiBlement. Les sujets tyranniquement traités par les ministres perdront le res- pect, l’obéissance et l’amour pour les rois. » Et dans les Trés-humbles Remontrances des trois états : « Il n’y a point de juge équitable qui ne prononce désormais que toutes nos lois anéanties vont se transformer en voix et simples bons plaisirs bien rudes à l’oreille et à la liberté, et que toute l’harmonie et correspondance de l’État entre le monarque et les sujets se va changer en tyrannie bien funeste aux sujets même, au prince même, aux usurpateurs même de son autorité. » La Fronde était vaincue. Le roi devait rentrer dans Paris le lundi qui a suivi la publication des Trés-huwmbles Remontrances. Les auteurs de la Biographie universelle, à l'article Mézeray, ju- gent d’après cette pièce que Sandricourt était « de ces esprits que les troubles avaient amenés à concevoir de grands changements dans la constitution de l’État. » Eh! mon Dieu , non : Mézeray voulait au contraire, avec les grands seigneurs et les gentilshommes de la Fronde, un retour complet aux anciens usages plutôt qu’à l’ancien droit de la monarchie. Il regrette l’aristocratie ; et il demande les états généraux. Dans les Préparatifs de la descente du cardinal Mazarin aux enfers, il définit l’aristocratie : « Le balancier de l’autorité royale qui règle les minutes et fait sonner l’horloge etentendre trois heures : Rex habet superiorem Deum, une, legem etiam, deux, et curiam, trois.» Curiam, ce n’est pas ici le parlement. Sandricourt s’en explique clairement en vingt endroits de ses pamphlets À son avis , le parlement ne continue pas les anciennes assemblées des Francs et ne saurait suppléer les états géneraux. Il ajoute plus loir, dans la pièce que je viens de citer : « Sache que foutes les rages et les furies qui se préparent contre le Mazarin et ses créateurs, ne sont que pour venger l’ancantissement de l’aristocratie qui avait duré avant et depuis l’établissement de la monarchie. » Ce n’était pas la Fronde qui avait des pensées d’innovation ; c’était la cour. « Veux-tu que je sois Mazarin fieffe comme le duc d’Elbeuf ou qu’on me déclare criminel comme les princes? » Cette phrase de la Descente du politique lutin aux Limbes , vésume très-bien la politique active de Sandricourt. Parce qu’il ne veut être décidément, ni Mazarim, ni prince, comme on disait alors, Sandricourt a des paroles injurieuses pour tous, excepté pour le duc d’Orléans. Il se moque de tous les partis et de toutes les prétentions. Il répète souvent qu’il faut toujours être avec le roi, désirer l’union de la famille royale et se défier de l’Espagnol; mais en fait il ne prend pour lui-même que la dernière de ces trois recommandations. Il est fort peu avec le roi; s’il désire l’union de la famille royale, il n’y paraît guère; car dans le Dialogue du roi et du duc d'Anjou avec la mamman, qui suit le Visage de la Cour, il fait dire à la reine : « Voyez ce qu’on vous fait quand il (Mazarin) n’y est pas; » à quoi le roi répond : « Et je sais ce que vous faites, quand il y est. » Le seul sentiment que Sandricourt ne démente jamais, c’est sa haine de l’Espagnol. Il ne pardonne pas aux princes d’avoir fait alliance avec l’ennemi de l’État ; et dans le Politique lutin, sorte de songe fantastique où l’auteur, changé en lutin, parcourt à peu près toute l’Europe et raconte beaucoup de folies, d'ordures et d’impiétés, Bayard et Duguesclin, qu’il a vus dans les Champs-Élysées en passant par la Thessalie, le chargent de prévenir le prince de Conde que Charles de Bourbon et tous ses adhérents sont damnés ; que si, dans quinze jours, il ne pense à sa conscience, l’arrêt du Parlement sera souscrit des connétables de Montmorency, ses ayeux, des maréchaux de Montluc, Cossé, Biron père et Boucicaut. Mailly ( Esprit de la Fronde) traite Sandricourt, sous le nom de Mézeray, avec une sévérité qui n'aurait rien perdu à être exprimée dans un langage moins violent. Il est difficile de réunir toutes les pièces de Sandricourt. Il est plus difficile encore de trouver complet le recueil de Rouen.
20Accueil (l) fait à Son Éminence par les Bordelois1650Sans Lieu820. Accueil (l) fait à Son Éminence par les Bordelois. Sans Lieu, [1650], 8 pages. Ce sont les Larmes Mazarines accommodées , tant bien que mal, aux affaires de Bordeaux.
21Achat (1’) de Mazarin en vers burlesques1649Sans Lieu1121. Achat (l’) de Mazarin en vers burlesques. Sans Lieu, 1649, 11 pages. Cette pièce a paru pendant le siège de Cambrai.
22Acte de la révocation du vicariat général de M.Du Saussay.165615/05/1656Paris122. Acte de la révocation du vicariat général de M. Du Saussay, en l’archevêché de Paris. Placard in-folio, daté du 15 mai 1656. Trés-rare.
23Acte (l’) d’opposition de M. le duc de Chaulnes, gouverneur et lieutenant général pour le roi du Haut et Bas ( sic) Auvergne, à la proposition faite de donner à M. le duc de Bouillon en propriété lesdites provinces, pour partie du remplacement de Sédan.1649Paris723. Acte (l’) d’opposition de M. le duc de Chaulnes, gouverneur et lieutenant général pour le roi du Haut et Bas ( sic) Auvergne, à la proposition faite de donner à M. le duc de Bouillon en propriété lesdites provinces, pour partie du remplacement de Sédan. Paris, 1649, 7 pages. Z'rés-rare. Malheureusement sans date.
24Acte portant la nomination faite par M. le cardinal de Retz,165628/05/1656Sans Lieu124. Acte portant la nomination faite par M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, d’un official et d’un vice-gérant en l'Officialité de Paris au lieu et place de M. André Du Saussay, évêque de Thoul. Placard in- folio , daté du 28 mai 1656. Non moins rare que la pièce cotée 22 à laquelle il se rattache étroitement.
25Action de grâce à nos seigneurs de parlement par les habitants de la ville et faubourgs de Paris, pour l’acquittement et la décharge des louages des maisons du quartier de Pâques dernier par un arrêt solennel.1649Paris325. Action de grâce à nos seigneurs de parlement par les habitants de la ville et faubourgs de Paris, pour l’acquittement et la décharge des louages des maisons du quartier de Pâques dernier par un arrêt solennel. Paris, Claude Morlot , 1649, 3 pages. L’arrêt est du 19 mai 1649.
26Actions de grâces à Dieu pour la paix, par un prêtre bourdelois1650Sans Lieu1626. Actions de grâces à Dieu pour la paix, par un prêtre bourdelois. (S. l. n. d.), [1650], 16 pages. Très-rare. « Figurez-vous une ville, recommandable soit par la noblesse soit par l’antiquité, blocquée et assiégée par les bestes les plus monstrueuses et les plus farouches que jamais l’Afrique ait nourries; que ses environs soient remplis de lions rugissants ; que les tigres courent de maison en maison ; que l’air soit obscurci par la fumée des dragons; que la terre soit couverte de serpents; ce n’est pas encore assez pour représenter la fougue de cette passion infernale. , La haine avoit enfin armé tous les éléments et tout ce qu’il y a de terrible dans le centre du monde pour renverser l’honneur et la Iiberté d’un peuple jaloux de sa gloire. C’en estoit fait, oh ! mon Dieu, si vostre bras tout puissant n’eût affermi nostre vertu chancelante. Nous vous rendons grâce ; car par une vertu admirable le feu du ciel a amorti les tisons d’enfer ; et l’eau de vos grâces a estouffé le flambeau de la guerre. »
27Actions de grâce de la France au prince de la paix, monseigneur le duc de Beaufort, par le sieur D.P1649Paris827. Actions de grâce de la France au prince de la paix, monseigneur le duc de Beaufort, par le sieur D. P. Paris, veuve À. Musnier, 1649, 8 pages. Les initiales sont celles de du Pelletier, mauvais écrivaim dont je n’ai pas rencontré moins de quatorze pièces, tant en vers qu’en prose. Du Pelletier nous apprend dans quelques-uns de ses pamphlets, et notamment dans les Avis politiques envoyés à un officier de la reine et dans sa première Lettre au duc de Beaufort, qu’il était né à Paris, qu’il habitait au faubourg Saint-Germain une solitude où il vivait en anachorète , « sinon qu’il y faisoit des vers ou de la prose » pour les grands hommes du jour. Les Vers présentés au duc de Beaufort sont signés DU PELLETIER, parisien. Guéret dit à Hydaspe, dans La Carte de la cour, p. 37 : « Il me semble que le solitaire Damon vous retient avec ses sonnets, que vous en admirez la pompe et l’économie, et que tous les illustres ensemble s’excitent à vous faire montre de leurs merveilles. » En marge il a écrit : M. du Pelletier. Hydaspe , conduit par Guéret, était arrivé dans la ville de Petits vers , province de Gentillesses. « Le sieur du Pelletier, qui ne s’est point nommé dans tous ses écrits , dit à son tour l’abbé de Marolles, dans le dénombrement des auteurs qui lui ont fait présent de leurs ouvrages, page 332 du troisième volume de ses Mémoires, pour un très-grand nombre de sonnets qui sont tous très-obligeants et que feu M. le chancelier Séguier n’a pas jugés indignes de sa reconnaissance ; comme aussi l’honnéteté qui les accompagne partout, ne s’y trouve-t-elle pas destituée d’esprit. Il a fait des lettres qu’il nomme Nouvelles. » Un auteur qui a eu la singulière idée de mettre en prose (sous le titre de: La pièce charmante du cabinet découverte) la Pièce du cabinet de Carneau , cite du Pelletier parmi les poêtes célèbres de son temps. Tallemant des Réaux nous a conservé une épigramme de Richelet contre l’abbé d’Aubignac et du Pelletier : « Du critique Hédelin le savoir est extrème ; C’est un rare génie, un merveilleux esprit. Cent fois confidemment il me l’a dit lui-même ; Et le grand Pelletier l’a mille fois écrit. » Il est parlé, dans le numéro 27 de la Muse de la cour, 8 septembre 1637, d’une nouvelle académie Qui joint , par un heureux destin , Notre Seine au Tibre latin , et dont l’ambassadeur vénitien, Contarini, .. Est le prince dignement. » « Le généreux du Pelletier, D’esprit et de corps tout entier, Dedans ces illustres spectacles Ne fait pas de petits miracles, » Pierre du Pelletier avait de l’encens pour toutes les renommées. Il ne s'est peut-étre pas publié de son temps un seul volume qu’il n’ait chargé de ses vers à la louange de l’auteur. Aussi l’appelait- on le portier de Parnasse. Son nom est un de ceux qu’on rencontre le plus souvent dans les satires de Boileau. On trouve dans la Bibliographia gallicana universalis du P. Louis Jacob, l’indication d’un petit livre in-12 mis en ordre et publié par du Pelletier chez la veuve de G. Loyson, sous le titre de : Nouveau recueil des plus belles poésies contenant le Triomphe d’Auguste, la Belle invincible, la Belle mendiante, l’Occasion perdue, le Temple de l’amour, le Temple de la débauche, le Banquet des poètes , le Portrait de Voiture, etc., par MM. de Scudéry, Colletet, Tristan, de Lestoile, Maucroy, du Soucy (d’Assoucy), Morangle, Loret, Benserade, Sarrazin , Gomberville, Chapelain, des Yveteaux, du Pelletier, Théophile et d’autres. Ce livret est dédié à Colletet. Il est assez remarquable que la Biographie universelle ait tout à fait passé cet écrivain sous silence. Richelet lui a consacré quelques lignes dans les Vies des meilleurs auteurs français qui précèdent Les Plus belles lettres françaises sur toutes sortes de sujets ; mais, à en croire l’abbé d’Artigny, il se trompe quand il dit que du Pelletier est mort en 1660. C’est sept ou huit ans plus tard qu’il fallait dire. M. Berriat Saint-Prix, dans son édition des Œuvres de Boileau , fait mourir du Pelletier en 1680. Je ne sais pas où il a pris cette date. J’ai vu et lu de cet écrivain treize pièces, non compris les Actions de grâces. Ce sont 1° les Maximes royales présentées an roi; 2° la Paix en son trône; 3° le Couronnement de la paix ; 4° la Lettre du sieur du Pelletier au duc de Beaufort; 5° Les Vers présentés au duc de Beaufort; 6° l’Hommage des muses françoises aux pieds du roi; 7° Avis politiques envoyés à un officier de la reine ; 8° le Triomphe de Paris ; 9° le Triomphe de la vérité ; 10° le Portrait de M, de Broussel ; 11° Lettre d’un prince anglois envoyée à la reine d'Angleterre ; 12° les Vers présentés au roi à son entrée.… en sa ville de Paris.
28Actions de grâces de toute la France à monseigneur le prince de Condé, touchant son consentement à la paix, fait par un Bourguignon1640Sans Lieu828. Actions de grâces de toute la France à monseigneur le prince de Condé, touchant son consentement à la paix, fait par un Bourguignon. (S. l. n. d.), 8 pages. Ce morceau d’assez mince éloquence a été écrit à l’occasion de la paix de Ruel ; et par consequent il est de mars 1649.
29Actions (les) de grâces des bourgeois et habitants de la ville de Paris faictes au roy, à la reyne et aux princes après l'herex (sic) retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris1649Paris829. Actions (les) de grâces des bourgeois et habitants de la ville de Paris faictes au roy, à la reyne et aux princes après l'herex (sic) retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
30Actions de grâces des pauvres paysans de l’élection de Paris pour le soulagement des tailles que la reine leur a promis par la déclaration de la paix1649Paris1630. Actions de grâces des pauvres paysans de l’élection de Paris pour le soulagement des tailles que la reine leur a promis par la déclaration de la paix. Paris, veuve Jean Rémy, 1649, 16 pages.
31Ad Annam austriacam Ludovici XIV, Gallorum regis christianissimi, reginam matrem de Julio Mazarino solemni senatûs consulto fuger jusso.1649Sans Lieu431. Ad Annam austriacam Ludovici XIV, Gallorum regis christianissimi, reginam matrem de Julio Mazarino solemni senatûs consulto fuger jusso.(S. l.n. d.), 4 pages. Bonne pièce de vers écrite à l’occasion de l’arrêt du 8 janvier 1649. Elle se termine par une épitaphe de Mazarin : « Qui famosus aleator lusit Galliam et regem, Ipsum Deum. »
32Ad christianissimum Francorum et Navarræ regem Ludovicum XIV, a Deo datum, felicem, invictum, clementem, Parrhisios, post civicos tumultus, feliciter reversum, panegyricus gratulatorius, autore Stephano Bachot.1652Parisnan32. Ad christianissimum Francorum et Navarræ regem Ludovicum XIV, a Deo datum, felicem, invictum, clementem, Parrhisios, post civicos tumultus, feliciter reversum, panegyricus gratulatorius, autore Stephano Bachot. Parisiis, 1652. La Biographie universelle et la Biographie médicale en indiquent deux éditions , l’une in-folio, l’autre in-quarto ; mais je n’en ai pas rencontré un seul exemplaire. Je n’ai connu le texte de cette pièce que par la reproduction qui en a été faite dans un petit volume in-12, publié en 1686 chez Gabriel Martin, par Bachot lui-même , sous le titre de : Parerga seu horæ subcessivæ Stephani Bachot, medici parisiensis et regii. C'est au reste un morceau d’une très-mince valeur. Voici pourtant deux courts passages qui méritent, à mon avis, d’être cités. Bachot s’adresse à la reine Anne d’Autriche: « Singularis quippè tui ac frequentis ad D. Mariam cultûs ac pietatis« munus est rex noster quem sub medio fermè Virginis signo non «aliam ob causam natum esse suspicamur quàm quod matri tibi «sacer oriebatur. Acceptam quoque tuæ castitati referimus felicitatem nostram, cæterisque virtutibus quæ in Ludovici XIII conjugis, heu! quondàm tui, thalamos intulisti; ut planè nulla « heroïnarum, tum veterum cùm recentium , tecum vitæ candore « ac integritate certare ausit. » Plus loin il dit à Louis XIV : « Aliud meminimus, etiam priusquàm nascerere, prædictum ab Astrologis (si qua modo huic «hominum generi fides) nimiräm fore te omnibus cùm corporis, « cùm animi dotibus ut cumulatissimum sic et maximè longævum. » Étienne Bachot naquit dans le diocèse de Sens. Il fut docteur de la faculté de Reims , puis bachelier de la faculté de Paris en 1646, docteur le 13 septembre 1648, et mourut le 18 mai 1688 âgé de quatre-vingts ans. Il cultiva les lettres avec peu de succès. Ses plus illustres amis étaient Ménage, Gomberville, Benserade , Charpentier. Il avait dédié son Panégyrique à Louis XIV par une lettre qui se trouve aussi dans le Parerga.
33Ad Deum prepotentem, optimum, maximum, filiumque ejus Jesum Christum, Dominum Nostrum, pro pace generali, deprecatio hebraicè, latinè et gallicè in die solemni sacro sancto Joannis evangelistæ martyri ad Portam Latinam pridiè nonas Maii, A.R.S.H.Sans DateSans Lieunan33. Ad Deum prepotentem, optimum, maximum, filiumque ejus Jesum Christum, Dominum Nostrum, pro pace generali, deprecatio hebraicè, latinè et gallicè in die solemni sacro sancto Joannis evangelistæ martyri ad Portam Latinam pridiè nonas Maii, A.R.S.H. 1652. Nomine omnium typographorum, per M. Joannem Banneret, doctorem Sorbonicum, linguæ sanctæ ac hebraicæ regium interpretem. Parisits, ex typographia Francisci Le Cointe. Sans Date Très-rare.
34Ad regem Ludovicum XTV ut in urbem regni principem redire velit. Ode.1649Paris734. Ad regem Ludovicum XTV ut in urbem regni principem redire velit. Ode. Parisis, Dyonisius Langlœus, 1649, 7 pages. Cette pièce est signée de Madelenet. Gabriel Madelenet était un des meilleurs poètes latins du XVIIᵉ siècle. Naudé, dans le Mascurat, l’appelle « le seul Horace de nostre temps. » L’éditeur du Meragiana dit, page 316 du 1ᵉʳ volume : « Le père Bourbon avait le sceptre poétique de son temps. De lui il a passé à Madelenet. Depuis Madelenet, M. du Perrier et M. de Santeuil se le disputent. » Tous les biographes qui ont parlé de Madelenet, n’ont fait que traduire plus ou moins librement l’éloge écrit en latin par Pierre Petit, et qui a été imprimé en tête du volume de ses poésies. Je n’en excepte pas l’auteur de l’article de la Biographie universelle , qui recommande pourtant de ne lire ses devanciers qu’avec précaution. Dans la notice qui précède les Mémoires de Louis-Henri comte de Brienne, M. Barrière raconte que cet homme d’État honorait Madelenet d’une bienveillance toute particulière ; mais il n’ajoute pas que c’est lui qui a donne la première édition des vers dont le poëte l’avait constitué l’arbitre suprême par son testament. Cette édition parut en 1662, un an après la mort de Madelenet, à Paris, chez Claude Cramoisy, avec ce titre : Gabrielis Madeleneti Carminense libellum, 1 vol. in-12. Une seconde édition a été publiée en 1723 à Paris, chez Barbou ; elle comprend en outre les poésies latines du père Sautel. Les vers de Madelenet sont adressés au prince de Condé , aux cardinaux de Richelieu et de Mazarin, au chancelier Séguier , au maréchal de Gramont, à Bullion, à Bailleul, Colbert, Fouquet, etc., et appartiennent étroitement à l’histoire de Louis XIII et de Louis XIV.
35Addition que les Conseillers secrétaires du roi font aux remontrances et avis qu'ils ont ci-devant dressés pour ce qui regarde le payement de leurs gages et des autres assignés sur les gabelles de France.1649Paris1535. Addition que les Conseillers secrétaires du roi font aux remontrances et avis qu'ils ont ci-devant dressés pour ce qui regarde le payement de leurs gages et des autres assignés sur les gabelles de France. Paris, veuve Jean Rémy, 1649, 15 pages. Il doit y avoir cinq pièces : 1° Remontrances et avis, etc. ; 2° Addition, etc. ; 3° un Acte d’opposition à l’adjudication des gabelles, 4° un secoud acte d’opposition ; 5° Nouvelles Remontrances, etc. Toutes ces pièces ont été publiées dans les mois de décembre 1649 et janvier 1630.
36Adieu (l) burlesque de la France à la guerre.1649Paris836. Adieu (l) burlesque de la France à la guerre. Paris, Pierre du Pont, 1649, 8 pages. Plaisante description de l’armée royale.
37Adieu (l’) de Jules Mazarin à la France, à Paris et à messieurs du Parlement.1649Paris637. Adieu (l’) de Jules Mazarin à la France, à Paris et à messieurs du Parlement. Paris, Mathurm Henault, 1649, 6 pages. Signé Francese Cornelio.
38Adieu (l') de la France au cardinal Mazarin1652Paris638. Adieu (l') de la France au cardinal Mazarin. Paris, 1652, 6 pages. Pièce assez plaisante mais surtout trés-rare.
39Adieu (l') de Mazarin à monseigneur le Prince, avec la réponse qu’il lui a faite pour l’empêcher de partir.1649Paris439. Adieu (l') de Mazarin à monseigneur le Prince, avec la réponse qu’il lui a faite pour l’empêcher de partir. Paris, 1649, 4 pages.
40Adieu (l') de Mazarin, burlesque1649Paris440. Adieu (l') de Mazarin, burlesque. Sur L'imprimé à Paris , chez Claude Huot 1649, 4 pages. C’est une réimpression du commencement de la pièce intitulée : le Passeport et l’Adieu de Mazarin, etc.
41Adieu (l’) de monseigneur le duc de Beaufort fait aux bourgeois de Paris avant son départ pour le soulagement des peuples.1652Paris641. Adieu (l’) de monseigneur le duc de Beaufort fait aux bourgeois de Paris avant son départ pour le soulagement des peuples. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages. M. de Beaufort partait pour aller prendre le commandenient des troupes du duc d’Orléans dans la Beauce. Chevalier a eu soin de mettre à la fin de ce mince pamphlet :. « Par commandement de monseigneur le duc d’Orléans. » Il me semble qu’en 1649 et même en 1652, quelques mois plus tôt, le duc d'Orléans n’avait pas besoin de donner de tels ordres, ou les imprimeurs de prendre de telles précautions.
42Adieu (l’) des écrivains, triolets.1650Paris742. Adieu (l’) des écrivains, triolets. Paris, Denys Pelé, 1650, 7 pages. « Pour Pappétit d’un sol marqué Quoi vous voudriez vous faire pendre! » Les princes étaient à Vincennes. « On n’a rien fait qui vaille sur cette prison , écrit Guy Patin sous la date du 18 février 1650 ; et de peur qu’il ne se fit beaucoup de mauvais, un arrèt de la Cour est intervenu qui l’a défendu. »
43Adieu (l’) du sieur Catalan envoyé de Saint-Germain au sieur de La Raillère dans la Bastille1649Paris843. Adieu (l’) du sieur Catalan envoyé de Saint-Germain au sieur de La Raillère dans la Bastille. Paris, Claude Huot, 1649 , 8 pages. Il faut y joindre la Réponse de La Raillère.
44Adieu (l’) du sieur Scarron faict au roy sur son départ pourl’Amérique1652Paris844. Adieu (l’) du sieur Scarron faict au roy sur son départ pourl’Amérique. Paris, Antoine Chrestien, 1652, 8 pages. Il y a dans ce pamphlet trois stances assez bonnes que voici : « L'un est Mazarin, l’autre est Prince, Et l’autre est cardinal de Retz. Chacun selon ses intérêts Discute, imprime, excuse, pince, Tous parlent (sic) paix de. Au diable, pour l’avoir, Si pas un d’eux fait son devoir. Ce grand corps noir à tant de testes Qui ne sont pas de mesme poids, Le parlement qui, par ses voix, Esmeut et calme les tempestes, N’a pas à son devoir pleinement satisfait. Il en a trop et trop peu fait. L'impertinente populace Qui ne scait point ce qu’elle veut, Qui ne sçait point ce qu’elle peut, Qui tout rejette et tout embrasse, S’est laissé sottement, sans raison ni discours, Mener par le nez comme un ours. L’Adieu est-il bien de Scarron? c’est possible. Il y a pour cela assez de verve et d'esprit. Cependant il faut remarquer que ce pamphlet a été publié également et par Antoine Chrestien sous le titre de Réfexions morales et politiques tant sur la France que sur l’Amérique par un pauvre diable. Ne serait-il pas possible que l Adieu fût une seconde édition sur le titre de laquelle le nom de Scarron aurait été mis pour allécher le public? Voir les Cent quatre vers, etc.
45Adieu (l') et le désespoir des autheurs (sic) et écrivains de libelles de la guerre civile, en vers burlesques1649Paris845. Adieu (l') et le désespoir des autheurs (sic) et écrivains de libelles de la guerre civile, en vers burlesques. Paris , Claude Morlot, 1649, 8 pages. Après la paix de Saint-Germain. Cette pièce contient de très- curieux détails sur les habitudes des pamphilétaires.
46Admirable (l') harmonie des perfections, qualités et reproches de Mazarin1649Paris746. Admirable (l') harmonie des perfections, qualités et reproches de Mazarin. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pages.
47Admirables (les) sentiments d’une fille villageoise envoyée à monsieur le prince de Condé touchant le parti qu’il doit prendre.[1648]1649Paris747. Admirables (les) sentiments d’une fille villageoise envoyée à monsieur le prince de Condé touchant le parti qu’il doit prendre. Paris, Jean Hénauit , 1648, 7 pages. Cette pièce est signée des lettres Ch. H., initiales de Charlotte Hénault. La date de 1648 est assurément fausse puisqu’il y est parlé de la mort du duc de Châtillon. Naudé , page 8 du Mascurat, dit que c’est la quatrième ou cinquième pièce qu’une simple servante de libraire a donnée après avoir bien escuré ses pots et lavé ses écuelles. Il se peut que Charlotte Hénaut ait été la servante de Jean ; mais à coup sûr elle etait sa parente et peut-être sa sœur. Toujours est-il que j'ai compté d’elle six pièces détestables. Ce sont avec celle dont je viens de transcrire le titre, les Palmes héroïques du duc de Beaufort, en prose ; les mêmes en vers ; les Généreux pressentiments d’une fille villageoise ; le Bonheur de la France ; et une Épître héroïque au roi sur sa première commuunion.
48Advertissement , etc.Sans DateSans Lieunan48. Advertissement , etc. Voy. Avertissement.
49Advis, etc.Sans DateSans Lieunan49. Advis, etc. Voy. Avis. On sait que ces deux mots se trouvent écrits de l’une et de l’autre façon. Il m’a semblé que pour la facilité des recherches il valait mieux les ramener à une orthographe uniforme ; et j’ai préféré celle qui est le plus en usage aujourd’hui.
50Affectionnés (les) souhaits du peuple de Paris pour la conservation et progrès de leurs majestés dans leurs voyages (sic) et leur marche en Bourgogne1650Sans Lieu650. Affectionnés (les) souhaits du peuple de Paris pour la conservation et progrès de leurs majestés dans leurs voyages (sic) et leur marche en Bourgogne. Sans Lieu, 1650, 6 pages.
51Affiche1649Sans Lieu151. Affiche. Sans Lieu, 1649, une page. C’est une réponse du prince de Conty et des autres généraux du parlement au pamphlet intitulé : Demandes de nos généraux.
52Affiche : l’arbitre de la paix aux Parisiens.1652Paris852. Affiche : l’arbitre de la paix aux Parisiens. Paris, 1652, 8 pages. C’est un de ces pamphlets qu’on mettait à la fois en placards et en cahiers pour les afficher et pour les vendre ; mais l’affiche n’a guère commencé qu’au moment où la vente a menacé de finir. Les six corps de métiers et les officiers de la garde bourgeoise avaient été reçus à Saint-Germain. La Fronde lance une dernière invective contre la Cour.
53Agatonphile (l’) de la France1649Paris1253. Agatonphile (l’) de la France. Paris, 1649, 12 pages.
54Agréable conférence de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps.1649Paris1654. Agréable conférence de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps. Paris, 1649-51. « Je donne lieu entre les bonnes pièces à la Conférence des deux paysans , dit Naude, page 208 du Mascurat, parce qu’elle est composée avec adresse et que son raisonnement, quoique très- faux et très-calomnieux, est si ingénieusement déguisé et si proprement assaisonné qu’elle ne laisse pas de passer pour bonne ou, à mieux dire, pour bien faite. » Naudé y revient encore page 219 : « Entre les plus agréables et ingénieux livrets que l’on ait faits contre le cardinal, l’on peut mettre avec raison les trois parties de la conférence entre deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency, parce qu’elle est fort naïve en son patois et sontenue de pointes assez gaillardes et de conceptions plus pressantes que celles de beaucoup d’autres qui ne médisent pas de si bonne grâce quoiqu’avec plus de malice et à fen plus découvert. » Cinq parties de la Conférence avaient paru quand le Mascurat à été publié. Cependant Naudé n’en loue ici que trois. C’est qu’en effet les deux autres sont beaucoup plus faibles; et elles ne justifieraient pas le témoignage bien mérité que l’apologiste du Mazarin rend ici des trois premières. Il paraît que tel était alors le sentiment du public même; car dès 1649 les trois premières parties de la Conférence furent réimprimées seules sous ce titre : les trois agréables Conférences de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps. Paris, 1649, 16 pages. Pour que la collection soit bien complète , il faut huit pièces : cinq ont été écrites en 1649 (la dernière, qui porte pour titre Cinquième partie et conclusion, etc., après la paix de Ruel ); la sixième en 1651( elle est intitulée : Nouvelle et suite de la cinquième partie de l’agréable Conférence de Piarot et de Janin, paysans de Saint-Ouen et de Montmorencr, sur les affaires du temps, parle même auteur des précédentes parties. Paris, 1651, 8 pages); la septième aussi en 1651 (elle a paru sous le titre de : Nouvelle er suite de la sixième partie… Paris, 1649, 7 pages :la date de 1649 est évidemment fausse, puisqu’il s’agit dans la pièce de l’arrivée des princes de Condé et de Conty, du duc de Longueville à Saint- Denys après leur prison et de leur rencontre avec le duc d’Orléans); enfin la huitième est de 1652 ; elle a pour titre : Suite véritable des Conférences de Piairot (sic) de Saint-Ouen et Jannin de Montmoreney , 1 pages. Le sujet de la conférence est le retour du cardinal Mazarin. ; Tel a été le suceès de ce curieux pamphlet que près de cent ans après, en 1735, on le réimprimait à Troyes pour P. Garnier, avec approbation et privilège du roi. Il faut dire qu’il a été expurgé pour cette édition, quoiqu’on y ait laissé le triolet de la cinquième conférence sur les Janins. Voici le titre du recueil de Troyes : Conférence agréable de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency sur les affaires du temps , réduite en sept discours pour divertir les esprits mélancoliques, in-8°. La gravure s’est emparée de ce sujet si populaire. Il existe une caricature contemporaine du pamphlet qui représente Piarrot et Janin , le premier en paysan et le second en soldat. Elle porte pour titre : Les deux paysans de Saint-Ouer et de Montmorency dans leur agréable Conférence touchant la guerre de Paris. Au-dessous de Piarrot on lit ce quatrain : Député de saint Ouen en propre origina, Pon vu la cour du rouay et madame la reine; J'on vu tous les signeux ; J'on vu le cardina ; Et si le rouay me fezi diner dans sa cuizaine. De sa bouche sort une légende ainsi conçue : « Reguette : le rouay a craché sus mon chapiau. » Janin a aussi son quatrain : Mouay, je vien de Pazy où parmi les bourgeas J'on mangé de la garre et du lard militaize ; Mais not proculeux de la rue Quinquampouas Nous frotti pour avoir blâmé sa minagèze. Dans le fond on voit les députés allant à Saint-Germain sur un âne ; Guillot en avant, Piarrot au milieu et le fieu Jaquet en arrière; la procureuse; l’origine des cornes; Janin battu par le procureur ; la grand’Margo à gauche et Robar à droite. Cette caricature , petit in-folio , est de P. Bertrand. Sur le titre de la sixième partie, dans l’exemplaire de la Bibliothèque nationale , un contemporain a écrit : par le sieur Richer.
55Agréable et véritable récit de ce qui s’est passé devant et depuis l’enlèvement du roi hors de la ville de Paris par le conseil de Jules Mazarin, en vers burlesques.1649Paris1655. Agréable et véritable récit de ce qui s’est passé devant et depuis l’enlèvement du roi hors de la ville de Paris par le conseil de Jules Mazarin, en vers burlesques. Paris, Jacques Guillery, 1649, 16 pages. Cette pièce a paru après la prise de Charenton.
56Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières barricades de Paris, décrites en vers burlesques.1649Paris2356. Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières barricades de Paris, décrites en vers burlesques. Paris, Nicolas Bessin, 1649 , 23 pages. L’une des pièces les plus spirituelles et les plus amusantes de la Fronde et aussi l’une des moins rares. Naudé , page 217 du Mascurat, déclare que l’auteur a heureusement suivi et même surpassé le petit Scarron. « Pourquoi ne le dirais-je pas? ajoute-t-il, puisque chacun l’avoue et que l’on disait bien autrefois, en préférant Virgile à Homère : Nescio quid majus nascitur Iliade. » Il existe bien des éditions de l’Agréable récit des barricades. La première est celle dont je viens de transcrire le titre. La seconde , qui contient 24 pages avec l’avis de l’imprimeur au lecteur, ajoute au titre : Revue et corrigée en cette dernière édition. La troisième porte, après ces mots : « dernières barricades de Paris, » faites le 26 août 1648 , décrites en vers burlesques » revues et augmentées dans cette troisième édition. Elle est aussi de 24 pages. Toutes trois ont été publiées par Nicolas Bessin. Dans l’Avis au lecteur de la seconde édition, Bessin se plaint de contrefaçons qui ont, dit-il, ajouté des fautes à celles qui existaient déjà. Je n’ai pas rencontré une seule de ces contrefaçons ; mais je comprends difficilement qu’elles puissent être plus incorrectes que les éditions légitimes. Des douze ou quinze exemplaires qui m’ont passé sous les yeux, il n’en est pas un qui ne soit plein de fautes grossières. Si la troisième édition est préférable aux deux premières, c’est qu’elle a été réellement augmentée de quarante vers environ sur la fuite de quelques membres du parlement à la barricade de la Croix du Tiroir. Encore conseillerais-je à un amateur de se procurer les trois éditions, afin de les corriger les unes par les autres. J'ai vu sur le titre d’un exemplaire qui appartient à M. Paulin Paris, écrit à la main, d’une écriture du temps : « par M. de Verderonne.» J’accepterais volontiers cette indication. Le baron de Verderonne était un gentilhomme du duc d’Orléans. C’est lui qui fut envoyé vers l’archiduc Léopold, lorsqu’au mois de septembre 1650 ce prince fit au duc d’Orléans des propositions de paix auxquelles il n’entendait pas donner suite. À l’époque des barricades il ne pouvait pas être de la Fronde , puisque son maître tenait pour le parti de la reine et du Mazarin. L’auteur de l’Agréable récit , en effet, n’attaque pas la cour; il ne prononce pas une seule fois le nom du cardinal. Toutes ses railleries tombent sur les Frondeurs du parlement et de la bourgeoisie. L’Agréable récit des barricades a été réimprimé à Rouen dans un recueil qui contient cinq pièces burlesques du même temps et dont le titre est : « Les dernières barricades de Paris en vers burlesques avec autres vers envoyés à M. Scarron , par l’arrivée d’un convoi à Paris.
57Agréable (l’) remercîment des enfants sans souci aux donneurs d'avis.1649Paris757. Agréable (l’) remercîment des enfants sans souci aux donneurs d’avis. Paris, 1649, 7 pages. C’est la réponse à la pièce intitulée : le Donneur d'avis aux partisans, etc.
58Alcion (l') des tempêtes de l’État.1652Paris858. Alcion (l') des tempêtes de l’État. Paris, 1652, 8 pages.
59Allarmes (les) de la Fronde et l’insensibilité des Parisiens sur les approches du cardinal Mazarin, où les frondeurs et bons François pourront voir qu’ils ont plus sujet de craindre que si l’archiduc s'avançoit avec une armée de cinquante mille hommes, et que Paris ne sauroit le recevoir qu'avec autant de danger que d’ignominie après l’affront que ce ministre a reçu dans l’entreprise de Bordeaux , et le dessein qu’il a de se faire gouverneur de Provence1650Sans Lieu2459. Allarmes (les) de la Fronde et l’insensibilité des Parisiens sur les approches du cardinal Mazarin, où les frondeurs et bons François pourront voir qu’ils ont plus sujet de craindre que si l’archiduc s'avançoit avec une armée de cinquante mille hommes, et que Paris ne sauroit le recevoir qu'avec autant de danger que d’ignominie après l’affront que ce ministre a reçu dans l’entreprise de Bordeaux , et le dessein qu’il a de se faire gouverneur de Provence. ( S. l.), 1650, 24 pages. Une des plus mauvaises pièces du pamphlétaire le plus fecond de la Fronde, Dubosce Montandré, On raconte que Montandré reçut des coups de bâton ou, suivant l'expression du P. Lelong , eut le visage écharpé par l’ordre du prince de Condé qu’il avait odieusement déchiré dans un libelle. Il jura de se venger, protestant de ne se laisser arrêter par la crainte d’aucun châtiment. Le prince qui en fut averti, jugea à propos de l’adoucir par quelque prévenance ; et, de ce moment, la plume vénale de Montandre lui fut acquise. Cette anecdote peut être vraie; mais ce qui est plus vrai, c’est que le libelle dont le prince aurait si fort ressenti l’injure, est demeuré parfaitement inconnu. On n’en sait pas même le titre. Je crois plutôt que l’anecdote n’a pas d’autre fondement qu’un récit inexact du cardinal de Retz. (Voir 4 Monseigneur Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, etc.) Les pièces nombreuses que Montandré a publiées dans le cours des années 1650, 1651 et 1652, sont toutes à la louange et pour la défense du prince de Condé. On n’en compte pas moins de cinquante-trois; mais il y a des erreurs évidentes. D’abord il faut retrancher de la liste le Manifeste de l’auteur du manifeste de M. le prince; qui est de Mathieu Du Bos. Les Paradoxes d’État ne sont autre chose que le Tombeau du sens commun , que personne n’attribue à Montandré et qui n’est pas de lui. La troisième partie de l'Aveuglement de la France, a été ajoutée par un anonyme que le succès des deux premières avait alléché. Il est fort douteux que Montandré soit l’auteur de l’Apologie de Messieurs du parlement , qui n’est ni de son style ni dans sa manière. Quand le Manifeste du cardinal de Mazarin a paru, la paix était faite sans doute entre le prince de Condé et les deux chefs de la vieille Fronde; mais malgré cela Montandré aurait-il bien écrit toutes ces flatteries qui s’adressent à l’orgueil du coadjuteur? Surtout aurait-il attendu de publier la Suite de Manifeste pour faire l’éloge du prince de Condé ? Mazarin avait quitté la France ; Condé commençait à laisser voir sa répugnance pour le mariage de son frère avec Mademoiselle de Chevreuse. On peut croire d’ailleurs que le Manifeste et sa Suite ne sont pas de la même main. Enfin le Plaidoyer de la maison royale est une réimpression , avec un titre nouveau , du Rapporteur des procès d'État. Ce sont donc quatre pièces qu’il faut retrancher certainement, trois encore très-probablement. Il en restera quarante-cinq. Montandré en avoue trente-quatre. Dans le Courtisan désinteressé, il dit qu’il a publié pour la liberté des princes « la Satyre des satyres, aussitôt leur arrestation ; la Résolution politique, les Aveuglements de la France et le Discours d’État, après la bataille de Réthel ; le Caractère du tyran (le Vrai caractère) , les Allarmes de la Fronde au retour de Bordeaux ; la Pièce curteuse, le Conseiller d’État (sans fourbe), pour le transfert au Havre ; les Convulsions de la monarchie (les Dernières convulsions), le Censeur monarchique (les Décisions du) sur la requête de Madame la princesse ; et le Politique royal, » Les autres pièces que Montandré reconnait pour lui appartenir, sont: 1° La Franche Marguerite ; 2° le Point de l’ovale; 3° la Decadence visible de la royauté ; 4° le Tu autem ; 5° le Coup de partie ; 6° le Contre-coup du Coup de partie ; 7° l'Exorciste de la reine ; 8° le Manuel politique ; 9° l'Excommunication politique ; 10° le Formulaire d'État ; 11° le Caducée d’État ; 12° le Coup d’État du parlement des Pairs; 13° le Royal au Mazarin ; 14° l'Avocat général; 15° l'Apocalypse de l’État; 16° le Rapporteur des procés d’État; 17° l'Anatomie de la politique du coadjuteur ; 18° le Déposttaire des secrets d’État ; 19° l’Écueil de la royauté ; 20° et 21° la Relation et la Seconde relation de ce qui s’est fait et passé au siége d’Angers, etc. J'ai suivi l'ordre chronologique qui résulte des indications de Montandré Iui-même , excepté pour les deux dernières pièces. Voici comment. Il parait que les pièces de Montandré avaient un très-grand succès; au moins se plaint-il plusieurs fois avec colère de ce que l’on usurpe la méthode de ses titres pour tromper la curiosité du public. D’abord il se contente de renier les pièces qu’on lui attribue à tort, comme la Discussion, la Cautèle et le Cator français, dans le Coup de partie. Puis il indique les pamphlets qu’il a composés, par exemple , dans le Formulaire d'État. C’est ainsi que j’ai pu suivre la série de ses publications depuis la Franche Marguerite jusqu’à l’Écueil de la royauté. Cette dernière pièce et le Dépositaire des secrets d’État sont signées D'Orandre. Restent douze pièces qui ne sont point avouées et sur lesquelles la controverse est encore ouverte. Ce sont : 1° le Déréglement de l’État; 2° le Nœud de l’affaire ; 3° le Philosophe d’État qui a paru aussi sous le titre de l’Homme d’État ; 4° le Discours de l’autorité que les oncles des rois de France, etc. ; 5° le Discours important sur l’autorité des ministres; 6° les Pressantes conjurations d'un très-dévot exorciste français ; 7° l'Aveuglement des Parisiens ; 8° la Vérité prononçant ses oracles sans flatterie ; 9° la Férité continuant de prononcer ses oracles; 10° l’Esprit de vérité représentant nuement la puissance et l’autorité du roi; 11° le Sceptre de France en quenouille ; 12° l'Esprit de guerre des Parisiens , etc. Montandré était le pamphlétaire à gages du prince de Condé, C’est lui qui soutint les plus grands efforts de la lutte contre le coadjuteur après la fameuse retraite de ce prélat en 1651. On sait que cette guerre de plume dura trois ou quatre mois avec beaucoup de chaleur. « Le pauvre Montandré s’était épuisé en injures, dit le cardinal de Retz dans ses Mémoires; et il est constant que la partie n’était pas égale pour l’écriture. » Assurément je ne veux comparer Montandré ni avec Gondy, ni avec Patru, ni même avec Joly ou Portail; mais il ne faut pas croire que le coadjuteur ait constamment eu les rieurs de son côté. Ce qu’il y a de plus vrai à dire sur cette polémique , c’est que les deux partis avaient presque toujours raison dans leurs attaques et presque toujours tort dans leurs défenses. Il est incontestable d’ailleurs que Montandré qui cite les pères de l'Église, les poètes latins , les controversistes , les annalistes de France, est pourtant, suivant l’expression du cardinal de Retz, un méchant écrivain. Son plus grand mérite était d’écrire avec une abondance et une facilité déplorables. Le Coup d'État du parlement des Pairs, qui ne compte pas moins de trente-deux pages in-quarto, d’un caractère très-fin, a été composé en un jour. Je suis fâché qu’on puisse établir avec quelque fondement une certaine solidarité entre le prince et le libelliste. L’Apocalypse de l’État n’est pas seulement un mauvais pamphlet , il est surtout une mauvaise action. Il ne convenait pas au prince de Condé qu’on écrivit en son nom les lignes qui suivent, contre la mère du roi : « N’accusons pas la reine; ses inclinations sont débauchées ; ses sentiments sont violentés ; son imagination est renversée ; son esprit est troublé; son jugement est ébranlé ; ses sens sont tous (sic) effarés; enfin elle est possédée par Mazarin, » (l’Exorciste de la reine). Montandré termine la démonstration de chacun des quatre points de la Franche Marguerite par cet abominable refrain : « Vive Dieu! vive le roi! point de Mazarin! point de Mazarins ! point de Mazarines ! main basse sur cette maudite engeance! point de quartier ! tue ! tue! tue! » Et dans le Point de l'ovate : « Faisons carnage sans respecter ni les grands ni les petits, ni les jeunes ni les vieux, ni les mâles ni les femelles, afin que même il n’en reste pas un seul pour en conserver le nom. Allarmons tous les quartiers, tendons les chaînes, renouvelons les barricades , mettons l’épée au vent, tuons, saccageons , brisons, sacrifions à notre vengeance tout ce qui ne se croisera pas pour marquer le parti de la liberté. » Les bourgeois de Paris ont dù se rappeler ces paroles atroces le jour de l’incendie de l’hôtel de ville. Le parlement s’éemut à la publication de ces odieux libelles. Le 27 mars 1652, la Grande chambre , la Tournelle et la chambre de l’édit réunies déclarèrent la Franche Marguerite et le Point de l’ovale méchants, séditieux; tendants à séditions, remplis de maximes et discours abominables ; en conséquence elles ordonnèrent qu’ils seraient brûlés au pied du grand; escalier du palais par l’exécuteur de la haute justice ; ce qui fut exécuté le même jour, Elles firent défense à toutes personnes de les vendre, débiter ou publier à peine de la vie, même de les garder ou retenir sur telles peines qu’au cas appartiendrait Cet arrêt rendit Montandré un peu plus sage. Je vois même dans le Tu autem quelques phrases qui sont apparemment des essais de justification ; celle-ci, par exemple, qui n’est pas très-claire : « Les séditions n’ont jamais rien valu ; mais les états se sont quelquefois bien trouvés de leurs soulèvements. » Et cette autre qui ne laisse pas que d’être ingénieuse : « Si je voulais exhorter le monde à un soulèvement, je n’y voudrais inviter que ceux qui le haïssent le plus, pour empêcher les extrémités auxquelles on se porte pour l’ordinaire lorsqu’on n’y voit que les coquins. » Il est assez difficile de dire quelle était la politique de Montandre. Pamphlétaire aux gages du prince de Condé, il écrit dans le Point de l'ovale : « Voyons que les grands ne sont grands que parce que nous les portons sur nos épaules ; nous n’avons qu’à les secouer pour en joncher la terre. » Dans le Rapporteur des procès d’État il prétend que les princes sont « les assesseurs essentiels de la royauté. » Au moins cela est dans son rôle. Après avoir cité les exemples de Pépin et de Hugues Capet qu’il suppose appelés au trône par les États généraux , il ajoute : « Voilà le pouvoir des États, et le voilà au-dessus de celui des rois qui ne peuvent avoir que des soumissions et des respects pour les lois fondamentales , cependant que les États peuvent légitimement les enfreindre même par le seul motif de leur passion, puisque Hugues Capet ne fut placé sur le trône qu’ensuite de l’aversion que les François concurent contre le légitime héritier de leur couronne… » (Le Formulaire d’État). C’est la souveraineté du peuple; mais attendez : « Comme la monarchie avoisine le plus la divinité, est-il dit dans la Décadence visible de la royauté , aussi faut-il que tout homme raisonnable la tienne pour la moins illégitime. Les républiques sont des imitations ou des expressions parfaites de la révolte des anges; et ceux qui les favorisent, symbolisent avec les premiers mutins. » Que faut-il pour aller de là à la monarchie absolue ? Mais un peu plus loin Montandré se ravise. « L’État françois , dit-il, ne condamme point l’aristocratique ; mais il le soumet au monarchique. Si ce dernier voulait être indépendant jusqu’à ne vouloir déférer en rien à l’aristocratique, c’est-à-dire à la con- duite des plus proches de la couronne ou des plus sages établis par leur participation , il serait despotique ou tyran; et, par conséquent, il faudrait s’en défaire. » Si l'on tient à trouver l’unité dans ces théories discordantes de Montandré, on devra penser peut-être qu’il voulait que le peuple fût tout juste assez souverain pour pouvoir donner la couronne au prince de Condè. Dans ce cas il aurait singulièrement devancé son siècle, pour me servir d’une expression fortcommune aujourd’hui ; et nous devrions reconnaître qu’on n’a pas tout inventé de nos jours, Il resterait à savoir quelle part le prince de Condé avait aux pensées, aux espérances peut-être de Montandré. Les pièces de cet écrivain seraient assez intéressantes à étudier de ce point de vue ; mais il n’est pas toujours facile d’en avoir une collection bien complète. Il paraît que Montandré crut devoir quitter la France avec le prince de Condé en 1652. On le voit en 1656 dédier à messieurs du chapitre de Liége la Vie de Saint Lambert qui ne parut cependant que l’année suivante. Sorti avec le prince, il ne rentra qu’avec lui après la paix des Pyrénées. Il s’occupa alors d’études sérieuses. Il publia successivement la Suite des ducs de la Basse-Lorraine et l’Histoire et la politique de la maison d’Autriche, ouvrages pour lesquels il avait obtenu un privilége le 30 janvier 1662. Le second est dédié par trois lettres différentes au roi, à la reine et à la reine-mère. Ce retour à des habitudes plus calmes n’empêcha pas, que par précaution, il ne fût mis à la Bastille en 1667, à l’occasion de la guerre des Pays-Bas , et en 1672 , après la déclaration contre la Hollande. On dit que sur la fin de sa vie il fut obligé de faire des sermons pour subsister. Ce travail ne lui fut pourtant pas très- profitable ; car il est mort pauvre à quatre-vingts ans passés.
60Alliance (l) des armes et des lettres de monseigneur le Prince avec son panégyrique, présenté à son Altesse Royale.1652Paris7960. Alliance (l) des armes et des lettres de monseigneur le Prince avec son panégyrique, présenté à son Altesse Royale. Paris, 1652, 79 pages. Cette pièce offre ceci de singulier que l’éloge de Mazarin y est accolé à l’éloge du prince… en 1652 !
61Almanach de la cour pour l'an 1649, fait par M. François le Vautier, grand spéculateur des choses présentes.1649Paris661. Almanach de la cour pour l'an 1649, fait par M. François le Vautier, grand spéculateur des choses présentes. Paris , 1649, 6 pages. Mazarin représente janvier, Gaston février, Condé mars, Conti avril, Longueville mai, les princes Lorrains juin, Chavigny juillet, La Meilleraye août , Grammont septembre, Villeroy octobre, Le Tellier novembre et La Rivière décembre. Ces rapprochements de noms autorisent à croire que l’almanach a été publié avant le 6 janvier. J'en connais deux autres éditions , l'une qui doit avoir été faite pendant le blocus; car on y lit au verso du titre un quatrain sur les traitants et partisans. Le Vautier y est appelé Le Vérittier; elle a paru sous la rubrique de Tours, 1649, 7 pages. L’autre qui est aussi de 1649, Sans Lieu, 8 pages, ajoute au titre, après le mot de Cour, ceux-ci qui dit tout. L’Almanach est suivi de : le Tout en tout du temps. Ce Le Vautier devait être quelque astrologue à la façon de Mengau , à moins qu’un charitable confrère n’ait voulu tourner en ridicule François Vautier, médecin de Louis XIV.
62Almanach politique marquant ce qu’on doit attendre de l’état présent des affaires du monde suivant constellation de chaque royaume.Sans DateSans Lieu862. Almanach politique marquant ce qu’on doit attendre de l’état présent des affaires du monde suivant constellation de chaque royaume. ( S. l. n. d.), 8 pages. Après la querelle des tabourets.
63Amazone (l') françoise au secours des Parisiens, ou l’Approche des troupes de madame la duchesse de Chevreuse.1649Paris763. Amazone (l') françoise au secours des Parisiens, ou l’Approche des troupes de madame la duchesse de Chevreuse. Paris , Jean Hénault, 1649, 7 pages. Il y en à ume contrefaçon intitulée : l'Ilustre conquérante, etc.
64Ambassade burlesque , etc.Sans DateSans Lieunan64. Ambassade burlesque , etc. Voy. Embassade.
65Ambassade burlesque des filles de joie au cardinal.1649Paris765. Ambassade burlesque des filles de joie au cardinal. Paris, 1649, 7 pages.
66Ambassade burlesque envoyée à Mazarin de la part de Pluton , où se voit, par dialogue, comme l’Enfer lui reproche l’énormité de ses crimes.Sans DateSans Lieu1266. Ambassade burlesque envoyée à Mazarin de la part de Pluton , où se voit, par dialogue, comme l’Enfer lui reproche l’énormité de ses crimes. (S.l. n.d.), 12 pages. Les personnages sont le Diablotin, Mazarin, Pluton, Proserpine et Caron : « Quoi! un scélérat, un voleur, Un méchant, un traître, un impie, Un barbare, un monopoleur, Un fomenteur de tyrannie, Un second Néron , un (sic) vipère, Un imposteur, un brelandier, etc.» Il n’y a que cela de remarquable ; mais c’est quelque chose.
67Ambassade de l’Ange gardien de la France au roi très-chrétien et de Dieudonné Louis XIV et à la reine régente , sa mère, pour le bien public et particulier de tous leurs États, par le siEur de B.I.C.1649Paris1267. Ambassade de l’Ange gardien de la France au roi très-chrétien et de Dieudonné Louis XIV et à la reine régente , sa mère, pour le bien public et particulier de tous leurs États, par le sieur de B.I.C., gentilhomme à la suite de son Altesse royale. Paris, Rolin de La Haye, 1649, 12 pages. Cette pièce a été écrite six semaines après le commencement du blocus de Paris. L’auteur somme la régente de retirer ses troupes sous peine de l’enfer ! Dans une postface qui occupe la 12° page, il dit qu’il avait servi dix ans. Il exprime son regret de n’avoir pu présenter Iui-même son ouvrage à Leurs Majestés ; mais il espère qu’on le leur mettra sous les yeux. Il offre dans ce cas de faire connaître le moyen qu’il a de dégager le domaine royal et dont il parle dans le pamphlet. Il promet plusieurs suites sur la dernière desquelles il mettra son nom tout au long ; et déjà il annonce : la Harangue à l’une des plus pieuses et plus illustres dames de la terre ; les Réception , Réponse et Régal de Leurs Majestés à cet ange envoyé du ciel et à son respect au secrétaire de son altesse céleste. Les a-t-il données ?
68Ambassade de la bonne paix générale, avec un combat contre ceux qui publient un faux repos et par conséquent la méchante guerre.1650Sans Lieu1668. Ambassade de la bonne paix générale, avec un combat contre ceux qui publient un faux repos et par conséquent la méchante guerre. (S. l. n. d.), 16 pages. Le faux repos, c’est la paix de Bordeaux. L’auteur engage une polémique très-vive contre « la pièce imprimée par Brunet » et les Articles de la Paix de Bordeaux, publiés chez Sassier. Il y a entre ces deux pamphlets une différence d’un jour sur l’entrée du roi dans la ville. « Je vous demande , courriers qui vous contrariez si fort en courant, qui peut vous envoyer de cent cinquante lieues pour nous dire que le roi est entré dans Bordeaux le dimanche 2 octobre suivant l’un, le lundi 3 suivant l'autre, pour le faire imprimer à Paris le mardi 4 et le distribuer le mercredi 5 ? La poste est-elle venue dans un jour? » Cette observation critique pourrait bien n’être pas très-exacte ; car je vois dans la pièce qu’a publiée Sassier, que la nouvelle de la paix de Bordeaux a été portée au palais d’Orléans par le maréchal de L’Hopital, gouverneur de Paris, le mardi 4 octobre , jour apparemment où elle a été recue; et d’'après cette version officielle (Sassier était l’imprimeur privilégié du maréchal), l’entrée du roi avait eu lieu le dimanche. Mais ce que j’ai voulu constater par ma citation , c’est que l'Ambassade de la bonne paix générale est de la première huitaine d’octobre 1650. Au reste je dois faire remarquer que les Articles de la Paix de Bordeaux ont été imprimés par Antoine Estienne. La pièce qui a paru chez Sassier, est intitulée : la Paix véritable accordée par le roi à ses sujets de la ville de Bordeaux , etc. Je trouve encore la Paix accordée par le roi à ses sujets de la ville de Bordeaux,chez Jacques Barlay ; mais je ne vois rien qui soit sorti des presses de Brunet. L’Ambassade de la bonne paix générale se termine par une addition sur la piété des soldats anglais qui devient pour l’auteur une occasion de parler des religions concubines, des religions reines, de la religion « qui est toute seule véritable épouse, » du jansénisme , du molinisme, etc. C’est là que Davenne se révèle clairement. On y reconnaît son esprit ou plutôt sa folie et son style. François Davenne naquit à Fleurance , petite ville du bas Armagnac , capitale du Comté de Gaure. On ne sait précisément ni la date de sa naissance ni celle de sa mort. Quelques auteurs qui ont remarqué qu’il ne figurait pas au procès de Simon Morin dont il avait été le disciple, en ont inféré qu’il avait dû cesser de vivre avant 1663. C’est, comme on le voit, une simple conjecture ; et, j’ajouterai , une conjecture peu solide. Davenne avait, il est vrai, adopté d’abord les extravagances de Simon Morin ; mais il parait évidemment par ses pièces qu’à l’epoque de la Fronde il s’était érigé à son tour en chef de secte , qu’il préchait une nouvelle religion pour son propre compte et qu’il ne prétendait dans ses prédications à rien moins qu’à remplacer Louis XIV sur le trône de France. Il n’y avait donc pas de raison de le comprendre dans le procès de son ancien maître. J'ai d’ailleurs vu un livre, daté de 1674, sur le titre duquel un de ses possesseurs avait écrit : par François Davenne, disciple du fameux Simon Morin. Voici comment ce titre était conçu : le Politique du temps avec des remarques nécessaires à sa parfaite intelligence et une dissertation historique et politique sur l’état présent de la chrétienté. Sans Lieu, 1674, in-12. Dans le peu de temps que j’ai eu pour examiner ce volume, j'ai bien cru y reconnaître de grandes analogies avec les ouvrages avoués de François Davenne ; mais , après tout, je ne donne cette indication que pour ce qu’elle vaut . Le premier qui ait signalé l’existence de François Davenne et qui ait pris la peine de recueillir les pièces de ce frondeur étrange, est Châtre de Cangé. Tous les biographes et bibliographes l'ont copié ensuite avec plus ou moins d’intelligence. Ainsi Châtre de Cangé croit que Simon Morin eut une grande part aux pamphlets de Davenne. Les auteurs de la Biographie universelle renversent la proposition et disent que Davenne a travaillé aux Pensées, Requête, à Debure, le rédacteur du catalogue Mac Carthy, Barbier, M. Brunet attribuent à Davenne le Politique du temps traitant de la puissance, autorité et du devoir des princEs, des divers gouvernements, jusques où l'on doit supporter la tyrannie, ete. Jouxte la copie imprimée à Paris, 1650, petit in-12. C’est une erreur évidente; et Nodier , qui a pourtant suivi l’opinion commune, fait remarquer avec raison qu’on ne retrouve pas la manière de Davenne dans cet opuscule ; le style d’ailleurs n'est pas du XVIIᵉ siècle, Le Politique du temps est un pamphlet protestant écrit contre la régence de Catherine de Médicis. Mais de l’erreur de tant de savants bibliographes je conclus deux choses : la première, que Davenne a aussi publié un Politique du temps; c'est apparemment celui dont je viens de parler ; la seconde , c’est que ce pamphlet est d’une excessive rareté puisqu’ils ne l'ont jamais vu. Discours et Témoignage de Morin. Je ne vois pas de raison d’adopter l’une ou l’autre de ces opinions. Châtre de Cangé a remarqué, dans le pamphlet de Davenne, initulé : Inventaire des pièces, etc., deux blancs dont le second attend incontestablement le nom de Louis XIV. Conséquent avec lui-même, il remplit le premier du nom de Simon Morin ; mais partout Davenne revendique le trône de France pour lui et non pour personne autre. C’est de lui et de lui seul qu’il parle, quand il s’écrie dans la Hiérusalem céleste : « Il est trouvé! il est trouvé! la France a un François qui la convoite et lequel Dieu, de sa souveraine puissance et autorité royale, élit roi de ses provinces. » Ce mauvais jeu de mots sur son nom de François se retrouve encore à la page 31 de la même pièce où il fait dire à Nostradamus : « J’ai annoncé que le roi d’Angleterre aurait la tête tranchée ; et j’ai prédit que ce FRANÇOIS devant Dieu élevé abaissera le roi en la place duquel le Verbe le substitue. » Et pour que le lecteur ne s’y trompe pas, le mot de François est marqué d’un astérique. On sait très-peu de choses de la vie de François Davenne. Je lis dans le Factum de Ia sapience éternelle qu’il avait annoncé vers 1645 la fin ou le renouvellement du monde, suivant qu’il plairait à Dieu, dans un écrit qui paraît avoir été perdu. On peut croire qu’il a été supprimé. Davenne, en effet , fut mis en prison par l’autorité ecclésiastique et retenu par le procureur général au parlement. Puis l’officialité consentit à lui rendre la liberté sous caution; elle s’employa même pour faire lever l’écrou du procureur général. « Il me fut enjoint, dit Davenne , de garder le silence ; ce que je fis. » « Deux ans après, je fus derechef garrotté dans une prison pendant quatre mois, sans savoir pourquoi. » Cette fois ce fut la reine qui le fit sortir. Et maintenant , s’écrie-t-il enfin dans la même pièce qui est évidemment de 1651, « je suis comme suspendu pour savoir si je préviendrai le Judas qui me trahit, en me rendant captif, ou si je le laisserai attenter sur ma liberté. » Que fit-il ? je l’ignore. Toujours est-il que les registres du parlement nous apprennent que le 17 mars 1651 il était prisonnier en la conciergerie du Palais. Il n’est pas probable qu’il se soit présenté volontairement devant la justice ; car la première chose qu’il fit, ce fut de récuser le Châtelet et d’en appeler au parlement. Sa récusation se fondait précisément sur les motifs invoqués par le Factum « Sur ce enquis, porte l’arrêt du 17 mars , à dit qu’il ne peut être jugé par le lieutenant civil parce que Dieu a dicté à lui répondant quelque acte intitulé : Conclusions, qu’il a fait imprimer contre ledit lieutenant civil. » Et dans le Factum : « Après mes divers mouvements, je conclus à ce qu’il plaise à la cour, attendu que les principaux du Châtelet sont mes juges et parties à cause que je les ai particulièrement tancés , de leur interdire la connaissance de ma cause et d’ordonner que je serai transféré à la conciergerie du Palais si, à tout hasard, je suis enfermé dans leurs prisons. » Il résulte de ces faits et aussi du contenu même du Factum que cette pièce a été composée pendant que Davenne, poursuivi par le procureur général, se cachait chez ses amis ou errait parmi les rues, tout absorbé dans l’impulsion divine, et, comme il le dit lui-même , sans savoir où il allait. Il en résulte également qu’il était accusé d’avoir publié la Sapience du ciel et non le pamphlet De la Puissance qu’ont les rois sur les peuples et du Pouvoir des peuples sur les rois , comme l’a cru Châtre de Cange. Malgré la récusation de Davenne, le parlement ordonna que l’affaire serait jugée par le lieutenant civil; mais il semble qu’elle en soit bientôt restée là. Au moins est-il certain que, peu après, Davenne publia la Réfexion morale sur la Sapience par laquelle il s’efforce de faire considérer ses pamphlets comme une sorte d’avertissements prophétiques et comme des témoignages d’une sollicitude particulière de Dieu pour le roi et pour la reine régente. Il avait donc encore une fois recouvré sa liberté. Il en profita pour publier la Hiérusalem céleste avant la fin de 1651 et l'Inventaire au commencement de 1652. L’auteur de la Pierre de touche aux Mazarins explique de la manière suivante la mise en liberté de Davenne : « Ceux qui veillent à la découverte de quelque pièce contre ce pernicieux ministre, sont bien récompensés, dit-il page 12, témoin le surnommé Pacifique qui est dans la conciergerie et qui a passé par ses mains sans nul hasard après avoir fait la Puissance des rois et le Pouvoir des sujets sur les Conclusions proposées par la reine régente, etc. « Le lieutenant en cela incivil , Tardieu, juge plus que criminel, et quelques autres, nourris de chair et de sang et par conséquent adonnés au carnage, font les bons valets pour assouvir ta bonté; mais ils feraient mieux de se préparer à recevoir le coup que l’on ordonne à leur malice, » Page 13. souverains , l’Harmonie de la cour ( de l’amour, etc. ) et plusieurs autres pièces horribles et détestables, dont le lieutenant civil a connaissance, contre la personne du roi et de Son Altesse Royale. Le garçon de son imprimeur est mort en prison, imaginez-vous comment, dans deux jours, afin qu’il n’achevât pas de découvrir les pernicieux ouvrages de cet infâme auteur. Cependant le sieur Pacifique ne reçoit point de châtiment parce que le lieutenant civil prétend qu’il a mérité son pardon en écrivant contre M. le prince. » Ce pamphlet est daté de 1652. Faut-il conclure du passage que je viens de citer que Davenne était encore en prison à cette époque? Mais alors on devrait admettre qu’il a écrit la Hiérusalem céleste sous les verroux ; car il y apostrophe le roi en ces termes : « Roi mineur, voici le roi majeur qui vient te supplanter, » et la majorité du roi a été déclarée le 7 septembre 1651 Je crois que l’auteur de la Pierre de touche n’a pas connu la date précise de la mise en liberté de Davenne, comme il s’est trompé sur les motifs de l’indulgence dont le lieutenant civil paraît avoir usé envers son prisonnier. Davenne attaque, il est vrai, le prince de Condé avec beaucoup de violence ; mais pas plus que le parlement, le duc d’Orléans et la régente elle-même. S’il dit du prince « qu’il est sorti d’un père qui est resté treize mois dans le ventre de sa mère , » il dit de la reine « qu’elle a la douceur du tigre et la débonnaireté de la vipère. » Il a pu écrire avec quelque fondement dans la Lettre d’un particulier sur la sortie de messieurs les princes : « Quoique les pièces que j'ai faites à votre justification ne vous flattent point, vos adversaires en ont été choqués plus qu’en nulles autres. » Nous avons vu que Davenne a été emprisonné trois fois. Quatre de ses pièces ont été saisies et probablement supprimées par arrêt : les Soupirs françois contre la paix italienne, le Véritable ami du public, Harmonie de l'amour et de la justice de Dieu, la Sapience du ciel. La troisième est précisément une de celles que dénonce l’auteur de la Pierre de touche. Si Davenne ne fut pas poursuivi personnellement à cette occasion , c’est qu’on ne savait pas qu’il l’eût composée. « On avait ici, dit Guy Patin dans une lettre datée du 16 septembre 1650, page 343 du 1ᵉʳ vol. des lettres à Spon, on avait mis sous la presse un petit livre in-douze intitulé: l’Harmonie , etc. Il était contre le Mazarin, sa vie, sa fortune et son ministère. Il allait même contre l’honneur de la reine ; le lieutenant civil l'a découvert, l’a supprimé, et en a fait emprisonner les imprimeurs ; duquel néanmoins il n’a jusqu’à présent pu découvrir ni apprendre qui en était l’auteur, L’on m’a dit que l’on en soupçonnait un jésuite qui était fort passionné pour le parti de M. le prince. » Voilà, je pense, le lieutenant civil bien justifié sur ce point. Il est vrai pourtant : la justice à été indulgente pour Davenne ; elle avait même renoncé à saisir la Hiérusalem céleste qui doit être, à meilleur droit que l’Invrentaire, considerée comme le comble des extravagances de l’auteur. C’est là en effet que Davenne dit de lui : « Parce qu’il s’est bien abaissé, Dieu l’exalte. Il sera conducteur des peuples d’autant qu’il est parfait comme son père. » Et ailleurs, pour prouver sa mission : « Appelez le cardinal, la régente, le duc d'Orléans , les princes , Beaufort , le coadjuteur, les partisans et ceux qu’on estime les plus saints dans le monde… Faites allumer une fournaise ; qu’on nous y jette dedans; et celui qui sortira sans lésion de la flamme , comme un phénix renouvelé, celui-là soit estimé le protégé de Dieu et qu’il soit ordonné prince des peuples. » Puis, comme il craint que cette épreuve ne soit pas acceptée , il en propose une autre : « Que le parlement me juge à la mort pour avoir osé dire la vérité aux princes. Qu’on m’exécute ; et si Dieu ne me garantit de leurs mains d’une manière surnaturelle, je veux que ma mémoire soit éteinte, et s’il le fait, qu’on abolisse celle de mes adversaires... Si Dieu ne me preserve des mains des bourreaux , rien ne leur sera fait ; mais si le bras surnaturel rarrache de leurs griffes, qu’ils soient sacrifiés à ma place. » Maintenant on sait pourquoi la justice a été indulgente ; c’est que Davenne était fou. Davenne avait pris le surnom de Pactifique parce qu’il avait été élu de Dieu, disait-il , pour donner la paix aux peuples; et d’abord il devait supplanter Louis XIV, c’est son expression, sur le trône de France. Ses pamphlets ont presque tous pour but de revendiquer la royauté que Dieu lui a attribuée « de sa souveraine puissance et autorité royale. » Il en a donné lui-méme dans la Hiérusalem céleste et dans l’Inventaire une double liste qu’il faudra complêter, sans doute, mais qu’il est utile de connaître telle qu’il l’a dressée, pour apprécier le caractère de sa polémique. Je prends le texte de la Hiérusalem céleste parce qu’il est le moins long et aussi parce que la publication de chaque pièce y est plus nettement motivée. « J'ai, il y a six ans, averti les États du renouveau avec une voix aussi douce que terrible ; et je vous en fais ressouvenir , ces années, de la même sorte. Pour cela j'ai fait l’Harmonie de l’amorr et de la justice de Dieu, aussi ordonnée en ses osts qu’une armée rangée en bataille ; ensuite j'ai bâti la Puissance des peuples sur les rois et des rois sur les peuples , laquelle semble un escadron de cavalerie ; après j'ai formé les Conclusions proposées au sénat par la Vérité, reine régente du ciel et de la terre, pour servir d’un camp volant afin d’attaquer et surprendre ses adversaires ; je composai une Lettre de cachet ensuite pour les détruire de pied ferme ; j'ai fait l’Avis à la reine d’Angleterre afin de faire trembler les méchants monarques par l’exemple de ceux qui les ressemblent ; après j'adressai l’Ambassade de la bonne paix à toutes les nations de la terre et particulièrement à cette nouvelle république (l'Angleterre ) que Dieu incorporera bientôt dans mon nouveau empire ; conséquemment je fabriquai la Balance fixe de la véritable fronde tant pour peser les actions, les œuvres et les paroles que la justice même de ceux qui frondent ; parce qu’un hypocrite, apparemment desintéressé , m’attaqua en vers, je me suis défendu par une réponse en prose (Réponse au frondeur désintéressé ); ensuite de cela, pour poursuivre les lâches intéressés frondeurs jusqu’au bout de la terre, j’ai fait voiler la vérité vivante de l’ombre d’une princesse décédée (l’Ombre de madame la princesse, etc.); après j'ai produit les antéchrists contraires à son verbe et à son évangile (le Jugement et les huit béatitudes de deux cardinaux, etc.); et d’autant que Beaufort a fait transformer d’invisibles malices pour se faire appuyer par ceux qui ont contrefait mon langage, lesquels me prenaient déjà pour un fourbe de cour et par conséquent pour une âme flatteuse , j’ai fait une satyre ( Satyre ou Feu à l’épreuve de l’eau , etc.), pour faire humilier les uns, lesquels m’ont témérairement jugé, et foudroyer les autres qui en sont la cause ; ensuite j'ai tracé un plan de la Sapience céleste estimée folie des sages du monde , dans lequel ouvertement Dieu me manifeste; mon Factum lui succède , dans lequel je requiers justice autant que la faiblesse de ma partie inférieure et la force de la supérieure me le peuvent permettre ; et pour conclure et arborer tout ce que dessus, je présente cette Hiérusalem céleste de laquelle les anges disent « Qui est cette belle qui vient du désert comme une verge de fumée , faite de myrrhe, d’aromates et d’autres parfums aromatiques ? » Il faut ajouter, sur les indications de Davenne, la Tragédie sainte qui est citée dans l’Inventaire, et l’Inventaire même ; en tout seize pièces. Châtre de Cangé a composé un recueil qui en contient vingt-trois; mais en existe-t-il vraiment une qui ait paru sous le titre d'Épêtre écrite à Henri III en lui adressant ses Centuries ? personne ne l'a vue, que je sache. Châtre de Cangé a recueilli cette indication à la page 31 de la Hiérusalem céleste. A-t-il bien pris garde que c’est Nostradamus qui parle et qui dit : « Lisez mon épitre écrite à Henri troisième en lui adressant mes Centuries; et vous verrez que j'ai prophétisé la rénovation, etc.? » Sans doute Nostradamus n’a pas pu écrire à Henri II puisqu’il était mort plus de dix ans avant l’ayénement de ce prince au trône de France ; mais ne peut- on pas supposer une erreur de Davenne? Et dans tous les cas y a-t-il bien dans la phrase que j'ai citée , une raison suflisante d’affirmer l’existence de l'épitre ? ; Les autres pièces signalées par Châtre de Cangé, sont : 1° Le Véritable Ami du Public ; 2° les Soupirs françois sur la Paix Italienne que l’on attribue quelquefois, mais inexactement, à Jean Duval. Davenne dit, en effet, dans la Lettre particulière de Cachet : « Lisez à présent les Soupirs françois ; et vous verrez un prophète qui a prédit les malheurs de ce temps. » Et dans la Sapience du ciel, répondant à un frondeur désintéressé : « Caquetez contre nous ; vous serez aussi croyable que celui qui fit la réfutation aux Soupirs françois sur la Paix Italienne; » 3° le Journal des délibérations tenues en parlement, toutes les Chambres assemblées à l’Hôtel d’Orléans , etc. ; 4° l’Avis d’un religienx contre les faiseurs de libelles diffamatoires ; 5° la Lettre d'un particulier sur la Sortie de messieurs les princes ; 6° la Réflexion morale sur la Sapience estimée folie des sages du monde. Voici une vingt-quatrième pièce qui a échappé à Châtre de Cangé ; c’est la Lettre d’un religieux de Compiègne , etc. Comme l’Avis d’un religieux , elle est signée F. D. F. (François Davenne de Fleurance). Ce sont, avec la Tragédie sainte, les seules sur lesquelles Davenne ait apposé ses initiales. Le titre de cette dernière pièce porte : par F. D. P. (François Davenne pacilique et non poëte , comme le dit Châtre de Cangé). Le catalogue Mac Carthy en indique une vingt-cinquième que je n’ai pas rencontrée encore : c’est l’Inventaire sommaire d’aucuns passages de l’Écriture sainte qui font voir que le monde finira en 1656. Enfin si le Politique du temps dont j'ai parlé plus haut, est vraiment de Davenne, il faudra dorénavant compter vingt-six pièces. Les pamphlets de Davenne sont presque tous rarissimes , même ceux qui ont été imprimés in-4° dans le format ordinaire des Mazarinades. Il n’en existe peut-être pas une seule collection complète.
69Ambassade (l') des Parisiens envoyés à l’éminence Mazarine pour son retour dans la ville de Paris et rendre compte du mal qu’il a fait.1649Paris869. Ambassade (l') des Parisiens envoyés à l’éminence Mazarine pour son retour dans la ville de Paris et rendre compte du mal qu’il a fait. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
70Ambassadeur (l’) de Savoie envoyé du mandement de son Altesse, par le sénat de Chambéry, à la reine régente, mère du roi.1649Paris870. Ambassadeur (l’) de Savoie envoyé du mandement de son Altesse, par le sénat de Chambéry, à la reine régente, mère du roi. Paris, Claude Morlot , 1649, 8 pages.
71Ambassadeur (l') des États de Catalogne envoyé par don Joseph de Marguerite à la reine régente, mère du roi, touchant les affaires de cette province et la paix particulière et générale.1649Paris871. Ambassadeur (l') des États de Catalogne envoyé par don Joseph de Marguerite à la reine régente, mère du roi, touchant les affaires de cette province et la paix particulière et générale. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Il paraîtrait que les Espagnols auraient voulu profiter des troubles de Paris en jetant des promesses d’amnistie parmi les populations de la Catalogne. Tel est du moins le prétexte de la lettre.
72Ambassadeur extraordinaire apportant à la reine des nouvelles certaines de son royaume et de ce qui s’y passe.1649Paris772. Ambassadeur extraordinaire apportant à la reine des nouvellescertaines de son royaume et de ce qui s’y passe. Paris , N. Charles, 1649 , 7 pages.
73Ambitieux (l’), ou le Portrait d'OElius Séjanus en la personne du cardinal Mazarin.1649Paris773. Ambitieux (l’), ou le Portrait d'OElius Séjanus en la personne du cardinal Mazarin. Paris, Pierre du Pont, 1649, 7 pages. Ce pamphlet a été écrit peu de jours après ce que les frondeurs appelaient l’enlèvement du roi. Cet évènement est en effet le dernier terme de la comparaison. Il y a ici un souvenir des pamphlets contre le maréchal d’Ancre, souvenir que nous trouverons plus complet dans la pièce intitulée : le Sesanus romain.
74Ambrion (l’) de Mazarin sur sa naissance.1651Paris874. Ambrion (l’) de Mazarin sur sa naissance. Paris, 1651, 8 pages. Cela est original et rare ; mais quel sens! et quel esprit !
75Ame (l’) pécheresse dans la solitude.1650Paris875. Ame (l’) pécheresse dans la solitude. Paris, Denys Pelé, 1650, 8 pages. Cet opuscule n’a rien de politique; mais quand, dans les intervalles de paix, les pamphlets ne se vendaient plus, les libraires faisaient colporter de petits livrets de piété ou de poésie. C’est ainsi que l’Ame pécheresse se rattache à la Fronde.
76Amende honorable (l') de Jules Mazarin des crimes qu'il a commis contre Dieu, contre le roi et contre lui-même.1649Paris876. Amende honorable (l) de Jules Mazarin des crimes qu'il a commis contre Dieu, contre lc roi et contre lui-même. Paris , 1649, 8 pages. Peu de jours après l’arrêt du 8 janvier. C’est, je crois, le premier pamphlet où il est parlé de vingt-cinq mille personnes qui auraient été jetées en prison pour n’avoir pas payé la taille, et dont six mille seraient mortes de faim.
77*Amnistie accordée au parlement de Bordeaux, et propositions du duc d'Orléans.1650Sans Lieunan77*. Amnistie accordée au parlement de Bordeaux, et propositions du duc d'Orléans. 1650. Bib. hist. 23183. Extrait de la Gazctte.
78Amuse badaud (l’) Mazarin, on l’Intrigue des créatures du Mazarin qui sont dans Paris, pratiquée jeudi dernier pour empêcher l’effet de l’assemblée du parlement qui se devait faire ce jour-là.Sans DateSans Lieu878. Amuse badaud (l’) Mazarin, on l’Intrigue des créatures du Mazarin qui sont dans Paris, pratiquée jeudi dernier pour empêcher l’effet de l’assemblée du parlement qui se devait faire ce jour-là. (S.l. n. d.), 8 pag. L’Amuse badaud, c’est la nouvelle de la levée du siége de Miradoux que les Mazarins avaient fabriquée, dit l’auteur, chez M. de S. (Senneterre ) , rue Saint-André-des-Arts.
79Anagramma acrostychaeum in Julium Mazarium.1649Paris379. Anagramma acrostychaeum in Julium Mazarium. Paris, 1649 , 3 pages. Signé A. D. B.
80Anagrammes sur l'auguste nom de sa majesté très-chrétienne Louis quatorzième du nom, roi de France et de Navarre, dédiées à la reine par le sieur Douet , écuyer, sieur de Rom Croissant.1649Paris880. Anagrammes sur l'auguste nom de sa majesté très- chrétienne Louis quatorzième du nom, roi de France et de Navarre, dédiées à la reine par le sieur Douet , écuyer, sieur de Rom Croissant. Paris, Francois Noël, 1649, 8 pages non chiffrées. Ce Douet était maître d’hôtel de Paul Yvon,, sieur de La Leu, oncle de Tallemant des Réaux. « Il à un peu voyagé à Maroc et au Levant, cela n’a servi qu’à lui brouiller la cervelle ; car, à cause de ses voyages, il s’est pris pour un habile homme, et s’est mis à faire des livres..…. Depuis la mort de son maître, qui lui a laissé une petite pension, il fait tous les ans une quantité d’anagranumes, imprimées sur le nom du roi, et met tout de suite Louis quatorzième du nom roi de France et de Navarre. Voyez si ce n’est pas une merveille de trouver quelque chose sur un si petit nom! Je les garde ; et c’est un bon meuble pour la bibliothèque ridicule. » Historiette de La Leu, p. 49 du 5° volume. C’est peut-être beaucoup que de dire que Douet faisait tous les ans une quantité d’anagrammes ; mais il est vrai qu’en 1647 il avait publié Une centurie d’anagrammes sententieuses sur l’auguste nom de Sa Majesté Trés-chrétienne Louis XIV du nom roi de France et de Navarre , qui pourra servir d'argument à la neuvieme et dixiéme partie de la France guerrière , Paris, Mathurin Hénault, et qu’il a publié, en 1649 , une seconde édition des Anagrammes sous le titre de Trente-cinq anagrammes, etc. Dans la première édition, il n’y en a que quinze. Je me garderai bien d'ailleurs de contredire le jugement de Tallemant des Réaux, Pourtant je dois ajouter, sur la foi de Douet lui-même, que le maréchal de Villeroy ayant lu hautement les anagrammes dans le palais Cardinal, « en présence des sieurs de Sourdis, de Rhodez, Vautier et l’auteur, » il dit : « Ces anagrammes sont belles. Dieu veuille qu’elles soient véritables ! L’abbé de Marolles a compris le sieur de Rom Croissant dans le dénombrement des écrivains qui lui avaient donné leurs livres. en avait reçu les Aragrammes au roi. Je lui sais gré de n’avoir loué ni l'ouvrage ni l’auteur. Pourtant Naudé paraît avoir fait quelque cas de Douet , sinon de ses anagrammes. Voici en effet ce qu’on lit dans ie Mascurat , p. 212 de la première édition : « Si le sieur Douet vouloit croire ses amis , il occuperoit son esprit, qui est très-bon , à des matières plus considerables. Jamais homme n’observa mieux que lui beaucoup de petites choses qui causeroient néanmoins de grands biens à ceux qui voudroient les mettre en exécution ; mais je ne sais par quelle vérue il a depuis peu quitté la France guerrière pour ne plus s’amuser qu’à des anagrammes. » Les éditeurs de Tallemant des Reaux n’ont pas reconnu le maitre d’hôtel de La Leu dans le Douet de l’abbé de Marolles et de Naudé. Douet a publié encore , 1° la Consolation des bons , et la défense de leurs écrits sincères contre les calomniateurs; 2° la Harangue faite au roi par le recteur de l’Université de Paris, etc., qui se ressent du souvenir de ses voyages. Il avait promis l’Art de faire des anagrammes , qu’il espérait dédier au roi; mais je ne saurais dire s’il l’a donné.
81Anathème (l') et l'excommunication d’un ministre d’État étranger, tiré de l’Écriture sainte.1649Paris1281. Anathème (l') et l'excommunication d’un ministre d’État étranger, tiré de l’Écriture sainte. Paris, Mathieu Colombel, 1649, 12 pages. Naudé, p. 208 du Mascurat, range cette pièce entre les bonnes, c’est-à-dire entre celles qui sont composées avec adresse , et dont le raisonnement est ingénieusement aiguisé et proprement assaisomné.
82Anathème (l’), ou Détestation du tabac.1648Paris482. Anathème (l’), ou Détestation du tabac. Ode, Paris , Claude Boudeville, 1648, 4 pages. Assez mauvais pour n’être plus commun.
83Anatomie (l’) de la politique du coadjuteur faite par le vraisemblable sur la conduite du cardinal de Retz, où l’auteur donne à connaître : 1° que le cardinal n’est innocent que parce qu'il soutient que ses crimes sont plus cachés que ceux des autres; 2° que ce prélat n’est religicux ue parce qu’il a l’adresse de se déguiser sous le voile de l’hypocrisie; 3° que sa conduite est pharisienne, c’est-à-dire apparemment innocente, en effet coupable. Les vraisemblances du vraisemblable sont ensuite combattues l’une après l’autre par des évidences que justifient tous les bruits qui ont couru contre le cardinal de Retz.Sans DateSans Lieu3283. Anatomie (l’) de la politique du coadjuteur faite par le vraisemblable sur la conduite du cardinal de Retz, où l’auteur donne à connaître : 1° que le cardinal n’est innocent que parce qu'il soutient que ses crimes sont plus cachés que ceux des autres; 2° que ce prélat n’est religicux ue parce qu’il a l’adresse de se déguiser sous le voile de l’hypocrisie; 3° que sa conduite est pharisienne, c’est-à-dire apparemment innocente, en effet coupable. Les vraisemblances du vraisemblable sont ensuite combattues l’une après l’autre par des évidences que justifient tous les bruits qui ont couru contre le cardinal de Retz. (S. l. n. d.), 32 pages. Bonne réponse au Vraisemblable sur la conduite de monseigneur le cardinal de Retz. Cette pièce est de Dubose Montandré. Elle appartient à la polémique engagée entre le prince de Condé et le coadjuteur pendant la retraite à laquelle celui-ci crut devoir se condamner après sa promotion au cardinalat. En voici un passage très-curieux : « Faut-il connaître tous les déguisements que ce cardinal a pris pour se rendre méconnaissable lorsqu’il intriguait avec ceux de sa faction, tantôt avec de grandes moustaches noires à l'espagnole , appliquées adroitement sur ses joues, avec des manteaux d’écarlate et des grègues rouges de même couleur; tantôt à la cavalière avec de grands buffles, avec des caudebecs furieusement retroussés à la mauvaise , et de petites brettes traînantes, soutenues de ces beaux baudriers de quinze ou vingt pistoles qui lui couvraient presque tout le corps ?…. Faut-il qu’on ait tenu compte de toutes les maisons bourgeoises que le cardinal de Retz a honorées de ses visites pour haranguer les pères de famille et les engager au parti qu’il brassait au préjudice de notre repos? Faut-il qu'on n’ait pas ignoré un seul festin de tous ceux qu’il a fait faire pour y traiter , de sa part , les bons bourgeois qu’il voulait gagner? »
84Ane (l’) du procureur ressuscité, en vers burlesques.1649Paris1184. Ane (l’) du procureur ressuscité, en vers burlesques. Paris , 1649, 11 pages. Mauvaise pièce qu’il faut joindre à Orophage, si on veut tout avoir.
85Ane (l') rouge dépcint avec tous ses défauts en la personne du cardinal Mazarin : 1° sur son incapacité et (sic) maniement des affaires ; 2° sur son ignorance et ambition démesurée; 3° sur ses actions et entreprises qui font connaître ses trahisons et perfidies contre l’État.1652Paris2485. Ane (l') rouge dépcint avec tous ses défauts en la personne du cardinal Mazarin : 1° sur son incapacité et (sic) maniement des affaires ; 2° sur son ignorance et ambition démesurée; 3° sur ses actions et entreprises qui font connaître ses trahisons et perfidies contre l’État. Paris, Louis Hardouin, 1652. Deux parties de 20 et 24 pages. Qui s’attendrait à trouver dans ce sot pamphlet deux passages de Philippe de Commines sur le droit des États de voter l’impôt?
86Ange (l’) tutélaire de la France aux François amis de la paix.1649Paris2486. Ange (l’) tutélaire de la France aux François amis de la paix. Paris, 1649, 24 pages. Contrefaçon de la pièce intitulée : Remontrance a« peuple, par L.S.D.N.D. S. C. E. T.
87Antidésintéressé (l'), ou l’Équitable censeur des libelles semés dans Paris sous le nom du Désintéressé , commençant par ces mots : « Pauvre peuple abusé, dessille tes yeux , » et tendant à désunir les habitants de cette ville d’avec les princes et le parlement.1649Paris887. Antidésintéressé (l'), ou l’Équitable censeur des libelles semés dans Paris sous le nom du Désintéressé , commençant par ces mots : « Pauvre peuple abusé, dessille tes yeux , » et tendant à désunir les habitants de cette ville d’avec les princes et le parlement. Paris, Cardin-Besogne , 1649, 8 pages. Ce pamphlet répond à l’un des deux billets jetés dans Paris par le chevalier de La Vallette. Le parlement en avait autorisé l’impression sous la date du 3 mars.
88Antidote (l’) au venin des libelles du royaliste « Agathon et de la vérité nue.1652Paris3288. Antidote (l’) au venin des libelles du royaliste À Agathon et de la vérité nue. Paris , 1652, 32 pages. Il faut lire au titre : la Vérité toute nue. Les deux pièces auxquelles répond l’Antidote, sont Mazarinistes; et elles ont été réfutées par la Réponse au séditioux écrit intitulé: le Caractère du royaliste à Agathon, et par l’Avocat général de Dubosc Montandré. ?
89Antidote (l') pour guérir la France.1649Sans Lieu1289. Antidote (l') pour guérir la France. Sans Lieu, 1649, 12 pages. Les pamphlets de cette espèce sont fort rares. L’auteur voudrait bien que Mazarin fût éloigné ; mais il veut surtout qu’on s’en rapporte au roi « qui saura ce qu’il doit faive sans qu’on ait besoin de l’avertir. »
90Antigazette (l') de Flandre contre ceux qui blâment la garde qui se fait à Paris.1651Paris890. Antigazette (l') de Flandre contre ceux qui blâment la garde qui se fait à Paris. Paris, Louis Sévestre, 1651, 8 pages. L’auteur avait, pour devise, ces mots : Cœur affranchi. Il nous apprend, dans un huitain assez ridicule, que c’était son nom tourné, moins un e et un s, « Ne voulant, en ce lieu, Retenir l’e s qui n’appartient qu’à Dieu. Ainsi le nom défaut, je le confesse. » J'ai, de ce plat écrivain, une autre pièce intitulée : Discours adressé aux soldats françois , etc.
91Antilibelle (l'), en vers burlesques.1649Paris1291. Antilibelle (l'), en vers burlesques. Paris, Pierre du Pont, 1649, 12 pages. Après la paix de Saint-Germain.Du Pont, Pierre (Paris, 1648-1665?). (Au mont Saint Hilaire), Rue d'Ecosse, près le Puits Certian. Rue des Sept-Voies, devant Saint-Hilaire. Rue d'Ecosse, proche Saint-Hilaire. Imprimeur-Libraire. Apprenti de l'I-L. parisien Antoine Estienne à paritr d'aout 1629. Reçu maître le 13 février 1648.
92*Antimoine (l’) provençal.Sans DateSans Lieunan92*. Antimoine (l’) provençal. Marrry, Esprit de la Fronde, t. 3, p. 24.
93Antinopcier (l’), ou le Blâme des noces de monsieur le duc de Mercœur avec la nièce de Mazarin.1649Paris1293. Antinopcier (l’), ou le Blâme des noces de monsieur le duc de Mercœur avec la nièce de Mazarin. Amiens “ (Paris), (1649), 12 pages. Le nom d’Amiens seul est une date ; c’est celle du voyage de la cour en Picardie après la paix de Saint-Germain. Il faut joindre à cette pièce le Poulet, la Sauce du poulet, la Salade, etc., l’Outrecuidance (sic) présomption du cardinal Mazarin dans le mariage de sa nièce, Réponse à l’outrecuidante présomption, etc. ° '
94Antiréfutation (l') de la Reponse au bandeau ce Thémis, avec jugement.1649Sans Lieu1594. Antiréfutation (l') de la Reponse au bandeau ce Themis, avec jugement. Sans Lieu, 1649, 15 pages. Cette pièce est la quatrième d’une polémique très-vive qui s'était engagée pour et contre le parlement , un peu avant la paix de Ruel. Les autres sont, dans l’ordre chronologique: le Véritable bandeau de Thémis, etc., la Réponse au bandeau de Thémis, la Réfutation de la re'ponsè , etc., Philothémis ou Contrebandeau du parlement. Ce nom pourrait être François Fauchère ; mais qu’est-ce que Francçois Fauchère ?
95Antirequête (l) civile.1649Sans Lieu895. Antirequête (l') civile. Sans Lieu, 1649, 8 pages, Pauvre réponse à la Requête civile contre la conclusion de la paix.
96Antisatyre (l’), ou la Justification des auteurs.1649Paris796. Antisatyre (l’), ou la Justification des auteurs. Paris, 1649 , 7 pages. Singulière justification! on va en juger : « Ils (les auteurs) font des pièces de mauvais goût et de mauvaise foi parce qu’on n’en veut pas d’autres et qu’il faut vivre… Ils ne sont en cela aucunement coupables. Il leur est indifférent de louer ou de blâmer, de notrcir ou de blanchir la vie d’un homme , de justifier ou de condammner ses actions, de faire son satirique (sic) ou son apologie, de le mettre au rang des saints ou des démons… De croire que les auteurs, au moins pour la plupart, épousent quelque partie et n’écrivent qu’avec dessein , c’est une tromperie manifeste. » C’est à peu près ainsi qu’on parle des journalistes aujourd’hui. Était-ce plus vrai alors? Peut-être. Je le croirais volontiers pour ma part ; mais je ne dirai pas pourquoi. Je suis journaliste. On me permettra pourtant de faire remarquer cette différence, que ceux qui nous jugent de la sorte n’entendent pas nous justifier. Voir la Chasse aux Satyres.
97Antithèze du bon et du mauvais ministre d’État.1649Paris897. Antithèze du bon et du mauvais ministre d’État. Paris, veuve Théodore Pépingue et Est. Maucroy, 1649, 8 pages. Le bon ministre, c’est Joseph ; le mauvais, Mazarin. Peu de jours après l’arrêt du 8 janvier.
98Apocalypse (l') de l'État faisant voir le parallèle, 1° de l’attachement que la reine a pour le Mazarin, avec l’attachement que Brunehautavait pour Proclaïde, et Catherine de Médicis pour un certain Gondy; 2° que l’attachement de la reine pour le Mazarin est criminel d’État ; 3° que ce même attachement donne fondement à toute sorte de soupçons; 4° que par cet attachement la reine fait voir qu’elle aime Mazarin plus que son fils; 5° que par cet attachement la reine dispose toutes choses à un changement d’état ou à l’établissement d’une tyrannie qui sera sans exemple.Sans DateSans Lieu4098. Apocalypse (l') de l'État faisant voir le parallèle, 1° de l’attachement que la reine a pour le Mazarin, avec l’attachement que Brunehautavait pour Proclaïde, et Catherine de Médicis pour un certain Gondy; 2° que l’attachement de la reine pour le Mazarin est criminel d’État ; 3° que ce même attachement donne fondement à toute sorte de soupçons; 4° que par cet attachement la reine fait voir qu’elle aime Mazarin plus que son fils; 5° que par cet attachement la reine dispose toutes choses à un changement d’état ou à l’établissement d’une tyrannie qui sera sans exemple. (S. l.n. d.), 40 pages. C’est une des pièces de Dubosc Montandré. Elle a été composée pendant la retraite de Gondy, après sa promotion au cardinalat (1651 ). Le pamphlet tient autant et plus que ne promet le titre : « Je lui proteste ( à la reine) que , quand bien notre mauvais destin lui feroit trouver une porte pour entrer dans Paris, il est encore trois cents braves qui s’en iroient le lui poignarder entre ses bras pour le sacrifier dans le plus fort de ses feux à la vengeance publique. » Ce n’est plus du soupcon ! Il est douloureux de penser que Dubosc Montandré était le pamphlétaire à gages du prince de Condé! Mailly qui cite ce pamphlet, dans la note de la page 60 de son 5° volume, s’en tient à quelques parties du titre qui, dit-il, donnent une idée assez étendue de tout le reste. Il a raison.
99Apologie curieuse pour les justes procédures du parlement de Paris jusques au jour de la conférence ( de Ruel), et pour servir de supplément aux Motifs véritables de la défense du parlement, etc.1649Paris2299. Apologie curieuse pour les justes procédures du parlement de Paris jusques au jour de la conférence ( de Ruel), et pour servir de supplément aux Motifs véritables de la défense du parlement, etc. Paris, Cardin Besogne, 1649, 22 pages. Il faut lire : les Raisons ou Motifs véritables, etc.
100Apologie de l’Autruche, en vers burlesques.1650Sans Lieu8100. Apologie de l’Autruche, en vers burlesques. Sans Lieu, 1650, 8 pages. L'autruche, c'est ici le prince de Conti ! et ce titre insolent n’est pas ce qu’il y a de plus insolent dans la pièce. Inutile de dire que les princes étaient en prison.
101Apologie de la vertu contre l’imposture de l’envie en faveur de monsieur le Garde des sceaux.1652Paris12101. Apologie de la vertu contre l’imposture de l’envie en faveur de monsieur le Garde des sceaux. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 12 pages. Rare.
102Apologie de M. D. P. D. B.1650Sans Lieu11102. Apologie de M. D. P. D. B. Sans Lieu, 1650, 11 pages. Ces initiales, qu’on serait tenté de traduire par messieurs du parlement de Bordeaux , sont en réalité celles de monsieur d'Épernon prince de Buch. Bonne et plaisante pièce.
103Apologie de messieurs du parlement.1650Paris12103. Apologie de messieurs du parlement. Paris, 1650, 12 pages. On peut joindre ce pamphlet aux pièces de la polémique provoquée par le Véritable bandeau de Thémis. L’auteur est une femme qui signe dame de Monterbault Boviv (Bouju?), que Tallemant des Réaux appelle la Montarbault et l’abbé Arnauld Montarbant. J’ai rencontré, d’elle, un autre pamphlet, intitulé : Harangue faite à monsieur le premier président sur som nom historique , etc. A l’époque où elle écrivait ainsi pour la Fronde ou plutôt pour le parlement , elle ne devait plus être jeune ; car elle avait épousé Monterbault avant le siége de Corbie ; et c’était son second mariage. Elle était restée peu de temps , il est vrai, avec son premier mari; mais, dans l’intervalle, elle avait été entretenue par Delorme, le médecin. La dame de Monterbault avait été un peu de tous les métiers. Elle avait prétendu même faire de l’or ; et elle y avait attrapé le duc de Lorraine ; mais il parait que ce qu’elle faisait, c’était de la fausse monnaie. Au moins Tallemant des Réaux raconte qu'ayant eu la maladresse d’accuser un nommé Morel, elle fut accusée à son tour, et « qu’elle eut bien de la peine à se débarrasser. » On peut croire que c’est dans cette circonstance qu’elle eut l’idée d’adresser une Apologie au parlement et une Harangue au premier président. C’était une opinion assez généralement reçue que les frondeurs ne perdaient point de procès. Tallemant des Réaux qui a bien connu la dame de Monterbault, ne parait pas avoir su qu’elle écrivait en prose et en vers. Mais je trouve dans les Mémoires de Pabbé Arnauld (page 489, 2ᵉ col., coll. Michaud ) une anecdote qui prouve qu’elle faisait volontiers courir sa plume sur le papier. C’était pendant le siége de Corbie. Arnauld, général des carabins, l’abbé Arnauld et un de ses oncles allaient de Feuquières à Rambouillet, Ils étaient accompagnés de Monterbault, capitaine dans les carabins, qui avait désiré revoir sa maison dans la vallée de Montfort « par une impatience de mari et peut-être d’un mari un peu jaloux. » « Cet homme, dit l’abbé Arnauld , nous divertit beaucoup pendant le voyage par les contes qu’il nous faisait de sa femme. C’étoit, à l’entendre parler, une merveille accomplie qui ne lui demandoit, quand il étoit obligé de la quitter, que du papier et de l’encre pour lui écrire en prose et en vers. » Monterbault était fort amoureux , si nous en croyons Tallemant ; mais il se lassa bientôt de sa femme ; « car quoiqu’elle fût belle, elle avoit l’esprit si turbulent, si enragé qu’on ne pouvoit vivre avec elle. » Les pièces de la dame de Monterbault sont mauvaises ; mais elles sont rares. L’étrange renom de la dame peut d’ailleurs leur donner un attrait de plus pour les amateurs.
104Apologie à messieurs du parlement de Pontoise1652Paris8104. Apologie à messieurs du parlement de Pontoise. Paris, 1652, 8 pages. Après l’arrêt de ce parlement contre Mazarin , 14 août 1652. Il ne faut cependant pas se fier au titre.
105Apologie de messieurs du parlement, répondant, de point en point, au libelle intitulé : Les Sentiments d’un fidèle sujet du roi sur l’arrét du parlement, du 29 décembre 1651.1652Paris40105. Apologie de messieurs du parlement, répondant, de point en point, au libelle intitulé : Les Sentiments d’un fidèle sujet du roi sur l’arrét du parlement, du 29 décembre 1651. Paris , 1652, 40 pages. L’arrêt du 29 décembre mettait à prix la tête du cardinal Mazarin. Il fut cassé parun arrêt du conseil, rendu à Poitiers le 12 janvier 1652. Cette lutte judiciaire devint aussitôt à Paris l’objet d’une polémique très-passionnée. On publia d’abord les Véritables maximes du gouvernement de la France contre l’arrêt du conseil. Presqu’en même temps parurent les Sentiments d’un fidèle sujet du roi , qui s’attaquaient à l’arrêt du parlement, et auxquels il fut répondu par l’Apologie , par les Observations véritables et désintéressées , enfin par le Complot et entretien Durlesque sur l’arrêt du 29 décembre, l’une des pièces de Sandricourt. Ces trois derniers pamphlets s’appuient, pour la partie doctrinale, sur les Véritables maximes, qui eurent alors un grand retentissement. L’opinion du parti des princes pour qui ils furent écrits, était que la monarchie devait être tempérée d’aristocratie, c’est-à-dire que les princes et le parlement devaient avoir au gouvernement des affaires une part à peu près égale à celle du roi Au contraire , l’auteur des Sentiments d’un fidèle sujet voulait que la royauté fût absolue. Je ne parle pas du libelle intitulé : De la rature et qualité du parlement de Paris, qui n’est guère qu’un plagiat.
106Apologie de messieurs les députés du parlement de Bordeaux sur les affaires de ce temps.1650Sans Lieu8106. Apologie de messieurs les députés du parlement de Bordeaux sur les affaires de ce temps. ( S. l.), 1650, 8 pages. Il s’agit de la première guerre qui fut terminée par une déclaration du roi, du 29 décembre 1649, enregistrée à Bordeaux le 7 janvier 1650. On reprochait aux députés du parlement d’avoir consenti à la paix sans le changement du duc d’Épernon. C’est ici la réponse de la députation dont l’auteur est Constans, jurat de Bordeaux et l’un des députés. On trouvera plus loin une Rarangue de Constans au roi et à la reine pour les remercier de la paix.
107Apologie de monseigneur l’éminentissime cardinal Mazarin.1649Paris11107. Apologie de monseigneur l’éminentissime cardinal Mazarin. Paris , 1649, 11 pages. C'est ici une apologie véritable. La pièce est assez mauvaise pour être devenue quelque peu rare.
108Apologie de M. le baron de Montenay, conseiller du roi au parlement de Normandie, contre les calomnies de ses ennemis, publiées tant à Rouen qu'à Paris.Sans DateSans Lieu9108. Apologie de M. le baron de Montenay, conseiller du roi au parlement de Normandie, contre les calomnies de ses ennemis, publiées tant à Rouen qu’à Paris. (S.l. n. d.), 9 pages. Il paraît que M. de Montenay avait aussi publié son apologie, tant à Paris qu’à Rouen; car je lis sur la 9° page : « Jouxte la copie imprimée à Rouen. » Destitué de ses fonctions de premier capitaine de Rouen, à l’occasion de la prison des princes, il proteste de sa fidélité au service du roi. C’est donc de 1650.
109Apologie de monsieur le Prince pour servir de réponse aux calomnies de deux libelles diffamatoires, c'est-à-dire du Discours libre et véritable sur ta conduite de monsieur le prince et de monsieur le coadjuteur, et de la Remontrance de la province de Guyenne.1651Sans Lieu36109. Apologie de monsieur le Prince pour servir de réponse aux calomnies de deux libelles diffamatoires, c'est-à-dire du Discours libre et véritable sur ta conduite de monsieur le prince et de monsieur le coadjuteur, et de la Remontrance de la province de Guyenne. (S. l. n. d.), 36 pages. Après la majorité du roi (1651). L’auteur a publié quelques jours plus tard (octobre 1651) la Déclaration pour monseigneur le prince de Conty, etc., qui à paru également sous le titre de Apologie particulière de monseigneur le prince de Conty.
110Apologie des bons François contre les Mazarins, ou Réponse au libelle intitulé : Avertissement salutaire donné aux bourgeois de Paris.1650Sans Lieu12110 Apologie des bons François contre les Mazarins, ou Réponse au libelle intitulé : Avertissement salutaire donné aux bourgeois de Paris. Sans Lieu, 1650, 12 pages. Les Mazarins sont ici les frondeurs, et notamment le duc de Beaufort , que l’auteur accuse d’être pensionnaire du cardinal. Le duc d’Orléans avait fait ses propositions pour la paix de Bordeaux, 6 août 1650.
111Apologie des Écossois, et les véritables raisons pour lesquelles ils ont élu Charles second contre l’injuste procédé des Anglais.1649Paris8111. Apologie des Écossois, et les véritables raisons pour lesquelles ils ont élu Charles second contre l’injuste procédé des Anglais. Paris, Antoine Quenet, 1649, 8 pages.
112Apologie des Frondeurs.1650Sans Lieu11112. Apologie des Frondeurs. Sans Lieu, 1650,11 pages. C’est ici un des pamphlets du coadjuteur. Il y a assez de talent et d'hypocrisie pour qu’il soit impossible de s’y tromper. L’Avis important et nécessaire à M. le duc de Beaufort et M. le coadjuteur parut en même temps (avril), mais manuscrit. « M. le coadjuteur les faisoit voir à ses amis, dit Omer Talon, page 384 de ses Mémoires, éd. Michaud ; il me les apporta et dit qu’ils étoient faits contre son parti. » C’était une hypocrisie de plus. Saumur et Bellegarde s’étaient rendus. Les frondeurs, inquiets des succès de Mazarin, songèrent à lui susciter des obstacles. IIs essayèrent de se rapprocher, par ces pamphlets, des partisans du prince de Condé. « Leur dessein avoit été, dit encore Omer Talon, que, toutes choses étant émues dans le royaume et vraisemblablement devant mal réussir dans cette campagne, lorsqu’il y auroit occasion d’appréhender le succès des affaires, à cause des mouvements du dedans et de la guerre du dehors et à cause de la nécessité des peuples misérables dans les provinces, ils se serviroient du malheur des affaires publiques pour décrier le cardimal Mazain et lui faire courir sus. » Mailly n’hésite pas à attribuer à Gondy l’Apologte des frondeurs, dont il cite un passage page 443 de son 3ᵉ volume. . Le cardinal de Retz, dans ses Mémoires, avoue sept pamphlets, qui sont : 1° les Contretemps du sieur de Chavigny ; 2° la Défense de l’ancienne et légitime fronde; 3° les Intérêts du temps; 4° le Manifeste de M. de Beaufort en son jargon ; 5° le Solitaire aux deux désintéressés ; 6° le Vrai et le faux de Monseigneur le prince de Condé et du cardinal de Retz; 7°le Fraisemblable sur la conduite du coadjuteur. Est-ce là tout ce que le cardinal a fait? non, sans doute; et d’abord nous avons de lui deux discours, prononcés, l’un au parlement, Avis de monseigneur le coadjuteur, etc. l’autre devant le roi, la Véritable harangue faite au roi par le cardinal de Retz , etc. Le cardinal a eu une part considérable au Discours libre et véritable sur la conduite de M. le prince, etc., par Caumartin ; et le cardinal Mazarin lui en attribue une non moins grande au Contrat de mariage du parlement et de la ville de Paris (Lettre de Bruhl, 10 avril 1651. Lettres du cardinal Mazarin à la Reine, etc., publiées par M. Ravenel). Il serait l’auteur de l’Avis aux malheureux, si j'en croyais la Réponse d’un malheureux, et de l’Avis désintéressé sur la conduite du coadjuteur (Lettre d’un Bordelois). Quelques pamphlétaires lui ont prêté l'Esprit de paix, qui, à mon avis, serait plutôt du père Faure. On s'accorde généralement à reconnaître sa manière dans l’Apologie des frondeurs et dans l’Avis important et nécessaire à M. de Beaufort, etc. MaillY veut qu’il ait été au moins l’instigateur des Maximes morales et chrétiennes, etc.; et Châtre de Cangé a compris, avec moins de fondement, selon moi, dans la collection des pièces du cardinal , la Lettre du bourgeois désintéressé. Je ne serais pas éloigné de croire que le cardinal de Retz a été pour beaucoup dans l’Avis important et désintéressé sur l’affaire du cardinal de Retz et dans la Déroute des cabalistes, Enfin ceux qui ne voudront rien négliger, recueilleront la Remontrance au parlement par le cardinat de Retz, et la Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Mazarin sur le sujet de son éloigne ment, qui ne sont pourtant pas de lui. Quoique j’aie rencontré bien souvent le Sermon pour la fête de saint Louis parmi les Mazarinades, je ne puis pas en vérité me décider à lui donner place dans cette liste de pamphlets. Je n’ai pas dû comprendre dans cette énumération les vingt et quelques Lettres écrites par le cardinal au roi, au pape, aux archevêques et évêques, au clergé, depuis son évasion du château de Nantes, non plus que la pièce intitulée : À tous les évéques, prêtres et enfants de l’Église, etc., qui est la dernière de cette longue lutte du prélat contre le gouvernement du roi.
113Apologie des Normands au roi pour la justification de leurs armes.1649Paris12113. Apologie des Normands au roi pour la justification de leurs armes. Paris , Cardin Besongne, 1649, 12 p. Datée de Caen, le 23 février 1649. Détails fort curieux de la misère normande. Voir la Pièce d’État ou Sentiments des sages.
114Apologie du cardinal, burlesque.1649Paris8114. Apologie du cardinal, burlesque. Paris, 1649, 8 pages. Tout ce qu'il y a à en dire, c’est que, malgré le burlesque, c’est une apologie véritable. Voici pourtant un passage qu’il ne faut pas laisser perdre : « Je trouve qu’il faisoit mieux (le père de Mazarin) Que nos obereaux (sic) glorieux , Nourris dans la fainéantise, Qui ne trafiquent qu’en sottise , Et qui mourroient plutôt de faim Que de gagner aiusi leur pain. »
115Apologie du révérend père Chartreux contre le père Faure sur la réponse à la harangue faite à la reine.1652Paris24115. Apologie du révérend père Chartreux contre le père Faure sur la réponse à la harangue faite à la reine. Paris, 1652, 24 pages. Je n'ai point vu la Harangue ; mais l’Apologie est incontestablement d’un homme de talent. Voici qui fera juger de la doctrine du père Chartreux : « Un roi est établi pour conserver et défendre ses sujets, et non pour les oppresser ni molester. Il est roi et père ; et partant, ce lui seroit une inhnmanité de par trop châtier ses enfants. Il est dit que le roi prendra vos fils et vos filles, mais seulement pour s’en servir avec honneur et lui subvenir en cas de besoin: comme si le roi étoit attaqué de ses ennemis, son peuple le doit assister et ne le laisser jamais sans défense ; mais si le roi veut, par un mauvais conseil, détruire le peuple que Dieu lui a mis entre ses mains, il n’est plus roi, mais tyran. » Voici le titre exact de la pièce que l’Apologie réfute : La Reponse du père Faure prédicateur et confesseur de la reine. Je ne crois pas que jamais le père Faure ait dit que « le roi peut mettre un frein à la bouche de son peuple et le mener à courbet (sic). » Aussi n’est-ce pas dans la Réponse qui, elle-même, n’est pas fort authentique. Nous retrouverons cette double thèse, traitée des deux côtés, avec plus de développements et d’une manière dogmatique, à propos de la Lettre d’avis à Messieurs du parlement de Paris écrite par un provincial.
116Apologie du théâtre du monde renversé, ou les Comédies abattues du temps présent , par J. C. D. L. (de Lorme).1649Paris8116. Apologie du théâtre du monde renversé, ou les Comédies abattues du temps présent , par J. C. D. L. (de Lorme). Paris, Rolin de la Haye, 1649, 8 pages.
117Apologie, ou Défense du cardinal Mazarin, traduite ou imitée de l’italien de L.1649Paris8117. Apologie, ou Défense du cardinal Mazarin, traduite ou imitée de l’italien de L. Paris, 1649, 8 pages. La Fronde était en verve d’ironie.
118Apologie particulière de monseigneur le prince de Conty, pour la justification entière de sa conduite, présentée à messieurs du parlement.Sans DateSans Lieu20118. Apologie particulière de monseigneur le prince de Conty, pour la justification entière de sa conduite, présentée à messieurs du parlement. (S. l. n. d.), 20 pages. C’est une réponse à la Lerttre du prince de Conti écrite au roi sur son voyage de Berry. L’auteur suppose que cette lettre est de la même main que le Discours libre et véritable sur la conduite de M. le prince, etc.; et il dit qu’il avait, lui-même, écrit l’Apologie de M. le prince, etc. Mailly cite l’Apologée particulière dans les additions et corrections, page 817, de son 5ᵉ volume.
119Apologie partieulière pour monsieur le duc de Longueville, où il est traité des services que sa maison sa personne ont rendus à l’État, tant pour la guerre que pour la paix, avec la réponse aux imputations calomnieuses de ses ennemis, par un gentilhomme breton.1650Paris116119. Apologie partieulière pour monsieur le duc de Longueville, où il est traité des services que sa maison sa personne ont rendus à l’État, tant pour la guerre que pour la paix, avec la réponse aux imputations calomnieuses de ses ennemis, par un gentilhomme breton. Amsterdamn ( Paris), 1650, 116 pages. Cette pièce est assez curieuse, surtout dans les détails qu’elle contient sur les négociations de Munster. Dès que le duc de Longueville fut arrêté, l’avocat Baudry reçut l’ordre de cesser ses fonctions de syndic des États de Normandie. « On lui a donné, dit l’auteur, un successeur qui sait fort bien faire des vers, mais qu’on dit assez malhabile pour manier de grandes affaires. Bref, il faut qu’il soit ennemi du peuple puisqu’il est pensionnaire du Mazarin. » Cet ennemi du peuple était le grand Corneille ! L’auteur nous apprend dans un avertissement qui est au verso du titre, qu’il préparait une histoire générale de la maison de Longueville et qu’il se proposait de faire quelques ouvrages satiriques sur des grands. Il s’est, en effet, essayé à la satire dans l’Apologie même ; et c’est une des raisons qui firent publier contre lui le Désaveu, etc. On peut croire que cet auteur était Lescornai dont Guy Patin a dit, dans une lettre du 21 octobre 1653 à M. C. S. (Charles Spon), page 211 du 1ᵉʳ vol. : « Il y a ici un avocat nommé M. Lescornai, homme d’étude et de travail, qui a fait une histoire entière de la maison de Longueville, depuis Jean, comte de Dunois, bâtard du duc d’Orléans, tué à Paris, rue Barbette, en 1407, et qui a été le premier chef et le fondateur de cette maison. Il l’a présentée, manuscrite, à M. de Longueville qui l’a trouvée si belle qu’il est résolu de la faire imprimer à ses dépens et d’y ajouter tous les portraits de ses ancêtres que l’on fait graver exprès ... » Il ne paraît pourtant pas que cette histoire ait été publiée; au moins est-elle portée, comme manuscrite, dans la Bibliothèque du père Lelong et encore sur les indications de Guy Patin. Le père Louis Jacob annonce, dans sa Ribliographia parisina, sous la date de 1650, une Apologie pour l'honoraire ou Reconnaissance due aux avocats à cause de leur travail, par M. Jacques de Lescornay, avocat en parlement. C’est assurément le Lescornay de Guy Patin. Il était donc gentilhomme? il a donc pu signer l’Apologie comme au titre ; Par un gentilhomme Breton. A l’Apologie et au Désaveu, il faut joindre la Réponse à une lettre écrite de Rouen, etc.
120Apologie pour la défense des bourgeois de Paris, sur la dernière déclaration du roi, portant amnistie, donnée à Mantes.1652Sans Lieu15120. Apologie pour la défense des bourgeois de Paris, sur la dernière déclaration du roi, portant amnistie, donnée à Mantes. Sans Lieu, 1652, 15 pages.
121Apologie pour la défense du cardinal Mazarin.1649Sans Lieu10121. Apologie pour la défense du cardinal Mazarin. « Aliud in ore promptum, aliud in pectore reconditum. » Sans Lieu, 1649, 10 pages. L’auteur dit que Mazarin est le bras droit du roi et que celui qui le forcerait à quitter la France, offenserait plus le roi que s’il lui crachait au visage. « La couronne Qui n’a point d’autre éclat que ce qu’il lui en donne. » Faites attention à l’épigraphe. C’est encore de l’ironie ; mais ici elle est dans la pièce comme dans le titre.
122Apologie pour la France, sur sa préséance contre l'Espagne en cour de Rome.1651Paris51122. Apologie pour la France, sur sa préséance contre l'Espagne en cour de Rome. Paris, François Noël, 1651 , 51 pages. Pièce curieuse et peu commune.
123Apologie pour le parlement de Bordeaux et pour le père Bonnet contre le Curé bordelois, à messeigneurs du parlement.1651Sans Lieu16123. Apologie pour le parlement de Bordeaux et pour le père Bonnet contre le Curé bordelois, à messeigneurs du parlement. Sans Lieu, 1651, 16 pages. Le père Louis Bonnet, oratorien, était curé de Sainte-Eulalie de Bordeaux. Fils d’un secrétaire de Henry, prince de Condé, il avait embrassé la cause de la fronde avec une sorte de fureur. Ce fut lui qui, au debut de la première guerre de Bordeaux, prononça le sermon pour l’union du parlement et de la ville, quand la population fut appelée à préter serment dans les églises. Il devait faire l’éloge funèbre du marquis de Chambaret, premier géneral des Bordelais , dans la cérémonie des obsèques qui eut lieu après la seconde guerre; mais « l’archevêque lui ferma la bouche par des considérations d’État, » dit Fonteneil, Histoire des mouvements de Bordeaux. Il mourut en 1650. Si j'en crois le Jugement du Lenet lui attribue une relation de la prise de l'ile de Saint-Georges , page 304 de ses Mémoires, Coll. Michaud. curé bordelois , Dussaut , avocat général , fit imprimer un panégyrique du bon père. Un bordelais royaliste publia à son tour le Curé bordelois, grand défenseur de la cause de messieurs de Bordeaux. C’est alors que parut l’Apologie qui n’était rien autre chose qu’une dénonciation du Curé. Ce cri de la fronde fut entendu. Par arrêt du 10 mars 1651, le parlement condamna le Curé bordelois a être brûlé par la main du bourreau ; mais ce jugement ne satisfit pas tous les frondeurs; et dans une pièce intitulée: Arrét de la cour de parlement de Bordeaux, etc., on reprocha au parlement de n’avoir songé à venger que sa propre querelle. Enfin vint le Jugement du curé Bordelois qui est une satire très-spirituelle et très-piquante des juges de la Grande chambre et de la Tourneile de Bordeaux. Dans cette polémique vive et curieuse, tout l’avantage est resté incontestablement aux pamphletaires royalistes, qui se sont montrés pleins de verve, de gaieté et d’esprit. Toutes ces pièces sont peu communes.
124Apologie pour Malefas.1650Sans Lieu11124. Apologie pour Malefas. (S. 1. n. d.), 11 pages. Ce pamphilet est de Paul Hay, marquis du Châtelet, l’auteur de la Politique de la France. C’est une satire très-violente contre Isaac de Laffemas, maître des requêtes et poëte mazariniste. Laffemas avait publié le Frondeur désintéressé , quelques jours après que le roi fut revenu de Bordeaux, en 1650. Davenne, à qui j'emprunte quelques-uns de ces détails (la Sapience du ciel, etc. ), fit aussitôt la Réponse (en prose) au frondeur désintéressé par un frondeur désintéressé ; puis parut le Faux frondeur converti et démasqué, auquel Laffemas repliqua par la Seconde partie du frondeur désintéressé. C’est ici, je crois, que se place l’Apologie pour Matefas. Au moins est-il certain qu’elle fut imprimée avant la Réponse des vrais frondeurs qui nomme du Châtelet dans ces vers adressés à Laffemas : « Votre personne si bien peinte Autrefois par Duchâtelet. » Enfin, Davenne composa la Satyre ou Feu à l'épreuve de l’eau, etc., contre la Réponse des orais frondeurs. C'est l’Éloge funèbre du P. Louis Bonnet , etc, Aucune de ces pièces n’est bien rare ; mais elles ne laissent pas que d’être curieuses, surtout l’Apologie.
125Apologie pour messieurs du parlement contre quelques libelles faits à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris12125. Apologie pour messieurs du parlement contre quelques libelles faits à Saint-Germain-en-Laye. Paris , Nicolas De la Vigne, 1649, 12 pages. Après l’arrêt de jonction, rendu sur la demande du parlement de Rouen, 5 février 1649.
126Apologie pour messieurs les princes, envoyée par madame de Longueville à messieurs du parlement de Paris.1650Sans Lieu37126. Apologie pour messieurs les princes, envoyée par madame de Longueville à messieurs du parlement de Paris. (S. l., 1650), 37 pages. Le plus curieux et peut-être le plus habile factum qui aît été fait sur la prison des princes. On y trouve beaucoup de choses qu’on chercherait inutilement ailleurs et qui semblent accuser la coopération directe de madame de Longueville. Je dois dire pourtant que les faits, relatifs aux négociations de Munster, sont perfidement tronqués ; Mais encore pour les dénaturer ainsi, il fallait avoir été trés-avant dans les secrets de l’ambassade. Voici un trait de mœurs fort bon à recueillir : presque toutes les villes de la Champagne et de la Brie étaient protégées par des princes, des Cardinaux, des ducs, des maréchaux qui s’offensaient quand on y mettait des garnisons. L’Apologie a été réimprimée, en 1650, petit in-12, à la sphère en caractéres elzéviriens. C’est un honneur qui n’a été fait qu’à un très-petit nombre de mazarinades.
127Apologie pour monseigneur le cardinal Mazarin, tirée d’une conférence entre son éminence et monsieur ***, homme de probité et excellent casuiste, tenue à Saint-Germain, deux jours consécutifs. Première journée.1649Paris39127. Apologie pour monseigneur le cardinal Mazarin, tirée d’une conférence entre son éminence et monsieur ***, homme de probité et excellent casuiste, tenue à Saint-Germain, deux jours consécutifs. Première journée. Paris , François Preuveray, 1649, 39 pages. La seconde journée commence à la page 21 C’est une apologie telle que la fronde l'a pu et dû faire. La pièce est d’ailleurs fort spirituelle et embrasse la vie presque entière du cardinal; elle a paru après la comédie de l’ambassade espagnole au parlement.
128Apologie pour monsieur de Broussel , conseiller du roi en son parlement, sous-doyen de la Grand’chambre et prévôt des marchands de Paris, contre les imposteurs qui le qualifient du nom de factieux dans les édits, déclarations et arrêts du conseil.1652Paris8128. Apologie pour monsieur de Broussel , conseiller du roi en son parlement, sous-doyen de la Grand’chambre et prévôt des marchands de Paris, contre les impos- teurs qui le qualifient du nom de factieux dans les édits, déclarations et arrêts du conseil. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.
129Apologie pour monsieur le président Perrault.1651Paris8129. Apologie pour monsieur le président Perrault. Paris, Guillaume Sassier, 1651 (ad calcem), 8 pages. Rare.
130Apologie royale, ou la Réponse au Manifeste de monsieur le prince.1651Sans Lieu4130. Apologie royale, ou la Réponse au Manifeste de monsieur le prince. (S. l., 1651), 4 pages. Il faut se rappeler que le Manifeste de monsieur le prince est de Mathieu du Bos.
131Apologie sur la puissante union des princes, du parlement, de la ville et des peuples pour bannir le tyran de l’État, et pour redonner la paix générale à toute l’Europe.1652Sans Lieu20131. Apologie sur la puissante union des princes, du parlement, de la ville et des peuples pour bannir le tyran de l’État, et pour redonner la paix générale à toute l’Europe. Sans Lieu, 1652, 20 pages. Pendant le siége d’Étampes.
132Apophtegmes de l’esprit de vérité contre les ecclésiastiques qui abandonnent le gouvernement politique des affaires de Dieu pour (sous le masque d’une piété simulée) usurper avec plus de facilité le gouvernement public des affaires d’Etat.22132. Apophtegmes del’esprit de vérité contre les ecclésiastiques qui abandonnent le gouvernement politique des affaires de Dieu pour (sous le masque d’une piété simulée ) usurper avec plus de facilité le gouvernement public des affaires d’Etat. ( S. l. n. d.), 22 pages. L’auteur a composé en outre le Fléau de l’esprit de Dieu, etc., et le Politique universel , etc.
133Aposthume (l’) de toute la cour mazarinistes (sic) crévé contre les Parisiens, avec la réponse des frondeurs aux mazarinistes, Ne dis mot, paix ! paix!15133. Aposthume (l’) de toute la cour mazarinistes (sic) crévé contre les Parisiens, avec la réponse des frondeurs aux mazarinistes, Ne dis mot, paix ! paix! Paris, 1652, 15 pages. Cette sotte et ridicule pièce se termine par un dialogue entre Mazarin et sa bonne amie Cerbère! elle a d’ailleurs les deux conditions principales des pamphlets les plus recherchés : elle est pleine d’ordures, et elle est rare.
134Apothéose (l’) de la paille, prise par les dieux et les déesses en faveur de messieurs les princes, et l'abjection du papier, pris par Priape, les Sylvains, Faunes et Satyres. Galanterie ou caprice.1652Paris8134. Apothéose (l’) de la paille, prise par les dieux et les déesses en faveur de messieurs les princes, et l'abjection du papier, pris par Priape, les Sylvains, Faunes et Satyres. Galanterie ou caprice. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.
135Apothéose de madame la duchesse de Longueville, princesse du sang.1651Sans Lieu15135. Apothéose de madame la duchesse de Longueville, princesse du sang. Sans Lieu, 1651, 15 pages. Pièce des plus curieuses par son extravagance, et aussi des plus rares. L’auteur compare l’entreprise de la délivrance des princes à l’expédition des Argonautes. Madame de Longueville est Mêdée; Turenne Jason, Bouteville Thésée, Duras Pollux , et le Canon est le roi Amicque. Le Havre s’appelle l’ile de Lymicaritos. Le bois du vaisseau Argo avait été coupé dans la forét d’Argonne, parce que M. le prince était seigneur de Clermont en Argonne, et que madame de Longueville s’était retirée à Stenay, aussi en Argonne. Jason fit flotter les chênes à bois perdu, par des torrents, dans la Meuse, de la Meuse dans l’Océan, et de l’Océan par les Colonnes d'Hercule qui est le détroit Gaditan, maintenant dit Gibraltar, pour aller de là en Thessalie, où se devait faire son embarquement. Je vois encore, parmi les compagnons de madame de Longueville, Gourville qui ne parle pas de cette expédition dans ses Mémoires, et Sarrazin que l’auteur engage à chanter les exploits de la princesse. Il faut joindre à l’Apothéose , le Temple de la déesse Bourbonie qui est apparemment du même écrivain et qui n’est ni moins extravagant ni moins rare.
136Apothéose (l’), ou le Mémorial de la vie partout célèbre-miraculeuse (sic) du bienheureux maître Jean-Clément, le coustelier, très-illustre méthodiste aux controverses, exterminateur des hérétiques, donnant la fuite à tous leurs ministres par toutes les provinces du royaume de France , et très-merveilleux victorieux triomphateur en conférant, et les convertissant en très-grandes-quantités à la sainte foi catholique , apostolique et romaine, s’étant reposé en Dieu notre Seigneur Jésus-Christ, le 8 février 1650, âgé de quarante-neuf ans.Sans DateSans Lieu3136. Apothéose (l’), ou le Mémorial de la vie partout célèbre-miraculeuse (sic) du bienheureux maître Jean-Clément, le coustelier, très-illustre méthodiste aux controverses, exterminateur des hérétiques, donnant la fuite à tous leurs ministres par toutes les provinces du royaume de France , et très-merveilleux victorieux triomphateur en conférant, et les convertissant en très-grandes-quantités à la sainte foi catholique , apostolique et romaine, s’étant reposé en Dieu notre Seigneur Jésus-Christ, le 8 février 1650, âgé de quarante-neuf ans. (S. l. n. d.), 3 pages. Trés-rare. Mauvais vers signés par J. Mittanour, « phytologue de Son Altesse Royale et astronome de Son Altesse de Conty. » À côté des vers francais, sont des vers latins , semés de mots hébreux et de termes de cabale. Voir, sur maître Clément , la Harangue prononcée aux pieds du roi et de la reine, etc. Mittanour a encore publié la France congratulante à Venise, etc.
137Apparition au cardinal Mazarin, dans Bouillon, de l’ombre de son neveu Manchiny (sic), retourné des enfers pour l’exhorter à bien faire, et sa rencontre avec saint Mégrin en l’autre monde.1652Sans Lieu40137. Apparition au cardinal Mazarin, dans Bouillon, de l’ombre de son neveu Manchiny (sic), retourné des enfers pour l’exhorter à bien faire, et sa rencontre avec saint Mégrin en l’autre monde. (S. I, 1652), 40 pages. Manchiny décrit à son oncle les supplices des rois et de leurs ministres dans les enfers , pour le décider à se retirer à Venise et à renoncer au gouvernement de la France, C’est une bonne pièce. Sa date est dans son titre.
138Apparition (l') d’un fantôme à Saint-Germain-en-Laye, et les discours qu’il tint.1649Paris8138. Apparition (l') d’un fantôme à Saint-Germain-en-Laye, et les discours qu’il tint. Paris, veuve Jean Remy, 1649 , 8 pages. Cette pièce a paru après la Seconde partie du Courrier polonois, qui en a sans doute inspiré l’idée et dont elle peut être considérée comme une sorte de complément. Le fantôme est en effet celui d’un soldat polonais, tué au combat de Brie-Comte-Robert (février 1649).
139Apparition (l') de la guerre et de la paix à l'hermite du mont Valérien, et le dialogue de ce religieux avec un gentilhormme, sur les desseins pernicieux du cardinal Mazarin, sur le mérite du sacerdoce et la gloire du parlement.1649Paris16139. Apparition (l') de la guerre et de la paix à l'hermite du mont Valérien, et le dialogue de ce religieux avec un gentilhormme, sur les desseins pernicieux du cardinal Mazarin, sur le mérite du sacerdoce et la gloire du parlement. Paris, François Noël, 1649 , 16 pages.
140Apparition de la Vierge à la reine régente, mère du roi, dans sa chapelle de Saint-Germain-en-Laye.1649Paris8140. Apparition de la Vierge à la reine régente, mère du roi, dans sa chapelle de Saint-Germain-en-Laye. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. “ Pendant la conférence de Ruel.
141Apparition du cardinal de Sainte-Cécile à Jules Mazarin, son frère.1649Paris8141. Apparition du cardinal de Sainte-Cécile à Jules Mazarin, son frère. Paris , veuve Théodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 8 pages.
142Apparition merveilleuse de l’Ange gardien à la reine végente.1649Paris8142. Apparition merveilleuse de l’Ange gardien à la reine végente. Paris, Robert Sara, 1649, 8 pages. L’Ange parle à la reine; et il lui parle en prose. Le récit de l’apparition est en vers.
143Apparition merveilleuse de trois phantosmes (sic) dans la forêt de Montargis à un bourgeois de la même ville.1649Paris11143. Apparition merveilleuse de trois phantosmes (sic) dans la forêt de Montargis à un bourgeois de la même ville. Paris, 1649, 11 pages. Les trois fantômes étaient la guerre, la peste et la famine. Ils apparurent au bourgeois, le jeudi de l’octave du Saint-Sacrement (juin). Je ne crois pas que cette pièce soit commune.
144Apparitions (les) épouvantable (sic) de l’esprit du marquis d’Ancre, venu par ambassade à Jules Mazarin. Le marquis d'Ancre en reproches avec Mazarin.1649Sans Lieu8144. Apparitions (les) épouvantable (sic) de l’esprit du marquis d’Ancre, venu par ambassade à Jules Mazarin. Le marquis d'Ancre en reproches avec Mazarin. ( S. l.), 1649, 8 pages. Signée N. T. Drazor, Champenois. C’est l’anagramme de Rozard. J'ai vu de cet écrivain, un des plus mauvais de la Fronde , onze autres pièces qui portent tantôt Rozard, tantôt Drazor, et quel- quefois N. R. Champenois. ° Ce sont : 1° Le Triomphe royal et la Réjouissance des bons François, etc.; 2 Harangue à Messieurs les échevins et bourgeois de Paris, etc.; 3° l'Italie vengée de son tyran, etc.; 4° Histoire tragique de trois magiciens, etc. ; 5° Récit de ce qui s’est passé à l’emprisonnement du père de Jules Mazarin; 6° Relation véritable de ce qui s’est fait et passé devant Saint-Denys , etc. ; 7° les Éloges et louanges du peuple, adressés à l’archevêque de Corinthe, etc.; 8° Panégyrique royal ou Triomphe de Ia paix , etc. ; 9° Première partie des Vérités françoises , etc.; 10° Relation curieuse de la pompe du jour de la Saint-Louis, etc. ; 11° l’Arrivée du Courrier extraordinaire des François.
145*Archi-mazarinade (l').Sans DateSans Lieunan145*. Archi-mazarinade (l'). Jugement du curé bordelois, etc.
146Archipræsulis , in Joanne , Francisco, Paulo Gondœo, propter impugnatum Mazarinum, germanus character. Oratio panegyrica.1649Paris32146. Archipræsulis , in Joanne , Francisco, Paulo Gondœo, propter impugnatum Mazarinum, germanus character. Oratio panegyrica. Parisiis, Mathurinus Henault, 1649, 32 pages. L’épître dédicatoire est signée Mathæus du Bos. Voir À monseigneur Charles de Lorraine, duc d’Elbeuf , etc. Dans le latin de Mathieu du Bos, Gondy est tour à tour un Cicéron, un Démosthènes, un Ambroise, un Bernard, un Martin, un Moïse, un Samuel et même un Alexandre ! Il est un héros de piété, de modestie et de chasteté ! Il faut connaître Mathieu du Bos pour ne pas croire à une ironie. Après la paix de Ruel.
147Ariadne (l) mystérieuse et mystique de madame la princesse.1651Sans Lieu16147. Ariadne (l) mystérieuse et mystique de madame la princesse. Sans Lieu, 1651, 16 pages. « Voici un second Orphée qui..., par la douce et charmante harmonie de son âme, aussi bien viole en effet, qu’il a le nom de Viole (le président), qui viole nos sens et ravit nos esprits, les remplissant de suavité plus grande que les sirops et fleurs de viole ; il attire au son harmonieux de sa magnifique viole toutes les voix de ce temple…; il guérit les princes de la tarentèle. » La pièce est assez rare pour qu’on me pardonne cette citation. Nemours, n’aime ours! princesse palatine, non pas latine ! Les princes étaient sortis de prison.
148Armandus armans.1649Paris7148. Armandus armans. Parisiis, Joannes Henault, 1649, 7 pages. Cette pièce est suivie d’une autre, qui a pour titre : Regalia sine rege. Toutes deux sont signées Mérigot. Armandus, c’est le prince de Conty.
149*Arrêt de la chambre des comptes, prtant suppresosion de l’office quatriennal de l’argenterie de la maison du roi, en conséquence de la déclaration de Sa Majesté, du mois d’octobre 1648, servant d’exemple! pour les autres offices quatriennaux et restans (sic) à pourvoir depuis ladite déclaration.1650Paris8149*. Arrêt de la chambre des comptes, prtant suppresosion de l’office quatriennal de l’argenterie de la maison du roi, en conséquence de la déclaration de Sa Majesté, du mois d’octobre 1648, servant d’exemple! pour les autres offices quatriennaux et restans (sic) à pourvoir depuis ladite déclaration. Du quatorzième jour de février 1650. Paris, Denys de Cay, 1650, 8 pages.
150Arrêt de la cour des Aydes, sur la requête du procureur général du roi, portant qu'il sera informé des abus commis au fait et exécution des contraintes solidaires des tailles et taxes des huissiers et secrgents, employés au recouvrement d'icelles, avec réglement, sur ce sujet, au soulagement des sujets du roi.1648Paris8150. Arrêt de la cour des Aydes, sur la requête du procureur général du roi, portant qu'il sera informé des abus commis au fait et exécution des contraintes solidaires des tailles et taxes des huissiers et secrgents, employés au recouvrement d'icelles, avec réglement, sur ce sujet, au soulagement des sujets du roi. Paris, Pierre Rocollet, 1648, 8 pages. Du 15 décembre 1648.
151Arrêt de la cour des Aydes, portant vérification de la déclaration de Sa Majesté, donné pour faire cesser les mouvements et pour rétablir le repos et la tranquillité en son royaume.1649Paris4151. Arrêt de la cour des Aydes, portant vérification de la déclaration de Sa Majesté, donné pour faire cesser les mouvements et pour rétablir le repos et la tranquillité en son royaume. Du 3 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires de Sa Majesté, 1649, 4 pag.
152Arrêt de la cour des Aydes, obtenu par monsieur le1649Sans Lieu8152. Arrêt de la cour des Aydes, obtenu par monsieur le Il a paru plus convenable de suivre, pour le classement des pièces officielles, l’ordre chronologique qui est toujours possible et facile. C’est ce que j'ai fait ici. Seulement, comme il s’agit d’arrêts rendus par divers parlements, j'ai combiné l’ordre alphabétique des noms des parlements avec l’ordre chronologique des arrêts, Ainsi on trouvera, après les arrêts de la cour des Aydes, ceux du parlement de Bordeaux ; puis ceux du parlement de Bretagne , etc. Les pièces du temps portent, au titre, tantôt arrest avec un s et tantôt arrêt sans s et avec un accent circonflexe, Les deux orthographes étant ainsi autorisées, j'ai cru devoir, pour plus de simplicité et de régularité, m’en tenir à la dernière qui a prévalu définitivement, C'est par la même raison que jai, au commencement des titres, toujours écrit Bordeaux et jamais Bourdeaux, Toulouze et non Tholoze ni Toloze, procureur général du roi, portant injonction, aux officiers des élections, de vérifier incessamment les rôles des tailles, qui leur seront présentés par les collecteurs, ; taxer d’office les puissants des paroisses, et informer des abus et malversations , commis au fait des tailles. Du premier décembre 1649. Paris, P. Rocoliet,1649, 8 p. Cet arrêt n’a pas un rapport direct avec la Fronde; mais il peut servir à faire connaître les abus, qui se commettaient dans la répartition des tailles.
153Arrêt de la cour des Aydes, obtenu par monsieur le procureur général par lequel défenses sont faites d'exécuter des prétendus mandements, donnés à Stenay au préjudice des commissions des tailles et ordres du roi.Sans Date05/02/1650Sans Lieu4153. Arrêt de la cour des Aydes, obtenu par monsieur le procureur général par lequel défenses sont faites d'exécuter des prétendus mandements, donnés à Stenay au préjudice des commissions des tailles et ordres du roi. ( S. l.), par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 4 pages. Du 5 février 1650.
154Arrêt de la cour des Aydes, donné sur la requête de monsieur le procureur général du roi, portant défenses, aux receveurs des tailles des élections, de décerner des contraintes de solidité contre les habitants des paroisses, sinon ès cas de l’ordonnance.1650Paris4154. Arrêt de la cour des Aydes, donné sur la requête de monsieur le procureur général du roi, portant défenses, aux receveurs des tailles des élections, de décerner des contraintes de solidité contre les habitants des paroisses, sinon ès cas de l’ordonnance. Paris, Pierre Rocollet 1650, 4 pages. Daté du 27 octobre 1650. Les cas de l’ordonnance sont rébellion des habitants , défaut d’assiette des tailles , insolvabilité des collecteurs, icelle préalablement jugée.
155Arrêt notable de la cour des Aydes, rendu à l’audience, le 14 janvier 1651, contre Mᵉ Jacques Amaury et André Daverdoin, commis à la recette des tailles de l’élection de Paris, portant cassation de la sentence de solidité rendue par les élus de Paris, le 4 octobre dernier; élargissement des particuliers emprisonnés en vertu d’icelle; à ce faire, les geôliers contraints par corps; défense à tous receveurs et huissiers de mettre à exécution de pareilles contraintes solidaires ; ledit Amaury condamné aux dépens, dommages-intérêts desdits particuliers ; permis à monsieur le procureur général de faire informer des concussions faites par lesdits huissiers; et défenses auxdits élus de décerner telles contraintes solidaires, simon aux cas de l’ordonnance, à peine de nullité et de tous dépens, dommages-intérêts en leurs propres et privés noms et d’interdiction.1651Paris7155. Arrêt notable de la cour des Aydes, rendu à l’audience, le 14 janvier 1651, contre Mᵉ Jacques Amaury et André Daverdoin, commis à la recette des tailles de l’élection de Paris, portant cassation de la sentence de solidité rendue par les élus de Paris, le 4 octobre dernier; élargissement des particuliers emprisonnés en vertu d’icelle; à ce faire, les geôliers contraints par corps; défense à tous receveurs et huissiers de mettre à exécution de pareilles contraintes solidaires ; ledit Amaury condamné aux dépens, dommages-intérêts desdits particuliers ; permis à monsieur le procureur général de faire informer des concussions faites par lesdits huissiers; et défenses auxdits élus de décerner telles contraintes solidaires, simon aux cas de l’ordonnance, à peine de nullité et de tous dépens, dommages-intérêts en leurs propres et privés noms et d’interdiction. Paris, Claude Marette, 1651, 7 pages.
156Arrêt de la cour des Aydes, donné en faveur des officiers des gabelles de France, portant défenses, à tous maires, échevins, syndics et consuls, de les comprendre aux logements des gens de guerre en quelque sorte et manière que ce soit.1651Paris4156. Arrêt de la cour des Aydes, donné en faveur des officiers des gabelles de France, portant défenses, à tous maires, échevins, syndics et consuls, de les comprendre aux logements des gens de guerre en quelque sorte et manière que ce soit. Du 23 janvier 1651. Paris, Mathieu Colombel, 1651 , 4 pages.
157Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux , portant défenses, aux gens de guerre, d'approcher de la ville ; enjoint aux consuls et communautés de les faire vider dans vingt-quatre heures; permis de leur courre sus et s'assembler au son du tocsin ; défenses, à tous officiers de ladite cour et autres officiers du roi, juges, consuls et principaux habitants, de sortir de ladite ville sans congé et sans permission expresse ; enjoint, à tous seigneurs et gentilshommes de la sénéchaussée de Guyenne, de se rendre au plus tôt dans ladite ville pour le service du roi; et défense de continuer la construction de la citadelle de Libourne; donnés, les chambres assemblées, deux du 30 mars, et un [ du 3] avril 1649.1649Paris8157. Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux , portant défenses, aux gens de guerre, d'approcher de la ville ; enjoint aux consuls et communautés de les faire vider dans vingt-quatre heures; permis de leur courre sus et s'assembler au son du tocsin ; défenses, à tous officiers de ladite cour et autres officiers du roi, juges, consuls et principaux habitants, de sortir de ladite ville sans congé et sans permission expresse ; enjoint, à tous seigneurs et gentilshommes de la sénéchaussée de Guyenne, de se rendre au plus tôt dans ladite ville pour le service du roi; et défense de continuer la construction de la citadelle de Libourne; donnés, les chambres assemblées, deux du 30 mars, et un [ du 3] avril 1649. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages.
158Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , prononcé les chambres assemblées, par lequel il est fait défenses, à monsieur d’Epernon, de faire fabriquer monnaie avec son nom et effigie, et de prendre les qualités de très-haut et très-puissant prince et d’altesse qu'il s’attribue, avec cassation de ses ordonnances.1649Paris11158. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , prononcé les chambres assemblées, par lequel il est fait défenses, à monsieur d’Epernon, de faire fabriquer monnaie avec son nom et effigie, et de prendre les qualités de très-haut et très-puissant prince et d’altesse qu'il s’attribue, avec cassation de ses ordonnances. Paris, Claude Morlot, jouxte la copie imprimée à Bordeaux chez Millanges, 1649, 11 pages. Daté du 21 mai 1649 (voir ci-après n° 178). Voici la description de la monnaie de M. d’Épernon, Elle était frappée « sous le coing de son effigie d’un côté et de ses armes de l’autre côté, avec les lettres de son nom et de ses qualités et de celle de prince de Buch dans le cordon de ladite monnaie, faite au moulinet… de l’alloy des quarts de louis d’argent. » On sait que le duc d’Épernon répondait que cette monnaie prétendue était simplement un jeton, qui avait été frappé à son insu et qu’il avait reçu du parlement lui-même. L’arrêt est rapporté dans l’Histoire des mouvements de Bordeaux.
159Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, du seizième jour du mois de juillet 1649, contre certains personnages mal affectionnés à la tranquillité publique, qui parsèment des discours dans la ville au sujet du voyage du sieur Ardant, jurat.1649Bordeaux4159. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, du seizième jour du mois de juillet 1649, contre certains personnages mal affectionnés à la tranquillité publique, qui parsèment des discours dans la ville au sujet du voyage du sieur Ardant, jurat. Bourdeaux, J, Mongiron Millanges , 1649, 4 pages.
160Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les officiers de ladite cour et chambre de l’édict continueront l’exercice de leurs charges.1649Bordeaux12160. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les officiers de ladite cour et chambre de l’édict continueront l’exercice de leurs charges. Bourdeaux , J. Mongiron Millanges, 1649, 12 pages. On en a fait, à Paris, une édition dont le titre suit:
161Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les officiers de ladite cour et chambre de l’édit continueront l'exercice de leurs charges, pour le bien du service du roi et la conservation de la tranquillité publique.1649Paris8161. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les officiers de ladite cour et chambre de l’édit continueront l'exercice de leurs charges, pour le bien du service du roi et la conservation de la tranquillité publique. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 8 pages. Daté du 24 juillet 1649. Il est dans l’Histoire des mouvements de Bordeaux.
162Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le roy sera informé des troubles excités de nouveau dans la ville de Bourdeaux et province de Guyenne par la continuation des actes d’hostilité.164914/08/1649Bordeaux7162. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le roy sera informé des troubles excités de nouveau dans la ville de Bourdeaux et province de Guyenne par la continuation des actes d’hostilité. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1649 , 7 pages. Dans l’édition de Paris, on a ajouté au titre, après les mots : de parlement de Bordeaux, la date du quatorzième août 1649.
163Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à tous les gentilshommes de ce ressort, de porter les armes à la suite du sieur duc d'Épernon, à peine de privation de noblesse et autres plus grandes peines, portées par ledit arrêt.164919/08/1649Sans Lieu6163. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à tous les gentilshommes de ce ressort, de porter les armes à la suite du sieur duc d'Épernon, à peine de privation de noblesse et autres plus grandes peines, portées par ledit arrêt. Sans Lieu, Jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 6 pages. Daté du 16 août 1649 et publié le 19.
164Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le roi sera très-humblement supplié de donner un autre gouverneur à sa province de Guyenne.1649Sans Lieu6164. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le roi sera très-humblement supplié de donner un autre gouverneur à sa province de Guyenne. Sans Lieu, Jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 6 pages. Daté du 9 septembre 1649.
165Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant rabais de la moitié des tailles dans toute l’estendue du ressort du parlement de Bourdeaux.1649Bordeaux12165. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant rabais de la moitié des tailles dans toute l’estendue du ressort du parlement de Bourdeaux. Bourdeaux , Mongiron Millanges, 1649, 12 pages. Daté du 28 septembre 1649. Le pai‘lement mettait une condition à ce rabais de la moitié des tailles ; c’était qu’on lui payerait l’autre moitié. On en a donné, la même annce, à Paris, une édition de $ pages, dont le titre est ainsi conçu :
166Arrêt de la cour de parlement de Rordeaux, portant rabais de la moitié des tailles, et aussi contenant une fidèle relation des ruines et désordres faits dans ladite ville.Sans DateSans Lieunan166. Arrêt de la cour de parlement de Rordeaux, portant rabais de la moitié des tailles, et aussi contenant une fidèle relation des ruines et désordres faits dans ladite ville. Il est rapporté, avec la date du 28 août, dans l’Histoire des mouvements de Bordeaux.
167Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la traite et conduite des blés dans la ville de Paris, suivant la permission et approbation de Sa Majesté, qu’en ont un nommé le Bailly et autres marchands de ladite ville de Paris d’y en amener; et défenses sont faites, sur peine de la vie, d’y mettre empêchement1649Paris6167. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la traite et conduite des blés dans la ville de Paris, suivant la permission et approbation de Sa Majesté, qu’en ont un nommé le Bailly et autres marchands de ladite ville de Paris d’y en amener; et défenses sont faites, sur peine de la vie, d’y mettre empêchement. Paris, Alexandre Lesselin, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 6 pages. Daté du 11 octobre 1649.
168Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant injonction à tous les marchands du haut pays de faire descendre, par la Garonne, des bleds sur le port et havre de la présente ville, pour subvenir à la nécessité de Paris.1649Paris6168. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant injonction à tous les marchands du haut pays de faire descendre, par la Garonne, des bleds sur le port et havre de la présente ville, pour subvenir à la nécessité de Paris. Paris, Guill. Sassier, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 6 pages. Daté du 15 octobre 1649.
169Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les forteresses, construites par le duc d’Épernon sur les rivières de Garonne et de Dordogne, seront rasées , comme faites contre le service du roi et à la ruine du commerce.1649Paris7169. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les forteresses, construites parl e duc d’Épernon sur les rivières de Garonne et de Dordogne, seront rasées , comme faites contre le service du roi et à la ruine du commerce. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 7 pages. Daté du 3 novembre 1649. Les forteresses étaient Libourne sur la Dordogne, et sur la Garonne Rieux, Cadillac et Pondensac. L’arrét est reproduit dans l’Histoire des mouvements de Bordeaux.
170Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu'elles soient, d’empescher la publication de la déclaration du roy dans tout le ressort du parlement de Bourdeaux; ensemble enjoint, à tous marchands et autres personnes, d’apporter des blés, farines et autres vivres en la présente ville.165014/01/1650Bordeaux4170. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu'elles soient, d’empescher la publication de la déclaration du roy dans tout le ressort du parlement de Bourdeaux; ensemble enjoint, à tous marchands et autres personnes, d’apporter des blés, farines et autres vivres en la présente ville. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages. Du 14 janvier 1650.
171Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la paix générale de la province, avec ordre de chanter le Te Deum par toute ladite province.1650Paris8171. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la paix générale de la province, avec ordre de chanter le Te Deum par toute ladite province. Paris, Guill. Sassier, 1650 , 8 pages. Il y a deux arrêts; l’un pour le Te Deum, l’autre pour la vérification de la déclaration du roi; celui-ci du 7 janvier 1650. IIs sont dans la Lettre et déclaration du roi, etc.
172Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que tous ceux qui se sont absentés de cette ville, payeront , chacun, la somme de mil (sic) livres, pour être employées pour la nécessité urgente de la ville.1650Bordeaux4172. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que tous ceux qui se sont absentés de cette ville, payeront , chacun, la somme de mil (sic) livres, pour être employées pour la nécessité urgente de la ville. Bordeaux, J. Mongiron Millanges, 1650 , 4 pages. Du 4 février 1650.
173Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant injonction, à tous collecteurs, cotisateurs et receveurs des levées extraordinaires de la dernière année, faites sous prétexte de subsistance des gens de guerre, construction et entretien de la citadelle de Libourne, d'apporter leurs roolles et estats au greffe de la cour.Sans DateBordeaux8173. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant injonction, à tous collecteurs, cotisateurs et receveurs des levées extraordinaires de la dernière année, faites sous prétexte de subsistance des gens de guerre, construction et entretien de la citadelle de Libourne, d'apporter leurs roolles et estats au greffe de la cour. Du 18 février 1650. Bourdeaux , J. Mongiron Millanges, Sans Date, 8 pages.
174Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant cassation de l’ordonnance du sieur duc d'Épernon.165007/03/1650Bordeaux4174. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant cassation de l’ordonnance du sieur duc d'Épernon. Du septième mars 1650. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages.
175Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et deffenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient , et mesmes aux officiers du roy de ce ressort, de faire aucunes levées de deniers, pour la subsistance des gens de guerre, sur les habitants du ressort de la cour de parlement, sans permission du roy, enregistrée audit parlement.165014/03/1650Bordeaux4175. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et deffenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient , et mesmes aux officiers du roy de ce ressort, de faire aucunes levées de deniers, pour la subsistance des gens de guerre, sur les habitants du ressort de la cour de parlement, sans permission du roy, enregistrée audit parlement. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages. Du 14 mars 1650.
176Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant qu'il sera informé contre ceux qui ont voulu ravir et oster par force au portier les clefs de la porte des Salinières, la nuict précédente.165014/03/1650Sans Lieu4176. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant qu'il sera informé contre ceux qui ont voulu ravir et oster par force au portier les clefs de la porte des Salinières, la nuict précédente. Du 14 mars 1650. (S.l. n. d.), 4 pages.
177Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant cassation des jugements, condammnations et ordonnances du sieur Foulé; ensemble inhibition et défenses, aux gens de guerre, de s'employer pour la levée des tailles.1650Paris8177. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant cassation des jugements, condammnations et ordonnances du sieur Foulé; ensemble inhibition et défenses, aux gens de guerre, de s'employer pour la levée des tailles. Paris, Thomas Lozet, 1650, 8 pages. Daté du 18 mars 1650. Voici, d’après l’arrêt, comment Foulé s’y prenait pour lever les tailles : « Par ordonnance du 22 février, il avoit donné, aux gens de guerre, la licence de raser, démolir et brûler tout ce qu’ils prétendoient s’opposer à leurs desseins, sans pouvoir être recherchés. Il condamnoit, sans pourvoi, ceux qu’il supposoit coupables de rébellion envers les gens de guerre. Il prononçoit la contrainte solidaire pour les tailles ; établissoit, par défaut, des peines de mort contre dix des principaux habitants de chaque paroisse, sans les nommer dans l’instance ni dans la dispositive. La descente des cloches, le bannissement des curés et autres ecclésiastiques, la proscription des officiers, la confiscation des biens, la vacance ordonnée des offices et bénéfices, les dommages-intérêts , les rasements des maisons et bâtiments des paroisses entières étoient les plus communes prononciations. Il ordonnoit que des paroisses demeureroient sans culture; condamnoit tous les habitants des paroisses, audessus de l’âge de seize ans et audessous de soixante, à servir par force le roi, le reste de leurs jours, dans les galères et bannissoit le reste hors du royaume. » Tout cela, porte naïvement l’arrêt, est contraire aux ordonnances royaux; mais il est impossible qu’il n’y ait pas beaucoup d’exagération. L’affaire fut portée devant le parlement de Paris. Un sieur Chambrette, fils, de Bordeaux , se constitua partie civile, prétendant que Foulé lui avait fait brûler une maison de vingt mille écus ; mais il ne paraît pas qu’aucun jugement ait été rendu. Il y a, de l’arrêt du 18 mars, une autre édition de 8 pages, de Paris également , mais sans nom d’imprimeur.
178Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et deffenses, au sieur duc d’Épernon, de prendre et usurper, à l'advenir, les qualités de très- haut et très-puissant prince et d’altesse, et à toutes personnes de les lui bailler.165008/04/1650Bordeaux4178. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et deffenses, au sieur duc d’Épernon, de prendre et usurper, à l'advenir, les qualités de très- haut et très-puissant prince et d’altesse, et à toutes personnes de les lui bailler. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages. Du 8 avril 1650 (voir ci-dessus n° 158). Guillaume Sassier en a donné, à Paris, une autre édition sous le même titre et de la même date.
179Arrêt du parlement de Bordeaux, du 6 mai 1650, contre le sieur Foulé en faveur des trésoriers de France, de Limoges.Sans DateParis6179. Arrêt du parlement de Bordeaux, du 6 mai 1650, contre le sieur Foulé en faveur des trésoriers de France, de Limoges. Paris, Thomas Lozet, Sans Date, 6 pages.
180Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , portant que le roi sera très-humblement supplié d'agréer que madame la princesse de Condé et monsieur le duc d'Anguien (sic), son fils, demeureront en la présente ville, sous sa sauvegarde et de sa justice, avec le registre y mentionné.1650Bordeaux8180. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , portant que le roi sera très-humblement supplié d'agréer que madame la princesse de Condé et monsieur le duc d'Anguien (sic), son fils, demeureront en la présente ville, sous sa sauvegarde et de sa justice, avec le registre y mentionné. Bordeaux, J. Mongiron Millanges , 1650 , 8 pages. Du 1ᵉʳ juin 1650.
181Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le sieur duc d’Épernon, le chevalier de La Valette, son frère, et leurs adhérans (sic) sont déclarés infracteurs de la paix, perturbateurs du repos publie, ennemis du roi et de son État.1650Bordeaux3181. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le sieur duc d’Épernon, le chevalier de La Valette, son frère, et leurs adhérans (sic) sont déclarés infracteurs de la paix, perturbateurs du repos publie, ennemis du roi et de son État. Bordeaux , J. Mongiron Millanges, 1650, 3 pages. Du 25 juin 1650.
182Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les maîtres boulangers de la présente ville achèteront des blés, pour faire magasin et les convertir en farines , pour les nécessités du public.16504182. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que les maîtres boulangers de la présente ville achèteront des blés, pour faire magasin et les convertir en farines , pour les nécessités du public. Bordeaux , J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages. Du 27 juin 1650. ‘
183Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que toutes les personnes suspectes et mal intentionnées se retireront en tel lieu qu’il sera jugé à propos.1650Bordeaux4183. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que toutes les personnes suspectes et mal intentionnées se retireront en tel lieu qu’il sera jugé à propos. Bordeaux , J. Mongiron Millanges, 1650, 4 pages. Du 21 juillet 1650.
184Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux sur le refus de l’entrée des gens de guerre et du cardinal Mazarin dans la ville de Bordeaux, et sur le sujet de la députation vers le roi, garde et sûreté de ladite ville.1650Paris6184. Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux sur le refus de l’entrée des gens de guerre et du cardinal Mazarin dans la ville de Bordeaux, et sur le sujet de la députation vers le roi, garde et sûreté de ladite ville. Paris , veuve J. Guillemot, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1650 , 6 pages. Deux arrêts du 28 juillet 1650.
185Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à tous les maîtres des chays de farines, de délivrer ni envoyer des blés et métures aux moulins de la Jalle et autres, sur les peines portées par ledit arrêt.1650Bordeaux4185. Arrêts de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à tous les maîtres des chays de farines, de délivrer ni envoyer des blés et métures aux moulins de la Jalle et autres, sur les peines portées par ledit arrêt. Bordeaux, J. Mongiron Millanges, 1050, 4 pages. Du 1ᵉʳ août 1650.
186Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, de reconnoître le sieur duc d’Épernon pour gouverneur de la province, suivant la dernière déclaration du roi, ensemble, à ses gardes, de porter la livrée.1651Paris6186. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant inhibitions et défenses, à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, de reconnoître le sieur duc d’Épernon pour gouverneur de la province, suivant la dernière déclaration du roi, ensemble, à ses gardes, de porter la livrée. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux par J. 4. Millanges, 1651, 6 pages. Daté du 20 décembre 1650.
187Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la liberté de messieurs les princes.1651Paris4187. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux pour la liberté de messieurs les princes. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1651 , 4 pages non chiffrées. Daté du 13 février 1651.
188Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux contre le cardinal Mazarin , portant qu’il videra le royaume dans huitaine.Sans Date4188. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux contre le cardinal Mazarin , portant qu’il videra le royaume dans huitaine. Paris, Guill. Sassier, Sans Date, 3 pages. Daté du 15 février 1651. Il y en a une autre édition de 4 pages, Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux.
189Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le libelle diffamatoire, intitulé: le Curé bordelois , sera brûlé par la main du bourreau, avec un avertissement au lecteur.1631Paris7189. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que le libelle diffamatoire, intitulé: le Curé bordelois , sera brûlé par la main du bourreau, avec un avertissement au lecteur. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux par J. M. Millanges, 7 pages. Daté du 10 mars 1651.
190Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant qu’il sera informé contre ceux qui font des brigues, pratiques et menées, pour le rétablissement du duc d’Épernon dans le gouvernement de Guyenne.1651Bordeaux8190. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant qu’il sera informé contre ceux qui font des brigues, pratiques et menées, pour le rétablissement du duc d’Épernon dans le gouvernement de Guyenne. Du 10 avril 1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 8 pages.
191Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, donné sur la publication des provisions de monseigneur le prince, contenant le dire et réquisitoire de monsieur Dufault (sic), avocat général du roi audit parlement, sur la publication desdites provisions accordées par Sa Majesté, et expédiées au nom de mondit seigneur le prince, pour le gouvernement de Guyenne et de Bordeaux.1651Bordeaux31191. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, donné sur la publication des provisions de monseigneur le prince, contenant le dire et réquisitoire de monsieur Dufault (sic), avocat général du roi audit parlement, sur la publication desdites provisions accordées par Sa Majesté, et expédiées au nom de mondit seigneur le prince, pour le gouvernement de Guyenne et de Bordeaux. Bordeaux. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 31 pages. Daté du 12 juin 1651. « Fonteneil présente les lettres, dit dom Devienne, page 437 ; et l’avocat général Dussault prononce un discours excessivement long.» On pourra voir que la Harangue, faite au parlement de Bordeaux… par M. Jacques Fonteneil, n’est guère moins longue.
192Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant la justification de monsieur le prince sur le sujet des calomnies, inventées contre son altesse par les factionnaires du cardinal Mazarin, pour le faire sortir de Paris et faciliter le retour de leur maître; ensemble les remontrances du même parlement, faites au roi sur ce sujet, et les lettres écrites à la reine régentè, à monsieur le duc d’Orléans et à monsieur le prince.1651Paris12192. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant la justification de monsieur le prince sur le sujet des calomnies, inventées contre son altesse par les factionnaires du cardinal Mazarin, pour le faire sortir de Paris et faciliter le retour de leur maître; ensemble les remontrances du même parlement, faites au roi sur ce sujet, et les lettres écrites à la reine régentè, à monsieur le duc d’Orléans et à monsieur le prince. Paris, 1651, 12 pages. Toutes ces pièces sont du 30 août 1651. Il y en a une autre édition : Sur l’imprimé à Paris, 8 pages.
193Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , portant que les intérêts de monseigneur le prince demeureront unis à ceux de ladite cour, pour le service du roi, la conservation de l’État et le repos de cette province.1651Bordeaux8193. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux , portant que les intérêts de monseigneur le prince demeureront unis à ceux de ladite cour, pour le service du roi, la conservation de l’État et le repos de cette province. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 8 pages. Daté du 23 septembre 1651. On lit à la suite les remontrances, qui ont été ordonnées par cet arrêt, sous la date du même jour.
194Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que très-humbles et itératives remontrances seront faites au roi sur le sujet de la retraite de monsieur le prince et des affaires présentes, avec les remontrances faites en conséquence dudit arrêt.1651Bordeaux30194. Arrêt de la cour de parlement de Bordeaux, portant que très-humbles et itératives remontrances seront faites au roi sur le sujet de la retraite de monsieur le prince et des affaires présentes, avec les remontrances faites en conséquence dudit arrêt. Bordeaux, Mongiron Millanges, 1651, 30 pages. Daté du 27 octobre.
195Arrêt d’union du parlement de Bordeaux, portant ratification du serment, fait en faveur de monseigneur le prince de Condé, gouverneur, pour le roi, dans ladite province, et résolution des quatre autres chefs, contenus dans ledit arrêt; ensemble l’ordonnance de monseigneur le prince de Conty pour faire cesser tout ce qui nuit à l’autorité publique, rendus le 15 juin 1652.Sans DateParis7195. Arrêt d’union du parlement de Bordeaux, portant ratification du serment, fait en faveur de monseigneur le prince de Condé, gouverneur, pour le roi, dans ladite province, et résolution des quatre autres chefs, contenus dans ledit arrêt; ensemble l’ordonnance de monseigneur le prince de Conty pour faire cesser tout ce qui nuit à l’autorité publique, rendus le 15 juin 1652. Paris, Nicolas Vivenay, Sans Date 7 pages.
196Arrêt de la cour de parlement de Bretagne, donné les semestres assembles, touchant la convocation des états généraux du royaume et particuliers de la province.1649Paris4196. Arrêt de la cour de parlement de Bretagne, donné les semestres assembles, touchant la convocation des états généraux du royaume et particuliers de la province. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Daté du 11 mars 1649. Il y en à une édition de Rennes, François Haran, imprimeur du roi; édition originale, qui est très-rare.
197Arrêt de la cour de parlement de Bretagne contre le cardinal Mazavin et ses adhérents.1651Paris7197. Arrêt de la cour de parlement de Bretagne contre le cardinal Mazavin et ses adhérents. Du 22 mars 1651 . Paris , François Preuveray, 1651, 7 pages.
198Arrêt du parlement de Bretagne, portant défenses, à monsieur de Vendôme et à tous autres, de troubler monsieur le duc de Rohan en la présidence des états de ladite province.165130/09/1651Paris4198. Arrêt du parlement de Bretagne, portant défenses, à monsieur de Vendôme et à tous autres , de troubler monsieur le duc de Rohan en la présidence des états de ladite province. Parts, Pierre Le Petit, 1651, 4 pages. Daté du 30 septembre 1651.
199Arrêt de la cour de parlement de Dauphiné sur l’exécution des déclarations de Sa Majesté, concernant le paiement des tailles , nonobstant l’ordonnance faite par le sieur Le Tillier, conseiller du roi en ses conseils etintendantdesfinances de France.165005/03/1650Sans Lieu4199. Arrêt de la cour de parlement de Dauphiné sur l’exécution des déclarations de Sa Majesté, concernant le paiement des tailles, nonobstant l’ordonnance faite par le sieur Le Tillier, conseiller du roi en ses conseils et intendant des finances de France.(S. l. n. d.), 4 pages. Daté du 5 mars 1650.
200Arrêt de la cour de parlement de Dijon, donné, les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin ; ensemble deux lettres dudit parlement, écrites, l’une à monsieur le prince, et l'autre à messieurs du parlement de Paris.1651Paris8200. Arrêt de la cour de parlement de Dijon, donné, les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin ; ensemble deux lettres dudit parlement, écrites, l’une à monsieur le prince, et l'autre à messieurs du parlement de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 8 pages. L’arrêt et les lettres sont du 8 mars 146514.
201Arrêt de la cour de parlement de Metz, contre le cardinal Mazarin.1651Paris8201. Arrêt de la cour de parlement de Metz, contre le cardinal Mazarin. Du 20 mars 1651. Toul, S. Belgrand et J. Laurent, imprimeurs du roi, 1651, 8 pages. C’est littéralement la reproduction de l’arrêt du parlement de Paris, en date du 11 mars. Faux. (Journal du Parlement.)
202*Arrêt burlesque, qui défend aux généraux de sortir de ParisSans DateSans Lieunan202*. Arrêt burlesque, qui défend aux généraux de sortir de Paris. Nauné, Mascurat, p. 206.
203Arréêt de la cour de parlement, du 8 janvier 1592, pour la diminution des baux et loyers des maisons en la ville et faubourgs de Paris.1649Paris4203. Arréêt de la cour de parlement, du 8 janvier 1592, pour la diminution des baux et loyers des maisons en la ville et faubourgs de Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
204Arrêt de la cour de parlement, du 8 juillet 1617, donné contre le défunt marquis d’Ancre et sa femme.1649Paris4204. Arrêt de la cour de parlement, du 8 juillet 1617, donné contre le défunt marquis d’Ancre et sa femme. Paris, veuveJ. Guillemot, 1649, 4 pages.
205Arrêt de la cour de parlement de Paris contre les intendants de la justice, police et finances dans les provinces de ce royaume du ressort de ladite cour16488205. Arrêt de la cour de parlement de Paris contre les intendants de la justice, police et finances dans les provinces de ce royaume du ressort de ladite cour. Paris, 1651, 8 pages. L’arrét est du 4 juillet 1648. L’Imprimeur en raconte , au lecteur, l’histoire en 4 pages, avec de grandes louanges pour le bonhomme Broussel.
206Arrêts de la cour de parlement, portants (sic) règlement général pour le paiement des rentes constituées sur la ville1648Paris10206. Arrêts de la cour de parlement, portants (sic) règlement général pour le paiement des rentes constituées sur la ville. Des premier et quatrième septembre 1648. Paris; par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1648, 10 pages.
207Arrêt de la cour de parlement, les chambres assemblées, le 27 23 septembre 16481648Paris4207. Arrêt de la cour de parlement, les chambres assemblées, le 23 septembre 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 4 pages. Pour la police de la ville et le passage des vivres. Il y en a une édition, chez Michel Mettayer, 4 pages.
208Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux fermiers des aides, leurs commis et autres , de lever à l’avenir, sur le bétail à pied fourché, autres impositions que l’ancien droit, à peine de concussion1648Paris4208. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux fermiers des aides, leurs commis et autres , de lever à l’avenir, sur le bétail à pied fourché, autres impositions que l’ancien droit, à peine de concussion. Du deuxième jour d'octobre 1648. Paris, J. Guillemot, 1648, 4 pages. Cet arrêt a été publié, en même temps, sous le titre, qui suit :
209Arrêt de la cour de parlement pour le rabais du pied fourché, avec défense, aux fermiers et leurs commis, de lever ledit droit1648Paris4209. Arrêt de la cour de parlement pour le rabais du pied fourché, avec défense, aux fermiers et leurs commis, de lever ledit droit. Paris, Michel Mettayer, 1648, 4 pages.
210Arrêt de la cour de parlement, les chambres assemblées, contre les jurés vendeurs de vins de cette ville de Paris1648Paris4210. Arrêt de la cour de parlement, les chambres assemblées, contre les jurés vendeurs de vins de cette ville de Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 4 pages. 14 octobre 1648. Il y en a une édition de Jérémie Bouillerot sous le même titre.
211Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux vendeurs contrôleurs de vins, de recevoir et prendre plus grands droits que les deux tiers de ce dont ils jouissent à présent1648Sans Lieu4211. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux vendeurs contrôleurs de vins, de recevoir et prendre plus grands droits que les deux tiers de ce dont ils jouissent à présent. Sans Lieu, veuve J. Guillemot, 1648, 4 pages. xF 14 octobre 1648. L’arrêt est suivi de l’acte de signification aux communautés des vendeurs contrôleurs, des courtiers et des jaugeurs. C’est encore une autre édition de la pièce qui précède.
212Arrêt de la cour de parlement, portant décharge de 58 sols 6 deniers sur chacun muid de vin et autres breuvages à l’équipolent, entrans dans la ville et faubourgs de Paris, lu et publié le 15 octobre 16481648Paris4212. Arrêt de la cour de parlement, portant décharge de 58 sols 6 deniers sur chacun muid de vin et autres breuvages à l’équipolent, entrans dans la ville et faubourgs de Paris, lu et publié le 15 octobre 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 4 pages. Suivi de la mention de publication par Jean Jossier, juré crieur ordinaire. Il y a, de cet arrêt, une autre édition, ainsi intitulée :
213Arrêt du parlement, donné toutes les chambres assemblées, pour le rabais des entrées de vin1648Paris4213. Arrêt du parlement, donné toutes les chambres assemblées, pour le rabais des entrées de vin. Paris, Alex. Lesselin, 1648, 4 pages.
214Arrêt de la cour de parlement, du 17 décembre 1648, portant défenses, sur peine de la vie, à tous gens de guerre, capitaines, soldats et autres , de commettre aucunes exactions et violences à l’endroit des sujets de Sa Majesté, et à eux enjoint de vivre et se contenir suivant les ordonnances.1648Paris4214. Arrêt de la cour de parlement, du 17 décembre 1648, portant défenses, sur peine de la vie, à tous gens de guerre, capitaines, soldats et autres , de commettre aucunes exactions et violences à l’endroit des sujets de Sa Majesté, et à eux enjoint de vivre et se contenir suivant les ordonnances.Paris, 1648, 4 pages.
215Arrêt de la cour de parlement, concernant le nettoyement des boues de la ville et fauxbourgs de Paris, avec injonctions, aux entrepreneurs et receveurs , de continuer l’exercice de leurs charges1649Paris4215. Arrêt de la cour de parlement, concernant le nettoyement des boues de la ville et fauxbourgs de Paris, avec injonctions, aux entrepreneurs et receveurs , de continuer l’exercice de leurs charges. Du 2 janvier 1649, Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication.
216Arrêt de la cour de parlement , donné , toutes les “ chambres assemblées , le sixième jour de janvier 1649, pour la sûreté et police de la ville de Paris1649Paris4216. Arrêt de la cour de parlement , donné , toutes les “ chambres assemblées , le sixième jour de janvier 1649, pour la sûreté et police de la ville de Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication.
217Arrêt de la cour de parlement , donné, toutes les chambres assemblées, le huitième jour de janvier 1649, par lequel il est ordonné, que le cardinal Mazarin videra le royaume, et qu’il sera fait levée de gens de guerre, pour la sûreté de la ville et pour faire amener et apporter sûrement et librement les vivres à Paris1649Paris4217. Arrêt de la cour de parlement , donné, toutes les chambres assemblées, le huitième jour de janvier 1649, par lequel il est ordonné, que le cardinal Mazarin videra le royaume, et qu’il sera fait levée de gens de guerre, pour la sûreté de la ville et pour faire amener et apporter sûrement et librement les vivres à Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. , C’est l’édition officielle ; l’arrêt est daté à la fin et porte la signature autographe de Du Tillet.
218Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées1649Paris4218. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées. Du huitième janvier 1649. Paris, Michel Mettayer, 1649, 4 pages. Ici l’arrêt n’est pas daté; et il est signé Guyet. Madame de Motteville a reproduit ce texte avec la signature, dans ses Mémoires , page 224, coll. Michaud.
219Arrêt de la cour de parlement, concernant la levée des deniers pour le payement des gens de guerre, du 9 janvier 1649.1649Paris4219. Arrêt de la cour de parlement, concernant la levée des deniers pour le payement des gens de guerre, du 9 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
220Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, le dixième jour de janvier 16491649Paris4220. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, le dixième jour de janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. “ Sur ce qu’on avait dit qu’il y avait division entre le parlement et le corps de ville, le parlement ordonna, que les prévôts des marchands et échevins continueraient leurs fonctions dont il se déclara satisfait, et mit leurs personnes, biens et familles sous la protection de la cour.
221Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées , le 10 janvier 1649, par lequel il est défendu, à tous gouverneurs des villes frontières ou autres places, de laisser sortir aucuns canons, armes et munitions de guerre de leurs dites places, et enjoint, à tous capitaines, soldats et gens de guerre, qui sont proches de Paris, de s’en éloigner de vingt lieues ; à faute de ce, permis aux habitants des villes, bourgs et villages, de s’armer et leur courir sus1649Paris4221. Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées , le 10 janvier 1649, par lequel il est défendu, à tous gouverneurs des villes frontières ou autres places, de laisser sortir aucuns canons, armes et munitions de guerre de leurs dites places, et enjoint, à tous capitaines, soldats et gens de guerre, qui sont proches de Paris, de s’en éloigner de vingt lieues ; à faute de ce, permis aux habitants des villes, bourgs et villages, de s’armer et leur courir sus. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication.
222Arrêt de la cour de parlement, contre les gens de guerre, qui ont quitté les frontières pour empêcher les vivres en cette ville, avec injonction aux communes de courre sus, publié l’onzième jour de janvier 16491649Paris4222. Arrêt de la cour de parlement, contre les gens de guerre, qui ont quitté les frontières pour empêcher les vivres en cette ville, avec injonction aux communes de courre sus, publié l’onzième jour de janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Il y en a une autre édition, qui diffère de celle-ci seutement en ce qu’au lieu de publié le 11, etc., on lit sur le titre : Du dixième janvier seize cent-quarante-neuf.
223Arrêt de la cour de parlement, concernant les retranchements pour la sûreté de la ville et faubourgs de Paris1649Paris4223. Arrêt de la cour de parlement, concernant les re- tranchements pour la sûreté de la ville et faubourgs de Paris. Du 12 janvier 1649. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Ordonne de prendre les héritages, mais à charge d’indemnité. C’est un arrét réglementaire d’expropriation pour cause d’utilité publique.
224Arrêt de la cour de parlement, portant que tous les biens meubles ou immeubles et revenus des bénéfices du cardinal Mazarin seront saisis, et commissaires, séquestres et gardiens commis à iceux.1649Paris4224. Arrêt de la cour de parlement, portant que tous les biens meubles ou immeubles et revenus des béné- fices du cardinal Mazarin seront’ saisis, et commis- saires, séquestres et gardiens commis à iceux. Du 13 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et librai- res ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
225Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous marchands et artisans de cette ville et faubourgs de Paris, de tenir leurs boutiques ouvertes et continuer leurs trafics , ainsi qu’il est accoutumé.1649Paris4225. Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous marchands et artisans de cette ville et faubourgs de Paris, de tenir leurs boutiques ouvertes et continuer leurs trafics , ainsi qu’il est accoutumé. Du 14 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinai- res du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication.
226Arrêt de la cour de parlement, portant absolution de la calomnieuse accusation intentée contre monseigneur le duc de Beaufort par le cardinal Mazarin.1649Paris7226. Arrêt de la cour de parlement, portant absolution de la calomnieuse accusation intentée contre monsei- gneur le duc de Beaufort par le cardinal Mazarin. Pa- ris, veuve Théodore Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 7 pages. Du 15 janvier 1649.
227Arrêt de la cour de parlement , portant que tous les deniers publics, qui seront dus par les comptables et fermiers, tant de cette ville de Paris qu’autres de ce ressort, seront saisis et mis ès coffres de l’Hôtel de Ville.1649Paris4227. Arrêt de la cour de parlement , portant que tous les deniers publics, qui seront dus par les comptables et fermiers, tant de cette ville de Paris qu’autres de ce ressort, seront saisiset mis ès coffres de l’Hôtel de Ville. Du 19 janvier 4649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
228Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à toutes personnes en cette ville et faubourgs de Paris, de changer leurs noms et de se travestir et déguiser pour sortir de ladite ville, sur peine de la vie.1649Paris4228. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à toutes personnes en cette ville et faubourgs de Paris, de changer leurs noms et de se travestir et déguiser pour sortir de ladite ville, sur peine de la vie. Du 20 jan- vier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires or- dinaires du roi, 1649, 4 pages. t Suivi de la mention de publication.
229Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux gens de guerre, de commettre aucunes violences, voleries, pillages, incendies et autres actes d’hostilité sur les sujets du roi et habitants des villes, bourgs, bourgades et villages ès environs de Paris et ailleurs, à peine de la vie.1649Paris4229. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux gens de guerre, de commettre aucunes violences, vole- ries, pillages, incendies et autres actes d’hostilité sur les sujets du roi et habitants des villes, bourgs, bour- gades et villages ès environs de Paris et ailleurs, à peine de la vie. Du 20 janvier 1649. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication.
230Arrêt de la cour de parlement, du 25 janvier 1649, par lequel il est ordonné, aux payeurs des rentes, de payer les arrérages dus et échus aux rentiers, qui sont présents en cette ville.1649Paris4230. Arrêt de la cour de parlement, du 25 janvier 1649, par lequel il est ordonné, aux payeurs des rentes, de payer les arrérages dus et échus aux rentiers, qui sont présents en cette ville. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
231Arrêt de la cour de parlement pour le payement des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris.1649Paris4231. Arrêt de la cour de parlement pour le payement des rentes de l’Hôtel de Ville de Paris. Paris, Gervais Alliot, 1649, 4 pages. Autre édition de l’arrêt qui précède.
232Arrèt de la cour de Parlement, portant défenses, à tous imprimeurs et colporteurs, d’imprimer et exposer en vente aucuns ouvrages et autres écrits concernant les affaires publiques, sans permission registrée augreffe de ladite cour, sur peines y contenues.1649Paris4232. Arrèt de la cour de Parlement, portant défenses, à tous imprimeurs et colporteurs, d’imprimer et exposer en vente aucuns ouvrages et autres écrits concernant lesaffaires publiques, sans permission registrée augreffe de ladite cour, sur peines y contenues. Du 25 jan- vier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires or- dinaires du roi, 1649, 4 pages.
233Arrêt de la cour de parlement, portant qu’ouverture sera faite de toutes les chambres de la maison du cardinal Mazarin, et description sommaire de tout ce qui se trouvera dans ladite maison.1649Paris4233. Arrêt de la cour de parlement, portant qu’ouver- ture sera faite de toutes les chambres de la maison du cardinal Mazarin, et description sommaire de tout ce qui se trouvera dans ladite maison. Du 25 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
234Arrêt de la cour de parlement, par Îequel il est ordonné que les villes de Meaux, Lagny et autres, voisines du ressort de ladite cour, continueront d’apporter des blés et autres vivres en la ville de Paris, ainsi qu’il est accoutumé.1649Paris4234. Arrêt de la cour de parlement, par Îequel il est or- donné que les villes de Meaux, Lagny et autres, voisi- nes du ressort de ladite cour, continueront d’apporter des blés et autres vivres en la ville de Paris, ainsi qu’il est accoutumé. Du 26 janvier 1649. Parts, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. . Suivi de la mention de publication.
235Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous colonels, capitaines, lieutenants, officiers et gardes des portes de cette ville de Paris, de laisser passer aucunes personnes, de quelque qualité et condition qu'elles soient, avec passeport, que par les portes Saint-Jacques et Saint-Denys.1649Paris4235. Arrêt de la cour de*parlement, portant défenses, à tous colonels, capitaines, lieutenants, officiers et gar- des des portes de cette ville de Paris, de laisser passer aucunes personnes, de quelque qualité et condition qu'ellessoient, avec passeport, que par les portes Saint- Jacques et Saint-Denys. Du 29 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Îl y est fait mention d’un arrêt du 22 que je n’ai pas vu, mais (jui, d’après le Jowrnal de Parlement, n’aurait été qu’une sorte de duplicata de l’arrêét du 20, portant défense de se dégutser et tra- vestir pour sortir de la ville. Peut-être, à cause de cela , n'a-t-il pas été publié.
236Arrêt de la cour de parlement, du 30 janvier 1649, portant règlement pour le prix des mousquets avec bandoulières, picques (sic), paire d'armes avec le pot, pistolets avec les foureaux, poudre, plomb et mesche (sic).1649Paris4236. Arrêt de la cour de parlement, du 30 janvier 1649, portant règlement pour le prix des mousquets avec bandoulières, picques (sic),. paire d’armes avec le pot , pistolets avec les foureaux, poudre, plomb et mesche (sic). Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Mousquets de Charleville, Mézières et Liége. 8 liv. — Hollande et Sédan......... . 10 Piques de frêne.........….…....…..... 24 sols Paire d’armes fortes..........…..…...... 12 — — faibles.................. 10 Pistolets à fusil....20.0010000 0 se 00000 « 18 — ä rouet.......….…....00ceucau0s 16 Poudre à mousquet........0.0.0.+0000000 20 — ÉNE L se 1L e s0 su n e se e us 0000 6 24 Plomb.......22220 0220c aa sn 00 s000 n 0 4 1 CZE 4
237Arrêt de la cour de parlement, portant qu’il sera délivré passeports aux courriers tant ordinaires qu’extraordinaires, sous la signature de deux de messieurs de la cour, commis pour l’ordre des postes, ou de l’un en l'absence de l’autre, et du greffier.1649Paris4237. Arrêt de la cour de parlement, portant qu’il sera délivré passeports aux courriers tant ordinaires qu’extraordinaires, sous la signature de deux de mes- sieurs de la cour, commis pourl’ordre des postes, ou de l’un en l'absence de l’autre, et du greffier. Du 30 jan- vier 1649. Par:s, par les imprimeurs et libraires or- dinaires du roi, 1649, 4 pages. a — Les conseillers commis étaient Viole et Le Doulx.
238Arrêt de la cour de parlement, portant que les quarante-six mille livres, provenant de la recette générale de l'Auvergne, seront apportées dans cette ville, et mis ès coffres de l’hôtel d’icelle.1649Paris4238. Arrêt de la cour de parlement, portant que les qua- rante-six mille livres, provenant de la recette générale de l'Auvergne, seront apportées dans cette ville, et mis ès coffres de l’hôtel d’icelle. Du 30 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
239Arrêt de la cour de parlement, portant que les deniers de la recette générale de Reims seront apportés en cette ville et mis ès coffres de l’hôtel d’icelle.1649Paris4239. Arrêt de la cour de parlement, portant que les de- niers de la recette générale de Reims seront apportés en cette villeet mis ès coffres de l’hôtel d’icelle. Du 30 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649 , 4 pages.“0et d E 4
240Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous quinqualiers (sic), armuriers et autres marchands de cette ville et faubourgs de Paris, de cacher, recéler ou détourner les armes qu’ils ont en leur possession, avec injonction de faire leur déclaration, au greffe de ladite cour, de la quantité qu’ils en ont.1649Paris4240. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous quinqualiers (sic), armuriers et autres marchands de cette ville et faubourgs de Paris, de cacher, recéler ou détourner les armes qu’ils ont en leur possession, avec injonction de faire leur déclaration, au greffe de ladite cour, de la quantité qu’ils en ont. 4 février 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Suivi de la mention de publication. Cet arrèt prouve que les marchands se prétendaient lésés par le tavif du 30 janvier.
241Arrêt de la cour de parlement, pour la validité de tous contrats, obligations et autres actes, faits et passés en cette ville de Paris entre tous particuliers et communautés.1649Paris4241. Arrêt de la cour de parlement, pour la validité de tous contrats, obligations et autres actes, faits et passés en cette ville de Paris entre tous particuliers et com- munautés. Du 4 février 1649. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. C’est une riposte à un arrêt du conseil, qui déclarait nul tous les actes passés à Paris depuis le 5 janvier. Je n’ai pas trouvé cet arrêt, qui n'est pas même indiqué dans le Jourral du Parlement.
242Arrêt de la cour de parlement, pour empêcher le divertissement des deniers des tailles, subsistances, fermes, aides, gabelles et autres deniers de Sa Majesté, ordonnés, par précédents arrêts de ladite cour, être portés en l’Hôtel de Ville de Paris.1649Paris4242. Arrêt de la cour de parlement, pour empêcher le di- vertissement des deniers des tailles, subsistances, fer- mes, aides, gabelles et autres deniers de Sa Majesté, ordonnés, par précédents arrêts de ladite cour, être portés en l’Hôtel de Ville de Paris. 8 février 1649. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Les précédents arrêts sont des 19 et 30 janvier (voir ci-dessus, n° 227, 238 et 239).
243Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux officiers du présidial , prévôté, maire et échevins d'Orléans, de connaître et juger d’autres matières que de celles à eux attribuées par les édits du roi, vérifiés en ladite cour.1649Paris4243. Arvrêt de la cour de parlement, portant défenses, aux officiers du présidial , pfévôté, maire et échevins d'Orléans, de connaître et juger d’autres matières que de celles à eux attribuées par les édits du roi, vérifiés en ladite cour. Du 8 février 1649, Paris, par les im- primeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Le présidial avait enregistré, est-il dit dans l’arrét du parlement, un arrêt du conseil qui donnait, aux presidiaux, pouvoir de juger souverainement toutes les affaires dc leur ressort. Je ne sais si cet arrét a été imprimé. Je ne l’ai pas vu, et le Jowrnal du Parlement n’en donne pas la date ; mais il y a une Déclaration du roï en date du 22 janvier. Le parlement n’avait-il rendu son arrêt que sur la rumeur publique?
244Arrêt de la cour de parlement , portant qu'aucunes personnes ne pourront sortir de cette ville en vertu de passeports, après huitaine du jour et de la date d'iceux.1649Paris4244. Arrêt de la cour de parlement , portant qu'aucunes personnes ne pourront sortir de cette ville en vertu de passe-ports, après huitaine du jour et de la date d'iceux. Du 14 février 1649. Paris, par les imprimeurs et li- braires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
245Arrêt de la cour de parlement portant que les arrêts de ladite cour et ordonnances des commissaires, commis pour les taxes, seront exécutés, et les gens d’affaires et traitants contraints au payement desdites taxes par emprisonnement.1649Paris4245. Arrêt de la cour de parlement portant que les ar- rêts de ladite cour et ordonnances des commissaires, commis pour les taxes, seront exécutés, et les gens d’af— faires et traitants contraints au payement desdites taxes par emprisonnement. 13 février 1649. Paris, par les imprimeurset libraires ordinairesduroi, 1649, 4 pages.
246Arrêt de la cour de parlement, portant que les meubles, étans (sic) en la maison du cardinal Mazarin, seront vendus.1649Paris4246. Arrêt de la cour de parlement, portant que les meubles, étans (sic) en la maison du cardinal Mazarin, seront vendus. Du seizième février 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Gabriel Naudé est commis à la garde de la bibliothèque « à ce qu’elle soit conservée en son entier. »
247Arrêt de la cour de parlement, portant que taxes seront faites sur tous les secrétaires, avocats, procureurs et autres particuliers, habitants de cette ville et fauxbourgs de Paris, comme bourgeois, pour la subsistance des gens de guerre.1649Paris4247. Arrêt de la cour de parlement, portant que taxes seront faites sur tous les secrétaires, avocats, procu- reurs et autres particuliers, habitants de cette ville et fauxbourgs de Paris, comme bourgeois, pour la sub- sistance des gens de guerre. 16 février 1649. Paris, par les imprimeurset libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
248Arrêt de la cour de parlement, par lequel il est enjoint, à tous les quartiniers de la ville de Paris, de porter ou envoyer ès mains de Sébastien Cramoisy et Jean-Baptiste Forne, toutes les taxes, par eux reçues, et celles qu’ils recevront ci-après des particuliers, habitants de ladite ville.1649Paris4248. Arrêt de la cour de parlement, par lequel il est en- joint, à tous les quartiniers de la ville de Paris, de porter ou envoyer ès mains de Sébastien Cramoisy et Jean- * Baptiste Forne, toutes les taxes, par eux reçues, et celles qu’ils recevront ci-après des particuliers, habitants de ladite ville. Du 18 février 1649. Paris, par les im- primeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
249Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous soldats et autres personnes , de quelque qualité qu'elles soient, d'aller, ès maisons des particuliers, habitants de cette ville et fauxbourgs, demander aucuns deniers, si ce n'est en la présence de deux conseillers de ladite cour.1649Paris4249. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous soldats et autres personnes , de quelque qualité ('."î . qu'elles soient, d’aller, ès maisons des particuliers, ha- L à U* bitants de cette ville et fauxbourgs, demander aucuns deniers, si ce n'est en la présence de deux conseillers de ladite cour. Du 22 février 1649. Paris, par les im- primeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
250Arrêt de la cour de parlement, portant qu’il sera fait recherche des moyens d’avoir argent, pour l’armement et subsistance des gens de guerre, avec défense, aux habitants, de payer aucunes tailles ni autres taxes ; et en cas de contravention , qu’il sera procédé par voie de représailles.1649Paris4250. Arrêt de la cour de parlement, portant qu’il sera fait recherche des moyens d’avoir argent, pour l’arme- ment et subsistance des gens de guerre,, avec défense, aux habitants, de payer aucunes tailles ni autres taxes ; et en cas de contravention , qu’il sera procédé par voie de représailles. Du 22 février 1649. Paris, par les imprimeurset libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Il y avait un arrêt du conseil, qui taxait les maisons de campa- gne des conseillers et officiers du parlement. L'arrêét du 22 était donc déjà un acte de représailles. Voir les Taxes faites ès maisons sises aux environs de Paris, etc.
251Arrêts de la cour de parlement, pour l’ouverture de la conférence et passage des vivres et autres choses nécessaires en cette ville de Paris, avec députation d’ancuns présidents en ladite cour et autres y dénommés, pour traiter et résoudre de tout ce qui sera utile et nécessaire à cet effet en ladite conférence, pour la paix générale et soulagement des peuples.1649Paris4251. Arrêts de la cour de parlement, pour l’ouverture de la conférence et passage des vivres et autres choses nécessaires en cette ville de Paris, avec députation d’ancuns présidents en ladite cour et autres y dénom- més, pour traiter et résoudre de tout ce qui sera utile et nécessaire à cet effet en ladite conférence, pour la paix générale et soulagement des peuples. Du dernier février et premier mars 1649. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Aubery ( Histoire du cardinal Mazarin , tome III, page 69 ) dit que l’arrêét du 27 février a été falsifié par les frondeurs, Il n’y a point eu d’arrêt le 27; c’est apparemment du 28 qu’il a voulu dire. Je m’ai pas rencontré le faux arrêt.
252Arrêt de la cour de parlement, par lequel il est enjoint , à tous comptables, fermiers, traitants et autres particuliers, d'aller au greffe de ladite cour faire déclaration des deniers par eux dus, recélés ou retenus, dans trois jours, à peine de confiscation de corps et de biens.1649Paris4252. Arrêt de la cour de parlement, par lequel il est en- joint , à tous comptables, fermiers, traitants et autres particuliers, d'aller au greffe de ladite cour faire dé- claration des deniers par eux dus , recélés ou retenus, dans trois jours, à peine de confiscation de corps et de biens. Du 2 mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
253Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées, le 8 mars 1649, en faveur du maréchal de Turenne, et pour autoriser l'entrée de son armée en France.1649Paris4253. Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées, le 8 mars 1649, en faveur du maréchal de T'urenne, et pour autoriser l'entrée de son armée en France. Paris, Gervais Alliot et Jacques Langlois, 1649, 4 pages. L’édition de cet arrêt, que les imprimeurs du roi ont donnée sous le titre de : Véritable arrét de la cour de parlement en faveur de M. le maréchal de Turenne, diffère, en beaucoup de points, du texte publié par Gervais Alliot et Jacques Langlois. Ainsi il n’y est pas question d’arrêt du conseil ou de déclaration, rendus contre Turenne et annulés par le parlement. On n’y voit pas non plus que Turenne aîit adressé de requête pour se mettre en la protec- tion de la cour. Le cardinal de Retz dit, en effet, que l’arrêt fut rendu sur sa proposition : « J’ajoutai que, comme je venois d’être averti que Pon avoit dressé, la veille, une déclaration à Saint-Germain, par laquelle M. de Turenne étoit déclaré criminel de lèse-majesté, je croyois qu’il étoit nécessaire de casser cette déclaration... Cette proposition passa tout d’une voix. » (Page 133, coll. Michaud.) Il résulterait de cette version que les deux éditions de Parrêt seraient inexactes; mais on peut croire que le cardinal a été mal servi par ses souvenirs et que le parlement qui aurait , sans dif- ficulté, cassé un arrêt du conseil , n’a pas osé aller jusqu’à casser une déclaration du roi. L’arrèt des imprimeurs du roi est donc en effet le véritable. Gervais Alliot et Jacques Langlois n’en ont pas moins reproduit, en substance , dans le Journal d purlement, l'arrét qu’ils avaient Imprime,
254Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous gentilshommes et autres, de faire aucunes levées de gens de guerre dans les provinces, qu'en vertu de commissions du roi et attaches de ladite cour sur icelles, à peine de la vie et d'être dégradés de noblesse, et, à tous receveurs et comptables, de délivrer aucuns deniers ni s'en dessaisir, que par ordre de ladite cour, à peine du quadruple, et en cas de contravention, enjoint, aux communes, de s'assembler à son du tocsin et de leur courir sus.1649Paris4254. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à tous gentilshommes et autres, de faire aucunes levées de gens de guerre dans les provinces, qu’en vertu de commissions du roi et attaches de ladite cour sur icelles, à peine de la vie et d'être dégradés de noblesse, et, à tous receveurs et comptables, de délivrer aucuns deniers ni s’en dessaisir, que par ordre de ladite cour, à peine du quadruple, et en cas de contravention, enjoint, aux communes, de s’assembler à son du tocsin et de leur courir sus. Du 9 mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1649, 4 pages.
255Arrêt de la cour de parlement, portant que tous ceux qui sont compris ès rôles de modérations pour l’armement et subsistance des gens de guerre, demeureront déchus desdites modérations, et seront contraints de payer leurs taxes par emprisonnement de leurs personnes,et les autres particuliers, y dénommés, contraints par la vente de leurs biens.1649Paris4255. Arrêt de la cour de parlement, portant que tous ceux qui sont compris ès rôles de modérations pour l’armement et subsistance des gens de guerre , demeu- reront déchus desdites modérations, et seront con- traints de payer leurs taxes par emprisonnement de leurs personnes,et les autres particuliers, y dénommés, contraints par la vente de leurs biens. Du 10 mars 1649. Paris, par les imprimeurset Hbraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
256Arrêt de la cour de parlement, donné en faveur des hahitants de la ville de Rheims contre le cardinal Mazarin, le marquis de la Vieuville et leurs adhérents.1649Paris6256. Arrêt de la cour de parlement, donné en faveur des hahitants de la ville de Rheims contre le cardinal Mazarin, le marquis de la Vieuville et leurs adhérents. Paris, Jean Guignard , 1649, 6 pages. Daté du 11 mars 1649.
257Arrêt de la cour de parlement, sur l'avis que monseigneur le prince de Conty a donné, de l'entrée de l'archiduc Léopold en France.1649Paris4257. Arrêt de la cour dc parlement, sur l'avis que mon- seigneur le prince de Conty a donné, de l'entrée de l'archiduc Léopold en France. Du 22 mars 1649. Paris , par les imprimeurs ct libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. ' Il y en a une autre édition, chez Guill. Sassier. Le titre com- mence ainsi : Arrét de la cour de parlement du 22 mars , ete. C’est toute la différence.
258Arrêt de la cour de parlement, sur la proposition, faite par monseigneur le prince de Conty, pour l’éloignement du cardinal Mazarin.1649Paris4258. Arrêt de la cour de parlement, sur la proposition, faite par monseigneur le prince de Conty, pour l’éloi- gnement du cardinal Mazarin. Du 27 mars 1649. Pa- ris, par les imprimeurs et libratres ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
259Arrêt de confirmation de la cour de parlement, du 8 janvier 1649, donné contre le cardinal Mazarin.1649Paris4259. Arrêt de confirmation de la cour de parlement, du 8 janvier 1649, donné contre le cardinal Mazarin. Paris, Jérémie Bouillerot, 1649, 4 pages. Faux arrêt sous la date du 27 mars. Le procureur général de- manda et obtint, dans l’audience du 29, l’autorisation de faire des informations; mais je ne vois pas qu’il ait été donné de suite à ces premières mesures. Apparemment la paix, qui fut conclue le 1* avril, couvrit tous les délits, commis pendant la guerre. La veuve François Targa avait en même temps publié le même arrêt sous le titre qui suit :
260Arrêt de la cour de parlement, portant confirmation de l’arrêt du 8 janvier dernier à l’encontre du cardinal Mazarin.1649Paris4260. Arrêt de la cour de parlement, portant confirma- tion de l’arrêt du 8 janvier dernier à l’encontre du car- dinal Mazarin. Du 27 mars 1649. Paris, veuve Fr. Targa, 1649, 4 pages.
261Arrêt de la cour de parlement pour la diminution des loyers des maisons dans la ville et fauxbourgs de Paris.1649Paris5261. Arrêt dela cour de parlement pour la diminution des loyers des maisons dans la ville et fauxbourgs deÀA Paris. Du 6 avril 41649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 4649, 5 pages.
262Arrêt de la cour de parlement, pour la diminution des loyers des maisons dans la ville et fauxbourgs de Paris.1649Paris7262. Arrêt de la cour de parlement, pour la diminution des loyers des maisons dans la ville et fauxbourgs de Paris. Du 10 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 7 pages.
263Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous les sujets du roi, d’obéir à la déclaration du mois de mars dernier, et aux troupes, étant dans l’Anjou et autres lieux, de poser les armes, avec défense de commettre aucuns actes d'hostilité, sous peine d’être déclarés perturbateurs du repos public.1649Paris4263. Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous les sujets du roi, d’obéir à la déclaration du mois de mars dernier, et aux troupes, étant dans l’Anjou et autres lieux, de poser les armes, avec défense de com- mettre aucuns actes d'hostilité , sous peine d’être dé- clarés perturbateurs du repos public. Du 12 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
264Arrêt de la cour de parlement, pour la décharge entière des loyers des maisons du quartier de Pâques en la ville et fauxbourgs de Paris, rendu en interprétation de celui du 10 avril dernier, avec règlement pour les baux.1649Paris8264. Arrêt de la cour de parlement, pour la décharge entière des loyers des maisons du quartier de Pâques en la ville et fauxbourgs de Paris, rendu en interpréta- tion de celui du 10 avril dernier, avec règlement pour les baux. Du 44 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 8 pages. Il y a des détails curieux sur les quartiers de Paris. La Ville- neuve-sur-Gravois paraît avoir été du côté du petit Carreau et de Montorgueil; de là encore le nom de la ruc Bourbon-Villeneuve. La Nouvelle-France était entre la porte Montmartre et la porte Richelieu. Les chambrelans étaient ceux qui ne louaient que des chambres.
265Arrêt de la cour de parlement, en faveur des locataires et sous-locataires des maisons de la ville et fauxbourgs de Paris, pour leur décharge du loyer de Pâques dernier, avec règlement pour les baux, rentes foncières et autres, constituées pour la construction des bâtiments, donné sur les requêtes des propriétaires desdites maisons, et pour l’exécution des arrêts précédents des 10 et 14 présents mois et an.1649Paris4265. Arrêt de la cour de parlement, en faveur des loca- taires et sous-locataires des maisons de la ville et faux- bourgs de Paris, pour leur décharge du loyer de Pâ- ques dernier, avec règlement pour les baux, rentes foncières et autres, constituées pour la construction des bâtiments, donné sur les requêtes des propriétaires desdites maisons, et pour l’exécution des arrêts pré- cédents des 10 et 14 présents mois et an. Du 27 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roi, 1649, 4 pages.
266Arrêt de la cour de parlement, portant confirmation des arrêts des dix et quatorzième (sic) de ce mois, pour la décharge du terme de Pâques, avec défenses, aux propriétaires, de présenter aucune requête.1649Paris6266. Arrêt de la cour de parlement, portant confirma- tion des arrêts des dix et quatorzième (sic) de ce mois, pour la décharge du terme de Pâques, avec défenses, aux propriétaires, de présenter aucune requête. Paris, Michel Mettayer, 1649, 6 pages. Daté du 27 avril 1649. Autre édition de l’arrêt qui précèdefl
267Arrêt de la cour de parlement, contre les désordres que commettent les gens de guerre.1649Paris4267. Arrêt de la cour de parlement, contre les désordres que commettent les gens de guerre. Du onzième mai 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
268Arrêt de la cour de parlement, du 19 mai 1649 , par lequel défenses sont faites d'exécuter la sentence du lieutenant civil, qui porte condamnation de payer le terme de Pâques.1649Paris8268. Arrêt de la cour de parlement, du 19 mai 4649 , par lequel défenses sont faites d'exécuter la sentence du lieutenant civil, qui porte condamnation de payer le terme de Pâques. Paris, Edme Pépingué, 1649, 8 pages. La pièce contient la sentence du lieuterant, la requête du con- damné et l’arrêt de la cour. '
269Arrêt de la cour de parlement, contre quelques particuliers, ennemis du repos public, contrevenants aux précédents arrêts de ladite cour, et au préjudice, et depuis la déclaration du roi du mois de mars dernier, publiée tant pour faire cesser les mouvements que pour le rétablissement du repos et de la tranquillité dans son royaume, donné, les prévôt des marchands et échevins ouïs , le 28ᵉ jour de mai 1649.1649Paris4269. Arrêt de la cour de parlement, contre quelques particuliers, ennemis du repos public, contrevenants aux précédents arrêts de ladite cour, et au préjudice, et depuis la déclaration du roi du mois de mars der- nier, publiée tant pour faire cesser les mouvements que pour le rétablissement du repos et de la tran- quillité dans son royaume, donné, les prévôt des marchands et échevins ouis , le 28° jour de mai 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du rol, 1649, 4 pages. « Fait défense , à tous sujets du roi, de quelque qualité qu’ils soient, de composer, semer et publier aucuns libelles diffamatoires, à peine de la vie. »
270Arrêt notable de la cour de parlement contre plusieurs partisans.1649Sans Lieu8270. Arrêt notable de la cour de parlement contre plusieurs partisans. (S. |. n. d.), 8 pages. Daté du 26 août 1649. C’est un arrêt interlocutoire rendu sur le Factum notable pour Thomas Carrel, etc.
271Arrêt de la cour de parlement, du quatrième septembre 1649, portant que le commerce des blés sera libre à un chacun, pour en amener en cette ville tant par eau que par terre, comme aussi qu’il sera informé des violences qui se commettent aux passages des rivières et autres lieux, des empêchements qui se font journellement en l'enlèvement des blés pour la provision de ladite ville.Sans DateParis4271. Arrêt de la cour de parlement, du quatrième septembre 1649, portant que le commerce des blés sera libre à un chacun, pour en amener en cette ville tant par eau que par terre, comme aussi qu’il sera informé des violences qui se commettent aux passages des rivières et autres lieux , des empêchements qui se font journellement en l'enlèvement des blés pour la provision de ladite ville. Paris, Pierre Rocol- let, Sans Date 4 pages. :
272Arrêts de la cour de parlement contre le libelle intitulé : Trés-humbles remontrances du parlement de Normandie , au semestre de septembre, au roi et à la reine, imprimé et publié au préjudice du traîté de paix, avec la lettre du parlement de Normandie, sur ce sujet, au parlement de Paris.1649Paris7272. Arrêts de la cour de parlement contre le libelle intitulé : Trés-humbles remontrances du parlement de Normandie , au semestre de septembre, au roi et à la reine, imprimé et publié au préjudice du traîté de paix, avec la lettre du parlement de Normandie, sur ce sujet, au parlement de Paris. Paris, Claude Hulpeau , 1649 , 7 pages. I y a deux arrêts, l’un du 24 septembre, qui ordonne qu’An- toine Estienne , imprimeur des Rernontrances, sera tenu de com- paraître pour être interrogé sur la permission; l’autre du 27, par lequel le libelle est supprimé et Estienne, admonesté. L’arrêt in- terdit, à tous imprimeurs, d’imprimer aucun livre sans une permis- sion par écrit; d’où on peut conclure qu’Estienne avait excipé d’une permission verbale. La lettre du parlement de Normandie est du 23 septembre. Ce n’est pas, à ce qu’il paraît, le seul grief personnel qu’Antoine Estienne ait eu contre la Fronde ; car il dit lui-même ,, page 1611 de l’édition in-folto, qu’il a donnée, en 1661, du Nouveau théâtre du monde , de Davity (supplément) « qu’aux troubles de 1652, il à hazardé sa vie et celle de sa famille pour l’exécution des ordres du roi. » On peut croire qu’un de ses actes les plus hardis fut d’imprimer lPédit d’amnistie, pour lequel il avait reçu une commis- sion spéciale.
273Arrêt de la cour de parlement pour le paiement des rentes, tant sur la maison de ville que sur le sel.1649Paris8273. Arrêt de la cour de parlement pour le paiement des rentes , tant sur la maison de ville que sur le sel. Paris, Nicolas Vivenay, 1649, 8 pages. Daté du 1°" octobre 1649. Il y en a une autre édition , en tout semblable à celle-ci, si ce n’est qu’elle ne porte pas le nom de l'imprimeur, et une autre encore, chez Nicolas Bessin , jouxte la copie imprimée à Paris.
274Arrêt de la cour de parlement, en vacations, donné pour le maintien de l’autorité de la justice, contre les personnes qui empêchent l’exécution des arrêts de ladite cour par force et voie de fait; avec injonction, aux prévôts et officiers de justice, d’emprisonner tous blasphémateurs du nom de Dieu, joueurs de cartes et dez, fainéants et gens sans aveu.1649Paris6274. Arrêt de la cour de parlement, en vacations, donné pour le maintien de l’autorité de la justice, contre les personnes qui empêchent l’exécution des arrêts de ladite cour par force et voie de fait ; avec injonction, aux prévôts et officiers de justice, d’empri- sonner tous blasphémateurs du nom de Dieu, joueurs de cartes et dez, fainéants et gens sans aveu. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 6 pages. Du 1* octobre 1649. Il n’est pas question des blasphémateurs dans l’arrêt.
275Arrêt de la cour de parlement, du 29 décembre 1649, portant réglement pour le paiement des rentes, constituées tant sur les gabelles, clergé, aydes, recettes générales, tailles anciennes, entrées et cinq grosses fermes.1650Paris6275. Arrêt de la cour de parlement, du 29 décembre 4649, portant réglement pour le paiement des rentes, constituées tant sur les gabelles, clergé, aydes, recettes générales, tailles anciennes, entrées et cinq grosses fermes. Paris, Pierre Rocollet, 1650, 6 pages. Arrêt de règlement pour la nomination des syndics des rentiers.
276Arrêts de la cour de parlement, des 29 décembre 1649 et 9 février 1650, portant réglement pour le paiement des rentes, constituées tant sur les gabelles, clergé, aydes, recettes générales, tailles anciennes et nouvelles, entrées et cinq grosses fermes.1650Paris8276. Arrêts de la cour de parlement, des 29 décembre L X 1649 et 9 février 1650, portant réglement pour le T m paiement des rentes, constituées tant sur les gabelles, < Ÿ clergé, aydes, recettes générales, tailles anciennes et nouvelles, entrées et cinq grosses fermes. Paris, Pierre Rocollet, 1650 , 8 pages.
277Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant renvoi et décharge de l’accusation contre Messieurs de Vendôme, duc de Beaufort, Gondy, coadjuteur, Broussel et Chareton (sic).1650Paris4277. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant renvoi et décharge de l’accusa- tion contre Messieurs de Vendôme, duc de Beaufort, Gondy, coadjuteur , Broussel et Chareton (sic). Du 22 janvier 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1650 , 4 pages. Il y en a une autre édition chez la veuve J. Guillemot. Elle est intitulée :
278Arrêt de la cour de parlement sur l’accusation portée contre M. le duc de Beaufort, M. le coadjuteur en l'archevêché de Paris M. de Broussel, conseiller en ladite cour, et M. Charton, aussi conseiller, président aux requêtes du palais.Sans DateBeaufort7278. Arrêt de la cour de parlement sur l’accusation portée contre M. le duc de Beaufort, M. le coadjutenr en l'archevêché de Paris, M. de Broussel, conseiller en ladite cour, et M. Charton, aussi conseiller, président aux requêtes du palais. 7 pages.
279Arrêt de la cour de parlement donné en faveur de Monsieur Joly.1650Paris4279. Arrêt de la cour de parlement donné en faveur de Monsieur Joly. Paris, Jean Brunet, 1650, 4 pages. Daté du 1 février 1650.
280Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à monsieur l’archevêque de Sens, de convoquer aucune assemblée du clergé à Paris ni ailleurs, dans la province dudit ParisSans DateParis4280. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à ûfi monsieur l’archevêque de Sens, de convoquer aucune assemblée du clergé à Paris ni ailleurs, dans la province dudit Paris. Paris, Pierre Targa, Sans Date, 4 pages. Daté du 14 mai 1650.
281Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à toutes personnes, de s'assembler en troupes en la salle du palais et avenues de ladite cour.1650Paris4281. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses, à toutes personnes, de s'assembler en troupes en la salle du palais et avenues de ladite cour. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650 , 4 pages. Daté du 9 août 1650. _
282Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées , sur les propositions faites par monseigneur le duc d’Orléans pour la pacification des troubles de la ville de Bordeaux et province de Guyenne , avec la nouvelle députation, vers le roi et la reine régente, faite par ledit parlement pour cet effet.1650Paris6282. Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées , sur les propositions faites par monseigneur le duc d’Orléans pour la pacification des troubles de la ville de Bordeaux et province de Guyenne , avec la nouvelle députation, vers le roi et la reine régente, faite par ledit parlement pour cet effet. Du 5 septembre 1650. Paris, Antoine Estienne , 1650 , 6 pages. C’est par erreur qu’il est daté du 13 septembre dans la Bzblio- thèque du P. Lelong.
283Arrêt notable de la cour de parlement, contre les traitants et partisans, en exécution de la déclaration du mois d’octobre 1648, portant défenses de lever ni exiger aucuns droits sur les vins et marchandises, baissant de la rivière de Loire et fleuves y descendants, sinon en vertu d’édits bien et dâment vérifiés en ladite cour, et ce, nonobstant divers arrêts du conseil et la déclaration que lesdits traitants ont fait vérifier à la cour des aydes.1650Paris4283. Arrêt notable de la cour de parlement, contre les traitants et partisans, en exécution de la décla- ration du mois d’octobre 1648, portant défenses de lever ni exiger aucuns droits sur les vins et marchan- dises , baissant de la rivière de Loire et fleuves y descendants, sinon en vertu d’édits bien et dâment vérifiés en ladite cour, et ce, nonobstant divers arrêts du conseil et la déclaration que lesdits traitants ont fait vérifier à la cour des aydes. Paris, Étienne Pépin- gué , 1650 , 4 pages. Daté du 27 octobre 1650.
284Arrêt de nosseigneurs de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant remontrance être faite au roi et à la reine sur l’emprisonnement et liberté de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville.1650Paris4284. Arrêt de nosseigneurs de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant remontrance être faite au roi et à la reine sur l’emprisonnement et liberté de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville. Du vendredi trantième ( sic) décembre1650. Paris, Jacoh Chevalier, 1651 , 4 pages. Simon Lefêèvre a donné du même arrêt une édition intitulée :
285Arrêt de la cour de parlement, du vendredi trentième décembre mil six cent cinquante, toutes les chambres assemblées, portant que très-humbles remontrances seroient faites au roi et à la reine régente pour la liberté de messieurs les princes.16517285. Arrêt de la cour de parlement, du vendredi tren-° tième décembre mil six cent cinquante, toutes les cham- bres assemblées, portant que très-humbles remontran- ces seroient faites au roi et à la reine régente pour la liberté de messieurs les princes. 1651, 7 pages. L’édition de Chevalier donne, à la fin de l’arrét, la date du 30 dé- cembre et la signature de Guyet; l’édition de Lefèvre , non.
286Arrêt de la cour de parlement, faisant deffenses, à tous soldats du régiment des gardes et autres, de s’attrouper, porter armes deffendues, tenir les advenues de cette ville, exiger de ceux qui y viennent et qui en sortent, à peine de la vie.1651Paris6286. Arrêt de la cour de parlement, faisant deffenses, à tous soldats du régiment des gardes et autres, de s’at- trouper, porter armes deffendues, tenir les advenues de cette ville, exiger de ceux qui y viennent et qui en sortent, à peine de la vie. Du douziesme janvier 4654 .. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, (1651), 6 pages.
287Arrêt dela cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant que le roi et la reine régente seront très-humblement suppliés, de la part de ladite cour, d’envoyer, au plutôt, lettre de cachet pour mettre en liberté messieurs les princes et duc de Longueville, et éloigner de la personne de Sa Majesté le cardinal Mazarin.1651Paris4287. Arrêt dela cour de parlement, toutes les chambres assemblées , portant que le roi et la reine régente se- ront très-humblement suppliés, de la part de ladite cour, d’envoyer, au plutôt, lettre de cachet pour mettre en liberté messieurs les princes et duc de Longueville, et éloigner de la personne de Sa Majesté le cardinal Mazarin. Du 4 février 1651. Paris, Jacob Chevalier, 1651, 4 pages. 5 Il y en a une édition de Rouen, chez Étienne Vereul , jouxte la copie imprimée , etc., 4 pages. Elle contient également l’arrét du 7 février qui suit.
288Arrêt de nos seigneurs du parlement, portant l'éloignement du cardinal Mazarin et sortie hors du royaume, et Leurs Majestés très-humblement suppliées de mettre en liberté messieurs les princes et duc de Longueville, et d’envoyer une déclaration, pour exclure d’entrer ès conseils du roi tous étrangers, même les naturalisés, et qui auront serment à un autre prince que le roi.1651Paris4288. Arrêt de nos seigneurs du parlement, portant l'é- loignement du cardinal Mazarin et sortie hors du royaume, et Leurs Majestés très-humblement suppliées de mettre en liberté messieurs les princes et duc de Longueville, et d’envoyer une déclaration, pour ex- clure d’entrer ès conseils du roi tous étrangers, même les naturalisés, et qui auront serment à un autre prince que le roi. Du 7 février 1651. Paris, Jacob Chevalier, 1651, 4 pages. Ce n’est là qu’une contrefaçon. Voici l’édition officielle :
289Arrêt de la cour de parlement, pour la liberté de messieurs les princes et l’éloignement du cardinal Mazarin hors du royaume de France.Sans DateParis6289. Arrêt de la cour de parlement, pour la liberté de messieurs les princes et l’éloignement du cardinal Maza- rin hors du royaume de France. Du 7 février 16514 Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 6 pages.
290Arrét de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant que le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques étrangers vuideront le royaume de France ; autrement permis, aux communes et autres, de courir sus, avec autres ordres pour cet effet.1651Paris4290. Arrét de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées , portant que le cardinal Mazarin,, ses pa- rents et domestiques étrangers vuideront le royaume de France ; autrement permis, aux communes et autres, de courir sus, avec autres ordres pour cet effet. Du jeudi 9 février 1651 . Paris , par les imprimeurs et li- braires ordinaires du roi, 1651, 4 pages.
291Arrêt de la cour de parlement, donné contre le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques, à ce qu’ils aient à vuider le royaume de France, terres et places de l’obéissance du roi.1654Paris4291. Arrêt de la cour de parlement, donné contre le car- dinal Mazarin, ses parents et domestiques , à ce qu’ils aient à vuider le royaume de France, terres et piaces de l’obéissance du roi. Du 9 février 1654. Paris, Toussaint Quinet,, 1651, 4 pages. Autre édition de la pièce qui précède. Il y en a encore une, de Rouen apparemment, sur l’inprimé à Paris.
292Arrêt de la cour de parlement, portant qu’aucuns cardinaux étrangers, naturalisés, même françois, ne seront reçus dans les conseils d’État du roi, et que les qualités de Notre cher et bien amé, attribuées au cardinal Mazarin , seront retranchées de la déclaration de Sa Majesté.1651Paris4292. Arrêt de la cour de parlement, portant qu’aàcuns cardinaux étrangers , naturalisés, même françois, ne seront reçus dans les conseils d’État du roi, et que les qualités de Notre cher et bien amé, attribuées au car- dinal Mazarin , seront retranchées de la déclaration de Sa Majesté. Du lundi 20 février 1651. Paris, Jean Guignard, 1651, 4 pages. ' Il y en a une édition de Rouen, chez Étienne Vereul, jouxte la copte imprimée, ete.
293Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin.Sans DateParis6293. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin. Du samedi 114 mars 1651. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 6 pages. « Confirmation des arrêts des 7, 9, 20 février et Ÿ mars. Il est rapporté dans les Mémoires de madame de Motteville , page 384, coll. Michaud. '
294Arrêt de la cour de parlement, portant évocation, en icelle, de tous les procès et différends, pendants en toutes jurisdictions, touchant les saisies faites sur les revenus et biens du cardinal Mazarin, confections de baux et autres choses généralement quelconques, avec défense de procéder ailleurs qu’en la cour et pardevant messieurs Broussel et Le Meusnier, conseillers en ladite cour, à ce commis et députés par icelle.1651Paris6294. Arrêt de la cour de parlement, portant évocation, en icelle, de tous les procès et différends, pendants en toutes jurisdictions, touchant les saisies faites sur les re- venus et biens du cardinal Mazarin, confections de baux et autres choses généralement quelconques , avec défense de procéder ailleurs qu’en la cour et parde- vant messieurs Broussel et Le Meusnier, conseillers en ladite cour, à ce commis et députés par icelle. Du 24 avril 1651 . Paris, veuve Guillemot, 1651, 6 pages. Il y en a une édition, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, dont le titre commence ainsi : Dernier arrêt de la Cour de parlement contre le cardinal Mazarin, etc.
295Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, monsieur le duc d'Orléans présent, sur l’extrémité des désordres arrivés en ce royaume par les armées et troupes de gens de guerre, avec commission et règlement pour cet effet.16516295. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, monsieur le duc d'Orléans présent, sur l’extrémité des désordres arrivés en ce royaume par les armées et troupes de gens de guerre, avec commis- sion et règlement pour cet effet. Du 25 mai 1651. Parts , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 6 pages.
296Arrêt de nosseigneurs de la cour de parlement, donné en faveur des marchands de vin et bourgeois de Paris, portant défense, aux jurés vendeurs de vin, de faire aucune contrainte ni poursuivre lesdits marchands de vin ailleurs qu’en ladite cour, à peine de mille livres d’amende et de tous dépens, dommages et intérêts.Sans DateParis7296. Arrêt de nosseigneurs de lacourde parlement, donné en faveur des marchands de vin et bourgeois de Paris, portant défense, aux jurés vendeurs de'vin, de faire au- cune contrainte ni poursuivre lesdils marchands de vin ailleurs qu’en ladite cour, à peine de mille livres d’amende et de tous dépens, dommages et intérêts. Du 2 juin 1651. Paris, Thomas Lacarrière, Sans Date, 7 pages.
297Arrêt de la cour de parlement donné, en faveur de monseigneur le prince, contre le cardinal Mazarin et ses adhérents.1651Paris7297. Arrêt de la cour de parlement donné, en faveur de monseigneur le prince, contre le cardinal Mazarin et ses adhérents. Paris, Nicolas Vivenay , 1651, 7 pages. Cet arrêt n’est pas daté ; mais c’est celui qui mande à compa- raître, devant la Cour, le duc de Mercœur , à raison de son ma- riage ; et par conséquent il est du % août 1651.
298Arrêt de la cour de parlement, sur les désordres, meurtres et pillage d’une maison, arrivés à Paris en la rue Saint-Denys, le jeudi 40 du présent mois d’août 1651, avec injonction, aux officiers, habitants et bourgeois, d'empêcher les assemblées.1651Paris6298. Arrêt de la cour de parlement, sur les désordres, meurtres et pillage d’une maison, arrivés à Paris en la rue Saint-Denys , le jeudi 40 du présent mois d’août 1651, avec injonction, aux officiers, habitants et bour- geois , d'empêcher les assemblées. Du 11 août 1651. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 6 pages.
299Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, du lundi 21 août 1651, sur ce qui s’est passé, ledit jour, au palais.1651Paris4299. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, du lundi 21 août 1651, sur ce qui s’est passé, ledit jour, au palais. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 4 pages.
300Arrêt de la cour de parlement donné en faveur des créanciers du cardinal Mazarin, portant la vente de ses meubles, et que les deniers en provenant, ensemble ceux des revenus de ses bénéfices, seront mis ès mains de Mᵉ Claude Martinet, payeur des gages de nosdits seigneurs du parlement, pour être distribués entre lesdits créanciers, ainsi qu’il sera par ladite cour ordonné.1651Paris22300. Arrêt de la cour de parlement donné en faveur des créanciers du cardinal Mazarin, portant la vente de ses meubles , et que les deniers en provenant, ensemble ceux des revenus de ses bénéfices, seront mis ès mains de M° Claude Martinet, payeur des gages de nosdits seigneurs du parlement, pour être distribués entre lesdits créanciers, ainsi qu’il sera par ladite cour ordonné. Paris , veuve J. Guillemot, 1651, 22 pages. Daté du 7 septembre 1651. Arrêt d’homologation d’un contrat passé, le 19 juin, entre les créanciers du cardinal Mazarin. Je vois, parmi les créanciers, François Bordoni, sculpteur du roi, demeurant à Paris,, au palais des Tuileries, qui réclame 12,900 livres tournois, pour ouvrages faits en lhôtel dudit sieur cardinal. Le président Tubeuf reçoit 600,000 livres pour ses maisons des rues des Pctits-Champs, Richelieu et Vivien (sic), vendues à Ma- zarin.
301Arrêt de la cour de parlement, du 7 septembre 1651 , donné en faveur des trésoriers de France, de Picardie, portant défenses, à toutes personnes, de prendre qualité d’intendants de finances, sans avoir fait vérifier leur commission en ladite cour, ni, à aucun officier, d’accepter aucune commission sans la délibération du bureau.1651Paris8301. Arrêt de la cour de parlement, du 7 septembre 1651 , donné en faveur des trésoriers de France, de Picardie, portant défenscs, à toutes personnes, de pren- dre qualité d’intendants de financès, sans avoir fait vé- rifier leur commission en ladite cour, ni, à aucun offi- cier, d’accepter aucune commission sans la délibération du bureau. Paris, veuve Lozet, 1651, 8 pages.
302Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées , portant défenses, à toutes personnes, de quelque état et condition qu’elles soient , de faire aucunes levées de gens de guerre qu’en vertu de lettres patentes, scellées du grand sceau, à peine d’être déclarées criminels(sic) de lèze Majesté.1651Paris4302. Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées , portant défenses, à toutes personnes, de quelque état et condition qu’elles soient , de faire au- cunes levées de gens de guerre qu’en vertu de lettres patentes, scellées du grand sceau, à peine d’être décla- rées criminels(sic) de lèze Majesté. Du 7 octobre 1651 Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1651, 4 pages.
303Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin.1651Paris8303. Arrêt dela cour de parlement , toutes les chambres assemblées , contre le cardinal Mazarin. Du 13 déceme bre 1651. Paris , par les imprimeurs et libraires or- dinaires du roi , 1651, 8 pages. Suivi de la mention de publication par Canto, juré crieur ordi- naire. H y en a une autre édition de 6 pages, et sur laquelle a été pu- bliée celle de Rouen, David du Petitval et Jcan Viret, imprimeurs ordinaires du roi. Au titre, elle ajoute : e de ses adhérents, en pré- sence de Son Altesse Royale.
304Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin et ses adhérents.1651Paris7304. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin et ses adhé- rents. Du vingtième jour de décembre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 7 pages.
305Arrêt de la cour de parlement donné contre le cardinal Mazarin, publié le 30 décembre 1651.1651Paris7305. Arrêt de la cour de parlement donné contre le car- dinal Mazarin, publié le 30 décembre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 7 pages. Daté du 29. T y a une édition d’Orléans, chez Gilles Hotot, im- primeur du roi, 1651, 8 pages.
306Arrêt de la cour de parlement, portant cassation de la déclaration, donnée contre monseigneur le prince de Condé.1652Paris4306. Arrêt de la cour de parlement, portant cassation de la déclaration, donnée contre monseigneur le prince de Condé. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 4 pages. Daté du 12 janvier 1652. Le titre n’est pas parfaitement exact, car la déclaration ne fut pas cassée ; seulement il fut sursis à l’enre- gistrement. * Nicolas Vivenay a imprimé tout ce qu’on lui a présenté pour le prince de Condé, sans choix, sans examen. Aussi les pièces qui sont sorties de ses presses, sont-elles fort suspectes ; mais 1l gagna, à ce métier, de devenir l’imprimeur du prince qui lui donna un atelier dans son hôtel.
307Arrêt de la cour de parlement, donné au profit de monsieur le prince de Condé, contre la déclaration du sixième septembre dernier, avec l’envoi du trompette de Son Altesse Royale, faisant commandement, au sieur d’Hocquincourt, de rendre monsieur Bitaut, conseiller, ensemble la permission donnée pour empêcher le cardinal Mazarin et ses adhérents d’entrer dans le royaume, et permis, aux communes, de courir sus.1652Paris4307. Arrêt de la cour de parlement, donné au profit de monsieur le prince de Condé, contre la déclaration du sixième septembre dernier, avec l’envoi du trompette de Son Altesse Royale, faisant commandement, au sieur d’Hocquincourt, de rendre monsieur Bitaut, conseiller, ensemble la permission donnée pour empêcher le car- dinal Mazarin et ses adhérents d’entrer dans le royaume, et permis, aux communes, de courir sus. Paris, jouxte la copie imprimée par Nicolas Vivenay, 1652, 4 pages. Daté du 12 janvier 1652. C’est l’arrêt qui précède. L’imprimeur a commis, dans le titre, une singulière bévue ; il a v confondu la déclaration du 6 septembre, qui avait été donnée contre le cardinal Mazarin, avec celle du 5 décembre contre le prince de Conde.
308Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées, contre le cardinal Mazarin.1652Paris6308. Arrêt de la cour de parlement, donné, toutes les chambres assemblées , contre le cardinal Mazarin. Du 25 janvier 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 6 pages.
309Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées, du 8 février 1652, portant que les prévôt des marchands et échevins continueront leurs poursuites, et feront toutes diligences nécessaires pour le payement des rentes, conformément à la déclaration et arrêts intervenus en conséquence d'icelle.Sans DateParis7309. Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées, du 8 février 1652, portant que les pré- vôt des marchands et échevins continueront leurs poursuites, et feront toutes diligences nécessaires pour _le payement des rentes, conformément à la déclaration “et arrêts intervenus en conséquence d'icelle. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 7 pages. La déclaration est, ici, celle du 22 octobre 1648. Avant cet arrét, 1l y avait eu un arrêt du conseil d’État, en date du 8 janvier, qui ordonnait la suspension des paiements assignés sur les tailles , les aydes , gabelles, ete. ; puis, par des lettres du 16 février, il fut déclaré que les rentes de l’Hôtel de Ville seraient payées sans surseance ni divertissement. On voit, par cet exemple, combien la cour ménageait les bourgeois de Paris malgré la guerre. Le parlement n’aurait peut-être pas obtenu , seul , cette concession ; mais l’initiative avait été prise par le prévôt des mar- chands.
310Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, du 17 février 1652, portant que l’arrêt des rentes, du 8 de ce mois, sera exécuté; a cassé l’ordonnance des trésoriers de France à Lyon; que celui qui a présidé viendra rendre raison à la cour, et qu'assemblée sera faite en la salle de Saint-Louis pour aviser ce qui est à faire pour le payement des gages des officiers et desdites rentes sur la ville.1652Paris7310. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, du 17 février 1652, portant que l’arrêt des rentes, du 8 de ce mois, sera exécuté; a cassé l’or- donnance des trésoriers de France à Lyon ; que celui qui a présidé viendra rendre raison à la cour, et qu'as- semblée sera faite en la salle de Saint-Louis pour avi- ser ce qui est à faire pour le payement des gages des officiers et desdites rentes sur la ville. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages.
311Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant que, sans s'arrêter à l’arrêt du grand conseil du 28 février dernier, les arrêts de la cour de parlement, donnés contre le cardinal Mazarin, seront exécutés.1652Paris4311. Arrêt de la cour de parlement, toutes les chambres assemblées, portant que, sans s'arrêter à l’arrêt du grand conseil du 28 février dernier, les arrêts de la cour de parlement,, donnés contre le cardinal Maza- rin, seront exécutés. Du 21 mars 1652. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1652, 4 pages.
312Arrêt de la cour de parlement, du 9 avril 1652, portant la décharge entière du terme de Pâques, tant en la ville qu'aux fauxbourgs, ensemble la sentence de monsieur le lieutenant civil rendue sur icelui, le 12 dudit mois.1652Paris5312. Arrêt de la cour de parlement, du 9 avril 1652, portant la décharge entière du terme de Pâques, tant en la ville qu'aux fauxbourgs, ensemble la sentence de monsieur le lieutenant civil rendue sur icelui, le 12 dudit mois. Paris, Henry Ruffin, 1652, 5 pages. M" I5A e>
313Arrêt de la cour de parlement et lettres patentes du roi pour la vente et distribution du pain à la livre dans Paris, à un prix réglé et certain en faveur des pauvres.1652Paris16313. Arrêt de la cour de parlement et lettres patentes du roi pour la vente et distribution du pain à la livre dans Paris, à un prix réglé et certain en faveur des pauvres. Paris, François Noël , 1652, 16 pages. Très- rare. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc. Les lettres patentes sont du 23 août 1651 et l’arrét du 10 mau 1652. On lit à la suite un Ævis important aux bourgeois de Pa- ris, etc.
314Arrêt de la cour de parlement, pour la descente de la châsse de sainte Geneviève.1652Paris5314. Arrêt de la cour de parlement, pour la descente de la châsse de sainte Geneviève. Du 29 mai 1652. Paris, parles imprimeurs et libraires ordinaires du roi, (s. d ), 5 pages.
315Arrêt du parlement de Paris, du 21 juin 1652, toutes les chambres assemblées, contre les évêques absents et suivant le Mazarin, pour les faire résider dans leurs diocèses, comme ils y sont obligés, de droit divin, par les conciles et les ordonnances.1652Paris8315. Arrêt du parlement de Paris, du 21 juin 1652, toutes les chambres assemblées, contre les évêques absents et suivant le Mazarin, pour les faire résider dans leurs diocèses, comme ils y sont obligés, de droit divin, par les conciles et les ordonnances. Paris, L. Chevalier, 1652, 8 pages. L’arrêt se lit en tête de la pièce ; puis viennent les Mocifs const- dérables, etc., tirés des saintes Écritures.
316Arrêt de la cour de parlement portant règlement pour la police du pain.1652Paris4316. Arrêt de la cour de parlement portant règlement pour la police du pain. Paris, veuve F. Guillemot, 1652, 4 pages. Daté du 4 juillet.
317Arrêt de la cour de parlement donné à la requête de monsieur le procureur général du roi, demandeur et complaignant, contre Jean Michel et Claude Guelphe, atteints et convaincus de la sédition arrivée en l’Hôtel de Ville, le 4 du présent mois de juillet, par l’ordre et à la suscitation du cardinal Mazarin1652Paris4317. Arrêt dela cour de parlement donné à la requête de monsieur le procureur général du roi, demandeur et complaignant, contre Jean Michel et Claude Guelphe, atteints et convaineus de la sédition arrivée en l’Hôtel de Ville, le 4 du présent mois de juillet, par l’ordre et à la suscitation du cardinal Mazarin. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages. C’est assurément la veuve Guillemot qui a ajouté les derniers mots du titre ; et 1l faut se rappeler qu’elle était &mprimeuse du duc d' Ü‘ ’'Orléans, par lettres du prince, en date du 2 décembre 1651.
318Arrêt de la cour de parlement, portant permission de déménager sans payer les termes de Pâques et de Saint-Jean, et défenses, à tous huissiers, sergents et autres, de l’empêcher, à peine de mille livres d’amende.1652Paris7318 Arrêt de la cour de parlement , portant permission de déménager sans payer les termes de Pâques et de Saint-Jean, et défenses, à tous huissiers, sergents et autres, de l’empêcher, à peine de mille livres d’amende, Paris, J. Brunet, 1652, 7 pages. Rendule 12 jhillet, sur la requête personnelle de Dugravey, avo- cat au parlement, âgé de soixante-dix ans« Les termes du titre parurent, au parlement, dangereux dans leur généralité. Aussi les exemplaires furent saisis et Brunet décrété d’ajournement par arrêt du 30 juillet.
319Arrêt de la cour de parlement, touchant la réponse du roi faite à messieurs les députés de ladite cour, du samedi treize juillet 1652, ensemble la lettre, écrite par Son Altesse Royale à monsieur le président de Nesmond en conséquence dudit arrêt, et sur la réponse de Sa Majesté auxdits députés, touchant l'éloignement du cardinal Mazarin.1652Paris8319. Arrêt de la cour de parlement, touchant la réponse du roi faite à messieurs les députés de ladite cour, du sa- meditreize juillet 1652, ensemble la lettre, écrite par Son Altesse Royale à monsieur le président de Nesmond enconséquence dudit arrêt, et sur la réponse de Sa Ma- Jesté auxdits députés, touchant l'éloignement du cardi- nal Mazarin. Paris , veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. La lettre est de la mênre date que l’arrêt
320Arrêt notable du parlement de Paris donné , toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale, des princes du sang et des officiers de la couronne, le samedi 20 juillet 1652, par lequel le roi est déclaré prisonnier entre les mains des ennemis de l’État, et monseigneur le duc d’Orléans, oncle unique de Sa Majesté, lieutenant général et souverain du royaume pendant la captivité du roi, avec les motifs de cet arrêt solennel.1652Paris8320. Arrêt notable du parlement de Paris donné , toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale, des princes du sang et des officiers de la cou- ronne, le samedi 20 juillet 1652, par lequel le roi est déclaré prisonnier entre les mains des ennemis de l’État, et monseigneur le duc d’Orléans, oncle unique de Sa Majesté, lieutenant général et souverain du royaume pendant la captivité du roi, avec les motifs de cet arrêt solennel. Paris, J. Chevalier, 1652, 8 pages. Le libraire Lesselin à publié la même pièce, dans le même temps, mais sous un titre beaucoup plus développé :
321Arrêt de la cour de parlemnent de Paris donné , toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale, des princes du sang et des officiers de la couronne, le samedi 20 juillet 1652, par lequel le roi est déclaré prisonnier entre les mains des ennemis de l’État, enjoint, au capitainedes gardes et autres officiers proche de sa personne, de le ramener incessamment et sans délai dedans sa bonne ville de Paris, à peine d'être déclarés criminels de lèze majesté, et, pendant la captivité dudit seigneur roi, monseigneur le duc d’Orléans, oncle unique de Sa Majesté, établi lieutenant général du royaume, avec les raisons et motifs de cet arrêt solennel.1652Paris8321. Arrêt de la cour de parlemnent de Paris donné , tou- tes les chambres assemblées, en présence de Son A|- tesse Royale, des princes du sang et des officiers de la couronne , le samedi 20 juillet 1652, par lequel le roi est déclaré prisonnier entre les mains des ennemis de l’État, enjoint, aucapitainedes gardes et autres officiers proche de sa personne, de le ramener incessamment et sans délai dedans sa bonne ville de Paris, à peine d'être déclarés criminels de lèze majesté, et, pendant la cap- tivité dudit seigneur roi, monse:gneur le duc d’Or- léans, oncle unique de Sa Majesté, établi lieutenant général du royaume, avec les raisons et motifs de cet arrêt solennel. Paris, 1652 , 8 pages. Il n’y à point de différence entre ces deux pièces, sinon que dans la première, les Matifs sont au commencement et dans la seconde, à la fin. L’arrêt est faux dans toutes les deux. Aussi le parlement, qui n’avait plus la force de punir, se décida-t-il à faire publier, par les imprimeurs du roi, le Véritable arrét… donné, toutes les chambres assemblées, les vendredi et samedi 19 et 20 juillet 1659.
322Arrêt de la cour de parlement, portant qu'’il sera fait fonds de cent cinquante mille livres pour exécuter l’arrêt du mois de décembre contre le cardinal Mazarin.1652Paris4322. Arrêt de la cour de parlement , portant qu'’il sera fait fonds de cent cinquante mille livres pour exécuter l’arrêt du mois de décembre contre le cardinal Maza- rin. Du mercredi 24 juillet 1652. Paris, veuve J. Guil- lemot, 1652, 4 pages.
323Arrêt de la cour de parlement, portant qu'il sera fait assemblée, en l'hôtel de cette ville, pour aviser les (sic) moyens d'entretenir et augmenter les troupes levées contre le cardinal Mazarin, liberté du commerce et des passages, et pour le payement des rentes, dues par Sa Majesté.1652Paris4323. Arrêt de la cour de parlement, portant qu'il sera {fir fait assemblée, en l'hôtel de cette ville, pour aviser les (sic) moyens d'entretenir et augmenter les troupes evées contre le cardinal Mazarin, liberté du commerce et des passages, et pour le payement des rentes, dues par Sa Majesté. Du mercredi 24 juillet 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages. 971914
324Arrêt de la cour de parlement, portant cassation de l’assemblée de Pontoise.1652Paris4324. Arrêt de la cour de parlement, portant cassation de l’assemblée de Pontoise. Du vendredi 9 août 1652. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 4 pages.
325Arrêt de nos seigneurs du parlement, toutes les chambres assemblées, portant cassation de la prétendue translation dudit parlement, à Pontoise, par treize ou quatorze présidents et conseillers de ladite cour.1652Paris6325. Arrêt de nos seigneurs du parlement, toutes les chambres assemblées, portant cassation de la préten- due translation dudit parlement, à Pontoise, par treize ou quatorze présidents et conseillers de ladite cour. Du 9 août 1652. Paris, J. Chevalier, 1652, 6 pages. Autre édition de l’arrêt qui précède.
326Arrêt de la cour de parlement, donné contre le cardinal de Retz, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes.1652Paris4326. Arrêt de la cour de parlement , donné contre le cardinal de Retz,, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes. Du 142 août 1652. Paris, J. Poirier, 1652, 4 pages. Arrêt facétieux, rendu contre le cardinal , au profit de sa crosse et de sa mitre, « qu’il ne pourra plus forcer de porter le deuil (de madame de Rhodes). » Je crois que , pour être complète , la pièce doit contenir la re- quête de la crosse et de la mitre. Dans ce cas, elle serait de 8 pages. Elle se trouve d’ailleurs, requête et arrêt, dans le pamphlet inti- tulé : les Justes plaintes de lu crosse et de la mitre du coadjuteur de Paris, etc.
327Arrêt de la cour de parlement de Pontoise, donné contre le cardinal Mazarin, sur le sujet de son éloignement.1652Pontoise8327. Arrêt de la cour de parlement de Pontoise, donné contre le cardinal Mazarin, sur le sujet de son éloi- gnement. Du 14 août 1652. Pontoise, Julien Courant, 1652, 8 pages. Malgré la gravité du titre, cette pièce n’est pas autre chose que la Relation des plaisantes singeries du prétendu parlement de Pon- toise, etc. Les seules différences sont qu’ici l’arrêt se trouve au commencement et que, dans Ja Relation, il est daté du 8août. Assu- rément cela n’a pas été imprimé à Pontoise , et encore moins chez Julien Courant, qui était l’imprimeur du roi. * -
328Arrêt de la cour de parlement donné en exécution de la déclaration du roi, du dernier juillet, et injonction, à tous les officiers demeurés à Paris, de se rendre à Pontoise.1652Rouen4328. Arrêt de la cour de parlement donné en exécution * de la déclgration du roi, du dernier juillet, et injonction, à tous les officiers demeurés à Paris, de se rendre à Pontoise. Rouer, veuve Courant, jouxte la copie imprimée à Pontoise, 1652, 4 pages. Daté du 14 août 1652.
329Arrêt de la cour de parlement, les princes et toutes les chambres assemblés, le 22 août 1652, pour remercier le roi de l’éloignement du cardinal Mazarin, et supplier Sa Majesté de retourner dans sa bonne ville de Paris, et de rendre,le calme à son État, avec la déclaration de messieurs les princes.1652Paris7329. Arrêt de la cour de parlement, les princes et toutes les chambres assemblés, le 22 août 1652, pour remercierle roi de l’éloignement du cardinal Mazarin, et supplier Sa Majesté de retourner dans sa bonne ville de Paris, et de rendre,le calme à son État, avec la déclaration de messieurs les princes. Paris , J. Cheva- lier, 1652, 7 pages.
330Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous les sujets du roi, de courir sus et tailler en pièces les troupes, qui sont ès environs de Paris (sic) et ailleurs sans les ordres du roi et contre son service.1652Rouen4330. Arrêt de la cour de parlement, portant injonction, à tous les sujets du roi, de courir sus et tailler en pièces les troupes, qui sont ès environs de Poris (sic) et ailleurs sans leS ordres du roi et @ntre son service. fiouen, chez la veuve Courant, jouxte la copie im- primée à Pontoise, 1652 , 4 pages. Daté du 2 septembre 1652.
331Arrêt de nos seigneurs du parlement sur les déclarations de monseigneur le duc d'Orléans et de monsieur le Prince, et supplication faite au roi de vouloir donner la paix dans son royaume et de revenir en sa bonne ville de Paris.1652Paris6331. Arrêt de nos seigneurs d,À parlement sur les décla- £/ B. 816 rations de monseigneur le duc d'Orléans et de mon- sieur le Prince, et supplication faite au roi de vouloir donner la paix dans son royaume etde revenir en sa bonne ville de Paris. Paris, J. Chevalier, 1652, 6 pages. Daté du 3 septembre 1652.
332Arrêt de la cour de parlement, portant décharge des loyers des maisons, chambres et boutiques, tant pour les principaux locataires que sous-locataires, obtenu à la requête des marchands, artisans et bourgeois de Paris, avec la sentence de M le lieutenant particulier, donnée en faveur des conditions ci-dessus dénommées,faisant diminution des termes de Pâques, de Saint-Jean et de Saint-Rèmy.1652Paris8332. Arrêt de la cour de parlement, portant décharge des loyers des maisons , chambres et boutiques, tant pour les principaux locataires que sous-locataires , obtenu à la requête des marchands , artisans et bour- geois de Paris, avec la sentence de M. Je lieutenant particulier, donnée en faveur des conditions ci-dessus dénomméees, faisant diminution des termes de Pâques, de Saint-Jean et de Saint-Rèmy. Paris, À. Lesselin , 1652, 8 pages. Daté du 6 septembre 1652.
333Arrêt de la cour de parlement, portant décharge entière du loyer du terme de Pâques dernier; et, pour faire droit sur la remise de celui de la Saint-Jean ensuivant, à renvoyé les parties à la barre de ladite cour, pour contester par instances séparées.1652Paris6333. Arrêt de la cour de parlement, portant décharge entière duloyer du terme de Pâques dernier ; et, pour faire droit sur la remise de celui de la Saint-Jean ensuivant , à renvoyé les parties à la barre de ladite cour, pour contester par instances séparées. Parts, Alexandre Lesselin , 1652, 6 pages. Daté du 6 septembre.
334Arrêt du parlement de Pontoise donné le 25ᵉ jour de septembre 1652.1652Pontoise7334. Arrêt du parlement de Pontoise donné le 25° jour de septembre 1652. Pontoise, Julien Courant, 1652, 7 pages. ° Arrêt qui met M* Charles Prévost et les bourgeois de l’assem- blée du Palais-Royal sous la protection et sauvegarde du roi.
335Arrêt de la cour de parlement, portant défenses de s'attrouper, faire assemblée et afficher aucuns placards et billets fendant à sédition.1652Paris4335. Arrêt de la cour de parlement, portant défenses de s'attrouper , faire assemblée et afficher aucuns placards et billets fendant à sédition. Du jeudi 26 septembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 4652, 4 pages.
336Arrêt de la cour de parlement, portant que députation sera faite vers Sa Majesté, pour la supplier de donner une amnistie dans les termes ordinaires, vérifiée en sa cour de parlement de Paris.1652Paris7336. Arrêt de la cour de parlement, portant que dépu- tation sera faite vers Sa Majesté, pour la supplier de donner une amnistie dans les termes ordinaires, vérifiée en sa cour de parlement de Paris. Dn 3 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roi, 1652, 7 pages.
337Arrêt de nos seigneurs du parlement, toutes les chambres assemblées ,M. le duc d'Orléans y étant, pour obtenir du roi la paix et l'amnistie générale.1652Paris6337. Arrêt de nos seigneurs du parlement, toutes’ les chambres assemblées , M. le duc d'Orléans y étant, pour obtenir du roi la paix et l’amnistie générale. Du 3° jour d’octobre 4652. Paris, J. Chevalier, 1652, 6 pages. Autre édition de l’arrêt qui précède.
338Arrêt du parlement de Pontoise, du 5 octobre 1652, rendu sur les plaintes, faites, en icelui, par les principaux de la cour contre trois sortes de créatures.1652Pontoise8338. Arrêt du parlement de Pontoise, du 5 octobre 1652, rendu sur les plaintes, faites, en icelui, par les principaux de la cour contre trois sortes de créatures. jouxte la copie imprimée à Pontoise par les ünpri- meurs ordinaires de la cour, 1652, B pages. , Les trois sortes de créatures sont les poux, les puces et les pu- Daises. Cette pièce est assez plaisamment libellée pour qu’on ne la néglige pas quand on la trouve. " À
339Arrêt de la cour de parlement rendu, toutes les chambres assemblées, le roi séant et président (sic) en icelle, suffisamment garnie de pairs, contre messire Louis de Bourbon , prince de Condé, ses adhérans (sic) et complices, le lundi 19 janvier 1654.Sans DateParis7339. Arrêt de la cour de parlement rendu, toutes les chambres assemblées, le roi séant et président (sic) en icelle, suffisamment garnie de pairs, contre messire Louis de Bourbon , prince de Condé, ses adhérans (sic) et complices, le lundi 19 janvier 1654. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 7 pages. Trés-rare.
340Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées, garnie de pairs, le roi séant et presidant en icelle, et publié en parlement, le roi tenant son lit de justice, contre messire Louis de Bourbon, prince de Condé.1654Paris7340. Arrêt de la cour de parlement , toutes les chambres assemblées , garnie de pairs,, le roi séant et presidant en icelle, et publié en parlement, le roi tenant son lit de justice, contre messire Louis de Bourbon, prince de Condé. Paris, par les imprimeurs ordinaires du roi, 1654, Ÿ pages. Daté du 27 mars 1634.
341Arrêt de la cour de parlement rendu , toutes les chambres assemblées, le roi seant et président (sic) en icelle, contre les sieurs Viole, Le Net (Lenet), le marquis de Persan, Marchim (sic) et autres adhérents du prince de Condé.1654Paris7341. Arrêt de la cour de parlement rendu , toutes les chambres assemblées , le roi seant et président (s:c) en icelle, contre les sieurs Viole, Le Net (Lenet), le marquis de Persan, Marchim (sic) et autres adhérents du prince de Condé. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1654, 7 pages. Tres-rare.
342Arrêt de la cour de parlement de Provence contre les perturbateurs du repos et tranquillité publique.1649Aix8342. Arrêt de la cour de parlement de Provence contre les perturbateurs du repos et tranquillité publique. Aix , 1649 , 8 pages. Daté du 23 juin 1649. C’est une réplique à l’Ordornance de Mer. Louis de Falois , comte d'Alais, etc. Il y en a une autre edition de Paris , Guillaume Sassier, 1649.
343Arrêt du parlement de Provence sur les nouveaux troubles arrivés dans la ville de Marseille.Sans Date3343. Arrêt du parlement de Provence sur les nouveaux troubles arrivés dans la ville de Marseille. (S. l. n. d.), 3 pages. Daté du 21 mars 1630.
344Arrêt du parlement de Provence contre le cardinal Mazarin.1651Paris2344. Arrêt du parlement de Provence contre le cardinal Mazarin. Paris , Pierre Du Pont, 1651 , 2 pages. Daté du 23 février 1651. Je vois dans le Journal du Parlement que cet arrêt est faux.
345Arrêt de la cour de parlement de Rennes en Bretagne contre le nommé Jules Mazarin et ses fauteurs et adhérents, par lequel ils sont tous déclarés criminels de lèse majesté, tous leurs biens acquis et confisqués.1649Paris4345. Arrêt de la cour de parlement de Rennes en Bretagne contre le nommé Jules Mazarin et ses fauteurs et adhérents, par lequel ils sont tous déclarés criminels de lèse majesté, tous leurs biens acquis et confisqués. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 4 pages. Daté du 18 janvier 1649. Naudé, page 16 du Mascurat, dit que cet arrêt est faux ; et son opinion est confirmée par ce passage du Journal du Parlement, 1 février 1649 : « Ce jour, les colporteurs ayant vendu, par Paris, un arrêt du parlement de Bretagne contre le cardinal Mazarin, et ledit arrêt s’étant trouvé faux , les exem- plaires en furent saisis et déchirés, avec défense de les plus ex- poser. »
346Arrêt de la cour de parlement de Rouen, portant que le cardinal Mazarin, qui séjourne dans les places de ladite province, lève les garnisons et les change, ait à s'en retirer promptement, ses parents et domestiques étrangers, autrement permis, aux communes et autres, de courir sus.1651Paris4346. Arrêt de la cour de parlement de Rouen, portant que le cardinal Mazarin, qui séjourne dans les places de ladite province , lève les garnisons et les change, ait à s'en retirer promptement, ses parents et domesti- ques étrangers, autrement permis, aux communes et autres, de courir sus. Du 15 février 1651. Paris, Alexandre Lesselin , 1651 , 4 pages.
347Arrêts notables du parlement de Toulouse, des 30 avril et 5 mai 1650, donnés contre le sieur Moran, maître des requêtes, et autres soi prétendants intendants de justice.Sans DateParis7347. Arrêts notables du parlement de Toulouse, des 30 avril et 5 mai 1650, donnés contre le sieur Moran, maître des requêtes, et autres soi prétendants inten- dants de justice. Paris, Thomas Lozet, Sans Date, 7 pages. Il n’y a que le second arrêt qui ait été donné contre Moran. Le premier est un arrêt de règlement en exécution de la déclara- tion de 4648.
348Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, contre les intendants.1650Paris7348. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, contre les intendants. Paris, N. Bessin, 1650 , 7 pages. Daté du 25 juin 1650.
349Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, le 1er jour d’août 1650, sur les désordres de la province de Guyenne, causés par le duc d'Épernon, portant que le roi sera très-humblement supplié de donner la paix à la ville de Bordeau et un autre gouverneur à ladite province.1650Toloze4349. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, le 4* jour d’août 1650, sur les désordres de la province de Guyenne, causés par le duc d'Épernon, portant que le roi sera très-humble- ment supplié de donner la paix à la ville de Bordeauxp «et un autre gouverneur à ladite province. Jouxte la copie imprimée à Toloze, 1650, 4 pages.
350Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre ceux qui arment pour M. le duc de Bouillon.1650Paris4350. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre ceux qui arment pour M. le duc de Bouillon. Paris, Guill. Sassier, 1650, 4 pages. - Daté du 11 août 1650.
351Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, contre les commissions extraordinaires et les intendants de justice dans les provinces du ressort de ladite cour.1651Taloze8351. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné , les chambres assemblées , contre les commissions extraordinaires et les intendants de justice dans les provinces du ressort de ladite cour. Jourte lA copte imprimée à Toloze, 1651 , & pages. 1l est daté du 23 décembre 1650.
352Arrêt de la cour de parlement de Toulouse, donné contre le duc d’Épenon et ses adhérents.1651Paris6352. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse, donné contre le duc d’Épemon et ses adhérents. Du 1" février 1651. Paris, jouxte la copie imprinée à Toulouse, 1651, G pages.
353Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné aux chambres assemblées le 15 février 1651 portant cassation des délibérations des États de la province de Languedoc des 15 novembre, 5 et 9 janvier derniers.1651Paris8353. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné . aux chambres assemblées le 15 février 1651, por- tant cassation des délibérations des États de la pro- vince de Languedoe des 15 novembre, 5 et 9 jan- vier derniers. Paris, Louis Sévestre, jouxte la copie imprimée à Toulouse, 1651 , 8 pages. Il s’agit d’une querelle particulière entre les États et le parle- ment, querelle sur laquelle on. peut consulter la Délibération des trois États du Languedoc, la Remontrance au roi pour le parlement e Toulouse etla Remontrance du clergé de France… par Godeau, etc. Le Manifeste du sieur de Carlincas a aussi trait à cette affaire, qui fut arrangée par des commissaires royaux.
354Arrêt du parlement de Toulouse, donné contre le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques étrangers, avec la lettre dudit parlement, envoyée à messieurs du parlement de Paris.1651Paris7354. Arrêt du parlement de Toulouse, donné contre le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques étrangers, avec la lettre dudit parlement, envoyée à messieurs du parlement de Paris. Du 20 février 1651. Paris, Jacob Chevalier , 1651 , 7 pages. Il y en a une édition, sans la lettre, sous ce titre :
355Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre le cardinal Mazarin.1651Paris4355. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre le cardinal Mazarin. Paris, jouxte la copie emprimée à Tholose, 1651 , 4 pages. -
356Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre Le Tellier, Servient (sic), Lyonne et autres pensionnaires du cardinal Mazarin, sur la lettre de monseigneur le Prince.1654Paris6356. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné contre Le Tellier, Servient (sic), Lyonne et autres pensionnaires du cardinal Mazarin, sur la lettre de monseigneur le Prince. Paris, Nic. Vivenay, 1654 , G pages. ' La lettre est du 8 juillet 1651 et l’arrêt du 15.
357Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, le 5 octobre 1651, contre la défection de Marsin et ses troupes, faisant défense de briguer ni monopoler les sujets du roi, et à tous gouverneurs, officiers et consuls, de prendre garde à la sûreté des villes.1651Paris6357. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, le 5 octobre 1651 , contre la défection de Marsin et ses troupes , faisant défense de briguer ni monopoler les sujets du roi, et à tous gouverneurs , officiers et consuls, de prendre garde à la sûreté des villes. Paris, 1051 , G pages.
358Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, toutes les chambres assemblées, le 25 novembre 1651, déclarant le sieur Guyonnet, conseiller au parlement de Bordeaux, criminel de lèse majesté; défense, à tous sujets, de le reconnaître ni payer les tailles ni arrérages en conséquence de ses ordonnances, et que le présent arrêt sera remis ès-mains de M. de Saint-Luc, lieutenant du roi en la province de Guyenne, pour exécuter tant le présent arrêt que celui du 23 octobre dernier.Sans DateTolose4358. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, toutes les chambres assemblées, le 25 novembre 1651, déclarant le sieur Guyonnet , conseiller au parlement e Bordeaux, criminel de lèse majesté; défense, à tous sujets, de le reconnaître ni payer les tailles ni arrérages en conséquence de ses ordonnances, et que le présent arrêt sera remis &s-mains de M. de Saint-Luc, lieutenant du roi en la province de Guyenne, pour exécuter tant le présent arrêt que celui du 23 actobre dernier. Tolose , par les. imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 4 pages.
359Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées, contre le retour du cardinal Mazarin.1651Paris7359. Arrêt de la cour de parlement de Toulouse donné, les chambres assemblées,, contre le retour du cardinal Mazarin. Du 29 decembre 1651. Paris, veuveJ. Guil- G … Wman ÆSllemot 1652, 7 pages.
360Arrêts du conseil d’État du roi portant réglement général pour le paiement des rentes constituées sur l ’hôtel de ville de Paris, registrés, en parlement le vingt-sixième juillet mil six cens (sic) quarante-neuf.1649Paris22360. Arrêts du conseil d’État du roi portant réglement c g ‘ > général pour le paiement des rentes constituées sur t ü} Ÿ a,îä’«" ’hôtel de ville de Paris , registrés, en parlement le « h d V1ugt-—smeme juillet mil six cens (sic) quarante-neuf. Ÿ “ Paris, Pierre Rocollet, 1649, 22 pages. n Six arrêts des 10, 15 et 24 juillet.
361Arrêt du conseil d’État du roi portant réglement entre les trésoriers de Franee et les élus et officiers des élections, touchant l’imposition et levée des deniers des tailles, pour le soulagement des collecteurs et habitants des paroisses, contribuables auxdites tailles.1649Paris8361. Arrêt du conseil d’État du roi portant réglement entre les trésoriers de Franee et les élus et officiers des élections, touchant l’imposition et levée des deniers des tailles, pour le soulagement des collecteurs et habitants des paroisses, contribuables auxdites taulles. Paris, Nicolas Bessin, 1649 , 8 pages. Daté du & septembre 1649.
362Arrêt du conseil d’État du roi pour faciliter l’enlèvement et transport des blés des villes de ce royaume en celle de Paris.1649Paris4362. Arrêt du conseil d’État du roi pour faciliter l’en- lèvement et transport des blés des villes de ce royaume en celle de Paris. Paris, Pierre Rocollet, 4649, 4 pages. Du 9 septembre 1649.
363Arrêt du conseil d’État du roi portant que par les commissaires, députés par Sa Majesté, il sera procédé au bail de la ferme générale des gabelles de France, au château du Louvre; ensemble l’ordonnance desdits sieurs commissaires portant que ledit bail sera publié ès prônes des églises parrochiales (sic) et affiché ès lieux publics et endroits accoutumés.1649Paris8363. Arrêt du conseil d’État du roi portant que par les commissaires, députés par Sa Majesté, il sera procédé au bail de la ferme générale des gabelles de France, au château du Louvre ; ensemble l’ordonnance desdits sieurs commissaires portant que ledit bail sera publié ès prônes des églises parrochiales (sic) et affiché ès lieux publics et endroits accoutumés. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 8 pages. L’arrêt est du 27 octobre et l’ordonnance du 4 novembre 1649.
364Arrêt du conseil d’État du roi, pour la liquidation des prêts et avances faites (sic) à Sa Majesté par plusieurs de ses sujets, et pour leur remboursement après lesdites liquidations.1649Paris4364. Arrêt du conseil d’État du roi, pour la liquidation des prêts et avances faites (sic) à Sa Majesté par Ta plusieurs de ses sujets, et pour leur remboursement Ÿ après lesdites liquidations. Du 13 novembre 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
365Arrêt du conseil d’État du roi, portant réglement du paiement des rentes, assignées sur les gabelles, qui seront payées, en l'hôtel de cette ville de Paris.1649Paris4365. Arrêt du conseil d’État du roi, portant réglement ‘ du paiement des rentes, assignées sur les gabelles, qui seront payées, en l'hôtel de cette ville de Paris. Du 13 novembre 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
366Arrêt du conseil d’État du roi, contre les menées et pratiques secrètes, fomentées par quelques particuliers dans la ville de Limoges au préjudice du service de Sa Majesté, avec translation et établissement, dans la ville de Saint-Léonard, des bureaux des trésoriers de France et recettes générales et particulières des tailles et taillons, ci-devant établis en ladite ville de Limoges.1650Paris7366. Arrêt du conseil d’État du roi, contre les menées et pratiques secrètes, fomentées par quelques particu- liers dans la ville de Limoges au préjudice du service de Sa Majesté, avec translation et établissement, dans la ville de Saint-Léonard, des bureaux des trésoriers de France et recettes générales et particulières des tailles et taillons, ci-devant établis en ladite ville de Limoges. Du[3 du | mois de juin 1650. Paris, Antoine Estienne, 1650, 7 pages.
367Arrêt du conseil d’État qui déclare criminels de lèze majesté tous ceux qui sont dans la rébellion de Bordeaux, si, dans trois jours, ils n’ont recours à Sa Majesté.1650Bourg15367. Arrêt du conseil d’État qui déclare criminels de lèze majesté tous ceux qui sont dans la rébellion de Bordeaux , si, dans trois jours, ils n’ont recours à Sa Majesté. Bourg, A. Dalvy, 1650, 15 pages. Daté du 30 août 1650.
368Arrêt du conseil d’État du roi, Sa Majesté y séant, portant défenses, aux receveurs généraux et particuliers des généralités de Bordeaux et Montauban, de faire aucun paiement par les ordres de M. le prince de Condé et de ses adhérents, à peine de la vie et de la confiscation de leurs biens.1651Paris4368. Arrêt du conseil d’État du roi , Sa Majesté y séant, portant défenses, aux receveurs généraux et particuliers des généralités de Bordeaux et Montauban, de faire aucun paiement par les ordres de M. le prince de Condé et de ses adhérents, à peine de la vie et de la confiscation de leurs biens. Paris, Antoine Estienne, 1651 , 4 pages. Daté, de Fontainebleau, le 2 octobre 1651.
369Arrêt du conseil d’État du roi, en faveur de tous les officiers de ce royaume, dépendants de ses parties casuelles, pour être reçus, sans aucun prêt ni avances, à payer le droit annuel de l’année 1652 pour la conservation de leurs offices, avec décharge des années précédentes, en payant seulement l’annuel de celle de 1651.1651Paris4369. Arrêt du conseil d’État du roi, en faveur de tous les officiers de ce royaume, dépendants de ses parties casuelles, pour être reçus, sans aucun prêt ni avances, à payer le droit annuel de l’année 1652 pour la con- servation de leurs offices , avec décharge des années précédentes , en payant seulement l’annuel de celle de 1651. Du 48 novembre 4=1651. Paris, Ant. Estienne, 54 4 pages.
370Arrêt du conseil d’État du roi, Sa Majesté y étant, avec commission pour surséance des paiements, assignés par les trésoriers de l’Épargne, sur les deniers provenant des tailles, aydes, gabelles et autres fermes et droits, du 8 janvier 1652; en interprétation du susdit arrêt, le roi, par lettres et arrêts du 16 février audit an, a déclaré entendre n’y comprendre les rentes de l’hôtel de ville de Paris, et les gages des officiers que Sadite Majesté veut être payés sans aucune surséance ni divertissement de fonds.1652Paris8370. Arrêt du conseil d’État du roi, Sa Majesté y étant, avec commission pour surséance des paiements, assignés par les trésoriers de l’Épargne, sur les deniers prove- nant des tailles, aydes, gabelles et autres fermes et droits, du 8 janvier 1652; en interprétation du sus- dit arrêt , le roi, par lettres et arrêts du 16 février audit an, a déclaré entendre n’y comprendre les rentes de l’hôtel de ville de Paris, et les gages des officiers que Sadite Majesté veut être payés sans aucune sur- N séance ni divertissement de fonds. Paris , par les im- primeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages. La commission est de Poitiers , le mème jour 8 janvier. ll y a, dans cette affaire, un arrét du parlement de Paris en date du eter, 20 4Rs o Lÿ8 février 1652. Voir ci-dessus, n° 309.
371Arrêt du conseil d’État du roi donné en faveur du cardinal Mazarin.1652Poitiers4371. Arrêt du conseil d’État du roi donné en faveur du cardinal Mazarin. Jouxte la copte imprimée à Poitiers par Julien Thoreau, 1652, 4 pages. Daté du 18 janvier 1652. ,
372Arrêt du conseil du roi, tenu à Pontoise le dix-huitième jour de juillet 1652, portant cassation de l’arrêt de la cour de parlement de Paris, du 1er juillet 1652, et autres procédures.Sans DateSans Lieu8372. Arrêt du conseil du roi, tenu à Pontoise le dix- huitième jour de juillet 4652, portant cassation de l’arrêt de la cour de parlement de Paris, du 4" juillet 1652, et autres procédures. {S. Î. n. d.), 8 pages.
373Arrêt du conseil d’Etat du roi donné contre les auteurs des troubles présents et des assemblées, résolutions et délibérations faites et à faire tant en la cour de parlement que dans l’hôtel de ville, contre le service de Sa Majesté et tranquillité de son royaume.Sans DateSans Lieu8373. Arrêt du conseil d’Etat du roidonné contre les au- teurs des troubles présents et des assemblées, résolutions et délibérations faites et à faire tant en la cour de par- lement que dans l’hôtel de ville, contre le service de Sa Majesté et tranquillité de son royaume. (S. l. n. d.), 8 pages. Daté du 18 juillet 1652 , à Pontoise. Il est textuellement dans les Mémoires du cardinal de Retz , note -L. ?, ? de la page 372, coll. Michaud.
374Arrêt du conseil d’État du roi, portant nouveau règlement sur toutes les marchandises et denrées qui entreront dans la ville de Paris, tant par eau que par terre; avec le tarif de ce que chaque marchandises et denrees (sic) doivent payer.1652Sans Lieu7374. Arrêt du conseil d’État du roi, portant nouveau règlement sur toutes les marchandises et denrées qui entreront dans la ville de Paris, tant par eau que par terre; avec le tarif de ce que chaque marchandises et denrees (sic) doivent payer. ( S. l. n. d.), jouxrte l copie imprimée à Pontoise, 7 pages. Daté de Pontoise, le 31 juillet 1652. C’est une copie collationnée, par un notaire au Châtelet de Melun non soussigné , le 14 août.
375Arrêt du conseil d'État, portant défense de lever droits d’entrée en la ville de Paris, du quatorzième jour d'août 1652 Autre, portant le payement des rentes de l'hôtel de ville (à Pontoise et dans les provinces fidèles), du 17 dudit août. Et autre, portant cassation de la prétendue élection faite du sieur Broussel à la charge de prévôt des marchands de la ville de Paris, et des nommés Gervais et Holry à celle d'échevins, du 19 du même mois ci-dessus.1652Pontoise8375. Arrêt du conseil d'État, portant défense de lever S7nou p droits d’entrée en la ville de Paris, du quatorzième v ‘L3!J $ jour d'août 1652. Autre, portant le payement desren- ,> D tes de l’hôtel de ville (à Pontoise et dans les provinces fidèles ), du 17 dudit aout Et autre, portafit cassation de la prétendue élection faite du sieur Broussel à la ' charge de prévôt des marchands de la ville de Paris, et des nommés Gervais et Holry à celle d'échevins, du 19 du même mois ci-dessus. Pontoise , Julien Cou- rant, 1652, 8 pages.
376Arrêt du conseil d’État du roi, du 29 août 1652, portant injonction, à messieurs de la cour des aydes de Paris, de se rendre, dans trois jours, dans la ville de Pontoise; à faute de ce, déclarés criminels d’Etat, désobéissants et rebelles à Sa Majesté.1652Pontoise6376. Arrêt du conseil d’État du roi, du 29 août 1652, portant injonction, à messicurs de la cour des aydes de Paris, de se rendre, dans trois jours, dans la ville de Pontoise ; à faute de ce, déclarés criminels d’Etat, dés- obéissants et rebelles à Sa Majesté. Pontoise, Julien Courant, 1652, 6 pages.*
377Arrêt du conseil d’État du roi, portant cassation de tout ce qui a été et pourrait être fait contre les particuliers qui se sont assemblés au Palais royal et autres lieux pour le service du roi.1652Pontoise7377. Arrêt du conseil d’État du roi, portant cassation de tout ce qui a été et pourrait être fait contre les parti- culiers qui se sont assemblés au Palais royal et autres lieux pour le service du roi. Du 5 octobre 1652. Pon- toise , Julien Courant, 1652, 7 pages. “Il est dans les Mémoires du cardinal de Retz, note de la page 297 , coll. Michaud.
378Arrêt du conseil d’État, portant commandement, au parlement de Paris et de Pontoise, de se rendre au château du Louvre, le mardi, 7 heures du matin, donné, à Saint-Germain-en-Laye, le 18 octobre 1652.1652Paris7378. Arrêt du conseil d’État, portant commandement, au parlement de Paris et de Pontoise, de se rendre au château du Louvre, le mardi, 7 heures du matin, donné, à Saint-Germain-en-Laye, le 18 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652 , 7 pages.
379Arrêt du conseil d’État du roi, portant cassation des arrêts du parlement de Paris, des 18 août , 1er et 4 septembre derniers, donnés par attentat contre l’autorité royale, avec défenses, audit parlement, de plus s’assembler sur les matières y contenues.1652Paris8379. Arrêt du conseil d’État du roi, portant cassation des arrêts du parlement de Paris, des 18 août , 1”" et 4 sep- tembre derniers , donnés par attentat contre l’autorité royale, avec défenses, audit parlement, de plus s’assem- bler sur les matières y contenues. Du dix-neuvième jour d’octobre 1652. Paris, par les imprimeurs ordinaires du roi , 1652, 8 pages.
380Arrêt du conseil d’État du roi, portant révocation des droits imposés sur toutes les marchandises, destinées pour la provision de la ville de Paris, avec défenses, à toutes personnes, d’en recevoir aucuns, à peine de la vie, sur les blés, vins et autres marchandises venant en ladite ville, et pour rétablir la liberté du commerce.1652Paris7380. Arrêt du conseil d’État du roi, portant révocation des droits imposés sur toutes les marchandises, desti- nées pour la provision de la ville de Paris, avec dé- fenses, à toutes personnes, d’en recevoir aucuns, à peine de la vie, sur les blés, vins et autres marchan- dises venant en ladite ville, et pour rétablir la liberté du commerce. Paris, Pierre Rocollet , 1652, 7 pages. Daté du 29 octobre 1652.
381Arrêt du conseil d’État, du 27 mars 1654, contre aucuns soidisants grands vicaires du cardinal de Retz.1654Paris6381. Arrêt du conseil d’État, du 27 mars 1654, contre aucuns soidisants grands vicaires du cardinal de Retz. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du * roi, 1654, 6 pages.
382Arrêt (l') du conseil d’en haut, prononcé par le prophète royal David, contre Mazarm et les partisans par F. M. S. D. R.Sans DateParis8382. Arrêt (l') du conseil d’en haut, prononcé par le prophète royal David, contre Mazarm et les partisans par F. M. S. D. R. Paris, Sans Date, 8 pages. 2 Quatre pièces : 1° le Dixi insipiens de la France au duc de- . Beaufort ; 2° six vers ridicules ; 3° sonnet aux partisans sur l’em- prisonnement de La Raillère et Launay Gravé; 4° rondeau à l’antique sur le même sujet. Ni hon ni rare.
383Arrêté de messeigneurs de l'assemblée générale du clergé de France touchant les affaires de monseigneur le cardinal de Retz.1657Paris15383. Arrêté de messeigneurs de l'assemblée générale du es clergé de France touchant les affaires de monse1gneur ££“' { h ‘ le cardinal de Retz. Paris , 1657, 15 pages. ' 6 “ H
384Arrhes de la paix universelle sur les cérémonies et allégresses, faites à Rome pour le roi très-chrétien Louis XIV, dit Dieudonné, présentés à la reine régenté à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris16384. Arrhes de la paix universelle sur les cérémonies et ô 77 allégresses, faites à Rome pour le roi très-chrétien Louis XTV, dit Dieudonné , présentés à la reine ré- genté à Saint-Germain-en-Laye. Paris, J. Pétrinal et Nic. Jacquard, 1649, 16 pages. La permission d’imprimä‘ avait été donnée, à la date du 17 avrii 1649, par le lieutenant civil d’Aubray. - e On lit, à la fin de la pièce , trois quatrains fort ridicules sur la paix générale,, à la reine , au chancelier et à Mademoiselle. L’auteur est un certain Jacques Labbé dont 1l existe une pièce antérieure, intitulée : Le fidéle domestique à Mgr le duc d’Or- léans , etc.
385Arrivée (l') de l’armée de l’archiduc Léopold à La Ferté-Milon, et la honteuse fuite du maréchal de Turenne; ensemble les particularités de ce qui s’est passé au combat de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours.1652Paris8385. Arrivée (l') de l’armée de l’archiduc Léopold à Fa Ferté-Milon , et la honteuse fuite du maréchal de Tu- renne ; ensemble les particularités de ce qui s’est passé au combat de messieurs les dues de Beaufort et de Ne- mours. Paris, Louis Legaillard, 1652, 8 pages.
386* Arrivée (l’) de Leurs Majestés à Poitiers, et ce qui s’est passé dans leur séjour.1650Parisnan386.* Arrivée (l’) de Leurs Majestés à Poitiers, et ce qui s’est passé dans leur séjour. Paris, 1650. Bib. hist., 23180. Extrait de la Gazette.
387Arrivée de monseigneur le Prince à la ville d’Orléans, avec le sujet de son arrivée, et les généreuses résolutions des bourgeois de la ville de Paris.1652Paris7387. Arrivée de monseigneur le Prince à la ville d’Or- léans, avec le sujet de son arrivée, et les généreuses résolutions des bourgeois de la ville de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Il n'y aurait rien à dire si le prince était en effet entré dans Orléans.
388Arrivée (l') de monsieur le duc de Beaufort dans la ville d’Orléans, et la sortie du marquis de Sourdis hors ladite ville.1652Paris7388. Arrivée (l') de monsieur le duc de Beaufort dans la ville d’Orléans, et la sortie du marquis de Sourdis hors ladite ville. Paris, Antoine Matias, 1652, 7 pag. Le duc de Beaufort était reparti d’Orléans « samedi 23 mars 1652. »
389Arrivée de M. le duc de Nemours à Bruxelles, pour prendre le commandement de l’armée de M. le prince de Condé levée contre le cardinal Mazarin avec la déroute d'un régiment allemand de douze cents hommes dudit Mazarin.1652Paris8389. Arrivée de M, le duc de Nemours à Bruxelles, pour prendre le commandement de l’armée de M. le prince de Condé , levée contre le cardinal Mazarin ; avec la déroute d'un régiment allemand de douze cents e hommes dudit Mazarin. Paris, 1652, 8 pages. are.
390Arrivée (l’) des ambassadeurs du royaume de Patagoce et de la Nouvelle-France; ensemble ce qui s’est passé à leur voyage, avec des remarques curieuses, traduit par le sieur J. R.1649Paris8390. Arrivée (l’) des ambassadeurs du royaume de Pata- goce et de la Nouvelle-France; ensemble ce qui s’est passé à leur voyage , avec des remarques curieuses , traduit par le sieur J. R. Paris, veuve Jean Remy, 1649 , 8 pages. Facétie sans esprit et sans style. Tl existe du même auteur une autre pièce non moins mauvaise et intitulée Les Justes sonpirs et pitoyables regrets des bons Anglois , etc.
391Arrivée (l’) des troupes de l'archidue Léopold à Nanteuil, Haudoin et Dammartin; ensemble le nom de leurs régiments, tant cavalerie qu’infanterie, conduite (sic) par le duc de Witemberg (sic); avec la liste de leurs marches, depuis leur départ jusqu’à ce jourd’huy; ensuite la prise des mulets du maréchal de Turenne ; plus la lettre de Mademoiselle à l’archiduc et la réponse qu'il lui a faite.1652Parisnan391. Arrivée (l’) des troupes de l'archidue Léopold à Nanteuil, Haudoin et Dammartin; ensemble le nom de leurs régiments, tant cavalerie qu’infanterie, con- duite (s7e) par le duc de Witemberg (sic); avec la liste de leurs marches, depuis leur départ jusqu’à ce jour- d’huy ; ensuite la prise des mulets du maréchal de Turenne ; plus la lettre de Mademoiselle à l’archidue et la réponse qu'il lui a faite. Parts, Claude Le Roy, 1052, B pages. Les prétendues Jettres sont datées des 2 et 4 juin.
392Arrivée (l') du courrier extraordinaire des François, qui apporte bonnes nouvelles (sic), et une harangue par écrit, faite par un grand seigneur à MM. les prévôt, échevins et bourgeois de Paris; ensemble ce qui c'est (sic) passé à Paris dans ce grand convoi, par le sieur Rozard.1649Paris8392. Arrivée (l') du courrier extraordinaire des François, qui apporte bonnes nouvelles (sëc), et une harangue parécrit, faite par un grand seigneur à MM. les prévôt, échevins et bourgeois de Paris; ensemble ce qui c’est (sic) passé à Paris dans ce grand convoi, par le sieur Rozard. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages. Le convoi du 25 février. L’auteur voulait sans doute élever une concurrence au Courrier françois ; car il promettait une suite.
393Arrivée (l') du courrier Mazarin, rapportant le sujet de sa sortie hors de France, aux Mazarinistes. Sans Lieu1651Sans Lieu8393. Arrivée (l') ducourrier Mazarin, rapportant le sujet de sa sortie hors de France, aux Mazarinistes. (S. 1.), 16514 , 8 pages. Réimpression d’une pièce de 1649 intitulée : Zettre du cardinal Mazarin aux pères Théatins , etc.
394Arrivee (l') du duc de Guise en la ville de Bourg, cinq lieues de Bordeaux, avec deux mille Espagnols; ensemble l'ordre du roi d'Espagne, envoyé à l'archiduc Léopold, de lever toutes les garnisons de France, pour assister MM. les princes.1652Paris7394. Arrivee (l') du duc de Guise en la ville de Bourg, . à cinq lieues de Bordeaux, avec deux mille Espagnols; ensemble l’ordre du roi d’Espagne, envoyé à l’archiduc Léopold, de lever toutes les garnisons de France, pour assister MM, les princes. Paris, André Chouqueux , 1652, 7 pages. L’éditeur avait une permission expresse du duc d’Orléans. C’est que l’incendie de l’hôtel de ville avait eu lieu, que les Lourgevis de Paris s’éloignaient, tous les jours davantage, du parti des princes et qu’il fallait faire croire qu’on pouvait compter sur les Espagnols.
395Arrivée (l') du duc de Lorraine dans cette ville avec la réception de Son Altesse Royale et de messieurs les princes.1652Paris7395. Arrivée (l) du duc de Lorraine dans cette ville avec la récepÏion de Son Altesse Royale et de messieurs les princes. Paris, François Pousset, 1652, 7 pages.
396Arrivée du nonce françois pour la majorité du roi, le 7 septembre 1651.1651Rouen7396. Arrivée du nonce françois pour la majorité du roi, le 7 septembre 1651 . Rouen, jouxte la copie imprimee à Paris par Sébastien Martin, 1651, 7 pages. « Il y atreize ans quatre mois révolus, que sous un autre nom que celui que je prends aujourd’hui…, je mis aujour un petit traité al- légorique sur ces paroles : « La droite du Seigneur a fait vertu ; la droite du Seigneur m’a exalté ; je ne mourrai pas ; mais je vivrai. » L’auteur annonçait la naissance d’un prince. « Qui doutera que le roi étant né le jour d’un dimanche , attri- bué au soleil, entre l’onze et douzième heures du matin , quand ce roi des planètes et ce grand astre benin et gracieux étoit venu presqu’en son apogée, le 5 septembre 1638 , jour mystique et nombre plein de félicité et de bonheur, et sous le signe de la balance qui présente ( sic) la justice, dis-je encore une fois, qui doutera quece grand prince ne fasse choses grandes durant son règne. » Assez rare pour être curieux. Les astrologues se sont largement donne carrière pendant la Fronde. On en verra d’autres et plus sin- guliers exemples.
397Arrivée (l’) du septième courrier Bourdelois, apportant le journal du siége de Bordeaux depuis son commencement jusqu’à la trève.1650Sans Lieu16397. Arrivée (l’) du septième courrier Bourdelois, appor- tant le journal du siége de Bordeaux depuis son com- mencement jusqu’à la trève. Sans Lieu, 1650, 16 pages. C'est la neuvième course de l’Histoire de ce qui s’est passé en Guyenne, etc.
398Arrivée (l') du sixième courrier Bordelois, apportant toutes sortes de nouvelles.1650Sans Lieu8398. Arrivée (l) du sixième courrier Bordelois, apportant toutes sortes de nouvelles. (S. |.), 1650, 8 pages.
399Arrivée extraordinaire du courrier françois, apportant les nouvelles du royaume de France et ce qui s'est passé à Paris, depuis le 1er mars jusqu’au 8 dudit mois.1649Paris8399. Arrivée extraordinaire du courrier françois, appor- tant les nouvelles du royaume de France et ce qui s'est passé à Paris, depuis le 1 mars jusqu’au 8 dudit mois. Paris, Jean Musnier, 1649, 8 pages. Cette pièce porte le numéro 1. L'auteur, en effet, promet une seconde partie que je n’ai pas rencontrée. C’était encore une con- currence au Courrier françois.
400Article principal du traité, que madame de Longueville et monsieur de Turenne ont fait avec Sa Majesté catholique.1650Sans Lieu4400. Article principal du traité, que madame de Lon- gueville et monsieur de Turenne ont fait avec Sa Majesté catholique. (S. |., 1650), 4 pages.
401Articles accordés à Ruel pour la paix.1649Sans Lieu7401. Articles accordés à Ruel pour la paix. (S. 1.), 1649, 7 pages.
402Articles accordés entre messieurs le cardinal Mazarin, le garde des sceaux Châteauneuf, le coadjuteur de Paris et madame la duchesse de Chevreuse , lesdits articles trouvés sur le chemin de Cologne dans un paquet, porté par un courrier, appartenant au marquis de Noirmoutier, gouverneur de Charleville.1652Paris8402. Articles accordés entre messieurs le cardinal Maza- rin, le garde des sceaux Châteauneuf, le coadjuteur de Paris et madame la duchesse de Chevreuse , lesdits articles trouvés sur le chemin de Cologne dans un paquet, porté par un courrier, appartenant au marquis de Noirmoutier, gouverneur de Charleville. Paris, 1652 , 8 pages. Madame de Motteville, qui a publié cette pièce en entier dans ses Mémoires, page 416, coll. Michaud, la regardait comme très- authentique. Les Articles ont paru également sous le titre de : Les Secrètes intelligences de la cour avec le coadjuteur, etc. Si j’en crois une note manuscrite , et apparemment contempo- raine , de exemplaire de la bibliothèque de l’Arsenal, ils étaient attibués au président de Longueil et au comte de Maure.
403Articles accordés entre monsieur le comte de Palluau, maistre (sic) de camp de la cavalerie légère de France, commandant, pour le service du roi, en sa province du, Berry, lieutenant général ès armées de Sa Majesté, et monsieur le marquis de Persan, commandant dans le château de Mouron, appartenant à monsieur le prince, situé dans la rivière de Cher entre le Bourbonnais et le Berry, assiégé, il y a un an, par ledit sieur de Palluau.1652Paris8403. Articles accordés entre monsieur le comte de Pal- luau, maistre (s:c) de camp de la cavalerie légère de France, commandant, pour le service du roi, en sa province du, Berry, lieutenant général ès armées de Sa Majesté, et monsieur le marquis de Persan, comman- dant dans le château de Mouron , appartenant à monsieur le prince, situé dans la rivière de Cher entre le Bourbonnais et le Berry, assiégé, il y a un an, par ledit sieur de Palluau. Paris, Nicolas Vaillant, 1652, 8 pages. Datés du camp devant Mouron, le 22 août 1652 , et signés de Palluau et de Persan. L'armée du roi y est appelée, deux fois, l’armée de Mazarin! Cependant ils paraissent authentiques. Voir la Réduction du château et forteresse de Mouron, etc.
404Articles accordés par le roy et la reyne régente, sa mère, sur les présents mouvements de la ville de Bourdeaux1649Sans Lieu4404. Articles accordés par le roy et la reyne régente, sa mère, sur les présents mouvements de la ville de Bourdeaux. (S. |., 1649), 4 pages. lls sont datés du 26 décembre 1649. La note, qui se trouve à la fin de la Zettre du roy {du 25 décembre), permet de croire qu'ils ont été imprimés par Guill. Sassier.
405*Articles accordés par M. le duc de Merccœur à la ville de Toulon,1652Aixnan405*. Articles accordés par M. le duc de Mercœur à la ville de Toulon, du 13 septembre 1652. Æix, 1652. Bib. hist. 23682.
406Articles (les) accordés par Sa Majesté, dans la ville de Pontoise, le 10 août 1652, pour la retraite du cardinal Mazarin dans la ville de Metz1652Paris7406. Articles (les) accordés par Sa Majesté , dans la ville de Pontoise, le 10 août 1652 , pour la retraite du cardinal Mazarin dans la ville de Metz. Paris, jouxte la copie imprimée à Pontoise chez Laurent Courant, 1652, 7 pages. La mention d’une copie, imprimée chez Courant, n’a été imagi- née que pour faire croire à l’authenticité des articles.
407Articles (les), apportés par l’ambassadeur du roi d’Espagne à Leurs Majestés, pour la paix générale1651Paris8407. Articles (les), apportés par l’ambassadeur du roi d’Espagne à Leurs Majestés, pour la paix générale. Paris, Hubert Hablon, 1651 , 8 pages. C’est, au contraire, la proposition de trêve et surséance, faite à Stenay par Fouquet de Croissy, après la délivrance des princes, et à laquelle Friquet répondit , aussi à Stenay, le 2 avril 1651 , par un refus embarrassé.
408Articles de l’union de l’Ormée et de la ville de Bordeaux1652Paris4408. Articles de l’union de l’Ormée et de la ville de e Bordeaux. Paris, sur un autre imprimé à Bordeaux, sur un autre imprimé (1652), 4 pages. Tout au plus seraient-ce les statuts de l'Ormée. Il n’y à aucune stipulation ni de la ville ni pour la ville.
409Articles (les) de l’union des princes, du parlement et de la maison de ville de Paris, faits et arrêtés dans leurs assemblées, le 25 juin 1652, avec les articles de ladite union, pour agir conjointement à l’exécution des arrêts donnés contre le cardinal Mazarin1652Paris8409. Articles (les) de l’union des princes, du parlement et de la maison de ville de Paris, faits et arrêtés dans leurs assemblées, le 25 juin 1652, avec les articles de ladite union, pour agir conjointement à l’exécution des arrêts donnés contre le cardinal Mazarin. Paris, François Le Porteur , 1652, 8 pages. Ce n’est qu’un projet, en douze articles, qui ne touche d’ailleurs à aucune question d’autorité ou de liberté.
410Articles (les) de la composition que Mazarin offre aux assemblées du clergé et de la noblesse, avant que d’entreprendre rien contre le repos de l’État1651Sans Lieu19410. Articles (les) de la composition que Mazarin offre aux assemblées du clergé et de la noblesse, avant que d’entreprendre rien contre le repos de l’État. (S. 1.), 1651 , 19 pages. Contrefaçon de la pièce intitulée : Les Propositions que le car- dinal Mazarin fait à la France, etc.
411Articles (les) de la dernière délibération de messieurs les princes avec les bourgeois de la ville de Paris, faite en parlement et en la maison de ville, les 6 et 8 juin 1652.1652Paris8411. Articles (les) de la dernière délibération de mes- sieurs les princes avec les bourgeois de la ville de Paris, faite en parlement et en la maison de ville, les 6 et 8 juin 1652. Paris, François Chaumusy, 1652, 8 pages. Il y a quatorze articles. Le plus digne d’attention, aujourd’hui, est le quatrième : « Pour remettre l’État en sa première forme, rétablir, sous l’autorité souveraine du roi, le conseil légitime des princes du sang , des autres princes et officiers de la couronne et des anciens conseillers d'État, qui ont passé par les grandes charges, et ceux qui sont extraits de grandes maisons et de familles anciennes, qui, par affection naturelle et par intérét particulier, sont portés à la conservatinn de l’État, à qui, de droit, durant le bas âge de nos rois et pour leur indisposition, l’administration, gouvernement et di- rection des affaires publiques est défèéré par les lois anciennes et fondamentales du royaume , qui exclusent (see) les femmes et les étrangers. » C’est le gouvernement aristocratique cue défepdaient Sandricourt et Dubosc Montandré. Si ces articles n’ont pas été délibérés en parlement, ils ont été imprimés en vertu d’une permission du duc d’Orléans ; ce qui n’est pas sans quelque importancê. Au reste, la pièce n’est qu’une réimpression de l’Union ou Às- soctation des princes sur l’injuste détention des princes de Condé, etc.
412Articles de la paix, accordés entre messieurs du parlement de Bordeaux et monsieur d'Argençon (sic)1649Paris6412. Articles de la paix, accordés entre messieurs du parlement de Bordeaux et monsieur d'Argençon (sic). Paris, veuve Musnier, 1649 , 6 pages. Le traité est du 1°" mai 1649.
413Articles (les) de la paix conclue et arrêtée à Ruel, le mercredi 11ᵉ mars 16491649Saint-Germain-en-Laye8413. Articles (les) de la paix conclue et arrêtée à Ruel , le mercredi 11° mars 1649. Sarnt-Gerrmain-en-Laye, 1649, 8 pages. C’est le texte officicl. Il y en a une autre édition, également de Saint-Germain, également de huit pages, mais qui se distingue de celle-ci en ce qu’on a omis, entre fa signature de Louis de Bour- bon et celle de Molé , ces mots : pour le parlement Les articles sont dans les Mémoires de madame de Motteville, page 263, coll. Michaud.
414Articles de la paix conclue et arrêtée à Ruel, le 14ᵉ mars 1649,Sans DateSans Lieu7414. Articles de la paix conclue et arrêtée à Ruel, le 14° mars 1649, (S. 1. n. d. ), 7 pages. Texte avec les signatures.
415Articles (les) de la paix de Bordeaux, appôrtés à Paris pair un courrier extraordinaire, le mercredi 5 octobre 1650, avec les précédents, rendus à Son Altesse Royale par M. le comte de L'Hospital, du 4 dudit mois; ensemble d'autres particularités, avec l'entière défaite de deux régiments espagnols en la province de Champagne,et de cent cinquante prisonniers parM. de Villequier, l'un des généraux de l'armée du roi; extraits d'une lettre, écrite de Donchery, le 2 de ce mois d'octobre, à M. le Marquis de Coeuvres, à Laon.1650Paris8415. Articles (les) de la paix de Bordeaux, appôrtés à Paris par un courrier extraordinaire, le mercredi 5 octobre 1650, avec les précédents, rendus à Son Al- tesse Royale par M. le comte de L'Hospital, du 4 dudit inois; ensemble d’autres particularités, avec l’entière défaite de deux régiments espagnols en la province de Champagne, et de cent cinquante prisonniers par M. de Villequier, l’un des généraux de l’armée du roi; extraits d’une lettre, écrite de Donchery, le 2 de ce mois d’octobre, à M. le Marquis de Coeuvres, à Laon. Paris, Anthoine Estienne, 1650, 8 pages.
416Articles (les) de la paix, proposée à la cour par MM. les princes1652Paris8416. Articles (les) de la paix,' proposée à la cour par MM. les princes. Paris, Jea Loisel, 1652, 8 pages. Mazarin éloigné! un conseil de douze personnes établi auprès du roi! le duc d'Orléans lieutenant général du royaume! le prince de Condé lieutenant général des armées! les sceaux rendus au chancelier ! Châteauneuf et Chavigny dans le conseil! quatre ma- réchaux de France désignés par les princes ! le roi marié à Made- moiselle! Cela n’a pas été proposé. L’article 18 a été vivement attaqué dans le libelle intitulé : Les Intérêts des peuples représentés à Son Altesse Royale, etc.
417Articles(les) de la paix, proposés à Saint-Germain- en-Laye et envoyés à Son Altesse Royale par M. le duc de Rohan, le comte de Chavigny et Goulas, députés vers Sa Majesté, le 27.1652Paris8417. Articles(les) de la paix, proposés à Saint-Germain- en-Laye et envoyés à Son Altesse Royale par M. le duc de Rohan, le comte de Chavigny et Goulas, députés vers Sa Majesté , le 27. Parts , J. Le Gentil, 1652, 8 pages. Il ne sont pas plus sérieux que les précédents.
418Articles (les) des crimes capitaux, dont est accusé le cardinal Mazarin et desquels il se doit justifier.1652Paris8418. Articles (les) des crimes capitaux, dont est accusé le cardinal Mazarin et desquels il se doit justifier. Parrs, S. Le Porteur, 1652, 8 pages. Pamphlet du très-petit nombre de ceux dont le titre est orne d’une sphère.
419*Articles donnés par le comte d’Alais à MM. les députés des États de Languedoc, et la réponse d'iceux par l'Assemblée des cours souveraines et autres corps de la ville d'Aix. En juin1649.164901/06/1649Sans Lieunan419*. Articles donnés par le comte d’Alais à MM. les dé- putés des États de Languedoc, et la réponse d’iceux par l’Assemblée des cours souveraines et autres corps de la ville d’Aix. En juin 1649. » Bib, hist. 23005. Extrait de la Gazette.
420*Articles donnés (sur la fin de juillet) par le comte d'Alais au sieur d’Étampes, conseiller d'Etat, envoyé par Sa MajestéSans DateSans Lieunan420*. Articles donnés (sur la fin de juillet) par le comte d'Alais au sieur d’Étampes, conseiller d'Etat, envoyé par Sa Majesté. Bib. kist. 23194 Extrait de la Gazette.
421Articles (les) donnés par Son Altesse Royale à M. le prince, sur son départ de la ville de Paris, avec les ordres qu'il lui a baillés pour le sujet de la paix.1652Paris7421. Articles (les) donnés par Son Altesse Royale à M. le prince, sur son départ de la ville de Paris, avec les ordres qu’il lui a baillés pour le sujet de la paix. Paris, Laurent Toussaint, 1652, 7 pages. Rare. Il s’agissait surtout de l’éloignement des troupes; mais je ne crois ni aux ordres ni aux articles.
422Articles (les) du dernier traité fait entre nos seigneurs les princes de Condé, de Conty, les ducs de Nemours, de Richelieu, de laTrémouille, du Daugnon, et plusieurs autres seigneurs et officiers de la couronne, avec les très-illustres seigneurs le parlement et les jurats de la ville de Bordeaux, le 4ᵉ janvier 1652, contre les ennemis de l’Estat1652Sans Lieu15422. Articles (les) du dernier traité fait entre nos sei- gneurs les princes de Condé, de Conty, les ducs de Nemours, de Richelieu, de laTrémouille, duDaugnon, et plusieurs autres seigneurs et officiers de la couronne, avec les très-illustres seigneurs le parlement et les ju- rats de la ville de Rordeaux, le 4° janvier 1652, contre les ennemis de l’Estat. (S. 1.), jouxte la copie imprimée à Bordeaux par Guillaume La Court, 1652, 15 pages. C’est une invention de quelque pamphlétaire ou de quelque im- primeur; et je serais très-disposé à croire qu’il n’y a pas même d’édition de Bordeaux. La plupart des articles existent dans toutes les publications du même genre.
423Articles du traité accordées (sic) entre le duc de Lorraine et le cardinal Mazarin, pour retirer son armée d’avec celle de Son Altesse Royale1652Paris8423. Articles du traité accordées (sic) entre le duc de Lorraine et le cardinal Mazarin, pour retirer son ar- mée d’avec celle de Son Altesse Royale. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. C’est un des mille mensonges de la Fronde.
424Articles et conditions dont Son Altesse Royale et monsieur le prince sont convenus, pour l’expulsion du cardinal Mazarin hors du royaume, en conséquence des déclarations du roi et des arrêts des parlements de France, intervenus sur icelles1652Paris8424. Articles et conditions dont Son Altesse Royale ct monsieur le prince sont convenus, pour l’expulsion du cardinal Mazarin hors du royaume, en conséquence des déclarations du roi et des arrêts des parlements de France, intervenus sur icelles. Paris, 1052, 8 pages. Datés du 24 janvier 1632 et signés Gaston, Charles Léon de Fiesque et Joseph de Gaucourt. Ils ont été réimprimés à la suite des Mémoires de La Rochefou- cauld , éd. de 1662 et autres.
425Artictes (les) et particularités du nouveau traité fait et arrêté dans une maison, au delà du pont de Charenton, entre M. le prince deCondé et le duc de Lorraine, en présence de Son Altesse Royale, le 12 septembre 1652.1652Paris8425. Artictes (les)et particularités du nouveau traité fait et arrêté dans une maison, au delà du pont de Charen- ton, entre M. le prince de Condé et le duc de Lorraine, en présence de Son Altesse Royale, le 42 septembre 1652. Paris, Simon le Porteur, 1652, 8 pages. Aussi peu vrais que les précédents.
426Assemblée(l') de messieurs les princes, sur le sujet de la rupture du second traité de paix, conclu à Saint- Denys en France, le vingt-neuvième jour de juin , ensemble l’union formée et jurée entre eux, le premier jour de juillet 16521652Paris8426. Assemblée(l') de messieurs les princes, sur le sujet de la rupturè du second traité de paix, conclu à Saint- Denys en France, le vingt-neuvième jour de juin , en- semble l’union formée et jurée entre eux, le premier jour de juillet 1652. Paris , Tean Brunet, 1652, 7 p. Mensonge de la Fronde, qui prouve qu’il n’y avait de populaire alors que la paix. Très-rare.
427Assemblée (l') des fripiers en la maison d’un officier de leur compagnie, pour adviser aux moyens de remédier à la cruauté de leur grand crime, suivant le Monitoire, qui se publie contr’eux par les paroisses de Paris, où, ne trouvant point de remèdes asseurés, un d’entr’eux, nommé Jean Laloué, s'est jetté dans un puits par désespoir ; et aussi avec le refus de la somme d’argent, qu'ils ont offerte à Son Altesse Royale pour tascher d’estouffer cette action barbare1652Paris7427. Assemblée (l') des fripiers en la maison d’un offi- cier de leur compagnie, pour adviser aux moyens de remédier à la cruauté de leur grand crime, suivant le Monitoire , qui se publie contr’eux par les paroisses de Paris, où , ne trouvant point de remèdes asseurés, un d’entr’eux, nommé Jean Laloué, s'est jetté dans un puits par désespoir ; et aussi avec le refus de la somme d’argent, qu'ils ont offerte à Son Altesse Royale pour tascher d’estouffer cette action barbare. Paris, 1652, 7 pages. Le titre en dit plus que la pièce; mais la pièce est très-rare. Voir le Récit naïf et véritable , etc.
428Assurances (les) données par le roi pour la paix, sur la harangue, faite à Leurs Majestés par monseigneur le cardinal de Retz, servant d’apologie contre la médisance1652Paris7428. Assurances (les) données par le roi pour la paix, sur la harangue, faite à Deurs Majestés par monseigneur le cardinal de Retz, servant d’apologie contre la mé- disance. Paris, Philippe Lambert, 1652 , 7 pages._
429Astrologue (l') burlesque1649Sans Lieu11429. Astrologue (l") burlesque. ( S. 1.), 1649, 11 pages. Pamphlet mazarmiste, qui avait pour but d’expliquer le voyage de Compiègne, après la paix de Saint-Germamn.
430Astrologue (l’) françois, prédisant les événements singulier (sic) et universels des États et empires du monde, selon le changement des globes célestes dans la présente année astronomique1649Paris8430. Astrologue (l’) françois, prédisant les événements singulier (sic) et universels des États et empires du monde, selon le changement des globes célestes dans la présente année astronomique. Parrs, Claude Mor- lot, 1649, B pages.
431Attaques (les) et prise de Charenton, la mort de M. de Clanleu, la blessure mortelle de M. de ChâtilIon, les plaintes et regrets qu'en fait M. le prince, et la réponse généreuse de M. de Châtillon à M. le prince avant mourir(sic).1649Paris8431. Attaques (les) et prise de Charenton, la mort de M. de Clanleu, la blessure mortelle de M. de Châtil- lon, les plaintes et regrets qu’en fait M. le prince, et la réponse généreuse de M. de Châtillon à M. le prince avant mourir (sic). Paris, Robert Feugé, 1649 , 8 pages.
432Au prince du sang, surnommé la CuirasseSans DateSans Lieu7432. Au prince du sang, surnommé la Cuirasse. (S. d. n. l.), 7 pages. La Cuirasse, C’est le prince de Condé. « Fais connoître à tous les François , En les ôtant de tyrannie, Que les princes, quoi qu’on en die, Penvent bien naître à treize mois. » Insulte grossière, dont il y a d'autres exemples et qui ne pouvait tout au plus s’adresser qu’au père du prince. La Censure générale de tous les libelles diffamatoires nous ap- prend que ce pamphlet a été publié en 1649, après la conclusion de la paix. Il a été réimprimé, en 1650, avec une addition et sous le titre de Prédiction de l’année 1649, etc:
433Augure (l') favorable à la bonne ville de Paris, sur les affaires présentes, exprimé dans une ode latine et françoise, par J. L. M. M.1649Paris7433. Augure (l) favorable à la bonne ville de Paris, sur les affaires présentes, exprimé dans une ode latine et françoise, par J. L. M. M. Paris, Sébastien Martin, 1649, 7 pages. ; Cet augure favorable , c’est l'inondation du mois de janvier, qui « Marque la pénitence et l’orage appaisé. » L’ode est suivie d’un sonnet, intitulé : Prédiction du retour du roi.
434Autorité (l') des rois, des princes, des républiques et des parlements, présenté au roi, dans la ville de Pontoise, par un grand prélat1652Paris31434. Autorité (l') des rois, des princes, des républiques et des parlements, présenté au roi, dans la ville de de Pontoise, par un grand prélat. Paris, 1652, 31 pag. Il n’est question ni de rois, ni de princes, ni de républiques ; mais de Louis XIV tout seul, à qui Pauteur donne de bons conseils, exprimés en style un peu vulgaire. La pièce n’en est pas moins intéressante.
435Aux fidèles du diocèse de Paris1654Sans Lieu3435. Aux fidèles du diocèse de Paris. (S. 1., 1654), 3 pages in-folio. Pour le cardinal de Retz , qui venait de recevoir le palliwm des mains du pape.
436Aux François fratricides, par un ecclésiastique : Videte, ne ab invicem consumamini. Galat., 5, 15.1652Paris15436. Aux François fratricides, par un ecclésiastique : Videte, ne ab invicen consumamini. Galat, 5, t5, û e> Paris , 1652, 15 pages.
437Avant coureur (l’) de la paix, par le retour du roy dans Paris1652Paris8437. Avant coureur (l’) de la paix, par le retour du roy dans Paris. Paris, Antoine Chrestien, 1652, 8 pages.
438Avant coureur (l’) pour la délivrance de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville1651Sans Lieu6438. Avant coureur (l’) pour la délivrance de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville. (S. 1.), 1651, 6 pages. Deux parties, également insignifiantes (la Seconde partie de l’Avant coureur, etc.), publiées, toutes deux, à l’occasion des remon- trances du parlement.
439Avant courrier (l'). Je suis avant courrier, député de la Divinité, pour publier dans le ciel, témoigner à la mer et justifier à la terre les énormités que la mer et le ciel produisent.1649Paris8439. Avant courrier (l'). Je suis avant courrier, député de la Divinité, pour publier dans le ciel, témoigner à la mer et justifier à la terre les énormités que la mer et le ciel produisent. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, - 8 pages. Mélange affreux de prose et de vers. Cela à pourtant été réimprimé, moins les vers, en 1632, sous Je titre qui suit :
440Avant courrier (l’) de la cour, ou le Guidon françois, disant les vérités1652Paris7440. Avant courrier (l’) de la cour, ou le Guidon fran- çois, disant les vérités. Paris, 1652, 7 pages.
441Avant courrier (l') infaillible de la paix1649Paris8441. Avant courrier (l') infaillible de la paix. Paris, Mathieu Colombet , 1649, 8 pages.
442Avantages (les) de la paix et de l’union de la ville de Paris, par le sieur B.1649Paris8442. Avantages (les) de la paix et de l’union de la ville de Paris, par le sieur B. Paris, Nicolas Pillon, 1649, 8 pages. Il y a, de cet écrivain, deux autres pièces, publiées, l’une avant la paix et intitulée : Les Sertiments du vrai citoyen, etc., l’autre après la paix, sous le titre de Les Délices de la paiz, etc. La pre- mière n’est signée que de l’initiale B.; la seconde l’est du nom de Bertaut. On en comprend aisément la raison : Bertaut n’était pas frondeur. Il défendait, il exaltait le premier président Molé et la paix. Tant que la Fronde fut maîtresse de Paris, il n’eut garde de lui livrer son nom. Après la paix, il n’avait plus rien à craindre.
443Aventures d’un valet de chambre, envoyé par son maître faire compliment à une dame de Saint-Germain1649Paris6443. Aventures d’un valet de chambre, envoyé par son maître faire compliment à une dame de Saint-Germain. Paris, Claude Morlot, 1649, 6 pages.
444Avertissement à Cohon, évêque de Dol et de Fraude, par les cuistres de l'Université de Paris1649Sans Lieu8444. Avertissement‘ à Cohon, évêque deDol et deFraude, par les cuistres de l'Université de Paris. (S. 1.), jouxte la copiè imprimée à Douai, 1649, 8 pages. Écrit à propos de la Lettre interceptée du sieur Cohon, etc. (16 février 1649).
445Avertissement à messieurs les notables bourgeois de Paris, contenant l’explication des prodiges, qui doivent arriver en France, l’année prochaine 1653, douzième partie1652Paris16445. Avertissement à messieurs les notables bourgeois de Paris, contenant l’explication des prodiges, qui doivent arriver en France, l’année prochaine 165ä, douzième partie. Paris, Jacques Papillion, et chez l'auteur, 1652, 16 pages. Le dernier' Avertissement de J. Mengau (Voy. l’article qui suit). Il annonce, pour 1633, débordements de rivières, grêle, tremble- ments de terre, guerre, peste, famine, etc. Il y a eu, en 1652, trois éclipses : la première de lune, le 24 mars; la seconde de soleil, le 7 avril ; la troisième de lune, le 47 sep- ! On trouve, dans les titres des pamphlets qui vont suivre, tantôt À dvertissement et tantôt Avertissement. P’ai pensé que , pour la commodité des recherches, il fallait choisir entre ces deux orthographes ; et j’ai pré- féré la dernière, parce qu’elle est seule en usage aujourd'hui. Pen ai fait autant et par la méme raison pour le mot dvis tembre. C’était signe de mortalité. Aussi Mengau affirme que, de Pâques au mois d’août, il est mort, dans les hôpitaux de Paris, quatre-vingt-dix mille personnes, sans compter celles qui sont mortes chez elles. C’est beaucoup , sans doute. Voici pourtant ce qu’on lit dans la trente-cinquième lettre du livre III° de la Muse historique, 1* sep- tembre 1652 : a Le nombre est fort grand des malades ; Et l’on ne voit à tous moments Que quantité d’enterrements De gens morts de la fièvre chaude… De plus ces maux originels, Hérités des flancs maternels, Savoir la petite vérole Et pareillement la rougeole, S’épandent dans tous les quartiers. »
446Avertissement, à messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris, sur la fuite et le retour funeste du cardinal Mazarin, prédit par Michel Nostradamus1651Paris20446. Avertissement, à messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris, sur la fuite et le retour funeste du cardinal Mazarin, prédit par Michel Nos- tradamus. Paris, J. Boucher, 1651, 20 pages, avec un portrait de Nostradamus, gravé en bois sur le titre. La pièce est précédée d’une Lettre d’avertissement et de présen- tation , signée J. M. (Jacques Mengau). Ce Mengau était professeur ès mathématiques *. Il avait obtenu , le 10 mai 1649, un privilége général pour toutes ses œuvres, spé- cial pour le « Dictionnaire, servant à l’explication des mots les plus difficiles, desquels les anciens cosmographes, géographes et as- tronomes ont parlé fort obscurément, soit par énigmes, paraboles, emblêmes que par figures. » Il en profita , en 1651 et en 1652, pour publier douze pièces de rêveries astrologiques, qui ne lais- sèrent pourtant pas que de faire assez de bruit. * Est-ce’ de lui qu’il est Ïmrlé dans ces vers de la Rimaille sur les plus célèbres bibliotières de Paris {1649) : « Mangot...…. Gonin Fournissent le Zoar Rabbin. » On verra plus loin que l’auteur du S?ratagème écrit Mangot au lieu de Mengau. Mancini dit à son oncle, dans ]’Apparition, au cardinai Maza- rin dans Bouillon, de l'ombre de son neveu, Manchini : « Tu peux, toi mesme, estre un jour pape. Et Mengau l’a-t-il pas prédit? Mais ses prédictions vaines Semblent estre fort incertaines. On ne les croit pas volontiers. » L’auteur du Stratagesme est blessé des grandeurs promises à Mazarin : « .... Fera mentir ce magot Qui , portant le nom de Mangot , Tient vostre grande destinée Au seul Mazarin enchaisnée. Sire, c’est ce fameux devin , Qui, glosant sur vostre destin, Jure qu’avez une horoscope La plus heureuse de l’Europe. Il dit que serez empereur… Mais que Mazarin , estant pape, En nous bravant, rira sous cape. » Dans le Paquet de Mazarin , il est dit que Île roi consentit an départ du cardinal , après les remontrances du parlement de Pon- toise , parce qu’il avait lu dans Nostradamus que , devenu pape, il le couronnerait empereur. Mazarin emportait dans son paquet la prophétie de Mengau. ' Sandricourt parle trois fois de Mengau, dans la Descente du politique lutin aux enfers , dans la Quatriéme et dernière partie du Censeur du temps et dans Pasquin et Marforio. Il ne s’étaït pas contenté de le lire; il avaît voulu le voir et l’entendre. Tl Pavait donc visité rue de l’Arbre-Sec, chez M. Bastié , orfévre; mais il ne raconte rien de leur entrevue. Sculement il accuse Mengau d’être intéressé , c’est-à-dire de recevoir de l’argent, apparemment du cardinal Mazarin. Les douze pamphlets de Mengau sont : L'Avertissement..… sur la fuite et le retour funeste du cardinai Mazarin, etc., qui est le premier ; le Second , le Troisième, le Sixième avertissements ; l’A- vertissement contenant l’explication de l’éclipse, qui est le cin- quième ; l’Avertissement à nos scigneurs les protceteurs de la cause juste , etc., le septième; l’Avertissement aux bons François sur ce qui doit arriver devant la ville d’Étampes , etc., le lruitième ; lA- vertissement sur la sanglante bataille , etc., le neuvième ; l’Avertis- sement à messieurs les notables bourgeois de Paris, etc., le douzième et dernier ; le Céstéme général ou Révolution du monde , etc., qui a paru le quatrième ; l’Horoscope impérial et la Révolution impériale de Louis XIF, qui sont les dixième et onzième. Tous les pampliets de Mengau sont rares. Je ne crois pas qu’il en existe , nulle part, une collection complète. Ils sont d’ailleurs cu- rieux. On va voir comment : Dans son prenrier avertissement, qui est du mois d’avril 1651, Mengau prédit le retour du cardinal Mazarin, à la tête d’une ar- mée , avec le titre de général, que lui donnent en effet tous les pamphlétaires. Dans le second, il prédit la guerre de Guyenne.….. Mais causée par une descente des Anglais ! Il entre, à ce sujet, dans les détails les plus minutieux. Par exemple, il raconte que les Anglais, vain- queurs d’abord, appelleront la Guyenne Anglequitaine; mais les Français lui donneront, à leur tour, le nom de Barbaxitane. Voici pourquoi : « D’autant que le général anglois aura une grande barbe, lequel, perdant la bataille, s’enfuira dans une caverne, où l’on renferme les chèvres ; si bien qu’on le fera prisonnier; et on l’attachera par la barbe, comme un bouc par les cornes. Pour lors on dira : Barbaxitane , je tiens l’Anglois par la barbe, prenant la partie pour le tout. » « Par le loup, il entend parler des Anglais ou de l’Angleterre, d’autant qu’en Angleterre, il n’y à pas de loup. » Je ne m’étonne plus que Mengau aît vu tant de choses dans Nostradamus. Il y a vu... « un serpenteau qui fut trouvé dans la chambre de la veine, le jour de la naissance de Louis XIV. On l’avait apporté dans un fagot qu’on mit dans le feu pour chauffer les langes du nou- veau-né. » Troisième avertissement. Mengau raconte, dans le Sixième avertissement, qu’il présenta le second au duc d’Orléans , qui lui répondit, sur la guerre de Guyenne : « Je ne le crois pas. » Cela se comprend. Cependant il lui est arrive de faire de bien remarquables ren- contres. Ainsi, dans l’Haroscope impérial, i annonce que Louis XIV « a été donné pour renouveler la France de nouvelles constitutions, corriger les abus qui s’y commettent, et pour extirper les héré sies. » Qui empéche de voir là les ordonnances civile et criminelle et la révocation de l’édit de Nantes? Un peu plus loin, Mengau trouve, dans le 49° sixain de la 41* centurie , le mariage du roi avec Marie-Thérèse d'Autriche. « Nous inférons de là , dit-il, comme Sa Majesté sera mariée avec la fille d’Espagne par l’entremise d’un ami. Quand je dirois que ce sera par l’entremise de M. le cardinal, je ne me tromperois point. On a beau dire : « le cardinal s’en va. » Il est vrai, il s'en va. Ce n’est pas à dire qu’il ne gouverne toujours et tout ainsi qu’il faisoit autrefois. Son génie estant auprès du roi, je vous laisse à penser qu’est-ce qu’il ne fera pas à son aveu. » Voilà certes qui est net et précis. Malheureusement Mengau avait, dans son troisième avertissement, promis la paix générale pour 1656 ou 1657 au plus tard. Pai vu, dans la collection de M. Paulin Paris, un exemplaire du second avertissement jouxte la copie emprimée chez Jean Boucher. Le portrait de Nostradamus, sur le titre, est plus petit et d’une apparence plus jeune. Boucher n’a imprimé que les deux premiers avertissements , Mengau ne lui ayant pas pardonné d’avoir écrit qu’il était sub- … stitué au privilége de l’auteur pour dix ans. Les autres sont sortis des presses de Brunet , de François Huart , de Papillon et de Pé- trinal. Les neuf premiers avertissements ont été réunis en un volume in-8°, sous le titre de : Les Vraies centuries de M° Michel Nostra- damus, etc.; et, dans cette forme encore, ils sont rares.
447Avertissement à messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris, contenant l’explication de l’éclipse qui se doit faire le huitiesme jour d'avril de la présente année, et autres choses qui doivent arriver à la poursuite du cardinal Mazarin, avec le dénombrement des villes qui seront investies ou vexés (sic) par les gens de guerre, prédit par Michel Nostradamus1652Paris15447. Avertissement à messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris, contenant l’explica- tion de l’éclipse qui se doit faire le huitiesme jour d'avril de la présente année, et autres choses qui doi- vent arriver à la poursuite du cardinal Mazarin, avec le dénombrement des villes qui seront investies ou vexés (sic) par les gens de guerre, prédit par Michel Nostradamus. Pares , Jean Pétrinal, 1652, 15 pages. C'est le cinquième Avertissement de Jacques Mengau.+ L’éclipse presageait « la guerre, la famine ct la rénovation des lois en France. » Entre les autres choses qui devaient arriver à la poursuite du car- dinal Mazarin, il faut remarquer celles-ci : Le cardinal sortirait de France , serait élu pape et couronnerait Louis XIV, comme empe- reur, à Savone ! Mengau était si sûr de ce dernier événement qu’il n’hésita pas à le prédire encore une fois, quelques semaines plus tard, dans le Cistéme général au révolution du monde , etc. Tours, Orléans, Blois, Angers, Rennes et Nantes étaient les villes menacées par l’éclipse.
448Avertissement à nos seigneurs les protecteurs de la cause juste, le parlement de l’aris, contenant le changement et rénovation de paix, prédit par Michel Nostradamus, septième partie1652Paris19448. Avertissement à nos seigneurs les protecteurs de la cause juste, le parlement de l’aris, contenant le chan- gement et rénovation de paix, prédit par Michel Nos- tradamus, septième partie. Paris, François Huart, et chez l’anteur, 1652, 19 pages. J. Mengau. « Depuis qu’il n’y a plus de croix sur les monnoies, les démons entrent plus aisément dans le palais des rois. » _ v e
449Avertissement aux bons bourgeois, sur le sujet de la conférence pour la conclusion de la paix générale et particulière, avec l’exil perpétuel du cardinal Mazarin1652Paris8449. Avertissement aux bons bourgcois, sur le sujet de la conférence pour la conclusion de la paix générale et particulière, avec l’exil perpétuel du cardinal Mazarin. Jouxte le placard affichéle = mai 4652. Paris, Ni- colas Vivenay, 1652, 8 pages. Explications sur la députation de Chavigny et de Goulas à Saint- Germain. Vivenay était l’imprimeur ordinaire du prince de Condé. Ces explications sont donc officielles ; mais elles n’en sont pas plus véridiques, E y a une Réporse des bourgeois. Le père Lelong dit : aux bons François , au lieu de : aux bons bourgeois; mais c’est une erreur.
450Avertissement aux bons François, sur ce qui doit arriver devant la ville d’Estempes (sic), prédit par Michel Nostradamus, huietiesme partie1652Paris7450. Avertissement aux bons François, sur ce qui doit arriver devant la ville d’Estempes, prédit par Mi- chel Nostradamus, huictiesme partie. Pares, François Huart et chez l’auteur, 1652, 7 pages. Jacques Mengau. L’armée du roi devait être battue dans la forêt de Tourfou. Le commentateur de Nostradamus n’avait pas voulu le dire trop tôt, de peur de nuire au stratagème , imaginé par le duc de Beaufort , pour amener la bataille et déterminer la victoire.
451Avertissement aux bourgeois de Paris, pour les obliger à retirer le roi des mains du cardinal Mazarin, comme étant le plus insigne magicien qui ait paru en France1652Paris6451. Avertissement aux bourgeois de Paris, pour les obliger à retirer le roi des mains du cardinal Mazarin, comme étant le plus insigne magicien qui ait paru en France. Paris, 1652, 6 pages.
452Avertissement aux maires, échevins, capitouls, jurats, consuls et magistrats populaires des villes du royaume par les bourgeois et habitants de la ville de Paris, servant d’éclaircissement à la lettre circulaire à eux envoyée par le prévôt des marchands et échevins1652Paris8452. Avertissement aux maires, échevins, capitouls, ju- rats, consuls et magistrats populaires des villes du royaume par les bourgeois et habitants de la ville de Pa- ris, servant d’éclaircissement à la lettre circulaire à eux envoyée par le prévôt des marchands et échevins. Pa- ris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Daté du 8 août 1632. Une des pièces importantes qui ont été ubliées alors pour la cause des princes. peuet Fs" Al ln Qes 5
453Avertissements aux rois et aux princes, pour le traité de la paix et le sujet de la mort du roi de la Grande-Bretagne1649Paris8453. Avertissements aux rois et aux princes, pour le traité de la paix et le sujet de la mort du roi de la Grande-Bretagne. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. Rare. L’auteur a dédié son pamphlet au duc de Beanfort, à qui il de- vait, dit-il, la liberté de sa personne. « O roi, je vous parle par écrit, après avoir eu l’honneur de vous parler, autrefois , de bouche. » Est-il vrai que, pendant la prison du duc de Beaufort, le roi Charles I‘* ait demandé ce prince , pour lui donner le commande- mentl de son armée ?
454Avertissement charitable à M. Cohon, évêque de Dol en Bretagne et de Fraude en Guyenne.Sans DateSans Lieu4454. Avertissement charitable à M. Cohon, évêque de Dol en Bretagne et de Fraude en Guyenne. S. |. n. d., 4 pages. Sonnet daté de Saint-André de Bordeaux , le 9 octobre 1650. Il est suivi d’un quatrain et de deux distiques latins eontre Cohon.
455Avertissement désintéressé d’un François à sa patrieSans DateSans Lieu13455. Avertissement désintéressé d’un François à sa pa- trie. (S.l.n. d.), 13 pages. Bonne et rare. L’auteur soutient que les sujets ne peuvent ja- mais s’armer contre le prince.
456Avertissement, envoyé aux provinces pour le grand soulagement du peuple, sur la déclaration de monseigneur le duc d’Orléans, lieutenant-général du roi par toute la France, pays, terres et seigneuries de son obéissance1652Paris23456. Avertissement, envoyé aux provinces pour le grand soulagement du peuple, sur la déclaration de mon- seigneur le duc d’Orléans, lieutenant-général du roi par toute la France, pays, terres et seigneuries de son obéissance. Par:s, Samuel de Larru, 1652, 23 pages. Ce pamphlet, qui a été publié en vertu d’une permission spcciale, contient le programme des plus larges réformes : réduction des tailles à neuf millions, dispense pour les campagnes pendant trois ans, rappel des intendants de justice, convocation des États géné- raux à Paris , cahiers reçus pour lois, organisation d’une milice “ avec des officiers élus, etc. Que ne promettait-on pas au peuple ? Il est à remarquer, cependant, qu’on ne touchait aux priviléges d’aueune classe, d’aucune corporation. C’était l’autorité royale qui faisait les frais de la guerre. L’Avertissement est une sorte de charte, où tout est réglé , méme le prix du sel et du charbon. Ajoutons que les exemplaires n’en sont pas communs ; et nous aurons donmné toutes les raisons, qui doivent le faire rechercher.
457Avertissement fait par M. de Châtillon, revenu des Champs-Elysées, à M. le prince de Condé, à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris8457. Avertissement fait par M. de Châtillon, revenu des Champs-Elysées, à M. le prince de Condé, à Saint- Germain-en-Laye. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Il n’y a pas d’événement de la Fronde qui soit devenu le texte d’autant de pamphlets que la mort du duc de Chätillon L’Avertisse- ment a été reimprimé, à Rouen, par Robert Daré, à la suite des Avis héroïques et importants, etc., 1649. [ G14 )
458Avertissement politique au roi1649Paris8458. Avertissement politique au roi. Paris, 1649, B pages. Après la paix.
459Avertissement, pour Mademoiselle, à l'archiduc Léopold, touchant le parti qu’il doit prendre1649Paris7452. Avertissement aux maires, échevins, capitouls, jurats, consuls et magistrats populaires des villes du royaume par les bourgeois et habitants de la ville de Paris, servant d’éclaircissement à la lettre circulaire à eux envoyée par le prévôt des marchands et échevins. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Daté du 8 août 1632. Une des pièces importantes qui ont été publiées alors pour la cause des princes. peuet Fs" Al ln Qes 5
460Avertissement salutaire, donné aux bourgeois de Paris, contre les fourbes secrètes des ennemis de leur repos et de leurs familles1650Sans Lieu6460. Avertissement salutaire, donné aux bourgeois de Paris, contre les fourbes secrètes des ennemis de leur repos et de leurs familles. ( S. 1.), 1650, G pages. Le duc d’Orléans avait fait, dans le parlement, ses propositions pour la paix de Bordeaux. L’auteur attaque vigoureusement les partisans des princes , qui sont défendus aveec bien plus d’habileté dans l’.fpologie des bons François, etc.
461Avertissement sur la sanglante bataille, qui se doit faire, dans peu de temps d'ici, entre l'armée mazarine et celle de nos seigneurs les princes, prédit par Michel Nostradamus, neuvième prédiction1652Paris8461. Avertissement sur la sanglante bataille, qui se doit faire, dans peu de temps d'ici, entre l'armée mazarine et celle de nos seigneurs les princes, prédit par Michel Nostradamus, neuvième prédiction. Paris, Claude Le Roy, et chez l'auteur, 1652, 8 pages. Encore de J. Mengau. L’auteur donne cet Avertissement, comme son adieu ; cependant il en publiera encore trois.
462Avertissement très-Important et très-utile au public, touchant le retour du sieur d’Emery, avec l’arrêt de la cour contre Jean Particelly, banqueroutier et faussaire, et autres complices, du 9 avril 16201649Sans Lieu23462. Avertissement très-Important et très-utile au public, touchant le retour du sieur d’Emery, avec l’arrêt de la cour contre Jean Particelly, banqueroutier et faussaire, et autres complices, du 9 avril 1620. (S. 1.), 1649, 23 pages. Conrart nous apprend, page 609 de ses Mémoires , coll. Mi- chaud, que le président de Maisons et le marquis de La Vieuville étaient accusés d’avoir fait faire ce pamphlet, dans lequel d’É- mery est traité comme il pouvait l’être par des envieux de sa fortune. Peut-être est-ce pour l'ÆAvertissement que Vivenay a été mis en prison et condamné à cinq ans de galères, au commencement de novembre 1649. Au moins, Guy Patin dit qu’il distribuait quelques papiers diffamatoires contre d’Emery, quand il fut surpris et arrêté par les agents du lieutenant civil ( Zettres à Spor, 1* vol., p. 250). La sentence de condamnation avait été portée par le Châtelet, sauf appel ; et je ne vois pas qu’il ait été statué par le parlement.
463Avertissements charitables faits à Mazarin par son bon ange, par N. S. B. D. C. Beausseron.1649Paris8463. Avertissements charitables faits à Mazarin par son bon ange, par N. S. B. D. C. Beausseron. Parts, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroix, 1649, 8 pages. Cette détestable pièce se termine par sept vers plus détestables encore.
464Aveuglement (l’) de la France découvert par un désintéressé, J. E. D. Ch.1652Paris8464. Aveuglement (l’) de la France découvert par un désintéressé, J. E. D. Ch. Parts, Louis et François Pousset , 1652, 8 pages.
465Aveuglement de la France depuis la minorité.1650Sans Lieu31465. Aveuglement de la France depuis la minorité. (S.1. n. d.), 31 pages. Trois parties, qui se divisent : la première en 15 chapitres, la se conde en 10, la troisième en 15. Les deux premières ont 31 pages chacune ; la troisième en a 32. La seconde est datée de 1650 ; la troisième de 1651. Les deux premières ont été écrites pendant la prison des princes ; la troisième, après leur mise en liberté. Enfin, les deux premières sont de Dubosc Montandré ; la troisième, d’un anonyme « qui n’a pris la plume que parce que l’auteur des deux premières parties n’avoit pas poursuivi sa pointe. » Il y a une réponse intitulée : dvis à la reine d’Angleterre et à la France, ete.
466Aveuglement des esprits de ce temps discours qui sert de réponse à toutes les pièces qui choquent l’État et qui peuvent retarder le retour du roi à Paris1649Paris14466. Aveuglement des espnts de ce temps discours qui sert de réponse à toutes les pièces qui choquent l’É- tat et qui peuvent retarder le retour du roi à Paris. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 14 pages. Les libelles que l'auteur combat avec plus de zèle que de talent, sont : « les Soupirs françois sur la paizx italienne ; la Requête civile contre la conclusion de la paix; VAvis au parlement ; le libelle contre la députation du parlement au prince de Condé (Discours sur lu députation, etc.); la Vérité cachée ; les Entretiens scerets (du roi, de la reine et du duc d’Anjou) ; la Barbe du premier président. »
467Aveuglement (l’) des Parisiens, faisant voir qu'ils sont bien aveugles de ne pas voir : 1° que la cour ne veut pas la paix, quelque montre qu'elle fasse du contraire ; 2° qu’ils ne peuvent point espérer cette paix, si la cour a le dessus; 3° qu’ils peuvent terminer les troubles, s'ils s’entendent avec les princes; et qu'ils prolongent ces mêmes troubles, s'ils s'entendent avec la cour; 4° qu’ils sont plus obligés aux princes qu’à la reine, ou qu’ils ne peuvent se passer des princes et qu’ils peuvent se passer de la reine ; 5° que la reine en veut à Paris, et que , pour faire triompher cette haine, elle veut premièrement se défaire des princes ; 6° que la reine fait reconnoître cette haine par le peu de cas qu’elte fait de nos conquêtes de Catalogne, de Flandre et d’Italie; 7° que la reine dispose tout à une désolation générale par la mauvaise éducation et par les mauvais principes qu'elle inspire au roi son fils1652Sans Lieu71467. Aveuglement (l’) des Parisiens, faisant voir qu'ils sont bien aveugles de ne pas voir : 1° que la cour ne veut pas la paix, quelque montre qu'elle fasse du con- traire ; 2° qu’ils ne peuvent point espérer cette paix, si la cour a le dessus; 3° qu’ils peuvent terminer les troubles,, s'ils s’entendent avec les princes; et qu'ils prolongent ces mêmes troubles, s'ils s'entendent avec la cour; 4° qu’ils sont plus obligés aux princes qu’à la reine, ou qu’ils ne peuvent se passer des princes et qu’ils peuvent se passer de la reine ; 5° que la reine en veut à Paris, et que , pour faire triompher cette haine, elle veut premièrement se défaire des princes ; 6° que la reine fait reconnoître cette haine par le peu de cas qu’elte fait de nos conquêtes de Catalogne, de Flandre et d’Italie; 7° que la reine dispose tout à une désolation générale par la mauvaise éducation et par les mauvais principes qu'elle inspire au roi son fils. (S. 1. n. d. ), 74 pages. Publié le 18 septembre 1652. C’est un des pamphlets de Dubosc Montandré ; et ce n’est pas le plus mauvais.
468Aveuglement (l’) du conseil d’État du roi, avec les raisons pourquoi on doit refuser leur loi d’amnisticSans DateSans Lieu24468. Aveuglement (l’) du conseil d’État du roi, avec les raisons pourquoi on doit refuser leur loi d’amnistic. S.l.n.d.}, ages. (S. L n. d.), 24 pag Cette loi d'amnistie est celle dont parte le père Berthod , p. 592 de ses Mémoires, coll. Michaud, et qui fut remise à M. de Beauvais par le sieur de Poix. « M. de Beauvais fit imprimer l’amnistie , sans en parler à personne , et en donna quantité de copies à un homme, pour les afficher dans les carrefours ; mais cet homme fut pris par un conseiller, que M. le prince avoit mis au guet, et mené prison- nier dans la Conciergerie avec tous ces imprimés. » Cela se passait le 27 septembre 1652. « Ne savez-vous pas bien, dit l’auteur de l’Averglement du con-19 seil d'État , que le roi ne peut équitablement contracter avec son peuple que par le ministère de son parlement. » Voilà pour les opinions. Voici pour le style : « Si les Parisiens abandonnoient les princes et le parlement, ils ne seroient plus que des Samsons , privés de toute espèce de chevelure. »
469Aveuglement (l') du conseil de Sa Majeste, dans les fausses prétentions qu’il a de pouvoir justifier le rétablissement de Mazarin, sur le prétexte de rétablir, par le même moyen, l'autorité souveraine1652Sans Lieu14469. Aveuglement (l') du conseil de Sa Majeste, dans les fausses prétentions qu’il a de pouvoir justifier le réta- blissement de Mazarin, sur le prétexte de rétablir, par le même moyen, l'autorité souveraine. (S.1. n. d.), 1 pages. Le titre indique assez que ce pauvre libelle est de 1652.
470Aveuglement (l') et mélancolie de Mazarin, présenté à monseigneur de La Mothe Houdancourt, avec un éloge sur ses triomphes et conquêtes, par le sieur N. R. Bossancourois.1649Paris7470. Aveuglement (l') et mélancolie de Mazarin, pré- senté à monseigneur de La Mothe Houdancourt, avec un éloge sur ses triomphes et conquêtes, par le sieur N. R. Bossancourois. Paris, veuve J. Remy, 1649, 7 pages.
471Avis à la reine d’Angleterre et à la France, pour servir de réponse à l'auteur qui en a représenté l'aveuglement.1650Sans Lieu7471. Avis à la reine d’Angleterre et à la France, pour servir de réponse à l'auteur qui en a représenté l'aveu- glement. ( S. !. ), 1650, 7 pages. C’est ici le pamphlet le plus audacieux de la Fronde. L’auteur a des idées très-avarcées sur le régicide. Il pense que les Anglais pourraient aider les Français à chasser leurs tyrans. On ne trouve- rait pas, deux fois, l’expression d’une opinion pareille.
472Avis à la reine, sur la conférence de Ruel.1649Paris4472. Avis à la reine, sur la conférence de Ruel. Puris, Robert Sara, 1649, 4 pages. ‘ Signé E. B.F ® Ce n’est pas sans raison que Naude , p. 11 du Maseurat, le met au nombre des pièces « soutenues et raisonnées. » Il n'y a peut- être rien de cette force, surtout de cette hardiesse, au temps de la conférence. ; « Le sujet, armé contre son souverain,, devient son egal. » « Jusqu’ici le roi règne paisiblement; Votve Majesté est régente ; et Paris en état et en volonte et inême en impatience de revoir l’un , et l’autre. Il ne faut qu’un moment et une résolution mal prise pour 4 renverser toutes ces choses. » F Naudé attribue cette pièce à l’abbé de Chambon, frère de Du A HO Châtelet.
473Avis à messieurs du parlement, sur la continuation de la trève et suspension d’armes.1649Paris6473. Avis à messieurs du parlement, sur la continuation de la trève et suspension d’armes. Paris, Michel Mé- tayer, 1649, G pages. « Depuis le commencement de la trève, 1,500 hommes des troupes parlementaires ont pris parti dans l’armée du roi. »
474Avis à messieurs les notables, convoqués à présent en assemblée de l’Hôtel-de-Ville de Paris, pour l’expulsion du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu16474. Avis à messieurs les notables, convoqués à présent en assemblée de l’Hôtel-de-Ville de Paris, pour l’ex- pulsion du cardinal Mazarin. (S. 1. ), 1652, 16 pages. Pièce curieuse et rare, dans laquelle l’auteur établit que la guerre doit coûter aux Parisiens un million cing cent soixante livres par mois.
475Avis à M le cardinal Mazarin, sur le sujet de sa sortie hors le royaume de France.1649Paris8475. Avis à M. le cardinal Mazarin, sur le sujet de sa sortie hors le royaume de France. Paris , Gervais Al- Hot et Jacques Langlois, 1649, 8 pages.
476Avis à nos seigneurs du parlement, sur la vente de la bibliothèque de monsieur le cardinal Mazarin.Sans DateSans Lieu4476. Avis à nos seigneurs du parlement, sur la vente de la bibliothèque de monsieur le cardinal Mazarin. (S. 1. n. d.), 4 pages. Signé G. N. P. (Gabriel Naudé, Parisien.) La date doit être de 1632. M. le comte Léon de Laborde l’a publiée dans les notes (p. 251) de son excellent ouvrage surle palais Mazarin.
477Avis à tous les peuples de France, sur le manifeste publié sous le nom de monsieur le Prince.Sans DateSans Lieu8477. Avis à tous les peuples de France, sur le manifeste publié sous le nom de monsieur le Prince. (S. 1. n. d.), 8 pages. On sait que le Manifeste de AT. le Prince est de Mathieu du Bos-
478Avis au maréchal de Turenne, sur son traité avec les ennemis de l’État.1650Paris24478. Avis au maréchal de Turenne, sur son traité avec les ennemis de l’État. Paris, Pierre Variquet, 1650, 24 pages. C’est peut-être ici qu’on a imprimé, pour la première fois ce, mot du cardinal Mazarin sur Turenne : « Il faut les efforts de plus d’un siècle pour produire un pareil homme. » L’auteur ajoute qu’à cause de cela on appelait Turenne la maîtresse de Mazarin. L’Avis n’est pas d’un frondeur.
479Avis au peuple, sur les calomnies contre M. le prince.1651Paris8479. Avis au peuple, sur les calomnies contre M. le Prince. Paris , Nicolas Vivenay, 1651, 8 pages. Il y en eut bientôt un second, intitulé : Second avis sur les calom- nies contre M. le Prince, également chez Vivenay. Ce sont des explications que le prince de Condé faisait donner sur sà rencontre avec le carrosse du roi, dans le Cours de la Reine, sur sa visite à Mademoiselle, sur une augmentation de la garnison espagnole de Stenay , sur son refus de joindre son armée à celle du roi. Le peuple pensait , comme le premier président , que le prince de Condé semblait vouloir élever autel contre autel ; et il en murmurait.
480Avis aux bons et fidèles serviteurs du roi, les bourgeois de Paris, de demander Au parlement et à l’échevinage , supplier le roi qu'il plaise D'ordonner, aux bourgeois, de prendre les armes pour son entrée dans Paris; De faire sa demeure au Louvre ; D'employer les revenus des biens et bénéfices de Mazavin à payer les ouvriers, qui achèveront ledit Louvre; D'agréer le duc d’Elbeuf pour gouverneur de Paris, etc.1649Sans Lieu3480. Avis aux bons et fidèles serviteurs du roi, les bour- A hl geois de Paris, de demander/ Au parlement et à l’échevinage , supplier le roi qu'il plaise D'ordonner, aux bourgeois, de prendre les armes pour son entrée dans Paris; De faire sa demeure au Louvre ; D'employer les revenus des biens et bénéfices de Ma- zavin à payer les ouvriers, qui achèveront ledit Louvre ; D'’agréer le duc d’Elbeuf pour gouverneur de Pa- ris, etc. C’est la copie d’un placard (S. |. n. d.), 3 pages. L’auteur suppose que Mazarin se retirera, en exécution du der- nier arrêt du parlement; ce qui donne la date de janvier 1649.
481Avis aux bons François1649Sans Lieu8481. Avis aux bons François. (S. l., 1649), 8 pages. Contre les libelles et les libellistes. Ce pamphlet n’est pas mau- vais; et il est rare. :
482Avis aux bourgeois de Paris, pour la conservation de leurs personnes et de leurs familles1649Paris7482. Avis aux bourgeois de Paris, pour la conservation de leurs personnes et de leurs familles. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pages. Ce sont des conseils pour se garantr ou se guérir de la peste. Est-ce qu’on la craignait?
483Avis aux bourgeois de Paris, sur une levée de gens de guerre, ou raisons pour lesquelles il est plus expédient de faire présentement des recrues, tant cavalerie qu’infanterie, des troupes de l’armée de monseigneur le duc d'Orléans et de M. le Prince que de nouvelles troupes, avec la réponse aux objections contraires.1652Paris4483. Avis aux bourgeois de Paris, sur une levée de gens de guerre, ou l'aisons pour lesquelles 1l est plus expé- dient de faire présentement des recrues, tant cavalerie qu’infanterie, des troupes de l’armée de monseigneur le duc d'Orléans et de M. le Prince que de nouvelles troupes, avec la réponse aux objections contraires. Paris , André Chouqueux, 1652, 4 pages. dou Tn
484Avis aux cours souveraines.1651Sans Lieunan484. Avis aux cours souveraines. (S. |., 4651) , 8 pag. Trées-rare. Bonne critique de la situation financière, dirigée en partie contre le marquis de La Vieuville. L’auteur voudrait que les financiers, en entrant en charge, re- missent au roi un inventaire de leur bien, signé et certifié.
485Avis aux Flamens (sic), sur-le traité que les Espagnols ont fait avec la duchesse de Longueville et le maréchal de Turenne.1650Sans Lieu12485. Avis aux Flamens (sic), sur-le traité que les Espa- gnols ont fait avec la duchesse de Longueville et le maréchal de Turenne. (S. |.), 1650, 12 pages. Cette pièce est de Silhon , qui l’a fait réimprimer à la suite de ses Éclatrcissements de quelques difficultés touchant l’administration du cardinal Mazarin. Davenne y à répondu dans la Lertre particuliére de cachet , en- voyée par la reine régente à Messieurs du parlement, ete. J'en ai vu une édilion en plus gros caractères et de 16 pages, qui ne porte au titre que ces maîs : dvis aux Flamens.
486Avis aux gens de bien1654Sans Lieu6486. Avis aux gens de bien. (S. 1., 1654), 6 pages. Sur la retraite du prince de Condé à Saint-Maur. Cette pièce a été suivie du Second avertissement aux Parisiens , de la Troisième affiche, apposée à Paris, dont il y a deux éditions, et enfin de Le prince de Condé aux bons bourgeois de Paris, qui n’est que la reproduction de la seconde moitié de la 7roisième affiche. Ce ne sont ici que les copies des placards.
487Avis aux grands de la terre, sur le peu d’assurance qu’ils doivent avoir en leurs grandeurs, dédié aux conservateurs de leur vie.1649Paris11487. Avis aux grands de la terre, sur le peu d’assurance qu’ils doivent avoir en leurs grandeurs, dédié aux conservateurs de leur vie. Paris, veuve d’Anthoine Coulon , 1649,414 pages. Naudé, p. 195 du Mascurat, le cite parmi les pièces qui partent d’une plume violente. Il lattribue à un cnré, qui serait auteur du Théologien politique , du Courtisan qui déclare ce qui est de l’au- torité royale, de la France languissante, etc. Quand j’ajouterais que ce curé était ami de Mathurin Questier , on n’en tirerait pas de grandes lumières ; mais il ne sera peut-être pas inutile de rappelerù que M. Brousse, curé de Samnt-Roch, était un des partisans les plus déveués du coadjuteur. L’archevéque de Paris se crut obligé de lui interdire la chaire dans le caréme de 1650. Voir la Lettre de M. Brousse, ducteur en théologie, etc. Ce qui pourra donner quelque autorité à nos conjectures , c’est que Naudé attribue au même curé guatre ou cing lettres. Or, j'ai trouvé, sur le titre de la Lertre d'un religieux envoyée à M. le prince de Condé, à Saint-Cermain-en-Laye, etc. (VII° vol., 2° coll. de la Bibliothèque Sainte-Geneviève), cette mention, d’une écriture du temps : « L’auteur est M. Brousse, curé de Saint-Roch, rue Saint- Honoré. » Je montrerai, à l’article du Fhéologien politique, quelles étaient les doctrines de cet écrivain.
488Avis aux malheureuxSans DateSans Lieu7488. Avis aux malheureux. (S.|. n. d.), 7 pages. De 1652, après le combat de la porte Saint-Antoine. La Réponse d'un malheureux au cardinal de Retz, etc., altribue cette pièce au coadjuteur ; et ce n’est peut-être pas sans raison. Au moins, l’Aves est-il écrit avec une grande habileté et une grande vigueur. On y à répondu, sous le nom de Scarron, par le Cœur des princes entre les mains de Dieu, etc.
489Avis aux ParisiensSans DateSans Lieu7489. Avis aux Parisiens. Il y a, sous ce titre , trois pièces. La première est un placard in-4°, affiché le 4 novembre 1650 et dans lequel Mazarin est accusé d’avoir empoisonné le duc de Beaufort ; la seconde , un placard in-folio, relatif à une prétendue conspiration des habi- tants de Libourne contre le prince de Condé. L’auteur propose, par occasion , de raser les maisons de D'Elbeuf,, d’Hocquincourt , de La Ferté Senneterre, d’Aumont, Le Tellier, Servient , de Lyonne, de Chevreuse , d’Harcourt, de La Vieuville, d’Ampus, de la prin- cesse Palatine, de Manican, de Guénégaud, de Grandpré, etc. La troisième, enfin, est une copie du placard par lequel est an- noncée l’arrivée de M. le Prince à Paris, après le combat de Ble- neau. Elle porte au titre : Paris, jouxte la copie imprimée, 1632, 7 pages. Il en existe une autre édition, où Parisiens est écrit Pa- rissiens , et qui n’a que 6 pages. Le placard avait été affiché, le mardi de Pâques. Voir l‘Avis important et nécessaire donné aux Pa- risiens par le duc de Beaufort.
490Avis aux Parisiens, pour la conservation de M. le duc de Beaufort.1650Sans Lieu8490. Avis aux Parisiens, pour la conservation de M. le duc de Beaufort. (S. 1.), 1650, 8 pages. Cette pièce est relative à l’affaire du jardin de Renard.
491Avis aux Parisiens, servant de réponse aux impostures du cardinal Mazarin1650Sans Lieu31491. Avis aux Parisiens, servant de réponse aux impos- tures du cardinal Mazarin. (S. 1.), 1650. 31 pages. C’est une réponse à la Lettre du roi sur la détention des princes. Elle n’est certes pas sans mérite. Guy Patin la cite sous le titre d’Avis au peuple , dans sa letre du 24 mai 1650 , à Charles Spon.
492Avis aux Parisiens, sur la descente de la châsse de sainte Genfeviève et la procession qui se doit faire, pour demander la paix, par un curé de la ville de Paris1652Paris22492. Avis aux Parisiens, sur la descente de la châsse de sainte Genfeviève et la procession qui se doit faire, pour demander la paix, par un curé de la ville de Pa- ris. Paris, 1652, 22 pages. T'rés-rare. T’auteur est Antoine Godeau, évêque de Grasse et de Vence, qui a composé également l’Hymne de sainte Geneviève et dont on avait publié, en 1651, une Remontrance du clergé de France, etc. L’Avis a été reproduit dans le tome II de ses œuvres en prose.
493Avis aux partisans, maitôtiers, monopoleurs et fermiers de ce royaume, trouvé dans le cabinet du sieur d’Emery, après sa mort.1650Paris24493. Avis aux partisans, maitôtiers, monopoleurs et fermiers de ce royaume, trouvé dans le cabinet du sieur d’Emery, après sa mort. Parts, 1650, 24 pages. C’est une seconde édition, revue et abrégée , de la Description des vies, mœurs et façons de faire des péagers, etc. h* 4&{.ÿ
494Avis burlesque du cheval de Mazarin à son maître.1649Paris8494. Avis burlesque du cheval de Mazarin à son maître. Paris , veuve Musnier, 1649, 8 pages. Il y a assez d’esprit et de libertinage pour en faire une des pièces les plus curieuses de la Fronde.
495Avis charitables et burlesques aux religieuses réfugiés (sic) dans Paris, sur leurs occupations ordinaires.1652Paris12495. Avis charitables et burlesques aux religieuses réfu- glés (sic) dans Paris , sur leurs occupations ordinaires. Paris , 1652, 12 pages. Rare. Il ne faut pas juger trop sévèrement cette pièce sur le titre.
496Avis chrétien et politique à Charles II, roi de la Grande-Bretagne.1649Paris20496. Avis chrétien et politique à Charles IT, roi de la Grande-Bretagne. Paris , veuve J. Remy, 1649, 20 p.
497Avis d’Angleterre, envoyé en France par les communes de Londres, au cardinal Mazarin, lui représentant l’histoire de Gaverstou, favori d’un de leurs rois, et les malheurs qui lui sont arrivés, sur le même sujet d’une guerre qu'il exerce aujourd'hui.1652Paris14497. Avis d’AnglefeËx‘e , envoyé en France par les com- munes de Londres, au cardinal Mazarin, lui repré- sentant l’histoire de Gaverstou, favori d’un de leurs rois, et les malheurs qui lui sont arvivés, sur le même sujet d’une guerre qu'il exerce aujourd'hui. Pares, 1652, 14 pages. Cette histoire de Gaverston est empruntée à un pamphlet de 1588, intitulé : « Héistoire tragique et mémorable de Gaverston, jadis le mignon d'Édouard IT, dédiée au duc d'Épernon. Elle avait déjà été mise en vers burlesques, sous le titre de Portrait des Javoris, 1649. Il y a une réponse qui s’intitule : Pièce justificative du cardinal Mazarin, etc.Ph Auk
498Avis d'État à la reine, sur le gouvernement de sa régence.1649Sans Lieu30498. Avis d'État à la reine, sur le gouvernement de sa régence. ( S. 1.), 1649, 30 pages. Il est rangé par Naudé, p. 14 du Mascurat, parmi les pièces « soutenues et raisonnces. »
499Avis d’État à monsieur le Prince, pour la sûreté de sa personne et de sa vie, et pour l'augmentation de sa gloire.1649Paris15499. Avis d’État à monsieur le Prince, pour la sûreté de sa personne et de sa vie, et pour l'augmentation de sa gloire. Paris, 1649, 15 pages. Après la paix.
500Avis d’importance, envoyé au cardinal Mazarin, portant conseil de se déguiser avant que de venir à Paris.1652Paris7500. Avis d’importance, envoyé au cardinal Mazarin, portant conseil de se déguiser avant que de venir à Paris. Paris, 1652, 7 pages. Daté du bureau de la Fronde. Plus de libertinage encore que d’esprit.
501Avis d’un bon père hermite, donné à un autre sur les malheurs du temps.1649Paris8501. Avis d’un bon père hermite, donné à un autre sur les malheurs du temps. Paris, Claude Huot, 1649, 8 pages.
502Avis d'un bourgeois véritablement désintéressé à ses confrères, sur les affaires présentes.1652Paris7502. Avis d'un bourgeois véritablement désintéressé à ses confrères, sur les affaires présentes. Paris, 1652, 7 pages. Rare. ”
503Avis d’un hermite solitaire à Mazarin, sur les conspirations qu’il a faites contre nos seigneurs de Beaufort et de Vendôme.1649Paris7503. Avis d’un hermite solitaire à Mazarin, sur les con- spirations qu’il a faites contre nos seigneurs de Beau- fort et de Vendôme. Paris, François Musnier, 1649, 7 pages.
504Avis d’un religieux contre les faiseurs de libelles diffamatoires, touchant l’emprisonnement des princes et affaires du temps.1650Paris8504. Avis d’un religieux contre les faiseurs de libelles diffamatoires , touchant l’emprisonnement des princes et affaires du temps. Paris, Guill. Sassier, 1650,8 p. Signé F. D. F. (François Davenne de Fleurance.)
505Avis de l’âme du maréchal d’Ancre à l’esprit du cardinal Mazarin, touchant la résolution qu'il doit rendre sur les troubles, qu'il a nouvellement suscités en France.« Les véritables morts en la grâce conseilloient Saül pour le perdre, vu qu'il avoit mis toute sa confiance en des hommes vaillants et aguerris, et qu'il ne consultoit que des démons et des sorciers.» I SAM., 13, 2, 28, 7 et 8.1649Paris8505. Avis de l’âme du marvéchal d’Ancre à l’esprit du cardinal Mazarin, touchant la résolution qu'il doit rendre sur les troubles, qu'il a nouvellement suscités en France. « Les véritables morts en la grâce conseilloient Saül pour le perdre, vu qu'il avoit mis toute sa confiance en des hommes vaillants et aguerris, et qu’il ne con- sultoit que des démons et des sorciers. » I Sam., 13, 2, 28, 7 et 8. Paris, Pierre Variquet , 41649, 8 pag.
506Avis de monseigneur le coadjuteur, prononcé au parlement, pour l’éloignement des créatures du cardinal Mazarin, le 12 juillet 1651.1651Paris8506. Avis de monseigneur le coadjuteur, prononcé au parlement, pour l’éloignement des créatures du cardi- nal Mazarin, le 12 juillet 1651. Paris, veuve J. Guil- lemot, 1651, 8 pages. Il est reproduit en entier dans le Jouwrnal du parlement, et dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 283, coil. Michaud. Le cardinal dit, p. 284, que c’est lui-même qui l’a fait publier, après s’en être concerté avec la reine.
507Avis de M. le maréchal de Turenne et de M. de Villeroy, présenté à Son Altesse Royale et à M. le Prince, sur les affaires présentes.1652Paris7507. Avis de M. le maréchal de Turenne et de M, de Villeroy, présenté à Son Altesse Royale et à M. le Prince, sur les affaires présentes. Paris, Jean Gué- rard,1652, 7 pages. 11 n’y a pas un mot de Villeroy ni de Turenne.
508Avis de monsieur le Prince à messieurs du parlement, contenant les particularités de la bataille qu’il a gagnée, et le sujet de sa venue en leur assemblée.1652Paris7508. Avis de monsieur le Prince à messieurs du parle- ment, contenant les particularités de la bataille qu’il a gagnée , et le sujet de sa venue en leur assemblée. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. H s’agit du combat de Bleneau , dont l’auteur ne raconte pas la moindre particularité.
509Avis des bourgeois de Paris, donné à messieurs les princes au sortir de la maison de ville, pour chasser tous les Mazarins hors de la ville.1652Paris7509. Avis des bourgeois de Paris, donné à messieurs les princes au sortir de la maison de ville, pour chasser tous les Mazarins hors de Ja ville. Paris, Gilles de l*‘msnc, 1652, 7 pages
510Avis désintéressé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur.1651Paris16510. Avis désintéressé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur. Paris, 4651, 16 pages. Cette pièce appartient à la polémique qui s’engagea entre M. le Prince et lecuadjuteur, à l’occasion des secrétaires d’État. Il y eut, tout de suite, une réponse intitulée : Réponse d’un véritable désinté- ressé à l’avis du faux désintéressé, ete. Le cardinal de Retz répliqua par Ze Solitaire aux deux désintéressés. Puis les partisans du prince firent paraître, successivement , la Leittre d’un Bordelois à un bourgevis de Paris , le Bon frondeur qui fronde les mauvais fron- deurs, etc., et le Frondeur bien intentionné aux faux frondeurs. L’Avis n’est pas dans la liste que le coadjuteur donne de ses pièces, p. 258 de ses Mémoires, coll. Michaud ; malgré cela, il n’est pas douteux, à mon sens , qu’il ne soit entièrement de lui. L’au- teur de la Lettre d’ur Bordelois paraît en avoir la certitude. D’ail- leurs le cardinal de Retz se reconnaît, pour ainsi dire, à toutes les lignes. C’est bien lui qui se plaint de ce qu’on veut « empécher les patriotes de prendre en main le gouvernement des affaires. » C’est bien lui , encore, qui a écrit : « Il n’y a rien de plus constant dans la politique que le crédit est toujours plus dangereux dans la per- sonne des princes qu’en celle des particuliers… : leur naissance les élève assez, sans les élever davantage. » Les partisans du prince de Condé ne s’y sont pas trompés. Il n’est peut-être pas un de leurs pamphlets, où ils ne reprochent ces phrases au coad- Juteur. . A ce moment, Gondy se regardait presque comme en possession du ministériat, ainsi qu’on disait alors: Il ne doutait pas qu’il ne fût prochainement appelé à remplacer le cardinal Mazarin ; et il prenait déjà, vis-à=vis du prince de Condé , le langage d’un maître. L’Avis est, de toutes les pièces du coadjuteur, celle qui accuse le plus franchement ses espérances. II dement les protesta- tions tardives des JMémoires. Est-ce pour cela que Gondy ne l’a- voue pas? 514. Avis donné aux Parisiens avant leur entière déso- lation. Jouxte l’affiche du 5 juin 1652. Paris, Sans Date, T pages: Violente sortie contre le coadjuteur et la duchesse de Chevreuse, dont l'auteur demande l’expulsion ou la mort.
511bis. Avis donné aux Parisiens avant leur entière désolation. Jouxte l'affiche du 5 juin 1652.(s.d.)Paris7511. bis. Avis donnés au roi, etc. FVoir plus loin, à la page 174, le n°554.
512Avis du mauvais riche à Mazarin.1649Paris8512. Avis du mauvais riche à Mazarin. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages.
513*Avis du riche inconnu de la Parabole, envoyé à Mazarin.Sans DateSans Lieunan513*. Avis du riche inconnu de la Parabole , envoyé à Mazarin. Mème pièce apparemment. Je n’ai vu le second titre que dans le P. Lelong, art 22,509. 513 bis, Avis et moyens justes, etc. Voir plus loin , à la page 170, le n° 883.
514Avis (les) héroïques et importants, donnés à M. le prince de Condé par monsieur de Châtillon, revenu de l'autre monde, par l'auteur même des Triolets.1649Paris12514. Avis (les) héroïques et importants, donnés à M. le prince de Condé par monsieur de Châtillon, revenu de l’autre monde, par l'auteur même des Triolets. Pa- ris, Denys Langlois, 1649, 12 pages. On lit, au bas de la 12° page, un Avis particulier de l’auteur à M. le Prince. Je ne veux pas manquer l’occasion, qui m’est donnée ici , de noter que, dans un très-grand nombre de pièces, on engage le roi, les princes ou le parlement à venger la mort du roi d’Angleterre. Il existe une édition de Rouen, chez Robert Daré , sur l’im- primé à Paris, 1649, 16 pages. Elle contient aussi l’Avertissement Jait par M. de Châtillon, revenu des Champs-Élysées, à M. le prince de Condé, à Saint-Germain-en-Laye. Les Triolets, dont il est parlé dans ce titre, sont les Triolets du prince de Condé; mais l'auteur n’en reste pas moins inconnu. Les Avis héroïques ont été réimprimés sous le titre de POmbre de M. de Châtillon, etc. C’est apparemment le même pamphilet que les Avertissements héroïques de M. de Chätillon à M. le prince de Condé, qui sont cités par Naudé, p. 285 du Muscurat.
515Avis horrible et épouvantable pour détruire le cardinal Mazarin, avec les puissants moyens de le faire haïr au roi et à ceux qui le tiennent près de sa personne.1652Paris4515. Avis horvrible et épouvantable pour détruire le car- dinal Mazarin, avec les puissants moyens de le faire haïr au roi et à ceux qui le tiennent près de sa per- sonne. Paris , J. du Crocq, 1652, 4 pages.
516Avis important d’un abbé au cardinal Mazarin, sur le sujet de sa sortie hors du royaume de France.1652Paris19516. Avis important d’un abbé au cardinal Mazarin, sur le sujet de sa sortie hors du royaume de France. Pa- is, François Preuveray, 1652, 19 pages. Signe N., et daté de la plus désolée ville, jour du malheur public et veille des plus grands maux. « Vous n’avez point manqué à la France; c’est le bonheur qui vous a manqué. » Voilà l’esprit de cette p1ece qui n’est pas sans mérite.
517Avis Important de M. de Châteauneuf, donné avant le départ de Sa Majesté de Fontainebleau, touchant la résolution, qu'on doit prendre sur le mécontentement de M. le Prince.1651Sans Lieu16517. Avis Important de M. de Châteauneuf, donné avant le départ de Sa Majesté de Fontainebleau, touchant la résolution, qu’on doit prendre sur le mécontente- ment de M. le Prince. (S. |.), 1651, 16 pages. Il y a un Second avis, donné à Poitiers et une Lettre écrite de Poitiers , portant la réponse aux avis, etc. L’anteur permet de croire, dans la J'ustification de monseigneur le Prince, que l Avis a été condammé par le parlement.
518Avis important de M. le maréchal de Villeroy, donné à Sa Majesté par ses ordres, dans Saumur, le 12 du courant, sur la nécessité pressante de réunir au plutôt les divisions de l'État.Sans DateParis16518. Avis important de M. le maréchal de Villeroy, donné à Sa Majesté par ses ordres, dans Saumur, le 12 du courant, sur la nécessité pressante de réunir au plutôt les divisions de l’État. Paris, jouxte la copie impri- mée à Saumur, chez François Laynié, ( s. d.), 16 pages. Je ne crois pas à cette impression de Saumur, parce que je ne crois pas à l’authenticite de l’Ævis. La pièce est bien faite pourtant ; et si bien dans le caractère de Villeroy, qu’elle a pu tromper bean- coup de lecteurs. Elle s'annonçait d’ailleurs avec une permission du duc d’Orléans, à laquelle je ne me fierais pas. 12 février 1652.
519Avisimportant donné à monseigneur le Prince, sur l'état des affaires présentes, par un des notables bourgeois de Paris, le 20 de juin 1652.Sans DateParis19519. Avisimportant donné à monseigneur le Prince, sur l'état des affaires présentes, par un des notables bour- geois de Paris, le 20 de juin 1652. Paris, Sans Date, 49 p
520Avis important et désintéressé sur l’affaire de M. le cardinal de Retz.Sans DateSans Lieu8520. Avis important et désintéressé sur l’affaire de M. le cardinal de Retz. (S. 1. n. d.), 8 pages. Écrit en 1656 , deux ans après la fuite du cardinal. L’Avis est assez habile pour étre de lui.)
521Avis important et nécessaire à monsieur de Beaufort et à monsieur le coadjuteur.1650Sans Lieu20521. Avis important et nécessaire à monsieur de Beau- fort et à monsieur le coadjuteur. ( S. 1.), 1650, 20 p. Un des pamphlets du cardinal de Retz. Il parut d’abord manu- scrit. Il ne se vendait pas alors. Il se donnait, ou se prétait. Ce fut le coadjuteur lui-même qui le porta chez Omer Talon. Cependant, il paraît qu’il ne tarda pas à être imprimé ; car Guy Patin en annonce la vente, dans sa lettre, du 24 mai 1650, à Charles Spon ; et il a dû être composé vers la fin d’avril. Il en existe une édition, petit in-12 (s. 1.), 1650, à la sphère, qui porte pour titre : le Véritable avis donné à M. de Beaufort et à M. le coadjuteur. On le réunit ordinairement, dans un même vo- lume, avec l’Apologie pour messieurs les princes. Omer Talon parle de l’4vis dans ses Mémoires, p. 384, coll. Mi- chaud. Mailly le cite p. 442 du ÎTI° vol. de l’Æsprit de la Fronde.
522Avis important et nécessaire, aux corps de ville, bourgeois et citoyens de la ville de Paris, sur la prochaine élection d’un prévôt des marchands, par lequel, par de grandes et importantes raisons, il leur est montré que, pour le bien et salut de la ville, il est nécessaire de procéder à l’élection d'un prévôt des marchands suivant les anciens droits et usages, et comme il a été pratiqué en l’élection de M. de Broussel, conseiller au parlement, et sans plus recevoir ordre ni lettre de cachet de la cour ni autre puissance, comme contraire aux'ordonnances; avec la réponse aux objections contraires, et les moyens de se rétablir en cet ancien droit d'élection.1652Paris24522. Avis important et nécessaire, aux corps de ville, bourgeois et citoyens de la ville de Paris, sur la pro- chaine élection d’un prévôt des marchands, par lequel, par de grandes et importantes raisons, il leur est montré que, pour le bien et salut de la ville, il est né- cessaire de procéder à l’élection d'un prévôt des mar- chands suivant les anciens droits et usages, et comme ila été pratiqué en l’élection de M. de Broussel , con- seiller au parlement, et sans plus recevoir ordre ni lettre de cachet de la cour ni autre puissance, comme contraire aux ordonnances; avec la réponse aux ob- jections contraires , et les moyens de se rétablir en cet ancien droit d’élection. Paris, André Chouqueux, 1652 , 24 pages. Pièce intéressante et qui n’est pas commune.
523Avis important et nécessaire, donné aux Parisiens par M. le duc de Beaufort.1652Paris15523. Avis important et nécessaire, donné aux Parisiens par M. le duc de Beaufort. Paris, 1652, 15 pages. Signé François de Vandôme (sic), duc de Beaufort. L’Avis aux Parisiens , affiché le mardi de Pâques , attira une grande foule de peuple au-devant dn prince de Condé qui venait à Paris après le combat de Bleneau. 11 y eut emeute. On injuria et vola madame d’Ornano , la duchesse de Châtillon, Fontrailles , le comte de Brancas , le marquis de Mouy, le commandeur de Saint- Simon, le prince de Tarente et son frère, le commandeur de Merce ‘et madame de Bonel (sic) « qui envoya cent fois fairef... le Ma- zarin. » L’auteur accuse à la fois Mazarin et le coadjuteur. Est-il possible que le duc de Beaufort ait signé une pareille pièce?
524Avis important et nécessaire, donné par un politique désintéressé, à messieurs du parlement, sur le sujet de leur dernier arrêt contre le cardinal Mazarin.1652Sans Lieu12524. Avis important et nécessaire, donné par un politi- que désintéressé, à messieurs du parlement, sur le sujet de leur dernier arrêt contre le cardinal Mazarin. (S. 1.), 1652, 12 pages. « Vous vous perdrez tout seul ; et vous ne vous sauverez qu’a- vec lui (M. le prince). » Cela peut être politique; mais désinté- ressé, Non.
525Avis important et nécessaire sur l’état et le bien des affaires présentes, donné par un notable bourgeois en l’assemblée de l'hôtel de ville.1652Paris16525. Avis important et nécessaire sur l’état et l_ç,biefi des affaires présentes, donné par un notable bourgeois en l’assemblée de l'hôtel de ville. Paris, 1652,16 p. Le duc d'Orléans avaît pris le titre et les fonctions de lieutenant général du royaume. L'auteur a un système d’impôt fort plaisant, qui repose sur cette extravagance : que Paris compte six millions d’habitants. Il ne faut pas, après cela , s’étonner qu’Isaac Loppin suppose soixante millions d’âmes dans toute la France. Voir ci-après l’Avis trés-jüste et légitime au roi trés-chrétien, etc.
526Avis nécessaire, donné aux Parisiens, sur le sujet de la bataille, qui doit être donnée, devant Chartres, entre l’armée de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours et celle du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu8526. Avis nécessaire, donné aux Parisiens, sur le sujet de Ja bataille, qui doit être donnée, devant Chartres, entre l’armée de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours et celle du cardinal Mazarin. (S. |.), 1652, 8 pages.
527Avis politique au roi, pendant l’année de sa majorité.1651Paris8527. Avis politique au roi, pendant l’année de sa majo- rité. Parrs, 1651, 8 pages.
528Avis politique et nécessaire sur les urgentes affaires du présent.1652Paris12528. Avis politique et nécessaire sur les urgentes affaires du présent. Parrs, veuveJ. Guillemot, 1652, 12 pag. Manifeste de la Fronde, qui gourmande l’indifférence des Pari- siens et voudrait Jeur faire comprendre qu’il y a nécessité de lui donner de l’argent. L’auteur excuse le duc d’Orléans de n’avoir pas arrété le Mazarin, dans sa marche à travers la France, sur ce que les peuples ne se sont pas émus sur son passage.
529Avis politiques, envoyés à un officier de la reine, touchant l'état des affaires présentes.1649Paris7529 Avis politiques, envoyés à un officier de la reine, touchant l'état des affaires présentes. Paris , Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages. Cette pièce n’est pas signée ; mais Du Pelletier s’y désigne assez clairement.
530Avis présenté au roi et à nos seigneurs du parlement sur le règlement des monnoies.1651Paris15530. Avis présenté au roi et à nos seigneurs du parle- ment sur le règlement des monnoies. Paris, 1651, 15 pages.
531Avis pressant et nécessaire, donné aux Parisiens, sur la demande que la cour fait de l’Arsenal et de la Bastille.1652Paris15531. Avis pressant et nécessaire, donné aux Parisiens, sur la demande que la cour fait de l’Arsenal et de la Bastille. Paris , Pierre Heulin, 1652, 15 pages.
532Avis prompt et salutaire, donné par les bons bourgeois de Paris à messieurs les princes, pour se rendre maîtres des passages et villes des environs de Paris, où il y a garnison mazarine, pour la conservation de M. le duc de Beaufort dans le gouvernement de la ville, pour la continuation de M. de Broussel en la charge de prévôt des marchands, dont l'élection doit appartenir cy-après aux bourgeois, pour l'éloignement du coadjuteur hors de Paris, et pour la perfection des cinquante mille écus promis, par arrêt de la cour, à celui qui présentera le cardinal Mazarin vif ou mort.1652Paris19532. Avis prompt et salutaire, donné par les bons bour- geois de Paris à messieurs les princes, pour se rendre maîtres des passages et villes des environs de Paris, où il y a garnison mazarine, pour la conservation de M. le duc de Beaufort dans le gouvernement de la ville, pour la continuation de M. de Broussel en la charge de prévôt des marchands, dont l’élection doit appar- tenir cy-après aux bourgeois , pour l’éloignement du coadjuteur hors de Paris, et pour la perfection des cinquante mille écus promis, par arrêt de la cour, à ce- lui qui présentera le cardinal Mazarin vif ou mort. Paris, 1652, 19 pages.
533Avis, remontrance et requête, par huit paysans de huit provinces, députés pour les autres du royaume, sur les misères et affaires du temps présent, 1649, au parlement de Paris, et de ceux (sic) députés et assemblés à Ruel pour la conférence.1649Paris72533. Avis, remontrance et requête, par huit paysans de huit provinces, députés pour les autres du royaume, sur les misères et affaires du temps présent, 1649, au parlement de Paris, et de ceux (sic) députés ‘et as semblés à Ruel pour la conférence. Paris, composé par Misère et imprimé en Calamité, 1649, 72 pages. Les huit paysans sont le Bourguignon, le Picard, le Champenois et Briois, le Poitevin , le Breton , le Tourangeau, le Normand et le Manceau. Ils ont formulé leurs griefs et remontrances en articles dont voici les plus importants : Art. 4. Assemblée des États ; 6. La no- blesse sera remise en sa première splendeur; néanmoins la porte sera toujours ouverte à la vertu pour les charges, de quelque con- dition qu’on soit ; 10. Tous les juifs seront bannis du royaume ; ou on ne chantera plus messe ; 12. Plus d’étrangers pour faire la guerre ; un Suisse dépense plus que six François. Honte et dom- mage pour la France, qui a tant d’hommes et ne sauroit se passer de ses voisins ; 19. Les financiers, gens d’église et de chicane con- tribueront pour achever le Louvre ; 20. Les princes et seigneurs n’auront plus de pensions; 21. Aucun valet ne pourra quitter son maître sans billet, sous peine des galères ; 22, Les charges de gou- verneur de province , de ville, etc,, ne seront plus héréditaires ; 22. Les jésuites ne hanteront plus la cour et n’iront plus en car- rosse ; 30. Il n’y aura plus d’ambassadeurs ordinaires vers les étrangers, ni d’eux à nous ; 31. Le premier président demeurera en sa charge tant qu’il lui plaira ; et le feu saint Antoine échauffe quiconque voudra lui faire quitter ; 36. Nul ne pourra être chan- celier , s’il n’est gentilhomme portant épée. ‘Toutes ces propositions sont remarquables à divers titres. Voilà certes un vigoureux pamphlet. Les hvit paysans deman- dent aux députés du parlement de faire la paix. Ils ont des maximes d’État souvent pleines de raison et des railleries toujours pleines d’esprit. Is voient fort bien qu’on n’a soin de l’intérêt public dans aucun parti. Ils se plaignent de l’inobservation des lois et déclarent qu’il y a, dans les établissements de la monarchie, remède à tous les maux. « Si les lois ne sont pas observées , c’est la faute du roi, disent- ils hardiment ; et pendant sa minorité, la faute de son conseil. » « C’est une honte que le roi soit obligé de paycr la fidélité de ses sujets. » ' Au merite de la pensée et du style , l’Avis en joint un autre, qui n’est pas moins apprécié des amateurs, celui de la rareté.
534Avis salutaire à ceux qui baillent leurs bleds à boulanger et qui sont soigneux du profict et de la santé de leurs familles, contenant les qualités des deux seules sortes de pain que l’on fait à présent dans le magasin du grand pain bourgeois, marqué cy-dessous pour remédier à toutes les inégalités et défauts qu’on y peut avoir rencontré jusques icy, et la quantité qu’on prend pour chaque stier (sic) de bled, encore plus grande que par le passé, sans pourtant prendre plus grands droits, pour les frais du moulin et de la cuisson, que trois deniers pour livre dudit pain; ensemble les advantages tous évidents et les seurtés (sic) toutes entières qu'y trouvent ceux qui se servent de cette commodité; avec les instructions nécessaires sur ce sujet, très-utiles à toute sorte de personnes.Sans DateSans Lieu4534. Avis salutaire à ceux qui baillent leurs bleds à bou- langer et qui sont soigneux du profict et de la santé de leurs familles, contenant les qualités des deux seules sortes de pain que l’on fait à présent dans le magasin du grand pain bourgeois, marqué cy-dessous pour re- médier à toutes les inégalités et défauts qu’on y peut avoir rencontré jusques icy, et Ja quantité qu’on prend pour chaque stier (sic) de bled, encore plus grande que par le passé, sans pourtant prendre plus grands droits, pour les frais du moulin et de la cuisson, que trois deniers pour livre dudit pain; ensemble les ad- vantages tous évidents et les. seurtés ( sic) toutes entières qu’y trouvent ceux qui se servent de cette commodité; avec les instructions nécessaires sur ce sujet, très-utiles à toute sorte de personnes. (S. |. n. d.), 4 pages. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc.
535Avis salutaire aux bourgeois de Paris1649Sans Lieu4535. Avis salutaire aux bourgeois de Paris. (S. 1. n. d.), 4 pages. Entre les conférences de Ruel et de Saint-Germain. La date est donc de 1649. L’esprit de la pièce indique qu’elle a dû être im- primée à Saint-Germain. Les pamphlets de cette espèce sont pres- que toujours rares.
536Avis salutaire, donné à Mazarin pour sagement vivre à l’avenir.1614Paris7536. Avis salutaire, donné à Mazarin pour sagement vi- vre à l’avenir. Paris, Arnould Cottinet, 164$, 7 pag. Imitation d’une pièce de 1614, intitulée : Avis salutaire, donné au cardinal de Sourdis pour sagement vivre & l’avenir.
537Avis salutaire, envoyé par les boulangers, cabaretiers, bouchers, gazetiers et arquebusiers à Jules Mazarin à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris14537. Avis salutaire, envoyé par les boulangers, cabare- tiers, bouchers, gazetiers et arquebusiers à Jules Maza- rin à Saint-Germain-en-Laye. Paris , veuve Musnier, 1649, 14 pages. Signe Philogène. Cette pièce, assez origmale, a été publiée pen- dant le carème de 1649.
538Avis salutaire pour le temps présent, sur le sujet du mot de Mazariniste.1649Paris8538. Avis salutaire pour le temps présent, sur le sujet du mot de Mazariniste. Paris, veuve Théodore Pé- pingué et Est. Maucroy, 1649, 8 pages. C’est un pauvre diable, qui se plaint d’avoir été appelé Mazu- riniste, frappé et poursuivi à coups de pierres, parce qu’il avait soutenu l’opinion du Théologier politique, qui, dit-il très-judicieu- ment, avait été imprimé avec permission. Les troupes du roi jetaient les prisonniers de Charenton dans la Seine, en leur disant : « Vous irez voir le parlement. »
539Avis salutaires aux citoyens et peuple de la ville de Paris sur l’état présent des affaires.1649Sans Lieu8539. Avis salutaires aux citoyens et peuple de la ville de Paris sur l’état présent des affaires. (S. 1.), 1649, 8 pages. Pour le duc d’Elbeuf contre le prince de Conti. C’est par consé- quent un des premiers pamphlets.
540Avis salutaires, donnés à messieurs de Bordeaux par un citoyen de la ville.1650Sans Lieu27540. Avis salutaires, donnés à messieurs de Bordeaux par un citoyen de la ville. (S. 1.), 1650, 27 pages. Détails très-curieux sur les institutions municipales de Bordeaux. L’auteur défend, en passant, le sieur de La Chabanne, son ami, qui a publié une réponse à la Lettre de M. le duc d’Epernon à un de messieurs du parlement de Paris , et auquel il a été repliqué par la Lettre du sieur de Giac, domestique de monseigneur le duc d’Eper- non , etc.
541Avis salutaires et généreux à tous les bons François et aux véritables bourgeois de Paris.1649Sans Lieu7541. Avis salutaires et généreux à tous les bons François et aux véritables bourgeois de Paris. (S. |.), 1649, 7 pages. Pendant la conférence de Saint-Germain. On y a fait une réponse , sous le titre de : Frai amateur de la paiz, etc.
542Avis, signé Beaudouyn, daté du 19 février 1649, et donné, au nom de l’archevêque de Paris, à tous les curés et aux supérieurs des monastères, de déclarer à leurs prédicateurs « qu’ils n’aient à traiter, dans leurs prédications, de matières contentieuses ni des affaires publiques, sous peine d'interdiction et autres plus grandes , s'il y échet.»Sans DateSans Lieunan542. Avis, signé Beaudouyn, daté du 19 février 1649, et donné, au nom de l’archevêque de Paris, à tous les curés et aux supérieurs des monastères, de déclarer à leurs prédicateurs « qu’ils n’aient à traiter, dans leurs prédications, de matières contentieuses ni des affaires publiques, sous peine d'interdiction et autres plus grandes , s'il y échet. » Demi-page d’impression, sans nom de lieu ni d’imprimeur.
543Avis sincère aux bourgeois de Paris, sur ce qui s'est passé en leur ville depuis l’an 16481652Sans Lieu46543. Avis sincère aux bourgeois de Paris, sur ce qui s'est passé en leur ville depuis l’an 1648. (S. 1.}, 1652, 46 pages. Histoire un peu vulgaire de la Fronde, jusqu’au voyage du clergé de Paris à Compiègne. On y trouve, cependant, quelques bonnes observations, principalement sur les mesures financières. La reine ayant remis une partie des tailles, elle fut obligée de manquer à ceux qui lui avaient fait des prèts et avances sur ses revenus. Les particuliers retirèrent Jeur argent des mains des financiers ; de là des faillites à Paris et dans toutes les villes de commerce. « I n’y a coin de rue où l’on ne voie son portrait ( de Broussel). » « Par un contrat solennel, passé devant notaire, le cardinal Mazarin avoit rendu sa bibliothèque publique et l’avoit dotée d’un revenu suffisant pour l’entretien des bibliothécaires, l’ayant même mise sous la protection du parlement, » quand le parlement jugea à propos de la vendre. Je dois pourtant dire que , dans l’Avis au parlement sur la vente de la Bibliothèque du cardinai Mazarin, Naudé ne parie point de ce contrat; mais il affirme, lui aussi, que es premiers présidents des trois cours souveraines et le procureur général devaient étre appelés à veiller sur la bibliothèque. On comprend assez que ce pamphlet est royaliste. Il y en a une autre édition, qui porte pour titre :
544Avis sincère aux bourgeois de Paris, par le récit véritable de ce qui s'est passé en leur ville depuis l’an 1648.1652Sans Lieu50544. Avis sincère aux bourgeois de Paris, par le récit véritable de ce qui s'est passé en leur ville depuis l’an 1648. {S. 1.), 1652, 50 pages.
545Avis sincère du maréchat de Lhopital, donné à Sa Majesté daas Saint-Denys, avec les raisons pour lesquelles on l’a fait arrêter en cour.1652Paris16545. Avis sincère du maréchat de Lhopital, donné à Sa Majesté daus Saint-Denys, avec les raisons pour les- quelles on l’a fait arrêter en cour. Paris, Guill. Hardy, 1652, 16 pages. Il en a été publié une contrefaçon, sous le titre de Harangue de M. le Chancelier, faite à Sa Majesté, etc. On peut y joindre la Relation véritable, contenant tout ce qui s’est passé au conseil du roi sur les remontrances de messieurs le maré= chal de L’Héôpital, etc snéaned
546Avis sincère d'un évêque pieux et désintéressé, envoyé au cardinal de Retz, sur une lettre publiée dans Paris sous le nom de ce cardinal.1655Sans Lieu126546. Avis si}wè/re d'un évêque pieux et désintéressé, en- voyé au cardinal de Retz, sur une lettre publiée dans Paris sous le nom de ce cardinal. (S. 1.), 1655, 426 pages in-folio. Rare. Savante discussion du droit des évéques ; critique sévère de la conduite du cardinal de Retz. Depuis l’amnistie « on vous a vu continuer la trame de vos mêmes intelligences et de vos mêmes intrigues dans Paris et dans tout le royaume; ou en jettant des semences de murmures dans le peuple; ou en préparant sous main les créanciers de l’Hôtel de Ville à de nouveaux dégoûts et de nouvellesclameurs; ou en ména- geant dans les provinces, par vos émissaires, des assemblées de gen- tilshommes, pour demander celle des états généraux, où votre ambition, à ce qu’on dit, eût rencontré pleinement de quoi se satisfaire et une occasion très-ample de se déployer en toute lberté ; ou en offrant à monseigneur le duc d’Orléans, par une bravade que vous savez bien être au-dessus de votre crédit et de vos forces, de le rassurer contre la cour par le tumulte de nouvelles barrica- des, pour-le détourner d’abandonner Paris à l’abord du roi, en même temps que la bonté de ce prince le convioit à se retirer et lui avoit inspiré la résolution de rendre respect à Sa Majesté. » Avant son arrestation, le cardinal de Retz avait reçu Saint-Mars, envoyé du prince de Condé, qui était venu des Pays-Bas en France par l’Angleterre. Plus tard le maréchal de Grammont avait arrété, près de Bayonne, un certain Beaulieu, chargé de commissions et de depêches pour le cardimal, alors en Espagne. « Le cardinal de Retz me paroît assez bien disposé pour le pré- sent; mais je ne voudrois pas répondre que l’air de la Loire ne le changeât, » disait le premier president de Bellièvre, au momentde la translation du cardinal au château de Nantes.49 Jai cru devoir recueillir tous ces faits, parce qu’évidemment les Ævis ont été composés sur des communications ministérielles, et qu’ils ont été imprimés à l’imprimerie royale.
547Avis sur l’Etat, touchant les affaires présentes et le gouvernement étranger.1649Paris16547. Avis sur l’Etat, touchant les affaires présentes et le gouvernement étranger. Paris , (1649), 8 pag- Contrefaçon des Raisons d’État contre le ministre étranger. On en a fait une édition, in-12, Cologne (1648-1649), 16 pages, et dont le titre est ainsi réduit :
548Avis sur l’ÉtatSans DateSans Lieunan548. Avis sur l’État. Ceite édition est très-rare.
549Avis sur le temps qui court.1652Paris16549. AvisËäï‘ le temps qui court. Paris, Guillaume Véron ,1652, 16 pages. Rare.
550Avis très-important de don Gabriel de Tolède, apporté à messieurs les princes, de la part du roi d'Espagne, pour faire avancer l’armée du duc de Lorraine en France.1652Paris7550. Avis très-important de don Gabriel de Tolède, apporté à messieurs les princes, de la part du roi d'Es- pagne , pour faire avancer l’armée du duc de Lorraine en France. Paris , Louis Hardouin , 1052, 7 pages.
551Avis très-important sur les affaires présentes1651Sans Lieu44551. Avis très-important sur les affaires présentes. (S. |. ), 1651, 44 pages. Les affaires présentes sont les affaires du carnaval.
552Avis très-juste et légitime au roi très-chrétien, pour le repos et soulagement des trois ordres de son État, et le moyen de dresser une milice de cinquante mille hommes, pour la décharge de toutes tailles, taillons, aydes, gabelles, et généralement tous subsides et impôts, tant anciens que nouveaux, par Isaac Loppin, secrétaire ordinaire de la chambre du roi.1648Paris8552. Avis très-juste et légitime au roi très-chrétien , pour le repos et soulagement des trois ordres de son État, et le moyen de dresser une milice de cinquante mille hommes, pour la décharge de toutes tailles, taillons, aydes, gabelles, et généralement tous subsides et im- pôts, tant anciens que nouveaux, par Isaac Loppin, secrétaire ordinaire de la chambre du roi. Paris, 1648, 8 pages, et (S. 1.), 1649, 12 pages. 1?dois de Me Loppin est trop curieux pour que je n'en dise pas un mot. L’auteur caleule qu’il y & en France 15 archevéchés, 95 évéchés et 120 000 cures ou paroisses; d’où il conclut que le roi commande à 60 millions de sujets! que 6 millions payent un petittribut de 12 deniers ou un sou par jour; cela fait 109 milhions 120 mille livres par an. D’autres pourront payer deux, trois, etc. deniers , suivant leur position. Si maintenant on érige en titre d’office des charges de receveurs dudittribut, sinon en chacune paroisse, au moins en chacune élec- tion, prévôté, châtellenie, et de receveurs généraux en chacune pro- vince, la finance de cesoffices monterà à pareille somme que le tribut. Comme les sujets du roi seront francs de tout impôt autre que celui-là, les peuples voisins voudront vivre sous sa domination ; et, en deux ou trois ans, letribut sera doublé…. et le royaume aussi. On voit que M° Loppin avait trouvé là un grand secret. Il faut croire, cependant, que sa découverte ne fit pas d’abord beaucoup de bruit; car, peu de temps après, il se vit obligé de don- ner une nouvelle édition de son opuscule, avec un titre qui frappât davantage l’attention publique, distraite par les événements de la Fronde. Voici cette seconde édition :
553Avis et moyens justes, légitimes et de très-facile exécution, par lesquels, sans foule ni oppression d’aucun des sujets du roi (mais au très-grand repos et soulagement des trois ordres de son État), et sans toucher à son domaine ni à plusieurs anciens droits de sa couronne, Sa Majesté peut avoir les avantages et les utilités suivantes : 1° un revenu annuel et perpétuel de plus de six vingts millions de livres; 2° une finance d’offices très-utiles et nécessaires, montant à pareille somme; revenant, les deux ensemble, à deux cent quarante millions de livres, ou davantage, qui pourront entrer ès coffres de Sadite Majesté dans la première année de l’exécution desdits moyens; 3° augmenter le susdit revenu annuel, voire le doubler en moins de trois années suivantes; 4° dresser promptement et entretenir à peu de frais une milice de cinquante mille hommes, bien exercés et disciplinés, et toujours appareillés au service du roi et au grand bien et prospérité de son Etat et empire; 5° et établir une police très-digne de Sa Majesté très-chrétienne et exemplaire à tous les États, empires et républiques de l'univers; et le tout avec telle facilité qu'en moins de six semaines, il se pourra mettre en bon train et très-heureux acheminement.1649Sans Lieu4553. Avis et moyens justes, légitimes et de très-facile exécution, par lesquels, sans foule ni oppression d’au- cun des sujets du roi (mais au très-grand repos et soulagement des trois ordres de son État), et sans tou- cher à son domaine ni à plusieurs anciens droits de sa couronne, Sa Majesté peut avoir les avantages et les utilités suivantes : 1° un revenu annuel et perpétuel de plus de six vingts millions de livres; 2° une finance d’offices très-utiles et nécessaires, montant à pareille somme ; revenant, les deux ensemble , à deux cent qua- rante millions de livres, ou davantage, qui pourront entrer ès coffres de Sadite Majesté dans la première année de l’exécution desdits moyeris; 3° augmenter le susdit revenu annuel, voire le doubler en moins de trois années suivantes; 4° dresser promptement et entrete- nir à peu de frais une milice de cinquante mille hom-. mes, bien exercés et disciplinés, et toujours apparcillés au service du roi et au grand bien et prospérité de son État et empire ; 5° et établir une potice très-digne de Sa Majesté très-chrétienne , et exemplaire à tous les États, empires et républiques de l’univers; et le tout avec telle facilité qu’en moins de six semaines, il se pourra mettre en bon train et très-heureux achemine- ment. (S. |., 1649), 4 pages. Signé Isaac Loppin, secrétaire ordinaire de la chambre du roi. En même temps que Loppin allongeait son titre, il raccourcis- sait son texte ; l’opuscule n’a plus ici que 4 pages. Le succès fut complet cette fois , il faut le croire ; car il parut, presqu’en même temps, une contrefaçon chez Mathurin Hénault, sous le titre de l’Heureuse rencontre d’une mine d’or, etc. Ce qui, pour le dire en passant, prouve que le libraire entendait, bien mieux que le secré= taire, le charlatanisme de la publicité. Deux ans plus tard, M° Loppin donna une troisième édition de son Avis :
554Avis donnés au roi, pour l'accroissement et prospérité de son État et empire et pour la félicité incomparable de tous les peuples et sujets de Sa Majesté.1651Sans Lieu8554. Avis donnés au roi, pour l'accroissement et pros- périté de son État et empire et pour la félicité incomparable de tous les peuples et sujets de Sa Ma- Jesté. (S. 1.), 1651 , 8 pages. Cette édition est aussi signée Isaac Loppin, etc. Nous avons vu qu’il y en avait une dernière de 1652 : Ævis Important et néces- saire sur l’état etle bien des affaires présentes, etc. Les biographes ont négligé de parler de M° Loppin. Je ne puis donc rien ajouter à ces détails, si ce n’est qu’il n’a été tenu aucun compte de son Avis.
555Avocat général (l’), soutenant la cause de tous les grands de l'État, outrageusement offensés dans le libelle intitulé : La Vérité toute nue, dans laquelle l’auteur insolent choque: 1° l’honneur de la reine ; 2° la réputation de Son Altesse Royale; 3° la gloire de monseigneur le Prince, de M. de Nemours, de M. de Larochefoucault; 4° la justice et l'intégrité du parlement 5° la générosité et la naisssance de M. de Beau fort; 6° et la vie irréprochable de M. de Broussel.1652Sans Lieu32555. Avocat général (l’), soutenant la cause de tous les grands de l'État, outrageusement offensés dans le li- belle intitulé : Za Vérité toute nue, dans laquelle l’auteur insolent choque : 4° l’honneur de la reine ; ° la réputation de Son Altesse Royale; 3° la gloire de monseigneur le Prince, de M. de Nemours, de M. de Larochefoucault; 4° la justice et l’intégrité du parle- ment; 5° la générosité et la naisssance de M. de Beau- fort; 6° et la vie irréprochable de M. de Broussel. (S. 1., 1652), 32 pages. Une des pièces et des plus mauvaises pièces de Dubosc Mon- tandré.
556Babillard (le) du temps, en vers burlesques.1649Paris8556. Babillard (le) du temps, en vers burlesques.Paris , Nicolas de La Vigne, 1649. Six pièces , chacune de 8 pages. C’est à tort que M. Leber n’en annonce que cinq dans son Catalogue. Naudé , page 194 du Mascurat, range l’auteur parmi ceux qui « s’obligeoient à faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. » Cela ne valait pas davantage. Il a paru une autve édition du premier numéro, sous ce titre : Le Premier babillard dutemps, en vers burlesques; et une du second, ainsi intitulée : Le Second babillard du temps , ete., avec les triolets de la ville de Miradoux, rendue à l’obétssance de M. le prince de Condé. Paris, Marignon Jacquet, 1632, 8 pages.
557Bail, fait par le roi à Mᵉ Adrien Montagne, bourgeois de Paris, de la ferme générale des aydes de France, pour six années, commençant au 1er janvier 1648; ensemble les déclarations du roi, règlements et arrêts donnés en conséquence desdits droits, le tout vérifié, en la cour des Aydes, les 14 décembre 1647, 28 avril 1648 , 21 mai et 5 juin 1649.1649Paris76557. Bail, fait par le roi à M° Adrien Montagne, bour- geois de Paris, de la ferme générale des aydes de France, pour six années, commençant au 1" janvier 1648; ensemble les déclarations du roi, règlements et arrêts donnés en conséquence desdits droits, le tout vérifié, en la cour des Aÿdes, les 14 décembre 1647, 28 avril 1648 , 21 mai et 5 juin 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 76 pages.
558Baillon (le) de la sédition, faisant voir, par un examen désintéressé, que les moyens, qui sont proposés dans la Franche Marguerite, le Point de l’ovale et la Décadence de la royauté, sont contraires à la fin du parti de messieurs les Princes.1652Paris14558. Baillon (le) de la sédition, faisant voir, par un exa- men désintéressé, que les moyens, qui sont proposés dans la Franche Marguerite, le Point de l’ovale et la Décadence de la royauté, sont contraires à la fin du parti de messieurs les Princes. Parts, 1052, 14 pages. L’auteur ne réfute ici que les deux premiers pamphlets désignés dans le titre ; mais il à écrit, plus tard, la Chrte de la tyrannie, etc., qui est la réponse au troisième.
559Balance (la) d'État, tragi-comédieSans DateSans Lieu102559. Balance (la) d'État, tragi-comédie. (S. |. n. d.), 102 pages , non compris les deux pages de la clef. Contrefaçon de l’Intrigue de l’emprisonnement et de l’élargisse- ment de Messieurs les princes, etc. Ici la signature est À. M. D. G.
560Balance (la) stable de la véritable Fronde1650Sans Lieu7560. Balance (la) stable de la véritable Fronde. (S. 1.), 1650, 7 pages.
561Ballade1649Sans Lieu4561. Ballade. (S. 1.), 1649, 4 pages. « Le faquin s’en ira, comme il étoit venu. » C’est la ballade de Marigny que le cardinal de Retz appelle la ballade en x@, ne, ni, no, nu, page 169 de ses Mémoires, coll. Michaud. Marigny la présenta au prince de Condé, sur les degrés du palais de l’archevêque, le lendemain du jour où ce prince, mécontent de Mazarin pour l’affaire de Pont de l’Arche, lui dit en le quittant , au souper de la reine : Adieu Mars ! Mailly qui n’a pas manqué d’emprunter cette anecdote au cardi- val de Retz, ajoute ingénument : « etle prince la reçut, comme il n’aurait peut être pas reçu un chef-d’œuvre de Corneille ou de Racine. » Sans contredit. On sait que Marigny est aussi l’auteur du Tarif du prix dont on est convenu , dans une assemblée de notables..……. Ppour ré- compenser ceux qui délivreront la France du Mazarin ,, etc. Pai trouvé encore de lui, la Re/atäon véritable de ce qui se passa, le 2 de juillet, au faubourg Saint-Antoine , etc., les Ballades, ser- vant à l’histoire, revucs ct augmentées, ct quelques triolets, compris dans les pièces intitulées : Triolets de Saint-Germain etles Triolets u temps, selon la vision d'un petit-fils du grand Nostradamus.
562Ballade1649Sans Lieu4562. Ballade. ( S. 1.), 1649, 4 pages. C’est la seconde des Ballades.…. revues et‘augmentées. Le sujet est l’entreprise de Cambrai par le cardinal de Mazarin. Il y en a une autre édition, où la ballade est suivie de la Centæ- rie T17 de Nostradamus, et d’un triolet intitulé : Adieu Mars. S. |., 1649, 6 pages. '
563Ballade à Jules Mazarin sur son jeu de hoc1649Paris4563. Ballade à Jules Mazarin sur son jeu df hoc. Paris, 1649, 4 pages. Cette ballade a été aussi imprimée sous les titres de : Satyre deOze Mazarin envoyée à M. le duc de Beaufort, de Ballade du Ma- zarin, grand joueur de hoc, et de Ballades servant à l’histoire. Les rimes sont en ac, ec, tc, oc, ue ; et le refrain est : I ne peut éviter le mat en cet échec.
564Ballade burlesque des partisansSans DateSans Lieu4564. Ballade burlesque des partisans. (S, 1. n. d.), 4 p. « Jule déloge; adieu donc la boutique. »
565Ballade des maltôtiers1649Sans Lieu4565. Ballade des maltôtiers. ( S. 1.), 1649, 4 pages. « A Montfaucon, l’un vous dresse un bureau. »
566Ballade du Mazarin, grand joueur de hoc1649Sans Lieu4566. Ballade du Mazarin, grand joueur de hoc. (S. 1.), 1649, 4 pages. C’est une autre édition de la Ballade à Jules Mazarin sur son jeu de hoc. Au premier vers de la première strophe , il faut lire : le fouet fait clac au lieu de : le forfait clac. Le sixième vers de la même strophe a été omis : « Toutes ses actions s’observent ric à ric. »
567Ballade sur le cardinal.1649Sans Lieu3567. Ballade sur le cardinal. ( S. 1.,1649), 3 pages. « Trousse hagage et quitte la partie. » Elle a été publiée dans le recueil de Sautereau de Marsy et Noël, intitulé : Le rouveau siècle de Louis XIF ou Poésies anecdotes du règne et de la cour de ce prince, p. 217 du I* volume.
568Ballades servant à l’histoire1651Sans Lieu2568. Ballades servant à l’histoire. ( S. 1.), 1651, 2 pages. Il n’y en a qu’une, celle qui est ailleurs intitulée : Ballade à Jules Maszarin , sur son jeu de hoc.
569Ballades servant à l’histoire des troubles advenus en Berry.1652Paris8569. Ballades servant à l’histoire des troubles advenus en Berry. Paris , 1652 , 8 pages. Rare. Trois ballades : 1° Sur l’arrivée de M. le prince à Bourges, en septembre 1651 ; 2° Sur la démolition de la grosse tour ; 3° Sur la capitulation de Montrond (sic), le 1 septembre 1652.
570Ballades (les) servant à l’histoire, revues et augmentées.1652Paris12570. Ballades (les) servant à l’histoire, revues et augmentées. Paris , Nicolas Vivenay, 1652 , 12 pages. Cinq ballades : 4° Sur la naissance de la Fronde ; 2° Sur l’entre- prise de Cambray par Mazarin ; 3° Sur la déclaration que M. le prince fit contre ce vilain en 49; 4° Sur la fuite nocturne du com- pagnon ; 5° Sur le retour du drôle. Les couplets sont tous de dix vers. La première rime et la qua- trième contiennent un æs la deuxième et la troisième un e; la cinquième et la sixième un ;; la septième et la neuvième un o; la huitième et la dixième un æ. Ainsi elles font entendre le son de toutes les voyelles. Marigny dit, dans une lettre adressée à Lenet, le 25 juillet 1652 : « Je vous envoie mes cinq ballades, que Son Altesse a voulu faire imprimer. » (Manuscrits de la Bibliothèque nativnale.)Ce sont assu- rément les Ballades servant à l'histoire. Nicolas Vivenay était l’im- primeur en titre du prince de Condé. On a vu, plus haut, que la seconde, celle qui a été faite sur l’en- treprise de Cambray, avait déjà eu deux éditions en 1649, peut- être sans le consentement de l’auteur.
571Ballet dansé devant le roi et la reine régente, sa mère, par le trio mazarinique, pour dire adieu à la France, en vers burlesques. Première entrée: Mazarin, vendeur de baume. Seconde entrée: Ses deux nièces, deux danseuses de corde. Troisièmeentrée: Les partisans,arracheursde dents. Quatrième entrée: Mazarin, vendeur d'oublies. Cinquième entrée: Sa grande nièce, maquerelle; sa cadette, garce. Sixième entrée: Les partisans, leveurs de manteaux. Grand ballet: Le trio mazarinique représentant les figures des sept planètes.1649Paris8571. Ballet dansé devant le roi et la reine régente, sa mère, par le trio mazarinique, pour dire adieu à la France, en vers burlesques. Première entrée : Mazarin, vendeur de baume. Seconde entrée : Ses deux nièces, deux danseuses de corde. Troisième entrée : Les partisans, arracheurs de dents. Quatrième entrée: Mazarin, vendeur d’oublies. Cinquième entrée : Sa grande nièce, maquerelle; sa cadette, garce. Sixième entrée : Les partisans, leveurs de manteaux. Grand ballet: Le trio mazarinique représentant les figures des sept planètes. Paris , Claude Morlot, 1649, 8 pages.
572Ballet ridicule des nièces de Mazarin, ou leur théâtre renversé en France, par P. D. P., sieur de Carigny.1649Paris11572. Ballet ridicule des nièces de Mazarin, ou leur théä- tre renversé en France , par P. D. P., sieur de Cari- gny. Paris, Fr. Musnier, 1649, 11 pages. Le sieur de Carigny est encore auteur de l’7dole renversée ou le Ministre d'État puni, la Véritable apparition d'Hortensia Buffalini à Jules Mazarin, et la Lettre d’un gentilhomme italien à un Fran- ÇOLS SOn amni, etc.…. Il nous apprend, dans l’Zdole renversée, qu’il avait brülé son encens sur l’autel de Mazarin; mais il se dédit de ses panégyriques parce qu’il n’est pas de savants qui puissent se vanter des libéra- lités du ministre ; ce qui signifie que le sieur de Carigny s’est lassé de brûler un encens qu’on ne lui payait pas.
573Bandeau (le) de l’honneur, en vers burlesques1649Paris11573. Bandeau (le) de l’honneur, en vers burlesques. Paris, 1649, 11 pages. Il y a une Réponse , également en vers burlesques.
574Bandeau (le) levé de dessus les yeux des Parisiens pour bien juger des mouvements présents et de la partie qu’eux et tous les bons François y doivent tenir.Sans DateSaint-Germain12574. Bandeau (le) levé de dessus les yeux des Parisiens pour bien juger des mouvements présents et de la partie qu’eux et tous les bons François y doivent te- nir. (Saint-Germain, s. d.), 12 pages. « Achevé d’imprimer le 27 février 1649. » Les pamphilets de cette espèce ne sont pas communs, Celui-ci est une rude attaque contre le parlement. ; « Ils devoient commencer par eux-mêmes, ôtant ou du moins diminuant leurs épices et autres droits, puisqu’ils sont obligés de rendre la justice gratuitement, abolissant les chicaneries, abrégeant la longueur des procès et jugeant sommairement ceux que l’on peut vuider sur-le-champ, au lieu de les appointer, comme ils font contre l’ordonnance, et les rendre immortels. » « Se montrant grands zélateurs du bien public, lorsqu’ils ne trouvent point d’autre remède pour se garantir des taxes, qu’on leur demande pour jouir de la Paulette; ce qui fait appeler, par quelques-uns, nos désordres la Guerre du droit arnnuel. » « Ils se plaignent des grandes charges du peuple; et ils ont plus dépensé en deux mois que le roi ne faisoit en six pour une armée de cent mille hommes. » « Ils ont voulu qu’un prisonnier d’État ne pût être détenu plus de vingt-quatre heures, sans être interrogé ; et ils ont rempli la Bastille de plus d’accusés qu’il n’y en a eu durant les six années de la régence. « Is ont blâmé les partisans d’avoir ruiné les affaires du roi; et ils ont fait raffle sur toutes les tailles ettous les deniers publics, vendant le sel des greniers de Sa Majesté à moitié prix, sans oublier Pargent des particuliers sur lequel ils ont pu mettre la main.» « Hs se sont plaints qu’on leur ôtoit leur liberté ; et ils ont tenu jusqu’aux ambassadeurs et aux évêques prisonniers dans leur ville. » Pai rencontré dc ce pamphlet une autre édition , également de Saini-Germain, également de 12 pages, mais beaucoup moins nette. Le mot de Présents est écrit dans le titre avec un a; celui de Bandeau est imprimé en majuscules plus petites ; il n’occupe pas; seul, toute la première ligne ; et quelques différences encore,
575Bannissement (le) de Mazarin.1651Paris8575. -Bannissement (le) de Mazarin. Paris, 1651, 8 p- Épigrammes , rondeaux , sonnets, tous fort médiocres.
576Bannissement (le) du mauvais riche, rempli de choses curieusesSans DateParis7576. Bannissement (le) du mauvais riche, rempli de choses curieuses. Paris , Sans Date, 7 pages. Cinq épigrammes contre Mazarin ; une sur la mort de Charles Ler; un madrigal au prince de Conti ; un sonnet au duc d’Elbeuf ; le tout de peu de valeur. La date doit être de fevrier 1649.
577Bataille (la) de LensSans DateSans Lieu31577. Bataille (la) de Lens. (S. 1. n. d.), 31 pages. Cette excellente relation est d’Isaac de Lapeyrère , l’auteur des Préadamites.
578Bataille (la) générale, avec les particularités de la grande défaite des troupes du cardinal Mazarin, commandées par les maréchaux d'Oquincourt (sic) et de Thurenne (sic), par l’armée de Son Altesse Royale, commandée par monsieur le Prince et messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours en la plaine de Galle, entre Chastillon-sur-Loin et Briare, le huitième avril 1652.1652Paris7578. Bataille (la) générale, avec les particularités de la grande défaite des troupes du cardinal Mazarin, com- mandées par les maréchaux d'Oquincourt (sic) et de Thurenne (sic), par l’armée de Son Altesse Royale, commandée par monsieur le Prince et messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours en la plaine de Galle, entre Chastillon-sur-Loin et Briare , le huitième avril 1652. Paris, Jean Brunet, 1652, T pages. Rare. C’est le combat de Bleneau dont il y a dix relations, tout aussi véridiques que celle-ci. Je vois ici pourtant que le duc d’Orléans défendit les feux de joie, disant que les vaincus étaient français aussi bien que les frondeurs.
579Belle gueuse (la)Sans DateSans Lieu12579. Belle; gueuse (la). Paris , François Noël, (S, 1. n. d.), 12 pages. Le pamphlet se termine par la Belle aveugle. François Noël a également publié une suite, la Muette ingrate; puis une suite et troisième partie, la Belle voilée. Ces deux pièces sont de 1650. La première a 7 pages; la seconde 14. Tallemant des Réaux nous apprend qu’on appelait la Belle gueuse mademoiselle de Chemerauit, fille d’honneur de la reine Anne d’Autriche , qui épousa ensuite le trésorier de l’épargne, de la Bazinière, et dont le nom appartient assez étroitement à l’histoire du çardinalŸde Richelieu. Est-ce‘d’elle qu’il s’agit ici ?
580Bernarde (la), comédie. (5 a. v.)1651Dijonnan580. Bernarde (la), comédie. ( 5 a. v.). Dijon, J. Thi- bault, 1651 « Copie d’une mazarinade rarissime, qui n’est citée ni par Beau- champ ni par La Vallière, ete., et que nous ne voyons mentionnée nulle part. C’est une satire posthume contre Bernard, duc d’Eper- non, gouverneur de Guyenne, quoiqu’elle roule sur les barricades de Paris en 1648. Il est question des troubles qui furent réprimés avec tant de rigueur par le cardinal Mazarin, On remarque une telle animosité dans ce drame historique, qu’il faut supposer que Fauteur avait été tourmenté et mis en prison après la sédition de Bordeaux. On voit d'ailleurs à son style et à son orthographe qu’il était bour- delois. Chaque acte cst terminé par des stances gasconnes, qui ne manquent ni d’esprit ni de verve. Voici les noms des personnages : « Le duc d'Orléans,, le duc de Beaufort, un conseiller du parle- ment de Paris, un conseiller du parlement de Bordeaux, le Maza- rin, défunt ministre d'État, le duc d’Épernon,, défunt gouverneur de la Guyenne et amant de Nanon, la nièce de Mazarin, Nanon, Marion , sœur de Nanon et maîtresse de Saint-Quentin, Saint- Quentin, écuyer du duc d’Épernon et amant de Marion , Parisiens, soldats , etc. » ‘ Extrait du Catalogue de Solcinne, art. 374$. La copie de cette mazaritade était manuscrite dans la bibliothèque de M. de Soleinne. La note assez singulière de M. Paul Lacroix n’en fait pas connaître l’origine.
581Berne (la) mazarine, suite de la Mazarinade.16518581. Berne (la) mazarine, suite de la Mazarinade. Sur la copie imprimée à Bruxelles, 1651, 8 pages. Il est assez remarquabie que personne ne s’est avisé d’attribuer à Scarron la Berne mazarine. On sait que les pamphlets s«r copie imprimée à Bruxelles, à Anvers, sortaïent des presses de Paris. C’est au commencement de la conférence de Ruel, en 1649, qu’on s’avisa de cette ruse pour échapper aux poursuites de la justice. Voici ce qu’en dit l’auteur de la Nocturne chasse du lieutenant civil : a Lieutenant civil et commissaires. . . Pour empêcher de barbouiller, Chez les imprimeurs vont fouiller De nuit , par cruauté extrème , Jusques dans la cave mème. » C’est alors que sortirent « Sans nom, ni marque De la presse de Variquet, De Prévetay, Sara et Cotinet Qui ne se vend et ne s'achète Qu’entre chien et loup, en cachette , Des satyriques ouvrages en vers … Jouxte sur exemplaires d’Anvers. » La Berne mazarine se trouve dans le Nouveau siècle de Louis XIV, vol. 4°", p. 313.
582Bibliotheca venalis, seu Mazarinus proscriptusSans DateSans Lieu4582. Bibliotheca venalis, seu Mazarinus proscriptus. (S.1. n. d.), 4 pages. Par Gabriel Naude.
583Bienvenue (la) présentée à monseigneur le Prince, après son arrivée dans Paris1651Paris8583. Bienvenue (la) présentée à monseigneur le Prince, après son arrivée dans Paris. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 8 pages. 51gne T. B. L. L’auteur dit, dans l’épître dédicatoire, qu’il avait déjà présenté au prince une anagramme au sujet de la prise de Dunkerque.
584Bon (le) bourgeois de la paroisse des Saints Innocents à messieurs de et cætera.1649Sans Lieu11584. Bon (le) bourgeois de la paroisse des Samts Inno- cents à messieurs de et cætera.(S. |.), 1649, 11 pages. Après la paix. « Ce considéré , grand roi, et vous, ma bonne princesse, faites ce que bon vous semblera. Dites seulement : « Qui « nous aimera, nous suivé ; qui ne voudra venir avec nous, se « tienne chez soi. » Vous avez des princes , des -grands et quantité de noblesse , qui ne vous abandonncront non plus que j'ai envie de perdre de vue les cloches de Paris. » L’auteur est royaliste, comme on voit; et s’il n’est pas hostile à Mazarin, il n’est pas non plus mazariniste. Il y a des exemplaires qui portent simplement : Le bourgeois de la paroisse, etc. M w
585Bon (le) citoyen faisant voir : 1° l’anatomie des maximes d'Etat et de la religion chrétienne touchant la guerre ; 2° que , puisqu'il y va de l'honneur des princes et du salut des peuples de laisser le roi prisonnier entre les mains du cardinal Mazarin, les Parisiens le doivent aller querir où il est ; 3° que, laissant perdre l’occasion qui se présente,, la ruine de Paris est infaillible.1652Paris23585. Bon (le) citoyen faisant voir : 4° l’ayatofmie des maximes d'Etat et de la religion chrétienne touchant la guerre ; 2° que , puisqu'il y va de l'honneur des prin- ces et du salut des peuples de laisser le roi prisonnier entre les mains du cardinal Mazarin, les Parisiens le doivent aller querir où il est ; 3° que, laissant perdre l’occasion qui se présente,, la ruine de Paris est infail- lible. Paris , 1652, 23 pages. Le duc d’Orléans avait pris la lieutenance génerale du royaume.
586Bon (le) et le mauvais François en contraste sur le sujet de la guerre passée et sur celui de la paix présente.1649Paris14586. Bon (le) et le mauvais François en contraste sur le sujet de la guerre passée et sur celui de la paix pré- sente. Dialogue. Paris , 1649, 14 pages. L’auteur est royaliste. Il dit que si, au lieu de revenir à Paris, le roi est allé à Compiègne, c’est pour s’opposer aux progrès de l’archiduc Léopold. « Pendant le blocus, les échevins avoient ordonné aux habi- tants d’abattre les Rauts-vants de leurs maisons, de boucher les soupiraux de leurs caves et de tenir à leurs portes des muids rem- plis d’eau , parcequ’ils craignoient les mauvaises dispositions de la populace. » ’ ° Il y a, vers le milieu, un très-long passage, emprunté aux Pres- santes sollicitations de l’Europe, etc., que l’auteur a tout simple- ment coupé en dialogue.
587Bon (le) François à monsieur le Prince1652Paris16587. Bon (le) François à monsieur le Prince. Paris, Gilles de Halline, 1652, 16 pages. C’est une pièce de 1614, écrite en réponse au libelle intitulé : Le Vieux gaulois à Messieurs les princes. L'imprimeur ne s’est même pas donné la peine de l’arranger pour la circonstance. Il faut croire que la permission du duc d'Orléans a été donnée sur l'étiquette.
588Bon (le) François au véritable Mazarin, déguisé sous le nom du Franc bourgeois de Paris.1651Paris19588. Bon (le) François au véritable Mazarin, déguisé sous le nom du Franc bourgeois de Paris. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 19 pages. « L’usage des placards est un abus que M. le prince n’a pas inventé. Sa prison a été le produit des affiches sanglantes que l'on à publiées pour décrier sa conduite dans le public. » Il faut y joindre la Réponse au libelle intitulé: Le Franc bourgeois.
589Bon (le) frondeur qui fronde les mauvais frondeurs, et qui ne flatte point la fronde mazarine de ceux qui ne sont plus bons frondeurs.1651Paris20589. Bon (le) frondeur qui fronde les mauvais fron- deurs, et qui ‘ne flatte point la fronde mazarine de ceux qui ne sont plus bons frondeurs. Paris, 1651, 20 pages. Attaque très-violente contre le coadjuteur ; détails biographi- ques sur son grand-père, banqueroutier , son père, muletier , sa mère, p... et maquerelle. Pour le faive consentir à la prison des princes, Mazarin lui avait promis l’abbaye de Corbie ; et parce qu’il ne la lui donna pas, Gondy se retourna contre lui. « Quand M. le coadjuteur agira sincèrement, il ne se fera pas jetter un manteau sur la téte-à la sortie des assemblées, ni enlever par des affidés.. Pourquoi envoie-t-il Matarel solliciter de sa part les libraires qui étoient sur le Pont-Neuf, pour les faire venir au palais avec des armes à feu et des bayonnettes, leur promettant leur rétablissement sur ledit Pont, de la part de la reine ? » Le caractère général de ce pamphlet ne permet guère d’ad - mettre qu’il soit l’un des deux papiers dont il est parlé dans les Carnets du cardinal Mazarin (Man. de la Bibliothèque nationale), sous la date de juillet 1650. Le coadjuteur fut si vivement touché des injures qui blessaient l’honneur de sa famille, qu’il y fit répondre, en 1652 , par des Remarques sommaires sur la maison de Gondy. Le Bon frondeur appartient à la polémique soulevée par l’Avis désintéressé sur la conduite du coadjuteur.
590Bon (le) ministre d’État.1649Paris12590. Bon (le) ministre d’État. Paris, Jacques Guillery, 1649, 12 pages.
591Bon (le) succès de toute la France, prouvé par la nature des astres.1649Paris10591. Bon (le) succès de toute la France, prouvé par la nature des astres. Paris , Pierre Sévestre , 1649,10 p.
592Bonne (la) et salutaire union et résolution que doit faire la ville de Paris.1652Sans Lieu7592. Bonne /la) et salutaire union et résolution que doit faire la ville de Paris. ( S. 1.), 1652, 7 pages.
593Bons (les) avis par révélation de sainte Géneviève à l’hermite solitaire.1652Sans Lieu34593. Bons (les) avis par révélation de sainte [Géneviève à l’hermite solitaire. (S. 1.), 1652, 34 pages. La date doit-être de juin 1652, peu après la descente de ‘la châsse de sainte Geneviève. . Ce pamphlet ne laisse pas que d’être assez curieux. Il est pour le prince de Condé contre lc coadjuteur, que la sainte traite d’âne rouge, sans respect pour sa dignité de cardinal. J’ajoute qu’il n’est pas commun.
594Bons avis sur plusieurs mauvais avisSans DateSans Lieu28594. Bonsavis sur plusieurs mauvais avis. (S.l.n.d.), 28 pages. Ce pamphlet, qui annonce un talent exercé aux luttes de la presse, est attribué à Mathieu de Morgues, abbc de Saint-Germain, le plus infatigable et peut-être le plus habile défenseur de la reine Marie de Medicis. Il appartient à la faction du coadjuteur et du duc de Beaufort. Àæ/f… v ; Il y est fait mention, success_1veœç(}& jeÏ!_’.{4 ologie d'xfrondeur, de l'Avis aux frondeurs, de l’Aol.cä dic de Beaufort egan condjuteur; de l’Æois & la ville de Paris, du Factum pour M le/prince', de l’Avis aux Parisiens , etc., à l’auteur duquel Mathieu de Morgues ; adresse, en terminant, un avis particulier. Le Laboureur a publié la Réponse au libelle intitulé : Bons avis sur plusieurs mauvais avis; et Davenne s’attaque au pamphlet de Mathieu de Morgues dans la Zettre particulière de cachet, cte.
595Bonheur (le) de la France en la mort de Mazarin et de ses adhérents.Sans DateParis7595. Bonheur (le) de la France en la mort de Mazarin et de ses adhérents. Paris ,"Sans Date, 7 pages. Même pièce que l’Honrneur du ministre étranger enseveli dans le tombeau.
596Bonheur (le) de la France, ou la Malice découverte, présenté à monseigneur le duc de Beaufort sur sa justification, par C. H. (Charlotte Hénault).1650Paris14596. Bonheur (le) de la France, ou la Malice découverte, présenté à monseigneur le ducide Beaufort sur sa jus- tification, par C. H.(Charlotte Hénault). Paris, 1650, 14 pages.
597Bonheur (le) de la France, ou Réjouissance universelle de la liberté des princes, avec tout ce qui s'est passé à leurs sorties (sic) du Hâvre.1651Paris8597. Bonheur (le) de la France, ou Réjouissance univer- selle de la liberté des princes, avec tout ce qui s'’est passé à leurs sorties (sic) du Hâvre. Paris, 1651, 8 p. « Je puis me vanter d’avoir employé ma plume, tout ce que j'ai de voix contre ce ministre ridicule..…. Pai été outragé en ma per- sonne par la peine du cachot, quoique ses émissaires eussent emprunté d’autres prétextes , pour colorer leur injustice. »
598Bonheur (le) de la France par la paix générale sous le règne du roi Louis XIV.1649Paris8598. Bonheur (le) de la France par la paix générale sous le règne du roi Louis XIV. Paris , Claude Boudeville, 1649 , 8 pages.
599Bouclier (le) et l’Épée du parlement et des généraux contre les calomniateurs, par M. L.1649Paris23599. Bouclier (le) et l’Épée du parlement et des géné- raux contre les calomniateurs, par M. L. Paris, 1649, 23 pages. Après la paix de Ruel. Il v a trois autres pièces qui portent la même signature M. L. : Réponse ct réfutation du discours intitulé : Lettre d’avis à Messieurs du parlement de Paris par un provincial ; Discours et considérations politiques et morales sur la prisor des princes, etc.; Lettre ou exhor- tation d’ur particuïier à M. le maréchal de Turenne, etc. « Ce sénat de demi dieux est une parfaite et naïve représenta- tion du royaume, ayant en mains l’autorité du roi et pratiquant lobéissance des sujets. »
600Bouquet (le) présenté au roi, le jour de sa fête, par le sieur J. B. D L. R.1649Paris7600. Bouquet (le) présenté au roi, le jour de sa fête, par le sieur J. B. D. L. R. Paris, Claude Boudeville, 1649 , 7 pages. -
601Bouquet (le) sacré, illuminant les Mazarins1652Sans Lieu8601. Bouquet (le) sacré, illuminant les Mazarins. Sans Lieu, 1652, 8 pages. Mars 1652. Le bouquet est une pièce de vers tré et tétradécades à Jésus, Marie et saint Joseph , Rois de France! Il n’y ani beaucoup de pamphlets aussi compiétement originaux, ni beaucoup d’exemplai- res de ce pamphilet.
602Bourgeois (le) de la paroisse des Saints-Innocents à messieurs de et cætera1649Sans Lieu11602. Bourgeois (le) de la paroisse des Saints-Innocents à messieurs de et cætera. (S. 1.) 1649, 11 pages. Même pièce que le Bon bourgeois , etc,
603Bourgeois (le) Saturnien, errant par la ville de Paris pour apprendre ce qui se fait et passe tant du parlement, de l’Hôtel de Ville que du peuple de Paris.1652Paris8603. Bourgeois (le) Saturnien, errant par la ville de Paris pour apprendre ce qui se fait et passe tant du parle- ment, de l’Hôtel de Ville que du peuple de Paris. Paris, 1652, 8 pages.
604Bouteille (la) cassée, attachée avec une fronde au cul de Mazarin, fuyant après avoir su la grande défaite de son armée par celle de Son Altesse Royale, commandée par monseigneur le prince de Condé.1652Paris15604. Bouteille (la) cassée, attachée avec une fronde au cul de Mazarin, fuyant après avoir su la grande défaite de son armée par celie de Son Altesse Royale, comman- dée par monseigneur le prince de Condé. Satyre divertissante. Parts, par l’ordre commun de plusieurs bons et fidèles François, 1652 , 15 pages. Après le combat de Bleneau. C’est ici une des pièces les plus rares, j'en conviens, mais aussi une des plus sales.
605Branle-Mazarin (le), dansé au souper de quelques-uns de ce parti là chez M- Renard, où monsieur de Beaufort donna le bal.1649Paris8605. Branle-Mazarin (le), dansé au souper de quelques- uns de ce parti là chez M. Renard, où monsieur de Beaufort donna le bal. Paris, 1649,fl pages. Omer Talon et Mailly le citent sous le titre inexact de : Le Branle des Mazarins, dansé dans la maison de Renard et fait par M. le duc de Beaufort. Blot a fait, sur cette aventure du jardin de Renard, le joli triolet que voici : « Il deviendra grand potentat Par ses actions mémorables , Ce duc dont on fait tant d’état ! Il deviendra grand potentat, S’il sait renverser notre état Comme il sait renverser la table. Il deviendra grand potentat Par ses actions mémorables. »
606Bref du pape à M. le cardinal de Retz.Sans DateSans Lieu4606. Bref du pape à M. le cardinal de Retz. (S. l n. d.), 4 pages. Daté du 30 septembre 1654. Ce bref est suivi de quelques réflexions sans portée. Il est dans les Mémoires du cardimal de Retz, page 448, coll. Michaud, note.
607Bréviaire (le) des ministres d’État, leur faisant connoître les cas auxquels ils sont inférieurs au parlement de Paris : 1° Pour faire voir comme quoi le conseil d’État n’a le pouvoir de recevoir le serment des ducs et pairs ; 2° Pour ne pouvoir faire le procès aux princes du sang ; 3° Pour ne pouvoir faire valider les édits et déclarations du roi ; 4° Et pour ne pouvoir contraindre le ressort du parlement de Paris d’obéir à ses arrêts.1652Paris15607. Bréviaire (le) des ministres d’État, leur faisant connoître les cas auxquels ils sont inférieurs au parle- ment de Paris : 1° Pour faire voir comme quoi le conseil d’État n’a le pouvoir de recevoir le serment des ducs et pairs ; 2° Pour ne pouvoir faire le procès aux princes du sang ; 3° Pour ne pouvoir faire valider les édits et déclarations du roi ; 4° Et pour ne pouvoir contraindre le ressort du parlement de Paris d’obéir à ses arrêts. Paris, 1652, 15 pages.
608Bulle de notre saint Père le pape, Innocent X, pour le jubilé universel de l’année 1650, donnée à Rome le 4ᵉ de mai 16491649Paris4608. Bulle de notre saint Père le pape, Innocent X, pour le jubilé universel de l’année 1650, donnée à Rome le 4° de mai 1649. Paris, jouxte la copie imprimée à Rome, etc., 1649, 4 pages. Texte latin. La traduction a été publiée sous le titre de :
609Bulle de notre saint Père le pape, Innocent X, pour l’indiction et célébration du jubilé universel de l’année 1650, avec une autre bulle pour la suspension de toutes sortes d’indulgences durant l’année du jubilé; et les mandements de monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime archevêque de Paris.1649Paris6609. Bulle de notre saint Père le pape, Innocent X, pour l’indiction et célébration du jubilé universel de l’année 1650, avec une autre bulle pour la suspension de toutes sortes d’indulgences durant l’année du jubilé; et les mandements de monseigneur l’Tllustrissime et Révéren- dissime archevêque de Paris. Paris, Pievre Targa, 1649, 6 pages.
610Burlesque (le) Festin, ou l’Alliance contractée entre Mardi Gras et la Foire Saint-Germain1649Paris8610. Burlesque (le) Festin, ou l’Alliance contractée entre Mardi Gras et la Foire Saint-Germain. Paris, Fr. Noël, (1649), 8 pages. Il y en a une autre édition, s. 1. n. d.
611Burlesque (le) On de ce temps, qui sait tout , qui fait tout et qui dit tout1649Parisnan611. Burlesque (le) On de ce temps, qui sait tout , qui fait tout et qui dit tout. Paris, 1649. M. Leber, dans son Catalogue, compte cinq parties de ce journal. C’est une erreur ; 1l en faut trois ou huit. Expliquons-nous : Le Burlesque On parut au commencement de la conférence de Ruel et fut continué jusqu’à la paix. Dans ce premier période, il se compose de trois parties sous un titre uniforme, avec la seule adjonction de ces mots suife ef seconde partie, suite et troisième, chaque partie de huit pages ct paginée séparément. Après la paix, l’auteur fut arrété par la pénurie des nouvelies. C’est lui-mêéme qui nous l’apprend. Mais le 20 juin 1649, il reprit sa publication qu’il intitula :
612Buflesque (le) On de ce temps renouvelé, qui sait, qui fait et qui dit tout ce qui s’est passé depuis la guerre. Première partie.1649Parisnan612. Buflesque (le) On de ce temps renouvelé, qui sait, qui fait ct qui dit tout ce qui s’est passé depuis la guerre. Première partie. Paris, Étienne Iébert, 1649. Il la continua jusqu’au 12 juillet, peut-être plus loin ; car il promettait encore une suite ; mais si cette suite a été publiée, je ne l’ai pas vue. Dans ce second période , toutes les parties se suivent régulière- ment, sous une même série de chiffres, de 1 à 60; mais il y en a de seize pages, de quatorze, de huit, et les titres varient. La seçonde, la troisième et la quatrième partie portent, après quë dit tout, « ce qui s’est passé de nouvean. » Entre la seconde et la troisième, se place, à la date du 1* juillet et de la page 29 à la page 36, /’Ex- traordinaire arrivée du burlesque On de ce temps, qui sait, qui fait et qui dit toutes les particularités du siége de Cambray, avec un sommaire de l'ordre du festin fait aux généraux ct parlement d’Angleterre par les communes. C’est donc trois parties pour le premier période, cinq pour le second ; en tout huit. On peut lire d’assez curieux détails des opérations devant Cam- bray dans l’Æxfraordinaire arrivée. « On a fermé les boucheries, Deux jours devant Pâques fleuries. Maint boucher en est endévé ; Mais Paris se fût soulevé Si l’on n’eût fait cette ordonnance. Et la halle étoit en balance D’équiper quantité de bras Contre tous les mangeurs de gras. » (Suite et seconde partie, etc.) Un anonyme a publié, en 1649, une mauvaise imitation du Burlesque On de ce temps, sous le titre de : On dutemps tout nou= veau, etc.
613Burlesque (le) remerciment des imprimeurs et colporteurs aux auteurs de ce temps1649Sans Lieu8613. Burlesque (le) remerciment des imprimeurs ct colporteurs aux auteurs de ce temps. (S. 1.), 1649, 8 pages. Pièce piquante et curieuse. « Six deniers pour quatre feuillets Entrent dans mon gousset tout nets, L’imprimeur payé de sa feuille.... Nous sommes huit cents, voire mille.. . . Nous avons aussi triste mine Que le pain à la Mazarine.…. Contentez-vous d’un imprimeur Qui ne fut jamais grand rimeur. » L’auteur était-il imprimeur?
614Burlesque sur la fuite de Mazarin et la rencontre de madame la duchesse de Longueville, retournant de Stenay à Paris1651Sans Lieu6614. Burlesque sur la fuite de Mazarin et la rencontre de madame la duchesse de Longueville, retournant de Stenay à Paris. (S. 1.), 1651 , G pages.
615Busire (le) étranger, démonté par les Alcides de France, sur la résolution généreuse de messieurs les princes pour la ruine du parti Mazarin, où se voient les justes causes du refus de plusieurs villes, fait à ce cardinal, de le recevoir.1652Paris15615. Busire (le) étranger, démonté par les Alcides de France, sur la résolution généreuse de messieurs les princes pour la ruine du parti Mazarin, où se voient les justes causes du refus de plusieurs villes, fait à ce cardinal, de le recevoir. Paris, 1652, 15 pages.
616Cacus (le) Italien renversé par l’Hercule François, en prose et en vers burlesques, par le sieur D. L. G.1652Paris8616. Cacus (le) Italien renversé par l’Hercule François, en prose et en vers burlesques , par le sieur D. L. G. Paris, 1652, 8 pages.
617Caducée (le)d'État, faisant voir par la raison et par l’histoire : 1° Que nous ne pouvons pas espérer la paix pendant que la reine sera dans le conseil ; 2° Que l’entrée du conseil est interdite à la reine par les lois de l’État ; 3° Que la reine est obligée de se retirer dans son apanage, pour ses seuls intérêts et pour son honneur; 4° Qu’on ne peut point dire que Mazarin est chassé pendant que la reine sera dans le conseil ; 5° Que les tendresses de fils ne doivent faire aucune impression dans l’esprit du roi, pour l’obliger à retenir sa mère dans le conseil, si sa présence y est contraire au repos de l’État ; 6° Et que si la reine aime son fils, elle doit consentir à cette retraite sans aucune résistance.1652Paris32617. Caducée (le)d'État, faisant voir par la raison et par l’histoire : 1° Que nous ne pouvons pas espérer la paix pendant que la reine sera dans le conseil ; 2° Que l’en- trée du conseil est interdite à la reine par les lois de l’État ; 3° Que la reine est obligée de se retirer dans son apanage , pour ses seuls intérêts et pour son hon- neur; 4° Qu’on ne peut point dire que Mazarin est chassé pendant que la reine sera dans le conseil ; 5° Que les tendresses de fils ne doivent faire aucune impression dans l’esprit du roi, pour l’obliger à rete- nir sa mère dans le conseil, si sa présence y est con- traire au repos de l’État ; 6° Et que si la reine aime son fils, elle doit consentir à cette retraite sans aucune résistance. Paris , Pierre Le Muet, 1652 , 32 pages. Du 20 juillet 1652. C’est une des pièces de Dubosc Montandré. Mailly la cite , p. 62 du cinquième volume de l’Esprit de la fronde.
618Calomnies (les) du cardinal Mazarin réfutées et rejettées sur Son Eminence.1649Paris6618. Calomnies (les) du cardinal Mazarin réfutées et rejettées sur Son Eminence. Paris, François Preuve- ray, 1649 fipag“Ês. . Cette pièce est signée : Par l’auteur du discours intitulé : Raëson- nement sur les affaires présentes , etc. Les deux pamphlets ont pour objet de montrer en quoi les affai- res d’Angleterre différaient des affaires de Paris. Voici un curieux passage du premier : « Les parlements d’Angleterre se devroient plutôt nommer États généraux que parlements, comme l’on peut juger par la description que j’en vais faire. Ils sont composés de deux chambres, qu’ils nom- ment Ja chambre haute etla chambre basse, autrement la chambre des seigneurs et celle des communes. La chambre hante est com- posée du clergé, des pairs du royaume, du roy et des princes du sang; la chambre basse est composée de deux gentilshommes de chaque province et d’un bourgeois de chaque ville ou communauté, et dé tous'les fils des nobles, qui y ont séance sans eslection. Les gens de justice n’y ont point de voix et ne s’y trouvent que pour décider les difficultés, touchant ce qui regarde la loy du royaume et la justice. En quoi les parlements diffèrent extrèmement des nôtres, où les gens de justice font le principal corps. Il y a encore une différence, qui est que les parlements d’Angleterre se font par eslection et les nôtres au contraire; d’où vient que nous devons estre bien plus assurés de la sincérité de nos parlements, parce qu’ils sont toujours en charges, qu’ils les acheptent chèrement et les transfèrent mesme à leurs enfants; de façon que s’il leur arrivoit de malverser , ils sont toujours remarqués pour cela et peuvent estre chastiés de tout le corps par la perte de leurs charges, à leur grand déshonneur et au détriment de leurs héritiers ; là où les par- lements d’Angleterre ne se formant que par eslection et pour un certain temps seulement que le roy peut limiter, le parlement dis- sous, chacun s’en retourne en sa province ; et s’il arrive que leur conduite ait esté ruineuse au public , à peine en peut-on reconnoi- tre les autheurs ; et le pis qu’il leur puisse arriver, est de n’estre pas esleus une seconde fois. Oustre que, la noblesse et le clergé y présidants en qualité de juges et d’arbitres, il peut arriver, par les attachements qu’ils ont au souverain , qu’ils trahissent la cause du - peuple; ce qui ne peut arriver en nos parlements, où la noblesse et le clergé peuvent bien empescher véritablement qu’on ne fasse tort au souverain, mais non pas contraindre le parlement d’en faire au peuple. C’est pourquoi je trouve nostre gouvernement bien plus juste et plus raisonnable que celui des Anglois. » ‘
619Calotte (la) de Mazarin renversée. Sur la mort de son neveu Manchiny, par le sieur Scaron (sic).1652Paris8619. Calotte (la) de Mazarin renversée. Sur la mort de son neveu Manchiny, par le sieur Scaron (sic). Paris, 1652, B pages. Détestables vers qui ne peuvent pas être, qui ne sont pas de Scarron.
620Camouflet (le) donné à la ville de Paris pour la réveiller de sa léthargie.1652Paris18620. Camouflet (le) donné à la ville de Paris pour la réveiller de sa léthargie. Paris, (1652), 18 pages.
621Canons (les) foudroyants, ou les Redoutables paroles du conducteur de nos armées aux princes et aux peuples.1649Paris8621. Canons (les) foudroyants , ou les Redoutables pa- roles du conducteur de nos armées aux princes et aux peuples. Paris, François Noël , 1649 , 8 pages. La pièce se termine par un mauvais sonnet.
622Cantique de réjouissance des bons François pour l’heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris, avec une très humble remontrance à la reine régente.1649Paris19622. Cantique de réjouissance des bons François pour l’heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris, avec une très humble remontrance à la reine régente. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 19 pages.
623Capitulation (la) de la ville de Bellegarde, le 21 mars.1650Parisnan623. Capitulation (la) de la ville de Bellegarde , le 21 mars. Paris , 1650. Bib. hist. 23101 - Extrait de la Gazette.
624Caprice bachique et burlesque sur la paix.1649Paris8624. Caprice bachique et burlesque sur la paix. Paris, 1649, 8 pages.
625Caprice (le) des esprits, ou la Philosophie des fous.1649Sans Lieu8625. Caprice (le) des esprits, ou la Philosophie des fous. (S.1. n. d.), 8 pages. Du mois de juin 1649. Véhémente sortie contre les pamphlets , contre les pamphlétaires et même contre le parlement qui ne sévissait pas.
626Caprice sur l’état présent de Paris. Stances.1652Sans Lieu8626. Caprice sur l’état présent de Paris. Stances. (S. 1.), 1652 , 8 pages. Trés-rare. Plus de violence que d’esprit. « Enfin la fronde est au rouet..… . Les princes en font leur jouet ; Et le peuple se raille d’elle. ‘Tel qui faisait le dépiteux Contre la cour et pour la fronde , Qui baiseroit le trou honteux Du plus grand Mazarin du moude.….
627Capture de deux courtisannes italiennes, habillées en hommes, faite par le corps de garde de la porte St-Honoré, qui portoient des intelligences secrètes au cardinal Mazarin; et ce qui se passe dans Paris, avec la lettre d’un partisan.1649Paris7627. Capture de deux courtisannes italiennes, habillées en hommes, faite par le corps de garde de la porte St-Honoré, qui portoient des intelligences secrètes au cardinal Mazarin ; et ce qui se passe dans Paris, avec la lettre d’un partisan. Paris , Pierre Variquet, 1649, 7 pages.
628Caquet (le) de la paille.1652Sans Lieu8628. Caquet (le) de la paille. (S. 1.), 1652, 8 pages. Le duc d’Orléans est ici fort maltraité. C’est la seule fois, je pense. L'auteur lui reproche avec aigreur de n’avoir pas étc au combat de la porte Saint-Antoine, ou du moins de n’y avoir pas envoyé ses officiers. /
629Caquet (le) des marchandes poissonnières et harangères des halles sur la maladie du duc de Beaufort, soupçonné de poison, et leur voyage au palais de ce prince.1649Paris12629. Caquet (le) des marchandes poissonnières et haran- gères des halles sur la maladie du duc de Beaufort, soupçonné de poison, et leur voyage au palais de ce prince. Par:s, 1649 , 12 pages. Plaisante pièce , qui malhenreusement n’est pas rare.
630Caquet(le) ou entretien de l’accouchée, contenant les pernicieuses entreprises de Mazarin découvertes.1651Paris39630. Caquet(le) ou entretien de l’accouchée, contenant les pernicieuses entreprises de Mazarin découvertes. Paris , 1651 , 39 pages. Mauvaise imitation du Caquet de l’accouchée, s. |., 1622. L’année suivante ; on a publié le Nouveau caquet, etc., quine vaut pas mieux.
631Caractère (le) de la royauté et de la tyrannie, faisant voir par un discours politique : 1° Les qualités nécessaires à un prince pour bien gouverner ses sujets ; 2° Les maux qui arrivent aux peuples lorsque les souverains sont incapables de les gouverner.1652Paris24631. Caractère (le) de la royauté et de la tyrannie, fai- sant voir par un discours politique : 1° Les qualités nécessaires à un prince pour bien gouverner ses sujets ; 2° Les maux qui arrivent aux peuples lorsque les sou- verains sont incapables de les gouverner. Parts, 1652, 24 pages. Pièce curieuse, principalement par sa violence. L’auteur raconte une anecdote, que Gatien de Courtilz a reproduite dans les Remar- ques sur le gouvernement du royaume, durant les règnes de Henry IWV, Louis XIIT et Louis XIF; c'est Catherine de Médicis voyant dans un miroir magique les destinées de la France jusqu’à Louis XIII.
632Caractère (le) des Mazarins, faisant voir: 1° Ceux qui le sont par affection; 2° Ceux qui le sont par ambition; 3° Ceux qui le sont par avarice; 4° Ceux qui le sont par crainte et par lâcheté.Sans DateSans Lieu24632. Caractère (le)des Mazarins, faisant voir: 1° Ceux qui le sont par affection ; 2° Ceux qui le sont par ambition ; 3° Ceux qui le sont par avarice ; 4° Ceux qui le sont par crainte et par lâcheté. (S. l. n. d.), 24 pages. Du commencement de 1652, après la première rentrée de Mazarin. Mazarins par affection : le roi, la reine d’abord, puis beau- coup d’autres; car Mazarin est Homme aux femmes et femme aux hommes Pour de poires et pour de pommes !. Par ambition : Turenne, Bouillon, Harcourt, Hocquincourt, les plus considérés du tiers État, les plus relevés dans l’Eghse, les plus braves de la noblesse. Par avarice : les pensionnaires de la cour, les prétendants aux dignités ecclésiastiques,, le roë qui est double Mazarin. Par lâcheté : le parlement, les bourgeois de Paris, Le pamphilet est bon ; et :l est rare.
633Caractère (le) du royaliste à Agathon.1652Paris38633. Caractère (le) du royaliste à Agathon. Paris, 1652, 38 pages. Pamphlet mazariniste : « La majesté est tout entière dans le berceau. Son aurore la met dans la plénitude de son état, sa nais- sance dans sa perfection , sa petitesse dans toute l’étendue de sa grandeur. Attendre qu’elle croisse pour lui obéir, égaler nos respects à ses années , c’est raccourcir son règne et croire de l’in- termission dans le mouvement de sa puissance. Un roi d’un jour est aussi souverain qu’un vieux conquérant ; et celui que nous ne devons regarder que par nos soumissions, est toujours grand et élevé. » Si l’on veut savoir ce que le parti des princes pensait de cette doctrine , il faut lire la Réponse au séditieux écrit intitulé : le Caractère du royaliste à Agathon. Voici maintenant une anecdote, que je n’ai rencontrée nulle part ailleurs : « Depuis sa retraite à Saint-Maur, M. le prince prit la * Ces deux vers sont de la Mazarinade. peine de faire des largesses aux colporteurs et aux mariniers… Le jour de la Pentecôte, il fit ses dévotions aux jésuites de Saint-Louis; et le soir, il alla au jardin du Roi où , un de ses valets de chambre ayant porté une musette, il fit danser les bourgeoises et dansa lui= même. » , : On a composé depuis , contre le chancelier Séguier, l’Interprète du caractére du royaliste, etc. C’est la Suite dont parle l’auteur de la Pièce de Pontoise, et qu’il affirme être d’une autre main que le Caractère, etc. - Tl existe, du Caractère du royaliste à Agathon, une édition de 1633, s. 1., 51 pages in-8.
634Cardinal (le) errant.1651Sans Lieu8634. Cardinal (le) errant. (S. 1.), 1651 , 8 pages. Sautereau de Marsy, qui a publié ce pamphiet dans son Nouveau Siècle de Louis XIV, page 304 du I" volume, lui assigne la date du 16 février.
635Cardinal (le) Mazarin en deuil, quittant la France.1649Paris7635. Cardinal (le) Mazarin en deuil, quittant la France. Paris, veuve J. Remy, 1649, T pages.
636Cardinal (le) Mazarin pris au trébuchet.1649Paris12636. Cardinal (le) Mazarin pris au trébuchet. Paris, , Pierre Sévestre, 1649, 12 pages.-
637Cardinal (le) pélerin, ou le Bourdon de Saint- Jacques présenté à Son Éminence par messieurs de la ville de Liège.1651Paris7637. Cardinal (le) pélerin, ou le Bourdon de Saint- Jacques présenté à Son Éminence par messieurs de la ville de Liège. Ziège (Paris, 1651), 7 pages.
638Caresme (le) de Mazarin, ou la.Suite des triolets. Sur la copie imprimée à Anvers.1651Paris8638. Caresme (le) de Mazarin, ou la.Suite des triolets. Sur la copie imprimée à Anvers. (Paris), 1651, 8 pages. C’est la suite des Trinlets de Mazarin sur le sujet de sa fuite. Maudit, maraut, malicieuxî Sot, superbe, symoniaque, Avare, asnier, ambitieux, Maudit, maraut , malicieux, Pendart, pelé, pernicieux , Plus dangereux qu’un maniaque, Maudit , maraut , malicieux , Sot , superbe, symoniaque. Infâme, impertinent, ingrat, Tygre, testu, tyran et traistre , Fourhe, faquin , fantasque, fat, Infime, impertinent, ingrat, Ribaut , rodomont , rénégat, Meschant enfin par toute lettre , Infâme, impertinent , ingrat, Tygre, testu , tyran et traistre. F'aurais pu en citer de plus insolents.
639Caresme (le) des Parisiens pour le service de la patrie.1649Paris8639. Caresme (le) des Parisiens pour le service de la patrie. Paris, Jean Petrinal, 1649, 8 pages. Ily en a une édition de Rouen, chez Jean Berthelin, 1649.
640Caresme (le) prenant de Mazarin.1651Sans Lieu8640. Caresme (le) prenant de Mazarin. (S. 1.), 1651 , 8 pages. « Les masques , à la promenade , Nomment une Mazarinade Ce que l’on appelle un mommon. »
641Carnaval (le) des princes au bois de Vincennes.1650Paris8641. Carnaval (le) des princes au bois de Viñcennes. Paris, 1650 , 8 pages.
642Cartel aux bons François pour la majorité du roi.1651Paris8642. Cartel aux bons François pour la majorité du roi. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 8 pages.
643Cartel (le) burlesque entre deux amis, envoyé de Paris à Ruel et refusé pendant la conférence.1649Paris11643. Cartel (le) burlesque entre deux amis, envoyé de Paris à Ruel et refusé pendant la conférence. Paris, Nicolas Jacquard , 1649, 11 pages.
644Cassandre (la) françoise, avec le Riéveil-matin des Parisiens.1649Paris7644. Cassandre (la) françoise, avec le Riéveil-matin des Parisiens. Paris , Étienne Hébert, 1649, 7 pages.
645Castille (la) aux pièds de la reine, demandant la paix : avec la Prédiction du retour du roi dans sa bonne ville de Paris.1649Paris15645. Castille (la) aux pièds de la reine, demandant la paix : avec la Prédiction du retour du roi dans sa bonne ville de Paris. Paris, Sébastien Martin , 1649, 15 pages. : Cela se compose d’une épitre dédicatoire à la reine, signée Aldimary, de la Castille , etc., de vers pour la reine , d’un sonnet à la reine, de vers sur l’accident arrivé à la reine le jour qu’on mit des chevaux de Danemark à son carrosse (nous apprenons, par ces vers, que le cocher de la reine s’appelait Papillon), de la Pre- diction, ete., en latin d’abord et puis en français. « Il y a eu un secrétaire, nommé Aldimari, dit Tallemant des Réaux, qui n’étoit pas plus sage qu’un autre. Il faisoitles plus ridi- cules vers du monde et a été si sot que de les faire imprimer. » J'ai rencontré, de ce poête, une autre pièce, intitulée : Sutyre première de M. Aldimary — la Vieille; et je n’ai pas de raison pour protester contre le jugement de Tallemant des Réaux.
646Catalogue des partisans, ensemble leur généalogie et extraction, vie, mœurs et fortune.1649Sans Lieu20646. Catalogue des partisans, ensemble leur généalogie et extraction , vie, mœurs et fortune. (S. 1.), 1649, 20 pages. C’est peut-être le pamphlet qui a eu le plus de succès , et aussi qui est le moins rare aujourd’hui. Il a été réimprimé quatre fois ; deux fois en 1649, avec une augmentation dans le texte et un titre amplifié que voici :
647Catalogue des partisans, ensemble leurs généalo- gles , sur lesquels on peut et on doit agir pour la con- tribution aux dépenses de la guerre présente1651Sans Lieu37647. Catalogue des partisans, ensemble leurs généalo- gles , sur lesquels on peut et on doit agir pour la con- tribution aux dépenses de la guerre présente. De ces deux réimpressions, l’une a 17 pages, l’autre 20. En 1651 on publia, de nouveau , le Caralogue avec l’augmenta- tion ; mais on revint au titye de l’édition originale. Une dernière édition, enfin, parut en 1652, sous le titre de : la Lisée générale de tous les Mazarins , etc. « Le chancelier a été partisan, des boues et de tous les partis. Son bisayeul étoit apothicaire; son ayeul, procureur, a été enterré sous les charniers de Saint-Séverin, où étoit son épitaphe, qui a été tiré par force. » C’est le passage le plus curieux qui ait été ajouté aux dernières éditions. Il ya, de 1651, un pamphlet intitulé : Réponse au Catalogue des partisans, en vers burlesques; mais ce n’est qu’une contrefaçon de l’Échelle des partisans ; et encore un autre pamphlet dont le titre est : Réponse des partisans à leur Catalogue, etc.; mais il ne répond à rien. 647 brs. Catalogue des rois et princes souverains du monde, tant ecclésiastiques que séculiers, vivants cette année 1648 , avec la liste des princes puînés des mai- sons souveraines et un catalogue de tous les car- dinaux. P. P. G. D. S. M. E. S. D. M., 1648. À. P. (& Paris), 16 pages.
648Catastrophe (la) burlesque sur l’enlèvement du roi, avec la représentation du miroir enchanté, dans lequel on voit la justification de Mazarin en la place de Grève.1649Paris12648. Catastrophe (la) burlesque sur l’enlèvement du roi, avec la représentation du miroir enchanté, dans lequel on voit la justification de Mazarin en la place de Grève. Paris, veuve André Musnier, 1649 , 12 pages.
649Catastrophe (la) Mazarine.1652(s. l. )8649. Catastrophe (la) Mazarine. (S. 1.), 1652, 8 pages. Il n’y à point de catastrophe. Mazarin, au contraire, venait d’en- trer en France avec une armée. Plus de violence que d’esprit. L’auteur appelle Mazarin « une éponge à toutes injures. »
650Catéchisme (le) de la cour.1652Paris8650. Catéchisme (le) de la cour. Paris, Philippe Clé- ment, 1652. Deux parties de 8 pages chacune. Parodie spirituelle, mais peu décente du catéchisme. Ce pamphlet n’a rien de commun avec le Catéchisme des courtisans, qui parut en 1649, ou avec celui qui porte la date de 1668, Cologne, petit in-12.
651Catéchisme des courtisans de la cour de Mazarin.1649(s. l. )8651. Catéchisme des courtisans de la cour de Mazarin. (S.1.), 1649, 8 pages. — Ce spirituel pamphlet a un second titre , que je préfère de beau- coup , car il est plus exact : Questions de la cour. C’est assurèment l’original du petit in-12 de 4668 : « Qu’est-ce qu’un procureur ? — Un homme qui, avec sa langue, sait vuider la poche de sa partie sans y toucher. — Qu’est-ce qu’un prince? — Un criminel que l’on n’ose punir. — Qu’est-ce qu’un homme riche? — Celui que la fortune flatte pour le perdre. — Qu'’est-ce que Paris? — Le paradis des femmes, le purgatoire des hommes et l’enfer des chevaux, » Il en a été publié une contrefaçon, sous le titre de : Définition sur l’état et condition d’un chacun.
652Catéchisme des partisans ou Résolutions théologiques touchant l’imposition, levée et emploi des finances, dressé par demandes et par réponses, pour plus grande facilité, par le R. P. D. P. D. S. J.1649Paris32652. Catéchisme des partisansou Résolutionsthéologiques rr touchant l’imposition, levée et emploi des finances, ;1 & % dressé par demandes et par réponses, pour plusgrande — î ÏÂg facilité, par le R. P, D. P. D. S. J, Paris, Cardin yp°",, , W Besongne, 1649, 32 pages. Très-remarquable pamphlet. « Aujourd’hay la flatterie met la royauté en un tel point, l’intérét, l’ambition et l’avarice s’en for- ment une idée si étrange que, si Dieu venoit, non plus dans la vie abjecte de Jésus-Christ, mais dans l’éclat, la splendeur et la vertu d’un de ses séraphins , à peine trouveroit-il place, non pas dans la maison du roi, mais parmi les domestiques d’un favori. » Après la paix de Saint-Germain, il parut une Suite du Catéchisme des partisans ou des résolutions théologiques touchant l’impôt, levée - # et emploi des finances, par M. J. B. D.T. E. K. O. D. P. M.; mais + ŸM ! elle n’a pas été écrite dans la même pensée. Elle n’a ni le même s? }f sens ni le même intérêt. Les premières initiales sont celles du révérend père dom Pierre de Saint-Joseph. Ce père était de l’Ordre des Feuillants.
653Catéchisme royal.1650Paris36653. Catéchisme royal. Paris, 1650, 36 pages. « Maximes pleines de sagesse, dont il existe plusieurs éditions, dit M. Leber, art. 4471 de son Catalogue. La première est de 1643.» C’est donc à Richelieu et à Mazarin qu’il est fait allusion dans ce passage : « Un essai de quinze jours seulement a fait voir à nos yeux, depuis un peu de temps, la différence qu’il y a entre un profès en l’art de gouverner et un novice en ce même art, quoique d’ail- leurs très—intelligent en toute autre sorte de connoissances. » L’auteur s'étonne qu’un gentilhomme puisse être impunément libertin, ivrogne, pillard et qu’il se déshonore s’il est trafiquant. Il bläme le préjugé qui ne permet pas à un gentilhomme d’être juge. « Quoi ! s’écrie-t-il, un soldat en faction fait office de gentilhomme, et un chancelier, non ! » ; « Comme la noblesse tire sa première origine de la vertu, c’est déroger que d'être vicieux. Le Catéchisme royal est de Pierre Fortin , sieur de La Hoguette. On le trouve, quelquefois, à la suite du livre‘intitulé : Testament ou Conseils fidéles d’un bon père à ses enfants , notamment dans la jolie édition de 1653, Paris, Antoine Vitré, petit in-8. Le style y est revu et corrigé. Il y a prxs des formes cicéroniennes, qui, à mon avis, lui ont fait perdre en“force ce qu’il a gagné en abondance On lit dans l’édition de 1633 : « Ce fondement posé que la noblesse ait tiré sa première origine de la vertu , je ne sais d’où nous est venue cette fausse illusion que ce ne soit pas y déroger que d’être vicieux, » Est-ce que la phrase de 1650 ne vaut pas infiniment mieux? Pen dis autant de cet autre passage : « Maintenant un faux brave, n’ayant que l’épée et point de cape, peut-être en tirant quelque mauvais éclaircissement, ou un soldat en faction à la porte de son capitaine fera acte de gentilhomme ; et un chancelier de France, qui est l’organe des volontés de votre majesté, et tous vos parlements ensemble, qui jugent souverainement de la vie, des biens et de l’honneur des princes, des pairs de France et généralement de tous vos sujets et des droits même de votre couronne, en faisant la fonction de leurs charges, ne la feront pas de gentilhomme. » C’est ici l’édition de 1653. Combien est plus vive et plus saisissante la phrase de 1650 !
654*Catholicon (le) de MarignySans DateSans Lieunan654*. Catholicon (le) de Marigny. Mémoires du cardinal de Retz, p. 369, coll. Michaud. A-t-il été publié? Marigny lançait, dans les salons et au milieu du public de la Fronde, beaucoup de vers et de pièces manuscrites dont il ne se souciait guère.
655Caton (le) françois disant les vérités : 1. du roi, de la reine et du Mazarin; 2. des princes; 3. des parlements 4. des peuples.1652(s. l. )23655. Caton (le) françois disant les vérités : 4. du roi, de la reine et du Mazarin ; 2. des princes ; 3. des parle- ments ; 4. des peuples. (S. I, 16 maï 1652), 23 pag. Voici les vérités. 1° Du roi : « Il est plus mazarin que françois. » 2° De la reine : « Si l’on vouloit m’en croire, on les (la reine et le cardinal) mettroit en état qu’il seroit vrai, de toutes façons, qu’il n’y auroit rien de si chaud que leur cul. Toute la cour sait que la reine a dit qu’elle oublieroit plutôt Dieu que Mazarin. Ft, par là, il semble qu’elle ait rendu véritable la rencontre de son ana- gramme qui porte qu’elle est Chérte de Satan. » 3° Du parlement : « Ces sénateurs ont peur de perdre leurs char- ges, qui leur sont si chères , que beaucoup se sont ruinés pour les acheter. Que peut-on aussi espérer de personnes qui ont fait, du temple de Dieu ou de la justice, une caverne de brigands et de voleurs? » 4° Des peuples : « Les bourgeois , les marchands sont si lâches qu’après qu’ils ont dit point de Mazarin , néanmoins ils voudroient recevoir ce ministre, pourvu qu’il leur fit part de ses louis. » 1l fallait que le parti des princes fât bien abandonné. On s’expli- que, après un tel pamphlet , l’incendie de l’Hôtel de Ville. Ce n’était pas assez, pour l’auteur, de cette prose brutale. Il a voulu y ajouter des vers. En voici quelques-uns : « Encore un peu plus outre, et votre heure est venue. Rien ne vous sauroit garantir ; Etla foudre qui va partir, Toute prête à crever la nue, —— Ne peut plus être retenue ‘ « Par l'attente du repentir. » C'est au roi que cela s’adresse ! Un siècle et demi plus tard, Lebrun exprimait, presque devant l’instrument du supplice de Louis XVI , la même pensée dans son Ode patriotique sur les événements de l’année 1192, depuis le 10 août jusqu’au 13 novembre : ; « Il pouvait régner sur les cœurs, Ce monarque faible.. . et parjure , Il prétend régner sur des morts ! Vainement la pitié murmure. Le ciel veut plus que des remords. » Il faut conventr que le pamphlétaire inconnu de la Fronde à tous les avantages sur le Pindare de la Révolution. Le titre de ce pamphlet est emprunté à une pièce de 1614; mais le titre seulement. °
656Causes de récusation contre monsieur le premier président, monsieur de Champlâtreux, son fils, leurs parents et alliés au degré de l’ordonnance.1650(s. l. )24656. Causes de récusation contre monsieur le premier président , monsieur de Champlâtreux, son fils , leurs parents et alliés au degré de l’ordonnance. (S. 1., 1650), 24 pages. . C’est pour ce pamphiet que le président de Mesmes fut frondé par les Enquêtes. Il y en a une autre édition, dont le titre est sm- gulièrement amplifié : 656 bis. Causes de récusation proposées par M. le duc de Beaufort, messire Jean-François-Paul de Gondy, archevêque de Corinthe et coadjuteur de Paris , M. de Broussel , conseiller en la cour, M. Charton , président aux requêtes du palais et autres, contre messire Ma- thieu Molé, premier président au parlement de Paris, M. Molé de Champlâtreux , son fils , conseiller hono- raire en ladite cour, et leurs parents et alliés au degré de l’ordonnance. (S. 1. n. d.), 15 pages.
657Causes (les) du retardement de la paix entre le roi d’une part, le roi d’Espagne et l’empereur d’autre, et les remèdes qui s’y peuvent apporter1649Paris8638. Caresme (le) de Mazarin, ou la Suite des triolets. Sur la copie imprimée à Anvers. (Paris), 1651, 8 pages. C’est la suite des Triolets de Mazarin sur le sujet de sa fuite. Maudit, maraut, malicieuxî Sot, superbe, symoniaque, Avare, asnier, ambitieux, Maudit, maraut , malicieux, Pendart, pelé, pernicieux , Plus dangereux qu’un maniaque, Maudit , maraut , malicieux , Sot , superbe, symoniaque. Infâme, impertinent, ingrat, Tygre, testu, tyran et traistre , Fourhe, faquin , fantasque, fat, Infime, impertinent, ingrat, Ribaut , rodomont , rénégat, Meschant enfin par toute lettre , Infâme, impertinent , ingrat, Tygre, testu , tyran et traistre. J'aurais pu en citer de plus insolents.
658Causes et moyens d’appel proposées (sic) par le procureur du roy au Chastelet contre Bernard de Bautru, avocat au parlement et ès conseils du roy, accusé, avec les responses auxdites causes et moyens d’appel.1649(s. l. )7658. Causes et moyens d’appel proposées (sic) par le pro- cureur du roy au Chastelet contre Bernard de Bautru, avocat au parlement et ès conseils du roy, accusé, avec les responses auxdites causes et moyens d’appel. (S. 1., 1649), 7 pages. Voir le Factum pour M. Bernard de Bautru, etc.
659Cautèles (les) de la paix, faisant voir : 1. si la paix, avant l'exécution des arrêts et de la déclaration contre le cardinal Mazarin, seroit plus préjudiciable que la guerre 2. si le soupçon qu'on a d'un traité secret de la cour avec les princes, est injuste; 3. la sincérité des intentions du roi et de la reine de la Grande-Bretagne 4. ce que la ville de Paris peut et doit faire en cas de trahison.Sans Date(s. l. )23659. Cautèles (les) de la paix, faisant voir : 4. si la paix, avant l’exécution des arrêts et de la déclaration contre le cardinal Mazarin, seroit plus préjudiciable que la guerre ; 2. si le soupçon qu’on a d’un traité secret de la cour avec les princes, est injuste; 3. la sincérité des intentions du roi et de la reine de la Grande-Bretagne ; A. ce que la ville de Paris peut et doit faire en cas de trahison. (S. !. n. d.), 23 pages. . 1652, après la députation des cours souveraines à Saint-Germain. « La plupart estiment que le roi et la reine d’Angleterre sont plutôt mazarins que frondeurs. Quels qu’ils puissent être, on a violé le respect qui leur est dû , d’avoir reproché à ce jeune prince, dans son carrosse , d’être cause que le roi est venu à Saint-Germain. » Malgré la netteté de ce blème, l’auteur n’en reste pas moins un frondeur très-entété. Il ne veut pas de l’assistance des Anglais, à cause de la différence des religions. « Mais s’ils prétendoient seule- ment donner du secours aux peuples qui sont opprimés sous le joug d’une rude tyrannie, leur zèle scroit louable, quand même leur dessein seroit plus grand que leurs forces. » Il conseille, en cas de trahison des princes, « de chasser premiè- rement tous ceux qui seront soupçonnés d’être mazarins, et, pour ceux qui le sont ouvertement, de les dépêcher sans remise et sans pltlé »
660Cavalier (le) d’outremer1649(s. l. )12660. Cavalier (le) d’outremer. (S. |.), 1649 , 12 pages.
661Cavalier (le) démonté1649Paris8661. Cavalier (le) démonté. Paris, veuve Théod. Pépin- gué et Est. Maucroy, 1649 , 8 pages. Cette pièce a paru aussi sous le titre de : Le Noble confus ou le Point d’argent du temps présent.
662Cayer contenant les très-humbles remontrances des députés du parlement de Bordeäux , présenté au roi et à la reine régente, le second octobre 1649.1649(s. l. )27662. Cayer contenant les très-humbles remontrances des députés du parlement de Bordeäux , présenté au roi et à la reine régente, le second octobre 1649.(S.1.), 1649, 27 pages.
663Cayers des remontrances faites au roi et à la reine régente par les députés du parlement de Provence.1649(s. l. )12663. Cayers des remontrances faites au roi et à la reine régente par les députés du parlement de Provence. (S.1, n. d.), 12 pages. De la Gin de 1649 et pour l’exécution du traité, conclu entre le parlement et le gouverneur, comte d’Alais, par la médiation du cardiral Bichy. En général, les pamphlets d’origine provencale ne sont pas communs. C’est apparemment celui-ci que Pitton range parmi les plus con- sidérables sous le titre de : /a Remontrance du parlement. Les autres sont le Manifeste de la oille d’Aïz; le Manifeste du comte d’Alais; l’Examen de la remontrance du parlement; la Remon- trance au peuple de Provence ; la Voiæ de la justice opprimée ; la Justification des armes du gouverneur. Le P. Lelong cite une édition des Cayers sous la rubrique de Paris.
664*Célèbre (la) Cavalcade pour la majorité du roi.Sans DateSans Lieunan664*. Célèbre (la) Cavalcade pour la majorité du roi. Mémoires de Madame de Motteville, p. 448, coll. Michaud. Extrait de la Gazette.
665Célèbre (le) Festin des mouchards , en vers burlesques.1649Sans Lieu8665. Célèbre (le) Festin des mouchards , en vers burlesques. (S. 1.), 1649, 8 pages.
666Censeur (le) censuré, dédié au sieur de Sandricourt.1652Sans Lieu16666. Censeur (le) censuré, dédié au sieur de Sandri- court. Sans Lieu, 1652 16 pages. L’auteur est D’Audiguier du Mazet, avocat général de la reine. Tl a donné une seconde édition de son opuscule, sous le titre de : 666 bis. Censeur (le) censuré, adressé au sieur de San- dricourt, auteur d’un libelle intitulé : Le Censeur du temps , touchant les régences des reines , mères des rois , en 1652. Paris, 1657, 10 pages. Cette édition est augmentée d'une épître dédicatoire à la reine qui n’est pas comprise dans la pagination , non plus qu’un extrait du pamphlet de Sandricourt ; en sorte que la Censure de D'Audi- guier a, en réalité, 20 pages. On trouve aussi une réimpression de 1652, qui porte pour titre : la Pièce intitulée : le Censeur censuré. (S. 1. n. d.), 6 pages ; mais elle doit faire suite à la Réponse de Sandricourt, sur la thèse couchée en la deuxiême partie du Censeur du temps, etc. D’Audiguier écrit avec une politesse dont Sandricourt n’a point suivi l’exemple. Ses raisonnements sont ingénieux et subtils ; mais son zèle l’emporte beaucoup trop loin, quand il qualifie la loi sa- lique de loi bizarre et hétéroclite. « Dès le commencement de la régence, les charges des officiers royaux, nommément des cours souveraines , enchérirent beaucoup de prix ; et les plus jeunes conseillers du parlement et ceux de la moindre naissance se firent porter la robe ; ce qui ne s’étoit jamais vu et n’appartient qu’aux présidents. »
667Censeur (le) du temps et du monde, portant en main la clef du Politique lutin, de l’Accouchee espagnole, de la Descente du politique lutin aux limbes, des Préparatifs et de la France en travail, par le sieur dé Sandricourt.1652Paris218667. Censeur (le) du temps et du monde, portant en main la clef du Politique lutin, de l’Accouchee espa- gnole, de la Descente du politique lutin aux limbes, des Préparatifs et de la France en travail, par le sieur dé Sandricourt. Paris, 1652. Quatre parties , la première de 55 pages , la seconde de 44 la troisième de 48 et la quatrième de 71. Sandricourt se défend assez mal des reproches qui lui ont été faits de choquer les puissances, de se montrer athée, hérétique, impie et libertin. Voici quelques passages qu’il m’a paru utile de reproduire, pour la bibliographie des Mazarinades : « L’un, qui se publie le fidèle sujet du roi (Sentiments d’'un fidèle sujet du roi, à l’occasion de l’arrét du 31 décembre 1651), découvre des sentiments mazarins pour l’idole qu’il adore ; et lautre, qui fait l Apologie du parlement , je sais bien qu’il n’en a pas d’aveu et qu’il est aux gages d’un prince. Celui qui a donné au public les Maximes véritables , a approche plus solidement du point. Celui qui a fait les Motifs des arrêts des parlements de France, propuse des chefs d’accusation très-puissants contre l’ex- travagance de ce ministre étranger. Celui qui a fait les Refexéons politiques sur la harangue de l’archevêque de Rouen , donne des exemples qui convainquent et qui accusent la flatterie sous le ca- mail. » Censeur du temps et du monde, etc. « Tous ces Messieurs les écrivains du temps , la plus grand’part ne sont que des rabolisseurs, orfèvres en vieux cuir, rappetasseurs, et fripiers regrattiers , étaleurs de vieilles nippes, raffatées pour tromper le public, avec des avant-propos plus magnifiques que les propos. » Truisième partie, etc. Le monstre Mazarin , né de l’accouchée , « quand il ment le plus, il dit que c’est la vérité foute pure et la confession révélée et encore le erai etle faux. » Quatrième partie, etc. I paraît que les quatre parties du Censeur ont été publiées à vingt et un jours ou trois semaines de distance. Elles se vendaient de six à douze deniers le cahier. On appelait Morgue la cabale de Châteauneuf et de Villeroy à Poitiers.
668Censeur (le) politique au très-auguste parlement de Paris.1649Paris28668. Censeur (le) politique au très-auguste parlement de Paris. Paris, Mathieu Colombel , 1649, 28 pages. Excellente pièce, dans laquelle on trouve de très-udicieuses ob- servations sur les tailles , sur la justice criminelle, sur les ventes par décrets ou saisies immobilières, sur l’emprisonnement à fins civiles.
669Censure de l’insuffisante et prétendue réponse faite à la réfutation de la Lettre d’avis.1649Paris15669. Censure de l’insuffisante et prétendue réponse faite à la réfutation de la Lettre d’avis. Paris, 1649, 15 pages. Cette pièce appartient à la polemique soulevée par la Lettre d’a- vis à messieurs du parlement de Paris, écrite par un provineial, et dont j’aurai à parler plus tard.
670Censure de monseigneur Illustrissime et Révéren-dissime archevêque de Bordeaux et primat d’Aquitaine sur un libelle fait et imprimé à Bordeaux.1652Paris7670. Censure de monseigneur Illustrissime et Révéren- dissime archevêque de Bordeaux et primat d’Aquitaine sur un libelle fait et imprimé à Bordeaux. Paris, Gilles Dubois, 1652 , 7 pages. Acte ofliciel date de Poitiers , le 27 janvier 1632, et signe, avec l’archevêque de Bordeaux, par les évéques d’Évreux, de Bazas, de Couserans, de Saintes , de Rodez et par le doyen de Poitiers, le‘ siége vaquant. Le libelle censuré est la Question canonique : si M. le prince a pu prendre les armes en conscience, ete.
671Censure (la) ecclésiastique de Rome la sainte contre la vie dépravée de Jules Mazarin.1649Paris12671. Censure (la) ecclésiastique de Rome la sainte contre la vie dépravée de Jules Mazarin. Parts, Fr. Noël, 1649, 12 pages.
672Censure (la) et l’antidote de quelques maximes très-pernicieuses, contenues dans un libelle qui a pour titre : Le Récit du duel déplorable entre MM. les ducs de Beaufort et de Nemours, adressé (sic) à la noblesse,raisonnable et chrestienne.1652Paris12672. Censure (la) et l’antidote de quelques maximes très-pernicieuses, contenues dans un libelle qui a pour titre : Le Récit du duel déplorable entre MM. les ducs de Beaufori et de Nemours, adressé (sic) à la noblesse raisonnable et chrestienne. Paris, 1652 , 12 pages. Rare. Contre le duel. Il y avait eu, peu auparavant, une association de quelques gentilshommes pour combattre et détruire le préjugé du duel. Cette association avait eu l’approbation des maréchaux de France. Elle comptait, parmi ses fondateurs, le marquis de Fé- nelon. ‘
673Censure générale de tous les libelles diffamatoires, imprimés depuis la conclusion de la paix, au préjudice de cet état.1649Paris11673. Censure générale de tous les libelles diffamatoires, imprimés depuis la conclusion de la paix, au préjudice de cet état. Paris, 1649, 11 pages. Les libelles censurés sont : 1. les Soupirs françois sur la paix italienne. « C’est le premier qui ait paru. Parce qu’on ne l’a pas poursuivi, les autres sont venus après ; » 2. la Requéte civile sur la conclusion de la paiz; 3. les Généreux sentiments d’un bon Fran- çois contre la conférence ; 4. la Pure vérité découverte (cachée) ; S. la Cuèrasse (au prince du sang surnommé la Cuirasse); 6. le Pot de chambre ; Î, le Bundeau (de l’honneur). Il faut « qu’on ne mette plus aucune pièce de cette étoffe en lu- mière que dans le feu qu’allumera le bourreau , pour y brûler et l’auteur et l’ouvrage. » :
674Censure ou Réfutation du libelle intitulé : Soupirs francois sur la paix italienne.1649Paris12674. Censure ou Réfutation du libelle intitulé : Soupirs francois sur la paix italienne. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 12 pages. J'ai rencontré un exemplaire de ce pamphlet sur le titre duquel un contemporain avait écrit : « Cette pièce n’a été mise en lumière qu’un mois après la vente des Sqæpirs et faite par ceux de Saint- Germain. » L’auteur de la Censere me paraît quelque peu pédant. Il est re- marquable qu’il reproche au poête d’avoir déterré les termes bar- bares de désastreux et larmorer. Î Saintot annonce, dans une lettre citée page 164 des Mémoires du cardimal de Retz, coll. Michaud, une Réponse aux Soupirs francçois, qui ne peut pas être la Censure, et que je ne connais pas.
675Cent quatre vers contre ceux qui font passer leurs libelles diffamatoires sous le nom d'autrui, par M. Scaron.1651Paris8675. Cent quatre vers contre ceux qui font passer leurs libelles diffamatoires sous le nom d'autrui , par M. Scar- ron. Paris, Toussaint Quinet, 1651 , 8 pages. La permission d’imprimer est datée du 16 mars 1651. « D'un ennemi public, étranger ou françois, Par zèle ou par dépit, on se plaint quelquefois ; Mais offenser en vers ses maîtres légitimes, Faire servir en mal l’innocence des rimes , Et pour les débiter, y supposer un nom , C’est être, pour le moins, faux témoin surlarron. » On a publie une contrefaçon, sous ce titre : Irvective de M. Scar- ror contre un dernier libelle, etc. Il est remarquable que Scarron a toujours renié les pamphlets qui lui ont été attribués, sans excéption et sans réserve. Voici, par exemple , comment il s’en explique, dans une lettre adressée à la reine mère, quelque temps après la Fronde, pour réclamer le réta- blissement de sa pension : « Pendant les troubles de la régence, ma malheureuse réputation a été cause que tout ce qu’on a imprimé, à Paris, de bon et de méchant, à été publié sous mon nom ; et cet abus dure encore , quelque peine que j'aie prise à le faire cesser. On m’a imputé des vers insolents contre Son Éminence. Cela a été appuyé par les caresses que m’a toujours faites une autre Éminence, opposée à la sienne, et dont j'ai été connu et honoré dès ma jeu- nesse, et devant qu’elle eût commencé d’être mal à la cour. » Ce désaveu s’applique spécialement à la Mazarinade, dont la pu- blication avait coûté à Scarron une pension de quinze cents livres, et qui, peut-être à cause de cela seul, a été recueillie dans le dixième volume de ses œuvres complètes. Je ne veux pas m’inscrire en faux contre le jugement des contemporains de l’auteur ; je dois pourtant faire remarquer que les Cent quatre vers ont été écrits en 1651, commela Mazarinade, et, selon toutes les apparences , après la Mazarinade. Scarron, d’ailleurs, est, dans toutes ses autres poé- sies burlesques, plus ingénieux , moins violent et moins ordurier. Je ne reconnais pas son esprit dans le sale libelle, qui a eu le triste privilége de faire sortir le cardinal Mazarjn de son impassi- bilité, Un écrivain qui a signé plusieurs pamphlets des initiales S. C., sieur D.P., et du pseudonyme l’Anti-Mazarin, à publié une Réponse au sieur Scarron sur le sujet de ses Cent quatre vers. Il devait être au courant des nouvelles littéraires de la Fronde. Attribue-t-il à Scar- ron la Mazarinade ? non. Lui attribue-t-il au moins quelque pièce du temps? pas davantage. Il ne s’élève pas contre la réclamation de Scarron ; il ne s’en étqnne même pas ; il la loue. Je dois dire pourtant que, dans un pamphlet qui a paru en 1651 et qui est inti- tulé : Zettre de remerctment, envoyée au cardinal Mazarin sur la lettre qu’il a escrite à une dame de la cour pour l’accommodement de ses affaires, Scarron est expressément nommé comme l’auteur de la Mazarinade ; mais ce n'était peut-être qu’un écho du bruit que Guy Joly a répété et qui a été recueilli dans le Segraisiana. La question n’est pas de savoir si Scarron a été accusé d’avoir com- posé la Mazarinade, mais s’il l’a été avec raison et sur quelque so- tide fondement. Outre les Cent quatre vers, je n’ai trouvé certainement de lui que PÆpftre chagrine à son ami Rosteau. Les Étrennes burlesques de M. Scarron, envoÿées au cardinal Mazarin, pourraient être de lui encore, aussi bien que la pièce intitulée : Sur /a conférence de Ruel et l’Adieu du sieur Scarron faict au roi, etc.; mais très-posi- tivement, la Débauche des quatre monopoleurs, la Calotte de Maza- rin et le Cœur des princes, ne lui appartiennent pas. La Lettre de M. Scarron envoyée au cardinal Mazarin n’est autre chose que la Lettre au cardinal burlesque de l’abbé de Laffemas. Enfin on a donné, en 1663, une édition in-8° du Testament véritable de Jules Mazarin; eton a mis le nom de Scarron sur le titre. Je ne vois au- cune raison de suivre cette opinion. L’éditeur des œuvres complètes de Scarron n’a reproduit aucune de ces-pièces ; mais je ne sais pas si c’est une autorité. 1| n’est pas inutile de dire que ni les Étrgines burlesques, ni les vers Sur la conférence de Ruel, ni même P Adieu faict au roy ne font soupçon- ner la Mazarinade. On a écrit que Scarron avait pris des actions dans une société de colonisation pour la Martinique. Voici à cet égard la vérité ; c’est Scarron lui-même qui nous l’apprend dans une Lettre à ***, page 169 du I" vol. de ses œuvres complètes : « Je me suis mis pour mille écus dans la nouvelle compagnie des Indes, qui va faire une colonie à trois degrés de la Ligne , sur les bords de l’Oreillon et de l’Orénoque:(la Guyane françoise,) » Scarron s’était laissé persuader que le soleil de l’Amérique pourrait rendre à ses membres leur souplesse. Il se proposait d’aller habiter, non la Martinique, comme on l'a dit, mais la nouvelle co- lonie. I partit, en effet, dans les premiers jours d’octobre 1632. « Monsieur Scarron , auteur burlesque, Fort aimé du comte de Fiesqué , Est parti de cette cité, Ayant sa femme à son côté , Ou du moins en estant bien proche , Lui dans une chaise, elle en coche , Pour, devers la ville de Tours, Aller attendre, quelques jours, L’embarquement pour l’Amérique. » Évidemment M. le baron Walckenaër s’était arrété trop tôt dans la lecture de Loret, quand il à dit, Mémoires sur Madame de Sévigné, page 423 du II° vol., que Scarron devait étre accompagné de Cé- leste de Palaiseau. La Céleste dont parle le gazetier était sœur de Scarron. L’Épêtre chagrine , adressée des bords de la Loire à l'ami Ros- teau, confirme d’ailleurs le passage de Loret que je viens de citer. Pendant son séjour à Tours, Scarron apprit que les direc- teurs de la compagnie avaient fait de mauvaises affaires et que la flottille, qui devait porter les colons en Amérique , ne partirait pas. II revint à Paris, où Mazarin ne se mit pas en peine de sa présence. A quoi a-t-il tenu que la veuve de Scarron ne devint pas la femme de Louis XIV ?
676Centuries (les) de la naissance de Jules Mazarin, apportee (sic) de Sicile par un courrier à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris8676. Centuries (les) de la naissance de Jules Mazarin, apportee (.nc) de Sicile par un courrier à Saint-Ger- main-en- Laye. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages
677Champagne (la) désolée par l’armée d’Erlach (sic).1649Paris8677. Champagne (la) désolée par l’armée d’Erlach (szc) Paris, 1649 , 8 pages. Trois lettres, datées des 3, 6 et 7 mai; la deuxième signée d’Alin- court et la troisième , Gervaise. Tl y a une seconde édition, qui ne diffère de la première que par cette addition au titre : Avec les cruautés exercées par icelle, et une troisième augmentée, sous le titre de : les Horribles cruautés faites dans les provmæs de France par les gens de guerre d’Erlac et autres. On doit y ajouter la Relation véritable de ce qui s’est passé és en- virons de la ville de Reims, etc. , et la Requête des provinces et des villes de France à nos seigneurs du parlement de Paris.
678Champagne (la) et la Picardie aux pieds du roi, qui se plaignent des violences qu’on leur fait et qui implorent son assistance.1650Paris24678. Champagne (la) et la Picardie aux pieds du roi, qui se plaignent des violences qu’on leur fait et qui im- plorent son assistance. Paris, 1650 , 24 pages.
679Changement (le) d’ État à la majorité du roi.1651Sans Lieu7679. Changement (le) d’ État à la majorité du roi. (S 1.) 1054 , 7 pages.
680Changement (le) d’État sur la majorité du roi, présenté à Sa Majesté avant son auguste sacre et couronnement.1651Sans Lieu11680. Changement (le) d’État sur la majorité du roi, présenté à Sa Majesté avant son auguste sacre et cou- ronnement. (S. 1.), 1651 , 14 pages. signé D'a. D-3 Cette pièce diffère essentiellement de la précédente , qui a été composée à l’occasion du ministère de Châteauneuf, et sur- tout à la louange du surintendant des finances, marquis de la Vieuville. L’auteur a aussi publié le Triomphe de la monarchie par la majo- rité du rot, etc.
681Chansons mazarines. il y en a quatre sur une demi feuille, petit in folio; deux au recto, de long en large. Pendant et après la prison des Princes.Sans DateSans LieunanChansons mazarines
682Chant (le) royal des Parisiens sur la majorité du roi. Regia rnajorem celebrant nunc carmina regem. Par le sieur Fr. Servient.1651Paris8682. Chant (le) royal des Parisicns sur la majorité du roi. Regia majorem celebrant nunc carmina regem. Par le sieur Fr. Servient. Paris, François Noël, 1651 , 8 pages. Le refrain est : « Cet illustre patron d’un triomphant navire. »
683Chant royal du siége de Paris, dédié à monseigneur de Beaufort1649Sans Lieu2683. Chant royal du siége de Paris, dédié à monseigneur de Beaufort. (S. 1. n. d.), 2 pages. La permission d’imprimer porte la date du 26 février 1649 et nomme le sieur de Barrois. Je ne sais, de ce détestable écrivain, qu'une chose ; c’est qu’il était prètre. On trouve de lui cinq autres pièces, qui sont : 1. La Pyra- lide ; B. Le Flambeau d’Olympe, toutes deux dédiées au duc de Beaufort; 3. L’Écho de la France troublée par le déguisé Mazarin ; 4. Harangue et éloges véritables de deux archevéques; B. Les Vé- ritables sentiments d’état pour la paix.
684Chants rovaux sur l’Éminence et les partisans.1649Sans Lieu10684. Chants rovaux sur l’Éminence et les partisans. (S. 1.), 1649, 10 pages.
685Charactère (le) de Mazarin, trouvé dans son cabinet, après son départ, apporté à messieurs du parlement, avec sa conférence tenue avec les diables.1651Paris16685. Charactère (le) de Mazarin , tvouvé dans son cabi- net , après son départ, apporté à messicurs du parle- ment, avec sa conférence tenue avec les diables. Paris, 1651 , 16 pages. Réimpression du Frai caraetére du tyran, ete.
686Chariot (le) du triomphe de la paix, en vers burlesques.1649Paris8686. Chariot (le) du triomphe de la paix, en vers bur- lesques. Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages.
687Charmants (les) effets des barricades, ou l'Amitié durable des frères bachiques de Piquenique, en vers burlesques.1649Paris8687. Charmants (les) effets des barricades, ou l'Amitié durable des frères bachiques de Piquenique , en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages. « Ce jaurd’huy, de mai le seizième, »
688Chasse (la) à Mazarin.1649Paris7688. Chasse (la) à Mazarin. Paris, Michel Mettayer, 1649, 7 pages. La septième page est occupée par une épitaphe prophétique de Mazarin, qui finit par un trait tout à fait impréva : « Toi qui t’arrêtes en ce lieu , Ne laisses pas de prier Dieu ; Car l’écriture nous ordonne De ne juger jamais personne. »
689Chasse (la) aux loups et aux renards, ou la Fin d’aise des maltotiers, en vers burlesques.1649Sans Lieu7689. Chasse (la) aux loups et aux renards, ou la Fin d’aise des maltotiers, en vers burlesques. S. 1., 1649, 7 pag. Après l’arrêt du 17 janvier contre Mazarin.
690Chasse (la) aux satyres du temps, en vers burlesques.1649Paris8690. Chasse (la) aux satyres du temps, en vers bur- lesques. Paris, 1649, 8 pages. L’auteur des Soupirs françois est berné ; quant à celui de la Re- quéête civile, ' a Coups de poing, coups de pied au cul, Buffes , chiquenaudes , nazardes, Lui soient donnés; qu’on le larde - . D’épingles, d’aiguilles et de clous , ete. » L’auteur de la Férité cachée (Pure verité, etc.), est haché ; celui du Pot à pisser (Pot de chambre), est haussé ; celui des vers au Prince la Cuirasse , envoyé aux galères; celui des Généreux sentiments d’un François véritable, marqué de la fleur de lys ; enfin celui de 2 Barbe au premier président, enfermé à la Conciergerie. C’est une imitation burlesque de la Cersure générale des libelles diffamatoires 1ly a été répondu par l’Antisatyre, etc. À son tour l’auteur a répliqué par la Réponse & l’Antisatyre du temps.
691Chasse (la) du maréchal de Turenne par M. le prince, poursuivant les Mazarins avec huit mille chevaux.1652Paris8691. Chasse (la) du maréchal de Turenne par M. le prince, poursuivant les Mazarins avec huit mille chevaux. Paris, 1652 , 8 pages. Turenne était dans son camp de Villeneuve-Saint-Georges.
692Chasse (la) furieuse donnée à la garnison de Corbeil, où il est demeuré plus de deux cent cinquante cavaliers sur la place, et grand nombre de blessés et de prisonniers, par la cavalerie de M. le prince, ensemble le nombre des morts et des prisonniers.1652Paris8692. Chasse (la) furieuse donnée à la garnison de Corbeil, où il est demeuré plus de deux cent cinquante cava- liers sur la place, et grand nombre de blessés et de prisonniers, par la cavalerie de M. le prince, ensemble le nombre des morts et des prisonniers. Paris, Samuel de Larru, 1652, 8 pages.
693Chat (le) qui dort, d’un bon bourgeois de Paris, par lequel on remarquera les généreuses intentions de messeigneurs les princes, le bon et heureux succès de leurs armes, la venue du roi en bref à Paris et la mort de Mazarin assurée en peu de temps.1652Paris6693. Chat (le) qui dort, d’un bon bourgeois de Paris, par lequel on remarquera les généreuses intentions de messeigneurs les princes, le bon et heureux succès de leurs armes, la venue du roi en bref à Paris et la mort de Mazarin assurée en peu de temps. Omnes plaudite gentes manibus jubilate deo in voce exultationis Paris, 1652, 6 pages.
694Chemise (la) sanglante de Mazarin , en vers burlesques.1649Paris7694. Chemise (la) sanglante de Mazarin , en vers bur- lesques. Paris, N. Charles, 1649, 7 pages. Pendant le blocus.
695Cheute (la) de la tyrannie, faisant voir la fausseté de la Décadence de la royauté par un examen des cinq points proposés.1652Sans Lieu15695. Cheute (la) de la tyrannie, faisant voir la fausseté de la Décadence de la royauté par un examen des cinq points proposés. Sans Lieu, 1652, 15 pages. Pièce mazarine assez médiocre. « Les mieux sensés considéroient le cardinal Mazarin pour servir d’entre-deux à ces deux princes (Orléans et Condé), et qu’il n’a eu l’autorité du gonvernement que pour éviter quelque querelle qui pouvoit arriver entr'eux. » « Le conseil a accordé, à la sollicitation du maréchat de Turenne, avec beaucoup de peine, que le prêche se feroit en un lieu où il se faisoit autrefois. (Où?).... On sait le besoin que Je roi a d’argent; et , néanmoins , le conseil a refusé plusieurs millions, que quelques partisans offroient moyennant qu’on recût aux charges et offices les prétendus réformés. »
696Chevalier (le) chrétien parlant des misères du temps à la reine régente.1649Paris23696. Chevalier (le) chrétien parlant des misères du temps à la reine régente. Paris, François Noël , 1649, 23 pages.
697Chevalier (le) de l'Onde, arrivé à Paris le 1er avril 1651.Sans DateSans Lieu19697. Chevalier (le) de l'Onde, arrivé à Paris le 1" avril 1651. (S. 1. n. d.), 19 pages. Si la pièce en valait la peine, je chercherais peut-être à démon- trer que le chevalier de l’Onde est beaucoup plus vulgairement le poisson d’avril, et que, par conséquent , il y a là une intention d’ironie.
698Chronologie des reines malheureuses par l’insolence de leurs favoris, dédiée à la reine régente, pour lui servir d’exemple et de miroir.1649Paris8698. Chronologie des reines malheureuses par l’insolence de leurs favoris, dédiée à la reine régente, pour lui servir d’exemple et de miroir. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Je ne sais si c’est plus insolent que ridicule ; et cela s'imprimait ÿ" ; avec la permission du parlement! d… % VJ
699Chûte (la) de Phaëton par un vieux Gaulois, revêtu et interprété de nouveau, présentée au roi par un Parisien.1651Paris24699. Chûte (la) de Phaëton par un vieux Gaulois , revêtu et interprété de nouveau, présentée au roi par un Parisien. Paris, 1651 , 24 pages. Pièce originale et rare. L’auteur, dans un long commentaire d’une traduction française ou gauloise d'Ovide , prétend montrer que la chute de Phaéton fut glorieuse. Il ne dit pas un mot des af- faires contemporaines ; il ne nomme pas une seule fois Mazarin ; A mais il est aise de découvrir sa pensée. Phaéton a empéché une ba- ; taille entre deux armées , comme Mazarin à Casal ; il a un paren5[u—î‘ Cygnus, et trois sœurs, comme Mazarin un neveu et trois nièces. On en rencontre quelquefois une contrefaçon sous le titre de /a Nouvelle décadence.
700Cistême (sic) général ou Révolution du monde, contenant tout ce qui doit arriver en France, la présente année 1652 , avec le progrès des armes de M. le prince, prédit par l'oracle latin et l'oracle françois, Michel Nostradamus, à messieurs les prévôts des marchands et échevins de Paris.1652Paris16700. Cistême (sic) général ou Révolution du monde, (‘(5”’Ï contenant tout ce qui doit arriver en France, la pré- Ê F sente année 1652 , avec le progrès des armes de M. le prince , prédit par l’oracle latin et l’oracte françois, Michel Nostradamus, à messieurs les prévôts des mar- chands et échevins de Paris. Paris, 1652, 16 pages. C’est le quatrième Avertissement de J. Mengau. Le progrès du prince de Conde ne devaîit pas empècher Louis XIV de se faire couronner empereur à Savonne.
701Clairvoyant (le) de la cour touchant les affaires présentes.1652Sans Lieu8701. Clairvoyant (le) de la coûr touchant les affaires présentes. (S. |.), 1652, 8 pages.
702Claquet (le) de la fronde sur la liberté des princes, avec une élégie aux dames frondeuses, par le Menuisier de Nevers.1651Sans Lieu7702. Claquet (le) de la fronde sur la liberté des princes, avec une élégie aux dames frondeuses, par le Menur- sier de Nevers. (S. 1.), 1651 , 7 pages. Et aussi avec une épigramme aux mémes. Ces pièces, qui n’ajouteront rien à la réputation de M* Adam Billaut, ont été comprises, pour la première fois, dans l’édition de ses œuvres complètes, qui a été donnée à Nevers en 1840.
703Clef (la) du temple de Janus, présenté (sic) au roi par C. M. P. P. P. P.1652Paris28703. Clef (la) du temple de Janus% présenté (sic) au roi par C. M P. P. P.P. Paru, veuve C. Maret, (1652), 28 pages. Signée D. M., au lieu de C. M. que porte le titre.
704Codicile de M. le duc d'Épernon.1650Sans Lieu7704. Codicile de M. le duc d’Épernon. (S. 1.), 1650, 7 pages. Rare. Cet exemplaire est probablement incomplet; car, d’une part, après la signature du notaire, sur la septième page, on lit : suite, acte ; et la suite manque. D’autre part, la quatrième page appar- tient au codicilè et la cinquième, à un testament du 23 mai 1650, à Agen, antérieur, par conséquent, à celui qu’on trouvera plus loin. Par une coincidence singulière, le seul exemplairedu Testament que j’aie vu, paraît également incomplet. {vgm 4 Y<3 Après la seconde gnerre de Bordeaux, c’est—a-dul à la fin de 1650.
705Codicile et suite du testament de très-honorable, très-illustre et très-puissante princesse Charlotte-Marguerite de Montmorency, princesse douairière de Condé, duchesse de Montmorency et de Château Roux (sic), dame de Chantilly, de Merlou et autres terres et seigneuries, décédée à Châtillon-sur-Loing lc deuxième décembre 1650.1651Paris12705. Codicile ct suite du testament de très-honorable,* très-illustre et très-puissante princesse Charlotte- Marguerite de Montmorency, princesse douairière de Condé, duchesse de Montmorency et de Château Roux (sic), dame de Chantilly, de Merlou et autres terres et seigneuries , décédée à Châtillon-sur-Loing lc deuxième décembre 1650. Paris, 1651 , 12 pages. Signé Pellaut, notaire à Châtillon , et daté du dernier octo- bre 1650.
706Codicile très-véritable de Jules Mazarin, fait par la permission du roi dans Saint-Germain-en-Laye.1649Paris8706. Codicile très-véritable de Jules Mazarin, fait par la permission du roi dans Saint-Germain-en-Laye. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Daté du 7 mars. On comprend qu’il n’est pas plus véritable que le Testament, — ä
707Cœur (le) des princes entre les mains de Dieu, ou Réponse au libelle séditieux intitulé: Avis aux malheureux, dédié à l’Altesse de Mademoiselle, par le sieur Scarron.1652Paris8707. Cœur (le) des princes entre les mains de Dieu , ou Réponse au libelle séditieux intitulé : Avis aux mal- heureux , dédié à l’Altesse de Mademoiselle, par le sieur Scarron. Paris, Nicolas Guérard , (1652), 8 pages. Stances trop sottes pour être de Scarron.
708Combat (le) de deux auteurs sur le sujet de leurs pièces du temps, en vers burlesques.1649Paris8708. Combat (le) de deux auteurs sur le sujet de leurs pièces du temps , en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages.
709Combat (le) donné entre les troupes de Son Altesse royale et celles du maréchal de Turenne, entre Essonne et Milly, où deux régiments allemands ont été entièrement défaits.1652Paris7709. Combat (le) donné entre les troupes de Son Altesse royale et celles du maréchal de Tuvenne, entre Essonne ct Milly, où deux régiments allemands. ont été entiè- rement défaits. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages. Avant le siége d’Étampes.
710Combat donné par les troupes mazarines à l'armée de l’archiduc Léopold, pour l’empêcher de venir à Paris au secours de messieurs les princes , où lesdites troupes mazarines ont été défaites par celles de l’archiduc au deça (sic) de Compiègne.1652Paris8710. Combat donné par les troupes mazarines à l'armée de l’archiduc Léopold, pour l’empêcher de venir à Paris au secours de messieurs les princes , où lesdites troupes mazarines ont été défaites par celles de l’ar- chiduc au deça (sic) de Compiègne. Paris, Philippe Lefèvre , 1652, 8 pages. Quoiqu’il y ait une permission du duc d’Orléans, je ne garantirais pas la véracité du narrateur.
711Combat du bon et du mauvais ange de la reine.1649Paris8711. Combat du bon et du mauvais ange de la reine. Paris, 1649 , 8 pages. -
712Combat (le) et le cartel de défi de l’amour à la paix, en dialogue.1649Paris8712. Combat (le) et le cartel de défi de l’amour à la paix, en dialogue. Paris, Claude Morlot , 1649 , 8 pages.
713Combat (le) furieux de deux Italiens, en vers burlesques.1649Paris8713. Combat (le) furieux de deux Italiens , en vers bur- lesques. Paris, Sébastien Martin, 1649, 8 pages. Signé D. F. Il y a des vers spirituels et bien tournés.
714Combat (le) généreux de monseigneur le duc de Beaufort pour l’honneur du roi et de messieurs de Paris.1649Paris6714. Combat (le) généreux de monseigneur le duc de Beaufort pour l’honneur du roi et de messieurs de Paris. Paris, 1649, 6 pages. Il s’agit de l’affaire du Jardin de Renard. Je ne crois pas qu’au- cun événement ait été l’occasion de plus de pamphlets. Ici le duc de Beaufort n’est rien moins qu’un fils de Mars, l’honneur de la France, le protecteur de Paris et le père de la patrie,
715Combats donnés, sur le chemin de Paris à Charenton et à Brie-Comte-Robert, les 16 et 18 de ce mois.1649Saint-Germain-En-Laye4715. Combats donnés, sur le chemin de Paris à Charen- ton et à Brie-Comte-Robert , les 16 et 18 de ce mois. Saint-Germain-en-Laye, 23 février 1649, 4 pages. Relation officielle. ; On en trouve quelques exemplaires, dont le titre se continue ainsi : Où les Parisiens ont eu, en deux rencontres, plus de six cents cavaliers tués, blessés ou faits prisonniers.
716Comète (le)royal, pronostiquant à la reine un déluge des vengeances du ciel, en punition: 1. Des incestes; 2. Des violements; 3. Des sacrilèges; 4. Des sodomies; 5. Des brutalités qui se commettent dans la guerre qu'elle fomente pour soutenir l'ennemi de la chrétienté.1652Sans Lieu4716. Comète (le)royal, pronostiquant à la reine un déluge des vengeances du ciel, en punition : 1. Des incestes; 2. Des violements ; 3. Des sacrilèges ; 4. Des sodomies ; 5. Des brutalités qui se commettent dans la guerre qu’elle fomente pour soutenir l’ennemi de la chré- tienté. (S. 1.), 1652 , 4 pages. Signé P. M. D. G. (père Michel de Grosbois.) Mailly cite ce pamphlet dans la note de la page 62 de son cin- quième volume ; mais il ne s’est pas aperçu que c’était une con- trefaçon de la Lettre du père Michel de Grosbois au duc d’Angou- lême, etc., 1649.
717Comme (les) et Ainsi de la cour.1649Sans Lieu8717. Comme (les) et Ainsi de la cour. (S. |.), 1649, 8 pages. Suivis d’un dialogue entre le Jacquemard et la Samaritaine. Après la paix.
718Commerce (le) des nouvelles rétabli, ou le Courrier arrêté par la Gazette.1649Paris16718. Commerce (le) des nouvelles rétabli, ou le Courrier arrêté par la Gazette. Paris, 1649, 16 pages. Pièce spirituelle et piquante, qui me servira à compléter l’article du Courrier francois. Voici , en attendant, un passage curieux pour l’histoire des lettres en France : « Nervèze et des Escuteaux (dex-Vecommewk) raffinèrent leur style et commencèrent à parler Phœbus. Ils furent les mignons des dames. Quelques-unes les portoient , au lieu d’henres , à Péglise. S’il se formoit entr’elles quelque différend touchant un terme, on s’en rapportoit à Nervèze ; et qui l’eût voulu contredire , eùt été chassé comme un peteux de la compagnie. »
719Commerce (le) rétabli, en vers burlesques.1649Paris8719. Commerce (le) rétabli, en vers burlesques. Paris, Nicolas de la Vigne, 1649, 8 pages. Pendant la tenue du camp de Villejuif.
720Commission du roy, envoyée pour imprimer, publier et afficher sa déclaration d’amnistie en faveur des bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris.1652Sans Lieu4720. Commission du roy, envoyée pour imprimer , publier et afficher sa déclaration d’amnistie en faveur des bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris. (S. 1.), Antoine Estienne , 1652, 4 pages. Elle est adressée à Antoine Estienne, et datée de Mantes, le 26 sep- tembre 1652. La pièce est complète, quoique , au bas de la qua- trième page , on lise en réclame le mot Déclaration.
721Commission du roi et arrêt du parlement pour informer contre le cardinal de Retz.1654Paris7721. Commission du roi et arrêt du parlement pour informer contre le cardinal de Retz. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1654, 7 pages. ; La commission est du 21 septembre, et l’arrêt du 22. Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 505, coll. Michaud ; mais non l’arrêt.
722Commission envoyée par monseigneur le duc d'Orléans aux trésoriers de France à Caen, pour l’établissement de la subsistance des gens de guerre pour le service du roi.1652Paris6722. Commission envoyée par monseigneur le duc d'Or- léans aux trésoriers de France à Caen , pour l’établis- sement de la subsistance des gens de guerre pour le service du roi. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages. Datée du 7 février et contre-signée de Fromont.
723Comparaison (la) des comparaisons aux Mazarins, burlesque fait à Descain (sic).1652Paris23723. Comparaison (la) des comparaisons aux Mazarins, burlesque fait à Descain (sic). Paris, 1652, 23 pages. Contrefacon de l’Zcare sicilien.
724Comparaison du cardinal Mazarin et du comte d’Olivarez, favori du roi d'Espagne, sur les affaires par le sieur de Lécluse.1652Paris8724. Comparaison du cardinal Mazarin et du comte / fi d’Olivarez, favori du roi d'Espagne , sur les affairest“ par le sieur de Lécluse. Paris, veuve Jean Augé, 1652 , 8 pages. Aussi mauvais que rare.
725Complainte des partisans du cardinal Mazarin sur le rétablissement de leurs bureaux en France.1649Sans Lieu7725. Complainte des partisans du cardinal Mazarin sur le rétablissement de leurs bureaux en France. (S. !.), 1649 , 7 pages.
726Complainte (la) du sieur Coindinet, gentilhomme champenois, envoyée à la reine à Saint-Germain.1649Sans Lieu8726. Complainte (la) du sieur Coindinet, gentilhomme champenois, envoyée à la reine à Saint-Germain. (S. 1.), 1649 , 8 pages.
727Compliment de messieurs les curés de Paris à monseigneur l’Éminentissime cardinal de Retz, sur sa promotion, par le curé de Saint-Paul.Sans DateSans Lieu6727. Compliment de messieurs les curés de Paris à mon- seigneur l’Éminentissime cardinal de Retz, sur sa promotion , par le curé de Saint-Paul. (S. 1. n. d,, b pages. Il à été contrefait sous le titre de Réponse faite au libelle in titulé : Arrêt de la cour, donné contre le cardinal de Retz , du 13 août 1G52.
728Compliment fait, à monseigneur l’éminentissime cardinal de Retz, par M. Hédelin, abbé d'Aubignac, portant la parole pour la congrégation de la propagation de la foi, le 18 mars 1652.1652Sans Lieu4728. Compliment fait, à monseigneur l’éminentissime cardinal de Retz, par M. Hédelin, abbé d’Aubignac, portant la parole pour la congrégation de la propaga- tion de la foi, le 13 mars 1652. (S. 1.), Denys Lan- glois, 4 pages. Sur la promotion du coadjuteur au cardinalat. Il y a de l’abbé d’Aubignac : 1. Le Panégyrique funebre de la princesse douairière de Condé; 2. Le Panégyrique funébre du ma- réchal de Rantzau. ‘
729Complot (le) et entretien burlesque sur l’arrêt du 29 décembre, contenant les principaux chefs d’accusation conitre le ministère du cardinal Mazarin, par le sieur de Sandricourt.1652Paris23729. Complot (le) et entretien burlesque sur l’arrêt du 29 décembre, contenant les principaux chefs d’accusa- *=nH 14 jan e tion/conitre le ministère du cardinal Mazarin, par le Fr+-au sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 23 pages. Seconde édition du Procéès du cardinal Mazarin, etc. L’auteur a Pn “ajouté , au commencement , une invective contre/ief Sentiments %:““'* A d’un fidèle sujet du roi sur l’arrét du 29 décembre.
730Conclusions proposées par la reinc régente à messieurs du parlement et à ses sujets, tant pour chercher les moyens de la générale paix, afin de bannir du royaume mille particulières guerres, que pour instruire à fond le procès des princes.1650Sans Lieu24730. Conclusions proposées par la reinc régente à mes- sieurs du parlement et à ses sujcts, tant pour chercher les moyens de la générale paix, afin de bannir du royaume mille particulières guerres, que pour instruire e9 Â à fond le procès des princes. (S. 1.), 1650 , 24 pages. ‘ Une des pièces de Francois Davenne, La reine régente, ici, c’est la vérité ou la sapience éternelle, pour parler le langage de l’auteur. Elle donne ses conclusions contre les princes, Beaufort, le coadjuteur, Mazarin , le duc d’Or- léans, la reine, le parlement; elle les donne en vers détestables, en autant de qu l y a d’accusés. Mais la con. érale est que Davenne somme le parle- ment dad ul Isque Dieu le présente. « Il n’y aura de paix de cette justice. » ans ce pamphlet qu’il défend, contre une interdiction pro- noncée par le coadjuteur de Paris , Charles Ilersent qu’il appelle le visible Jésus dans un parfait prédicateur. Je dois relever, à cette occasion, une erreur qui est échappée aux auteurs de la Biographie universelle. Davenne ne dit pas que Hersent a fait l’apologie du coadjuteur, mais son apologie propre sur l’acte qui venait de le frapper.
731Concordat de l’union faite entre le parlement et la ville de Bordeaux avec nos seigneurs les princes contre les ennemis de l’État.1652Bordeaux15731. Concordat de l’union faite entre le parlement et la ville de Bordeaux avec nos seigneurs les princes contre les ennemis de l’État. Jouxrte la copie imprimée à Bordeaux par Guill. La Court (sic), 1652, 15 pag. Daté du 7 janvier 1652. C’est une véritable charte, en 27 articles. Je n’en citerai que deux : Art. 12. Les ministres dont les parle- ments demanderont la destitution , devront étre renvoyés ; et ceux qui seront nommés à leur place, seront recus sans difficulté. Art. 16. Aucun fils ou gendre de gouverneur, de quelque qualité et mérite qu'’il soit, ne pourra succéder au gouvernement de son père ou beau-père. Le prermnier n’est pas sérieux; il n’était que d’opposition. Il fallait que le second fût bien dans l’opinion, pour qu’on supposât qu’il avait été consenti par le prince de Condé. Inutile de dire que le Concordat est une fiction de quelque pamphlétaire, ou, tout au plus, un projet de quelque frondeur gascon.
732Condamnation (la) de l’incivil perturbateur de la paix.1649Paris11732. Condamnation (la) de l’incivil perturbateur de la paix. Paris, 1649, 11 pages. Mauvaise et souvent grossière réponse à la Requéte civile contre la conclusion de la puix. Elle se termine par un sonnet si plein d’incorrections qu’il en est inintelligible.
733Conditions (les) de l’arrêt rendu sur le jugement d’entre l’auteur de la Verité [illisible] l'Avocat général, partie adverse.165?Parisnan733. Conditions (les) de l’arrêt rendu sur le jugement d’entre l’auteur de la Verité to t l'Avocat gé- néral , partie adverse. Paris, 1 ages. « Voyez et apprenez le Reméde aux malheurs de l'Ét ez par les Présages du changement de l'Etat; apprenez qu’i r les médisants, par le Jugement rendu sur le plaidoyer de l'auteur de la Vérité toute nue ; et retenez l’honneur qu’il faut rendre aux rois par l’Arrêt sur le jugement rendu contre lesdits auteurs. » Le titre de la seconde pièce est inexact. Il faut live : Présage de changement dans la monarchie des François.
734Conduite du cardinal Mazarin depuis son retour en France, adressée aux compagnies souveraines, Maison de Ville et bons bourgeois de Paris.1652Paris15734. Conduite du cardinal Mazarin depuis son retour en France, adressée aux compagnies souveraines, Maison de Ville et bons bourgeois de Paris. Paris, veuve Jean Guillemot , 1652, 15 pages. Après le combat de la porte Saint-Antoine. Le pamphlet se termine sur la 14° page. La 15° ne contient que le privilége accordé à la veuve J. Guillemot par le duc d’Orléans.
735Conférence (la) de deux habitants de Saint-Germain, Simon et Colin, sur les affaires de ce temps.1652Sans Lieu8735. Conférence (la) de deux habitants de Saint-Ger- main, Simon et Colin, sur les affaires de ce temps. (S. 1.), 1652, 8 pages. Pendant le siége d’Étampes.
736Conférence (la) de deux mylords, s’en retournant en Angleterre, contre les méchants ministres et favoris.1649Paris7736. Conférence (la) de deux mylords, s’en retournant en Angleterre , contre les méchants ministres et favo- ris. Paris, Michel Blaguart, 1649, 7 pages. M. de Saint-Aulaire a jugé à propos de reproduire ce pamphlet dans son Histoire de la Fronde, pièces justificatives.
737Conférence (la) de la reyne et du mareschal de Turenne sur le mauvais succès de leur armée.1652Sans Lieu7737. Conférence (la) de la reyne et du mareschal de Turenne sur le mauvais succès de leur armée. (S. 1.), 1652, 7 pages.
738Conférence (la) de Mazarin avec la Fortune, apparue à Son Éminence sous le nom et visage de la dona Isabella, courtisane italienne.1649Paris16738. Conférence (la) de Mazarin avec la Fortune, appa- rue à Son Éminence sous le nom et visage de la dona Isabella, courtisane italienne. Paris, Pierre Sévestre, 1649, 16 pages. Agg®s la mort du roi d’Angleterre.
739Conférence de Mazarin avec les partisans, touchant sa retraite, par le sieur de la Besace.1649Paris16739. Conférence de Mazarin avec les partisans, touchant sa retraite, par le sieur de la Besace. Paris, Nicolas de la Vigne, 1649, 16 pages On lit, au verso du titre, deux épigrammes assez mauvaises des sieurs de la Pointe et de la Valise, chevaliers de la Treille. Il ne faut pas négliger cette pièce, quoiqu’elle ne soit pas très- rare.
740Conférence (la) de M. le premier président avec M. de Châteauneuf sur les affaires du temps.1652Sans Lieu8740. Conférence (la) de M. le premier président avec M. de Châteauneuf sur les affaires du temps. (S. L., 1652), 8 pages. Le premier président venait d’arriver à Poitiers , où la cour at- tendait Mazarin.
741Conférence (la) des députés de Son Altesse royale à Saint-Germain-en-Laye sur l’ouverture de la paix, faite par le roi d'Angleterre; sa harangue à Sa Majesté, avec les propositions des députés et l’impertinente réponse du cardinal Mazarin.1652Paris8741. Conférence (la) des députés de Son Altesse royale à Saint-Germain-en-Laye sur l’ouverture de la paix, faite par le roi d'Angleterre ; sa harangue à Sa Majesté, avec les propositions des députés et l’impertinente réponse du cardinal Mazarin. Paris, Jean Brunet, 1052, 8 pages.
742Conférence (la) du cardinal Mazarin avec le gazetier1649Bruxelles39742. Conférence (la) du cardinal Mazarin avecle gazetier. Jouxte la copie imprimée à Bruxelles,, 1649, 39 pages. Je ne sais pas pourquoi, sur le second titre, il y a : Ænvoyée de Bruxelles, le T mai dernier. Ce qui est certain , c’est qu’au temps où nous reporte la Conférence , la paix n’était pas faite. En voici la preuve : Renaudot dit au cardinal : « J'ai mes enfants à Paris… qui font la Gazette (le Courrier François) pour le parlement. » Pamphlet curieux et spirituel. I] répond primcipalement à la pièce, sans titre ni date, qui commence par ces mots : Le roy veut que le parlement sorte de Paris, etc. ‘ On en trouve des exemplaires , qui portent Conférerce secrète, et où les mots : Ænvoyée de Bruxelles, etc., sont sur le premier titre.
743Conférence (la) du Parisien et du bourdelois sur les affaires de ce temps.1649Paris8743. Conférence (la) du Parisien et du Boumflg‘s_ sur les affaires de ce temps. Paris, 1649, 8 pages. Du commencement d’octobre.
744Conférence du roi , de la reine et du cardlinal Mazarin sur toutes les affaires présentes, et la demande dudit sieur cardinal au roi et à la reine, pour se retirer hors de France, afin de laisser une tranquillité publique dans le royaume.1652Paris16744. Conférence du roi , de la reine et du cardlinal Maza- rin sur toutes les affaires présentes, et la demande dudit sieur cardinal au roi et à la reine, pour se retirer hors de France , afin de laisser une tranquillité publique - dans le royaume. Paris, 1652, 16 pages. E à Après la levée du siége d’Étampes.
745Conférence (la) secrète tenue, à Pontoise, entre le roi, la reine, le cardinal Mazarin, messieurs les princes et plusieurs autres grands seigneurs de la cour.1652Paris16745. Conférence (la) secrète tenue, à Pontoise, entre le roi, la reine, le cardinal- Mazarin, messieurs les princes et plusieurs autres grands seigneurs de la cour. Paris, 1652, 16 pages. Contrefacon d’une pièce qui a paru en 1649, sous les titres de - Histoire des esprits et Roman des esprits revenus de Saint-Germain,
746Conférences (les) du cardinal Mazarin avec un de ses plus grands confidents, tenues à Saint-Denys en France, avant son départ. 1 Il représente toute l'histoire de sa vie depuis son arrivée en France jusques à présent; 2. les traverses qui lui sont arrivés (sic) tant par messieurs les princes, que des jugements contre lui rendus par messieurs du parlement 3. les défenses qu'il a exercées et exerce contre ceux qui lui en veulent; ensemble les réponses du confident du cardinal Mazarin, lui représentant les malheurs qui pourroient lui arriver ci-après, sur toutes (sic) les articles par lui proposées en ces rencontres.165242746. Conférences (les) du cardinal Mazarin avec un de ses plus grands confidents, tenues à Saint-Denys en France, avant son départ. 1. Tl représente toute l’histoire de sa vie depuis son arrivée en France jusques à présent; 2. les traverses qui lui sont arrivés (sic) tant par messieursles princes, que des jugements contre lui rendus par messieurs du parlement ; 3. les dé- fenses qu'il a exercées et exerce contre ceux qui lui en veulent; ensemble les réponses du confident du cardinal Mazarin, lui représentant les malheurs qui pourroient lui arriver ci-après, sur toutes (sic) les articles par lui proposées en ces rencontres. Puris, 1652, 42 pages. Pièce qui ne manque ni de malice ni d’esprit.
747Confession (la) générale de Jules Mazarin, sur tous les crimes par lui commis contre le pape et tous les princes chrétiens.1649Paris4747. Confession (la) générale de Jules Mazarin, sur tons les crimes par lui commis contre le pape et tous les princes chrétiens. Paris, 1649, 4 pages. Curieuse et rare.
748Confession (la) générale des partisans et maltôtiers de France, reconnue par l’examen qu'ils en ont fait dans leur dernière assemblée du mois de mai à Paris, recueillie par M. J. D. L. R., un de leurs commis.1652Paris28748. Confession (la) générale des partisans et maltôtiers de France, reconnue par l’examen qu'ils en ont fait dans leur dernière assemblée du mois de mai à Paris , recueillie par M. J. D. L. R., un de leurs commis. Paris, 1052 , 28 pages.
749Confession (la) générale du cardinal Mazarin et la pénitence que le confesseur lui a imposée pour toutes ses fautes.1652Paris8749. Confession (la) générale du cardinal Mazarin et la pénitence que le confesseur lui a imposée pour toutes ses fautes. Paris, jouxte la copie imprimée à Blois, 1652, 8 pages. Orléans venait de refuser d’ouvrir ses portes au roi. Le confesseur ordonne au cardimal, pour pénitence , de passer sur le Pont-Neuf, trois fois , en criant : Je suis le Mazarin!
750*Confession (la) révéléeSans DateSans Lieunan750*. Confession (la) révélée. Je ne sm us où j'ai rencontré ce titre.
751Confiteor (le) du chancelier au temps de Pâques.1649Paris8751. Confiteor (le) du chancelier au temps de Pâques. (Paris), 1649, 8 pages. « Pai fait bâtir la moitié de l’église Saint-Eustache, du moins où mes armes sont; j’ai aussi fait faire la moitié du maître autel de la même église. De plus j’ai fait bâtir le grand autel des Carmes déchaux , mes premiers confesseurs. Les ayant du depuis quittés, pour prendre les religieux du tiers Ordre de Saint-François, j’ai fait bâtir leur petite église. Pai aussi fait faire les orgues des Jacobins du grand couvent de la rue Saint-Jacques. » Le Confiteor est attribué à M. de Bardonville. C’est de ce pamphlet que Saintot parle dans une lettre, citée page 164 des Mémoires du cardinal de Retz, coll. Michäud, sous le titre de /a Confession de Pâques de M. le chancelier. Le lieute- nant civil fit alors, chez lui, une assemblée des principaux libraires « pour une seconde chasse à ces échoppes de libraires et colpor- teurs, lesquels, dit Saintot, ne vendent plus rien que bien secrète- ment. » Voir la Nocturne chasse du lieutenant civil.
752Congé (le) burlesque de l’armée normande.1649Rouen7752. Congé (le) burlesque de l’armée normande. Jouxte la copie imprimée à Rouen, 1649, 7 pages. Gaie et spirituelle. « Adieu, manchons , adieu, mitaines, Ornements de nos capitaines, » Dites « Que ce qu’on écrit de Coutras, D’Ivry, d’Arque et de Cérisolles, Ne sont que des discours frivoles , Et que vous paroissiez plus beaux Quand vous fûtes à Moulineaux. » Moulineaux est un village sur la route de Rouen à Pont-Aude- mer. Il a conservé, dans les souvenirs du peuple de la première ville , un renom burlesque. ‘- Il ex1ste, de cette pièce, une édition, s. l. n. d., de 4 pages. L’épithète de Burlesque ne se trouve pas au titre. Est—ce Pédition originale ? Cardin Besongne l’a publiée, à son tour, sous letitre de :
753Congé de l’armée normande.1649Paris7753. Congé de l’armée normande. Paris, 1649, 7 pages.
754Congé (le) du cardinal Mazarin, avèc une anagramme sur son nom et surnom.1649Sans Lieu4754. Congé (le) du cardinal Mazarin, avèc une ana- gramme sur son nom et surnom. (S. 1.), 1649, 4 pages. Signé P. M., avocat en cour. Exécrable. L’anagramme de Jules Mazarin est, ici, La luyne (sic) amère. C’est une reproduction de quelque pamphlet contre le connétable de Luynes, dont ’emblème était Pherbe de l'Aluyne ou l’absinthe.
755Congratulation très-humble à monseigneur l’Éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Corinthe et coadjuteur en l’archevêché de Paris, sur sa promotion au cardinalat.1652Paris7755. Congratulation très-humble à monseigneur l’Émi- nentissimgcardinal de Retz, archevêque de Corinthe et coadjuteur en l’archevêché de Paris, sur sa promo- tion au cardinalat. Paris, M. Jacquet, 1652, 7 pages. Signé L. Q.
756Conjuration (la) de la maison d’Autriche contre la liberté de l'Europe en la dernière élection, faite à Ratisbonne, le 22 décembre 1636 , avec les artifices et nullités de cette élection en la personne du roi de Hongrie, Ferdinand, prétendu roi des Romains.1649Paris8756. Conjuration (la) de la maison d’Autriche contre la liberté de l'Europe en la dernière élection, faite à Ratisbonne, le 22 décembre 1636 , avec les artifices et nullités de cette élection en la personne du roi de Hongrie, Ferdinand, prétendu roi desRomains. Paris, 1649, 8 pages. Voir les Causes du retardement de la paix, etc.
757Conjuration (la) découverte des sieurs Servient (sic), Le Tellier, de Lyonne et autres, triumvirat du conseil du cardinal Mazarin, contre messieurs les princes et la ville de Paris, proscrits par arrêts de la cour de parlement, 1 pour la justification de la pure intention de S. A. R; 2. dessein du triumvirat pour faire un changement dans l'État; 3. leurs trahisons contre la ville de Paris 4. Mazarin déclaré ennemi juré de la maison royale.1652Paris16757. Conjuration (la) découverte des sieurs Servient (sic), Le Tellier, de Lyonne et autres, triumvirat du conseil du cardinal Mazarin, contre messieurs les prin- - ces et la ville de Paris, proscrits par arrêts de la cour de parlement, 1. pour la justification de la pure inten- tion de S. A. R.; 2. dessein du triumvirat pour faire un changement dans l’État ; 3. leurs trahisons contre la ville de Paris ; 4. Mazarin déclaré ennemi juré de la maison royale. Paris, L. Hardouyn , 1652, 16 pages. Après le combat du faubourg Saint-Antoine.
758Conjuration (la) italienne contre la France par l’introduction des Italiens, des Anglois et des Savoyards au conseil du roi, qui sont les effets de la haine que le cardinal Mazarin porte aux François.1652Paris39758. Conjuration (la) italienne contre la France par l’introduction des Italiens, des Anglois et des Savoyards au conseil du roi , qui sont les effets de la haine que le cardinal Mazarin porte aux François. Paris , 1652, 39 pages. Après l’installation du parlement de Pontoise.
759Conseil (le) de Saint-Germain-en-Laye sur les affaires présentes.1649Paris8759. Conseil (le) de Saint-Germain-en-Laye sur les affaires présentes. Paris, veuve d’Antoine Coulon, 1649, 8 pages. T} y a des exemplaires qui portent au titre : Sur les affaires de Paris. Bonne pièce , qui se termine par un sixain fort mauvais.
760Conseil nécessaire, donné aux bourgeois de Paris pour la conservation de la ville contre les desseins de Mazarin et les libelles qu'il à fait semer.1649Paris8760. Conseil nécessaire, donné aux bourgeois de Paris pour la conservation de la ville contre les desseins de Mazarin et les libelles qu'il à fait semer. Parts, Cardin Besongne , 4641 (1649), 8 pages. L’auteur attribue le billet du chevalier de Lavalette : Pauvre peuple abusé, dessille tes yeux, « à un comédien dans la chaire, fils d’un cabaretier du pays du Maine ; » Cohon , évêque de Dol, qui naquit en Anjou , mais qui fut élevé au Mans. Voir À qui aime la vérité.
761Conseil nécessaire, donné par un Parisien, de la part de tous les bourgeois de Paris, à monseigneur le duc de Beaufort sur les affaires présentes.1649Paris7761. Conseil nécessaire, donné par un Parisien, de la part de tous les bourgeois de Paris, à monseigneur le duc de Beaufort sur les affaires présentes. Paris , Nicolas Gasse , 1649, 7 pages.
762Conseil salutaire au cardinal Mazarin; Gasconnade en vers, dédiée à messieurs les officiers de la Bazoche du parlement de Paris.1652Paris8762. Conseil salutaire au cardinal Mazarin; Gasconnade en vers, dédiée à messieurs les officiers de la Bazoche du parlement de Paris. Paris, veuve Marette, 1652, 8 pages. Rare. Le privilège, signé La Fouasse, greffier en la Bazoche, est daté du 21 mars 1652. Il désigne, comme l’auteur de la Gascorrade, Claude Veyras, avocat en la Bazoche, qui, d’ailleurs, a apposé son nom au bas de la dedicace. Tout l’univers n’a point tant d’hommes, La Normandie tant de pommes, La Touraine tant de melons, Le Maine point tant de chapons, L’Auvergne point tant de fromages , Le Languedoc de heaux visages, La Brie point tant d’angelots, La Picardie tant d’impôts, La Champagne tant de misères, La Provence tant de galères, Lé Dauphiné tant de rochers, La Bretagne tant de vachers, Le Lyonnois tant de commerce, La Bourgogne «e vin en perce, Le Poitou tant de chicaneurs L’Orléanois tant de tanneurs, Le Berry tant de draperie , La Guyenne tant de braverie La Catalogne tant de malheurs , La Navarre de batteleurs, La Saintonge de misérables, L’Anjou de maisons honorables , La Lorraine d’infortunés , L'Artois tant de bourgs ruinés , Que , etc. » Ce Claude Veyras est également auteur de la Fureur des Juifs, et des Plaintes parisiennes sur la mort du duc de Nemours.
763Conseiller (le) d'État sans fourbe, raisonnant sur le choix du Hâvre-de-Grâce pour la détention des princes, et concluant qu’il ne butte qu'à la ruine de l’autorité de Son Altesse Royale, au rétablissement de la tyrannie de Mazarin et à la perte plus assurée de ces illustres, et sur le voyage de Mazarin sans la compagnie du roi, et tirant ensuite plusieurs conséquences au grand désavantage de cet État. Legite sapientes; vestro enim sale conditur hoc embamma. SAL., Prov., I, 1.1650Sans Lieu32763. Conseiller (le) d'État sans fourbe, raisonnant sur le choix du Hâvre-de-Grâce pour la détention des princes, et concluant qu’il ne butte qu'à la ruine de l’autorité de Son Altesse Royale, au rétablissement de la tyrannie de Mazarin et à la perte plus assurée de ces illustres , et sur le voyage de Mazarin sans la compagnie du roi, - et tirant ensuite plusieurs conséquences au grand dés- avantage de cet État. Legite sapientes; vestro enim sale conditur hoc embamma. Sau., Prov., 1,1. (S. 1.), 1650, 32 pages. Une des pièces de Dubosc Montandré.
764Conseiller (le) fidèle.1649Paris12764. Conseiller “e fidèle. Paris, Jean Brunet, 1649, 12 pages. Signé D. B. J'ai rencontré cinq autres pièces qui portent cette signature ; 1. La Sybille moderne ; 2. La Relation du signalé combat et du siége de la table 3. La Remontrance des trois états à la reine régente pour la patæ ; 4. Le Gazetier désintéressé ; 5. Le Ministre d’État flambé.
765Conseiller (le) fidèle au roi.1649Paris8765. Conseiller (le) fidèlf au roi. Paris, Avnould Cotti- net, 1649, 8 pages.
766Consentement (le) donné par le roi à l’éloignement du cardinal Mazarin, le 12 août 1652Sans DateSans Lieu7766. Consentement (le) donné par le roi à l’éloignement du cardinal Mazarin , le 12 août 1652. Jouxte le copie imprimée à Pontoise par Courant , Ï pages. Pièce officielle. Il y a une réponse intitulée : Réfrctation des louanges données à Mazarin, etc. Le Consentement est dans les Mémoires du cardinal de Retz, note de la page 373, coll. Michaud.
767Considérations désintéressées sur la conduite du cardinal Mazarin.1652Paris32767. Considérations désintéressées sur la conduite du cardinal Mazarin. Paris, 1652, 32 pages. L’auteur nous apprend qu’il était de Paris ; qu’il avait été reçu prédicaieur du roi, vingt ans auparavant; que, sa prédication finie, il avait été prêcher dans les principales villes du royaume ; qu’il avait autrefois dédié le Protecteur de la maison de Dieu au cardi- nal Mazarin, dont il avait reçu une bague de diamants; que, cepen= dant, il ne suivait pas la cour et n’avait jamais rien demandé. Il vante Mazarin outre mesure. Il l’appelle grand génie, géant. I] parle de ses ravissements et de ses transports d’admiration. 11 trouve qu’il a fallu au cardinal une merveilleuse habileté, pour se maintenir et surtout pour revenir de son exil. Tout vet étalage de flatterie lui a valu une réponse brutale, intitulée : Le Véritable contre le menteur.
768Considérations sur une lettre du cardinal de Retz, écrite à messieurs les doyen, chanoines et chapitre de l’église de Paris.1655Sans Lieu41768. Considérations sur une lettre du cardinal de Retz, écrite à messieurs les doyen , chanoines et chapitre de l’église de Paris. (S. 1.), 1655 , 41 pages in-folio. Discussion canonique. Publication officielle, sortie des presses de l’imprimerie royale. Rare.
769Consolation (la) à la France.1649Paris3769. Consolation (la) à la France. Paris, 1649, 3 pages. Pendant la conférence de Ruel.
770Consolation au peuple de Paris touchant les affaires de ce temps.1649Paris8770. Consolation au peuple de Paris touchant les affaires de ce temps. Paris, Claude Morlot, 1649, B pages.
771Consolation de la petite Nichon à monsieur le prince de Condé.1650Paris7771. Consolation de la petite Nichon à monsieur le prince de Condé. Paris, 1650, 7 pages. Il faut y joindre les deux Lettres de 1649. Je n’ai pas besoin de dire ce que c’était que Nichon. Ses lettres le font assez connaître.
772Consolation (la) des bons et la défense de leurs écrits sincères contre les calomniateursSans DateSans Lieu8772. Consolation (la) des bons et la défense de leurs écrits sincères eontre les calomniateurs. (S. J. n. d.), 3 pages. Signé J. Douet, E. S. D. R. (écuyer, sieur de Rom-Croissant).
773Consolation (la) des femmes veuves de Paris touchant la mort de leurs maris ou alliés pour le service du parlement.1649Paris7773. Consolation (la) des femmes veuves de Paris tou- chant la mort de leurs maris ou alliés pour le service du parlement. Paris, Claude Boudeville , 1649, 7 pages. '
774Consolations à la reyne de la Grande-Bretagne, d'Ecosse et d’Irlande, tirées du tableau de la passion de Nostre Sauveur.1649Paris7774. Consolations à la reyne de la Grande-Bretagne , d'Ecosse et d’Irlande, tirées du tableau de la passion de Nostre Sauveur. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pages. Jean Hénault a retourné le titre ainsi qu’on le verra ci-après : Consolations tirées , etc.
775Consolations morales et chrétiennes du philosophe françois, dédiées aux curieux.1649Paris7775. Consolations morales et chrétiennes du philosophe françois , dédiées aux curieux. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 7 pages.
776Consolations tirées du tableau de la passion de Nostre Sauveur, à la reine de la Grande-Bretagne, d’Écosse et d'Irlande.1649Paris7776. Consolations tirées du tableau de la passion de Nostre Sauveur, à la reine de la Grande-Bretagne , d’Écosse et d'Irlande. Paris, Jean Hénault, 1649, 7 pages.
777Conspiration de quatre femmes des plus nobles et des plus illustres de Paris, qui ont comploté l’entière ruine de Mazarin.1649Paris7777. Conspiration de quatre femmes des plus nobles et des plusillustres de Paris, qui ont comploté l’entière ruine de Mazarin. Parts, Antoine Quenet, 1649, 7 pages.
778Constipé (le) de la cour, avec une prophétie burlesqueSans DateSans Lieu7778. Constipé (le) de la cour, avec une prophétie bur- lesque. (S. |. n. d.), 7 pages.
779Consultation chrétienne et politique, savoir : lequel est le plus expédient et le plus avantageux à la France que le cardinal de Retz ou le cardinal Mazarin gouverne l’Etat.1652Sans Lieu13779. Consultation chrétienne et politique, savoir : lequel est le plus expédient et le plus avantageux à la France que le cardinal de Retz ou le cardinal Mazarin gouverne l’Etat. (S. 1., 1652), 13 pages. L’auteur répond d’abord : ni l’un ni l’autre ; puis il déclare le cardinal de Retz plus vain, plus superbe, plus insolent, plus pré- somptueux, plus téméraire, plus entreprenant, plus à craindre mille fois que le cardinal Mazarin.
780Consultation et ordonnance des médecins de l’État pour la purgation de la France malade, par le sieur Du Teil.1649Paris8780. Consultation et ordonnance des médecins de l’État pour la purgation de la France malade , par le sieur Du Teil. Paris, Claude Huot, 1649 , 8 pages. Il y a, de ce sieur Du Teil, une Ode panégyrique à Monseïgneur l’archevéque de Corinthe , etc., et une pièce intitulée : l’Entrée du roi dans son parlement , etc. On trouve dans le Catalogue des lieres composant la bibliothèque poétique de M. Viollet-Leduc , page 476, l’indication d’un Recueil de ‘diverses Ppièces du sieur Du Teil, etc. Paris, J. B. Loyson, 1653, in-42. ; « Je ne sais ce que c’était que le sieur Du Teil, dit à cette occasion M. Viollet-Leduc. J’apprends, par ses poésies, qu’il avait été attaché à l’amiral duc de Brézé et qu’il avait voyagé en Espagne. Il écrivait correctement et faisait assez bien les vers.» ; La Consultation et l’'Ode panégyrique semblent protester contre l’indulgence de ce témoignage. ; Rangouze a publié des vers de Du Teil dans son Recueil des harangues qui ont été faites à la reine de Suëéde, etc., 1656, un vol. in-12.
781Contenance (la) des principaux de l’État, mais principalement des chefs de parti, en la présence du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu16781. Contenance (la) des principaux de l’État, mais prin- cipalement des chefs de parti, en la présence du cardr- nal Mazarin. (S. 1.), 1652 , 16 pages. Mazarin venait d’arriver à Poitiers.
782Contents (les) et mécontents sur le sujet du temps1649Paris8782. Contents (les) et mécontents sur le sujet du temps. Paris, 4649, 8 pages. Pendant la conférence de Ruel. Contents : les armuriers, clinqualhers, bahutiers, faiseurs de malles , valises et fourreaux de pistolets , pâtissiers, boulangers. meuniers, bouchers , épiciers, charcuitiers , fourbisseurs , faiseurs de pistolets, usuriers et préteurs sur gages, cordonniers, impri- meurs , cabaretiers, colporteurs et vendeurs de rogatons, maqui- gnons, panachers, faiseurs de baudriers, vendeurs de poudre et de balle , officiers de guerre et cavaliers. Mécontents : peintres, architectes, seulpteurs, graveurs, horlo- geurs, menuisiers, massons, relieurs, libraires, marchands de soie, lingères, prêtres, passementiers , rubaniers , luthiers, musiciens, violons, rétisseurs, harangères , chaudronniers , avocats, procu- reurs, solliciteurs, sergents à cheval et à verge, miroitiers, éguille- tiers, épingliers, joailliers, vendeurs de babioles, tablettiers, serru- riers, fondeurs, vendeurs d’éventails et d’écrans, teinturiers , blanchisseurs , maquereaux, p , ete. L’auteur dit que ce dernier parti était de beaucoup le plus fort.
783Contrat(le) de mariage du parlement avec la ville de Paris.1649Paris8783. Contrat(le) de mariage du parlement avec la ville de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pages. Cette pièce qui a paru tout de suite après l’arrêt du 8 janvier, contient les propositions suivantes : le parlement présentera les personnes qui devront avoir part au gouvernement du royaume et à l’éducatien du roi; il pourra les destituer pour déportements ou incapacité ; il recevra Ic serment des ministres et conseillers d’État ; il nommera les candidats à l’administration des finances, ct exer- cera la Èharge de contrôleur général par deux de ses membres en commission ; il aura la nomination à perpétuité des gouverneurs des places à dix lieues à la ronde autour de Paris. Voilà le programme des chefs de la Fronde dans le parlement. Cette pièce est donc des plus importantes. Elle est aussi des mieux faites. Naudé, page 11 du Mascurat, la classe parmi les pièces raisonnées et soutenues. Il y revient encore, page 204 ; et il la cite comme une des meilleures. Je dois ajouter qu’elle n’est pas rare. Dans la leitre de Bruhl, le 40 avril 1651 (1° de l’édition de M. Ravenel) le cardinal Mazarin dit que le coadjuteur a eu quelque part à la composition de ce pamphlet; sur quoi M. Ravenel répond : « Une des clauses du Cortrat porte que, pendant la minorité du roi, il nesera établi aucune coadjutorerie aux préla- tures, et que toutes celles qui pourront avoir été accordées depuis l’avénement du roi à la couronne , seront révoquées et demeure- ront nulles. Le coadjuteur ou des écrivains inspirés par lui auraient- ils tenu un tel langage? » A mon tour, je réplique : les pamphlé- taires du prince de Condé demandaient, aussi haut que les autres, lasuppression « du pernicieux usage de succéder aux gouvernements comme aux patrimomes.… » Le prince lui-même dut, plus d’une fois, se soumettre à cette exigence de l’opinion dans les conféren- ces et les traités. Cependant il s’était brouillé avec la cour parce qu’elle n’avait pas voulu qu’il recueillit l’amirauté dans la succes- sion de son beau-frère , le duc de Brézé. Les partis sont des maîtres bien durs. Ils ne donnent le com- mandement qu’à ceux qui leur rendent une entière obéissance. Il y a, du Contrat, une édition in-8, s. !. n. d., de 6 feuillets.
784Contrat fait et passé en la ville de Pontoise, le 13 août 1652, entre le cardinal Mazarin et le marquis de la Vieuville, surintendant des finances.1652Paris8784. Contrat fait et passé en la ville de Pontoise, le 13 août 1652, entre le cardinal Mazarin et le marquis de la Vieuville, surintendant des finances. Paris, 1652 , 8 pages. Facétie piquante, qui n’est pas précisément une vérité , mais qui n’est pas non plus une calomnie.
785Contre les ennemis de la conférence et de la paix. Alidor à Artiste.1649Paris10785. Contre les ennemis de la conférence et de la paix. — Alidor à Ariste. Paris, 1649, 10 pages. Entre la conférence de Ruel et celie de Saint-Germain.
786Contrecoup (le) du coup de partie, faisant voir qu’après l’établissement d’un régent , 1. on doit faire commandement à toute sorte d'officiers, tant généraux que gouverneurs de villes et de provinces de remettre la personne du roi entre les mains du régent; 2. on doit faire le procès à tous ceux qui ont contrevenu à la déclaration donnée contre Mazarin; 3. on doit casser tout ce qui se sera fait en cour depuis le commencement de ces troubles; 4. on doit ravir aux partisans le bien qu'ils ont pillé au peuple pendant le ministère du Mazarin pour soulager le peuple; 5. on doit fermer au clergé toutes les portes du gouvernement, afin qu'ils ne puissent plus jamais entrer dans le maniment des affaires d'État.1652Sans Lieu16786. Contrecoup (le) du coup de partie, faisant voir qu’après l’établissement d’un régent , 1. on doit faire commandement à toute sorte d’officiers, tant géné- raux que gouverneurs de villes et de provinces , de remettre la personne du roi entre les mains du régent ; 2. on doit faire le procès à tous ceux qui ont contre- venu à la déclaration donnée contre Mazarin ; 3. on doit casser tout ce qui se sera fait en cour depuis le commencement de ces troubles ; 4. on doit ravir aux partisans le bien qu’ils ont pillé au peuple pendant le ministère du Mazarin , pour soulager le peuple; 5. on doit fermer au clergétoutes les portes du gouvernement, afin qu’ils ne puissent plus jamais entrer dans le mani- ment des affaires d’État. (S. 1.), 1652 , 16 pages. Une des pièces de Dubose Montandré.
787Contretemps (les) du sieur de Chavigny, premier ministre de monsieur le prince.1652Sans Lieu8787. Contretemps (les) du sieur de Chavigny, premier ministre de monsieur le prince. (S. 1.), 1652, 8 pages. Ce pamphilet, vif, hardi, insolent, est du coadjuteur qui le dicta, dit-il, à Caumartin. Tl a été reproduit tout entier dans les Mémoi- res du cardinal de Retz, page 355 de la coll. Michaud. Mailly le cite, page 61 de son cinquième volume ; et, à mon avis, il n’en a pas seuti toute la méchanceté.
788Contrevérités (les) de la cour. Quis vetat ridendo dicere verum ?1652Paris6788. Contrevérités (les) de la cour. Quis vetat ridendo dicere verum ? Paris, 1652, 6 pages. Imitation du pamphlet publié, en 1622, sous le mème titre, et compris dans le Recueil des pxèces les plus curieuses qui ont été Jaites pendant le règne du connétable M. de Luynes , 1625, in-8. Je n’en veux citer que deux exemples. En 1622 on disait : « Monsieur fait ce qu’il veut ; et que la reine mère, Sur la foi du Guizar, se veut mettre en colère. » En 1652 : « D’Harcourt fait ce qu’il veut ; et que la bonne reine, Sur la foi du Lorrain, ne se met pas en peine. » En 1622 : « Rien de si généreux que le comte de Braine. » En 1652 : « Rien de si généreux qu’un ravageur Thuresne (sic). »
789Contrevérités (les) du vrai et du faux du cardinal de Retz.1652Paris24789. Contrevérités (les) du vrai et du faux du cardinal de Retz. Paris, 1652, 24 pages. Médiocre réponse au pamphlet du cardimal intitule : Le vrai et le faux 'de M. le prince, etc. Il y en a une autre édition en carac- tères plus petits et de 46 pages.
790Contribution d’un bourgeois de Paris pour sa cotepart (sic) au secours de sa patrie.1649Paris8790. Contribution d’un bourgeois de Paris pour sa cote- part (sic) au secours de sa patrie. Paris, Arnould Coltinet, 1649, 8 pages. Il y en a une autre édition, également de 8 pages et de la même date, mais sans nom de lieu. Cest apparemment celle-cr que Saint-Ange avait été prendre chez Robert Sara (Mascurat, p. 636). Naudé, toutefois, cite le titre de la pièce inexactement. H ne fallait pas dire la Contribution du bon citoyen. . Bon et vigoureux pamphlet qu’il est toujours prudent de prendre quand on le trouve , quoiqu’il ne soit pas très-rare.
791Convulsions (les) de la reine, la nuit de devant le départ de Mazarin, avec la Consolation qu’elle reçut par l'apparition d’une bonne sainte; cause de la résolution qu’elle a prise de ne plus souhaiter le retour du Mazarin, de peur de mettre son royaume en combustion pour la troisième fois.1652Paris31791. Convulsions (les) de la reine, la nuit de devant le départ de Mazarin, avec la Consolation qu’elle reçut par l'apparition d’une bonne sainte ; cause de la résolu- tion qu’elle a prise de ne plus souhaiter le retour du Mazarin, de peur de mettre son royaume en combustion pour la troisième fois. Paris, 1652, 31 pages. Ce pamphlet insolent ne valait pas, à mon avis, la peine que Mailly a prise de le citer et de l’analyser dans la note de la p. 518 de son cinquième volume.
792Copie d’une lettre écrite à madame la duchesse de Longueville.1650Rotterdam13792. Copie d’une lettre écrite à madame la duchesse de Longueville. Rotterdam, 1650, 13 pages non chiffrées. Très-rare. Datée de Rotterdam, le 4 mars 1650, et signée Za Franchise. C’était le surnom que l’on donnait familièrement au duc de La Rochefoucauld. L’auteür répond, très-habilement et avec beaucoup de modéra- tion, à la Zettre de madame de Longueville au roi, à la Reguéte de madame de Longueville au parlement de Roucn. Curieux détails sur la fuite de la duchesse et sur les négociations de Munster.
793Copie de la réponse pour les dames du parlement de Paris à la Lettre des dames du parlement de Bordeaux, avec tous les remerciments et toutes les civilités qu’une (sic) amour réciproque sauroit désiret, et qu’elles garderont inviolablement pour elles.1650Sans Lieu15793. Copie de la réponse pour les dames du parlement de Paris à la Lettre des dames cu parlement de Bor- deaux, avec tous les remerciments et toutes les civilités qu’une(sic)amour réciproque sauroit désiret, ct qu’elles garderont inviolablement pour elles. (S. 1.), 1650, 15 pages. Datée de Paris, le 15 octobre 1_6Ê30. La Zettre des dames du parlement de Bordeaux, etc., est‘datée du 22 septembre. Il y a en outre la Féritable réponse faite au par- lement de Paris, etc., qui est postérieure de quelques jours à la Copie de la réponse. Tout cela n’a pas grand intérèt.
794Copie de la très-humble remontrance que les États de Flandre ont faite, depuis peu, à Sa Majesté catholique sur les nécessités de leurs affaires présentes.1649Paris12794. Copie de la très-humble remontrance que les États de Flandre ont faite, depuis peu, à Sa Majesté catho- lique sur les nécessités de leurs affaires présentes. Paris , François Noël, 1649, 12 pages. Après la paix de Saint-Germain.
795Copie du billet imprimé à Saint-Germain-en-Laye, qui a été semé dans Paris par lechevalier de La Valette, tendant à faire soulever les Parisiens contre le parlement.1649Sans Lieu8795. Copie du billet imprimé à Saint-Germain-en-Laye, qui a été semé dans Paris par lechevalier de La Valette, tendant à faire soulever les Parisiens contre le parle- ment. (S. 1.), 1649, 8 pages. L’original'de ce billet est de 4 pages, s. l. n. d. Il est intitulé : Lis et fais, et signé le Désintéressé & Paris. Il y en a une contrefaçon sous le titre de : Évérements infailli- bles touchant l'autorité du roi, etc., et une réfutation, publiée avec Pautorisation expresse du parlement : l’Antidésintéressé , etc.
796Copie du deuxième billet imprimé à Saint-Germain- en-Laye, qui a été semé dans Paris par le chevalier de La Valette, tendant à faire soulever les Parisiens contre le parlement.1649Sans Lieu8796. Copie du deuxième billet imprimé à Saint-Germain- en-Laye, qui a été semé dans Paris par le chevalier de La Valette, tendant à faire soulever les Parisienscontre le parlement. (S. 1.), 1649, 8 pages. L’original èst intitulé : Æ qui aime la vérité, et signé, comme le premier billet : Le désintéressé à Paris. On a conservé, dans la copie , le titre et la signature.
797Coq à l'asne ou Lettre burlesque du sieur Voiture ressuscité au preux chevalier Guichens, alias mareschal de Gramont, sur les affaires et nouvelles du temps.1649Paris8797. Coq à l'asne ou Lettre hurlesque dLâ sieur V01tme ressuscité au preux chevalier (:umhens, ahas Mmares- chal. de Gramont sur les affaires et gouvelles du temps. Paris, chez la veuve et héritièré de l’auteur, rue Bon-Conseil, à l'enseigne du Bout du Monde, 1649, 8 pages. « Durant le blocus, dit Tallemant des Réaux, page 296 du 2* volume, Sarrazin écrivit, en vers, à M. Arnauld, qu’il nom- moit seulement le maréchal; et comme on imprimoit tout en ce temps-là, cela fut imprimé sous le titre de : Ombre de Foiture au mareschal de Gramont. » ' C’est évidemment l’édition originale du Coq à l’asne. Que cette pièce ait été composée par Sarrazin, je l’accorde ; mais certes elle était adressée au maréchal de Gramont et non à Arnauld. Fn voici la preuve : — Voiture dit : Falloit-il sortir à minuit? Paris que vous prendrez peut-être, Mais aussi peut-être que non. Ces deux vers conviennent bien mieux au maréchal , qui avait le commandement supérieur de la rive gauche de la Seine, qu’à Arnauld, qui ne pouvait être employé qu’en sous-ordre. Et plus bas : Mais quoi! vous étiez en colère ; Et vous aviez fait bonne chère. On sait, que le soir même du jour où le roi sortit de Paris, le duc d’Orléans , le prince de Condé et le cardinal Mazarin avaient soupé chez le maréchal de Gramont. Tallemant des Réaux s’est donc trompé sur le personnage à qui la lettre était adressée. Sans doute il était naturel que Sarrazin, qui était au prince de Conty, écrivit à Arnauld, dont les relations avec le prince de Condé sont connues; mais il était plus naturel encore qu’empruntant le nom de Voiture, il s’adressât au maré- chal de Gramont qui avait vu cet écrivain à Phôtel de Rambouillet dans une sorte de familiarité. Ce rapprochement ne devait pas échapper à Tallemant des Réaux, qui raconte, sur ce sujet, de si plaisantes anecdotes dans l'Historiette du maréchal. Le Cog à l’asne est l’une des pièces les plus spirituelles de la Fronde. Il a été réimprimé, en 1649, sous le titre de : Lertre d’un inconnu, etc On sait que la Zettre du marguillier, etc., est aussi de Sarrazin, qui avait déjà été exilé en 1647, pour avoir, dit madame de Motte- ! ville, fait des vers satiriques contre le gouvernement. Le Frondeur bien intentionné est également attribué à Sarrazin.
798Corps (le) mourant et l’esprit vivant de monsieur le duc de Châtillon, mis en vers par M. M. G. A., Elégie.1649Paris7798. Corps le) mourant et l’esprit vivant de monsieur le duc de Châtillon , mis en vers par M. M. G. À, Elé- gie. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 7 pages.
799Coup (le) d’État de la Guyenne, présenté à monseigneur le prince de Condé et à messieurs de Bordeaux, ou Remontrance à tous les ordres de la province.1651Bordeaux15799. Coup (le) d’État de la Guyenne , présenté à mon- seigneur le prince de Condé et à messieurs de Bor- deaux, ou Remontrance à tous les ordres de la province. Sur l’imprimé, à Bordeaux, chez Gilles Dubois, 1651, 15 pages. Pamphlet royaliste, dans lequel l’union de Bordeaux et des princes est attaquée avec vigueur. Il n’est pas des plus communs.
800Coup (le) d’État de monseigneur le duc d'Orléans, envoyé à monseigneur le Prince, touchant les affaires présentes.1652Paris8800. Coup (le) d’État de monseigneur le duc d'Orléans, envoyé à monseigneur le Prince, touchant les affaires présentes. Paris , Jean Pétrinal , 1652, 8 pages. C'est l’arrêt du 29 décembre 1651 que l’auteur appelle un coup d’État du duc d’Orléans.
801Coup (le) d’État de monseigneur le Prince, avec la défaite du mareschal d’Hocquincour (sic) par monseigneur le duc de Nemours, et la prise de huict cents prisonniers portant l’écharpe verte.1652Paris8801. Coup (le) d’État de monseigneur le Prince, avec la défaite du mareschal d’Hocquincour (sic) par monsei- gneur le duc de Nemours, et la prise de huict cents prisonniers portant l’écharpe verte. Paris, Jean Pé- trinal, 1652, 8 pages. boau Il s’agit du combat de Bleneau, dont Phonneur est rapporté au duc de Nemours !
802Coup (le) d’État du parlement des Pairs, ou le Prince convainquant le mazarin par la raison et par l’histoire, 1° que le parlement des pairs a eu le pouvoir de transférer l’exercice de l’autorité souveraine entre les mains de Son Altesse Royale; 2° qu’il a dû se résoudre à ce transport par les nécessités de l'État; 3° qu'il n'est point d'autorité qui puisse en casser l’arrêt, que par une usurpation aussi violente que tyrannique; 4° que les nouveautés du gouvernement, justifiées par les conjonctures de l’État, ne sont pas des coups de caprice; 5° que Son Altesse Royale, en qualité de lieutenant-général absolu, peut faire la paix générale, sans que la cour aît aucun droit de s’y opposer, et que les princes étrangers aient seulement un prétexte pour n’y consentir point.1652Sans Lieu32802. Coup(le)d’État du parlement des Pairs, ou le Prince convainquant le mazarin par la raison et par l’his- toire, 1° que le parlement des pairs a eu le pouvoir de transférer l’exercice de l’autorité souveratne entre les mains de Son Altesse Royale; 2° qu’ila dû se résoudre à ce transport par les nécessités de l'État; 3° qu'il n'est point d'autorité qui puisse en casser l’arrêt, que par une usurpation aussi violente que tyrannique; 4° que les nouveautés du gouvernement , justifiées par les conjonctures de l’État, ne sont pas des coups de caprice; 5° que Son Altesse Royale, en qualité de lieu- tenant-général absolu, peut faire la paix générale, sans que la cour aît aucun droit de s’y opposer, et que les princes étrangers aient seulement un prétexte pour n’y consentir point. (S. 1.), 1652, 32 pages. Dubosc Montandré dit, quelque part, qu’il a composé ce pam- phlet dans un jour. Cela ne m’étonne que médiocrement. Mailly le cite deux fois, sous le titre de le Coup d’État du par- lement de Puris, page 223 du 2* vol., et, page 476 du S* vol., sous son véritable titre. [ P J},.!&
803Coup (le) d’Etat du prince de Condé.1651Paris18803. Coup (le) d’Etatÿd'prince de Condé. Paris, 1651, 18 pages. Le prince était encore à Saint-Maur.
804Coup (le) d’État ou le Vrai manifeste de monseigneur de Longueville, envoyé à Son Altesse Royale, sur le retour du cardinal Mazarin au conseil de Sa Majesté.1652Rouen7804. Coup (le) d’État ou le Vrai manifeste de monsei- gneur de Longueville,, envoyé à Son Altesse Royale, sur le retour du cardinal Mazarin au conseil de Sa Ma- jesté. Jouxte la copie impriméeù Rouen chez Jacques Cailloué, (S. 1., 1652), 7 pages. — Ce n’est pas un manifeste du duc de Longueville ; et cela n’a pas été imprimé à RouenFSot Et rare.
805Coup (le) de foudre ou l’Écho du bois de Vincennes.1650Paris7805. Coup (le) de fodre ou l’Écho du bois de Vincen- nes. Paris, Pierre-Jacques Canabot, 1650, 7 pages. Si quelqu’un leur ouvre la porte , Je veux que le diable l’emporte , Et que l’estafier saint Martin Le tourmente soir et matin.
806Coup (le) de partie qui consiste à faire un régent, jusqu’à ce que le roi soit pleimement désabusé des mauvaises impressions que le Mazarin lui donne, où l’on voit, dans une agréable méthode et par les preuves de la raison et de l’histoire, 1° en combien d’occasions et de rencontres on a vu des régents dans l’État; 2° quelles sont les personnes qu’on doit choisir pour cette dignité, et qui est-ce qui a le droit de choisir; 3° que toutes les raisons qu'on peut avoir pour l'établissement d’un régent, se rencontrent aujourd’huy, et que les personnes qu'on doit choisir pour la régence, et qui ont droit d'en faire le choix , sont dans le parti contraire à celui de l’ennemi de l’État; 4° qu’à moins de procéder bientôt à l’établissement d’un régent , on ne terminera jamais les désordres qu'avec la dernière désolation de cet État, qui ne s'ensuivra pas moins de la paix et de la guerre ; 5° et qu’il est à propos qu’on supplie très-humblement la reine de se retirer dans son apanage.1652Sans Lieu20806. Coup (le) de partie qui consiste à faire un régent, jusqu’à ce que le roi soit pleimement désabusé des mau- vaises impressions que le Mazarin lui donne, où l’on voit, dans une agréable méthode et par les preuves de la raison et de l’histoire, 1° en combien d’occasions et de rencontres on a vu des régents dans l’État; 2° quelles sont les personnes qu’on doit choisir pour cette dignité, et qui est-ce qui a le droit de choisir; 3° que toutes les raisons qu'on pent avoir pour l'éta- blissement d’un régent, se rencontrent aujourd’huy, et que les personnes qu'on doit choisir pour la régence, et qui ont droit d'en faire le choix , sont dans le parti contraire à celui de l’ennemi de l’État; 4° qu’à moins de procéder bientôt à l’établissement d’un régent , on ne terminera jamais les désordres qu'avec la dernière désolation de cet État, qui ne s'ensuivra pas moins de la paix et de la guerre ; 5° et qu’il est à propos qu’on supplie très-humblement la reine de se retirer dans son apanage. (S. 1.), 1652, 20 pages. Dubosc Montandré.
807Couronne (la) de chesne ou le Remerciement de la ville de Bourdeaux aux généraux de son armée, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable pendant ces mouvements. Pièce pour servir à l'histoire.1650Bordeaux8807. Couronne (la) de chesne ou le Remerciement de la ville de Bourdeaux aux généraux de son armée , con- tenant ce qui s'est passé de plus mémorable pendant ces mouvements. Pièce pour servir à l’histoire. Bour- deaux , J. Mongiron Millanges, 1650, 8 pages. Trés- rare.
808Couronne (la) de gloire de nos généraux, les Césars françois.1649Paris8808. Couronne (la) de gloire de nos généraux, les Cé- sars françois. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
809Couronne (la) de la reine envoyée du ciel à Sa Majesté.1649Paris10809. Couronne (la) de la reine envoyée du ciel à Sa Ma- jesté. Paris, Pierre Variquet, 1649, 10 pages. Consolation chrétienne à la reine sur ses afflictions.
810Couronnement (le) de la paix ou les Vœux du peuple pour le retour du roi et sur celui de Monseigneur le duc d’Orléans en la ville de Paris.1649Paris7810. Couronnement (le) de la paix ou les Vœux du peu- ple pour le retour du roi et sur celui de Monseigneur le duc d’Orléans en la ville de Paris. Paris, veuve Claude Calleville, 1649, 7 pages. Cette pièce se termine par un fort médiocre sonnet au roi, signé Du Pelletier. « Ce n’est pas une petitelouange au feu roi, d’henreuse mémoire, d’avoir fait boire son cheval dans toutes les eaux de son royaume.»
811Courrier (le), bourdelois apportant toutes les nouvelles de Bordeaux, tant dedans la ville que dehors1649Parisnan811. Courrier (le), bourdelois apportant toutes les nou- velles de Bordeaux, tant dedans la ville que dehors. Paris, Jean Le Rat, 1649. Quelque peine que j’aie prise, il m’a été impossible e débrouil- ler le chaos dans lequel se perd la bibliographie du Courrier bourde- lois. Voici pourtant ce que j’ai cru découvrir : Le Courrier bourdclois a commencé avec la première guerre de Bordeaux, celle de 1649. Il a reparu pendant la seconde et la troi- sième, sous le même titre. Je n’ai vu que trois numéros de la première série ; mais 1l en faut davantage. Combien ? On a réimprimé la seconde série, cn corps d’ouvrage, sous le titre de : l’Histoire de ce qui s’est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux... Le tout distingué en autant de courses que l’ordinaire en a fait. Il y à onze courses. C’est donc onze numéros qu’il faut. L’auteur se plaint de « quelques singes qui se sont effor- cés de le contrefaire pendant l’interruption de ses courses. » Faut- il voir ces contrefaçons dans les pièces intitulées : Ærrivées du Courrier bourdelois? peut-être. L’Arrivée du sixième Courrier bour- delois est, en effet , par exemple , en tout semblable à la kuwitième course de l’Histoire. Cependant elles ne paraissent pas avoir été publiées pendant l’interruption des courses. Les Ærrivées du Courrier bourdelois constituent-elles, au con- traire, l’édition originale? et les contrefacons sont-elles les pièces intitulées : Relations , etc.? Au reste , toutes ont été réimprimées avec plus ou moins de bonne foi , la première série comme la seconde et la troisième. Pai compté , de celle-ci , dix-sept numéros. Ce n’est pas tout, puisque le dernier contient le récit du combat livré par le Cha- peau rouge à l'Ormée. Combien en faut-il ? Trois Vérétables Courriers bourdelois. Est-ce tout? Il y avait une concurrence qui prenait le titre de : Courrter de la Guyenne. Quelquefois la guerre à éclaté entre les deux rivaux. J'ai appris par là que le Courréer bourdelois se composait à Paris, par un écrivain des galeries, c’est-à-dire par un écrivain qui ramassait ses nouvelles dans les galeries du Palais. Il ne faut pas s’y fier. Enfin, à côté de ces deux Courriers frondeurs, il y avait encore le Courrier de Bordeaux , qui était royaliste.
812Courrier (le) bourdelois, portant toutes sortes de nouvelles, et contenant ce qui s’est fait et passé à la faveur de messieurs les princes, depuis la déclaration de Sa Majesté.1651Bordeaux8812. Courrier (le) bourdelois, portant toutes sortes de nouvelles, et contenant ce quis’est fait et passé à la faveur de messieurs les princes, depuis la déclaration de Sa Majesté. Bordeauxr, J. Mongiron Millanges, 1651, 8 pages. Il faut noter cette singulière distraction de la 8° page : Jouxte la copie imprimée à Bordeaux, le 10 décembre 1651. C’est, à mon avis, quelque sotte supposition d’un colporteur ou d’un imprimeur.
813Courrier (le) burlesque de la guerre de Bordeaux, apportant ce qui s'est passé de plus secret en la cour du duc d'Épernon.1650Sans Lieu19813. Courrier (le) burlesque de la guerre de Bordeaux, apportant ce qui s'est passé de plus secret en la cour du duc d'Épernon. (S. }.), 1650, 19 pages. Des gasconnades ct des saletés. “ Fette les yeux sur un ouvrage, Qui voit, n’a pas longtemps, le jour. C’est un vrai tableau de la cour, Que j'ai fait en faveur du prince Protecteur de cette province... . Et, pour le discerner au vrai, Il porte en titre ; Manifeste, Que le seul Mazarin déteste , Parce qu’il ne s’en prend qu’à lui, Et qu’il nous fait voir aujourd’hui, D’un style florissant et mâle , Les intrigues de sa cabale. Je ne vois que le Manifeste pour les Bourdelois, ete., auquel il soit possible d’appliquer ce passage.
814Courrier (le) burlesque de la guerre de Paris, envoyé à monseigneur le prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison: ensemble tout ce qui se passa jusqu’au retour de Leurs Majestés.1650Anvers32814. Courrier (le) burlesque de la guerre de Paris, en- voyé à monseigneur le prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison : ensemble tout ce qui se passa jusqu’au retour de Leurs Majestés. Jouxte la co- pie imprimée à Anvers, et se vend à Pavis. 1650, 32 pages. Deux parties. La seconde est intitulée :
815Courrier (le) burlesque, envoyé à monseigneur le prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison, lui racontant tout ce qui se passa à Paris en l’année 1648, au sujet de l’arrêt d’union. Seconde partie.1650Paris36815. Courrier (le) burlesque, envoyé à monseigneur le prince de Condé, pour divertir Son Altesse durant sa prison , lui racontant tout ce qui se passa à Paris en l’année 1648, au sujet de l’arrêt d’union. Seconde par- tie. Jouxte la copie imprunée à Paris, 1650, 36 p. En même temps que cette édition in-4, paraissait une autre édition in-12, qui est assez recherchée aujourd'hui. Dans le petit volume qu’elle forme, on a l’habitude de placer les deux pièces , non dans l’ordre régulier des temps, mais dans l’ordre inverse de la composition; c’est-à-dire que le Courrier burlesque de la guerre de Paris est le second, quoiqu’il ait été publié le premier. ; L’auteur des deux Courriers se nommait de Saint-Julien. Il était né à Paris, sur la paroisse de Saïnt-Paul. Il avait obtenu, en 1650, pour la publication de ses pamphlets, un privilége qu’il céda ensuite à Antoine de Sommaville , qui s’associa Augustin Courbé, Pierre Lami , Toussaint Quinet, etc. Un extrait de ce privilége se lit en tète de l’édition in-12. Cependant, par des raisons que je ne m’explique pas, Saint-Julien a toujours signé l’épître dédicatoire au marquis d’Alluye des lettres A. B. C. D. E.; et jamais aucun imprimeur n’a mis son nom sur l’un ou l’autre des Courriers. Charles Nodier a dit quelque part que « le Courréer burlesque de la guerre de Paris est imprimé, depuis 1719, à la suite des Mémoi- res du cardinal de Retz; mais que le Courrier burlesque envoyé à Monscigneur le prince de Condé a échappé, par sa rarcté, aux recher- ches des éditeurs et du P. Lelong. » Il se peut que les éditeurs des Mémoires n'aient pas voulu imprimer cette seconde partie du pamphlet de Saint-Julien; et je le comprendrais sans peine. Il se peut que le P. Lelong ne l'ait pas connue. Toutefois il ne faudrait pas en conclure qu’elle est bien rare. Pen ai rencontré, pour ma part, plusieurs exemplaires in-4 ; et l’édition in-12 n’est pas très- difficile à trouver. Je conviens que le Courrier burlesque de la guerre de Paris est beaucoup plus commun ; car, outre l’édition in-12 de 16530 , il y en a une autre , de Paris, 1657 ; et , de plus, il n’est lui-même qu’une seconde édition , revue et corrigée , du Courrier françois en vers burlesques *. Revue en 1630, pendant la prison du prince de Condé, et dédiée * Voir le Premier Courrier françois, etc. au marquis d’Alluye, qui était de la cabale du duc de Beaufort, on comprend déjà et sans peine le sens des corrections nombreuses que l’auteur y à faites. Saint-Fulien n’y est presque plus frondeur; il a effacé toutes les nouvelles favorables à la cause du parlement, toutes les tirades sur les arrivées des convois , toutes les injures contre le cardinal Mazarin. Il a adouci, quand il n’a pas pu les supprimer tout à fait, tous les récits qui pouvaient être un sujet d’irritation entre le parti de la vieille fronde et'le parti de la cour. Il a fait plus encore; à la satire du cardinal, il a substitué l’eloge, l’apologie ! Sur l’arrêt du 8 janvier 1849, il avait dit dans le Courrier françois : Et que, veu que le cardinal Est seul autheur de tout le mal Et de la misère présente , Dont on a preuve suffisante, etc. Dans le Courrier burlesque il a écrit : Et parce que le cardinal Leur sembloit l’autheur de ce mal, Qui depuis , par son ministère, Leur a bien prouvé le contraire, etc. ; Voici un autre exemple : L'on dit que Normands députés Se sont tous bien fort aheurtés A l’exil de Son Éminence, Et qu’ils en feront conférence , ° Ny ne despliront leur cahier Qu’il n’ait le pied à l’étrier ; Mais l’on tient pour chose asseurée Que sa monture est déferrée ; Et c’est la raison , sans mentir, Qu’il ne sçauroit sitost partir. (Ceurrier françois.} Mais, s’il est vrai qu’ils le promirent, Ces Normands, après, se dédirent ; Et certes autant à propos Qu’il se put pour nostre repos ; Car qu’on renvoyast , pour leur plaire Un ministre si nécessaire, Comme monsieur le cardinat ; Quelque sot se füt fait du mal , Et plus sot qui l’auroit pu croire, Qu’un prince , jaloux de la gloire, Eüt deffait ce qu’il avoit fait En un favori si parfait, Pour quelque courtaut de boutique Qui n’aimoit pas la politique. Aussi les députés normands , S’ils avoient fait quelques serments De ne desplier point leur rol'e, Ne gardèrent pas leur parolle ; Et cette fois , manquant de foy, Servirent la France et leur roy. (Conrrier burlesque.) On peut croire que la seconde partie du Courrier burlesque ne fut publiée que vers la fin de 1650, et alors que la vieille fronde commencait à se rapprocher du prince de Condé. Saint-Julien n’y paraiît plus aussi pénétré des mérites du cardinal : Je le tiens moins bienfaisant Que le défunt envers la muse. Peut-être aussi que je m’abuse ; Mais je croirai toujours ainsi S’il ne m’en désabuse aussi. Que ne fait-il que je confesse Mon erreur et que je la laisse ? Au moindre bienfait, je promets Que relaps ne serai jamais. En bon français, cela veut dire que la première partie du Cour- rier burlesque ne lui avait pas été payée. Avant de se décider à suivre le mouvement de la vieille fronde , Saint-Julien faisait ses conditions. Le récit de l’engrée du convoi du 10 février, contient six vers empruntés à la pièce intitulée : Fers burlesques envoyés à M. Scarron sur l’arrivée d’un convoi. Saint-Fulien est-il aussi l’auteur de cette pièce? Je n’y verrais pas de difficulté.
816Courrier (le) burlesque de la paix de Paris.1649Paris12816. Courrier (le) burlesque de la paix de Paris. Paris, 1649, 12 pages. Pièce médiocre. l'ourtant on y trouve quelques détails imtéres- sants.
817Courrier (le) de Bordeaux, arrivé à Paris le dimanche 25 septembre 1650, apportant les assurées nouvelles de tout ce qui se passe pour l’accommodement de la paix, procuré vers Leurs Majestés par messieurs les députés de S. A. R. et du parlement de Paris; avec l'Extrait d'une lettre, écrite de Rheims, sur le décampement et éloignement de l'archiduc Léopold; ensemble la Députation de la noblesse et de quelques députés de Provence en faveur de M. le comte d'Aletz vers S. A. R.1650Paris8817. Courrier (le) de Bordeaux, arrivé à Paris le diman- che 25 septembre 1650, apportant les assurées nou- velles de tout ce qui se passe pour l’accommodement de la paix, procuré vers Leurs Majestés par messieurs les députés de S. A. R. et du parlement de Paris; avec l'Extrait d’une lettre, écrite de Rheims, sur le dé- campement et éloignement de l’archiduc Léopold ; ensemble la Députation de la noblesse et de quelques députés de Provence en faveur de M. le comte d’Aletz vers S. A.R. Paris, Jacques Barlay, 1650, 8 pages. Relation royaliste.
818Courrier (le) de l’armée, apportant au duc de Bouillon les fâcheuses nouvelles de la prise de Bellegarde.1650Paris8818. Courrier (le) de l’armée, apportant au duc de Bouil- lon les fâcheuses nouvelles de la prise de Bellegarde. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 8 pages. Pamphlet mazariniste.
819Courrier (le) de l’armée de monsieur le Prince, envoyé à Son Altesse Royale, apportant les particularités de tout ce qui s'est passé entre les deux armées.1652Paris8819. Courrier (le) de l’armée de monsieur le Prince, en- voyé à Son Altesse Royale, apportantles particularités de tout ce qui s'est passé entre les deux armées. Pa- ris, 1652, 8 pages. Le prince de Condé était à Saintes et à Saint-Jean d’Angely, le comte d’Harcourt dans les Iles , les Espagnols à Bourg. Ce pam- phlet ne manque pas d’intérêt, et tl n’est pas commun.
820Courrier (le) de la cour, apportant nouvelles de tout ce qui s'est passé en cour, depuis le dixiesme de ce mois (d’avril) jusqu’au départ du roy de la ville de Gien (20), et de la route qu'a prise Sa Majesté pour son retour à Paris.1652Paris8820. Courrier (le) de la cour, apportafit nouvelles de tout ce qui s'est passé en cour, depuis le dixiesme de ce mois (d’avril) jusqu’au départ du roy de la ville de Gien (20), et de la route qu'a prise Sa Majesté pour son retour à Paris. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
821Courrier (le) de la cour, portant les nouvelles de Saint-Germain depuis le 15 mars 1649 jusqu’au 22.1649Paris15821. Courrier (le) de la cour, ‘p0i*tunLl les nouvelles de Saint-Germain depuis le 15 mars 1649 jusqu’au 22. Paris , Denys Langlois , 1649. Deux parties, l’une de 8 et l’autre de 7 pages. La seconde va du 22 au 29 mars. La première partie a été contrefaite par Nicolas De La Vigne ; la seconde par la veuve Musnier. Jean Berthelin , de Rouen, en a donné une édition Sur l’imprimé à Paris. C’est plus d’honneur que n’en méritait ce très-mince pamphlet. La contrefaçon porte au titre : Ær vers burlesques. La veuve Musnier, en réimprimant la seconde partie , a substitué, sur le titre, à la date du 29 mars, le dernier jour du méme mois. C’était pourtant une concurrence au Courrier françois en vers, qui lui a consacré une longue tirade dans sa onzième drrivée. H y a encore un autre Courrier de la cour ; mais il est en prose et de 1652. C’est le précédent.
822Courrier (le) de la Guyenne, apportant le véritable état des affaires.1652Paris8822. Courrier (le) de la Guyenne, apportant le véritable état des affaires. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Défense de l’Ormée contre le Courrier bourdelois.
823Courier (le) de la paix, envoyé à Son Altesse Royale.1652Paris7823. Courier (le) de la paix, envoyé à Son Altesse Royale. Paris, Philippes Clément, 1652, 7 pages.
824Courrier (le) de Pontoise, apportant toutes les nouvelles de ce qui s'est fait et passé à la cour.1652Paris7824. Courrier (le) de Pontoise, apportant toutes les nou- velles de ce qui s'est fait et passé à la cour. Paris, Nicolas Lerrein, 1652, 7 pages. Pas la moindre nouvelle de la cour ; mais de pauvres réflexions sur la lieutenance générale du duc d’Orléans et la formation de son conseil.
825Courrier (le) du temps, apportant ce qui se passe de plus secret en la cour des princes de l'Éurope.1649Amesterdam (Paris)32825. Courrier (le) du temps, apportant ce qui se passe de plus secret en la cour des princes de l'Éurope. A7n- sterdam ( Paris), Jean Sansonius, 1649, 32 pages. Ce sont des lettres, supposées de diverses capitales de l’Europe et de quelques villes de France, contre le cardinal Mazarin. Guy Patin avait un goût particulier pour ce libelle; ce qui peut donner une idée assez exacte de l’âcreté de l’auteur. Îl cerit à M. F. C. M. D. R. sous la date du 12 août 1649 : « On n’a rien imprimé ici, depuis quatre mois, de meilleur que le Courrier du temps. Ce sont huit cahiers antimazariniques qui sont fort bons. Si vous ne les avez pas , je vous les offre. » Le 24 septembre, il écrit à Charles Spon : « Il y a quelques honnètes gens à Paris, tous d’un parti , c’est-à-dire ennemis du cardinal Mazarin, qui envoient et distribuent à leurs amis un nouveau libelle intitulé : Ze Courrier du temps, apportant des nou- velles de tous les cantons de l’Europe (le titre est inexact). Il est en huit demi-feuilles in-4. Je ne doute pas que les imprimeurs ne le contrefassent. Chaquè article est contre le Mazarin ; et chaque pro- vince dit quelque mal de lui. Ce ministre italien, ayant vu ce libelle, a été fort irrité contre eeux qu'il en soupconne les auteurs ; mais de malheur pour lui, il n’a plus de crédit pour s’en pouvoir venger, comme font les Italiens très-volontiers. » Enfin Guy Patin , écrivant le 5 novemhre à M. F. C.M. D. R, dit: « L’auteur du Courrier du temps est un brave et.courageux conseiller de la cour , nommé M. Fouquet de Croissy, qui étoit à Munster, durant les traités de paix, avec notre M. d’Avaux, par lequel il fut envoyé en Pologne et vers quelques princes d’Alle- magnèe. » Il est trop souvent parlé de Fouquet de Croissy, dans l’histoire de la Fronde , pour que j’aie besoin de rien ajouter à ce qu’en dit Guy Patin. Je rappellerai seulement qu’il fut un des plus ardents et des plus persévérants partisans du prince de Condé. Je ne sais pas si la prédiction de Guy Patin, sur les contrefacons du Courrier du temps, s'est réalisée ; mais je n’ai rencontre que des exemplaires de la même édition. Il semble résulter de la lettre écrite par le cardinal Mazarin à Bartet, le 30 juin 1651 (Zettres du cardinal Mazarin publiées par M. Ravenel, page 123), que Croissy aurait composé d’autres pam- phlets pour la Fronde ; mais je n’en connais aucun.
826Courrier (le) étranger, contenant la lettre decréance que l'archiduc Léopold a envoyée à messieurs de la cour du parlement de Paris, ensemble ce qui s’est passé en ladite cour sur le même sujet, et la harangue faite par messieurs les gens du roi à Saint-Germain-en- Laye.1649Paris8826. Courrier (le)étranger, contenant la lettre decréance que l'archidue Léopold a envoyée à messieurs de la cour du parlement de Paris, ensemble ce qui s’est passé en ladite cour sur le même sujet, et la harangue faite par messieurs les gens du roi à Saint-Germain-en- Laye. Paris, Gervais Allyot et Jacques Langlois, 1649, 8 pages. Extrait du Journal du parlement, 19 fevrier 1649.
827Courrier (le) extraordinaire, apportant les nouvelles de la réception de messieurs les gens du roi à Saint-Germain-en-Laye et de celle du courrier d'Espagne au palais, avec les harangues qui ont été faites.1649Paris8827. Courrier (le)extraordinaire, apportant les nouvelles de la réception de messieurs les gens du roi à Saint- Germain-en-Laye et de celle du courrier d'Espagne au palais, avec les harangues qui ont été faites. Paris, -Rollin de La Haye, 1649, 8 pages. Se place entre la cinquième et la sixième arrivée du Courrier françois.
828Courrier (le) extraordinaire de l’univers, rapportant les véritables et plus secrètes nouvelles de tout ce qui s'est passé aux quatre parties de l’Europe.Sans DateSans Lieu7828. Courrier (le) extraordinaire de l’univers, rappor- tant les véritables et plus secrètes nouvelles de tout ce qui s'est passé aux quatre parties de l’Europe. (S. l. n. d.), 7 pages. Lettres insignifiantes de Rome, Londres, Vienne, etc., datées de la seconde moitié de janvier 1651.
829Courrier (le) extravagant, portant toutes sortes.1649Paris11829. Courrier (le) extravagant, portant toutes sortes. de nouvelles extravagantes de toutes sortes de lieux, tant de France que des pays étrangers. Paris , Claude Huot, 1649, 11 pages. Critique peu spirituelle de tous les Courriers.
830Courrier (le) françois, apportant toutes les nouvelles véritables de ce qui s’est passé depuis l’enlèvement du roi, tant à Paris qu'à Saint-Germain-en-Laye.1649Parisnan830. Courrier (le) françois, apportant toutes les nouvelles véritables de ce qui s’est passé depuis l’enlèvement du roi, tant à Paris qu'à Saint-Germain-en-Laye. Parts, Rollin de La Haye, 1649. Renaudot, obligè de suivre la cour à Saint-Germain pour conti- nuer sa Gazette et en conserver le privilège, laissa ses enfants à Paris, avec recommandation de faire, de leur côté, une gazette du parlement ; c’est le Courrier françois. Tl était ainsi à la fois le gazetier du roi et de la Fronde. La spéculation devait être bonne ; et elle le fut. Personne ne pouvait entendre aussi bien que ses enfants, qui l’avaient déjà aidé dans la rédaction de sa Gazette, le métier encore très-peu connu de journaliste. On lui fait dire, dans la Conférence du cardinal Mazarin avec le Guzettier : « Vai mes enfants à Paris. . qui font la Gazette pour le parlement *. » Après la paix, quand il put revenir à Paris, il voulut supprimer le Courrier, qui, d’auxiliaire utile , devenait concurrent dange- reux; mais il paraît qu’il éprouva quelque résistance et qu’il dut employer les voies judiciaires. Tel cst, du moins, le sujet de la pièce intitulée : le Commerce des nouvelles rétabli, etc. Le blocus venu, la Gazette « se trouva, dit l’auteur, au bout de son rollet; etne sachant plus de quel bois faire flèche, fut trop heu- reuse de se taire et de se retirer… son silence fut la marque de son interdiction. » , C’est alors que parut le Courrier françois. « Madarne l’Histoire instruisit cet homme de toutes les manigances qu’il falloit pratiquer ; comme il falloit adoucir et couler les mauvaises nouvelles, exagé- rer les avantageuses, assurer les douteuses délicatement, si bien que l’on pût s’en dédire sans contradiction , et faire en sorte de se bien faire venir des puissances , agréer au peuple et n’attirer sur soi la haine ni la malédiction de personne… il est bien vrai qu’il n’étoit pas ignorant. Ses préambules étoient toujours farcis de latin; et sa relation avoit bien du style d’un sermon de village. Il savoit les lieux communs, dont il enrichissoit son discours assez à propos; et lorsque les nouvelles n’étoient pas abondantes, il trouvoit le moyen , comme étant de pratique, de tirer et d’allonger la matière pour achever le cayer.…. Le pain ne se vendoit pas mieux que ses papiers. On y couroit comme au feu; on s’assommoit pour en avoir; et les colporteurs donnoient des arrhes dès la veille, afin qu’ils en eussent des premiers. On n’entendoit, les vendredis, crier autre chose que le Courrier françois ; et cela rompoit le cou à toutes les autres productions d’esprit. » Enfin après douze courses, la paix étant conclue, le Courréer dut rendre sa place à la Gazette. Il fit pourtant une treizième course et en tenta mème une quatorzième ; mais il fut saisi en allant chez l’imprimeur. Pour trouver les treize courses dont parle l'auteur du Commerce des lettres rétabli, il faut compter le Courrier eætraordinaire, qui se * « Il n’est pas jusqu’au Gazettier, Père et fils d’un même mestier, Dont l’un à Saint-Germain ne crie... , Et l’autre en faveur de Paris.... » (La Guerre civile en vers burlesques.) place entre la cinquième et la sixième. Ce Courrier a été désavoué, il est vrai; mais dans la sixième course, de l’imprimerie de Florimond Badier, qui pourrait bien être une contrefaçon. Îl a été imprimé chez Rollin de La Haye, comme les douze courriers ordi- naires; il est de la mème forme et du même style; il rend compte du voyage des gens du roi à Saint-Germain après l’affaire du héraut et la comédie de l’envoyé espagnol, voyage dont le Cour- rier françois ne parle pas; enfin la Suité et douzième arrivée du Courrier françois a été imprimée, la paix étant conclue, ainsi que le dit l’auteur du Commerce des lettres rétabli, puisqu’il y est fait mention de l’entrevue du prince de Condé, du prince de Conty et de la duchesse de Longueville à Chaillot. Donc il faut réellement treize numéros du Courrier Srançois ; et pour être bien complet, on doit y ajouter le Comumerce des lettres rétabli, etc. Il y a des numéros du Courrier françois qui sont sortis de la boutique d’Arnould Cottinet , de celle de Florimond Badier, peut- être d’autres encore , et une réimpression qui a été faite à Rouen par les imprimeurs ordinaires du roi ser l’imprimé à Paris. En somme, le Courrier françois est peu intéressant; et il n’est pas rare. Ce qu’on doit y chercher, ce sont des dates. Voici pourtant un fait qui mérite d’êètre recueilli : « Le samedi 20 février, les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris vinrent au parlement, pour avoir l’ordre de la procession générale, faite en commémoration de la réduction de Paris en l’obéissance de Henri IV. » ; J’en ai vu une édition in-12, Jouxte la copie imprimée à Paris chez Rollin de La Haye, s. |. (Rouen), 1649. Les quatre premières Arrivées sont paginées de 1 à 48 ; ce qui autorise à croire qu’elles ont été imprimées en même temps et seulement après la publica- tion du quatrième Courrier à Paris. La cinquième porte au titre : Sur l’imprimé à Paris, à Rouen, jouxte la copie imprimée ; etle est de 14 pages. La sixième : Sur l’imprimé & Paris, jouxte la capie imprimée à Rouen ; et elle compte 14 pages, comme la cinquième.- Enfin on lit, sur les titres des septième et huitième, qui sont l’une de 13 pages, l’autre de 15 : Jouxte la copie imprimée à Paris, à Rouen. Je ne connais que ces huit Ærrtvées. Les autres ont-elles paru? On sait que le Courrier françois a été traduit en vers burlesques. Voir le Premier courrier françois , etc.
831Courrier (le) général, portant les nouvelles de tout ce qui se passe aujourd’hui dans l’État.1652Sans Lieu16831. Courrier (le) général, portant les nouvelles de tout ce qui se passe aujourd’hui dans l’État. (S. 1.), 1652, 16 pages. Recueil de lettres de différentes villes du royaume : Marseille, Caen, Bayonne, Dieppe , Bordeaux , Cognac, Rennes , etc. Mazarin était arrivé à Épernay, allant rejoindre la cour à Poitiers. Au Mont Saint-Michel , une comète qui s’était éteinte , fut rallumée par un fantôme armé, qui tenait dans sa main un flam- beau, brûlant des deux bouts !
832Courrier(le) plaisant, apportant de plaisantes nouvelles, dédiées aux curieux.1649Paris8832. Courrier(le) plaisant, apportant de plaisantes nou- velles , dédiées aux curieux. Paris , veuve Jean Remy, 1649, 8 pages.
833Courrier (le) polonois, apportant toûtes les nouvelles de ce qui s’est passé en l’autre monde, depuis l’enlèvement du roi, fait par le cardinal Mazarin à Saint-Germain-en-Laye, jusqu'à présent.1649Parisnan833. Courrier (le) polonois, apportant toûtes les nou- velles de ce qui s’est passé en l’autre monde , depuis l’enlèvement du roi, fait par le cardinal Mazarin à Saint-Germain-en-Laye, jusqu'à présent. Paris, veuve Jean Remy, 1649. Il devait y avoir trois parties. La troisième a-t-olle paru? L’Ap- parition d'un fantôme à Saint-Germain, etc., est bien une suite du Courrier polonois ; mais pour qu’elle soit la troisième partie pro- mise, il faudrait qu’elle contint la réponse du prince de Condé à Caron , qui n’y est pas. Les deux premières parties sont, chacune, de 8 pages.
834Courrier (le) provençal sur l’arrivée du duc de Mercœur en Provence.1652Paris7834. Courrier (le) provençal sur l’arrivée du duc de Mercœur en Provence. Paris, Jacques le Provençal, 1652, 7 pages. Rare. Par un partisan du comte d’Alais. On comprend que le duc de Mercœur n’y est pas flatté.
835Courrier (le) sousterrain (sic), apportant les nouvelles de ce qu’il a vu de plus considérable pendant son séjour au pays bas de l’autre monde.1649Sans Lieu12835.7Courrier (le) sousterrain (sic), apportant les nou- velles de ce qu’il a vu de plus considérable pendant son séjour au pays bas de l’autre monde. ( S. 1.), 1649, 12 pages. Pièce assez plaisante , publiée dans le mois de mars 1649.
836Cours (le) de la Reine ou Promenoir des Parisiens.1649Paris16836. Cours (le) de la Reine ou $“omenou‘ des Parisiens. Paris , Denys Langlois, 1649, 16 pages. Après la paix de Saint-Germain.
837Court-bouillon (le) de Mazarin, assaisonné par toutes les bonnes villes de France.Sans DateParis8837. Court-bouillon (le) de Mazarin, assaisonné par toutes les bonnes villes de France. Paris, Claude Morlot, Sans Date, 8 pages. On voit, au recto du titre, un mauvais portrait de Mazarin, gravé sur bois.
838Courte (la) période à messieurs du parlement.Sans DateSans Lieu6838. Courte (la) période à messieurs du parlement. (S. 1. n. d.), 6 pages. À l’occasion de l’arrêét du 29 décembre 1651.
839Courtisan (le) désintéressé ou le Partisan des oppressés, venant rendre compte, à messieurs les princes, de la constante fidélité qu'il a eue pour ne jamais démordre de leur partie, même en un temps où leurs éloges étoient des invectives contre les tyrans, où leur défense étoit un crime d’État, et où l’on ne menaçoit que de potences et de gibets ceux que le zèle intéressoit à leur querelle.1651Paris12839. Courtisan (le) désintéressé ou le Partisan des op- pressés, venant rendre compte, à messieurs les princes, de la constante fidélité qu'il a eue pour ne jamais démordre de leur partie, même en un temps où leurs éloges étoient des invectives contre les tyrans, où leur défense étoit un crime d’État, et où l’on ne menaçoit que de potences et de gibets ceux que le zèle intéressoit à leur querelle. Paris, 4651 , 12 pages. Dubosc Montandré fait, ici, parade d’un désintéressement qu’on ne lui a guère reconnu, 1l se vante d’avoir refusé une pension de Mazarin. Est-ce bien vrai?
840Courtisans (les) de Saint-Germain révoltés contre le cardinal Mazarin.1649Paris7840. Courtisans (les) de Saint-Germain révoltés contre lc cardinal Mazarin. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pages.
841Création de dix conseillers nouveaux au parlement du Mazarin, séant à Pontoise, et des dix ânes rouges qui se trouvèrent à l’ouverture d'icelui, le mercredi 7 août 1652.1652Sans Lieu7841. Création de dix conseillers nouveaux au parlement du Mazarin, séant à Pontoise, et des dix ânes rouges qui se trouvèrent à l’ouverture d'icelui, le mercredi T août 1652. (S. 1.), 1652, 7 pages.*
842Credo (le) de la Fronde.1650Sans Lieu7842. Credo (le) de la Fronde. (S. |.), 1650, 7 pages. Pauvre impiété, qui a vu le jour pendant le procès du prince de Condé contre Beaufort et Gondy-
843Credo (le) des Parisiens, présenté à Son Altesse Royale.1652Paris8843. Credo (le) des Parisiens, présenté à Son Altesse Royale. Paris, Gilles de Halline, 41652, 8 pages.
844Crève-cœur (le) et les sanglots de monsieur le Prince, adressés à la France.Sans DateEnvers7844. Crève-cœur (le)'et les sanglots de monsieur le Prince, adressés à la France.A Envers (sic), Sans Date, 7 pages.
845Crimes (les) de monsieur le prince de Condé.Sans DateSans Lieu1845. Crimes (les) de monsieur le prince de Condé. (S. |. n. d.), 1 page. Les crimes de Condé sont ses victoires. Assez mauvais sonnet, qui n’a que le mérite d’être rare.
846Cris (les) des pauvres aux pieds de Leurs Majestés, demandans (sic) la paix.1649Paris7846. Cris (les) des pauvres aux pieds de Leurs Majestés, demandans (sic) la paix. Paris, veuve Théodore Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 7 pages. Gilles le Maine a réimprimé cette pièce, en 1652, avec le titre suivant :
847Cris (les) des pauvres aux pieds de Son Altesse Royale et de ceux qui gouvernent, demandant la paix.Sans DateSans Lieu7847. Cris (les) des pauvres aux pieds de Son Altesse Royale et de ceux qui gouvernent, demandant la paix. 7 pages.
848Crise (la) de Mazarin sur son adieu à la reine.1652Paris7848. Crise (la) de Mazarin sur son adieu à la reine. Paris, Jérôme Leblond, 1652, 7 pages.
849Croisade pour la conservation du roi et du royaume.1652Paris7849. Croisade pour la conservation du roi et du royaume. Paris, 1652, 7 pages. Voilà certainement la pièce la plus curieuse de la Fronde. Pajoute qu’elle est une des plus rares. La croisade fut fondée par soixante-dix personnes de tout rang, au mois de janvier 1652. On ne sera pas fâché de connaître au moins quelques extraits des statuts : « Le saint nom de Dieu sera continuellement invoqué. « Il sera dit trois messes, tous les jours, par les chapelains de la croisade : une à six heures, à l’honneur de la sainte Trinité; une seconde à huit heures, à l’honneur de la mort et passion de Jésus- Christ; la troisième à dix heures, pour obtenir l’assistance du Saint-Esprit. Celui des conjurés qui ne pourra pas entendre une de ces trois messes, dira un pater et un ave. « Il ne sera entrepris et exécuté que sur la personne du cardinal Mazarin. » La croisade avait cent mille écus dans sa caisse. Elle se char- geait de l’entretien des pauvres conjurés. Elle devait ajouter cent mille francs aux cent cinquante mille votés par le parlement pour l’assassin du cardinal. Ces cent mille francs devaient être donnés à la veuve et aux héritiers, si l’assassin était pris et exécuté. S’il mourait dans son entreprise, sans trahir le secret de la croisade, il y avait cinquante mille francs. Le serment devait se prêter sur la croix et le missel entre les mains du prêtre. A la fin de la pièce, on avertit ceux qui voudraient entrer dans la craisade , qu’ils n’ont qu’à faire l’éloge de ses statuts dans les compagnies ou assemblées. Il se trouvera aussitôt un associé qui les abordera. Tout cela a été ecrit sérieusement et imprimé avec permission !
850Crotesque (sic) (le) adieu de carême au peuple de Paris, à Mazarin et à la guerre, en vers burlesques.1649Paris8850. Crotesque (sic) (le) adieu de carême au peuple de Paris, à Mazarin et à la guerre , en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
851Crotesque (le) carême-prenant de Jules Mazarin, par dialogue.1649Paris8851. Crotesque (le) carême-prenant de Jules Mazarin, par dialogue. Paris, 1649, 8 pages. On trouve aussi le Grotesque caréme-prenant, ete.
852Cruauté (la) de la sinagogue des Juifs de la dernière génération, de plus le Jugement de Minos, rendu à l’âme du pauvre massacré aux Champs-Elisiens, le repos des âmes heureuses. P. A. R. C. L. A. M. B. D. R. T. A. P.1652Paris8852. Cruauté (la) de la sinagogue des Juifs de la dernière génération, de plus le Jugement de Minos, rendu à l’âme du pauvre massacré aux Champs-Elisiens, le repos des âmes heureuses. P. A. R. C. L. A. M. B. D. R. T. À. P. Paris, 1652 , 8 pages. Voir le Récit naif et véritable du cruel assassinat… commis.…. par les fripiers de la compagnie de la Tonnellerie, etc.
853Curé (le) bourdelois, grand défenseur de la cause de messieurs de Bordeaux.Sans DateSans Lieu8853. Curé (le) bourdelois , grand défenseur de la cause de messieurs de Bordeaux. (S. 1. n. d.), 8 pages. Pamphlet royaliste contre le père Louis Bonnet, curé de Sainte-Eulalie de Bordeaux. Voir l’Apologie pour le parlement de Bordeaux , cte.
854Curieuse (la) et plaisante guerre des plaideurs en vogue, en vers burlesques.1649Paris11854. Curieuse (la) et plaisante guerre des plaideurs en vogue , en vers burlesques. Paris, Jean du Crocq, 1649, 14 pages.
855Curieuses (les) recherches faites sur la vie de Jules César, pour montrer les conformités de Mazarin avec les vices de ce Romain, dont il porte une partie du nom, lequel en est le symbole.1652Sans Lieu14855. Curieuses (les) recherches faites sur la vie de Jules César, pour montrer les conformités de Mazarin avec les vices de ce Romain , dont il porte une partie du nom , lequel en est le symbole. (S. 1.), 1652, 14 pages. Le parlement de Pontoise était institué. C’est vraiment un tour de force que d'avoir écrit quatorze pages d’un parallèle entre Jules César et Mazarin, et de l’avoir fait quel- quefois avec esprit.
856Custode (la) de la reyne, qui dit tout.1649Sans Lieu7856. Custode (la) de la reyne , qui dit tout. Sans Lieu, 1649, 7 pages. On sait que les amateurs recherchent, entre toutes les Mazari- nades, huit pièces en vers, qui sont : La Pure vérité cachée, la Cus= tnde de la reine, la Famine, le Gouvernement présent ou Éloge de son Eminence , la Miliade ou Éloge burlesque de Mazarin, la Ma- zarinade, le Testament amphibologique et la Bouteille cassée. La Custode est la plus rare. C’est tout son mérite, à moins qu’on ne veuille lui compter pour quelque chose l’odieux libertinage de trois ou quatre mauvais vers. « Samedi dernier, de grand matin, dit Guy Patin , dans une lettre du (mercredi) 21 juillet 4649, à M. B., fils, un imprimeur nommé Morlot, fut ici surpris , imprimant un libelle diffamatoire contre la reine, sous ce titre : La Custode du lit de la reine. T fut mis au Châtelet ; et, dès le même jour, il fut condamné d’être pendu et étranglé. Il en appela à la cour. Lundi, on travailla à son procès. Hier mardi, il fut achevé, et sa sentence confirmée. Quand il fut sorti de la cour du palais, le peuple commenca à crier, puis à jeter des pierres , à tomber à coups de bâton et d’épée sur les archers, qui étoient en petit nombre. Ils commencèrent à se dé- fendre, puis à se sauver. Le bourreau en fit de même. Ainsi fut sauvé ce malheureux, et un autre qui étoit au cu) de la charrette, qui devoit avoir le fouet et assister à l’exécution de Morlet. Il y eut un archer de tué, plusieurs fort blessés. De cæteris Deus providebit. » T. V, p. 31. ‘ Guy Joly raconte que Le Grant , lieutenant criminel , qui com=- mandait les archers, reçut plusieurs coups de bâton , et eut assez de peine à se sauver. Mémoires , p. 3B, coll. Michaud. Pendant qu’une bande délivrait ainsi Morlot aux abords de la cour du palais, une autre bande se portait-sur la place de Grève, pour y détruire l’instrument du supplice. Elle abattit la potence, rompit l’échelle en plusieurs morceaux , tança des pierres et des cailloux dans les vitres de l’Hôtel de Villes et continua le bruit et le désordre dans la place jusqu’à neuf heures du soir (Registres de l'Hôtel de Ville pendant la Fronde, TI, 34). Selon Guy Joly et le cardinal de Retz, es libérateurs de Morlot étaient des garçons libraires on imprimeurs. D’après un registre des archives concernant la ville de Paris, registre tenu par un prêtre de la paroisse de Saint-Paul, de 1640 à 1638, c’étaient des écoliers ; mais les procès-verbaux de l’Hôtel de Ville les qualifient de gens de néant, vagabonds, sans nom, sans lieu et sans exercice. Dès le lendemain de l’émeute , c’est-à-dire le mercredi 21, il y eut une assemblée de l’Hôtel de Ville, dans laquelle il fut décidé qu’une députation irait témoigner au roi et au duc d’Orléans ses regrets de l'enlèvement de Morlot, et faire le récit de cet enlève- ment au chancelier et au parlement. Les colonels, quarteniers et dixainiers promirent de vailler au maintien de la paix publique (Relation de ce qui s’est passé en l'assemblée tenue en l’Hôtel de Ville, le 21 juillet 1649). Une députation, composée de MM. les prévôt des mar- chands et échevins, du procureur du roi et du greffier de la ville, de MM. d’Oinville, conseiller, Miron , colonel, et Tartarin, quar- tenier, se rendit, en effet, le 23 juillet, auprès du parlement, puis auprès du chancelier, qui était à Paris. Le 29, elle fit le voyage de Compiègne, où elle eut une audience du roi, etune du duc d’Or- léans. Il n’est peut-être pas inutile de remarquer que la rcine mère, dans sa reponse au prévôt des marchands, ne parla que des pam- phlets « qui n’épargnoient pas méme la personne du roi . » Encore le fit-elle dans les termes de la plus grande modération et avec une sorte d’indifférence. Le 27, les colonels avaient été priés, de par le prévôt des mar- chands et échevins, de mander aux capitaines de leurs colonelles « qu’ils fissent en sorte que, par eux et les officiers de leurs compa- gnies, il se pût découvrir qui étoient ceux qui avoient eu l’audace de complotter entr’eux l’enlèvement d’un nommé Morlot, etc. » Déjà, . le 5 du même mois, en suite d’une communication du duc d’Orléans, M. le duc de Montbæzon, gouverneur de Paris, et MM. les pré- vôt des marchands et échevins avaient invité les colonels et quarte- niers « à apporter, pour leur part, tout le soïng qu’ils pourroient pour empêcher qu’il ne s’imprimât, criât, vendit, ne débitât aucun libelle diffamatoire, sous quelque prétexte que ce fût, se saisissant de ceux qui imprimeroient, crieroient, vendroient et débiteroient lesdits libelles , pour être mis ès mains des juges ordinaires. »n J’ai fait connaître ces actes, afin que l’on comprit bien quels engage- ments les colonels avaient pris, en promettant de veiller au main- tien de la paix publique- L’imprimeur de la Custode est nommé Marlot dans les Mé- moires du cardinal de Retz et dans ceux de Guy Joly. C’est une er- reur, aussi bien que le Morlet de Guy Patin. Son véritable nom était Morlot, Claude. Il avait sa boutique dans la rue de la Bûche- rie, à l’enseigne des Vieilles Étuves. Si Morlot à été surpris imprimant la Cust_ode, on comprend qu’il n’existe qu’un très-petit nombre d’exemplaires de ce sale pamphlet. M. le comte Léon de Laborde , qui l’a reproduit dans ses notes du Palais Mazarin, p. 157, l'attribue au fameux Blot; M. le baron Walkenaër, dans les Mémoires sur mgdame de Sévigné, p. 213 du 1er vol., le croit de Morlot Ini-même, qu’il fait poëte et qu’il appelle Marlet. Je ne m’explique ni l’une ni l’autre de ces deux assertions.
857De la nature et qualité du parlement de Paris, et qu'il ne peut être interdit, ni transféré hors de la capitale du royaume, pour quelque cause ni prétexte que ce soit. Curant contritionem filiœ populimei cum ignominid, dicentes: Pax, pax; et non est pax. JEREM., c. vi, vers. 14.1652Paris72857. De la nature et qualité du parlement de Paris, et qu’il nepeut être interdit, ni transféré hors de la capi- tale du royaume, pour quelque cause ni prétexte que ce soit. Curant contritionem filiæ populimei cum ignomi- nit, dicentes : Pax, pax; et non est pax.JEREM., C. VI, vers. 44. Paris, François Preuveray, 1652, 72 pages. Travail peu recommandable, que Mailly cite dans la note de la p.123 de son IF volume , et contre lequel il s’emporte, p. 503 de son V° volume, note. Il est en effet plein d’allégations sans raison, de digressions sans but et de longueurs sans excuses. L’auteur a emprunté quelques phrases aux Féritables mazximes du gouverne- ment de la France, et des pages entières aux Observations vérita- bles et désintéressées , etc.
858De la puissance qu’ont les rois sur les peuples, et du pouvoir des peuples sur les rois.1650Sans Lieu20858. De la puissance qu’ont les rois sur les peuples , et du pouvoir des peuples sur les rois. (S. 1.), 4650, 20 pages. ' Francois Davenne. Voici la doctrine de l’auteur : Les gens prennent un roi, pour les régir en paix ; Mais alors qu’il les vexe à tort dessus la terre, Ils en font un rejet , parce qu'il est mauvais ; Eux mesmes, à la fin, lui lancent le tonnerre.
859De par messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris.1649Sans Lieunan859. De par messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris. Zrés-rare. . Ordonnance du 14 février 1649, qui enjoint, à tous les chefs d’hostel et chambrelans , de se trouver en personne aux gardes ordinaires et extraordinaires.
860De profundis (le) de Jules Mazarin, avec les regrets de sa méchante vie.Sans DateParis8860. De profundis (le) de Jules Mazarin, avec lesregrets de sa méchante vie. Paris, Sans Date, 8 pages. Le Nouveau De profurdis de Jules Mazarir, etc., n’en est pas la suite. ; On a composé plusieurs parodies semblables des prières de l’Église , qu’on pourrait appeler l’office du cardinal Mazarin : l’In exitu, l’In manus, le Pater noster , le Salve, reginu , les Lamenta- tions, les Leçons de ténébres ; à quoi il faut ajouter le Grand bre- viatre et le Procés-verbal de la canonisation, etc.
861*De requeste van de drie Standen aen de Heeren des parlements van Vranckrijek voorgedragen, tegens den cardinal Jule Mazarini.1649Sans Lieunan861*. De requeste van de drie Standen aen de Heeren des parlements van Vranckrijek voorgedragen , tegens den cardinal Jule Mazarini. 1649, in-4. Traduction hollandaise de la Requéte des trois États, etc., qui est indiquée dans le catalogue, in-8°, des imprimés du Musée bri- tannique.
862*De tribus nebulonibus.Sans DateSans Lieunan862*. De tribus nebulonibus. Guv PaTin, Lettres à Spon, 1I, 101.
863Débauche (la) de quatre monopoleurs, et leurs entretiens sur les affaires présentes, en vers burlesques, par monsieur Scaron (sic).1652Paris7863. Débauche (la) de quatre monopoleurs , et leurs entretiens sur les affaires présentes, en vers bur- lesques, par monsieur Scaron (sic). Paus Philippe du Mont, 4652, 7 pages. Stupide pièce, qui n’est certainement pas de Scarron.
864Décadence de l’injuste parti des Mazarins refugiés à Saint-Germain, et leurs pernicieux desseins, avortés par la conclusion de la paix.1649Paris12864. Décadence de l’injuste parti des Mazarins refugiés à Saint-Germain, et leurs pernicieux desseins, avortés ‘ par la conclusion de la paix. Paris, veuve André Musnier , 1649, 12 pages. La paix n’était cependant pas faite.
865Décadence (la) des mauvais ministres d’État, et les fruits qu'ils ont reçus pour leurs salaires, dédiée aux amateurs de la paix.1649Paris8865. Décadence (la) des mauvais ministres d’État, et les fruits qu'ils ont reçus pour leurs salaires, dédiée aux amateurs de la paix. Paris, veuve d'Antoine Coulon, 1649 , 8 pages. Le prince de Conty venait d’être reconnu chef de l’armée parle- mentaire.
866Décadence (la) visible de la royauté, reconnue par cinq marques infaillibles: 1. par le peu d'autorité que ceux qui sont intéressés à la soutenir ont auprès de Sa Majesté; 2. par le peu de respect que les peuples ont pour tout ce qui vient de la part du roi 3. par l'usage des fourbes que le conseil fait pratiquer à Sa Majesté, pour abuser de la simplicité des peuples 4. par la facilité des entreprises auxquelles on porte Sa Majesté, sans les concerter comme il faut pour les faire réussir à son honneur; 5. et par le secours que le conseil lui fait emprunter des huguenots, en les rétablissant dans leurs privilèges, pour faire triompher le parti Mazarin avec plus de succès.1652Sans Lieu16866. Décadence (la) visible de la royauté, reconnue par cinq marques infaillibles: 4. par.le peu d’autorité que ceux qui sont intéressés à la soutenir ont auprès de Sa Majesté ; Z. par le peu de respect que les peuples ont pour tout ce qui vient de la part du roi; 3. par l’usage des fourbes que le conseil fait pratiquer à Sa Majesté, pour abuser de la simplicité des peuples ; k. par la facilité des entreprises auxquelles on porte Sa Majesté, sans les concerter comme 1l faut pour les faire réussir à son honneur ; 5. et par le secours que le conseil lui fait emprunter des huguenots, en les réta- blissant dans leurs privilèges, pour faire triompher le parti Mazarin avec plus de succès. Sans Lieu, 1652, 16 pag. Dubosc Montandré affirme ici des faits que je ne garantirais pas. « Les Cévennes, dit-il, ont déjà levé le masque ; le Bas-Languedoc est tout embrâsé par les incendiaires qui arment ouvertement et par ordre de Sa Majesté; les commissaires huguenots rétablissent le prêche dans le Dauphiné, comme 1l y étoit avant l’édit de Nantes. » Il a été répondu précisément à ces assertions dans la Chute de la tyrannie , etc. ' Mailly cite la Décadence visible de la royauté, p. 65de son V* vol.
867Décalogue (le) françois.1649Paris8867. Décalogue (le) françois. Paris, 1649, B pages.
868Décalogue (le) romain.1649Sans Lieu8868. Décalogue (le) romain. (S. |. n. d.), 8 pages. Fcevrier 1649. ,
869Décampement (le) et la honteuse fuite de l’armée du maréchal de Turenne, avec la défaite de son arrière garde, poursuivie par le comte de Tavannes et le marquis de la Boulaye.1652Paris7869. Décampement (le) et la honteuse fuite de l’armée du maréchal de Turenne, avec la défaite de son arrière garde, poursuivie par le comte de Tavannes et le mar- quis de la Boulaye. Paris, L. Laureau , '1652 7 pages. C’est la retraite du camp de V11]eneuve-Samt—Georges On peut juger de la verac1te de la pièce par le titre.
870Décharge (la) des sceaux du chancelier de France, et remis entre les mains de M. de Châteauneuf, et la déclaration du duc de Bouillon touchant sa fidélité au service du roi.1650Paris6870. Decharge (la) des sceaux du chancelier de France, et remis entre les mains de M. de Châteauneuf , et la déclaration du duc de Bouillon touchant sa fidélité au service du roi. Paris, veuve Coulon, 1650, 6 pages. 5 mars 1650. Il y a un second titre, ainsi conçu : l’Aubepin_£' refleuri au mois de mars, ou le Rétablissement de monseigneur de Châteauneuf en la charge de garde des sceaux, On sait que Châ- teauneuf était de la maison de l’Aubépine. C’est à la suite de ce pamphiet que se trouve l’Obéissance des illustres sujets, dont il est parlé dans la notice sur les Mémoires de Turenne, coll. Michaud , p. 318..
871Décision de la question du temps, à la reine régente.1649Paris15871. Décision de la question du temps, à la reine régente. Paris, Cardin Besongne, 1649, 15 pages. e Pièce d’une éloquence grave et triste. L’auteur attaque la reine par la piété, et lui déclare qu’elle offense Dieu par les excès que commettent les troupes du blocus « L'honneur qu’elle me fait de m'écouter quelquefois, et de me communiquer avec confiance ses actions de piété. » Est-ce sérieux ? Naudé, page 11 du Mascurat, met ce pamphlet au nombre des pièces soutenues et raisonnées; Guy Patin le cite parmi les meilleurs, page 190 du I" volume des lettres à Spon.‘ Il ya, de la Décision, trois autres éditions, deux de Paris, jouxte la copie imprimée à Paris chez Cardin Besongne, 1649, in-4° et in-12; la troisième de Rouen , chez Jacques Besongne , 1649, 14 pages. On peut croire aisément qu’elle n’est pas rare. La permission d’imprimer, donnée à Cardin Besongne , est du 27 février.
872Décisions (les) du censeur monarchique touchant la plus juste autorité des régents d’État, préscrivant des bornes à leur pouvoir, faisant voir qu’ils sont absolus avec dépendance et dépendants avec souveraineté , et concluant ensuite, après quelques réflexions tirées du gouvernement d'aujourd’huy, que les régents qui renferment leur pouvoir entre ces deux extrémités de dépendant et d’indépendant, maintiennent en repos la minorité de leurs pupilles, et au contraire, etc. Discite justitiam moniti et non temnere Christos.1651Paris28872. Décisions (les) du censeur monarchique touchant la plus juste autorité des régents d’État, préscrivant des bornes à leur pouvoir, faisant voir qu’ils sont absolus ‘avec dépendance et dépendants avec sou- veraineté , et concluant ensuite, après quelques réflexions tirées du gouvernement d'aujourd’huy , que les régents qui renferment leur pouvoir entre ces deux extrémités de dépendant et d’indépendant, main- tiennent en repos la minorité de leurs pupilles, et au contraire, etc. Discite justitiam moniti et non tem- nere Christos. Paris, 1651 , 28 pages. Dubosc Montandré. Du 17 février 1651.
873*Déclamation en vers contre les députés qui ont fait la paix, lesquels on accuse d’avoir trahi la patrie.Sans DateSans Lieunan873*. Déclamation en vers contre les députés qui ont ‘ fait la paix , lesquels on accuse d’avoir trahi la patrie. Bib. hist., 22987
874Déclaration de la volonté du roi et de la reine régente, sa mère, sur les présents mouvements de la ville d’Aix.1649Sans Lieu4874. Déclaration de la volonté du roi et de la reine régente , sa mère, sur les présents mouvements de la ville d’Aix. Du 48 août. Sans Lieu, 1649, 4 pages.
875Déclaration de la volonté du roi, étant en son conseil, sur la rébellion de Bordeaux.1650Bourg15875. Déclaration de la volonté du roi, étant en son conseil, sur la rébellion de Bordeaux. Bourg, À. Dalvy, 1650, 15 pages. Arrêt du conseil, en date du 30 août 1650, qui déclare les habitants de Bordeaux déchus de tous leurs privileges, et méme du droit de communauté, si, dans trois jours, ils ne reçoivent le roi avec le respect et l’obéissance qui lui sont dus. Il y en a, de Paris , une autre édition par Guillaume Sassier, 8 pages, et une autre encore par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roi. Cette dernière ajoüte au titre: publiée le premier septembre 1650. ‘
876Déclaration (la) de messieurs de ville (sic) pour le parti des princes, faite en présence de Mademoiselle, et mise entre les mains de monseigneur le duc de Beaufort, et signee par huit colonels et plusieurs bourgeois, le 1er juillet 1652, avec ce qui s’est fait et passé entre l’armée des princes et celle des Mazarins.1652Paris7876. Déclaration (la) de messieurs de ville (s:c) pour le parti des princes, faite en presence de Mademoiselle, et mise entre les mains de monseigneur le duc de Beau- fort, et s1gnee par huit colonels et plusieurs bour- geois, le 1”" juillet 1652, avec ce qui s’est fait et passé entre l’armée des princes et celle des Mazarins. Paris, S. Le Porteur, 1652, 7 pages. Mauvaise relation du combat de la porte Saint-Antomne. L’au- teur prétend que Mademoiselle prit le maréchal de L’Hôpital par les cheveux ! Il n’y à pas de déclaration. C’est un mensonge publié … avec per- mission de S. À. R!
877Déclaration (la) de messieurs du parlement d’Angleterre, envoyée par leurs députés à monsieur le prince de Condé, sur la marche de dix mille hommes mis sur pied pour son service.1652Sans Lieu7877. Déclaration (la) de messieurs du parlement d’An- gleterre, envoyée par leurs députés à monsieur le prince de Condé, sur la marche de dix mille hommes mis sur pied pour son service. (S. |., 1652), 7 pages. Contrefacon de la Députation du parlement d’Angleterre à M. le Pprince de Condé, etc.
878Déclaration (la) de messieurs les princes, faite à messieurs du parlement dans la dernière assemblée, tenue au palais le mardi 25 juin 1652, au moyen de laquelle il ne reste plus aucun prétexte pour empêcher la paix.1652Paris7878. Déclaration (la) de messieurs les princes , faite à messieurs du parlement dans la dernière assemblée, tenue au palais le mardi 25 juin 1652, au moyen de laquelle il ne reste plus aucun prétexte pour empêcher la paix. Parts, Salomon de la Fosse , 1652, 7 pages. Simple relation, publiée avec la permission expresse du duc d’Orléans. La déclaration n’y est pas rapportée dans son texte.
879Déclaration de messieurs les princes, faite en parlement, toutes les chambres assemblées, chambre des Comptes, cour des Aydes et Hôtel de Ville, le 22 août 1652, touchant la sortie du cardinal Mazarin hors du royaume, avec l’Arrêt dudit parlement donné le même jour.1652Paris7879. Déclaration de messieurs les princes, faite en parle- ment, toutes les chambres assemblées , chambre des Comptes, cour des Aydes et Hôtel de Ville, le 22 août 1652, touchant la sortie du cardinal Mazarin hors du royaume , avec l’Arrêt dudit parlement donné le même jour. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652 , 7 pages. Il y en a une autre édition : Paris ,(1652. De plus, la veuve F. Guillemot et Denys de Cay en ont publié chacun une édition , mais sans l’arrêt , qu’on trouvera plus loin : Déclaration faite par Son Altesse Royale , etc., Déclaration de Son Altesse Royale, etc. '
880Déclaration de M. le cardinal de Rets (sic), faite à Son Altesse Royale, à messieurs les princes et à messieurs du parlement, le 28 juin 1652.1652Paris7880. Déclaration de M. le cardinal de Rets (sie), faite à Son Altesse Royale, à messieurs les princes et à messieurs du parlement, le 28 juin 1652. Paris, Gilles de Halline, 1652, 7 pages.
881Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans, envoyée au Parlement, pour la justification de la conduite de monsieur le Prince.1651Paris7881. Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans, envoyée au Parlement, pour la justification de la con- duite de monsieur le Prince. Paris, Nicolas Vivenay, 1651 , 7 pages. Datée du 18 août 1651 , signée Gaston et contre-signée de Fromont. Il en existe une édition Sur l’imprimé à Paris chez Nicolas Vivenay. Lg titre se continue ainsi : « Ensemble la réponse de M. le Prince, présentée au parlement, les chambres assemblées , le 19 août 1651. » 21 pages. La Déclaration a été reproduite dans les Mémoires de madame de Motteville, page 410, cull. Michaud.
882Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans et de monsieur le prince de Condé, faite en parlement, toutes les chambres assemblées, avec l’Arrêt de ladite cour des 2 et 3 septembre 1652.1652Paris7882. Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans et de monsieur le prince de Condé, faite en parlement , toutes les chambres assemblées , avec l’Arrêt de ladite - cour des 2 et 3 septembre 1652. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages.
883Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans, faite en personne, et délivrée par écrit, signé de sa main, à messieurs de l’assemblée de la noblesse, portant parole et assurance, de la part de Leurs Majestés pour la convocation et tenue des États-généraux au 8ᵉ jour du mois de septembre prochain, avec les promesses conditions et sûretés requises et nécessaires, tant pour le général que pour les particuliers, en cas de retardement ou d’inexécution.1651Paris7883. Déclaration de monseigneur le duc d’Orléans, faite en personne, et délivrée par écrit, signé de sa main, à messieurs de l’assemblée de la noblesse , portant parole et assurance, de la part de Leurs Ma3«astes pour la con- vocation et tenue des États-généraux au 8° jour du mois de septembre prochain, avec les promesses conditions et sûretés requises et nécessaires, tant pour le général que pour les particuliers, en cas de retar- dement ou d’inexécution. Paris, veuve J. Guillemot, 1651 , 7 pages. Du 25 mars 1651. Le titre promet un peu trop.
884Déclaration (la) de monseigneur le duc de Beaufort, envoyée à messieurs du parlement.1652Paris16884. Déclaration (la) de monseigneur le duc Ède Beau- fort, envoyée à messieurs du parlement. Paris, Claude Le Roy, 1652, 16 pages. Le duc de Beaufort prétend que les troupes espagnoles du duc de Nemours ne sont plus étrangères, dès qu’elles marchent sous un général français !
885Déclaration (la) de monseigneur le duc de Guyse, faite à Bordeaux, le 3 du mois courant, sur la jonction de ses intérêts avec ceux de messieurs les princes, avec toutes les particularites de sa sortie.1652Paris15885. Déclaration (la) de monseigneur le duc de Guyse, faite à Bordeaux, le 3 du mois courant, sur la jonction de ses intérêts avec ceux de messieurs les princes, avec toutes les part1culamtes de sa sortie. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux par Guillaume de La Court, 1652, 15 pages. Elle fait partie de toutes les éditions des Mémoires du duc de Guise. Elle a été aussi publiée sous le titre de le Manifeste de monseigneur le duc de Guyse touchant les particularités, etc.
886Déclaration (la) de monseigneur le prince de Conty et de messieurs les généraux, enregistrée en parlement, pour l’exécution de l’arrêt du huitième janvier dernier contre le cardinal Mazarin, pour le soulagement du peuple et la paix générale.1649Paris4886. Déclaration (la) de monseigneur le prince de Conty et de messieurs les généraux, enregistrée en parle- ment, pour l’exécution de l’arrêt du huitième janvier dernier contre le cardinal Mazarin, pour le so ulagement du peuple et la paix générale. Du samedi 20 mars 1649. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 4 pages. Il y en a deux autres éditions : Déclaration de ros généraux, etc.; et Déclaration faite au Parlement par monseigneur le prince de Conty, ete. La dernière est l’édition officielle.
887Déclaration de monseigneur le Prince, faite en personne, et délivrée par écrit, signé de sa main, à messieurs de l'assemblée de la noblesse, portant parole et assurance, de la part de Leurs Majestés, pour la convocation et tenue des États généraux au 8ᵉ jour du mois de septembre prochain, avec les promesses, conditions et sûretés requises et nécessaires, tant pour le général que pour les particuliers, en cas de retardement ou d’inexécution.1651Paris4887. Déclaration de monseigneur le Prince, faite en personne, et délivrée par écrit, signé de sa main, à messieurs de l'assemblée de la noblesse , portant parole et assurance , de la part de Leurs Majestés, pour la convocation et tenue des États généraux au 8° jour du mois de septembre prochain, avec les promesses , conditions et sûretés requises et nécessaires, tant pour le général que pour les particuliers , en cas de retar- dement ou d’inexécution. Paris, veuve J. Guillemot , 1651 , À pages. Du 25 mars 1651.
888Déclaration de nos généraux, faite et enregistrée au parlement, le 20 mars 1649, et envoyée à Ruel.1649Paris4888. Déclaration de nos généraux, faite et enregistrée au parlement, le 20 mars 1649, et envoyée à Ruel. Paris, veuve Antoine Coulon , 1649, 4 pages. Mèême pièce que la Déclaration de monseigneur le prince de Conty, etc.
889Déclaration de Son Altesse Royale et de monsieur le Prince, faite en la chambre des Comptes, sur l’éloignement du cardinal Mazarin1652Paris4889. Déclaration de Son Altesse Royale et de monsieur le Prince, faite en la chambre des Comptes, sur l’éloi- gnement du cardinal Mazarin. Paris, Denys de Cay, 1652, 4 pages. Du 22 août 1652. Autre édition de la Déclaration de messieurs les princes , ete.
890Déclaration (la) de Son Altesse Royale sur le sujet du discours lu au Palais Royal, en présence des députés du Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et corps de ville de Paris, sous le nom du roi et de la reine régente, ensemble la Réponse de M. le Prince, présentée au Parlement, les chambres assemblées, le 19 août 1651.1651Paris16890. Déclaration (la) de Son Altesse Royale sur le sujet du discours lu au Palais Royal, en présence des députés du Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et corps de ville de Paris, sous le nom du roi et de la reine régente , ensemble la Réponse de M. le Prince, présentée au Parlement , les chambres assemblées, le 49 août 1651. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 16 pages. La déclaration du duc d’Orléans n’y est pas. On n°y trouve que la réponse du prince de Condé , qui est fort adroite.
891Déclaration (la) des nouveaux Mazarins, faite à messieurs nos princes, qui a été arrêté et accordé (sic) pour le soulagement du peuple, de quitter le parti Mazarin.1652Paris6891. Déclaration (la) des nouveaux Mazarins, faite à messieurs nos princes, qui a été arrêté et accordé (sic) pour le soulagement du peuple, de quitter le parti Mazarin. Paris, Pierre Bon, 1652, 6 pages. On peut juger de la pièce par le titre.
892Déclaration des prétentions de la noblesse, assemblée aux Cordeliers à Paris.1651Paris4892. Déclaration des prétentions de la noblesse, assem- blée aux Cordeliers à Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 4 pages. | Ces prétentions sont bien simples et bien légitimes. La noblesse ne demande que le bien de PÉtat et du public ! Pour le bien de ses intérêts propres, elle s’en remet aux États généraux. Il est naturel qu’après cela, elle s’étonne du silence que garde le Tiers état au milieu de cette agitation. . Voir le Journal de l’assemblée de la noblesse , etc.
893Déclaration des prétentions de messieurs nos généraux, faite et enregistrée au parlement, le samedi vingtième mars 1649, et envoyée à Ruel.1649Paris7893. Déclaration des prétentions de messieurs nos géné- raux, faite et enregistrée au parlement, le samedi vingtième mars 1649, et envoyée à Ruel. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 4649, 7 pages. Ne cherchez pas ici la déclaration; vous ne trouveriez qu’une apologie. '
894Déclaration des volontés du roi sur les mouvements arrivés en la ville d’Aix en Provence, contenant les articles accordés pour le bien et pour le repos de tous ses sujets de ladite province, de quelque qualité et condition qu’ils soient, avec la Lettre de Sa Majesté, écrite à la cour de parlement, pour l’exécution de ses ordres et de ses commandements, vérifiée audit parlement de Provence, les 22 et 25 août 1649.1649Paris8894. Déclaration des volontés du roi sur les mouvements arrivés en la ville d’Aix en Provence, contenant les articles accordés pour le bien et pour le repos de tous ses sujets de ladite province, de quelque qualité et condition qu’ils soient , avec la Lettre de Sa Majesté, écrite à la cour de parlement, pour l’exécution de ses ordres et de ses commandements , vérifiée audit parle- ment de Provence, les 22 et 25 août 1649. Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages. Du 8 août.
895Déclaration (la) du cardinal Mazarin, envoyés (sic) à Son Altesse Royale, à nos seigneurs les princes et à messieurs du parlement par un courrier extraordinaire.1652Paris8895. Déclaration (la) du cardinal Mazarin, envoyés (sic) à Son Altesse Royale, à nos seigneurs les princes et à messieurs du parlement par un courrier extraordinaire. Parts , Louis Du Sol, 1652, 8 pages. Longue redite de toutes les sottises de 1649 contre le Mazarin.
896Déclaration (la) du ciel. 1651 Avec aussi le Décret promulgué, devant les plus vertueux frondeurs, par le lecteur aux astres.Sans DateSans Lieu4896. Déclaration (la) du ciel. 1651 . Avec aussi le Décret promulgué, devant les plus vertueux frondeurs, par le lecteur aux astres. (S. 1. n. d.), 4 pages. Aussi rare qu’extravagante. La déclaration et l’arrêt sont écrits en français et en latin. Voici les deux derniers vers de l’arrêt : Ce sera vers la Saint-Mathias Qu’il (Mazarin) tombera du haut en bas. La fête de Saint-Mathias se célèbre le 24 février.
897Déclaration du duc Charles, faite à nos seigneurs de parlement et aux bourgeois de Paris, en faveur de la France.1649Paris8897. Déclaration du duc Charles,, faite à nos seigneurs de parlement et aux bourgeois de Paris, en faveur de la France. Paris, veuve J. Remy, 1649, 8 pages. Assez pauvre imagination de quelque frondeur, après la comédie de l'envoyé espagnol.
898Declaration (la) du duc de Lorraine, à Son Altesse Royale et à messieurs les princes, sur l'approche de ses troupes ès environs de Paris , ensemble sa Lettre écrite à messieurs du parlement sur ce sujet.1652Paris8898. Declarat10n (la) du duc de Lorraine, à Son Altesse Royale et à messieurs les princes, sur l'approche de ses troupes ès environs de Paris , ensemble sa Lettre écrite à messieurs du parlement sur ce sujet. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages. Datéés foutes deux de Meaux, le 23 mai.
899Déclaration du parlement d’Angleterre, contenant les motifs et raisons de leurs dernières procédures, et pour lesquelles ils ont établi le gouvernement présent en forme de république ou d’État libre, traduite de l’anglois.1649Paris26899. Déclaration du parlement d’Angleterre, contenant les motifs et raisons de leurs dernières procédures, et pour lesquelles ils ont établi le gouvernement présent en forme de république ou d’État libre, traduite de l’anglois. Zondres (Paris), 1649, 26 pages.
900Déclaration du parlement, par laquelle Son Altesse Royale est déclaré (sic) lieutenant général de l’État et couronne de France, et monsieur le prince, généralissime des armées, suivant l’arrêt donné en l’assemblée, cejourd’hui 20 juillet, pour la délivrance de Sa Majesté.1652Paris8900. Déclargtion du parlement, par laquelle Son Altesse Royale est déclaré (sic) lieutenant général de l’État et couronne de France, et monsieur le prince, généra- lissime des armées, suivant l’arrêt donné en l’assemblée, cejourd’hui 20 juillet, pour la délivrance de Sa Majesté. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. On sait que le parlement n’a rien déclaré de semblable ; ce qui n’empêche pas que la Déclaration n’ait été publiée avec la permis- sion spéciale du duc d’Orléans.
901Déclaration du roy.1649Sans Lieu7901. Déclaration du roy. (S. 1., 1649), 7 pages. C’est une amnistie pour les Bordelais. Elle est datée du 23 décem- bre 1649. On peut croire, d’après la note qui se lit à la fin de la Zettre du roy (du 25 décembre ), qu’elle a été imprimée par Guillaume Sassier.
902Déclaration du roi, accordée à son parlement et ville de Bordeaux, du 1er octobre 1650, portant amnistie générale de ce qui a été fait depuis la dernière déclaration de Sa Majesté, du 26 décembre 1649, enregistrée en ladite cour le 7 janvier 1650, ensemble les Propositions de monseigneur le duc d’Orléans, registres du parlement de Paris, lettres de Sadite Majesté, portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne, avec l'Arrêt d'enregistrement et de publication.1650Bordeaux12902. Déclaration du roi, accordée à son parlement et ville de Bordeaux,, du 1* octobre 1650, portant amnistie générale de ce qui a été fait depuis la dernière décla- ration de Sa Majesté, du 26 décembre 1649, enregistrée en ladite cour le 7 janvier 1650, ensemble les Propo- sitions de monseigneur le duc d’Orléans , registres du parlement de Paris, lettres de Sadite Majesté, portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'Éper- non du gouvernement de Guyenne, avec l’Arrêt d’en- registrement et de publication. Bordeaux , L. Mon- giron Millanges, 1650, 12 pages. La pièce ne tient pas tout ce que le titre promet; car on n’y trouve ni l’arrêt d’enregistrement, ni les propositions du duc d’Orléans, etc. Ces documents ont été publiés dans la Sæite et la Fraie suite de la décluration du roi, etc. Il y a, de la Déclaration, une édition de Paris dont le titre suit :
903Déclaration du roi, accordée pour la pacification des troubles de Bordeaux, du 1er octobre 1650, à Bourg sur la mer.1650Paris14903. Déclaration du roi, accordée pour la pacification des troubles de Bordeaux, du 1° octobre 1650, à Bourg sur la mer. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650, 14 pages.
904Déclaration du roi contre ceux qui vendront et achèteront des sels en Normandie à vil prix.Sans DateSans Lieu3904. Déclaration du roi contre ceux qui vendront et achèteront des sels en Normandie à vil prix. (S. l.n. d.) 3 pages. Du 23 février 1649.
905Déclaration du roi contre les officiers et habitants de la ville de Bordeaux, et autres de la province de Guyenne qui se sont unies à icelle.1652Poitiers7905. Déclaration du roi contre les officiers et habitants ‘ de la ville de Bordeaux, et autres de la province de Guyenne qui se sont unies à icelle. Poitrers, par les imprimeurs commandés de Sa Majesté, 1652, 7 pages. Du 10 décembre 1651. La publication en a été ordonnée par arrêt du conseil, en date du 23 décembre. 1l y en a une édition de Paris, par les imprimeurs du roi, 8 pages, et une de Rouen, Jean Viret, 7 pages.
906Déclaration du roi contre les princes de Condé, Conty, et duchesse de Longueville, les ducs de Nemours et de La Rochefoucault, et autres leurs adhérents qui les ont suivis, vérifiée en parlement, le 5 décembre 1651.1654Paris48906. Déclaration du roi contre les princes de Condé, Conty, et duchesse de Longueville, les ducs de Nemours et de La Rochefoucault, et autres leurs adhérents qui les ont suivis, vérifiée en parlement, le 5 décembre 1651 . Paris, parles imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1654, 48 pages. Outre la déclaration, qui est du 8 octobre, il doit y avoir la lettre d’envoi, datée de Bourges, le même jour, une autre lettre du roi sous la date de Poitiers, le 41 novembre, et l’arrèt d’enregistre- ment du 4 décembre , et non du $, comme il est dit au titre. La déclaration a été vérifiée au parlement de Rouen, le 18 de- cembre; et les imprimeurs du roi, dans cette ville, en ont donne ume édition dont le titre ne diffère de celle de Paris que par la men- tion de l’enregistrement , 1651, 8 pages
907Déclaration du roi contre les princes de Condé, de Conty, la duchesse de Longueville, le duc de La Rochefoucault, le prince de Talmont et leurs adhérents, vérifiée en parlement, le roi y séant en son lit de justice, le 13 novembre 1652.1652Paris8907. Déclaration du roi contre les princes de Condé, de Conty, la duchesse de Longueville, le duc de La Rochefoucault, le prince de Talmont et leurs adhérents, vérifiée en parlement, le roi y séant en son lit de justice, le 13 novembre 1652. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du r01, 1652, 8 pages. Du 12 novembre.
908Déclaration du roi contre les sieurs duc de Bouillon, maréchaux de Brézé et de Turenne, et de Marsillac, lue, publiée et enregistrée au ‘parlement, le 7 février 1650.1650Paris8908. Déclaration du roi contre les sieurs duc de Bouillon, maréchaux de Brézé et de Turenne, et de Marsillac , lue, publiée et enregistrée au ‘parlement,, le 7 février 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650 , 8 pages.
909Déclaration du roi contre madame la duchesse de Longueville, les sieurs duc de Bouillon, maréchal de Turenne, prince de Marsillac, et leurs adherents vérifiée en parlement, le 16 mai 1650.1650Paris6909. Déclaration du roi contre madame la duchesse de Longueville, les sieurs duc de Bouillon , maréchal de Turenne, prince de Marsillac, et leurs adherents véri- fiée en parlement, le 16 mai 1650. Paris, Antome Estienne, 1650, 6 pages. Hl y en a une édition jouxrte la copie imprimée à Paris, a Haye, Michei Staël, 1650, 10 pages non chiffrées.
910Déclaration du roi d’Angleterre, faite aux Écossois par le marquis de Montrose, gouverneur et lieutenant général par mer et par terre au royaume d’Écosse pour Sadite Majesté, contre les rebelles d’Ecosse et ceux qui tiennent le parti du parlement d’Angleterre, présentée à la reine d’Angleterre.1650Paris8910. Déclaration du roi d’Angleterre, faite aux Écossois par le marqms de Montrose gouverneur et lieutenant général par mer et par terre au royaume d’Écosse pour Sadite Majesté, contre les rebelles d’Ecosse et ceux qui tiennent le parti du parlement d’Angleterre, présentée à la reine d’Angleterre. Paris , Guillaume Sassier, 1650, 8 pages.
911Déclaration du roi, donnée sur les mouvements arrivés en sa province de Normandie, lue, publiée et enregistrée à Rouen, en parlement, le 9 avril 1649.1649Rouen16911. Déclaration du roi, donnée sur les mouvements arrivés en sa province de Normandie, lue, publiée et enregistrée à Rouen , en parlement, le 9 avril 1649. Rouen, David du Petitval et Jean Viret, 1649, 16 pages.
912Déclaration du roi, du 3 février 1649, par laquelle sont donnés six jours aux habitants de Paris pour rentrer dans leur devoir.1649Saint-Germain-En-Laye4912. Déclaration du roi, du 3 février 1649, par laquelle sont donnés six jours aux habitants de Paris pour rentrer dans leur devoir. Saint-Germain-en-Laye, le 4 février 1649, 4 pages. Il parait que cette: déclaration fut renouvelée le 11 ; car j’en trouve deux exemplaires à cette date, tous deux de Saint-Germain, tous deux de 4 pages, mais l’un avec, et l’autre sans la date de 1649.
913Déclaration du roi, du 25 février 1651, par laquelle Sa Majesté révoque toutes les lettres de cachet données en conséquence de la détention de messieurs les princes de Condé, de Conty, et duc de Longueville, et reconnoit leur innocence, et les remet dans tous leurs biens, gouvernements et charges.1651Paris7913. Déclaration du roi, du 25 février 1651, par laquelle Sa Majesté révoque toutes les lettres de cachet données en conséquence de la détention de messieurs les princes de Condé, de Conty, et duc de Longueville, et recon- noit leur innocence, et les remet dans tous leurs biens, gouvernements et charges. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 7 pages. On en trouvera plus loin une édition par les imprimeurs du roi : Déclaration du roï pour l’innocence , etc.
914Déclaration du roi en faveur'de la province de Poictou, vérifiée en parlement.1651Paris8914. Déclaration du roi en faveur'de la province de Poictou , vérifiée en parlement. Paris, Antoine Es- tienne, 1651, 8 pages. La déclaration est du 13 septembre 1651 ; la vérification du 15. Pour la suppression des bureaux de la gabelle.
915Déclaration du roi en faveur de madame la duchesse de Longueville, de M. le maréchal de Turenne et de tous ceux qui ont suivi ou exécuté leurs ordres, vérifiée en parlement, le 19 mai 1651.1651Paris7915. Déclaration du roi en faveur de madame la duchesse de Longueville, de M. le maréchal de Turenne et de tous ceux qui ont suivi ou exécuté leurs ordres, véri- fiée en parlement, le 19 mai 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, T pages. Du 5 mai.
916Déclaration du roy en faveur des bourgeois et habitants de la ville de laris, contenant la levée des modifications portées par l’arrest de vérification de l’amnistie, accordée par Sa Majesté.1652Pontoise3916. Déclaration du roy en faveur des bourgeois et habitants de la ville de laris, contenant la levée des modi(ä:ations portées par l’arrest de vérification de l’amnistie, accordée par Sa Majesté. Pontoise, Julien Courant, 1652, 3 pages. Julien Courant en à donné une autre édition, de 4 pages, dont le titre ne porte plus, au commencement, ces mots : Er faveur des bourgeois et habitants de la ville de Paris, mais, à la fin, ceux-ci : Donnée à Mantes, le 26 septembre 1652 ; et une autre encore, de 8 pages, sur le titre de laquelle on lit : Porcant levée des modifica- tions apportées à la vérification de l’'amnistie, vériftée au parlement, le troisième jour d’octobre 1652. L’édition de Paris, Antoine Estienne, a le même titre que la seconde édition de Julien Courant. Elle est de 7 pages.
917Déclaration du roi, par laquelle la séance du parlement de Paris est transférée en la ville de Montargis, avec interdiction de s'assembler, ni faire aucun acte de justice dans Paris1649Saint-Germain-En-Laye8917. Déclaration du roi, par laquelle la séance du parle- ment de Paris est transférée en la ville de Montargis, avec interdiction de s'assembler, ni faire aucun acte de justice dans Paris. Sairt-Germain-en-Taye, 1649, 8 pages. Du 6 janvier. Il en existe une autre édition, s. 1. n. d.
918Déclaration du roi, par laquelle les présidiaux du ressort du parlement de Paris ont pouvoir de juger souverainement, tant en matière civile que criminelle.1649Saint-Germain-En-Laye4918. Déclaration du roi, par laquelle les présidiaux du ressort du parlement de Paris ont pouvoir de juger souverainement, tant en matière civile que criminelle. Saint-Germain-en-Laye, le 6 février 1649, 4 pages. La déclaration est du 22 janvier.
919Déclaration du roi, par laquelle les princes, ducs, seigneurs et leurs adhérents qui ont pris les armes contre son service, sont déclarés criminels de lèze majesté, s’ils ne se rendent près de sa personne dans trois jours après la publication d’icelle.1649Saint-Germain-En-Laye7919. Déclaration du roi, par laquelle les princes, ducs, seigneurs et leurs adhérents qui ont pris les armes contre son service, sont déclarés criminels de lèze majesté, s’ils ne se rendent près de sa personne dans trois jours après la publication d’icelle. Saint-Ger- main-en-Laye, 1649, 7 pages. Du 23 janvier. Il en existe une autre cdition, également de Saine-Germain-en- Laye, mais où la légende &mprimée, etc., se lit au milieu de la 8° page , quoique la pîècc finisse sur la 7e; et une autre encore, de Paris, 8 pages.
920Déclaration du roi, par laquelle tous les officiers du parlement de Rouen sont interdits, déclarés criminels de lèze-majesté, et leurs offices supprimés, en cas qu'ils ne se rendent pas, dans quatre jours, près de Sa Majesté.1649Saint-Germain-En-Laye4920. Déclaration du roi, par laquelle tous les officiers du parlement de Rouen sont interdits, déclarés criminels de lèze-majesté , et leurs offices supprimés, en cas qu'ils ne se rendent pas, dans quatre jours, près de Sa Majesté. Saint-Germain-en-Laye , 1649 , 4 pages. Du 17 février. Il y en a une édition de Paris , Antoine Fstienne.
921Déclaration du roi, portant abolition générale de ce qui s’est passé en la ville de Paris, l’onzième décembre dernier, 1649, vérifiée en parlement le douzième mai 1650.1650Paris6921. Déclaration du roi, portant abolition générale de ce qui s’est passé en la ville de Paris, l’onzième décembre dernier, 1649, vériliée en parlement le dou- zième mai 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650, 6 pages. Datée de Dijon, avril 1659. C’est l’affaire de Joly et du marquis de La Boulaye.
922Déclaration du roi, portant confirmation de celle du feu roi, son père, par laquelle il a pris la très-glorieuse vierge pour spéciale protectrice de son royaume, avec le Mandement de monseigneur l’Ilustrissime et Révérendissime archevêque de Paris, ensuite de la lettre, à lui écrite, sur ce sujet, par Sa Majesté.1650Paris7922. Déclaration du roi, portant confirmation de celle du feu roi, son père, par laquelle i1üa pris la très- glorieuse vierge pour spéciale protectrice de son royaume , avec le Mandement de monseigneur l’Ilus- trissime et Révérendissime archevêque de Paris, ensuite de la lettre, à lui écrite, sur ce sujet, par Sa Majesté. Paris, Pierre Targa , 1650, 7 pages. La déclaration de Louis XIIT est du 10 février 1638 ; celle de Lonis XIV du 25 mars 1650 ; la lettre du 10 juin ; et le mandement du 12.
923Déclaration du roi portant confirmation des offices de police, vérifiée en parlement, le 31 et dernier décembre 1652.1653Paris14923. Déclaration du roi portant confirmation des offices de police, vévifiée en parlement, le 31 et dernier décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653 , 14 pages.
924Déclaration du roi, portant décharge du prêt et avance en faveur des officiers des présidiaux et justices royales de ce royaume, vérifiée en la grande chancellerie de France, le 42 octobre 1648.1649Paris4924. Déclaration du roi, portant décharge du prêt et avance en faveur des officiers des présidiaux et justices royales de ce royaume , vérifiée en la grande chancellerie de France, le 42 octobre 1648. Paris, Antoine Estienne , 1649, 4 pages. Antoine Estienne à publié une Liste des officiers auxquels s’ap- pliquait la déclaration.
925Déclaration du roi, portant défenses au cardinal Mazarin, ses parents, alliés et domestiques étrangers, sous quelque prétexte que ce soit, de rentrer dans ce royaume et autres pays sous la protection de Sa Majesté, et, à tous gouverneurs et autres officiers, de les y souffrir sur les peines y mentionnées, vérifiée en parlement, le sixième septembre 1651.1651Paris14925. Déclaration du roi, portant défenses au cardinal Mazarin, ses parents, alliés et domestiques étrangers , sous quelque prétexte que ce soit, de rentrer dans ce royaume et autres pays sous la protection de Sa Majesté, et, à tous gouverneurs et autres officiers, de les y souffrir sur les peines y mentionnées, vérifiée en parlement, le sixième septembre 1654. Paris, par les imprimeurset libraires ordinaires du roi, 1651, 14 pag. Il en existe une édition de Rouer par les imprimeurs du roi, 7 pages. Lecardmal de Retz dit, page 305 de ses Mémoires, Coll. Michaud, qu’elle fut rédigée par le conseiller Portail.
926Déclaration du roi, portant diminution des droits attribués aux receveurs des consignations, et réglement pour la fonction de leurs charges, vérifiée en parlement, le 7 juin 1651, avec l’Arrêt de vérification.1651Paris22926. Déclaration du roi, portant diminution des droits attribués aux receveurs des consignations, et réglement pour la fonction de leurs charges, vérifiée en parlement, le 7 juin 1651, avec l’Arrêt de vérification. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 22 pages.
927Déclaration du roi, portant établissement d’une chambre de justice, du seizième juillet 1648, et Arrêt de vérification d’icelle en la chambre des Comptes, du vingt-un desdits mois et an.1648Paris7927. Déclaration du roi, portant établissement d’une chambre de justice, du seizième juillet 1648, et Arrêt de vérification d’icelle en la chambre des Comptes, du vingt-un desdits mois et an. Pares, Denys de Cay, 1648, 7 pages.
928Déclaration du roi, portant injonction à tous les officiers du parlement qui sont à Paris, de se rendre, dans trois jours, dans la ville de Pontoise, à peine de suppression de leurs charges.1652Pontoise7928. Déclaration du roi, portant injonction à tous les officiers du parlement qui sont à Paris, de se rendre, dans trois jours, dans la ville de Pontoise, à peine de suppression de leurs charges. Pontoise, Julien Courant, 1652, 7 pages. Du 16 août 1652. C’est contre cet acte qu’a été publiée la Réponsc à la dernière Déclaration du roi, etc.
929Déclaration du roi, portant interdiction du parlement de Bourdeaux, donnée à Compiègne, le 12 juillet 1649.1649Bordeaux8929. Déclaration du roi, portant interdiction du parle- ment de Bourdeaux, donnée à Compiègne, le 12 juillet 1649. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges , 1649,8 pages. L’édition de Paris comprend 15 pages. On a retranché, du titre, ces mots : Donnée & Compiègne.
930Déclaration du roi, portant pacification pour la tranquillité publique, avec la Déclaration du roi pour le rétablissement du parlement en la ville de Paris, vérifiées en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiées, le roi y séant, le 22 octobre 1652.1652Rouen8930. Déclaration du roi, portant pacification pour la tranquillité publique, avec la Déclaration du roi pour le rétahlissement du parlement en la ville de Paris, vérifiées en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiées, le roi y séant, le 22 octobre 4652. Rouen, David du Petitval et Jean Viret, 1652, 8 pages. La première déclaration est celle qui éloigne de Paris divers personnages, et défend au parlement de s’occuper des affaires géné- rales du royaume et de la direction des finances:
931Déclaration du roi, portant qu'à l’avenir aucuns étrangers, quoique naturalisés, ni même les François qui auront été promus à la dignité de cardinal, n’auront plus entrée au conseil, ni admis (sic) à la participation des affaires de Sa Majesté, vérifiée en parlement, le 20 avril 1651.1651Paris8931. Déclaration du roi, portant qu'à l’avenir aucuns étrangers, quoïque naturalisés, ni même les François qui auront été promus à la dignité de cardinal, n’auront plus entrée au conseil, ni admis (sic) à la participation des affaires de Sa Majesté, vérifiée en parlement, le 20 avril 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651 , 8 pages. Datée du 18 avril, et scellée du grand sceau de cire verte. Cest encore unc question de savoir qui l'a scellée, des gardes des : sceaux Châteauneuf et Molé ou du chancelier Séguier. Aubery qui la discute assez longuement, page 142 de l’Histoire du cardinal Mazarin, penche pour Molé ; et ce n’est peut-être pas sans raison.
932Déclaration du roi, portant qu’à l’avenir il ne sera, fait aucune imposition sur ses sujets qu’en vertu d’édits dûment vérifiés, vérifiée en la cour des Aydes, le 21 juillet 1648.1648Paris6932. Déclaration du roi, portant qu’à l’avenir il ne sera , fait aucune imposition sur ses sujets qu’en vertu d’édits — dûment vérifiés, vérifiée en la cour des Aydes, le 21 juillet 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648 , 6 pages. La déclaration porte la date du 13 juillet.
933Déclaration du roi, portant que les bénéfices dont la disposition appartenoit au prince de Conty, à causé des abbayes dont il étoit titulaire auparavant les lettres de déclaration des 8 octobre 1651 et 12 novembre dernier, demeureront à la nomination de Sa Majesté, sans faire préjudice, néanmoins, à ceux qui ont été nommés, pour l’indult des officiers du parlement de Paris, audit prince de Conty à cause desdites abbayes, ni aux gradués des universités du royaume pour les vacances des bénéfices qui arriveront ès mois à eux affectés par les concordats, vérifiée au grand conseil du roi, le 11 décembre 1652.1652Paris7933. Déclaration du roi, portant que les bénéfices dont la disposition appartenoit au prince de Conty, à causé des abbayes dont il étoit titulaire auparavant les lettres de déclaration des 8 octobre 1651 et 12 novembre dernier, demeureront à la nomination de Sa Majesté , sans faire préjudice, néanmoins, à ceux qui ont été nommés, pour l’indult des officiers du parlement de Paris, audit prince de Conty à cause desdites abbayes, ni aux gradués des universités du royaume pour les vacances des bénéfices qui arriveront ès mois à eux affectés par les concordats, vérifiée au grand conseil du roi, le 11 décembre 1652. Paris, parles imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages. Du 7 décembre.
934Déclaration du roi, portant que les officiers des compagnies souveraines de Paris, ceux de judicature, finances et autres du ressort d’icelles, qui sont entrés au droit annuel depuis la déclaration du 13 mars et autres données en conséquence, seront reçus à payer ledit droit annuel pour l’année prochaine 1651, lue et publiée en la grande chancellerie de France, le 3 septembre 1650.1650Paris6934. Déclaration du roi, portant que les officiers es compagnies souveraines de Paris, ceux de judicature, finances et autres du ressort d’icelles, qui sont entrés au droit annuel depuis la déclaration du 13 mars et autres données en conséquence, seront reçus à payer ledit droit annuel pour l’année prochaine 4651, lue et publiée en la grande chancellerie de France, le 3 septämbre 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi. 1650, 6 pages.
935Déclaration du roi, portant que les officiers des cours souveraines de ce royaume jouiront cy après durant neuf années, commençant au premier jour de la présente année 1648 , et finissant au dernier décembre 1656, de la dispense de la rigueur des quarante jours que chacun officier doit survivre après le contrôle de la quittance de la résignation de son office, aux conditions portées par ladite déclaration, vérifiée en la grande chancellerie de France, le dernier jour d’avril 1648.1648Paris7935. Déclaration du roi, portant que les officiers des cours souveraines de ce royaume jouiront cy après du- rant neuf années, commençant au premier jour de la présente année 1648 , et finissant au dernier décembreF 1656, de la dispense de la rigueur des quarante jours que chacun officier doit survivre après le contrôle de la quittance de la résignation de son office, aux condi- tions portées par ladite déclaration, vérifiée en la grande chancellerie de France, le dernier jour d’avril 1648. Paris, Antoine Fstienne , 1648 , 7 pages. C’est la restitution du droit annuel aux cours souveraines, sous la condition de la retenue des gages pendant quatre ans. Le roi se réserve la nomination directe des présidents et des procureurs et avocats généraux. Seulement ceux-ci payeront le prix de la charge, sans fraude et avant l’expédition des commissions. Il existe, de la Déclaration, une édition où les cours souveraines sont dénommées au titre, et où la date de la vérification es( fixée au dernier jour de juillet 1648. Paris , Michel Mettayer, 1648, 7 pages.
936Déclaration du roi, portant réglement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifiée en parlement , le 24 octobre 1648.1648Paris22936. Déclaration du roi, portant réglement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifiée en parlement , le 24 octobre 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires J’en ai vu une autre édition, suivie de l’arrét de vérification en la chambre des Comptes, le 27 octobre, Paris, Denys de Cay, 1648; et une autre encore, où se Îit l’arrêt de vérification de la chambre des Comptes de Normandie, le 16 décembre, Rouen , David du Petit-Val, 1648, 22 pages. La cour des A ydes n’a vérifié la déclara- tion que le 30 décembre.
937Déclaration du roi, portant révocation de toutes commissions extraordinaires, même celles d’intendants des justices (sic) ès provinces du royaume, avec décharge, à ses sujets, des restes des tailles avant l’année 1647, et remise d’un demi quartier d’icelles pour les années 1648 et 1649, vérifiée en parlement , le 18 juillet 1648.1648Paris11937. Déclaration du roi, portant révocation de toutes commissions extraordinaires, même celles d’intendants des justices (s/c) ès provinces du royaume, avec dé- charge, à ses sujets, des restes des tailles avant l’année 1647, et remise d’un demi quartier d’icelles pour les ‘années 1648 et 1649, vérifiée en parlement , le 18 juil- let 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1648, 11 pages. La déclaration est datée du 13 juillet. On la trouve dans les Mémoires d'Omer Talon, page 250, Coll. Michaud. C’est la même que les deux qui suivent :
938Déclaration du roi, portant révocation des intendants de justice, et remise, au peuple, des restes des tailles, taillon et subsistance jusques et compris l’année 1646, et d’un demi quartier pour les années 1648 et 49, avec rétablissement des officiers en l’exercice de leurs charges, et arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du vingtième juillet 1648.1648Paris8938. Déclaration du roi, portant révocation des inten- dants de justice , et remise , au peuple, des restes des tailles, taillon et subsistance jusques et compris l’année 1646, et d’un demi quartier pour les années 1648 et A9, avec rétablissement des officiers en l’exercice de leurs charges, et arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du vingtième juillet 164%3. Parts, Denys de Cay, 1648, 8 pages.
939Déclaration du roi, portant révocation des intendants de justice, et remise des restes des tailles jusques en quarante-six inclusivement, et d'un demi quartier pour les années quarante-huit et quarante-neuf, avec rétablissement des officiers en la fonction de leurs charges, vérifiée en la cour des Aydes, le 18 juillet 1648.1648Paris12939. Dêclaration du roi, portant révocation des in- tendants de justice, et remise des restes des tailles jusques en quarante-six inclusivement, et d'un demi quartier pour les années quarante-huit et quarante- neuf, avec rétablissement des officiers en la fonction - de leurs charges, vérifiée en la cour des Aydes, le 18 juillet 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 12 pages.
940Déclaration du roi, portant révocation du droit annuel qui avait été accordé par Sa Majesté aux officiers des cours souveraines, registrée en la grande chancellerie de France , le dix-huitième mai mil six cens (sic) quarante-huit.1648Sans Lieu6940. Déclaration du roi, portant révocation du droit annuel qui avait été accordé par Sa Majesté aux offi- ciers des cours souveraines, registrée en la grande chancellerie de France , le dix-huitième mai mil six cens (sic) quarante-huit. (S. |.), Michel Mettayer, 1648 , 6 pages. ; Il y en a une autre édition avec le même titre, chez Pierre Rocolel
941Déclaration du roi, portant suppression de toutes les charges et offices dont sont pourvus les gens ci-devant tenant la cour de parlement de Paris, pour les causes y contenues.1649Saint-Germain-En-Laye16941. Déclaration du roi, portant suppression de toutes les charges et offices dont sont pourvus les gens ci- devant tenant la cour de parlement de Paris, pour les causes y contenues. Saint-Germain-en-Laye, 1649, 16 pages. Du 23 janvier. Il yen a une autre édition , également de Saint-Germain-en- Laye , mais en caractères plus petits , et de 8 pages.
942Déclaration du roi, portanttranslation du parlement de Paris en la ville de Pontoise , avec l’Arrêt d’enregis- trement d’icelle1652Pontoise16942. Déclaration du roi, portanttranslation du parlement de Paris en la ville de Pontoise , avec l’Arrêt d’enregis- trement d’icelle. Pontoise, Julien Courant, 1652, 16 pages. Du 31 juillet 1632. Lue et publiée le 6 août, enregistrée le 7. La Fronde a publié la Réponse à la prétendue déclaration du roi, etc.
943Déclaration du roi, portant translation du parlement qui se tenoit dans la ville de Rouen , dans celle de Vernon.1649Saint-Germain-En-Laye4943. Déclaration du roi, portant translation du parle- ment qui se tenoit dans la ville de Rouen , dans celle de Vernon. Saint-Germain-en-Laye, 1649, 4 pages. Datée du 27 février, enregistrée le 9 mars par la cour, séant à Vernon.
944Déclaration du roi, pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité de son royaume, vérifiée en parlement, le 1er avril 1649.1649Paris16944. Déclaration du roi, pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité de son royaume, vérifiée en parlement, le 1” avril 4649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 16 pages. 1 y en a une édition de Rouen par David du Petit-Val e! Jean Viret, 1649, 12 pages. La Déclaration est dans le Journal de parlement, dans Ÿ Histoire du temps et dans l'Histoire de la Fronde, par M. de Saint-Aulaire , pièces justificatives.
945Déclaration du roi, pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité en son royaume, avec l’Arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du troisième avril 1649.1649Paris10945. Déclaration du roi, pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité en son royaume, avec l’Arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du troisième avril 1649. Paris, Denys de Cay, 1649 10 pages. =
946Déclaration du roi pour l'innocence de messieurs les princes de Condé et de Conty, et duc de Longueville, avec rétablissements (sic) de toutes leurs charges et gouvernements, vérifiée en parlement, le 28 février 1651.1651Paris8946. Déclaration du roi pour l'innocence de messieurs les princes de Condé et de Conty, et duc de Longueville, avec rétablissements (sic) de toutes leurs charges et gouvernements, vérifiée en parlement, le 28 février 1651. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651 , 8 pages. Datée du 25 février. Il en existe une édition de Rouer, par les imprimeurs du roi, 1651, 3 pages.
947Déclaration du roi pour l'innocence de monseigneur le prince de Condé, vérifiée en parlement , Sa Majesté y séant, le 7 septembre 1651.1651Paris8947. Déclaration du roi pour l'innocence de monseigneur le prince de Condé, vérifiée en parlement , Sa Majesté y séant, le 7 septembre 1651. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 4651, 8 pages. L’édition de Rouer , par les imprimeurs du roi, n’a que 7 pages.
948Déclaration du roi pour la justification de messieurs les princes de Condé, de Conty, et duc de Longueville, et l’éloignement de Mazarin.1654Paris6948. Déclaration du roi pour la justification de messieurs les princes de Condé, de Conty, et duc de Longueville , et l’éloignement de Mazarin. Paris, Coutance , 1654, 6 pages. C’est l’édit contre les cardinaux francais et étrangers. Il est ici daté de février. La Déclaration qu’on a trouvee plus haut, porte la date du 18 avril. Les deux pièces diffèrent en ce que l’une est précédée d’un préambule, tout à la décharge de Mazarin dont l’autre ne prononce même pas le nom. La première est sans doute celle que le garde des sceaux de Châteauneuf avait refusé de sceller.
949Déclaration (la) du roi pour la paix, donnée au mois de mars, et vérifiée en parlement, le 1er avril 1649.1649Saint-Germain-En-Laye12949. Déclaration (la) du roi pour la paix, donnée au mois de mars, et vérifiée en parlement, le 1" avril 1649, Saint-Germain-en-Laye , le 1" avril 1649, 12 pages. Ce n’est pas le texte de la déclaration; mais une relation de Renaudot. Je ne dirais rien de Renaudot, dont la vie est assez connue , si les auteurs de la Biographie universelle n’avaient complétement passé sous silence son second mariage. Est-ce qu’ils l’auraient ignoré? Après le mariage, est venu le divorce; et ce sont deux circonstances trop importantes pour qu’il soit indifférent de les omettre. Renaudot , veuf depuis plusieurs années, prit femme en novembre 1631. Voici comment s’en exprime Loret, dans la 52° lettre du IF livre de la Muse historique , sous la date du 31 décembre : Je ne devois pas oublier, Mais, de l’autre mois, publier ( Car c’est assez plaisante chose ) Que le sieur gazetier en prose, Autrement monsieur Renaudot, En donnant un fort ample dot, Pour dissiper mélancolie, À pris une femme jolie, Qui n°est encor qu’en son printemps, Quoiqu’il ait plus de septante ans. . . ... Cette épouse, étant pourvue D’attraits à donner dans la vue Des plus beaux et des mieux peignés, Ne l’a pas pris pour son beau nez. On sait que Renaudot avait le nez fort court; ce qui lui valut cette mordante saillie de Guy Patin, après la perte de son prçcès contre la Faculté de médecine de Paris : « Monsieur, vous avez joué à qui perd, gagne; car vous êtes entré camus à l’audience , et vous en sortez avec un pied de nez. » Le second mariage de Renaudot ne fut pas heureux. Loret dit, dans la 36° lettre du II* livre, sous la date du 8 septembre 1652 : Les premiers jours du mariage, Sans noise , sans bruit, sans orage, Coulèrent, sinon plaisamment , Du moins assez paisiblement, Au mari, froid comme une souche, La fomme n’étoit point farouche. Le susdit vieillard, son époux, Lui manioit sonvent le poux (Et c’étoit là tout son possible, N’étant pas d'ailleurs trop sensible).. .. Guy Patin accuse au contraire Renaudot de mœurs fort dissolues ; mais il était trop emporté dans ses haïnes pour que son témoignage ne soit pas suspect. Ces pauvres petits passe-temps Durèrent tant soit peu de temps ; Mais enfin cette déesse orde Que l’on nomme dame Discorde, Parmi leur hymen se foura, De leurs deux esprits s’empara , Les dégouta de leurs caresses , Détruisit toutes leurs tendresses ; Et de son dangereux poison Infectant le docte grison, Et même aussi la demoiselle , Une aversion naturelle, Dans le cœur de chaque moitié Prit la place de l’amitié. ... A la fin, leurs communs parents.. . Ont jugé très fort à propos " Qu’il les falloit mettre en repos ; Si bien que, par leur entremise, Les messieurs de la cour d’église , En ayant été fort priés, Les ont enfin démariés. Dans le Courrier burlesque de la guerre de Paris, Saint-Sulien dit au prince de Condé : Si, de toutes vos défaites, t} Vous me demandiez des gazettes, 1l faudroit être Renaudot, Qui les donne à son fils en dot. Les fils de Renaudot furent reçus membres de la Faculté de me- decine de Paris, Isaac en 1647, et Eusèbe en 1648. On exigea d’eux qu’ils renonçassent au Bureau d’adresse ; mais on leur permit de continuer la Gæzette, au privilége de laquelle ils avaient été associés. Or Eusèbe devait avoir été marié, au plus tard, en 1645, puisque son fils aîné, Eusèbe du même nom que lui, était né en juillet 1646. On peut donc croire que sa part du privilège de la Gazette lui avait été donnée en dot , comme le dit Saint-Julicn. Cela prouverait que la Gazette était d’un bon revenu; ct on pourrait en tirer argument contre ceux qui prétendent que Renaudot fut toujours pauvre. Voici d’ailleurs, sur ce point, un temoignage positif ; c’est celui de l’auteur de la Conférence secrète du cardinal Mazarin avec le Gaze- tier : « Comme c’est sous leur authorité (des ministres) et pour eux que je travaille, et que, par leur moyen, je suis venu de la mendicité à une opulence au-delà d’un homme de ma profession, j’ai toujours fait voir la vérité des choses conformément à leur désir. » Un fait resté inconnu jusqu’ici, c'est que les fils du sieur gazetier en prose, comme dit Loret, rédigeaient à Paris le Courrier françois, tandis que leur père continuait la Gazette à Saint-Germain. Il paraît qu’on attribuait, en général, les pièces de Saint-Germain à Renaudot. Je ne sais certainement de lui que : 1° la pièce, sans titre ni date, qui commence par ces mots : Le roy veut que le parlement sorte de Paris, etc.; 2° la Déplorable mort de Chartes F ; 3° la Paix en France ; 4 la Prise de Charenton ; 5° la Prise de Quillebeuf; 6° la Prise du château de Neufbourg ; T1 la Prise de Brie Comte Robert ; 8° le Siëège mis devant le Ponteau de Mer (sic).
950Déclaration du roi pour le rétablissement du parlement en la ville de Paris, vérifiée en parlement, toutes, les chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le roi y séant, le 22 octobre 1652.1652Paris7950. Déclaration du roi pour le rétablissement du parle- ment en la ville de Paris, vérifiée en parlement, toutes , les chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le roi y séant, le 22 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pag.
951Déclaration pour monseigneur le prince de Conty, où sont désavouées les impostures avancées au libelle intitulé : Lettre de monsieur le prince de Conty, écrite au roi sur son voyage de Berry, contre la réputation de M. de Châtcauneuf avec une entière justification du procédé de monseigneur le prince de Conty.1651Sans Lieu20951. Déclaration pour monseigneur le prince de Conty, où sont désavouées les impostures avancées au libelle intitulé : Zettre de monsieur le prince de Conty, écrite au roi sur son voyage de’ Berry, contre la réputation de M. de Châtcaunçuf, avec une entière justification du procédé de monseigneur le prince de Conty. (S. 1.), 1651, 20 pages. C’est assez de dire que l’auteur de celte pièce a écrit aussi l'Apo- logie de M.le prince, pour servir de réponse aux calomnies de deux libelles diffamatoires, etc., et que la Déclaration a paru également sous le titre d’Apologie particulière de Mgr. le prince de Conty, elc.
952Déclaration du roi, pour n’être fait aucunes levées, impositions et taxes qu’en vertu d’édits ou déclarations bien et dûment vérifiés, et Arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du vingt-quatrième juillet 1648.1648Paris4952, Déclaration du roi, pour n’être fait aucunes levées, impositions et taxes qu’en vertu d’édits ou déclarations bien et dûment vérifiés, et Arrêt de la chambre des Comptes de vérification d’icelle, du vingt- quatrième juillet 1648. Paris, Denys de Cay, 1648, 4 pages. Datée du 43 juillet.
953Déclaration du roi, vérifiée en parlement, Sa Majesté y séant en son lit de justice, le dernier juillet mil six cens (sic) quarante-huit.1648Paris12953. Déclaration du roi, vérifiée en parlement, Sa Majesté y séant en son lit de justice , le dernier juillet mil six cens (sic) quarante-huit. Paris, par les imprimeurs ct libraires ordinaires du roi, 1648, 12 pages. La déclaration est de la même date que la vérification. On la trouve dans les Mémoires de madame de Motteville, page 179, Coll. Michaud, et dans ceux d’Omer Talon, page 254. Il y en a une édition sans nom d’imprimeur, Paris, 1648.
954Déclaration, faite en Parlement par monseigneur le prince de Conty et messieurs les généraux contre le cardinal Mazarin.1649Parisnan954. Déclaration , faite en Parlement par monseigneur le prince de Conty et messieurs les généraux contre le cardinal Mazarin. Du 20 mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pag. C’est Pédition officielle. Voir Déclaration (la) de monscigneur le prince de Conty, etc.
955Déclaration faite par Son Altesse Royale et par M. le Prince dans le Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et Maison de ville de Paris, sur le sujet de l'éloignement du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu7955. Déclaration faite par Son Altesse Royale et par M. le Prince dans le Parlement, chambre des Comples, cour des Aydes et Maison de ville de Paris, sur le sujet de. l'éloignement du cardinal Mazarin. 1652, T pages. Du 22 août 41652. On en à vu, plus baut, deux autres éditions : Déclaration de messieurs les princes, etc.; Déclaration de Son Altesse Ravale , etc.
956Déclaration (la) générale des habitants de la ville d’Orléans, et la réception de monseigneur le duc de Beaufort, avec le sujet de son arrivée à la ville de Paris.1652Paris6956. Déclaration (la) générale des habitants de la ville d’Orléans, et la réception de monseigneur le duc de Beaufort, avec le sujet de son arrivée à la ville de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages.
957*Declaration of card Mazarini touching his departure out of France (Déclaration du cardinal Mazarin touchant son départ de France).Sans DateSans Lieunan957*. Declaration of card. Mazarini touching his depar- ture out of France (Déclaration du cardinal Mazarin touchant son départ de France). Je dois ce titre et quelques autres à l’un de nos bibliographes les plus érudits, M. Gustave Brunet, de Bordeaux , qui l’a extrait du catalogue, in-8, des imprimes du Musée britannique.
958Déclaration sur le sujet et la forme de l’entrée de Son Altesse Impériale l’archiduc Léopold en France, et de sa retraite après l'accommodement fait entre la régence et le parlement de Paris avec les princes et seigneurs associés.1649Cambray8958. Déclaration sur le sujet et la forme de l’entrée de Son Altesse Impériale l’archiduc Léopold en France, et de sa retraite après l'accommodement fait entre la régence et le parlement de Paris avec les princes et seigneurs associés. Camnbray, 1649, 8 pages. Du 10 avril. Cette date indique assez que la pièce est fausse.
959Déclarations des rois Louis XI et Henry III, avec les Articles des ordennances de Blois et d’Orléans, mentionnés ès articles 13 , 14 et 15 de la déclaration du roi Louis XIV , portant réglement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement de tous les sujets de Sa Majesté, vérifiée en parlement le 24ᵉ jour d’octobre 1648.1648Paris12959. Déclarations des rois Louis XI et Henry III , avec 3 les Articles des ordennances de Blois et d’Orléans, mentionnés ès articles 13 , 14 et 15 de la déclaration du roi Louis XIV , portant réglement sur le fait de la ustice , police , finances et soulagement de tous les sujets de Sa Majesté , vérifiée en parlement le 24* jour d’octobre 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, t648, 12 pages.
960Décret criminel contre le cardinal Mazarin et ses partisans, sur sa sortie hors de France.1654Paris8960. Décret criminel contre le cardinal Mazarin et ses partisans, sur sa sortie hors de France. Paris, 1654 , 8 pages.
961Décret infernal contre Jules Mazarin et tous les partisans de France.1649Paris8961. Décret infernal contre Jules Mazarin et tous les partisans de France. Paris , François Noël, 1649, 3 pages. Il se termine par un huitain, qui pourrait être plus spirituelle- ment tourné.
962Défaite (la) d’une partie de la cavalerie du régiment de Corinthe et de celui d’infanterie du duc de Bouillon au pont Antoni (sic) et sur le chemin de Paris à Lonjumeau, avec la prise d’un convoi de soixante charrettes chargées de farine, quatre cents chevaux et autre butin, où les Parisiens ont eu plus de cinquante des leurs tués et plus de cent faits prisonniers.1649Saint-Germain-En-Laye8962. Défaite (la) d’une partie de la cavalerie du régiment de Corinthe et de celui d’infanterie du duc de Bouillon au pont Antoni (sic) et sur le chemin de Paris à Lon- jumeau, avec la prise d’un convoi de soixante charrettes chargées de farine, qùatre cents chevaux et autre butin, où les Parisiens ont eu plus de cinquante des leurs tués et plus de cent faits prisonniers. Saint-Ger- mnain-en-Laye, 30 janvier 1649, 8 pages. Relation officielle de la première aux Corinthiens.
963Défaite (la) d’une partie du convoi des Parisiens dans le village de Vitry, où ils ont eu cent ou six vingts hommes tués et plus de quarante faits prisonniers, par le maréchal de Gramont, commandant l'armée du roi.1649Saint-Germain-En-Laye4963. Défaite (la) d’une partie du convoi des Parisiens dans le village de Vitry, où 1ls ont eu cent ou six vingts hommes tués et plus de quarante faits prisonniers, par le maréchal de Gramont, commandant l'armée du roi. Saint-Germain-en-Laye, 16 février 1649, 4 pages.
964Défaite (la) de 800 hommes des troupes du maréchal de La Ferté Senneterre, près Nantheul, par l'armée de l’archiduc Léopold, ensemble les particularités et la perte de leur bagage.1652Paris8964. Défaite (la) de 800 hommes des troupes du maré- chal de La Ferté Senneterre, près Nantheul, par l'armée de l’archiduc Léopold, ensemble les particularités et la perte de leur bagage Paris, L. Hardouin, 4652 Q_ 8 pages.
965Défaite (la) de l’armée du comte d'Harcourt par celle de monsieur le prince de Conty, avec la liste des morts et le nombre des prisonniers, ensemble la prise de trois pièces de canon et du bagage.1652Paris8965. Défaite (la) de l’armée du comte d'Harcourt par A 38 - celle de monsieur le prince de Conty, avec la liste des , morts et le nombre des prisonniers , ensemble la prise de trois pièces de canon ct du bagage. Paris, Samuel de Larru, 1652, B pages. Le combat se serait donné près de Sarlat, après la levée du siége de Villeneuve d’Agen. Je n’en vois pas trace dans l'Histoire de la guerre de Guyenne.
966Défaite (la) de l’armée du duc Charles, commandée par le romte de Ligneville, par M. le marquis de Senneterre, lieutenant général des armées du roi, et le nombre des tués et blessés, avec la prise de tout leur canon, bagage et munitions, apportée à M. de Lhopital, gouverneur de Paris, le 5 octobre 1650.Sans DateParis7966. Défaite (la) de l’armée du duc Charles, commandée par le romte de Ligneville, par M. le marquis de Senneterre, lieutenant général des armées du roi, et nombre des tués et blessés, avec la prise de tout leur canon, bagage et munitions, apportée à M. de Lhopital, gouverneur de Paris, le 1 5 octobre 1650. Pa- ris, Guillaume Sassier, Sans Date, 7 pages. Relation officielle. Il faut y joindre la Re/ation véritable des vic- toires remportées sur les ennemis par les armées du roi en Lor« raine , ete. Le combat eut lieu le 9 octobre.
967Défaite (la) de l’armée du marquis de Poyanne au Mont de Marsan, et la réjouissance faite dans Bourdeaux sur l’heureux succès des armes de monsieur le Prince.1652Paris8967. Défaite (la) de l’armée du marquis de Poyanne au Mont de Marsan, et la réjouissance faite dans Bour- deaux sur l’heureux succès des armes de monsieur le Prince. Paris , jouxte la copie imprimée à Bordeaux par Guillaume de La Court, 1652, 8 pages. Il a été publié, de cette défaite, un Récit véritable et une Relation véritable. C'estla mème pièce sous les trois titres.
968Défaite (la) de Mazarit par les généreux Picards dans la vallée de Vannecourt, avec la prise de tout son bagage.1652Paris7968. Défaite (la) de Mazarit par les généreux Picards dans la vallée de Vannecourt, avec la prise de tout son bagage. Paris, 1652, 7 pages. Il y a un second titre, ainsi conçu : Le Postillon de Mazarin, apportant les particularités de la sortie de son maître hors de France, etc. Vannecourt est un village près d’Ardres. Je ne garantirais pas celte nouvelle ; au contraire.
969Défaite (la) des gens du comte Du D'Ognon (sic) par les troupes commandées par M. le marquis de Sauvebœuf, premier baron du Limosin, général de l'armée du roy sous l'authorité du parlement de Bourdeaux.1649Bordeaux8969. Défaite (la) des gens du comte Du D'Ognon (sic) par les troupes commandées par M. le marquis de Sauvebœuf, premier baron du Limosin, général de l'armée du roy sous l’authorité du parlement de Bourdeaux. Bourdeaux , J. Mongiron Millanges, 1649, 8 p. Très-rare.
970Défaite (la) des Mazarins, devant Estampes, par l’armée de Son Altesse Royale, à l’assaut général qu'ils ont voulu donuer, où ils ont perdu plus de cinq cents hommes, apportée par le courrier de M. le comte de Tavannes, le 6 juin 1652.1652Paris7970. Défaite (la) des Mazavins, devant Estampes, par l’armée de Son Altesse Royale, à l’assaut général qu'ils ont voulu donuer, où ils ont perdu plus de cinq cents hommes, apportée par le courrier de M. le comte de Tavannes, le 6 juin 1652. Paris, Jean Brunet 1652, 7 pages.
971Défaite (la) des troupes des sieurs de Montosier (sic) et de Folleville, dans le Périgord, par celles de monseigneur le Prince, sous la conduite du sieur Balthazar.1652Paris8971. Défaite (la) des troupes des sieurs de Mont051er (sic) et de Folleville , dans le Périgord , par celles de mon- seigneur le Prince , sous la conduite du sieur Bal- thazar. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Il en a été donné une édition Jowxte la copie imprimée à Bor- deaux , sous le titre qui suit : lF
972Défaite (la) des troupes du comte d’Harcourt, que les sieurs de Montosier et Folleville commandoient, par celles de monsieur le Prince, sous la conduite du sieur Balthazar, avec les noms des morts, blessés et prisonniers, et la perte de tous leurs chevaux et bagages.1652Paris8972. Défaite (la) des troupes du comte d’Harcourt, que les sieurs de Montosier et Folleville commandoient, par celles de monsieur le Prince, sous la conduite du sieur Balthazar, avec les noms des morts, blessés et prisonniers,, et la perte de tous leurs chevaux et ba- gages. Paris, J. Brunet, 1652, 8 pages. Voir l’Histoire de la guerre de Guyenne , page 52.
973Défaite (la) des troupes du duc de Lorraine par la noblesse et les communes de Brie et de Champagne, où il est demeuré plus de 1200 hommes.1652Paris8973. Défaite (la) des troupes du duc de Lorraine par la noblesse et les communes de Brie et de Champagne, où il est demeuré plus de 1200 hommes. Paris , À. Chouqueux , 1652, 8 pages. Le duc de Lorrainc est fort maltraité dans ce récit, avec permis- sion du duc d’Orléans ! Mais c’est dans sa retraite, après la levée du siége d’Étampes. Trois combats près de Rosay, de Coulommiers et d_’Épernay. Curieux et rare.
974Défaite (la) des troupes du général Rose, dans la plaine de Brégy, par le duc de Wirtemberg et le comte de Fuensaldagne, et la construction du pont de Charenton par les troupes des princes, et ceux du maréchal de Turenne à celui de la Barre (sic).1652Paris8974. Défaite (la) des troupes du général Rose, dans la plaine de Brégy, par le ducde Wirtemberg et le comte de Fuensaldagne, et la construction du pont de Cha- renton par les troupes des princes, et ceux du maréchal de Turenne à celui de la Barre (sic). Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages.
975Défaite (la) des troupes du maréchal de Turenne, près Ouchy, par le comte de Fuensaldagne, général de l’armée de l’archiduc Léopold, ensemble la prise de son bagage, avec la liste des morts et prisonniers.1652Paris7975. Défaite (la) des troupes du maréchal de Turenne, près Ouchy, par le comte de Fuensaldagne, général de l’armée de l’archiduc Léopold, ensemble la prise de son bagage, avec la liste des morts et prisonniers. Paris, L. Hardouin, 1652, 7 pages. Je n’ai pas besoin de dire que toutes les relations de ce genre sont fort exagérées. Il y eut, alors, seulement quelques mouve- ments de troupes, ensuite desquels Turenne se retira dans le camp de Villeneuve-Saint-Georges.
976Défaite (la) des troupes du marquis de Sauvebœuf par celles de monsieur le Prince, sous la conduite du sieur Balthazar.1652Paris8976. Défaite (la) des troupes du marquis de Sauve- bœuf par celles de monsieur le Prince , sous la con- duite du sieur Balthazar. Paris, Nicolas Vivenay, jouxte lu copie imprimée à Bordeaux, 1652, 8 pages. Aux portes de Périgueux. « Le sieur Baltazar fit apporter tout le butin qu’il avoit dans la ville de Périgueux, et ayant fait assem- bler les bourgeois, leur dit que , sçachant que ce butin avoit été pris sur eux, il prioit un chacun de prendre ce qui lui appartenoit.» Cette relation est très=rare. Balthazar qui raconte cette affaire dans l’Histoire de la guerre de Guyenne, p. 23, ne dit pas un mot du butin.
977Défaite (la) des troupes du sieur de Biron par celles de monsieur le Prince, sous la conduite du comte de Marchin (sic), ensemble d’autres particulavités des victoires passées.Sans DateParis8977. Défaite (la) des troupes du sieur de Biron par celles de monsieur le Prince, sous la conduite du comte de Marchin (sic), ensemble d’autres particulavités des victoires passées. Paris, Nicolas Vivenay, Sans Date, 8 pages. Après la prise de Caudecôte par le prince de Conty.
978Défaite (la) des troupes mazarines, à l’attaque du château du Plessis, par les paysans réfugies dans le même château, et les désordres commis dans le château de Villebon près Palaiseau, appartenant à M. le président de Novion, avec la route de Sa Majesté.1652Paris8978. Défaite (la) des troupes mazarines, à l’attaque du château du Plessis, par les paysans réfugies dans le même château , et les désordres commis dans le château de Villebon près Palaiseau, appartenant à M. le pré- sident de Novion , avec la route de Sa Majesté. Paris, J. Le Gentil, 1652, 8 pages. Le Plessis près de Lardie, aux environs de Chastres, aujourd’hui Arpajon. Histoire curieuse et rare.
979Défaite (la) des troupes mazarines, devant le château de Mouron, par monsieur le marquis de Persan, où il y a eu huit cents hommes tués sur la place, qui étoient commandés par le comte de Palluau, et leur retraite dans la ville basse de Saint-Amand.1652Paris7979. Défaite (la) des troupes mazarines , devant le châ- teau de Mouron, par monsieur le marquis de Persan , où il y a eu huit cents hommes tués sur la place , qui étoient commandés par le comte de Palluau, et leur retraite dans la ville basse de Saint-Amand. Paris, M. Jacquet, 1652, 7 pages. Mensonge de la Fronde , publié avec permission du duc d’Or- léans. Aujourd’hui rare.
980Défaite (la) du duc d’Épernon par les Bourguignons, avec le nombre des morts et prisonniers.1652Paris8980. Défaite (la) du duc d’Épernon par les Bourgui- gnons, avec le nombre des morts et prisonniers. Paris, jouxte la copie imprimée à Dijon, 1652, 8 pages. Les Bourguignons de la Franche-Comté. Suivant l’auteur, l’af- faire aurait eu lieu dans la nuit du 26 au 27 mai.
981Défaite (la) du maréchal de Seneterre par les troupes de Son A. R., commandées par le comte de Tavannes en l'absence de M. le prince de Condé.1652Paris8981. Défaite (la) du maréchal de Seneterre par les troupes de Son À. R., commandées par le comte de Tavannes en l’absence de M. le prince de Condé. Pr- ris, André Chouqueux, 1652, 8 pages. Du samed: 13 avril. L’auteur prétend que Mazarin avait envoyé au maréchal d'Ho- quincourt, pour le consoler de sa défaite de Bleneau, un carrosse à six chevaux, deux douzaines et demie de plats d’argent et autant d’assiettes d’argent, deux bassins et deux aiguières , qui étaient tombés entre les mains des soldats du prince de Condé !
982Défaite générale (la) de l’infanterie de l’'armée mazarine par l’armée de Son Altesse Royale, commandée par le comte de Tavannes, à l’assaut général donné à la ville d'Étampes, le 5 juin 1652, avec les noms des morts et blessés.1652Paris7982. Défaite générale (la) de l’infanterie de l’'armée mazarine par l’armée de Son Altesse Royale, comman- dée par le comte de Tavannes, à l’assaut général donné à la ville d'Étampes, le 5 juin 1652, avec les noms des morts et blessés. Paris, S. de La Fosse, 1652, 7 pages. Pauvre récit ; pas un nom.
983Défense de messire Philippe de La Mothe Houdancourt, duc de Cardone et maréchal de France, au libelle jetté dans Paris par le chevalier de La Valette, et affiché à Saint-Germain-en-Laye par ordre du cardinal Mazarin.1649Paris36983. Méfense de messire Philippe de La Mothe Hou- dancourt, duc de Cardone et maréchal de France , au libelle jetté dans Paris par le chevalier de La Va- lette, et affiché à Saint-Germain-en-Laye par ordre du cardinal Mazarin. Paris, François Noël, 1649, 36 pages. Quand les factums du procès du maréchal de La Mothe ont été publiés, la Défense est devenue le cinquième. Voir le Premier fac- tum, etc.
984Défense de l'ancienne et légitime Fronde.1651Paris7984. Défense de l'ancienne et légitime Fronde. Paris, 1651, 7 pages. Pamphlet du cardimal de Retz, qui l’avoue dans ses Mémoires sous le titre, d’ailleurs inexact, d’Apologie de l’ancienne et légitime Fronde. C'est le premier qu’il ait fait paraître après sa fameuse retraite. Il le lanca dans Paris, par cinquante colporteurs que sou- tenatent des hommes apostés (Page 258 des Mémoires, Coll. Michaud.) « Écrit sanglant contre le ministre, dit Mailly, page 394 du IV< volume, et satyre plus véhémente encore contre ceux qui se servoient du prétexte de son retour pour abattre l’autorité royale. » Sans périphrase, la satire était dirigée contre le prince de Condé, à qui le cardinal dit fort cräment : « Nous n’avons pas combattu pour le choix des tyrans. »
985Défense de monsieur de Châteauneuf et de madame la duchesse de Chevreuse contre l’extrait de la déclaration et dernière volonté du feu roi Louis XIII, d’heureuse mémoire, du mois d’avril 1643.1651Sans Lieu8985. Défense de monsieur de Châteauneuf et de madame la duchesse de Chevreuse contre l’extrait de la décla- ration et dernière volonté du feu roi Louis XITI, d’heureuse mémoire , du mois d’avril 1643. Sans Lieu, 1651, 8 pages. 4 Pendant le ministère de Châteauneuf. Mauvais pampblet pour les frondeurs contre les princes.
986Défense (la) de monsieur le Prince contre le libelle intitulé: La Suite des intrigues de M. le Prince à la cour.1652Paris8986. Défense (la) de monsieur le Prince contre le libelle intitulé : La Suite des intrigues de M. le Prince à la cour. Paris , Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Assez pauvre pièce. La seule chose que je veuille remarquer, c’est que l’auteur ne répond pas à l’accusation, très-directement portée contre le prince, d’avoir ordonné l’incendie de l’Hôtel de Ville.
987*Défense (la) du coadjuteur, par Portail.Sans DateSans Lieunan987*. Défense (la) du coadjuteur, par Portail. Mémoires du cardinal de Retz, p. 150. Coll. Michaud.
988Défense (la) du prince invincible.Sans DateSans Lieu6988. Défense (la) du prince invincible. (S. 1. n. d.), 6 pages. Ce prince invincible est le duc de Beaufort! Après le traité des frondeurs avec Mazarin.
989Défense pour le frondeur désintéressé au frondeur soi-disant vrai.1651Sans Lieu11989. Défense pour le frondeur désintéressé au frondeur soi-disant vrai. (S. 1.), 1651, 11 pages. C’est une pièce de la polémique soulevée par le Frondeur désin- téressé, et dont j’aurai à parler ailleurs.
990Défense pour messieurs les ministre (sic), officiers de finances et autres, ou le Combat de la vertu contre la calomnie.1649Sans Lieu10990. Défense pour messieurs les ministre (sic), officiers de finances et autres, ou le Combat de la vertu contre la calomnie. Sans Lieu, 1649, 10 pages.
991Définitions sur l’état et condition d'un chacun.Sans DateSans Lieu7991. Définitions sur l’état et condition d'un chacun. (S. 1. n. d.), 7 pages. Contrefaçon du Catéchisme des courtisans de la cour de Mazarin.
992Délibération (la) des trois États du Languedoc, tenue à Pézénas, du 15 novembre dernier, assemblés par mandement du roi, du 15ᵉ jour dudit mois de novembre, président monseigneur l’archevêque de Narhonne, avec une lettre, écrite à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, contenant la défaite de la garnison du château d’Aigremont, proche la ville de Langres, par le sieur Garney, prévôt des maréchaux de France à Langres.1650Paris8992. Délibération (la) des trois États du Languedoc , tenue à Pézénas, du 15 novembre dernier, assemblés par mandement du roi, du 15° jour dudit mois de novembre, président monseigneur l’archevêque de Narhonne, avec une lettre, écrite à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, contenant la défaite de la garnison du château d’Aigremont, proche la ville de Langres, par le sieur Garney, pré- vôt des maréchaux de France à Langres. Paris, Guill. Sassier, 1650, 8 pages. Il s’agit d’une querelle particulière entre les États du Langue- doc et le parlement de Toulouse, et relative à une question d’im- pôt. La délibération fut cassée par l’Arrét du parlement de Toulouse, en date du 15 février 1651. Il paraît que, plus tard , le parlement fit crier à trois jours l'archevèque de Narbonne et décréta d’ajour- nement personnel l’évêque d’Alby. Cette mesure extréme devint l’objet d’une Remonérance, adressée au roi par Godeau, evêque de Vence et de Grasse, au nom du clergé, discours auquel un anonyme répondit par une Remontrance au roï pour le parlement de Tou- louse, etc. Je ne vois pas comment l’affaire s’est terminée.
993Délibérations (les) prises et arrêtées, en l’hôtel de ville, pour la levée des deniers et subsistances des troupes destinées pour la délivrance du roi et destruction du cardinal Mazarin, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, et les articles par eux accordés pour ce sujet.1652Paris7993. Délibérations (les) prises et arrêtées, en l’hôtel de ville, pour la levée des deniers et subsistances des troupes destinées pour la délivrance du roi et destruc- tion du cardinäl Mazarin , en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, et les articles par eux accordés pour ce sujet. Du lundi 29 juillet 1652. Paris, 1652, 7 pages. Il faut y ajouter Ja Zettre de messieurs les prévôt des marcheanmds et échevins de la ville de Paris, écrite en conséquence des delibé- rations. .
994Délices (les) de la paix, représentés (sic) par les États et les villes de ce royaume, par le sieur Bertaut.1649Paris20994. Délices (les) de la paix, représentés (sic) par les États et les villes de ce royaume, par le sieur Bertaut. Paris, Nicolas Jacquard,, 1649, 20 pages. La permission d’imprimer est du 24 avril. Bertaut a dédié son pamphlet au premier président Molé, quil déclare, dans son épître dédicatoire, l’auteur principal de la paix. Il avait) publié, précédemment, pendant les conférences de Ruel et de Saint-Germain, les Sentiments du orai citayer, etc., et les Avan- tages de la paix et de l’union, etc.
995Délogement de la discorde, sans trompettes. Vers burlesques.1649Sans Lieu8995. Délogement de la discorde, sans trompettes. Vers burlesques. (S. 1.), 1649, 8 pages.
996Demandes des généraux et des personnes qui sont unies avec eux.Sans DateSans Lieu4996. Demandes des généraux et des personnes qui sont unies avec eux. (S. |. n. d.), 4 pages.
997Demandes des princes et seigneurs qui ont pris les armes avec le parlement et peuple de Paris.1649Sans Lieu8997. Demandes des princes et seigneurs qui ont pris les armes avec le parlement et peuple de Paris. (S. 1.), 1649, B pagcs. C'est, sous les deux titres , une des pièces les plus importantes de cette époque ; car tout l’esprit de la Fronde noble est là. Je crois que le second titre est celui de l’édition originale. L’au- teur a très-bien compris qu’il suffit d’un simple exposé des de- mandes des princes et seigneurs ; aussi déclare-t-il, en commen- çant, qu’il n’en dira pas son avis et qu'il laissera le lecteur en juger. Le contrefacteur a moins de réserve ; il dit nettement que Jes Demandes « vont à déchirer l’État et se le partager. » Les Mémoires de madame de Motteville, p. 267, coll. Michaud, contiennent la première pièce à peu près tout entière, sous le titre de : Demandes particulières de messieurs les généraux et autres intéressés.
998Demandes et réponses entre le Roi et Monsieur, son frère, pour bien et heureusement régir et gouverner le royaume en paix et concorde.1649Paris16998. Demandes et réponses entre le Roi et Monsieur, son frère, pour bien et heureusement régir et gouver- ner le royaume en paix et concorde. Paris, veuve e Musnier, 1649, 16 pages.
999Démocrite et Héraclite, riant et pleurant sur le temps qui court ; dialogue satyrique.1649Paris8999. Démocrite et Héraclite, riant et pleurant sur le temps qui court ; dialogue satyrique. Paris, 1649, 8 pages. Après la comédic de l’envoyé espagnol.
1000Départ(le) de Jules Mazarin, avec la Réponse de l’écho passant par les bons hommes.1649Sans Lieu41000. Départ(le) de Jules Mazarin, avec la Réponse de l’écho passant par les bons hommes. (S. 1.), 1649, A pages. Ce sont d’exécrables stances, signées J. P. N. et adressées à M. P.
1001Départ (le) de Leurs Majestés de la vilie de Bordeaux, avec toutes les particularités de ce qui s’est passé en leur séjour de ladite ville, depuis la déclaration, ensemble le rétablissement de tous les officiers qui s'en étoient retirés, avec les victoires de l'armée dans la Champagne et dans la Lorraine.1650Paris71001. Départ (le) de Leurs Majestés de la vilie de Bor- deaux , avec toutes les particularités de ce qui s’est passé en leur séjour de ladite ville , depuis la déclara- tion, ensemble le rétablissement de tous les officiers qui s'en étoient retirés, avec les victoires de l'armée dans la Champagne et dans la Lorraine. Paris, An- toine Estienne, 1650, 7 pages. Espèce de journal, J’y vois que l’évêque de Dol , Cohon , pré- chant sur la paix , sur l’autorité du prince et les devoirs des su- jets , tira des larmes de tous les assistants avec de grands cris de : Vive le roi!
1002Départ (le) de messieurs les députés des six corps de marchands de cette ville de Paris, hors la ville de Pontoise, dans lequel, outre la réception que le roi leur a faite, est la réponse qu’il a faite par écrit aux sieurs Le Vieux et Piètre, procureur du roi en l’hôtel-de-ville, la déclaration du roi en faveur des bourgeois, et un sommaire de sa réponse par écrit aux députés des six corps de marchands.1652Paris81002. Départ (le) de messieurs les députés des six corps de marchands de cette ville de Paris,, hors la ville de Pontoise, dans lequel, outre la réception que le roi leur a faite, est la réponse qu’il a faite par écrit aux sieurs Le Vieux et Piètre, procureur du roi en l’hôtel- de-ville, la déclaration du roi en faveur des bourgeois, et un sommaire de sa réponse par écrit aux députés des six eorps de marchands. Paris, A. Chrestien, 1652, 8 pages. Récit exact.
1003Départ (le) des Allemands et des Polonois du château de Meudon, en vers burlesques.1649Paris71003. Départ (le) des Allemands et des Polonois du château de Meudon, en vers burlesques. Paris, Jacques Guillery, 1649, 7 pages. Après la paix.
1004Dépit (le) des Muses contre Mazarin, en vers burlesques.1649Sans Lieu81004. Dépit (le) des Muses contre Mazarin, en vers burlesques. Sans Lieu, 1649, 8 pages. , On ne voit plus que la satyre ; ‘ On n’aime plus que de médire, ... Tant de milliers d'esprits Qai florissoient par leurs écrits, Ont êété contraints de se taire. Ce qui doit diminuer les regrets , c’est que les Muses ne nom- ment, dans ces milliers d’esprits, que Colletet et L’Étoile.
1005Déplorable mort (la) de Charles1er, roi dela Grande- Bretagne.1649Saint-Germain-En-Laye81005. Dépiorablemort(la) de Charles1”, roi dela Grande- Bretagne. Saint-Germain-en-Laye, le 18 mars 1649, 8 pages. Cette relation est de Renaudot.
1006Dépositaire (le) des secrets de l’État, découvrant au public 1° les raisons pour lesquelles la reine ne fait entrer dans le conseil que des ministres étrangers ; 2° les raisons pour lesquelles la reine ne veut pas venir à Paris, quoiqu'elle le puisse sans aucun obstacle ; 3° les raisons pour lesquelles la paix domestique ne peut pas être conclue sans la générale, et pour lesquelles la reine ne veut point la générale ; 4° les raisons pour lesquelles le conseil du roi tombe en des manquements déplorables, et qui marquent un sens réprouvé; 5° et que Paris ne peut point espérer la paix, à moins qu’il ne la fasse lui-même, en se déclarant pour les princes, par le sieur D’Orandre (Dubose Montandré).Sans DateSans Lieu321006. Dépositaire (le) des secrets de l’État, découvrant au public 1° les raisons pour lesquelles la reine ne fait entrer dans le conseil que des ministres étrangers ; 2° les raisons pour lesquelles la reine ne veut pas venir à Paris, quoiqu'’elle le puisse sans aucun obstacle ; 3° les raisons pour lesquelles la paix domestique ne peut pas être conclue sans la générale, et pour lesquelles la reine ne veut point la générale ; 4° les raisons pour lesquelles le conseil du roi tombe en des manquements déplorables, et qui marquent un sens réprouvé ; 5° et que Paris ne peut point espérer la paix, à moins qu’il ne la fasse lui-même, en se déclarant pour les princes, par le sieur D’Orandre (Dubose Montandré). (S. t. n. d.), 32 pages.
1007Députation du parlement d'Angleterre à M. le prince de Condé, sur l'offre d'une armée entretenue qu'il lui fait.1652Paris71007. Députation du parlement d'Angleterre à M. le prince de Condé, sur l’offre d’une armée entretenue qu'il lui fait. Paris, 1652, 7 pages. Pauvre pièce , qui a pourtant été contrefaite sous le titre de : La Déclaration de messieurs du parlement d’ Angleterre, ete.
1008Députation générale (la), avec les noms de messieurs les députés, tant des cours souveraines que de messieurs les prévôt des marchands, échevins, quarteniers, bourgeois et corps de métier (sic) de Paris pour l’éloignement de Mazarin et pour la paix générale, avec la réponse de Sa Majesté, ensemble ce qui s’est passé à Saint-Germain-en-Laye sur le sujet de ladite députation.1652Paris81008. Députation générale (la), avec les noms de mes- sieurs les députés, tant des cours souveraines que de messieurs les prévôt des marchands, échevins, quar- teniers, bourgeois et corps de métier (sic) de Paris pour l’éloignement de Mazarin et pour la paix générale, avec la réponse de Sa Majesté , ensemble ce qui s’est passé à Saint-Germain-en-Laye sur le sujet de ladite députation. Paris, Eloi Chereau, 1652, & pages. Voilà un titre effronté ! Il ne s’agit, dans la pièce , que de la dè- putation du parlement et de la chambre des Comptes , le 6 mai 1652; le 7, de celle de la cour des Aydes et du corps de ville. Quelques noms, et puis rien.
1009Déréglement (le) de l’État, où les curieux verront que les véritables causes des désordres sont 1° le mépris de la religion, dans la division de ses docteurs, dans la politique des prédicateurs, et dans le mauvais exemple des grands ; 2° la confusion des trois états, dans l’ambition déréglée du clergé, dans l’abus de la noblesse, et dans le luxe du peuple ; 3° l’impunité des crimes dans les personnes publiques ; 4° la trop grande abondance des richesses dans les ecclésiastiques ; 5° le mauvais usage de la politique dans la pratique des maximes italiennes, contraires à la simplicité des François, avec un discours, ensuite, qui fera voir, dans l’application de ces cing causes à leurs effets, par les exemples du temps, que tous les désordres de l’État en sont provenus.1651Sans Lieu391009. Déréglement (le) de l’État, où les curieux verront que les véritables causes des désordres sont 1° le mé- pris de la religion, dans la division de ses docteurs, dans la politique des prédicateurs, et dans le mauvais exemple des grands ; 2° la confusion des trois états, dans l’ambition déréglée du clergé, dans l’abus de la noblesse, et dans le luxe du peuple ; 3° l’impunité des crimes dans les personnes publiques ; 4° la trop grande abondance des richesses dans les ecclésiastiques ; 5° le mauvais usage de la politique dans la pratique des maximes italiennes , contraires à la simplicité des Fran- çois , avec un discours , ensuite , qui fera voir, dans l’application de ces cing causes à leurs effets , par les exemples du temps, que tous les désordres de l’État en sont provenus. (S. |.), 1651, 39 pages. Ce pamphlet est attribué, non sans quelques raisons,, à Dubose Montandré. Il ne manque pas d’intérét, L’auteur se plaint fort du luxe de la bourgeoisie et de la présence des roturiers dans le par- lement. Les maximes italiennes sont que le roi est maître absolu de la vie et des biens de ses sujets ; qu’il n’est pas obligé de tenir sa pa- role, et que l’intérêt est la seule règle de la dispensation des charges publiques. Elles sont devenues comme lc fond commun des pam- phlets publiés contre Louis XIV par les réfugiés, avant ct après la révocation de l’ édit de Nantcs
1010Dernier arrêt de la cour de parlement contre le cardinal Mazarin, en exécution des précédents arrêts, avec défenses de procéder sur les saisies de ses biens ailleurs que pardevant les sieurs de Broussel et Le Meusnier, conseillers en ladite cour.1651Paris61010. Dernier arrêt de la cour de parlement contre le cardinal Mazarin, en exécution des précédents arrêts, avec défenses de procéder sur les saisies de ses biens ailleurs que pardevant les sieurs de Broussel et Le Meusnier, conseillers en ladite cour. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 6 pages. C’est l’arrét du 24 avril 4651.
1011Dernier avis (le) aux Parisiens, très-nécessaire pour l’intérêt des princes et du parlement.1652Paris61011. Dernier avis (le) aux Parisiens, très-nécessaire pour l’intérêt des princes et du parlement. Paris, 1652, 6 pages. Ce pamphlet est dirigé surtout contre la députation des six corps de métiers. « Le P. Marchand, la Maison , ’Emeril peu précieux , le Plätre, le Mortier, le Lien des pauvres et Ja boutique des Néréides , sont la seule cause et origine du trouble. » Quid ?
1012Dernier avis donné aux Parisiens dans la crise des maux de l'État.1652Paris61012. Dernier avis donné aux Parisiens dans la crise des maux de l'État. Paris, 1652, G pages. Après le combat du faubourg Saint-Antoine, L’esprit de vio- lence dominait déjà dans le parti des princes. L’auteur demande qu’on se défasse du maréchal de L’Hôpital , du prévôt des mar- chands, du coadjuteur et de la Chevreuse. Les deux premiers n’ont-ils pas failli périr dans l’incendie de l’Hôtel de Ville ?
1013Dernier (le) combat donné devant Étampes, à la prise et reprise, trois fois, d’une demi-lune, et la sortie générale que le comte de Tavannes fit faire sur les ennemis, où ils ont perdu plus de huit cents hommes, avec les noms des morts, blessés et prisonniers, la nuit du 2 au 3 juin 1652, et les autres particularités du courrier d’aujourd’huy.1652Paris71013. Dernier (le) combat donné devant Étampes, à la prise et reprise, trois fois, d’une demi-lune, et la sor- tie générale que le comte de Tavannes fit faire sur les ennemis, où ils ont perdu plus de huit cents hommes, avec les noms des morts, blessés et prisonniers, la nuit du 2 au 3 juin 1652, et les autres particularités du courrier d’aujourd’huy. Paris, J. Brunet, 1652, 7 pages. Brunet dit qu’il imprime pour la maison d’Orléans et qu'il ne publie rien que « selon les véritables nouvelles que rapportent les courriers de Son Altesse Royale. » Mais ses récits n'en sont pas plus vrais.
1014Dernier courrier (le) envoyé à Son Altesse Royale par monsieur le prince de Condé, contenant l’ordre de la bataille , ses (sic) noms et le nombre des chefs tant morts, blessés que prisonniers, ensemble la prise de 22 cornettes, 18 drapeaux, 8 pièces de canon, avec tout leur bagage.1652Paris81014. Dernier courrier (le) envoyé à Son Altesse Royale par monsieur le prince de Condé, contenant l’ordre de la bataille , ses (sic) noms et le nombre des chefs tant morts, blessés que prisonniers, ensemble la prise de 22 cornettes, 18 drapeaux, 8 pièces de canon, avec tout leur bagage. Paris, André Chouqueux , 1652, 8 pages. Ce n’est pas le prince de Condé qui a envoyé cette relation men- teuse du combat de Bleneau. L’auteur tue le maréchal d’Hocquin- court de trois coups de feu ! On peut y joindre la Relation véritable contenant le grand com- bat, etc., le Second courrier de la bataille , etc., la Bataille géné- rale, etc.
1015Dernier (le) courrier pour la paix de Bordeaux, arrivé à Paris le 21 septembre 1650.1650Paris61015. Dernier (le) courrier pour la paix de Bordeaux, arrivé à Paris le 21 septembre 4650. Pans Jacques Berlay, 1650, 6 pages.
1016Dernier exorcisme (le) du cardinal Mazarin, présenté à la reine, pour l’obliger à sortir au plus tôt de la France, par un de ses meilleurs amis.1652Paris81016. Dernier exorcisme (le) du cardinal Mazarin, présenté à la reine, pour l’obliger à sortir au plus tôt de la France, par un de ses meilleurs amis. Paris, Jacques Clément, 1652, 8 pageâ}
1017Dernière (la) conjuration du cardinal Mazarin, brassée dans son désespoir contre l’illustre maison de Condé.1651Paris441017. Dernière (la) conjuration du cardinal Mazarin, brassée dans son désespoir contre l’illustre maison de Condé. Paris, 1651, 44 pages.
1018Dernière déclaration du roi, portant attribution des affaires de la chambre de l’édit à la cour de parlement de Paris, transférée à Pontoise, vérifiée en parlement, le premier jour d’octobre 1652, avec la Lettre de M. de Mondejeux (sic), gouverneur d'Arras, écrite à Sa Majesté sur le sujet des présentes affaires.1652Pontoise81018. Dernière déclaration du roi, portant attribution des affaires de la chambre de l’édit à la cour de parle- ment de Paris, transférée à Pontoise, vérifiée en par- lement, le premier jour d’octobre 1652, avec la Lettre de M. de Mondejeux (sic), gouverneur d’Arras, écrite à Sa Majesté sur le sujet des présentes affalres. Pon- toise, Julien Courant, 1652, 8 pages. La déclaration est de Compiègne, le 22 septembre ; et la lettre de Mondejeu, du 4 octobre.
1019Dernière (la) défaite des troupes du cardinal Mazarin par les gens de monseigneur le Prince, avec la prise de son bagage, près de Montargis.1652Sans Lieu71019. Dernière (la) défaite des troupes du cardinal Mazarin par les gens de monseigneur le Prince, avec la prise de son bagage, près de Montargis. (S. |.), 1652, 7 pages. Il n’y a point de combat , partant point de défaite. Ce sont des . injures contre Mazarin ; mais la pièce est rare.
1020Dernière et très-importante remontrance à la reine et au seigneur Jules Mazarin, pour hâter son départ de la France.1652Paris201020. Dernière et très-importante remontrance à la reine et au seigneur Jules Mazarin, pour hâter son départ de la France. Paris, 1652, 20 pages. L’auteur compare la reine à Caligula , qui sut cacher ses vices tant que vécut Tibère ; et il dit à Mazarin : « Puisqu’une éclipse de soleil cause nos malheurs par votre moyen, une éclipse de lune nous est nécessaire pour les guérir. » On peut juger par là du style et de la portée du pamphlet.
1021Dernière (la) lettre de cachet de messieurs les députés , ouverte en parlement , en présence de messieurs les princes, sur le sujet de leur retardement, du 16 juillet 1652.1652Paris41021. Dernière (la) lettre de cachet de messieurs les députés , ouverte en parlement , en présence de mes- sieurs les princes , sur le sujet de leur retardement, du 16 juillet 4652. Paris, S. de La Fosse, 1652, 4 pages. Datée de Saint-Denis.
1022Dernière lettre de M. le duc de Lorraine à monsieur le Prince, apportée par un colonel de son armée, le 25 mai 1652, en laquelle il déclare pleinement toutes ses intentions, les sujets de son retardement et sa marche à grandes journées vers Paris.1652Paris61022. Dernière lettre de M. le duc de Lorraine à mon- sieur le Prince, apportée par un colonel de son armée, le 25 mai 1652, en laquelle il déclare pleinement toutes ses intentions,, les sujets de son retardement et sa marche à grandes journées vers Paris. Paris, Antoine Périer, 1652, 6 pages. Datée de la Ferté-Milon, le 22 mai. Le duc de Lorraine dit que sa marche a été retardée par le ma- réchal de La Ferté ; mais il vaut autant croire que c’est par les né- gociations de Du Plessis Besançon.
1023Dernière remontrance faite au roi par messieurs les députés du parlement.1652Paris151023. Dernière remontrance faite au roi par miessieurs les députés du parlement. Paris, Nicolas Vaillant, 1652, 15 pages. On lit à la fin de la pièce : « présentée au roi le 15 juillet 1652. » C’est une tromperie. La remontrance est de 1649, après l’arrét du 8 janvier.
1024Dernière (la) réponse du roi, faite par le garde des sceaux, à messieurs les députés du parlement de Paris en la ville de Melun, le 3 juin 1652.1652Paris71024. Dernière (la) réponse du roi, faite par le garde des sceaux, à messieurs les députés du parlement de Paris en la ville de Melun, le 3 juin 4652. Paris, Antoine Le Noble, 1652, 7 pages. On y trouve les remontrances très-vertes du président de Nes- mond. Quant à la réponse du roi, il faut la chercher dans la pièce intitulée : Réponses faites aux députés du parlement de Paris, les & et 16 juir 1652, etc.
1025Dernière requête présentée à nosseigneurs du parlement par monseigneur le duc de Beaufort, avant le jugement de la calomnieuse accusation intentée par le cardinal Jules Mazarin.1649Paris81025. Dernière requête présentée à nosseigneurs du parlement par monseigneur le duc de Beaufort, avant le jugement de la calomnieuse accusation intentée par le cardinal Jules Mazarin. Paris, veuve Théod. Pépin- gué et Est. Maucroy, 1649, 8 pages. Signée François de Vandôme.
1026Dernière (la) résolution du roi, apportée à Son Altesse Royale par M. le marquis de Joyeuse, au contentement du public.1652Paris71026. Dernière (la) résolution du roi, apportée à Son Altesse Royale par M. le marquis de Joyeuse, au contentement du public. Paris, Laurent Toussaint, 1652, 7 pages.
1027Dernière (la) ressource de la France, tyrannisée par le cardinal Mazarin.1650Sans Lieu141027. Dernière (la) ressource de la France, tyrannisée par le cardinal Mazarin. (S. 1.), 1650, 14 pages. Pendant la guerre de Guyenne. La princesse douairière de Condé avait présenté sa requête au parlement. L’auteur peraît être un Bordelais. Il a pris pour texte un pas- sage du manifeste publié, de Stenay, par la duchesse de Longue- ville ; et 1l prétend prouver que les Espagnols ne sont pas des étrangers, parce que les rois d’Espagne ont été vassaux des rois de France !
1028Dernière (la) soupe à l’oignon pour Mazarin ou la Confirmation de l’arrêt du huitième janvier 1649, en vers burlesques.1649Paris61028. Dernière (la) soupe à l’oignon pour Mazarin ou la Confirmation de l’arrêt du huitième janvier 1649, en vers burlesques. Paris, Nicolas Jacquard , 1649, G pages. * - Signée Nicolas Ledru. On s’est accordé jusqu’ici à reconnaître , sous cette signature, Isaac de Laffemas. C’est une erreur que la publication des Héisto- riettes de Tallemant des Réaux nous permet de rectifier aujour- d’hui. Isaac de Laffemas n’a composé que les deux parties du Frondeur désintéressé. L’auteur de la Derniére soupe à l’oignon, de la Lettre à M. le cardinal burlesque et du Terme de Pâques sans trébuchet, est un fils puiné d’Isaac, qu’on appelait l’abbé de Laffemas. « Ce garçon à de l’esprit, dit Tallemant des Réaux , fait des bagatelles en vers assez bien, Il fit plusieurs épitres contre le Mazarin durant la Fronde ; mais il a l’honneur de n’avoir pas un grain de cervelle. » (Historiette de Laffemas, pag. 36, 4° vol.) M. le comte Léon de Laborde dit, page 164 des notes du Palais Mazarin, que le cardinal nomme Pabbé de Laffemas dans un de ses carnets.
1029Dernière supplication du cardinal Mazarin, faicte à monseigneur le prince de Conty, pour la seureté de sa personne.1649Paris71029. Dernière supplication du cardinal Mazarin, faicte à monseigneur le prince de Conty, pour la seureté de sa personne. Paris, Jean Dédin, 1649, 7 pages.
1030Dernières (les) actions et paroles de monsieur le président de Barillon, décédé à Pignerol, le 30 août 1645, par le R. P. Antoine Rivière, docteur de Paris, prieur et vicaire général du couvent de Saint-Augustin de Pignerol, dédiées à monsieur l'Esné (sic), conseiller du roi et auditeur en sa chambre des comptes à Paris.1649Paris321030. Dernières (les) actions et paroles de monsieur le président de Baritlon , décédé à Pignerol, le 30 août 1645, par le R. P. Antoine Rivière, docteur de Paris, prieur et vicaire général du couvent de Saint-Augustin de Pignerol , dédiées à monsieur l’Esné (sic), conseiller du rot et auditeur en sa chambre des comptes à Paris. Paris, Sébastien Martin, 1649, 32 pages. La permission d’imprimer est du 29 mars. On lit , à la fin, une épitaphe en prose latine, qui a été inscrite sur le tombeau qu’avaient élevé au président sa femme, Bonne Faiet , ses enfants, son frère et ses proches. C’est un récit touchant de la captivité et de la mort de Barillon. Le président avait proscrit les jurements et les blasphèmes de la garnison de Pignerol. Tous les soirs, les soldats chantaient en chœur les litanies de la Vierge. I n’y a pas de place, dans tout le récit, pour le moindre soup- con d’empoisonnement. Le président avait assez de liberté pour visiter qui il voulait dans toute la ville. I est mort, non dans la ci- tadelle, mais dans la maison du major de la place.
1031Dernières (les) barricades de Paris, en vers burlesques, avec autres vers, envoyés à M. Scarron, sur l'arrivée d'un convoi à Paris.1649Rouen321031. Dernières (les) barricades de Paris, en vers bur- lesques, avec autres vers ,, envoyés à M. Scarron, sur l’arrivée d’un convoi à Paris. Rouen, Jacques Cailloué, Jouxte la copie imprimée à Paris chez Nicolas Bes- sin, 1649, 32 pages. Recueil de cinq pièces. Outre les deux premières, annoncées au titre, il contient : 3. Requéte des partisans présentée & messieurs du parlement ; 4. Lettre à M. le cardinal, burlesque ; B. la Guerre civile , en vers burlesques,
1032Dernières (les) convulsions de la monarchie reconnues 1° par la nécessité d’éloigner Mazarin et par la nécessité de le retenir; 2° par la nécessité de l'élargissement et par la nécessité de la détention des princes ; 3° par la nécessité de faire de grandes impositions pour remplir l'épargne vide, et par la nécessité de soulager le peuple pour tâcher de le remettre; 4° et par les approches de la majorité moins à désirer qu’à craindre.1651Sans Lieu241032. Dernières (les) convulsions de la monarchie reconnues 1° par la nécessité d’éloigner Mazarin et par la nécessité de le retenir; 2° par la nécessité de l'élargissement et par la nécessité de la détention des princes ; 3° par la nécessité de faire de grandes impo- sitions pour remplir l'épargne vide, et par la nécessité de soulager le peuple pour tâcher de le remettre ; 4° et par les approches de la majorité moins à désirer qu’à craindre. (S. 1.), 1651, 24 pages. Dubosc Montandré. Le titre est plus piquant que la pièce.
1033*Dernières (les) finesses de Mazarin.Sans DateSans Lieunan1033*. Dernières (les) finesses de Mazarin. Mémoires de Talon, p. 398, coll. Michaud.
1034Dernières (les) paroles de M. de Châtillon, tué à Charenton, le lundi 8 février 1649.1649Paris81034. Dernières (les) paroles de M. de Châtillon, tué à Charenton, le lundi 8 février 1649. Paris, François Preuveray, 1649, 8 pages.
1035Dernières (les) paroles de M. de Saint-Chamond, décédé en son hôtel à Paris, le 10 de septembre 1649, âgé de soixante-trois années, avec un fidèle récit des belles actions de sa vie, par le sieur de Figuire.1649Paris231035. Dernières (les) paroles de M. de Saint-Chamond, décédé en son hôtel à Paris, le 10 de septembre 1649, âgé de soixante-trois années, avec un fidele récit des belles actions de sa vie , par le sieur de F1gu1re Paris, Cardin Besongne, ‘1649, 23 pages. Melchior Mitte de Chevrières, marquis de Saint-Chamond de Montpezat , comte de Miolans, d’Anjou, etc., conseiller du roi en ses conseils, chevalier de ses ordres, général de ses armées, mi- nistre d’État , deux fois capitaine de chevau-légers , trois fois mestre de camp, deux fois capitaine de gendarmes, quatorze fois maréchal de camp , et trois fois général d’armée, vingt-cing fois ambassadeur extraordinaire, ete. Il était de la maison de Miolans en Danphiné. On sait que M. de Saint-Chamond fut rappelé de l’ambassade de Rome, pour ne s’être pas opposé avec assez de force ou de bonheur à l’élection du cardinal Pamphile. Le sieur de Figuire était un de ses domestiques.
1036Dernières (les) paroles de M. le duc de Châtillon mourant à M. le prince de Condé.1649Paris71036. Dernières (les) paroles de M. le duc de Châtillon mourant à M. le prince de Condé. Parrs, Henry Sara, 1649, 7 pages. C’est presque le même titre que les Derntéres paroles de M. de Châtillon ; et ce sont deux pièces différentes. Tl y en a dix sur ce sujet ; et pas une de bonne. La dernière a paru sous le titre de : L’Injustice des armes de Mazarin témoignée a M. le prince par M. de Chätillon, { A€ fi ë )
1037Dernières (les) paroles du roi d’Angleterre, avec son adieu aux prince et princesse ses enfants.1649Paris81037. Dernières (les) paroles du roi d’Angleterre, avec son adieu aux prince et princesse ses enfants. Paris, François Preuveray, 1649, 8 pages. Le roi d’Angleterre n’a rien dit de tout cela.
1038Dernières (les) paroles et la mort de madame la princesse douairière de Condé.1650Sans Lieu71038. Dernières (les) paroles et la mort de madame la priacesse douairière de Condé. (S. 1.), 1650, 7 pages.
1039Dernières (les) résolutions de la reine prises au conseil du roi, en présence de Sa Majesté, tenu à Poitiers le 23ᵉ janvier 1652.1652Paris151039. Dernières (les) résolutions de la reine prises au conseil du roi, en présence de Sa Majesté, tenu à Poitiers le 23° janvier 1652. Paris, Salomon Dela- fosse, 1652, 15 pages.
1040Dernières (les) résolutions de monseigneur le Prince, après les grandes rigueurs avec lesquelles on l’a traité, envoyées à tous les peuples.1651Sans Lieu201040. Dernières (les) résolutions de monseigneur le Prince, après les grandes rigueurs avec lesquelles on l’a traité, envoyées à tous les peuples. (S. 1.), 1651, 20 pages. C'est le prince qui parle. Ses dernières résolutions sont de chas- ser les partisans de Mazarin d’auprès du roi. Cela n’est pas neuf ; mais le pamphlet est rare.
1041Dernières (les) résolutions de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, faites et arrêtées dans l’hôtel de ville, en présence des prévôt des marchands et échevins de Paris, et la harangue du procureur du roi, ensemble les particularités de ce qui s’y est passé, le 4 de juillet 1652.1652Paris81041. Dernières (les) résolutions de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, faites et arrêtées dans l’hôtel de ville, en présence des prévôt des marchands et échevins de Paris, et la harangue du procureur du roi, ensemble les particularités de ce qui s’y est passé, le 4 de juillet 1652. Paris, F. Niot, 1652, 8 pages. Pauvre récit, qui n’a pas même le mérite de l’exactitude. I faut toujours se défier des publications faites avec permission de Son Altesse Royale. Le parti des princes en était réduit à tromper le peuple, pour le maintenir dans lobéissance; et il ne s’y épar- gnaut pas.
1042Dernières (les) résolutions des bourgeois de Paris, faites à messieurs les princes.1652Sans Lieu191042. Dernières (les) résolutions des bourgeois de Paris, faites à messieurs les princes. (S. |.), 1652 , 19 pages. Il y a du talent, mais surtout beaucoup de violence contre la reine « qui a l’esprit espagnol, italien et Mazarin. » L’auteur demande la couservation du duc de Beaufort dans le gouvernement de Paris, de Broussel dans la charge de prévôt des marchands, et l’expulsion du cardinal de Retz.
1043Dernières (les) résolutions faites dans le conseil du roi pour la paix, en présence de Sa Majesté.1652Paris71043. Dernières (les) résolutions faites dans le conseil du roi pour la paix, en présence de Sa Majesté. Paris, Simon Legrand, 1652, 7 pages.
1044Dernières (les) résolutions faites en parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, pour la protection de la ville de Paris, le 14 mai.1652Paris81044. Dernières (les) résolutions faites en parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, pour la protection de la ville de Paris, le 14 mai. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. L’auteur prétend que le parlement avait commis toute son auto- rité et celle de la ville au duc d’Orléans. ; Ce pamphlet causa une grande rumeur dans Paris. On s’en en- tretenait partout, et principalement sur le Pont-Neuf, sorte de Fo- rum de la Fronde. Il y avait des gens du peuple qui disaient que le duc d’Orléans avait été fait vice-roi. Le parlement s’émut de: toute cette agitation ; et, dans son audience du 15 mai, il lança un décret d’ajournement contre Le Gentil. Le Journal du parlement et les Mémoires du cardinal de Retz (p. 362 , coll. Michaud ), ne mentionnent pas d’autre mesure de répression; mais Conrart, p. 553 de ses Mémoires, dit que le pamphlet fut brûlé par arrét de la grand’chambre ; et Omer Talon , p. 484, ajoute que le duc d’Orléans le désavoua, comme ayant été fait sans son commande- ment. Conrart donne inexactement au libelle de Le Gentil le titre de : les Dernières résolutions de M. le duc d’Orléans, confirmées par le parlement, ete. Mailly reproduit la version du cardinal de Retz (p. 325 de son ° vol.). Le parlement n’était plus assez fort pour empêcher les princes de prendre l’autorité; mais il ne voulait pas qu’on pût dire qu’il l'avait donnée ; et, dans la disposition des esprits , c’était autant qu’il en fallait pour rompre toutes les mesures du parti.
1045Dernières (les) résolutions prises en l’assemblée du parlement, par lesquelles 1° le roi est déclaré prisonnier du cardinal Mazarin; 2 et Son Altesse Royale, lieutenant général de l'État et royaume; 3° et monsieur le Prince, lieutenant général des armées, avec toutes les particularités des avis donnés ès assemblées tenues, pour ce sujet, le 20 (juillet 1652 ).1652Paris81045. Dernières (les) résolutions prises en l’assemblée du parlement, par lesquelles 1° le roi est déclaré pri- sonnier du cardinal Mazarin ; 2 et Son Altesse Royale, lieutenant général de l'État et royaume ; 3° et mon- sieur le Prince, lieutenant géhéml des armées, avec toutes les particularités des avis donnes ès assemblées tenues, pour ce sujet, le 20 (juillet 1652 ). Pans ; Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
1046Dernières (les) victoires remportées par les Bourdelois sur leurs ennemis.1650Sans Lieu81046. Dernières (les) victoires remportées par les Bour- delois sur leurs ennemis, Ænvers, (s.!., 1650), 8 pages.
1047Derniers (les) suppliants aux pieds de la reine.1649Paris81047. Derniers (les) suppliants aux‘pieds de la reine. Paris , Pierre Du Pont, 1649, 8 pages. Ce sont les pauvres de Paris qui supplient la reine de les secou- rir, par politique , par humanité, par charité. Cette pièce , qui ne manque ni d’adresse, ni d’éloquence, à été réimprimée en 1652, sous le titre de : Harangue au roi et à la reine dans la ville de Me- lun, etc.
1048Déroute (la) des cabalistes au jardin de Renard.1649Sans Lieu81048. Déroute (la) des cabalistes au jardin de Renard (S. l.), 1649, 8 pages. Il s’agit de la querelle du duc de Beaufort et du marquis de Jer sey. L’affaire est présentée ici absolument comme le cardinal de Retz prétend l’avoir proposée ; et si le pamphlet n’est pas de lui, il doit être de son faiseur, l’avocat Bluet.
1049Déroute (la) des Mazarins par les frondeurs.1651Sans Lieu81049. Déroute (la) des Mazarins par les frondeurs. (S. l.), 1651, 8 pages. Après le départ de Mazarin.
1050Déroute (la) des monopoleurs, en vers burlesques.1649Paris111050. Déroute (la) des monopoleurs, en vers burlesques. Paris, veuve Musnier, 1649, 11 pages.
1051Déroute (la) des partisans rostis, en vers burlesques.1649Paris111051. Déroute (la) des partisans rostis, en vers burlesques. Paris, veuve Musnier, 1649, 11 pages. Même pièce sous les deux titres.
1052Déroute (la) des troupes de Mazarin, vue en songe, et présentée à monseigneur le duc de Beaufort, en vers burlesques.1649Paris81052. Déroute (la) des troupes de Mazarin, vue en songe, ÿ et présentée à monseigneur le duc de Beaufort, en vers burlesques. Paris , Claude Boudeville, 1649, 8 pages. « .. Il (Condé) n°étoit pas secondé De Gassion ni de Turenne ; Ce qui fit qu’il gagna la plaine. Le vaillant Guiche rase 000» qui court, Et qui croit être à Honnecourt. » Il n’y a pas de général à qui la perte d’une bataille ait plus complétement aliéné l’opinion publique. On ferait un volume de tous les quolibets qui ont été imprimés contre le maréchal de Gui- che pour cette malheureuse affaire d’Honnecourt. Après l’arrêt du 8 janvier, mais avant tout combat entre les deux armées. Claude Boudeville a réuni, dans une publication postérieure, la Déroute des troupes de Mazarin, ete. et le Rabais du pain. -
1053Désaveu du libelle intitulé : Apologie particulière de M. le duc de Longueville par un gentilhomme breton.1651Sans Lieu421053. Désaveu du libelle intitulé : Apologie particulière de M. le duc de Longueville par un gentilhomme breton. (S. 1.), 1651, 42 pages. L’auteur de l’Apologie est désavoué parce qu’il a manqué de respect au roi, à la reine, au conseil d’en haut; parce qu’il a parlé avec injures de la duchesse d’Aiguillon, de MM. de Matignon , de Beuvron, etc. ; surtout parce qu'il lone moins le duc de Longue- ville que ses ancêtres. Les princes étaient encore en prison, et la duchesse de Longue- ville à Slenay.
1054Descente (la) du polit (sic) lutin aux limbes sur l’enfance et les maladies de l’État, par le sieur de Sandricourt. Demandez au vendeur le Politique lutin et l 'Accouchée espagnole; car en voici la suite.1652Paris241054. Descente (la) du polit (sic) lutin aux limbes sur l’enfance et les maladies de l’État, par le sieur de Sandricourt. Demandez au vendeur le Politique lutin et l’Accouchée espagnole; car en voici la suite. Paris, 1652,24 pages.
1055Description burlesque du combat naval des Vénitiens et des Turcs, avec la solemnité du feu de joie fait par M. l'ambassadeur de Venise devant le pont des Tuileries à Paris.1649Paris161055. Description burlesque du combat naval des Véni- tiens et des Turcs, avec la solemnité du feu de joie fait par M. l’ambassadeur de Venise devant le pont des Tuileries à Paris. Paris , Pierre Variquet, 1649, 16 pages.
1056Description de la boutique de Vivenay. Caprice.1649Paris71056. Description de la boutique Àe Vivenay. Caprice. Paris , Jean Bruret., 1649, 7 pages. Vivenay a été, dans les deux dernières années de la Fronde, l’imprimeur du prince de Condé.
1057Description de la paix particulière, de la fortune universelle des plus grandes puissances de la terre du siècle présent, en vers burlesques.1649Paris81057. Description de la paix particulière, de la fortune universelle des plus grandes puissances de la terre du siècle présent, en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages.
1058Description des magnificences et feux de joie faits à Paris, le 28 juillet 1649, par l’Illustrissime et Excellentissime monseigneur l’ambassadeur de la Sérénissime république de Venise auprès de Sa Majesté Très-Chrétienne, pour la grande victoire navale obtenue contre l’armée turquesque en Asie, consistant en la déroute et perte générale de ladite armée, et de sept mille hommes turcs (sic) de tués.1649Paris101058. Description des magnificences et feux de joie faits à Paris, le 28 juillet 1649, par l’Illustrissime et Excellentissime monseigneur l’ambassadeur de la Sérénissime république de Venise auprès de Sa Majesté Très-Chrétienne , pour la grande victoire navale obtenue contre l’armée turquesque en Asie, consistant en la déroute et perte générale de ladite armée, et de sept mille hommes turcs (sic) de tués. Paris, Antoine Estienne, 1649, 10 pages. Il y en a une autre édition d’Antoine Estienne, en tout semblable à celle-ci, mais dont le titre est moïns pompeux et moins long. On en à retranché tous les superlatifs en essime et 1e membre de phrase qui commence par consistant, etc. Dans la disette des événements politiques, la poésie burlesque s’est emparée de ces magnificences ; et elle a publié Ja Description burlesque du combat naval des Vénitiens, etc.
1059Description des vies, mœurs et façons de faire des péagers, publicains, maletostiers (sic), monopoleurs, fermiers et partisans, non moins facétieuse, naïve et véritable que sérieuse et mystique, composée par Demophile. Le juste s'éjouira quand il verra la vengeance, et lavera ses mains au sang du pêcheur. Pseaume LVII. « ...... Ridendo dicere verum Quis vetat ?...»1649Paris381059. Description des vies, mœurs et façons de faire des péagers, publicains, maletostiers (sic), monopo- leurs, fermiers et partisans, non moins facétieuse , naïve et véritable que sérieuse et mystique, composée par Demophile. Le juste s’éjouira quand il verra la vengeance , et lavera ses mains au sang du pécheur. Pseaume Lvi1. ... Ridendo dicere verum Quis vetat?...» Paris , veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 38 pages. « L’Épaminondas de la France disoit qu’avec une pistole de corde, il feroit venir vingt millions de livres dans les coffres du roi *.» Très-curieux details de mœurs. L’auteur compare le peuple à l’herbe du basilic, qui, dit-il, donne une bonne odeur quand on la manie doucement, et fait des scorpions quand on la frotte avec rudesse. " Les partisans ont « la férocité du lion, la volerie de la chouette, la cautèle du renard, la malice du singe, la brutalité du destrigon, l’envie du chien, la gloutonnie (sic) du loup, la superbe du paon, la lasciveté du satyre, la cruauté du tigre, la trahison du croco- dile et , pour faire court, la haine et le venin du serpent contre lPhomme. »
1060Description véritable d’un phantôme (sic) qui s'est apparu (sic) dans le cabinet de la reine (à Saint- Germain).1649Sans Lieu41060. Description véritable d’un phantôme (sic) qui s'est apparu {sic) dans le cabinet de la reine (à Saiat- Germain). (S. 1.), 1649, 4 pages. Le fantôme représentait la reine « assise proche du feu, sur un fauteuil , coiffée à la romaine , la fraise à l’espagnole, la robe à la jésuite , les manchettes de couleur incarnatte, le vertuguier (sic) à la vénitienne, et, sur les épaules, une houque à la flamande avec des larmes de sang. Il avoit en sa main un papier qu’il lisoit, et en Pautre, une calotte rouge avec laquelle il souffloit le feu. » Mademoiselle qui l’aperçut, de peur âcha son cau. * Cest, je crois, le maréchal de la Meilleraye, dont il est dit, dans les Entretiens de Bonneau, Catelan et la Raillère: « le malheur est qu’il ne se laisse pas charmer à J'argent.
1061Désespoir (le) de Jules Mazarin sur l’arrivée du duc Charles en France.1652Sans Lieu61061. Désespoir (le) de Jules Mazarin sur l’arrivée du duc Charles en France. (S. 1.), 1652, 6 pages.
1062Désespoir (le) de Jules Mazarin sur sa disgrâce.1652Paris71062. Désespoir (le) de Jules Mazarin sur sa disgrâce. Paris, 1652, 7 pages. L’occasion de ce pauvre pamphet a été la désertion du comte d’Harcourt.
1063Désespoir (le) de Mazarin sur la condamnation de sa mort, et l'adveu qu'il faict de tous ces (sic) crimes, en faveur de messieurs les princes et des bourgeois de Paris, présenté à Son Altesse Royale.1652Paris151063: Désespoir (le) de Mazarin sur la condamnation de sa mort , et l'adveu qu'il faict de tous ces (sic) crimes, en faveur de messieurs les princes et des bourgeois de Paris, présenté à Son Altesse Royale. Paris, 1652, 15 pages.
1064Deuil (le) de Paris sur l’éloignement du roi.1649Paris81064. Deuil (le) de Paris sur l’éloignement du roi. Paris, 4649, 8 pages. Après la paix. La cour venait de partir de Saint-Germain pour Compiègne.
1065Deux (les) combats donnés entre la flotte royale et l’armée navale des Bordelois, avec le Te Deum chanté pour les articles de la paix.1649Sans Lieu121065. Deux (les) combats donnés entre la flotte royale et l’armée navale des Bordelois, avec le Ze Deum chanté pour les articles de la paix. (S. l., 1649), Jouxte la copie imprimée à Bordeaux , 12 pages. Relation royaliste très-rare. La première affaire est du 23 dé- cembre. On sait que la paix fut conclue le 26.
1066Deux (les) friperies, ou les Drilles revêtus, raillerie en vers burlesques.1649Paris121066. Deux (les) friperies, ou les Drilles revêtus, raillerie en vers burlesques. Paris, Denys Langlois, 1649, 12 pages. Satire assez spirituelle , dirigée principalement contre les cava- liers de portes cochères. J’y ai trouvé le mot très-populaire de quibus, pour signifier de l’argent.
1067Deux (les) nouvelles lettres coupées, sur le sujet de Mazarin, pour et contre, où il y en a une qui lui servira de pasport (sic), trouvée (sic) dans le cabinet d’un curieux.1649Paris41067. Deux (les) nouvelles lettres coupées, sur le sujet de Mazarin, pour et contre, où 1l y en a une qui lui servira de pasport (sic), trouvée (sic) dans le cabinet d’un curieux. Paris, 1649, 4 pages. Le mérite de cette pauvre invention consiste à imprimer les let- tres sur deux colonnes, de manière à ce qu’elles présentent un sens ) différent suivant qu’on les lit par colonne ou par page. On avait publié ume Lettre coupée sur le sujet de Mazarin, pour et contre. Tl faut bien que cela ait eu du succès, puisqu’un imitateur 1"" ) à jugé à propos d’en faire imprimer deux autres. W
1068Deuxième et dernière requête présentée à Son Altesse Royale, dimanche dernier, 30 juin 1652, par les bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris, sur le sujet des affaires pressantes (sic).1652Paris71068. Deuxième et dernière requête présentée à Son ( f- Altesse Royale, dimanche dernier, 30 juin 1652, par les bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris, sur le sujet des affaires pressantes (sic). Paris, Louis Hardouin, 1652, 7 pages. La première est intitulée : Requête des peuples présentée à Son Altesse Royale , etc. Ces titres, comme ôn le pense bien, n’ont rien de sérieux. Ce sont de petites ruses des pamphlétaires pour mieux vendre leur prose.
1069Deuxième liste contenant les noms de ceux qui étoient en l’assemblée faite le mardi, 24 septembre 1652, au Palais Royal.Sans DateSans Lieu81069. Deuxième liste contenant les noms de ceux qui étoient en l’assemblée faite le mardi, 24 septembre 1652, au Palais Royal. (S. |. n. d.), 8 pages. p w9ffiJ C’est la suite de la Relatior céritable contenant la liste des Roms W de ceux qui étoient en l’assemblée, etc.
1070Devoir (le) du prince envers ses sujets, et le devoir des sujets envers leur prince, ou le Symmachique d’Isocrat (sic), traduit de grec en françois.1650Paris521070. Devoir (le) du prince envers ses sujets, et le devoâflg des sujets envers leur prince, ou le Symmachique d’Iso- crat (sic), traduit de grec en françois. Paris, François Noël, 1650, 52 pages.
1071Diable (le) exorcisé, ou Mazarin chassé de France par le parlement et le clergé.1651Paris81071. Diable (le) exorcisé, ou Mazarin chassé de France par le parlement et le clergé. Paris, 1651, 8 pages. Réimpression de l’Æzorcisme du D. Mazarin, ete.
1072Dialogue burlesque de Gilles le niais et du capitan Spacamon.1649Paris81072. Dialogue burlesque de Gilles le niais et du capitan Spacamon. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Mau- croy, 1649, 8 pages. Rare. Avant la paix de Ruel. 4- « Si jamais dans Paris tu entre, On te fera comme au marquis d’Ancre. » Refrain d’une chanson du temps , cité dans le Dialogue.
1073Dialogue contenant la dispute et l’accord de la Paix et de la Guerre, en vers burlesques.1649Paris111073. Dialogue contenant la dispute et l’accord de la Paix et de la Guerre, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 14 pages. La Paix et la Guerre finissent par boire avec la Conférence ; ce qui montre que l’on négociait encore à Ruel. La Paix dit d’ailleurs à la Guerre : « Votre discours pourroit durer Tout autant que la conférence. » Voici un trait de mœurs assez curieux. C'est la Guerre qui parle : « C’est vous qui, pour la bonne mine, Avez inventé la farine, Et, d’un dessein capricieux, Déguisé les jeunes en vieux. J'entends à ne voir que les têtes ; Car, pour la barbe , les pincettes N’en laissent plus rien qu’un filet , Qui vous rend le magot bien lait (sic). »
1074Dialogue (le) d’État, ou Entretiens des rois Louis XI et Louis XII ès champs élysées, touchant les affaires présentes, image de deux règnes différents.1652Paris321074. Dialogue (le) d’État, ou Entretiens des rois Louis XI et Louis XII ès champs élysées, touchant les affaires présentes, image de deux règnes diffé- rents. Paris , (1652), 32 pages. Réimpression du Dialogue entre le roi Louis XI et te roi Louis XII, ete.
1075Dialogue d'un théologien, d’un astrologue et d’un politique touchant les affaires du temps.1649Paris81075. Dialogue d'un théologien, d’un astrologue et d’un politique touchant les affaires du temps. Paris, 1649, 8 pages. Rare. Voiri comment le théologien présente les maximes de la cour : « les rois sont les images du vrai Dieu sur la terre, par un pouvoir absolu qui les élève pardessus tout, et les rend comme impeccables par la dispensation des lois. » « De même que Dieu ne se communiquoit qu’à Moise, le roi ne doit se communiquer qu’à son ministre. » Mais il ne faut pas oublier que c’est un frondeur qui fait parler le théologien. Le Dialogue a été réimprimé sous le titre de Discours, etc.
1076Dialogue de dame Perrette et de Jeanne la Crotée sur les malheurs du temps et le rabais de leur métier.1649Sans Lieu81076. Dialogue de dame Perrette et de Jeanne la Crotée sur les malheurs du temps et le rabais de leur métier. (S. 1.), 1649, 8 pages.
1077Dialogue de deux feuillantines sur les affaires de Mazarin.1649Paris81077. Dialogue de deux feuillantines sur les affaires de Mazarin. Paris, 1649, 8 pages. Sur l’intérêt du couvent, et non sur les affaires de Mazarin. La mère est mazarine, et la sœur parlementaire, C’est pourquoi la mère dit que dans les couvents « les richesses passent premier que Dieu. » '
1078Dialogue de deux guepeins sur les affaires du temps.1649Sans Lieu71078. Dialogue de deux guepeins sur les affaires du temps. (S. 1.), 1649, 7 pages. Le second titre est : Dialordre d’Indré sus les affaizes du temps qui cort. Rencontre de deux Ingrears, Louet et Braze. « Je te confesserai ingénument, dit Naudé, page 219 du Mascu- rat, qu’entre les plus agréables et ingénieux livrets que l'on ait faits contre le cardinal, Pon peut mettre avec raison… le Dialogue des deux Guespins… parce qu’il est fort naïf én son patois, etsou- tenu de pointes assez gaillardes et de conceptions plus pressantes que celles de beaucoup d’autres, qui ne médisent pas de si bonne grâce, quoiqu’avec plus de malice et à sens plus découvert. » Cette pièce est du commencement du blocus. Elle a été, en 1652, ‘accommodée aux circonstances, et réimprimée sous le titre de Dia- logue guépinois , etc. « L’inclination des Orléanois à la raillerie et leur naturel piquant les a fait surnommer Guépins. » Ménagiana, t. 1, p. 179.
1079Dialogue de deux vignerons cheminant par la France, qui s’entretiennent de tout ce qui s'est fait et passé depuis la majorité du roi jusques à présent, avec une exacte recherche de tout ce qui s’est fait et passé en leur acheminement, et aussi leurs songes et rêveries de ce qui se passait en leur ménage pendant leur absence, dédié aux curieux de ce temps, par J. L. C. P. M.1652Paris81079. Dialogue de deux vignerons cheminant par labe France, qui s’entretiennent de tout ce qui s'est fait et passé depuis la majorité du roi jusques à présent, avec une exacte recherche de tout ce qui s’est fait et passé en leur acheminement, et aussi leurs songes et rêveries de ce qui se passait en leur ménage pendant leur absence, dédié aux curieux de ce temps, par J.L, C. P. M. Paris, J. Le Rat, 1652 (mars), 8 pages-
1080Dialogue de Jodelet et de l’Orviatan (sic) sur les affaires de ce temps.1649Sans Lieu81080. Dialogue de Fodelet et de l’Orviatan (sic) sur les affaires de ce temps. (S. 1.), 1649, 8 pages. De l’esprit, mais du libertinage. Ce sont deux enragés frondeurs, qui injurient tout le monde, la reine et Condé, Molé et le cardinal. « Étant défendu par arrêt de dire vérité. » La paix était faite. « L’an 1647, dit Guy Patin dans une lettre du 6 janvier 1634, p. 220 du 1" volume, l’Orviétan, pour mieux debiter sa drogue , s’adressa à un homme d’honneur, alors doyen de notre Faculté, nommé M. Perreau , pour obtenir de lui, moyennant une bonne somme d’argent qu’il offroit, approbation de la Faculté pour son opiate. Il en fut refusé de belle hauteur. Ce charlatan s’adressa ensuite à de Gorris, qui recçut de lui un présent considérable, et lui promit de faire signer à plusieurs docteurs l’approbation de ce médicament qu’il vendoit sur le Pont-Neuf ; ce qu’il fit faire par une douzaine d’autres affamés d’argent, qui furent les deux Char- tiers, Guénaut, Le Soubs , Rainssant, Beaurains, Pijart, du Clédat, des Fougerais, Renaudot et Mauvilain. Cet imposteur italien, non content de telles signatures, tâcha d’avoir l’approhation entière de la Faculté, et pressa le nouveau doyen qui étoit M. Piètre, mon prédécesseur, de la lui faire donner moyennant quatre cents écus qu’il offroit, sur l’espérance qu’il avoit de mieux débiter sa drogue, s’il pouvoit obtenir ce qu’il désiroit. Ce nouveau doyen , ayant appris, de la bouche du charlatan, tout ce que de Gorris lui avoit fait, lui demanda cette approbation ; et dès qu’il Peut, il fit assem- bler toute la Faculté, où il se rendit délateur contre ces douzc messieurs qui, ayant avoué leur foiblesse et leur mauvaise action, furent chassés de la compagnie par un décret solennel. On les a pourtant rétablis avec de certaines conditions , et notamment celle de demander pardon à la compagnie en pleine assemblée. Quelque chose qu'ils aient pu faire depuis, la tache leur en est demeurée. »
1081Dialogue (le) de la fortune et des habitants du collège des trésoriers, fait par Georges Pileur.1649Sans Lieu101081. Dialogue (le) de la fortune et des habitants du collège des trésoriers, fait par Georges Pileur. Sans Lieu, 1649, 10 pages.
1082Dialogue de Mazarin avec ses amis.Sans DateSans Lieu101082. Dralogue de Mazarin avec ses amis. (S. l. n. d.), 10 pages. De la fin de 1649, peu de temps avant la prison des princes.
1083Dialogue de Rome et de Paris au sujet de Mazarin.1649Sans Lieu201083. Dialogue de Rome et de Paris au sujet de Mazarin. (S. 1.), 1649, 20 pages. Après la paix; var Paris dit : « Je le nourrirai dedans moi, s’il y veut rentrer. » L’auteur fait le parallèle de Richelieu et de Mazarin ; et parmi ses raisons de préférence pour le premier, il ne manque pas de donner celle-ci : que Richelieu était gentilhomme. Il parle d’un pamphlet contre Concini : les Faits du marquis d'Ancre. C'étoit, dit-il, une feuille de papier blanc, pliée en quatre, qui se vendoit sous le manteau. Tl ajonte qu’on en pourrait faire autant du Mazarin.
1084Dialogue (le) de Saint-Germain en Laye en forme de tragédie, par lequel on remarquera la fidélité des Parisiens au roi, dédié à monseigneur le duc de Beaufort, par le S. D. B. P. C. D. S. M. Première partie.1649Paris111084. Dialogue (le) de Saint-Germain en Laye en forme dè tragédie , par lequel on remarquera la fidélité des Parisiens au roi, dédié à monseigneur le duc de Beau- fort, par le S, D. B. P. C. D. S. M. Première partie. Parzs Louis Sévestre, 1649, 11 pages. äfî "fmüh
1085Dialogue de trois paysans picards, Miché, Guillaume et Cherle, sur les affaires de ce temps.1649Sans Lieu231085. Dialogue de trois paysans picards , Miché , Guillaume et Cherle, sur les affaires de ce tem$. (S. 1.), 1649. [ L- }_..t.. u vAX. ditint U d Deux pièces, l’une de 11 , et l’autre de 12 pages. C’est du patois picard. Il n’y a que cela à en dire. rñ LJÜ La cour était à Compiègne.
1086Dialogue du berger Damon et de la bergère Sylvie sur les affaires du temps.1650Paris71086. Dialogue du berger MDamon et de la bergère Sylvie sur les affaires du temps. Paris, Nicolas Bessin, 1650, 7 pages. Sylvie dit à Damon : « Ma foi, vous me vouliez prendre ; Mais je vous ai prévenu. » or, Sylvie est la reine Marie de Médicis; Damon est Henri II, prince de Condé. Cette déclaration galante signifie tout simplement que Sylvie a mis Damon à Vincennes. L’édition originale est de 1614. Dans la réimpression de 1650, Sylvie est Anne d’Autriche, et Damon Louis I, prince de Condé.
1087Dialogue du cardinal Mazarin et du marquis de La Vieuville, surintendant des finances.1652Sans Lieu191087. Dialogue du cardinal Mazarin et du marquis de La Vieuville, surintendant des finances. (S. 1.), 1652, 19 pages. On dit, à la fin, que ce dialogue a été envoyé par un valet de chambre du cardinal à un sien ami, le 12 avril 1652. C’est une date approximative. Quelques détails curieux, mais probablement exagérés, sur l’état des finances.
1088Dialogue (le) du frondeur, ou l’Usage de la Fronde, pour se préserver du venin Mazarin, divisé en quatre parties par demandes et réponses. Premère partie.Sans DateSans Lieu71088. Dialogue (le) du frondeur, ou l’Usage de la Fronde, pour se préserver du venin Mazarin, divisé en quatre parties par demandes et réponses. Première partie. (S. l. n. d.), 7 pages.
1089Dialogue (le) du soldat, du paysan, de polichinelle et du docteur Scatalon, au retour de la paix, avec les remerciments au roi et à la reine.1649Paris81089. Dialogue (le) du soldat, du paysan, de poÏichi- nelle et du docteur Scatalon, au retour de la paix, avec les remerciments au roi et à la reine. (Paris), Jean Hénault, 1649, 8 pages.
1090Dialogue entre le roi de bronze et la Samaritaine sur les affaires du temps.1649Parisnan1090. Dialogue entre le roi de bronze et la Samaritaine sur les affaires du temps, Paris, Arnould Cottinet, 1649. Èr WW‘*' Cinq pièces. Naudé, p. 194 du Mascurat, range l’auteur de ces dialogues parmi ceux qui « s’étoient obligés à faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. » Les deux premiers ont pourtant été réimprimés ensemble à Rouen , par Jacques Resongne , 1649.
1091Dialogue entre le rot et le C. Mazarin, fait en la ville de Saint-Denys, sur le sujet de l'union de messieurs les princes tant avec messieurs du parlement que de la ville de Paris.1652Paris81091. Dialogue entre le rot et le C. Mazarin, fait en la ville de Saint-Denys, surle sujet de l’union de messieurs les princes tant avec messieurs du parlement que de la ville de Paris. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
1092Dialogue entre le roi Louis XI et le roi Louis XII sur leur différente façon de régner, à savoir lequel est meilleur, ou de les gouverner par amour, ou par force et puissance absolue.1649Sans Lieu111092. Dialogue entre le roi Louis XI et le roi Louis XII sur leur différente façon de régner, à savoir lequel est meilleur, ou de les gouverner par amour, ou par force et puissance absolue, (S. 1.), 1649, 11 pages. « Il est quelquefois bon que les princes soient contrôlés en leurs actions et en leurs volontés; et bien souvent il leur en prendroit mal, si, à point nommé , ils étoient obéis en toutes rencontres. » C’est Louis XIÏ (iui termine ainsi le dialogue; et il est bien entendu que le contrôle des volontés du roi doit être exercé par le Parlement, qui représente, dit l’auteur, les trois États du royaume. Il existe une réimpression de cette pièce, à la date de février 1652, sous le titre de : Ze Dialogue d’État ou Entretien des rois Louis XI et Louis XIT, etc. On y trouve quelques développements et un avant-propos qui ne sont pas dans la première édition. Enfin ce pamphlet à été publié, pour la troisième fois , sous le titre de : Dialogue des rois Louis XI et Louis XI dans les Champs Élysées. (Hollande) , 1691, in-8. Il y en a une contrefaçon intitulée : Rerontrarnce du roi Louis XTI au roï Louis XT, etc.
1093Dialogue guépinois sur les affaires du temps qui cort, ou Entretien de Louet et Braze.1652Paris81093. Dialogue guépinois sur les affaires du temps qui cort, ou Entretien de Louet et Braze. Parts, jouxte la copie imprimée à Orléans, (1652), 8 pages. Je ne crois pas à l’impression d’Orléans. C’est probablement un artifice du libraire, qui ne voulait pas rappeler le Dzalogue des deux guépeins de 1649. « Quand un maistre lasche faire sa breugne a son valet, cela ne va pas bian. » Voilà toute la politique guépinoise.
1094Dialogue (le) métaphorique de l'inconnu avec la ville de Bordeaux, dédié aux Irénopolites.1652Paris321094. Mialogue (le) métaphorique de l'inconnu avec la ville de Bordeaux, dédié aux Irénopolites. Paris, Gilles Dubois, 1652, 32 pages. « Je m’appelie Oudis ; mon pays est l’Agnostic ; el je suis cos- mopolite. » ; Il n’en est pas moins très-royaliste. « Dans une libelle qui parut en ce temps avec ce titre : Dialogue de l’Inconnu , etc,, on a peint, dit Mailly, p. 547 de son 5° vol., de couleurs assez fortes, tous les maux que faisoient souffrir à la ville de Bordeaux les diverses factions. Pignore de quelle main part cette pièce; mais elle ne pallie point les fautes des Bordelois; et on les leur reproche avec une liberté , une énergie qui auroit bien dù leur ouvrir les yeux. » C’est de la première partie que Mailly parle de la sorte. II en faut trois. La seconde a suivi de très-près la première ; mais la troisième n’a été publiée qu’après la paix. , Toutes trois sont écrites avec assez de force. Le style en est trop travaillé, trop tendu pourtant; et le politique s’y montre moins que le rhéteur. « La France, dit l’Inconnu dans la première partie, est le climat de la franchise, et le veritable pays de la liberte. » Il traite fort mal un jurat qui « de la même main qu’il écrivoit les éphémérides de son parti, comptoit l’argent qu’il recevoit pour en trabir les intérêts.…: mauvais historien, mauvais françois et mau- vais compatriote. » C’est Fonteneil. Dans la seconde partie, il attaque vivement messieurs du parle- ment de Bordeaux, qu’il déclare atteints d’urcomanie (la manie du gouvernement). « C’est ce démon qui fit dire à quelques officiers de ce corps, que le roi (Louis XIII) étoit mort, que leur temps étoit revenu, qu’il falloit remonter sur le trône et commander à tour de rôle. C’est ce démon qui fit dire, peu de temps après , à quelqu’un de ces tuteurs des rois, qu’il ne connoissoit point de plus galant homme que le Parlement d’Angleterre , qui montroit aux peuples l’exemple de relever la liberté, et de passer sur le ventre à la royauté. n Il faut dire, à la décharge de cet officier du parlement de Bor- deaux, que le propos qu’on lui reproche, tenu peu après la mort de Louis XIII, était apparemment antérieur, de plus de quatre années, au meurtre du roi d’Angleterre. Au reste l’Inconnu avait d’étran- ges doctrines sur l’autorité des ministres : « Je conclus, dit-il, sans m’éloigner de ma première allegorie, que, comme l’obéissance due au roi estun acte de religion, les résolutions de son ministère sem- blent devoir passer pour des articles de foi, qu’il faut croire avec confiance et observer avec respect. » Entre le second et le troisième dialogue , l’Inconnu a publié : 1° les Larmes de Thémis exilée , etc.; 2° ’Ex:l de l’inconnu ; 3° la Voix du peuple à monseigneur le prince de Conty. La paix faite, l’auteur a réuni ses divers opuscules en un volume, sous le titre général de : OEuvres de l’Inconnu sur les mou- vements de Guyenne, etc. Réunies ou séparées, toutes ces pièces sont rarés, moins peut- être le premier dialogue.
1095Dialogue ou Discours d’un gentilhomme françois avec un cardinaliste, réduit en sonnets et en épigrammes.1649Paris41095. Dialogue ou Discours d’un gentilhomme françois avec un cardinaliste, réduit en sonnets et en épigrammes. Paris, Claude Boudeville, 1649, 4 pages.
1096Dialogue ou Entretien de deux cavaliers, l’un françois, l’autre anglois, touchant les affaires de France et d'Angleterre.1649Paris81096. Dialogue ou Entretien de deux cavaliers, l’un françois , l’autre anglois , touchant les affaires de France et d'Angleterre. Paris, veuve Théod. Pépin- gué et Est. Maucroy, 1649, B pages. Plus rare que curieux. On le trouve dans l’Héistoire de la Fronde de M. de Sainte-Aulaire , pièces justificatives.
1097Diogène (le) françois ou l’'Homme d’Ètat à la France soupirante.1652Paris161097. Diogène (le) françois ou l’'Homme d’Ètat à la France soupirante. Paris, Jacques Poncet, 1652, 16 pages. Réimpression d’un libelle publié sous le même titre en 1615, et relatif à la ligue des princes et des grands , dits les Malcontents. Il se termine par le singulier quatrain que voici : « Misérable siècle où nous sommes, Se disait Alix à Catin. “ Si je n’ai du lait au tétin, Ce défaut me vient faute d’hommes. » M. Leber, art. 4271 de son Catalogue, dit qu’il ne faut pas con- fondre ce Diogère avec un autre pamphlet de la même date, qui serait intitulé : Le Diogène françois contre ur trait de l’Image de la France ; mais 1l me semble que la confusion ne sera plus possible, quand le titre exact de ce pamphlet aura été rétabli : Le Caton et Diogéne françois pour apologie contre un trait de l’Image de la France, où est représenté la réfutation du Caton françois.
1098Dirœ in Angliam ob patratum scelus, IX februarii 1649.1649Paris41098. Diræ in Angliam ob patratumscelus, FX februaru 1649. Parisiis, apud viduam Théod. Pépingué et Steph. Maucroy, 1649, 4 pages. Ainsi signé : Ph. S. P. S.J. S. C.R. « Felix qui primos vindictæ carpet honores ! » La nouvelle du meurtre de Charles I* produisit dans Paris une impression immense. Ce fut un long cri d’indignation chez presque tous les pamphlétaires. Ceux même qui demandaient la paix géné- rate avec le plus d’emportement, acceptaient pourtant deux guer- res : Pune contre le Turc, et l’autre contre l’Anglais.
1099Discours à messieurs de Paris sur le sujet des taxes.1649Paris71099. Discours à messieurs de Paris sur le sujet des taxes. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 7 pages.
1100Discours abrégé de la naissance, éducation, études, exercices, entrée et déclaration du roi au parlement de Paris pour sa majorité, avec les harangues de la reine et des princes du sang faites au roi, et le remerciment du roi à la reine, ensembleles réjouissances de la ville de Paris et autres villes du royaume, composé par un aumônier de la reine.1651Paris121100. Discours abrégé de la naissance, éducation , études, exercices, entrée et déclaration du roi au parlem.ent de Paris pour sa majorité, avec les haran- gues de la reine et des princes du sang faites au roi, et le remerciment du roi à la reine, ensemble les réjouis- sances de la ville de Paris et autres villes du royaume, composé par un aumônier de la reine. Paris, François Noël, 1651, 12 pages. Vers latins signés Clemers Durandus , Delphinas , R Ch. F*. L'auteur parle de la prophétie qui annoneait que l’empire Otto- man serait détruit par un roi de Franee.
1101Discours adressé aux soldats françois, dédié à M. Deslandes Payen, conseiller au parlement.1649Paris161101. Discours adressé aux soldats françois, dédié à M. Deslandes Payen, conseiller au parlement. Paris, Louis Sévestre, 1649, 16 pages. Mauväis pamphilet de l’auteur de l’Anti-GCazette de Flandre, etc. « La France est un Estat monarchique , ressemblant au ciel qui ne peut souffrir qu’un soleil. »
1102Discours au parlement sur la détention des princes.1650Sans Lieu311102. Discours au parlement sur la détention des princes. (S. 1., 1650), 31 pages. Il n’y a rien de nouveau dans ce pamphlet; car la violence contre Mazarin n’est pas nouvelle. Le Discours à paru aussi sous le titre de : Relation de tout ce qui s'est fait et passé de messieurs les princes de Condé, de Conty et du duc de Longueville jusques à présent,
1103Discours chrétien et politique de la puissance des rois.Sans DateSans Lieu321103. Discours chrétien et politique de la puissance des rois. (S. 1. n. d.), 32 pages. Voir la Lettre d’avis au Parlement de Paris , écrite par un pro- véncial.
1104Discours consolatoire à madame la princesse douairière sur l’emprisonnement de messieurs les princes de Condé et de Conty, ses enfants.1650Paris151104. Discours consolatoire à madame la princesse douairière sur l’emprisonnement de messieurs les princes de Condé et de Conty, ses enfants. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 15 pages.
1105Discours contre le libelle intitulé: Le Manifeste des intentions de M. le Prince, qui ne tendent (à son sens) qu'au rétablissement de Vauthoritésouveraine et du repos des peuples.1651Sans Lieu81105. Discours contre le libelle intitulé: Ze Manifeste des intentions de M. le Prince, qui ne tendent (à son sens) qu’au rétablissement de l’authorité souveraine et du repos des peuples. (S. 1.), 1651, 8 pages. Il vaut la peine qu’on le lise; ne füt-ce que pour voir comment la polémique traitait les princes. Il est d’ailleurs très-rare.
1106Discours d’État et de religion sur les affaires du temps présent, à la reine.1649Parisnan1106. Discours d’État et de religion sur les affaires du temps présent, à la reine. Paris, Arnould Cottinet, 1649. Quatre parties, la première de 8 pages, la seconde et la quatrième de 12, la troisième de 11. Les trois dernières ont été imprimées chez Nicolas Jacquard. Il y a, de la première, une autre édition sans nom d’imprimeur, et une autre encore chez la veuve J. Guil- lemot, toutes deux de 1649. Le premier discours a été écrit en 1648 , commencé avant, et repris après la bataille de Lens et les barricades. C’est, sans contredit, le meilleur. L'auteur prie la reine de considérer què, si les affaires vont mal, c’est qu'on a négligé le service de Dieu. T1 reproche à Mazarin d’être resté couvert devant le roi découvert sur les degrés de la Sainte-Chapelle.
1107Discours d’État, où il est prouvé par un raisonnement invincible que la perte du Mazarin et la délivrance des princes sont absolument nécessaires pour calmer les troubles de la monarchie, et qu’à moins de cela, il faut se résoudre à vivre toujours ou dans la crainte ou dans les effets d’une guerre civile.1651Sans Lieu271107. Discours d’État, où il est prouvé par un raisonne- ment invincible que la perte du Mazarin et la déli- vrance des princes sont absolument nécessaires pour calmer les troubles de la monarchie, et qu’à moins de cela, àl faut se résoudre à vivre toujours ou dans la crainte ou dans les effets d’une guerre civile. (S. L, 1651 }, 27 pages. Dubose Montandré.
1108Discours d’État ou Véritable déclaration des motifs qui obligèrent Louis le Juste, roi de France et de Navarre, à rompre la paix qui fut faite, en 1596, entre Henry IV, son très honoré père, et Philippe II, roi des Espagnes, où se voit le nombre des places et des principautés que les Espagnols ont, devant ce temps-là et du deputs, usurpées à cette couronne.1649Paris381108. Discoursd’État ou Véritable déclaration des motifs qui obligèrent Louis le Juste, roi de France et de Navarre, à rompre la paix qui fut faite, en 1596, entre Henry IV, son très honoré père, et Philippe IT, roi des Espagnes, où se voit le nombre des places et des principautés que les Espagnols ont, devant ce temps-là et du deputs, usurpées à cette couronne. Paris, Fran- çois Noël, 1649, 38 pages. Il est probable que la réimpression de cette pièce fut motivée par l’intervention des Espagnols dans les affaires de la Fronde. Voir les Causes du retardement de la paiz, etc.
1109Discours d’État sur l’absence et la captivité du roi, dans lequel est montré que ceux qui le tiennent éloigné de sa bonne ville de Paris, sont aussi criminels que mauvais politiques, par Souil de Cinq Cieux.1652Paris151109. Discours d’État sur l’absence et la captivité du roi, daus lequel est montré que ceux qui le tiennent éloigne de sa bonne ville de Paris, sont aussi criminels que mauvais politiques, par Souil de Cing Cieux. Paris, 1652, 15 pages. _ Souil de Cing Cicux est auteur de deux autres mauvais pam- phlets : 4. Les Trés humbles remontrances au roi sur la lettre de cachet de Sa Majesté du 10 juillet 1652, etc.; Ÿ. L'Extrait des regis- tres du Parlement touchant les plaintes que Louis, duc d'Orléans, beau-frèére du roi Charles VIII, etc. Je ne vois à relever qu’une phrase du Discours d’État : « Si le roi avoit été à Paris, personne n’auroit osé mettre le feu dans son Hôtel de Ville. » Encore n’est-ce que pour donner la date approxi- mative du pamphlet. Souil de Cinq Cieux n’a pas lui-même un grand respect pour l’autorité du roi, dont il traite, sans façon, une lettre de cachet de libelle diffamatoire. Il cite avec éloge les Maximes véritables touchant le gouverne- ment de la France, etles Observations véritables et désintéressées sur les Sentiments, imprimés au Louvre, contre l’autorité du parlement. (Observations véritables et désintéressées sur un écrit, imprimé au Louvre, intitulé : les Sentiments, etc.) Surle titre d’un exemplaire de la Bibliothèque nationale, un con- temporain a traduit Souil de Cinq Cieux par Ludovix de Quincé,
1110Discours d’un philosophe mécontent, envoyé a madame la Fortune, sur le malheur des savants de ce siècle.1649Sans Lieu71110. Discours d’un philosophe mécontent, envoyé a madame la Fortune, sur le malheur des savants de ce siècle. (S. |.), 1049, 7 pages. Les seuls rois qui aient favorise les savants, sont Chilpéric F*, Charlemagne, Philippe le Bel, Charles V, Charles VIIT, François I‘*, Charles IX et Henry II.
1111Discours d'un théologien, d'un astrologue et d’un politique touchant les affaires du temps.1649Paris81111. Discours d'un théologien, d'un astrologue et d’un politique touchant les affaires du temps. Paris, 1649, 8 pages. C’est le Dialogue d’'unr théologien , etc.
1112Discours de deux aveugles sur la paix et sur les affaires de ce temps, en forme de dialogue.1649Paris81112. Discours de deux aveugles sur la paix et sur les affaires de ce temps, en forme de dialogue. Paris, 1649, 8 pages. Licux communs de la Fronde. Je remarque sculement qu’un des deux aveugles se plaint de ce que sa femme avait payé 25 sous un pain qui était tout de son.
1113Discours de l’autorité que les oncles des rois de France ont toujours eu (sic) pendant la minorité et bas âge de leurs neveux, avec un fidèle récit de ce qui s’est fait de remarquable, jusques à présent, dans le parlement et dans les armées.1652Paris151113. Discours de l’autorité que les oncles des rois de France ont toujours cu (s:e) pendant la minorité et bas âge de leurs neveux, avec un fidèle récit de ce qui s’est fait de remarquable, jusques à présent, dans le parlement et dans les armées. Paris, 1652, 15 pages. Dubosc Montandré. Le duc de Nemours ramenait de Flandre une armée au duc d'Orléans.
1114Discours de la Clémence et de la Justice au parlement, pour et contre Jules Mazarin.1649Paris81114. Discours de la Clémence et de la Justice au parle- ment, pour et contre Jules Mazarin. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages. La Clémence trouve que c’est assez d’avoir banni Mazarin, et confisqué ses biens; la Justice veut qu’on le tue.
1115Discours de la ville de Paris à monseigneur le Prince sur son retour, par un Parisien.1651Paris231115. Discours de la ville de Paris à monse:gneur le Prince sur son retour, par un Parisien. Paris, 1651, 23 pages. Signé : par le sieur Lescalopier, conseiller aumônier et prédi- cateur ordinaire du roi. Dans une épitre dédicatoire adressée aux gouverneur, prevôt des marchands et échevins de la ville de Paris, Lescalopier nous apprend qu’il a l’honneur d’être bourgeois de Paris, ël y a plus de deux cents ans, et de parents qui ont exercé les charges de la magistrature. J’ajoute qu’il a publié, en 1645, La femme forte Judith, figure de l’âme généreuse , expliquée en Partie dans les sermons de l’Advent, presché à Paris dans Saint-Paul, l’an 163T, et achevée dans les discours de l’Advent à Saint-Berthé- lémy, l’an1644; à la reine régente, Anne d’Autriche. Paris, P. Roco- let, in-8°; et, en 1653 , Douzetableaux du roïi Louis XIF, de la reine Anne d'Autriche , de Philippe duc d’Anjou, frére unique du roi, et du cardinal Mazarin, exposés par des arcs de triomphe apres le sacre de Sa Majesté, la prese de la ville de Stenay, du Quesnoy et ‘de Clermont, la détiorance d’Arras, etc. en latin et er francois. Paris, in-4°. Amplification un peu précieuse, pour engager le prince deConde à la paix, à l’union de la famille royale et des sujets avec le gou- vernement. Lescalopier est content de tout, trouve des raisons ou des excuses pour tout, et arrange si bien les choses que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. I félicite le roi d’être nè en plein midi, « comme pour montrer qu’il est autant au-dessus des autres hommes que le solei] est au- dessus des astres. » « Durant ces désordres passés, que de paroles, que de chansons, que d’écrits, que de vers dignes du feu et du supplice ! Cependant, ævons-nous vu cette bonne princesse (la reine) s’en émouvoir, s’en plaindre, et en demander la justice, ni commander. qu'on leur imposâl silence? l’innocence qu’elle a pour son partage, étabfis- soit sa propre satisfaction ; et sa bonté pour ses peuples lui arra- choit des mains les châtiments, et lui faisoit dissimujer la vérité de tous ces mensonges. n ‘ Le témoignage de Lescalopier est ratifié par l’histoire. Jamais reine, jamais princesse, jamais femme n’a été plus audacieusement calomniée qu’Anne d’Autriche ; et cependant, on ne voit pas qu’eile ait témoigné le moindre ressentiment des outrages qu’on lui avait faits. Elle a eu, en cela, bien plus de mérite que Mazarin, dont l’in- sensibilité n’était que du mépris. Chez la reine, c’était de la charité et une humilité toute chrétienne. Mazarin regardait les hommes, dont il dédaignait les jugements ; la reine pensait à Dieu, pour lui offrir le sacrifice de ses douleurs. Il faut joindre à cet écrit de Lescalopier les Réffexions conscien- cieuses, etc., du père Charles Magnien. « Des quatre capitaines des gardes, il y en a trois parisiens ; des ducs et pairs, plus de la moitié, des maréchaux de France, les trois parts, et le plus grand nombre des officiers de l’armée. » Le Discours a été publié, la même année 1651, sous le titre de : Remontrance du Parlement à monseigneur le Prince pour. le repos des bourgeois de Paris.
1116Discours de M. le prince de Condé à messieurs du parlement de Bordeaux, touchant son arrivée en ladite ville.1652Paris81116. Discours de M. le prince de Condé à messieurs .du parlement de Bordeaux , touchant son arrivée en ladite ville. Paris, 1 8 pages. Lbtf
1117Discours des misèrês de ce temps, dédié au duc de Beaufort.1649Paris81117. Discours des misèrês de ce temps, dédié au duc de Beaufort. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages.
1118Discours désintéressé sur ce qui s'est passé de plus considérable depuis la liberté de messieurs les princes jusqu’à présent.1651Sans Lieu301118. Discours désintéressé sur ce qui s'est passé de plus considérable depuis la liberté de messieurs les princes Jjusqu’à présent. (S. 1.), 1651, 30 pages. L’auteur est un frondeur, admirateur passionné de Gondy, qui regrette de ne pas trouver un Uncelenus qui tue Protadius , favori de Théodoric. Selon lui, le grand artisan de toutes les intrigues est Servien qui, pour brouiller le duc d’Orléans et le prince de Condé, à imaginé de faire donner les sceaux à Mole, et appeler Château- neuf dans le conseil. Ce quil y a de singulier , c'estque, dans les Observations sur un discours venu de Cologne, on l'accuse d'êètre ami de Châteauneuf. Il parle, avec quelques détails, de la résistance des généraux et de larmée aus arrêts du Parlement. On peut consulter sur ce fait le Journal du Parlement, audience du 7 juillet 1631, l Histoire du cardiral Mazarin, par Aubery, et les Mémoires de Puységur.
1119Discours du bon et loyal sujet de la Grande- Bretagne à la reine de ce pays, touchant la paix et affaires d’icelui, à la gloire de Charles premier, roi de ce royaume, séant en son parlement, distingué en tous ses ordres selon la volonté des rois et reines, et représenté par figures en tailles douces.1648Paris391119. Discours du bon et loyal sujet de la Grande- Bretagne à la reine de ce pays, touchant la paix et affaires d’icelui, à la gloire de Charles premier, roi de ce royaume, séant en son parlement, distingué en tous ses ordres selon la volonté des rois et reines, et représenté par figures en tailles douces. Paris, Michel Mettayer, 1648, 39 pages, non compris les explica- tions des trois planches. Rare. Ce sont les planches de ce livret qui, apparemment, ont été re- produites dans la Chaïne du Hercule Gaulois, publiée en 1651.
1120Discours et considérations politiques et morales sur la prison des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, par M. L.1650Paris301120. Discours et considérations politiques et morales sur la prison des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, par M. L. Paris, Sébastien Martin, 1650, 30 pages. C’est une paraphrasé, plus morale que politique, de la lettre du roi au Parlement. L’auteur espère que le prince de Condé proti- tera chrétiennement de sa prison. « Peut-être croyoit-il que le ciel n’étoit pas au-dessus de sa tête! » J’ai rencontré trois autres pièces signées M. L.; ei toutes ont le caractère moral et la gravité religicuse du Discours. Ce sont : 1. Le Bouclier et l’épée du Parlement, etc.; 2. La Réponse ct réfutation du discours intitulé : Lettre d’Avis à messieurs du Parlement, etc.; à. Lettre ou Exhortation d’un particulier au maréchal de Turenne, etc.
1121Discours facétieux et politique, en vers burlesques, sur toutes les affaires du temps, par O. D. C.1649Paris151121. Discours facétieux et politique, en vers burlesques, sur toutes les affaires du temps, par O. D, C. Puris, Guill. Sassier, 1649, 15 pages. Après la prise de Brie-Comte-Robert. Cabarets renommés du temps : Marseille, la Pomme de pin, P’Écu d'argent, Saint-Martin, le Petit voisin, la Montagne, la Croix de fer, la Croix blanche, Notre-Dame, le Chapelet, le Chène vert, l’Aigle royale, l’Écharpe blanche et le Soleil. Voici pour la politique : « On veut rendre aux princes du sang Le juste pouvoir de leur rang, Usurpé, depuis tant d’années, Sur leurs personnes mal menées, Qui ne sont pas moins le support Du trône qui branle si fort, Que les deux anges tutélaires Le sont de l’écu de leurs pères. » Il y a, dans ces vers, anticipation sur le temps; c’est la poli- tique de 1632.
1122Discours faisant voir tout ce qui s’est passé devant et après la retraite du C. Mazarin, tant à Compiègne qu'aux armées de messieurs les princes, en forme d'entretien entre un cavalier frondeur et un cavalier mazarin, sur le chemin de Compiègne à Paris, où se voit l'histoire de sa mauvaise conduite jusques àprésent.1652Paris191122. Discours faisant voir tout ce qui s’est passé devant et après la retraite du C. Mazarin, tant à Compiègne qu’aux armées de messieurs les princes, en forme d’entretien entre un cavalier frondeur et un cavalier mazarin, sur le chemin de Compiègne à Paris, où se voit l’histoire de sa mauvaise conduite jusques à présent. Paris, 1652, 19 pages. Au moins ici le mazariniste défend Mazarin; mais il n’est ques- tion ni de Compiègne, ni de l’armée des princes.
1123Discours fait par les députés du parlement de Provence dans le parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, ensemble la réponse de monsieur le premier président, avec l'arrêt de ladite cour, des 15 et 28 janvier 1649.1649Paris61123. Discours fait par les députés du parlement de Provence dans le parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, ensemble la réponse de monsieur le premier président, avec l'arrêt de ladite cour, des 15 et 28 janvier 1649. Parts, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 6 pages.
1124Discours héroïque présenté à la reine régente pour la paix.1649Paris81124. Discours héroïque présenté à la reine régente pour la paix. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson, 1649, 8 pages. Signé S. D. N. (Suzanne de Nervèze). Suzanne de Nervèze était, à ce que je crois, sœur de À. de Nervèze, qui a partagé pendant quelque temps avec des Yveteaux le sceptre des ruelles, et qui, par sa Lettre écrite à M. le prince, en 1614, s’est acquis un juste renom de noble indépendance. Un pamphlétaire de la Fronde (/a Vérité de ce qui s’est' passé à Paris dans trois fâcheuses rencontres, etc.) a dit encore de l’auteur de la Lettre du bourgeais désintéressé : « 11 fait le Nervéze, et manie son épée au soleil pour donner dans la vue. » Tous les libellistes s’accordent à dire que Suzanne de Nervèze était dans la plus profonde misère. L’auteur de la Fourberie décou- verte lui adresse ces quatre vers : « Et toi, Nervèze damaiselle, Qui te vante d’être pucelle, Quoiqu’aussi vieille que Gournay, As-tu chez toi un bon diné ? » Je lis dans la Prise du bagage, meubles et cabinet de Mazarin, ete.: « Îtem, des panégyriques de son Éminence par une demoiselle qui n’a pas beaucoup de pain cuit, et qui a fait vœu d’instituer en ce royaume un collége de vestales qui chanteront, jour et nuit, quel- que ballade de Marot en faveur du bonnet rouge, et qui compose- ront des éloges en style de Nervèze, quoique ce style ne soit plus de saison. » Enfin Mazarin dit dans le Mazarin portant la hotte : « J’estime même que Nervèze, Qui n’est pas des plus à son aise, Quoiqu’elle ait de moi pension , Témoigneroit sa passton Contre moi qué personne n’aime. » La pension de Mazarin ne suffisait pas aux besoms de la pauvre fille ; car, dans le Discours héroïgue, Suzanne de Nervèze demande en quelque sorte l’aumône à la reine. « Donnez, lui dit-elle, quel- qu’allègement à mes souffrances. » Et, dans la Réception du. roi d'Angleterre à Saint-Germain, elle écrit à Charles IL: « Pavoue qu’une naissance illustre, non plus qu’une fortune écervelée, ne m’ont pas rendue considérable dans le siècle; mais pour tromper mon mauvais sort, je prendrai même son inimitié pour une preuve de ma valeur ; et en qualité de persécutée des horreurs de la vie, j'offrirai à Votre Majesté, de la part de la France, ses passions et son zèle. » Suzanne de Nervèze à bçcaucoup ferit ; et toujours elle a mérité cette lonange que lui donne Naudé , « qu’elle a fait paroître plus de .bonté et de moralité que d’aigreur dans plus d’une quinzaine de pièces, qui sont de son invention. » Page 8 du Mascurat. Faut-il prendre à la lettre cette expression : Plus d’une quir- zaine de piêces? je ne sais. Toujours est-il que j'ai rencontré, de Suzanne de Nervèze, justement quinze pamphlets, qui sont, outre le Discours héroïque , 1. Le Plus heureux jour de l’année par le retour de Leurs Majestés , etc.; 2. La Lettre d’une bourgeoise de la paroisse Saint-Eustache ; 3. La Monarchie affligée ; . Le Rieur de la cour aux bouffons satyriques ; B. Les Souhaits accomplis ; 6. La Let- tre d’une religieuse présentée au roi; 1. La Réception du roi d’An- gleterre à Saint-Germain ; 8. Le Panégyrique royal; 9. Lettre de consolation à la reine d’Angleterre sur la mort du roi son mari, et ses dernières paroles ; 10. Lettre de consolation au duc de Venta- dour, etc. ; 11. Le Legs royal, ete. ; 12. La France triomphante sur tous les Etats ct Empires du monde, etc,; 13. Le Te Deum des dames de la cour; 14. le Discours panégyrique au duc d’Orléans. Suzanne de Nervèze écrivait encore en 1655; car je lis dans la 21° Épitre burlesque (continuateurs anonymes de Scarron ) : ’' J, - - « : = « J’aurois bien, dès le jour de Mars, % ÆW Larn- C rre Donné ces vers fort peu gaillards ; Mais la divine de Nervèze, ‘ Cn I“° e P’ “ À dame Pallas n’en déplaise, — b 2 y A Savante plus qu’elle cent fois, » 1 - n°- 76 A, depuis des jours plus de trois, —s Tenu la presse Lesseline Sur maint ouvrage d’œuvre fine, “ Qui doît être présenté ÀA l’une et l’autre Majesté. » Je la trouve, enfin, portée sur le testament du cardimal Mazarin pour une pension de quatre cents livres; ce qui prouve qu’elle vivait encore en 1663. Quel âge devait-elle donc avoir puisque, déjà en 1650, elle était ausst vicille que Gournayr®
1125Discours important sur l’autorité des ministres et l’obéissance des sujets, faisant voir 1° que les ecclésiastiques qui flattent les consciences des grands, sont les sources de tous les maux des États; 2° que tous les ordres sont abligés, en conscience, de résister à la tyrannie des ministres; 3° qu’aucunes impositions ne peuvent être faites que du consentement des peuples; 4° que l’obéissance n’est due qu’aux justes; c'est pour cela qu’elle doit être raisonnable, et non pas aveugle1652Paris141125. Discours important sur l’autorité des ministres et l’obéissance des sujets, faisant voir 1° que les ccclé- siastiques qui flattent les consciences des grands, sont les sources de tous les maux des États ; 2° que tous les ordres sont abligés, en conscience, de résister à la tyrannie des ministres ; 3° qu’aucunes impositions ne peuvent être faites que du consentement des peuples ; 4° que l’obéissance n’est due qu’aux justes ; c'est pour cela qu’elle doit être raisonnable, et non pas aveugle. Paris, 1652, 14 pages. Dubosc Montandre.
1126Discours important sur le gouvernement de ce royaume, dédié à la reine régente.1649Paris141126. Discours important sur le gouvernement de ce royaume, dédié à la reine régente. Paris, veuve Mus- nier, 1649, 14 pages. Quelques détails qui ne sont pas sans intérêt, sur les formes du gouvernement.
1127Discours libre et véritable sur la conduite de monsieur le Prince et de monseigneur le coadjuteur.1651Sans Lieu241127. Discours libre et véritable sur la conduite de monsieur le Prince et de monseigneur le coadjuteur. (S. 1.), 1651, 24 pages. Publié en réponse aux Motifs de la retraite de M. le Prince. C’est apparemment le pamphlet que « Caumartin mit et estendit sur le mestier, que le cardinal de Retz broda de toutes les cou- leurs les plus revenantes à ceux à qui il les faisoit voir, » p. 257 des Mémoires, Coll. Michaud. Voici en effet une parole qui est certes du cardinal : « Il s’élèvera autant de rois qu’il y aura de grands qui auront peur. » « *Le cardinal de Retz qui avait dicté le pamphlet à Caumartin, dit qu’il réussit pleinement dans ses desseins. Je le crois; car l’at- taque contre M. le prince était vigoureuse ; et on put ne pas voir alors combien la défense était faible. Caumartin serait également auteur de la Letére de M. le prince e Conty, écrite au roi sur son voyage de Berry.
1128Discours montrant combien les partisans et financiers ont toujours été odieux, ensemble la vie et fin tragique de leur patron.1649Paris81128. Discours montrant combien les partisans et finan- ciers ont toujours été odieux, ensemble la vie et fin tragique de leur patron. Partis, Nicolas de La Vigne, ; 4649, 8 pages. ° « Les 1‘ic_hcs bourgeois et les marchands faisoient expresses défenses ct inhibitions à leurs enfants, par testament, de jamais contracter alliance, ou de se marier avec ceux qui auroient eu le maniement des finances. » « Celui qui a mangé de l’oie du roi, quoiqu’il soit cent ans après, doit en rendre les plumes. » Tout le reste ne vaut rien.
1129Discours ou Entretien d’un bourgeois de Papis (sic) avec un gentilhomme mazarin.1652Sans Lieu81129. Discours ou Entretien d’un bourgeois de Papis (sic) avec un gentilhomme mazarin. (S. 1.), 1652, 8 pages.
1130Discours ou Entretien familier de deux amis se rencontrant sur le pavé de Paris, touchant les affaires de ce temps.1649Paris81130. Discours ou Entretien familier de deux amis se rencontrant sur le pavé de Paris, touchant les affaires de ce temps. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Les députés du Parlement étaient partis, le matin, pour Ruel. Très-respectueux envers la reine, I} n’est pas inutile d’en faire la remarque, à propos d’un libelle sorti des presses de Morlot; mais c'est tout ce qu’on en peut dire.
1131Discours ou Raisonnement sur la lettre de monsieur le Prince, écrite au roi (contre Servien, de Lyonne et Le Tellier).1651Sans Lieu141131. Discours ou Raisonnement sur la lettre de mon- sieur le Prince, écrite au rot (contre Servien, de Lyonne et Le Tellier). (S. ., 1651), 14 pages.
1132Discours panégyrique à monseigneur le duc d’Orléans, oncle unique du roy.1649Paris71132. Discours panégyrique à monseigneur le duc d’Orléans, oncle unique du roy. Paris, Jean Pétrinal, 1649, 7 pages.
1133Discours politique à monseigneur le prince de Condé.Sans DateSans Lieu61133. Discours politique à monseigneur le prince de Condé. (S. |. n. d.), 6 pages.
1134Discours politique aux vrais ministres d’État.1649Paris71134. Discours politique aux vrais ministres d’État. Paris, Pierre du Pont, 1649, 7 pages.
1135Discours politique contenant l'intrigue de la cour on l’Intérêt du cardinal Mazarin dans son retour.1652Paris71135, Discours politique contenant l'intrigue de la cour on l’Intérêt du cardinal Mazarin dans son retour. Paris , Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. OÙ bue*
1136Discours politique sur le tort que le roi fait à Son autorité, en ne faisant point exécuter les déclarations contré le cardinal Mazarin, et l'avantage que cela donne à ses sujets1652Bordeaux141136. Discours politique sur le tort que le roi fait à Son autorité, en ne faisant point exécuter les déclarations contré le tardinal Mazarin , -et l'avantage que cela donne à ses sujets. Jouxte la copie imprimée à Bor- deaux, 1652, 14 pages. Le cardinal Mazarin venait de rentrer en France. L’auteur gour- mande fort les Parisiens, qui ne s’agitent, dit-il, que quaud on leur dispute le paîn. ' Cela a été imprimé très-certainement à Paris; et le nom de Bordeaux n’est écrit au titre que pour dérouter le lieutenant civil.
1137Discours politique sur un placard, affiché dans toute la Guyenne par ordre de monsieur le Prince, du 23 février 1652.1652Paris81137. Discours politique sur un placard, affiché dans toute la Guyenne par ordre de monsieur le Prince, du 23 février 1652. Paris , Nicolas Vivenet (sic), 1652, 8 pages. Il ne faut voir que le placard qui se trouve à la fin du pamphlet, et dont le but était d’assurer la rentrée des deniers décimes de la généralité, destinés au payement des rentiers de l’Hôtel de Ville de Paris et des gages des officiers.
1138Discours pour disposer toute la cour a bien faire Pâques.1649Paris121138. Discours pour disposer toute la cour a bien faire Pâques. Paris, 1649, 12 pages. Réflexions pieuses.
1139Discours prononcé, en présence du roi, par le sieur Fournier, président en l’élection et premier échevin de la ville de Paris, l’un des députés d’icelle vers Sa Majesté, le 8ᵉ jour de janvier 1649.1649Paris71139. Discours prononcé, en présence du roi, par le sieur Fournier, président en l’élection et premier échevin de la ville de Paris, l’un des députés d’icelle vers Sa Majesté, le 8° jour de janvier 1649. Paris, P. Rocolet, 1649, 7 pages. On sait que la reine répondit au sieur Fournier « qu’elle aimoit le peuple de Paris, ne lui vouloit point de mal ; que, le Parlement obéissant, elle retourneroit et rameneroit le toi à Paris; que, le Parlement sortant par une porte, elle entreroit par l’autre. » . Le sieur Fournier paraît avoir été l’orateur de la ville ; car ce fut encore lui qui porta la parole devant le roi à l'occasion de la majorité. Voir la Harangue faite au roï par M. Fournier, etc.
1140Discours prophétique contenant quarante quatre anagrammes,sur le nom de Jules Mazarin.1649Paris71140. Discours prophétique contenant quararite quatre anaägramimes ,sur le nom de Jules Mazarin. Paris, Arnould Cottinet , 1649, 7 pages. Il n’y à qu’à répéter le mot de Naudé, page 230 du Mascurat : « Ces anagrammes arrangent Mazarin d’une étrange façon. »
1141Discours prophétique sur la naissance de monseigneur le Prince (due de Valois).1650Paris81141. Discours prophétique sur la naissance de monsei- gneur le Prince (due de Palois). Paris, Denys Pellé, 1650, B pages. Signé P. B. E. (Paul Boyer, écuyer?)
1142Discours que le roi et la reine régente, assistés de monseigneur le duc d’Orléans, des princes, ducs, pairs, officiers de la couronne et grands du royaume, ont fait lire, en leurs présences, aux députés du parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et corps de ville de Paris, au sujet de la résolution qu’ils ont prise de l’éloignement, pour toujours, du cardinal Mazarin hors du royaume, et sur la conduite présente de monsieur le prince de Condé, le 17ᵉ jour d’août 1651.1651Paris81142. Discours que le roi et la reine régente, assistés de monseigneur le duc d’Orléans, des princes, ducs, pairs, officiers de la couronne et grands du royaume, ont fait lire, en leurs présences, aux députés du parle- ment, chambre des Comptes , cour des Aydes et corps de ville de Paris, au sujet de la résolution qu’ils ont prise de l’éloignement, pour toujours, du cardinal Ma- zarin hors du royaume, et sur la conduite présente de monsieur le prince de Condé, le 17° jour d’août 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roi, 1651, 8 pages. Î y en a une édition de Rouen jouxte la copie imprimée a Paris, 7 pages. Cette pièce est donnée textuellement, sous lemême titre, dans le Journal du Parlement, et dans les Mémoires de madame de Motte- ville, page 407, coll. Michaud. On peut voir dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 294 comment, écrite par le président de Bellièvre sous la dictée de Châ- teauneuf, adoucie par le conseil du coadjuteur, elle fut portée au premier président Molé, qui y trouva trop de vinaigre et y mit du sel. Madame de Motieville, dont le récitne s’écarte pas trop de celui du cardinal de Retz, dit que « Molé l’approuva, et qu’il y corrigéa même quelque chose qu’il jugea ne pas être selon l’ordre ; » ce qui est beaucoup plus vraisemblable. Elle ajoute que le Déscours fut communiqué au duc d’Orléans dans l’oratoire de la reime, la veille du jour où il fut envoyé au Parlement, et que ce prince y corrigea deux articles qui ne pouvoient pas être prouvés contre le prince de Condé. »
1143Discours sommaire de la vie du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu201143. Discours sommaire de la vie du cardinal Mazarin. (S. 1.), 1652, 20 pages. Il peut avoir été imprimé en 1652 ; mais il ne va pas au delà de la majorité du roi, septembre 1651 . C’est la Fronde qui l’adresse à Messieurs composant les Etats généraux.
1144Discours sur ce qui est arrivé dans l’église de Paris, après la sortie de monsieur le cardinal de Retz de Nantes, avec la décision de la question si le Chapitre de Paris a pu prendre la jurisdiction, et nommer des grands vicaires.1654Paris161144. Discours sur ce qui est arrivé dans l’église de Paris, après la sortie de monsieur le cardinal de Retz de Nantes, avec la décision de la question si le Cha- pitre de Paris a pu prendre la jurisdiction, et nommer des grands vicaires. Paris, 1654, 16 pages.
1145Discours sur l’entrevue du cardinal Mazarin et de monsieur d’Hocquincourt, gouverneur de Péronne.1649Sans Lieu151145. Discours sur l’entrevue du cardinal Mazarin et de monsieur d’Hocquincourt, gouverneur de Pé- ronne. (S. |.), 1649, 15 pages. Bonne pièce, à qui il ne manque que d’être rare. La cour était à Amiens ; et le siége de Cambray avait été levé. Si nous en croyons madame de Motteville, le cardinal voulait seu- lement se raccommoder avec d’Hocquincourt; et il ne songeait pas à lui enlever sa place. Le voyage réussit plemement. « Que tous les François cessent donc de crier que les princes remettent, dans leurs maisons, les puissances de celles d’Orléans et de Bourgogne ; qu’ils veulent faire passer leurs gouvernements à leur postérité, et les rendre biens patrimoniaux de leurs familles. »
1146Discours sur la conduite et sur l'emprisonnement de monsieur le cardinal de Retz.1653Sans Lieu481146. Discours sur la conduite et sur l'emprisonne- ment de monsieur le cardinal de Retz. (S. 1., 1653), 48 pages. « Les grands se jettent dans l’Église pour soutenir leur gran- deur par l’Église ; mais il se jette dans l’Église par le pur mouve- ment de celui qui fait les vocations légitimes. » On peut juger du reste.
1147Discours sur la députation du parlement à M. le prince de Condé.1649Sans Lieu111147. Discours sur la députation du parlement à M. le prince de Condé. (S. 1., 1649), 11 pages. Un des pamnphilets les plus hardis et les plus insolents de toute la Fronde, mais non les plus rares. Je ne sais qui y est le plus maltraité, du Parlement ou du prince, qui est pourtant qualifié « de monstre né pour la ruine et la désolation de son pays. » Voici un passage bien remarquable : « Le temps viendra, sans doute, que vous aurez besoin de réclamer la protection du Parle- ment, que vous avez voulu opprimer… Ce sera lorsque vous implo- rerez en vain l’ordonnance de la sûreté publique, que vous avez violée ; et ce peuple innocent, que vous avez voulu faire périr par la faim, se rira de votre disgrâce et écoutera avec joie, ou tout au moins avec indifférence, la nouvelle de votre prison et le traite- ment rigoureux que l’on vous fera ressentir. » On sait que la prophétie fut pleinement accomplie quelques mois après. C’est de ce pamphlet qu’Omer Talon dit, page 359 de ses Mémoi- res, coll. Michaud : « Contre laquelle députation il y eut un libelle injurieux, qui fut imprimé ; de l’impression duquel un particulier ayant été accusé, faute de preuve ou autrement, ce particulier ne fut pas condamné, ni au Châtelet, ni au Parlement. » Le particulier accusé était Bernard de Bautru, avocat au . conseil privé. J'aurat à parler de son procès, quand viendra le Factum qu’il a publié pour sa défense ; et je signalerai les erreurs que Mailly a commises en ce qui le concerne, page 611 de son deuxième volume. Mailly a, d’ailleurs, raison de dire que le Discours « ne pouvoit partir que de la main du plus déterminé frondeur, et qu’il étoit aussi injurieux à Condé qu’au Parlement. » L’auteur s’appelait Portail ; il était conseiller au Parlement. De la cabale du cardinal de Retz, il fut décrété de prise de corps, avec le marquis de Laboulaye, dans l’affaire de l’assassinat du prince de Condé. C’est lui qui écrivit la Défense du coadjuteur dans la guerre de pamphlets par laquelle se termina la retraite fameuse de ce prélat. Le cardinal de Retz, dans ses Memotres, page 258 , coll. Michaud, l’appelle un habile homme ; et il dit que la Défense du coadjuteur* est d’une très-grande éloquence. Je ne la connais que par ce passage des Mémoires. L’auteur du Caprice sur l’état présent de Paris, qui n’était pas de la Fronde, il est vrai, nous a laissé, de Portail, un portrait repoussant : « Ce bouc pourri, puant comme unail, Ce visage fait à l’antique, Où la barbe fait un émail D’une rougeur sudorifique. » C’est J. Boucher qui a imprime le Discours. Plus alerte que Bautru, il avait pris la fuite dès qu’avaient commencé les poursui- tes du procureur du roi.
1148Discours sur la sûreté demandée par madame la Princesse, à messieurs du Parlement, contre le cardinal Mazarin.1650Sans Lieu141148. Discours sur la sûreté demandée par madame la Princesse, à messieurs du Parlement, contre le cardinal Mazarin. (S. 1., 1650), 14 pages.
1149Discours sur le gouvernement de la reine, depuis sa régence.1649Paris81149. Discours sur le gouvernement de la reine, depuis sa régence. Paris, Claude Hulpeau, 1649, 8 pages. Après la paix de Saint-Germain, mais avant le retour du voi. « Ils ne demandent la paix sur la terre que pour faire la guerre au ciel. » « « Les uns parlent ou écrivent parce qu’ils n'ont point de part au gouvernement du royaume ; les autres, par une mauvaise inclina- tion, et parce qu’ils ne trouvent bien que ce qu’ils font. Il y en a qui tirent de l’argent de leurs écrits , et quelques autres qui ne savent pourquoi ils font du bruit. » Ce Discours mériterait d’être recherché, quand même il serait moins rare.
1150Discours sur le sujet des défiances de monsieur le Prince, qui l’ont obligé de se retirer à Saint-Maur.1651Paris241150. Discours sur le sujet des défiances de monsieur le Prince, qui l’ont obligé de se retirer à Saint-Maur. Paris , 1651, 24 pages.
1151Discours sur plusieurs points cachés et importants de l’État, touchant la nouvelle conduite du cardinal Mazarin, découvert (sic) au roi par un page de la reine, pendant le séjour de Pontoise, et du depuis envoyé par écrit, à Paris, à un des es plus intimes amis.1652Paris241151. Discours sur plusieurs points cachés ct importants de l’État, touchant la nouvelle conduite du cardinal Mazarin, découvert (sic) au roi par un page de la reine, pendant le séjour de Pontoise, et du depuis envoyé par écrit, à Paris, à un deses plus intimes amis. Paris, 1652, 24 pages. Plus rare que curieux.
1152Discours véritable d’un seigneur à son fils, qui vouloit suivre le parti de Mazarin.1649Paris81152. Discours véritable d’un seigneur à son fils, qui vouloit suivre le parti de Mazarin. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages.
1153Discours véritable sur le gouvernement de l’État, où l’on voit les ruses et les trahisons desquelles le cardinal Mazarin s’est servi, pour se rendre nécessaire auprès de Leurs Majestés.1649Sans Lieu321153. Discours véritable sur le gouvernement de l’État, où l’on voit les ruses et les trahisons desquelles le cardinal Mazarin s’est servi, pour se rendre nécessaire auprès de Leurs Majestés. Sans Lieu, 1649, 32 pages. C’est une des premières pièces de la Fronde, mais non des meil- leures.
1154Discussion (la) des quatre controverses politiques : 1° si la puissance du roi est de droit divin, et si elle est absolues; 2° si les rois sont pardessus les lois; 3° si les peuples ou états généraux ont pouvoir de régler leur puissance; 4° si, dans l’état où se trouvent maintenant les affaires, on peut faire un régent ou lieutenant pour le roi.1652Sans Lieu241154. Discussion (la) des quatre controverses politiques : 1° si la puissance du roi est de droit divin, et si elle est absolues Z° si les rois sont pardessus les lois ; 3° si les peuples ou états généraux ont pouvoir de régler leur puissance ; 4° si, dans l’état où se trouvent maintenant les affaires, on peut faire un régent ou lieutenant pour le roi. (S. 1., 1652), 24 pages. Voici les décistons de l’auteur : La puissance des rois est de droit divin naturel, et non positif. Flle est absolue en ce sens qu’elle ne dépend d’aucune autre ; mais elle doit avoir égard au bien public. ; Le roi est supérieur aux lois, mais non pas naturelles ou divines. Deum ama, et fac quod volueris. (Saint Augustin.) Ne touchez au bien et respectez l’honneur de vos sujets. Les états généraux ont le droit de redresser la conduite du roi qui ne tient compte du bien publie , quoique le roi, formaliter, soit au-dessus du peuple. On ne peut faire de régent ou lieutenant pour le roi que dans trois cas : minorité, maladie mentale ou absence. Cependant il est permis de proclamer la lieutenance générale du duc d’Orléans ! Cette Discussion est donc de 1652, au mois de juillet. Mailly qui la cite, dans la note de la page 60 de son Ve volume, l’avait évi- demment mal lue, puisqu’il dit que l’auteur résout les deux der- nières questions par la négative.
1155Disgrâce (la) de Mazarin, avec ses préparatifs à une honteuse fuite.1652Paris81155. Disgrâce (la) de Mazarin, avec ses préparatifs à une honteuse fuite. LÊF. Paris, 1652, 8 pages. Il n’est pas, le moins du monde, question de disgrâce; mais l’au- teur demande, à grands renforts d’injures, un Brutus ou un Vitry pour tuer Mazarin.
1156Disgrâce (la) du cardinal Mazarin, arrivée depuis la conférence de Ruel.1649Paris81156. Disgrâce (la) du cardinal Mazarin, arrivée depuis la conférence de Ruel. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. ‘ Les courtisans paraissaient devant Mazarin le chapeau sur la tête et commençaient à l’appeler monsieur.
1157Disgrâce (la) du courtisan ou la Bouffonnerie fortunée.1649Sans Lieu61157. Disgrâce (la) du courtisan ou la Bouffonnerie fortunée. (S. 1.), 1649, 6 pages. Signé : le Courtisan inconnu.
1158Disgrâce (la) du maréchal de Turenne, avec les motifs de sa retraite, ou les justes raisons qui l’ont obligé de quitter le commandement de l’armée Mazarine.1652Paris81158. Disgrâce (la) du maréchal de Turenne, avec les motifs de sa retraite, ou les justes raisons qui l’ont obligé de quitter le commandement de l’armée Maza- rine. Paris, S. Le Porteur, 1652, 8 pages. Il fallait que ce mensonge füt de nature à produire un grand effet sur les Parisiens, puisqu’il fait le sujet d’un autre libelle inti- tulé : Kelation véritable de ce qui s’est passé à Pontoise en la disgrâce du maréchal de Turenne , etc. Il avait probablement pour prétexte le bruit qui s’était répandu , que Mazarin avait été mécontent du maréchal au combat du faubourg Saint-Antoine.
1159Divers arrêts de la cour de parlement, tant sur la venue ce l’héraut (sic), procès du chevalier de La Valette, qu’autres affaires, des 12, 13, 15 et 16 février 1649.1649Paris71159. Divers arrêts de la cour de parlement, tant sur la venue ce l’héraut (src), procès du chevalier de La Valette, qu’autres affaires, des 12, 13, 15 et 16 février 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 7 pages. Le 13, arrêt pour procéder à l’interrogatoire du chevalier; le 15, arrét qui ordonne la continuation des poursuites, malgré la lettre du prince de Condé, et qui renvoie cette lettre aux commissaires. Le moine qui était dans le carrosse du chevalier de La Valette , s’appelait Sébastien Larmet, de l’ordre des Récollets. Le 16, arrêt qui défend, aux maires et échevins du ressort, d’obéir à d’autres arrêts et ordres que ceux du Parlement.
1160Diverses pièces de ce qui s'est passé à Saint-Germain-en-Laye, le 23 janvier 1649 et suivants.1649Sans Lieu201160. Diverses pièces de ce qui s'est passé à Saint-Ger- main-en-Laye , le 23 janvier 1649 et suivants. (S. 1., 1649), 20 pages. La première pièce est la déclaration du roi contre les princes, ducs et seigneurs parlementaires. La seconde intitulée : Swite de ce qui s’est passé à Saint-Germain- en-Laye, est la pièce, sans titre ni date, qui commenee par ces mots : « Le roy veut que le Parlement sorte de Paris, etc. » Comme elle avait été publiée dans l’intérét et par l’ordre de la cour, l’éditeur parisien, qui voulait se mettre en règle avec la justice de la Fronde, y a ajouté cette seule ligne : « Par cet écrit, lon peut juger des intentions qu’ont les ennemis du Parlement. » Voir Pièce sans titre ni date, etc.
1161Diverses pièces sur les colomnes (sic) et piliers des maltôtiers, et les vingt rimes sur leur patriarche.1649Paris81161. Diverses pièces sur les colomnes (sic) et piliers des maltôtiers, ct les vingt rimes sur leur patriarche. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages. | Douze pièces assez médiocres : épigramme, rondeau, etc.…. La première est celle qui est appelée au titre : les Vingt rimes sur le patriarche des maltôtiers. C’est peut-être la meilleure ; mais ici elle à vingt et une rimes; et elle est remplie de fautes typographiques. Jen ai rencontré, à la bibliothèque de Sainte-Geneviève, une copie manuscrite, qui ne compte que vingt vers, et dont le texte est correct. J’ai vu que, si elle n’a pas trois rimes qui sont dans Pim primé, elle en a, en revanche, deux qui n’y sont pas. Celles-m for- ment justement le début de la pièce : « Dedans le Parlement, cet homme que l’on hue , Qui d’un lieu sacrosaint à fait nne cohue.….» Les vers ajoutés dans l’imprimé, sont, après le 17° : « De son abaissement, sa fortune est venue : Sa seule lâcheté l'a toujours maintenue ; On sait par quels ressorts ce colvsse remue ; » et après le 19° : « Son nom se trouye cher au milieu de la rue ; La voie de la vertu il n’a jamais conaue, » Quant aux fautes typographiques , je n’en signalerai que deux. Le 3° vers est imprimé de la manière suivante : « Il est doux à seller ; il ne mord, ni ne rue. » le manuserit porte : « il est douæ au sceller… On va savoir, tout à l’heure, pourquoi cette dernière lecon est préférable. On a pu remarquer plus haut que le 19° vers n’a pas de sens; mais c’est que, dans l’imprimé, le mot chera été substitué au mot écrit. Il s’agit du chancelier Séguier, qui avait été intéressé dans le parti des boues , et qui y avait gagné, dit je ne sais plus quel pam- phlétaire, dix-neuf cent mille livres de rente ! « Son nom se trouve écrit au milieu de la rue. » La pièce intitulée : Sur Je bonhomme d’Hémery, se retrouve dans POrigine des partisans, etc. ; et le sonnet sur les écuries de Maza- rin, dans l’Oygnon, etc.
1162Divertissements(les) du carnaval, ou Ode bachique sur l’éloignement du cardinal Mazarin et le prochain retour des princes.1651Paris71162. Divertissements(les) ducarnaval, ou Ode bach:que sur l’éloignement du cardinal Mazarin et le prochain retour des princes. Paris, 1651, 7 pages. Signe C. C. On avait. . .. . . « des verres à la fronde Façonnés en nid d’Alcyon. » Il y en a une autre édition, intitulée : Ode bachique , etc. ; et Sautereau de Marsy l’a reproduite dans son Nouveau stècle de Louis XIF, t. 1, p. 292.
1163Divine révélation, arrivée à un bon religieux, du retour de la paix.1649Paris71163. Divine révélation, arrivée à un bon religieux, du retour de la paix. Paris, 1649, T pages.
1164Divines (les) révélations et promesses faites à saint Denys, patron de la France, et à sainte Geneviève, patronne de Paris, en faveur des François contre le tyran Mazarin, apportées du ciel en terre par l’archange saint Michel.1649Paris81164. Divines (les) révélations el promesses faites à saint Denys, patron de la France, et à sainte Geneviève , patronne de Paris, en faveur des François contre le tyran Mazarin, apportées du ciel en terre par l’archange saint Mmhel Paru Claude Boudeville, 1649, 8 pages. Les révélations ont été posées sur le grand autel de Saint-Denys et celui de Sainte-Geneviève , où on les a trouvées, écrites en let- tres d’or sur un papier merveilleux, de couleur azurée, qui disparut au moment qu’on en eut fait des copies. À leur insignifiance, il faut soupçonner les copistes d’infidélité.
1165Divins (les) articles de la paix générale.1649Paris161165. Divins (les) articles de la paiigénérale. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 16 pages. Gloses sur quelques paroles des psaumes, divisées en dix articles.
1166Doctrine catholique et véritable de M. Mercier, touchant l'observation du carême, et les motifs pourquoi monseigneur l'archevêque a permis l'usage de la viande.1649Paris71166. Doctrine catholique et véritable de M. Mercier, touchant l’observation du carême, et les motifs pour- quoi monseigneur l'archevêque a permis l'usage de la viande. Paris, Claude Boudeville, 1649, 7 pages. Ce M. Mercier est un pauvre écrivain. J'ai vu de lui sept autres pièces, et peut-être huit : 1° Le Trône royal et magnifique de Louis XIW ; 2° le Panégyräçuè royal de Louis XIF ; 8°le Panégyrique à l’honneur du roï, etc.; 4° la Lettre d’État de M. Mercier, envoyée à la reine; B° le Paralièle du duc de Beaufort avec le roi David ; 6° le Trtomphe de la paix ; T° la France prosternée aux pieds de la Vierge. Est-ce le même auteur que Mercier de Poissy? dans ce cas il faudrait ajouter la Letére du sieur Cermier de Sypois au dùc Œ'Or- léans, etc. ' Les pamphilets de Mercier n’ont aucune valeur, ni politique, ni littéraire. Dans le Parégyrique à l’honneur du roi, il déclame con- tre les flatteurs; et il appelle Louis XIV un chef-d’œuvre de la nature! Il fait, de Mécène un conseiller d’Alexandre, et'd’Anacréon, un politique. Pour le dire en passant , tes deux lourdes bévues doivent apparemment lé distirnguer de Mercier de Poissy qui était sous-principal au collége de Navarre. Dans le Parallèle du dc de Beaufort avec le roi Dasid; Àl demände pardon au roi des halles de lc comparer à un berger. ‘A 109 Il y a pourtant de ces pamphlets qui ne sont pas communs, par exemple la Doctrine catholique.
1167Doctrine (la) chrétienne des bons François.1652Paris71167. Doctrine (la) chrétienne des bons François. Paris, N. D., dit Gassion, 1652, 7 pages. Mazarin venait de rentrer en France avec l’armée commandée par le maréchal d’Hocquincourt. L'auteur, qui est bon royaliste pourtant, dit que celui qui le tuera n’encourra pas l’infamie du meurtrier, qu’il sera le libérateur de la patrie! « Quand l’État ou la République ( par ces termes , j'entends les gens de bien) est en danger, pour lors le roi peut et doit disposer des corps et des biens des particuliers pour Pen retirer. Hors ces cas et faits, les corps ni les biens ne sont point au roi. » Remarquable et peu commune. -
1168Dæmon Julii Mazarini in Gallos, ad lectores : «Hic Mazarinus adest ; sed qualem creditis ! ô si Vota mihi cedant , sic Mazarinus eris !»1649Sans Lieu321168. Dæmon Julii Mazarini in Gallos, ad lectores : a Hic Mazarinus adest ; sed qualem creditis ! 6 si Vota mihi cedant , sic Mazarinus eris !» Parisiis, apud viduam Theod. Pépingué et Steph. Mau- croy, 1649, 32 pages. C’est un recueil de vers latins sur les barricades, sur Broussel et Servin, sur l’enlèvement du roi, sur Mazarin, sur ses nièces, etc. « Intolerabilius nihil est quàm fœmina regnans , © Lege carens omni, dùm furit imperio. » ‘ 2° pièce, « Tres tibi sunt neptes, damnat quas fama puellas : Non credo; ast verum dicere posse velim. » . M. Oettingen, dans ses Archives historiques, attribue ces vers, je ne sais sur quel fondement, à un certain J. Albert dont il ne donne d’ailleurs que le nom.
1169Doléances (les) de la noblesse de Provence au roi.1651Sans Lieu111169. Doléances (les) de la noblesse de Provence au roi, (S..l. , 1651), 11 pages. Rare. Pour le comte d’Alais. » fi «00045 La noblesse accuse le Parlement de républicanisme. « I! a loué les Anglois, dit-elle, d’avoir aboli la royauté. » Ce pamphlet a paru egalement sous le titre de les Plaintes de la noblesse de Provence: etc. ; on l’a combattu par la Réponse du fidéle Procencal, ete. joH
1170Donjon (le) du droit naturel divin contre toutes les attaques des ennemis de Dieu et de ses peuples, donnant la camusade au très-illustre grammairien de Samothrace. « Revelatur ira Dei de cælo super omnem impietatem « et injustitiam hominum eorum qui veritatem Dei « in injustitiâ detinent. » AD ROM., cap. I, vers. 18.1649Paris121170. Donjon (le) du droit naturel divin contre toutes les attaques des ennemis de Dieu et de ses peuples, donnant la camusade au très-illustre grammairien de Samothrace. « Revelatur ira Dei de cælo, super omnem impietatem « et injustitiam hominum eorum qui veritatem Dei « in injustitiâ detinent. » An Rom., cap. 1, vers. 18. Paris, 1649, 12 pages. Voir la Lettre d’avis à MM. du Parlement, écrite par un provin- czal.
1171Donneur (le) d'avis aux partisans, sortant du cabinet des idées.1649Paris101171. Donneur (le) d'avis aux partisans, sortant du cabinet des idées. Paris, 1649, 40 pages. Signé L. G.
1172Donnez-vous (le) de garde du temps qui court.1652Paris111172. Donnez-vous (le) de garde du temps qui court. Paris , 1652, 11 pages. Réimpression d’un pamphlet publié sous le même titre, s. 1. n. d. {environ 1615).
1173Douceurs (les) de la paix et les horreurs de la guerre.1649Paris111173. Douceurs (les) de la paix et les horreurs de la guerre. Paris, Claude Huot, 1649, 11 pages.
1174Doux (les) entretiens d’un caporal de la ville, étant en garde, en vers burlesques.1649Paris81174. Doux (les) entretiens d’un caporal de laville, étant en garde, en vers burlesques. Paris, Pierre Targa, 1649, 8 pages. C’est une satire de la milice bourgeoise qui pourrait être plus spirituelle. « La justice et les généraux VQ"""C Ont tant fait que la paix est faite. » =
1175Duc (le) de Beaufort aux bons bourgeois de Paris.(s.d.)Sans Lieu71175. Duc (le) de Beaufort aux bons bourgeois de Paris. Cinquième affiche. Le 30 juillet 1651 . Pendant cette maladie du duc de Beaufort, qui causa tant d’émo- tion dans Paris, et que Ja populace attribuait à un empoisonne- ment. Le duc cautionne le prince de Condé auprès des Parisiens ; et il laisse entendre qu’il aurait bien pu être empoisonné ! Cette affiche a été publiée en pamphlet, dans le même temps, sous le même titre, s. 1. n. d., 7 pages. Elle n’en est pas plus com- mune.
1176Duel (le) de M. le duc de Beaufort justifié par l'innocence de ses moeurs, par le succès de ses armes, et par sa fidélité incorruptible envers les bourgeois de Paris, avec le parallèle de ses actions et de celles du coadjuteur, pour servir de preuve à ses (sic) trois raisonnements.1652Paris321176. Duel (le) de M. le duc de Beaufort justifié par l’innocence de ses mœurs, par le succès de ses armes, et par sa fidélité incorruptible envers les bourgeois de Paris, avec le parallèle de ses actions et de celles du coadjuteur, pour servir de preuve à ses (sie) trois raisonnements. Paris, 1652, 32 pages. Très-pauvre pamphlet, où je ne vois de neuf qu’une anecdote, qui est un odieux mensonge : « Si le duc de Beaufort a été mis à la Bastille, c’est qu’il avoit vu Mazarin dans la chambre de la reine, assis sur une chaise dans la ruelle du lit, et qu’il avoit entendu ses discours amoureux… »
1177Échelle (l’) des partisans, en vers burlesques.1649Sans Lieu151177. Échelle (l’) des partisans, en vers burlesques. (S. 1.), 1649, 15 pages. S On y trouve une trentaine de vers assez bien tournes. « Les parchemins et les papiers Sont rendus vieux par artifice. On les enfume , et on les plice (sie) ; On les casse bien proprement, Pour en faire un beau monument De vieillerie et d’antiquaille. » Il a paru,en K6:i , une contrefaçon de l’Échelle, sous le titre de Réponse au Catéchisme des partisanse .
1178Écho de la France troublée par le déguisé Mazarin, représenté par la figure d’un ours, par le sieur Barroys.1649Paris81178. Écho de la France troublée par le déguisé Maza- rin, représenté par la figure d’un ours, par le sieur Barroys. Paris, Nicolas Vivenay, 1649, 8 pages. Moitié prose , moitié vers ; le tout fort ridicule.
1179Écho (l') du temps, touchant les divers changements de la fortune de Mazarin.1652Paris151179. Écho (l') du temps, touchant les divers change- ments de la fortune de Mazarin. Paris, 1652, 15 pages.
1180Écho (l’) lugubre de la France, avec l’oppression de la ville de Paris, et les ruses du renard sicilien découvertes.1649Paris71180. Écho (l’) lugubre de la France, avec l’oppression de la ville de Paris, et les ruses du renard sicilien découvertes. Paris, Jacques Guillery, 1649, 7 pages.
1181Éclaircissement de quelques difficultés touchant l’administration du cardinal Mazarin. Première partie. Par le sieur de Silhon.1650Parisnan1181. Éclaircissement de quelques difficultés touchant l’administration du cardinal Mazarin. Première partie. Par le sieur de Silhon. Paris, de l’imprimerie royale, 1650, in-folio. On sait que la seconde partie n’a jamais été publiée. « Cet ouvrage, apparemment, aura quelque durée, dit Silhon lui-même dans un placet au roi, que cite l’historien de l’Académie; et il fitun effet considérable sur l’esprit même des plus mal inten- tionnés. » D’accepte ce jugement pour ma part. Le livre de Silhon est écrit froidement , mais non sans une certaine habileté. Il faut bien remarquer, d’ailleurs, qu’il avait le plein assentiment du cardinal Mazarin. XIl en parut, en 1651, deux éditions, l’une jouxte la copie à Paris , etc.…, petit in-12 (Hollande, Elzevier), l’autre à Rouen, par la société, in-4. Elles contiennent toutes deux l’Avis aux Flamens (sic), que Silhon regardait comme une sorte de complément de son livre, et qu’il avait compris dans la première édition. Pai un exemplaire in-folio dans lequel on à conservé deux pages de la première rédaction de l’auteur, qui ont été modifiées avant la publication (car les passages supprimés ne se retrouvent pas dans les deux éditions de Rouen et de Hollande), mais après le tirage. Les corrections semblent de peu d’importance. En voici pourtant une qui mérite peut-être d’être signalée : Silhon avait dit au xxin° chapitre du livre I, page 191 de l’édition ëz-folio : « Cette conquête... (de Piombino et de Portolongone) a affaibli la puis- sance que l’Espagne avoii dans le conclave, pour des considéra- tions qu’il seroit trop long de rapporter ici, et qui se toucheront au doigt aux promotions futures des papes. » Sur le carton il a ajouté : « si cette conquête nous demeure. » Cctte variante pourrait aisé- ment devenir le texte d’un commentaire dont tous les développe- ments sont dans les pamphlets de la Fronde ; mais après avoir longuement disserté, nous trouverions probablement qu’elle a été dictée par la plus vulgaire prevoyance. Il était certes permis de penser qu’à la paix, la France rendrait Portolongone et Piombino, d’autant mieux qu’elle avait de plus utiles conquêtes à garder. Le livre de Silhon a été traduit en latin, et imprimé à la suite de l’Histoire du cardinal de Richelieu, Wurtabourg, 1662, im-8. On voit, dans le Journal du Parlement, qu’il fut dénoncé , dans la séance du 27 février 1651, par le président Le Coigneux ; mais je ne sache pas qu’aucune poursuite ait été ordonnée.
1182Éclaircissement des affaires du temps présent, envoyé par un secrétaire de monseigneur le Prince.1652Paris151182. Éclaircissement des affaires du temps présent, envoyé par un secrétaire de monseigneur le Prince. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 15 pages. Ce sont des détails curieux sur ce que Mazarin a fait en Langue- doc, M. le prince en Guyenne, Du Dognon'à la Rochelle, etc. L’Éclaircissement ne concerne que la guerre de Guyenne, qui venait de commencer.
1183Écueil (l’) dela royauté, oul a Politique du conseil, où l'on verra, dans un raisonnement pathétique, 1° que le conseil nous fait appréhender le retour du roi, lorsque nous le désirons avec passion, et qu'il veut le faire revenir en tyran, lorsque nous demandons qu'il revienne en roi ; 2° que le conseil fait appréhender ce règne, en ce qu'il ne veut pas que le roi relâche même dans les choses qui sont les plus contraires à l’avantage des peuples; 3° que le conseil fait mépriser le roi, en ce qu'il le fait parler fièrement, lors même qu'il n’a pas assez de force pour vouloir ce qu'il veut; 4° que le conseil fait agir le roi, non pas pour établir les intérêts de la royauté, mais pour établir les intérêts de ses ministres; 5° que le conseil semble dégrader le roi, en ce qu’il le fait agir en sujet ambitieux qui veut s'établir par complot et par intrigue, Par le sieur d’Orandre (Dubosc Montandré).1652Sans Lieu321183. Écueil (l’) dela royauté, oula Politique du conseil, où l'on verra, dans un raisonnement pathétique, 1° que le conseil nous fait appréhender le retour du roi, lorsque nous le désirons avec passion, et qu'il veut le faire revenir en tyran, lorsque nous demandons qu'il revienne en roi ; 2° que le conseil fait appréhen- der ce règne, en ce qu'il ne veut pas que le roi relâche même dans les choses qui sont les plus contraires à l’avantage des peuples ; 3° que le conseil fait mépri- ser le roi, en ce qu'il le fait parler fièrement, lors même qu'il n’a pas assez de force pour vouloir ce qu'il veut ; 4° que le conseil fait agir le roi, non pas pour établir les intérêts de la royauté, mais pour établir les intérêts de ses ministres ; 5° que le conseil semble dégrader le roi, en ce qu’il le fait agir en sujet ambi- tieux qui veut s'établir par complot et par intrigue, ‘ Par le sieur d’Orandre (Dubosc Montandré). (S. 1., 1652), 32 pages. Après la députation de Compiègne.
1184Édit du roi portant amnistie de tout ce qui s’est passé à l'occasion des présents mouvements, à la charge de se remettre, dans trois jours, dans l’obéissance du roi, vérifié en parlement le 26 août 1652.1652Pontoise151184. Édit du roi portant amnistie de tout ce qui s’est passé à l'occasion des présents mouvements, à la charge de se remettre, dans trois jours, dans l’obéis- sance du roi, vérifié en parlement le 26 août 1652. Pontoise , Julien Courant, 1652, 15 pages. Par l’arrêt de vérification, le Parlement excepte de l’amnistie : 1° les auteurs et complices de l’attentat fait à la justice, le 25 juin ; 2° et ceux qui se trouveront coupables de l’incendie et des assas- sinats commis en l’Hôtel de Ville, le 4 juillet. On en a publié une insolente critique sous le titre de : Examer de l’écrit dressé par Molé, etc.
1185Édit du roi portant amnistie générale de tout ce qui s’est fait à l'occasion des mouvements passés jusques à présent, vérifié en Parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publié, le roi y séant, le 22 octobre 1652.1652Paris81185. Édit du roi portant amnistie générale de tout ce qui s’est fait à l'occasion des mouvements passés jusques à présent, vérifié en Parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publié, le roi y séant, le 22 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, B pages. Il y en a une édition de Rouen, chez David du Petitval et Jean Viret, 1G52, 8 pages.
1186Édit du roi portant augmentation de 700,000 livres de gages héréditaires à tous les officiers, soit de judicature, de finance et autres généralement quelconques, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1653Paris61186. Édit du roi portant augmentation de 700,000 livres de gages héréditaires à tous les officiers , soit de judicature , de finance ct autres généralement quelconques, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 6 pages. Il fallait ajouter : à la condition de payer les taxes.
1187Édit du roi portant décharge, aux officiers, de la restitution et confirmation en leurs droits, lu, publié et registré en Parlement, le roi y séant, le dernier, décembre 1652.1653Paris71187. Édit du roi portant décharge, aux officiers, de la restitution et confirmation en leurs droits, lu, publié et registré en Parlement, le roi y séant, le dernier ,Ç décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires Wrdinaires du roi, 1653, 7 pages.
1188Édit du roi portant rétablissement des dix sols du gros pour muids de vin, et des deux sols pour livre, lu, publié et registré en Parlement, le roi y séant, le dermer décembre 1652.1653Paris81188. Édit du roi portant rétablissement des dix sols du gros pour muids de vin, et des deux sols pour livre, lu, publié et registré en Parlement, le roi y séant , le dermer décembre 1652. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 8 pages. C’étaient des droits supprimés ou contestés en 1648 et 1649.
1189Édit du roi pour création d’office et maréchaussée de France, vérifié en parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652.1653Paris351189. Édit du roi pour création d’office et maréchaussée de France, vérifié en parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652. Paris, par les impri- meurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 35 pages. Cette fois, il s’agissait de payer les Suisses.
1190Édit du roi pour faire couper dans les forêts de Sa Majesté jusques à la somme de douze cents mille livres de bois, par ventes extraordinaires, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1653Paris61190. Édit du roi pour faire couper dans les forêts de Sa Majesté jusques à la somme de douze cents mille livres de bois, par ventes extraordinaires, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris , par les imprimeurs et libraires du roi, 1653, 6 pages.
1191Édit du roi pour l’extinction de la chambre de justice, vérifié en Parlement, le roi y séaut, le dernier décembre 1652.1653Paris121191. Édit du roi pour l’extinction de la chambre de Bo justice , vérifié en Parlement, le roi y séaut, le dernier b décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 42 pages.
1192Édit du roi pour la taxe des francs fiefs et nouveaux acquêts, vérifié en Parlement , le roi y séant , le dernier jour de décembre 1652.1653Paris241192. Édit du roi pour la taxe des francs fiefs et nouveaux acquêts, vérifié en Parlement , le roi y séant , le dernier jour de décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 24 pages.
1193Édit du roi pour la vente et revente des domaines, et pour faire payer une année de revenu aux engagistes pour confirmation de leurs engagements, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1653Paris141193. Édit du roi pourla vente et revente des domaines, et pour faire payer une année de revenu aux enga- gistes pour confirmation de leurs engagements, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roi, 1653, 14 pages.
1194Édit du roi pour le rétablissement des droits de Massicault, lu, publié et enregistré en Parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652.1653Paris61194. Édit du roi pour le rétablissement des droits de Massicault, lu, publié et enregistré en Parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, G pages.
1195Édit du roi pour le rétablissement du demi-parisis des regrattiers, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652.1653Paris101195. Édit du roi SËur le rétablissement du demi-parisis des regrattiers, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier jour de décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 10 pages.
1196Édit du roi rétablissant des offices et droits supprimés par la déclaration du mois d’octobre 1648, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1653Paris101196. Édit du roi rétablissant des offices et droits supprimés par la déclaration du mois d’octobre 1648, vérifié en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 40 pages.
1197Édit et déclaration du roi portant confirmation des droits attribués aux jurés vendeurs et contrôleurs de vins en la ville et faubourgs de Paris, lu, publié et enregistré en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1653Paris81197. Édit et déclaration du roi portant confirmation des droits attribués aux jurés deurs et contrôleurs de vins en la ville et faubourgs Œ Paris, lu, publié et enregistré en Parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1653, 8 pages. Douze édits du mème jour. Le roi avait besoin d’argent après la guerre. Il battait monnaie en Parlement.
1198Édit et déclaration du roi portant suppression du contrôle et réglement sur le fait des bénéfices et du temps auquel les banquiers doivent insinuer les actes, pour conserver également les droits des patrons et collateurs ordinaires, et de ceux qui ont obtenu des grâces expectatives, lu, publié et enregistré au Parlement le 2 août 1649.1649Paris321198. Édit et déclaration du roi portant suppression du contrôle et réglement sur le fait des bénéfices et du temps auquel les banquiers doivent insinuer les actes, pour conserver également les droits des patrons et collateurs ordinaires, et de ceux qui ont obtenu des grâces expectatives, lu, publié et enregistré au Parle- ment le 2 août 1649. Paris, Antoine Estienne, 1649, 32 pages.
1199Effets (les) admirables de la providence de Dieu sur la ville de Paris, ou Réflexions d’un théologien, envoyées à un sien ami solitaire, sur les affaires du temps présent.1649Paris121199. Effets (les) admirables de la providence de Dieu sur la ville de Paris, ou Réflexions d’un théologien, envoyées à un sien ami solitaire, sur les affaires du temps présent. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 12 pages.
1200Éffroyable (l) accouchement d’un monstre dans Paris et de ce qui s’est ensuivi apres sa naissance.1649Paris61200. Éffroyable (l) accouchement d’un monstre dans Pams et de ce qu1 s’est ensuivi apres sa naissance. Parzs Jean Pétrinal , 4649 6 pages. Ce monstre est Mazarin. « La musique cerbérine, Chanter à la Mazarine , Sur un agréable ton : Il est à nous, Guéridon. » Un guéridon était un distique salitique On en avait fait un per- sonnage dans les libelles de la minorité de Louis XII.
1201Élégie de la France aux frondeurs, par le sieur Montfleury, comédien ordinaire du roi.1652Sans Lieu41201. Elegœ de la France aux frondeurs, par le sieur Montfleury, come<ën ordinaire du roi. (S. 1., 1652), 4 pages. « Le combat de Saint-Antoine et le massacre de l'Hôtel de Ville donnèrent lieu, à un poête, d’exercer sa verve dans une élégie inti- tulée : La France aux frondeurs, où il déplore, dans des vers qui ne sont pas ceux de Racine, tous les désastres de sa patrie. Ce qu’il y a peut-être de moins mauvais dans cette pièce, dont il faut louer du moins l’intention, c’est l’article qui regarde le duc de Lorraine : « Les Lorrains, enrichis de mes champs désolés , Revendent, dans leur camp, les hiens qu’ils nvont volés ; Et leur perfide prince, où vostre espoir se fonde, Qui se trompe lui mesme en trompant tout le monde , Ce juif errant, que Dieu ne peut voir sans courroux , S’en reva sans combattrc, et se moque de vous, » Mairy, note de la p. 444 de son V* vol. Ce jugement est comme la pièce ; il n’en faut louer que l’inten- tion. Un imprimeur s’est emparé, la même année , des vers de Mont- fleury, et les a publiés, sans nom d’auteur, sous le titre de Za France aux frondeurs, élégie. Mailly n’a évidemment connu que cette édi- tion, qui est de beaucoup la plus commune.
1202Élégie sur la jalousie des culs de la cour.1649Sans Lieu71202. Élégie sur la jalousie des culs de la cour. (S. 1. 1649), 7 pages. Le poète gémit sur les jalousies irritées par le tabouret de madame de Fleix. Tl faut y joindre les deux parties de la Guerre des tabourets, non pour avoir de bons vers, mais pour être complet.
1203Éloge de monseigneur le duc de Beaufort, faite (sic) par la voix publique des habitants de la ville de Paris.1649Paris81203. Éloge de monseigneur le duc de Beaufort , faite (sic) par la voix publique des habitants de la ville de Paris. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 8 pages. Daté du 7 mars, et signe Paris. -
1204Éloge (l’) de monseigneur le prince de Conty.1649Paris71204. Éloge (l’) de monseigneur le prince de Conty. Paris, veuve d’Antoine Coulon, 1649, 7 pages. L
1205*Éloge (l’) du clergé de Paris, à l’occasion de la prise et persécution de monseigneur son archevêque, où il est, depuis tantôt trois années, sous le nom du roi très-chrétien, très-peu chrétiennement.Sans DateSans Lieunan1205*. Éloge (l’) du clergé de Paris, à l’occasion de la prise et persécution de monseigneur son archevêque, où il est, depuis tantôt trois années, sous le nom du roi très-chrétien , très-peu chrétiennement. Aurery, Histoire du cardinal Mazarin, t. IIT, p. 480.
1206Éloge du cœur royal de monseigneur le duc de Beaufort, pair de France, etc., et de ses généreuses actions à Saint-Denys.1649Paris81206. Éloge du cœur royal de monscigneur le duc de Beaufort, pair de France, ctc., ct de ses généreuses actions à Saint-Denys. Paris, Nicolas Gasse , 1649, 8 pages. Signé Roveyrol. J’ai vu, de ce détestable écrivain, dont le nom est écrit ailleurs Roverol, deux autres pièces : 1. la Lettre de consolation envoyée dans les Champs Élysées au sultan Hibraïm (sic), etc.; 2. l’Oracle des rertus héroïques et cardinales du prince de Conty. Si on en croit l’auteur de la Liste des empereurs et des rois qui ont perdu la vie en leur royaume, ete., Roveyrol ne serait rien moins que le petit-fits du dernier roi d’Arles.
1207Éloge funèbre du R. Père Louis Bonnet, curé de S. Eulalie de Bourdeaux, de la congrégation de l'Oratoire, où il est traité du devoir des gouverneurs de la province.1651Paris81207. Éloge funèbre du R. Père Louis Bonnet, curé de S. Eulalhie de Bourdeaux, de la congrégation de l’Oratoire, où il est traité du devoir des gouverneurs de la province. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1651, 8 pages. C’estassurément la pièce dont l’avocat général Dussaut dit, dans le Jugement du curé bordelois: « J'avois écrit l'éloge funèbre du père Bonnet; et mon fils avoit contribué de sa veine, qu’il appelle frondibulaire, cette épitaphe incomparable : Ici gît le père Bonnet, Homme de son nom bon et net ; et nous avions fait imprimer nostre ouvrage. » L’épitaphe n’est point de l’invention du pamphlétaire; car la voici telle qu’elle se trouve à la fin de l’Zloge funèbre : Passant, cy gist Louis Bonnet, Homme de son nom bor et net. Aussi crois-je que de cet aage Les malices et saletés N’auroient pu souffrir davantage Ses bontés et ses nettetés, Rien n’autorise à dire que cette épitaphe n’est pas de Dussaut, le père ; et, sur ée point, le pamphilétaire a pu se tromper. Sans aucun doute, il y a, de PZloge, une édition de Bordeaux ; mais je ne l’ai jamais vue. Je ne connais mème, de l’édition de Paris, que l'exemplaire de la Bibliothèque de l’Arsenal. « Et présume-je que ceux qui, après son décès, ont ramassé ses écrits, en ont trouvé de très-beaux, nommément aucuns qui con- tiennent les relations de nos persécutions, et lesquels il destinoit pour justifier nos procédures, et pour estre une apologie du Parle- ment et de la ville de Bourdeaux contre les calomniateurs, s’il y en a maintenant que les vérités sont descouvertes. » L’Éloge funêbre doit être consulté sur les prétentions du Par- lement.
1208Éloge royal présenté à Sa Majesté, sur la représentation d’Apollon et des neuf Muses au feu de joie fait, devant l’hôtel de ville, par messieurs les prévôt des marchands et échevins de Paris, en commémoration de la miraculeuse naissance du roi et de son agréable retour à Paris.1649Paris71208. Éloge royal présenté à Sa Majesté, sur la repré- sentation d’Apollon et des neuf Muses au feu de joie fait, devant l’hôtel de ville, par messieurs les prévôt des marchands et échevins de Paris, en commémoration de la miraculeuse naissance du roi ct de son agréable retour à Paris. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 7 pages. Voir Explication du magnifique dessin, etc.
1209Éloges (les) de la jusiice, à nos seigneurs du conseil, élégie.Sans DateSans Lieu71209. Éloges (les) ‘de la jusiice, à nos seigneurs du conseil, élégie. (S. 1. n. d.), 7 pages. Signé : Philodante.
1210Éloges (les) et louanges des peuples adressées (sic) à monseigneur l’archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris, ensemble le progrès des armes des bons François, par le sieur Rozard.1649Paris81210. Éloges (les) et louanges des peuples adressées (sic) à monseigneur l’archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris, ensemble le progrès des armes des bons François, par le sieur Rozard. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages.
1211Embassade (sic) burlesque envoyé (sic) à Mazarin de la part de Pluton, où se voit, par dialogues, comme l’enfer lui reproche l’énormité de ses crimes.Sans DateSans Lieu121211. Embassade (sic) burlesque envoyé (sic) à Mazarin de la part de Pluton, où se voit, par dialogues , ‘comme l’enfer lui reproche l’énormité de ses crimes. (S.1. n. d.), 12 pages. Détestable et rare.
1212Emblêmes (les) politiques présentés à Son Éminence.1649Paris71212. Emblêmes (les) politiques présentés à Son Émi- nence. Paris, 1649, 7 pages. Contrefacon du Secret à l’oreille d’un domestique de Mazarin à Mazarin.
1213Embrâsement (l) pitoyable arrivé dans la ville d'Yssoudun (sic) en Berry, où plus de six à sept maisons ont été consumées par le feu, avec plusieurs personnes et quantité de biens, ensemble l'incendie arrivé en la ville de Méru en Picardie, avec beaucoup de dommages à plusieurs bourgeois de Paris.Sans DateParis81213. Embrâsement (l) pitoyable arrivé dans la ville d'Yssoudun (sic) en Berry, où plus de six à sept maisons ont été consumées par le feu, avec plusieurs personnes et quantité de biens, ensemble l'incendie arrivé en la ville de Méru en Picardie, avec beaucoup de dommages à plusieurs bourgeois de Paris. Paris, André Chouqueux, Sans Date, 8 pages. Rare. L’embrasement d’Issoudun eut lieu le 21 septembre 1651. Détails intéressants.
1214Embrion, etc. Voir Ambrion.Sans DateSans Lieunan1214. Embrion, etc. Voir Ambrion.
1215Endormi (l) resveillé (sic) s’adressant au grand frondeur désintéressé.1652Sans Lieu81215. Endormi (l) resveillé (sic) s’adressant au grand frondeur désintéressé. (S. 1.), 1652, 8 pages.
1216Enfer (l') burlesque ou le Sixième livre de l’Eneïde travestie et dédiée à mademoiselle de Chevreuse, le tout accommodé à l’histoire du temps.1649Paris361216. Enfer (l) burlesque ; ou le Sixième HstÉ” de l’Eneïde travestie et dédiée à mademoiselle de Chevreuse, le tout accommodé à l’histoire du temps. Jouxte la copie imprimée à Anvers, Paris, 1649, 36 pages, sans le titre, les épitres et l’avis au lecteur. Les épîtres sont, toutes d_ewf, adressées à mademoiselle de Che- vreuse, l’une, en prose, signée C. M. C. P..D.; l’auÈre, en vers. L’Enfer burlesque a été publié après la paix de Saint-Germain; car 1° l’auteur dit que le retour de mademoiselle de Chevreuse est un des plus doux fruits de la paix (1° épître ) ; 2° je lis dans l’Avis au lecteur : « je me résolus à souffrir le débit d’un livre qui se ressent des derniers troubles. » Ce n’est ni le sixième livre de Scarron , ni celui des trois Per- rault. Il y a pourtant de la facilité, de l’esprit; et généralement les rimes y sont riches. L’auteur nomme Champagne, le coiffeur , l’abbé Le Normant, qui parle avec science de la providence ; Gilles, le baigneur ; et Godenot, dont il y est dit que, dans la soutane, on appelle les détours des procureurs les godenot de la chicane. Le mot était connu ; mais savait-on bien qu’il vient de l’Ænfer burles- que ? / « On y vout (dans l’enfer des damnés) des parlementaires, Et ceux qui troublent les affaires, Si parfois , et quand il le faut , Un roi veut lever un impôt. » L'auteur cite, en marge de la p. 6, une chanson du temps qui commence ainsi : « Si vous n’êtes Italiens, Vous ne verrez pas l'Orphée. » On reprochait à Mazarin de n’admettre aux spectacles de la cour que des Italicns.
1217Enfer (l'), le purgatoire et le paradis temporel de la France.1649Paris81217. Enfer (l), le purgatoire et le paradis temporel de la France. Paris, François Preuveray, 1649, 8 pages. Pendant la conférence de Ruel: « on souffre la faim; on va à la garde ; on dépense beaucoup ; et les gains sont fort petits. » Voilà la vie de Paris.
1218Enfer (l’) révolté sur l’étrange désordre qui y est arrivé, depuis peu, par les tyrans et les favoris des premiers siècles, où, par une merveilleuse application, toute l’histoire du temps présent se trouve parfaitement représentée.1649Paris301218. Enfer (l’) révolté sur l’étrange désordre qui y est arrivé, depuis peu, par les tyrans et les favoris des premiers siècles, où, par une merve1]leuse application, toute l’histoire du temps présent’se trouve parfaite- ment représentée. Paris, Pierre Variquet, 1649, 30 pages. L'auteur dit qu’étant à Fontainebleau, six semaines environ après la déclaration du blocus, il réva qu’il se trouvait en enfer, où il assistait à des d!sputes entre les rois et leurs favoris, les con- quérants et les législateurs, les tyrans et les historiens. L’idée n’était pas mauvaise; mais… la pièce n’est pas commume.
1219Enigmes (les) royales de ce temps, présentés (sic) à Leurs Majestés.1650Paris141219. Enigmes (les) royales de ce temps, présentés (src) à Leurs Majestés. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 14 pages. Jupiter raconte à la nature, en très-mauvais vers, l'histoue abré- gee des rois de France. [I dit de saimt Louis : « C’est de lui que viendra la maison des Valois , Et celle des Bourbons, qui donnera des lois Aux princes de l’Asie, et pleine d’allégresse , Des fers de Mahomet delivrera la Grèce, »“ La prophétie s’est accomplie : la Grèce a été délivrée par Char- les X. C’était, à cette époque, une opinion commune que l’Orient ap- pelait l’influence , sinon la domination française. Je pourrais en emprunter plusieurs preuves aux pamphlétaires de la Fronde. Je n’en produirai qu’une seule. Dans la Requéte au maréchal de Villeroy, etc., le poête demande que l’on ramène au plus tôt le roi dans Paris , « Avec monsieur Je duc d’Anjou, Qui sans doute doit, sous son joug, Soumettre le Croissant de Grèce. » Quarante ans plus tôt, Régnier écrivait son discours à Henri IV; etil y disait : « Attendant que ton fils, instruit par ta vaillance,, Dessous tes étendarts sortant de son enfance , Plus fortuné que toi , mais non pas plus vaillant, Aille les Ottomans jusqu'au Caire assaillant, Et que, semblable à toi, foudroyant les armées, Il cueille avez le fer les palmes idumées, » Dans le ballet de la Nuwit, exécuté sur le théâtre du Petit-Bour- bon, vers la fin de février 1833, Benserade fait dire à Louis XIV, qui y paraissait sous la figure d’un soleil levant : « Quand j’aurai dissipé les ombres de la France, Vers les climats lointains ma clarté paraissant Ira,, victorieuse , au milieu de Bysance Effacer le Croissant. » Ce que je veux conclure de ces citations, c’est que les peuples gardent longtemps leurs traditions et leurs souvenirs. Pour les pamphlétaires de la Fronde, il ne s’agit ni de Constan- tinople, ni du Caire , mais de la Grèce. Cela s’explique par l’expé- dition que tenta le duc de Nevers en 1619, expédition combinée avec un projet d’insurrection dans le Magne, et sur laquelle M. Ber- ger de Xivrey a publié, en 1841, des détails fort curieux et des documents complétement inédits. Cet écrit, lu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a paru dans la Bibliothèque de l’école des chartes (juillet-août 1841 ), sous le titre de : Mémoire sur une tentative d’insurrection organisée dans le Magne, de 1612 à 1619, au nom du due de Nevers. Tl en a été tiré à part quelques exem- plaires.
1220Enigmes sur le Te Deurn qu’on a chanté pour la paix.1649Sans Lieu71220. Enigmes sur le Ze Deurn qu’on a chanté pour la paix. (S. 1.), 1649, 7 pages.
1221Entrée (l') de l’armée du duc de Lorraine en France, et sa marche pour se joindre à celle de Son Altesse Royale, commandée par monseigneur le duc de Beaufort.1652Paris71221. Entrée (l') de l’armée du duc de Lorraine en France, et sa marche pour se joindre à celle de Son Altesse Royale, commandée par monseigneur le duc de Beaufort. Paris, Philippe Clément, 1652, 7 pages, à la Sphère.
1222Entrée de l’armée du roi dans les Pays-Bas, commandée par M. le maréchal d'Aumont, avec la défaite des Espagnols au passage de la rivière du Lys.1651Paris61222. Entrée de l’armée du roi dans les Pays-Bas, commandée par M. le maréchal d’Aumont, avec la défaite des Espagnols au passage de la rivière du Lys. Paris, 1651, 6 pages. Rare. Lettre écrite du camp de Gorges, le 2 juillet 1651, et signée H, D.
1223*Entrée (l’) de Leurs Majestés à Bordeaux1650Parisnan1223*. Entrée (l’) de Leurs Majestés à Bordeaux. Paris, 1650. Bib. hist., 23484. Extrait de la Gazette.
1224Entrée (l’) de monsieur le marquis de La Boulaye dans la ville du Mans, et la honteuse fuite des Mazarinistes, en vers burlesques.1649Paris71224. Entrée (l’) de monsieur le marquis de La Bou- laye dans la ville du Mans, et la honteuse fuite des Mazarinistes, en vers burlesques. Paris, Mathieu Colombel, 1649, 7 pages. Au bas de la 7* page , on lit la date de la pièce en six vers dont voici le premier : « Fait à Paris en mars six cent quarante-neuf. » Il y a bien un peu d’esprit , mais pas trop.
1225Entrée (l’) du roi dans son Parlement, pour la déclaration de sa majorité.1654Paris151225. Entrée (l’) du roi dans son Parlement, pour la déclaration de sa majorité. Parts, Nicolas Jacquard, 1654, 45 pages. Ce médiocre pamphlet se termine par un sonnet non moins mé- diocre, signé Du Teil. « Entin, c'est aujourd’huy que vous avez d'années Autant que ce sonnet vous présente de vers. » La belle chute! Plus tard on a retranché le sonnet ; on a ajouté la lettre du prince de Condé ; et on a publie :
1226Entrée (l') du roi dans son Parlement pour la déclaration de sa majorité, ensemble la lettre écrite au roi par M. le Prince sur le sujet de son absence à l'action de sa majorité.1651Sans Lieu81226. Entrée (l') du roi dans son Parlement pour la déclaration de sa majorité, ensemble la lettre écrite au roi par M. le Prince sur le sujet de son absence à l’action de sa majorité. Jouxrte la copie imprimée chez Nicolas Jacquard, 1651, & pages.
1227Entrée (l') et la marche de l’armée de monseigneur le duc d’Orléans, commandée par M. le duc de Nemours, avec la défaite de quatre cents chevaux du duc d'Elbeuf, et la posture du cardinal Mazarin à la cour.1652Paris71227. Entrée (l') et la marche de l’armée de monseigneur le duc d’Orléans, commandée par M. le duc de Nemours, avec la défaite de quatre cents chevaux du duc d’Elbeuf, et la posture du cardinal Mazarin à la cour. Paris , Jean Brunet, 1652, 7 pages. Rare.
1228Entrée (l’) magnifique et triomphante de Mardi Gras dans toutes les villes de son royaume, avec les réjouissances de toutes les harangères de Paris, et les arrêts donnés tant contre les critiques, rabatjoies, mauplaisants et troublefêtes, ensemble les privilèges octroyés à tous bons frippelippes, patelins, rabelistes et enfants sans souci.1650Paris111228. Entrée (l’) magnifique et triomphante de Mardi Gras dans toutes les villes de son royaume, avec les réjouissances de toutes les harangères de Paris, et les arrêts donnés tant contre les critiques, rabatjoies, mauplaisants et troublefêtes, ensemble les privilèges octroyés à tous bons frippelippes, patelins, rabelistes et enfants sans souci. /’aris, 1650, 11 pages. Zrées-peu commune.
1229Entrée (l’) pompeuse et magnifique du roi Louis XIV en sa bonne ville de Paris, par N. J. T.1649Paris81229. Entrée (l’) pompeuse et magnifique du roi Louis XIV en sa bonne ville de Paris, par N. J. T. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages. Nicolas Jamin, Tourangeau, qui ne se fait connaître ici que par ses initiales, est aussi l’auteur : 1° du Five le roë des Parisions, etc.; 2° du Paranymphe du roi; et 3° des Gabelles épuisées , etc. Toutes ces pièces n’ont pas grande valeur. La dernière pourtant contient es anccdotes historiques de quelque intérèt. Je ne sais pas si des liens de parenté attachaient Nicolas à Ama- dis' Jamin ; mais, à coup sûr, son devancier ne lui avait pas trans- mis le don de la poésie. '
1230Entrée (l') royale de Leurs Majestés dans leur bonne, célèbre et fidèle ville de Paris , avec les protestations et réjouissances de tous ses bourgeois et habitants, présentée à Leurs Majestés.1649Paris71230. Entrée (l') royale de Leurs Majestés dans leur bonne , célèbre et fidèle ville de Paris , avec les protestations et réjouissances de tous ses bourgeois et habitants , présentée à Leurs Majestés. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
1231Entremises (les) de Son Altesse Royale et de l’archiduc Léopold pour la paix générale d’entre la France et l’Espagne.1650Paris71231. Entremises (les) de Son Altesse Royale et de l’archidue Léopold pour la paix générale d’entre la France et l’Espagne. Parts, 1650, 7 pages.
1232*Entretien d’un avocat et d’un marchand sur les affaires de Provence.Sans DateSans Lieunan1232* Entretien d’un avocat et d’un marchand sur les affaires de Provence. C’est le titre sous lequel Bouchie, dans son Histoire de Provence, t. IL, p. 975, parle du pamphilet qui suit :
1233Entretien d’un gentilhomme, d'un avocat et d’un marchand sur les divisions du Parlement, et les affaires du temps.1652Sans Lieu201233. Entretien d’un gentilhomme, d'un avocat et d’un marchand sur les divisions du Parlement, et les affaires du temps. (S. 1.), 1652, 20 pages. Z'rés-rare. Ce pamphlet a paru au mois de janvier 1652. Il est en faveur des magistrats du Parlement d’Aix qui tenaient le parti des princes, et qu’on appelait les Sabreurs, 11 répond à la Férité manifestée, cte,
1234Entretien d’un Parisien et d’un Gascon sur le sujet des affaires de Bordeaux.1650Sans Lieu101234. Entretien d’un Parisien et d’un Gascon sur le sujet des affaires de Bordeaux. (S. 1.), 1650, 10 pages. Moins intéressant que rare.
1235Entretien de Fanchon, Toinon et Nichon, sur l’arrivée de leurs galants, pièce morale, par le sieur Baugion.1650Sans Lieu141235. Entretien de Fanchon, Toinon et Nichon, sur l’arrivée de leurs galants, pièce morale, par le sieur Baugion. (S. 1.), 1650, 14 pages. « Le siècle est si pervers et si déprave que si j'avuis mis une intitulation sainte à ces remontrances chrétiennes , on m’auroit appelé trouble fête, bigot, mangeur de chapelets; au lieu qu’en ayant mis une burlesque , elle sera débitée beaucoup mieux. » L’idée est originale au moins ; et la pièce n’est pas commune. On était en carnaval.
1236Entretien de la crosse et de la fronde avec le bonnet rouge.1651Sans Lieu71236. Entretien de la crosse et de la fronde avec le bonnet rouge. (S. 1.), 1651 , 7 pages. La crosse , c’est le coadjuteur ; la fronde , le duc d’Orléans ; le bonnet rouge, Mazarin. Plus grossier que spirituel; mais peu com- mun.
1237Entretien (l') de Mazarin avec M. de Bar, gouverneur de la citadelle du Havre de Grâce, avec sa confession générale, faite à messieurs les princes avant leur sortie dudit Hâvre, et ses regrets de quitter la France.1651Paris81237. Entretien (l') de Mazarin avec M. de Bar, gouver- neur de la citadelle du Hävre de Grâce, avec sa confession générale, faite à messieurs les princes avant leur sortie dudit Hâvre, et ses regrets de quitter la France. Paris, 1651, 8 pages. Il n’y à pas d’entretien avec M. de Bar, et Mazarin ne se confesse pas aux princes; mais il se confesse assez sottement. Je n’aurais rien dit de ce pamphlet s’il était plus commun.
1238Entretien de monsieur le duc de Vendôme avec messieurs les ducs de Mercœur et de Beaufort, ses enfants.1649Sans Lieu101238. Entretien de monsieur le duc de Vendôme avec messieurs les ducs de Mercœur et de Beaufort, ses enfants. (S. 1.), 1649, 10 pages. Sur le projet de mariage du duc de Mercœur avec la nièce de Mazarin.
1239Entretien (l') des Muses, à monseigneur le prince de Condé, sur ses victoires et son retour à Paris.1652Paris71239. Entretien (l') des Muses, à monseigneur le prince de Condé, sur ses victoires et son retour à Paris. Paris, Noël Poulletié, 1652, 7 pages.
1240Entretien (l') du cardinal Mazarin avec ses nièces.1651Sans Lieu81240. Entretien (l') du cardinal Mazarin avec ses nièces. (S. 1.), 1651, 8 pages. Rare et détestable.
1241Entretien (l’) familier du roi avec monsieur le duc d'Anjou, son frère, fidèlement recueilli par un des officiers de Sa Majesté.1649Paris81241. Entretien (l’) familier du roi avec monsieur le duc d'Anjou, son frère, fidèlement recueilli par un des officiers de Sa Majesté. Paris, Henry Sara, 1649, 8 pages. Il y a ici quelque modération. Le roi est frondeur. Il traite Mazarin de tyran, et parle de se mettre entre les mains des princes parlementaires ; mais sa mère n’est point injuriée. Le pamphlet qui suit, est au contraire insolent contre la reinevs jusqu’à la bétise. Le roi fait de sottes questions à sa mère , qui y répond crûment dans le sens des opinions de la Fronde ; c’est-à- dire qu’elle s’accuse de cruauté, d’hypocrisie et de libertinage.
1242Entretien (l') familier du roi et de la reine régente, sa mère, sur les affaires du temps.1649Rouen121242. Entretien (l') familier du roi et de la reine régente, sa mère, sur les affaires du temps. Rouer, 1649, 12 pages. Le second titre se continue ainsi : Avec l’avis de M. le duc d’An- jou au roi, présenté à Sa Majesté par un fidèle officier de sa mai- son , à Saint-Germain en Laye , le jour des Cendres 1649. Voici une anecdote fort plaisante, que je ne garantis pas : la chan- celière avait fait ôter, de ses Heures, les commandements de Dieu qu’elle trouvait trop vieux pour elle. On a réimprimé à Paris, en 1649, l’'Entretien famzlær avec les Généreux sentiments des 0t:ntables François sur la conference et la paix de Ruel, etc.
1243Entretien politique de Jaquelon et de Catau sur le retour du roi.1649Sans Lieu81243. Entretien politique de Jaquelon et de Catau ur le retour du roi.f(S. 1.), 1649, 8 pages. Le roi était à Amiens. « Je gage que les colporteurs vendront notre entretien pour un sol tapé (une pièce de six liards.) »
1244Entretien secret de messieurs de la cour de Saint- Germain avec messieurs de la cour de Parlement de Paris.1649Paris231244. Entretien secret de messieurs de la cour de Saint- Germain avec messieurs de la cour de Parlement de Paris. Paris, Jean Hénault, 1649, 23 pages. Ce n’est pas un entretien; c’est un discours de messieurs de la cour de Saint-Germain. Il y a quelque raison, de l’énergie, mais de la passion surtout. Messieurs de Saint-Germain demandent au Parlement ce qu’il a fait contre le jansénisme « pire que la guerre, la peste et la famine. » Et ailleurs ils s’écrient : « Comment souffrez-vous qu’on dise qu’il faut faire un dieu nouveau, et que celui que nous adorons, est trop vieux? » On lit à la marge d’un exemplaire de la Biblio- thèque de Sainte-Geneviève, d’une écriture contemporaine : Parole du prince de Condé. L’auteur de l’Infidélité de Prince attribue en effet au prince de “ Gondé un propos à peu près semblable ; il lui reproche d’avoir dit que « l’Être éternel étoit trop vieux. »
1245Entretien (l’) secret du cardinal Mazarin avec la république d’Angleterre , intercepté par le comte d’Acrive, et envoyé à la cour.1651Sans Lieu161245. Entretien (l’) secret du cardinal Mazarin avec la république d’Angleterre , intercepté par le comte d’Acrive, et envoyé à la cour, (S. 1.), 1651, 16 pages. C'est une lettre de Mazarin aux Anglais, lettre par laquelle :l leur demande un asile , leur promettant en retour ses conseils contre la France , et assez d’argent pour lui faire la guerre. Elle a paru dans le même temps sous le titre de : la Relatior extraordinaire contenant le traité de Mazarin avec le Parlement d’Angleterre , elc.
1246Entretiens (les) amoureux d’un jeune meunier de Vaugirard avec la veuve d’un pâtissier du même village.Sans DateSans Lieu41246. Entretiens (les) amoureux d’un jeune meunier de Vaugirard avec la veuve d’un pâtissier du même village. (S. 1. n. d.), 4 pages.
1247Entretiens (les) burlesques de Mᵉ Guillaume, le savetier, avec sa ribaude maîtresse, dame Ragonde.1649Sans Lieu81247. Entretiens (les) burlesques de M° Guillaume, le savetier, avec sa ribaude maîtresse , dame Ragonde. (S. 1.), 1649, 8 pages. Il n’y a pas lombre d’entretien. L’auteur, sous le nom de M° Guillaume, attaque vivement un poête qui a publié un Grand trésor. « N’en déplaise à ce romaniste, Dont le style est cent fois plus triste Qu’un bonnet sans coiffe de nuit , Dont les écrits font peu de bruit, Quoique vers la Samaritaine On les voie aller par centaine. » J'ai cite ces vers, d’abord parce qu’on y trouve une rectification importante du dicton vulgaire : tréste comme un bonnet de nuit. Tl faut dire : comme un bonnet sans coïffe de nuie. Puis j’ai à demander si ce romariste ne serait pas Antoine Oudin, secrétaire interprète du roi pour les langues étrangères, fort savant, comme on sait, dans la langue italienne ou de Rome (d’où le nom de romaniste), qu’il eut, en 4631, l’honneur d’enseigner à Louis XIV. Oudin avait publié ses Reckerches italiennes et fran- çoises et le Trésor des langues espagnole et françoise , ce dernier ouvrage en 1643, in-4°. Ce serait le Grand érésor dont parle le pamphlétaire. Toutefois je n’ai rencontré aucune pièce que je puisse avec quel- que fondernent attribuer à Oudin.
1248Entretiens (les) de Bonneau, de Catelan et de la Raillière touchant leur retour à Paris.1649Paris71248. Entretiens (les) de Bonneau, de Catelan et de la Raillière touchant leur retour à Paris. Paris, 1649, 7 pages. La paix etait faite. Les trois traitants , encore à Saint-Germain , font déjà des projets de parti. La Raillière raconte qu’il fut gran- dement étonné quand le maréchal de La Meillerave voulut lui donner de sa canne sur les épaules, parce qu’il disait que les par- tisans avaient entretenu le roi depuis sa minorité. Le malheur est, reprend Bonneau, qu’il ne se laisse point charmer à l’argent.
1249Entretiens (les) de Mazarin et de La Rivière au retour du sabbat.1649Paris81249. Entretiens (les) de Mazarin et de La Rivière au retour du sabbat. Paris, 1649, 8 pages. Au commencement du blocus. Il y a de l’esprit, mais encore plus d’ordure. Moustarot était apparemment un grand sorcier, puisque c’était lui qui donnait des Caractères à Mazarin pour la reine, et à La Ri- vière pour le duc d’Orléans... à moins qu’il ne soit une corruption d’Astaroth.
1250Entretiens (les) de MM. de Thurenne (sic) et de Tavannessur les affaires présentes, ensuite la harangue à eux faicte par M. le comte de Tonnerre.1652Paris81250. Entretiens (les) de MM. de Thurenne (sic) et de Tavannes sur les affaires présentes, ensuite la harangue à eux faicte par M. le comte de Tonnerre. Paris, 1652, 8 pages. Aussi rare que détestable.
1251Entretiens (les) de saint Maigrin (sic) et de Mancini aux champs élysiens (sic), et l’arrivée du duc de Nemours au même lieu, avec la description de l’appartement qu’on prépare à Mazarin dans les enfers.1652Paris321251. Entretiens (les) de saint Maigrin (sec) et de Mancini aux champs élysiens (s:c), et l’arrivée du duc de Nemours au même licu, avec la description de l’appartement qu’on prépare à Mazarin dans les enfers. Paris, 1652, 32 pages. Mailly qui met ce pamphlet au nombre des plus ingénieux et des plus plaisants qui se soient faits pendant la Fronde, a pris la peine de l’analyser longuement dans une note de la page 492 de son V* volume.
1252Entretiens (les) du prince de Condé et du prince de Conty, répondant l’un à l’autre par dialogue.1650Paris71252. Entretiens (les) du prince de Condé et du prince de Conty, répondant l’un à l’autre par dialogue. Paris, Claude Boudeville, 1650, 7 pages. Non moins mauvais que rare.
1253Entretiens (les) du roi à Saint-Germain.1649Sans Lieu81253. Entretiens (les) du roi à Saint-Germain. (S. 1.), 1649, 8 pages. Ce n’est guère qu’un abrégé de l'Entretien familier du roi et de la reine, etc., et de l’Entretien familier du roï avec M. le duc d’An- jou, etc.
1254Entretiens (les) du sieur Cormier avec le sieur Lafleur, dit le Poictevin, sur les affaires du temps.1649Paris111254. Entretiens (les) du sieur Cormier avec le sieur Lafleur, dit le Poictevin, sur les affaires du temps. Paris, 4649, 11 pages. Cormier était arracheur de dents. Il est parlé de lui dans l’Agréable récit des barricades. La Fleur était charlatan, marchand de curiosités.
1255Entretiens (les) importants de la reine avec le cardinal Mazarin sur le sujet de sa tête mise à cinquante mille écus.1652Paris81255. Entretiens (les) importants de la reine avec le cardinal Mazarin sur le sujet de sa tête mise à cin- quante mille écus. Paris, Louis Hardouin, 1652, & pages.
1256Entretiens (les) mystérieux des trois princes en cage dans le bois de Vincennes, sous les figures du lyon, du renard et du singe, dialogue.1650Paris201256. Entretiens (les) mystérieux des trois princes en cage dans le bois de Vincennes, sous les figures du lyon, du renard et du singe, dialogue. Paris, 1650, 20 pages. « Quand on annonça au duc d’Orléans la nouvelle (de l’arrestation des princes), Son Altesse Royale dit : « Voilà un beau coup de filet ! On vient de prendre un lion, un singe et un renard. » Guy Joly, page 33, coll. Michaud.
1257Entretiens (les) sérieux de Jodelet et de Gilles le niais, retourné de Flandre, sur le temps présent.1649Paris81257. Entretiens (les) sérieux de Jodelet et de Gilles le niais, retourné de Flandre, sur le temps présent. Paris , 1649, & pages.
1258Entrevue (l') de Mazarin et de monsieur Bitaut, conseiller au Parlement de Paris.1652Paris141258. Entrevue (l') de Mazarin et de monsieur Bitaut, conseiller au Parlement de Paris. Paris, Jacob Cheva- lier, 1652, 14 pages. Bitaut venait d’être fait prisonnier à Pont-sur-Yonne par l’armée du maréchal d’Hocquincourt.
1259Entrevue (l') de messeigneurs les ducs de Beaufort et de Nemours, avec la jonction de leurs armées.1652Paris71259. Entrevue (l') de messeigneurs les ducs de Beaufort et de Nemours, avec ja jonction de leurs armées. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.
1260Entrevue (l’) de Son Altesse Royale, de M. le Prince et de M. de Beaufort, et leur magnifique entrée dans le palais d'Orléans, ensemble leur entretien touchant les affaires du temps, durant le chemin.1652Paris71260. Entrevue (l’) de Son Altesse Royale, de M. le Prince et de M. de Beaufort, et leur magnifique entrée dans le palais d’Orléans, ensemble leur entretien touchant lesaffaires dutemps, durant le chemin. Paris, 1652, 7 pagesÏ"“ Après le combat de Bleneau. Sotte pièce, dont il faut dire pour- tant qu’elle n’est pas commune.
1261Entrevue du sultan Hibraïm (sic), empereur des Turcs, et du roi d'Angleterre aux champs élysées.1649Paris81261. Entrevue du sultan Hibraïm (sic), empereur des Turcs, et du roi d'Angleterre aux champs élysées. Paris, 1649, 8 pages.
1262Envoi (l’) à Paris d’un héraut d’armes de la part du roi, et ce qui s’est passé ensuite.1649Saint-Germain-En-Laye41262. Envoi (l’) à Paris d’un héraut d’armes de la part du roi, et ce qui s’est passé ensuite. Saint-Germain- en-Laye, le 25 février 1649, 4 pages. Le héraut ne s’appelait pas de Mignonville , comme le portent quelques pamphlets, et méme le Jouwrnal du Parlement, mais de Loyaque, héraut d’armes du titre de Navarre. La pièce contient les instructions qui lui avaient été données. En cela elle est fort curieuse; et de plus elle est rare.
1263Envoi de Mazarin au mont Gibel, ou l’Étique Mazarin.1649Paris81263. Envoi de Mazarin au mont Gibel, ou l’Étique ” Mazarin. Paris, 1649, 8 pages. Il n’y a ni un mot, ni une idée. - €r
1264Épilogue, ou Dernier appareil du bon citoyen sur les misères publiques.1649Paris111264. Épilogue, ou Dernier appareil du bon citoyen sur les misères publiques. Paris, Robert Sara, 1649, 11 pages. C’est la suite du Manuel! du bon citoyen, etc. Ces deux pièces ont eu, lors de leur apparition, un grand retentissement.'Naudé, page 11 du Mascurat, les cite parmi les pamphlets sontenus et raisonnés ; Guy Patin, dans sa lettre à Spon, sous la date du 14 mai 1649, veut qu’elles soient « réputées les meilleures , avec le Théologien d’État, etc. » Mailly, sans contester le mérite litté- raire de P Æpilogue, en dit : « ce dernier est le plus affreux de tous les libelles; et c’est de là que sont extraites les plus dangereuses maximes que je cite. » ( Note de la page 123 de son IT° vol.) Je ne puis, pour ma part, souscrire à ce jugement, qui me parait beaucoup trop absolu. L’Épilogue contient, il est vrai, des opi- nions erronées ; il exagère même certaines doctrines du Manuel ; mais il y a pis que cela; et d’ailleurs la thèse qui y est dévelop- pce est bonne et vraie. Seulement elle aurait gagné à être sou- tenue par de meilleures raisons. ‘ L’auteur s’élève avec force contre la théorie de la puissance absolue. Il prétend que la première ordonnance dans laquelle la formule : Tale est placitum nostrum (traduit plus tard par : Tel est notre plaisir) a été employée,, est Pordonnance de Charles VIII, 1485, qui défend les habits d'or et de soie aux personnes de moin- dre condition. « Il dépend, puis après, ajoute-t-il, des Parlements et des autres moindres juges, d’examiner la justice de telles lettres, et de vérifier si elles sont trouvées justes et raisonnables. » C’est à l’article du Manuel du bon citoyen que les doctrines poli- tiques de l’auteur pourront être exposées dans leur sens exact et complet. L’Épilogue a été publié pendant la semaine sainte.
1265Epistola ad cardinalem Mazarinum, per quam validis rationibus suadetur, et ipsis Francisci Petrarchæ verbis admonetur, ut tyrannidem quam in Francos et in bonos omnes crudelissimè exercet, citiùs deponat, vel se fortunæ inconstantis mox ludibrium et omnibus suppliciis objectandum proponat, ac speret nunquàm pœnas, sibi meritas, evasurum.1619Paris81265. Epistola ad cardinalem Mazarinum, per quam validis rationibus suadetur, et ipsis Francisei Petrar- chæ verbis admonetur, ut tyrannidem quam in Francos et in bonos omnes crudelissimè exercet, citiüs deponat, vel se fortunæ inconstantis mox ludibrium et omnibus suppliciis objectandum proponat, ac speret nunquäm pœnas, sibi meritas, evasurum. Parisiis, 1619, 8 pag. Ce pamphlet se compose, outre les deux pages du titre, de l’épître à Mazarin , 2 pages, et du 95* dialogue de Pétrarque sur la tyrannie, 4 pages.
1266Épitaphe de la sainte boutique d'un maître savetier de la rue des Prêcheurs.1649Paris41266. Épitaphe de la sainte boutique d'un maîtrev savetier de la rue des Prêcheurs. Paris, 1649, 4 pages. Sainte Boutique etait le sobriquet du savetier, qui s’appelait Thomas Mouthié. Cependant j’ai vu deux autres exemplaires de cette pièce qui portaient au titre : de la vénérable boutique.
1267Épitaphe de monsieur de Nemours.Sans DateSans Lieu41267. Épitaphe de monsieur de Nemours. (S. 1. n. d.), A pages. Quatre sonnets détestables : le premier est l’épitaphe ; le second est intitulé : Au père et l’Aleyon de la France, Son ÂAltesse Royale ; le troisième : À messieurs les princes ; le quatrième : le Citoyen de Paris. Signé J. de S. N.
1268Épitre chagrine1652Sans Lieu131268. Épitre chagrine. (S. 1., 1652), 13 pages non chiffrées. Édition originale et rare d’une des meilleures pièces de vers de Scarron. Scarron écrit des bords de la Loire, peut-être de Tours, à son ami Rosteau : « Toï qui, de tous temps, as été Le fidèle dépositaire De ma moindre petite affaire… Depuis que je suis venu boire Des eaux du beau fleuve de Loire, Et que, de crainte d’un blocus Et de la dizette d’écus... . Pai quitté Paris sans trompette... . Il faut porter dans l’Amérique Un chagrin si mélancolique, Et voir si, sous un autre ciel, Son absinthe deviendra miel, » Il règne dans ceite pièce un ton de mélancolie qu’on n’attend guère de Scarron, quoique le burlesque n’y perde pas tous ses droits. Le poëte se plaint de la mauvaise fortune des poëtes : « De Corneille les tragédies Si magnifiques, si hardies, De jour en jour baissent de prix.. . . L’auteur du fameux Ærtamène (Scudéry) À perdu son gouvernement.….… . Notre ami Tristan , gentiïhomme Autant qu’un dictateur de Rome.. . Atiend encor que la fortune Contre lui n’ait point de rancune. » Scarron se plaint de ce que d’Aorrétes gens ne lui rendaient pas l’argent qu’il leur prétait. Je crois que ce fait est assez nouveau. En 1639, il fit paraître une Seconde épêtre chagrine qui ne vaut pas la première. N’est-ce pas l’Épître chagrine que Mailly signale sous le titre inexact de : Voyage du sieur Scarron en Amérique, page 265 de son deuxième vol.
1269Épitre héroïque au roi sur sa première communion, ou les Espérances triomphantes du roi très-chrétien, prises du premier et du plus important exercice du christianisme, par Charlotte Hénault.1649Paris101269. Épitre héroïque au roi sur sa première communion, ou les Espérances triomphantes du roi très-chrétien, prises du premier et du plus important exercice du christianisme , par Charlotte Hénault. Paris, François Noël, 1649, 10 pages.
1270Épouvantable (l’) vision apparue sur l’abbaye de Marmoutiers lez Tours, envoyée par une lettre d’un bourgeois de la ville à un sien ami, à Paris.Sans DateSans Lieu31270. Épouvantable (l’) vision apparue sur l’abbaye de Marmoutiers lez Tours, envoyée par une lettre d’un bourgeois de la ville à un sien ami, à Paris. (S. 1. n. d.), à pages. La lettre est signée J. Dufresnoy.
1271Équipage (l') nécessaire pour aller à la chasse aux larrons de ce royaume.1649Paris81271. Équipage (l') nécessaire pour aller à la chasse aux larrons de ce royaume. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, B pages. Cette pièce n’est pas sans mérite.
1272Équiproquo (l’) de l'autre monde sur l’arrivée du Mazarin, et l’arrêt irrévocable rendu contre ce cardinal du même nom. Un courrier, arrivé depuis peu de l'autre monde, m'en a appris des nouvelles dont je veux vous faire part, mon cher Damon, si vous l'avez pour agréable; voici à peu près ce qu'il m'a dit.1649Paris121272. Équiproquo (l’) de l'autre monde sur l’arrivée du Mazarin, et l’arrêt irrévocable rendu contre ce cardinal du même nom. Un courrier, arrivé depuis peu de l’autre monde, m'en a appris des nouvelles, dont je . veux vous faire part , mon cher Damon, si vous l’avez pour agréable; voici à peu près ce qu’il m’a dit. Paris, Jean Brunet, 1649, 12 pages. C’est peut-être le seul exemplaire “qui porte l’Équeproguo ; au moins est-il certain que j'en ai rencontré plusieurs autres où le Quiproquo était très-régulièrement écrit. Dans tous les cas cette édition, si c’en est une, ne se distingue que par la faute du titre.
1273Eslection (l’) du comte d’Harcourt au gouvernement de l’Alsace et de la ville et forteresse de Brissac (sic) et Philisbourg par les garnisons.1652Paris81273. Eslection (l’) du comte d’Harcourt au gouverne- ment de l’Alsace et de la ville et forteresse de Bris- sac (sic) et Philisbourg par les garnisons. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages. L’auteur prétend que Mazarin avait voulu retirer Tilladet de Brisac pour y mettre Charlevoix. C’était tout le contraire.
1274Espagne (l’) affligée et en trouble de voir la France paisible, et exempte du naufrage où elle pensoit que nos derniers troubles devoient la faire abymer.1649Paris161274. Espagne (l’) affligée et en trouble de voir la France paisible, et exempte du naufrage où elle pensoit que nos derniers troubles devoient la faire abymer. Paris, 1649, 16 pages.
1275Espagne (l’) demandant la paix aux pieds de la Majesté Royale et du Parlement.1649Paris81275, Espagne (l’) demandant la paix aux pieds de la Majesté Royale et du Parlement. Parts, Jean Dédin, 1649, 8 pages.
1276Espérance (l') de la paix et de l'abondance des vivres à Paris.1649Paris81276. Espérance (l') de la paix et de l'abondance des vivres à Paris. Paris, Louis Sévestre, 1649, 8 pages. ' Le Parlement venait de nommer ses députés pour la conférence de Ruel.
1277Espérance (l’) de la paix universelle, présentée à Son Altesse Royale en faveur de la naissance de monseigneur le Prince, fils unique de monseigneur le duc d'Orléans, avec la prédiction dudit prince, né sous le signe du Lion.1650Paris71277. Espérance (l’) de la paix universelle, présentée à Son Altesse Royale en faveur de la naissance de monseigneur le Prince, fils unique de monseigneur le ducd'Orléans, avec la prédiction dudit prince, né sous le signe du Lion. Paris, André Chouqueux, 1650, 7 pages. Signé J. Canu, sieur de Bailleul, capitaîne de l’Académie royale pour l’infanterie.
1278Espérance (l') des bons villageois et leurs réjouissances publiques sur les heureux progrès des armées parisiennes, conduites par messieurs les princes de Conty, de Beaufort, d'Elbeuf et autres grands seigneurs.1649Paris81278. Espérance (l') des bons villageois et leurs réjouis- sances publiques sur les heureux progrès des armées parisiennes, conduites par messicurs les princes de Conty, de Beaufort, d'Elbeuf et autres grands sei- gneurs. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
1279Esprit (l') d’Alexandre le Grand présenté au roi pour la paix générale et soulagement de son peuple.1652Paris241279. Esprit (l') d’Alexandre le Grand présenté au roi pour la paix générale et soulagement de son peuple. Paris, Louis Hardouin, 1652, 24 pages. C’est une longue déclamation sur les prétentions de Mazarin à la couronne. L’esprit d’Alexandre n’est que dans le titre.
1280Esprit (l’) d’intérêt, ou la Censure des deux libelles intitulés: l’Esprit de paix et l’Esprit de guerre.1652Paris151280. Esprit (l’) d’intérêt, ou la Censure des deux libelles intitulés: l’Esprit de paix et l’Esprit de guerre. Paris , Nicolas Guérard, 1652, 15 pages. Ce n’est plus ici l’expression d’un parti ; c’est une petite spécu- lation d’écrivain.
1281Esprit (l’) de feu la reine mère, parlant à la reine sur l’état de sa régence.1649Paris161281 . Esprit (l’) de feu la reine mère, parlant à la reine sur l’état de sa régence. Paris, 1649, 16 pages. Peu commun ; mais sans pensée et sans style. Ce pamphilet a été réimprimé en 1652.
1282Esprit (l') de guerre des Parisiens contre l’Esprit de paix du Corinthien, refuté article par article1652Sans Lieu201282. Esprit (l') de guerre des Parisiens contre l’Esprit de paix du Corinthien, refuté article par article. (S. L), 1652, 20 pages. « Corinthien, vous êtes un séditieux, aussi impudent que crimi- nel. » On connaît après cela le ton du pamphlet. L’auteur ne discute pas ; il injurie. Parlementaires frondeurs : le président de Nesmond, les prési- dents d'Hodie, Charton, Viole, Molé, de Thou, Lagrange, et MM. Broussel, Le Meusnier, Deslandes-Payen , Portail, Coulon, Dorat, Montauglan, Pithou, Foucault, Leclerc de Courcelles, Bitaut, Canais (sic), Védeau, Pinon, Durand, Petau, Croissy, Mar- tineau , Géniers, Cumont, Pontcarré et Machaut. Royalistes : le premier président, les présidents de Bailleul, Novion, de Mesmes, Lecoigneux, Bocquemare, Guénégaud, de Lamoignon,, Perot, Le Féron, les conseillers Doujat, Prévost, Sévin, Quélin (sic), Champré , Grasseteau, Lefèvre , Tibeuf , Ri- bier, Caumont, Bernard-Ressé, Bragelogne, Corbeville, Labarre et Fouquet , procureur général. « La naissance et la bonté de Son Altesse Royale, le courage et les victoires du prince de Condé, la vertu et la science du prince de Conty, le zèle et l’affection du duc de Beaufort, la sagesse et la générosité du duc de Nemours, l’assistance et la modération du duc de Rohan, l’effort et la conduite du duc de Sully, les peines et les fatigues du duc de Richelieu, les soins et la fidélité du duc de Larochefoucault, la douceur et la franchise du duc d’Angouléme, la bonne grâce et la civilité du prince de Tarente, la qualité et l’expérience de M. le chancelier, l’adresse et l’esprit de M. de-Chavigny, les emplois de Marsin, la vigilance de Tavannes, les défaites de Baltazar, les forces du Doignon, et la résolution de tous les chefs qui commandent dans l’armée des princes, nous obligent à suivre un si juste parti. » Barbier, sur la foi de Van Thol , attribue ce pamphlet à Dubosc Montandré, art. 5401; maiïs je ne saurais dire sur quoi se fonde lopinion de Van Thol,
1283Esprit (l') de la vérité représentant nuement la puissance et l’autorité du roi, dédié à Son Altesse Royale.1652Paris161283. Esprit (l') de la vérité représentant nuement la puissance et l’autorité du roi, dédié à Son Altesse Royale. Paris, 1652, 16 pages. Dulbrose Montandré. Sa conclusion est que le peuple peut détré- ner le roi qui n’a pas les qualités nécessaires pour gouverner; mais c’est Dieu qui ôte ou dénie ces qualités; en sorte que le peuple n’est que son instrument.
1284Esprit (l’) de paix.1652Sans Lieu41284. Esprit (l’) de paix. (S. 1., 1652), 4 pages. Pamphlet royaliste, remarquable de pensée et de style. L’auteur conseille aux Parisiens d’aller au palais d'Orléans demander le roi sans condition et la paix. « Que le roi soit maître sans condition; le peuple sans oppres- sion ; le royaume sans guerre ; les princes en leur devoir ; les lois en leur force; le bourgeois en paix; la campagne libre; le paysan dans sa maison; les armées sur la frontière; et l’ordre rétabli pour user doucement de la vie. » Ce pamphlet fit une grande sensation dans Paris. Le parti des princes se hâta d’y répondre par l’EÆsprit de guerre des Pari- siens, etc. L’auteur de ce dernier Hibelle raconte qu’on avait arrêté le porteur de l’Æspret de paz, qui avait déclaré que cette pièce lui avait été remise chez le coadjuteur; et il ajoute aussitôt : « Il est encore au Châtelet. » Je ne vois pas qu’aucune procédure ait été instruite ni contre le porteur, ni contre l’Æsprit de paix; ce qui n’infirme en rien le récit du pamphlétaire. Le Châtelet aurait bien pu être obligé de recevoir le prisonnier; mais le forcer d’instruire était beaucoup plus diffi- cile. Il n’avait jamais été du parti des princes; et le Parlement n’en était presque plus. Cette arrestation n’empécha pas le pamphlet de se répandre, car on en fit presque aussitôt une autre édition de 7 pages , Paris, 1652, jouxte la copie semée par la ville de Paris ( dans la nuit du 25 juin). En même temps, au moins dans le même mois de juin, l’affi- che suivante offrit aux Parisiens une sorte de traductiion du passage de l’Esprit de paix que j'ai cité, mais un peu accommo- dée aux dispositions des frondeurs : I faut renvoyer Mazarin Une lieue au delà de Turin ; Et que jamais messieurs les princes Ne soient gouverneurs de provinces ; Le Parlement à son mestier, À juger Tibaut et Gautier ; Le marchand dedans sa boutique, Sans se mesler de politique ; Faire punir les séditieux , Sans pardonner aux grands messieux ; Point de colporteurs dans la rue; Le paysan à sa charrue ; Tous les chicanoux au Palais ; C’est le moyen d’avoir la paix. Il existe à la bibliothèque de Sainte-Geneviève deux exem- plaires de l’Æsprit de paix, sur l’un desquels on lit, d’une écriture du temps : 25 juir 1632, et sur l’autre : par e P. Faure. L’auteur de l’Fxamen des divers sentiments sur l’arrét du Par- lement du 20 juillet, ete., dit quelque part : « Les écrits qui calom- nient la conduite du Parlement et des princes, sont attribués ‘au coadjuteur, ou à quelque autre bonne plume.… : quelques-uns ont cru que la Pièce de Pontoise partoit de la même main que celui de l'Esprit de puizx et de la Vérité (toute) nur, ete. » Pour quiconque sait live, la Pièce de Pontoise et la Vérité toute nue ne sont évidemment pas du coadjuteur; mais au contraire elles s’accordent très-bien avec les sentiments et les opinions du P. Faure. Elles procèdent d’ailleurs, aussi bien que l’Esprèe de paiæ, de la même pensée. On ne peut en douter. Donc il ne faut pas“s’arrêter à la supposition de l’auteur de l’Esprit de guerre, qui s’en prend au coadjuteur plutôt par Phabi- tude du parti que par une attentive appréciation de l’esprit et du style de l’Esprit de paix; et puisque le choix est entre Gondy et le P. Faure, je n’hésite pas à me prononcer pour le dernier. Sandricourt a fait à l Esprit de paix une assez pauvre Réponse; et un anonyme a publié la Réponse au séditieux écrit intitulé: l’Es- prit de paix , etc. Outre les trois pièces dont j’ai donné les titres plus haut, on a publié du P. Faure, pendant la Fronde : la Harangue funèbre de M. de Châtillon , etc., et la Réponse du père Faure au pére Char- treux, etc., dont je ne garantis pas l’authenticité. Le père Faure était cordelier et docteur de Sorbonne. Il a éte successivement prédicateur, confesseur de la reine mère, évêque de Glandèves, de Montpellier et d’Amiens. Plus homme de cour qu’il ne convenait à sa profession, il n’allait ordinairement dans son diocèse que pour les fètes de Pâques. Aussi l’appelait-on le père Paschal. « M. D’Amiens, dit l’éditeur du Méragiara, p. 122 du deuxième volume, a fait trois oraisons funèbres, entre lesquelles est celle de la reine mère , sa bienfaitrice, pour laquelle il devoit faire tous ses efforts, mais où 1l ne réussit pas mieux qu’aux deux autres qu’il avoit prononcées à la cour, et dont on n’étoit pas content. On dit au roi qu’il en vouloit faire une quatrième. M. de La Feuillade dit : « Sire, c’est qu’il demande le tout du tout. » 10
1285Esprit (l') du duc de Châtillon apparu à monsieur le prince de Condé.1649Paris81285. Esprit (l') du duc de Châtillon apparu à monsieur le prince de Condé. Paris, Nicolas Jacquard , 1649, B pages. R enpon rrrs E Rauen - Fane T A Au é
1286Esprit (l') du feu roi Louis le Juste à la reine, lui témoignant ses sensiblés regrets sur le mauvais gouvernement de l’État.1652Paris311286. Esprit (l') du feu roi Louis le Juste à la reine, lui témoignant ses sensiblés regrets sur le mauvais gouvernement de l’État. Paris, 1652, 31 pages. Un des pamphlets les plus violents et les plus insolents. Louis XIII reproche à la reiue son libertinage et ses larmes de crocodiile ! « Tout ce qui a commencé peut prendre fin; et si ceux qui vinrent d’Allemagne avec les rois, ont laissé des successeurs qui les aiment (les rois), le sang des Gaulois, sur lesquels ils ont usurpé cette puissance, en est naturellement enremi. » Il y à vingt-cinq ans qu’an nous a donné pour du neuf cette idée vieille de plus d’un siècle. Nous n’avons rien inventé, pas même nos sottises. L’esprit de Louis XIII parle en prose. Quand il a fini , l’auteur reprend en vers: « Ainsi, dit ce grand roi qui, sous le nom de Juste, Eut toujours le bonheur et la force d’Auguste.…. Son épouse, insensible autant qu’inexorable, Se plaît à voir languir un peuple misérable.. . Mais, à Ciel, juste Ciel , si telle est son envie, Daigne abréger les jours de sa fatale vie ; Et pour nous soulager, fais-nous grâce en ce point De ne point séparer ce que toi-même as joint. » Mailly a cité ces vers dans la note de ia page 60 de son V* vol.
1287Esprit (l') du feu roi Louis XIII à son fils Louis XIV, lui montrant que la mauvaise conduite de Mazarin est la cause des troubles de l’État, et lui donnant les moyens infaillibles de les appaiser par son retour en sa bonne ville de Paris.1652Paris461287. Esprit (P) du feu roi Louis XIIL à son- fils Louis XIV, lui montrant que la mauvaise conduite de Mazarin est la cause des troubles de l’État, et lui donnant les moyens infaillibles de les appaiser par son retour en sa bonne ville de Paris. Pares, 1652, 46 pages. C’est en quelque sorte une suite que l’auteur a voulu donner à la pièce qui précède; et il s'y est surpassé lui-même. Je cite : « Il est vrai qu’on auroit sujet de s’étonner comment Senèque et Burrhus..…. prétèrent leur consentement au funeste dessein que faisoit Néron de perdre sa mère, Agrippine,.…. si ce n’est que la raison nous apprend qu’il n’est pas juste qu’une personne, pour flatter sa passion et satisfaire quelque désir de vengeance mal fondé , trouble le repos de tout un empire, et qu’il est permis d’éteindre un flambeau qui ne luit que pour la ruine du genre humain. » J’ai besoin de dire qu’au moment où ces lignes exécrables s’im- primaient, le peuple de Paris avait rompu avec la Fronde.
1288Estendart (l') de la liberté publique.1649Sans Lieu111288. Estendart (l') de la liberté publique. (S. t.), 1649, 11 pages. Homélie contre les partisans.
1289Établissement universel de la paix générale, ou Sentences morales et politiques sur les plus importantes matières de l’État contre les usurpateurs du bien public, où le droit des gens et la cause commune sont équitablement défendus, en faveur des souverains et des peuples, touchant la véritable création et la légitime autorité des rois, et la mutuelle obligation des princes envers leurs sujets et des sujets envers les princes; pièce rare et instructive pour le tiers état et pour la noblesse.1649Paris151289. Établissement universel de la paix générale, ou Sentences morales et politiques sur les plus impor- - tantes matières de l’État contre les usurpateurs du bien public, où le droit des gens et la cause commune sont équitablement défendus, en faveur des sou- verains et des peuples, touchant la véritable création et la légitime autorité des rois, et la mutuelle obliga- tion des princes envers leurs sujets et des sujets envers les princes ; pièce rare et instructive pour le tiers état et pour la noblesse. Paris, Pierre Variquet, 1649, 15 pages. La paix venait d’être faite. Pensées vulgaires; science confuse ; Scipion et Cicéron empe- reurs des Romains ! « N’est-ce pas une chose inouie qu’un prinee de quatre ans, de son propre mouvement, et sans autre inspiration que celle de la science, ait su répondre avec un zèle incroyable à tous les mystères d’un sacrement où Jésus-Christ se trouve lui-même en personne? Monseigneur l’éminentissime évéque de Meaux qui le baptisoit, en fut tellement surpris qu’il ne savoit si c'étoit une illusion ou quel- que autre espèce de ces images décevantes. N’étoit-ce pas encore une chose merveilleuse d’entendre cette voix enfantine et toute céleste raisonner avec une harmonie qui n’en eut jamais de sem- blable, sur une matière si délicate que celle de l’ablution inté- rieure de-nos âmes... Il ne s’oublia pas encore de répondre hardiment à toutes les propositions qn’on lui faisoit sur sa créance, selon les termes du rituel romain, et qu’il n’étoit pas ignorant en l’art de se faire obéir au vent, ni en l’art de remuer les montagnes. Ensuite, pour confirmer les paroles que ce digne monarque venoit de dire, il récita hautement, devant tous les assistants d’une action si noble et si pieuse que la sienne, le symbole des apôtres et l’orai- son dominicale ; puis tenant un cierge ardent entre les mains, il se mit à prier Dieu durant tout le reste de la cérémonie. » C’est le baptème de Louis XIV.
1290État (l’) de la marche et le lieu où est à présent l’armée de l’archiduc Léopold, commandée par le marquis de Noirmoutier et le comte de Fuensaldagne, avec ce qui s’y est passé de plus mémorable.1649Paris81290. État (l’) de la marche et le lieu où est à présent l’armée de l’archiduc Léopold, commandée par le marquis de Noirmoutier et le comte de Fuensaldagne, avec ce qui s’y est passé de plus mémorable. Paris, veuve d'Antoine Coulon, 1649, 8 pages. L’auteur prétend avoir vu que l’armée était encore le 19 mars à Vaudancourt, d’où Noirmoutier avait daté sa déclaration du 16.
1291État déplorable auquel est à présent réduit le sieur de Marchin, baron de Modaluc et de Ramezée, mareschal des camps et armées du roy, et son lieutenant général en Catalongne, gouverneur de Tortose.1650Sans Lieu31291. État déplorable auquel est à présent réduit le sieur de Marchin , baron de Modaluc et de Ramezée, mareschal des camps et armées du roy, et son lieu- tenant général en Catalongne, gouverneur de Tortose. (S. 1., 1050), 3 pages in-folio. Tres-rare.
1292État déplorable des affaires de finance au mois de mars 1651.1651Sans Lieu71292. État déplorable des affaires de finance au mois de mars 1651. (S. 1.), 1651, 7 pages. Quelques détails, mais peu.
1293État (l') déplorable des femmes d’amour de Paris, la harangue de leur ambassadeur envoyé au cardinal Mazarin, et son succès.1649Paris71293. État (P) déplorable des femmes d’amour de Paris, la harangue de leur ambassadeur envoyé au cardinal Mazarin, et son succès. Paris, 1649, 7 pages. Pièce ordurière et médiocrement spirituelle.
1294État (l' ) des troupes de monsieur le prince de Condé, et de tout ce qui s’est passé dans la Guienne et le Berry depuis son arrivée en la ville de Bordeaux.1651Sans Lieu81294. État (l ) des troupes de monsieur le prince de Condé, et de tout ce qui s’est passé dans la Guienne et le Berry depuis son arrivée en la ville de Bordeaux. (S. [.), 1651, 8 pages. Curieux et peu commun. « Le roi partde Bourges pour se rendre à Tours pour l’assemblee des États généraux. » On peut eroire par là que la pièce est de septembre 1651
1295État (l') des vérités du cardinal Mazarin après son retour.1652Paris61295. État (l') des vérités du cardinal Mazarin après son retour. Paris , 1652, 6 pages.
1296État (l’) en trouble par le gouvernement des étrangers, où l'on verra que c’est une maladie ordinaire à tous les États de ne pouvoir souffrir un gouvernement étranger, et que, tant que nous serons gouvernés par eux, il est bien difficile que nous ayons une bonne paix, par M. N. R. F. J.1652Paris151296. État (l’) en trouble par le gouvernement des étrangers, où l'on verra que c’est une maladie ordi- naire à tous les États de ne pouvoir souffrir un gou- vernement étranger, et que, tant que nous serons gouvernés par eux, il est bien difficile que nous ayons une bonne paix, par M. N. R. F. J. Paris, Antoine Chrétien, 1652, 15 pages. L’auteur n’attaque Mazarin que dans sa qualité d’étranger. Il respecte sa conduite, couverte, dit-il, de l’approbation du roi.
1297État et tarif des droits de barrages à prendre sur les marchandises et denrées entrant dans la ville et faubourgs de Paris, tant par terre que par eau, ensemble l’ordonnance de messieurs les président et trézoriers de France de la généralité de Paris, concernant lesdits droits de barrages, du vingt septième octobre 1648.1648Paris121297. État et tarif des droits de barrages à prendre sur les marchandises et denrées entrant dans la ville et faubourgs de Paris, tant par terre que par eau, ensemble l’ordonnance de messieurs les président et trézoriers de France de la généralité de Paris, concer- nant lesdits droits de barrages, du vingt septième octobre 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 12 pages. Le tarif est de 1640.
1298État général de l’armée des princes, et leur jonction, d’où s'ensuit les noms des généraux , Son Altesse Royale, messieurs les princes de Condé, de Conty, les ducs de Longueville, de Beaufort et de Nemours, avec la liste des officiers, ensemble l’ordre des troupes qui sont tant à Chartres (Chastres) qu'aux environs.1652Paris81298. État général de l’armée des princes, et leur jonc- tion, d’où s'ensuit les noms des généraux , Son Altesse Royale, messieurs les princes de Condé, de Conty, les ducs de Longueville, de Beaufort et de Nemours, avec la liste des officiers, ensemble l’ordre des troupes qui sont tant à Chartres (Chastres) qu'aux environs. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages. C’est une contrefacon de la Liste de l'armée de M, le Prince, ete., à laquelle on a ajouté un préambule, et quelques lignes à la fin.
1299État (l') général des affaires de Guyenne et de tout le pays au-delà de la Loire.1652Sans Lieu81299. État (l') général des affaires de Guyenne ct de tout le pays au-delà de la Loire. (S. |., 1652 ), 8 pages. La cour était à Poitiers. L’auteur raconte qu’un milord était dé- barqué à Bordeaux ; mais il ne veut ni de républicains, ni de par- ricides. L’Anglais d’ailleurs lui a bien l’air d'être venu pour les religionnaires.
1300État général des revenus du royaume.1649Sans Lieu111300. État général des revenus du royaume. (S. 1.), 1649, 11 pages. Fermes qui se payentdirectementäl’épargne 35,085,6151. 1%s. 6d. Tailles, taillon , domaine et subsistance. . . 50,359,208 10 8 Total.. . ... 85,444,8241. 6s. 2d. Il y à un tirage pour lequel on a ajouté sur le titre : de France; exemplaires en tout semblables d’ailleurs. -
1301État (l’) présent de la fortune de tous les potentats et de toutes les puissances de l'Europe, en proverbes.1652Paris161301. État (l’) présent de la fortune de tous les poten- tats et dc toutes lcs puissances dc l'Europe, en pro- verbes. Paris, 1652, 16 pages. Sandricourt. Orléans : j'ai su me tenir sar le bon bout. Blois : it a plu sur ma mercerie. Ces deux proverbes confirment la date que j'ai trouvée écrite à la main sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève : 27 scptembre.
1302État sommaire des misères de la campagne et besoins des pauvres aux environs de Paris, des 20, 22, 24 et 25 octobre 1652.Sans DateSans Lieu121302. État sommaire des misères de la campagne et besoins des pauvres aux environs de Paris, des 20, 22, 24 et 25 octobre 4652. (S. 1. n. d.), 12 pages. Voir le Mandement de l’archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
1303*État succinet des troubles suscités par le cardinal Mazarin, et de la misère à laquelle il a réduit le royaume.Sans DateSans Lieunan1303* État succinet des troubles suscités par le cardinal Mazarin, et de la misère à laquelle il a réduit le royaume. Rib. hist., 22514.
1304État (l) véritable des forces de la ville de Mouzon, et de la faiblesse et impuissance de l’armée ennemie, lors de sa reddition, contre les mensonges du gazettier, insérés dans la relation du 16 du présent mois de novembre, contenant le journal de ce siège.1650Sans Lieu111304. État (l) véritable des forces de la ville de Mou- zon, et de la faiblesse et impuissance de l’armée ennemie, lors de sa reddition, contre les mensonges - u gazettier, insérés dans la relation du 16 du pré- sent mois de novembre, contenant le journal de ce siège. (S. |.), 1650, 11 pages. Le narrateur accuse la lâcheté, la trahison peut-être, du gouver- neur de Mouzon , qui avait rendu la ville aux Espagnols. —
1305Éthimologie (l') de Mazarin, avec l’explication de ses armes.1649Paris81305. Éthimologie (l') de Mazarin, avec l’explication de ses armes, Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages. Mazarin, de Mazar, bourreau, et de iz, privatif de toute bonne qualité. Des faisceaux consulaires, l’auteur fait des haches, et des trois étoiles, trois roues, Médiocrement spirituel.
1306Étonnement (l’) de la cour de l’esprit qui va de nuit1652(s. l)161306. Étonnement (l’) de la cour de l’esprit qui va de nuit. (S. 1.), 1652, 16 pages. Sorte de coc-à-l’âne, dont il n’y a rien à dire si ce n’est qu’il n’est pas commun,
1307Étrennès (les) burlesques de M. Scarron envoyées à Mazarin.1652Paris81307. Étrennès (les) burlesques de M. Scarron envoyées à Mazarin. Paris, 1652, 8 pages. « À Paris le dernier du mois Six jours devant le jour des rois (1651). » Cette pièce a parù également sous le titre de Relation burlesque véritable de tout ce qui s’est passé dans la Fronde de Paris jusques à présent, etc.
1308Étrennes burlesques pour le premier jour de l’an mil six cent cinquante1650Paris81308. Étrennes burlesques pour le premier jour de l’an mil six cent cinquante. Paris, J. Dédin, 1650, 8 pages.
1309Étroite (l') alliance, ou la Jonction du Parlement de Bretagne et des trois États de la province avec le Parlement de Paris.1649Paris111309. Étroite (l') alliance, ou la Jonction du Parlement de Bretagne et des trois États de la province avec le Parlement de Paris. Paris, 1649, 11 pages. On sait que le prétendu arrêt de jonction du Parlement de Bre1 tagne, publié par les frondeurs, était faux, et que les exemplaires en ont été supprimés par arrêt du Parlement de Paris.
1310Évangéliste (l’) de la Guyenne, ou la Découverte des intrigues de la petite Fronde dans les négociations et les mouvements de cette province, depuis la détention de messieurs les princes jusqu'à présent.1652Paris161310. Évangéliste (l’) de la Guyenne, ou la Découverte des intrigues de la petite Fronde dans les négocia- tions et les mouvements de cette province, depuis la détention de messieurs les princes jusqu'à présent. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 16 pages. Accusations de l’Ormée contre les meneurs du Parlement, Pi- chon, Guyonnet, Taranque; contre Chambon, gouverneur de Saintes , etc., auxquels l’auteur reproche d'avoir opprimé et volé les peuples , trompé et trahi les princes. Quelques faits curieux. L'Évangéliste a été publié principalement contre le livre de Fon- teneil , l’Histoire des mouvements de Bourdeaux.
1311Évangéliste (l') du salut public, où il est traité des moyens que l’on doit tenir pour remettre l’État en son ancienne splendeur, et pour le rendre très redoutable à toutes les puissances de l'Europe, divisé en deux parties: en la première nous faisons voir que l’État ne se sauroit jamais bien délivrer de ses oppressions que par la convocation des trois États; en la seconde, nous découvrons ce qu'il faut observer pour avoir un fonds capable d’obliger les ennemis à nous donner la paix générale.Sans DateSans Lieu381311. Évangéliste (l) du salut publie, où il est traité des moyens que l’on doit tenir pour remettre l’État en son ancienne splendeur, et pour le rendre très redoutable à toutes les puissances de l'Europe, divisé en deux parties : en la première nous faisons voir que l’État ne se sauroit jamais bien délivrer de ses oppressions que par la convocation des trois États ; en la seconde, nous découvrons ce qu'il faut observer pour avoir un fonds capable d’obliger les ennemis à nous donner la paix générale. (S. Î. n. d.), 38 pages. L’auteur raisonne bien dans les généralités; mais quand il passe à l’application, il n’est pas exempt de reproches. Il à une haine furieuse contre Mazarin. Il professe cette opinion que les États peuvent délibérersur les affaires du gouvernement, et prendre des sûretés en l’absence du roi; ce qui donne à son pamphlet la date de 1652. Son style est remarquable de clarté et de force. Voici une curieuse nomenclature d’impôts : « Augmentation des soldes et des gabelles, taillons , emprunts, francs fiefs, nouveaux acquêts, aliénations de domaines, aydes , création de bureaux, foraine, offices vendus, deniers de confirmation et des consigna- tions , droits pris sur la valeur et l’altération des monnaies, enlè- vement du fonds et des mumitions de guerre , retranchement des vivres et des gages des officiers, étapes, équipages, aisés, aug- mentations d’entrées, etc. » Les moyens de faire un fonds sont parfaitement simples - « Faire rendre compte à tous ceux qui ont manié les finances ; prendre la meilleure partie des revenus-ecclésiastiques, et même, s’il y a lieu, _vendre le temporel. » ;
1312Évènements infaillibles touchant l’autorité du roi envers ses sujets.Sans DateSans Lieu81312. Évènements infaillibles touchant l’autorité du roi envers ses sujets. (S. |. n. d.), 8 pages. Contrefaçon du billet du chevalier de La Valette, intitulé : Zis et fais.
1313Exacte (l') recherche des désordres que la mauvaise conduite de M. le Prince a causé (sic) dans l'État, depuis sa liberté jusques à sa retraite, et notamment tous les maux que son voyage de Bordeaux et son armement nous font déjà souffrir, et ceux qu'il nous fera encore éprouver s'il tient la même conduite.1651Paris201313. Exacte (l') recherche des désordres que la mau- vaise conduite de M. le Prince a causé (sic) dans l’État, depuis sa liberté jusques à sa retraile, et notamment tous les maux que son voyage de Bordeaux et son armement nous font déjà souffrir, et ceux qu'il nous fera encore éprouver s’il tient la même conduite. Paris, 1651, 20 pages. Signé P. M. L. D. R. C’est une apologie du prince de Condé.
1314Examen de l’écrit dressé par Molé, Servien et Zondedei (sic) sous le titre de : Édit du roi portant amnistie de tout ce qui s’est passé à l’occasion des présents mouvements, à la charge de se remettre, dans trois jours, dans l'obéissance du roi.1652Paris151314. Examen de l’écrit dressé par Molé, Servien et Zondedei (sic) sous le titre de : Édit du roi portant amnistie de tout ce qui s’est passé à l’occasion des présents mouvements, à la charge de se remcttre, dans trois jours, dans l'obéissance du roi. Paris, 1652, 15 pages. FRare. « Destime que le règne de Néron seroit pour nous le siècle d’or.» « Il ne faut point de pardon, Tout ce que les princes ont fait, mérite plutôt des récompenses que des abolitions. » « Les violences qui se faisoient sur le Pont-Neuf le 25 juin, et tous les complots étoient préparés dans l'hôtel de Lhôpital, et in- ventés par le coadjuteur, madame de Chevreuse et madame de Rhodes. » Ces trois citations font assez connaître l’esprit et le parti , pour ainsi dire , de ce libelle.
1315*Examen de la remontrance du Parlement de Provence.Sans DateSans Lieunan1315*. Examen de la remontrance du Parlement de Provence. Bib. hist., 23018. Ce titre a été emprunté à Prrrow, Histoire de la ville d’Aix, p- 329. Il n’est probablement qu’une abréviation de celui qui va survre.
1316Examen de la Très-humble remontrance du Parlement de Provence au roi sur le gouvernement de M. le comte d'Alais.1649Sans Lieu411316. Examen de la Très-humble remontrance du Parlement de Provence au roi sur le gouvernement de M. le comte d'Alais. (S. |., 1649), M pages. Tres-rare.
1317Examen de la vie des juifs, de leur religion, commerce et trafic dans leur synagogue.1652Paris81317. Examen de la vie des juifs, de leur religion, commerce et trafic dans leur synagogue. Paris, Fr. Preuveray, 1652, 8 pages. C’est contre ce pamphlet qu’a été publiée la Réponse des prin- cipaux de la synagoguc , etc. Les deux pièces se rattachent à l’as- sassinat de l’épinglier de la rue Saint-Honoré. Voir le Récit naïf et véritable du cruel assassinat , etc.
1318Examen des divers sentiments sur l’arrêt du Parlement du 20ᵉ juillet, et du discours sur la lieutenance, ou Réponse à la Pièce de Pontoise.1652Paris161318. Examen des divers sentiments sur l’arrêt du Parlement du 20° juillet, et du discours sur la lieu- tenance, ou Réponse à la Pièce de Pontoise. Paris, 1652, 16 pages. « L’État est par-dessus les rois; et quand il ne pourra subsister sans la lieutenance, ceux qui en sont les principaux sujets, ont le droit de l’ériger et de l’établir. » On reconnaît à ce passage le parti des princes.
1319Examen des parallèles faits par un excellent prédicateur entre David et le cardinal Mazarin, ou, pour mieux dire, entre le traître Campo-Basso, Italien, avec le même Mazarin, au jugement du lecteur, par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T.1652Paris81319. Examen des parallèles faits par un excellent prédicateur entre David et le cardinal Mazarin, ou, pour mieux dire, entre le traître Campo-Basso , Italien, avec le même Mazarin, au jugement du lecteur, par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T. Paris, 1652, B pages.
1320Examen (l') des princes pour gagner le jubilé dans le bois de Vincennes.Sans DateSans Lieu121320. Examen (l') des princes pour gagner le jubilé dans le bois de Vincennes. (S. Î. n. d.), 12 pages. L’auteur proteste en trois lignes de prose à la fin de sa pièce qu’il n’a eu le dessein d’offenser personne. La précaution n’est pas de trop; car il va jusqu’à supposer les princes sodomistes.
1321Examen sur les affaires du temps.1649Paris121321. Examen sur les affaires du temps. Paris, Cl. Huot, 1649, 12 pages.
1322Exaudiat (l') des bourgeois de Paris, présenté au roy, à son arrivée en cette ville.1652Paris71322. Exaudiat (l) des bourgeois de Paris, présenté au roy, à son arrivée en cette ville. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages. Texte latin en regard de la traduction. * Il y a de plus mauvais vers dans les Mazarinades; il n’y en a guère de plus rares.
1323Exaudiat des François pour le glorieux retour de Leurs Majestés à Paris.1650Paris111323. Exaudiat des François pour le glorieux retour de Leurs Majestés à Paris. Paris, Fr. Noël, 1650, 11 pages. Aussi mauvais que rare.
1324Excommunication politique lancée sur le clergé , contre les sentiments du coadjuteur, où l’on verra: 1° que le maniment des affaires d'Etat est contraire à la profession des prélats et cardinaux; 2° que les prélats qui s’ingèrent dans les affaires d’État, sont des apostats; 3° que les prélats ne doivent jamais entrer dans les palais des grands, que pour y porter les paroles de l'éternité; 4° que si les prélats sont gens de bien, ils sont incapables de gouverner les États; s'ils sont méchants, il ne faut pas permettre qu’ils s’en approchent.1652Sans Lieu191324. Excommunication politique lancée sur le clergé , contre les sentiments du coadjuteur, où l’on verra : 1° que le maniment des affaires d’'Etat est con- traire à la profession des prélats et cardinaux ; 2° que les prélats qui s’ingèrent dans les affaires d’État, sont des apostats ; 3° que les prélats ne doivent jamais entrer dans les palais des grands , que pour y porter les paroles de l'éterniteé ; 4° que si les prélats sont gens de bien, ils sont incapables de gouverner les États ; s'ils sont méchants, il ne faut pas permettre qu’ils s’en approchent. (S. 1.), 1652, 19 pages. Dubosc Montandré.
1325Exécution remarquable de trois meschants scélérats, qui ont été rompus à la croix du Tiroir, pour avoir tué et assassiné les gentilshommes de monseigneur le duc de Beaufort, croyans s'attaquer à sa personne, si chérie de tous les François.1650Paris81325. Exécution remarquable de trois meschants scélé- rats, qui ont été rompus à la croix du Tiroir, pour avoir tué et assassiné les gentilshommes de monsei- gneur le duc de Beaufort, croyans s'attaquer à sa personne , si chérie de tous les François. Paris, David Beauplet, 1650, 8 pages.
1326Exemples (les) politiques.1649Paris121326. Exemples (les) politiques. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 12 pages. Les mêmes libraires en ont donné une autre édition, qui porte au titre : Où se voit, par plusieurs histoires, qu'il ne faut pas se servir d’aucun ministre étranger, 1649 , 12 pages. Ce sont les Raisons d’État contre le ministre étranger, etc., moins revues qu’augmentées.
1327Exemplum sine exemplo in orbe christiano, vel etiàm Ethnico, nempè serenissimi regis Caroli, Magnæ Britanniæ et Hyberniæ augustissimi monarchæ, à nonnullis subditis suis, scilicet rebellibus, et post homines natos immanissimis parricidis, crudeliter et indignè obtruncati et capite percussi, etiàm antè ipsius ædes palatinas, vulgò dictas Albam Aulam, propè fanum Westmonasteriense.1649Paris81327. Exemplum sine exemplo in orbe christiano, vel etiàm Ethnico, nempè serenissimi regis Caroli, Ma- gnæ Britanniæ et Hyberniæ augustissimi monarchæ, à nonnullis subditis suis, scilicet rebellibus, et post homines natos immanissimis parricidis, crudeliter et indignè obtrunceati et capite percussi, ettäm antè ipsius ædes palatinas, vulgo dictas Albam Aulam, propè fanum Westmonasteriense. Parisüs, apud Guill. Sassier, 1649, B pages. Deux pièces de vers sur le même sujet, avec l’épitaphe du roi.
1328Exhortation aux Parisiens sur le secours des pauvres des provinces de Picardie et de Champagne, où il est prouvé, par des passages formels de l’Écriture sainte, par les authorités des saints Pères grecs et latins, et par des raisons invincibles, que l’aumosne en ce temps est de précepte et non pas de conseil. Par Mᵉ Antoine Godeau, évesque de Grasse et de Vence.1652Paris481328. Exhortation aux Parisiens sur le secours des pauvres des provinces de Picardie et de Champagne, où il est prouvé , par des passages formels de l’Écriture sainte, par les authorités des saints Pères grecs et latins, et par des raisons invincibles, que l’aumosne en ce temps est de précepte et non pas de conseil. Par M° Antoine Godeau, évesque de Grasse et de Vence. Paris, Pierre Le Petit, 1652, 18 pages. Voir le Mandement de l’archevèque de Paris pour le secours des pauvres.
1329Exhortation de la Pucelle d'Orléans, à tous les princes de la terre, de faire une paix générale tous ensemble, pour venger la mort du roi d’Angleterre par une guerre toute particulière.1649Paris71329. Exhortation de la Pucelle d'Orléans, à tous les princes de la terre, de faire une paix générale tous ensemble, pour venger la mort du roi d’Angleterre par une guerre toute particulière. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 7 pages. Rare, mais pauvre amplification.
1330Exil (l’) de l’Inconnu, dédié aux exilés de la ville de Bourdeaux.1653Paris521330. Exil (l’) de l’Inconnu, dédié aux exilés de la ville de Bourdeaux. Paris, Pierre Targa, 1653, 52 pages. L’Inconnu avait été compris dans l’ordonnance publiée par le prince de Conty, au commencement de janvier 1653. Il raconte assez plaisamment sa sortie de Bordeaux, et fait connaître d’une manière piquante Bonnet, Villars, Dureteste , les trois chefs de POrmée, le triumvirat devant lequel fléchissait l’autorité même du prince; mais c’est, dans son pamphilet , tout ce qui mérite d’être lu. Le reste ne se compose que de lieux communs de morale et de philosophie. De toutes les pièces de l’Inconnu, c’est peut-être la plus rare. Le seul exemplaire que j'en aie rencontré , est à la bibliothèque de l’Arsenal. Voir le Dialogue métaphorique de l’Inconnu , etc,
1331Exorcisme du D. Mazarin, dans lequel il est conjuré par le Parlement et le clergé à sortir du corps de l'État.1649Sans Lieu121331. Exorcisme du D. Mazarin, dans lequel il est conjuré par le Parlement et le clergé à sortir du corps de l’État. (S. 1.), 1649, 12 pages. Il y en à une autre édition de 8 pages, qui ne diffère de celle-ci qu’en ce qu’elle est imprimée en caractères plus fins.
1332Exorciste (l') de la reine, faisant voir: 1° que la reine est possédée par le Mazarin, et que ses inclinations sont esclaves sous la tyrannie de ce lutin de cour; 2° qu'on ne peut dire sans extravagance que l’autorité du roi est engagée à la protection du Mazarin; 3° que les inclinations générales des peuples sont préférables aux inclinations particulières de Sa Majesté; 4° que les volontés contraires aux princes, aux Parlements et aux peuples unis, ne sont point les volontés du roi.1652Sans Lieu161332. Exorciste (l') de la reine, faisant voir: 1° que la reine est possédée par le Mazarin, et que ses incli- nations sont esclaves sous la tyrannie de ce lutin de cour ; 2° qu'on ne peut dire sans extravagance que l’autorité du roi est engagée à la protection du Mazarin ; 3° que les inclinations générales des peuples sont préférables aux inclinations particulières de Sa Majesté ; 4° que les volontés contraires aux princes, aux Parlements et aux peuples unis, ne sont point les volontés du roi. (S. l., 1652), 16 pages. Dubosc Montandré. Mailly qui cite ce pamphlet comme le plus original de tous ceux qui ont été publiés par Pauteur (rote de la p. 390 de son 4° vol.), en dit pourtant avec raison : « De tout ce fatras, c’est le titre qui est le plus plaisant. Le reste ne mérite pas un coup d’œil. » C’est appa- remment l’imprimeur qui a laissé passer l’exorciste pour l’exorcisme.
1333Expédition (l') héroïque du comte d’Harcourt, grand écuyer de France, au sujet de la translation des princes.Sans DateSans Lieu71333. Expédition (l') héroïque du comte d’Harcourt, grand écuyer de France, au sujet de la translation des princes. (S. |. n. d.), 7 pages. « Pour vingt mille francs, le comte d’Harcourt a vendu sa nais- sance et sa renommée, après avoir déjà vendu sa conscience. » Violent et sot, mais peu commun.
1334Explication du magnifique dessein du feu de joie, fait par ordre de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, pour le jour de la naissance de Louis XIV, roi de France et de Navarre, et en réjouissance de son heureux retour dans la ville de Paris, composé par le sieur Valdor.1649Paris71334. Explication du magnifique dessein du feu de joie, fait par ordre de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, pour le jour de la naissance de Louis XIV, roi de France et de Navarre, et en réjouissance de son heureux retour dans la ville de Paris, composé par le sieur Valdor. Parts, Laurens Nimain, 1649, 7 pages. 1l y en à une autre édition, également chez Laurens Ninain, mais de 8 pages , et sur le titre de laquelle le nom du sieur Valdor est suivi de ces mots : « Par commandement de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris. » Il eût été plus exact de dire « par autorisation ; » car je lis, dans le procès-verbal de l’assemblée de l’hôtel de ville, en date du 24 août, que messieurs les prévôt des marchands et échevins n’eurent qu’à répondre à la prière du sieur Valdor « qu’ils trouvoient bon que l’explication fût imprimée. » « Comme ils ne se trouvoient gens bien satisfaits des desseins que le nommé Caresme , artiller de la ville, leur avoit présentés pour le feu d’artifice, est-il dit au même procès-verbal , l’un de MM. les échevins proposa le sieur de Valdor, demeurant aux gale- ries du Touvre, comme un excellent homme, qu’on le pria de voir et de l'amener au premier jour, pour adviser avec luy ce qu’il y auroit à faire en ce rencontre. » Le sieur de Valdor vint en effet à l'hôtel de ville, le lundi 23 août. II montra des dessins qui furent trouvés fort beaux, et auxquels cependant on ajouta quelque chose. Il offrit « la conduite de l’ouvrage et tous les soins qui se pouvoient apporter, sans intérestz quélconques. » C’est tout ce que je sais de lui. Le feu d'artifice qui représentait - Apollon et les neuf Muses, a été l’occasion de deux pamphlets d’un très-médiocre intérét : l’Éloge royal présenté à Sa Majesté, etc., etle Présent d’immortalité offert au roi, ctc. Valdor est sans doute l’auteur de l’Ææplication, qui se complète d’ailleurs par l’Æxposition et eæplication que l’on, verra plus loin.
1335Explication du miroir enchanté de la cour.1652Paris141335. Explication du miroir enchanté de la cour. Paris, François de Chaumusy, 1652, 14 pages. « Avant la semaine sainte , Mazarin aura du pis. » Voilà pour la date. Quant au reste, il suffit de dire que le maréchal d’Haumont (sic) répond à la Zettre de M. de Sauvebœuf, etc., qui est proba- blement du méme auteur. Ce sont donc deux pièces qu’il faut réunir ; mais il n’y a rien à y prendre.
1336Exposition et explication des devises, emblêmes et figures énigmatiques du feu construit devant l’Hôtel de Ville, par messieurs les prévôt des marchands et échevins de Paris, sur l’heureuse naissance et retour du roi, faite par Henry Estienne, écuyer, sieur Des Fossés, poëte et interprète du roi ès langues grecque et latine.1649Paris81336. Exposition et explication des devises, emblêmes et figures énigmatiques du feu construit devant l’Hôtel de Ville, par messieurs les prévôt des marchands et échevins de Paris, sur l’heureuse naissance et retour du roi, faite par Ilenry Estienne, écuyer, sieur Des Fossés, poête et interprète du roi ès langues grecque et latine. Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages. Le sieur Des Fossés était Henri IV du nom, fils de Henri HI et petit-neveu de Henri II. Il avait publié,en 1643, l’Art de faire des devises , avee un traité des rencontres ou mots plaisants, Paris, in-8°, et en 4649, /es Triomphes de Louis le Juste, Paris, in-fol. Antoine Estienne était son cousin.
1337Extase de la France mourant d’amour pour Jésus-Christ crucifié, en vers burlesques.1649Paris81337. Extase de la France mourant d’amour pour Jésus- Christ crucifié, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot , 1649, 8 pages. ” Heureusement les vers ne sont pas burlesques; mais ils sont .: bien mauvais. —f!"aî&:‘gf 1 M!‘B t
1338Extrait d’une lettre envoyée de Ruel, en date du vendredi 19ᵉ de ce mois de mars 1649, contenant le véritable état où sont à présent les affaires, et réfutant les faux bruits qu’on a fait courir touchant la paix.1649Paris71338. Extrait d’une lettre envoyée de Ruel, en date du vendredi 19° de ce mois de mars 1649, contenant le véritable état où sont à présent les affaires, ct réfutant les faux bruits qu’on a fait courir touchant la paix. Paris, veuve d’Antoine Coulon, 1649, 7 pages, Signé De La Canaye.
1339Extrait de l’adjudication faite au conseil du roy, le premier avril 1651, à Louis Fauveau, de la ferme des entrées du vin des villes de Paris et de Rouen, moyennant deux millions deux cent dix mille livres, et charges portées audit bail.1651(s. l)11339. Extrait de l’adjudication faite au conseil du roy, le premier avril 1651, à Louis Fauveau, de la ferme des entrées du vin des villes de Paris et de Rouen, moyennant deux millions deux cent dix mille livres, et charges portées audit bail. (S. !., 1651), 1 page. Voir la Relation de ce qui s’est fait et passé touchant les propo- sitions, etc.
1340Extrait de l'instruction envoyée par le prince de Condé au sieur de Saint-Romain, étant de présent en Champagne.1652Compiègne41340. Extrait de l'instruction envoyée par le prince de Condé au sieur de Saint-Romain, étant de présent en Champagne. Compiègne , Julien Courant, 1652, 4 pages. Rare et curieux. Par cette instruction, le prince de Condé ordonne à Saint- Romain de se rendre à Bruxelles, et de dire à l’archiduc Léopold et au comte de Fuensaldagne que les princes ont fait leur déclara- tion à la nouvelle de l’éloignement de Mazarin, pour satisfaire le peuple qui commençait à s’émouvoir, mais qu’ils n’en persistent pas moins à vouloir continuer la guerre. Saint-Romain faisait des pamphlets contre Mazarin pour le compte du prince de Condé. Voici du moins ce que je lis dans la note de la lettre écrite par le cardinal à Bartet, le 30 juin 1631 : Lyonne et particulièrement Servien sont tous deux causes « de toute la haine qu’on a vue pour moi, et des libelles faits par Saint- Romain et de Croissy. » ( Lettres du cardinal Mazarir, publiées par M. Ravenel, p. 123. ) De son côté, mademoiselle de Montpensier dit de Saint-Romain, p. 240 de ses Mémoires , coll. Michaud : « Il à toujours été atta- ché à monsieur le Prince. C’est un homme d’esprit et de capacité, qui a été longtemps résident pour le roi en Allemagne et en plu- sieurs cours, où il a été fort employé… Je l’avois vu quelquetois pendant la guerre. Le temps que M. le Prince fut à Paris, il de- meura malade ; de sorte que je pris soin de l’entretenir ; et j'eus beaucoup de plaisir à l’entendre parler du passé, dont nous avions eu connoissance. » - En 1650, l’abbé de Saint-Romain était à Stenay avec la du- chesse de Longueville. C’est lui qui futenvoyé en Portugal, au printemps de 1666, pour contrarier la négociation du chevalier Southwel.
1341Extrait de la déclaration et dernière volonté du feu roi Louis XIII, d'heureuse mémoire, du mois d’avril 1643, registrée au Parlement le 22 du même mois, par laquelle il veut, entr'autres choses, que M. de Châteauneuf prisonnier dans le château d'Angoulême, demeure au même état qu'il étoit lors jusqu'après la paix, laquelle conclue, il lui sera donné un lieu de retraite dedans ou dehors le royaume par l'avis de la reine régente et du conseil et l'entrée dudit royaume est interdite à madame de Chevreuse, pendant la guerre, laquelle, même après ladite paix faite, ne pourra faire sa demeure, ni être en autre lieu proche la cour de ladite dame reine.Sans Date(s. l)61341. Extrait de la déclaration et dernière volonté du feu roi Louis XIII, d’'heureuse mémoire, du mois d’avril 1643, registrée au Parlement le 22 du même mois, par laquelle il veut, entr'autres choses, que M. de Châteauneuf, prisonnier dans le château d’An- goulême, demeure au même état qu'il étoit lors jusqu’après la paix, laquelle conclue, il lui sera donné un lieu de retraite dedans ou dehors le royaume par l’avis de la reine régente et du conseil; et l’entrée dudit royaume est interdite à madame de Chevreuse, pendant la guerre, laquelle, même après ladite paix faite, ne pourra faire sa demeure, ni être en autre lieu proche la cour de ladite dame reine. (S. 1. n. d.), 6 pages. ; Publié en 1651, dans le temps où M. de Châteauneuf venait d’être appelé aux fonctions de premier ministre, en l’absence du cardinal Mazarin, Il existe une Réponse à la déclaration du roi imprimée contre M. de Châteauneuf et madame la duchesse de Chevreuse.
1342Extrait de tout ce qui s'est fait et passé à Bordeaux depuis le 29 juin 1652, touchant le parti de messieurs les princes et celui des Mazarins.1652Paris71342. Extrait de tout ce qui s'est fait et passé à Bor- deaux depuis le 29 juin 1652, touchant le parti de messieurs les princes et celui des Mazarins. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Récit mensonger du combat de l’Ormée contre le Chapeau Rouge. Voir le Courrier bordelots.
1343Extrait des délibérations de messieurs les capitouls, bourgeois et habitants de Toulouse sur les troubles de la ville de Bordeaux et province de Guyenne, envoyé à Leurs Majestés.1650Paris71343. Extrait des délibérations de messieurs les capi- touls, bourgeois et habitants de Toulouse sur les troubles de la ville de Bordeaux et province de Guyenne, envoyé à Leurs Majestés. Paris, Guill. Sassicr, 1650, 7 pages. Par délibération du 11 août, le conseil de ville consent à prêter des canons au roi pour le siége de Bordeaux.
1344Extrait des registres de l’Hôtel de Ville de Paris, du lundi 29 juillet 1652.Sans DateSans Lieu41344, Extrait des registres de l’Hôtel de Ville de Paris, du lundi 29 juillet 1652. (S. 1. n. d.), 4 pages. Très-rare. Délibération sur la taxe des habitants pour les frais de la guerre, avec la signature autographe de Demezé, commis. 1l y a, à la suite, une lettre d’envoi, datée du 2 août et signée Demezé.
1345Extrait des registres de l'Officialité de Paris.Sans DateSans Lieu31345. Extrait des registres de l'Officialité de Paris. (S. 1. n. d.), 3 pages. Trés-rare. Du 3 août 1652. L’official de Paris ordonne que le corps du duc de Nemours sera honoré de la sépulture ecclésiastique, fondé sur ce que ledit duc aurait donné des signes de pénitence avant que de mourir, et reçu l’absolution sacerdotale par le ministère de M. Gcoffroy, prêtre. Cette sentence de l’Officialité a été publiée, mais très-inexacte- ment, sous la date inexacte du 14 août, dans le premier volume des Curiosités historiques , p. 116. k
1346Extrait des registres de la cour des Aydes de Guyenne.Sans DateSans Lieu71346. Extrait des registres de la cour des Aydes de Guyenne. (S. l. n. d.), 7 pages. Arrêt du 7 rmars 1650.
1347Extrait des registres de la cour des Aydes de Guyenne.Sans DateSans Lieu41347. Extrait des registres de la cour des Aydes de Guyenne. (S. l. n. d.), 4 pages. Arréêt du 30 mars 1650.
1348Extrait des registres du Parlement.Sans DateSans Lieunan1348. Extrait des registres du Parlement. Placard in-folia. Arrêt du 28 août 1648 pour la destruction des barricades.
1349Extrait des registres du Parlement.Sans DateSans Lieu81349. Extrait des registres du Parlement. (S. l. n. d.), 8 pages. Du 10 janvier au 13 février 1649.
1350Extrait des registres du Parlement.Sans DateSans Lieu41350. Extrait des registres du Parlement. (S. l. n. d.), 4 pages. Arrêt du 22 janvier 1650, en faveur du duc de Beaufort , du coadjuteur, de Broussel et du président Charton.
1351Extrait des registres du Parlement, contenant ce qui s’est passé pour l’éloignement du cardinal Mazarin.1652Paris481351. Extrait des registres du Parlement, contenant ce qui s’est passé pour l’éloignement du cardinal Maza- rin. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 48 pages. Du'9 février 1651 au 13 avril 1652. Il y a un Second extrait qui commence au 25 juin, ct finit au retour des députés du Parlement, de Saint-Denys à Paris.
1352Extrait des registres du Parlement contenant l’ouverture des rôles.1649Sans Lieu21352. Extrait des registres du Parlement contenant l’ouverture des rôles. (S. 1.), 1649, 2 pages. Arrêt du 10 avril, qui règle l’ordre des plaidoiries , interrom- pues par la guerre.
1353Extrait des registres du Parlement de Bordeaux.1649Paris41353. Extrait des registres du Parlement de Bordeaux. Paris, 1649, 4 pages. Du 24 septembre 1649.
1354Extrait des registres du Parlement, touchant les plaintes que Louis, duc d’Orléans, beau-frère du roi Charles VIII, fit en Parlement, le 17 janvier 1484, contre l’enlèvement de ce roi par Anne de France, comtesse de Beaujeu, sa sœur, sur ce que Sa Majesté n’étoit en liberté, et que ce n’étoit pas le roi qui agissoit, avec des considérations historiques et politiques par Souil de Cinq Cieux (Ludovix de Quincé).1652Paris311354. Extrait des registres du Parlement, touchant les plaintes que Louis, duc d’Orléans, beau-frère du roi Charles VIIT, fit en Parlement, le 17 janvier 1484, contre l’enlèvement de ce roi par Anne de France, comtesse de Beaujeu, sa sœur, sur ce que Sa Majesté n’étoit en liberté, et que ce n’étoit pas le roi qui agissoit, avec des considérations historiques et poli- tiques par Souil de Cinq Cieux (Ludovix de Quincé). Paris, Jacob Chevalier, 1652, 31 pages. L’épitre dédicatoire, au duc d’Orléans, est datée du 19 août 1652.
1355Extrait du verbal des délibérations prises par les gens des trois États du pays de Languedoc, assemblés par permission du roi, dans sa ville de Carcassonne, ès mois de juillet, août, septembre et octobre mil six cent cinquante et un, du mercredi quatriesme octobre audit an, président monseigneur l’archevêque de Narbonne.1651Paris61355. Extrait du verbal des délibérations prises par les gens des trois États du pays de Languedoc, assemblés par permission du roi, dans sa ville de Carcassonne, ès mois de juillet, août, septembre et octobre mil six cent cinquante et un, du mercredi quatriesme octobre audit an, président monseigneur l’archevêque de Narbonne. Paris, 165t, 6 pages. Tres-rare. Les États protestent contre les armements de la Guyenne et la défection de Marsin. Il y a un arrêt du Parlement de Toulouse sur le même sujet. ‘
1356Extraits des registres du Parlement, contenant la harangue faite au roi et à la reine régente par M. Talon, avocat général, avec son rapport, audit Parlement, de la réponse de Leurs Majestés; ensemble la lettre de l'archiduc Léopold, les propositions de l'envoyé de sa part, et arrêts de la cour sur ce sujet, du 19 février 1649.1649Paris81356. Extraits des registres du Parlement, contenant la harangue faite au roi et à la reine régente par M. Talon, avocat général, avec son rapport, audit Parlement, de la réponse de Leurs Majestés ; ensemble la lettre de l’archiduc Léopold, les propositions de l’envoyé de sa part, et arrêts de la cour sur ce sujet, du 19 février 1649. Partis, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 8 pages.
1357Extraordinaire arrivée du burlesque On de ce temps qui sait, qui fait et qui dit toutes les particularités du siége de Cambray, avec un sommaire de l’ordre du festin fait aux généraux et Parlement d’Angleterre par les communes.164901/07/1649Parisnan1357. Extraordinaire -arrivée du burlesque On de ce temps qui sait, qui fait et qui dit toutes les parti- cularités du siége de Cambray, avec un sommaire de l’ordre du festin fait aux généraux et Parlement d’Angleterre par les communes. Paris, Étienne Hébert. Paginée de 29 à 36. On lit sur la 36° page : fin. Le 1°" juillet 1649. Voir le Burlesque On de ce temps , etc.
1358Fable du lion, du loup et de l'âne, sur le sujet de la paille du temps présent.1652Sans Lieu71358. Fable du lion, du loup et de l'âne, sur le sujet de la paille du temps présent. (S. 1., 1652), 7 pages. Rare. C'est la fable première de la treizième nuit de Straparole : « Un loup, un renard et un Âne sè confessent l’un l’autre; les deux pre- miers s’entve-pardonnent, puis, d’un commun accord, dévorent l’âne, sous couleur d’une légère faute qu’il dit avoir faite. » Le pauvre âne s’était reconnu coupable d’avoir mangé un brin de pailie, qui sortait des sabots de son maître. « Ainsi arrive-t-il que l’innocente populace paie aux dépens de sa vie les petites fautes qu’elle fait, tandis que les grands ferment les yeux à leur misère, et entretiennent à leurs dépens leurs factions et secrètes intelligences. » A roi de papier, princes de paille , sujets de foin. On a aisément recommu, dans la fable, le sujet des Arimaux ma- lades de la peste.
1359Facétieuse (la) défaite d’un boulanger par le général Herspel Rhusma.1649Paris71359. Facétieuse (la) défaite d’un boulanger par le gé- néral Herspel Rhusma. Paris, veuve Musnier, 1649, T pages. Cette pièce , médiocrement plaisante, n’est cependant pas tout à fait dénuée d’intérêt. On y voit comment se traitait un rhume au XvIr® siècle. « J’ai appris que le général Rhusma et le colonel Brouillard furent joindre l’infant Apoplexie, qui ont fait la guerre à M. de Bouil- lon, et en trente heures l’ont expédié. » Il ne paraît par aucun autre écrit du temps que le bruit de la mort de M. de Bouillon ait été répandu à cette époque.
1360Factum contenant les justes défenses des rentiers de l’Hôtel de Ville de Paris, et les moyens véritables de la sûreté de leurs rentes et de leur conservation.1649Paris351360. Factum contenant les justes défenses des rentiers de l’Hôtel de Ville de Paris, et les moyens véritables de la sûreté de leurs rentes et de leur conservation. Paris, Edme Pépingué, 1649, 35 pages. Factum judiciaire à l’appui de la requête des rentiers contre l’arrêt de la chambre des vacations, en date du 1* octobre 1649. Il faut y joindre les Memoires et plaintes des rentiers. Les rentes de l’Hôtel de Ville étaient assignées sur les gabelles. Les fermiers des gabelles avançaient cependant au roi cing millions, je suppose. Ils prenaient cet argent sur leurs fermes. Il ne leur coûtait rien. Ce n’était qu’une avance, appelée prét. On n’en laissait pas moins les fermiers se rembourser de ce qu’ils n’avaient pas deboursé en réalité. Ainsi il n’y avait plus de fonds pour les rentes. Les rentes étaient retranchées. On a peine à croire à tant de simplicité chez les administrateurs des revenus du roi!
1361Factum de la sapience éternelle, et requête remonstrative présentée au Parlement.1652Sans Lieu111361. Factum de la sapience éternelle, et requête re- monstrative présentée au Parlement. (S. 1., 1652), 11 pages. ; Voici un modèle du style de François Davenne : « Je tl'’immole mpon âme sur l’échafaud de mes idées, de la main de mes desirs, avec le glaive de ma résignation. »
1362Factum du procès intenté contre César de Vendôme, duc de Vendomois, d'Etampes et de Penthièvre, pair de France , lieutenant général pour le roi, avec tous les droits et pouvoirs d’amirauté en ses pays et province de Bretagne, et aussi contre François de Vendôme, duc de Beaufort, pair de France, son fils, présenté par madame la duchesse de Vendôme à messieurs de la cour de Parlement.1649Sans Lieunan1362. Factum du procès intenté contre César de Ven- dôme, duc de Vendomois, d'Etampes et de Penthiè- vre, pair de France , lieutenant général pour le roi, avec tous les droits et pouvoirs d’amirauté en ses pays et province de Bretagne, et aussi contre François de Vendôme, duc de Beaufort, pair de France, son fils, présenté par madame la duchesse de Vendôme à mes- sieurs de la cour de Parlement. (S. I, 1649), 4 pag. Quand le duc de Beaufort fut mis à la Bastille, le duc de Ven- dôme recut ordre de se retirer dans ses terres. Plus tard il sortit du royaume. Mazarin ayant emmené le roi à Saint-Germain, le duc intervint dans le procès intenté à son fils, et somma le procu- reur général de déclarer s’il entendait l’accuser. C’est l’objet du Factum,
1363Factum notable pour Thomas Carrel, huissier sergent à cheval au Châtelet de Paris, demandeur en exécution des arrêts de la cour des 7 décembre 1645 et 19 décembre 1647, contre Mes François Catelan, Martin Tabouret, secrétaires du roi, Pierre Meyssonier, Pierre Moysel, Jean Migné, Gaspard Baugi et Canto, associés en divers partis et complices, accusés et défendeurs.1649Sans Lieu111363. Factum notable pour Thomas Carrel, huissier ser- gent à cheval au Châtelet de Paris, demandeur en exé- cution des arrêts de la cour des 7 décembre 1645 et 19 décembre 1647, contre M” François Catelan, Martin Tabouret, secrétaires du roi, Pierre Meyssonier, Pierre Moysel, Jean Migné, Gaspard Baugi et Canto, associés en divers partis et complices, accusés et dé- fendeurs. (S. |., 1649), 11 pages. Carrel réclame son salaire pour les recouvrements par lui faits au profit des défendeurs. Il y a là d’assez curieux détails sur les manœuvres des traitants. En voici deux : les rôles et arrêts portaient cette clause que foiv. était due aux copies collationnées, comme aux originaux. Or les traitants étant secrétaires du roi, ils faisaient autant de copies colla- tionnées qu’ils voulaient. Pour les taxes sur les offices et les aisés, ils vendaient aux officiers la faveur d’être taxés à bas prix; mais en même temps, afin de ne rien perdre, ils faisaient faire des rôles pour une somme plus forte que celle qui avait été fixée par le traité. L’Arrêt notable de la cour de Parlement contre plusieurs partisans ‘ a été rendu au profit de Thomas Carrel. £ç[»
1364Factum pour les habitants de la ville d’Angers, demandeurs en requête du 19 avril dernier.1652Sans Lieu61364. Factum pour les habitants de la ville d’Angers, ( îh ” demandeurs en requête du 19 avril dernier. (S. |., CV 1652), 6 pages. Les habitants s’étaient pourvus en justice contre la destitution de leurs maire et eschevins, comme contraire à la capitulation accordée par le maréchal d’Hocquincourt, et contre la nomination du sieur de Hère aux fonctions d’intendant de justice dans la pro- vince d’Anjou, comme faite en violation de la déclaration d’octo- bre 1648. Le Factum est très-rare.
1365Factum pour maistre Bernard de Bautru, advocat au conseil privé du roy, intimé et appelant de la procédure extraordinaire et sentence du 4ᵉ jour du présent mois de juin, et demandeur, Conutre le substitut de monsieur le procureur géneral au Chastelet, appelant, intimé et défendeur.1649Sans Lieu61365. Factum pour maistre Bernard de Bautru, advocat au conseil privé du roy, intimé et appelant de la pro- cédure extraordinaire et sentence du 4* jour du présent mois de juin, et demandeur, Conutre le substitut de monsieur le procureur géne- ral au Chastelet, appelant, intimé et défendeur. (S.1, 1649), 6 pages. Édition originale rare, mais fort peu nécessaire ; car on a, dans le niême temps, reuni le Factæm et les Causes et moyens d'appel, sous le double titre qui suit :
1366Factum pour Mᵉ Bernard de Bautru, avocat au conseil du roi, intimé et appelant de la procédure extraordinaire et sentence du 4ᵉ jour du présent mois de juin, contre le substitut du procureur général au Châtelet, Causes et moyens d'appel proposés par le procureur du roi au Châtelet contre Bernard Bautru (sic).1649Sans Lieu121366. Factum pour M° Bernard de Bautru, avocat au conseil du roi, intimé et appelant de la procédure ex- traordinaire et sentence du 4° jour du présent mois de juin, contre le substitut du procureur général au Châ- telet, Causes et moyens d'appel proposés par le procureur du roi au Châtelet contre Bernard Bautru (sic). (S. , 1649), 12 pages. Bautru est accusé d’avoir fait imprimer le libelle intitulé : Discours fait contre la députation du Parlement à M. le prince de Condé, 1! a été arrété, interrogé, confronté le même jour, et jeté dans un cachot. Il réclame d’abord contre son incarcération qui a eu lieu sur ordonnance verbale. C’est, selon lui, une violation de la loi et de la déclaration d’octobre. Le procureur du roi produit contre lui deux témoins. L’un, Vaudran, facteur du messager, déclare qu’il a été chargé par Bautru de lui trouver un imprimeur, qu’il lui a amené Desdin, et qu’enfin Bautru a donné le manuscrit à Boucher; l’autre, qui est Desdin, reconnaît avoir vu l’accusé, et même avoir consenti à l’im- pression du libelle; mais il dit qu’il avait remis la livraison du manuscrit à un autre jour. Bautru répond que Vaudran s’accuse lui-même de complicité, et qu’ainsi on ne peut admettre son témoignage. Il affirme que la pièce a circulé manuscrite plus d’un mois avant d’être imprimée. Il demande si les imprimeurs , qui sont si friands de pareils mor- ceaux, avaient besoin qu’on les priât de mettre le Discours sous la presse. Il se plaint de ce qu’on suscite des gens pour faire le métier de dénonciateurs à la fois et de témoins. Il signale ce procédé comme contraire à notre liberté françoise. Deux caractères principaux sont relevés dans le libelle : la sédi- tion et la diffamation. Voici les passages que cite le procureur du roi : le Parlement est accusé d’avoir commis des lâchetés et d'avoir fait une injure très-sensible au duc d’Orléans ; les députés de la compagnie, de corruption dans la négociation de la paizx; le prince de Condé, d’impiété et de sacrilége , de porter avec impatience la qualité-de sujet. « C’est un fléau que Dieu prépare pour affliger le royaume, et un monstre pour la ruine et la désolation de son pays. » L’auteur menace de gouvernement violent, de rétablissement de la tyrannie, de persécution et d’oppression publique. J'ai dit que Bautru est accusé d’avoir fait imprimer le Discours. On ne le soupçonne pas méme de l’avoir écrit; et cependant la peine, c’est la mort par la loi de famosis libellis, par, l’édit de Charles IX, Mantes, 10 septembre 1363, par l’ordonnance de Mou- lims, art. 77, et par l’édit de pacification de Henri TIT (1577), art. 14 : « Défenses, à toutes sortes de personnes, de faire imprimer ou imprimer, mettre en lumière aucun livre, placard ou libelle diffamatoire, à peine de confiscation de corps et de biens. » Il paraît que Bautru, s’il ne composait pas de libelles, aimait au moins à en reeueillir; car son clerc a avoué dans la procédure qu’il avait transcrit la Requête des provinces et villes désolées de France à nos seigneurs du Parlement de Paris. Boucher, averti par l’arrestation de Bautru, s’était caché, en sorte qu’il ne fut pas compris dans les poursuites. Une circon- stance singulière, c’est que l’accusé se plaint de ce que le procu- reur du roi au Châtelet a fait imprimer ses causes et moyens d’appel. Cette affaire fit un bruit immense. La cour sollicita pour le prince de Condé, et la Fronde, pour Bautru qui fut élargi par le Châtelet et par le Parlement. Guy Joly, page 21 de ses Mémoires, coll. Michaud , se donne le mérite d’avoir seul, par son activité et par-sa hardiesse , arraché l’accusé aux juges du Châtelet, dont la pluralité, ditGuy Patin, allait à l’envoyer aux galères : « Ce conseil- ler (au Châtelet), par un pur esprit de générosité, dit-il, entreprit la défense de l’accusé avec tant de chaleur qu’il alla plusieurs fois dans le cachot instruire le prisonnier de ce qu’il avoit à faire et à dire; mais ce malheureux étoit si troublé qu’au lieu de profiter des conseils qui lui avoient été donnes, il pensa à se perdre lui-méme par ses réponses. » Guy Patin, dans la lettre du 7 juin 4649, à Charles Spon, confirme cette dernière partie du récit de Joly: « Enfin, dit-il, l’avo- cat est délivré , qui a eu belle peur, et qui est fort accusé par ses amis mêmes dene s’être pas bien défendu, comme il devoit et pou- voit faire en une affaire et pour un crime dont 1l ne pouvoit étre convaineu, vu qu’il n’en est pas l’auteur. » Mais dans la lettre du 5 juin 1649 à Belin, fils, médecin à Troyes, il nous apprend que « plusieurs frondeurs se mélèrent d’intercéder pour Bautru, et même M. le duc de Beaufort. » On peut penser que leurs démar- ches n’eurent pas moins d’influence que les paroles de Joly. Si nous en croyons Guy Patin, Bautru ne pouvait pas être l’au- teur du Discours, « n’étant pas assez habile homme pour cela ; » mais il s’agissait de publication, et non de composition. C’est dans la lettre à Spon (p. 134 du I" vol,) qu’il faut chercher les détails les plus précis et les plus complets sur ce procès. Le Châtelet ordonna qu’il serait plus amplement informé, et que cependant Bautru serait élargi à sa caution juratoire ; mais le pro- cureur du roi en appela aussitôt à rminiméd ; et le prisonnier fut conduit à la Conciergerie du palais. C’est là qu’il rédigea son Fac- tum. À la Tournelle, le président de Nesmond, grand frondeur, ne mit pas moins de passion que Joly dans la défense de Bautru ; et il obtint que la sentenca du Châtelet fût confirmée ; ce qui équi- valait à un acquittement. Bautru, mis en liberté, n’eut plus en effet affaire avec la justice. Talon ne dit qu’un mot du procès, page 359 de ses Mémoires, coll. Michaud; encore ne donne-t-il nile titre du libelle, ni le nom de l’accusé. Mañlly le raconte assez longuement , page 513 de son deuxième volume. A mon tour j’en ai parlé avec étendue, parce que c’est le seul procès de presse dont il nous reste une pièce de procédure, et sur lequel les écrivains contemporains nous fournissent d'assez amples renseignements. Guy Patin dit que Bautru était natif de Sens.
1367Factum pour messieurs les princes.1650Sans Lieu361367. Factum pour messieurs les princes. (S. |., 1650), 36 pages. L'anteur était nourri de lhistoire de France. Il ne raisonne pas mal; et son style est bon. Il ne peut pas comprendre qu’on emprisonne un prince du sang. « Autrefois on les condamnoit quelquefois à mort ; mais on ne les mettoit pas en prison. »
1368Factum servant au procès criminel fait au cardinal Mazarin, touchant ses intelligences avec les étrangers ennemis de l'État.1649Paris81368. Factum servant au procès criminel fait au cardi- nal Mazarin, touchant ses intelligences avec les étran- gers ennemis de l'État. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pages. Naudé revient quatre fois sur ce pamphlet dans le Mascurat, p. 11, 199 et 208 , pour le présenter comme un modèle des meil- leures pièces, et p. 459, pour le réfnter ex professo. Malheureuse- ment pour les amateurs, le Factum est assez commun. C’est, avec la première Lettre du chevalier George et la Lettre d’un religieux au prince de Condé, la pièce à laquelle Naudé s’at- tache le plus, parce que, dit-il, la plupart des circonstances cotées par ces trois auteurs, quoique absolument fausses, sont néanmoins si bien colorées, que ceux qui ne sont pas informés de la vérité, les peuvent plus facilement croire que toutes les niaiseries et sot- tises de tant d’autres auteurs.
1369Faits (les) héroïques de messieurs les princes et généraux conservateurs de la ville de Paris, avec leurs éloges particuliers.1649Paris131369. Faits (les) héroïques de messieurs les princes et généraux conservateurs de la ville de Paris, avec leurs éloges particuliers. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 13 pages. Rare.
1370Faits (les) pernicieux que le cardinal Mazarin a commis en Italie, en Espagne et particulièrement en France, avec un avis salutaire, à messieurs du Parlement, du mauvais dessein qu'il a contr’eux, naïvement déduit sous le dialogue d’un gentilhomme françois avec un Sicilien.1651Sans Lieu241370. Faits (les) pernicieux que le cardinal Mazarin a commis en Îtalie, en Espagne et particulièrement en France, avec un avis salutaire, à messieurs du Parle- ment, du mauvais dessein qu'il a contr’eux, naïvement déduit sous le dialogue d’un gentilhomme françois avec un Sicilien. (S.gl.), 1651, 24 pages. Contrefaçon du Tableau funeste des harpies de l’État, etc. On a retranché la signature S. C. Sr D. P., et l’épître dédica- toire au coadjuteur.
1371Famine (la), ou les Putains à cul, par le sieur de la Valise, chevalier de la Treille.1649Paris81371. Famine (la), ou les Putains à cul, par le sieur de la Valise, chevalier de la Freille. Parrs, Honoré l’T- gnoré, 1649, 8 pages. Pièce très-ordurière, qui n’a d’autre mérite que sa rareté. Le pamphilet qui suit est encore du sieur de la Valise.
1372Farce (la) des courtisans de Pluton, et leur pélerinage en son royaume.1649Sans Lieu281372. Farce (la) des courtisans de Pluton, et leur pélerinage en son royaume. (S. |.), 1649, 28 pages. Au verso du titre, on lit une épigramme au sieur de la Valise sur sa Farce. Elle est signée N. Boscq, chevalier de la Treille. Je trouve encore , de cette chevalerie de la Treille, un sieur de la Besace et le traitant Desbois. C’est un ordre dont il ne faut pas laisser perdre le souvenir. - Farceurs : Nirazam (Mazarin), Yremed’ (D’Émery ), Dracip (Picard), Teruobat (Tabouret), Telbuod (Doublet), Naletac (Catelan), Siobsed (Desbois), Pluton , Caron et Siobsed, espion. Le sieur de la Valise pourrait bien avoir confondu Pluton et Plutus. Sa pièce reste pourtant assez spirituelle , aussi ordarière, mais moins rare que la Fumine.+.
1373Farce (la) du cardinal aux enfers, suivant la comédie imprimée à Anvers.Sans DateSans Lieu41373. Farce (la) du cardinal aux enfers , suivant la co- médie imprimée à Anvers. (S. 1. n. d.), 4 pages. Il s’agit, je crois,, du cardmal de Richelieu; au moms la Come- die imprimée à Anvers a-t-elle été faite contre lui. Cela résulte évidemment du titre et de la date de la seconde édition : Dialogue du cardinal de Richelieu voulant entrer en paradis, et sa descente aux enfers, Paris, 1645. La première édition est intitulée : Je Car- dinal tasche d’entrer en paradis. Tragi-comédie , acte premier, M. de Marillac. Tmprimé à Envers (sic). S. d. Cependant la Farce du cardinal pourrait avoir été réimprimée pendant la Fronde, et appliquée à Mazarin.
1374Fausse (la) lettre portée au duc de Lorraine par un mazarin, et renvoyée à Son Altesse Royale par le même duc de Lorraine.1652Sans Lieu71374. Fausse (la) lettre portée au duc de Lorraine par un mazarin, et renvoyée à Son Altesse Royale par le même duc de Lorraine. (S. |.), 1652, 7 pages.
1375Faux (le) frondeur converti et démasqué, servant de réponse au prétendu Frondeur désintéressé.1650Paris151375. Faux (le) frondeur converti et démasqué, servant de réponse au prétendu Frondeur désintéressé. Paris, 1650, 15 pages. Ce serait là une réponse de bonne foi, si c’était une réponse. Le texte de l’adversaire est en regard du texte de l’auteur ; mais ce- lui-ci n’a fait que retourner, dans le sens de la Fronde , chacune des strophes, presque chacun des vers du Frondeur désintéressé.
1376Festin (le) burlesque du fourbe, ou la Mi-carême des partisans, traités à la cour par leur chef et leur protecteur, le C. M.1649Paris81376. Festin (le) burlesque du fourbe, ou la Mi-carême des partisans, traités à la cour par leur chef et leur protecteur, le C. M. Paris, veuve André Musnier, 1649, B pages. C’est à cettc pièce que s’applique ce passage du Mascurat, p. 675 : « Faites lecture, à un paysan, à un artisan, à des valets et gens de semblable étoffe, d’une chanson contre le cardinal, du banquet qu'il fit le jour de la mi-caréme aux partisans ; ils seront ravis d’entendre ces choses , les éconteront valontiers, les enten- dront et comprendront bien. »
1377Festin (le) de la paix et de la guerre interrompu, en vers burlesques.1649Paris151377. Festin (le) de la paix et de la guerre interrompu, en vers burlesques. Paris, Sébastien Martin, 1649, 15 pages. C’est la même pièce que /a Haine trréconciliable de la paix et de la guerre, etc. On sait que souvent les pamphlets circulaient d’abord manu- serits. Les imprimeurs s’en emparaient, suivant qu’ils les jugeaient de bonne vente. C’est pourquoi il est arrivé que la même pièce a paru à la fois chez deux ou plusieurs libraires, et sous des titres différents.
1378Festin (le) de Mazarin, avec les entretiens faits avec son maistre d’hostel pendant son festin dans la ville de Poitiers, avec l’ordre qu'il veut estre observé dans la ville de Saumur, par le sieur Euzenat.1652Sans Lieu81378. Festin (le) de Mazarin , avec les entretiens faits avec son maistre d’hostel pendant son festin dans la ville de Poitiers, avec l’ordre qu'il veut estre observé dans la ville de Saumur, par le sieur Euzenat. (S. |., 1652), 8 pages. Ce n’est pas un festin, mais vingt-huit festins, du 1* au 28 août inclusivement. Chaque jour, le repas doit étre assaisonné d’un em- prunt , d’une création d’offices , d’une banqueroute. On a refait ce pamphlet, presque dans le même temps. On en a retranché quelques vers détestables; et on l’a réimprimé sous le titre de le Festin fait par Mazarin devant son départ de la cour, etc. L’original est intitulé : Ordre donné par le Mazarin à son maistre d'hostel, etc.
1379Festin (le) des partisans, avancé par le chancelier, avant son départ, chef et protecteur de la maltôte.1650Parisnan1379. Festin (le) des partisans, avancé par le chancelier, avant son départ, chef et protecteur de la maltôte. Paris, Jacques Canobe, 1650, S pages. dvancé par le chancelier, donné par Mazarin le jour de la mi- carême 1650. Je l’aimerais mieux sans l’âne d’Apulée.
1380Festin (le) et plaisant entretien de deux Bourguignottes, sur l’arrivée de la cour à Dijon.1649Rouen71380. Festin (le) et plaisant entretien de deux Bour- guignottes , sur l’arrivée de la cour à Dijon. 7 pages. Pièce de vers détestable, mais trés-rare ; car je ne l’ai trouvée que dans le Quatriéme recueil des pièces curieuses de ce temps. Rouen, Jean Berthelin, 1649. J’ajoute qu'’elle est royaliste. *
1381Festin (le) fait par Mazarin, devant son départ de la cour de la ville de Pontoise, et tous ceux de sa cabale, laissant le reste à la volonté de la reine.1652Paris71381. Festin (le) fait par Mazarin, devant son départ de la cour de la ville de Pontoise, ct tous ceux de sa ca- bale, laissant le reste à la volonté de la reine. Paris, Nicolas Ledrut, 1652, 7 pages. Autre édition corrigée du Festin de Mazarin, etc.
1382Feu (le) de joie, ou la Réjouissance publique des bons François pour le retour de la paix.1649Parisnan1382. Feu (le) de joie, ou la Réjouissance publique des bons François pour le retour de la paix. Paris, veuve Jean Remy, 1649, B pages.
1383Feux (les) du ciel descendus en terre en faveur du roi.1649Paris81383. Feux (les) du ciel descendus en terre en faveur du roi. Puris, Pierre Variquet, 1649, 8 pages.
1384Fiction. L'Heureux succès du voyage que le cardinal Mazarin a fait aux enfers, ces jours derniers, où l'auteur l'a accompagné.1649Paris151384. Fiction. L'Heureux succès du voyage que le car- dinal Mazarin a fait aux enfers, ces jours derniers, où l’auteur l’a accompagné. Paris, 1649, 15 pages.
1385Fictions (les) politiques, ou les Sérieux et agréables caprices du sieur de Sandricourt , sur les désordres civils arrivés en France ès années 1651 et 1652.1652Rouennan1385. Fictions (les) politiques , ou les Sérieux et agréa- bles caprices du sieur de Sandricourt , sur les désor- dres civils arrivés en France ës années 1651 et 1652. fiouen, 1652. C’est le titre général du recueil des pièces de Sandricourt.
1386Fidèle (le) domestique à monseigneur le duc d'Orléans, sur les affaires de ce temps.1649Paris81386. Fidèle (le) domestique à monseigneur le duc d'Orléans, sur les affaires de ce temps. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, & pages. Lettre signee J. L. (Jacques Labbé). Très-peu de jours après la sortie du roi. L’auteur prétend que le duc d’Orléans , matade, avait été enlevé de son lit par Pabibé de la Rivière !
1387Fidèle (le) empirique, ou lé Puissant ellébore d’un Anti-Machiavel, pour contenter les malcontents de l’État, et affermir la liberté des peuples: Cæcus est qui veritatem odit.1652Paris241387. Fidèle (le) empirique, ou lé Puissant ellébore d’un Anti-Machiavel , pour contenter les malcontents de l’État , ct affermir la liberté des peuples : Cæcus est qui veritatem odit. Parts, 1652, 24 pages. C’est un pamphilet royaliste ; et à cause de cela seul, il mériterait quelque attention; mais de plus, il n’est pas mal fait. L’auteur pose en principe qu’on n’a pas le droit de prendre les armes contre le prince, sous prétexte d’oppression de la part d’un favori. Puis entrant dans les faits, 11 soutient que ceux qui se plai- gnent , ne valent pas mieux que ceux dont on se plaint ; que leurs favoris sont sans vertu, leurs maisons sans ordre et sans règle ; qu’ils ont beaucoup d’ambition, et fort peu d’amour du bien public. Si cette dernière proposition s’applique au prince de Condé, les deux premières ne conviennent pas mal au duc d’Orléans. C’est la même prèce que celle qui est portée au n° 22487 de la Biblinthèque historique du P. Lelong , sous le titre de l’Anti-Ma- chiavel , etc.
1388Fidèle (le) intéressé, parL. S. C. C. A. P. D. A.1652Paris121388. Fidèle (le) intéressé, par L. S. C. C. A.P. D. À. Paris, 1652, 12 pages. L'auteur réfute à la fois la Vérité toute nue et le Guide u chemir de la liberte. V tient une sorte de milieu entre la cour et la Fronde. Bonne pièce.
1389Fidèle (le) politique.1649Paris151389. Fidèle (le) politique. Par:s, 1649, 15 pages. Signé F. B. Le Journal de tout ce qui s’est passé à Bordeaux de- puis le 1* juin, etc,, purte la même signature. Pamphlet mazarinique.
1390*Fidèle (le) Provençal, consacrant son honneur et sa vie pour le service du roi, sur l’heureuse réception de M. le duc de Mercoeur en Provence.Sans DateSans Lieunan1390*, Fidèle (le) Provençal, consacrant son honneur ct sa vie pour le service du roi, sur l’heureuse réception de M. le duc de Mercœur en Provence. Bib. hist, 23683.
1391Fidèle traduction du sermon de Pâques fleuries, fait, en présence du roi et de sa cour, par un père théatin, dans l’église de Saint-Germain en Laye, en vers burlesques.1649Paris71391. Fidèle traduction du sermon de Pâques fleuries, fait, en présence du roi et de sa cour, par un père théa- tin, dans l’église de Saint-Germain en Laye, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pages. Ne serait-ce pas la graduction du pamphlet dont Naudé parle à la p. 190 du Mascurat, sous le titre de : Sermon d’État préché à Saint-Germain devant la cour ?
1392Fièvre (la) chaude du cardinal Mazarin et de ses partisans, avec le sujet d'icelle, le tout contenu en dix articles, ensemble la confession générale dudit cardinal, le désir de s'amender en pardonnant à ses ennemis.1652Paris81392. Fièvre (la) chaude du cardinal Mazarin ct de ses partisans, avec le sujet d'icelle, le tout contenu en dix articles, ensemble la confession générale dudit cardinal, le désir de s'amender en pardonnant à ses ennemis. Paris, J. Brulé, 1652, 8 pages. Après l’arrèt de remontrance du Parlement de Pontoise.
1393Fièvre (la) de Mazarin sur la victoire de messieurs les princes et l’arrivée de l’archiduc Léopold, avec un avis donné aux Parisiens.1652Paris71393. Fièvre (la) de Mazarin sur la victoire de messieurs les princes et l’arrivée de l’archiduc Léopold, avec un avis donné aux Parisiens. Paris, François Lerrein, 1652, 7 pages. Après le combat du faubourg Saint-Antoine, que l’auteur appelle une victoire des princes.
1394Fils (le) de l’impudique et le perfide voluptueux.1649Paris81394. Fils (le) de l’impudique et le perfide voluptueux. Parus, Denys Langlois, 1649, 8 pages. Je n’ai pas besoin de dire que c’est Mazarin.
1395Fin (la) tragique de tous les partisans, arrivée de temps en temps, et tirée de l’histoire de France.1649Paris81395. Fin (la) tragique de tous les partisans, arrivée de temps en temps, et tirée de l’histoire de France. Paris, Claude Huot, 1649, 8 pages. « Montaigu fut interroge de quel père il étoit fils , quels biens 1l avoit de patrimoinc ou de successions échues, quelle vacation il avoit faite en sa jeunesse, quels services il avoit rendus à l’État, par quels moyens il étoit devenu si riche, quels dons il avoit reçus de Sa Majesté, quelle dépense il avoit faite, quel bien il avoit ; sur quoi ne pouvant satisfaire, il fut condamné. » Voilà, suivant l’au- teur, comment il faut procéder contre les partisans.
1396Finets (les) affinés, ou l'Emprisonuement des factieux.1650Paris61396. Finets (les) affinés, ou l'Emprisonuement des fac- tieux. Paris , 1650, 6 pages. C’est la vieille Fronde qui insulte , en mauvais vers, les princes prisonniers.
1397Flambeau (le) d’État, avec lequel tous les peuples de France peuvent voir comme ils sont obligés de s’unir, pour l'exécution de l’arrêt du 29 décembre 1651 et de l’arrêt du 23 juillet 1652, donnés au Parlement contre Mazarin, toutes les chambres assemblées, où l'on verra 1. que les arrêts d'un si auguste Parlement que celui de Paris doivent être inviolables, principalement quand ils sont donnés pour délivrer l'État de la prodigieuse tyrannie où il est; 2. qu'il y va de la gloire de Dieu, de l'honneur du roi, du salut de la couronne, du repos public et du bien universel de tous les peuples de France; 3. qu'il n'est point de François qui ne soit véritablement obligé de répondre un jour, devant Dieu, de toutes les voleries, meurtres, violences, incendies et sacrilèges que Mazarin et ses complices font et feront de toutes parts, si on ne les en empêche, le pouvant faire; 4. qu'il n'y a rien de si facile que d'en venir à bout par un soulèvement général, puisque tous les autres moyens nous ont manqué; 5. et qu'il n'est point de peuple qui n'ait le droit de se faire justice soi même, quand on refuse de la lui faire.Sans DateSans Lieu431397. Flambeau (le) d’État, avec lequel tous les peuples de France peuvent voir commeils sont obligés des’unir, pour l'exécution de l’arrêt du 29 décembre 1651 et de l’arrêt du 23 juillet 1652, donnés au Parlement contre Mazarin, toutes les chambres assemblées, où l'on verra 1. que les arrêts d’un si auguste Parlement que celui de Paris doivent être inviolables, principalement quand ils sont donnés pour délivrer l’État de la prodigieuse tyrannie où il est; 2. qu’il y va de la gloire de Dieu, de l’'honneur du roi, du salut de la couronne, du repos public et du bien universel de tous les peuples de France; 3. qu'il n’est point de François qui ne soit véritablement obligé de répondre un jour, devant Dieu, de toutes les voleries, meurtres, violences, incendies et sacrilèges que Mazarin et ses complices font et feront de toutes parts, si on ne les en empêche, le pouvant faire; 4. qu'il n’y a rien de si facile que d’en venir à bout par un soulèvement général, puisque tous les autres moyens nous ont manqué ; 5. et qu’il n’est point de peuple qui n'’ait le droit de se faire justice soi- même, quand on refuse de la lui faire. (S. !. n. d.), 43 pages. Longue , violente et sotte déclamation.
1398Flambeau (le) d'Olympe, dédié à monseigneur le duc de Beaufort, avec la voix et les vœux du peuple, par le sieur Barroys.1649Paris81398. Flambeau (le) d'Olympe, dédié à monseigneur le ; duc de Beaufort, avec la voix et les vœux du peuple, par le sieur Barroys. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 8 pages. « Sur le sommet du mont Olympe, en la Natolie (sec), Il y a un feu au milieu duquel un arbre naît, sans en étre brûlé. » Cet arbre, c’est le duc de Beaufort.
1399Fléau (le) de l’esprit de Dieu sur les ministres à deux cœurs, à deux maîtres et à deux visages. « Le Seigneur veut que l'hypocrisie de ceux qui se glorifient en lui, pendant qu'ils le nient par des actions publiques, soit franchement reprise et hautement condamnée par les véritables évangélistes de sa parole éternelle.» Isaïe 48 58, 66.Sans DateSans Lieu481399. Fléau (le) de l’esprit de Dieu sur les ministres à deux cœurs, à deux maîtres et à deux visages. « Le Seigneur veut que l’hypocrisie de ceux qui se glorifient en lui, pendant qu'ils le nient par des actions publiques , soit franchement reprise et hautement con- damnée par les véritables évangélistes de sa pàrole éternelle. » Isaïr, 48, 58, 66. (S. 1. n. d.), 48 pages. Rare. L’auteur dit qu’il a écrit les Æpophthegmes de l’esprit de vé- rité, etc.…; et il avoue qu’il en reproduit ici quelques pages. C’est en effet le même sujet ; seulement il y a de plus, dans le Fléau de l’esprit de Dieu, des invectives contre Mazarin. L’auteur était-il gentilhomme ? il dit aux évêques : « Laissez-nous prêcher pour vous, puisque vous usurpez nos fonctions. »
1400Foi (la) barbare et la liberté des volontés forcées ès personnes des députés du Parlement.1649Paris71400. Foi (la) barbare et la liberté des volontés forcées ès personnes des députés du Parlement. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 7 pages.
1401Formulaire (le) d’État, faisant voir par la raison et par l’histoire 1. que les lois fondamentales de la monarchie sont au-dessus de l'autorité du roi; 2. qu'il n'y a que les états généraux qui puissent entreprendre impunément les lois fondamentales, et que par conséquent l'autorité des états généraux est au-dessus de celle du roi; 3. que la royauté dégénère en tyrannie lorsqu'elle attente à ces lois fondamentales; 4. que le roi est obligé, par les lois fondamentales, d'agir avec les étrangers, pour les affaires d'État, par le conseil de ses princes, et que par conséquent le traité que la cour a fait depuis peu avec le duc de Lorraine, sans la participation des princes du sang, est invalide et tyrannique 5. et comme il faut entendre cet aveuglement d'obéissance que les sujets doivent aux ordres des ouverains, pour désarmer les prétentions du conseil prétendu de Sa Majesté.1652Sans Lieu241401. Formulaire (le) d’État, faisant voir par la raison et par l’histoire 1. que les lois fondamentales de la monarchie sont au-dessus de l’autorité du roi; 2. qu’il n’y a que les états généraux qui puissent entreprendre impunément les lois fondamentales, et que par consé- quent l’autorité des états généraux est au-dessus de celle du roi; 3. que la royauté dégénère en tyrannie lorsqu’elle attente à ces lois fondamentales; 4. que le roi est obligé, par les lois fondamentales, d’agir avec les étrangers, pour lès affaires d'État, par le conseil de ses princes, et que par conséquent le traité que la cour a fait depuis peu avec le duc de Lorraine, sans la par- ticipation des princes du sang , est invalide et tyran- nique; 5. et comme il faut entendre cet aveuglement d'obéissance que les sujets doivent aux ordres des sou- verains, pour désarmer les prétentions du conseil pré- tendu de Sa Majesté. (S. 1.), 1652, 24 pages. Dubosc Montandré.
1402Fort (le) et puissant bouclier du Parlement, en forme d’apologie, dédié au roi.1649Paris241402. Fort (le) et puissant bouclier du Parlement, en forme d’apologie, dédiéau roi. Paris, 1649, 24 pages. Daté, à la fin, du 13 mars 1649.
1403Foudre (la) du bureau et du monopole, en vers scarroniens.1649Paris81403. Foudre (la) du bureau et du monopole, en vers scarroniens. Parts , Philippe Clément, 1649, 8 pages. « Ces faussonniers , pleins de courage, Sont les vrais frondeurs de notre âge, Fils légitimes des Gauiois, L’unique support de nos lois. » Encore les Gaulois ! on sait que les faux-sauniers étaient les contrebandiers de la gabelle.
1404Foudroiement (le) des géants mazarinistes, abîmés sous les ruines du fameux et désolé bourg de Charenton.1649Paris81404. Foudroiement (le) des géants mazarinistes, abîmés sous les ruines du fameux et désolé bourg de Charen- ton. Paris, François Noël, 1649, 8 pages.
1405Fourberie (la) découverte, ou le Renard attrapé.1650Sans Lieu81405. Fourberie (la) découverte, ou le Renard attrapé. (S. 1.), 1650, 8 pages. Ici le renard, c’est le prince de Condé. Dans les autres pièces où les princes prisonnierssont figurés par le lion, le renard et le singe, le renard est le duc de Longueville. « Dans l’amour que j’ai pour la France , Et pour Paris où je suis né, Paris qui m’a vu destiné À cultiver la poésie.. . . Mais ce métier plein de folie , Combien qu’il ait beaucoup d’appas, N’apporte pas un bon repas. Soyez m’en témoins , je vous prie,.... Vous, Gomès, et vous, cher Civart, Qu’on montre au doigt dedans le Louvre, Devant qui chacun se découvre, Comme devant un bon esprit , À qui nôtre Apollon apprit À faire vers à faire rire... . Et toi , Nervèze, damoiselle Qui te vantes d’être pucelle, Quoiqu'aussi vieille que Gournay, As-tu chez toi un bon diné ? » L’auteur de la Raillerie sans fiel dit qu’il ne va point jaser sa ratelée à la table des riches , comme Gomès, « Qui fait odes mieux que Ronsard..…. Il fait des vers en multitude, Qu’à courtisans fort bien ornés , Sans rien avoir, il a donnés. » « Gomez était un poête fort pauvre , est-il dit , p. 53 du Menagiana, t. III. Il se trouva un jour, je ne sais par quel hasard , dans le cabinet du roi. Sitôt que M. de Bautru l’eût aperçu, il s’écria : Comment ce misérable a-t-il pu passer par plusieurs portes fermées et gardées par des suisses et des huissiers, pour entrer en ce lieu, lui qui, depuis dix ans, n’a pu sortir de l’hôpital, quoique les portes en soient toujours ouvertes ? » Il n’ya d’imprimé, de Gomez, qu’une épigramme contre Maillet, épigramme rapportée dans les Observa- tions de Ménage sur Malherbe , et dans le Ménagiara. Gomez et Maillet étaient le Bavius et le Mævius des Français.
1406Fourbes (les) des Mazarins découvertes aux bons bourgeois de cette ville de Paris.1652Paris61406. Fourbes (les) des Mazarins découvertes aux bons bourgeois de cette ville de Paris. Paris, 1652, 6 pages. Après le combat de la porte de Saint-Antoine.
1407Fourrier (le) d’État, marquant le logis de chacun selon sa fortune présente.1652Paris71407. Fourrier (le) d’État, marquant le logis de chacun selon sa fortune présente. Paris, 1652. Deux parties , de 7 pages chacune. Après le combat de la porte de Saint-Antoine. Le roi est logé à Saint-Denis, le duc d’Orléans au Louvre, et le duc de Valois à la place Dauphine ! Je ne serais pas éloigné de croire que ce pamphlet est de Sandri- court. Mailly lecite, p. 96 de son V* vol., à propos de la négociation que mademoiselle de Montpensier avait secrètement entamée pour son mariage avec l’archiduc Léopold. Le Nouveau fourrier de la cour est une contre-partie du Fourrier d’État. Si j’en crois l’Interprêète du caractére du royaliste, le chancelier Séguier « trouvoit le mot pour rire dans le Fourrier d’État; et il en faisoit son plus agréable divertissement. » On peut du moins en conclure que ce pamphilet ne fut l’objet d’aucune poursuite.
1408Franc (le) bourgeois de Paris, montrant les véritables causes et marques de la destruction de la ville de Paris, et les devoirs du magistrat et de tous les bons citoyens pour y remédier.1652Paris221408. Franc (le) bourgeois de Paris, montrant les véri- tables causes ct marques de la destruction de la ville de Paris, et les devoirs du magistrat et de tous les bons citoyens pour y remédier. Paris, 1652, 22 pages. L’auteur se plaint de la cherté du pain; et il dit que Broussel n’a pas été , à cet égard, plus vigilant dans sa charge que Lefèvre. Plusieurs milliers de pauvres étaient morts de faim. Les meuniers exigeaient jusqu’à huit et dix livres tournois pour la mouture d’un setier de blé. L’auteur en conséquence propose plusieurs moyens de réprimer les fraudes des meuniers et des boulangers : 1. Favo- riser la vente du grand pain bourgeois; 2. Encourager le particulier qui a établi des bureaux pour la mouture du blé, se chargeant, moyennant un droit, de payer les meuniers ; 3. Établir une sorte de taxe des pauvres à l’imitation des Anglais; 4. Avoir des greniers de réserve , comme à Lyon , au moyen desquels on régulariserait les ventes du blé , et on fixerait le prix du pain. La spéculatiou du grand pain bourgeois datait de juin 1649. À cette époque, Jean Alassin, bourgeois de Paris, avait pris des lettres patentes du roi pour ouvrir des magasins du grand pain bourgeois qui aurait été distribué au poids en échange du blé, « pour la com- modité et soulagement tant des simples bourgeois, qui, occupés à leur commerce, n’ont ni le loisir, ni l’expérience, ni les instruments nécessaires pour boulanger chez eux , que des maisons de condi- tion, qui par ce moyen pouvalent faire employer les blés nécessaires pour l’entretien de leurs familles avec beaucoup plus de profit et de ménage. » L’entreprise fut annoncée au public par la pièce intitulée : Moyen assuré pour bien ménager le blé des bourgeois, etc, Le premier tarif parut sous le titre de : Moyens trés-avantageux aux bourgeois de Paris pour bien ménager leurs blés, etc. Ces prix étaient trop élevés apparemment ; car l’entrepreneur les modifia, en 1650 , dans le Tarif des droits. Il paraît qu’il seccomba au commencement de 1651, sous les manœuvres des boulangers et surtout des meuniers. On volait son blé ; on le faisait passer sous des meules fraîchement repiquées, « afin que le pain se sentit de la poudre ou de la pierre; » on changeait ses farines; on y mélait du son remoulu. Alassin ferma ses magasins. Mais quelques mois après, il se trouva « obligé par la nécessite publique et extraordinaire » de les onvrir de nouveau. Prenant alors conseil de l’expérience, il se réduisit à une seule sorte de pain pour le commun, « c’est à savoir du vrai pain bourgeois bis blanc avec son tout, c’est-à-dire auquel on n’ôtoit que les sons de la farine, très-bon et bien assaisonné , contenant toute la fleur et substance, composé du moins de trois quarts froment et d’environ un quart seigle, afin qu’il se maintint plus frais, et que, tenant le ventre plus libre, il en fût plus saïn et plus profitable. » Ainsi il simplifiait sa fabrication , réduisait ses frais et ses non-valeurs ; surtout 1l désarmait la jalousie des boulangers. Contre le mauvais vouloir des meuniers , il prit, le 23 août 1651, des lettres patentes du roi, par lesquelles Sa Majesté mandait au Parlement « qu’il eût à faire bailler à l’entrepreneur du grand pain bourgeois les moulins, magasins et autres lieux que ledit Parle- ment jugeroit être nécessaires dans la bonne ville de Paris, soit pour la mouture de ses blés, soit pour la fabrique et distribution du pain, et ce par préférence à toutes personnes, en payant la même ferme aux propriétaires, et dédommageant les fermiers d’iceux, si besoin étoit. » Je ne sais pas pourquoi le Parlement ne rendit arrêt que le 10 mai 1652. Il renvoya l’affaire au lieutenant civil de la prévôté et vicomté de Paris, pour être pourvu ainsi que de raison. drrét de la cour de Parlement et lettres patentes du roi, etc, Le Franc bourgeois de Paris, publiè pendant que Broussel était prévôt des marchands, c’est-à-dire vers le mois d’août 1652, prouve qu’Alassin réussit auprès du lieutenant civil. On vit dans cet opuscule plus de politique qu’il n’y en avait, à mon avis. On fit paraître , presque en même temps , la Réponse au libelle inti- tulé : le Franc bourgeois, et le Bon François au véritable mazarin, déguisé sous le nom du Franc bourgeois de Paris. C’était tout simplement un plaidoyer pour le grand pain'bour- geois, et pour le particulier qui avait établi les bureaux de mouture. Je ne saurais dire précisément en quelle année fut publié Je F7a: lustre des honnêtes dames, etc., qui est, suivant une expression toute moderne, une réclame pour le grand pain bourgeois; mais on peut croire que ce petit livret est de 1649. Il m’a été impossible de donner une date, méme approximative, aux trois pièces suivantes : Avis salutaire à ceux qui baillent leurs bleds à boulanger, ete. Liqui- dation et supputation véritable de la quantité de livres de pain qu’un setier de blé peut rapporter, cte., Propositions pour facilement et Sutélement exercer la police, etc.
1409François (le) affectionné à sa patrie.1649Sans Lieu81409. François (le) affectionné à sa patrie. (S. |.), 1649, 8 pages. °
1410François (le) désabusé, montrant les moyens infaillibles pour établir et affermir la véritable paix dans l’État.1652Paris191410. François (le) désabusé, montrant les moyens in- faillibles pour établir et affermir la véritable paix dans l’État. Paris, 1652, 19 pages. C’est la même pièce que le Parfait repos de la France, etc. Il y a de moms ici le premier paragraphe qui contient un apercu des avantages de la France.
1411François (le) fidèle à Jules Mazarin, traitant des devoirs des bons ministres envers leurs maîtres.1649Paris71411. François (le) fidèle à Jules Mazarin, traitant des devoirs des bons ministres envers leurs maîtres. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 7 pages.
1412François (les) oppressés sous la fureur et tyrannie de Jules Mazarin, dédié (sic) aux protecteurs du public.1649Paris71412. François (les) oppressés sous la fureur et tyrannie de Jules Mazarin, dédié (sic) aux protecteurs du pu- blic. Pares, 1649, 7 pages. Détestables vers,, signés IIKN J ?‘ IV
1413France (la) à couvert sous les lauriers des princes.1652Paris141413. France (la) à couvert sous les lauriers des princes. Paris , Salomon de la Fosse, 1652, 14 pages.
1414France (la) à l’épreuve. Septième partie des lettres héroïques du sieur de Rangouze.1651Parisnan1414. France (la) à l’épreuve. Septième partie des Zet- tres héroïques du sieur de Rangouze. Paris, 1651, in-12. Bib, hist., 23369. Je connais, du sieur de Rangouze, le Temple de la Gloire, aux hiéros de la France. Septième partie des Lettres héroïques. 1 vol. grand in-12, 1634 ; Et encore le Temple de l’Honneur, aux illustres dames du siècle. Aussi Septième partie des Lettres héroïques. 4 vol. grand in-12, 1654. La France à l'épreuve serait donc une troisième septiéme partie ? Je ne la connais pas. Toutes les recherches que j’ai pu faire à la Bibliothèque nationale,, ne me l’ont pas fait trouver. Je m’ai d’ailleurs jamais vu que trois éditions des Lettres héroiques. La première de 1644 se divise en deux parties; l’ine qui contient les lettres « que Rangouze a écrites en son nom à toutes les person- nes de l’un et de l’autre sexe qui pouvoient lui donner quelque paraguante » (Tallemant des Réaux); elle n’est pas paginée; l’autre qui se compose des lettres « qu’il à ecrites au nom de divers per- sonnages, par exemple pour le roi à la reine, pour la reineau roi; » les pages en sont numérotées. Les deux autres éditions de 1643 et 164 (le dernier chiffre a été gratté pour y substituer un 7 d’abord, puis un 8), les deux autres éditions ne se divisent pas. Elles sont sans pagmation. La fameuse lettre au duc d’Uzès n’est que dans l’édition de 1645. ; Les Lettres panégyriques qui ont paru en 1650, avec privilége de 1648, ont bien six parties : 1° Lettres panégyriques au roi, aux princes du sang, etc. 2° Lettres panégyriques aux plus gr:andes reines du monde, aux princesses, etc. 3° Lettres panégyriques aux princes et prélats de I ’Ëglise, etc. 4° Lettres panégyriques au chancelier de France, présidents au mortier , conseillers d’Estat, etc. S° Lettres panégyriques aux chevaliers des ordres, ambassa- deurs, etc. 6° Lettres panégyriques aux ministres d’Estat, surintendants des finances, etc. ; Mais sur les titres du Temple de la Gloire et du Temple de l’Honneur, comme dans l’article du P. Lelong, on lit trés-positive- ment : septième partie des Lettres héroïques. Dans tons les cas, à moins que quelque anonyme n’ait prêté à Rangouze, il n’est pas probable que ce livret soit un pamphet de la Fronde.
1415France (la) à la reyne.1649Paris71415. France (la) à la reyne. Paris, Robert Sara, 1649, 7 pages. Voir Plainte de la France à la reyne.
1416France (la) à monseigneur le duc d’Elbeuf, général des armées du roi (de la Fronde). Parénétique.1649Paris161416. France (la) à monseigneur le duc d’Elbeuf, géné- ral des armées du roi (de la Fronde). Parénétique. Paris, 1649, 16 pages.
1417France (la) affligée, parlant et répondant à toutes les personnes et les corps qui suivent: le roi, la reine, le Mazarin, le confesseur de la reine, le privé conseil, le premier président, tous les mazarins en général, M. de Villeroy, M. le duc de Damville, M. le duc d'Orléans et Mademoiselle, le prince de Condé, le duc de Beaufort, M. de Brousselle (sic), le Parlement en général le coadjuteur, le clergé, la noblesse, le tiers état, et faisant sa plainte sur le sujet de leurs réponses, qui l'obligent à former la résolution qu'elle témoigne à la fin de ce discours le tout en vers héroïques.1652Paris311417. France (la) affligée, parlant et répondant à toutes les personnes et les corps qui suivent : le roi, la reine, le Mazarin, le confesseur de la reine, le privé conseil, le premier président , tous les mazarins en général, M. de Villeroy, M. le duc de Damville, M. le due d’Or- léans et Mademoiselle, le prince de Condé, le duc de -Beaufort, M. de Brousselle (sic), le Parlement en géné- ral, le coadjuteur, le clergé, la noblesse, le tiers état, et faisant sa plainte sur le sujet de leurs réponses , qui l’obligent à former la résolution qu’êlle témoigne à la fin de ce discours, le tout en vers héroïques. Paris, 1652, 31 pages. " « Point de chef, point d’amis qu’en m‘apportant sa tête » {de Mazarin). Ce pamphilet n’est pas commun.
1418France (la) affligée, présentée à la reine pour le rétablissement de ses États et de son royaume, par un de ses fidèles sujets.1649Paris71418. France (la) affligée, présentée à la reine pour le rétablissement de ses États et de son royaume, par un de ses fidèles sujets. Paris, Pierre Variquet, 1649, 7 pages. Voir la France en deuil , etc.
1419France (la) affligée sur l’enlèvement du roi, avec une pièce contre les maltôtiers.1649Paris61419. France (la) affligée sur l’enlèvement du roi, avec une pièce contre les maltôtiers. Paris, Arnould Cot- tinot, 1649, 6 pages.
1420France (la) aux frondeurs; 1re élégie.1652Sans Lieu71420. France (la) aux frondeurs; 1"° élégie. (S. 1., 1652), 7 pages. Voir l’Élégie de la France aux Frondeurs.
1421France (la) congratulante à Venise sur sa très-glorieuse, amplissime victoire, remportée contre les mahumétans (sic).1649Sans Lieu41421. France (la) congratulante à Venise sur sa très- glorieuse , amplissime victoire , remportée contre les mahumétans (sic). (S. 1.), 1649, 4 pages non chif- frées. Rare. C’est un extrait de l’Universelle disposition du Ciel pour l’an de gräce 1649 , par Jean Mitannour Dufour, normand. Mitannour a publié plus tard l’Apothéose de Clément, le cou- telier.
1422France (la) désolée au roi, dédiée à monsieur le prince.1652Paris161422. France (la) désolée au roi, dédiée à monsieur le prince. Paris , 1652, 16 pages. Il y en a une autre édition, dont le titre porte : l France déso - lée , parlant au roi, etc.
1423France (la) désolée aux pieds du roi, où le gouvernement tyrannique de Mazarin est succinctement décrit.1649Sans Lieu81423. France (la) désolée aux pieds du roi, où le gouver- nement tyranniquc de Mazarin est succinctement dé- crit. (S. 1., 1@%), 8 pages. Avec cette épigraphe : Nulli fas Italo tantam subvertere gentem. VIRGILE. « Si Dieu n’eùt reveillé enfin le Parlement et le peuple de Paris, pour s’opposer puissamment, comme üs ont fait depuis quelque temps , Kpa £_ymnnie.... » C’est la date.
1424France (la) désolée, parlant au roi étant à la chasse, où elle lui représente la fin tragique du marquis d’Ancre et la vie du cardinal Mazarin, avec le moyen de mettre la France en paix, dédiée à monsieur le prince de Condé.1652Paris161424. France (la) désolée, parlant au roi étant à la chasse, où elle lui représente la fin tragique du marquis d’An- cre et la vie du cardinal Mazarin , avec le moyen de mettre la France en paix, dédiée à monsieur le prince de Condé. Paris, 1652, 16 pages. Même pièce que la France désolée au roi, etc.
1425France (la) en deuil, présentée à la reine pour le rétablissement de ses États et de son royaume, par un de ses fidèles sujets.1649Paris71425. France (la) en deqil, présentée à la reine pour le rétablissement de ses États et de son royaume, par un de ses fidèles sujets. Paris, Pierre Variquet, 1649, 7 pages. Ce n’est , en quelque sorte , que la préface d’un livre qui n’a ja- mais été publié. . Il en a cependant été fait une autre édition, qui ne diffère de celle-ci qu’en un seul point : au lieu de Za France en deuil, on lit au litre : La France affligée, etc.
1426France (la) en prière pour la paix.1649Paris41426. France (la) en prière pour la paix. Paris, veuve Musnier, 1649, 4 pages.
1427France (la) en travail sans pouvoir accoucher faute de sage-femme, par le sieur de Sandricourt. C'est une branche de mon Accouchée espagnole, et la cinquième pièce de mes fictions politiques ( suivent les titres des quatre premières). Pour la clef que je t'ai promis (sic), elle est entre les mains du graveur. Il te burine quelques feuillages, pour te la rendre plus mignonne.1652Paris391427. France (la) en travail sans pouvoir accoucher faute de sage-femme, par le sieur de Sandricourt. C’est une branche de mon Æccouchée espagnole, et la cin- quième pièce de mes fictions politiques ( suivent les titres des quatre premières). Pour la clef que je t'ai promis (sic), elle est entre les mains du graveur. Il te burine quelques feuillages, pour te la rendre plus mi- gnonne. Paris , 1652, 39 pages. Le pamphlet est suivi de : l’Irnocence de mes amours sur le bou- clier, l’accord du théorbe , le paranymphe et les grâces du corps ; vers exécrables, qui justifient pleinement ce jugement de Loret : « Ceux de Sandricourt sont barbares, » I lettre du livre rv de la Muse historique.
1428France (la) espérant la paix.1649Paris71428. France (la) espérant la paix. Paris, Pierre Du- pont, 1649, 7 pages. , Mademoiselle, à Saint-Germain , fit vétir les prisonniers des troupes parlementaires, qu’on laissaït tout nus malgré la rigueur du froid. r ns Cette pièce a été réimprimée dans les Premières nouvelles de la paix , etc.
1429France (la) et les royaumes ruinés par les favoris et les reines amoureuses.1649Sans Lieu81429. France (la) et les royaumes ruinés par les fa- voris et les reines amoureuses. (S. |., août 1649), 8 pages.
1430France (la) florissante sous le règne de Louis XIV.Sans DateSans Lieu71430. France (la) florissante sous le règne de Louis XIV, (S. 1. n. d.), 7 pages.
1431France (la) irritée contre ses tyrans.1649Paris71431. France (la) irritée contre ses tyrans. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 7 pages. Ce pamphlet est suivi d’un Oracle au Parlement, et de deux madrigaux à Broussel.
1432France (la) languissante, résolue à vaincre ou à mourir.1649Paris161432. France (la) languissante, résolue à vaincre ou à mourir. Paris, 1649, 16 pages. Entre la conférence de Ruel et celle de Saint-Germain. L’auteur a mis dans la bouche de la France une bonne partie des Soupirs françois sur la paix italienne , traduite en prose , notam- ment la strophe sur la régence. Naudé dit, p. 198 du Mascurat , qu’on attribuait ce pamphlet à un certain curé ( Brousse , curé de Saint-Roch .
1433France (la) mal régie.Sans DateSans Lieunan1433. France (la) mal rêgie. “ Lettre au cardinal ; burlesque.
1434France (la) paisible, ou la Paix miraculeuse. Odc.1649Paris141434. France (la) paisible, ou la Paix miraculeuse. Ode. Paris, 1649, 14 pages. « Il (Dieu) n°a point déclaré sa haine ÀA l’un plus qu’à l’autre parti. Tous deux ont eu le démenti Par une victoire incertaine. »
1435France (la) parlant à monsieur le duc d’Orléans endormi.1649Paris41435. France (la) parlant à monsieur le duc d’Orléans endormi. Paris (s d.), 4 pages. Pamphlet très-piquant, qui n’a que le malheur d’être des plus communs. Il a paru dans les premiers mois de 1649. On a publié une réponse sous ce titre : Ze Prince éveillé, Le re- frain est : « Out, j’ai voulu dormir ; mais il n’en est plus temps. » Dans le Nouveau siècle de Louis XIV, vol. I, p. 178, le titre de la pièce a été réduit ainsi: La France au duc d’Orléans endormi.
1436France (la) pleurante aux pieds de Son Altesse Royale.1652Sans Lieu71436. France (la) pleurante aux pieds de Son Altesse Royale (s. 1., 1652), 7 pages.
1437France (la) prosternée aux pieds de la Vierge pour la remercier de la paix, dédié (sic) à la reine, par monsieur Mercier.1649Paris81437. France (la) prosternée aux pieds de la Vierge pour la remercier de la paix, dédié (sic) à la reine, par monsieur Mercier. Paris, Nicolas Gasse, 1649, S pages.
1438France (la) prosternée aux pieds de messieurs du Parlement pour leur demander justice.1649Paris81438. France (la) prosternée aux pieds de messieurs du Parlement pour leur demander justice. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages. « Corrige præteritum, rege præsens, cerne futurum. » ‘ Voilà le texte du pamphilet ,’qui n’est pas trop mal écrit.Ah
1439France (la) réjouie par le génie du roi pour la conservation de son royaume, présentée à Sa Majesté.1650Paris81439. France (la) réjouie par le génie du roi pour la conservation de son royaume, présentée à Sa Majesté. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 4650, 8 pages. Signé Laisné. = im'eun rn ranvee, E hetrmoinede (3 H15) « Mangot, Tou, Laisné, Gouin Fournissent le Zoar rabbin. » Rimaille sur les plus célèbres bibliotières de Paris, 1649.
1440France (la) rétablie, ou les Pressantes exhortations à ses peuples pour les obliger à l’union, à la concorde et à la réjouissance, en faveur de la paix et des lys florissants.1649Paris111440. France (la)rétablie, ou les Pressantes exhortations à ses peuples pour les obliger à l’union, à la concorde et à la réjouissance , en faveur de la paix et des lys florissants. Paris, 1649, 11 pages. « Mon lieutenant civil a déjà si bien travaillé, et travaille encore tous les jours avec tant de soin et de vigilance pour détruire cet infâme usage (des pamphlets), que peu de personnes osent s’en rendre coupables, sans , à la même heure , voir leur condamnation et leur supplice. » ”
1441France (la) ruinée par les favoris.1649Sans Lieu41441. France (la) ruinée par les favoris (s. 1., 1649), 4 pages. Après avoir parlé de la mort de Marie de Médicis , l’auteur dit à la reine : « Régente qui souillez l’'honneur du diadème, Présagez votre arrêt , signé des mains de Dieu, Ou de vivre autrement , ou de mourir de mème. » Il menace également le roi de la mort de Charles Stuart, qu’il appelle Jacques.
1442France (la) sans espoir.1649Sans Lieu81442. France (la) sans espoir (s. 1.), 1649, 8 pages. Aussi insolente que sotte. J’en citerai deux vers : « L’âne monte sur Péminent ; Mais l’éminent monte sur l’âne, » Puis vient la Guerre suivie de la paix prétendue , arrétée en la conférence de Ruel du 14 mars 1649. « Si c’est une paix d’hiver, On ne s’y doit point fier ; Car c’est une paix fourrée.
1443France (la) suppliante au roy à son sacre pour la paix.1651Chalon-sur-Saônenan1443. France (la) suppliante au roy à son sacre pour la paix. Chdlon-sur-Saône, Pierre Cusset, 1651. L. Jacon, Bibliographia parisina.
1444France (la) triomphante sur tous les États et empires du monde, à madame la princesse Palatine .Sans DateSans Lieu61444. France (la) triomphante sur tous les États et empires du monde, à madame la princesse Palatine (s. l. n. d.), 6 pages. Suzanne de Nervèze.
1445France (la) vengée des malheurs dont elle étoit menacée par les armes de Jules Mazarin.1649Paris61445. France (la) vengée des malheurs dont elle étoit menacée par les armes de Jules Mazarin. Paris, Michel Mettayer, 1649, 6 pages.
1446France (la) victorieuse au roi, ou Panégyrique dédié à Sa Majesté.1649Paris321446. France (la) victorieuse au roi, ou Panégyrique dédié à Sa Majesté. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 32 pages.
1447Franche (la) marguerite faisant voir : 1° que le roi ne peut pas rétablir le Mazarin, et que par conséquent l’armement qui se fait pour ce dessein, est injuste ; 2° que les lois fondamentales de l’État ne permettent pas à la reine d’être chef du conseil de Sa Majesté, et que par conséquent tout ce qui se fait par son avis, ne doit pas être suivi ; 3° que le roi, quelque majeur qu'’il soit, doit néanmoins vivre sous la curatèle, quoique tacite, de Son Altesse Royale et de ses princes, jusqu’à l’âge prescrit par les lois pour l'émancipation des enfants; 4° et que pendant cette conjoncture d’affaire, Son Altesse Royale, les princes et messieurs du Parlement peuvent commander le ban et l’arrière ban, pour terminer bientôt cette guerre mazarine.Sans DateSans Lieu161447. Franche (la) marguerite faisant voir : 1° que le roi ne peut pas rétablir le Mazarin, et que par conséquent l’armement qui se fait pour ce dessein, est injuste ; 2° que les lois fondamentales de l’État ne permettent pas à la reine d’être chef du conseil de Sa Majesté, et que par conséquent tout ce qui se fait par son avis, ne doit pas être suivi ; 3° que le roi, quelque majeur qu'’il soit, doit néanmoins vivre sous la cura- tèle, quoique tacite, de Son Altesse Royale et de ses princes, jusqu’à l’âge prescrit par les lois pour l'éman- cipation des enfants ; 4° et que pendant cette con- joncture d’affaire, Son Altesse Royale, les princes et messieurs du Parlement peuvent commander le ban et l’arrière ban , pour terminer bientôt cette gnerre mazarine. (S. |. n. d.) 16 pages. Ce pamphlet de Dubosc Montandré a été condamné à être brülé par avrêt du Parlement, en date du 27 mars 1652.
1448Fronde (la) du Parlement fatale au Mazarin.1649Paris81448. Fronde (la) du Parlement fatale au Mazarin. Paris , Pierre Sévestre, 1649, 8 pages.
1449Fronde (la) ressuscitée.1650Sans Lieu71449. Fronde (la) ressuscitée (s. 1.), 1650, 7 pages. C’est la même pièce que la Résurrection de la Fronde.
1450Fronde (la) royale.1650Paris71450. Fronde (la) royale. Paris, Jean Brunet, 1650, 7 pages.
1451Frondeur (le) bien intentionné aux faux frondeurs.1651Paris81451. Frondeur (le) bien intentionné aux faux fron- deurs. Paris , Nicolas Vivenay, 1651, 8 pages. Pour le prince de Condé contre Gondy. « Vos grands soins sont de vous rendre maître des bruits de Paris, » dit Pauteur au coad- juteur. J'ai vu à la bibliothèque de l’Arsenal, sur un exemplaire de ce pampllet , une note manuscrite qui l’attribue à Sarrazin.
1452Frondeur (le) désintéressé.1650Sans Lieu221452. Frondeur (le> désintéressé (s. |.), 1650. Deux parties, l’une de 14 pages, l’autre de 8. Ce pamphlet est d’Isaac de Laffemas, tour à tour avocat au Parlement, secrétaire du roi, procureur général en la chambre du commerce, avocat général en la chambre de justice, maître des requêtes, lieutenant civil au châtelet de Paris, et encore maître des requêètes. Il exercait cette dernière charge au temps de la Fronde. Rangouze a adressé à Isaac de Laffemas une lettre, qui se trouve dans le recueil des Lettres panégyriques au chancelier de France, aux présidents à mortier, aux conseillers d’État, aux maîtres des requêtes, etc.; il y donne, sur Ja carrière de ce magistrat, des détails qui paraissent être restés inconnus aux biographes ; et parce que cette lettre est rare, j’en citerai quelques passages : « Vos services importants, dit Rangouze, obligèrent le feu roi (Louis XTIT) de vous donner en pur don la charge de maître des requêtes, pour joindre à votre mérite l’autorité de rendre par plusieurs inten- dances la justice dans les provinces. L’exécution avantageuse des ordres qui vous furent donnés, jetta tant d’éclat dans les esprits de toute la cour qu’un des plus grands hommes du siècle jugea par les effets de votre conduite que la sagesse de vos conseils était encore plus nécessaire près de Sa Majesté… Les obstacles que vous y rencontrâtes, et qui seroient aussi longs à réciter que difficiles à croire, bien loin de vous abaisser, ne servirent qu’à établir plus puissamment votre réputation… C’est votre zèle et votre expérience qui ont mérité de la justice du roi la gratification de la charge de lieutenant civil, qui étoit montée à un prix excessif… Après cela, Monsieur, cédant au changement du temps, vous avez paru aussi judicieux que désintéressé , vous dépouillant d’une charge avec la même facilité que vous en aviez été revétu , pour revenir à votre premier exercice de maître des requêtes. » Cette dernière phrase ne veut-elle pas dire qu’après la mort de Louis XIII, Laffemas fut contraint de se démettre de sa charge de lieutenant civil ? Au moins est-il vrai que le lieutenant criminel Tardieu l’accusa, en plein conseil, d’empiéter sur sa charge. Ces tracasseries expliqueraient peut-être la démission de Laffemas. Tallemant des Réaux, 4 volume des Héstoriettes, confivme tous les faits avancés par Rangouze ; seulement il croit que Laffemas ne reçut de Louis XIIT, en pur don, qu’une partie de sa charge de maître des requêtes. « Quand, dit-il, le cardinal de Richelieu lui fit exercer par commission la charge de lieutenant civil, il acquit beaucoup de réputation, et ôta bien des abus. À vivre en saint, comme on dit, mais ce n’est pas en saint de Paradis, la charge peut valoir vingt mille livres. Il n’en tiroit que six.… Laffemas N’avoit pas passé pour voleur dans les intendances qu’il avoit eues. Je crois qu’il avoit les mains nettes. Il étoit effectivement bon- homme. » On ne s’attendait guère à voir accoler l’épithète de bonhomme au nom du terrible justicier que Despeisses définissait : v/r bonus strangulandi peritus ; mais Tallemant des Réaux n’est pas trop persuadé de la cruauté de Laffemas: « Il à passé pour un grand bourreau, dit-il ; mais 1l faut dire aussi qu’il est venu en un siècle où l’on ne savoit ce que c’étoit que de faire mourir un genti'homme ; et le cardinal de Richelieu se servit de lui pour faire ses premiers exemples. » Le Frondeur désintéressé valut à son auteur de violentes attaques, tant en vers qu’en prose, Davenne publia successivement la Réponse uu frondeur désintéressé, par un autre frondeur désinté- ressé, et la Satyre, ou Feu à l’épreuve de l’eau, ete. Du Châtelet composa l'Apologie pour Malefas. Des anonymes firent paraître le Faux frondeur converti etla Réponse des vrais frondeurs, etc. Laffemas ne répliqua qu’une seule fois, au Faux frondeur con- verti. C’est l’objet de la seconde partie de son pamphlet ; mais äl y eut une Défense pour le Frondeur désintéressé , qui réfutait la Réponse des vrais frondeurs. Par une singularité qu’explique la folie de Davenne, la Satyre, ou Feu à l’épreuve de l’eau est dirigée à la fois contre ces deux dernières pièces. Dans la première partie de son Frondeur, Laffemas fait très-bien remarquer que la Fronde a coûté aux Parisiens plus cher même que les partisans ; et dans la seconde : « Parmi ces frondeurs agissants , Pen connois beaucoup d’innocents, Qui n’ont prété leur entremise À ces demi républiquains ( sic), Que parce que les publiquains Nous vouloient tous mettre en chemise. » À son avis, tout avait été fini par la paix de Saint-Germain ; et la Fronde devait être bien morte ; mais « L’indigence des colporteurs Et la vanité des auteurs Sont cause qu’on la fait revivre. » C’est de ce pamphlet que parle Tallemant des Réaux quand il dit de Laffemas ( page 36 du 4° vol. des Historiettes) : « Il s’avisa mal à propos d’aller faire des stances en 1650 , pour montrer que la Fronde n’avoit fait que du mal ; » mais je ne saurais reconnaître, entre les réponses diverses qui furent publiées,, celle dont le ma- nuscrit portait pour titre: dæ Mazarinr enfariné. Deux pièces rappellent l’anecdote à laquelle il est fait allusion par cette épithète d’enfariné. Dans l’Apologie pour Malefas , Du Châtelet accuse Laffemas d’avoir été comédien : et l’auteur de la Réponse des vrais frondeurs dit avec plus de précision qu’il avait joué à l’hôtel de Bourgogne sous le nom de Beausemblant. Cette fable Ctait assez accréditée pour que les maîtres des requêtes se crussent autorisés à en faire une cause d’indignité contre lui. Tls refusèrent de le recevoir. Le procès fut porté devant le Parlement. De Pleix et Montauban, qui plaidaient pour ses adversaires, mirent en fait qu’il avait joué le rôle du fariné. Laffemas se défendit lui- même , et gagna sa cause. « La vérité est, dit Tallemant des Réaux , qu’il faisoit assez bien Gros Guillaume, qu’il avoit joué plusieurs fois, mais en particulier, comme tout le monde peut faire. On disoit encore qu’il avoit joué de ses propres pièces dans une troupe de comédiens de campagne, et qu’il s’appeloit le Berger Talemas. Je doute même, comme quelques-uns l’ont soutenu, qu’amoureux de quelque comédienne, l ait suivi une troupe, et que par hazard il lui soit arrivé de monter sur le théâtre , une ou deux fois , pour l’amour d’elle. » Ces anecdotes n’ont pas plus de valeur que celle de PÉtoile, qui veut que Laffemas ait été tailleur; Tallemant des Réaux dit fils de tailleur. Beausemblant est le nom de la terre où le père de Laffe- mas est né en Dauphiné. On comprend que les pamphlétaires ne se sont pas fait faute de ramasser toutes ces anecdotes scandaleuses et toutes ces calomnies. Voici ce que je lis dans la Réponse des vrais frondeurs : « Votre personne, si bien peinte Autrefois par Du Châtelet, Fait bien juger qu’un châtelet , Qui n’est plus de votre domaine , Est le sujet de la migraine. » L’auteur du Faux frondeur converti termine sa pièce par un son- uet , où se trouvent ces deux vers : « Voir les innocents dans les mains des bourreaux, C’étoit jadis l’emploi de sa belle intendance. » Celui de la Réponse des vrats frondeurs dit : « Lorsque vous prêchez la clémence, Dieu sait ce que chacun en pense.. . . Et l’on sait qu’un Beausemblant N’a rien qu’une charité feinte. » Il conseille à Laffemas d’écrire un Traité de l’art de ramer, une Oraison patibulaire ou le Parfait questionnaire. Boisrobert disait que, quand Laffemas voyait une belle journée, il s’écriait : « Ah ! qu’il feroit beau pendre aujourd’huy ! » Isaac de Laffemas était fils de Barthélemy de Laffemas, contrè- leur général du commerce sous le règne de Henri IV. Comme son père , il s’est beaucoup occupé des choses commerciales ; et nous avons de lui une Histoire d commerce de France , enrichie des plus notables de l’antiquité et du trafic des pays étrangers. Paris, 1606 , in-12. Je ne sais pourquoi les auteurs de la B:ographie universeile et les éditeurs de Tallemant des Réaux le font mourir vers 16H0, Je vois dans le Journal du Parlement que Laffemas, encore maître des requêtes, fut accuse, dans l’audienee du 19 juillet 1652, d’avoir remis les sceaux à un commis de Guénégaud ; ce qu’il avoua , séance tenante. Sautereau de Marsy a publié le Frondeur désintéressé dans son Nouveau siécle de Louis XIF, p. 280 du I* vol.; mais il n’a re- produit aucune des réponses.
1453Frondeurs (les) champêtres, Églogue allégorique sur les affaires du temps.1651Sans Lieu81453. Frondeurs (les) champêtres, Églogue allégorique sur les affaires du temps (s. 1.), 1651, 8 pages.
1454Frondeurs (les) victorieux et triomphants sous le règne de Louis XIV, dit Dieudonné.1650Sans Lieu81454. Frondeurs (les) victorieux et triomphants sous le règne de Louis XIV, dit Dieudonné (s. l., 1650), 8 pages. Le triomphe de la Fronde, c’était la prison des princes. Mauvais, mais peu commun.
1455Fuite (la) des maltôtiers après Mazarin, mise en vers burlesques par le sieur Pompholis.1649Paris31455. Fuite (la) des maltôtiers après Mazarin , mise en vers burlesques par le sieur Pompholis. Paris, 1649, à pages.
1456Funeste (la) et agréable résolution du lutin du cardinal Mazarin, à la sollicitation du diable Astaroth par le moyen de l'apparition de l’ombre de Henry le Grand, et l'interprétation des songes de ce ministre faite par l'assemblée de tous les dieux souterrains. Demandez au vendeur le Sénèque exilé.1652Paris151456. Funeste (la) et agréable résolution du lutin du cardinal Mazarin, à la sollicitation du diable Astaroth par le moyen de l'apparition de l’ombre de Henry le Grand, et l'interprétation des songes de ce ministre faite par l'assemblée de tous les dieux souterrains. Demandez au vendeur le Sénèque exilé. Paris, 1652, 15 pages. « Pai trop écrit et excité à sédition… J’avoue que j’ai fait quel- ques pièces contre le cardinal Mazarin , notamment le Sérèque exilé et la (Funeste et agréable) résolution du lutin du cardinal , dont voici la suite. Vous pouvez les demander au vendeur; et vous verrez si je suis Prince ou Mazarin. » C’est ainsi que le sieur du Crest fait son meé culpé dans le Sénèque mourant. Je ne connais rien de plus de cet écrivain.
1457Funeste (le) hoc de Jules Mazarin.1649Paris31457. Funeste (le) hoc de Jules Mazarin. Paris, Nicolas Boisset, 1649, 3 pages.
1458Funeste (le) hoc de Jules Mazarin, avec le Salve Regina de Mazarin et des partisans.1649Rouen61458. Funeste (le) hoc de Jules Mazarin, avec le Salve Regina de Mazarin et des partisans. Rouen, jouxte la copie imprimée chez Nicolas Boisset, 4649, 6 pages.
1459Furet (le), ou les Pourmenades du prince de Condé.1649Sans Lieu81459. Furet (le), ou les Pourmenades du prince de Condé (s. 1.), 1649, 8 pages. ‘ Satire très-violente, assez spirituelle et peu commune contre le prince de Condé.
1460Fureur (la) des Normands contre les mazarinistes.1649Paris161460. Fureur (la) des Normands contre les mazarinistes. Paris, Pierre Variquet, 1649, 16 pages. A la suite de la Fureur des Normands, on doit trouver le Dia- logue du duc de Longucville et de la Normandie. Le duc de Longueville parle en vers, et la Normandie en prose. C’est tout ce qu’il y a à en dire. Il en existe une édition de Rouen, Jacques Besongne, 1649, 16 pages.
1461Fureur (la) des juifs, dédié à messieurs de la Synagogue, en vers burlesques, par Claude Veyras.1652Paris71461. Fureur (la) des juifs, dédié à messieurs de la Synagogue, en vers burlesques, par Claude Veyras. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages. Voir le Récit natf et véritable du cruel assassinat…. commis.…. Par la compagnie des fripiers de la tonnellerie, etc.
1462Gabelles (les) épuisées, à monseigneur le duc de Beaufort, par N. J.T. (Nicolas Jamin, Tourangeau).1649Sans Lieu71462. Gabelles (les) épuisées, à monseigneur le duc de Beaufort, par N. J. T. (Nicolas Jamin, Tourangeau). Sans Lieu, 1649, 7 pages. Jamin raconte que deux cents ouvriers en soie de Tours sont allés querir du sel à Nantes, qu'ils en ont rapporté une quantité telle que le prix en est tombé subitement à trente sols le boisseau, enfin qu'ils ont fait un second voyage avec des ouvriers d'Orléans, malgré la défense expresse du conseil , et qu'ils se sont ouvert le passage à coups de canon.
1463Galimathias burlesque sur la vie du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu181463. Galimathias burlesque sur la vie du cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1652, 18 pages. Mazarin venait d'arriver à Poitiers. « Fait et passé l'an remarquable Que le roi n'avoit sur sa table Le plus souvent de quoi friper, Ne sachant pas où en gripper ; L'an que les linceulx de sa couche, Même ceux où la reine couche , Se trouvèrent, dit-on, percés, Voire en maints endroits rapiécés. » Ce pamphlet se termine par une épitaphe ordurière, dont voici le dernier vers : « Chacun sait toutefois qu'il chevauchoit en âne. » S'il n'est pas tout à fait aussi rare que la Famine, ou les Putains à cul, il est bien aussi sale et beaucoup plus spirituel.
1464Gallicinium nuper auditum, Franciam expilante Mazarino. Quis dedit gallo intelligentiam ? JoB, 38. Qui preparat corvo escam suam. ID.1649Paris41464. .. Gallicinium nuper auditum, Franciam expilante Mazarino. Quis dedit gallo intelligentiam ? JoB, 38. Qui preparat corvo escam suam. ID. Parisiis, 1649, 4 pages. Bonne latinité; énergie et concision. « Dum regi per aetatem, reginæ « Matri per sexum non licet. » « Nummus regius , « Senator regius, « Uterque sacra principis imago. « Imagini utrique bellum indicitur. « Indicitur; et tacebimus ! » « Exulant nummi regii ; « Regii senatores exulârunt ; « Hæc fuit scilicet justorum omnium sors. » Pour comprendre le double sens de ce mot justorum, il faut savoir qu'on appelait justes les pièces d'or et d'argent à l'effigie de Louis XIII. Voir le Voyage des justes en Italie.
1465Gasconnades (les), ou les Rodomontades des Gascons faites aux Parisiens et aux Normands, après le siége de Bordeaux.1650Sans Lieu81465. Gasconnades (les), ou les Rodomontades des Gascons faites aux Parisiens et aux Normands, après le siége de Bordeaux. Sans Lieu, 1650, 8 pages. Pièce fort plaisante, qui se termine par d'assez mauvais vers.
1466Gazetier (le) désintéressé.1649Paris81466. Gazetier (le) désintéressé. Paris, Jean Brunet, 1649. Deux parties, l'une de 24, et l'autre de 8 pages. La seconde partie est intitulée Suite ou Deuxième suite, etc., chez la veuve Musnier, 1649. En fait, elle n'a rien de commun que le titre avec le Gazetier désintéressé. Surtout elle n'est pas du même auteur. Le Gazetier désintéressé est signé D. B, Il ne manque ni de gra vité dans le style , ni de correction. « Notre condition est une. Il n'y a que la vertu qui nous distin gue; et la noblesse ne peut pas avoir toujours été vieille. » Ce sont presque les vers de Voltaire. Voir la Lettre de consolation envoyée à madame de Chdtillon, etc.
1467Gazetier (le) désintéressé, et le Testament de Jules Mazarin.1649Paris201467. Gazetier (le) désintéressé , et le Testament de Jules Mazarin. Sur l'imprimé à Paris chez Jean Bru net et Claude Morlot, 1649, 20 pages. Ce n'est, comme le titre l'indique d'ailleurs, qu'une réimpres sion de ces deux pièces.
1468Gazette (la) burlesque, envoyée au gazetier de Paris.1649Sans Lieu71468. Gazette (la) burlesque, envoyée au gazetier de Paris. Sans Lieu, 1649,7 pages. L'auteur prétend que c'est Renaudot qui a introduit le mot incognito dans la langue française.
1469Gazette (la) de la place Maubert, ou Suite de la Gazette des halles, touchant les affaires du temps. Second nouvelle.1649Paris111469. Gazette (la) de la place Maubert, ou Suite de la Gazette des halles, touchant les affaires du temps. Seconde nouvelle. Paris, Michel Mettayer, 1649, 11 pages.
1470Gazette (la) des halles, sur les affaires du temps. Première nouvelle.1649Paris71470. Gazette (la) des halles, sur les affaires du temps. Première nouvelle. Paris, Michel Mettayer, 1649. Trois pièces, la première de 7 pages, la seconde de 11, et la troi sième de 14. La seconde est intitulée : Gazette de la place Maubert, et la troisième : Suite de la Gazette de la place Maubert. Naudé dit, page 220 du Mascurat, qu'il ne faut pas les négliger; maisjene sais pourquoi il se sert de cette expression les deuxgazettes des Halles, si ce n'est que la troisième ne vaut pas les deux pre mières.
1471Gazette (la) du temps, en vers burlesques.1652Parisnan1471. Gazette (la) du temps, en vers burlesques. Paris, 1652. Ce sont des lettres de Loret à mademoiselle de Longueville, depuis duchesse de Nemours. Il y en a neuf, et dix si l'on compte la Gazette nouvelle ; nais elles sont classées d'une manière fort irrégulière. On sait que les lettres de Loret dont la première est du 4 mai 1650, se donnaient manuscrites et en une seule copie, qui était lue chez mademoiselle de Longueville devant ceux qui la voulaient écouter, dit naïvement l'auteur du discours sur la Muse historique, dans le recueil de 1658, ou qui passait en diverses mains. Plus tard il s'en fit, apparemment du consentement de la princesse et de Loret, d'autres copies sur la première, mais toujours manuscrites, « pour des gens de considération de la confidence » de mademoiselle de Longueville. Le cercle s'agrandissant chaque jour, elles arrivèrent ainsi à un libraire, qui s'en empara, et les fit imprimer, à l'insu de l'auteur d'abord, puis malgré ses vives et persévérantes réclama tions. La première qui fut publiée de la sorte, est la lettre 34° du III° livre de la Muse historique. Ensuite parurent successivement, et dans l'ordre suivant, les 35°, 38°, 36°,39°, 37e, 40e, 32e, 23° et 42°, celle-ci sous le double titre de la Gazette nouvelle et la Mouvelle gazette du temps, en vers burlesques. Il ne paraît pas que Loret ait réclamé avant la publication de la Quatrième gazette du temps, c'est-à-dire la lettre 36° de la Muse historique; mais à partir de cette date, il ne cesse de gémir, de se plaindre; il menace même. Le libraire fait imprimer ses gémisse ments, ses plaintes et ses menaces. « Des débiteurs de faux papiers, Pires cent fois que des fripiers, Et qui n'ont jamais les mains nettes , Font imprimer de mes gazettes.... Qu'ils finissent, je leur en prie, Cette franche friponnerie ; Ou je déclare à ces méchants Qu'ils n'en seront pas bons marchands. » C'est ainsi que Loret dénonce le libraire dans la lettre 36° de la Muse historique, et que le libraire répète la dénonciation dans la Quatrième gazette du temps. Loret revient sur le même sujet dans la lettre 41° : « Ce détestable plagiaire , Cette âme basse et mercenaire , Qui ma gazette imprimer fit, Pour en tirer quelque profit, Ayant, de peur de plaie ou bosse , Discontinué son négoce,... L'a depuis peu recommencé. » La 42e lettre est contrefaite; et le libraire y dit avec Loret : « Je crois que votre grandeur... Sans doute saura bientôt faire Un châtiment très exemplaire De ces sots falsificateurs. » Pourtant Loret s'était décidé à faire imprimer lui-même la lettre 39°, que, de son côté, le contrefacteur n'a pas manqué de publier sous le titre de Cinquième gazette du temps. « Un mal, lequel à l'improviste A surpris monsieur mon copiste , M'a fait , en cette occasion , Recourir à l'impression.» Mais l'imprimeur « ... Sans abus ni fraude aucune.. . Doit observer cette loi De n'en tirer, chaque semaine, Qu'une unique et seule douzaine. » La 40° lettre fut aussi imprimée par la même raison. Loret est enchanté de cette invention « excellente, dit l'auteur du discours sur la Muse historique, pour produire en même temps plusieurs exemplaires d'une seule pièce. » Ses vers « ... A lire en sont plus aisés. Ils n'ont ni glose, ni rature. » On peut croire que, depuis ce moment, il renonça tout à fait aux copies manuscrites de ses gazettes. On lit en effet dans l'avis de l'Imprimeur aux lecteurs qui suit le discours sur la Muse historique, que les Lettres en vers ont été imprimées, toutes les semaines, depuis le mois de septembre 1652; et la Cinquième gazette du temps, qui est la lettre 39°, la première pour laquelle Loret eut recours à l'impression, est datée « A Paris, le jour saint Michel l'Ange. » (29 septembre.) La Gazette nouvelle qui correspond à la lettre 42°, porte, au verso du titre, un avis où il est dit que le public recevra, toutes les se maines, un nouveau cahier intitulé : Gazette en vers burlesques. Il importe de remarquer que la lettre 40° fut publiée par le con trefacteur sous le titre de la Sixième gazette du temps, quoiqu'il eût déjà intitulé Sixième gazette la lettre 37°. On sait que les lettres de Loret à Mademoiselle de Longueville ont été recueillies en 1658, et publiées in-folio; mais ce qu'on sait moins généralement, c'est que, dès 1656, on avait fait une édition, in-4°, des lettres de 1650. J'en ai vu chez M. Potier, libraire, un très-bel exemplaire aux armes du duc de Nemours, Paris, Charles Chenault, comme l'in-folio de 1658. M. le comte Léon de Laborde a donné une excellente notice sur Loret et sur la Muse historique, dans les notes du Palais Mazarin.
1472Gazette (la) nouvelle, en vers burlesques, sur l'arrivée du roi en sa bonne ville de Paris, première semaine.1652Paris81472. Gazette (la) nouvelle, en vers burlesques, sur l'arrivée du roi en sa bonne ville de Paris, première semaine. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages. C'est la lettre 42° du III° livre de la Muse historique. Elle a été contrefaite sous le titre de la Nouvelle Gazette du temps, en vers burlesques, du dix-neuvième octobre 1652. La Fronde était finie.
1473Géant (le) sicilien terrassé par les bons François.1649Paris81473. Géant (le) sicilien terrassé par les bons François. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
1474Géants (les)terrassés, ou la Fable historique, en vers burlesques.1650Paris71474. Géants (les)terrassés, ou la Fable historique, en vers burlesques. Paris, Denis Pelé, 1650, 7 pages. Il s'agit de la prison des princes.
1475Gémissements (les) des peuples de Paris sur l'éloignement du roi.1649Paris71475. Gémissements (les) des peuples de Paris sur l'éloignement du roi. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 7 pages. « Quelque grand jour qui éclaire le monde, il n'est qu'une belle tristesse quand le soleil est caché. Percez ces noires ombres, qui dérobent à nos yeux votre beau visage. » Cette pièce a été réimprimée en 1652, sous le titre de : Requéte présentée au roi sur les affaires présentes.
1476Généalogie (la) du premier président.1652Paris231476. Généalogie (la) du premier président. Paris, 1652,23 pages. Contrefaçon de la pièce intitulée : Lettre envoyée au roi par un docteur en théologie. Mailly qui n'a pas connu la Lettre, parle de la Généalogie comme d'une pièce originale, dans la note de la p.347 de son IV° volume.
1477Généalogie (la) du prince, et comme tous ceux de cette maison ont été funestes au roi et au peuple.1650Paris61477. Généalogie (la) du prince, et comme tous ceux de cette maison ont été funestes au roi et au peuple. Paris, N. Charles, 1650, 6 pages. Sottise et lâcheté.
1478Généalogie, ou Extraction de la vie de Jules Mazarin, cardinal et ministre d'État en France.Sans DateAnvers81478. Généalogie, ou Extraction de la vie de Jules Maza rin, cardinal et ministre d'État en France. Anvers, Samuel Beltrinklt le jeune, Sans Date, 8 pages. Un contemporain a écrit sur son exemplaire : « Impertinent discours, et indigne d'être lu par les savants. » C'est vrai. , - Ce pamphlet n'en a pas moins eu quatre éditions, y compris celle d'Anvers : une à Paris, jouxte la copie imprimée à Envers (sic) s. d.; une autre, s. l., 1649; une autre encore, dont le titre com mence ainsi : la Vie, maeurs et généalogie de Jules Mazarin, etc.; toutes de 8 pages ; sans compter la réimpression qui en a été faite avec la Requéte des trois Etats au Parlement.
1479Généreuse (la) résolution de Son Altesse Royale, dans la dernière assemblée du Parlement (24 mai), par laquelle on peut connaître très assurément le désir qu'il (sic) a de donner la paix générale et le repos à toute la France.1652Parisnan1479. Généreuse (la) résolution de Son Altesse Royale, dans la dernière assemblée du Parlement (24 mai), par laquelle on peut connaître très assurément le désir qu'il (sic) a de donner la paix générale et le repos à toute la France. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pag.
1480Généreuse (la) résolution des Gascons où se voit : 1° la cassation de l'arrêt du Parlement de Bordeaux par l'assemblée de l'Ormière (sic); 2° l'emblême de leur sceau, contenant, d'un côté, un ormeau en tortillé d'un serpent avec cette inscription : Estote prudentes sicut serpentes, et au revers, la liberté.1652Sans Lieu71480. Généreuse (la) résolution des Gascons où se voit : 1° la cassation de l'arrêt du Parlement de Bor deaux par l'assemblée de l'Ormière (sic); 2° l'emblême de leur sceau, contenant, d'un côté, un ormeau en tortillé d'un serpent avec cette inscription : Estote prudentes sicut serpentes, et au revers, la liberté. (S. l., 1652), 7 pages. Conrart parle et de l'arrêt et du sceau dans la note de la p. 554 de ses Mémoires, coll. Michaud. Au lieu d'un ormeau, il prétend que le sceau représentait une ormoye (sic), remplie de cœurs em flammés, entre deux lauriers. Sur les lauriers étoit un pigeon blanc en forme de Saint-Esprit. Conrart complète en conséquence la devise latine ; il ajoute : et simplices sicut Columbae. Ce récit de Conrart est confirmé par le Manifeste des Bordelois, etc Il existe une pièce qui rend sa version fort vraisemblable; c'est l'Histoire véritable d'une colombe qui a paru miraculeusement en un lieu appelé l'Ormaye (sic) de Bordeaux, etc.
1481Généreux (le) conseil donné aux bons François, avec l'occasion qui se présente avec (sic) l'extirpation du mazarinisme, par le sieur Perpignan.1652Paris71481. Généreux (le) conseil donné aux bons François, avec l'occasion qui se présente avec (sic) l'extirpa tion du mazarinisme, par le sieur Perpignan. (Paris), Pierre Bazavoine, 1652, 7 pages.
1482Généreux (le) François.1649Sans Lieu71482. Généreux (le) François. Sans Lieu, 1649, 7 pages.
1483Généreux (le) prince aux Parisiens de mourir (sic) pour le service du roi et de ne point souffrir le retour du cardinal Mazarin.1652Paris71483. Généreux(le)prince aux Parisiens de mourir(sic) pour le service du roi et de ne point souffrir le retour du cardinal Mazarin. Paris, Nicolas L'Angevin, 1652, 7 pages.
1484Généreux (le) tout beau du brave Cola de l'hôtel de Chevreuse, imposant silence aux faiseurs de libelles contre monsieur le duc de Lorraine.1652Paris81484. Généreux (le) tout beau du brave Cola de l'hôtel de Chevreuse, imposant silence aux faiseurs de libelles contre monsieur le duc de Lorraine. Paris, Jean Baptiste Bouched'or, à la Croix de Hiérusalem, 1652, 8 pages. Pièce des plus niaises et aussi des plus rares de la Fronde. Cola était un corbeau.
1485Généreux (les) conseils d'un gentilhomme françois qui a quitté le parti des Mazarins pour se retirer à Paris.1649Paris141485. Généreux (les) conseils d'un gentilhomme fran - çois qui a quitté le parti des Mazarins pour se retirer à Paris. Paris, François Noël, 1649, 14 pages. Signé D. L.
1486Généreux (les) pressentiments d'une fille villageoise touchant les victoires que la France doit espérer de la sage conduite du prince de Conty. Lettre parénétique.1649Paris61486. Généreux (les) pressentiments d'une fille villa geoise touchant les victoires que la France doit espérer de la sage conduite du prince de Conty. Lettre paré nétique. Paris, Jean Hénault, 1649, 6 pages. Signé Charlotte Hénault.
1487Généreux (les) sentiments d'un bon François, présentés à la reine par un de ses aumôniers.1649Paris81487. Généreux (les) sentiments d'un bon François, présentés à la reine par un de ses aumôniers. Paris, Rollin De La Haye, 1649, 8 pages.
1488Généreux (les) sentiments de la noblesse françoise contre le mauvais gouvernement de l'État par un ministre étranger.1649Paris81488. Généreux (les) sentiments de la noblesse fran çoise contre le mauvais gouvernement de l'État par un ministre étranger. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages.
1489Généreux (les) sentiments de Mademoiselle, exprimés à monseigneur le duc d'Orléans, son père.1652Paris81489. Généreux(les)sentiments de Mademoiselle, expri més à monseigneur le duc d'Orléans, son père. Paris, Philippe Clément, 1652, 8 pages. L'auteur raconte qu'ayant été présenter des vers mal fagotés à un prince, il fut égratigné par un singe, parce qu'il était mal vêtu.
1490Généreux (les) sentiments de nos seigneurs les princes, envoyés à Son Altesse Royale sur son retour pour s'opposer au passage du cardinal Mazarin.1652Bordeaux71490. Généreux (les) sentiments de nos seigneurs les princes, envoyés à Son Altesse Royale sur son retour pour s'opposer au passage du cardinal Mazarin. Sur l'imprimé à Bordeaux, 1652, 7 pages.
1491Généreux (les) sentiments du véritable François sur la conférence et paix de Ruel, avec exhortation à tous bons François de ne point poser les armes que le cardinal Mazarin ne soit mort, ou hors du royaume, conformément à l'arrêt du 8 janvier 1649.1649Sans Lieu81491. Généreux (les) sentiments du véritable François sur la conférence et paix de Ruel, avec exhortation à tous bons François de ne point poser les armes que le cardinal Mazarin ne soit mort, ou hors du royaume, conformément à l'arrêt du 8 janvier 1649. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Remarquable de style.
1492Génie (le) de Paris, découvrant la cause des malheurs du temps.1652Paris161492. Génie (le) de Paris, découvrant la cause des malheurs du temps. Paris, 1652, 16 pages. Insignifiant et rare.
1493Génie (le) démasqué, et le temps passé et l'avenir de Mazarin, par un gentilhomme bourguignon.1649Paris81493. Génie (le)démasqué, et le temps passé et l'avenir de Mazarin, par un gentilhomme bourguignon. Paris, veuve d'André Musnier, 1649, 8 pages. Spirituellement écrit. Ironie fine. C'est d'un écrivain. Ce pamphlet paraît avoir été publié également sous le titre qui suit : le Temps passé et l'avenir et le génie démasqué de Jules Mazarin.
1494Génie (le) françois parlant au roi pour la paix, ou la Remontrance faite à Sa Majesté par messieurs les députés afin de ne plus rappeler Mazarin et de revenir dans sa bonne ville de Paris.1652Paris191494. Génie (le) françois parlant au roi pour la paix, ou la Remontrance faite à Sa Majesté par messieurs les députés afin de ne plus rappeler Mazarin et de revenir dans sa bonne ville de Paris. Paris, 1652, 19 pages.
1495Génie (le) françois sur les malheurs des affaires de la cour, touchant l'arrivée du duc de Lorraine au palais d'Orléans.1652Parisnan1495. Génie (le) françois sur les malheurs des affaires de la cour, touchant l'arrivée du duc de Lorraine au palais d'Orléans. Paris, 1652 Je n'ai rencontré de cette pièce qu'un exemplaire incomplet.
1496Gentilhomme (le)françois armé de toutes pièces pour le service du roi, adressé à messieurs les princes et autres seigneurs de la cour.1649Paris71496. Gentilhomme (le)françois armé de toutes pièces pour le service du roi, adressé à messieurs les princes et autres seigneurs de la cour. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 7 pages. C'est une pièce de 1615, accommodée aux circonstances de 1649. Dans le pamphlet de 1615, il s'agit du voyage de Bordeaux; dans la reproduction de 1649, il s'agit du voyage de Picardie après la paix de Saint-Germain. « Obéissons seulement; ce sont là les bornes de notre devoir. » « Chérir ce qu'il aime, honorer ce qu'il affectionne, aller où il veut, faire ce qu'il commande, le suivre où il lui plaît. » « Quant à moi, je suis prêt, armé de toutes pièces; j'ai en tête la fidélité, sur le cœur le courage, aux bras, aux mains la force et la valeur, aux pieds l'obéissance; et partout où le roi commandera d'aller, je suis armé de constance.»
1497Gibet (le) de Mazarin dressé dans la ville de Compiègne par le commandement de messieurs les échevins, avec la lettre de compliment envoyée audit cardinal pour son éloignement de ladite ville.1652Paris71497. Gibet (le) de Mazarin dressé dans la ville de Compiègne par le commandement de messieurs les échevins, avec la lettre de compliment envoyée audit cardinal pour son éloignement de ladite ville. Paris, Nicolas Macé, 1652,7 pages.
1498Gloire (la) familière, ou la Description populaire de la bataille de Lens, remportée sur les Espagnols par M. le prince de Condé, en vers burlesques.1648Sans Lieu121498. Gloire (la) familière, ou la Description populaire de la bataille de Lens, remportée sur les Espagnols par M. le prince de Condé, en vers burlesques. (S. l., 1648), 12 pages. Très-rare. Il s'y rencontre quelques traits assez spirituels.
1499Glorieuse (la) conduite de monseigneur le duc de Nemours, et les avantages qu'il a remportés sur les troupes du maréchal d'Aumont, avec un petit avis aux Parisiens.1652Paris81499. Glorieuse (la) conduite de monseigneur le duc de Nemours, et les avantages qu'il a remportés sur les troupes du maréchal d'Aumont, avec un petit avis aux Parisiens. Paris, Jacques Girard, 1652,8 pages. Il s'agit du passage de la Seine à Mantes.
1500*Glorieux (le) retour à Paris des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville.Sans DateSans Lieunan1500*. Glorieux (le) retour à Paris des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville. Bib. hist, 23262 Extrait de la Gazette.
1501Glorieux (les) travaux du Parlement pour le maintien de l'autorité du roi et pour le soulagement de ses peuples, par L . D . M . E . J. Du Bail.1649Paris161501. Glorieux (les) travaux du Parlement pour le maintien de l'autorité du roi et pour le soulagement de ses peuples, par L. D. M. E. J. Du Bail. Paris, François Noël, 1649, 16 pages. Quelques détails à conserver. Par exemple la galerie du Palais Royal où le Parlement délibéra pendant les barricades, avait gardé le nom de galerie du Parlement.
1502Gouvernement (le) de l'état présent, où l'on voit les fourbes et tromperies de Mazarin.1652Paris131502. Gouvernement (le) de l'état présent, où l'on voit les fourbes et tromperies de Mazarin. Paris, 1652, 13 pages. C'est la Miliade de Richelieu, arrangée pour le cardinal Maza rin et publiée, pour la première fois, en 1649, sous le titre de : Tableau du gouvernement présent ou l'Éloge de son Éminence, etc. Il ne faut pas la confondre avec la Miliade ou l'Éloge burlesque de Mazarin , etc.
1503Gouvernement (le) présent, ou Éloge de Son Éminence.1649Sans Lieu151503. Gouvernement (le) présent, ou Éloge de Son Émi nence. Satyre ou la Miliade. Sans Lieu, 1649, 15 pages. Ici, le texte de la première Miliade a été conservé. On sait que l'édition originale de ce pamphlet est de 1635. Elle est en caractères italiques. La critique ne s'est pas encore prononcée entre les auteurs pré sumés de cette terrible satire. Elle laisse le choix entre Favereau, conseiller à la cour des Aides, d'Estelan , fils du maréchal de Saint-Luc, et Beys, bon poëte du temps.
1504Grand (le) ballet ou le Branle de sortie dansé sur le théâtre de la France par le cardinal Mazarin et par toute la suite des cardinalistes et mazarinistes. De l'impression de Bâle, en la boutique de maître Personne, à la rue Partout, à l'enseigne de la Vérité toute nue en hyver.1651Sans Lieu201504. Grand (le) ballet ou le Branle de sortie dansé - sur le théâtre de la France par le cardinal Mazarin et par toute la suite des cardinalistes et mazarinistes. De l'impression de Bâle, en la boutique de maître Personne, à la rue Partout, à l'enseigne de la Vérité toute nue en hyver. (1651), 20 pages. Pièce plaisante , mais dont les airs sont détestables. Elle n'est pas commune. Mazarin était déjà arrivé à Sedan.
1505Grand (le) bréviaire de Mazarin réformé à l'usage et utilité de la France, par nos seigneurs du Parlement.1649Paris81505. Grand (le) bréviaire de Mazarin réformé à l'usage et utilité de la France, par nos seigneurs du Parlement. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Pièce plaisante qui contient de curieux détails sur les habitudes de Mazarin.
1506Grand (le) combat du Parlement et du conseil du roi, proposée (sic) par le cardinal de Retz à Son Altesse Royale sur le retour du cardinal Mazarin.1652Paris71506. Grand (le) combat du Parlement et du conseil du roi, proposée (sic) par le cardinal de Retz à Son Altesse Royale sur le retour du cardinal Mazarin. Paris, Ricard, Le Bossu, 1652, 7 pages. Mauvaise pièce que je ne crois pas des plus communes.
1507Grand (le) conseil tenu, tous les diables assemblée (sic), touchant le refus de Mazarin, avec la lettre escritte (sic) à Caron sur ce sujet.1651Sans Lieu81507. Grand (le) conseil tenu, tous les diables assem blée (sic), touchant le refus de Mazarin, avec la lettre escritte (sic) à Caron sur ce sujet. Sans Lieu, 1651, 8 pages.
1508Grand (le) dialogue de la Paille et du Papier, contenant ce qui peut se dire de plus considérable sur ces deux sujets, avec leurs raisonnements sur les affaires d'État, le tout en style vulgaire. Première partie.1652Sans Lieu261508. Grand (le) dialogue de la Paille et du Papier, contenant ce qui peut se dire de plus considérable sur ces deux sujets, avec leurs raisonnements sur les affaires d'État, le tout en style vulgaire. Première partie. (S. l., 1652), 26 pages. Mailly juge ce pamphlet bien sévèrement : « Cet ouvrage étoit, comme presque tous ceux de ce temps, rempli de fades quolibets, de pointes détestables et de turlupinades dégoûtantes. » Note de la page 619 de son V° vol. On avait déjà publié à la louange de la paille le Bouquet de Mademoiselle que je n'ai pas rencontré, et l'Apothéose. L'auteur cite une douzaine de vers du Bouquet, où la paille est préférée à toutes les fleurs. Y a-t-il eu une seconde partie?
1509Grand (le) duel de deux damoiselles frondeuses, sous les noms de Clymène et d'Amarillis.1650Sans Lieu71509. Grand (le) duel de deux damoiselles frondeuses, sous les noms de Clymène et d'Amarillis. Sans Lieu, 1650, 7 pages. Rare et détestable. Ce pamphlet a pourtant été réimprimé, en 1651, sous le titre de Récit du grand combat donné entre deux dames de la ville de Colo gne et les deux nièces du cardinal Mazarin.
1510Grand (le)Gersay battu, ou la Canne de monsieur de Beaufort au festin du Renard aux Thuileries, en vers burlesques.1649Paris151510. Grand (le)Gersay battu, ou la Canne de monsieur de Beaufort au festin du Renard aux Thuileries, en vers burlesques. Paris, 1649, 15 pages.
1511Grand (le) miroir des financiers, tiré du cabinet des curiosités du défunt cardinal de Richelieu, où l'on voit: 1° l'homme d'État en matière d'intérêts; 2° l'ordre de manier les finances; 3° les moyens de faire profiter l'argent du roi, l'avancement de la fortune des intendants et son déclin; 4° le discernement des maltôtiers avec les officiers légitimes de l'épargne; 5° discours nécessaire à tous gens d'affaires et de finance.1652Parisnan1511. Grand (le) miroir des financiers, tiré du cabinet des curiosités du défunt cardinal de Richelieu, où l'on voit : 1° l'homme d'État en matière d'intérêts ; 2° l'ordre de manier les finances ; 3° les moyens de faire profiter l'argent du roi, l'avancement de la for tune des intendants et son déclin ; 4° le discernement des maltôtiers avec les officiers légitimes de l'épargne ; 5° discours nécessaire à tous gens d'affaires et de finance. Paris, 1652. Exemplaire incomplet, qui ne contient que l'avis au lecteur Cela paraît être un éloge de Richelieu, réimprimé seulement pour la Fronde.
1512Grand (le) poëte burlesque de l'école d'Asnières, en vers burlesques.1649Paris61512. Grand (le) poëte burlesque de l'école d'Asnières, en vers burlesques. Paris, Sébastien Martin, 1649, 6 pages.
1513Grand (le) ressort des guerres civiles en France, faisant voir dans les vies de tous les ministres d'État qui se sont ingérés de nous gouverner, 1° qu'ils ont toujours été la source de toutes les dissensions publiques et le sujet qui a fait prendre les armes aux grands du royaume; 2° qu'ils ont eux-mêmes fait naître et entretenu les guerres civiles, comme un moyen propre pour se rendre nécessaires aux rois et pour se maintenir dans le ministère; 3° qu'ils ont employé tous leurs artifices à détourner la connois sance des affaires d'État aux rois et fait tous leurs efforts pour abattre les princes et tenir les peuples dans l'oppression. Le remède nécessaire et politique à tous les désordres est: 1° de donner un conseil de sages têtes au roi, qui l'instruise dans l'art de régner par soi-même; 2° d'éloigner de lui, comme des pestes d 'Etat , tous ceux qui voudront s 'opposer à ce louable établissement; 3° d 'établir de rigoureux supplices pour les ministres qui passeront leur devoir, qui est seulement de donner conseil à leur souverain, sans jamais rien entreprendre de leur tête, de rendre le rang aux princes du sang qui leur est dû par leur naissance, et donner le repos aux peuples.1652Sans Lieu521513. Grand (le) ressort des guerres civiles en France, faisant voir dans les vies de tous les ministres d'État qui se sont ingérés de nous gouverner, 1° qu'ils ont toujours été la source de toutes les dissensions publiques et le sujet qui a fait prendre les armes aux grands du royaume ; 2° qu'ils ont eux-mêmes fait naître et entretenu les guerres civiles, comme un moyen propre pour se rendre nécessaires aux rois et pour se maintenir dans le ministère ; 3° qu'ils ont employé tous leurs artifices à détourner la connois sance des affaires d'État aux rois et fait tous leurs efforts pour abattre les princes et tenir les peuples dans l'oppression. Le remède nécessaire et politique à tous les désordres est : 1° de donner un conseil de sages têtes au roi, qui l'instruise dans l'art de régner par soi-même; 2° d'éloigner de lui, comme des pestes d'État, tous ceux qui voudront s'opposer à ce louable établissement ; 3° d'établir de rigoureux supplices pour les ministres qui passeront leur devoir, qui est seulement de donner conseil à leur souverain, sans jamais rien entreprendre de leur tête, de rendre le rang aux princes du sang qui leur est dû par leur naissance, et donner le repos aux peuples. Sans Lieu, 1652, 52 pages. Il n'y a ici que les vies des ministres de la 1° race. L'auteur promettait celles des ministres de la 2° et de la 3°; les a-t-il données ? Son pamphlet pourrait être meilleur; mais il n'est pas commun. Il doit être de la fin d'août ou du commencement de septembre ; car Mazarin était sorti du royaume pour la seconde fois.
1514Grande (la) conférence des hermites du mont Valérien sur les affaires de ce temps, présentée à monseigneur le duc de Beaufort.1649Paris81514. Grande (la) conférence des hermites du mont Valérien sur les affaires de ce temps, présentée à monseigneur le duc de Beaufort. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages.
1515Grande et merveilleuse prédiction touchant les affaires du temps présent, et même de ce qui peut arriver dans le cours de cette présente année 1650, tirées (sic) des Centuries de Nostradamus.1650Anvers41515. Grande et merveilleuse prédiction touchant les affaires du temps présent, et même de ce qui peut arriver dans le cours de cette présente année 1650, tirées (sic) des Centuries de Nostradamus. Anvers, 1650, 4 pages.
1516Grande (la) réception de messieurs les princes au Palais Royal et ensuite au Palais d'Orléans, avec l'ordre de Sa Majesté.1651Paris81516. Grande (la) réception de messieurs les princes au Palais Royal et ensuite au Palais d'Orléans, avec l'ordre de Sa Majesté. Paris, 1651,8 pages. Pièce rare et originale dans la forme. Ce sont des vers, mais imprimés à la suite, comme de la prose ; et même en les lisant, on peut encore aisément s'y tromper.
1517Grandeur de l'Astrée parisienne sur Minerve et Bellone, en vers burlesques.1649Paris81517. Grandeur de l'Astrée parisienne sur Minerve et Bellone, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. « Dans ce lieu (le Parlement) comme dans l'église Dieu nos prières autorise! » 22 avril.
1518Gratulatio ad augustum supremæ curiæ Parlamenti parisiensis Senatum, quòd post multos magnos que, existantibus (sic) motibus, exantlatos (sic) labores, ad optatum finem res omnes perduxerint.1649Sans Lieu71518. Gratulatio ad augustum supremæ curiæ Parla menti parisiensis Senatum, quòd post multos magnos que, existantibus (sic) motibus, exantlatos (sic) la bores, ad optatum finem res omnes perduxerint. (S. l., 1649), 7 pages.
1519Grippemenaud (le) de la cour, où l'on voit la fourbe avec laquelle le cardinal Mazarin a voulu attraper les intendants des finances.1652Paris81519. Grippemenaud (le) de la cour, où l'on voit la fourbe avec laquelle le cardinal Mazarin a voulu attraper les intendants des finances. Paris, Jacob Chevalier, 1652,8 pages. Rare. L'auteur raconte que huit intendants des finances allèrent saluer Mazarin à son arrivée à la cour. Celui-ci refusa de les recevoir en corps, parce que, disait-il, il ne s'occupait pas des affaires de l'État; mais il les reçut chacun en particulier et leur demanda un prêt de vingt mille livres.Tous promirent, excepté Mauroy qui, fort embarrassé, en parla aux autres et découvrit ainsi que Mazarin s'était fait donner la même promesse par chacun. Gargan seul paya parce qu'il n'avait pas vu ses confrères. Voilà Grippemenaud. Cela prouve seulement que l'auteur avait lu Rabelais.
1520Grotesque (le) carême prenant de Jules Mazarin, par dialogue.1649Paris81520. Grotesque (le) carême prenant de Jules Mazarin, par dialogue. Paris, 1649, 8 pages. Il y a des exemplaires qui portent Crotesque.
1521Guerre (la)burlesque, ou l'Injustice terrassée aux pieds de M. de Beaufort.1649Paris121521. Guerre (la)burlesque, ou l'Injustice terrassée aux pieds de M. de Beaufort. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 12 pages. L'épître dédicatoire au duc de Beaufort est signée De La Frenaye. Il semble que l'auteur avait précédemment écrit un petit œuvre « Du nom de justice éclairée Des rêts de la voute dorée. » Est-ce la Justice triomphante ?
1522Guerre (la) civile, en vers burlesques.1649Paris111522. Guerre (la) civile, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 11 pages. Boutade plus gaie que spirituelle. « Puisque mon style est assez drôle, Et qu'après le demi setier, Que d'un trait je bois tout entier,. J'assemble des termes bouffons... Puisqu'en cette sorte d'écrire Autrefois je vous ai fait rire, Faisant pleurer un carnaval Qui se plaignait d'un cardinal. C'est la Plainte du carnaval et de la foire Saint-Germain, etc.
1523Guerre (la) d'Ænée (sic) en Italie, appropriée à l'histoire du temps, en vers burlesques, dédiée à M. le marquis de Roquelaure.1650Paris321523. Guerre (la) d'Enée (sic) en Italie, appropriée à l'histoire du temps, en vers burlesques, dédiée à M. le marquis de Roquelaure. Paris, François Lecointe, 1650, 32 pages. L'auteur a signé l'épître dédicatoire du nom de Braizer. Le père Lelong a écrit, par erreur , Braciet. Il est assez difficile de retrouver là l'histoire du temps. On y voit seulement quatre vers où le Parlement est accusé d'avoir fait la guerre pour le droit annuel, un passage où l'on peut croire que Mazarin est peint sous le nom de Mézence. Énée serait le prince de Condé. Mais tout cela n'est rien moins que net.
1524Guerre (la) des Menardeaux, ou la Fameuse bataille de la rue Neuve Saint Louis, donnée entre quelques brigades des compagnies de la milice de Paris, le 25 juin 1652, avec l'apologie des vainqueurs et l'oraison funèbre des morts, en vers façon de burlesque, par un disciple de Scarron.1652Sans Lieu241524. Guerre (la) des Menardeaux, ou la Fameuse bataille de la rue Neuve Saint Louis, donnée entre quelques brigades des compagnies de la milice de Paris, le 25 juin 1652, avec l'apologie des vainqueurs et l'orai son funèbre des morts, en vers façon de burlesque, par un disciple de Scarron. Sans Lieu, 1652, 24 pages. Ce combat où il y eut en effet des morts et des blessés, a été appelé guerre des Menardeaux, parce que la compagnie qui fut . assaillie aux abords du palais était celle dont Menardeau-Champré, conseiller au Parlement, était capitaine. Il fut formellement excepté de l'amnistie par l'arrêt de vérification. La pièce n'est ni commune ni bonne.
1525Guerre (la) des tabourets. Livre premier. Sommaire des sections.1649Paris71525. Guerre (la) des tabourets. Livre premier. Som maire des sections. Paris, 1649. Deux livres ou parties de 7 pages chacun. Le titre du second livre porte : De la guerre, etc.; et après les mots : Sommaire des sections, il ajoute : l'Antitabouretière.s. l.n. d. Ce second livre est en vers, et le premier en prose. On rencontre des exemplaires du premier livre dont le titre est aussi : De la guerre, etc. ; mais ils ne contiennent pas le dizain fort spirituel et fort libre qui termine ici le pamphlet. Voir l' Élégie sur la jalousie des culs de la cour.
1526Guerre (la) déclarée au cardinal Mazarin.1650Sans Lieu81526. Guerre (la) déclarée au cardinal Mazarin Sans Lieu, 1650, 8 pages. Indigeste fatras, composé de lambeaux arrachés à divers pam phlets. On en trouve des exemplaires s. l. n. d. R, II
1527Guerre (la) déclarée par Son Altesse Royale et messieurs les princes au cardinal Mazarin et ses adhérents, en vertu des déclarations et arrêts du Parlement.1652Paris81527. Guerre (la) déclarée par Son Altesse Royale et messieurs les princes au cardinal Mazarin et ses adhé rents, en vertu des déclarations et arrêts du Parlement. Paris, Filbert Gautier, 1652,8 pages. Pamphlet trop insignifiant pour qu'on tienne compte même de sa rareté.
1528Guerre (la) en fuite hors du royaume de France, en vers burlesques.1649Sans Lieu81528. Guerre (la) en fuite hors du royaume de France, en vers burlesques.Sans Lieu, 1649,8 pages.
1529Guerre (la) ensevelie.1649Sans Lieu81529. Guerre (la) ensevelie.(S. l., 1649), 8 pages. Ce pamphlet a aussi paru sous le titre de : la P. guerre ensevelie.
1530Guerre (la) mourante par la nécessité de faire la paix, prouvées (sic) par les meilleures maximes du gouvernement des États.1652Paris191530. Guerre (la) mourante par la nécessité de faire la paix, prouvées (sic) par les meilleures maximes du - gouvernement des États. Paris, 1652,19 pages. Rare. On disputait sur l'amnistie. Le parti des princes qui se sentait abandonné, ne gardait plus de ménagements, même envers ses al liés : « Pour ce qui est de messieurs de Paris et de nos seigneurs du Parlement, on ne peut voir des têtes plus préparées à la servitude. »
1531Guerre (la) sans canons, raillerie en vers burlesques.1649Paris81531. Guerre (la) sans canons, raillerie en vers bur lesques. Paris, Denys Langlois, 1649,8 pages. Sans canons de hauts-de-chausses.
1532Guerrier (le) politique, discours qui pourra servir de mémoire à l'histoire, dédié aux curieux.1649Paris301532. Guerrier (le) politique, discours qui pourra servir de mémoire à l'histoire, dédié aux curieux. Paris, 1649, 30 pages. Il résulte d'une lettre de S. D. S. A. à D. L. B. que le pamphlet est de ce dernier; que D. L. B. était médecin ; qu'il n'avait que vingt-deux ans, et qu'il avait déjà communiqué à S. D. S. A. plu sieurs pièces en prose et en vers. Le Guerrier politique a été écrit après la paix. C'est une apo logie du prince de Condé, que l'histoire n'aura garde de consulter.
1533Gueuserie (la) de la cour.1649Sans Lieu161533. Gueuserie (la) de la cour.Sans Lieu, 1649, 16 pages. Tableau plaisant de la misère des courtisans, et considérations très-sensées sur l'impôt
1534Guide (le) au chemin de la liberté, faisant voir: 1° que les François sont traités en esclaves ;2° qu'ils ont droit de tout faire pour sortir d'esclavage .1652Paris241534. Guide (le) au chemin de la liberté, faisant voir : 1° que les François sont traités en esclaves ;2° qu'ils . ont droit de tout faire pour sortir d'esclavage. Paris, 1652 , 24 pages Le chemin de la liberté, c'est le transfert de l'autorité sou . veraine au duc d'Orléans. L'auteur veut que le prince soit élu roi. Il appelle cela faire demi-tour à droite. Mauvais raisonneur, historien ignorant et pauvre écrivain. « Le roi fait la guerre ; pour qui ? pour le bien de son peuple ? oui, mais pour l'avoir, et non pas pour lui procurer.... On dira que les Espagnols se saisiroient de la France si les armées ne l'empêchoient. J'estime que, quand nous serions sous la domina tion du Turc, encore serions-nous mieux en toutes façons que sous l'empire de ceux qui nous gouvernent. » « La monarchie françoise fut remise entre les mains de vrais Gaulois lorsque Hugues Capet, descendu d'une ancienne race des princes d'Anjou, reçut la couronne. » J'ai rencontré un exemplaire de ce pamphlet sur le titre duquel un contemporain avait écrit . Non tantim indignus, sed dignus igne libellus, Mailly cite le Guide au chemin de la liberté dans la note de la page 60 de son V° volume,
1535Guide (le) de Mazarin sortant hors de France et leurs entretiens en sortant de Paris.1651Sans Lieu81535. Guide (le) de Mazarin sortant hors de France et leurs entretiens en sortant de Paris. Sans Lieu, 1651, 8 pages.
1536Guyenne (la) aux pieds du roi, qui se plaint de ses enfants et qui demande à Sa Majesté la continuation de la paix interrompue; discours moral et politique qui montre l'obéissance que l'on doit aux rois, et l'obligation à quoi Leurs Majestés sont engagées d'aimer et de conserver leurs peuples, dont ils sont les protecteurs et pères.1649Paris221536. Guyenne (la) aux pieds du roi, qui se plaint de ses enfants et qui demande à Sa Majesté la continua tion de la paix interrompue; discours moral et poli tique qui montre l'obéissance que l'on doit aux rois, et l'obligation à quoi Leurs Majestés sont engagées d'aimer et de conserver leurs peuples, dont ils sont les les protecteurs et pères, Paris, 1649, 22 pages. Pamphlet royaliste, aussi plein de bon sens que de mauvais goût « On dit que de la fleur de Lys, il se tire une huile qui est seulement d'agréable odeur, mais très-utile aux maux de tête. » « La justice est la fin de la loi ; la loi est l'œuvre du roi ; le roi est l'ouvrage et le chef-d'œuvre du grand Dieu. »
1537Guyenne (la) victorieuse contre ses tyrans.1649Paris101537. Guyenne (la)victorieuse contre ses tyrans. Paris, 1649, 10 pages. C'est un chant de victoire à l'occasion de la prise du château Trompette. L'auteur affecte de dire nous en parlant des Parisiens ; mais je suis bien trompé s'il n'est pas Gascon.
1538Haine (la) irréconciliable de la paix et de la guerre, en vers burlesques.1649Paris161538. Haine (la) irréconciliable de la paix et de la guerre, en vers burlesques. Paris, veuve Théod. Pé pingué et Est. Maucroy, 1649, 16 pages. Méme pièce que le Festin de la paix et de la guerre interrompu.
1539Harangue à la reine par messieurs les curés des bourgs de Sceaux, Palaiseau, Fontenay-aux-Roses, Sèvres, Meudon, Clamart, Carmes déchaus de Charenton et autres des environs de la ville de Paris, sur les actes d'hostilités, sacrilèges, viols commis dans les lieux saints et maisons par les troupes mazarines. Au dite hæc, omnes gentes; auribus percipite, quihabitatis orbem. PSAL. 48.1649Paris121539. Harangue à la reine par messieurs les curés des bourgs de Sceaux, Palaiseau, Fontenay-aux-Roses, Sèvres, Meudon, Clamart, Carmes déchaus de Cha renton et autres des environs de la ville de Paris, sur les actes d'hostilités, sacrilèges, viols commis dans les - lieux saints et maisons par les troupes mazarines.Au dite haec, omnes gentes; auribus percipite, qui habita tis orbem. PsAL. 48. Paris, Pierre Sévestre, 1649, 12 pages. Le fond de cette harangue est vrai ; mais la harangue ne l'est pas.
1540Harangue à messieurs les échevins et bourgeois de Paris, touchant tout ce qui s'est passé depuis les barricades jusqu'à présent, par le sieur Drazor, Champenois.1649Paris81540. Harangue à messieurs les échevins et bourgeois de Paris, touchant tout ce qui s'est passé depuis les barricades jusqu'à présent, par le sieur Drazor, Cham penois. Paris, François Musnier, 1649, 8 pages.
1541Harangue au roi pour la paix, par un ecclésiastique.1649Paris121541 . Harangue au roi pour la paix, par un ecclé siastique. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 12 pages.
1542Harangue au roi, séant en son lit de justice, par M. Talon, son avocat général.1649Paris71542. Harangue au roi, séant en son lit de justice, par M. Talon, son avocat général. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages. Sur la déclaration du 31 juillet 1648. Même pièce que la Harangue faite au roi par monsieur Ta lon, etc,
1543Harangue burlesque faite à Mademoiselle, au nom des bateliers d'Orléans, contenant le narré de son entrée dans la ville.1652Orléans111543. Harangue burlesque faite à Mademoiselle , au nom des bateliers d'Orléans, contenant le narré de son entrée dans la ville. Orléans, Gilles Hotot, 1652, 11 pages. Ce pamphlet de d'Angerville est spirituel et rare.
1544Harangue (la) célèbre faite à la reine sur sa régence.1649Paris301544. Harangue (la) célèbre faite à la reine sur sa ré gence. Paris, Toussaint Quinet, 1649, 30 pages. Elle est de 1648, avant la paix de Munster. Saint-Ange dit à Mascurat : « A propos de Balzac, tiens-tu qu'il Mascurat : « Si je ne me réglois que sur le style pour en juger, je ne t'en pourrois quasi que dire; car elle n'est pas mal contrefaite ; mais la bienséance me fait croire que Balzac n'aura pas voulu donner le même encens à M. de Beaufort, qu'il avoit donné un peu auparavant à sa partie adverse par une lettre aussi grande qu'un volume, et de laquelle ses adorateurs disoient, quoique avec bien plus de flatterie que de raison, que c'étoit le dernier effort de son éloquence. » Page 13. Cette lettre, aussi grande qu'un volume, c'est la Harangue cé lèbre, etc. Balzac y fait, à la page 29, l'éloge le plus pompeux du cardinal Mazarin. J'accepte donc cette indication d'un contemporain, qui a écrit sur un exemplaire, aujourd'hui à la bibliothèque de Sainte-Gene viève : M. de Balzac. Il est facile de voir à la manière dont s'exprime Mascurat , que Naudé ne doute pas de l'authenticité de la Lettre de M. de Balzac à monseigneur le duc de Beaufort, etc. « Quand M. le Prince fut mis en liberté, Balzac lui envoya une lettre latine imprimée, avec deux petites pièces de vers latins aussi imprimées, l'une sur sa prison, l'autre sur la mort de madame la - princesse sa mère, où, à son ordinaire, il donnoit à dos à celui qui avoit le dessous, et traitoit le cardinal Mazarin de semi vir; et pour montrer à M. le Prince qu'il a fait ces vers-là durant sa prison, il en prend M. l'évêque d'Angoulême à témoin. Dans ces vers il ap pelle le cardinal imbelle caput, comme si un cardinal devoit être guerrier; et puis celui-là a été à la guerre. » (Tallemant des Réaux , t. III, p. 170.) On peut croire que Naudé savait, aussi bien que Tallemant des Réaux, à quoi s'en tenir sur la fixité des opinions de Balzac. En 1652, le célèbre écrivain, dégoûté des intrigues de la Fronde et effrayé des fureurs de la guerre civile, s'était éloigné du duc de Beaufort sans revenir à la reine. Il songeait alors à se réfugier en Hollande. Le 10 mai, il écrivait à Conrart : « Si Dieu n'a pitié de nous, et ne nous envoie bientôt sa fille bien-aimée, qui est madame la Paix, je suis absolument résolu de fuir des objets qui me bles sent le cœur par les yeux. Quand je serois plus caduc et plus ma lade que je ne suis , je sortirois du royaume, au hazard de mourir sur la mer si je m'embarque à la Rochelle, ou de mourir dans une hôtellerie si je fais mon voyage par terre. »
1545Harangue d'un capitaine allemand, faite à la reine de France.1649Paris81545. Harangue d'un capitaine allemand, faite à la reine de France. Paris, Robert Feugé, 1649,8 pages.
1546Harangue d'un R. P. Célestin à la reine, sur la jonction de l'armée de l'archiduc Léopold, conduite par le duc de Vithemberg (sic), avec celle du prince.1652Sans Lieu71546. Harangue d'un R. P. Célestin à la reine, sur la jonction de l'armée de l'archiduc Léopold, conduite par le duc de Vithemberg (sic), avec celle du prince. Sans Lieu, 1652, 7 pages. Voir la Harangue faite à la Reine par un révérend père Char treux , etc.
1547Harangue de feu monsieur le marquis de Clanleu à la garnison de Charenton, un peu devant l'attaque, avec tout ce qui s'est passé de plus remarquable, et les dernières paroles qu'il dit en mourant, le tout selon le rapport d'un officier de cette garnison, qui s'est sauvé depuis peu des prisons de Saint-Germain, pièce nécessaire à tous les officiers de l'armée et à ceux de la milice bourgeoise.1649Paris81547. Harangue de feu monsieur le marquis de Clanleu à la garnison de Charenton, un peu devant l'attaque, avec tout ce qui s'est passé de plus remarquable, et les dernières paroles qu'il dit en mourant, le tout se lon le rapport d'un officier de cette garnison, qui s'est sauvé depuis peu des prisons de Saint-Germain, pièce nécessaire à tous les officiers de l'armée et à ceux de la milice bourgeoise. Paris, Charles Chenault, 1649, 8 pages.
1548Harangue de la ville de Paris à M. de Broussel, conseiller du roi, sous-doyen de la grande chambre et prévost des marchands de Paris.1652Paris81548. Harangue de la ville de Paris à M. de Brous sel, conseiller du roi, sous-doyen de la grande chambre et prévost des marchands de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,8 pages. « On vous regarde aller tous les jours au palais à pied, à l'âge de 78 ans, par les pluies et les vents, par les froids et les chaleurs les plus excessives et les plus fâcheuses, et cela pour espargner le sang du peuple et l'argent des pauvres plaideurs. On sait que vos promenades, vos jeux, vos plaisirs, vos maisons de plaisance et vos divertissements ne sont autre que l'exercice de vostre charge et la practique de toutes sortes de bonnes œuvres. On dit de vous ce que les Grecs disoient de Périclès que, parmy tant d'employs et tant d'affaires importantes, il n'augmenta jamais d'une seule dragme les biens que son père lui avoit laissés. Ce noble reproche vous a esté fait en plein sénat; et celui qui vous en accusa, comme d'une injure conforme à la corruption du temps, a été condamné des gens de bien ; et son impudence a descouvert vostre intégrité, pensant la blasmer et lui donner atteinte.Tous vos clients confes sent qu'au lieu de prendre de l'argent pour faire l'injustice, vous refusez celui qui vous appartient pour vos vacations ; et les pauvres publient partout que, bien esloigné de recevoir les droits et les es pices qu'ils vous doivent, vous leur en donnez du vostre pour lever les jugements et arrests favorables qu'ils ont obtenu de vostre équité et de vostre protection. Je le sçais ; et je l'ay veu après beaucoup de tesmoignages irréprochables. » Je ne veux rien rabattre de ces éloges; mais la vérité m'oblige à dire que Broussel avait une maison de plaisance à Pontoise.
1549Harangue de messieurs les députés du Parlement de Rouen, faite à monseigneur le duc de Longueville, à leur retour de Saint-Germain-en-Laye.1649Paris81549. Harangue de messieurs les députés du Parlement de Rouen, faite à monseigneur le duc de Longueville, à leur retour de Saint-Germain-en-Laye. Paris, laume Sassier, 1649,8 pages. Peu commune.
1550Harangue de monseigneur l'archevêque de Rouen, primat de Normandie, faite au roi en sa réception à Gaillon, recueillie par quelqu'un des assistants, ama teur de la royauté et de la province, le 26 février 1650.1650Paris81550. Harangue de monseigneur l'archevêque de Rouen, primat de Normandie, faite au roi en sa réception à Gaillon, recueillie par quelqu'un des assistants, ama teur de la royauté et de la province, le 26février 1650. Paris, Mathieu Colombel, 1650, 8 pages.
1551Harangue de monseigneur le marquis d'Ormond, vice-roi d'Irlande, dans l'assemblée des catholiques de ce royaume-là, sur la conclusion de leur paix et leur union pour venger la mort de leur défunt roi, et assurer le nouveau dans ses États, donnée à Kilkenny en Irlande.1649Paris81551. Harangue de monseigneur le marquis d'Ormond, vice-roi d'Irlande, dans l'assemblée des catholiques de ce royaume-là, sur la conclusion de leur paix et leur union pour venger la mort de leur défunt roi, et assu rer le nouveau dans ses États, donnée à Kilkenny en Irlande. Paris, François Preuveray, 1649, 8 pages. Rare.
1552Harangue de M. le chancelier, faite à Sa Majesté, sur le danger qu 'il y a de quelque changement d 'État, à moins que la paix ne soit bientôt conclue.1652Pontoise161552. Harangue de M. le chancelier, faite à Sa Majesté, sur le danger qu'il y a de quelque changement d'État, à moins que la paix ne soit bientôt conclue. Pontoise, Denys Courtain, 1652, 16 pages. On donne à Denys Courtain le titre d'imprimeur du roi; or, l'imprimeur du roi à Pontoise ne s'appelait ni Denys ni Courtain, . mais Julien Courant. De plus, si le titre du pamphlet attribue la harangue au chan celier, le texte la rend au maréchal de Lhospital. C'est, en effet, une contrefaçon de l'Avis sincère du maréchal de Lhospital donné à Sa Majesté dans Saint-Denys, etc.
1553Harangue (la) de M. le premier président, faite au cardinal Mazarin, à son arrivée dans la ville de Poitiers.1652Sans Lieu141553. Harangue (la) de M. le premier président, faite au cardinal Mazarin, à son arrivée dans la ville de Poitiers.(S. l., 1652), 14 pages. Il y a dans cette publication une intention d'épigramme contre le premier président; et la pièce n'est pas commune.
1554Harangue de M. le président de Nesmond, faite au roi dans Saint-Denys, selon le plein pouvoir que lui ont donné Son Altesse Royale, Monsieur le Prince, le Parlement et la Ville.1652Paris81554. Harangue de M. le président de Nesmond, faite au roi dans Saint-Denys, selon le plein pouvoir que lui ont donné Son Altesse Royale, Monsieur le Prince, le Parlement et la Ville. Paris, Louis Le Maine, 1652, 8 pages.
1555Harangue de monsieur de Pénis, conseiller du roi en ses conseils, faite à Son Altesse Royale, le 10 mai 1652, touchant les désordres et les tyrannies de Mazarin.1652Paris81555. Harangue de monsieur de Pénis, conseiller du roi en ses conseils, faite à Son Altesse Royale, le 10 mai 1652, touchant les désordres et les tyrannies de Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1652,8 pages. Ce M. de Pénis, que Conrart appelle Pény, était un trésorier de France de Limoges. Il avait épousé une nièce de Broussel. On trouve sur lui d'intéressants détails dans les Mémoires de Conrart, note de la page 549, Coll. Michaud. " La Harangue est rare. Voir la Relation véritable de ce qui s'est passé au palais d'Orléans, touchant le discours de M. de Pénis, etc.
1556Harangue de M. Servient ( sic), faite aux Hollandois, sur le sujet de leur traité de paix avec l'Espagnol.1649Sans Lieu151556. Harangue de M. Servient (sic), faite aux Hollan dois, sur le sujet de leur traité de paix avec l'Espagnol. S. l., 1649, 15 pages. Le traité n'était pas conclu encore. C'est une des pièces qui ont été publiées pour justifier Mazarin du reproche de n'avoir pas voulu faire la paix avec l'Espagne à Munster.
1557Harangue (la) des provinciaux, faite à la reine pour le prochain retour du roi en sa bonne ville de Paris.1649Paris151557. Harangue (la) des provinciaux, faite à la reine pour le prochain retour du roi en sa bonne ville de Paris. Paris, 1649, 15 pages. Après la paix de Saint-Germain.
1558Harangue (la) du Courrier extraordinaire envoyée (sic) par notre Saint-Père le Pape à la reine régente.1649Paris71558. Harangue (la) du Courrier extraordinaire envoyée (sic)par notre Saint-Père le Pape à la reine régente. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
1559Harangue du député de la ville de Lyon à nos seigneurs du Parlement et à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris.1649Paris71559. Harangue du député de la ville de Lyon à nos seigneurs du Parlement et à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, Paris, Claude Morlot, 1649,7 pages. Le député offre dix mille cavaliers armés et équipés; il annonce quinze mille muids de blés que les Lyonnais ont mis sur la Loire !
1560Harangue (la) du roi de la Grande-Bretagne à la reine de France, faite au château de Saint-Germain en-Laye, le 6ᵉ jour de mai 1652, sur l'arrivée de messieurs les députés des princes et du Parlement.1652Paris71560. Harangue (la) du roi de la Grande-Bretagne à la reine de France, faite au château de Saint-Germain en-Laye, le 6° jour de mai 1652, sur l'arrivée de messieurs les députés des princes et du Parlement. Paris, 1652,7 pages. Pauvre invention !
1561Harangue du roi faite à tous ses peuples sur son retour en sa bonne ville de Paris.1652Paris71561. Harangue du roi faite à tous ses peuples sur son retour en sa bonne ville de Paris. Paris, 1652, 7 pages. Pièce rare, bien écrite et qui n'est pas indigne de la majesté royale.
1562Harangue en proverbes, faite à la reine par un notable bourgeois de la ville de Pontoise, deux jours avant le départ de Mazarin, pour obliger cette princesse à consentir à son éloignement par les raisons cy-après déduites.1652Paris321562. Harangue en proverbes, faite à la reine par un notable bourgeois de la ville de Pontoise, deux jours avant le départ de Mazarin, pour obliger cette prin cesse à consentir à son éloignement par les raisons cy après déduites. Paris, 1652,32 pages. Assez originale enfilade de proverbes. Mazarin dit à la reine : « Je viens de Tours ; je vous apporte roses et flours et nouvelles de vos amours. Vous plaira-t-il que je m'assise auprès de vous ?» « Ne savez-vous pas qu'on le (Mazarin) trouve peint dans les livres prophétiques du temps à la façon d'un grand serpent entor tillé autour de l'épée royale, où il tient dans sa gueule une poi gnée de verges dont il fouette la France, et traîne de sa queue deux meules de moulin dont il l'accable, aussi bien que la cou ronne du roi votre fils. » Les livres prophétiques dont parle l'auteur anonyme, sont dési gnés sous le titre de Figures de Paracelse dans la Réfutation des louanges données au cardinal Mazarin, etc.
1563Harangue faite à la reine, à Amiens, par E. P.1649Paris81563. Harangue faite à la reine, à Amiens, par E. P. Paris, Jean de Crocq, 1649, 8 pages.
1564Harangue faite à la reine, au Palais-Royal, le 21 décembre 1648, par M . Amelot, premier présidentde la cour des Aydes, pour la révocation du traité des tailles et pour le soulagement des officiers et du peuple, avec un récit abrégé de ce qui se passa en la députation de ladite cour sur ce sujet.1649Paris101564. Harangue faite à la reine, au Palais-Royal, le 21 décembre 1648, par M. Amelot, premier prési dent de la cour des Aydes, pour la révocation du traité des tailles et pour le soulagement des officiers et du peuple, avec un récit abrégé de ce qui se passa en la députation de ladite cour sur ce sujet. Paris, Denys Langlois, 1649, 10 pages. Les mots au Palais-Royal, le 21 décembre 1648 ne se retrouvent pas dans quelques exemplaires. Il y a de la Harangue une édition s. l. n. d. Elle a été repro duite dans le Trésor des Harangues, publié en 1680 par Gilbaut, avocat au parlement, page 337 du I° volume. .
1565Harangue faite à la reine par un révérend père Chartreux pour la paix.1652Paris71565. Harangue faite à la reine par un révérend père Chartreux pour la paix. Paris, 1652, 7 pages. « Me voici de retour. » Le père chartreux avait donc déjà dit ou écrit quelque chose ? La harangue n'est pas bonne. Cependant elle devint l'occasion d'une polémique assez vive; et l'on publia successivement la Réponse du père Favre (sic), prédicateur et confesseur de la reine , puis l'Apologie du révérend pere chartreux contre le père Favre, etc. Il y eut bientôt deux autres pièces imitées de la première , mais qui n'eurent pas le même succès. L'une est :
1566Harangue faite à la reyne par un révérend père cordeliers (sic), sur le sujet de la paix.1652Paris71566. Harangue faite à la reyne par un révérend père cordeliers (sic), sur le sujet de la paix. Paris, Nicolas Lerrein, 1652, 7 pages. L'autre est la Harangue d'un R. P. célestin, etc.
1567Harangue faite à la reine régente sur les malheurs présents de l'État.1649Sans Lieu111567. Harangue faite à la reine régente sur les malheurs présents de l'État. (S. l., 1649), 11 pages. Cela n'est pas commun; mais qu'en faire ?
1568Harangue faite à madame la duchesse de Longue ville sur la liberté des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, princes du sang de France, prononcée par le sieur de Sommerance, lieutenant général civil et criminel de Stenay, et député des trois estats de la province d'Argonne.1651Paris61568. Harangue faite à madame la duchesse de Longue ville sur la liberté des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, princes du sang de France, pro noncée par le sieur de Sommerance, lieutenant géné ral civil et criminel de Stenay, et député des trois estats de la province d'Argonne. Paris, N. Bessin, 1651, 6 pages.
1569Harangue faite à Mademoiselle, à son arrivée en la maison de ville d'Orléans, par MM. Thoinard, président, de La Grillière , lieutenant général, Boilève, maire de ville, de Bélébat, échevin.1652Paris81569. Harangue faite à Mademoiselle, à son arrivée en la maison de ville d'Orléans, par MM. Thoinard, pré sident, de La Grillière, lieutenant général, Boilève, maire de ville, de Bélébat, échevin. Paris, Jacob Che valier, 1652,8 pages. On lit à la fin la signature de tous les magistrats. La harangue était donc écrite. .
1570Harangue faite à Mademoiselle par messieurs d'Orléans à son arrivée, en présence de messieurs les ducs de Beaufort, de Rohan et autres seigneurs, et leur très-humble remercîment envoyé à son Altesse Royale.1652Paris81570. Harangue faite à Mademoiselle par messieurs d'Orléans à son arrivée, en présence de messieurs les ducs de Beaufort, de Rohan et autres seigneurs, et leur très-humble remercîment envoyé à son Altesse Royale. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages. Ici c'est l'amplification d'un orateur galant, qui appelle Made moiselle une fleur, un diamant, une aurore, une Minerve, etc.
1571Harangue faite à messieurs du clergé, par M . le marquis de Vitry, l'un des commissaires choisis de la noblesse pour traiter, avec eux , des moyens de parvenir aux estats généraux.1651Paris71571. Harangue faite à messieurs du clergé, par M. le marquis de Vitry, l'un des commissaires choisis de la noblesse pour traiter, avec eux, des moyens de par venir aux estats généraux. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 7 pages.
1572Harangue faite à monseigneur de Laubespine, marquis de Chasteauneuf, et garde des sceaux de France, sur la significatioa de ses noms, portant la conclusion de la paix générale.1650Paris41572. Harangue faite à monseigneur de Laubespine, marquis de Chasteauneuf, et garde des sceaux de France, sur la significatioa de ses noms, portant la conclusion de la paix générale. Paris, Guillaume Sas sier, 1650, 4 pages.
1573Harangue faite à monseigneur le duc d'Orléans, prononcée en l'assemblée de la noblesse, le 25 mars 1651, par monsieur de Lignerac, l'un des gentils-hommes de ladite assemblée.1651Paris61573. Harangue faite à monseigneur le duc d'Orléans, prononcée en l'assemblée de la noblesse, le 25 mars 1651, par monsieur de Lignerac, l'un des gentils hommes de ladite assemblée. Paris, veuve J. Guille mot, 1651, 6 pages.
1574Harangue faite à monseigneur le prince de Conty, par les députés de la ville de la Réole, contenant les nouvelles assurances de leur fidélité, et autres particularités.1652Paris81574, Harangue faite à monseigneur le prince de Conty, par les députés de la ville de la Réole, con tenant les nouvelles assurances de leur fidélité, et au tres particularités. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Sur la 8° on lit : Prononcée par le sieur Chastres le jeune, le 17 mai 1652. C'est de semblables harangues que Louis XIII a pu dire qu'elles lui avaient fait blanchir les cheveux.
1575Harangue faite à monseigneur le Prince par les par les députés des trois États des villes de Stenay, Clermont, Dun et Jamets.1651Paris81575. Harangue faite à monseigneur le Prince par les . députés des trois États des villes de Stenay, Clermont, Dun et Jamets. Paris, N. Bessin, 1651,8 pages.
1576Harangue faite à monsieur le duc d'Orléans, par monsieur Nicolaï, premier président en la chambre des Comptes.1649Paris61576. Harangue faite à monsieur le duc d'Orléans, par - monsieur Nicolaï, premier président en la chambre des " Comptes. Paris, 1649, 6 pages. Séance du lundi 3 août 1648. Il y en a une autre édition : Harangue prononcée en la Chambre des Comptes, etc. La Harangue est aussi dans le Trésor des Harangues de Gilbaut, Ier vol., p. 352.
1577Harangue faite à monsieur le premier président sur son nom historique, pour le soulagement des peuples.1649Sans Lieu71577. Harangue faite à monsieur le premier président sur son nom historique, pour le soulagement des peu ples.(S. l., 1649), 7 pages. , On ne sera peut-être pas fâché d'avoir un échantillon des vers de la dame de Monterbault. C'est le début de la harangue : « Mola, molæ qui dit une pâte salée, Que les prêtres anciens nous ont tant signalée, La mettant sur le front, pour dire sans parler, Que c'est d'où vient enfin ce beau mot d'immoler.»
1578Harangue faite au Parlement de Bordeaux, sur la présentation des lettres de monseigneur le Prince pour le gouvernement de Guyenne, par maître Jacques Fonteneil, écuyer et jurat de la ville.1651Bordeaux161578. Harangue faite au Parlement de Bordeaux, sur la présentation des lettres de monseigneur le Prince pour le gouvernement de Guyenne, par maître Jacques Fonteneil, écuyer et jurat de la ville. Bordeaux, J. Mongiron Millanges, 1651, 16 pages. - Audience du 12 juin 1651 . « Fonteneil présenta les lettres; et l'avocat général Dussault pro nonca un discours excessivement long » (Dom Devienne, p.437.) Il me semble que le jurat n'a rien à reprocher à l'avocat géné ral. Son discours est aussi fort long, et du plus mauvais goût. Le discours de Dussault est rapporté dans l'Arrét du Parlement de Bordeaux donné sur la publication des provisions de Mgr. le Prince , etc. Il y a une édition de la Harangue jouxte la copie imprimée à Bordeaux, à Paris, chez la veuve Thomas Loset, 1651, 16 pages. Le titre est semblable à celui de l'édition originale, si ce n'est que Fonteneil y est qualifié d'avocat. Fonteneil avait sans doute mérité son élection aux fonctions de jurat par le zèle qu'il avait déployé dans la seconde guerre de Bordeaux. Député avec Maillard, marchand et bourgeois de robe courte, pour demander que les bourgeois fussént représentés dans le conseil de police, il fut admis aussitôt sans autre formalité; et, le 18 octobre 1649, il signa la capitulation du château Trompette. On peut croire que Fonteneil ne fut pas très-fidèle à son parti ; car c'est de lui que l'auteur du Dialogue métaphorique de l'Inconnu dit que « de la même main qu'il écrivoit les éphémérides de son parti, il comptoit l'argent qu'il recevoit pour en trahir les inté rêts.. Mauvais historien , mauvais François et mauvais com patriote. » Fonteneil, en effet, a publié l'Histoire des mouvements de Bordeaux, et le Remerciment des Bordelois au roi. Il paraît que cette dernière pièce est un des premiers pamphlets de la fronde bordelaise.
1579Harangue faite au Parlement de Paris par M. de Voysin , conseiller député du Parlement de Bordeaux, ensemble l' extrait des registres contenant la délibération du Parlement de Paris.1650Paris121579, Harangue faite au Parlement de Paris par M. de Voysin, conseiller député du Parlement de Bordeaux, ensemble l'extrait des registres contenant la délibéra tion du Parlement de Paris. Paris, 1650, 12 pages. L'arrêt est du 7 juillet 1650. Le sieur de Voysin avait été en tendu le 6. l - ... Il en a été fait à Bordeaux une édition de 8 pages , jouxte la copie imprimée à Paris, chez Guillaume Sassier. Est-ce l'indication d'une troisième édition ? On peut d'autant mieux le croire que la seconde partie du titre a été retranchée des exemplaires de Bor deaux.
1580Harangue faite au roi à son arrivée dans la ville de Melun, par le lieutenant général de ladite ville, avec la réponse de Sa Majesté.1652Paris81580. Harangue faite au roi à son arrivée dans la ville - de Melun, par le lieutenant général de ladite ville, avec la réponse de Sa Majesté. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Le lieutenant général compare le roi à Jupiter, et la ville de Melun à Sémélé. - Melun ne fut pourtant pas brûlée. .
1581Harangue faite au roi à son arrivée en la ville de Compiègne, par le maire de ladite ville, sur le sujet de la paix et de l'éloignement du cardinal Mazarin, avec la réponse du roi.1652Paris81581. Harangue faite au roi à son arrivée en la ville de Compiègne, par le maire de ladite ville, sur le sujet de la paix et de l'éloignement du cardinal Mazarin, avec la réponse du roi. Paris, J. Le Gentil, 1652, 8 pages. La pièce est datée du 23 août; mais Mazarin était parti de la cour le 19. Il suffit d'ailleurs de lire la harangue pour voir que c'est un des mensonges de la Fronde.
1582Harangue faite au roi, après sa majorité, par le recteur de l'Université de Paris, accompagné de tous les corps de l'Université, le dimanche 10 septembre 1651 , pour désabuser le public d 'un libelle qu 'on a publié à Paris sous un titre semblable.1651Paris61582. Harangue faite au roi,. après sa majorité, par le recteur de l'Université de Paris, accompagné de tous les corps de l'Université, le dimanche 10 septembre 1651, pour désabuser le public d'un libelle qu'on a publié à Paris sous un titre semblable. Paris, Antoine Estienne, 1651, 6 pages. On trouvera le libelle un peu plus loin.
1583Harangue faite au roi et à la reine dans la ville de Melun, par les députés de ces provinces, pour le soulagement du peuple.1652Paris81583. Harangue faite au roi et à la reine dans la ville de Melun, par les députés de ces provinces, pour le soulagement du peuple. Paris, M. Blondeau, 1652, 8 pages. Contrefaçon des Derniers suppliants aux pieds de la reine.
1584Harangue faite au roi et à la reine, par les députés de Bordeaux.Sans DateSans Lieu111584. Harangue faite au roi et à la reine, par les dépu tés de Bordeaux. (S. l. n. d.), 11 pages. Tant de pamphlétaires avaient multiplié les harangues au nom des parlements, des provinces, des villes, etc. L'auteur a voulu faire la sienne. Il était royaliste et galant homme. Probablement de 1652. Les Espagnols avaient pénétré dans la Champagne.
1585Harangue faite au roi et à la reine, par M. Talon, avocat général, à l' entrée du Parlement, après la Saint Martin , l'an 1648.1648Lyon81585. Harangue faite au roi et à la reine, par M. Talon, avocat général, à l'entrée du Parlement, après la Saint Martin , l'an 1648. Lyon, Jacques Juster, 1648, 8 pages in-12. Très-rare.
1586Harangue faite au roi et à la reine régente, au nom de toute la France, par les députés de ses provinces.Sans DateSans Lieu321586. Harangue faite au roi et à la reine régente, au nom de toute la France, par les députés de ses provinces. (S. l. n. d.), 32 pages. Il y est parlé du roi rentrant à cheval dans Paris. C'est donc de 1652. Affreux mélange de prose et de vers, qui a cependant un mé rite, celui de la rareté. .
1587Harangue faite au roi et à la reine régente, en la ville de Dijon, le 22 avril 1650, par messire Jean de Gourgue, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, président au Parlement de Bordeaux, et les députés dudit Parlement, touchant la paix de Bordeaux, et de toute la province de Guyenne.1650Paris61587. Harangue faite au roi et à la reine régente, en la ville de Dijon, le 22 avril 1650, par messire Jean de Gourgue, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, président au Parlement de Bordeaux, et les dé putés dudit Parlement, touchant la paix de Bordeaux, et de toute la province de Guyenne. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 6 pages.
1588Harangue faite au roi et à la reine régente, le 22 avril 1650, par le sieur de Constant, jurat, et les députés de la ville de Bordeaux, pour le remercîment de la paix qu'il a plu à Leurs Majestés d'accorder dans leur ville de Bordeaux et par toute la province de Guienne.1650Paris81588. Harangue faite au roi et à la reine régente, le 22 avril 1650, par le sieur de Constant, jurat, et les députés de la ville de Bordeaux, pour le remercîment de la paix qu'il a plu à Leurs Majestés d'accorder dans leur ville de Bordeaux et par toute la province de Guienne. Paris, Guill. Sassier, 1650,8 pages. Rare.
1589Harangue faite au roi et à la reine régente, par le sieur Girau, officier de Sa Majesté, pour la réforme du Parlement de Provence.1651Paris161589. Harangue faite au roi et à la reine régente, par le sieur Girau, officier de Sa Majesté, pour la réforme du Parlement de Provence. Paris, 1651, 16 pages. - Girau était du nouveau semestre. Son pamphlet est violent ; mais il est curieux.
1590Harangue (la) faite au roi par le plénipotentiaire de Venise, à Ponthoise (sic), pour la paix générale.1652Paris81590. Harangue (la) faite au roi par le plénipotentiaire de Venise, à Ponthoise (sic), pour la paix générale. Paris, 1652,8 pages. Elle n'est pas plus vraie que la harangue du maire de Com piègne (voir plus haut, n° 1581); mais elle est plus curieuse. C'est une récapitulation assez exacte de toutes les guerres de l'Europe dans un intervalle de trente années.
1591Harangue faite au roi par le recteur de l'Université de Paris, au nom de cette Université en corps, dans le Palais-Royal, le dimanche matin 10 septembre 1651, au sujet de sa majorité, avec de très-belles remarques, paraphrazes et anagrammes sur le nom de Sa Majesté.1651Paris81591 . Harangue faite au roi par le recteur de l'Univer sité de Paris, au nom de cette Université en corps, dans le Palais-Royal, le dimanche matin 10 septembre 1651, au sujet de sa majorité, avec de très-belles re marques, paraphrazes et anagrammes sur le nom de Sa Majesté. Paris, Alexandre Lesselin, 1651, 8 pages. C'est le libelle dont il est parlé plus haut : Harangue faite au roi après sa majorité, etc. Il ne contient que les remarques, paraphrases et anagrammes qui sont de J. Douet, E. S. D. R. (écuyer, sieur de Romcroissant). Dans un avertissement, daté du 13 septembre, et qui termine la 8° page, l'auteur nous apprend qu'il a remis son manuscrit entre les mains du roi, qui se l'est fait lire par l'évêque de Ro dez (Hardouin de Péréfixe). Je ne crois pas que le roi ait été jus qu'au bout. Il n'en existe pas moins de ce pauvre mphlet une autre Douet offre au roi de lui faire connaître une voie infaillible pour renverser l'empire ottoman.
1592Harangue faite au roi par les six corps de marchands de la ville de Paris, avec l'entretien d'un marchand épicier et d'un marchand mercier, à leur retour de Pontoise.1652Paris161592. Harangue faite au roi par les six corps de mar chands de la ville de Paris, avec l'entretien d'un mar chand épicier et d'un marchand mercier, à leur re tour de Pontoise. Paris, 1652,16 pages.
1593Harangue faite au roi par messieurs les députés du corps de la noblesse, monsieur de Nossay portant, la parole.1652Paris81593. Harangue faite au roi par messieurs les députés du corps de la noblesse, monsieur de Nossay portant , la parole. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Rare. Après l'assemblée de La Roche Guyon.Messieurs de la noblesse demandent justice des violences de Chartres. Voir le Journal de l'assemblée de la noblesse, le Procès-verbal contenant ce qui s'est passé dans l'assemblée générale faite à Chartres, etc., et le Mémoire présenté au conseil du roy par la no blesse du baillage de Chartres.
1594Harangue faite au roi par monseigneur le cardinal de Retz, en présence de monseigneur le nonce du pape, assisté de messieurs du clergé, pour la paix générale, faite à Compiègne le 11 septembre 1652.1652Paris151594. Harangue faite au roi par monseigneur le cardi mal de Retz, en présence de monseigneur le nonce du pape, assisté de messieurs du clergé, pour la paix gé nérale, faite à Compiègne le 11 septembre 1652. Paris, Antoine L'Angevin, 1652, 15 pages. C'est la version publiée par les frondeurs. « Les partisans de M. le Prince ayant fait imprimer une fausse harangue du cardinal de Retz au roi pour le décrier parmi le peuple, on fut obligé de publier la véritable, qui fut tellement goû tée du public, que, quand il rentra dans Paris, tout le monde sortoit des maisons pour le voir avec des acclamations redoublées de Vivent le roi et la paix !» (Guy Joly, p. 79 de ses Mémoires, coll. Michaud.) Je vois, au contraire, dans le Journal de ce qui se passe de plus remarquable dans tout le royaume, que le cardinal fut hué et sifflé tout le long de la rue Saint-Denys. Il est assez remarquable que, pour décrier le cardinal de Retz, les partisans des princes n'aient trouvé rien de mieux que de sup poser une harangue où leur faction est glorifiée, et le roi insulté ! Voir la Véritable harangue faite au roi par Mgr le cardinal de Retz, etc.
1595Harangue (la) faite au roi par M. Charpentier, conseiller en Parlement et un des députés vers Sa Ma jesté , pour l'éloignement du cardinal Mazarin, et pour la conclusion de la paix générale, prononcée à Saint Denys, le huitième juillet 1652.1652Paris81595. Harangue (la) faite au roi par M. Charpentier, conseiller en Pârlement et un des députés vers Sa Ma jesté, pour l'éloignement du cardinal Mazarin, et pour la conclusion de la paix générale, prononcée à Saint Denys, le huitièmejuillet 1652. Paris, Lesselin, 1652, 8 pages. n'est pleine que de lieux communs. C'est le président de Nesmond qui portait !'a parole au nom des députés.
1596Harangue (la) faite au roi par M. Fournier, président de l'élection de Paris. Le grand maître et maître des cérémonies ayant présenté au roi dans la grande galerie du Palais -Royal les officiers de l'élection de Paris, ils lui firent cette harangue, sur les onze heures du matin, laquelle fut bien reçue de Sa Majesté .1651Paris71596. Harangue (la) faite au roi par M. Fournier, pré sident de l'élection de Paris. Le grand maître et maî tre des cérémonies ayant présenté au roi dans la grande galerie du Palais-Royal les officiers de l'élec tion de Paris, ils lui firent cette harangue, sur les onze heures du matin, laquelle fut bien reçue de Sa Ma jesté. Paris, 1651, 7 pages. Sur la majorité du roi Elle a été réimprimée en 1652, sous le titre de : Très-humbles remontrances faites au roi et à la reine par messieurs les gens du roi, députés par la Cour de Parlement pour le traité de la paix.
1597Harangue faite au roy par monsieur le prévost des marchands à Saint-Germain-en-Laye, en la dernière députation de messieurs du Parlement.1652Paris81597. Harangue faite au roy par monsieur le prévost des marchands à Saint-Germain-en-Laye, en la der nière députation de messieurs du Parlement. Paris, Antoine Le Féron, 1652, 8 pages. Fausse, insignifiante et rare.
1598Harangue faite au roi par monsieur Talon, son avocat général au Parlement de Paris.1649Paris71598. Harangue faite au roi par monsieur Talon, son avocat général au Parlement de Paris. Paris, Fran çois Noël, 1649,7 pages. - sur la déclaration du 31 juillet 1648. Nicolas de La Vigne en a publié une autre édition sous le titre de : Harangue au roi, séant en son lit de justice, par M. Talon, etc.
1599Harangue faite au roi par un député de l'illustre corps des quatre mandiants (sic), sur les misères du temps présent.1652Paris71599. Harangue faite au roi par un député de l'illustre corps des quatre mandiants (sic), sur les misères du temps présent. Paris, Antoine L'Angevin, 1652, 7 pages. Rare, mais mauvais.
1600Harangue faite au roi sur son heureux retour en sa ville de Paris, et prononcée dans le Palais-Royal, devant Sa Majesté, le 3 septembre 1649, par maître Jean Gabillaud, avocat en Parlement.1649Paris71600. Harangue faite au roi sur son heureux retour en sa ville de Paris, et prononcée dans le Palais-Royal, devant Sa Majesté, le 3 septembre 1649, par maître Jean Gabillaud, avocat en Parlement. Paris, Pierre Variquet, 1649,7 pages. Signé Jean Gabillaud.
1601Harangue faite par le président de La Tresne au maréchal Du Plessis dans la ville de Bordeaux, le dernier janvier 1650.1650Paris71601. Harangue faite par le président de La Tresne au maréchal Du Plessis dans la ville de Bordeaux, le dernier janvier 1650. Paris, Nicolas Gasse, 1650, 7 pages. La permission d'imprimer est du 14 février. « On dit, et il est vrai, que toutes les fleurs généralement ont inclination vers le soleil et suivent toujours son mouvement. Il en est ainsi des peuples françois. Ils ont un amour naturel pour leur prince et suivent avec plaisir le mouvement de son autorité. » C'était alors un lieu commun des harangues et des pamphlets.
1602Harangue faite par messieurs les députés de la noblesse à l'assemblée du clergé, pour la liberté de messieurs les princes et l'observation de la déclaration (d'octobre 1648).1651Paris71602. Harangue faite par messieurs les députés de la noblesse à l'assemblée du clergé, pour la liberté de messieurs les princes et l'observation de la déclaration (d'octobre 1648). Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 7 pages. Elle est dans le Journal de l'assemblée de la noblesse.
1603Harangue faite par monseigneur le duc de Beaufort aux soldats parisiens.1649Paris61603. Harangue faite par monseigneur le duc de Beau fort aux soldats parisiens. Paris, Louis Sévestre, 1649, 6 pages. Le roi des halles dit : « Mes chers compagnons. »
1604Harangue faite par monsieur le comte de Fiesque, l'un des présidents, député de la noblesse, accompagné d'un de messieurs les secrétaires et de douze députés, savoir un de chaque province, à messieurs du clergé pour la convocation des Estats généraux, le mercredi 15 mars 1651.1651Paris71604. Harangue faite par monsieur le comte de Fiesque, l'un des présidents, député de la noblesse, accompagné d'un de messieurs les secrétaires et de douze députés, savoir un de chaque province, à messieurs du clergé pour la convocation des Estats généraux, le mer credi 15 mars 1651 . Paris, v° J. Guillemot, 1651 , copie imprimée à Paris. On lit sur le titre conservation au lieu de convocation.
1605Harangue faite par monsieur Talon à messieurs du Parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, sur les approches du cardinal Mazarin dans les conseils du roi.1652Sans Lieu71605. Harangue faite par monsieur Talon à messieurs du Parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, sur les approches du cardi nal Mazarin dans les conseils du roi. Sans Lieu, 1652, 7 pages. Audience du 28 février.Talon en domne une analyse assez éten due dans ses Mémoires, page 468, coll. Michaud. Il faut y joindre la Réponse à la Harangue faite par M. Ta lon, etc.
1606Harangue funèbre prononcée aux obsèques de M. le duc de Châtillon, faites à Saint-Denys, le samedi 20 février 1649, en présence de monseigneur le Prince, par le R. P. Faure, cordelier, docteur en théologie de la Faculté de Paris, et prédicateur de la reine régente .1649Paris381606, Harangue funèbre prononcée aux obsèques de M. le duc de Châtillon, faites à Saint-Denys, le samedi 20 février 1649, en présence de monseigneur le Prince, par le R. P. Faure, cordelier, docteur en théologie de la Faculté de Paris, et prédicateur de la reine régente. Paris, François Preuveray, 1649, 38 pages. . Savait-on que le duc de Châtillon avait été enterré à Saint Denys par ordre exprès du roi ? - Les Registres de l'Hôtel de Ville pendant la Fronde contiennent, à la page 325 du III° vol., ume lettre du roi, en date du 18 fé vrier 1649, par laquelle il est ordonné aux moines de Saint-Denys ' de recevoir dans leur église le corps du duc de Châtillon et de l'y inhumer « avec toute la pompe et cérémonie qui se pourra, » en considération des grands et considérables services rendus à l'État par le défunt, et pour témoigner le ressentiment que le roi a d'une si grande perte. L'enterrement eut lieu, le samedi 20; et le corps fut déposé du côté de la sacristie d'en bas, proche un pilier qui répond vis-à-vis de la dernière chaire vers l'autel. » « Comme l'on mettoit le corps en terre, le prince de Condé jeta quelques larmes. » En 1652, le même honneur fut rendu au marquis de Saint Mégrin, tué par le prince de Condé, dit-on, au combat de la porte de Saint-Antoine.
1607Harangue héroïque de l'avocat de la maison de ville d'Amiens au roi.1649Paris81607. Harangue héroïque de l'avocat de la maison de ville d'Amiens au roi. Paris, jouxte la copie im primé à Amiens, 1649, 8 pages. Artifice de la Fronde, qui ne se rachète pas même par le mérite du style.
1608Harangue prononcée aux pieds du roi et de la reine, en présence de messieurs les ducs d'Anjou, d'Orléans, et autres princes du sang et principaux officiers de la couronne, à Saint-Germain-en-Laye, le lundi 19ᵉ jour d'avril 1649, par Mᵉ Clément, juré coutelier à Paris, si renommé pour les controverses, les jurés des corps de métiers de la ville étant tous allés ensemble, ce jour-là, protester de leur obéissance et fidélité à Leurs Majestés.1649Paris71608. Harangue prononcée aux pieds du roi et de la reine, en présence de messieurs les ducs d'Anjou, d'Orléans, et autres princes du sang et principaux officiers de la - couronne, à Saint-Germain-en-Laye, le lundi 19° jour d'avril 1649,par Me Clément, juré coutelier à Paris, si renommé pour les controverses, les jurés des corps de métiers de la ville étant tous allés ensemble , ce jour-là, protester de leur obéissance et fidélité à Leurs Majestés. Paris, 1649, 7 pages. La vie de M° Clément n'est pas assez connue, et elle mérite trop de l'être pour qu'on ne me permette pas d'en dire ici quel que chose. « Son pèré étoit coutelier; il logeoit rue de la Mortellerie. Dans sa jeunesse, les enfants de Casaubon pervertirent son es prit ; et lorsqu'ils allèrent se faire calvinistes en Angleterre, il alla lui-même à la Rochelle pour le même sujet; mais la miséri corde de Dieu les traita différemment. Clément, qui ne connois soit personne dans cette ville hérétique, s'adressa à un homme assez âgé qui forgeoit sur une enclume , et lui exposa le dessein qui l'avoit porté à venir. Ce vieillard, après l'avoir écouté, lui dit fort gravement : « Ah ! mon enfant, gardez-vous bien de faire ce « que vous dites. Peut-être tomberiez-vous dans l'état où je me « vois , et qui est tel que je voudrois que la terre s'ouvrît présen « tement sous mes pieds et m'engloutît en enfer; car je vois ma « damnation qui augmente chaque jour pour avoir quitté l'Église « romaine, étant prêtre et religieux ; et je ne puis quitter celle où « vous voulez entrer, paree qu'une femme et quatre enfants m'y « attachent. Allez donc; sortez d'ici sans boire ni manger, de « crainte que Dieu ne vous abandonne. » Clément, saisi d'hor reur, se résolut à sortir ; et ayant demandé à ce vieillard où il pourroit aller pour se faire instruire, celui-ci l'adressa au curé d'Estrée, à deux lieues de là. Il s'y rendit; et, après dix jours, il prit congé de ce bon curé, qui l'avoit traité avec beaucoup d'ami tié et parfaitement guéri de tous ses doutes. Puis, dès qu'il fut de retour à Paris, Dieu lui donna la pensée de travailler lui-même à la conversion des hérétiques. » (Mémoires manuscrits de M. Du Ferrier, page 181. ) Clément devint, en effet, en 1643, l'un des collaborateurs de M. Ollier, curé de Saint-Sulpice ; et voici ce qu'on lit à cet égard dans les Mémoires déjà cités de M. Du Ferrier : « Après que le père Véron (célèbre controversiste) étoit descendu de chaire, cet excellent coutelier répondoit dans le parterre ou dans les char niers de l'église à ceux qui proposoient des doutes; et il le faisoit avec une telle bénédiction qu'il y avoit peu d'hérétiques qui, après l'avoir entendu, ne restassent persuadés. Sa douceur et son humi lité gagnoient ceux que la méthode dure, mais solide, du père Véron avoit émus. La charge que j'avois de la communauté, m'engageoit à cette sorte de conférences, et encore plusieurs hom mes savants qui s'y appliquoient; mais nous avions tous cette dé férence pour la grâce de Clément, que nous voulions toujours qu'il y fût présent, parce qu'après nos longues discussions avec les mi nistres, il savoit en peu de paroles amener les personnes pour qui la conférence se faisoit, à se rendre d'elles-mêmes. » Les succès de Clément lui ont valu l'animadversion des écrivains calvinistes. Benoît, dans son Histoire de l'édit de Nantes, se plaint de ce que des gens de la lie du peuple, des merciers et des coute liers, abandonnoient leurs métiers pour aller prêcher la contro verse. Singulière plainte sous la plume d'un protestant ! Benoît en tend désigner ainsi Clément et un mercier nommé Beaumais, qui a partagé les travaux et la gloire du coutelier. II n'est pas vrai que l'un ou l'autre ait abandonné son métier pour la controverse; on vient de voir que, dans le titre de sa Ha rangue, M° Clément est qualifié de juré coutelier. Il portait la parole au nom des corps de métiers de la ville de Paris ; et c'était en 1649, c'est-à-dire six ans après ses premières conférences dans l'église de Saint-Sulpice. Il dit dans cette harangue : « Le bonheur des pauvres artisans de Paris dépend entièrement de vos présences, puisqu'elles nous donnent le moyen de gagner notre vie. » Pendant le blocus, l'auteur du Prompt et salutaire avis, voulant provoquer une assemblée de charité pour le soulagement des pau 40 BiBLioGRAPHIE [HARANGUE] vres, désigne parmi les personnes qui méritent le mieux la con fiance du peuple, « le coutelier, rue de la Coutellerie, à la Rose blanche; le mercier, etc. » Ce passage prouve deux choses : la première, c'est que ni Clément ni Beaumais n'avaient abandonné leurs métiers ;-la seconde, qu'on les confondait toujours dans une commune estime. Clément mourut, le 8 février 1650, avec la réputation la plus universelle de sainteté. Il était âgé de quarante-neuf ans. On lit sur son portrait gravé cette inscription : Le bienheureux mattre Jean Clément, le coutelier, exterminateur des hérétiques, mort en 1654.La date de 1654 est une faute. Cette gravure se trouve à la Bibliothèque nationale, cabinet des estampes, où elle a été classée parmi les portraits des docteurs en théologie. Les auteurs du Sup plément de la Bibliothèque historique de la France, prenant le nom de la profession de Clément pour son nom propre, l'appellent Le Coustelier. On peut consulter sur M° Clément la Vie de M. Ollier (2 vol. in-8°, Paris, 1841 ), d'où j'ai tiré la plus grande partie des faits que je viens de raconter. Les plus curieux demanderont aux Mémoires dé Chavagnac, page 49, comment Marion de Lorme « sans avoir recours à au cuns docteurs ni théologiens de Sorbonne, fit instruire Chavagnac et Coligny, fils aîné du maréchal de Châtillon, tous deux protes tants, par un coutelier qui, sans avoir jamais appris à lire ni à écrire, ne laissoit pas, tous les dimanches à sa paroisse, de dispu ter de la controverse. » L'Apothéose de Clément, publiée par Mitannour, qui m'a fourni la date de sa mort, est fort rare, mais d'ailleurs parfaitement in signifiante.
1609Harangue prononcée devant le roi d'Espagne, par un enfant de trois ans et sept mois, traduite par un hermite et mise en anglois, françois et italien.1649Paris71609. Harangue prononcée devant le roi d'Espagne, par un enfant de trois ans et sept.mois, traduite par un hermite et mise en anglois, françois et italien. Pa ris, Jean Brunet, 1649, 7 pages. Rare. L'enfant exhorte, au nom de Dieu, le roi d'Espagne à faire la paix. Il ne faut pas s'étonner de sa précocité, puisque lui-même il cite un autre enfant de six mois qui avait annoncé à M° Jean Gué rin son pardon.
1610Harangue prononcée en la Chambre des Comptes, par monsieur le premier président Nicolaï, à Son Altesse Royale.1649Paris81610. Harangue prononcée en la Chambre des Comptes, par monsieur le premier président Nicolai, à Son Al teSSe Royale. Paris, 1649, 8 pages. Le lundi 3 août 1648. Même pièce que la Harangue faite à monsieur le duc d'Or leans, etc.
1611Harangue prononcée le 9 avril 1651, sur la promotion de M. le premier président à la charge de garde des sceaux.1651Paris111611. Harangue prononcée le 9 avril 1651, sur la pro motion de M. le premier président à la charge de garde des sceaux. Paris, Pierre Du Pont, 1651, 4 1 Beaucoup de phrases louangeuses ; pas um fait.
1612Harangue royale prononcée devant Leurs Majestés à Compiègne, par M.1649Paris161612. Harangue royale prononcée devant Leurs Ma jestés à Compiègne, par M. Paris, 1649, 16 pages. Amplification vulgaire, précédée d'une épître dédicatoire au roi.
1613Harangues et éloges véritables de deux archevêques, protecteurs de la paix et d'un même troupeau, « Vos secli justi judices « Et vera mundi lumina, « Votis precamur cordium. « Audite preces supplicum.» par M. H. D. Barroys, P. C. D. S. N. D. S. M. D. F.1649Paris161613. Harangues et éloges véritables de deux archevê ques, protecteurs de la paix et d'un même troupeau, - « Vos secli justi judices - q -- - « Et vera mundi lumina, , « votis precamur cordium ; - « Audite preces supplicum. » par M. H. D. Barroys, P. C. D. S. N. D. S. M. D, F. Paris, Louis Sévestre, 1649, 16 pages, L'épître dédicatoire est adressée à Jean François de Gondy Le sieur de Barroys s'y compare à Actéon, et l'archevêque à Diane. La permission d'imprimer est du 16 février 1649. "
1614Harangues faites à la reine régente par mon seigneur le premier président du Parlement.1649Paris71614. Harangues faites à la reine régente par mon seigneur le premier président du Parlement. Paris, 1649, 7 pages. Deux harangues; la première, de remontrances contre l'arrêt du grand conseil, du 16 juin 1648; la seconde, pour demander la liberté de Blancmesnil et Broussel.
1615Harangues faites à messeigneurs les ducs d'Epernon et de Candale, gouverneurs et lieutenants généraux pour le roi en sa province de Bourgogne et Bresse, à leurs réceptions en la ville de Beaune, par M. Philibert le Blanc, conseiller du roi, majeur et prévôt de ladite ville.1652Paris161615. Harangues faites à messeigneurs les ducs d'Eper 42 [HARMoNiE] non et de Candale, gouverneurs et lieutenants géné raux pour le roi en sa province de Bourgogne et Bresse, à leurs réceptions en la ville de Beaune, par M. Philibert le Blanc, conseiller du roi, majeur et prévôt de ladite ville. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 16 pages.
1616Harangues faites à monseigneur le duc de Longue ville dans la ville de Rouen, par messieurs les députés du clergé et de la noblesse de Normandie.1649Paris81616. Harangues faites à monseigneur le duc de Longue ville dans la ville de Rouen, par messieurs les députés du clergé et de la noblesse de Normandie. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
1617Haraut (sic) (le) françois sur la tyrannie, faisant voir que nous mourrons plutôt que de consentir à son rétablissement, si nous considérons 1. que la reine ne peut se rétablir sans nous détruire; 2 . que son retour doit être accompagné de celui de la maltaute ( sic ); 3. que la présence de la reine et de son mignon est incompatible avec celle des princes, sans méfiance; 4. que la reine et son favori ne peuvent se rétablir sans notre décri; 5 . que la présence de la reine et de son mignon sera l'éternel prétexte de ceux qui voudront brouiller; 6. et que la France est perdue, si la France ne perd la reine et son favori.1652Sans Lieu361617. Haraut (sic) (le)françois sur la tyrannie, faisant voir que nous mourrons plutôt que de consentir à son - rétablissement, si nous considérons 1. que la reine ne peut se rétablir sans nous détruire; 2. que son retour doit être accompagné de celui de la maltaute (cic); 3. que la présence de la reine et de son mignon est incompatible avec celle des princes, sans méfiance ; 4. que la reine et son favori ne peuvent se rétablir sans notre décri ; 5. que la présence de la reine et de son mignon sera l'éternel prétexte de ceux qui vou dront brouiller; 6. et que la France est perdue, si la France ne perd la reine et son favori. Sans Lieu, 1652, 36 pages. Peu commun.
1618Harmonie de l'amour et de la justice de Dieu, au roi, à la reine régente et à messieurs du Parlement.1650Paris2251618. Harmonie de l'amour et de la justice de Dieu, au roi, à la reine régente et à messieurs du Parlement. La Haye (Paris), 1650, 1 vol. petit in-12.225 pages. Rare. François Davenne. La seconde édition, jouxte la copie imprimée à la Haye, de la même date et du même format, est moins recherchée, quoique rare enCOre . Il y a , dans ce pamplilet, assez d'insolences et de sottises pour justifier ce qu'en dit l'auteur de la Pierre de touche aux Mazarins - Je signalerai seulement le chapitre xn de la seconde partie, où Davenme prétend prouver, par deux exemples tirés de l'Écriture, que Louis XIV n'a pas pu être fils de Louis XIII. « Néron souhaitoit que toutes les têtes fussent en une, afin de les faire toutes à la fois sauter par terre. « Et votre Majesté avoit un désir que chacune servît d'un pavé aux rues, en s'imaginant qu'elle marcheroit ainsi dessus toutes. » Page 128. Mais Davenne était fou. Il a fait dans l'avis au lecteur une longue et mystique réponse à la Censure et réfutation des Soupirs françois sur la paix italienne. Le volume se termine par dix sonnets, trois colloques et trois actes successifs rimés exécrablement.
1619Hazard (le) de la blanque renversé et la consolation des marchands forains.1649Paris81619. Hazard (le) de la blanque renversé et la consola - tion des marchands forains. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages. L'auteur dit que la Fronde est une véritable comédie, où les uns jouent le personnage du roi, les autres des personnages de princes, de valets et de fous. Il trouve que la comédie se prolonge par trop et qu'elle coûte fort cher. Il décrit quelques grotesques ou caricatures qui probablement étaient répandues : par exemple, un vaisseau qui va faire naufrage parce que des traîtres ont coupé son grand mât ; sur le rivage, la foule pousse des cris de fureur contre les traîtres.Une foire où des filous de toute sorte exercent leur industrie ; la foule n'ose se plaindre; tous les personnages ont un doigt sur leur bouche. C'est une des satires les plus piquantes de la Fronde.Je m'éton nerais de ce qu'elle a été publiée avec permission, si je ne voyais qu'elle date à peu près du temps de la conférence de Ruel.
1620Hécatombe (la) prophétique, ou les Cent Centuries de Don Pedro Oloso, gentilhomme vénitien, astrologue de la république de Venise, où l'on reconnoîtra l'heureuse entreprise de messieurs les Princes et la perte du cardinal Mazarin, présenté (sic) à Son Altesse Royale.1652Paris221620. Hécatombe (la) prophétique, ou les Cent Centu ries de Don Pedro Oloso, gentilhomme vénitien, as trologue de la république de Venise, où l'on recon noîtra l'heureuse entreprise de messieurs les Princes et la perte du cardinal Mazarin, présenté (sic) à Son Altesse Royale. Paris, Laurens Lormeau, 1652, 22 pages.
1621Héraclite (le) courtisan. Væ , væ , væ , superbia commune nobilitatis malum .1649Paris81621. Héraclite (le) courtisan. Væ, , væ, superbia commune nobilitatis malum. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pâges.
1622Héraclite (le) françois, parlant 1. au roi de l'état de son royaume, 2 . sur les justes entreprises de Son Altesse Royale et de messieurs les Princes.1652Paris121622. Héraclite (le) françois, parlant 1. au roi de l'état de son royaume, 2. sur les justes entreprises de Son Altesse Royale et de messieurs les Princes. Paris, 1652, 12 pages.
1623Héraut (le) et l'arrêt des trois États, ensemble les questions d'une abbesse sur la demeure du roi.Sans DateParis61623. Héraut (le) et l'arrêt des trois États, ensemble les questions d'une abbesse sur la demeure du roi. Paris, Fr. Musnier Sans Date, 6 pages. Le second titre est plus exact : « le Héraut ou les Questions d'une religieuse sur la demeure du roi, et l'arrét des trois États. » Sotte pièce publiée, après le traité du 11 mars 1649, puisque l'auteur engage les généraux à ne pas refuser la paix.
1624Héraut (le) françois, ou le Paranymphe de M. le maréchal de Lamothe Houdancourt, duc de Cardone, etc., publiant les batailles qu'il a données en Italie et Catalogne, avec les mémorables actions de sa vie.1649Paris121624. Héraut (le) françois, ou le Paranymphe de M. le maréchal de Lamothe Houdancourt, duc de Car " done, etc., publiant les batailles qu'il a données en Italie et Catalogne, avec les mémorables actions de sa vie. Paris, Jean Hénault, 1649. Deux parties, de 12 pages chacune. Signé D.VV. C'est un abrégé bien fait de la vie militaire du maréchal. « Les occasions ne se sont pas encore présentées pour faire exé cuter ce généreux emploi qu'il a pris pour le bien public. » Cela veut dire que les Parisiens n'avaient pas encore d'armée. - ' L'auteur promettait une troisième partie pour les exploits du maréchal pendant le blocus de Paris !
1625Héraut (le) françois, racontant une partie des actions héroïques de messire Anthoine d'Aumont de Vil lequier Rochebaron, chevalier des ordres du roi, maréchal de France, et gouverneur du Boulonnois, etc1651Paris141625. Héraut(le)françois, racontant une partie des ac tions héroïques de messire Anthoine d'Aumont de Vil lequier Rochebaron, chevalier des ordres du roi, ma réchal de France, et gouverneur du Boulonnois, etc. Paris, Guill. Sassier, 1651, 14 pages. Panégyrique fort enflé, signé G. S. Il y a pourtant quelques bons traits de biographie.
1626Hercule (le) triomphant, ou les Heureux succès de Sa Majesté en son voyage de Normandie1650Paris81626. Hercule (le) triomphant, ou les Heureux succès de Sa Majesté en son voyage de Normandie. Paris, veuve François Targa,(1650), 8 pages.
1627Héros (le) parisien aux vrais François1649Paris81627. Héros (le) parisien aux vrais François. Paris,
1628Heureuse (l') arrivée du roi en sa bonne ville d Paris.1649Paris151628. Heureuse (l') arrivée du roi en sa bonne ville d Paris. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 15 pages. Peu commun.
1629Heureuse (l') captivité, ou l'Innocence reconnue de messieurs les princes et duc de Longueville par les moyens de leur liberté, contenant l'histoire de ce qui s'est passé depuis le siége de Dunkerque jusques à présent, ensemble les intrigues et artifices desquels s'est servi le cardinal Mazarin pour la perte de cette maison, dédié à monseigneur le prince de Condé.1651Paris711629. Hêureuse (l') captivité, ou l'Innocence reconnue de messieurs les princes et duc de Longueville par les moyens de leur liberté, contenant l'histoire de ce qui s'est passé depuis le siége de Dunkerque jusques à présent, ensemble les intrigues et artifices desquels s'est servi le cardinal Mazarin pour la perte de cette maison, dédié à monseigneur le prince de Condé. Paris, André Chouqueux, 1651,71 pages. - L'épître dédicatoire est signée Henry Luysible. L'auteur nous apprend que son père était obligé à la maison de Condé, et que lui-même, pendant la prison du prince, il avait perdu son em ploi et son bien. Quel était cet emploi ? Très-médiocre récit de faits qui sont partout. Voici pourtant une anecdote moins commune : Après la bataille de Réthel, le cardinal Mazarin rentra dans Paris, le 31 décembre, à trois heures du soir, par la porte de Saint-Denys, porte des triom phes, précédé des gens d'armes et des chevau-légers du roi, et suivi d'une longue file de carrosses de la cour.
1630Heureuse (l') entrée de Sa Majesté dans sa ville de Bordeaux.1650Parisnan1630. Heureuse (l') entrée de Sa Majesté dans sa ville - -- de Bordeaux Paris, J Ce n'est ici que la nouvelle , toute seule, sans aucun détail, telle Brunet, 1650, 4 pages. GalIl à peu près que la donnerait aujourd'huy une dépêche télégra phique. Peut-être faut-il expliquer la rareté de cette pièce par
1631Heureuse (l') rencontre d'une mine d'or, trouvé en France pour l'enrichissement du roi et de ses sujets.1649Paris81631. Heureuse (l') rencontre d'une mine en France pour l'enrichissement du roi et de ses sujets. Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages. Voir l'Avis très-juste et légitime au roi très-chrétien, etc. (Isaac Loppin.)
1632Heureux (l') retour du roi avec la paix dans sa bonne ville de Paris.1652Paris71632. Heureux (l') retour du roi avec la paix dans sa bonne ville de Paris. Paris, Ph. Clément, 1652,7 pag.
1633Heureux (les) convois arrivés à Paris, ou le Remède à la famine, en vers burlesques.1649Paris81633. Heureux (les) convois arrivés à Paris, ou le Re mède à la famine, en vers burlesques. Paris, Nicolas De La Vigne, 1649,8 pages. Il n'y a qu'un bon trait; c'est celui-ci : L'auteur dit que la faim fait sortir le loup du bois ; puis il ajoute : « Pour moi, j'en veux faire de même Au commencement du Carême ; Mais devant , quiconque voudra Contre monsieur le Prince ira. »
1634Heureux (les)présages de la fidélité des Espagnols pour détruire la tyrannie de Mazarin, tirés du journal de ce qui s'est passé depuis qu'ils sont en France.1649Paris71634. Heureux (les)présages de la fidélité des Espagnols pour détruire la tyrannie de Mazarin, tirés du jour nal de ce qui s'est passé depuis qu'ils sont en France. Paris, Jacques Guillery, 1649,7 pages. Ce journal, très-peu intéressant, commence au jeudi 11 mars et finit au vendredi 26.
1635Heureux (les) présages de la paix générale par le retour de messieurs les Princes.1651Paris71635. Heureux (les) présages de la paix générale par le retour de messieurs les Princes. Paris, Quanis frus - ten, 1651,7 pages. Régulièrement il aurait fallu écrire kannit fersten, abréviation de ich kann nicht verstehen (je ne comprends pas). C'est sans con tredit avec une intention d'épigramme que l'auteur a pris ces deux mots allemands pour en faire un nom de libraire
1636Heureux (les) succès de Leurs Majestés, et les captifs libérés dans leur voyage de Normandie, par le sieur de Bonair, historiographe du roi, et l'un des vingt-cinq gentilshommes de la garde écossoise de son corps.1650Paris81636. Heureux (les)succès de Leurs Majestés, et les cap - tifs libérés dans leur voyage de Normandie, par le sieur de Bonair, historiographe du roi, et l'un des vingt-cinq gentilshommes de la garde écossoise de son corps. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 8 pages. La vie de Bonair a été pleine de vicissitudes. Les événements en sont épars dans ses écrits. Malheureusement, il est difficile de · les recueillir et impossible de les lier. Je serai donc obligé de lais ser souvent des lacunes dans ce que j'en dirai. Je tâcherai du meins d'être exact; et je suis certain, en tout cas, d'être plus complet que les biographies. Henry Stuard , sieur de Bonair, fut élevé à Paris par les soins de l'avocat général Servin, qui, dit-il avec orgueil , avait destiné un gentilhomme à quelque chose de plus haut et de plus considérable qu'à recueillir et compiler des fadaises et des sor nettes. Il a fait la guerre ; car il nous apprend que « le duc d'Al buquerque et le marquis de Mortare ont fait en sa personne hon neur aux lettres, et l'ont renvoyé sans rançon, parce qu'il avoit quelque connoissance de l'histoire. » Il parle d'ailleurs dans l'épî tre dédicatoire de son Discours sur la conjoncture présente des af faires d'Allemagne, etc., au marquis de flouvois , de ce qu'il a vu faire à Michel Letellier « pour le succès et la victoire d'Arras.» Cependant, il s'était livré de bonne heure à la culture des let tres, puisque Louis XIII lui avait commandé d'écrire l'histoire de son règne, et que Richelieu lui avait donné le titre d'historiogra phe du roi. En 1644, si nous l'en croyons, on lui proposa de passer en Flan dre pour y faire imprimer des libelles contre le cardinal Mazarin. Il refusa. Ce fut, dit-il au cardinal dans une lettre du 6 mai 1653, « pour vos ennemis et pour quelques officiers du parlement une occasion de m'opprimer. Ils ne m'ont laissé que le cœur et la lan gue. » Quel prétexte prit-on pour l'emprisonner ?Je ne sais; mais je trouve, sous la date du 12 juillet 1645, des vers latins adres sés par Balzac au chancelier Séguier pour lui recommander Bo nair : « Ne litis iniquæ « Turbine correptus miseros in fletibus anI1O8 « Exigat, et frustra veterem me clanet amicum. » Il est probable que cette recommandation ne fut pas inutile; car, en 1646, Bonair put encore une fois refuser de passer en Flandre. Mais ce nouveau refus lui coûta sa liberté, comme le premier. Voici en quels termes il le raconte lui-même dans la pièce dont j'ai transcrit le titre au commencement de cet article : « Le libelle de Jézabel, que mes ennemis ont publié sous mon nom, m'a fait arrê ter sur une requête. Il n'est ni contre l'État ni contre le gouverne ment ; et l'auteur n'a visé qu'à faire de mes juges et de mes pro tecteurs mes parties et mes ennemis. J'ai néanmoins demeuré une . année tout entière dans la Conciergerie du Palais de Paris, contre les lois du royaume et les ordonnances des rois vos prédéces seurs. » Bonair écrivait cette pièce en 1650; c'est donc en 1649, et pen dant le blocus, qu'il avait été arrêté. Comment est-il sorti de pri son?« Je serois peut-être encore à la Conciergerie, si quelque bras céleste n'étoit accouru visiblement à mon secours, et n'avoit rompu mes chaînes et brisé mes fers, pour me faire participer à la grande clémence que vous avez exercée. » Bonair parle encore de sa dé livrance dans sa lettre du 6 mai 1653 au cardinal Mazarin , et toujours d'une manière mystérieuse. Quoi qu'il en soit, il partit aussitôt de Paris pour se retirer en Bourgogne, probableflent auprès du duc de Vendôme, qui était gouverneur de cette province depuis l'arrestation du prince de Condé. De là il alla se constituer prisonnier à Rouen ; et il fut dé livré par le rci pendant le voyage de Normandie. Le 29 juin 1650, nous le retrouvons à Barcelone avec le titre de gentilhomme du duc de Mercœur, qui avait la vice-royauté de la Catalogne. En 1652, Bonair voit rentrer le roi dans Paris. Il avait fait des pamphlets pendant la Fronde ; il en fait encore après la Fronde ; mais il n'en est pas plus riche ; et le 19 janvier 1657, il est réduit à solliciter un coin dans la grande et admirable bibliothèque du cardinal Mazarin. Il l'avait mérité sans doute par le nombre, sinon par la qualité de ses écrits. Je n'oserais pourtant pas dire qu'il l'obtint. Ce qu'il y a de certain, c'est que le 28 juin de la même année, il adressait au marquis de Louvois, alors âgé de seize ans, une dédicace qui ne dément pas ce mot fameux : Le premier qui inventa les dédicaces, fut un mendiant. Bonair se vante d'avoir écrit cent cinquante pièces durant le blocus et les guerres de Paris, pour soutenir l'autorité royale. Il est vrai qu'il donne à entendre que le cardinal Mazarin a été bien aise qu'elles ne fussent point imprimées. Je n'en ai jusqu'à pré sent rencontré qu'une du temps du blocus ; et c'est un Panégy rique pour monseigneur le duc de Beaufort, etc. Je ne vois pas bien comment elle put être utile au soutien de l'autorité royale ; mais il faut dire aussi que Bonair avait été attaché à la maison du duc de Vendôme; et ce pouvait être un acte de reconnais SalIlCe . Toujours est-il que cette publication me rend un peu suspecte l'anecdote qui suit : « Durant le blocus, on me fit une autre in sulte ; et vos ennemis obligèrent un des chefs du parti à me faire prendre. Il se rendit ridicule lorsqu'il demanda la punition d'un des hémisphères " de Votre Éminence.Je sortis heureusement de l'Hôtel de Ville, sans prendre congé de ceux qui m'avoient en garde, et après avoir remontré qu'étant de la maison du roi, on ne pou voit pas me contraindre de porter les armes contre mon maître, et qu'il seroit dangereux aux Parisiens d'avoir pour soldats des philosophes bien intentionnés pour le service de Sa Majesté. » C'est en 1652, après la rentrée du roi, que Bonair reprit son office de pamphlétaire. Ses pièces de ce temps n'ont pas plus été imprimées que les autres ; et il les appelle des Nouvelles manu scrites. Il paraît qu'il commença par écrire le Politique désintéressé, dont la première copie fut communiquée au cardinal Mazarin. C'était un mémoire fort long et qui, à l'en croire, eut un très grand succès.Il en fut de même de tout ce qu'il composa à cette époque. « Vos ennemis sont devenus vos admirateurs, écrit-il au cardinal Mazarin le 16 janvier 1657; et il faut que je confesse que je suis un serviteur inutile ; et Votre Éminence est aujourd'hui si grande que Bonair n'ose plus ouvrir la bouche pour en parler. » Il avait, en effet , renoncé à ses Nouvelles manuscrites. Il prétend que le maréchal de La Meilleraye « se choqua, et lui fit faire le reproche qu'il le vouloit mettre mal en cour, parce que, six semaines auparavant, il avoit prévu et écrit la sortie du cardi nal de Retz. » « Les émissaires de cette Éminence et ceux du prince de Condé, ajoute-t-il, m'ont quelquefois menacé qu'un jour je me repentirois d'avoir écrit contre les personnes que je devois respec ter. Comme la conscience ne me reproche rien, et que je ne suis pas fort susceptible d'appréhension, je leur ai répondu avec assez de fierté que le feu roi m'ayant fait son historiographe, j'avois le caractère d'écrire, et que c'étoit à moi à faire le procès aux monarques et aux souverains. Quand ils nous font l'honneur de se servir de nous en cette qualité, ils nous constituent les maîtres et ' N'est-ce pas l'origine de cette anecdote du Segraisiana : « M. de Beau- . fort disoit que le cardinal de Richelieu avoit des des émissaires. » hémisphères, pour dire les arbitres de leur gloire et de leur réputation. Lorsque M. le Prince et le cardinal de Retz se seront fait justice à eux-mêmes, et qu'ils auront recours à la clémence du roi, il leur restera un re gret éternel d'avoir failli ; et je m'assure qu'ils me remercieront, un jour, de ce que j'ai écrit contre eux. » Cette réponse est très-belle ; elle le serait bien davantage si Bo nair n'avait pas adressé tant de plates flatteries à Louis XIV, enfant, au cardinal Mazarin, au duc de Beaufort et au duc de Mercœur. Outre les Heureux succès de Leurs Majestés, etc., et le Panégy rique pour M. de Beaufort, il y a encore de Bonair la Lettre écrite par un gentilhomme de Mgr. le duc de Mercœur à un sien ami. Ce sont, à ma connaissance jusqu'ici, les seules pièces qu'on puisse faire entrer dans un recueil de Mazarinades. Mais Bonair a publié : 1° Discours sur la conjoncture présente des affaires d'Allemagne ; de l'élection et couronnement des empe reurs et rois des Romains ", Paris, Antoine Sommaville; réimprimé par les Elzéviers à la suite de la Politique de la maison d'Autriche, 1668, in-12. C'est une lettre adressée à M. Mignon, avocat général au par lement de Lorraine, et datée de Paris, le 10 mai 1657. 2° Le Sommaire royal de l'histoire de France , Paris, 1666, in-12; sorte de traduction du Florus francicus du P. Berthault, qu'on a quelquefois attribuée à César, duc de Vendôme. Il y en a deux autres éditions, de 1676 et de 1682. 3° Histoire de France depuis Pharamond jusqu'à Louis XIV, avec un discours préliminaire à la louange de Mgr. le dauphin, avec les portraits des rois et reines d'après les véritables originaux, Paris, Auguste Besoigne, 1688, in-12. Bonair a composé enfin quatre opuscules, imprimés ou manu scrits, pour la maison de Vendôme.
1637Hiérusalem (la) céleste, l'assomption de la théologie de Dieu, le lion de la tribu de Juda et l'inventaire de la vérité.1651Sans Lieu321637. Hiérusalem (la) céleste, l'assomption de la théo logie de Dieu, le lion de la tribu de Juda et l'inven taire de la vérité. (S. l., 1651), 32 pages. Ce pamphlet est de François Davenne. Il se divise en trois par " C'est par allusion à ce discours qu'il est dit dans la France intrigante, p. 39 : « Il semble qu'il ait lu Bonair et ses invectives contre les empe - reurs qu'il fait aussi penchants à l'hérésie ou à la tyrannie. » ties : 1*, la Hiérusalem céleste; 2, la Pierre de philosophie au pied de Jérusalem ; 3°, l'Astrologue prédisant la paix, cette année, sui vant les douzesignes peints d'or et d'argent sur le front deJérusalem La première est la plus curieuse des trois. L'auteur y soutient que la France ne peut pas recevoir la paix de la régente, ainsi qu'ill'a prouvé, page 151 de l'Harmonie de l'amour et de la justice ; du duc d'Orléans, qui n'a abandonné Mazarin que parce qu'il ne peut plus être participant de ses rapines ; du duc de Beaufort, qui s'appuie sur les peuples pour faire la guerre aux bonnes grâces de Mazarin, et qui les abandonne quand Mazarin le caresse avec des pistoles ; de Mazarin, dont il a confronté les béatitudes avec celles de J.-C. pour lui en fulminer les anathèmes; du coadjuteur, qui a combattu la paix en donnant sa voix au duc d'Orléans qui appuyait Mazarin, et qui a persécuté la vérité en plusieurs justes ; des princes prisonniers , dont on n'a vu que des trahisons contre les peuples ; de celui qu'on présume roi. (Voir les chapitres xm, xiii et xiv de l'Harmonie, etc.) Tout le monde ainsi écarté, il ne reste que François Davenne ; et c'est sa conclusion. La seconde partie est un traité de métaphysique ridicule sur les portes de la grâce. L'auteur prend texte d'un passage du père Blaise Valantin, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, philosophe et théologien. Il existe de ce moine un livre intitulé : les Douze clefs de la philosophie, traitant de la médecine métallique avec l'azoth (sic) des philosophes, Paris, Périer frères, 1624, 1 vol. in-12. Enfin, la troisième partie est le récit d'une vision apocalyptique de Nostradamus, qui appuie ses prophéties sur des vers, p. 38, et un sonnet, page 299, du Théophile, in-folio, comme aussi sur huit stances entrelacées de deux Frondeurs. Davenne s'applique ce que les deux Frondeurs disent de Louis XIV. Voici les trois derniers vers de la huitième stance : « Que Paris soit , mieux qu'autrefois, La bonne ville des bons roys Et la reyne des bonnes villes.» C'est une imitation de la strophe finale de la première partie du Frondeur désintéressé. Laffemas avait dit : « Que Paris soit , comme autrefois, La bonne ville de nos roys Et la reyne des bonnes villes. »
1638Histoire de ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux, commençant du jour de l'entrée de madame la princesse, de messieurs les ducs d'Anguien (sic), de Bouillon et de La rochefoucault, le tout distingué en autant de courses que l'ordinaire en a fait depuis le commencement jusqu'au départ de la Cour en cette ville.Sans DateSans Lieu201638. Histoire de ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux, commençant du jour de l'entrée de madame la princesse, de messieurs les ducs d'Anguien (sic), de Bouillon et de Larochefou cault, le tout distingué en autant de courses que l'ordi naire en a fait depuis le commencement jusqu'au dé part de la Cour en cette ville. (S. l. n. d.), 20 pages. Recueil des Courriers bordelois. Onze courses, depuis le 30 mai 1650 jusqu'au 15 octobre de la même année. Intéressant, mais assez commun.
1639Histoire de la prison et de la liberté de monsieur le Prince.1651Paris2271639. Histoire de la prison et de la liberté de monsieur le Prince. Paris, Augustin Courbé, 1651,227 pages. « Je m'amuse, les soirs, à lire l'Histoire de la prison et de la li berté de M. le Prince, dit madame de Sévigné dans sa lettre du 27 novembre 1675.On y parle sans cesse de notre cardinal. Il me semble que je n'ai que dix-huit ans. Je me souviens de tout.Cela me divertit fort. Je suis plus charmée de la grosseur des carac tères que de la bonté du style. C'est la seule chose que je consulte pour mes livres du soir. » Le style n'en est cependant pas aussi mauvais que semble le - donner à entendre cette lettre de madame de Sévigné.Ce qui, après tout, recommande l'Histoire de la prison et de la liberté de M. le Prince, c'est l'exactitude des faits et l'impartialité des juge ments. Elle est pourtant l'œuvre d'un frondeur, Claude Joly, cha noine, official et grand chantre de Notre-Dame de Paris. Je me suis toujours étonné qu'on ne l'ait pas réimprimée à la suite des Mémoires de cet écrivain. Un copiste en avait donné précédemment une édition subreptice , sous le titre de : le Secret ou les Véritables causes de la détention et de l'élargissement de messieurs les princes, etc. Pourquoi Joly ne serait-il pas l'auteur du Secret de la retraite de Mgr. le Prince , etc. ? Il y a incontestablement, entre les deux pamphlets, de grands rapports de pensées et de style. Dans tous les cas, il ne faut pas les séparer. On sait que Joly a publié, en 1652, le Recueil de maximes vé ritables et importantes pour l'institution du roi, etc.
1640Histoire de Madeleine Bavent, religieuse du monastère de Saint-Louis de Louviers, avec sa confession générale et testamentaire, où elle déclare les abominations, impiétés et sacriléges qu'elle a pratiqués et vu pratiquer tant dans ledit monastère qu'au Sabbat, et les personnes qu'elle y a remarquées, ensemble l'arrêt donné contre Mathurin Picard, Thomas Boullé et la dite Bavent, tous convaincus du crime de magie, dédiée à madame la duchesse d'Orléans.1652Paris801640. Histoire de Madeleine Bavent, religieuse du mo nastère de Saint-Louis de Louviers, avec sa confession générale et testamentaire, où elle déclare les abomina tions, impiétés et sacriléges qu'elle a pratiqués et vu pratiquer tant dans ledit monastère qu'au Sabbat, et les personnes qu'elle y a remarquées, ensemble l'arrêt donné contre Mathurin Picard, Thomas Boullé et la dite Bavent, tous convaincus du crime de magie, dé diée à madame la duchesse d'Orléans. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,80 pages. Très-rare. Jacques Le Gentil, qui a signé l'épître dédicatoire, donne cette pièce comme une suite de l'Avis « pour détruire l'auteur de nos troubles et découvrir les moyens dont il s'est servi pour monter et se maintenir dans cette prodigieuse fortune où nous le voyons. » Mais je ne peux pas comprendre ce que cela a de commun avec la Fronde. L'Avis dont parle Le Gentil est-il le Grand ressort des guerres civiles ? Je ne vois que ce pamphlet qui réponde à l'indication donnée par l'épître dédicatoire ; et justement il est de cette an née 1652. On sait que l'Histoire de Madeleine Bavent est un des livrets du temps les plus recherchés ; mais je crois que cette édition in-4° était fort peu connue.
1641*Histoire des dernières guerres civiles (jusqu'à la délivrance des princes).Sans DateSans Lieunan1641*. Histoire des dernières guerres civiles (jusqu'à la délivrance des princes). In-12. Bib. hist., 23271.
1642Histoire des esprits revenus à Saint-Germain, burlesque et sérieux.1649Paris101642. Histoire des esprits revenus à Saint-Germain, burlesque et sérieux. Paris, 1649, 10 pages. Récit assez plaisant, dans lequel l'auteur nous représente le duc d'Orléans qui tremble, le prince de Condé qui est sans peur, le maréchal de La Meilleraye qui veut tout brûler, le maréchal de Grammont toujours prêt à fuir. Il a paru aussi sous les titres de Roman des esprits, etc., et de Conférence secrete tenue à Pontoise, etc.
1643Histoire des mouvements de Bourdeaux. Premier tome.1651Bordeaux4561643. Histoire des mouvements de Bourdeaux. Premier tome. Bourdeaux, J. Maugiron Millanges, 1651, in-4°, 456 pages, non compris la table. L'auteur de cette histoire est maître Fonteneil, avocat et jurat. On n'en connaît pas de second tome. Le premier finit en février 1650. La seconde paix de Bordeaux était faite ; mais on savait en Guyenne que les princes avaient été arrêtés et enfermés dans le château de Vincennes. Un pamphlétaire de Bordeaux, l'auteur du Jugement du curé bourdelois, a dit avec assez d'esprit que l'histoire de Fonteneil était écrite en langue bordelaise. J'ajoute qu'elle est très-partiale, souvent inexacte, presque toujours incomplète; mais elle contient un grand nombre de pièces officielles, dont quelques-unes n'ont point été publiées ailleurs ; et elle est rarissime. Fonteneil a été attaqué très-vivement par les auteurs de l'Évan géliste de la Guyenne et du Dialogue métaphorique de l'Inconnu.
1644Histoire (l') du temps, ou le Véritable récit de ce qui s'est passé dans le Parlement, depuis le mois d'août 1647 jusques au mois de novembre 1648, avec les harangues et les avis différents qui ont été proposés dans les affaires qu'on y a solennellement traitées.1649Sans Lieu3361644. Histoire (l') du temps, ou le Véritable récit de ce qui s'est passé dans le Parlement, depuis le mois d'août 1647 jusques au mois de novembre 1648, avec les harangues et les avis différents qui ont été propo sés dans les affaires qu'on y a solennellement traitées. Sans Lieu, 1649,336 pages. L'épître dédicatoire à messeigneurs du Parlement est signée L. P. R. Dans le Second avertissement au lecteur, l'auteur nous apprend qu'il a écrit son livre dans le calme de la déclaration d'octobre, et non « dans la furieuse tempête que les ministres ont depuis mali cieusement excitée. » « L'Histoire du temps, rédigée par Nicolas Johannes du Portail, bailli de Saint-Denys en France, est, dit M. Leber (art. 4389 de son Catalogue), du nombre des produits de la presse frondeuse dont Mazarin fit séquestrer les fonds à son profit, lorsqu'il eut re couvré sa force et son autorité. » Je ne conteste assurément pas cette anecdote; mais je dois dire que l'Histoire du temps n'en est pas plus rare.On la trouve facilement in-4° et in-12. Quelques-uns ont pensé que l'édition in-12était l'édition originale, et que celle de format in-4° n'était qu'une réimpression. C'est une erreur, je crois : les deux éditions ont été publiées en même temps, comme cela arrivait souvent pour les pièces importantes. Les exemplaires in-4° étaient remis aux colporteurs ; les autres se vendaient chez le libraire, ou s'expédiaient pour la province. Si cependant l'une des deux éditions a paru la première, c'est l'édition in-4°. Celle de format in-12, en effet, a été complétée par une seconde partie intitulée : Suite de l'Histoire ou Journal du temps. C'est un extrait, souvent infidèle, du Journal du Parlement, depuis le 15 octobre 1648 jusqu'à la paix de 1649. Quoique moins étendue, l'édition in-4° doit être préférée à cause de son format, qui est celui du Journal du Parlement, dont l'Histoire du temps ne peut être séparée. Il en existe une réimpression de Rouen, David du Petitval, 1649.
1645Histoire journalière.1652Compiègne121645. Histoire journalière. Compiègne, 1652,12 pages. L'Histoire journalière se compose de trois pièces, toutes trois imprimées ou réimprimées à Pontoise, par Julien Courant; la pre mière en 16 pages, les deux autres en 8 pages chacune. C'est ici la première. Elle est intitulée dans l'éditiom de Pon tOlSe :
1646Histoire journalière de ce qui s'est passé tant dedans que dehors le royaume.Sans DateSans Lieunan1646. Histoire journalière de ce qui s'est passé tant de dans que dehors le royaume. La troisième porte pour titre : Suite de l'Histoire journalière, contenant l'éloignement des troupes de monsieur le Prince des envi rons de la ville, ensemble le rétablissement de monsieur le maréchal de Lhospital, gouverneur de la ville de Paris. La première s'étend du 5 au 18 septembre; la seconde, du 19 septembre au 2 octobre ; la troisième, du 3 octobre au 11. Il y a de la première une édition de Paris sur l'imprimé à Com piegne. L'Histoire journalière est peut-être, comme le Courrier fran çois, une sorte de doublure de la Gazette. Elle a été publiée par Charles Robinet de Saint-Jean, qui avait commencé sa carrière sous la direction de Renaudot. Je n'ai jamais rencontré que ces trois numéros. Combien en faut-il ? Robinet n'a été toute sa vie qu'un gazetier, et un gazetier sans génie. Il a publié l'Histoire journalière à l'imitation de la Gazette de Renaudot, les Lettres en vers à Madame à l'imitation de la Muse historique de Loret et de la Gazette burlesque de Scarron. S'il n'a pas fait le Momus à l'image du Mercure galant, c'est que Donneau de Vizé a eu assez de crédit pour l'empêcher d'obtenir le privilége qu'il avait demandé. Le premier numéro de l'Histoire journalière est de 1652. Mo mus et le Nouvelliste a paru en 1685. C'est donc, sans compter le temps de sa collaboration au journal de Renaudot, trente-trois ans que Robinet a passé dans les gazettes.Je ne crois pas qu'il y ait un autre exemple d'un aussi long exercice du métier. Il paraît que le roi fut assez content de l'Histoire journalière; car Robinet obtint gratuitement, en 1665, le privilége des Lettres en vers à Madame, « en considération de plus de vingt années de services rendus dans les gazettes, » pour me servir de ses propres expressions. Et en effet, on lit dans le préambule du pri vilége : « Notre bien amé Charles Robinet de Saint-Jean nous a fait représenter que, depuis six mois, il écrit une Lettre en vers à notre très-chère sœur la duchesse d'Orléans, qu'il désire continuer et faire imprimer pour la communiquer au public ; et comme depuis vingt ans il travaille à l'Histoire journalière, nous avons jugé à propos de lui accorder nos lettres sur ce nécessaires. » C'est en vertu de ce privilége que Robinet a publié, en 1685, Momus et le Nouvelliste. Il avait préparé son volume dès le mois de mai 1684; mais parce que, sur l'opposition de Donneau de Vizé, le chancelier lui avait refusé d'ajouter au privilége ces trois petits mots : et en prose, il fut obligé de le traduire en vers; ce qui en retarda la publication jusqu'à l'année suivante. Encore est-il per mis de croire que Domeau de Vizé ne se laissa pas désarmer par la précaution que Robinet avait prise, de mettre un extrait de son privilége en tête du livre. Au moins, on ne connaît jusqu'à pré sent qu'un seul volume du Momus. En 1682, Mignon, maître de la musique de l'église de Paris, proposa à tous les poëtes du royaume des bouts rimés « pour être remplis à la louange de Sa Majesté. » Ces bouts rimés étaient : Pan, Guenuche, Satan, Peluche, Fan, Ruche, Lan, Autruche, Hoc, Troc, Niche, Par, Friche, Car. Le prix devait être une médaille à l'effigie de Louis XIV. Il ne fut pas donné parce que l'auteur de la pièce couronnée refusa de se faire connaître. . Les juges du concours étaient les ducs de Nevers (Mancini) et de Vivonne. L'accessit fut décerné à Martinet, lieutenant des céré monies. Le recueil des sonnets, admis à concourir, n'en contient pas moins de 192". Ils sont imprimés par ordre de mérite. Le premier, après les sonnets couronnés, est du duc de Saint-Aignan. Robinet en a un qui occupe la 137° place. Il avait publié, en 1651, une ode détestable sous le titre de : les Illustres vérités de M. le Prince. On trouve dans le Nouveau Mercure galant, de mai 1677, quatre sonnets de Robinet sur les victoires de Monsieur et les conquêtes du roi. Voici en quels termes le Mercure annonça, en mai 1698, la mort de ce doyen des gazetiers : « Charles Robinet de Saint-Jean mourut le 25 avril 1698, âgé de plus de quatre-vingt-dix ans. Il avoit travaillé pendant plus de soixante ans à la composition de la Gazette de Paris. Il étoit conseiller historiographe du roi. »
1647Histoire lamentable de Gilles, seigneur de Châteaubriant et de Chantoré, prince du sang de France et de Bretagne, étranglé en prison par les ministres d'un favori.1651Sans Lieu201647. Histoire lamentable de Gilles, seigneur de Châ teaubriant et de Chantoré, prince du sang de France et de Bretagne, étranglé en prison par les ministres ' d'un favori. Sans Lieu, 1651,20 pages.
1648Histoire mémorable et véritable récit de ce qui s'est fait et passé à l'assassinat commis en la personne du baron de Saint-Églan, dans le carrosse de M. le duc de Beaufort, le 29 octobre 1650, ensemble l'exécution des assassineurs (sic ) faite devant la Croix du Tiroir, le 14 novembre ensuivant, avec leurs noms, surnoms et lieux de leur naissance . Rarissime.Sans DateSans Lieunan1648. Histoire mémorable et véritable récit de ce qui s'est fait et passé à l'assassinat commis en la personne du baron de Saint-Églan, dans le carrosse de M. le duc de Beaufort, le 29 octobre 1650, ensemble l'exécution des assassineurs (sic)faite devant la Croix du Tiroir, le 14 novembre ensuivant, avec leurs noms, surnoms et lieux de leur naissance. Rarissime. Placardin-folio historié, qui ressemble parfaitement aux publi cations modernes de la police de Paris. " Recueil de sonnets composés par les plus habiles poètes du royaume sur les bouts rimés., proposés par M. Mignon, etc. Paris, Gabriel Quinet, 1683, in-12. L'auteur du sonnet qui avait obtenu le prix, était encore inconnu au moment de l'impression du recueil; mais il est nommé dans le Recueil de sonnets en bouts rimés à la gloire du roi. Le Havre de Grâce, Gruchet, 1686, in-12. C'est La Monnoye. Entre le titre et le récit qui est très-court, et. qui n'a pas cou leur de parti, se trouve une gravure sur bois , qui représente à la fois le crime et le supplice.On voit, au milieu, un échafaud sur le quel un bourreau frappe à coups redoublés un homme couché sur le dos, les bras en croix. A la tête de l'homme, un prêtre, monté sur une échelle , exhorte le patient. Au pied de l'échelle , deux assistants du prêtre tiennent de petites croix à la main. L'écha faud est surmonté de trois roues.Voilà pour le supplice. Le crime est rejeté sur le dernier plan. Quatre coquins arrêtent un carrosse. L'un fond, l'épée à la main, sur le laquais qui porte une torche devant la voiture. Un second frappe le cocher; un troisième s'élance sur le marchepied; c'est celui qui a tué le baron de Saint-Églan. Le quatrième enfin, derrière la voiture, tire un coup d'arquebuse. Sur la façade d'une maison, à gauche, on voit un Christ en croix; c'est la Croix du Tiroir.
1649Histoire remarquable de la vie et mort d'un favori du roi d'Angleterre.1649Paris151649. Histoire remarquable de la vie et mort d'un fa vori du roi d'Angleterre. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 15 pages. C'est encore l'histoire de Gaverston, que l'auteur fait Gascon ;je ne sais pas pourquoi.
1650Histoire tragique de trois magisiens (sic), qui ont accusé à la mort Mazarin, en Italie, par le sieur H. R . Drazor, Champenois.1649Paris71650. Histoire tragique de trois magisiens (sic), qui ont accusé à la mort Mazarin, en Italie, par le sieur H. R. Drazor, Champenois. Paris, François Musnier, 1649, 7 pages. Cela est odieux; mais il faut dire que le sieur Drazor ne dé ment pas le proverbe. .
1651Histoire véritable d'un accident tragique, arrivé à Pontoise, en la maison du sieur de Bordeaux, intendant des finances.1652Paris71651. Histoire véritable d'un accident tragique, arrivé à Pontoise, en la maison du sieur de Bordeaux, inten dant des finances. Paris, Nicolas Ledrut, 1652, 7 pages. « Le Broglio ayant été encloué (c'est un cheval qui est dans son écurie, que Broglio lui a domné), Mazarin disoit que l'autorité royale étoit enclouée. » Il n'y a rien de plus à dire de cette pièce, qui n'est pourtant pas COmmUllInO,
1652Histoire véritable d'une colombe, qui a paru mi raculeusement en un lieu, appelé l'Ormoye (sic) de Bordeaux, proche la ville, le 15 avril 1652, sur les 7 heures du matin, en présence de tous les bourgeois qui étoient là assemblés pour prévoir (sic) à leur conservation dans ces troubles.1652Paris81652. Histoire véritable d'une colombe, qui a paru mi raculeusement en un lieu, appelé l'Ormoye (sic) de Bordeaux, proche la ville, le 15 avril 1652, sur les 7 heures du matin, en présence de tous les bourgeois qui étoient là assemblés pour prévoir (sic)à leur con servation dans ces troubles. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Signé, G. Bourdelois, aumônier de l'Ormoye. Pièce des plus curieuses et des plus rares. L'auteur prétend què la colombe était venue annoncer l'arrivée de M. le Prince à l'armée du duc d'Orléans, près de Châtillon, et que déjà, au printemps de 1651, elle avait paru sous l'Ormoye au moment d'une assemblée du peuple, qui s'indignait du refus qu'on faisait au prince de Condé du gouvernement de la Guyenne. On sait que la faction de l'Ormoye, de l'Ormière ou de l'Ormée, avait fait mettre une colombe sur son cachet. (Voir la Généreuse résolution des Gascons, etc ) -
1653Histoire véritable et lamentable d'un bourgeois de Paris cruellement martyrisé par les Juifs de la Synagogue, le 26 août 1652.1652Sans Lieu71653. Histoire véritable et lamentable d'un bourgeois de Paris cruellement martyrisé par les Juifs de la Sy nagogue, le 26 août 1652.Sans Lieu, 1652,7 pages. - Mauvais vers. Voir le Récit naif et véritable du cruel assassi nat, etc.
1654*Historische Erzehlung die card. Mazarini consil. und dienst.1653Francfortnan1654*. Historische Erzehlung die card. Mazarini consil. und dienst. Francfort, 1653, in-4°(Relation histo rique des conseils et services du cardinal Mazarin). Ce titre est extrait du Catalogue in-8° des imprimés du Musée britannique.
1655Hommage (l') des muses françoises aux pieds du roi, par le sieur Du Pelletier.1649Paris81655. Hommage (l') des muses françoises aux pieds du roi, par le sieur Du Pelletier. Paris, Claude Boude ville, 1649, 8 pages. Six sonnets, tout aussi mauvais les uns que les autres. .
1656Homme (l') d'État, faisant voir par l'histoire et la raison que la reine ne doit plus être dans le conseil, où les désintéressés verront clair pour justifier sans erreur les armes de l'un ou l'autre des deux partis qui divisent aujourd'huy cet État.1652Sans Lieu191656. Homme (l') d'État, faisant voir par l'histoire et la raison que la reine ne doit plus être dans le conseil, où les désintéressés verront clair pour justifier sans erreur les armes de l'un ou l'autre des deux partis qui divisent aujourd'huy cet État. Sans Lieu, 1652, 19 pages. Contrefaçon du Philosophe d'État de Dubosc Montandré.
1657Homme (l') de bien à monseigneur le prince de Condé.1649Paris81657. Homme (l') de bien à monseigneur le prince de Condé. Paris, Jérémie Bouillerot, 1649,8 pages.
1658Homme (l') effronté, ou l'Impudence de son impudence mazarine.1652Paris71658. Homme (l') effronté, ou l'Impudence de son im pudence mazarine. Paris, 1652, 7 pages.
1659Homme (l') indifférent, en vers burlesques.1649Paris81659. Homme (l') indifférent, en vers burlesques. Pa ris, G. S. (Guillaume Sassier), 1649, 8 pages.
1660Homme (l') qui ne craint rien et qui dit tout, à monsieur le maréchal de La Meilleraye.1649Paris111660. Homme (l') qui ne craint rien et qui dit tout, à monsieur le maréchal de La Meilleraye.Paris, 1649, 11 pages. La vie du maréchal de La Meilleraye y est assez exactement ra contée.J'y lis qu'étant surintendant des finances, le maréchal pro fita de l'occasion pour se payer, lui, et payer la duchesse d'Ai guillon de ce qui leur était dû par le roi. L'auteur se prétend issu d'une des quatre grandes familles poi tevines, Saint-Gelais, Partenay, La Chataigneraye et Vivonne.
1661Homme (l') sicilien, parlant au chancelier Caprice.1649Sans Lieu71661. Homme (l') sicilien, parlant au chancelier Ca price. Sans Lieu, 1649,7 pages. L'homme sicilien est Boisrobert. Il demande au chancelier Sé guier une abolition pour ses neveux, qui avaient tué un brave. Cette épître n'avait pas encore été imprimée; car Boisrobert ne la publia qu'en 1659, dans le Recueil de ses épîtres et autres œuvres poétiques.Tallemant des Réaux, Ménage et La Monnoye (Ménagiana, page 78, du III°tome), qui en parlent, qui en citent . même des vers, semblent n'avoir pas connu l'édition subreptice qui en fut faite pendant la licence de la Fronde. Tallemant des Réaux, pourtant, s'est bien souvenu que Boisro bert avait été mazariniste. « Toujours bon courtisan, dit-il (p. 167 du II° volume des Historiettes), Boisrobert s'avisa de faire des vers contre les Frondeurs. Il n'y eut jamais un homme plus lâche. Le coadjuteur le sut; et la première fois qu'il vint dîner chez lui : « Monsieur de Boisrobert, lui dit-il, vous me les direz bien. » Boisrobert crache; il se mouche; et sans faire semblant de rien, il s'approche de la fenêtre; et ayant regardé en bas, il dit au coad juteur : « Ma foi, monseigneur, je n'en ferai rien. Votre fenêtre « est trop haute. » Je n'ai pu découvrir encore les vers de Boisrobert.
1662Honneur (l') du ministre étranger, enseveli dans le tombeau.1649Paris81662. Honneur (l') du ministre étranger, enseveli dans le tombeau. Paris, 1649, 8 pages. Même pièce que le Bonheur de la France en la mort de Maza rin, etc.
1663Honteuse (la) fuite de Mazarin, contenant le sujet de sa sortie.1651Paris81663. Honteuse (la)fuite de Mazarin, contenant le sujet de sa sortie. Paris, 1651, 8 pages.
1664Honteuse (la) sortie des Mazarins hors de la ville de Paris, ensemble la chasse à eux donnée par la paille, victorieuse.1652Paris71664. Honteuse (la) sortie des Mazarins hors de la ville de Paris, ensemble la chasse à eux donnée par la paille ,victorieuse. Paris, Jean de Rive, 1652,7 pages. La chasse, c'est l'incendie de l'Hôtel de Ville !
1665Horoscope (l') de Jules Mazarin, naïvement et fidèlement expliquée (sic) des Centuries de M. Nostrodamus, tant du passé, présent qu'avenir, ensemble des épithètes et thême céleste sur toutes les lettres de son nom et surnom. Le pourtrait de son Père .1649Paris81665. Horoscope (l') de Jules Mazarin, naïvement et fidèlement expliquée (sic) des Centuries de M. Nos trodamus, tant du passé, présent qu'avenir, ensemble des épithètes et thême céleste sur toutes les lettres de son nom et surnom. Le pourtrait de son Père. Paris, 1649,8 pages. Le portrait est, en effet, au recto du titre. C'est ici que se trouvent les deux centuries dénoncées comme fausses par Mengau, dans son septième Avertissement.
1666Horoscope (l') du roi, donnant à connoître le gouvernement de l'État sur les affaires présentes et pour l'avenir.1652Paris261666. Horoscope (l') du roi, donnant à connoître le gouvernement de l'État sur les affaires présentes et pour l'avenir. Paris, 1652, 26 pages. Signé P. B. S. D. P. P. Ces initiales sont celles de Paul Boyer, sieur du Petit Puy. « L'horoscope, dit l'auteur, n'est autre chose qu'un récit des fortunes qui doivent arriver à ceux qui se laissent conduire aux naturelles inclinations où ils sont portés par le moyen de l'ascen dant que les influences célestes ont sur eux, ainsi que sur toutes les choses sublunaires. » Et à l'appui de sa définition, il cite les pro phètes, Merlin, Nostradamus. Soit : on peut prévoir, prédire l'a venir; mais Boyer ne l'a prédit, ni prévu. Était-il le fils d'un boulanger de Chinon , prévôt de l'Ile de France, que Tallemant des Réaux appelle Petit Puis, et dont l'his toriette est à la page 208 du VI° volume des Historiettes ?La Bio graphie universelle pourtant le fait naître dans le Condomois, vers 1615. On y lit que Paul Boyer fut attaché à l'expédition, placée sous le commandement de M. de Bretigny, pour assurer à la France la possession de la Guyane. Je le trouve porté sur le testament du cardinal Mazarin, pour une pension de six cents livres, entre Aubery, auteur de l'Histoire des cardinaux françois, et la demoiselle de Nervèze. A quel titre?Je ne connais de Boyer que quatre et peut-être cinq Mazarinades, qui sont, avec l'Horoscope, les Larmes de joie de madame la Princesse, les Remarques des signalés bienfaits rendus à l'État par Anne d'Autriche, le Véritable secret de la paix à la reine, et l'Image du souverain, ou l'Illustre portrait des divinités mortelles, que je n'as surerais pas être de lui. Or, dans la première et la troisième pièce, Boyer est pour les princes : le véritable secret de la paix, c'est l'expulsion du cardinal Mazarin ! Paul Boyer est auteur de la Relation de ce qui s'est fait et passé au voyage de M. de Bretigny à l'Amérique occidentale , avec un dictionnaire de la langue. Paris, 1654, in-8°.
1667Horoscope (l') impérial de Louis XIV prédit par l'oracle françois et Michel Nostradamus.1652Paris201667. Horoscope (l') impérial de Louis XIV prédit par l'oracle françois et Michel Nostradamus. Paris , François Huart, 1652,20 pages. Le thème de nativité de Louis XIV est sur le titre. Mengau reproduit ici des pages entières de ses précédents écrits ; et, par exemple, le commencement est emprunté, lettre pour lettre, au Troisième avertissement. Il y a de l'Horoscope impérial une édition petit in-8°, Paris, François Huart, 1652.
1668Horribles (les) cruautés faites dans les provinces de France par les gens de guerre d'Erlac et autres.1649Paris111668. Horribles (les) cruautés faites dans les provinces de France par les gens de guerre d'Erlac et autres. Paris, 1649, 11 pages. Édition augmentée de la Champagne désolée par l'armée d'Erlac. On aime à douter de l'authenticité de tous ces détails, tant ils sont affreux ! Cependant, l'auteur nomme les villages et les per SOIlIleS.
1669Humble (l') remontrance des bons François à nos seigneurs du Parlement.1648Paris71669. Humble (l') remontrance des bons François à nos seigneurs du Parlement. Paris, 1648,7 pages. stances détestables à l'occasion de la déclaration d'octobre; mais pamphlet des plus rares.
1670Humble requête de Son Éminence, adressée à messieurs du Parlement, en vers burlesques.1649Paris81670. Humble requête de Son Éminence, adressée à messieurs du Parlement, en vers burlesques. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
1671Hymne de sainte Geneviève, patronne de la ville de Paris, par A . G . E . D . G (AntoineGodeau , évêque de Grasse).1652Paris121671. Hymne de sainte Geneviève, patronne de la ville de Paris, par A. G. E. D. G. (Antoine Godeau, évê que de Grasse). Paris, Pierre Le Petit, 1652, 12 pag. Rare . Le cercueil de Clovis était au pied de la châsse de sainte Geneviève.
1672Icare (l') sicilien, ou la Chute de Mazarin, avec sa métamorphose, en vers burlesques, où le lecteur reconnoîtra l'obligation que nous avons au défunt cardinal de Richelieu, de nous avoir procuré un si bon ministre.1652Paris231672. Icare (l') sicilien, ou la Chute de Mazarin, avec sa métamorphose, en vers burlesques, où le lecteur reconnoîtra l'obligation que nous avons au défunt cardinal de Richelieu, de nous avoir procuré un si bon ministre. Paris, 1652, 23 pages. Il en a été publié une contrefaçon sous le titre de : la Compa raison des comparaisons aux Mazarins, etc. L'Icare ne manque pas d'esprit ; et je ne le crois pas commun.
1673Icon (l'), traduit du latin en françois, ou le Tableau du tyran Mazarin.1649Paris201673. Icon (l'), traduit du latin en françois, ou le Ta bleau du tyran Mazarin. Paris, 1649, 20 pages.
1674Icon tyranni in invectiva contra Mazarinum expressa1649Paris201674. Icon tyranni in invectiva contra Mazarinum ex pressa. Parisiis, 1649, 20 pages. Du commencement de la Fronde, puisque le duc d'Elbeuf était alors généralissime. Bonne latinité; de la verve et quelquefois de l'éloquence. La première édition est dédiée au Parlement ; la seconde, un peu augmentée , au prince de Conty. Celle-ci est encore de 1649, mais sans nom de lieu. Elle ajoute au titre : Et aucta. Elle a 28 pages. Les deux épîtres dédicatoires sont signées M. D. B. (Mathieu Du Bos). C'est sur la première édition que la traduction a été faite. Elle est au moins médiocre. Du Bos s'en est plaint vi vement : il a dit quelque part que le traducteur avait fait de son pamphlet une pièce de carnaval.
1675Idole (l') renversée, ou le Ministre d'État puni, par D. P. P. sieur de Carigny.1649Paris81675. Idole (l') renversée, ou le Ministre d'État puni, par D. P. P. sieur de Carigny. Paris, François Mus nier, 1649,8 pages.
1676Illusion (l') publique, ou la Révélation du secret de la retraite du duc de Lorraine. Discours et raisonnement sur ce sujet, avec l'abrégé des moyens de finir bientôt la guerre à l'avantage de messieurs les princes contre le Mazarin.1652Sans Lieu141676. Illusion (l') publique, ou la Révélation du secret de la retraite du duc de Lorraine. Discours et raison nement sur ce sujet, avec l'abrégé des moyens de finir bientôt la guerre à l'avantage de messieurs les princes contre le Mazarin. Sans Lieu, 1652, 14 pages. La retraite qui a suivi la levée du siége d'Étampes. Voici les moyens de finir la guerre : Beaucoup d'arrêts du Par lement, surtout un arrêt qui déclare nulles les dignités et récom penses conférées par Mazarin. « La guerre civile doit toujours faire du bruit comme un torrent, afin d'étouffer la voix des traîtres et des intrigueurs (sic). » Il faudrait aussi que les princes fissent de grandes promesses au peuple, jetassent de l'argent dans les rues, donnassent la main au premier venu, en un mot fissent les doux yeux à la canaille. Tous les pamphlets de cette époque montrent à l'envi combien le peuple s'éloignait, chaque jour, du parti des Princes.
1677Illustre (l') barbe D. C., en vers burlesques.Sans DateSans Lieu41677. Illustre (l') barbe D. C., en vers burlesques. (S. l. n. d.), 4 pages. - 1649, pendant la conférence de Ruel. D. C., c'est le premier président Molé. Voir Poésie sur la barbe du prem. présid.
1678Illustre (l') conquérante, ou la Généreuse constance de madame de Chevreuse.1649Paris71678 Illustre (l') conquérante, ou la Généreuse con stance de madame de Chevreuse. Paris, N. Charles, 1649, 7 pages.. Même pièce que l'Amazone françoise, etc.
1679Illustre (l') prince duc de Beaufort, exilé, rétabli, et remis au trône de sa gloire.1649Paris161679. Illustre (l')prince duc de Beaufort, exilé, rétabli, et remis au trône de sa gloire. Paris, François Noël, 1649, 16 pages.
1680Illustres (les) présages des avantageux succès de nos troupes sous la conduite d'un prince de Bourbon.1649Paris201680. Illustres (les) présages des avantageux succès de nos troupes sous la conduite d'un prince de Bourbon. Paris, 1649, 20 pages. L'épître dédicatoire au prince de Conty est signée Mathieu Du Bos.
1681Illustres (les) vérités de monseigneur le Prince, ode.1651Paris191681. Illustres (les)vérités de monseigneur le Prince, ode. Paris, François Noël, 1651, 19 pages. signé Robynet de Saint-Jean.
1682Illustrissimo Ecclesiæ principi D. D. Joanni Francisco Paulo de Gondy, Corinthiorum archipræsuli dignissimo, in archiepiscopatu parisiensi coadjutori meritissimo, sacræ Facultatis parisiensis doctori theologo celeberrimo, ob meritum cardinalitiœ dignitatis apicem.1651Paris151682. Illustrissimo Ecclesiæ principi D. D. Joanni Francisco Paulo de Gondy, Corinthiorum archipræ suli dignissimo, in archiepiscopatu parisiensi coadju tori meritissimo, sacræ Facultatis parisiensis doctori théologo celeberrimo, ob meritum cardinalitiœ digni tatis apicem. Paris, François Lecointe, 1651,15 pages, non compris les trois pièces suivantes, qui ne sont pas chiffrées : 1. Jacobus, tituli sancti Chrysogoni S. R. E. pres B, II 5 66 BiBLioGRAPHIE [IMAGE] byter, cardinalis Papiensis, ad se ipsum de cardina latu suo; , 2. A monseigneur le coadjuteur en l'archevêché de Paris ; 3. Jacques, du tiltre saint Chrysogon, prêtre de la sainte église romaine, cardinal de Papie. A lui-même, de son cardinalat. La première et la troisième, qui est la traduction française de la première, sont signées A. G. de Villepreux.
1683Illustrissimi et excellentisssimi Jacobi, Montis rosarum marchionis, comitis de Kincairne, domini de Grœme, baronis de Montedio, etc., gubernatoris,vicarii et copiarum omnium terrâ marique in regno Scotiæ pro majestate regiâ supremi imperatoris, declaratio ad Scotos.1650paris81683. Illustrissimi et excellentisssimi Jacobi, Montis ro sarum marchionis, comitis de Kincairne, domini de Grœme, baronis de Montedio, etc., gubernatoris, vicarii et copiarum omnium terrâ marique in regno Scotiæ pro majestate regiâ supremi imperatoris, declaratio ad Scotos. Parisiis, apud Guillelmum Sassier, 1650, 8 pages. Les pièces de ce genre ne sont pas les plus communes.
1684Image (l') du souverain, ou l'Illustre portrait des divinités mortelles, où il est traité de la dignité royale, de l'ancienne institution des rois, par qui est-ce qu'ils ont été élus, à quelle fin Dieu les a créés, jusques où se peut étendre le légitime pouvoir qu'ils ont sur nous, s'il est permis aux sujets de juger des actions de leur prince, et de quelle révérence il nous faut user en parlant de leur personne, contre l'opinion des libertins du siècle, dédié à Sa Majesté, par P. B. E. (Paul Boyer, écuyer ? ) Rex verò lætabitur in Deo ; lauda buntur omnes qui jurant in eo; quia obstructum est os loquentium iniqua. PSAL., 62.1649paris241684. Image (l') du souverain, ou l'Illustre portrait des divinités mortelles, où il est traité de la dignité royale, de l'ancienne institution des rois, par qui est-ce qu'ils ont été élus, à quelle fin Dieu les a créés, jusques où se peut étendre le légitime pouvoir qu'ils ont sur nous, s'il est permis aux sujets de juger des actions de leur prince, et de quelle révérence il nous faut user en parlant de leur personne, contre l'opinion des liber tins du siècle, dédié à Sa Majesté, par P. B, E. (Paul Boyer, écuyer ?) Rex verò laetabitur in Deo; lauda buntur omnes qui jurant in eo; quia obstructum est os loquentium iniqua. PsAL., 62. Paris, 1649, 24 pages. Il faut joindre ce pamphlet aux pièces de la polémique enga gée à l'occasion de la Lettre d'avis au parlement de Paris, etc.
1685Impiétés (les) sanglantes du prince de Condé.1649Sans Lieu121685. Impiétés (les) sanglantes du prince de Condé. (S. l., 1649), 12 pages. Rare. « Rien, dit Mailly, n'étoit comparable aux opprobres dont on chargeoit le Prince dans le libelle qui avoit pour titre : les Cruau tés et impiétés commises par M. le Prince. Non seulement l'auteur ne fut point puni; on ne fit même aucune recherche pour le décou vrir. » (T. II, p. 515.) Talon, qui parle aussi de ce pamphlet (p. 359 de ses Mémoires, coll. Michaud), sous un titre non moins inexact que celui qui est indiqué par Mailly, ne donne pas même à entendre qu'aucune poursuite ait été essayée. , C'était pourtant un abominable libelle. On n'y voit que meur tres et viols, attribués au prince de Condé ou à Erlac. Deux moines, suivant l'auteur, avaient été forcés de manger leurs oreilles ! . Du récit de Talon, il résulte que ce pamphlet a été publié peu de jours avant le prétendu assassinat de Joly; et je le crois. Au moins est-il certain que la paix était faite. Les Impiétés sanglantes du prince de Condé rappellent en plus d'un point l' Impiété sanglante du cardinal de Richelieu, Envers (sic), s. d., in-4°.
1686Importantes vérités pour les Parlements, protecteurs de l'État, conservateurs des lois et pères du peuple, tirées des anciennes ordonnances et des lois fondamentales du royaume, dédiées au roi par J. A. D. Utcunquè ferent hoc fata, Vincit amor patria, laudumque immensa cupido.1649paris951686. Importantes vérités pour les Parlements, protec teurs de l'État, conservateurs des lois et pères du peuple, tirées des anciennes ordonnances et des lois fondamentales du royaume, dédiées au roi par J -, A. D. r Vincit amor patria, laudumque immensa cupido. Utcunquè ferent hoc fata, Paris, Jacques Villery, 1649, pris le titre, la dédicace et l'épître au lecteur. pages , non com 95 L'auteur nous apprend, dans sa dédicace, qu'il débutait comme avocat au Parlement de Paris, et dans l'Épître as lecteur, qu'il n'a publié son pamphlet que « porté par ceux même qui y étoient le plus considérés.» 4 Je le crois sans peine sur ce dernier point. Ses Importantes véri tés ne vont qu'à l'accroissement de l'autorité et de la force du Parlement. Elles sont divisées en trois parties, qui ont pour texte, chacune, un arrêt de la cour : la première, l'arrêt du 8 janvier, qui déclare Mazarin ennemi de l'État; la seconde, celui du 15, qui acquitte le duc de Beaufort ; la troisième enfin, l'arrêt du 28 février, pour l'ouverture de la conférence de Ruel. Il y a bien de la science dans ce pamphlet, mais une science pé dante et indigeste. L'auteur cite les poëtes, les historiens, les mo ralistes, les médecins, l'Évangile, les prophètes, etc. Cependant , les Importantes vérités sont bonnes à connaître; et il ne faut pas les négliger quand on les trouve ; car elles ne sont pas très-com
1687Imprécation comique, ou la Plainte des comédiens sur la guerre passée.1649Paris101687. Imprécation comique, ou la Plainte des comé diens sur la guerre passée. Paris, 1649, 10 pages. on n'en était pourtant encore qu'à la conférence de Ruel. . Cette pièce n'est pas sans intérêt pour l'histoire du théâtre. Les comédiens fameux étaient alors Bellerose, de Villiers, Lespy, Beauchâteau et Baron.
1688Imprécations sur les langues endiablées du temps.1649Sans Lieu71688. Imprécations sur les langues endiablées du temps. Sans Lieu, 1649,7 pages.
1689Imprimerie (l') à monsieur Renaudot, sur son mariage.1651Sans Lieu71689. Imprimerie (l')à monsieur Renaudot, sur son ma riage. Sans Lieu, 1651,7 pages non chiffrées. Stances et sonnets à la louange de Renaudot.
1690In (l') exitu du cardinal Mazarin.1652Paris161690. In (l') exitu du cardinal Mazarin. Paris, 1652, 16 pages.
1691In (l') manus du Mazarin, avec la prière de la reine faite à Notre-Dame des Vertus, le jour de la bataille du Faubourg Saint-Antoine.1652Sans Lieu101691. In (l') manus du Mazarin, avec la prière de la reine faite à Notre-Dame des Vertus, le jour de la bataille du Faubourg Saint-Antoine. Sans Lieu, 1652, 10 pages. On peut joindre ce pamphlet aux pièces de l'office du cardinal. Ce n'est cependant pas une paraphrase de l'In manus.
1692Incertitude (l') du temps.1649Paris61692. Incertitude (l') du temps. Paris, 1649, 6 pages. L'auteur ne sait ni qui il est, ni pour qui il est, ni ce qu'il écrit, ni ce qu'il dit. Parfaitement vrai.
1693Inconnu (l') à la reine, où elle est suppliée de chasser le cardinal Mazarin, et montré la nécessité de son exil par des raisons infaillibles et inévitables, à celle fin d'avoir la paix générale.1652Paris81693. Inconnu (l') à la reine, où elle est suppliée de chasser le cardinal Mazarin, et montré la nécessité de son exil par des raisons infaillibles et inévitables, à celle fin d'avoir la paix générale. Paris, Jacob Che valier, 1652,8 pages. Plus rare qu'intéressant.
1694Infidélité (l') du Prince.1650Sans Lieu81694. Infidélité (l') du Prince.Sans Lieu, 1650,8 pages. Un des libelles les plus violents contre le prince de Condé, et non des plus communs. L'auteur accuse le Prince d'avoir dit que « l'Être éternel étoit trop vieux. » Voir l'Entretien secret de messieurs de la cour de Saint-Germain, etc.
1695Injuste (l') au trône de la fortune, ou le Fléau de la France.1649Paris111695. Injuste (l')au trône de la fortune, ou le Fléau de la France. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 11 pages. C'est une des premières pièces, mais mon pas des meilleures.
1696Injuste (l') prison de messieurs les princes, et les convulsions de la France durant leur détention, par un gentilhomme françois.1651Paris301696. Injuste (l')prison de messieurs les princes, et les convulsions de la France durant leur détention, par un gentilhomme françois. Paris, Jean Paslé, 1651, 30 pages. Ce pamphlet est précédé d'une lettre servant d'avertissement et signée L. D. L. Il a été écrit : « Dans le troisième mois de sa captivité. »
1697Injustes (les) prétentions de Mazarin contre la France.1649Paris71697. Injustes (les) prétentions de Mazarin contre la France. Paris, 1649,7 pages.
1698Injustice (l') des armes de Mazarin, témoignée à M. le prince de Condé par M. de Châtillon.1649Paris81698. Injustice (l') des armes de Mazarin, témoignée à M. le prince de Condé par M. de Châtillon. Paris, Claude Boudeville, 1649,8 pages. Mêne pièce que les Dernières paroles de M. le duc de cha tillon , etc.
1699Innocence (l') des armes de monsieur le Prince justifiée par les lois de la conscience.1651Bordeaux281699. Innocence (l') des armes de monsieur le Prince justifiée par les lois de la conscience. Bordeaux, G. De La Court, 1651,28 pages.
1700Innocence (l') du cardinal de Retz.1653Sans Lieu41700. Innocence (l') du cardinal de Retz. (S. l., 1653), 4 pages. Bien faite et rare. Voici pourtant qui est trop fort : « (Le cardinal Balue) estoit dans des maisons de plaisance en compagnie d'une douzaine de gentils hommes qui n'estoient auprès de lui que pour le divertir. » « Lorsque le cardinal de Retz travailloit au retour du roy, il sça voit qu'il n'en estoit pas mieux à la cour; mais il sçavoit qu'il ser voit le roy. Il cognoissoit que plusieurs du peuple n'approuvoient pas cette conduite; mais il la jugeoit nécessaire au peuple. » C'est assez du style du cardinal. Ce n'est pourtant pas de lui.
1701Innocence (l') immolée, avec l'éthimologie de Mazarin, avec l'explication de ses armes.1649Paris81701. Innocence (l') immolée, avec l'éthimologie de Ma zarin, avec l'explication de ses armes. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages. Plus originale que spirituelle, mais assez rare.
1702Innocence (l') prétendue des partisans et financiers.1649Paris81702. Innocence (l') prétendue des partisans et finan ciers. Paris, Nicolas De La Vigne, 1649,8 pages.
1703Inquisition (l') recherchant exactement ce qu'on doit faire dans l'état présent des affaires.1652Paris241703. Inquisition (l') recherchant exactement ce qu'on doit faire dans l'état présent des affaires. Paris, 1652, 24 pages.
1704Insatiable (l'), ou l'Ambitieux visionnaire, en vers burlesques.1650Paris81704. Insatiable (l'), ou l'Ambitieux visionnaire, en vers burlesques. Paris, David Chambellan, 1650,8 pages. Contre le prince de Condé.
1705Insignes (les) obligations que les rois de France et leurs couronnes (sic) ont toujours eu (sic) au Parlement de Paris.1649Paris81705. Insignes (les) obligations que les rois de France et leurs couronnes (sic) ont toujours eu (sic) au Par lement de Paris. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 8 pages. La permission d'imprimer est du 12 mars.
1706Instantes (les) remontrances et prières de Mancini au cardinal Mazarin, son oncle, sur la nécessité qui le presse de sortir hors de France, lui représentant les périls auxquels sa personne reste exposée, après les grandes pertes qu'il a faites à la bataille du faubourg Saint-Antoine, où il fut frappé pour lui d'un coup mortel.1652Sans Lieu81706. Instantes (les) remontrances et prières de Man cini au cardinal Mazarin, son oncle, sur la nécessité qui le presse de sortir hors de France, lui représentant les périls auxquels sa personne reste exposée, après les grandes pertes qu'il a faites à la bataille du faubourg Saint-Antoine , où il fut frappé pour lui d'un coup mortel. (S. l., 1652), 8pages. Très-rare. Quelques vers bien frappés : « Tu me regrettes mort ; et je te plains vivant. Je tremble pour toi seul, pour qui seul j'ai vécu. » Deux épitaphes de Mancini à la fin.
1707Instruction à la loi mazarine par dialogue.Sans DateSans Lieunan1707. Instruction à la loi mazarine par dialogue. - MAILLY. Esprit de la Fronde, t. V, p. 829. La pièce n'y est pas indiquée ou citée seulement; elle y est re produite tout entière.
1708Instruction populaire touchant les bruits qui courent de la paix et de l'éloignement du cardinal Mazarin, avec les marques infaillibles pour connoître lorsque nous pourrons espérer le repos de l'État.1649Paris71708. Instruction populaire touchant les bruits qui courent de la paix et de l'éloignement du cardinal Mazarin, avec les marques infaillibles pour connoître lorsque nous pourrons espérer le repos de l'État. Pa ris, veuve C. Maret,(1649),7 pages.
1709Instruction prompte et facile aux Parisiens pour bien apprendre l'exercice du mousquet et de la pique, et les rendre parfaits en l'art militaire.1649Paris81709. Instruction prompte et facile aux Parisiens pour bien apprendre l'exercice du mousquet et de la pique, et les rendre parfaits en l'art militaire. Paris, Cardin Besongne, 1649, 8 pages.
1710Instruction royale, ou Paradoxe sur le gouverne ment de l'État, 1. Où l'on verra comme quoi les rois sont obligés, en qualité de seigneurs terriens, politiques et défenseurs de la loi divine, naturelle et canonique, de maintenir l'Église dans ses droits et de la défendre contre tous ceux qui la persécutent; 2 .comme ils sont obligés de tenir le serment qu 'ils ont fait à leurs peuples, en se mettant la couronne sur la tête; 3. comme ils sont obligés d'observer et de faire observer les lois fondamentales de l'État, s'ils ne veulent être dans la réprobation de Dieu et des hommes; 4. comme ils sont obligés de protéger leurs sujets contre toutes sortes de tyrannies, tant domestiques qu' étrangères; 5. comme ils sont obligés de rendre la justice à toutes sortes de personnes, sans aucune considération ni de leur grandeur ni de leur puissance; 6. comme ils sont obligés de donner un bon exemple à tous leurs sujets et de servir de véritable père ( sic ) à tous leurs peuples.1652Sans Lieu321710. Instruction royale, ou Paradoxe sur le gouverne ment de l'État, 1. Où l'on verra comme quoi les rois sont obligés, en qualité de seigneurs terriens, politi ques et défenseurs de la loi divine, naturelle et cano nique, de maintenir l'Église dans ses droits et de la dé fendre contre tous ceuz qui la persécutent;2. comme ils sont obligés de tenir le serment qu'ils ont fait à leurs peuples, en se mettant la couronne sur la tête; 3. comme ils sont obligés d'observer et de faire ob server les lois fondamentales de l'État, s'ils ne veu lent être dans la réprobation de Dieu et des hommes ; 4. comme ils sont obligés de protéger leurs sujets contre toutes sortes de tyrannies, tant domestiques qu'étrangères; 5. comme ils sont obligés de rendre la justice à toutes sortes de personnes, sans aucune considération ni de leur grandeur ni de leur puissance; - 6. comme ils sont obligés de donner un bon exemple à tous leurs sujets et de servir de véritable père (sic) à tous leurs peuples. (S. l., 1652), 32 pages. Melior est patiens viro forti ; et qui dominabitur animo suo, ex pugnatore urbium. PRov., 16.
1711Instruction véritable pour faire connoître d'où procède la rétention des fonds destinés pour le paiement des rentes des gabelles.Sans DateSans Lieu31711. Instruction véritable pour faire connoître d'où procède la rétention des fonds destinés pour le paie ment des rentes des gabelles. (S. l. n. d.) 3 pages. Novembre 1649
1712Instructions politiques, contenant le véritable remède aux maladies de l'État, et les moyens assurés pour y établir et conserver la tranquillité publique, présentées à nos seigneurs de la Cour de Parlement, et à toutes autres personnes ayant pouvoir et charge dans l'État.1652Paris161712. Instructions politiques, contenant le véritable re mède aux maladies de l'État, et les moyens assurés pour y établir et conserver la tranquillité publique, présentées à nos seigneurs de la Cour de Parlement, et à toutes autres personnes ayant pouvoir et charge dans l'État. Paris, Jean Brunet, 1652, 16 pages. Un certain Alexis, avocat en Parlement, imagina, vers la fin de 1651 , d'ouvrir des cours publics de politique. C'était un peu tard ; car il y avait trois ans que la politique courait les rues. Alexis lança son premier prospectus sous le titre de : la Science des grands, l'honneur des savants et des magistrats, etc. Il annon çait dans cet écrit qu'il avait étudié la politique dans les écoles de la Hcllande, et qu'à partir du 4 décembre 1651, il en donnerait des leçons publiques : 1° dans la rue des Vieux-Augustins, chez le nommé La Bastie, tailleur d'habits, en une maison neuve vis-à-vis le logis où pendait pour enseigne la petite hotte de fleurs, à neuf heures du matin ;2° dans la rue Saint-Jacques, près la poste, au lieu " qui serait indiqué par l'imprimeur du présent discours , à deux heures de relevée ; 3° dans la rue des Rosiers , au petit hôtel d'O, près la Vieille rue du Temple, à quatre heures du soir. Le prospectus se terminait par une indication des matières que le professeur devait traiter dans ses cours. Il ne paraît pas que la spéculation ait été heureuse. Eh ! qui donc a besoin d'apprendre la politique ? Alexis tâcha d'exciter la curiosité puisque l'intérêt lui avait fait défaut. Il publia ses Instruc tions politiques. C'était encore un prospectus; mais cette fois il promettait un traité complet, et en attendant, « quelques petits li vres, dont le premier devoit être intitulé : la Véritable union des princes et des peuples pour la cause commune. » Ce titre avait un certain parfum de fronderie qui semblait devoir attirer au moins quelques curieux ; mais le pamphlet qui a paru , en effet, pendant le carême de 1652, n'est, en réalité, qu'un troisième prospectus, qui prouve que l'auteur commençait à recon naître la vanité de ses espérances. Alexis a retranché deux cours, celui de la rue des Vieux-Augustins et celui de la rue Saint Jacques. Il ne donne plus de leçons publiques que dans son logis au faubourg Saint-Germain, rue de Seine, hôtel du roi de Dane mark, et dans la rue des Rosiers, au petit hôtel d'O, aux heures convenues avec les amateurs , « réservant les autres heures du jour à ceux qui, à cause de leur haute dignité et importantes occupa tions, voudroient recevoir cet exercice chez eux en particulier, s'obligeant, pour leur commodité, leur fournir les écrits, qu'il en expliquera, soit en latin soit en françois, à leur choix, afin que n'ayant qu'à en entendre l'explication, ils puissent avoir achevé dans un mois. » Alexis annonce , en terminant, la prochaine publication d'un autre discours, intitulé : la Véritable liberté des princes et des peuples. Je ne sais plus rien ni du professeur ni de ses leçons ; mais je dois ajouter que les trois pièces citées ne sont pas communes.
1713Intentions (les) de Leurs Majestés et des princes conformes à celles du Parlement de Paris.1649Paris7-1713. Intentions (les) de Leurs Majestés et des princes conformes à celles du Parlement de Paris. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 7 pages. Entre la conférence de Ruel et celle de Saint-Germain.
1714Intérêt (l') des provinces.1649Paris121714. Intérêt (l') des provinces. Paris, veuve Théod. Pépinqué et Est. Maucroy, 1649, 12 pages.
1715Intérêt (l') et le dessein des deux partis.1652Paris81715. Intérêt (l') et le dessein des deux partis. Paris, Salomon De La Fosse, 1652,8 pages. Rare.
1716Intérêts (les) des peuples représentés à son Altesse Royale. Pièce d 'instruction, où le lecteur verra que c'est folie de se ruiner pour chasser le cardinal Mazarin, si l'on n 'insiste également à la diminution des tailles, gabelles, entrées des portes et autres impôts, et qu 'il ne faut point demander l'un sans l'autre.1652Paris15-1716. Intérêts (les) des peuples représentés à son Altesse Royale. Pièce d'instruction, où le lecteur verra que c'est folie de se ruiner pour chasser le cardinal Ma zarin, si l'on n'insiste également à la diminution des - tailles, gabelles, entrées des portes et autres impôts, et qu'il ne faut point demander l'un sans l'autre. Pa ris, 1652, 15 pages. Pamphlet rare, quoiqu'il ait été contrefait sous le titre de : l'Ora teur des peuples faisant voir les aveugles. Il est dirigé contre l'article 18 des Articles de la paix proposée à la cour par MM. les Princes : « Les impôts seront maintenus jus qu'à la paix générale. » L'auteur appelle cela donner des arrhes de sa servitude.
1717Intérêts (les) du roi, de la reine régente, de la noblesse, du clergé et du tiers état dans l'éloignement du cardinal Mazarin.1651Sans Lieu71717. Intérêts (les) du roi, de la reine régente, de la noblesse, du clergé et du tiers état dans l'éloignement du cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1651,7 pages. Pendant la prison des Princes et l'assemblée de la noblesse. Aussi mauvais que rare.
1718Intérêts (les) du temps.1652Sans Lieu71718. Intérêts (les) du temps. Sans Lieu, 1652,7 pages. Les Intérêts, sont ceux du prince de Condé : le maintien de Mazarin et la guerre; ceux du coadjuteur : l'éloignement de Ma zarin et la paix. Ce pamphlet est de Gondy, qui l'avoue dans ses Mémoires, p. 258, coll. Michaud. Mailly, p. 397 de son IV° volume, répète à peu près le passage des Mémoires. Les partisans du prince de Condé y ont répondu par les Voies de la paix.
1719Intérêts (les) et motifs qui doivent obliger les princes chrétiens et autres états de l'Europe à rétablir le roi de la Grand'Bretagne (sic), par un gentil homme françois, affectionné à la couronne d'Angleterre.1649Paris501719. Intérêts (les) et motifs qui doivent obliger les princes chrétiens et autres états de l'Europe à réta blir le roi de la Grand'Bretagne (sic), par un gentil homme françois, affectionné à la couronne d'Angle terre. Paris, François Preuveray, 1649, 50 pages. Rare. On trouve à la fin la liste des membres et des officiers de la cour de justice qui a condamné le roi. « Cette convocation d'états a été établie par des rois ambitieux et avides du sang de leurs peuples, et artificieux tout ensemble, parce que c'étoit un moyen d'opprimer leurs sujets, sans être char gés de leurs plaintes, ni perdre leurs affections. » « Il s'est rencontré d'assez méchants esprits pour tirer des con séquences de l'insolence et de la barbarie des Anglois en des termes capables d'animer une populace déjà altérée et aigrie par l'abstinence et par les veilles. » Ce pamphlet est un des plus remarquables et des plus curieux sur le meurtre du roi d'Angleterre. L'auteur dit qu'il était un de ceux « que le cardinal de Richelieu avoit poussés hors de France. »
1720Interprétation (l') du feu d'artifice fait par mes sieurs les très illustres, très magnanimes et très victorieux officiers de Bordeaux, suivie de la chanson des braves frondeurs pour boire à la santé du roi et de nos princes, sur l'air de Quolintampon (sic), le tout dédié à leur générosité triomphante.1651Bordeaux71720. Interprétation (l') du feu d'artifice fait par mes sieurs les très illustres, très magnanimes et très victo rieux officiers de Bordeaux, suivie de la chanson des braves frondeurs pour boire à la santé du roi et de nos princes, sur l'air de Quolintampon (sic), le tout dédié à leur générosité triomphante. Bordeaux, Pierre du Coq, 1651,7 pages. Il y en a deux autres éditions, la première de Paris, Jean Bru net; la seconde, s. l., toutes deux de 1651,7 pages. Ce pamphlet pourtant n'est pas communr. Le feu d'artifice avait été fait pour célébrer la délivrance des Princes.
1721Interprète (l') des écrits du temps, tant en proses (sic) qu'en rimes, et son sentiment burlesque sur iceux.1649Paris81721 . Interprète (l') des écrits du temps, tant en proses (sic) qu'en rimes, et son sentiment burlesque sur iceux. Paris, 1649, 8 pages. Après avoir nommé les cinq meilleures pièces burlesques, Naudé dit, p. 283 du Mascurat : « Pour la sixième, il faut mettre, si j'en suis crû, l'Interprète des écrits du temps, sinon pour la bonté de ses rimes, au moins pour avoir écrit avec plus de jugement que tous les autres , en ce qu'il se moque plaisam ment de la prodigieuse quantité et du peu de génie de tous ces poëtes. » C'est fort bien ; mais il fallait faire quelque réserve « à cause des horribles saletés que cette pièce vomit contre le précepte nil dictu fœdum. « L'Interprète n'est pas plus pur que le Ministre d'État flambé ou la Plainte du carnaval. J'ajoute qu'il est des plus communs. L'auteur a intercalé dans ses vers ce couplet de Blot : « Cette cabale est mal habile D'avoir choisi l'hostel de ville Pour conférer de ses exploits. Leur esprit qui toujours s'élève, Ne devoit pas avoir fait choix D'un lieu si proche de la Grève. Et la réponse d'un anonyme : Si Conty, Beaufort, Longueville Ont fait choix de l'hostel de ville, N'ont-ils pas fait bien prudemment ? Dedans la Grève, sans descendre, Ils pourront voir commodément Le Mazarin qu'on y doit pendre. »
1722Interprète (l') du Caractère du royaliste montrant à Agathon quelle a été la conduite de monsieur Séguier, chancelier de France, dans tous ces (sic) emplois.1652Paris151722. Interprète (l') du Caractère du royaliste mon trant à Agathon quelle a été la conduite de monsieur Séguier, chancelier de France, dans tous ces (sic)em plois. Paris, 1652, 15 pages. Après le duel des ducs de Beaufort et de Nemours. « Il (Séguier) estoit desjà dans un âge avancé, lorsque, par une dévotion feinte ou véritable, il s'alla renfermer dans les Chartreux de Paris pour y estre receu et prendre l'habit de religieux; mais ces bons pères estant advertis que le président de Villiers, son oncle, l'avoit destiné pour estre le successeur de ses biens et de son office, lui dirent ne pouvoir pas lui accorder l'effèt de sa postula tion, sans en avoir adverti monsieur son oncle et fait les efforts possibles pour obtenir son approbation. Le procédé de ces bons re ligieux fut si agréable à l'oncle qu'il leur promit qu'en lui baillant son nepveu pour trois mois, il le rameneroit après ce temps là dans leur couvent, au cas qu'il persévérast dans la résolution de passer sa vie avec eux. Cet ordre fut suivi, et le prétendu religieux ramené dans la maison de son oncle qui usa, l'espace de trois mois, de tous les moyens possibles, sans intéresser l'honneur de Dieu, pour faire prendre à son nepveu l'esprit du monde et lui faire quitter celui de la religion; mais ses soins furent inutiles ; et il fallut que, suivant sa promesse, les trois mois estant expirés, il le ramenast au mo nastère des Chartreux , où il receut l'habit de cette religion avec l'approbation de son oncle et de ses autres parents. Mais après y avoir demeuré un temps considérable, il fut ennuyé de cette sorte de vie ; et il retourna dans le monde, où son ambition, couverte d'une grande hypocrisie et d'une fausse apparence de bonté, l'a porté dans les degrés d'honneur où nous l'avons veu. Y a-t-il donc de quoi s'étonner si, ayant fait banqaeroute à Dieu, il la fait au jourd'huy au roi, à sa dignité et au public ? » « Nous avons vu des gens poursuivis avec toute rigueur, et con traints de s'absenter pour avoir imprimé et publié une lettre du roi écrite au Parlement de Rouen ; et au contraire il se réjouit quand, allant tous les jours au palais d'Orléans, il entend sur le Pont-Neuf et autres lieux publics la publication qui se fait du dam nable libelle sous le titre du Fourrier de l'Estat, par lequel on loge - le roy à Saint-Denys, et M. le duc d'Anjou à Saint-Cloud pour y avoir leur demeure fixe, M. le duc d'Orléans au Louvre et M. le duc de Valois à la place Dauphine. Ce galant homme trouve en cette pièce le mot pour rire, et en fait aujourd'huy son plus agréable divertissement. Il ne se plaint pas de ce que le fourrier me lui a pas marqué son logis. Il veut toujours demeurer dans celui où il fut placé dès le temps du règne passé, à l'enseigne du Cerf-Volant. » Il y a à conclure de cette dernière phrase que le Fourrier d'Estat était imité d'un libelle du règne passé La lettre du roi dont il vient d'être parlé, est la Lettre du roi en voyée à nosseigneurs du Parlement de Rouen sur le sujet des pré sents mouvements (10 juillet 1652.)
1723Intrigue (l') de l'emprisonnement et de l'élargissement de messieurs les princes, où les curieux verront dans une perpétuelle allégorie de noms et d'histoire dont on peut voir la clef aux deux derniers cahiers, les causes de cet emprisonnement et de cet élargissement, avec les souplesses qu'on a fait jouer pour faire réussir l'un et l'autre, le tout avec une méthode si agréable que la lecture n'en deut (sic) être que fort charmante à ceux qui voudront considérer toutes les postures théâtrales du Mazarin, c'est-à-dire du faquin d'État que je produis dans le théâtre, sous le titre de Pamphage.1652Sans Lieu1021723. Intrigue (l') de l'emprisonnement et de l'élargis sement de messieurs les princes, où les curieux ver ront dans une perpétuelle allégorie de noms et d'his toire dont on peut voir la clef aux deux derniers ca hiers, les causes de cet emprisonnement et de cet élargissement, avec les souplesses qu'on a fait jouer pour faire réussir l'un et l'autre, le tout avec une mé thode si agréable que la lecture n'en deut (sic) être que fort charmante à ceux qui voudront considérer toutes les postures théâtrales du Mazarin, c'est-à-dire du faquin d'État que je produis dans le théâtre, sous - le titre de Pamphage. Sans Lieu, 1652. 102 pages pour la pièce, et 6 pour la clef. Cette pièce porte pour second titre : la Balance d'État, tragi comédie ; titre sous lequel on en a publié une contrefaçon. L'au teur, qui signe H. M. D. M. A., l'a dédiée au prince de Condé. Les principaux personnages sont : Andr)gène, la France, Phi larchie, la reine, Pamphage, Mazarin, Protarque, le duc d'Orléans, Thémide, le Parlement, Mystarque, Gondy et Philidéme, Beaufort. L'exécution est aussi pauvre que l'idée est bizarre. On n'y trouve . ni caractères ni poésie.Je ne parle pas de l'action ; il n'y en avait pas de possible. Cependant la pièce n'est pas commune. Le Masque levé contre la conduite de la cour est du même écri ValIl.
1724Intrigue (l') des soldats de l'armée de Mazarin avec les filles de joie de Paris, nouvellement découverte par des lettres interceptées par la garde de la porte Saint-Honoré, et la réponse sur le même sujet, où se voit la misère de l'armée mazariniste, et ce qui s'y passe de plus remarquable.1649Sans Lieu41724. Intrigue (l') des soldats de l'armée de Mazarin avec les filles de joie de Paris, nouvellement découverte - par des lettres interceptées par la garde de la porte Saint-Honoré, et la réponse sur le même sujet, où se voit la misère de l'armée mazariniste, et ce qui s'y passe de plus remarquable. (S. l., 1649), 4 pages.
1725Intrigues (les) de la paix et les négociations faites à la Cour par les amis de monsieur le Prince, depuis sa retraite en Guyenne jusques à présent.1652Sans Lieu71725. Intrigues (les) de la paix et les négociations faites à la Cour par les amis de monsieur le Prince, depuis sa retraite en Guyenne jusques à présent. Sans Lieu, 1652. Deux parties, l'une de 8 et l'autre de 7 pages. On sait que ce pamphlet est de Guy Joly(Mémoires du cardinal . de Retz, p. 258, coll. Michaud; Mailly, p. 393 de son IV° vo lume).Jamais le mensonge ne s'était étalé avec plus d'impudence que dans cet effronté libelle. Guy Joly dit qu'il en fut débité plus de cinq mille exemplaires en fort peu de jours. Les partisans des princes répliquèrent par deux pauvres pièces : la Réponse aux Intrigues de la paix, etc., et la Défense de M. le Prince, etc. Les Voies de la paix furent publiées seulement contre la seconde partie des Intrigues.
1726Intrigues (les) ordinaires aux Mazarins pour empêcher l'effet des assemblées du Parlement, pratiquées encore jeudi dernier, pour la même intention.1652Sans Lieu81726. Intrigues (les) ordinaires aux Mazarins pour em pêcher l'effet des assemblées du Parlement, pratiquées encore jeudi dernier, pour la même intention. (S. l., 1652), 8 pages. L'auteur niait la levée du siége de Miradoux par le prince de Condé.
1727Invective de M . Scarron contre un dernier libelle, en vers burlesques, et autres publiés sous le nom d 'autrui.1652Paris81727. Invective de M. Scarron contre un dernier li belle, en vers burlesques, et autres publiés sous le nom d'autrui. Paris, Guillaume Sassier, 1652, 8 pages. Contrefaçon des Cent quatre vers, etc.
1728Inventaire des choses plus mémorables trouvées au butin de l'armée mazarine, après sa défaite, et qui avoient été par eux volés (sic) en divers lieux, ensemble les cruautés incroyables par eux commises.1652Paris81728. Inventaire des choses plus mémorables trouvées au butin de l'armée mazarine, après sa défaite, et qui avoient été par eux volés (sic) en divers lieux, ensem ble les cruautés incroyables par eux commises. Paris, André Chouqueux, 1652, 8 pages. La défaite, c'est le combat de Bleneau. 1,600 calices ! autant de saints ciboires ! Quelle impudeur ! Comment ce pamphlet est-il devenu rare !
1729Inventaire des merveilles du monde rencontrées dans le palais du cardinal Mazarin.1649Paris71729. Inventaire des merveilles du monde rencontrées dans le palais du cardinal Mazarin. Paris, Rolin de La Haye, 1649,7 pages. Voici quelques extraits de cette pièce vraiment curieuse : les statues étaient trop nues. Les Français avaient toujours méprisé ces idoles. Deux cabinets d'ébène avec des tableaux enchâssés , supportés par quatre petits lions en cuivre doré; un est surmonté d'une licorne. Table de marbre taillée en fleurs bien rapportées au corps. Salle des antiques où il y a une statue qu'on dit coûter deux mille écus. Table ornée de pierres précieuses et d'or; elle avait été à Henri IV. Cabinets d'écailles de tortues.Table de mar bre taillée en forme d'oiseaux. Alexandre et César en porphyre. Tableau de la Vierge, lit d'ivoire, statue de la Charité. Chaise dans laquelle si quelqu'un s'assied, par des ressorts inconnus,ti rant une corde, il descend ou monte, suivant les mouvements de ses désirs ou de sa crainte, les planchers étant percés pour cet effet. L'Inventaire doit avoir été écrit pendant le séquestre des meu bles du cardinal. Il n'est pas très-rare. Il a d'ailleurs été reproduit par M. le comte Léon de Laborde dans les notes du Palais Mazarin , p. 166.
1730Inventaire des pièces que met et baille la sagesse éternelle, etc.1652Sans Lieu41730. Inventaire des pièces que met et baille la sagesse éternelle, etc. (S. l., 1652), 4 pages. François Davenne.
1731Inventaire (l') des sources d'où les désordres de l'État sont émanés, qui sont 1. la religion déchirée par les schismes, décriée par ses prédicateurs et par les mauvais exemples des grands; 2. le chaos (sic ) des trois états, le déréglement du clergé, la décadence de la noblesse et le luxe du peuple; 3. le crime sans punition dans les personnes publiques;4. la pauvreté méconnue par les prêtres, et l'abondance des biens recherchée; 5. la politique débauchée par le commerce des fourbes.1652Sans Lieu391731. Inventaire (l') des sources d'où les désordres de l'État sont émanés, qui sont 1. la religion déchirée par les schismes, décriée par ses prédicateurs et par - les mauvais exemples des grands; 2. le chaos (sic) des trois états, le déréglement du clergé, la décadence de la noblesse et le luxe du peuple; 3. le crime sans puni tion dans les personnes publiques ; 4. la pauvreté méconnue par les prêtres, et l'abondance des biens re cherchée; 5. la politique débauchée par le commerce des fourbes. Sans Lieu, 1652,39 pages. Pamphlet curieux et rare. « Qu'on aille dans les Parlements ; on n'y trouvera presque point que des roturiers, qui se sont élevés avec leur argent pour acheter des séances sur les fleurs de lys. Qu'on entre dans l'église ; ses plus illustres crosses sont entre leurs mains ; et leurs têtes, qui ne sont faites que pour porter le joug de la servitude, sont hono rées de ses plus éclatantes mitres. Qu'on voie dans la cour; il n'est que des potirons de terre, des fils de chandeliers, de chapeliers, de rôtisseurs, etc., qui remplissent les premières places de cette source des grands, parcequ'ils ont été les plus hardis pour s'y élever par les voies de l'injustice. Qu'on fréquente le commerce; si on en juge par la somptuosité extérieure, on dira d'abord que les honnêtes s sont roturiers et les roturiers des gentilshommes, puisque -- l'écarlate, la soie et l'argent ne sont plus les marques infaillibles * de la noblesse, et qu'il est permis à un chacun de se mettre dans la posture que son caprice ou son ambition lui pourront sug gérer. »
1732Italie (l')vengée de son tyran par les armes des bons François, par le sieur N. R. (Rozard), champenois.1649Paris81732 Italie (l')vengée de son tyran par les armes des bons François, par le sieur N. R. (Rozard), champe nois. Paris, François Musnier, 1649, 8 pages.
1733Jérusalem (la) françoise, où les prophéties de Jérémie sont naïvement expliquées, suivant ce qui arrive à présent.1649Paris81733. Jérusalem (la) françoise, où les prophéties de Jé rémie sont naïvement expliquées, suivant ce qui arrive à présent. Paris, Pierre Sévestre, 1649. Deux parties, de 8 pages chacune.
1734Jeu (le) de dames que monsieur le prince de Condé joue avec M. Guitault (sic).1651Sans Lieu31734. Jeu (le) de dames que monsieur le prince de Condé joue avec M. Guitault (sic) (S. l., 1651), 3 pages. Pamphlet très-rare, qu'il faut tâcher de ne pas comprendRè.
1735Jeu(le) de dé, ou la Rafle de la Cour.1650Sans Lieu71735.Jeu(le) de dé, ou la Rafle de la Cour.Sans Lieu, 1650, 7 pages. Pièce plaisante et rare, qui a été publiée après l'arrestation des Princes. Mailly l'a reproduite dans les notes de son V° volume. On la trouve également à la suite de la Carte géographique de la cour, par Bussy Rabutin, Cologne, Michel (Holl., à la Sphère), 1668, pet. in-12.
1736Jodelet sur l'emprisonnement des princes.1650Sans Lieu61736. Jodelet sur l'emprisonnement des princes. Sans Lieu, 1650, 6 pages. Encore une pièce rare, mais qui ne se distingue d'ailleurs que par son insolence. « Enrage en ta fureur; sois noyé dans ta bave, » dit Jodelet au prince de Condé.
1737Joie (la) céleste par l'apparition d'une nouvelle étoile sur la ville de Paris, avec l'explication de ce qu'elle signifie.1649Paris71737. Joie (la) céleste par l'apparition d'une nouvelle étoile sur la ville de Paris, avec l'explication de ce qu'elle signifie. Paris, Claude Boudeville, 1649, 7 pages. Ce pamphlet est assez rare et assez original pour qu'il me soit permis d'en donner une rapide analyse. L'auteur, qui était Parisien de naissance et astrologue de profes sion, avait prédit qu'une étoile serait vue en plein midi le 31 août, les 1er, 2 et 3 septembre 1649.Cette étoile parut en effet; et l'au teur en dit qu'elle « est un flambeau allumé par le ciel pour éclai rer le triomphe de Louis XIV, un nouvel œil que le ciel a pris pour le considérer comme son rare chef-d'œuvre. »
1738Joie (la) publique, présentée au roy à son retour en sa ville de Paris.1649Paris71738. Joie (la) publique, présentée au roy à son retour - en sa ville de Paris. Paris, veuve Ribot, 1649, 7 pages. Du 20 août 1649.
1739Joie (la) publique sur le retour de la paix.1649Paris81739. Joie (la)publique sur le retour de la paix. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. Lettre signée D. P., et datée de Saint-Germain, le 2 avril 1649. Elle est adressée à un écrivain de qui on avait vu des Lettres im primées au duc de Beaufort. C'est donc Du Pelletier ? La Lettre envoyée à la reine de Suède, etc., est également si gnée D. P.
1740Journal (le) contenant ce qui se passe de plus remarquable dans le royaume pendant cette guerre civile, à Paris; le vendredi 23 août 1652.1652Paris81740. Journal (le) contenant ce qui se passe de plus remarquable dans le royaume pendant cette guerre civile, à Paris; le vendredi 23 août 1652. Paris, 1652, 8 pages. Douze pièces. La dernière porte la date des 25-31 octobre. Le titre n'est pas absolument le même pour toutes. Ceux de la deuxième et de la troisième commencent ainsi : Journal contenant les nouvelles de ce qui se passe, etc. On lit en tête de la sixième : « Journal de tout ce qui s'est passé par tout le royaume de France, ensemble ce qui s'est passé dans le conseil du roi et de messieurs les princes et du Parlement. » Celle-ci a été publiée par Simon de la Montagne. A partir de la quatrième, toutes les autres ont paru chez Simon le Porteur. Ce journal est très-rare; et à cause de cela, j'en extrairai quel - ques anecdotes. Les bourgeois de Paris étaient allés en corps au Luxembourg se plaindre des vols et des violences de l'armée des princes. Le duc de Beaufort les en réprimanda. « Monseigneur, répliqua l'un d'eux, quand nous nous sommes assemblés encore en plus grand grand nombre pour votre salut, on ne nous a pas fait ces re proches. » Il y eut plus tard des luttes entre les bourgeois et les soldats. La cause première en fut qu'un soldat du duc de Wurtemberg, passant dans le faubourg Saint-Denis avec un détachement, vola une botte de foin sur une charrette. Le 14 septembre, le cardinal de Retz, revenant de Compiègne, fut sifflé tout le long de la rue de Saint-Denis, et insulté le lende main par Pesche dans le palais d'Orléans. Ce n'est pas ce que ra conte Guy Joly. Le prince de Condé, passant la Seine en bateau, prit de l'eau dans son chapeau et but au duc de Lorraine, en lui disant : A toi, prince. (6 septembre.) Trois députés des maçons, charpentiers, couvreurs, paveurs, serruriers, tapissiers et autres allèrent demander au duc d'Or léans des passe-ports pour Saint-Germain. Ils furent refusés et maltraités. (5 octobre.) Le comte de Tavannes reçut, après le décampement de Tu renne à Villeneuve Saint-Georges, un brevet de maréchal de France. Madame de Bossut se mit à genoux devant le duc de Guise chez Mademoiselle, le suppliant de la reconnaître pour sa femme ; mais le duc traita cela de comédie. Il paraissait le même pour mademoiselle de Pons, malgré le bruit du maréchal d'Aumont. (16 octobre.) · Après l'audience des colonels de la milice à Saint-Germain, la reine en railla plusieurs, demandant à l'un où était son écharpe rouge (Espagnole), à l'autre son écharpe jaune (Lorraine), et di sant au président Charton : « Ah ! monsieur, que le feu de la Grève étoit beau ! et qu'il en éclaira plusieurs !» voulant dire qu'il le fit changer d'opinion. Le vendredi 18 octobre , il y eut au Palais-Royal des placards ordonnant aux bourgeois de porter du bleu et du blanc. Le bleu était la couleur du roi, et le blanc celle de la nation. On trouve le premier numéro de ce journal avec le titre qui suit : Recueil du journal contenant ce qui se passe de plus remar quable en tout le royaume, depuis le vendredi 23 août jusqu'au ven dredi 23 septembre 1652. C'est apparemment le titre d'une réimpression des quatre pre miers numéros; car on a pu remarquer que le journal paraissait tous les vendredis.
1741Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, sur le sujet des affaires du temps présent.1648Parisnan1741. Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, sur le sujet des affaires du temps présent. Paris, Gervais Alliot et Jacques Langlois. Il y en a trois éditions et une contrefaçon de Paris, plus une édition de Rouen. La première et la troisième édition portent la date de 1648; la seconde celle de 1649. Elle s'annonce comme revue, corrigée et augmentée ; ce qui n'est pas.Toutes trois sont de Gervais Alliot et de Jacques Langlois. Les deux premières éditions ne comptent, sous le titre que je viens de transcrire, que 86 pages. Elles comprennent le temps écoulé entre le 3 mai et le 24 septembre 1648. Puis elles se con tinuent dans la Suite du journal contenant, etc., du 24 septembre 1648 au 24 octobre, 19 pages, plus 4 pages supplémentaires, chiffrées irrégulièrement, du 12 novembre au 31 décembre 1648, et dans le Journal de ce qui s'est fait ès assemblées du Parlament, depuis le commencement de janvier 1649. Ce journal s'arrête au 12 avril 1649. Je ne crois pas que les deux premières éditions aient été plus loin. On y remarque surtout deux fautes : l'arrêt d'union y est mis à la date du 3 mai, et le lit de justice à la date du 7 août. Il n'y a donc que la troisième édition qui soit bonne. Les deux fautes y ont été corrigées. s le titre qui est transcrit en tête de cet article , la troisième édition compte 428 pages "; mais la pagination est interrompue à la page 216, pour ne reprendre qu'à la page 325, sans qu'il y ait de lacune dans le récit. Le journal commence au 13 mai 1648, et finit au 1° avril 1649. Aussi y a-t-il quelques exemplaires dont le titre est augmenté de ces mots : ès années 1648 et 1649; mais c'est toujours la même édition. Malgré la contrefaçon, le succès du, Journal fut assez grand pour engager les éditeurs à le continuer ; et, en effet, il y eut bientôt la Suite du vrai journal des assemblées du Parlement, conte nant ce qui s'y est fait depuis la Saint-Martin 1649 jusques à Pâques 1651, Paris, Gervais Alliot et Simon Langlois, 1651. Deux parties, l'une de 172 pages, allant de la Saint-Martin 1649 à la Saint-Martin 1650; l'autre, de 76 pages, de la Saint Martin 1650 à Pâques 1651 ; 8 pages ont été intercalées dans la première partie, entre les pages 74 et 75. Le Journal a reparu encore une fois avec la Fronde, au mois d'avril 1651 pour cesser en juin 1652, mais sous le titre de Jour nal ou Histoire du temps présent , etc. Parmi les volumes connus sous le nom de Journal du Parle ment, ceux qui sont les plus complets, ne comprennent jamais que ces cinq pièces. Ce n'est pas tout cependant; il faut y ajouter en- . core la Relation contenant la suite et conclusion du Journal, de Pâques 1652 en janvier 1653. Aubery, page 199 du IIIe volume de l'Histoire du cardinal Ma zarin, conteste l'exactitude du compte rendu de la séance du 4 fé vrier 1651 dans le Journal du Parlement. Il affirme que la réponse de la reine aux députés de la cour n'a pas été rapportée avec fidé- . lité, et que les registres originaux en offrent une version toute différente. On sait qu'il avait été autorisé par le premier président de Lamoignon à prendre au greffe communication des procès verbaux. Ce n'est pas tirer de ce fait une conséquence trop rigou reuse que de dire que le Journal du Parlement ne mérite pas une confiance absolue. L'édition de Rouen a été donnée sur la troisième édition de Paris, par les imprimeurs du roi, 1649. La contrefaçon qui a été ' C'est apparemment de cette édition qu'il est dit, dans la Lettre du sieur Lafleur, qu'elle a été corrigée par un magistrat d'une cour sou veraine, publiée par Mathieu Colombel et Jérémie Bouillerot, sous le titre de Nouveau journal du Parlement, a été faite d'après la seconde - édition.
1742Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé ès assemblées des compagnies souveraines de la cour de Parlement de Paris, en l'année 1648.1649Paris1071742. Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé ès assemblées des compagnies souveraines de la cour de Parlement de Paris, en l'année 1648. Paris, 1649, 107 pages.
1743Journal de ce qui s'est fait ès assemblées du Par lement, depuis le commencement de janvier 1649, ensemble par addition ce qui s'est passé tant en la ville de Paris qu'ailleurs pendant le même temps.1649Paris4281743. Journal de ce qui s'est fait ès assemblées du Par lement, depuis le commencement de janvier 1649, ensemble par addition ce qui s'est passé tant en la ville de Paris qu'ailleurs pendant le même temps. Paris, Jacques Langlois et Gervais Alliot, 1649,428 pages. Voir plus haut : Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
1744Journal de ce qui s'est fait et passé tant durant la guerre et siége de Bordeaux que dans le traité de paix, avec les harangues faites lors de la magnifique entrée du roi dans ladite ville, et ce qui s'est observé à sa sortie.1650Sans Lieu511744. Journal de ce qui s'est fait et passé tant durant la guerre et siége de Bordeaux que dans le traité de paix, avec les harangues faites lors de la magnifique entrée du roi dans ladite ville, et ce qui s'est observé à sa sortie. Sans Lieu, 1650, 51 pages. Il n'y a point de fait de guerre ; et les harangues annoncées ne s'y trouvent pas. Le journal, cependant, est curieux; de plus, il n'est pas commun. Il se compose du récit de ce qui s'est passé à Bourg, des pièces officielles à l'appui, et d'une relation très-dé taillée de l'entrée du roi dans Bordeaux.
1745Journal de ce qui s'est passé à Angers, depuis l'entrée du C. Mazarin en France, avec les articles du traité.1652Paris151745. Journal de ce qui s'est passé à Angers, depuis l'entrée du C. Mazarin en France, avec les articles du - traité. Paris, Jean Brunet, 1652, 15 pages. Ce journal a été écrit pour le parti des princes. Curieux et rare.
1746Journal de ce qui s'est passé au siége d'Étampes entre l'armée du maréchal de Turenne et celle de messieurs les princes.1652Paris161746. Journal de ce qui s'est passé au siége d'Étampes entre l'armée du maréchal de Turenne et celle de - messieurs les princes. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 16 pages. - Le duc de Beaufort fait établir un hôpital dans Étampes et dis tribuer des secours aux pauvres. On sait maintenant ce que vaut le Journal. Je dois dire qu'il n'est pas commun.
1747Journal de ce qui s'est passé au siége du château de Dijon, depuis le 26ᵉ jour de novembre jusqu'au 2 décembre 1651.1651Paris71747. Journal de ce qui s'est passé au siége du château de Dijon, depuis le 26° jour de novembre jusqu'au 2 décembre 1651. Paris, Georges Le Rond, 1651, 7 pages. Rare. Relation royaliste, qu'il faut compléter en y ajoutant la Prise du château de Dijon , etc.
1748Journal de ce qui s'est passé aux deux assemblées de l'Hôtel de Ville, les 4 et 6 juillet, et le serment de fidélité de M. de Bruxelles (sic ), prêté entre les mains de Son Altesse Royale, au palais d'Orléans, à son élection de prévôt des marchands, avec les cérémonies. observées pour ce sujet.1652Paris81748. Journal de ce qui s'est passé aux deux assemblées de l'Hôtel de Ville, les 4 et 6 juillet, et le serment de fidélité de M. de Bruxelles (sic), prêté entre les mains de Son Altesse Royale, au palais d'Orléans, à son élection de prévôt des marchands, avec les cérémonies observées pour ce sujet. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Contrefaçon du Récit véritable de tout ce qui s'est passé touchant le désordre arrivé à l'Hôtel de Ville, etc. Il y en a une autre édition au titre de laquelle on a ajouté : et la prise des mulets du roi et de la reine; également de 8 pages.
1749Journal de ce qui s'est passé nouvellement à Paris, à Saint-Denys et à Compiègné, depuis le 13 juillet jusques à présent. I. La lettre du cardinal Mazarin au cardinal de Retz; II. la mort de Mancini, neveu du cardinal Mazarin; III. la résolution du roi au voyage de Bourgogne; IV. et l' estat de l'armée de l' archiduc Léopold .1652Paris81749. Journal de ce qui s'est passé nouvellement à Pa ris, à Saint-Denys et à Compiègné, depuis le 13 juil let jusques à présent. I. La lettre du cardinal Mazarin au cardinal de Retz; II. la mort de Mancini, neveu du cardinal Mazarin; III. la résolution du roi au voyage de Bourgogne; IV. et l'estat de l'armée de l'archiduc Léopold. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
1750Journal de l'assemblée de la noblesse tenue à Paris, en l'année 1651.1651Sans Lieu1991750. Journal de l'assemblée de la noblesse tenue à Paris, en l'année 1651.(S. l., 1651), 199 pages. L'assemblée a commencé le 6 février, et fini le 25 mars ; mais après l'assemblée de Paris, il y a eu des associations et des réunions dans la province; et ce mouvement a duré jusqu'à la fin de 1652. Il s'agissait d'abord de la délivrance des princes, et puis de la con vocation des États généraux. Les résultats sont connus. Quoique le Journal ne nous apprenne rien de nouveau, il est curieux cepen dant et rare. On sait que l'acte d'union avait été signé le 4 février, et qu'il portait 272 signatures apposées « sans distinction ni différence de rangs et maisons, afin que personne n'y pût trouver à redire. » Le duc d'Orléans avait donné son consentement par écrit dès le 2 février. Voici en quels termes l'assemblée faisait connaître ses motifs et son but dans la Requéte de la noblesse : « Dans l'appréhension d'une révolution qui les anéantiroit dans la ruine publique, ils ne peuvent plus différer de représenter à Leurs Majestés que , pour relever l'autorité royale au point d'où elle est déchue , rétablir l'ordre en toutes sortes de conditions et préserver l'État de la subversion dont il est menacé, il n'y a point de remède plus infaillible que celui qui a été pratiqué par nos ancêtres en des nécessités pareilles et beaucoup plus moindres (sic), qui est l'assemblée générale des trois ordres du royaume. » Pour apprécier toute la sincérité de ce langage, il faut remar quer que les promoteurs de l'union étaient les frondeurs du parti des princes, et le président de l'assemblée, ce comte de Fiesque qui plus tard accepta la mission d'aller à Madrid défendre les intérêts du prince de Condé. Les princes renouvelaient tout sim plement la comédie de la minorité de Louis XIII. Ils croyaient pouvoir dominer les États généraux; et ils en demandaient la convocation. Le cardinal de Retz eut une très-grande part aux mouvements de l'union en 1652; et un des chefs d'accusatiqn qui motivèrent son emprisonnement, fut l'accord secret qu'il avait fait avec les gentilshommes coalisés. Il avait pour agent dans les assemblées Charles d'Ailly, sieur d'Annery, qui y remplit presque toujours les fonctions de secrétaire, et qui se retira prudemment en Angleterre après l'arrestation du cardinal. Et il est à remarquer que, dès 1651, la noblesse se plaignait dans la Déclaration de ses prétentions de n'être pas secondée par le tiers État. Il n'est plus question ni dans les mémoires, ni dans les histoires de l'agitation de la noblesse après la dissolution de l'assemblée en mars 1651. Tout ne finit pas là pourtant, Personne n'ignore que la reine régente, moins persuadée que contrainte par la réunion du couvent des Cordeliers , avait promis de convoquer les États généraux pour le 8 septembre 1651. La convocation eut lieu, en effet; et le 8 octobre encore , le roi écri vait au maréchal de Lhospital pour le charger « d'advertir les dé putés des provinces de se rendre au plutôt dans la ville de Tours. » Les élections avaient donc été faites. Des députés même se ren dirent à Tours ; mais ils y attendirent en vain l'ouverture des États généraux. Le prince de Condé s'était retiré en Guyenne. Le roi avait donné contre lui la déclaration du 8 octobre. Des deux côtés on ne pensait plus qu'à la guerre. Le 27 février 1652, il y eut à Magny un nouvel acte d'union entre les gentilshommes de Senlis, Chaumont, Magny, Mantes et Meulan, Montfort l'Amaury, Dreux, Châteauneuf en Thimerais et Chartres, auxquels se joignirent ceux d'Étames, Beaugency, par tie d'Orléans, Romorantin, Dunois , Blaisois, Vendômois , Sau mur et La Flèche. Les bailliages unis s'assemblèrent par députés à Maintenon, le 16 avril. Ils décidèrent qu'il en serait communiqué aux bailliages voisins ; ce qui fut fait. Ils proposaient de s'umir pour demander au roi la paix et les États généraux. En consé quence, une assemblée était convoquée à Nogent le Roy pour le 15 mai suivant. Il s'y trouva quelques bailliages de plus qu'à la réunion de Maintenon ; et d'autres se firent annoncer, Deux lettres - de l'agent général du clergé promirent le concours des prélats. On jugea alors convenable de remettre au 8 juin la députation qui devait être envoyée vers le roi ; et rendez-vous fut pris à la Roche Guyon-sur-Seine, château du duc de Liancourt. Il devait y avoir deux députés de chaque bailliage. Je ne sais pas pourquoi la réunion ne se tint que le 9 juin. Quoique le duc de Liancourt eût reçu une lettre de cachet qui dé fendait expressément de telles assemblées , on n'y décida pas moins que la députation irait vers le roi, et qu'elle serait en suite à Dreux, le 21 juillet, pour y rendre compte de sa mission aux députés des bailliages.L'assemblée de Dreux fut informée que le roi avait promis les États généraux pour le 1er novembre 1652 Elle se sépara, mais après avoir résolu de se réunir, le 15 du même mois, à Châteaudun, « dans le cas où la promesse du roi ne seroit pas tenue. » Elle porta ces faits à la connaissance de tous les gen tilshommes de France par une lettre circulaire, datée de Dreux. Dans une lettre, adressée également de Dreux, le 21 juillet, à messieurs du clergé, elle dit : « Il n'est pas croyable que le roi, assisté de nos services, ne puisse vaincre les obstacles qui se pour roient opposer à la tenue desdits Estats. » Ces obstacles étaient de plus d'un genre : d'abord, l'assemblée de 1651 avait rencontré une assez vive opposition dans la noblesse des provinces ; elle avait été obligée de se justifier par écrit. Puis, le clergé n'avait plus même la bonne volonté qu'il avait montrée au commence ment. Enfin, et c'était là le plus important, le Parlement et l'Hôtel de Ville de Paris ne voulaient pas entendre parler des États géné raux. On sait bien comment cela commence, disaient les bour geois, mais jamais comment cela finit. Ils se souvenaient de 1614. J'ai dit, en signalan'union de Magny, un nouvel acte d'union. C'est qu'en effet, doique ce fût au fond une continuation de l'as semblée de 1651, il y avait pourtant quelque chose de plus. Les gentilshommes unis promettaient, et c'était leur premier engage ment, de monter à cheval sur l'ordre des députés des bailliages pour forcer les troupes, de quelque parti qu'elles fussent, à vivre selon les ordonnances. L'union de Magny était donc d'abord une sorte d'assurance mu tuelle contre les violences et les outrages. Elle imposait l'obliga tion absolue, illimitée de veiller à la conservation de tous et de chacun. Un gentilhomme devait servir de sa personne même contre les troupes de son parti, quand il se trouvait sur les lieux du désordre. Les députés étaient élus pour deux mois, sans pouvoir être con tinués, Toutes les pièces relatives aux assemblées de la noblesse sont importantes; mais il n'est pas toujours facile de les trouver. Les plus rares sont celles de 1652. Je puis en indiquer vingt-quatre, le Journal non compris. Est-ce tout ? 1. Union de la noblesse ; 2.Lettre circulaire de l'assèmblée de la noblesse; 3. Harangue faite par messieurs les députés de la noblesse à l'assemblée du clergé; 4. Déclaration des prétentions de la no blesse; 5. Requéte de la noblesse pour l'assemblée des Etats géné raux ; 6. Justification de l'assemblée de la noblesse; 7. Harangue faite par M. le comte de Fiesque; 8. Harangue faite à messieurs du clergé par M. le marquis de Vitry; 9. Harangue faite à Mgr. le duc d'Orléans. par M. de Lignerac; 10. Remontrance de la noblesse à Mgr. le duc d'Orléans ; 11. Lettre circulaire envoyée dans les pro vinces (25 mars 1651);12. Résultat de l'assemblée de la noblesse ; 13. Déclaration du duc d'Orléans à messieurs de l'assemblée de la noblesse , etc.; 13. Déclaration du prince de Condé, etc.; 14. Lettre circulaire envoyée dans les provinces (16 mai 1652); 15. Lettre du roy pour la convocation. des Etats généraux (12 juin 1651); 16. Lettre de cachet du roi du 8 octobre 1651 ; 17. Récit véritable de ce qui s'est passé. à l'assemblée (de La Roche Guyon); 18. Harangue faite par messieurs les députés de la noblesse, M. de Nossay portant la parole ; 19. Lettre circulaire (du 1er juillet 1652); 20. Lettre circulaire (datée de Dreux); 21. Lettres de messieurs de la noblesse à messieurs du clergé (21 juillet 1652); 22. Lettre envoyée sur le sujet de l'assemblée de la noblesse; 23. Lettre politique sur l'assem blée de la noblesse; 24. Résultat de l'assemblée de la noblesse tenue à Dreux. Il n'est pas mal de joindre à ces pamphlets la Lettre d'un gentil homme désintéressé à messieurs les députés des États sur les pré sents mouvements, etc.
1751Journal de la Lettre de (madame) la princesse douairière de Condé présentée à la reine régente, contenant tous les moyens dont le cardinal Mazarin s'est servi pour empêcher la paix, ruiner le Parlement et le peuple de Paris, pour tâcher de perdre M. le duc de Beaufort, M. le coadjuteur, M. de Brousselles (sic ) et le président Charton par l'assassinat supposé contre la personne de monseigneur le Prince, et pour la détention de messieurs les princes.1650Sans Lieu571751.Journal de la Lettre de(madame) la princesse douai rière de Condé présentée à la reine régente, contenant tous les moyens dont le cardinal Mazarin s'est servi pour empêcher la paix, ruiner le Parlement et le peuple de Paris, pour tâcher de perdre M. le duc de . Beaufort, M. le coadjuteur, M. de Brousselles (sic) et le président Charton par l'assassinat supposé contre la personne de monseigneur le Prince, et pour la détention de messieurs les princes. Sans Lieu, 1650, 57 pages. Contrefaçon de la Lettre.
1752Journal (le) de tout ce qui s'est fait au Parlement contre le cardinal Mazarin, avec l'état de sa sortie de Paris, et de la route qu'il a tenue jusqu'à présent.1651Paris61752. Journal (le) de tout ce qui s'est fait au Parlement contre le cardinal Mazarin, avec l'état de sa sortie de Paris, et de la route qu'il a tenue jusqu'à présent. Pa ris, 1651, 6 pages. Il ne faut pas trop compter sur les promesses du titre.
1753Journal de tout ce qui s'est fait et passé en Parlement, les jeudi, vendredi et samedi 10, 11 et 12 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale, avec les ordres donnés pour l'éloignement des troupes des environs de Paris, et les derniers moyens pour la paix.1652Paris81753. Journal de tout ce qui s'est fait et passé en Par lement, les jeudi, vendredi et samedi 10, 11 et 12 oc tobre 1652, en présence de Son Altesse Royale, avec les ordres donnés pour l'éloignement des troupes des environs de Paris, et les derniers moyens pour la paix. Paris, Laurent Toussaint,. 1652, 8 pages. Rare.
1754Journal de tout ce qui s'est passé à Bordeaux, depuis le 1er juin jusques à présent, avec la liste de ceux qu'ils en ont fait sortir.1652Paris71754. Journal de tout ce qui s'est passé à Bordeaux, depuis le 1° juin jusques à présent, avec la liste de ceux qu'ils en ont fait sortir. Paris, sur un imprimé à Bordeaux, 1652,7 pages. Rare. C'est une lettre signée J. B., et datée de Bordeaux, le 10 juin. On peut douter qu'elle ait été imprimée ailleurs qu'à Paris.
1755*Journal de tout ce qui s'est passé dans l'armée du roi, commandée par le comte d'Harcourt, depuis sa sortie de Niort, avec les particularités d'un combat donné entre cette armée et celle de M. le prince de Condé, le 17 novembre.1651Parisnan1755*. Journal de tout ce qui s'est passé dans l'armée du roi, commandée par le comte d'Harcourt, depuis sa sortie de Niort, avec les particularités d'un combat donné entre cette armée et celle de M. le prince de Condé, le 17 novembre. Paris, 1651. Bib. hist., 23349. Extrait de la Gazette.
1756*Journal de tout ce qui s'est passé en Berry, depuis le 27 juillet jusqu'au 4 août.1650Parisnan1756**. Journal de tout ce qui s'est passé en Berry, de puis le 27 juillet jusqu'au 4 août. Paris, 1650. Bib. hist., 23148. Extrait de la Gazette.
1757Journalde tout ce qui s'est passé entre l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, et celle de monsieur le Prince, depuis le 22 février jusqu'à présent, avec les particularités et la marche de leurs armées ès pays de Guyenne, Périgord, Xaintonge et autres lieux.1652Paris161757. Journal de tout ce qui s'est passé entre l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, et celle de monsieur le Prince, depuis le 22 février jusqu'à présent, avec les particularités et la marche de leurs pays de Guyenne, Périgord, Xaintonge et autresTieux. Paris, Jacques Clément, 1652, 16 pages. Très-rare. , Relation royaliste des combats qui ont été la suite du siége de Miradoux.
1758Journal de tout ce qui s'est passé par tout le royaume de France, ensemble ce qui s'est passé dans le conseil du roi et de messieurs les princes et du Parlement ( 23- 27 septembre).1652Paris71758. Journal de tout ce qui s'est passé par tout le royaume de France, ensemble ce qui s'est passé dans le conseil du roi et de messieurs les princes et du Par - lement (23-27 septembre). Paris, Simon de La Mon tagne, 1652,7 pages. Voir le Journal contenant ce qui se passe de plus remarquable dans le royaume, etc.
1759Journal des délibérations tenues en Parlement, toutes les chambres assemblées, et à l'hôtel d'Orléans, depuis le 5 août 1650 jusques à présent (9 août), où ont assisté monseigneur le duc d'Orléans, messieurs de Beaufort, de Brissac, de Lhospital et le coadjuteur, touchant l'éloignement du cardinal Mazarin, la guerre de Bordeaux et l'affaire de messieurs les princes, avec les ha rangues faites sur ce sujet par messieurs les présidents et conseillers, et les arrêts donnés en conséquence.1650Sans Lieu151759. Journal des délibérations tenues en Parlement, tou tes les chambres assemblées, et à l'hôtel d'Orléans, de puis le 5 août 1650 jusques à présent (9 août), où ont assistémonseigneur le duc d'Orléans, messieurs de Beau fort, de Brissac, de Lhospital et le coadjuteur, touchant l'éloignement du cardinal Mazarin, la guerre de Bor deaux et l'affaire de messieurs les princes, avec les ha rangues faites sur ce sujet par messieurs les présidents et conseillers, et les arrêts donnés en conséquence. Sans Lieu, 1650, 15 pages. François Davenne a voulu prouver par ce journal que le duc de Beaufort et le coadjuteur étaient vendus à Mazarin.
1760Journal des signalées actions de monsieur de La Mothe Houdancourt, duc de Cardone, et maréchal de France.1649Paris61760. Journal des signalées actions de monsieur de La Mothe Houdancourt, duc de Cardone, et maréchal de France. Paris, François Noël, 1649, 6 pages, avec une suite paginée de 7 à 43. Récits très-détaillés du secours de Casal et de la prise de Turin. C'est un complément des cinq Factums publiés pour la défense du maréchal. Voir le Premier factum, etc.
1761Journal et éclaircissement des affaire présentes.1652Parisnan1761. Journal et éclaircissement des affaire résentes Paris, Jean Pétrinal, 1652, 8 pages.. L'auteur prétend que les princes avaient un fonds de cent mille écus pour le meurtrier ou les héritiers du meurtrier de Mazarin. C'est donc le fonds de la Croisade pour la conservation du roi ?
1762Journal, ou Histoire du temps présent, contenant toutes les déclarations du roi, vérifiées en parlement, et tous les arrêts rendus, les chambres assemblées, pour les affaires publiques, depuis le mois d'avril 1651 jusqu'en juin 1652.1652Paris1231762. Journal, ou Histoire du temps présent, contenant toutes les déclarations du roi, vérifiées en parlement, et tous les arrêts rendus, les chambres assemblées, pour les affaires publiques, depuis le mois d'avril 1651 jusqu'en juin 1652. Paris, Gervais Alliot et Emma nuel Langlois, 1652, 123 pages. Voir plus haut Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
1763Journal poëtique de la guerre parisienne, dédié aux conservateurs du roi, des lois et de la patrie, par M. Q. D. Fort -Lys.1649Paris1941763. Journal poëtique de la guerre parisienne, dédié aux conservateurs du roi, des lois et de la patrie, par M. Q. D. Fort-Lys. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649. Douze semaines et la conclusion. Naudé, page 194 du Mascu rat, met ce très-pauvre journal au nombre des pièces dont les au teurs s'étaient obligés à faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. Il loue pourtant l'épisode du porteur d'eau, dont l'invention , dit-il, est jolie et l'expression fort naïve. Les initiales M. Q. sont celles de Mathurin Questier. Ce pam phlétaire était imprimeur de son métier, mais si pauvre que, bien que sans ménage et sans enfants, il écrivait pour vivre. Il avait la précaution de n'imprimer ni vendre ses pièces ; et en cela du moins, il a justifié cette opinion de Naudé : « que l'esprit de Questier était bon; » cartout ce qu'il a publié, est exécrable.J'en excepterais le Revers du mauvais temps passé, si ce pamphlet n'était attribué à M. Brousse, curé de Saint-Roch. Ce qui me paraît démontré, c'est que Questier n'a pas pu l'écrire. Outre le Journal poétique, il a composé les Visions nocturnes et le Mazarin artizané, etc. Il semble que les Visions l'aient fait prendre pour un astrologue; car on lit dans la Catastrophe burlesque sur l'enlèvement du roi : « Je dirois Que vous êtes dame Uranie, Si j'étois, dis-je, du mestier De Comelet, Petit ou Questier. » Il est dit dans le numéro 11 de la Muse de la cour, 12 mars 1658, que les gouverneurs de Sédan et de Montmédy avaient en tendu dans leurs places des bruits souterrains. « C'est un présage de guerre, Comme a dit Mathurin Questier, Et diroit tout bon astrologue Que l'almanach a mis en vogue. » Un passage du Mascurat, page 8, permet de croire que Ques tier a imprimé plusieurs pamphlets, mais qu'il n'a jamais mis son IlOIn SUlr* aulCUlIn.
1764Journal véritable et désintéressé de tout ce qui s'est fait et passé tant à Saint-Germain-en-Laye qu'à Paris, depuis l'arrivée du roi audit lieu de Saint Germain jusqu'à présent, avec la députation de la noblesse de Normandie et du Parlement de Rouen.1652Paris81764. Journal véritable et désintéressé de tout ce qui s'est fait et passé tant à Saint-Germain-en-Laye qu'à Paris, depuis l'arrivée du roi audit lieu de Saint Germain jusqu'à présent, avec la députation de la noblesse de Normandie et du Parlement de Rouen. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Du 27 avril au 7 mai. L'auteur promet un Récit toutes les se maines. C'est ici le premier, et peut-être le dernier.Je suis disposé à croire que ce Journal n'a été publié que pour donner une bonne couleur à la députation du duc de Rohan, de Chavigny et de Goulas.
1765Judicieux (le) Gascon, à messieurs de Bordeaux, après la prise du château Trompette.1649Sans Lieu81765. Judicieux (le) Gascon, à messieurs de Bordeaux, après la prise du château Trompette. (S. l., 1649), 8 pages. L'auteur nomme le maréchal de Grammont pour le maréchal Du Plessis. Médiocre d'ailleurs, et peu commun.
1766Judicieux (le) refus du Parlement de donner au dience aux deux hérauts.1649Paris81766. Judicieux(le) refus du Parlement de donner au dience aux deux hérauts. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pages.
1767Jugement (le) criminel rendu contre la synagogue des fripiers, portant que ceux de leur nombre qui se trouveront circoncis (qui est la marque de la juiverie), seront châtrés ric à ric, afin que la race en demeure à jamais éteinte dans Paris.1652Sans Lieu71767. Jugement (le) criminel rendu contre la synagogue des fripiers, portant que ceux de leur nombre qui se trouveront circoncis (qui est la marque de la juiverie), seront châtrés ric à ric, afin que la race en demeure à jamais éteinte dans Paris. (S. l., 1652), 7 pages. Rare. Voir le Récit naif et véritable du cruel assassinat.... commis.. par la compagnie des fripiers de la Tonnellerie, etc.
1768Jugement de Minos contre tous les mazarins qui pillent la France.1652Paris161768. Jugement de Minos contre tous les mazarins qui - pillent la France. Paris, 1652, 16 pages. Rare, mais assez mauvais.
1769Jugement de tout ce qui a été imprimé contre le cardinal Mazarin, depuis le sixième janvier jusqu'à la déclaration du premier avril mil six cent quarante neuf.1649Paris4921769, Jugement de tout ce qui a été imprimé contre le cardinal Mazarin, depuis le sixième janvier jusqu'à la déclaration du premier avril mil six cent quarante neuf (Paris, 1649). On sait que cet ouvrage , appelé vulgairement Mascurat, du nom de l'un des interlocuteurs , est de Gabriel Naudé, bibliothé caire du cardinal Mazarin. Souvent consulté et cité par les biblio graphes, il est du petit nombre des livres où la science s'allie au bon sens, à l'esprit et à la gaîté. - La première édition a paru en août ou septembre 1649. Guy Patin l'annonce à M. C. S. et à Charles Spon, dans deux lettres de la même date (3 septembre), et presque dans les mêmes termes : « Il y a ici un livre nouveau intitulé : Jugement, etc. L'auteur est un honnête homme de mes amis, mais mazarin, qui est un parti duquel je ne puis être ni ne serai jamais ; imò il ne s'en est fallu que cent mille écus de mon patrimoine que je n'aie été conseiller de la cour, et que je n'aie été frondeur aussi généreux et aussi hardi que pas un. » Cette édition n'est que de 492 pages. Elle a été tirée à 250 exemplaires seulement. Naudé en avait présenté un au cardinal Mazarin, dont il voulait obtenir l'approbation avant de mettre son livre en vente. En même temps il avait prié cinq de ses amis, parmi lesquels Dupuy, l'avocat général Talon et Guy Patin, d'examiner son livre. Guy Patin a exprimé ainsi son opinion dans la lettre déjà citée : « Combien que le sujet me déplaise, la lecture du livre ne laisse pas que de m'être fort agréable. » Apparemment l'édition a été bien vite épuisée; car Naudé en a publié, en 1650, une seconde qu'il a augmentée de plus de 200 pages. Toutes deux aujourd'hui sont rares; mais la première plus que la seconde. Sandricourt attaque par le ridicule, dans l'Accouchée espagnole, la partie généalogique du Mascurat.
-1769.0Jugement de tout ce qui a été imprimé contre le cardinal Mazarin, depuis le sixième janvier jusqu'à la déclaration du premier avril mil six cent quarante neuf.1650Paris718(1769) Jugement de tout ce qui a esté imprimé contre le cardinal Mazarin, depuis le sixiéme janvier, jusques à la declaration du premier avril mil six cens quarante-neuf
1770Jugement donné à Agen par messieurs les commissaires du Parlement de Bourdeaus (sic), conjointement avec les juges présidiaux de la sénéchaussée dudit Agen, contre les gardes du sieur duc d'Epernon pour les excès par eux commis.1651Paris71770. Jugement donné à Agen par messieurs les com missaires du Parlement de Bourdeaus (sic), conjointe ment avec les juges présidiaux de la sénéchaussée du dit Agen, contre les gardes du sieur duc d'Epernon pour les excès par eux commis. Paris, jouxte la copie, 1651,7 pages, Rare. 30 décembre 1650. n des gardes du duc d'Épernon s'appelait Montesquieu.
1771Jugement (le) donné contre les traitants, partisans, prêteurs et monopoleurs.1649Paris71771. Jugement (le) donné contre les traitants , parti sans, prêteurs et monopoleurs. Paris, Arnould Cot tinet, 1649,7 pages. Pamphlet plaisant, mais assez commun.
1772Jugement du curé bourdelois, pour servir à l'histoire des mouvements de Bourdeaux.1651Sans Lieu751772. Jugement du curé bourdelois, pour servir à l'histoire des mouvements de Bourdeaux.Sans Lieu, 1651, 75 pages. Voir l'Apologie pour le Parlement de Bordeaux, etc. « Nous avons, dit l'avocat général Dussaut, fait imprimer, de puis trois jours, en nostre Archi-Mazarinade que nous gagnons le triolet : « Nous avons roi, dame et valet. »
1773Jugement et censure des trois libelles intitulés: la Replique, le Donjon et le Rétorquement du foudre de Jupinet, faits par l'hypocrite à la fausse barbe. Judas avoit obtenu portion à l'administration des apôtres. Act., chap. 1 , vers.1649Paris351773. Jugement et censure des trois libelles intitulés : la Replique, le Donjon et le Rétorquement du foudre de Jupinet, faits par l'hypocrite à la fausse barbe.Ju das avoit obtenu portion à l'administration des apô tres. ACT., chap. 1, vers. 18. Paris, 1649, 35 pages. Ce pamphlet appartient à la polémique soulevée par la Lettre d'avis à messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial.
1774Jugement (le) et les huit béatitudes de deux cardinaux confrontées à celles de Jésus-Christ, leurs prières à son oraison dominicale, et les commandements de leur Dieu au décalogue de Moyse.1651Sans Lieu201774. Jugement (le) et les huit béatitudes de deux car dinaux confrontées à celles de Jésus-Christ, leurs prières à son oraison dominicale, et les commande ments de leur Dieu au décalogue de Moyse. Sans Lieu, 1651,20 pages. François Davenne. Inutile de dire que les deux cardinaux sont Richelieu et Mazarin.
1775Jugement (le) rendu sur le plaidoyer de l'auteur de la Vérité toute nue et l'Avocat général, partie adverse, par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T.1652Paris161775. Jugement (le) rendu sur le plaidoyer de l'auteur de la Vérité toute nue et l'Avocat général, partie ad verse, par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T. Paris, 1652, 16 pages. Pauvre pièce. L'auteur est pour le duc d'Orléans et le Parlement. . Il avait publié le Remède aux malheurs de l'État, etc., en 1649 ; les Présages de changement dans la monarchie des François, en 1650. Il a publié, après le Jugement, les Conditions de l'arrét, etc., et, dans la même année 1652, l'Examen des parallèles faits par un excellent prédicateur, etc. Ces pamphlets ne sont pas très-communs.
1776Jules l'apostat.1649Sans Lieu111776. Jules l'apostat.Sans Lieu, 1649, 11 pages.
1777Jules Mazarin.1650Parisnan1777. Jules Mazarin. Très-rare. Placardin-4°, affiché le 3 novembre 1650 à la place de Grève, à la porte de Paris, à la Croix du Tiroir, aux halles, à la place . Maubert et au bout du Pont-Neuf, avec le portrait du Mazarin pendu.
1778Juliade (la), ou Discours de l'Europe à monsei gneur le duc d'Orléans sur l'éloignement du cardinal Mazarin et le retour des princes. Paris, 1651. Deux parties, l'une de 47, et l'autre de 18 pages. Ce pamphlet n'a aucun rapport, ni au fond, ni dans la forme, avec celui qui suit. Il est en vers burlesques et paraît avoir été inspiré par la Mazarinade, qu'il ne vaut pas. On y trouve pour tant quelques passages assez spirituels, par exemple, les Fourbes ; mais la pièce est beaucoup trop longue. Elle n'est d'ailleurs pas 1'are, La seconde partie est intitulée : Suite de la Juliade, ou Adieux au Mazarin, Paris, 1651. Elle est écrite en stances, avec un adieu pour refrain.1651Paris181778. Juliade (la), ou Discours de l'Europe à monsei gneur le duc d'Orléans sur l'éloignement du cardinal Mazarin et le retour des princes. Paris, 1651. Deux parties, l'une de 47, et l'autre de 18 pages. Ce pamphlet n'a aucun rapport, ni au fond, ni dans la forme, avec celui qui suit. Il est en vers burlesques et paraît avoir été inspiré par la Mazarinade, qu'il ne vaut pas. On y trouve pour tant quelques passages assez spirituels, par exemple, les Fourbes ; mais la pièce est beaucoup trop longue. Elle n'est d'ailleurs pas 1'are, La seconde partie est intitulée : Suite de la Juliade, ou Adieux au Mazarin, Paris, 1651. Elle est écrite en stances, avec un adieu pour refrain.
1779Juliade (la), ou Jules démasqué, où se voit au vif le caractère de son âme, par le sieur De La Campie, gentilhomme périgourdin.1649Paris121779. Juliade (la), ou Jules démasqué, où se voit au vif le caractère de son âme, par le sieur De La Campie, gentilhomme périgourdin. Paris, veuve François Targa, 1649, 12 pages. Le sieur de La Campie est aussi l'auteur des Profanations ma zariniques, etc.
1780Juste (le) châtiment de Dieu dans la mort d'un grainetier, pour avoir vendu les grains trop cher et laissé moisir plusieurs pains.1649Paris71780. Juste (le) châtiment de Dieu dans la mort d'un grainetier, pour avoir vendu les grains trop cher et laissé moisir plusieurs pains. Paris, 1649, 7 pages. Rare.
1781Juste (la) réfutation des injustes louanges qu'impudemment a osé donner un médecin du roi à Jules Mazarin, le plus scélérat de tous les hommes, et qui est en exécration à Dieu, aux anges et à toute la nature.1649Paris81781. Juste (la) réfutation des injustes louanges qu'im pudemment a osé donner un médecin du roi à Jules Mazarin, le plus scélérat de tous les hommes, et qui est en exécration à Dieu, aux anges et à toute la nature. Paris, François Noël, 1649, 8 pages. Ce médecin s'appelait Chevalier. Il avait fait des Etrennes, un Epigramme latin (sic), un Acrostiche, une Anagramme et un Dédale labyrinthique pour Mazarin. L'anagramme était main azyle des lys. L'auteur demande simplement qu'on brûle le médecin et ses œuvres par la main du bourreau
1782Justes (les) appréhensions du peuple de Paris sur la demeure du cardinal Mazarin, et les justes moyens pour rendre la paix assurée.1649Paris141782. Justes (les) appréhensions du peuple de Paris sur la demeure du cardinal Mazarin, et les justes moyens pour rendre la paix assurée. Paris, 1649, 14 pages. Voici un exemple des sottises dont on repaissait la curiosité pu blique : Le cardinal Mazarin avait ordonné à un colonel suisse d'incendier la ville dans la nuit de Noël. Le régiment suisse aurait été aposté aux portes des églises pendant la messe de minuit « pour faire main basse sur les fidèles. » Des bombes auraient été lancées de la Bastille sur Paris; et des étrangers, amenés sous pré texte d'affaires, auraient mis le feu dans leurs chambres ; mais la veille de Noël, le colonel dit à Mazarin que l'affaire était éventée.
1783Justes (les) complaintes d'un soldat sur l'Illustre délaissé.1649Sans Lieu41783. Justes (les) complaintes d'un soldat sur l'Illustre délaissé. (S. l., 1649), 4 pages. L'Illustre délaissé était un certain Chanfray qui avait été fait prisonnier à la rencontre de Brie, et dont son ami, Langré, célé brait en très-mauvais vers le retour, sans doute après la paix.Je ne connais qu'un seul exemplaire de cette pièce.
1784Justes (les) complaintes des bourgeois de Paris, adressées à messieurs du Parlement.1649Paris81784. Justes (les) complaintes des bourgeois de Paris, adressées à messieurs du Parlement. Paris, Claude - Boudeville, 1649, 8 pages. « Pourquoi pensez-vous que la ville de Paris porte dans ses armes un navire et deux fleurs de lys ?C'est pour témoigner qu'elle est bastante de résister à tous ses ennemis, et qu'elle renferme en soi les deux tiers de la France. » Ce pamphlet mérite qu'on le recherche quoiqu'il ne soit pas très-rare.
1785Justes (les) plaintes de la crosse et de la mitre du coadjuteur de Paris, portant par force le deuil de madame de Rhodez (sic), sa sœur d'amitié, avec la requête présentée par eux (sic) à messieurs du Parlement, et l'arrêt donné en conséquence d'icelle.1652Sans Lieu141785. Justes (les) plaintes de la crosse et de la mitre du coadjuteur de Paris, portant par force le deuil de ma dame de Rhodez (sic), sa sœur d'amitié, avec la re quête présentée par eux (sic)à messieurs du Parlement, et l'arrêt donné en conséquence d'icelle.Sans Lieu, 1652, 14 pages. « Ilya longtemps que nous reconnoissons les visites trop fréquen tes qu'il fait à la duchesse de Chevreuse, à la marquise Dampu(sic) et à madame de Rhodes. Les visites nocturnes qu'il faisoit à la der nière, ne lui ont-elles pas causé une maladie mortelle ?Tout le monde sait qu'il n'osoit pas la voir pendant le jour, et que, quand il y alloit la nuit, il falloit avoir deux carrosses pleins d'hommes, . lesquels avec des mousquetons étoient aux avenues des rues d'Or léans et des Vieilles-Étuves. » Un des bons et rares pamphlets qui aient été publiés contre le coadjuteur. L'arrêt a été imprimé séparément sous le titre de : Arrét de la cour de Parlement donné contre le cardinal de Retz..., du 12 aoit 1652. On a eu la singulière idée de réimprimer le Compliment des cu rés de Paris au cardinal de Retz sur sa promotion, sous le titre de : Réponse faite au libelle intitulé : Arrêt de la cour donné contre le cardinal de Retz du 13° (12) août 1652.
1786Justes (les) prétentions de Son Altesse Royale sur la qualité de chef du conseil de Sa Majesté, que les Mazarins ont fait usurper à la reine, pour se conserver les moyens de rétablir leur maître.1651Sans Lieu201786. Justes (les) prétentions de Son Altesse Royale sur la qualité de chef du conseil de Sa Majesté, que les Mazarins ont fait usurper à la reine, pour se conser ver les moyens de rétablir leur maître. (S. l., 1651), 20 pages. Après la majorité, c'est-à-dire à la fin de 1651. Le moins com mun peut-être des pamphlets où cette question ait été traitée.
1787Justes (les) raisons et sentiments des Princes, des grands, de tous les ordres et de tous les corps de l'État pour la dernière exclusion du cardinal Mazarin.1652Paris161787. Justes (les) raisons et sentiments des Princes, des grands, de tous les ordres et de tous les corps de l'État pour la dernière exclusion du cardinal Mazarin. Paris, 1652, 16 pages. Peu commun.
1788Justes (les) reproches de la France à monsieur le prince de Condé.1649Paris81788. Justes (les) reproches de la France à monsieur le prince de Condé. Paris, Jacques Langlois, 1649, 8 pages.
1789Justes (les) ressentiments du tiers état pour le retour du roi en sa ville de Paris, et pour le rétablissement du commerce de tous ses États, dédiés à la reine régente.1649Paris121789. Justes (les) ressentiments du tiers état pour le re tour du roi en sa ville de Paris, et pour le rétablisse ment du commerce de tous ses États, dédiés à la reine régente. Paris, 1649, 12 pages. Signé L. T. E. « Les trois fleurs de lys représentent la Vérité, la Justice et la Miséricorde. »
1790Justes (les) soupirs et pitoyables regrets des bons Anglois sur la mort de très auguste et très redouté monarque Charles, roi de la Grande-Bretagne et d'Hybernie, etc., lequel a été proditoirement décapité par quelques-uns de ses sujets rebelles, devant son propre palais à Londres, composés premièrement en vers latins, et depuis traduits en (vers) françois, par J. R .1649Paris121790.Justes (les) soupirs et pitoyables regrets des bons Anglois sur la mort de très auguste et très redouté monarque Charles, roi de la Grande-Bretagne et d'Hybernie, etc., lequel a été proditoirement décapité par quelques-uns de ses sujets rebelles, devant son propre palais à Londres, composés premièrement en vers latins, et depuis traduits en (vers) françois, par J. R. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 12 pages. Mauvais et rare.
1791Justice (la) persécutée par les armes du comte d'Alais.1649Sans Lieu171791. Justice (la) persécutée par les armes du comte d'Alais. (S. l., 1649), 17 pages. Rare. Mauvaise réponse à la Justification des armes de M. le comte d'Alais contre le Parlement de Provence. La comtesse y est in solemment prise à partie. C'est à peu près tout ce qui mérite d'y être remarque.
1792Justice (la) triomphante.1649Paris121792. Justice (la)triomphante. Paris, 1649, 12 pages.
1793Justification de l'assemblée de la noblesse de France tenue à Paris aux Cordeliers, l'an 1651.1651Paris71793. Justification de l'assemblée de la noblesse de France tenue à Paris aux Cordeliers, l'an 1651. Pa ris, 1651,7 pages. Voir le Journal de l'assemblée de la noblesse, etc.
1794Justification (la) de monseigneur le Prince, tirée de l'arrêt du Parlement, donné, le 13 de ce mois (12 janvier 1652), contre le cardinal Mazarin et ses adhérents, en présence de Son Altesse Royale.1652Sans Lieu151794. Justification (la) de monseigneur le Prince, tirée de l'arrêt du Parlement, donné, le 13 de ce mois (12 janvier 1652), contre le cardinal Mazarin et ses adhérents, en présence de Son Altesse Royale. (S. l., 1652), 15 pages. L'auteur avait déjà publié l'Avis important de M. de Château neuf, etc.; et on peut croire que c'est pour ce pamphlet qu'il avait eu la bouche fermée.
1795Justification des armes de monsieur le comte d'Alais contre le Parlement de Provence.1649Marseille271795. Justification des armes de monsieur le comte d'Alais contre le Parlement de Provence. Marseille, Claude Garcin, 1649, 27 pages. Rare. Curieuse histoire du semestre, de la journée de Saint-Sébastien et des violences qui en furent la suite. Ce pamphlet a été publié par le commandement du prince. Les parlementaires ont essayé d'y répondre dans la Justice persécutée par les armes du comte d'Alais. Pitton, dans son Histoire d'Aix, le compte parmi les plus re marquables publications, avec le Manifeste de la ville d'Aix, le Manifeste du comte d'Alais, la Remontrance du Parlement, l'Exa men de la Remontrance, la Remontrance au peuple de Provence e la Voix de la justice opprimée.
1796Justification (la) du Parlement et de la ville de Paris dans la prise des armes contre l'oppression et tyrannie du cardinal Mazarin.1649Paris191796. Justification (la) du Parlement et de la ville de Paris dans la prise des armes contre l'oppression et tyrannie du cardinal Mazarin. Paris, Alexandre Les selin, 1649, 19 pages.
1797Labyrinthe (le) de l'État, ou les Véritables causes des malheurs de la France, à Ctésiphon.1652Paris361797. Labyrinthe (le) de l'État, ou les Véritables causes des malheurs de la France, à Ctésiphon. Paris, 1652, 36 pages. Ce pamphlet n'est pas commun; et on y trouve exprimée une opinion qui n'a jamais été bien commune; c'est que la France au rait dû être gouvernée à la manière espagnole, c'est-à-dire par des conseils. La régence du duc d'Orléans a réalisé ce vœu de l'au teur; mais je ne connais que le duc de Gramont qui s'en soit hautement félicité dans les Mémoires de son père, le maréchal.
1798Lamentable description des royaumes démolis, des villes perdues par la malice des ministres d'État, envoyée à la reine régente par l'amirante de Castille, pour lui servir d'avertissement.1649Paris81798, Lamentable description des royaumes démolis, des villes perdues par la malice des ministres d'État, envoyée à la reine régente par l'amirante de Castille, pour lui servir d'avertissement. Paris, Claude Mor lot, 1649,8 pages.
1799Lamentations d'un procureur vuidant les sacs de son étude, et le reconfort qu'il reçut de sa femme, en vers burlesques.1649Sans Lieu81799. Lamentations d'un procureur vuidant les sacs de son étude, et le reconfort qu'il reçut de sa femme, en vers burlesques. Sans Lieu, 1649,8 pages. Le reconfort de la femme fut « Qu'on la vit pour de l'argent. » - - Ni bon ni rare.
1800Lamentations (les) de la Durié de Saint-Cloux (sic), touchant le siège de Paris.1649Paris81800. Lamentations (les) de la Durié de Saint-Cloux (sic), touchant le siège de Paris. Paris, 1649, 8 pages. Détails très-positifs sur le métier de la Durié et les habitudes de sa maison. « La Du Ryer, dit Tallemant des Réaux, étoit une pauvre fille auprès de Mons en Haynaut, qui étoit assez jolie en sa jeunesse Elle se donna à Saint-Preuil, qui lui fit gagner dix à douze mille livres en une campagne où elle fut vivandière. Elle épouse un nommé Du Ryer et se met à tenir auberge. Elle étoit aussi un peu Veuve de Du Ryer, elle se remaria à un homme dont elle n'a jamais porté le nom. Il étoit maître cuisinier à Saint-Cloud, où elle fit un cabaret magnifique. Au commencement, les dames n'y vouloient point aller. Elle avoit un jardin, là auprès, où on leur portoit ce qu'elles avoient commandé. Enfin, on s'y apprivoisa. » Historiette de la Du Ryer, p. 360, V° vol. La Du Ryer ou Durié est morte en 1652
1801Lamentations (les) mazarines.1652Paris81801. Lamentations (les) mazarines. Paris, Philippe Clément, 1652, 8 pages. Traduction très-libre des psaumes Recordare et Quare fremue runt gentes. Ce pamphlet a été publié dans le temps que les troupes royales erraient sur les bords de la Loire. Il est assez rare, mais fort peu curieux.
1802Larmes (les) de joie de madame la princesse.1651Paris61802. Larmes (les) de joie de madame la princesse. Paris, 1651, 6 pages. Pour la délivrance des Princes. Ce pamphlet est signé B. E. S. D. P. P. (Boyer, écuyer, sieur Du Petit Puy).
1803Larmes (les) de la reine et du cardinal Landriguet.1652Sans Lieu181803. Larmes (les) de la reine et du cardinal Landri guet. Sans Lieu, 1652, 18 pages. Le surnom de Landriguet, donné à Mazarin, fait assez con naître quel rôle l'auteur lui préte auprès de la reine. - Un des pamphlets les plus insolents contre Anne d'Autriche, les plus spirituels, et peut-être les plus rares. , Après le siége d'Étampes. L'auteur appartenait étroitement au parti de M. le Prince.
1804Larmes (les) de Thémis exilée de la ville de Bordeaux, adressées au roy.1653Paris221804. Larmes (les) de Thémis exilée de la ville de Bor deaux, adressées au roy. Paris, Pierre Targa, 1653, 22 pages. Voir le Dialogue métaphorique de l'Inconnu, etc. .
1805Larmes (les) et complaintes de la reine d'Angleterre sur la mort de son époux, à l'imitation des quatrains du sieur de Pibrac, par David Ferrand.1649Paris81805. Larmes (les) et complaintes de la reine d'Angle terre sur la mort de son époux, à l'imitation des qua trains du sieur de Pibrac, par David Ferrand. Paris, Michel Mettayer, 1649,8 pages. Très-rare.
1806Larmes (les) mazarines.1651Bruxelles71806. Larmes (les) mazarines.Sur la copie imprimée à Bruxelles, 1651.7 pages. - « Par un arrêt très équitable Thémis l'a déclaré coupable, Renouvelé dès avant hier, Celui du septième janvier. » Il faut dire que cela n'est pas commun ; et puis rien.
1807Leçons (les) de ténèbres, ou les Lamentations de Mazarin.1649Paris81807. Leçons (les) de ténèbres, ou les Lamentations de Mazarin. Paris, 1649,8 pages. Traduction libre des Lamentations de Jérémie, qui sont chantées aux matines du jeudi saint.
1808Leçons (les) des (sic) ténèbres des Parisiens, où les prophéties de Jérémie sont naïvement expliquées, suivant ce qui arrive à présent.1649Paris81808. Leçons (les) des (sic)ténèbres des Parisiens, où les prophéties de Jérémie sont naïvement expliquées, -- suivant ce qui arrive à présent. Paris, Pierre Se vestre, 1649, 8 pages. Ce pamphlet n'est ni meilleur ni plus mauvais que le précé dent; mais il est plus rare. Mazarin y joue le rôle de Judas.Après la prise de Charenton.
1809Lettera del re mandata al parliamento di Parigi, sopra la causa della ritentione de' signori principi di Condé, e di Conty et duca di Longavilla.Sans DateSans Lieunan1809. Lettera del re mandata al parliamento di Parigi, sopra la causa della ritentione de' signori principi di Condé, e di 1650, in-4°. Conty et duca di Longavilla. Milano, Traduction de la Lettre du roi sur la détention des princes, etc. (Catalogue de M. Ferdinand Belvisi, de Bologne.)
1810Lettre à l'abbé, burlesque.1649Paris71810. Lettre à l'abbé, burlesque. Paris, 1649,7 pages.
1811Lettré à mademoiselle de V., étant à la campagne, ensuite de la guerre des tabourets.1649Paris161811 . Lettré à mademoiselle de V., étant à la cam pagne, ensuite de la guerre des tabourets. Paris, 1649, 16 pages.
1812Lettre à messieurs les vidame et gouverneur d'Amiens, et d'Auquincourt (sic), gouverneur de Péronne, pour la conservation de leurs gouvernements.1649Paris151812. Lettre à messieurs les vidame et gouverneur d'A miens, et d'Auquincourt (sic), gouverneur de Péronne, pour la conservation de leurs gouvernements. Paris, 1649, 15 pages. Signée N. T.
1813Lettre à monsieur le cardinal, burlesque.1649Paris201813. Lettre à monsieur le cardinal, burlesque. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 20 pages. Signé Nicolas Le Dru. On sait que c'était le pseudonyme de l'abbé de Laffemas. La date du 9 mars 1649 est exprimée à la fin en un huitain fort spirituel. Cette lettre est placée dans le Mascurat, page 213, au-dessus - des pièces burlesques de Scarron; et ce n'est pas sans quelque fondement. On y trouve de curieux détails sur les habitudes de Mazarin et sur les mœurs du temps. « Quoique ne soyez in sacris, N'ayant ordres donnés ni pris. » C'est une circonstance qu'on oublie trop souvent dans l'appré ciation de la vie du cardinal Mazarin. Laffemas appelle le marquis de Laboulaye « Ce grand Gassion de convoi. » « Voici l'arrét de Mazarin, La Lettre du cavalier George ;. Puis voici le Courrier françois, Arrivé la septième fois ;. Voici la France mal régie, La Lettre au prince de Condé. . Maximes authcntiques Tant morales que politiques, Remontrances au parlement. Item la Lettre circulaire, Lettre de consolation A madame de Châtillon... » On peut croire que ce sont là les pièces qui faisaient alors le plus de bruit; mais les titres ont été arrangés pour la rime. La Lettre au cardinal, burlesque, eut un immense succès dès son apparition. Dans l'Enfer burlesque, les ombres la demandent toutes à Énée, qui dit à Didon : «. Plus je vous regarde, Moins je m'en serois mis en garde Que pour un Nicolas Le Dru Vous eussiez le cœur si féru. » . C'est une des pièces les plus communes aujourd'hui. Il y en a une réimpression jouxte la copie, etc., 19 pages, et une contrefaçon publiée en 1652, sous le titre de : Lettre de M. Scarron, envoyée au cardinal Mazarin, etc. Il en a paru une suite intitulée : Lettre du soldat françois au cavalier Georges, etc.Je ne crois pas que cette suite soit de Laffemas.
1814Lettre au R. père confesseur de la reyne sur la diversité des affaires présentes.1649Paris71814. Lettre au R. père confesseur de la reyne sur la diversité des affaires présentes. Paris, Denys Lan glois, 1649, 7 pages. Signé T. M.
1815Lettre au roi de messieurs les ducs de Retz et de Brissac pour la liberté de monseigneur le cardinal de Retz.Sans DateSans Lieu71815. Lettre au roi de messieurs les ducs de Retz et de Brissac pour la liberté de monseigneur le cardinal de Retz. (S. l. n. d.), 7 pages. Signée de Retz, le duc de Brissac, le duc de Retz, et non datée. Elle est reproduite dans une note de la page 423 des Mémoires du cardinal, coll. Michaud.
1816Lettre burlesque à Mazarin.1649Sans Lieu81816. Lettre burlesque à Mazarin.Sans Lieu, 1649, 8 pages. Mauvaise imitation de la Lettre au cardinal, burlesque. 1os BIRLIOGRAPHIE [LETTRE ]
1817Lettre circulaire, contenant un charitable avis à quelques villes de Champagne et Picardie, pour les inciter de se résoudre à prendre le bon parti du roi et du Parlement, du 12 février 1649.1649Paris71817. Lettre circulaire, contenant un charitable avis à quelques villes de Champagne et Picardie, pour les in citer de se résoudre à prendre le bon parti du roi et du Parlement, du 12 février 1649. Paris, François Preuveray, 1649,7 pages.
1818Lettre circulaire de l'archevêque de Paris aux curés du diocèse, pour recommander le cardinal de Retz à leurs prières.Sans DateSans Lieu31818. Lettre circulaire de l'archevêque de Paris aux curés du diocèse, pour recommander le cardinal de Retz à leurs prières (S. l. n. d.), 3 pages. Datée du 23 janvier 1653, et signée Beaudouyn.
1819Lettre circulaire de l'assemblée de la noblesse.1651Sans Lieu141819. Lettre circulaire de l'assemblée de la noblesse. (S. l., 1651), 14 pages. Datée du dernier février 1651. On lit ensuite : 1. Le Consentement et approbation du duc d'Or léans, sous la date du 2 février ; 2. Un modèle de procuration ; 3. L'Union de la noblesse, datée du 4 février, avec les signatures au nombre de 272 apposées « sans distinction ni différence de rangs et maisons, afin que personne n'y puisse trouver à redire. »
1820Lettre circulaire de messieurs du Parlement de Provence, envoyée à toutes les villes de France sur le sujet de l'arrivée de M . de Mercœur en Provence.1652Paris71820. Lettre circulaire de messieurs du Parlement de Provence, envoyée à toutes les villes de France sur le sujet de l'arrivée de M. de Mercœur en Provence. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages. Datée d'Aix le 10 mai. Elle est d'un partisan du comte d'Alais, et non du Parlement. " Aussi le second titre porte-t-il : Lettre circulaire envoyée de Pro vence, etc. Cela est plus vrai.
1821Lettre circulaire de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, du 24 avril 1660.1660Paris471821. Lettre circulaire de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, du 24 avril 1660. Paris, 1660, 47 pages. Elle est adressée à tous les évêques, prêtres et enfants de l'Église.
1822Lettre (la) circulaire du Parlement de Paris envoyée à tous les parlements de France, au sujet de l'arrêt de ladite cour, du 20 juillet 1652 (sur la lieu tenance générale).1652Paris71822. Lettre (la) circulaire du Parlement de Paris en voyée à tous les parlements de France, au sujet de - l'arrêt de ladite cour, du 20 juillet 1652 (sur la lieu tenance générale). Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Supposition maladroite, que suivit de près la publication de la Véritable lettre circulaire, etc.
1823Lettre circulaire écrite par Son Altesse Royale à messieurs les gouverneurs des provinces, sur le sujet de sa qualité de lieutenant général du roi, en l'étendue de son royaume, terres et seigneuries de son obéissance, tant que le cardinal Mazarin sera en France.1652Paris81823. Lettre circulaire écrite par Son Altesse Royale à messieurs les gouverneurs des provinces, sur le sujet de sa qualité de lieutenant général du roi, en l'étendue de son royaume, terres et seigneuries de son obéis sance, tant que le cardinal Mazarin sera en France. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,8 pages. Datée du 23 juillet. Importante et rare. Il n'est pas inutile de remarquer qu'aux termes mêmes de la lettre, le Parlement a convié le duc d'Orléans à prendre la qualité de lieutenant genéral.
1824Lettre circulaire envoyée à tous les gentilshommes de France, pour leur adresser l'arrêté fait à l'assemblée de La Roche Guyon, les mémoires dont on a chargé nos députés pour présenter au roi, et le favorable traitement qu'ils ont rêçu de Sa Majesté, datée de Marine, le 1er juillet 1652.1652Paris41824. Lettre circulaire envoyée à tous les gentilshommes de France, pour leur adresser l'arrêté fait à l'assem blée de La Roche Guyon, les mémoires dont on a chargé nos députés pour présenter au roi, et le favo rable traitement qu'ils ont rêçu de Sa Majesté, datée de Marine, le 1° juillet 1652. Paris, veuve J. Guille mot, 1652, 4 pages. Signée Charles d'Ailly Annery.
1825Lettre circulaire envoyée dans les provinces à tous les gentilshommes de ce royaume, avec l'union de la noblesse pour empêcher les désordres, les excès et les ravages des gens de guerre, et pour parvenir à la paix générale, faite le 16 du mois de mai 1652, à Nogent-le-Roi.1652Paris81825. Lettre circulaire envoyée dans les provinces à tous les gentilshommes de ce royaume, avec l'union de la noblesse pour empêcher les désordres, les excès et les ravages des gens de guerre, et pour parvenir à la paix générale, faite le 16 du mois de mai 1652, à Nogent-le-Roi. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages.
1826Lettre circulaire envoyée dans les provinces à tous les gentilshommes par ordre de l'assemblée de la noblesse, tenue à Paris, aux Cordeliers, le 25 mars 1651, et dressée par les président, commissaires choisis et secrétaires de ladite assemblée.1651Paris81826. Lettre circulaire envoyée dans les provinces à tous les gentilshommes par ordre de l'assemblée de la no blesse, tenue à Paris, aux Cordeliers, le 25 mars 1651, et dressée par les président, commissaires choisis et secrétaires de ladite assemblée. Paris, veuve J. Guille mot, 1651, 8 pages. Datée du 25 mars.
1827Lettre circulaire envoyée par le roi à tous les gouverneurs du royaume de France (sic).1649Paris81827. Lettre circulaire envoyée par le roi à tous les gouverneurs du royaume de France (sic). Paris, 1649, 8 pages. Datée de Saint-Germain le 30 septembre 1647 (48), et contre signée Phelippeaux. Récit de tout ce qui s'est passé depuis l'émotion du 26 août 1648 jusqu'aux conférences du Parlement avec les princes , à Saint-Germain.
1828Lettre circulaire et véritable de l'archiduc Léopold envoyée à tous les gouverneurs, prévôts et échevins des villes et bourgs de France situés sur le chemin et la route de son armée.1649Paris41828. Lettre circulaire et véritable de l'archiduc Léo pold envoyée à tous les gouverneurs, prévôts et éche vins des villes et bourgs de France situés sur le chemin ' et la route de son armée. Paris, Claude Morlot, 1649, 4 pages. Datée du camp, le 20 mars. Le parlement avait permis cette indécente tromperie !
1829Lettre circulaire pour la convocation des États généraux.Sans DateSaint-Germain-En-Laye41829. Lettre circulaire pour la convocation des États généraux. Saint-Germain-en-Laye, Sans Date, 4 pages. On sait que les États devaient s'assembler à Orléans le 15 mars 1649. Curieuse et rare. Datée du 23 janvier.
1830Lettre contenant ce qui s'est passé en l'assemblée du Parlement, depuis le (sic) dimanche et lundi 14 et 15 mars 1649, sur le sujet des articles signés à Ruel.1649Paris41830. Lettre contenant ce qui s'est passé en l'assemblée du Parlement, depuis le (sic) dimanche et lundi 14 et 15 mars 1649, sur le sujet des articles signés à Ruel. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 4 pages. Datée de Paris lundi soir, 15 mars.
1831Lettre contenant des avis de politique et de conscience, envoyée au cardinal Mazarin, à Saint-Germain en-Laye, par son confesseur, le père Monaco, supérieur des Théatins, traduite fidèlement de l'italien en françois.1649Paris71831. Lettre contenant des avis de politique et de con science, envoyée au cardinal Mazarin, à Saint-Germain en-Laye, par son confesseur, le père Monaco, supé - rieur des Théatins, traduite fidèlement de l'italien en françois. Paris, Rollin de la Haye, 1649,7 pages. Datée du 17 mars, c'est-à-dire après la paix. Le caractère du père Monaco est assez bien conservé dans cette lettre, qui d'ailleurs n'est pas d'un grand intérêt.
1832Lettre contenant la véritable nouvelle de la paix, suivant ce qui a été arrêté à la conférence tenue à Ruel.1649Paris41832. Lettre contenant la véritable nouvelle de la paix, suivant ce qui a été arrêté à la conférence tenue à Ruel. Paris, veuve d'Anthoine Coulon , 1649, 4 pages. Datée de Ruel, le 12 mars. Bavardage insignifiant.
1833Lettre coupée sur le sujet de Mazarin, pour et contre. Placard de 1649.1649Sans Lieunan1833. Lettre coupée sur le sujet de Mazarin, pour et contre. Placard de 1649. La plaisanterie parut si ingénieuse et si bonne qu'on publia presque aussitôt les Deux nouvelles lettres coupées, etc.
1834Lettre curieuse envoyée de Rome à Cologne au cardinal par ses nièces entreprises en chemin, traduite d'italien en françois, par L. S. F. S. N. D. P. E. L.1651Paris341834. Lettre curieuse envoyée de Rome à Cologne au cardinal par ses nièces entreprises en chemin, traduite d'italien en françois, par L. S. F. S. N. D. P. E. L. Paris, 1651, 34 pages. Datée de Rome le 15 avril 1651, et signée Les trois nièces. Elle justifie assez bien son titre ; mais surtout elle est rare.
1835Lettre curieuse sur ce qui s'est passé de plus remarquable à Paris, depuis le jour des Rois jusqu'à la fin de la première conférence, avec un petit discours de la vie et de la mort de M. le comte Soissons.1649Paris261835. Lettre curieuse sur ce qui s'est passé de plus re marquable à Paris, depuis le jour des Rois jusqu'à la fin de la première conférence, avec un petit discours de la vie et de la mort de M. le comte de Soissons. Paris, 1649, 26 pages. Signée J. D. L. T. L'auteur répond au Vrai politique, ou l'Homme d'État désinté ressé, etc. 112 BlBLIOGRAPHIE [LETTREj
1836Lettre d'Aristandre à Cléobule, ou les Conjectures politiques sur ce qui se passe à Saint-Germain.1649Paris121836. Lettre d'Aristandre à Cléobule, ou les Conjectures politiques sur ce qui se passe à Saint-Germain. Paris, 1649, 12 pages.
1837Lettre d'avis à messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial.1649Paris341837. Lettre d'avis à messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial. Paris, 1649, 34 pages. Naudé la cite comme un exemple de ce que sont les bonnes pièces dans leurs formes extérieures : l'impression, le titre, le nombre des feuilles, et dans leurs formes intérieures : la composi tion et le style.(Pages 204 et 208 du Mascurat.)Guy Patin la signale - avec éloge à la page 190 du Ier volume des Lettres à Spon; et Mailly l'indique dans la note de la page 123 de son II° volume. Mais ce qui la recommande peut-être davantage encore, c'est l'accueil qui lui fut fait à son apparition. Elle devint tout aussitôt le point de départ d'une polémique vive, ardente, passionnée. Huit pamphlets se succédèrent en peu de jours pour l'attaque ou pour la défense de la Lettre d'avis. Ce fut d'abord la Réponse et réfutation du discours intitulé : Lettre d'avis, etc.; puis, dans l'ordre que je vais suivre, Réplique au suffisant et captieux censeur de la Lettre d'avis, etc.; Censure de l'insuffisante et prétendue réponse faite à la Réfutation, etc.; Véritable censure de la Lettre d'avis, etc.; le Donjon du droit na turel divin , etc.; la Ruine du mal nommé, etc.; le Retorquement du foudre de Jupinet, etc. ; Jugement et censure des trois li belles , etc.; enfin, Discours chrétien et politique de la puissance des rois. C'est ici en quelque sorte le résumé de la discussion. On peut y joindre le pamphlet intitulé : Question : s'il doit y avoir un premier ministre dans le conseil du roi, etc. Saint-Ange dit à Mascurat que la Lettre d'avis « n'est qu'un pressis (sic) des mauvaises maximes de la Franco Gallia Hottomani et des Vindiciae contrà tyrannos Junii Bruti. » Voici, en effet, quelques passages de la Lettre : « Les rois cessent d'être rois quand ils abusent de leur autorité. Les sujets sont déliés de leurs serments quand les rois contre viennent aux leurs. » « Vous êtes ces dieux consentes sans lesquels les rois ne peuvent rien faire de juste ni de considérable dans le gouvernement de leurs peuples. » Cela s'adresse au Parlement. « Il y a bien de la différence entre ces deux propositions : le Prince peut prendre et disposer de nos biens et vies à sa fantaisie; et nous devons employer vies et biens à servir le Prince. » Ce dernier passage, d'une évidente justesse, a pourtant été ar demment controversé, comme nous allons le voir. - L'auteur de la Réponse et réfutation s'attaque à la première maxime seule ; et il soutient que les rois sont toujours rois, même quand ils deviennent tyrans. La discussion prend aussitôt un ca ractère théologique. On cite les saintes Écritures, les décrétales et le droit canon. L'auteur de la Réplique au suffisant et captieux censeur a invoqué l'exemple de Roboam ; celui de la Véritable censure de la Lettre d'avis s'autorise de l'exemple de Saül pour affirmer que les rois ont la pleine et entière disposition de la vie et des biens de leurs sujets. La raison en est, dit-il, que Dieu les a donnés aux peuples en punition de leurs crimes. Au contraire, l'auteur du Rétorquement du foudre de Jupinet prétend que les peuples ont le droit de déposséder les rois qui ne font pas bien leurs charges. Il dit qu'il faudrait, à l'imitation de saint Ambroise, siffler les princes temporels et spirituels, leur fer mer les portes des églises, ou les en chasser, s'ils y sont, parce que tout est rempli de sacriléges, d'athées, d'impiétés, de concussions et de lubricités. Tous ne vont pas aussi loin dans les conséquences de leur doc trine. Ainsi, celui qui le premier parle de Roboam, se hâte d'a jouter qu'au surplus il ne s'agit dans ce débat que des ministres qui doivent obéir aux lois. L'auteur du Discours chrétien et poli tique dit bien : « Ce ne sont pas les rois qui ont fait les peuples; ce sont, au contraire, les peuples qui ont fait les rois. » Mais il n'en conclut pas que les peuples sont souverains. Il soutient seulement que les rois doivent, comme tous les hommes, obéir aux comman dements de Dieu, et que les royautés se perdent par la tyrannie. Ce n'est plus une maxime de droit; c'est un fait. Il est remarquable que des deux côtés la discussion est dominée par ce principe chrétien : Omnis potestas à Deo. La Lettre d'avis fut publiée contre la paix pendant les confé rences de Ruel. La paix se fit pourtant; mais la polémique conti nua sur un ton qui prouvait assez que les luttes n'étaient pas finies. A côté de cette grande controverse, il s'éleva bientôt une dispute entre l'auteur de la Réplique et celui de la Véritable censure, qui prend le titre de grammairien de Samothrace. On se traite de drôle, de crocheteur, d'âne ; on se déclare bon à brûler en cette vie et en l'autre. « Pour mon nom et ma demeure, s'écrie le gram mairien, un gentilhomme de mes amis en fut instruire votre im primeur afin d'apprendre le vôtre. » Il semble qu'il ait appris par cette démarche que son adversaire était moine. Du moins, je lis dans le Jugement et censure des trois libelles : « Ha ! que cela est de bonne grâce de voir un ecclésiastique ne répondre que par des mots de gueule ! » Et un peu plus loin, l'auteur donne à entendre que cet ecclésiastique était prêtre régulier. « Seigneur, ajoute-t-il, souffrirez-vous encore longtemps un homme comme cela parmi nous sans lui faire justice ? » On peut croire que les pamphlétaires se connaissaient, à peu près comme se connaissent aujourd'hui les journalistes. Ils avaient le secret des anonymes et des pseudonymes. Il est très-rare qu'ils l'aient révélé dans leurs libelles. Je trouve dans la Ruine du mal nommé quelques observations grammaticales, qu'il n'est peut-être pas inutile de reproduire : « Le mot de Camusade sent le fripon. » « Arguer est un vilain mot. » « C'est une faute que de supprimer le pronom devant le verbe. » « Il faut éviter avec le plus grand soin les rimes dans la prose. » Séparée, chacune de ces pièces n'a pas une grande valeur. La Lettre d'avis, qui est la meilleure, est fort commune. Mais il n'est pas toujours facile de les réunir toutes; et la collection complète a quelque prix.
1838Lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort.Sans DateSans Lieu71838. Lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort. (S. l. n. d.), 7 pages. D'Avignon, le 21 septembre 1650. Il en est parlé dans la Réponse du fidèle Provençal, etc.
1839Lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort sur l'importance de sa réunion avec monsieur le coadjuteur contre le rétablissement du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu381839. Lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort sur l'importance de sa réunion avec monsieur le coad juteur contre le rétablissement du cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1652,38 pages. Pamphlet qui n'en est pas meilleur pour être rare. La Réponse du moins contient quelques détails curieux sur le traité supposé entre Mazarin, le coadjuteur, Châteauneuf et madame de Che Vreuse.
1840Lettre d'avis d'un marchand de Cologne à un bourgeois de Paris, sur la marche du cardinal Mazarin. De Cologne, ce dernier novembre 1651.1651Paris81840. Lettre d'avis d'un marchand de Cologne à un bourgeois de Paris, sur la marche du cardinal Maza rin. De Cologne, ce dernier novembre 1651. Paris, 1651,8 pages. Il faut la joindre à la précédente. Peut-être sont-elles de la même main.
1841Lettre d'avis donné à monseigneur le cardinal Mazarin pour l'entretenement et logement des troupes, par le sieur de Puységur, lieutenant-colonel au régiment de Piedmont, et sergent de bataille des armées du roi.Sans DateSans Lieu61841. Lettre d'avis donné à monseigneur le cardinal Mazarin pour l'entretenement et logement des troupes, par le sieur de Puységur, lieutenant-colonel au régi ment de Piedmont, et sergent de bataille des armées du roi. (S. l. n. d.), 6 pages. Très-rare. Datée de Paris, le 27 décembre 1649. Elle n'a pas été réimprimée à la suite des Mémoires de Puy segur.
1842Lettre d'avis du théologien d'État à monseigneur le prince de Condé.1651Paris71842. Lettre d'avis du théologien d'État à monseigneur le prince de Condé. Paris, 1651, 7 pages. Pamphlet royaliste, partant peu commun.
1843Lettre d'avis, ou les Sentiments de Son Altesse monseigneur le Prince à monsieur le maréchal de Turenne.1650Paris141843. Lettre d'avis, ou les Sentiments de Son Altesse monseigneur le Prince à monsieur le maréchal de Tu renne. Paris, 1650, 14 pages. Il y a un postcriptum daté de Vincennes, le 4 mai 1650. Pamphlet assez ridicule, où Condé compare Turenne à Jeanne d'Arc !
1844Lettre d'avis salutaires au prince de Condé dans son château et bois de Condé.1650Sans Lieu71844. Lettre d'avis salutaires au prince de Condé dans son château et bois de Condé. Sans Lieu, 1650,7 pages. Rare. Il n'y a point d'erreur ni de faute d'impression. C'est bien château et bois de Condé que l'auteur a écrit. Il appelle Vincennes le château des Condés, parce que tous, dit-il, y ont été prisonniers. 116 BlBLIOGRAPHIE [LETTRE]
1845Lettre d'envoi de l'arrêt du Parlement de Paris, en date du 20 juillet 1652, aux autres parlements du royaume (avec la signature autographe de Du Tillet, protonotaire et greffier en chef du Parlement.) Fº.165220 July 1652Parisnan1845. Lettre d'envoi de l'arrêt du Parlement de Paris, en date du 20 juillet 1652, aux autres parlements du royaume (avec la signature autographe de Du Tillet, protonotaire et greffier en chef du Parlement.) F°. Très-rare. Datée du même jour, 20 juillet.
1846Lettre d'État de monsieur Mercier envoyée à la reine.1649Paris81846. Lettre d'État de monsieur Mercier envoyée à la reine. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Ce M. Mercier dit tout crument à la reine : « Vous savez que le royaume de France a déjà changé trois fois de dynastie. Prenez garde qu'il ne change une quatrième. » Il en existe une édition augmentée d'une Lettre à la reine pour la cause publique, comme elle doit chasser Mazarin. Cette édition est de 11 pages.
1847Lettre d'État envoyée à la reine par un religieux de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, sur le sujet des désordres présents, et des prières qui se font à Paris pour les faire cesser et obtenir une bonne paix.1652Paris81847. Lettre d'État envoyée à la reine par un religieux de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, sur le sujet des désordres présents, et des prières qui se font à Pa ris pour les faire cesser et obtenir une bonne paix. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,8 pages. Signée D. M. N. Non moins insignifiante que rare.
1848Lettre d'un abbé à Mademoiselle.1649Sans Lieu61848. Lettre d'un abbé à Mademoiselle. Sans Lieu, 1649, 6 pages. Signée C., abbé D. L. M., et datée du 10 juin.
1849Lettre d'un ami de monsieur le duc d'Épernon contre les Remontrances du Parlement de Bordeaux, du mois d'août (23), 1650.Sans DateSans Lieu561849. Lettre d'un ami de monsieur le duc d'Épernon contre les Remontrances du Parlement de Bordeaux, du mois d'août (23), 1650.(S. l. n. d.), 56 pages. Datée de Loches, le 25 septembre 1650. Elle est bonne, habilement composée, bien écrite; et elle n'est pas commune.
1850Lettre d'un astrologue à monseigneur le duc de Longueville sur l'heureuse naissance du prince son fils, et les remercîments de l'État.1649Sans Lieu31850. Lettre d'un astrologue à monseigneur le duc de Longueville sur l'heureuse naissance du prince son fils, et les remercîments de l'État. (S. l., 1649), 3 pages non chiffrées. C'est le fils qui lui était né à l'Hôtel de Ville de Paris.
1851Lettre d'un bon pauvre écrite à madame la Princesse douairière sur les affaires du temps présent.1649Paris81851. Lettre d'un bon pauvre écrite à madame la Prin cesse douairière sur les affaires du temps présent. Paris, Guillaume Loyson et Jean-Baptiste Loyson, 1649, 8 pages. Fausse et supposée (Mascurat, page 15)
1852Lettre d'un Bordelois à un bourgeois de Paris.1651Bordeaux81852. Lettre d'un Bordelois à un bourgeois de Paris. Bordeaux, 1651,8 pages. Signée R. D. L., et datée de Bordeaux, le 19 septembre. C'est la réponse à l'Avis désintéressé sur la conduite de monsei gneur le coadjuteur. Gondy y est traité de brouillon, de centre de tous les désordres. On lui reproche sa naissance; et on nie jusqu'à son courage. « J'ai reçu votre dernière qui m'étonna fort d'apprendre que les avis de M. le coadjuteur se sont vendus publiquement. Je n'admire pas tant leur bon marché que la nécessité où ce bon prélat est réduit, d'avoir, à ce qu'on dit, trop dépensé. C'est sans doute pour se dé dommager du refus qu'il dit avoir fait, de bénéfices et d'argent pen dant le blocus de Paris ; car je ne peux me persuader que ce soit pour retirer sa vaisselle qu'il engagea en ce temps-là, sans incon tinent accuser les Parisiens d'une ingratitude nompareille. J'ai fait lecture de celui que vous m'avez envoyé, où je n'ai rien trouvé de semblable à ceux qu'il donnoit autrefois. » L'auteur joue sur le mot avis : les avis que le coadjuteur donnoit à la reine, et l'Avis désintéressé qu'il faisoit vendre sur la place pu blique. Voici le passage où il attribue assez clairement à Gondy l'Avis désintéressé : « afin que vous conceviez mieux ma pensée dans la suite de ce discours, je m'adresserai à ce messire Jean, François ou Paul, à ce qu'on di. » La Lettre n'est pas commune.
1853Lettre d'un bourgeois de Condom, escrite à un de ses amis, à Paris, sur le sujet des exécrables cruautés qu'exerce le comte d'Harcourt avec ses troupes, dans la Haute-Guyenne contre les subjects du roy, présentée à S. A. R.1652Paris81853. Lettre d'un bourgeois de Condom, escrite à un de ses amis, à Paris, sur le sujet des exécrables cruautés qu'exerce le comte d'Harcourt avec ses troupes, dans la Haute-Guyenne contre les subjects du roy, présen tée à S. A. R. Paris, jouxte la copie de la lettre escrite, 1652, 8 pages. Rare. Datée de Condom, le 28 mars 1652, et signée D. E. F.
1854Lettre d'un bourgeois de Paris, écrite à un sien ami de la ville de Lyon, sur les affaires de ce temps.1652Paris81854. Lettre d'un bourgeois de Paris, écrite à un sien ami de la ville de Lyon, sur les affaires de ce temps. Paris, 1652,8 pages. Datée de Paris, le 29 avril. C'est un partisan des princes qui cherche àjustifier la députation du duc de Rohan, de Chavigny et de Goulas, à Saint-Germain. Quoique rare, cela n'a pas grande valeur.
1855Lettre d'un bourgeois de Paris, étant à la cour, envoyée à Paris à un sien ami, le 26 janvier 1649, sur le sujet des présents mouvements.1649Saint-Germain-En-Laye41855. Lettre d'un bourgeois de Paris, étant à la cour, envoyée à Paris à un sien ami, le 26 janvier 1649, sur le sujet des présents mouvements. Saint-Germain en-Laye, 1649,4 pages. Bonne pièce. Il en existe une autre édition en tout semblable à celle-ci, si ce n'est que le titre est surmonté d'un trait, et que les chiffres de la pagination sont à droite.
1856Lettre d'un cardinal à monsieur le cardinal Mazarin, pour réponse à sa lettre du 12 décembre 1654.Sans DateSans Lieu41856. Lettre d'un cardinal à monsieur le cardinal Ma zarin, pour réponse à sa lettre du 12 décembre 1654. (S. l. n. d.), 4 pages. Rare. Datée de Rome, le 30 décembre.
1857Lettre d'un cavalier à sa maîtresse, en vers burlesques.1649Paris101857. Lettre d'un cavalier à sa maîtresse, en vers bur lesques. Paris, 1649, 10 pages.
1858Lettre d'un conseiller de Nantes à son amy sur l'évasion de monsieur le cardinal de Retz.1654Nantes161858. Lettre d'un conseiller de Nantes à son amy sur l'évasion de monsieur le cardinal de Retz. Nantes, 1654, 16 pages, petit in-4°. Le conseiller de Nantes est évidemment un ami du cardinal. Sa lettre ne contient rien qui ne soit connu; mais elle est bien faite, et elle très-rare,
1859Lettre d'un conseiller du Parlement de Provence, écrite à un gentilhomme, touchant le soulèvement de cette province.1649Paris41859. Lettre d'un conseiller du Parlement de Provence, écrite à un gentilhomme, touchant le soulèvement de cette province. Paris, Jean Brunet, 1649, 4 pages. Datée d'Aix, le 16 janvier. Écrite à Paris. Peu intéressante, mais rare.
1860Lettre d'un courtisan, escrite le 26 mars 1649, à un de ses amis, en Bourgogne, sur l'estat des affaires présentes.1649Sans Lieu81860. Lettre d'un courtisan, escrite le 26 mars 1649, à un de ses amis, en Bourgogne, sur l'estat des affaires présentes.(S. l., 1649), 8 pages. Pour le roi contre la Fronde. L'auteur y a inséré presque tex tuellement les Demandes des princes et des généraux, etc.
1861Lettre d'un curé de France, écrite à un sien ami, à Paris, touchant les affaires du temps, en vers bur lesques.1649Paris81861. Lettre d'un curé de France, écrite à un sien ami, à Paris, touchant les affaires du temps, en vers bur lesques. Paris, Georges Le Rond, 1649,8 pages. Ni spirituelle ni rare.
1862Lettre d'un docteur de l'Université de Paris à la reine régente, à Saint-Germain-en-Laye, sur le sujet de la paix.1649Paris81862. Lettre d'un docteur de l'Université de Paris à la reine régente, à Saint-Germain-en-Laye, sur le sujet de la paix. Paris, Nicolas Gasse, 1649,8 pages. Signée Martin Griveau. Martin Griveau se donne quatre-vingt-dix ans. Il avait régenté dix ans au collége de Calvil, ou plutôt Calvy. « Robert de Sorbonne, dit Dubreul dans ses Antiquités de Paris, acheta de M. Guillaume de Cambray, chanoine de Saint-Jean-de Morène, diocèse de Vienne, la maison et les bâtiments du collége de Calvy, appelé la petite Sorbonne, le jeudi d'après le dimanche de la Quasimodo 1271. » Dubreul ajoute que les régents de ce collége étaient toujours des hommes distingués, parce qu'ils étaient choisis par la grande Sorbonne; et moi je le répète, pour qu'on ne juge pas Martin Gri veau sur sa lettre.
1863Lettre d'un ecclésiastique envoyée à monseigneur le duc d'Orléans, touchant plusieurs particularités.1649Paris81863. Lettre d'un ecclésiastique envoyée à monseigneur le duc d'Orléans, touchant plusieurs particularités. Paris, 1649, 8 pages. Rare. Datée de Paris, le 22 février. Elle est dirigée contre La Rivière qui y est accusé de charmes et de subtilités magiques; « de dire que l'autre est Italien, votre mi nistre est trop laid. »
1864Lettre d'un fameux courtisan à la plus illustre coquette du monde.1649Paris81864. Lettre d'un fameux courtisan à la plus illustre co quette du monde. Paris, 1649,8 pages. On a publié plus tard la Réponse de la plus fameuse coquette, etc.
1865Lettre d'un fidèle François à la reine sur l'occurrence du temps.1649Paris111865. Lettre d'un fidèle François à la reine sur l'occur rence du temps. Paris, François Preuveray, 1649, 11 pages. L'auteur fait craindre à la reine la double destinée de Marie de Médicis et de Charles Ier.
1866Lettre d'un gentilhomme à la reine.1649Paris81866. Lettre d'un gentilhomme à la reine. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 8 pages. Entre les deux conférences de Ruel et de Saint-Germain.
1867Lettre d'un gentilhomme à monseigneur le duc d'Orléans, pour l'obliger de revenir à Paris et y rétablir le repos et la tranquillité publique.1649Paris71867. Lettre d'un gentilhomme à monseigneur le duc d'Orléans, pour l'obliger de revenir à Paris et y réta blir le repos et la tranquillité publique. Paris, Pierre Du Pont, 1649,7 pages. Signée D.
1868Lettre d'un gentilhomme de la cour à un seigneur qui est à l'armée, touchant l'attentat commis aux Filles Dieu, à Paris, en la personne de mademoiselle de Sainte-Croix, et toute la suite des procédures dont on a usé contre elle.1649Parisnan1868. Lettre d'un gentilhomme de la cour à un seigneur qui est à l'armée, touchant l'attentat commis aux Filles Dieu, à Paris, en la personne de mademoiselle de Sainte-Croix, et toute la suite des procédures dont on a usé contre elle. Paris, Jean Hénault, 1649. Le seul exemplaire que j'aie vu était incomplet.
1869Lettre d'un gentilhomme de la ville d'Aix, en Provence, adressée à un sien ami, à Paris, sur ce qui s'est passé depuis la détention du comte d'Alais et du duc de Richelieu.1649Paris71869. Lettre d'un gentilhomme de la ville d'Aix, en Provence, adressée à un sien ami, à Paris, sur ce qui s'est passé depuis la détention du comte d'Alais et du duc de Richelieu. Paris, Jean Hénault, 1649, 7 pages. Datée d'Aix, le 20 février, et signée H. R. P.
1870Lettre d'un gentilhomme de M. le duc de Beaufort écrite à un domestique de monseigneur le Prince, avec la lettre déchiffrée, envoyée par le cardinal Mazarin.1651Sans Lieu81870. Lettre d'un gentilhomme de M. le duc de Beau fort écrite à un domestique de monseigneur le Prince, avec la lettre déchiffrée, envoyée par le cardinal Ma zarin. (S. l., 1651), 8 pages. Le prince de Condé avait demandé l'éloignement des sous ministres.
1871Lettre d'un gentilhomme de monseigneur le duc d'Orléans, écrite à un bourgeois de Paris, sur le sujet de sa sortie.1651Paris71871. Lettre d'un gentilhomme de monseigneur le duc d'Orléans, écrite à un bourgeois de Paris, sur le sujet de sa sortie. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,7 pages. Datée de Limours, le 28 août, et signée F. D. R.
1872Lettre d'un gentilhomme de Montpellier à un de Marseille.1649Sans Lieu81872. Lettre d'un gentilhomme de Montpellier à un de Marseille. (S. l., 1649), 8 pages. Invectives contre la comtesse, contre le comte d'Alais, contre le duc d'Angoulême et contre Marseille.
1873Lettre d'un gentilhomme désintéressé à messieurs les députés des Etats, sur les mouvements présents, et des moyens qu'ils doivent tenir pour les pacifier.1652Paris151873. Lettre d'un gentilhomme désintéressé à messieurs les députés des Etats, sur les mouvements présents, et des moyens qu'ils doivent tenir pour les pacifier. Paris, 1652, 15 pages. L'auteur provoque les députés élus des États à s'assembler. Il les menace , s'ils ne se hâtent, de faire demander d'autres élections par le clergé et la noblesse. La reine avait choisi Mazarin pour premier ministre, parce qu'il n'était d'aucune cabale; ce sont, dit l'auteur, les propres pa roles de cette princesse. On sait combien les mémoires contemporains sont peu explicites sur tout ce qui concerne la convocation des États généraux et l'é lection des députés. Les pièces de ce genre sont donc fort intéres santes; et de plus elles sont rares.
1874Lettre d'un gentilhomme écrite à un sien ami qui est à la Cour, datée à Paris, du trentième décembre 1651.1651Sans Lieu81874. Lettre d'un gentilhomme écrite à un sien ami qui est à la Cour, datée à Paris, du trentième décembre 1651.Sans Lieu, 1651,8 pages. Signée Du Buisson. Le marquis de La Vieuville appelait les déclarations de 1648 et 1649 le vieux testament.
1875Lettre d'un gentilhomme, écrite de Paris à un Provençal, sur les affaires du temps.1651Sans Lieu31875. Lettre d'un gentilhomme, écrite de Paris à un Provençal, sur les affaires du temps. (S. l., 1651), 3 pages. Signée M. L. N. A., et adressée à M. Bonfils, chanoine d'Aix. Bonfils avait été envoyé par la ville d'Aix à la cour pour justi " fier la détention du comte d'Alais et du duc de Richelieu. Voir la Lettre d'ungentilhomme de la ville d'Aix, etc.
1876Lettre d'un gentilhomme françois portée à monseigneur le prince de Condé par un trompette de la véritable armée du roi (de la Fronde), pour le dissuader de la guerre qu'il fait à sa patrie.1649Paris121876. Lettre d'un gentilhomme françois portée à mon seigneur le prince de Condé par un trompette de la véritable armée du roi (de la Fronde), pour le dissua der de la guerre qu'il fait à sa patrie. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 12 pages. Signée VV., et datée du 18 février.
1877Lettre d'un gentilhomme frondeur à un sien ami, à Paris, sur le retour du cardinal Mazarin.Sans DateSans Lieu31877. Lettre d'un gentilhomme frondeur à un sien ami, à Paris, sur le retour du cardinal Mazarin.(S. l. n. d.), 3 pages. Datée de Châlons, le 6 janvier 1652, et signée Deslauriers. Je soupçonne fort ce gentilhomme frondeur d'être un mazari niste déguisé; et apparemment c'était aussi le sentiment de celui qui a écrit la Réponse à la Lettre du frondeur mazarin sur le retour du cardinal.
1878Lettre d'un gentilhomme italien à un François son ami, sur l'enlèvement du roi très chrétien, traduite par P. D. P., sieur de Carigny.1649Paris71878. Lettre d'un gentilhomme italien à un François son ami, sur l'enlèvement du roi très chrétien, traduite par P. D. P., sieur de Carigny. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages. De Livorne, s. d., et signée Alessandro.
1879Lettre d'un gentilhomme romain à un François, contenant les discours que tiennent les politiques étrangers, du gouvernement de la France, et comme ils connoissent que ses afflictions ne viennent que des trahisons de ses ministres, nouvellement et fidèlement traduite d'italien en françois.1649Sans Lieu81879. Lettre d'un gentilhomme romain à un François, contenant les discours que tiennent les politiques étrangers, du gouvernement de la France, et comme ils connoissent que ses afflictions ne viennent que des trahisons de ses ministres, nouvellement et fidèlement traduite d'italien en françois. Sans Lieu, 1649, 8 pages.
1880Lettre d'un gentilhomme suédois, envoyée à un seigneur polonois, touchant l'état présent des affaires de France, avec le catalogue de tous les écrits qui ont été imprimés et publiés depuis le 6 janvier 1649 (jour de l'enlèvement du roi hors de la ville de Paris), jus qu'à ce jourd'huy, 1er mars.1649Paris81880. Lettre d'un gentilhomme suédois, envoyée à un seigneur polonois, touchant l'état présent des affaires de France, avec le catalogue de tous les écrits qui ont été imprimés et publiés depuis le 6 janvier 1649(jour de l'enlèvement du roi hors de la ville de Paris), jus qu'à ce jourd'huy, 1° mars. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 8 pages. Le catalogue contient 297 pièces. Il y a une Seconde lettre datée du 20 mars, avec un catalogue de 186 pièces, publiées depuis le 1°. Ces deux lettres sont intéressantes et curieuses par les catalogues; mais elles ne sont pas rares. La Lettre du sieur Lafleur, etc., en est un utile complément.
1881Lettre d'un grand astrologue, envoyée aux bour geois de Paris sur le succès de leurs armes.1649Paris81881 . Lettre d'un grand astrologue, envoyée aux bour geois de Paris sur le succès de leurs armes. Paris, veuve J. Remy, 1649, 8 pages. Signée N. R. B. C. Ce grand astrologue n'était pas sorcier; mais sa lettre est rare. .
1882Lettre d'un habitant de la ville de Blois, écrite à un sien ami sur les désordres, pilleries, sacriléges et violements que le cardinal Mazarin a fait faire, tant dans ladite ville de Blois que dans tous les villages aux environs.1652Paris81882. Lettre d'un habitant de la ville de Blois, écrite à un sien ami sur les désordres, pilleries, sacriléges et violements que le cardinal Mazarin a fait faire, tant dans ladite ville de Blois que dans tous les villages aux environs. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,8 pages. Signée N. P., et datée du 1er avril, J'y lis que les curés rachetaient les hosties volées sur l'autel qua rante sous la pièce; que les églises de la Vrillière, Mulsaint, Ville baron, Saint-Victor, Saint-Gervais, Coulanges, et du prieuré de Saint-Lazare à l'entrée du Bourgneuf, furent pillées ; que le pont fut rompu, et les maisons qui le couvraient, renversées. Le Manifeste de la ville de Paris est aussi signé N. P.
1883Lettre d'un inconnu envoyée à un sien ami à Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques.1649Paris71883. Lettre d'un inconnu envoyée à un sien ami à Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques. Paris, Michel Mettayer, 1649,7 pages. Contrefaçon du Coq à l'âne, ou Lettre de Voiture, etc. On remarque dans cette édition une singulière erreur de typo graphie.Voiture dit : « Vous menaçant avec bravade D'escalade et de camisade. » Mettayer imprime : « Vous menaçant avec bravades Des calarde et de camisarde. »
1884Lettre d'un marchand de Liège à un sien correspondant de Paris, avec l'instruction secrète du cardinal Mazarin pour Zongo Ondedei, retournant à Paris.1651Sans Lieu111884. Lettre d'un marchand de Liège à un sien corres pondant de Paris, avec l'instruction secrète du cardi nal Mazarin pour Zongo Ondedei, retournant à Paris. Sans Lieu, 1651, 11 pages. Curieuse, mais assez commune. Datée de Liége, le 10 août.
1885Lettre d'un marguillier de Paris à son curé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur.1651Paris191885. Lettre d'un marguillier de Paris à son curé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur. Paris, 1651, 19 pages. Le cardinal de Retz, qui nous apprend qu'elle est de Sarrazin, secrétaire du prince de Conty, dit que c'est une fort belle pièce ( p. 258, de ses Mémoires, coll. Michaud). Mailly la juge au con traire très-sévèrement dans la note de la p. 392 de son IVe vo lume. On se rangera assurément, sans hésiter, de l'avis du cardinal. Personne n'ignore que Patru a publié la Réponse du curé, etc.
1886Lettre d'un milord d'Angleterre, écrite à la reine régente, à Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de France et d'Angleterre, traduite par le sieur Du Pelletier.1649Paris71886. Lettre d'un milord d'Angleterre, écrite à la reine régente, à Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de France et d'Angleterre, traduite par le sieur Du Pelle tier. Paris, Fr. Musnier, (1649), 7 pages. Fausse et supposée (Mascurat, p.15) Elle a été écrite pendant le mois de janvier; car le roi d'An gleterre était encore à la tête de son armée.
1887Lettre d'un Normand aux fendeurs de nazeaux de ce temps, qui ont peur de mourir pour leur patrie.1649Paris101887. Lettre d'un Normand aux fendeurs de nazeaux de ce temps, qui ont peur de mourir pour leur patrie. Paris, Claude Huot, 1649, 10 pages. L'auteur raille cruellement l'armée de Paris, les bons bourgeois vantards qui ont, « Comme pincettes de cuisine, Le bec chaud et le reste froid. » « L'un tenoit à deux mains le pommeau de sa selle ; L'autre pour étrier n'avoit qu'une ficelle, Branlant de çà de là; si qu'on l'eût pris ainsy Pour un boucher qui vient du marché de Poissy. » Ce pamphlet n'est pas très-commun.
1888Lettre d'un Parisien, envoyée de Rome à Paris à un sien parent, sur la paix des mouvements de Paris.1649Rome141888. Lettre d'un Parisien, envoyée de Rome à Paris à un sien parent, sur la paix des mouvements de Paris. Jouxte la copie imprimée à Rome, 1649, 14 pages. Voilà qui a du moins le mérite de l'originalité. L'auteur se pro nonce pour la conservation de Mazarin par trois raisons : 1° Rome est en Italie, et les Italiens sont nos compatriotes; 2° Mazarin a rattaché à notre cause des seigneurs, des princes, des prélats, des villes ; il a contribué à étendre le commerce de la France avec l'Italie ; 3° un roi ne doit pas changer les bons serviteurs de son prédécesseur. Maxime de Louis XI à Charles VIII. Il n'y a pas d'édition de Rome.
1889*Lettre d'un particulier au Parlement de Paris, en réponse à celle du roi (sur la détention des princes).Sans DateSans Lieunan1889*. Lettre d'un particulier au Parlement de Paris, en réponse à celle du roi (sur la détention des princes). Bib. hist., 23189.
1890Lettre d'un particulier sur la sortie de messieurs les princes.1651Sans Lieu41890. Lettre d'un particulier sur la sortie de messieurs les princes.(S. l., 1651), 4 pages. François Davenne.
1891Lettre d'un Picard à son ami, contenant tout ce qui s'est fait et passé du depuis le séjour du Roi en la province de Picardie.1649Sans Lieu81891 . Lettre d'un Picard à son ami, contenant tout ce qui s'est fait et passé du depuis le séjour du Roi en la province de Picardie. Sans Lieu, 1649,8 pages.
1892Lettre d'un prince anglois, envoyée à la reine d'Angleterre, sur les affaires présentes du royaume pour l'attentat commis en la personne de son mari, traduite par le sieur Du Pelletier.1649Paris71892. Lettre d'un prince anglois, envoyée à la reine d'Angleterre, sur les affaires présentes du royaume pour l'attentat commis en la personne de son mari, traduite par le sieur Du Pelletier. Paris, veuve André Musnier, 1649,7 pages.
1893Lettre d'un religieux à monsieur l'abbé de La Rivière, où lui sont indiqués les faciles moyens de faire sa paix avec Dieu et le peuple.1649Sans Lieu151893. Lettre d'un religieux à monsieur l'abbé de La Rivière, où lui sont indiqués les faciles moyens de faire sa paix avec Dieu et le peuple.(S. l., 1649), 15 pages. Ainsi signée : Si favorable, très-affectionné serviteur ; si contraire, très-cruel ennemi. Peccot Quanesi.
1894Lettre d'un religieux de Compiègne, écrite à un notable bourgeois de Paris, sur les assurances d'amitié que Leurs Majestés donnent à leur dite ville, contre les faux bruits que sèment les perturbateurs de l'État.1649Paris81894. Lettre d'un religieux de Compiègne, écrite à un notable bourgeois de Paris , sur les assurances d'a mitié que Leurs Majestés donnent à leurdite ville, contre les faux bruits que sèment les perturbateurs de l'État. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. Datée de Compiègne le 5 juillet, et signée F. D. F. (François Davenne de Fleurance ?) « Les religieuses les plus consommées dans la vie spirituelle sont confuses de se voir surmontées par une grande reine. »
1895Lettre d'un religieux envoyée à monseigneur le prince de Condé, à Saint-Germain-en-Laye, contenant la vérité de la vie et mœurs du cardinal Mazarin, avec exhortation audit seigneur prince d'abandonner son parti.1649Paris111895. Lettre d'un religieux envoyée à monseigneur le prince de Condé, à Saint-Germain-en-Laye, contenant la vérité de la vie et mœurs du cardinal Mazarin, avec exhortation audit seigneur prince d'abandonner son parti. Paris, Rolin de La Haye, 1649, 11 pages. Commun. Vantée à l'égal de la Lettre du chevalier Georges, par Naudé et Guy Patin, locis citatis. Au commencement, Mazarin faisait à Paris le commerce de tables d'ébène, de laques de Chine, de tablettes, de cabinets d'Allemagne, de guéridons, qu'il faisait venir de Rome. Pendant son ministère encore , il fournissait la reine de tapisseries, de vaisselle, de pierreries, etc. Il composait des pommades, inventait des liqueurs, donnait son nom à des pâtés et à des ragoûts. Le bon moine n'épargne pas les injures à Mazarin, pas même les calomnies ; mais il est très-curieux. C'est M. Brousse, curé de Saint-Roch , qui a écrit sa Lettre.
1896Lettre d'un secrétaire de S. Innocent à Jules Mazarin.1649Paris81896. Lettre d'un secrétaire de S. Innocent à Jules Ma zarin. Paris, Nicolas Boisset, 1649, 8 pages. Signée C. J. C'est une des bonnes pièces que Naudé cite, p. 208 du Mascurat. On y trouve beaucoup d'anecdotes ; en voici quelques-unes : Bautru, flattant un conseiller du Parlement , disait à Mazarin : « Je caresse le chien qui pourroit me mordre quelque jour. » Tallemant des Réaux a recueilli cette spirituelle saillie dans ses Historiettes. Lorsque d'Emery quitta la surintendance, le cardinal emprunta de Desbournais dix mille livres. La duchesse d'Aiguillon lui dit : « Il auroit mieux valu laisser croire que vous avez douze millions. » Bienné La Rivière du chapeau, (le saluer).
1897Lettre d'un seigneur françois envoyée au prince de Galles sur la mort du roi d'Angleterre, son père, pour l'obliger à venger sa mort, se mettre en ses États et se mêler de la paix générale.1649Paris61897. Lettre d'un seigneur françois envoyée au prince de Galles sur la mort du roi d'Angleterre, son père, pour l'obliger à venger sa mort, se mettre en ses États et se mêler de la paix générale. Paris, Pierre Sévestre, 1649, 6 pages. Signée L. D. A.
1898Lettre d'un véritable François à monseigneur le duc d'Orléans.1649Paris81898. Lettre d'un véritable François à monseigneur le duc d'Orléans. Paris, 1649,8 pages. Signée D. P., sieur de S. « Le roi est à l'État ce que le cœur est au corps, le soleil à la nature, le père à la famille, le pilote au vaisseau. »
1899Lettre d'une bourgeoise de la paroisse Saint-Eustache présentée à Mademoiselle, suppliant Son Altesse de vouloir agir pour la paix du royaume.1649Paris121899. Lettre d'une bourgeoise de la paroisse Saint-Eusta che présentée à Mademoiselle, suppliant Son Altesse de vouloir agir pour la paix du royaume. Paris, Guill. Sassier, 1649, 12 pages. Signée S. D. N. (Suzanne de Nervèze).
1900Lettre d'une dame de Paris à son serviteur, à Saint-Germain.1649Paris81900. Lettre d'une dame de Paris à son serviteur, à Saint-Germain. Paris, 1649,8 pages.
1901Lettre d'une religieuse présentée au roi et à la reine régente, le premier février 1649, pour obtenir la paix.1649Paris71901. Lettre d'une religieuse présentée au roi et à la reine régente, le premier février 1649, pour obtenir la paix. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages. Signée S. D. N. (Suzanne de Nervèze).
1902Lettre de Belleroze à l'abbé de La Rivière.1649Paris81902. Lettre de Belleroze à l'abbé de La Rivière. Paris, Claude Boudeville, 1649,8 pages. Signée Belleroze, comédien d'honneur, et datée de l'hôtel de Bourgogne, le 11 mars. Des jeux de mots, des quolibets, des gaillardises, et pour terminer, une chanson sur la Belleroze qui « Ne gagnant plus rien sur la Seine, Elle trafique sur le Rhin. » Il paraît qu'elle avait été maîtresse de La Rivière. On lisait autrefois sur les affiches de l'hôtel de Bourgogne : « Défense aux soldats d'entrer, à peine de la vie. »
1903Lettre de cachet du roy, du 8 octobre 1651, envoyée à monseigneur le mareschal de Lhospital, chevalier des ordres du roy, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en la ville, prévosté et viconté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, pour advertir les députés des provinces de se rendre au plutost dans la ville de Tours pour tenir les Etats généraux du royaume.1651Paris41903. Lettre de cachet du roy, du 8 octobre 1651, en voyée à monseigneur le mareschal de Lhospital, che valier des ordres du roy, gouverneur et lieutenant gé néral pour Sa Majesté en la ville, prévosté et viconté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, pour advertir les députés des provinces de se rendre au plutost dans la ville de Tours pour tenir les Etats généraux du royaume. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 4 pages.
1904Lettre de cachet du roi, du 8 octobre 1651, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, sur ce qui s'est fait à la réception du roi dans sa ville de Bourges .1651Paris41904. Lettre de cachet du roi, du 8 octobre 1651, en voyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, cheva lier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant géné ral pour Sa Majesté en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Cham- . pagne et Brie, sur ce qui s'est fait à la réception du roi dans sa ville de Bourges. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 4 pages.
1905Lettre de cachet du roi, envoyée à la chambre des Comptes, sur son retour en sa bonne ville de Paris, du 11ᵉ août 1649.1649Paris41905. Lettre de cachet du roi, envoyée à la chambre des Comptes, sur son retour en sa bonne ville de Paris, du 11° août 1649. Paris, Denys De Cay, 1649, 4 pages. Datée de Compiègne.
1906Lettre de cachet du roi, envoyée à messieurs du Parlement, sur le sujet du plein pouvoir donné par Sa Majesté à monseigneur le duc d'Orléans pour traiter avec M. le Prince.1651Paris61906. Lettre de cachet du roi, envoyée à messieurs du Parlement, sur le sujet du plein pouvoir donné par Sa Majesté à monseigneur le duc d'Orléans pour trai ter avec M. le Prince.Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 6 pages. Datée de Bourges, le 11 octobre.
-1907.0Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, comte de Rosnay, chevalier des ordres de Sa Majesté, gouverneur et lieutenant général pour Sadite Majesté en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, sur le sujet du sacre et couronnement de Sa Majesté, qui se fera dans sa ville de Rheims, le 12 mars 1651.1651Paris7-1907. Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, comte de Rosnay, chevalier des ordres de Sa Majesté, gouverneur et lieutenant général pour Sadite Majesté en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, sur le sujet du sacre et couronne ment de Sa Majesté, qui se fera dans sa ville de Rheims, le 12 mars 1651. Paris, Guill. Sassier, 1651 , 7 pages. Datée de Paris, le 4 février 1651.
1908Lettre de cachet du roy, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhospital, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie.1650Paris71908. Lettre de cachet du roy, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhospital, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en la ville, prévôté et vi comté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 7 pages. Datée de Bordeaux, le 5 octobre 1650. Elle a pour objet d'an noncer la soumission de Bordeaux et de la Guyenne.
1909Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté, en la ville, prévôté et vicomté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, contenant tout ce qui s'est fait et passé à la défaite de l'armée du vicomte de Turenne par M. le maréchal du Plessis Praslin , avec la prise de leur artillerie, bagage, drapeaux, étendarts et timballes et des principaux officiers de l'armée, et l'ordre observé du Te Deum .1650Paris81909. Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur et lieutenant - général pour Sa Majesté, en la ville, prévôté et vi comté de Paris, et seul son lieutenant général en Champagne et Brie, contenant tout ce qui s'est fait et passé à la défaite de l'armée du vicomte de Turenne par M. le maréchal du Plessis Praslin, avec la prise de leur artillerie, bagage, drapeaux, étendarts et tim balles et des principaux officiers de l'armée, et l'ordre observé du Te Deum. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 8 pages. Datée de Paris, le 18 décembre. Il doit y avoir à la suite une relation assez insignifiante de la bataille.
1910Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur le sujet de l'approche des troupes de l'archiduc Léopold: en France, et des affaires de Bordeaux.1650Paris71910. Lettre de cachet du roi, envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur le sujet de l'approche des troupes de l'archiduc Léopold : en France, et des affaires de Bordeaux. Paris, Guil laume Sassier, 1650,7 pages. Datée de Bourg, le 5 septembre.
1911Lettre de cachet du roi, envoyée à nosseigneurs de la chambre des Comptes, concernant la paix.1649Paris41911. Lettre de cachet du roi, envoyée à nosseigneurs de la chambre des Comptes, concernant la paix. Pa ris, 1649, 4 pages. Datée du 30 mars. Il y en a une autre édition, qui porte au titre messieurs au lieu de nosseigneurs, et touchant au lieu de concernant.
1912Lettre (la) de Caron à Mazarin.1651Sans Lieu121912. Lettre (la) de Caron à Mazarin. Sans Lieu, 1651, 12 pages, quoique la dernière soit cotée 10. Ce n'est point une lettre ; et Caron n'est là que pour le titre.
1913Lettre de congratulation envoyée à madame la duchesse de Vendôme sur les faits héroïques de mon seigneur le duc de Beaufort.1649Paris81913. Lettre de congratulation envoyée à madame la duchesse de Vendôme sur les faits héroïques de mon seigneur le duc de Beaufort. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. Signé P. D.
1914Lettre de conjouissance d'un bon religieux à monseigneur le cardinal de Retz, coadjuteur de Paris, sur sa promotion.1652Paris81914. Lettre de conjouissance d'un bon religieux à monseigneur le cardinal de Retz, coadjuteur de Paris, sur sa promotion. Paris, Jean Frinbaux, 1652, 8 pages. Datée de Vérone, et signée le C. de V.
1915Lettre de consolation à la reine d'Angleterre.1649Paris121915. Lettre de consolation à la reine d'Angleterre. Paris, Jaçques Langlois, 1649, 12 pages. Signé M. D. M.
1916Lettre de consolation à la reine d'Angleterre sur la mort du roi son mari et ses dernières paroles.1649Paris81916. Lettre de consolation à la reine d'Angleterre sur la mort du roi son mari et ses dernières paroles. Pa ris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages - Signé S. D. N. (Suzanne de Nervèze). Il n'y a pas un mot des dernières paroles du roi.
1917Lettre de consolation à madame la princese sur l'emprisonnement de monsieur le Prince.1650Sans Lieu71917. Lettre de consolation à madame la princese SllI* l'emprisonnement de monsieur le Prince.Sans Lieu, 1650, 7 pages. Signé L. B, P. C. (Louis de Bourbon, prince de Condé).. , Supposition impertinente. La rareté de cette pièce pourrait bien s'expliquer par le mécontentement du prince. C'est, je crois, la seule où il soit parlé de ses torts envers sa femme. .
1918Lettre de consolation à monseigneur le duc de Vantadour (sic), chevalier des ordres du roi, ci-devant lieutenant pour le roi ès pays de Languedoc, chanoine de l'église de Notre-Dame de Paris, sur la mort de monseigneur le duc de Vantadour, son frère, chevalier des ordres du roi, et lieutenant pour le roi au pays de Limosin.1649Paris61918. Lettre de consolation à monseigneur le duc de Vantadour (sic), chevalier des ordres du roi, ci-de vant lieutenant pour le roi ès pays de Languedoc, chanoine de l'église de Notre-Dame de Paris, sur la mort de monseigneur le duc de Vantadour, son frère, chevalier des ordres du roi, et lieutenant pour le roi au pays de Limosin. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 6 pages. Signé Suzanne de Nervèze.
1919Lettre de consolation d'un bon père hermite écrite aux Parisiens, attendant l'heureuse victoire que Dieu leur prépare et promet en bref sur les ennemis jurés de sa gloire, de l'État et du peuple.1649Paris81919. Lettre de consolation d'un bon père hermite écrite aux Parisiens, attendant l'heureuse victoire que Dieu leur prépare et promet en bref sur les ennemis jurés de sa gloire, de l'État et du peuple. Paris, Robert Feugé, 1649, 8 pages. Signé l'Hermite des bois et déserts, le M. Z. L. S.
1920Lettre de consolation écrite à monseigneur le prince de Condé.1650Paris81920. Lettre de consolation écrite à monseigneur le prince de Condé. Paris, François Noël, 1650, 8 pages. Signé l'Hermite de Sancerre. Après les batailles de Fribourg, les Espagnols publièrent dans leurs gazettes d'Anvers que le duc d'Enghien avait un caractère de magie qui le rendait invulnérable. Cette lettre n'est pas commune.
1921Lettre de consolation envoyée à madame de Châtillon sur la mort de monsieur de Châtillon.1649Paris81921. Lettre de consolation envoyée à madame de Châ tillon sur la mort de monsieur de Châtillon. Paris, Jean Brunet, 1649, 8 pages. Signé B. D. « P. S. Le sieur B. D. prévient l'ami lecteur que le Gazetier désin téressé sera une pièce de remarque pour le temps présent. » En serait-il l'auteur ?c'est assez probable.Je n'y vois aucune difficulté, si ce n'est que le Gazetier désintéressé est signé D. B., et mon B. D. Au moins est-il certain que le sieur B. D. est auteur de la Lettre de consolation envoyée à madame la duchesse de Rohan, etc.
1922Lettre de consolation envoyée à madame la duchesse de Rohan sur la mort de feu M. le duc de Rohan, son fils, surnommé Tancrède.1649Paris81922. Lettre de consolation envoyée à madame la du chesse de Rohan sur la mort de feu M. le duc de Rohan, son fils, surnommé Tancrède. Paris, Claude Huot, 1649, 8 pages. Signé B. D.
1923Lettre de consolation envoyée à messieurs les princes, au Hâvre de Grâce, sur le sujet de la mort de madame la princesse douairière, leur mère.1651Sans Lieu81923. Lettre de consolation envoyée à messieurs les princes, au Hâvre de Grâce, sur le sujet de la mort de madame la princesse douairière, leur mère. Sans Lieu, 1651, 8 pages. Rare. Signé H. M. D. M.
1924Lettre de consolation envoyée dans les Champs Élysées au sultan Hibraïm (sic) par le sultan Mehemet, son fils, empereur des Turcs, traduite de la langue turquesque en françois, par le sieur Roverol.1649Sans Lieu81924. Lettre de consolation envoyée dans les Champs Élysées au sultan Hibraïm (sic) par le sultan Mehe met, son fils, empereur des Turcs, traduite de la langue turquesque en françois, par le sieur Roverol. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Le sultan Ibrahim avait été déposé et étranglé par les janissaires en 1648.
1925Lettre de consolation pour madame la duches de Nemours.1652Sans Lieu121925. Lettre de consolation pour madame la duches de Nemours. Sans Lieu, 1652, 12 pages. Signé de Savignac.
1926Lettre de deux princes de l'empire à l'archevêque électeur de Cologne et prince du (sic) Liége, sur l'instance à lui faite par le cardinal Mazarin de lui donner retraite en sa ville de Bouillon, traduit (sic) d'allemand en françois.1651Sans Lieu81926. Lettre de deux princes de l'empire à l'archevêque électeur de Cologne et prince du (sic) Liége, sur l'in stance à lui faite par le cardinal Mazarin de lui don ner retraite en sa ville de Bouillon, traduit (sic) d'al lemand en françois. Sans Lieu, 1651, 8 pages. Signé L. P. N. J. C.
1927Lettre de Fanchon du faubourg Saint-Germain à la petite Nichon du Marais.1649Sans Lieu71927. Lettre de Fanchon du faubourg Saint-Germain à la petite Nichon du Marais. Sans Lieu, 1649,7 pages. Assez spirituelle, mais trop libre. « Il n'y a pas jusqu'à la moindre souillon des petits boucans qui n'en (de la politique) dise sa ratelée. »
1928Lettre de Guillaume Sans peur aux troupes de Mazarin.1649Paris71928. Lettre de Guillaume Sans peur aux troupes de Ma zarin. Paris, Claude Boudeville, 1649, 7 pages. Datée du Chêne vert au Marais, le 20 février. Imitation de Guillaume Sans peur aux débandés de la cour, 1615.
1929Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Mademoiselle pour traiter la paix (sic).1649Paris71929. Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Made moiselle pour traiter la paix (sic). Paris, Nicolas Jac quard, 1649, 7 pages. Il y a une Seconde lettre de l'archiduc, et deux Réponses de Mademoiselle.Tout cela n'est que très-médiocrement curieux.
1930Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à messieurs du Parlement pour le traité de la paix générale.1652Paris71930. Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à messieurs du Parlement pour le traité de la paix générale. Paris, Jacques Lallay, 1652, 7 pages. Datée de Bruxelles, le 29 mars. Il y eut, le 8 avril suivant, un arrêt du Parlement qui déclara la lettre supposée, et ordonna que l'auteur et l'imprimeur seraient recherchés, les arrêts précédents exécutés selon leur forme et teneur. Il est utile de remarquer que la lettre avait été imprimée par permission du duc d'Orléans.
1931Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Son Altesse Royale, détestant la trahison du duc Charles, avec l'approche de son armée au service des princes.1652Paris71931. Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Son Al tesse Royale, détestant la trahison du duc Charles, avec l'approche de son armée au service des princes. Paris, Claude Le Roy, 1652,7 pages. Datée d'Anty, le 18 juin 1652 Sotte et grossière , mais peu commune.
1932Lettre de l'hermite reclus du Mont Calvaire à la reine.1649Paris71932. Lettre de l'hermite reclus du Mont Calvaire à la reine. Paris, veuve André Musnier, 1649, 7 pages. Datée du Mont Calvaire, le 21 février 1649, et signée frère F. de Saint-Onuphre (sic), hermite du Mont Calvaire. Tout le mérite de cette pièce est de n'être pas commune. C'est apparemment du frère F. de Saint-Onuphre que Marana parle en ces termes, sous la date de 1647 : « Quoique tu aies beau coup plus vécu que les hommes ne vivent ordinairement, il y a néanmoins de l'heure qu'il est, près de Paris, un homme qui a vécu presque le double de toi. C'est un hermite qui demeure sur une montagne, où il semble que manque tout ce qui est nécessaire à la conservation de la vie humaine. Il a bâti lui-même de boue les murailles de sa maison, foible défense contre le vent et la pluie. Son lit est composé de feuilles d'arbre; une pierre lui sert de chevet; il ne mange que des herbes et des fruits qui croissent sur la montagne ; un puits voisin lui fournit de l'eau. Après avoir voyagé dans la plupart des pays de l'Europe et de l'Asie, il s'est retiré sur cette montagne, où il mène ce genre de vie depuis quatre vingt-trois ans. Quand on lui demande comment il a pu faire pour conserver si longtemps la vie, il répond : « En ne se chagrinant de rien et en regardant toutes choses d'un œil d'indifférence. » Il prédit l'avenir avec un succès merveilleux. C'est une vérité qu'on a souvent remarquée, et qui le fait passer pour prophète. » (L'Espion turc, page 60 du III° volume.) Les pamphlétaires de la Fronde, à l'imitation de ceux du règne précédent, ont souvent mis des hermites en scène; peut-être est-ce dû à la réputation de sainteté de l'hermite du Mont Calvaire.
1933Lettre de l'ombre de la belle Maguelonne de Naples à celle de son époux Pierre, comte de Provence.1649Paris111933. Lettre de l'ombre de la belle Maguelonne de Na ples à celle de son époux Pierre, comte de Provence. Paris, 1649, 11 pages. Rare. C'est la réponse à la Lettre de Pierre de Provence à la reine ; mais la belle Maguelonne ne défend ici que le cardinal de Riche lieu et les siens.
1934Lettre de la cour de Parlement de Paris envoyée à la cour de Parlement de Normandie.1649Rouen161934. Lettre de la cour de Parlement de Paris envoyée à la cour de Parlement de Normandie. Rouen, David du Petitval et Jean Viret, 1649, 16 pages. Datée du 10 février. Elle a pour objet l'envoi des remontrances du 21 janvier 1649.
1935Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux baillifs, sénéchaux, maires, échevins et autres officiers de ce royaume, du 18 janvier 1649.1649Paris41935. Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux baillifs, sénéchaux, maires, échevins et autres of ficiers de ce royaume, du 18 janvier 1649. Paris, par 136 BlBLI0GRAPHIE [LETTRE] les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. C'est ici la lettre publiée; la lettre envoyée est imprimée en caractères italiques sur une page in-4° et porte la signature auto graphe de Du Tillet. Elle est très-rare.
1936Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux parlements du royaume, du 18 janvier 1649.1649Paris51936. Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux parlements du royaume, du 18 janvier 1649. Pa ris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 5 pages. Il y en a une autre édition des mêmes imprimeurs, qui diffère de celle-ci dans le titre, en ce qu'il porte : aux autres Parlements ; dans le texte, en ce qu'il est imprimé en caractères italiques ; de plus la lettre n'est pas signée. La rédaction et l'envoi en avaient été délibérés dans l'audience du 17 janvier.
1937Lettre de la cour de Parlement de Tholose (sic) à la reine régente sur le sujet du trouble d'Aix et de Bordeaux.1649Tholose71937. Lettre de la cour de Parlement de Tholose (sic) à la reine régente sur le sujet du trouble d'Aix et de Bordeaux. Tholose, Jean Boude, 1649, 7 pages. Il y en a une édition de Paris, jouxte la copie, etc.
1938Lettre de la France aux vrais François sur les affaires du temps présent.1649Paris81938. Lettre de la France aux vrais François sur les affaires du temps présent. Paris, Jean Brunet, 1649, 8 pages. -
1939Lettre de la France en l'agonie, présentée à Sa Majesté par messieurs de la ville de Rouen dans Pontoise pour la paix générale.1652Paris71939. Lettre de la France en l'agonie, présentée à Sa Majesté par messieurs de la ville de Rouen dans Pon toise pour la paix générale. Paris, David Beauplet, 1652, 7 pages.
1940Lettre de la petite Nichon du Marais à M. le Prince de Condé, à Saint-Germain.1649Sans Lieu81940. Lettre de la petite Nichon du Marais à M. le prince de Condé, à Saint-Germain. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Datée du 26 janvier. De l'esprit et du libertinage. Il faut y joindre la Lettre de réplique, etc., et le Réveil-matin des curieux, etc.
1941Lettre de la prétendue madame de Mercœur, nièce de Mazarin, envoyée à M. de Beaufort.1649Paris71941. Lettre de la prétendue madame de Mercœur, nièce de Mazarin, envoyée à M. de Beaufort. Paris, 1649, 7 pages.
1942Lettre de La Raillère, prisonnier en la Conciergerie, à Catelan, à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris81942. Lettre de La Raillère, prisonnier en la Concier gerie, à Catelan, à Saint-Germain-en-Laye. Paris, Mathieu Colombel, 1649,8 pages. « J'ai reçu votre dernier adieu. » On avait en effet publié l'Adieu du sieur Catelan... au sieur de La Raillère ; et c'est ici la réponse.
1943Lettre de la reyne d'Angleterre à la reyne régente, en faveur de la France et pour la paix du royaume.1649Paris81943. Lettre de la reyne d'Angleterre à la reyne ré gente, en faveur de la France et pour la paix du royaume. Paris, Pierre Variquet, 1649, 8 pages. Datée du 23 mars 1649 ; fausse et sotte. .
1944Lettre de la reine de Suède à monseigneur le cardinal de Retz, touchant la paix générale.1652Paris51944. Lettre de la reine de Suède à monseigneur le cardinal de Retz, touchant la paix générale. Paris, 1652, 5 pages. Datée de Stockolme (sic), le 10 avril 1652.
1945Lettre de la reine de Suède à monseigneur le duc d'Orléans, avec les offres de cette princesse pour mettre le royaume en repos, et en chasser le Mazarin.1651Paris71945. Lettre de la reine de Suède à monseigneur le duc d'Orléans, avec les offres de cette princesse pour mettre le royaume en repos, et en chasser le Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1651, 7 pages. - Après la lettre que la reine de Suède n'a point écrite, il y a quelques mots sur l'accueil qu'ont fait aux offres de cette princesse le roi qui les a refusées, le duc d'Orléans et le prince de Condé qui les ont acceptées, le coadjuteur qui n'y a répondu que par des civilités. L'auteur dit que Gondy était suspect aux princes comme ne voulant rien que la place de Mazarin. « Cette nouvelle pourpre ne sera pas plus favorable à la France que la vieille ; et pour changer de bouchon, nous ne laisserons pas de boire toujours de mauvais vin, comme on disoit de Catherine de Médicis abandon nant le gouvernement au roi de Pologne. » Je n'ai point vu de lettre au roi ni au prince de Condé. On vient d'en trouver une au coadjuteur ; mais elle est de 1652, aussi bien qu'une autre au prince de Conty, qui n'a pas, dans l'imprimé, d'autre titre que la suscription : A très-haut prince, etc. Le pamphlétaire ne parle pas de la lettre au Parlement, qui est également de 1652 : Lettre latine de la reine de Suède, etc.
1946Lettre de la reine envoyée au cardinal Mazarin pour se retirer hors du royaume de France.1651Sans Lieu61946. - Lettre de la reine envoyée au cardinal Mazarin pour se retirer hors du royaume de France.Sans Lieu, 1651, 6 pages. On en trouve une édition intitulée : Lettre de reproche de la reine, etc.
1947Lettre de la seine à la Meuse sur l'état présent des affaires, par le père Lemoine, de la compagnie de Jésus.1649Paris111947. Lettre de la seine à la Meuse sur l'état présent des affaires, par le père Lemoine, de la compagnie de Jésus. Paris, Charles Savreux, 1649, 11 pages. Détestables vers.
1948Lettre de la signora Foutakina à messer Julio Mazarini, touchant l'armement des bardaches pour donner secours à son éminence, en vers burlesques.1651Sans Lieu71948. Lettre de la signora Foutakina à messer Julio Mazarini, touchant l'armement des bardaches pour donner secours à son éminence, en vers burlesques. Sans Lieu, 1651,7 pages. Libertinage sans esprit. Je regrette d'avoir à dire que cette pièce est assez rare pour être recherchée.
1949Lettre de madame la duchesse d'Orléans envoyée au duc Charles, son frère, sur le sujet de son infâme trahison.1652Paris71949. Lettre de madame la duchesse d'Orléans envoyée au duc Charles, son frère, sur le sujet de son infâme trahison. Paris, Jean du Prat, 1652, 7 pages. Datée du 17 juin, mais non signée. « Je ne vous tiendrai pas seulement au rang de simple bâtard. » Jugez de la pièce.
1950Lettre de madame la duchesse de Longueville au roi.1650Rotterdam81950. Lettre de madame la duchesse de Longueville au roi. Rotterdam, 1650, 8 pages. Datée de Rotterdam, le 28 février. Il y en a une édition de Paris, jouxte la copie, etc. Voir la Copie d'une lettre écrite à madame la duchesse de Longue ville.
1951Lettre de madame la princesse de Condé à la reine.1650Sans Lieu31951. Lettre de madame la princesse de Condé à la reine. Sans Lieu, 1650, 3 pages. Datée de Mouron. La princesse demande justice contre le comte de Saint-Aignan qui a tenté de l'arrêter, et qui menace de l'assiéger. Il y en a une autre édition également de 3 pages, mais sans la date.
1952Lettre de madame la princesse douairière de Condé envoyée au prince de Condé, son fils, sur les armes qu'il a prises injustement contre la France.1649Paris71952. Lettre de madame la princesse douairière de Condé envoyée au prince de Condé, son fils, sur les armes qu'il a prises injustement contre la France. Paris, Jean Musnier, jouxte la copie imprimée par Michel Mettayer, 1649,7 pages. La copie imprimée par Michel Mettayer est intitulée : Remon trance faite par madame la princesse douairière de Condé au prince de Condé, etc.
1953Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à la reine régente.1650Sans Lieu31953. Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à la reine régente. (S. l., 1650), 3 pages. Datée de Bourg-la-Reine, le 13 mai 1650.
1954Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à la reine régente, contenant tous les moyens dont le cardinal Mazarin s'est servi pour empêcher la paix, pour ruiner le Parlement et le peuple de Paris, pour tâcher de perdre M. le duc de Beaufort, M. le coadjuteur, M. de Brousselles ( sic ) et M. le président Charton par l'assassinat supposé contre la personne de M. le Prince, et pour emprisonner messieurs les princes de Condé et de Conty et M. le duc de Longueville.1650Sans Lieu571954. Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à la reine régente, contenant tous les moyens dont le cardinal Mazarin s'est servi pour em pêcher la paix, pour ruiner le Parlement et le peuple de Paris, pour tâcher de perdre M. le duc de Beau fort, M. le coadjuteur, M. de Brousselles (sic) et M. le président Charton par l'assassinat supposé contre la personne de M. le Prince, et pour emprisonner mes sieurs les princes de Condé et de Conty et M. le duc de Longueville.Sans Lieu, 1650, 57 pages. Datée de Chilly, le 16 mai. Guy Patin écrit à Spon, sous la date du 14 juin 1650, tome Ier, page 313 : « Le même jour (2 juin) ont été emprisonnés deux im primeurs qui vendoient un nouveau libelle intitulé : Lettre de madame la Princesse à la reine, qui est un libelle de quinze cahiers, une demi-feuille, entièrement contre le Mazarin. » Malgré l'in exactitude du titre, il est certain que dans ce fragment il s'agit de la lettre qui fait le sujet de cet article. Villefore croit que la princesse douairière composa cette lettre elle-même : « Elle fit, dit-il (Véritable vie de laduchesse de Lon gueville , p. 141, du 1er vol.); elle fit, pendant les deux ou trois jours qu'on lui laissa passer à Chilly, une longue lettre pour la reine, dans laquelle on voit un ample détail de ses malheurs et des persécutions qu'elle a souffertes. Cette lettre, qui est éloquente et pathétique, mérite que l'on en rapporte quelques endroits. » Et, en effet, il en cite trois ou quatre passages assez remarquables. On peut croire que la princesse n'a ni écrit ni dicté la lettre ; mais on ne peut pas douter qu'elle n'en ait fourni les matériaux. Aussi est-ce une des pièces les plus intéressantes et les plus cu rieuses. Elle contient des anecdotes qu'on chercherait inutilement ailleurs ; par exemple, Bragelogne, enseigne des gardes du corps, essaya de briser le cercueil de mademoiselle de Dunois, morte de puis peu, et exposée dans la chapelle de Chantilly pour être trans portée aux Carmélites de Paris. Mazarin autorisait les galères du roi à exercer la piraterie dans la Méditerranée. Il faut bien qu'elles vivent, disait-il. La Lettre a paru presque en même temps sous le titre de : Jour nal de la lettre de la princesse douairière de Condé, etc.
1955Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à Son Altesse Royale.1650Sans Lieu31955. Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée à Son Altesse Royale. (S. l., 1650), 3 pages. Datée de Bourg-la-Reine, le 13 mai 1650.
1956Lettre de madame la Princesse écrite à MM. les maire et jurats de Bordeaux sur la liberté de messieurs les princes.1651Bordeaux41956. Lettre de madame la Princesse écrite à MM. les maire et jurats de Bordeaux sur la liberté de messieurs les princes. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 4 pages. Datée de Mouron, le 17 février.
1957Lettre de madame la Princesse écrite au roi.1650Sans Lieu81957. Lettre de madame la Princesse écrite au roi. Sans Lieu, 1650,8 pages. Rare. Datée de Bordeaux , le 2 août, et signée Claire Clémence de Maillé. . Il en existe une autre édition ainsi intitulée :
1958Lettre de madame la Princesse écrite au roi, à son arrivée, proche de Bordeaux.1650Bordeaux81958. Lettre de madame la Princesse écrite au roi, à son arrivée, proche de Bordeaux. Jouxte la copie impri mée à Bordeaux, 1650, 8 pages.
1959Lettre de mademoiselle d'Orléans, étant à Poissy, envoyée à la reine, à Saint-Germain, pour le bien du peuple.1649Paris81959. Lettre de mademoiselle d'Orléans, étant à Poissy, " envoyée à la reine, à Saint-Germain, pour le bien du peuple. Paris, Robert Feugé, 1649,8 pages. . Signé Anne de Bourbon. - Naudé la cite parmi les lettres fausses et supposées (Mascurat, page 15).
1960Lettre de Mademoiselle écrite à Son Altesse Royale.1652Paris71960. Lettre de Mademoiselle écrite à Son Altesse Royale. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Datée d'Orléans, le 2 avril, et signée Marie d'Orléans.
1961Lettre de mademoiselle la Paix à madame la Guerre, avec la réponse.1649Paris81961. Lettre de mademoiselle la Paix à madame la Guerre, avec la réponse. Paris, veuve Théod. Pépin gué et Est. Maucroy, 1649,8 pages. Si elle était plus commune, on n'en dirait rien.
1962Lettre de messieurs de la cour du Parlement de Bordeaux, pour réponse à la lettre de messieurs de la cour du Parlement de Paris, concernant les arrêts donnés contre le cardinal Mazarin, et pour la liberté de messieurs les princes.1651Paris41962. Lettre de messieurs de la cour du Parlement de Bordeaux, pour réponse à la lettre de messieurs de la cour du Parlement de Paris, concernant les arrêts donnés contre le cardinal Mazarin, et pour la liberté de messieurs les princes. Paris, Nic. Bessin, 1651, 4 pages. Datée du 15 février.
1963Lettre de messieurs de la noblesse adressée à messieurs du clergé pour la convocation des états généraux au 1er novembre 1652.1652Paris71963. Lettre de messieurs de la noblesse adressée à messieurs du clergé pour la convocation des états gé 142 [LETTRE] néraux au 1° novembre 1652. Paris, veuve J. Guil lemot, 1652, 7 pages. Datée de Dreux, le 21 juillet, et signée Charles Dailly Ennery (sic).
1964Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux écrite au roi sur le sujet de la dépêche de Sa Majesté faite audit Parlement, étant en sa ville d'Angoulême.Sans DateParis31964. Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux écrite au roi sur le sujet de la dépêche de Sa Majesté faite audit Parlement, étant en sa ville d'Angoulême. (Paris), Guillaume Sassier Sans Date, 3 pages. Datée du 27 juillet 1650.
1965Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux présentée le samedi, 6 août 1650, à messieurs du Parlement de Paris par messieurs les députés dudit Parlement de Bordeaux, sur le sujet de la continuation des violences du sieur duc d'Épernon, protégé par M. le cardinal Mazarin.Sans DateParis71965. Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux présentée le samedi, 6 août 1650, à messieurs du Parlement de Paris par messieurs les députés dudit Parlement de Bordeaux, sur le sujet de la continua tion des violences du sieur duc d'Épernon, protégé par M. le cardinal Mazarin. (Paris), Guillaume Sas sier Sans Date, 7 pages. Datée du 1° août. Dom Devienne ne paraît pas l'avoir connue.
1966Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux, toutes les chambres assemblées, envoyée à Son Altesse Royale sur l'arrivée de Leurs Majestés dans leur province de Guyenne.1650Paris61966. Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux, toutes les chambres assemblées, envoyée à Son Al tesse Royale sur l'arrivée de Leurs Majestés dans leur province de Guyenne. Paris, Guill. Sassier, 1650, 6 pages. Elle est datée du 18 juillet 1650.
1967Lettre de messieurs du Parlement de Bretagne envoyée à monseigneur le Prince.1651Paris41967. Lettre de messieurs du Parlement de Bretagne envoyée à monseigneur le Prince. Paris, Fr. Preu veray, 1651, 4 pages. Datée de Rennes, le 24 mars.
1968Lettre de messieurs du Parlement de Normandie au roi, touchant le refus de recevoir monsieur le comte d'Harcourt.1649Paris61968. Lettre de messieurs du Parlement de Normandie au roi, touchant le refus de recevoir monsieur le . comte d'Harcourt. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 6 pages. - , Datée du 21 janvier, et signée Cusson. Il y en a une autre édition de quatre pages, chez Nicolas Bessin.
1969Lettre de messieurs les députés du Parlement de Paris écrite à Son Altesse Royale et à monsieur le Prince, sur la bonne réception que le roi et la reine leur a fait (sic) à leur arrivée dans la ville de Melun pour le traité de paix, le treizième juin 1652.Sans DateParis71969. Lettre de messieurs les députés du Parlement de Paris écrite à Son Altesse Royale et à monsieur le Prince, sur la bonne réception que le roi et la reine leur a fait (sic) à leur arrivée dans la ville de Melun pour le traité de paix, le treizième juin 1652. Paris, Pierre Lamet Sans Date, 7 pages. Mensonge publié avec la permission du duc d'Orléans. Les dé putés disent qu'ils ont eu une entrevue avec Châteauneuf! L'imprimeur a ajouté à la lettre une singulière nouvelle : l'Empereur aurait offert des troupes au duc d'Orléans contre Ma zarin ! Sa lettre aurait commencé ainsi : Nous, César !
1970Lettre de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris envoyée aux villes du royaume, suivant l'arrêté fait en l'assemblée de ladite ville, le 29 juillet 1652, ensemble le résultat de ladite assemblée générale de l'Hôtel de Ville de Paris, en conséquence de l'arrêt du Parlement du 24 juillet 1652.1652Paris81970. Lettre de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris envoyée aux villes du royaume, suivant l'arrêté fait en l'assemblée de ladite ville, le 29 juillet 1652, ensemble le résultat de ladite assemblée générale de l'Hôtel de Ville de Paris, en conséquence de l'arrêt du Parlement du 24 juillet 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Datée du 6 août.
1971Lettre de messieurs les princes prisonniers au Hâvre présentée à messieurs du Parlement de Paris, les chambres étant assemblées, le 7 décembre 1650.1650Sans Lieu41971. Lettre de messieurs les princes prisonniers au Hâvre présentée à messieurs du Parlement de Paris, * les chambres étant assemblées, le 7 décembre 1650. (S. l, 1650), 4 pages. Datée de Cudbouille, le 19 novembre. C'est ici l'édition originale. Nicolas Boisset en a donné une autre à Paris , sous le titre de : Lettre écrite par messieurs les prin ces , etc. La lettre a été publiée dans le Journal du Parlement et dans la Véritable vie de madame de Longueville , p. 170 du Ier vol., mais sans nom de lieu. Aubery qui donne l'adresse et la souscrip tion de la lettre, p. 173 de son III° volume, a écrit Corbouille au lieu de Cudbouille. Lenet dit que la lettre qu'il date à son tour de Corbeille (sic), était tout entière de la main du prince de Condé. (Mém., p.488, coll. Michaud.)
1972Lettre de messieurs les vicomte majeur et échevins de la ville de Dijon à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris.1652Sans Lieu41972. Lettre de messieurs les vicomte majeur et éche vins de la ville de Dijon à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris. (S. l., 1652), 4 pages. Rare. Datée du 28 juillet 1652, et signée Thibert, secrétaire. Les magistrats de Dijon demandent qu'on fasse justice de la Re lation véritable, contenant la sortie par force du duc d'Épernon, etc., qu'ils déclarent fausse et calomnieuse. Ils protestent de leur fidé lité; et ils en donnent pour preuve que leur parlement a fait exé cuter à mort un homme - « convaincu d'avoir insolemment et faussement parlé contre l'honmeur de la reine et la personne sa crée du roi. »
1973Lettre de M. Brun, ambassadeur pour Sa Majesté Catholique en Hollande, envoyée à messieurs du Parlement de Paris sur l'innocence de messieurs les princes contre les fourberies et calomnies de Mazarin.1650La Haye241973. Lettre de M. Brun, ambassadeur pour Sa Ma jesté Catholique en Hollande, envoyée à messieurs du Parlement de Paris sur l'innocence de messieurs les princes contre les fourberies et calomnies de Maza rin. La Haye, 1650, 24 pages. M. Brun était procureur général au parlement de Dôle, et troi sième plénipotentiaire pour le roi d'Espagne à l'assemblée de Munster. Voici ce qu'en dit M. Ogier, prédicateur à la suite des ambassa deurs de France, dans une lettre qu'il écrivait de Munster à Claude Joly, sous la date du 16 janvier 1648: « Chacun voulant renver ser sur son adversaire le blâme d'avoir quitté la partie le premier, nous sommes en danger de demeurer ici jusqu'à tant que nous ayons lassé la patience des docteurs Brun et Wolmar : ce qui n'est pas une petite entreprise.Ces messieurs là sont sans doute ici dans une condition beaucoup meilleure qu'ils ne sauroient être ailleurs ; et pas un d'eux ne trouveroit chez soi dix ou douze mille francs d'appointements, qui accommodent fort une fortune médiocre. Pas un d'eux ne se trouvera surintendant des finances à son retour, ni aura prétention sur les sceaux; en un mot, c'est ici la plus favo rable station où ils se puissent jamais trouver, et le plus haut point de toutes les dignités où ils peuvent jamais prétendre. » (Voyage fait à Munster, p.328.)
1974Lettre de M . d'Auremesnil, chef de la noblesse de Caux en Normandie, envoyée à monseigneur le duc de Longueville, sur le sujet de la descente de six mille hommes aux ports de Dieppe, Saint- Valery et le Hâvre, conduits par le sieur de Tibermesnil, gouverneur pour les États de Hollande, avec le nombre de notre armée en Normandie.Sans DateParis71974. Lettre de M. d'Auremesnil, chef de la noblesse de Caux en Normandie, envoyée à monseigneur le duc de Longueville, sur le sujet de la descente de six mille hommes aux ports de Dieppe, Saint-Valery et le Hâvre, conduits par le sieur de Tibermesnil, gouverneur pour les États de Hollande, avec le nombre de notre armée en Normandie. Paris, veuve d'Anthoine Coulon Sans Date, 7 pages. Datée d'Auremesnil en Caux, le 21 mars 1649, et signée F. de Pardieu d'Auremesnil. Curieuse et rare. Voici tout ce que je me souviens d'avoir rencontré sur le sujet de la Lettre.Ce sont des vers de Loret : « Un colonel nommé La Miche, Grand mangeur de soupe et de miche, Fléau des paysans et bourgeois, Et, pour tout dire, un vrai Liégeois, Avoit sourdement en Hollande, Et même aussi dans la Zélande, Levé sept ou huit régiments D'assez dangereux garnements, Pour dans les gauloises provinces Guerroyer en faveur des princes. » Muse historique, liv. III, p.2.
1975Lettre de M. de Balzac à monseigneur le duc de Beaufort, du 21 janvier 1649.1649Paris71975. Lettre de M. de Balzac à monseigneur le duc de Beaufort, du 21 janvier 1649. Paris, Claude Huot, 1649,7 pages. voir la Harangue célèbre faite à la reine sur sa régence.
1976Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évêques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France.Sans DateSans Lieu181976. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évê ques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France. (S. l. n. d.), 18 pages. Datée de Rome , le 8 mai 1656. On lit dans le libelle publié en Hollande par Larroque sous le titre de : les Véritables motifs de la conversion de - l'abbé de la Trappe, etc., p. 19 : « L'abbé de Rancé à qui on avoit remarqué de tout temps de beaux dons pour la satyre, estoit celui que son parti (du cardinal de Retz) employoit d'ordinaire pour parler ou pour écrire. De tout ce qu'il a dit pendant longtemps, rien n'a esté si contraire à sa fortune qu'une lettre circulaire qu'il composa, sous le nom du cardinal de Retz, à tous les évesques de France, dans laquelle il attaquoit non-seulement le cardinal Mazarin, mais le roy mesme, dont il blasmoit la conduite. » Quoique Larroque n'ait pas donné la date de cette lettre, il est probable qu'il a voulu parler de celle dont le titre précède; car c'est à la fin de l'assemblée du clergé de 1655-57 que l'abbé de Rancé, averti qu'il était suspect au cardinal Mazarin, prit le parti de se dérober par la fuite aux conséquences d'un mécontentement qui, au dire de ses amis, ne se cachait plus. Or, de toutes les let tres de 1656, celle-ci est la seule qu'il ait pu écrire. Rancé a toujours nié qu'il en fût l'auteur. Cependant il est per mis de croire qu'elle devint par le fait une occasion indirecte de sa conversion.
1977Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évêques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France.Sans DateSans Lieu41977. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évê ques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France. (S. l. n. d.), 4 pages. Datée du lieu de ma retraite, le 15 septembre 1656.
1978Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évêques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France.Sans DateSans Lieu31978. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évê ques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France. (S. l. n. d.), 3 pages. Datée du lieu de ma retraite, le 12 octobre 1656.
1979Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évêques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France.Sans DateSans Lieu21979. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évê ques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France. (S. l. n. d.), 2 pages. Du 31 octobre 1656.
1980Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évêques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France.Sans DateSans Lieu81980. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les cardinaux, archevêques, évê ques et autres députés de l'assemblée générale du clergé de France (S. l. n. d.), 8 pages. Datée de ma retraite, le 28 mars 1657. Guy Patin la signale dans sa lettre du 19 juin, à Spon, p.283 du IIe vol.
1981Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au pape.Sans DateSans Lieu41981. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au pape. (S. l. n. d.), 4 pages. Datée du 18 octobre 1656. L'original latin a été publié en une feuille in-4°, sans titre, sans nom de lieu et sans date. Guy Patin en fait mention dans sa lettre du 19 juin 1657, à Spon, p. 283 du II° vol. La traduction française a été reproduite dans les AMémoires mais sans date. du cardinal de Retz, p. 577, coll. Michaud,
1982Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi.Sans DateSans Lieu21982. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi. (S. l. n. d.), 2 pages. e, Datée du lieu de ma retraite, le 22 septembre 1656.1Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 577, coll. Michaud.
1983Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi.Sans DateSans Lieu81983. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi.(S. l. n. d.), 8 pages. Datée du Plessis, le 31 octobre 1656.
1984Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi.Sans DateSans Lieu71984. Lettre de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi.(S. l. n. d),7 pages. Datée du lieu de ma retraite, le 9 avril 1657. on trouve, à la suite et sous la même date, une lettre du car 148 BlBLIOGRAPHIE [LETTRE] dinal à la reine. Les éditeurs des Mémoires du cardinal de Retz, coll. Michaud, les ont reproduites textuellement, p.580 et suiv.
1985Lettre de M. le cardinal Mazarin à M. le prévôt des marchands.Sans DateSans Lieu71985. Lettre de M. le cardinal Mazarin à M. le prévôt des marchands. (S. l. n. d.), 7 pages non chiffrées. Datée de Bouillon, le 23 décembre 1651. Il faut y joindre la pièce qui suit :
1986Lettre de M. le cardinal Mazarin au roi.Sans DateSans Lieu271986. Lettre de M. le cardinal Mazarin au roi. (S. l. n. d.), 27 pages. Datée aussi de Bouillon, le 23 décembre 1651, mais non signée. On lit ensuite une lettre du cardinal à la reine. Ces trois lettres réunies ne sont pas communes. Si nous en croyons l'auteur des Observations sur quelques lettres écrites au cardinal Mazarin et par le cardinal Mazarin, elles sont sorties « de l'imprimerie baveuse de Sédan. »
1987Lettre (la) de M. le comte d 'Harcourt à messieurs de Bordeaux, tant du Parlement que de l'Hôtel de Ville, pour les attirer au parti de Mazarin, avec leur réponse portant refus de ses propositions.1652Paris41987. Lettre (la) de M. le comte d'Harcourt à messieurs de Bordeaux, tant du Parlement que de l'Hôtel de Ville, pour les attirer au parti de Mazarin, avec leur réponse portant refus de ses propositions. Paris , Alexandre Lesselin, 1652, 4 pages. Datée de Podensac, le 27 avril, et signée le comte d'Harcourt. Elle ne me paraît pas d'une authenticité bien établie.
1988Lettre de M. le comte d 'Harcourt envoyée à la reine contre les fausses opinions de sa retraite.1652Paris81988. Lettre de M. le comte d'Harcourt envoyée à la reine contre les fausses opinions de sa retraite. Paris, Antoine Périer, 1652, 8 pages. Datée de Taillebourg, le 18 mai, et signée Henry de Lorraine.
1989Lettre de M. le duc d 'Épernon, écrite à la cour de Parlement de Bordeaux, du 31 mars 1649, avec la Réponse du Parlement, du 2 avril 1649.1649Bordeaux121989 Lettre de M. le duc d'Épernon, écrite à la cour de Parlement de Bordeaux, du 31 mars 1649, avec la Réponse du Parlement, du 2 avril 1649. Bordeaux, Guillaume Millange, 1649, 12 pages; les deux der nières chiffrées , par erreur, 6 et 8. Il y en a une édition de Paris jouxte la copie, etc. Fonteneil l'a donnée dans son Histoire des mouvements de Bordeaux.
1990Lettre de M. le maréchal de Turennes (sic ) à la reine.1650Paris81990. Lettre de M. le maréchal de Turennes (sic)à la reine. Paris, 1650,8 pages. Il y en a une meilleure édition, s. l. n. d. : Lettre de monsieur le maréchal de Turenne envoyée à la reine, etc.
1991Lettre de M. Scarron envoyée au cardinal Mazarin, à Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques.1652Paris161991. Lettre de M. Scarron envoyée au cardinal Maza rin, à Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques. Paris, Simon Champion, 1652, 16 pages. Contrefaçon de la Lettre à M. le cardinal, burlesque.
1992Lettre de M. Thevenin à monseigneur le duc d 'Épernon, pair et colonel de France (sic ), touchant tout ce qui se passe dans Paris contre lui.Sans DateSans Lieu81992. Lettre de M. Thevenin à monseigneur le duc d'Épernon, pair et colonel de France (sic), touchant tout ce qui se passe dans Paris contre lui. (S. l. n. d.), 8 pages. Datée de Paris, le mercredi 1er septembre 1649, à trois heures du matin. M. Thevenin était chargé des affaires du duc d'Epernon à Paris. Il pourrait avoir écrit cette lettre. L'a-t-il écrite ? Quoi qu'il en soit, elle est assez curieuse et très-rare.
1993Lettre de monseigneur de Conty à son frère, monseigneur de Condé, sur la pacification des affaires de la Guyenne, et son acheminement vers Étampes.1652Paris61993. Lettre de monseigneur de Conty à son frère, mon seigneur de Condé, sur la pacification des affaires de la Guyenne, et son acheminement vers Étampes. De Ca loche, le 27 mai 1652. Paris, 1652, 6 pages. Rare, mais fausse.
1994Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevesque de Paris, à messieurs les archevesques et évesques de l'église de France.Sans DateSans Lieu241994. Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevesque de Paris, à messieurs les arche vesques et évesques de l'église de France. (S. l. n. d.), 24 pages. Datée du 14 décembre 1654. Elle a été brûlée par la main du bourreau, en exécution d'une sentence du Châtelet de Paris, rendue le 29 janvier 1655 , et non le 25, comme le disent MM. Champollion, qui l'ont publiée textuel lement dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 526, coll. Mi chaud. Il existe une copie manuscrite de la sentence dans le 199° volume des Mazarinades de la bibliothèque de l'Arsenal. Lyonne pensait que la Lettre avait pu être imprimée en Italie. MM. Champollion ont cru pouvoir affirmer d'après le papier, les caractères, la dimension de la justification et la forme des alinéa, qu'elle est d'impression espagnole ; mais l'aspect de l'imprimé n'a, ce semble, rien d'étrange ; surtout les alinéa ne sortent pas en marge à gauche. Le cardinal de Retz était alors à Rome, d'où il écrivait, le même jour, des lettres au roi et à la reine. Il dit d'ail leurs formellement dans la Lettre circulaire du 24 avril 1660 que celle de ses lettres qui a été brûlée par la main du bourreau, a été écrite et imprimée dans Rome. MM. Champollion se sont encore trompés quand ils ont mis en tête de la Lettre : Rome, le 14 décembre 1654. La date de Rome n'est pas sur les imprimés. C'est à cette Lettre que répondent les Avis sincères d'un évesque pieux et désintéressé, etc.
1995Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, à monsieur le duc de Retz, le père.Sans DateSans Lieu41995. Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, à monsieur le duc de - Retz, le père. (S. l. n. d.), 4 pages. Ni datée ni signée.
1996Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les curés de Paris.Sans DateSans Lieu31996. Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les curés de Paris. (S. l. n. d.), 3 pages. Même date que la suivante.
1997Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les doyen, chanoine et chapitre de l'église de Paris.Sans DateSans Lieu31997. Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les doyen, chanoine et chapitre de l'église de Paris. (S. l. n. d.), 3 pages. « Proche Beaupreau, ce 8 août 1654. » Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, note de la page 444, coll. Michaud.
1998Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les doyen, chanoine et chapitre de l'église de Paris.Sans DateSans Lieu181998. Lettre de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, écrite à messieurs les doyen , chanoine et chapitre de l'église de Paris. (S. l. n. d.), 18 pages. Datée de Rome, le 22 mai 1655. Le gouvernement y a fait répondre par les Considérations sur une lettre du cardinal de Retz, etc. La Lettre est tout entière dans les Mémoires du cardinal, p.484, coll. Michaud.
1999Lettre de monseigneur le duc d'Épernon au Parlement de Toulouse.Sans DateSans Lieu81999. Lettre de monseigneur le duc d'Épernon au Par lement de Toulouse.(S. l. n. d), 8 pages. Rare. Datée d'Agen, le 17 juillet 1650, et signée le duc d'Épernon. Il s'agit de ses démêlés avec le Parlement de Bordeaux.
2000Lettre de monseigneur le duc de Beaufort écrite à Son Altesse Royale sur la marche de son armée, ensemble l'arrivée de monseigneur le Prince à Paris.1652Paris82000. Lettre de monseigneur le duc de Beaufort écrite à Son Altesse Royale sur la marche de son armée, en semble l'arrivée de monseigneur le Prince à Paris. Paris, Jean Petrinal, 1652, 8 pages. Datée du camp près de Vendôme, le 29 mars 1652, et signée François de Vendosme. Supposée. Pas un mot de l'arrivée de M. le Prince.
2001Lettre de monseigneur le duc de Guise à la reine régente sur son injuste détention à Naples, et sur son affection pour mademoiselle de Pont (sic).1649Paris42001 .. Lettre de monseigneur le duc de Guise à la reine régente sur son injuste détention à Naples, et sur son affection pour mademoiselle de Pont (sic). Paris, Ni colas de La Vigne, 1649, 4 pages. Imprimée dans la notice sur les Mémoircs du duc de Guise, coll. Petitot et Michaud. Le duc n'y parle pas de sa détention; et en effet, il n'était pas encore prisonner. On a donné cette lettre dans les Mémoires de madame de Motte ville, page 151, coll. Michaud.
2002Lettre de monseigneur le duc de Longueville à messieurs du Parlement de Paris.1649Paris62002. Lettre de monseigneur le duc de Longueville à messieurs du Parlement de Paris. (Paris), veuve An dré Musnier, 1649, 6 pages. Datée de Rouen, le 24 février. Intéressante et peu commune; mais le duc de Longueville ne l'a point écrite.
2003Lettre de monseigneur le duc de Longueville envoyée à monseigneur le prince de Condé sur les affaires présentes, touchant le retour du cardinal Mazarin.1652Paris82003. Lettre de monseigneur le duc de Longueville en voyée à monseigneur le prince de Condé sur les af faires présentes, touchant le retour du cardinal Maza rin. Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen, 1652, 8 pages. Datée de Rouen, le 1er janvier 1652, et signée Henry d'Or léans. Fausse.
2004Lettre de monseigneur le duc de Rohan à Son Altesse Royale sur les entreprises du cardinal Mazarin contre la ville d'Angers.1652Paris82004. Lettre de monseigneur le duc de Rohan à Son Altesse Royale sur les entreprises du cardinal Maza rin contre la ville d'Angers. Paris, Jean de La Caille, 1652,8 pages. Datée d'Angers, le 3 février. La Caille a eu le soin d'imprimer in extenso, sur la 8° page, l'ordre du duc d'Orléans qui lui avait été donné le 17 du même I1O1S,
2005Lettre de monseigneur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet du retardement de la paix.1651Paris62005. Lettre de monseigneur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet du retardement de la paix. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 6 pages. Datée du camp de la Bergerie, le 14 décembre.
2006Lettre de monseigneur le prince de Condé à messieurs de Paris.1650Paris72006. Lettre de monseigneur le prince de Condé à mes sieurs de Paris. Paris, 1650,7 pages. Signée C. Sotte.
2007Lettre de monseigneur le prince de Condé au cardinal Mazarin.1652Bordeaux72007. Lettre de monseigneur le prince de Condé au cardinal Mazarin. Jouxte la copie imprimée à Bor deaux, 1652,7 pages. Signée Louis de Bourbon. Non datée, fausse.
2008Lettre de monseigneur le prince de Condé écrite à Son Altesse Royale.1651Paris82008. Lettre de monseigneur le prince de Condé écrite à Son Altesse Royale. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 8 pages. Rare. Datée de Bordeaux, le 31 octobre. Le prince refuse la conférence qui lui était offerte par le du d'Orléans.
2009Lettre de monseigneur le prince de Condé écrite à tous les parlements de France.1651Paris122009. Lettre de monseigneur le prince de Condé écrite à tous les parlements de France. Paris, Nicolas Vi venay, 1651, 12 pages. Elle est sans date ; mais le prince y dit qu'il l'a écrite dans sa maison de Saint-Maur. On trouve, en suite de la lettre, l'arrêt du Parlement de Bordeaux, du 13 juillet qui, entre autres disposi tions, ordonne que remontrances seront faites pour l'éloignement des trois sous-ministres, Servien, Lyonne et Le Tellier. Omer Talon en parle dans ses Mémoires, p.437, coll. Michaud. La lettre a été imprimée aussi sous le titre de : Lettre de mon sieur le Prince à messieurs du Parlement de Paris , etc.
2010Lettre de monseigneur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne, à messieurs les bourgeois de l'Ormée de Bourdeaux.1651Bordeaux82010. Lettre de monseigneur le prince de Condé, gou verneur de Guyenne, à messieurs les bourgeois de l'Ormée de Bourdeaux.Bourdeaux, Guill. de La Court, 1651, 8 pages. Datée de Saint-Maur, le 18 juillet.
2011Lettre de monseigneur le Prince envoyée à Son Altesse Royale, sur le sujet de la dernière bataille, par un courrier extraordinaire.1652Paris72011.. Lettre de monseigneur le Prince envoyée à Son Altesse Royale, sur le sujet de la dernière bataille, par un courrier extraordinaire. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Datée de Châtillon, le 10 avril. Il s'agit du combat de Bleneau. Ce n'est pas ici une relation ; mais quelques réflexions et anecdotes après la bataille. Voici une anecdote : le maréchal d'Hocquincourt demanda à rendre ses de - voirs au prince de Condé. « J'ai perdu mon honneur et mon bien, lui dit-il; il y va du mien de plus de trois millions. - Vous avez un bon maître que le cardinal Mazarin, répondit le prince ;il vous récompensera assez, comme les autres qui le servent. » Quoique Chevalier ait eu une permission du duc d'Orléans, il est très-permis de douter de l'authenticité de cette lettre. Loret dit dans la lettre quatorzième du livre III de la Muse historique (14 avril 1652) : « ... D'Hocquincourt (perdit)bien davantage ; Car outre bagage et chevaux , Vaisselle d'argent et joyaux, Armes, canons et babioles , On lui prit deux mille pistoles. »
2012Lettre de monsieur Brousse, docteur en théologie, écrite à monseigneur l'archevêque de Paris.Sans DateSans Lieu142012. Lettre de monsieur Brousse, docteur en théologie, écrite à monseigneur l'archevêque de Paris. (S. l. n. d.), 14 pages. M. Brousse avait été éloigné de la chaire de Saint-Germain-le Vieux, où il prêchait le carême, en 1649 probablement. Il écrit à l'archevêque pour se justifier. Je lis dans sa lettre ces deux pas sages : « Je n'ai point parlé des questions d'État; je me suis con tenté d'enseigner l'obéissance que l'on doit au roi, et de faire prier pour sa sacrée personne. » « Je n'ai point changé l'évangile du jour. Je n'ai point fait de la chaire un théâtre de passion, pour y déclamer des satyres, comme beaucoup d'autres font. » Il est possible qu'il n'ait rien fait de tout cela; et peut-être portait-il la peine des pamphlets frondeurs du curé de Saint-Roch, qui s'appelait Brousse comme lui. On a déjà remarqué que le dernier passage cité est une allusion au sermon prêché le jour de Saint-Louis 1648 par le coadjuteur.
2013Lettre (la) de monsieur de Châteauneuf envoyée à monseigneur le prince de Condé sur le retour du cardinal Mazarin à Poitiers.Sans DateSans Lieu82013. Lettre (la) de monsieur de Châteauneuf envoyée à monseigneur le prince de Condé sur le retour du cardi - nal Mazarin à Poitiers.Sans Lieujouxte la copie imprimée à Poitiers Sans Date, 8 pages. Datée du 24 janvier 1652, et signée de Laubespine Fausse et sotte, mais rare. Inutile de dire qu'il n'y a pas d'édi tion de Poitiers.
2014Lettre de monsieur de La Vrillière à monsieur d'Argenson, touchant les affaires de M. le duc d'Epernon.Sans DateSans Lieu62014. Lettre de monsieur de La Vrillière à monsieur d'Argenson, touchant les affaires de M. le duc d'Éper non. (S. l. n. d.), 6 pages. Datée du 1er septembre 1649. Ou c'est la lettre qui est fausse, ou c'est la date; car d'Argenson n'était plus en Guyenne. Le traité qu'il avait négocié et conclu avec les Bordelais est du 1er mai.
2015Lettre de monsieur de Sauvebœuf écrite à M. le maréchal d 'Haumont ( sic ) sur le comportement des affaires de Mazarin.1652Paris152015. Lettre de monsieur de Sauvebœuf écrite à M. le maréchal d'Haumont (sic) sur le comportement des affaires de Mazarin. Paris, Pierre de Chumusy, 1652, 15 pages. Datée du château de l'Anger (sic), le 6 mars. Pièce assez curieuse. Sauvebœuf a acheté le miroir de Mazarin qui avait été pris par un paysan dans la prétendue déroute d'Angers. Ce miroir est enchanté. Sauvebœuf y voit, en trois actes , l'éloi gnement de Mazarin. Les scènes ne manquent pas d'originalité.
2016Lettre de monsieur le baron de Rians à nosseigneurs de la souveraine cour de Parlement de Provence.Sans DateSans Lieu22016. Lettre de monsieur le baron de Rians à nos seigneurs de la souveraine cour de Parlement de Pro vence. (S. l. n. d.), 2 pages. Rare. Datée de Paris, le dernier juin 1649, et signée de Rians.
2017Lettre de monsieur le cardinal Mazarin écrite au roi, sur son retour en France.1652Sans Lieu162017. Lettre de monsieur le cardinal Mazarin écrite au roi, sur son retour en France.Sans Lieu, 1652, 16 pages. Datée d'Épernay le 4 janvier, et signée Jules, cardinal Mazarin.
2018Lettre de monsieur le cardinal Mazarini à messieurs les évêques du clergé de France.Sans DateSans Lieu32018. Lettre de monsieur le cardinal Mazarini à mes sieurs les évêques du clergé de France.(S. l. n. d.), 3 pages. Non signée, mais datée d'Épernay, le 4 janvier 1652. La plus rare des lettres écrites par le cardinal Mazarin pour annoncer sa rentrée en France.
2019Lettre de monsieur le comte de Tavannes à monseigneur le duc d'Orléans sur la trahison des Allemands découverte par les habitants de la ville d'Étampes, le 27ᵉ jour de mai 1652, avec la punition exemplaire qui en a été faite dans ladite ville.1652Paris72019. Lettre de monsieur le comte de Tavannes à mon seigneur le duc d'Orléans sur la trahison des Alle mands découverte par les habitants de la ville d'É tampes, le 27° jour de mai 1652, avec la punition exemplaire qui en a été faite dans ladite ville. Paris, Claude Le Roy, 1652,7 pages. Datée d'Étampes le 27 mai, et signée de Tavannes et de Clinchamp. Le sauveur d'Étampes était un vigneron nommé Pierre Le Clerc. Curieuse et rare.
2020Lettre de monsieur le duc d'Épernon à un de messieurs du Parlement de Paris, avec la Réponse.1650Sans Lieu352020. Lettre de monsieur le duc d'Épernon à un de messieurs du Parlement de Paris , avec la Réponse. Sans Lieu, 1650,35 pages, La lettre est datée de Loches, le 19 août; la réponse de Paris , le 12 septembre. Ce sont deux pièces curieuses des affaires de Guyenne. La réponse est de La Chabanne. Giac, qui est attaqué person nellement dans cet écrit, a répondu par la Lettre du sieur de Giac... au sieur de La Chabanne, etc.; et un ami de ce dernier a répliqué dans les Avis salutaires donnés à messieurs de Bordeaux, etc. Tous ces pamphlets sont intéressants et rares.
2021Lettre de monsieur le duc de Beaufort à monsieur le duc de Mercœur son frère.1649Sans Lieu82021. Lettre de monsieur le duc de Beaufort à monsieur le duc de Mercœur son frère. Sans Lieu, 1649,8 pages. Plus insolente que spirituelle. Le duc de Beaufort n'a rien écrit de semblable.
2022Lettre de monsieur le duc de Nemours à Son Altesse Royale, dans laquelle sont contenus les moyens infaillibles de faire la paix générale.1652Paris82022. Lettre de monsieur le duc de Nemours à Son Al tesse Royale, dans laquelle sont contenus les moyens infaillibles de faire la paix générale. Paris, Jacob Che valier, 1652,8 pages. Datée de La Fère, le 23 février, et signée C. de Savoye, duc de Nemours. Lettre supposée, qui ne tient pas tout ce que le titre promet. Je ne la crois pas commune.
2023Lettre de monsieur le garde des sceaux de France et premier président à M. le président de Bailleul.1652Paris42023. Lettre de monsieur le garde des sceaux de France et premier président à M. le président de Bailleul. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 4 pages. Datée du 12 mai.
2024Lettre de monsieur le maréchal de Rantzau, gouverneur de Dunkerque, à monseigneur le duc d'Orléans.1649Paris82024. Lettre de monsieur le maréchal de Rantzau, gou verneur de Dunkerque, à monseigneur le duc d'Or léans. Paris, Rolin de La Haye, 1649, 8 pages. Datée de Dunkerque, le 26 février. Quoiqu'il y ait une permission d'imprimer, délivrée à la Chambre des dépêches, le 3 mars, je n'hésite pas à dire que la lettre est supposée. Le maréchal y fait de la politique comme un rhéteur. Il serait curieux que pourtant cette lettre eût été la cause dé terminante de son arrestation.
2025Lettre de monsieur le maréchal de Turenne envoyée à la reine régente pour la délivrance des princes, et le sujet qui l'a obligé à prendre les armes.Sans DateSans Lieu82025. Lettre de monsieur le maréchal de Turenne en voyée à la reine régente pour la délivrance des princes, et le sujet qui l'a obligé à prendre les armes. (S. l. n. d.), 8 pages. Datée de Stenay, le 3 mai 1650, ét signée Henry de La Tour. « Quoique toutes les raisons qu'il allègue dans cette lettre, dit Ramsay, soient fondées sur de faux principes, il y règne néanmoins une candeur, une noblesse et un désintéressement parfait. On y admire tous les sentiments d'un héros, mais d'un héros dans l'éga rement. » (Histoire de Turenne, p. 242 du I° vol., éd. in-12) Ramsay cite deux passages de la lettre. Villefore analyse la lettre et en cite des fragments. (Véritable vie de madame de Longueville, p. 154 du I° vol.) L'édition de Paris (Lettre de M. le maréchal de Turenne à la reine) ne porte pas la date de Stenay.
2026Lettre de monsieur le maréchal de Turenne envoyée à monsieur le duc de Bouillon.1649Paris82026. Lettre de monsieur le maréchal de Turenne en voyée à monsieur le duc de Bouillon. Paris, Pierre Variquet, 1649, 8 pages.
2027Lettre de monsieur le Prince à messieurs de la cour de Parlement de Bordeaux, du 8 juillet 1651.1651Bordeaux82027. Lettre de monsieur le Prince à messieurs de la cour de Parlement de Bordeaux, du 8 juillet 1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 8 pages. Rare.
2028Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Parlement.1651Paris82028. Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Par lement. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,8 pages. Datée de Saint-Maur, le 7 juillet. Il y en a une autre édition sur la copie, etc. La date n'est pas au bas de la lettre. Il faut y joindre la Seconde lettre écrite à messieurs du Parlement par Mgr. le prince de Condé, etc. . Cette seconde lettre a été également publiée : jouxte la copie. , La première est dans les Mémoires de madame de Motteville, p. 400, coll. Michaud.
2029Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Parlement de Paris, avec la Réponse de la reine sur la dite lettre, donnée à messieurs les gens du roi pour le Parlement.1651Paris82029. Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Par lement de Paris, avec la Réponse de la reine sur la dite lettre, donnée à messieurs les gens du roi pour le Parlement. Paris, par les imprimeurs et libraires or dinaires du roi, 1651,8 pages. La lettre est la même que celle qui est intitulée : Lettre de mon seigneur le Prince écrite à tous les Parlements de France, etc. La réponse est çe papier non signé dont Omer Talon parle (p. 433 de ses Mémoires, coll...Michaud). Voir Discours que le roi et la reine, etc. Il en a paru une édition à Rouen chez David du Petitval et Jean Viret, 1651,8 pages.
2030Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Parlement sur le sujet de sa retraite à Bordeaux.Sans DateSans Lieu72030. Lettre de monsieur le Prince à messieurs du Par lement sur le sujet de sa retraite à Bordeaux. (S. I. n. d.), 7 pages. Avec la lettre au Parlement, il y a une lettre au roi ; toutes deux sans date.
2031Lettre de monsieur le Prince à messieurs les maire et jurats de la ville de Bordeaux, du 8 juillet 1651.1651Bordeaux72031 . Lettre de monsieur le Prince à messieurs les maire et jurats de la ville de Bordeaux, du 8 juillet 1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651,7 pages.
2032Lettre de monsieur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet de son arrivée aux troupes de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours.1652Paris82032. Lettre de monsieur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet de son arrivée aux troupes de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours. Paris, Nicolas Vivenet (sic), 1652,8 pages. Datée de Nojan (sic), le 1er avril 1652, et signée Louis de Bourbon. Cette lettre est-elle bien authentique? Le prince y dit qu'il ne s'est rendu à l'armée que sur une invitation des officiers qui, ap prenant son passage, lui envoyèrent un courrier; et cela n'est pas vrai. Vivenay pourtant était son imprimeur.
2033Lettre de monsieur le prince de Condé à Son Altesse Royale sur le sujet de son éloignement de la cour, du 13 septembre 1651.1651Paris82033. Lettre de monsieur le prince de Condé à Son Al tesse Royale sur le sujet de son éloignement de la cour, du 13 septembre 1651. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,8 pages. Il y en a une autre édition : jouxte la copie, etc., 4 pages non chiffrées.
2034Lettre de monsieur le prince de Condé écrite au roi sur le sujet du retour du cardinal Mazarin, contenant ses intentions.1652Bordeaux142034. Lettre de monsieur le prince de Condé écrite au roi sur le sujet du retour du cardinal Mazarin, conte nant ses intentions. Bordeaux, 1652, 14 pages. Datée de Bergerac, le 12 février. François Noël en a donné une édition à Paris : jouxte la copie, etc.
2035Lettre de monsieur le prince de Condé envoyée à M. Dom ( sic) Louis de Haros (sic ), du camp de Saint Jevin, ce 25 décembre 1652, de laquelle le roi a l'original.1652Paris72035. Lettre de monsieur le prince de Condé envoyée à M. Dom (sic) Louis de Haros (sic), du camp de Saint Jevin, ce 25 décembre 1652, de laquelle le roi a l'o riginal. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1652, 7 pages. Curieuse et rare. Elle est dans l'Histoire du cardinal Mazarin, par Aubery, p.438 du IIIe vol.
2036Lettre de monsieur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne, écrite à messieurs les maire et jurats, gouverneurs de Bordeaux.1651Bordeaux72036. Lettre de monsieur le prince de Condé, gouver neur de Guyenne, écrite à messieurs les maire et ju rats, gouverneurs de Bordeaux. Bordeaux, J. Mon giron Millanges, 1651,7 pages. * Datée de Saint-Maur, le 18 juillet.
2037Lettre de monsieur le prince de Conty écrite au roi sur son voyage de Berry.1651Sans Lieu72037. Lettre de monsieur le prince de Conty écrite au roi sur son voyage de Berry.Sans Lieu, 1651,7 pages. Datée de Bourges, le 2 octobre. Elle est attribuée à l'auteur du Discours libre et véritable sur la conduite de M. le Prince; et il y a été répondu par l'Apologie par ticulière pour M. le prince de Conty, etc. Les Avis de Châteauneuf avaient déjà paru.
2038Lettre de monsieur le prince de Conti envoyée par M. le baron de La Chaut à monsieur le Prince, son frère, le 26 mai 2652 ( sic), touchant la défaite de l'armée angloise à la levée du siége de Bordeaux.1652Paris82038. Lettre de monsieur le prince de Conti envoyée par M. le baron de La Chaut à monsieur le Prince, son frère, le 26 mai 2652(sic), touchant la défaite de l'armée angloise à la levée du siége de Bordeaux. Pa ris, Antoine Périer, 1652, 8 pages. Datée de Bordeaux , le 23 mai. Voilà certes une rare impudence ! Vingt-cinq vaisseaux anglais, chargés de trente mille hommes, se sont présentés devant Bordeaux. Le général Pek, commandant en chef, a attaqué par mer; le colonel Wuorsec, avec dix mille hommes, par terre. Ce dernier a été battu avec perte de quinze cents prisonniers, qui travaillent aux fortifications. On ne dit pas ce qu'est devenu le premier. Les Anglais étaient venus pour établir la république en France avec l'aide des religionnaires qui promettaient cent mille hommes. Ils avaient été appelés par Mazarin !
2039Lettre de monsieur Servien à messieurs les médiateurs.1649Paris152039. Lettre de monsieur Servien à messieurs les mé diateurs. Paris, Jean de Courbe, 1649, 15 pages. Datée du 1er septembre 1648. La permission d'imprimer a été donnée le 18 novembre 1649. C'est une indication précise du temps auquel les pièces relatives à la paix de Munster ont été publiées. Voir Causes du retardement de la paix, etc.
2040Lettre de monsieur Servient (sic), plénipotentiaire de France, adressée à chacune des Provinces Unies ès Pays-Bas séparément, excepté la Hollande. On trouve à la suite la Réponse à la Lettre écrite par M . Servient à chacune des sept Provinces-Unies, excepté la Hollande; ladite réponse est faite par un ami et confident dudit sieur Servient, par forme d'avis.Sans DateSans Lieu142040. Lettre de monsieur Servient (sic), plénipoten tiaire de France, adressée à chacune des Provinces Unies ès Pays-Bas séparément, excepté la Hollande. On trouve à la suite la Réponse à la Lettre écrite par . M. Servient à chacune des sept Provinces-Unies, ex cepté la Hollande ; ladite réponse est faite par un ami et confident dudit sieur Servient, par forme d'a vis. (S. l. n. d.), 14 pages. La lettre est datée de la Haye, le 24 avril 1647. La réponse n'est pas datée; mais elle est signée J. D. P. Il en existe une édition de 1650, petit in-8°, que l'on doit trou ver à la suite des Lettres de messieurs d'Avaux et Servien, ambas sadeurs pour le roi de France en Allemagne, etc., 1650.
2041Lettre de nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris, envoyée à tous les parlements de France, sur le sujet de l'arrêt donné contre le cardinal Mazarin, du samedi 11 mars 1651.1651Paris42041. Lettre de nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris, envoyée à tous les parlements de France, sur le sujet de l'arrêt donné contre le cardinal Mazarin, du samedi 11 mars 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 4 pages.
2042Lettre de nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux autres parlements de France, sur le sujet de l'éloignement du cardinal Mazarim, du 10 février 1651.1651Paris42042. Lettre de nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris, envoyée aux autres parlements de France, sur le sujet de l'éloignement du cardinal Mazarim, du - 10 février 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires - ordinaires du roi, 1651,4 pages. Il y en a une seconde édition intitulée : la Lettre du Parlement de Paris écrite aux autres parlements de France sur la mauvaise conduite , etc. Et une troisième, chez Jacob Chevalier, qui diffère de la se conde en ce qu'au titre on lit : Administration au lieu de Conduite, et en ce qu'elle ne porte pas la signature de Guyet,greffier.
2043Lettre de Pierre de Provence à la reine, en forme d'avis, sur ce qui s'est passé en son pays.1649Paris112043. Lettre de Pierre de Provence à la reine, en forme d'avis, sur ce qui s'est passé en son pays. Paris, Jean - Hénault, 1649, 11 pages. . Naudé n'en parle que pour la mettre au nombre des lettres fausses et supposées (page 15 du Mascurat). Elle ne manque cependant pas d'intérêt; mais elle n'est pas rare. On y a répondu par la Lettre de l'ombre de la belle Maguelonne, etc., qui est beaucoup moins commune Après l'insurrection d'Aix.
2044Lettre de plusieurs ecclésiastiques considérables du diocèse de Paris à monsieur le cardinal de Retz, leur archevêque.Sans DateSans Lieu172044. Lettre de plusieurs ecclésiastiques considérables du diocèse de Paris à monsieur le cardinal de Retz, leur archevêque. (S. l. n. d.), 17 pages. Rare. - Datée de Paris, le 28 avril 1656, et signée G. A. R. M. P. L. J. Accusation véhémente contre M. Du Saussay, vicaire général de l'archevêque.
2045Lettre de Polichinelle à Jules Mazarin.1649Paris82045. Lettre de Polichinelle à Jules Mazarin. Paris, Jean Hénault, 1649,8 pages. Rare. Signé : Je suis Polichinelle, Qui fais la sentinelle A la porte de Nesle. L'abbé d'Artigny cite, page 36 du II vol de ses Mémoires, un rondeau à l'abbé de La Rivière, qui porte la même signature; mais il ne dit pas qu'il ait été imprimé.
2046Lettre de prédiction écrité à madame la duchesse de Vendôme, au mois de juin 1647, où par une juste observation d'astrologie est noté le temps que M. le duc de Beaufort, son fils, devoit sortir du bois de Vincennes. Cette lettre n'a pu être publiée au temps qu' elle fut présentée à madame de Vendôme, pour ne point causer d 'obstacle à ses heureux pronostics.1649Beaufort72046. Lettre de prédiction écrité à madame la duchesse de Vendôme, au mois de juin 1647, où par une juste observation d'astrologie est noté le temps que M. le duc de Beaufort, son fils, devoit sortir du bois de Vincennes. Cette lettre n'a pu être publiée au temps qu'elle fut présentée à madame de Vendôme, pour ne point causer d'obstacle à (S, l.), 1649, 7 pages. Signé C. M. J. ses -- 1. heureux pronostics. Le cardinal de Retz, dans ses uemoires, parle de l'anecdote qui fait l'objet de cette lettre. Quand le duc de Beaufort fut arrêté, son milieu du ciel arri vait au quarré de Saturne. Il devait sortir de prison quand le point vertical ou zénith de sa nativité serait arrivé au corps du soleil. Ce n'est ni la moins originale , ni la plus commune des pièces de la Fronde.
2047Lettre de proverbes d'un messire abbé, voisin de Compiègne, au noble sire Jules Mazarin, cardinal, lui mandant tout ce qui s'est passé en France depuis son départ.1652Paris162047. Lettre de proverbes d'un messire abbé, voisin de Compiègne, au noble sire Jules Mazarin, cardinal, lui mandant tout ce qui s'est passé en France depuis son départ. Paris, 1652, 16 pages. Signé L. M, F. Pièce plaisante et rare.
2048Lettre de remercîment de messieurs du Parlement de Bordeaux, écrite toutes les chambres assemblées, envoyées (sic) à M. le duc de Beaufort sur le sujet de sa bienveillance pour leurs intérêts et de la province de Guyenne.1650Paris42048. Lettre de remercîment de messieurs du Parlement de Bordeaux, écrite toutes les chambres assemblées, envoyées (sic) à M. le duc de Beaufort sur le sujet de sa bienveillance pour leurs intérêts et de la province de Guyenne. Paris, Jean Brunet, 1650, 4 pages. Datée du 18 juillet.
2049Lettre de remercîment envoyée au cardinal Mazarin sur la lettre qu'il a écrite à une dame de la cour pour l'accommodement de ses affaires, avec la harangue de dame Denize, au large chaperon des halles, députée vers son Everminence (sic) par la comnu nauté de toutes les beurrières de la ville, cité et uni versité de Paris, touchant les bienfaits qu'elle a reçus d'elle pendant tout le caresme dernier. Ridendo di cere veru, quis vetat ?1651Paris162049. Lettre de remercîment envoyée au cardinal Ma zarin sur la lettre qu'il a écrite à une dame de la cour pour l'accommodement de ses affaires, avec la ha rangue de dame Denize, au large chaperon des halles, - députée vers son Everminence (sic) par la comnu nauté de toutes les beurrières de la ville, cité et uni versité de Paris, touchant les bienfaits qu'elle a reçus d'elle pendant tout le caresme dernier. Ridendo di cere verum, quis vetat ? Paris, 1651, 16 pages. Très-rare, assez plaisante, mais fort ordurière. r « vous savez bien qu'il (le duc de Beaufort) demeure toujours dans la rue Quinquampoix, là où durant tout le caresme il a mangé de notre meilleur beurre (grand bien lui fasse) et des meilleures Thuîtres des halles avec son bon ami, le M. de La B. (marquis de La Boulaye) qui, avec sa mine turquesque, nous fit bien manger des cochons en caresme, pendant le blocus de Paris. » Quand cette pièce a paru, le cardinal Mazarin était déjà arrivé à Bouillon. voici le témoignage le plus positif que j'aie rencontré dans les pamphlets sur la paternité de la Mazarinade.Il est extrait de la harangue de dame Denize : « Au commencement de ce caresme, j'allis porter du beurre de . Vanves à madame Le T. (Le Tellier). Par malheur, faut ainsi dire, j'avois porté la Mazarinade du sieur Scurron ( sic ) en vers burlesques ; et comme la lisions , son mari, votre bon et fidèle serviteur, survint, et nous surprit dans la lecture ; et prenant mes cinq ou six feuillets , il commença à parcourir dedans. Il me sou vient qu'en lisant chaque page, il se sousrioit; quelquefois il escla toit; autrefois, en marquant quelques lignes de son ongle, il lui échappoit de dire : O le meschant esprit ! enfin il se mit en colère et dit à sa femme : « Qu'on chasse cette coquine de céans ; il me prend fantaisie de lui faire bailler cent coups d'étrivières. » Je repris vistement ma Mazarinade et mon beurre, et m'enfuis comme tous les mille dièbles , avec protestation de n'y jamais plus retour ner, ne deust-il manger que de l'huile de noix. »
2050Lettre de replique de la petite Nichon du Marais à M. le prince de Condé, à Saint-Germain .1649Sans Lieu82050. Lettre de replique de la petite Nichon du Marais à M. le prince de Condé, à Saint-Germain.Sans Lieu, 1649, 8 pages. Ni moins spirituelle, ni moins libre que la Lettre de la petite Nichon, etc.
2051Lettre de reproche de la reine au cardinal Mazarin sur le repentir qu'elle a de l'avoir aimé.1649Sans Lieu62051. Lettre de reproche de la reine au cardinal Maza rin sur le repentir qu'elle a de l'avoir aimé. Sans Lieu, 1649, 6 pages. Cette lettre semble promettre du scandale ; et elle serait fort innocente, si ce n'est qu'elle est d'une violence stupide. Elle a été réimprimée sous le titre de : Lettre de la rein envoyée au cardinal Mazarin, etc.
2052Lettre de reproche envoyée par une demoiselle bordeloise à une dame mazarine, avec la Réponse.1652Paris62052. Lettre de reproche envoyée par une demoiselle bordeloise à une dame mazarine, avec la Réponse. Paris, Anthoine Le Bourdelois, 1652, 6 pages. La lettre est signée C. D. F., Bordeaux, 21 avril; la réponse, M. F., Paris, 26.
2053Lettre de Son Altesse Royale à M. le duc d 'Amville (sic ), avec la Réponse de M. le duc d'Amville à Son Altesse Royale.1652Paris82053. Lettre de Son Altesse Royale à M. le duc d'Am ville (sic), avec la Réponse de M. le duc d'Amville à Son Altesse Royale. Paris, Denys Langlois, 1652, 8 pages. La lettre est du 23 août, et la réponse du 24.
2054Lettre de Son Altesse Royale au roi.1652Paris42054. Lettre de Son Altesse Royale au roi. Paris, Alexandre Lesselin, 1652, 4 pages. Datée du 25 janvier.
2055Lettre de Son Altesse Royale écrite à la reine sur le sujet de la paix.1652Paris42055. Lettre de Son Altesse Royale écrite à la reine sur le sujet de la paix. Paris, veuve Guillemot, 1652, 4 pages. Datée de Paris, le 20 septembre.
2056Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse du roi à Son Altesse Royale.1652Pontoise72056. Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse du roi à Son Altesse Royale. Pontoise, Julien Courant, 1652, 7 pages. La lettre est du 12 octobre; la réponse du 15.
2057Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale.1652Pontoise42057. Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale. Pon toise, Julien Courant, 1652, 4 pages. Datées des 27 et 29 août. Il y en a une édition de Rouen, chez la veuve Courant, jouxte la copie, etc.
2058Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale.1652Pontoise82058. Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avec la Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale. Pon toise, Julien Courant, 1652,8 pages. La lettre est sans date (7 septembre); la réponse du 12. - La veuve Courant en a donné à Rouen une édition jouxte la copie , etc.
2059Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, servant de réponse à celle de Sa Majesté, du 29 août dernier.1652Paris82059. Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, ser vant de réponse à celle de Sa Majesté, du 29 août dernier. Paris, veuve Guillemot, 1652,8 pages. Datée du 7 septembre. C'est la même que la précédente; mais on ne trouve pas ici la réponse du roi. La lettre du roi, du 29 août, est dans la pièce qui porte le n° 2057
2060Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi sur l'état des affaires présentes, ensemble la Réponse de M. le duc Damville à Son Altesse Royale, avec la Déclaration de Son Altesse Royale sur l'éloignement du cardinal Mazarin.1652Paris112060. Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi sur 166 BlBLIOGRAPHlE [LETTRE] l'état des affaires présentes, ensemble la Réponse de M. le duc Damville à Son Altesse Royale, avec la Dé claration de Son Altesse Royale sur l'éloignement du cardinal Mazarin. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 11 pages. La lettre est du 27 août, la réponse du 24 et la déclaration du 22; mais la réponse ne répond pas à la lettre; au contraire, la lettre n'a été écrite qu'ensuite de la réponse. Le duc d'Orléans, repoussé quand il s'était servi du duc Damville, s'adresse au roi directement. Ces pièces sont suivies de quelques réflexions sans portée.
2061Lettre de Son Altesse Royale envoyée au roi, le 25 juin 1652.1652Paris72061. Lettre de Son Altesse Royale envoyée au roi, le 25 juin 1652. Paris, J. Le Gentil, 1652,7 pages. Le duc d'Orléans avait autorisé expressément la publication de cette lettre, qui n'est ni des plus intéressantes, ni des plus com
2062Lettre de Son Altesse Royale présentée au roi par le maréchal d'Etampes, et la Réponse du roi à Son Altesse Royale.1652Paris72062. Lettre de Son Altesse Royale présentée au roi par le maréchal d'Etampes, et la Réponse du roi à Son Altesse Royale. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages, Datée de Limours, le 29 octobre. La réponse est sans date. Il y a des éditions séparées des Réponses du roi.
2063*Lettre de Turenne à la reine.Sans DateSans Lieunan2063*. Lettre de Turenne à la reine. VILLEFoRE, Vie de la duchesse de Longueville (I, 196). Probablement c'est la même que Ramsay intitule : Lettre de Turenne sur la prison des princes, et qu'on va trouver plus bas.
2064*Lettre de Turenne à Mazarin.Sans DateSans Lieu2302064*. Lettre de Turenne à Mazarin. RAMsAx, Hist. du vicomte de Turenne, in-12, t. I, p.230.
2065*Lettre de Turenne sur la prison des princes.Sans DateSans Lieunan2065*. Lettre de Turenne sur la prison des princes. RAMSAY, Histoire du vicomte de Turenne , in-12, t. I, p. 242. C'est sans doute celle que Villefore intitule : Lettre de Turenne à la reine. Elle a été publiée sous le titre de Lettre de M. le ma réchal de Turenne envoyée à la reine régente, etc.
2066Lettre déchiffrée contenant plusieurs avis qu'un des émissaires et espions de Jules Mazarin lui donnoit de ce qui s'est passé depuis le 21 février 1649, avec l'ordre des chiffres qui se peuvent lire aussi facilement que les lettres communes.1649Paris72066. Lettre déchiffrée contenant plusieurs avis qu'un des émissaires et espions de Jules Mazarin lui donnoit de ce qui s'est passé depuis le 21 février 1649, avec l'ordre des chiffres qui se peuvent lire aussi facilement que les lettres communes. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 7 pages. Datée du 23 février, sept heures du soir.
2067Lettre déchiffrée d'un mazariniste à Mazarin, trouvée entre Saint-Germain et Paris, et traduite d'italien en françois, sur le mariage du Parlement avec la ville de Paris.1649Paris72067. Lettre déchiffrée d'un mazariniste à Mazarin , trouvée entre Saint-Germain et Paris, et traduite d'ita lien en françois, sur le mariage du Parlement avec la ville de Paris. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 7 pages. Signé Gio. Battista Lucrino.
2068Lettre dernière envoyée à la reine par les bourgeois de Paris.1649Sans Lieu72068. Lettre dernière envoyée à la reine par les bour geois de Paris.Sans Lieu, ce vingtième mars 1649,7 pag.
2069Lettre des bourgeois de Paris, écrite à M. le Prince, sur le sujet du retour du cardinal Mazarin et du dernier arrêt donné contre lui.1652Sans Lieu82069. Lettre des bourgeois de Paris, écrite à M. le Prince, sur le sujet du retour du cardinal Mazarin et du dernier arrêt donné contre lui. Sans Lieu, 1652, 8 pages. . Datée de Paris, le 31 décembre 1651, et signée M. D. N. Il faut y joindre la Réponse de M. le Prince à la Lettre des bourgeois de Paris, etc. Ces deux pièces sont assez rares. .
2070Lettre des bourgeois de Paris, envoyée au roy, sur les désordres que commettent les gens de guerre aux environs de cette ville.1652Paris82070. Lettre des bourgeois de Paris, envoyée au roy, sur les désordres que commettent les gens de guerre aux environs de cette ville. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Après la prise de Saint-Denys. Bien faite et très-rare.
2071Lettre des dames du Parlement de Bordeaux aux dames du Parlement de Paris, contenant les remercîments de leur entremise pour la paix, avec un récit véritable de tout ce qui s'étoit passé au dedans et au dehors de la ville de Bordeaux pendant le siége, écrite pendant la trève.1650Bordeaux182071.. Lettre des dames du Parlement de Bordeaux aux dames du Parlement de Paris, contenant les remercî ments de leur entremise pour la paix, avec un récit véritable de tout ce qui s'étoit passé au dedans et au dehors de la ville de Bordeaux pendant le siége, écrite pendant la trève. Jouxte la copie imprimée à Bor deaux, 1650, 18 pages. Datée du 26 septembre 1650. Je ne crois pas à l'édition de Bordeaux. Cela a été écrit et im primé à Paris. Il faut joindre à cette pièce la Copie de la réponse pour les dames du Parlement de Paris, et la Véritable réponse faite par les da mes, etc. Ni bom, ni rare.
2072Lettre des députés du Parlement à nos seigneurs de la Cour, avec les circonstances de la mort de Manzini (sic), neveu du Mazarin, et ce qui s'est passé en la réception du sieur de Rohan, en la qualité de duc et pair de France.1652Parisnan2072. Lettre des députés du Parlement à nos seigneurs de la Cour, avec les circonstances de la mort de Man zini (sic), neveu du Mazarin, et ce qui s'est passé en la réception du sieur de Rohan, en la qualité de duc et pair de France. Paris, Jacob Chevalier, 1652. Datée de Saint-Denys, le 14 juillet. - Il y a une seconde lettre datée du 16, la première de celles que contient la pièce intitulée : Lettres des députés du Parlement à nos seigneurs de la cour, etc.
2073Lettre des jurats et habitants de la ville de Bor deaux envoyée à messieurs les bourgeois et habitants de la ville de Paris.1650Bordeaux42073. Lettre des jurats et habitants de la ville de Bor deaux envoyée à messieurs les bourgeois et habitants de la ville de Paris. Jouxte la copie imprimee à Bor deaux, 1650, 4 pages. Datée du 16 juillet. Évidemment elle a été écrite et publiée à Paris, aussi bien que la Réponse qui est digne de la Lettre.
2074Lettre des milords d'Angleterre à leur nouveau roi, ci-devant prince de Galles, à présent dans la ville de Bredan (sic) en Hollande, et le désaveu de l'exécrable meurtre commis en la personne du roi, son père, traduite d'anglois en françois.1649Paris62074. Lettre des milords d'Angleterre à leur nouveau roi, ci-devant prince de Galles, à présent dans la ville de Bredan (sic) en Hollande, et le désaveu de l'exé crable meurtre commis en la personne du roi, son père, traduite d'anglois en françois. Paris, Guill. Sassier, 1649, 6 pages. Datée de Londres, le 12 février. Naudé la cite dans le Mascurat, p. 15, mais pour la déclarer fausse et supposée.° On a publié la Réponse du nouveau roi d'Angleterre, etc.
2075Lettre des notables bourgeois de Paris à monseigneur le prince de Condé sur les dernières résolutions prises en Parlement.1652Paris72075. Lettre des notables bourgeois de Paris à mon seigneur le prince de Condé sur les dernières résolu tions prises en Parlement. Paris, André Chouqueux, 1652, 7 pages.
2076Lettre des peuples de la province de Poitou, envoyée à nos seigneurs du Parlement de Paris, sur le sujet des partisans et maltotiers.1649Paris82076. Lettre des peuples de la province de Poitou, en- * voyée à nos seigneurs du Parlement de Paris, sur le su jet des partisans et maltotiers. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 8 pages. Curieux détails sur le despotisme de la gabelle. Cette pièce n'est pas commune.
2077Lettre des prévôt des marchands et échevins de la ville de Lyon, écrite au roi le 27 mai 1652, contenant le sujet du refus qu'ils ont fait de recevoir le cardinal Mazarin et les troupes dans leur province.1652Paris72077. Lettre des prévôt des marchands et échevins de la ville de Lyon, écrite au roi le 27 mai 1652, conte nant le sujet du refus qu'ils ont fait de recevoir le cardinal Mazarin et les troupes dans leur province. Paris, Antoine Le Royer, 1652,7 pages. Celui qui a composé cette lettre ne savait pas apparemment qu'il n'y avait à Lyon ni prévôt des marchands, ni échevins.
2078Lettre des prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris écrite au roi, avec la Réponse de Sa Majesté.1652Paris82078. Lettre des prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris écrite au roi, avec la Réponse de Sa Majesté. Paris, Pierre Bon, 1652,8 pages. . La lettre est signée Lefèvre, Guillois, Philippe, Le Vieux et Denison. Elle est sans date. La réponse du roi porte la date du 1er juillet. Ces deux pièces sont relatives à l'entrée du pain de Gonesse. Le roi dit dans sa lettre qu'il travaille pour la délivrance et le soulage ment du peuple.
2079Lettre des provinces de France aux bourgeois de Paris.1649Paris62079. Lettre des provinces de France aux bourgeois de BiBLioGRAPHIE terra Paris. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson, 1649, 6 pages. Il y a la Réponse des bourgeois de Paris, etc.
2080Lettre des trois États de Provence à M. le duc de Guyse (sic), par laquelle il est prié d'accepter le gouvernement de la province, et (de) les tirer du joug tyrannique sous lequel ils languissent depuis la mort du défunt duc de Guyse, son père.1652Paris72080. Lettre des trois États de Provence à M. le duc de Guyse (sic), par laquelle il est prié d'accepter le gouvernement de la province, et (de) les tirer du joug tyrannique sous lequel ils languissent depuis la mort du défunt duc de Guyse, son père. Paris, J. Brunet, 1652,7 pages. . Datée de Toulon, le 10 juillet 1652, et signée : l'Archevêque d'Aix, l'Évêque de Toulon, le comte de Carces, le baron de Mon tosier, de Félix et Coulanges, consuls d'Arles. Il est bien évident qu'elle est fausse ; mais elle est rare.
2081Lettre du bon génie de la ville de Paris à celui de Compiègne sur l'heureux retour du roi.1649Paris62081. Lettre du bon génie de la ville de Paris à celui de Compiègne sur l'heureux retour du roi. Paris, Claude Boudeville, 1649, 6 pages. Compiègne signifie en latin abrégé (de Constantinople)!
2082Lettre du bourgeois désintéressé.1652Sans Lieu152082. Lettre du bourgeois désintéressé. (S. l., 1652), 15 pages. Après l'incendie de l'hôtel de vilie. Cangé l'attribue au coadjuteur; je ne sais sur quel fondement. Le coadjuteur a-t-il pu dire que « les noms de Mazarini, Gondi, Chavigni sonnent également; mais qu'il vaut mieux recevoir l'un de la main du roi par une déclaration paisible, que de fouler aux pieds le respect du souverain, la gloire de la nation et sûreté des familles pour élever les ministres des princes?» Il y en a une autre édition de 12 pages, s. l. n. d.; mais celle de 15 pages est plus belle. . On y a fait pour les princes une Réponse qui ne manque pas d'habileté; et la veuve J. Guillemot a publié la Vérité de ce qui s'est passé à Paris en trois fâcheuses rencontres, etc., défense men teuse et maladroite des princes.
2083Lettre du capitaine Latour contenant la réfutation des calomnies imposées au parti du Parlement et de la ville de Paris.1649Paris142083. Lettre du capitaine Latour contenant la réfuta tion des calomnies imposées au parti du Parlement et de la ville de Paris. Paris, 1649, 14 pages. Naudé classe cette lettre parmi les bonnes pièces (p. 208 du Mascurat). « Quand les rois privent eux-mêmes de leur protection leurs sujets sans justice , ils les absolvent du serment de fidélité. »
-2084.0Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Mazarin sur le sujet de son éloignement.1652Paris8-2084. Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Maza rin sur le sujet de son éloignement. Paris, Nicolas - Vaillant, 1652,8 pages. Datée de Paris, le 21 juillet. M. Champollion dit, dans une note des Mémoires du cardinal de Retz, p. 374, coll. Michaud, que cette pièce fut publiée à l'oc casion de l'exécution des deux misérables qui avaient été condam née à mort pour l'incendie de l'hôtel de ville. On comprend assez que la lettre est fausse.
2085Lettre du C. Mazarin écrite à monseigneur le maréchal de.....1652Paris62085. Lettre du C. Mazarin écrite à monseigneur le maréchal de..... Paris, Philippe Clément, 1652, 6 pages. Datée du château d'Amboise , le 15 mars. Quoique interceptée entre Baugency et Orléans, cette lettre n'en est pas moins ridiculement supposée; mais elle n'est pas commune.
2086Lettre du cardinal Antonio Barberin, envoyée de Rome au cardinal Mazarin à Saint-Germain-en-Laye, touchant les troubles de France.1649Paris82086. Lettre du cardinal Antonio Barberin, envoyée de Rome au cardinal Mazarin à Saint-Germain-en-Laye, touchant les troubles de France. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. Datée de Rome, le 9 février. Il y une Réponse du cardinal Mazarin , etc. ..
2087Lettre du cardinal de Calcano écrite à Mazarin sur la prétention de sa sortie hors de France.1652Sans Lieu72087. Lettre du cardinal de Calcano écrite à Mazarin sur la prétention de sa sortie hors de France. Sans Lieu, 1652, 7 pages. Datée de Rome, le 18 mai.
2088Lettre du cardinal de Retz à messieurs de l'assemblée du clergé, par laquelle il annonce avoir choisi M. Du Saussay pour son grand vicaire , etc .Sans DateSans Lieu32088. Lettre du cardinal de Retz à messieurs de l'as semblée du clergé, par laquelle il annonce avoir choisi M. Du Saussay pour son grand vicaire, etc. (S. l. n. d.), sans titre même, 3 pages. Datée de Rome, le 4 janvier 1656. Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 515, coll Michaud. L'émissaire qui présenta cette lettre à l'assemblée du clergé avait pris le titre d'abbé de Saint-Jean; il était prêtre en effet; il s'appelait Daurat; il était frère du conseiller au Parlement et at taché au cardinal de Retz. Malgré le soin qu'il prit de se cacher, il fut arrêté et mis à la Bastille, où il était encore en 1661, parmi les restes des gazetiers, comme on le voit dans le recueil des lettres - de Colbert, 1661-66, à la Bibliothèque nationale.
2089Lettre du cardinal de Retz à ses grands vicaires.Sans DateSans Lieu42089. Lettre du cardinal de Retz à ses grands vicaires. (S. l. n. d.), et même sans titre, 4 pages. Datée de Saint-Cassien, le 18 juin 1656.
2090Lettre du cardinal de Retz à ses grands vicaires.Sans DateSans Lieu42090. Lettre du cardinal de Retz à ses grands vicaires. (S. l. n. d.), sans titre même, 4 pages. Datée du 30 avril 1660.
2091Lettre du cardinal de Retz au roi.Sans DateSans Lieu102091. Lettre du cardinal de Retz au roi. (S. l. n. d.), sans titre même, 10 pages. . Même date que la précédente. C'est ici le dernier écho de la Fronde. Les pièces, relatives à l'affaire du cardinal de Retz, sont toutes rareS,
2092Lettre du cardinal Mazarin aux pères Théatins pour redoubler leurs prières à le retirer du bourbier où il s'est veautré (sic).1649Paris82092. Lettre du cardinal Mazarin aux pères Théatins pour redoubler leurs prières à le retirer du bourbier où il s'est veautré (sic). Paris, 1649,8 pages. - Mauvaise pièce, qui a été réimprimée en 1651 sous le titre de : l'Arrivée du courrier Mazarin , etc.
2093Lettre du cardinal Mazarin écrite à Son Altesse Royale sur son retour en France.1652Paris62093. Lettre du cardinal Mazarin écrite à Son Altesse Royale sur son retour en France. Paris, 1652, 6 pages. Datée d'Épernay, le 5janvier. Samdricourt a fait la Réponse pour Son Altesse Royale à la Lettre du cardinal Mazarin, etc. La lettre a été comprise dans le Recueil des pièces de Sandri court, etc. Rouen.
2094Lettre du cardinal Mazarin écrite au comte Pigneranda, plénipotentiaire d'Espagne pour la paix générale à Munster, par laquelle se justifie le mauvais dessein du cardinal Mazarin, tant sur la ville de Paris que sur tout l'État.1649Paris72094. Lettre du cardinal Mazarin écrite au comte Pi gneranda, plénipotentiaire d'Espagne pour la paix - générale à Munster, par laquelle se justifie le mauvais dessein du cardinal Mazarin , tant sur la ville de Pa - ris que sur tout l'État. Paris , François Noël, 1649, 7 pages. Du 13 janvier. Fausse et sotte.
2095Lettre du cardinal Mazarin écrite au sérénissime archiduc Léopold, ensemble celle de M. de La Tour, gouverneur d 'Arras, écrite à monseigneur le prince de Conty.1649Paris42095. Lettre du cardinal Mazarin écrite au sérénissime archiduc Léopold, ensemble celle de M. de La Tour, gouverneur d'Arras, écrite à monseigneur le prince de Conty. Paris, 1649, 4 pages. Datées des 14 et 17 janvier. - Fausses et supposées (Mascurat, p. 15)
2096Lettre du cardinal Mazarin, envoyée à la reine touchant sa sortie hors du royaume, du 6 mars 1651.1651Sans Lieu62096. Lettre du cardinal Mazarin , envoyée à la reine touchant sa sortie hors du royaume, du 6 mars 1651. Sans Lieu, 1651, 6 pages.
2097Lettre du cardinal Mazarin envoyée à ses nièces sur son arrivée à Saint-Germain, avec leur Réponse.1652Sans Lieu72097. Lettre du cardinal Mazarin envoyée à ses nièces sur son arrivée à Saint-Germain, avec leur Réponse. Sans Lieu, 1652,7 pages. La lettre est datée de Saint-Germain, le 27 avril; la réponse sans date. Fausses toutes deux , mais rares.
2098Lettre du cavalier Courtois à mademoiselle Rudesse, avec la Réponse de mademoiselle Rudesse.1649Paris82098. Lettre du cavalier Courtois à mademoiselle Ru desse, avec la Réponse de mademoiselle Rudesse. Pa ris, veuve Théodore Pépingué et Étienne Maucroy, 1649, 8 pages. « Permettez que le maître d'hôtel de votre bonté fasse du feu dans la chambre de votre cœur pour réchauffer les pieds de mes désirs. »
2099Lettre du chevalier Georges de Paris à monseigneur le prince de Condé.1649Paris182099. Lettre du chevalier Georges de Paris à monsei gneur le prince de Condé. Paris, 1649, 18 pages. Naudé revient trois fois sur cette lettre dans le Mascurat, pages 11, 199 et 208; et toujours il la cite comme un des plus remarquables pamphlets. Guy Patin la range parmi les meilleurs, dont il espère à la fin un recueil (Lettre à Spon du 14 mai 1649, p.190 du Ier volume). Mais il est à remarquer que l'un et l'autre écrivent toujours la Lettre du chevalier Georges. C'est que la Seconde lettre « ne res semble en rien à celle qui l'avoit précédée. » (Mascurat, p. 15) En d'autres termes, elle n'est pas de la même main que la première. Il n'en faut pas moins deux pièces, et même trois; la seconde lettre ayant été réimprimée en 1650 sous le titre de la Troisième lettre du chevalier Georges à monsieur le Prince. « La fortune accoucha de ce monstre adultérin (Mazarin) pen dant son divorce avec la vertu. » « Nous n'avons pour toutes pièces de sa composition que des commentaires sur les brelans; et la seule statue qui restera de lui en France, sera le valet de carreau dans le Hoc mazarin. » « L'administration du royaume appartient naturellement aux enfants de France pendant la minorité du roi. » La Lettre est assez commune. Il y en a une édition in-12, s. l. n. d., 17 pages.
2100Lettre du comte de Grancey à monseigneur le prince de Condé.1649Sans Lieu82100. Lettre du comte de Grancey à monseigneur le prince de Condé. Sans Lieu, 1649,8 pages. Fausse et supposée (Mascurat, p. 15).
2101Lettre du comte-duc d'Olivarez, ministre d'État du roi d'Espagne, à Jules Mazarin, cardinal, naguères ministre d'État du roi de France.1649Paris82101. Lettre du comte-duc d'Olivarez, ministre d'État du roi d'Espagne, à Jules Mazarin, cardinal, naguères ministre d'État du roi de France. Paris, François Noël, 1649, 8 pages. Citée à la p. 15 du Mascurat parmi les lettres fausses et sup posees.
2102Lettre (la) du duc de Bouillon envoyée au maréchal de Turenne, ensemble la Réponse du maréchal de Turenne au duc de Bouillon.Sans DateSans Lieu32102. Lettre (la) du duc de Bouillon envoyée au maré chal de Turenne, ensemble la Réponse du maréchal de Turenne au duc de Bouillon. (S. l. n. d.), 3 pages. La lettre est datée de Bordeaux , le 7 juin 1650; la réponse porte la date du 10 ! C'est ridicule; mais c'est rare. - J'en dirai autant de celle qui suit :
2103Lettre du duc de Lorraine à madame la duchesse d'Orléans, sa sœur, touchant la marche de son armée, et les assurances qu'il lui donne, qu'il vient se joindre à Son Altesse Royale pour éloigner le Mazarin.1652Paris72103. Lettre du duc de Lorraine à madame la duchesse d'Orléans, sa sœur, touchant la marche de son armée, et les assurances qu'il lui donne, qu'il vient se joindre à Son Altesse Royale pour éloigner le Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pages. Datée de Tugry (sic), le 30 avril.
2104Lettre du duc de Lorraine à messieurs de la ville de Paris, ensemble les particularités de son armée, et les noms des chefs qui la conduisent.1652Paris82104. Lettre du duc de Lorraine à messieurs de la ville de Paris, ensemble les particularités de son armée, et les noms des chefs qui la conduisent. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages. - Datée de Neufchâtel, le 26 mai
2105Lettre du duc de Lorraine au maréchal de Turenne qui a été interceptée, par laquelle il tâche de couvrir sa trahison manifeste.1652Paris72105. Lettre du duc de Lorraine au maréchal de Tu renne qui a été interceptée, par laquelle il tâche de couvrir sa trahison manifeste. Paris, A. Chouqueux, 1652, 7 pages Datée du camp de Soissy, le 16 juin, -- La permission du duc d'Orléans ne me paraît pas une garantie suffisante d'authenticité. Je ne crois pas que les banalités qui al longent démesurément la lettre soient du duc de Lorraine.
2106Lettre du duc de Lorraine, avec la déclaration de ses bonmes intentions pour le secours de Paris et la conclusion de la paix générale, à tous les bons et véritables François.1652Paris82106. Lettre du duc de Lorraine, avec la déclaration de ses bonmes intentions pour le secours de Paris et la conclusion de la paix générale, à tous les bons et vé ritables François. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Datée de Tugny, le 29 avril.
2107Lettre (la) du duc de Lorraine écrite à monseigneur le prince de Condé sur l'avancement de ses troupes.1652Paris72107. Lettre (la) du duc de Lorraine écrite à monsei gneur le prince de Condé sur l'avancement de ses troupes. Paris, Charles Le Roy, 1652,7 pages. Datée de Bruxelles, le 20 février. Pathos ridicule, mis à la charge du duc de Lorraine avec la per mission du duc d'Orléans.
2108Lettre du duc de Lorraine envoyée à Mademoiselle, la suppliant de dire à Son Altesse Royale qu'il désire revenir à Paris pour joindre ses troupes à celles de messieurs les princes pour la destruction du Mazarin.1652Paris42108. Lettre du duc de Lorraine envoyée à Mademoi selle, la suppliant de dire à Son Altesse Royale qu'il désire revenir à Paris pour joindre ses troupes à celles de messieurs les princes pour la destruction du Maza rin. Paris, André Moreau, 1652, 4 pages. Datée du camp proche de Château-Thierry, le 6 juillet, et signée Charles de Lorraine. Fausse.
2109Lettre du duc de Lorraine, envoyée à S. A. Royale madame la duchesse d 'Orléans, sur la diligence qu 'il fait pour le secours de la ville de Paris.1652Paris72109. Lettre du duc de Lorraine, envoyée à S. A. Royale , madame la duchesse d'Orléans, sur la diligence qu'il fait pour le secours de la ville de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,7 pages. Datée du camp près d'Étampes, le 10 mars 1652, et signée Charles, duc de Lorraine.
2110Lettre du duc de Lorraine, envoyée à Son Altesse Royale madame la duchesse d'Orléans, sur la marche de son armée pour le secours de la ville de Paris.1652Paris62110. Lettre du duc de Lorraine, envoyée à Son Altesse Royale madame la duchesse d'Orléans, sur la marche de son armée pour le secours de la ville de Paris. Pa ris, veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages, Datée du camp d'Avenay, le 8 mai, et signée Charles, duc de - Lorraine. Je ne garantirais pas l'authenticité de ces deux lettres., :
2111Lettre du duc de Wirtemberg (sic) au roi sur la jonction de son armée aux troupes de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, demandant l'entier repos de la France sur les mouvements présents, et la paix générale entre les deux couronnes, écrite de Nussy, le 4ᵉ jour de septembre 1652.1652Paris62111. Lettre du duc de Wirtemberg (sic) au roi sur la jonction de son armée aux troupes de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, demandant l'entier repos de la France sur les mouvements présents, et la paix générale entre les deux couronnes, écrite de Nussy, le 4° jour de septembre 1652. Paris, 1652, 6 pages. Le titre seul indique qu'elle est fausse.
2112Lettre du duc des Ursins au cardinal Mazarin.1651Sans Lieu82112. Lettre du duc des Ursins au cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1651, 8 pages. Rare.
2113Lettre du garde des sceaux envoyée à tous ceux qui tiennent le parti du Mazarin, pour les faire sortir hors de Paris avant le 14 juillet.1652Paris72113. Lettre du garde des sceaux envoyée à tous ceux qui tiennent le parti du Mazarin, pour les faire sortir hors de Paris avant le 14 juillet. Paris, Ph. Ardouin, 1652, 7 pages. Datée de Saint-Denys, le 11 juillet. Fausse.
2114Lettre (la) du Grand Turc écrite au roi d'Espagne, ensemble les présents envoyés par son camérier, et les articles proposés de la part du Grand Seigneur à Sa Majesté Catholique.1649Paris72114. Lettre (la) du GrandTurc écrite au roi d'Espagne, ensemble les présents envoyés par son camérier, et les articles proposés de la part du Grand Seigneur à Sa Majesté Catholique. Paris, 1649,7 pages.
2115Lettre du Grand Turc écrite en France à M. Rousseau, avocat au conseil, au sujet des Arméniens pris en mer, qui sont de présent à Paris.1650Paris62115. Lettre du Grand Turc écrite en France à . M. Rousseau, avocat au conseil, au sujet des Armé niens pris en mer, qui sont de présent à Paris. Paris, Nicolas Jacquard, 1650, 6 pages. Elle est du 25 octobre. Elle a été traduite par Bugeol, inter prète des langues orientales. On faisait de l'affaire de ces Arméniens un grief contre Mazarin.
2116Lettre du maréchal d'Aumont au roi, où il lui rend compte de ce qu'il a fait avec son armée, depuis le commencement de la campagne jusqu'au 6 septembre.1651Paris162116. Lettre du maréchal d'Aumont au roi, où il lui rend compte de ce qu'il a fait avec son armée, depuis le commencement de la campagne jusqu'au 6 sep tembre. Paris, jouxte la copie imprimée à Bruxelles, 1651, 16 pages. Datée du camp de Cateau-Cambrésis, le 6 septembre 1652, et signée Antoine d'Aumont-Roche-Baron. La date de 1652 est une faute de l'imprimeur; car Renaudot se dit autorisé à démentir la lettre, dans la Gazette du 3 octobre 1651 . Et ce n'est pas le moins plaisant de l'affaire, que le maréchal se soit cru obligé de faire publier qu'il n'avait rien écrit de semblable. Il est bien clair qu'il n'y a pas d'édition de Bruxelles.
2117Lettre du maréchal de Thurenne (sic), envoyée à monseigneur le Prince, sur le sujet de son mécontentement en cour, et sur ce qu'il a quitté le commandement de l'armée mazarine, où il lui offre son service.1652Paris72117. Lettre du maréchal de Thurenne (sic), envoyée à monseigneur le Prince, sur le sujet de son mécontente ment en cour, et sur ce qu'il a quitté le commande ment de l'armée mazarine, où il lui offre son service. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Datée de Pontoise, le 17 août, et signée de Thurenne. Rien n'y manque, si ce n'est la vérité. J'ajoute qu'elle n'est pas commune.
2118Lettre du maréchal de Turenne écrite au comte de Palluau, contenant l'état particulier de l'armée de messieurs les princes et de celle du même maréchal.1652Paris82118. Lettre du maréchal de Turenne écrite au comte de Palluau, contenant l'état particulier de l'armée de messieurs les princes et de celle du même maréchal. Pa ris, Nicolas Lerrein, 1652,8 pages. Datée du camp, près de Villeneuve-Saint-Georges, le 18 sep tembre, et non signée. Fausse et sotte.
2119Lettre du Mazarin écrite à l'agent de ses affaires à Rome pour son retour.1649Paris112119. Lettre du Mazarin écrite à l'agent de ses affaires à Rome pour son retour. Paris, 1649, 11 pages. De Saint-Germain en Laye, le 25 février.
-2120.0Lettre (la) du Pape écrite au roi sur le sujet de la détention du cardinal de Retz, traduite du latin en françois.1653Sans Lieu4-2120. Lettre (la) du Pape écrite au roi sur le sujet de la détention du cardinal de Retz, traduite du latin en françois. (S. l., 1653), 4 pages in-32. Très-rare.
2121Lettre du Parlement d'Angleterre envoyé (sic) au cardinal Mazarin.1651Londres72121. Lettre du Parlement d'Angleterre envoyé (sic)au cardinal Mazarin. Jouxte la copie imprimée à Lon dres, 1651, 7 pages. Rare. Il faut retourner le titre et lire : Lettre du cardinal Mazarin au Parlement d'Angleterre, ou plutôt à Cromwel. L'édition de Londres n'existe pas.
2122Lettre du Parlement de Bordeaux écrite à messieurs les députés du Parlement de Paris, étant à Libourne.1650Paris42122. Lettre du Parlement de Bordeaux écrite à mes sieurs les députés du Parlement de Paris, étant à Li- . bourne. Paris, Nicolas Bessin, 1650,4 pages. Datée du 12 août.
2123Lettre du Parlement de Bordeaux écrite à M. le duc d 'Orléans, avec la lettre circulaire envoyée à tous les parlements de France.1651Bordeaux42123. Lettre du Parlement de Bordeaux écrite à M. le duc d'Orléans, avec la lettre circulaire envoyée à tous les parlements de France. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651,4 pages. Datées toutes deux du 27 novembre.
2124Lettre du Parlement de Bordeaux écrite au Parlement de Paris, avec le registre dudit Parlement présenté par le député d'icelui audit Parlement de Paris, le 6 juillet 1650, sur l'infraction de la paix faite par le duc d'Épernon, la liberté de messieurs les princes et les procédures violentes du sieur Froulé.Sans DateSans Lieu82124. Lettre du Parlement de Bordeaux écrite au Parle ment de Paris, avec le registre dudit Parlement pré senté par le député d'icelui audit Parlement de Paris, le 6 juillet 1650, sur l'infraction de la paix faite par le duc d'Épernon, la liberté de messieurs les princes et les procédures violentes du sieur Froulé.(S. l. n. d.), 8 pages. Datée du 18 juin 1650. Après la lettre, on lit l'arrêt du 1° juillet, qui ordonne des remontrances pour la liberté des princes, et autorise la princesse de Condé et le duc d'Enghien à demeurer dans Bordeaux.
2125Lettre du Parlement de Grenoble au Parlement de Paris.1651Paris42125. Lettre du Parlement de Grenoble au Parlement de Paris. Paris, Pierre Du Pont, 1651,4 pages. Simple accusé de réception de la Lettre de nos seigneurs de la cour de Parlement de Paris, etc., du 10 février.Sans date.
2126Lettre du Parlement de Metz à monseigneur le duc d'Orléans, lieutenant général du royaume pendant l'absence et la captivité du roi, touchant la retraite du cardinal Mazarin dedans la ville et citadelle de Metz.1652Paris72126. Lettre du Parlement de Metz à monseigneur le duc d'Orléans, lieutenant général du royaume pen dant l'absence et la captivité du roi, touchant la re traite du cardinal Mazarin dedans la ville et citadelle de Metz. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pages. Datée de Toul, le 10 août. Le Parlement n'a point écrit cette lettre.
2127Lettre (la) du Parlement de Paris écrite aux autres parlements de France sur la mauvaise conduite du cardinal Mazarin.1651Paris42127. Lettre (la) du Parlement de Paris écrite aux au tres parlements de France sur la mauvaise conduite du cardinal Mazarin. Paris, 1651, 4 pages. Du 10 février 1651 . Même pièce que la Lettre de nos seigneurs de la cour du Parle ment de Paris , etc.
2128Lettre du père Michel, religieux hermite de l'ordre des Camaldoli près Grosbois, à monseigneur le duc d'Angoulême sur les cruautés des mazarinistes en Brie.1649Paris322128. Lettre du père Michel, religieux hermite de l'or dre des Camaldoli près Grosbois, à monseigneur le duc d'Angoulême sur les cruautés des mazarinistes en Brie. Paris, 1649, 32 pages. Guy Patin la cite parmi les meilleurs pamphlets, dans la lettre à Spon du 14 mai 1649, page 190 du I° volume. Naudé l'indique, pages 11, 199 et 208 du Mascurat, sous le titre très-abrégé de la Lettre du religieux. Enfin, Mailly y renvoie son lecteur dans la note de la page 294 du II° volume de l'Esprit de la Fronde; mais il soupçonne qu'il y avait « plus que de l'exagération dans ces tableaux, et qu'il faut rabattre beaucoup de toutes ces hyperboles. » Il semble en effet difficile d'admettre par exemple tout ce que dit le père Michel des profanations et viols qui auraient été commis dans les abbayes d'Yerre et de Jarcy. Et encore faut-il croire que le comte de Grancey qui commandait l'armée royaliste, ait coupé des tableaux dans leurs enchassures pour les voler ? C'est le duc d'Angoulême qui avait fondé les camaldules de Grosbois. Le père Michel essaye de répondre à ceux qui pensaient qu'il fallait un ministre pour tenir la balance entre le duc d'Orléans et le prince de Condé. C'était donc une opinion bien répandue. On fit, en 1652, une réimpression de la Lettre du père Michel sous le titre de le Comète royal, etc. Mailly qui ne s'est pas aperçu de la supercherie, cite le Comète comme une pièce originale (note de la page 60 de son V° volume)
2129Lettre du prince de Galles envoyée à la reine d'Angleterre, avec les regrets du même prince sur la mort du roi de la Grand Bretagne (sic), son seigneur et père, arrivée d'Amsterdam, le 24 février 1649.1649Paris82129. Lettre du prince de Galles envoyée à la reine d'Angleterre, avec les regrets du même prince sur la mort du roi de la Grand Bretagne (sic), son seigneur et père, arrivée d'Amsterdam, le 24 février 1649. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages.
2130Lettre du prince généreux à Mademoiselle.1649Paris42130. Lettre du prince généreux à Mademoiselle. Pa ris, Claude Boudeville, 1649,4 pages. Datée du 20 janvier.
2131Lettre du prince Thomas à madame de Savoie, touchant la neutralité avec l'Espagnol par les intrigues de Mazarin, datée du 9ᵉ jour d'août 1652.1652Paris72131. Lettre du prince Thomas à madame de Savoie, touchant la neutralité avec l'Espagnol par les intri gues de Mazarin, datée du 9° jour d'août 1652. Pa ris, 1652, 7 pages. Signé Thomas de Savoie. Le prince Thomas était alors fort avant dans les secrets et les bonnes grâces de la cour. La lettre est donc fausse. -
2132Lettre du R. P. N. Caussin, de la compagnie de Jésus, à une personne illustre sur sa curiosité des horoscopes.1649Paris102132. Lettre du R. P. N. Caussin, de la compagnie de Jésus, à une personne illustre sur sa curiosité des ho roscopes. Paris, Denys Bechet, 1649, 10 pages. On y lit qu'un imprimeur de Paris glissa dans un almanach de Troyes un carton où il prédisait, après coup, pour le commence ment de janvier 1649 un grand débordement d'eau et une émotion populaire, causée par le départ des grands ; ce qui produisit une grande sensation dans le public. C'est le seul point par lequel cette lettre touche à la Fronde.
2133Lettre du roi à l'archiduc Léopold, avec la Réponse de l'archiduc à Sa Majesté, sur les offres de lui remettre Dunkerque et La Bassée entre les mains, en retirant son armée entrée en France.1652Paris82133. Lettre du roi à l'archiduc Léopold, avec la Ré ponse de l'archiduc à Sa Majesté, sur les offres de lui remettre Dunkerque et La Bassée entre les mains, en retirant son armée entrée en France. Paris, L. Har douin, 1652,8 pages. La lettre est datée de Saint-Denys, le 2 juillet; la réponse de Bruxelles, le 6. Malgré la permission expresse du duc d'Orléans, je ne crois pas à l'authenticité de cette correspondance. C'est une fraude patriotique de la Fronde.
2134Lettre du roi à messieurs de l'assemblée générale du clergé de France, touchant le procédé de M. le cardinal de Retz, en la révocation du grand vicaire de l'archevêché de Paris, du 2 juillet 1656.1656Paris122134. Lettre du roi à messieurs de l'assemblée générale du clergé de France, touchant le procédé de M. le car dinal de Retz, en la révocation du grand vicaire de l'archevêché de Paris, du 2 juillet 1656. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1656, 12 pages. Aubery a publié cette lettre, page 509 du III° volume de son Histoire du cardinal Mazarin.
2135Lettre du roy à messieurs les prévôt des mar chands et échevins de sa bonne ville de Paris sur l'assurance du payement des rentes, de Saumeur (sic), le seizième de février 1652.1652Paris42135. Lettre du roy à messieurs les prévôt des mar chands et échevins de sa bonne ville de Paris sur l'as surance du payement des rentes, de Saumeur (sic), le seizième de février 1652. Paris, Pierre Rocollet, 1652, 4 pages.
2136Lettre du roi à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi en la province de l'Ile de-France, contenant le succès du voyage du roi en sa province de Berry, et quelques particularités de la conduite de M. le Prince.1651Paris82136. Lettre du roi à monseigneur le duc de Mont bazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi en la province de l'Ile de-France, contenant le succès du voyage du roi en - sa province de Berry, et quelques particularités de la conduite de M. le Prince. Paris, veuve Claude Ribot, 1651,8 pages. Datée de Bourges, le 17 octobre.
2137Lettre du roi à Notre Saint Père le Pape, tou chant les affaires du cardinal de Retz.Sans DateSans Lieu72137. Lettre du roi à Notre Saint Père le Pape, tou chant les affaires du cardinal de Retz. (S. l. n. d.), 7 pages. Datée du 12 décembre 1654. Elle est dans les Mémoires du car dinal de Retz, page 508, coll. Michaud.
2138Lettre du roi à sa cour de Parlement de Paris, tant sur ce qui s'est passé à Paris, le 11 décembre dernier, que sur les entières satisfactions que Sa Majesté témoigne d'avoir reçu (sic) de la fidélité des peuples et bourgeois de sa bonne ville de Paris.1649Paris82138. Lettre du roi à sa cour de Parlement de Paris, tant sur ce qui s'est passé à Paris, le 11 décembre der nier, que sur les entières satisfactions que Sa Majesté témoigne d'avoir reçu (sic) de la fidélité des peuples et bourgeois de sa bonne ville de Paris. Paris, An toine Estienne, 1649, 8 pages. Datée du 12 décembre.
2139Lettre du roi à toutes les villes et communautés de la Provence.Sans DateSans Lieu32139. Lettre du roi à toutes les villes et communautés de la Provence.(S. l. n. d.), 3 pages. Du 24juin 1649. Elle accompagnait la Lettre du roi en forme de déclaration adres sée à monseigneur le comte d'Alais, etc., sous la même date.
2140Lettre du roi au Parlement de Paris écrite de Saumur, le 22 février 1652, sur les affaires présentes.1652Paris82140. - Lettre du roi au Parlement de Paris écrite de Saumur, le 22 février 1652, sur les affaires présentes. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages. L'édition originale est de Saumur : Lettre du roi écrite à son Parlement de Paris, etc.
2141Lettre du roi aux gouverneurs des provinces sur ce qui s'est passé avec les députés venus de Paris, le 25 février 1649, et les réponses faites auxdits députés.164927/02/1649Saint-Germain-En-Laye32141. Lettre du roi aux gouverneurs des provinces sur ce qui s'est passé avec les députés venus de Paris, le 25 février 1649, et les réponses faites auxdits députés. Saint-Germain-en-Laye, le 27 février, 3 pages. La lettre est datée du 26.
2142Lettre du roi aux prévôt des marchands, échevins et bourgeois de la ville de Paris, écrite le premier jour de février 1649.164901/02/1649Saint-Germain-En-Laye42142. Lettre du roi aux prévôt des marchands, éche vins et bourgeois de la ville de Paris, écrite le premier jour de février 1649. Saint-Germain-en-Laye, le 2, 4 pages. Rare. Pour les engager à quitter le parti du Parlement.
2143Lettre du roi aux prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, ensuite des articles arrêtés à Ruel le 11 mars 1649.164929/03/1649Saint-Germain-En-Laye42143. Lettre du roi aux prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, ensuite des articles arrêtés à Ruel le 11 mars 1649. Saint-Germain-en-Laye, 4 pages. Datée du 29 mars. Il y en a une édition de Paris avec le titre de Lettre du roi, cnvoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, etc.
2144Lettre du roy d'Espagne apportée à la reyne par dom Gabriel de Tolède, le 8 de juin 1652, touchant sa conduite et le sujet de l'avancement des troupes espagnoles en France, avec le nombre de celles qui viennent encore pour joindre les autres auprès de Paris.1652Paris82144. Lettre du roy d'Espagne apportée à la reyne par dom Gabriel de Tolède, le 8 de juin 1652, touchant sa conduite et le sujet de l'avancement des troupes es pagnoles en France, avec le nombre de celles qui vien nent encore pour joindre les autres auprès de Paris. Paris, Jean L'Hoste, 1652,8 pages. Datée de Madrid, le 24 mars 1652, et signée Philippe. Cette lettre n'a pas plus été traduite par Roberval qu'écrite par le roi d'Espagne; mais elle est très-rare.
2145Lettre du roi d'Espagne envoyée au duc de Lorraine sur la frontière de France, pour le prier de s'avancer pour le soulagement de messieurs les princes.1652Paris72145. Lettre du roi d'Espagne envoyée au duc de Lor raine sur la frontière de France, pour le prier de s'a vancer pour le soulagement de messieurs les princes. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pages. Datée de Tolède, le 2 avril, et signée Philippe. Fausse, aussi bien que les nouvelles qui la suivent.
2146Lettre (la) du roi d'Espagne et celle de l'empereur envoyées aux Parisiens, touchant les motifs de la paix générale.1649Paris72146. Lettre (la) du roi d'Espagne et celle de l'empe reur envoyées aux Parisiens, touchant les motifs de la paix générale. Paris, veuve J. Remy, 1649,7 pages. Sotte pièce, qui n'est pas commune.
2147Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée à son excellence le marquis de Montrose, gouverneur et lieutenant général, pour Sadite Majesté, d'Écosse et généralissime de ses armées par terre et par mer dans ce royaume, touchant l'ordre que Sa Majesté a donné pour le traité de la paix du royaume d'Écosse, qui se fera le 15 de mars, en la ville de Breda en Hollande, avec ordre pour les armées qui se lèveront audit royaume pour le roi contre le Parlement d'Angleterre, pour se venger de la mort du feu roi, son père.1650Paris62147. Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée à son excellence le marquis de Montrose, gouverneur et lieutenant général, pour Sadite Majesté, d'Écosse et généralissime de ses armées par terre et par mer dans ce royaume, touchant l'ordre que Sa Majesté a donné pour le traité de la paix du royaume d'Écosse, qui se fera le 15 de mars, en la ville de Breda en Hollande, avec ordre pour les armées qui se lèveront audit royaume pour le roi contre le Parlement d'Angleterre, pour se venger de la mort du feu roi, son père. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 6 pages.
2148Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée aux confédérés d'Écosse, pour réponse à la lettre qu'ils avoient envoyée au roi, par laquelle ils supplioient Sa Majesté de reconnoître pour légitime leur Parlement, et particulièrement les deux dernières séances de cette assemblée, lesquelles ils ont tenu (sic) depuis la mort du feu roi, son père, sans aucun ordre ou autorité de Sa Majesté à présent régnante, au très grand préjudice de Sa Majesté et de ses sujets d'Écosse, dans laquelle Sa Majesté donne ordre pour un traité pour la paix de ce royaume, et les assistances qu'ils contribueront au service de Sa Majesté pour venger le meurtre exécrable de son père, et pour son rétablissement dans ses droits en toutes (sic) ses royaumes, les qualifiant par l'adresse de sa lettre du titre d'un comité des états, seulement en ordre à ce traité, et donnée entre les mains de leur envoy (sic) M. Windram , écrite de Jarsay ( sic ), le 15 janvier 1650.1650Paris62148. Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée aux confédérés d'Écosse, pour réponse à la lettre qu'ils avoient envoyée au roi, par laquelle ils supplioient Sa Majesté de reconnoître pour légitime leur Parlement, et particulièrement les deux dernières séances de cette assemblée, lesquelles ils ont tenu (sic) depuis la mort du feu roi, son père, sans aucun ordre ou autorité de Sa Majesté à présent régnante, au très grand préjudice de Sa Majesté et de ses sujets d'Écosse, dans laquelle Sa Majesté donne ordre pour un traité pour la paix de ce royaume, et les assistances qu'ils contribueront au service de Sa Majesté pour venger le meurtre exécra ble de son père, et pour son rétablissement dans ses droits en toutes (sic) ses royaumes, les qualifiant par l'adresse de sa lettre du titre d'un comité des états, seulement en ordre à ce traité, et donnée entre les mains de leur envoy (sic) M. Windram, écrite de Jarsay (sic), le 15 janvier 1650. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 6 pages.
2149Lettre du roi écrite à la cour de Parlement de Provence, de par le roi ou comte de Provence, avec les articles accordés tant aux officiers de guerre qu'au tres officiers de la province.Sans DateSans Lieu82149. Lettre du roi écrite à la cour de Parlement de Provence, de par le roi ou comte de Provence, avec les articles accordés tant aux officiers de guerre qu'au tres officiers de la province. (S. l. n. d.), 8 pages. Rare. Quatre pièces : 1. Déclaration du roi, 8 août 1649; 2. Lettre du roi, 8 août; 3. Arrêt d'enregistrement rendu par la cour, 22; 4.Arrêt du Parlement pour la paix et l'exécution de l'amnistie, 25.
2150Lettre du roi écrite à la cour de Parlement de Provence sur le sujet des affaires présentes, du 15 mai 1652.1652Marseille82150. Lettre du roi écrite à la cour de Parlement de Provence sur le sujet des affaires présentes, du 15 mai 1652. Marseille, 1652,8 pages.
2151Lettre du roi, écrite à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris sur la défaite des troupes de M. le prince de Condé devant la ville de Coignac (sic ), et la prise d 'une des tours de la Rochelle , du 17 novembre 1651.1651Paris42151. Lettre du roi, écrite à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris sur la défaite des troupes de M. le prince de Condé de vant la ville de Coignac (sic), et la prise d'une des tours de la Rochelle, du 17 novembre 1651. Paris, P. Ro collet, 1651, 4 pages.
2152Lettre du roi écrite à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi à Paris et Isle de-France, sur le sujet du siége de la ville de Cambray.1649Paris62152. Lettre du roi écrite à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouver neur et lieutenant général pour le roi à Paris et Isle de-France, sur le sujet du siége de la ville de Cam bray. Paris, veuve Ribot, 1649, 6 pages. Datée du 28 juin 1649.
2153Lettre du roi écrite à monsieur le duc d'Orléans, par laquelle on voit les dispositions que la cour a pour la paix.1652Sans Lieu82153. Lettre du roi écrite à monsieur le duc d'Orléans, par laquelle on voit les dispositions que la cour a pour la paix. Sans Lieu, Julien Courant, 1652, 8 pages. Datée de Mantes, le 15 octobre. Elle est suivie de réflexions qui m'en rendent le texte quelque peu suspect.
2154Lettre du roi écrite à sa cour de Parlement de Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix, avec l'arrêt de ladite courdonné en conséquence de ladite lettre, déclaration et articles.1650Paris42154. Lettre du roi écrite à sa cour de Parlement de Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix, avec l'arrêt de ladite cour donné en conséquence de ladite lettre, déclaration et articles. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 4 pages. Datée du 25 décembre 1649. Il n'y a ici que la lettre du roi ; mais toutes les pièces, pro mises au titre, sont contenues dans l'édition publiée à Bordeaux par J. Mongiron Millanges : Lettre et déclaration du roi, avec les articles, etc. , Cette édition a été réimprimée à Paris par Antoine Estienne, et à Tours, par Jean Oudot. La Déclaration et les Articles que Guillaume Sassier promettait ont été en effet publiés, mais séparément.
2155Lettre du roy écrite à sa cour de Parlement de Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix, avec l'arrêt de ladite cour donné en conséquence de ladite lettre, déclaration et articles.1650Bordeaux162155. Lettre du roy écrite à sa cour de Parlement de Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix, avec l'arrêt de ladite cour donné en conséquence de ladite lettre, déclaration et articles. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 16 pages. Je ne sais pourquoi la lettre porte ici la date du 26 décembre ; car c'est la même que dans la pièce qui précède.
2156Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale.1651Paris42156. Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale. Paris, par les imprimeurs ordinaires du roi, 1651,4 pages. Datée de Montargis, le 3 octobre. Le roi donne à son oncle une sorte de blanc seing pour traiter avec le prince de Condé. Importante et peu commune.
2157Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Bourges, le 7 octobre 1651.1651Paris42157. Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Bourges, le 7 octobre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 4 pages. Rare.
2158Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Bourges, le 24 octobre 1651.1651Paris42158. Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Bourges, le 24 octobre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651,4 pages. Il y en a une autre édition, également de Paris et par les impri meurs du roi, qui porte au titre sur son départ de Bourges pour Poitiers. 4 pages.
2159Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, du Blanc en Berry, le 29 octobre 1651.1651Paris72159. Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, du Blanc en Berry, le 29 octobre 1651. Paris, par les impri meurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 7 pages. Rare. On y trouve quelques détails sur la prise du château de Brilliac, dans la Marche, par les gentilshommes royalistes de cette pro vince.
2160Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Poitiers, le 16 novembre 1651.1651Paris42160. Lettre du roi écrite à Son Altesse Royale, de Poi tiers, le 16 novembre 1651. Paris, 1651, 4 pages.
2161Lettre du roi écrite à son ambassadeur à Rome, le 4 octobre 1644.1649Paris82161. Lettre du roi écrite à son ambassadeur à Rome, le 4 octobre 1644. Paris, 1649, 8 pages. A la suite de la lettre du roi, on lit une lettre de M. de Saint Chaumont au cardinal Antonio Barberin, sous la date du 26 oc tobre, et la réponse du cardinal, datée du 25(sic). Il s'agit de l'élection du pape Urbain VIII(cardinal Panfili) Le roi, mécontent du cardinal Antonio, lui fait retirer son brevet de protecteur des affaires de France et les armes. On sait qu'un des griefs de la Fronde contre Mazarin était la protection accordée par la cour de France aux Barberins.
2162Lettre du roi écrite à son Parlement de Paris sur l'entrée des Espagnols dans le royaume, de Saumur le 22 février 1652.1652Saumur72162. Lettre du roi écrite à son Parlement de Paris sur l'entrée des Espagnols dans le royaume, de Saumur le 22 février 1652. Saumur, Antoine Hernault, 1652, 7 pages. C'étaient les Espagnols du duc de Nemours. Les imprimeurs du roi à Paris en ont donné une autre édition sous le titre de : Lettre du roi au Parlement de Paris, écrite de Sau mur, etc. Il faut y joindre la Réponse à la 2e lettre des partisans du car dinal Mazarin, etc.
2163Lettre du roi écrite à son Parlement de Paris sur les affaires présentes, de Saumur le 11 février 1652.1652Paris72163. Lettre du roi écrite à son Parlement de Paris sur les affaires présentes, de Saumur le 11 février 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages.
2164Lettre du roi écrite au cardinal Mazarin.Sans DateSans Lieu22164. Lettre duroiécrite au cardinalMazarin.(S. l. n.d.), 2 pages. Rare. Datée de Poitiers, le 12 décembre 1651. Le roi ordonne à Ma zarin d'entrer en France avec les troupes qu'il a dû lever.
2165Lettre (la) du roi écrite au duc de Lorraine pour la jonction de ses armes à celles de Sa Majesté.Sans DateParis62165. Lettre (la) du roi écrite au duc de Lorraine pour la jonction de ses armes à celles de Sa Majesté. Paris, jouxte la copie imprimée à Bruxelles, par Isaac Bel laire, Sans Date, 6 pages. Datée de Saumur, le 25 février 1652. Je ne réponds pas de l'authenticité de cette lettre.
2166Lettre du roi écrite au Parlement de Provence, avec l'arrêt de la cour, du 23 octobre 1651, intervenu en conséquence de ladite lettre.1651Paris82166. Lettre du roi écrite au Parlement de Provence, avec l'arrêt de la cour, du 23 octobre 1651, in tervenu en conséquence de ladite lettre. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 8 pages. Datée du 13 octobre. Quoiqu'il y en ait une autre édition de Paris, 1651 , sans nom d'imprimeur, cette pièce n'est cependant pas commune.
2167Lettre du roi en forme de déclaration, adressée à monseigneur le comte d'Alais, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en Provence, contenant les intentions de Sadite Majesté contre les rebelles dudit pays.1649Marseille62167. Lettre du roi en forme de déclaration, adressée à monseigneur le comte d'Alais, gouverneur et lieute nant général pour Sa Majesté en Provence, contenant les intentions de Sadite Majesté contre les rebelles du dit pays, Marseille, Claude Garcin, 1649, 6 pages. Rare. Du 24 juin 1649. Il faut y joindre la Lettre du roi à toutes les villes et communautés de la Provence.
2168Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour de Parlement de Paris sur son départ pour la Guyenne, lue le 8 juillet 1650.1650Paris72168. Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour de Parlement de Paris sur son départ pour la Guyenne, lue le 8 juillet 1650. Paris, par les imprimeurs et li braires ordinaires du roi, 1650, 7 pages.
2169Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour des Aydes de Paris, du 30 mars 1649, apportée le 31 dudit mois de mars, par le sieur de Saintot, maître des cérémonies.1649Paris42169. Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour des Aydes de Paris, du 30 mars 1649, apportée le 31 du dit mois de mars, par le sieur de Saintot, maître des cérémonies, Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages.
2170Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour des Aydes sur son départ pour la Guyenne, lue le huictiesme juillet 1650.1650Paris72170. Lettre du roi envoyée à messieurs de la cour des Aydes sur son départ pour la Guyenne, lue le huic tiesme juillet 1650. Paris, par les imprimeurs et li braires ordinaires du roi, 1650,7 pages.
2171Lettre du roi envoyée à messieurs du Parlement de Rouen sur le sujet de sa majorité.1651Rouen42171. Lettre du roi envoyée à messieurs du Parlement de Rouen sur le sujet de sa majorité. Rouen, par les im primeurs du roi, 1651, 4 pages. Datée du 7 septembre.
2172Lettre du roi envoyée à messieurs du Parlement sur son voyage de Berry.1651Paris42172. Lettre du roi envoyée à messieurs du Parlement sur son voyage de Berry. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 4 pages. Datée de Fontainebleau , le 1er octobre.
2173Lettre du roi envoyée à messieurs les colonels de sa bonne ville de Paris.1652Pontoise62173. Lettre du roi envoyée à messieurs les colonels de sa bonne ville de Paris. Pontoise, Julien Courant, 1652, 6 pages. Datée de Mantes, le 26 septembre.
2174Lettre du roi envoyée à messieurs les maires et échevins de la ville de Rouen, donnée à Pontoise, le 15ᵉ jour d'août 1652.1652Rouen42174. Lettre du roi envoyée à messieurs les maires et échevins de la ville de Rouen, donnée à Pontoise, le 15° jour d'août 1652. Rouen, Jean Viret, 1652, 4 pages. Pour la sûreté du commerce.
2175Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, apportée par M. de Saintot, maître des cérémonies, le 29 avril 1649.1649Paris42175. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, apportée par M. de Saintot, maître des cérémonies, le 29 avril 1649. Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages. Datée de Saint-Germain-en-Laye, le 28. Peu commune.
2176Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, ensuite des articles arrêtés à Ruel, le 11ᵉ mars 1649, pour la paix, ensemble l'ordonnance du roi pour la garde des portes de ladite ville et faubourgs de Paris.1649Paris72176. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, ensuite des articles arrêtés à Ruel, le 11° mars 1649, pour la paix, ensemble l'ordonnance du roi pour la garde des portes de ladite ville et faubourgs de Paris. Paris, Pierre Rocollet, 1649,7 pages. Datée du 29 mars. Elle a été publiée aussi sous le titre de : Lettre du roi aux prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, etc.
2177Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour aviser aux expédients plus propres à faire apporter incessamment des blés en ladite ville pour la nourriture des habitans d'icelle.1649Paris42177. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour aviser aux expédients plus propres à faire apporter incessam ment des blés en ladite ville pour la nourriture des habitans d'icelle. Paris, Pierre Rocollet, 1649 , 4 pages. Du 10 septembre 1649.
2178Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur l'assurance de son retour en sa bonne ville de Paris, apportée par monsieur de Sainctot, maître des cérémonies, le 12 août 1649.1649Paris42178. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur l'assu rance de son retour en sa bonne ville de Paris, appor tée par monsieur de Sainctot, maître des cérémonies, le 12 août 1649. Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages. Datée de Compiègne, le 11 août.
2179Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur la grande défaite des troupes espagnolles, lorraine (sic) et autres rebelles de ce royaume, et pour assister au Te Deum où Sa Majesté sera en personne.1650Paris42179. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur la grande défaite des troupes espagnolles, lorraine (sic)et autres rebelles de ce royaume, et pour assister au Te Deum où Sa Majesté sera en personne. Paris, Pierre Rocol let, 1650, 4 pages. Datée de Paris, le 18 décembre.
2180Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris au sujet du siége mis devant Cambray par l'armée de Sa Majesté, commandée par monseigneur le comte d'Harcourt, apportée le 30ᵉ jour de juin, par le sieur de Sainctot (sic), maître des cérémonies du roi.1649Paris62180. Lettre du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris au sujet du siége mis devant Cambray par l'armée de Sa Majesté, commandée par monseigneur le comte d'Har court, apportée le 30° jour de juin, par le sieur de Sainctot (sic), maître des cérémonies du roi. Paris, P. Rocollet, 1649, 6 pages. Cambray fut investi le 25 juin. La lettre est du 28. Elle a été écrite pour que « tous les faux bruits et libelles qu'on fait répandre chaque jour, ne causent aucun mauvais événement. »
2181Lettre du roy envoyée à messieurs les prévôt des marchans et échevins de sa bonne ville de Paris sur le sujet de son départ de sadite ville pour aller en sa province de Bourgogne, du quatrième mars 1650.1650Paris42181. Lettre du roy envoyée à messieurs les prévôt des marchans et échevins de sa bonne ville de Paris sur le sujet de son départ de sadite ville pour aller en sa province de Bourgogne, du quatrième mars 1650. Paris, Pierre Rocollet, 1650, 4 pages.
2182Lettre du roi, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris sur les affaires présentes, du premier juillet 1652.1652Paris62182. Lettre du roi, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris sur les affaires présentes, du premier juillet 1652. Paris, P. Rocollet, 1652, 6 pages. Rare, Datée de Saint-Denys. Le roi écrit qu'il a ordonné de porter à Paris le pain de Gonesse, et défendu d'en vendre à la cour. Il paraît que les Parisiens furent vivement touchés de cette bonté du prince; au moins le leur re proche-t-on avec aigreur dans quelques pamphlets. Il y a une Lettre des prévôt des marchands et échevins, écrite au roi , etc., sur ce sujet.
2183Lettre du roi envoyée à monseigneur l'archevêque de Paris sur le sujet de la paix, avec la Réponse dudit seigneur à Sa Majesté.1652Paris82183. Lettre du roi envoyée à monseigneur l'archevê que de Paris sur le sujet de la paix, avec la Réponse dudit seigneur à Sa Majesté. Paris, Pierre Targa, 1652, 8 pages. Les lettres sont sans date; mais il suffit de savoir qu'elles ont pour objet la publication de l'amnistie.
2184Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur ce qui s'est passé entre les deux armées ès environs d'Étampes, de Saint-Germain, le 6 mai 1652.1652Paris82184. Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur ce qui s'est passé entre les deux armées ès environs d'Étampes, de Saint-Germain, le 6 mai 1652. Paris, par les impri meurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages.
2185Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur le sujet de son retour en cette ville.1652Paris42185. Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital,gouverneur de Paris, sur le sujet de son retour en cette ville. De Corbeil, le vingt-cinquième jour d'avril 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 4 pages. Si le roi ne retourne pas à Paris, c'est que « son château du Louvre n'est pas encore en état de le loger !»
2186Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, seul lieutenant général pour Sa Majesté en Champagne et Brie, contenant la relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à Réthel et à la bataille faite en la pleine (sic), entre Saint-Etienne et Cemide en Champagne, avec la prise de cinq cents charriots et trois mille huit cents prisonniers, huit pièces de canon et toutes leurs munitions et bagages, et le nom des prisonniers par M. le maréchal du Plessis Praslin, et l'ordre que Sa Majesté veut être observé en ses villes de Champagne et Brie, au sujet de l'heureuse victoire remportée sur ses ennemis.1650Paris42186. Lettre du roi envoyée à monseigneur le maréchal de Lhopital, seul lieutenant général pour Sa Majesté en Champagne et Brie, contenant la relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à Réthel et à la bataille faite en la pleine (sic), entre Saint-Etienne et Cemide en Champagne, avec la prise de cinq cents charriots et trois mille huit cents prisonniers, huit pièces de canon et toutes leurs munitions et bagages, et le nom des prisonniers par M. le maréchal du Plessis Praslin , et l'ordre que Sa Majesté veut être observé en ses villes de Champagne et Brie, au sujet de l'heu reuse victoire remportée sur ses ennemis. Paris, Guillaume Sassier (s. d,), 4 pages. Datée de Paris, le 20 décembre 1650.
2187Lettre du roi envoyée à M. le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur ce qui s'est passé entre l'armée du roi et celle des princes.1652Paris82187. Lettre du roi envoyée à M. le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur ce qui s'est passé entre l'armée du roi et celle des princes. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages. Datée de Gien, le 7 avril. Récit du combat de Bleneau.
2188Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduction de la ville de Xaintes à son obéissance. De Blois, le 16ᵉ jour de mars 1652.1652Paris42188. Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduction de la ville de Xaintes à son obéissance. De Blois, le 16° jour de mars 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 4 pages.
2189Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduction de la ville et château d'Angers à l'obéissance de Sa Majesté.1652Rouen42189. Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la ré duction de la ville et château d'Angers à l'obéissance de Sa Majesté. Rouen, par les imprimeurs ordinaires - du roi, 1652, 4 pages. Datée du dernier février.
2190Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduction de la ville et château de Taillebourg, ensemble les articles de la capitulation accordée par messieurs Duplessis Bellière et Montausier, lieutenants généraux de l'armée du roi. De Sully, le dernier jour de mars 1652.1652Paris82190. Lettre du roi envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduc tion de la ville et château de Taillebourg, ensemble les articles de la capitulation accordée par messieurs Du plessis Bellière et Montausier, lieutenants généraux de l'armée du roi. De Sully, le dernier jour de mars 1652 Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652,8 pages.
2191Lettre du roi envoyée à M. le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur les affaires présentes (de la Guyenne). De Blois, le 23ᵉ jour de mars 1652.1652Paris72191. Lettre du roi envoyée à M. le maréchal de Lho pital, gouverneur de la ville de Paris, sur les affaires présentes(de la Guyenne). De Blois, le 23°jour de mars 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1652, 7 pages.
2192Lettre du roi envoyée à nos seigneurs de la cour des Aydes sur l'assurance de son retour en sa bonne ville de Paris.1649Paris42192. Lettre du roi envoyée à nos seigneurs de la cour des Aydes sur l'assurance de son retour en sa bonne ville de Paris. Paris, P. Rocollet, 1649,4 pages. Datée de Compiègne , le 11 août.
2193Lettre du roi envoyée à nos seigneurs du Parle ment de Rouen sur le sujet des présents mouvements (les violences exercées contre le Parlement de Paris et l'incendie de l'Hôtel de Ville).1652Rouen82193. Lettre du roi envoyée à nos seigneurs du Parle ment de Rouen sur le sujet des présents mouvements (les violences exercées contre le Parlement de Pa ris et l'incendie de l'Hôtel de Ville). Rouen, par les imprimeurs du roi, 1652,8 pages. Datée de Saint-Denys , le 10 juillet. L'Interprète du caractère du royaliste nous apprend qu'il en fut fait une éditien à Paris, mais que les imprimeurs furent poursuivis et obligés de s'absenter. En même temps l'imprimeuse du duc d'Orléans, la veuve J. Guil lemot, publiait la Vérité de ce qui s'est passé à Paris en trois fâcheuses rencontres.... avec la réponse à la Lettre, etc.
2194Lettre du roi Henry IV en bronze du Pontneuf à son fils Louis XIII de la place Royale.1649Paris82194. Lettre du roi Henry IV en bronze du Pontneuf - à son fils Louis XIII de la place Royale. Paris, Jean - Paslé, 1649, 8 pages. Datée du Pontmeuf après minuit, le 26 mars. - L'auteur a publié peu de temps après la Réponse du roi Louis XIII, etc. Cette correspondance posthume a donné lieu au dizain suivant, qui vaut infiniment mieux : « Quelle merveilleuse aventure Donne à ces images la voix Et leur fait violer les lois De la mort et de la nature ? France, c'est que, pour tes douleurs, L'excès de tes cruels malheurs Dans des princes de fer rencontre un cœur sensible, Quand ceux qui devroient t'arracher D'une calamité si longue et si terrible En ont de bronze et de rocher. »
2195Lettre du roi pour la convocation et assemblée des Estats généraux au huictiesme septembre prochain mil six cent cinquante et un, envoyée au bailly et séneschal du pays et comté de Laval, avec l'arrest du conseil d'Estat donné en conséquence.1651Paris82195. Lettre du roi pour la convocation et assemblée des Estats généraux au huictiesme septembre prochain mil six cent cinquante et un, envoyée au bailly et sé neschal du pays et comté de Laval, avec l'arrest du conseil d'Estat donné en conséquence. Paris, Antoine Estienne, 1651, 8 pages. L'arrêt est du 6 juin, et la lettre du 12. C'est donc la lettre qui a été écrite en conséquence de l'arrêt. En effet, l'arrêt avait décidé que les lettres de convocation des États généraux seraient en voyées au bailly de Laval, et non au sénéchal du Maine.
2196Lettre du roi qui nomme le maréchal de La Mothe Houdancourt au commandement de l'armée de Catalogne, du 21 octobre 1651.Sans DateSans Lieu32196. Lettre du roi qui nomme le maréchal de La Mothe Houdancourt au commandement de l'armée de Catalogne, du 21 octobre 1651 , 3 pages. Elle est sans titre, sans lieu, sans date.
2197Lettre du roi sur la détention des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, envoyée au Parlement, le 20 janvier 1650.1650Paris202197. Lettre du roi sur la détention des princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, envoyée au Par lement, le 20 janvier 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 20 pages. Datée du 19janvier. C'est un des documents les plus importants de la Fronde, mais aussi les plus communs. Omer Talon en parle fort longuement, p.380 de ses Mémoires, coll. Michaud. Il dit qu'elle procédait de la main du cardinal Mazarin, lequel l'avait concertée avec Lionne. « Cette lettre, ajoute-t-il, fut lue dans la grand'chambre, en notre présence, avec grande attention et grand silence, personne n'ayant sourcillé ni rendu aucun témoignage de contradiction à tout ce qui est écrit en icelle, que j'ai appris être absolument dans la vérité de l'his toire, et qu'il n'y a dans tout ce narré aucune supposition. » Il n'en parut pas moins presque immédiatement un libelle inti tulé : Réponse de messieurs les princes aux calomnies et impostures de Mazarin. La lettre est reproduite en entier dans les Mémoires pour servir à l'histoire de Louis de Bourbon, prince de Condé(par de La Brune), Ier vol., page 369. Enfin, il y en a une seconde édition des imprimeurs et libraires ordinaires du roi, sur le titre de laquelle, après ces mots : envoyée au Parlement, le 20 janvier, on a ajouté ceux-ci : Chambre des comptes, cour des Aydes, le 21 dudict mois de janvier 1650. Elle est également de vingt pages. Un anonyme l'a traduite en italien et publiée à Milan dès 1650. On la trouve indiquée sous le n° 715 du catalogue des livres de M. Ferd. Belvisi de Bologne, avec le titre de : Lettera del re man data al parliamento di Parigi, etc.
2198Lettre du sieur Cermier de Sipois à monseigneur le duc d'Orléans, sur les défiances de quelques particuliers, touchant la paix.1649Paris322198 Lettre du sieur Cermier de Sipois à monseigneur le duc d'Orléans, sur les défiances de quelques parti culiers, touchant la paix. Paris, 1649,32 pages. Cermier de Sipois, anagramme de Mercier de Poissi.Au-dessous de la signature, se trouvent les trois lettres P. A. N. « Ouvrir des femmes grosses, tirer leurs fruits de leurs ventres et y mettre des chats au lieu.,., attacher des chats au col des hommes nus, et fesser ces chats jusqu'à ce que de rage ils aient déchiré ces pauvres malheureux., vouloir faire manger des hos ties saintes à des bêtes., tâcher, par des mariages faits à plaisir, de désunir les princes qui ont assisté les Parisiens ; » telles sont les raisons de défiance. L'abbé d'Artigny, dans le 7° volume de ses Mémoires, p.358, n'ose pas assurer que Cermier de Sipois soit Nicolas Mercier, sous principal des grammairiens au collége de Navarre et régent de troisième dans le nême collége. Il semble que les trois initiales que j'ai signalées tout à l'heure, ne laissent pas de doute à cet égard. Elles peuvent très-bien signifier au moins principal à Navarre. Pourquoi Nicolas Mercier me serait-il pas le pamphlétaire qu'on voit désigné dans quelques mazarinades sous le nom de Gram mairien de Samothrace ?'il aurait alors publié la Véritable censure de la Lettre d'avis à messieurs du Parlement de Paris par un pro vincial, et peut-être d'autres pamphlets encore.
2199Lettre du sieur de Giac, domestique de monseigneur le duc d'Épernon, au sieur de La Chabanne, auteur du libelle intitulé: la Réponse faite par un de messieurs les conseillers du Parlement de Paris à la lettre à lui écrite par M. le duc d Épernon .1650Cadillac782199. Lettre du sieur de Giac, domestique de monsei gneur le duc d'Épernon, au sieur de La Chabanne, au teur du libelle intitulé : la Réponse faite par un de messieurs les conseillers du Parlement de Paris à la lettre à lui écrite par M. le duc d'Épernon. Ca dillac, 1650,78 pages. Datée de Cadillac, le 31 octobre 1650. J'y lis que La Chabanne était fils d'un fabricant de boutons, qui avait appris son métier chez Verneuil, surnommé le diable. Il était trésorier en la généralité de Bordeaux et partisan des tailles de la ville, d'où il fut chassé pour ses exactions avec son beau-frère, M. de Lauson, intendant de justice en Guyenne, qui n'était ce pendant pas son coffiplice. L'auteur des Avis salutaires nie que La Chabanne ait été partisan des tailles ou du sou pour livre; mais il semble passer condam nation sur le reste. Giac formait avec Saint-Méard et Barrière le triumvirat qui gouvernait la Guyenne sous le duc d'Épernon, « Giac, dit Fonte neil dans l'Histoire des mouvements de Bordeaux, Giac que le duc avoit tiré du greffe de la bourse pour le faire intendant de son conseil et de sa maison°» . L'impression de ce pamphlet ne fait pas honneur aux presses de Cadillac. Elle est lourde et pâteuse. Les caractères sont inégaux, carrés ; la justification trop large; le papier grossier. L'établisse ment de cette imprimerie, surtout l'emploi qui en était fait pour l'impression des ordonnances du gouverneur, était un des griefs du Parlement contre le duc d'Épernon. M. Gabriel Peignot ne la cite point parmi les imprimeries parti culières dont il donne la liste chronologique dans ses Curiosités bibliographiques. C'est donc une lacune à remplir. L'imprimerie de Cadillac doit occuper le quatrième rang, avant celle de Richelieu, qui est peut-être plus ancienne de date, mais dont les premiers produits connus sont deux ouvrages de Desmarets, imprimés en 1653 et 1654. Je n'ai trouvé la Réponse de La Chabanne que dans la Lettre de monsieur le duc d'Épernon à un de messieurs du Parlement de Pa ris, etc.
2200Lettre du sieur de Nacar à l'abbé de La Rivière, à Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de ce temps où est représenté les moyens (sic) pour faire la paix.1649Paris82200. Lettre du sieur de Nacar à l'abbé de La Rivière, à Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de ce temps où est représenté les moyens (sic) pour faire la paix. Paris, v° d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages. Datée du 11 février L'abbé d'Artigny s'est servi du Qu'as-tu vu de la cour et de la Sanglante dispute arrivée sur le jeu, etc., pour faire l'article qu'il a consacré à l'abbé de La Rivière dans le II° vol. de ses Mémoires , page 34.Apparemment il n'a pas connu cette lettre, non plus que la Lettre à l'abbé, burlesque, la Lettre d'un religieux à M. l'abbé de La Rivière, etc., et la Lettre de Belleroze à l'abbé de La Rivière, etc.
2201Lettre du sieur du Pelletier à monseigneur le duc de Beaufort, du dixième février 1649, sur son heureuse entreprise pour les armes du roi et des bons François.1649Paris72201.. Lettre du sieur du Pelletier à monseigneur le duc de Beaufort, du dixième février 169, sur son heu , reuse entreprise pour les armes du roi et des bons François. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649,7 pages. Il y a une Seconde lettre, datée du 6 mars 1649, et dans laquelle le sieur du Pelletier met le duc de Beaufort au-dessus de Socrate et de Salomon !
2202Lettre du sieur Lafleur écrite au sieur de l'Épine, à Saint-Germain-en-Laye, le 9 février 1649, contenant le grand nombre des pièces imprimées contre Jules Mazarin.1649Paris102202. Lettre du sieur Lafleur écrite au sieur de l'Épine, à Saint-Germain-en-Laye, le 9 février 1649, conte nant le grand nombre des pièces imprimées contre Jules Mazarin. Paris, Jean Brunet, 1649, 10 pages. Catalogue de cent dix pièces. On doit la joindre aux deux Lettres d'un gentilhomme suédois à un seigneur polonois, etc.
2203Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, du 25 octobre 1648, tournée d'italien en françois par le sieur de Lionne, avec la Réponse du cardinal Mazarin à son père.1649Paris162203. Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, du 25 octobre 1648, tournée d'ita lien en françois par le sieur de Lionne, avec la Réponse du cardinal Mazarin à son père. Paris, 1649, 16 pag. Il y en a une autre édition en petits caractères, ainsi intitulée :
2204Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, le 25 octobre 1648, avec la Réponse du cardinal Mazarin à son père.Sans DateSans Lieu62204. Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, le 25 octobre 1648, avec la Réponse du cardinal Mazarin à son père. (S. l. n. d.), 6 pag. Naudé n'en fait mention que pour la ranger parmi les pièces fausses et supposées. (Mascurat, p. 15) Elle a été publiée, la même année, sous le titre de : le Poli tique étranger. Cela n'est pas mal fait.
2205Lettre (la) du sieur Pepoli, comte bolognois, écrite au cardinal Mazarin, touchant sa retraite hors du royaume de France.1649Sans Lieu82205. Lettre (la) du sieur Pepoli, comte bolognois, écrite au cardinal Mazarin, touchant sa retraite hors du royaume de France. Sans Lieu, 1649,8 pages. Signé: Marco-Flaminio Pepoli. Fausse et supposée. (Mascurat, p. 15.) L'auteur prétend que Mazarin avait fait venir Magalotti de Flo rence sous promesse du bâton de maréchal, mais à la condition d'être reconnu pour son parent. Magalotti vint et refusa de le re connaître. Il est parlé de ce refus dans la Lettre du chevalier Georges. Cependant Magalotti fut nommé maréchal de camp; et il aurait été maréchal de France après la prise de La Mothe, s'il n'avait été tué pendant le siége.
2206Lettre du soldat françois au cavalier Georges, ou Suite de la Lettre à M. le cardinal, burlesque.1649Paris82206. Lettre du soldat françois au cavalier Georges, ou Suite de la Lettre à M. le cardinal, burlesque. Paris, Jacques Cailloué, 1649, 8 pages. - Signé : Longin Toupin. « A Paris ce vingt-sept mars, Au matin dix heures trois quarts. » Elle a été réimprimée à Rouen sous le même titre , 16i9, 8 p. Denys Langlois l'a publiée de son côté; et il l'a intitulée ;
2207Lettre du vrai soldat françois au cavalier Georges, ensuite de la Lettre à M. le cardinal, burlesque.1649Paris192207. Lettre du vrai soldat françois au cavalier Georges, ensuite de la Lettre à M. le cardinal, burlesque. Pa ris, 1649, 19 pages. Dans cette édition, le roi d'Angleterre est appelé Jacques , au lieu de Charles. Bonne pièce, mais, comme on voit, assez commune. L'auteur recommande pour le ministère Harlay de Chanvallon, archevêque de Rouen. « Gaillon nous garde un politique... Qui sait Aristote et Platon , Qui sait par cœur son Xénophon , Bodin, Philippe de Commines, Mieux que vêpres et que matines. »
2208Lettre écrite à monseigneur l'archevêque d'Ambrun (sic) par un clerc de son diocèse, sur l'opposition formée au sceau par l'assemblée du clergé de France, tenue à Paris, et signée de lui, à la déclaration du roi poursuivie et depuis obtenue et vérifiée par le Parlement de Paris pour exclure les cardinaux, même françois, de l'entrée du conseil du roi.1651Ambrun232208. Lettre écrite à monseigneur l'archevêque d'Am brun (sic) par un clerc de son diocèse, sur l'opposition formée au sceau par l'assemblée du clergé de France, tenue à Paris, et signée de lui, à la déclaration du roi poursuivie et depuis obtenue et vérifiée par le Parle ment de Paris pour exclure les cardinaux, même fran çois, de l'entrée du conseil du roi. Ambrun, 1651, 23 pages. Datée d'Ambrun, le 1er mai, et signée Thimhée Ensuite est l'acte d'opposition, signé Georges d'Aubusson, archevêque d'Ambrun, et plus bas Tubeuf, sous la date du . 16 mars 1651.
2209Lettre écrite à monsieur le comte Pigneranda, plénipotentiaire d'Espagne pour la paix générale, sur le retour du roi dans sa ville de Paris, par un fameux religieux de la ville de Douay, traduite de l'espagnol en françois.1649Paris82209. Lettre écrite à monsieur le comte Pigneranda, plénipotentiaire d'Espagne pour la paix générale, sur le retour du roi dans sa ville de Paris, par un fameux religieux de la ville de Douay, traduite de l'espagnol en françois. Paris, Pierre Variquet, 1649,8 pages.
2210Lettre écrite à Son Altesse Royale par le sieur Peuche, sieur de la Pesche, syndic de tous les bons et véritables François frondeurs, fidèles serviteurs de Sa Majesté, pour la conservation de l'État, réunion de la maison royale, tranquillité publique et paix générale.1652Sans Lieu82210. Lettre écrite à Son Altesse Royale par le sieur Peuche, sieur de la Pesche, syndic de tous les bons et véritables François frondeurs, fidèles serviteurs de Sa Majesté, pour la conservation de l'État, réunion de la maison royale, tranquillité publique et paix générale. (S. l., 1652), 8 pages. Peuche veut qu'on chasse Châteauneuf, le premier président, et surtout Gondy qu'il appelle ce petit prélat corinthien. Il demande qu'on fasse restituer aux partisans « les deux tiers des sommes qu'ils ont volées, ainsi qu'il est établi dans la pièce qu'il a dédiée et envoyée à Son Altesse Royale et qu'il renvoie imprimée par M. le comte de la Serre. » Il paraît qu'il n'habitait pas Paris ; car il dit : « Je serai ravi d'aller faire la révérence à Votre Altesse Royale dans son palais à Paris. » Si j'en crois le Journal contenant ce qui se passe de plus remarquable dans le royaume, etc., il y vint en effet; car on le vit, le 14 septembre, insulter dans le palais d'Orléans le cardi nal de Retz, qui revenait de Compiègne. Je ne connais pas la pièce dont il se dit 'auteur.
2211Lettre écrite à un gentilhomme de monseigneur le duc de Mercœur par un sien ami, sur l'état présent des affaires de Catalogne. De Barcelonne, le 29 juin 1650.1650Paris142211. Lettre écrite à un gentilhomme de monseigneur le duc de Mercœur par un sien ami, sur l'état présent des affaires de Catalogne. De Barcelonne, le 29juin 1650. Paris, Pierre du Pont, 1650, 14 pages. * Signé Bon-air (Bonair).
2212Lettre écrite au chevalier de La Valette, sous le nom du peuple de Paris, avec la Réponse aux placards qu'il a semés dans ladite ville.1649Paris82212. Lettre écrite au chevalier de La Valette, sous le nom du peuple de Paris, avec la Réponse aux placards qu'il a semés dans ladite ville. Paris, Mathieu Colom bet, 1649,8 pages. Les placards étaient intitulés, l'un : A qui aime la vérité, l'autre : Lis et fais. Bonne et rare,
2213Lettre écrite au roi par des anciens échevins de Paris, sur les assurances d'une bonne et véritable paix générale, suivant la déclaration de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, du 22 août 1652, et aussi sur le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris.1652Paris82213. Lettre écrite au roi par des anciens échevins de Paris, sur les assurances d'une bonne et véritable paix générale, suivant la déclaration de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, du 22 août 1652, et aussi sur le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Pa ris. Paris, Jean Richard, 1652,8 pages. Datée du 23 août, et signée N. P. T. Rare, mais bien insignifiante.
2214Lettre (la) écrite au roi par deux notables bourgeois de Paris, sur son prochain retour dans sa ville.1650Paris72214. Lettre (la) écrite au roi par deux motables bour geois de Paris, sur son prochain retour dans sa ville. Paris, Alexandre Lesselin, 1650,7 pages.
2215Lettre écrite au roi par M. le prince de Condé, sur le sujet de son absence à l'action de sa majorité, du 6 septembre 1651.1651Paris42215. Lettre écrite au roi par M. le prince de Condé, sur le sujet de son absence à l'action de sa majorité, du 6 septembre 1651. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, - 4 pages.
2216Lettre écrite de Bourdeaux, contenant l'inventaire de tout ce qui s'est trouvé dans le château Trompette, après sa prise, avec l'ordre qui a été gardé à la sortie de la garnison dudit château.1649Paris82216. Lettre écrite de Bourdeaux, contenant l'inventaire de tout ce qui s'est trouvé dans le château Trompette, après sa prise, avec l'ordre qui a été gardé à la sortie de la garnison dudit château. Paris, Nicolas de.La Vigne, 1649, 8pages. Datée de Bordeaux, le 23 octobre. Elle n'est pas commune.
2217Lettre écrite de Bordeaux sur le Chapeau rouge, avec la Réponse.1651Sans Lieu82217. Lettre écrite de Bordeaux sur le Chapeau rouge, avec la Réponse.Sans Lieu, 1651,8 pages. La lettre est signée : l'Hôte du Chapeau rouge de Bordeaux; la réponse : l'Hôte du Chapeau rouge de la rue Saint-Honoré. J'ai dit la réponse pour me conformer au titre. Le fait est que le Chapeau rouge de Paris envoie à son confrère, pour toute ré ponse, les Très-humbles remontrances à nos seigneurs du Parlement pour les cardinaux françois.
2218Lettre écrite de Madrid par un gentilhomme es pagnol à un sien ami, par laquelle il lui découvre une partie des intrigues du cardinal Mazarin, traduite de l'espagnol en françois.1649Paris72218. Lettre écrite de Madrid par un gentilhomme es pagnol à un sien ami, par laquelle il lui découvre une partie des intrigues du cardinal Mazarin, traduite de l'espagnol en françois. Paris, veuve J. Guillemot, 1649,7 pages. Datée du 7 février, et signée L. D. N.
2219Lettre écrite de Munster à monsieur le nonce du pape sur le sujet de la paix.1649Paris102219. Lettre écrite de Munster à monsieur le nonce du pape sur le sujet de la paix. Paris, 1649, 10 pages. Sans date; signé Servien.
2220Lettre écrite de Poitiers, portant la réponse aux Avis publiés à Paris, sous le nom de monsieur de Châteauneuf, touchant les affaires du temps.1651Paris152220. Lettre écrite de Poitiers, portant la réponse aux Avis publiés à Paris, sous le nom de monsieur de Châteauneuf, touchant les affaires du temps. Paris, Louis Chamhoudry, 1651, 15 pages.
2221*Lettre écrite de Turenne par la princesse de Condé à la reine.Sans DateSans Lieunan2221*. Lettre écrite de Turenne par la princesse de Condé à la reine. VILLEFoRE. Vie de la duchesse de Longueville, 1° part., p. 204.
2222Lettre écrite par l'archiduc Léopold à messieurs les président et gens tenant la cour de Parlement de Paris.1649Paris42222. Lettre écrite par l'archiduc Léopold à messieurs les président et gens tenant la cour de Parlement de Paris. Paris, Pierre Variquet, 1649, 4 pages. C'est la fameuse lettre de créance de don Joseph de Illescas e (sic) Arnolfini. Elle est dans le Journal du Parlement. L'édition'de Pierre Variquet est rare.
2223Lettre écrite par messieurs les princes à nos seigneurs de Parlement.1650Paris42223. Lettre écrite par messieurs les princes à nos sei gneurs de Parlement. Paris, Nicolas Bessin, 1650, 4 pages. Sur leur transfert au Havre. L'édition originale est intitulée : Lettre de messieurs les princes prisonniers , etc.
2224*Lettre en vers pour Mazarin contre Gondy.Sans DateSans Lieunan2224*. Lettre en vers pour Mazarin contre Gondy. GUY PATIN. Lettres à Spon, t. II, p. 169.
2225Lettre envoyée à Dom Francisco Maria del Monacho, sicilien, supérieur des Théatins, prédicateur et confesseur du cardinal Mazarin, où il est sommairement répondu aux libelles diffamatoires jettés à Paris par les ennemis de l'État.1649Paris82225. Lettre envoyée à Dom Francisco Maria del Mo nacho, sicilien, supérieur des Théatins, prédicateur et confesseur du cardinal Mazarin, où il est sommaire ment répondu aux libelles diffamatoires jettés à Paris par les ennemis de l'État. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 8 pages.
2226Lettre envoyée à la reine, à la mort du duc de Châtillon.1649Paris82226. Lettre envoyée à la reine, à la mort du duc de Châtillon. Paris, Michel Mettayer, 1649,8 pages. 204 BiBLioGRAPHIE [LETTRE]
2227Lettre envoyée à la reine de Suède pour la divertir de prendre les armes contre les Parisiens, par un bon et véritable François.1649Paris72227. Lettre envoyée à la reine de Suède pour la di vertir de prendre les armes contre les Parisiens, par un bon et véritable François. Paris, Charles Chenault, 1649,7 pages. Signé D. P. On trouve la même signature au bas d'une autre pièce : la Joie publique sur le retour de la paix.
2228Lettre envoyée à monseigneur le duc de Beaufort sur la levée du siége de la ville d'Estampes, avec le nombre des morts et blessés, ensemble la marche de l'armée mazarine vers le village d'Estrechy.1652Paris72228. Lettre envoyée à monseigneur le duc de Beaufort sur la levée du siége de la ville d'Estampes, avec le nombre des morts et blessés, ensemble la marche de l'armée mazarine vers le village d'Estrechy. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pages. La lettre n'est point datée; mais elle est signée D. C. L. Elle est suivie de quelques réflexions fort insignifiantes.
2229Lettre envoyée à monseigneur le duc de Longue ville par un de ses sujets.1649Paris82229. Lettre envoyée à monseigneur le duc de Longue ville par un de ses sujets. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649,8 pages. Rare. Signé B. P. Après la prise de Quillebeuf par Fontaine Martel.
2230Lettre (la) envoyée à monsieur le lieutenant général de la ville de Soissons, le 15 février 1649, touchant la grande affection que ledit lieutenant a témoigné avoir pour le roi et son Parlement, d'avoir fait fermer les portes de ladite ville contre les traitres échevins qui venoient d'offrir les clefs au cardinal Mazarin. A Saint-Germain-en-Laye, écrite par un fidèle sujet du roi, affectionné au bien de sa patrie.1649Paris82230. Lettre (la) envoyée à monsieur le lieutenant gé néral de la ville de Soissons, le 15 février 1649, tou chant la grande affection que ledit lieutenant a té moigné avoir pour le roi et son Parlement, d'avoir fait fermer les portes de ladite ville contre les traitres échevins qui venoient d'offrir les clefs au cardinal Ma zarin. A Saint-Germain-en-Laye, écrite par un fidèle sujet du roi, affectionné au bien de sa patrie. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 8 pages. Signé Albin Trilmacrit.
2231Lettre envoyée à Sa Sainteté, touchant le rétablissement de la paix générale de France.1649Paris72231. Lettre envoyée à Sa Sainteté, touchant le réta blissement de la paix générale de France. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 7 pages.
2232Lettre envoyée au roi par un docteur en théologie.1651Sans Lieu192232. Lettre envoyée au roi par un docteur en théolo gie. Sans Lieu, 1651, 19 pages. Signé A. L. Pamphlet des plus furieux contre Mathieu Molé. Il en existe une contrefaçon de 1652, sous le titre de : Généalogie du premier Président.
2233Lettre envoyée par Dom André Piedmontel (sic), gouverneur de Nieuport en Flandre, le 8 juin 1649, à messieurs les colonels et capitaines suisses, commandants ès armées et garnisons de Sa Majesté très chrétienne.Sans DateSans Lieu42233. Lettre envoyée par Dom André Piedmontel (sic), gouverneur de Nieuport en Flandre, le 8 juin 1649, à messieurs les colonels et capitaines suisses, comman dants ès armées et garnisons de Sa Majesté très chré tienne. (S. l. n. d.), 4 pages. C'est une tentative d'embauchage.
2234Lettre envoyée par la reyne à messieurs du Parlement, pour servir de réponse à la lettre à eux escrite par monsieur le Prince.1651Paris72234. Lettre envoyée par la reyne à messieurs du Par lement, pour servir de réponse à la lettre à eux escrite par monsieur le Prince. Paris, v° J. Guillemot, 1651, 7 pages. Il s'agit de la lettre par laquelle M. le Prince demandait le ren voi de Le Tellier, Servien et de Lyonne.
2235Lettre envoyée par l'archiduc Léopold à monseigneur le duc d'Orléans, avec la Réponse de Son Altesse Royale sur le sujet de la paix générale d'entre les deux couronnes de France et d'Espagne, présentée à son Altesse Royale dans son hôtel par un trompette de l'archiduc Léopold, le vendredi après midi, 2 septembre 1650.1650Paris72235. Lettre envoyée par l'archiduc Léopold à monsei gneur le duc d'Orléans, avec la Réponse de Son Altesse Royale sur le sujet de la paix générale d'entre les deux couronnes de France et d'Espagne, présentée à son Al - tesse Royale dans son hôtel par un trompette de l'ar chiduc Léopold, le vendredi après midi, 2 septem bre 1650. Paris, Guill. Sassier, 1650, 7 pages. Elles sont dans le Journal du Parlement et dans la Gazette.
2236Lettre envoyée sur le sujet de l'assemblée de la noblesse, et des procurations écrites dans les provinces.1651Paris82236. Lettre envoyée sur le sujet de l'assemblée de la noblesse, et des procurations écrites dans les pro vinces. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 8 pages non chiffrées. Cette lettre prouve qu'il y avait dans les provinces des résistances à l'Assemblée. Voir le Journal de l'Assemblée de la noblesse.
2237Lettre et déclaration du roi, avec les articles en conséquence accordés par Sa Majesté pour le repos et pour la tranquillité publique de ses sujets de la ville de Bordeaux, vérifiée au Parlement de ladite ville de Bordeaux, le 7 janvier 1650.1650Bordeaux82237. Lettre et déclaration du roi, avec les articles en conséquence accordés par Sa Majesté pour le repos et pour la tranquillité publique de ses sujets de la ville de Bordeaux, vérifiée au Parlement de ladite ville de Bor deaux, le 7 janvier 1650. Bordeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 8 pages. La déclaration est du 25 décembre 1649.
2238*Lettre et ordonnance du roi, envoyées à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, pour le rétablissement des colonels, capitaines, lieutenants et enseignes qui ont été et se sont démis depuis le 4 juillet 1652.1652Parisnan2238*. Lettre et ordonnance du roi, envoyées à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, pour le rétablissement des colonels, capitaines, lieutenants et enseignes qui ont été et se sont démis depuis le 4 juillet 1652. Paris, Rocollet, 1652. Bib. hist., 23511.
2239Lettre et ordonnance du roi, envoyées à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, sur les affaires présentes.1652Paris72239. Lettre et ordonnance du roi, envoyées à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, sur les affaires présentes. Paris, Pierre Ro collet, 1652, 7 pages. L'ordonnance porte défense aux soldats du roi de couper les blés, enlever les échalas, gâter les vignes ni autres biens de la terre, forcer les maisons, etc. La lettre a pour but de faire connaître l'ordonnance aux habitants de Paris. Elles sont datées de Melun le même jour, 22 juin 1652.
2240Lettre familière envoyée de Saint-Germain à madame de Montbazon, touchant les articles de la paix.1649Paris62240. Lettre familière envoyée de Saint-Germain à ma dame de Montbazon, touchant les articles de la paix. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 6 pages. Signé P. D. B. L. Mauvaise plaisanterie, qu'on ne trouve pourtant pas aussi sou vent qu'on le voudrait.
2241Lettre interceptée d'un serviteur de Dieu, savant et zélé, sur les véritables causes des misères de la France et de la calamité présente du peuple de Paris, avec apologie pour les prêtres séculiers et docteurs à qui on s'en prend, pour ne pas prêcher la vérité aux grands de la cour.1652Paris152241. Lettre interceptée d'un serviteur de Dieu, savant et zélé, sur les véritables causes des misères de la France et de la calamité présente du peuple de Paris, avec apologie pour les prêtres séculiers et docteurs à qui on s'en prend, pour ne pas prêcher la vérité aux grands de la cour. Paris, 1652, 15 pages. L'auteur, en effet, accuse les prêtres réguliers d'être traîtres à Dieu, à la religion et au roi, de prêcher de dangereuses maximes, de se relâcher de la juste sévérité de l'Église. Il défend au contraire les prêtres séculiers qu'il déclare innocents, gens de bien, humbles dans la hiérarchie de l'Eglise et dans l'obéissance de ses saints CalIlOIlS. Ceux qui abusent de leur ministère, sont le père Léon qui fait tout ce qu'il peut pour être évêque; le père Faure qui a tant fait qu'il l'est; le jeune archevêque de Rouen, en payement de son archevêché, et les vingt-quatre évêques que la France a vus maza riner avec tant d'ignominie et de lâcheté (à Tours); le père Paulin, confesseur du roi; ce pauvre idiot de cordelier, confesseur de la reine (n'était-ce plus le père Faure ?); et le Théatin (Maria del Monacho), confesseur de Mazarin. - Curieuse et rare. Pourtant elle a été contrefaite sous le titre de : la Remontrance faite à la reine par les prédicateurs de la cour, etc.
2242Lettre interceptée de M. Servien à M. Gaultier, avec la Réponse contre ladite lettre.1652Paris62242. Lettre interceptée de M. Servien à M. Gaultier, avec la Réponse contre ladite lettre. Paris, S, de Larru, 1652, 6 pages. Rare. Datée de Pontoise, le 7 août. M. Gaultier était un agent de la cour à Paris.
2243Lettre interceptée du sieur Cohon, ci-devant évêque de Dol, contenant son intelligence et cabale secrète avec Mazarin.1649Paris72243. Lettre interceptée du sieur Cohon, ci-devant évê que de Dol, contenant son intelligence et cabale se crète avec Mazarin. Paris, 1649,7 pages. Datée du 16 février, et signée C. E. D. D. (Cohon, évêque de Dol.) Cette signature n'est pas authentique. Jamais les évêques ne signent de leur nom de famille; mais la lettre est au moins très vraisemblable. Dénoncée au Parlement par le président de Novion, elle donna naissance à un procès criminel, dont on peut lire le récit dans le Journal du Parlement, audience du 28 février. Il y en a une édition de quatre pages seulement. Un pamphlétaire publia presque aussitôt la Nouvelle proposition faite par les bourgeois de Paris, etc.
2244Lettre interceptée et déchiffrée du cardinal Mazarin à M. Le Tellier, surprise à son courrier par les gens du chevalier de Guyse, et envoyée à messieurs les princes, contenant les instructions du cardinal Mazarin pour le gouvernement des affaires pendant son absence.1652Paris152244. Lettre interceptée et déchiffrée du cardinal Ma zarin à M. Le Tellier, surprise à son courrier par les gens du chevalier de Guyse, et envoyée à messieurs les princes, contenant les instructions du cardinal Maza rin pour le gouvernement des affaires pendant son ab sence. Paris, 1652, 15 pages. Malgré le récit de la surprise du courrier, et le chiffre qui se trouve à la fin de la pièce, je ne crois pas à l'authenticité de cette lettre. Pamphlet d'ailleurs très-insignifiant, s'il est rare.
2245Lettre joviale à monsieur le marquis de La Boulaye, en vers burlesques.1649Paris152245. Lettre joviale à monsieur le marquis de La Bou laye, en vers burlesques. Paris, Sébastien Martin, 1649, 15 pages. - Naudé dit qu'il n'y a que cinq ou six pièces burlesques dont on puisse faire estime; et il place au cinquième rang la Lettre joviale. (Mascurat, p.283)J'ajoute qu'elle est du moins rare. « Fait à Paris en Badaudois , L'an que toute arme étoit fourbie, Pendant un carême amphibie, Moitié chair et moitié poisson, Moitié farine et moitié son. »
2246Lettre joviale, présentée aux princes pour leur sortie du Hâvre de Grâce, en vers burlesques.1651Paris82246. Lettre joviale, présentée aux princes pour leur sortie du Hâvre de Grâce, en vers burlesques. Paris, 1651, 8 pages. Rare et sotte.
2247Lettre latine de la reine de Suède envoyée au Parlement de Paris sur les affaires présentes, translatée de son original en françois.1652Paris82247. Lettre latine de la reine de Suède envoyée au Parlement de Paris sur les affaires présentes, transla tée de son original en françois. Paris, Denys Lan glois, 1652, 8 pages. Datée de Stockholm , le 10 avril.
2248Lettre, ou Cartel du mois de mai à madamee...., sous le nom de Flore, par Florent Fleury, en vers burlesques ou non.1649Paris112248. Lettre, ou Cartel du mois de mai à madame.., sous le nom de Flore, par Florent Fleury, en vers bur lesques ou non. Paris, Denys Langlois, 1649, 11 pages. « Fait le jour de Sainte-Monique, Ainsi que marque la chronique , L'an que sans verd on prit Paris, Et qui pourtant ne fut pas pris. » Badinage assez spirituel.
2249Lettre, ou Exhortation d'un particulier à M. le maréchal de Turenne, pour l'obliger à mettre bas les armes.1650Paris392249. Lettre, ou Exhortation d'un particulier à M. le maréchal de Turenne, pour l'obliger à mettre bas les armes. Paris, Sébastien Martin, 1650, 39 pages. Signé M. L. Point de faits, sinon que la vertu de Turenne est hautement pro clamée. La lettre d'ailleurs est bien écrite; et elle n'est pas COmmune. Davenne y a répondu dans la Lettre particulière de cachet, etc. . « Comme le premier amour des choses célestes, spirituelles et divines est l'amour de Dieu, celui que nous devons au roi est aussi le premier des choses corporelles, sensibles et humaines. »
2250Lettre particulière de cachet envoyée par la reine régente à messieurs du Parlement, ensemble la réponse à plusieurs choses couchées dans la Lettre (ou Exhortation, etc.) envoyée au maréchalde Turenne, et aux Avis donnés aux Flamands.1650Sans Lieunan2250. Lettre particulière de cachet envoyée par la reine régente à messieurs du Parlement, ensemble la ré ponse à plusieurs choses couchées dans la Lettre (ou Exhortation, etc.)envoyée au maréchal de Turenne, et aux Avis donnés aux Flamands.Sans Lieu, 1650,36 pag. François Davenne. La lettre est suivie de deux réfutations, de deux sonnets sur la paix italienne si Mazarin triomphe, et d'un dizain au Parlement.
2251Lettre pastorale de monseigneur l'évêque d'Angers, avec la Réponse des habitants d'Angers à ladite lettre pastorale de mondit seigneur l'évêque.1652Sans Lieu82251. Lettre pastorale de monseigneur l'évêque d'An gers, avec la Réponse des habitants d'Angers à ladite lettre pastorale de mondit seigneur l'évêque. Sans Lieu, 1652,8 pages. La lettre est datée du 23 mars, et la réponse du 24. Cette pièce avait été publiée par les frondeurs d'Angers ; elle fut brûlée par la main du bourreau, à cause de la Réponse. (Voir le Procès des véritables habitants d'Angers contre leur évéque, etc.) Aussi est-elle fort rare. Mailly, qui ne paraît pas l'avoir connue, donne cependant une analyse assez étendue de la Lettrc pastorale, dans la note de la page 788 de son IVe volume.
2252Lettre politique sur l'assemblée de la noblesse.1651Sans Lieu72252. Lettre politique sur l'assemblée de la noblesse. Sans Lieu, 1651, 7 pages. Signé l'Amy. Elle n'est pas sans mérite.
2253Lettre prophétique sur les affaires du temps, présentée à messieurs les princes.1652Paris102253. Lettre prophétique sur les affaires du temps, pré sentée à messieurs les princes. Paris, Pierre Remy, 1652, 10 pages. Rare. Datée de Paris, le 29juin, et signée R. Il n'y a point de prophétie, mais il y a de l'esprit et quelque connaissance des affaires.
2254Lettre rendue au roi en particulier, pour lui représenter les dangers auxquels les princes exposent leurs États, en poussant à bout la patience de leurs peuples, prouvé (sic) par les exemples tirés des histoires anciennes et modernes, étrangères et domestiques.1652Paris302254. Lettre rendue au roi en particulier, pour lui re présenter les dangers auxquels les princes exposent leurs États, en poussant à bout la patience de leurs peuples, prouvé(sic)par les exemples tirés des histoires anciennes et modernes, étrangères et domestiques. Paris, 1652,30 pages. Ce pamphlet n'est pas aussi noir que le fait Mailly, p. 62 de son V° vol., note. Il n'est pas commun.
2255Lettre surprise écrite à Jules Mazarin par ses nièces, burlesque.1649Paris82255. Lettre surprise écrite à Jules Mazarin par ses nièces, burlesque. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages. Naudé en faisait peu de cas ; et il avait raison.(Mascurat, p.285)
2256Lettre véritable de M. le chevalier de Guyse envoyée à Son Altesse Royale, sur le sujet du secours de trois mille chevaux qu'il lui amène.1652Paris72256. Lettre véritable de M. le chevalier de Guyse en voyée à Son Altesse Royale, sur le sujet du secours de trois mille chevaux qu'il lui amène. Paris, Gilles de Halline, 1652,7 pages. Datée de Nettancourt, le 4 juillet.
2257Lettre véritable des inondations prodigieuses et épouvantables, accompagnées de plusieurs sons detambours, choquements d'armes, sons de trompettes, courses de chevaux et une confusion horrible de toutes sortes de bruits, arrivées en Provence, le jour de la Notre-Dame de septembre dernier, envoyée à un ecclésiastique et à diverses autres personnes de qualité de plusieurs endroits de la Provence, province très affligée.1651Paris82257. Lettre véritable des inondations prodigieuses et épouvantables, accompagnées de plusieurs sons de - tambours, choquements d'armes, sons de trom pettes, courses de chevaux et une confusion horrible de toutes sortes de bruits, arrivées en Provence, le jour de la Notre-Dame de septembre dernier, en voyée à un ecclésiastique et à diverses autres personnes de qualité de plusieurs endroits de la Provence, pro vince très affligée. Paris, Estienne Pépingué, 1651, 8 pages. Effroyable, mais très-curieux récit. Pièce rare qui appartient étroitement à l'histoire de la Provence.
2258Lettre véritable du prince de Galles écrite de La Haye à la reine d'Angleterre, sa mère.1649Paris82258. Lettre véritable du prince de Galles écrite de La Haye à la reine d'Angleterre, sa mère. Paris, Fr. Preuveray, 1649, 8 pages. On devine que la Réponse de la reine d'Angleterre, etc., a suivi de près.
2259Lettre (la) véritable écrite par un bon religieux à un officier de la ville de Paris, où se voient la conversion d'un Mazarin, et la vérité reconnue des fourberies du Sicilien, pour servir d'avis aux bons François, et d'instruction à toute l'Europe.1652Paris142259. Lettre (la)véritable écrite par un bon religieux à un officier de la ville de Paris, où se voient la conver sion d'un Mazarin, et la vérité reconnue des fourbe ries du Sicilien, pour servir d'avis aux bons François, et d'instruction à toute l'Europe. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 14 pages. Datée de Gien, le 18 avril, et signée F. D. (François Dosche ?) de Paris, C. (capucin) indigne. Un des pamphets les plus méchants contre Mazarin, et aussi un des plus rares.
2260Lettre véritable envoyée à Mazarin par le révérend père Innocent Calaterone, Sicilien, général des R. R. P. P. capucins de France et de Flandre.1649Sans Lieu72260. Lettre véritable envoyée à Mazarin par le révé - rend père Innocent Calaterone, Sicilien, général des R. R. P. P. capucins de France et de Flandre.Sans Lieu, 1649, 7 pages. Signé J. Ch.
2261Lettres d'Ariste à Nicandre sur la bataille de Rethel.1651Sans Lieu222261. Lettres d'Ariste à Nicandre sur la bataille de Re thel. Sans Lieu, 1651,22 pages. Il doit y avoir deux lettres. C'est ici la première, datée de Stenay, le 25 janvier 1651. Elle contient un récit sincère et très-détaillé de la bataille. La seconde est annoncée comme devant faire connaître quelle impression la nouvelle de la défaite avait produite à Stenay, et quelles ressources restaient au parti des princes pour réparer les pertes de l'armée de Turenne.A-t-elle paru ?
2262Lettres de déclaration du roi, du mois de juin 1649, par lesquelles Sa Majesté, pour reconnoissance des services et fidélité à elle rendus par ses officiers du Parlement de Bourgogne, leur attribue les droits et prérogatives contenus ès dites lettres, publiées audit Parlement, registrées en icelui, le 21 dudit mois de juin, et en la Chambre des comptes dudit pays, le 30 dudit mois.1649Dijon82262. Lettres de déclaration du roi, du mois de juin 1649, par lesquelles Sa Majesté, pour reconnoissance des services et fidélité à elle rendus par ses officiers du Parlenent de Bourgogne, leur attribue les droits et prérogatives contenus ès dites lettres, publiées audit Parlement, registrées en icelui, le 21 dudit mois de juin, et en la Chambre des comptes dudit pays, le 30 dudit mois. Dijon, Guy Anne Guyot, 1649,8 pages. Rare. Le roi confère aux officiers du Parlement de Dijon la nobless héréditaire; et il les exempte de tous droits de gabelle. Il exempte aussi les huit notaires et secrétaires de tous droits seigneuriaux de mutation. Il y a une édition de Paris,jouxte la copie, etc.
2263Lettres de deux amis sur la prise de la Bastille.1649Sans Lieu82263. Lettres de deux amis sur la prise de la Bastille, . Sans Lieu, 1649, 8 pages. Datées toutes deux du 17 janvier. - La Bastille fut rendue après quatre ou cinq coups de canon tirés contre le pont-levis ; mais, disait-on, par l'ordre de la cour. Por tail, conseiller au Parlement, voulait disputer, l'épée à la main, à Lefèvre, autre conseiller, l'honneur d'y entrer le premier, à la tête de sa compagnie. Le duc d'Elbeuf les fit entrer ensemble avec lui.
2264Lettres de la cour de Parlement de Bordeaux écrites au Parlement de Paris, sur le sujet des mouvements de la Guyenne et des violences du sieur d'Epernon.1649Sans Lieu62264. Lettres de la cour de Parlement de Bordeaux écrites au Parlement de Paris, sur le sujet des mouve ments de la Guyenne et des violences du sieur d'Eper non. Sans Lieu, 1649, 6 pages. Deux lettres , l'une du 12, et l'autre du 21 août. La lettre du 21 a été publiée séparément, sous le titre de Seconde lettre , etc.
2265Lettres (les) de Mazarin surprises en les envoyant à Paris, écrites de Dourlens (les 21 et 25 février 1651).1651Paris82265. Lettres (les) de Mazarin surprises en les envoyant à Paris, écrites de Dourlens (les 21 et 25 février 1651). Paris, 1651, 8 pages. L'auteur prétend que le Parlement ordonna, par son arrêt du 11 mars, que deux de messieurs se transporteraient à Dourlens pour faire arrêter Mazarin, s'ils l'y trouvaient, et le faire conduire à la conciergerie du palais. Cela n'est pas vrai ; il n'est pas ques tion de Dourlens dans l'arrêt. Le duc d'Orléans, au contraire, dit dans la délibération que Mazarin était encore en Barrois. Les deux lettres sont d'ailleurs insignifiantes. Il y en a une autre édition de quatre pages, sur l'imprimé à Paris, etc.
2266Lettres de messieurs les princes de Condé et de Conty écrites à la cour de Parlement de Bordeaux, du 22 février 1651.1651Bordeaux42266. Lettres de messieurs les princes de Condé et de Conty écrites à la cour de Parlement de Bordeaux, du 22 février 1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 4 pages. Rare.
2267Lettres de messieurs les princes de Condé et de Conty écrites à messieurs les jurats de Bordeaux, du 22 février 1651.1651Bordeaux42267. Lettres de messieurs les princes de Condé et de Conty écrites à messieurs les jurats de Bordeaux, du 22 février 1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651, 4 pages non chiffrés. Rare.
2268Lettres de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi et à la reine.Sans DateSans Lieu32268. Lettres de monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, au roi et à la reine. (S. l. n. d.), 3 pages. Datées de Rome, le 14 décembre 1654. On les trouve dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 524, coll. Michaud.
2269Lettres de monseigneur le duc d'Orléans et de M. l'archiduc Léopod sur la disposition de la paix d'entre la France et l'Espagne, des 8 juillet et 15 septembre 1650.1650Paris82269. Lettres de monseigneur le duc d'Orléans et de M. l'archiduc Léopod sur la disposition de la paix d'entre la France et l'Espagne, des 8 juillet et 15 sep tembre 1650. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650,8 pages. Rare. A la 8° page, sous le titre de réponse au sieur Renaudot, les imprimeurs du roi rappellent que Renaudot n'a pas le droit d'im primer dans sa Gazette les lettres patentes, missives, édits, etc.; qu'ils l'ont déjà fait condamner en Parlement pour la publication de la Lettre (du roi) sur la détention des princes, etc., encore qu'il eût surpris pour cela une lettre de cachet; que leur privilége intéresse le menu peuple, puisqu'ils vendent six deniers ce que Renaudot fait payer cinq sols; en conséquence, ils protestent de le défendre ; et néanmoins ils le mettent aux pieds de Son Altesse Royale ; ce qui permet de croire qu'en cette circonstance, Renaudot avait été auto risé par le duc d'Orléans.
2270Lettres de monseigneur le duc d'Orléans et de monsieur le Prince à messieurs du Parlement.1648Paris42270. Lettres de monseigneur le duc d'Orléans et de monsieur le Prince à messieurs du Parlement. Paris Edme Pépingué, 1648, 4 pages. Datées de Ruel, le 23 septembre 1648. Il y en a une édition jouxte la copie, etc., de 1649 et de quatre pages. On les trouve dans les Mémoires de Mad° de Motteville, page 207, coll. Michaud.
2271Lettres (les) de monseigneur le Prince à Son Altesse Royale et à nos seigneurs du Parlement, ensemble la Requête de monseigneur le Prince envoyée au Parlement.1652Paris202271. Lettres (les) de monseigneur le Prince à Son Al tesse Royale et à nos seigneurs du Parlement, en semble la Requête de monseigneur le Prince envoyée au Parlement. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 20 pages. . Quatre pièces : une lettre au duc d'Orléans, et une autre au Par lement, pour leur offrir son concours contre le Mazarin qui venait d'entrer en France, toutes deux datées du camp de Brisambourg, le 4janvier 1652; une requête au Parlement, afin qu'il soit sursis à l'exécution de la déclaration du 4 octobre 1651 ; la créance donnée au sieur de Salzest pour proposer l'union au Parlement et au duc. Puis des réflexions au lecteur, morceau insignifiant, écrit le sur lendemain de la nouvelle de l'action exercée sur les conseillers de Géniez et Bitaut. Pièce des plus communes.
2272Lettres de monseigneur le Prince écrites à la cour de Parlement et Capitouls de Toulouse sur la défaite des troupes du marquis de Saint-Luc, à Miradoux.1652Paris42272. Lettres de monseigneur le Prince écrites à la cour de Parlement et Capitouls de Toulouse sur la défaite des troupes du marquis de Saint-Luc, à Miradoux. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages. Du camp devant Miradoux, le 25 février.
2273Lettres de monsieur le duc de Longueville et de messieurs du Parlement de Normandie, envoyées à messieurs du Parlement de Paris, avec cinq divers arrêts donnés et envoyés pour le service du roi par ladite cour de Normandie sur les affaires de ce temps, du mois de février 1649.1649Paris122273. Lettres de monsieur le duc de Longueville et de messieurs du Parlement de Normandie, envoyées à mes sieurs du Parlement de Paris, avec cinq divers arrêts donnés et envoyés pour le service du roi par ladite cour de Normandie sur les affaires de ce temps, du mois de février 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 12 pages. La lettre du Parlement est du 22 février, celle du duc de Lon gueville du 25. Les arrêts sont du 3, du 4, du 5, du 8 et du 22. Ils ont pour objet la saisie des deniers royaux, la vente du sel et une levée de soldats.
2274Lettres de monsieur le Prince à M. de Montbazon et à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris.Sans DateSaint-Germain-En-Laye42274. Lettres de monsieur le Prince à M. de Montba zon et à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris. Saint-Germain-en-Laye,Sans Date, 4 pages. Datées toutes deux du 6 janvier 1649.
2275Lettres des députés du Parlement à nos seigneurs de la cour, avec l'arrêt de ladite cour, du mercredi 17 juillet, rendu, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes.1652Paris62275. Lettres des députés du Parlement à nos seigneurs de la cour, avec l'arrêt de ladite cour, du mercredi 17 juillet, rendu, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages. Deux lettres datées de Saint-Denis, les 16 et 17 juillet.
2276Lettres du cardinal de Retz au roi et à la reine, pour les informer qu'il a confié l'administration du diocèse à l'official de Paris.Sans DateSans Lieu42276. Lettres du cardinal de Retz au roi et à la reine, pour les informer qu'il a confié l'administration du diocèse à l'official de Paris.(S. l. n. d.), 4 pages. Datées de Rome , le 2 janvier 1656. Aubery cite un passage de la lettre au roi, page 506 du IIIe vol. de son Histoire du cardinal Mazarin ; elle est textuellement dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 565, coll. Michaud.
2277Lettres (les) du cardinal Mazarin envoyées à la reine et à monsieur le prévôt des marchands de la ville de Paris.1652Paris162277. Lettres (les) du cardinal Mazarin envoyées à la reine et à monsieur le prévôt des marchands de la ville de Paris. Paris, Jean Pétrinal, 1652,16 pages. Datées de Pont-sur-Yonne, le 12 janvier.
2278Lettres du roi aux cours souveraines du royaume et aux trésoriers de France sur le rétablissement de M. de La Vieuville dans la surintendance des finances, et celle de M. de La Vieuville sur le même sujet.1651Paris162278. Lettres du roi aux cours souveraines du royaume et aux trésoriers de France sur le rétablissement de M. de La Vieuville dans la surintendance des finances, et celle de M. de La Vieuville sur le même sujet. Paris , Georges Josse, 1651, 16 pages. Datées des 9, 10 et 11 septembre. On trouve le brevet du marquis de La Vieuville sous la date du 9 septembre 1651, dans le volume K du recueil A, B. C., etc., page 194.
2279Lettres du roi, de Son Altesse Royale et de M. le Prince au duc de Montbazon, aux prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur le sujet de la sortie de Sa Majesté, hors de ladite ville, avec l'arrêt de son conseil d'Etat, portant cassation de celui du Parlement de Paris, concernant le logement des troupes de Sa Majesté.1649Saint-Germain-En-Laye112279. Lettres du roi, de Son Altesse Royale et de M. le Prince au duc de Montbazon, aux prévôt des mar chands et échevins de la ville de Paris sur le sujet de la sortie de Sa Majesté, hors de ladite ville, avec l'ar rêt de son conseil d'État, portant cassation de celui du Parlement de Paris , concernant le logement des troupes de Sa Majesté. Saint-Germain-en-Laye, 1649,11 pages. On trouve ici toutes les pièces des Lettres et déclaration du roi sur le sujet de sa sortie de Paris, etc., moins la déclaration, plus une lettre du duc d'Orléans au prévôt des marchands, et deux lettres de M. le Prince au prévôt des marchands et au duc de Montbazon. Ces trois lettres sont datées du 5 janvier.
2280Lettres du roi écrites à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi à Paris et Isle de-France, sur le sujet des articles accordés par Sa Majesté à la conférence de Ruel et de Saint-Germain en-Laye.1649Paris62280. Lettres du roi écrites à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouver neur et lieutenant général pour le roi à Paris et Isle de-France, sur le sujet des articles accordés par Sa Majesté à la conférence de Ruel et de Saint-Germain en-Laye. Paris, veuve Ribot, 1649, 6 pages. Deux lettres des 29 et 30 mars. Peu communes.
2281Lettres du roi écrites à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi en la province de l'Isle-de-France, contenant ce qui s'est passé au Parlement, le roi y séant, en son lit de justice, sur la déclaration de sa majesté (majorité), et le choix des ministres que Sa Majesté a mis dans son conseil.1651Paris72281. Lettres du roi écrites à monseigneur le duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, gouver neur et lieutenant général pour le roi en la pro vince de l'Isle-de-France, contenant ce qui s'est passé au Parlement, le roi y séant, en son lit de justice, sur la déclaration de sa majesté (majorité), et le choix des ministres que Sa Majesté a mis dans son conseil. Paris, veuve Claude Ribot, 1651, 7 pages, non chiffrées. Datées des 7 et 9 septembre 1651. Il y en a une édition de Rouen, par les imprimeurs ordinaires du roi, 6 pages. La faute du titre (majesté pour majorité)y est corrigée.
2282Lettres du roi envoyées à messieurs les gouverneur, prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, de Saumur le 22 février 1652, avec la relation véritable de ce qui s'est passé dans la défaite de la cavalerie de M. le prince de Tarente dans la plaine de Perdillac, près Xaintes.1652Paris112282. Lettres du roi envoyées à messieurs les gouver neur, prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, de Saumur le 22 février 1652, avec la relation véritable de ce qui s'est passé dans la défaite de la cavalerie de M. le prince de Tarente dans la plaine de Perdillac, près Xaintes. Paris, P. Rocollet, 1652, 11 pages. C'est de cette affaire de Perdillac qu'il est dit dans les Mémoires du prince de Tarente, page 93 : « Je fus averti que les ennemis marchoient pour faire le siége de Saintes.Je voulus leur couper le chemin ; et il y eut un combat dans lequel j'essuyai plusieurs coups de carabine par une troupe qui m'avoit enveloppé. La vigueur de mon cheval me sauva. Plusieurs de mes régiments avoient lâché pied ; et je fus obligé de me retirer avec quelque perte qui ne fut pas, à beaucoup près, aussi grande que la cour affecta de le pu blier. Je fis le lendemain la revue de mes troupes ; et je ne me - trouvai affoibli que de cinquante chevaux. Cependant on fit passer cette action à Poitiers comme une défaite générale ; et peu s'en fallut qu'on n'y fît chanter le Te Deum à la vue de dix-huit casaques de mes gardes qui y furent portées. »
2283Lettres du roi envoyées à messieurs les gouver neur, prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, sur le sujet de son arrivée en ladite ville et pour la levée de la garde des portes, de Saint Germain en Laye, le 19 octobre 1652.1652Paris72283. Lettres du roi envoyées à messieurs les gouver neur, prévôt des marchands et échevins de sa bonne ville de Paris, sur le sujet de son arrivée en ladite ville et pour la levée de la garde des portes, de Saint Germain en Laye, le 19 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages. Il y en a une édition de Rouen chez Jean Viret.
2284Lettres du roi envoyées à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, et à MM. les prévôt des marchands et échevins de ladite ville, ensemble l'ordonnance de Sa Majesté contre le cardinal de Retz.1654Paris82284. Lettres du roi envoyées à monseigneur le maré chal de Lhopital, gouverneur de Paris, et à MM. les prévôt des marchands et échevins de ladite ville, ensemble l'ordonnance de Sa Majesté contre le cardinal de Retz. Paris, Pierre Rocollet, 1654,8 pages. L'ordonnance est du 20 août; les lettres du 22.
2285Lettres du roi envoyées à monseigneur le maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, et aux prévôt des marchands, échevins et habitants de notre bonne ville de Paris, de Corbeil le vingt-troisième jour d'avril 1652.1652Paris62285. Lettres du roi envoyées à monseigneur le maré chal de Lhopital, gouverneur de Paris, et aux prévôt des marchands, échevins et habitants de notre bonne ville de Paris, de Corbeil le vingt-troisième jour d'avril 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 6 pages. ,
2286Lettres écrites à M. le cardinal de Retz par un de ses confidents de Paris, dont la copie a été envoyée de Rome.Sans DateSans Lieu5222286. Lettres écrites à M. le cardinal de Retz par un de ses confidents de Paris, dont la copie a été envoyée de Rome. AUBERY, Hist. du c. , t. III, p.522. Attribuée à l'abbé de Bourzéis. ,
2287Lettres et arrêts de la cour de Parlement de Normandie envoyés à la cour de Parlement de Paris pour l'adjonction (sic) desdites cours et affaires présentes, avec l'arrêt portant ladite adjonction, du 5 février 1649.1649Paris162287. Lettres et arrêts de la cour de Parlement de Nor mandie envoyés à la cour de Parlement de Paris pour l'adjonction (sic) desdites cours et affaires présentes, avec l'arrêt portant ladite adjonction, du 5 février 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1649, 16 pages. Sept pièces des 27 et 30 janvier, 1° et 5 février.
2288Lettres et arrêts pour la jonction des parlements du royaume et affaires présentes, et la très humble remontrance du Parlement au roy et à la reyne régente.1649Rouen302288. Lettres et arrêts pour la jonction des parlements du royaume et affaires présentes, et la très humble re montrance du Parlement au roy et à la reyne régente. (Rouen), 1649,30 pages in-12. Il y a ici de moins, deux arrêtés du Parlement de Normandie, en date des 27 et 30 janvier; de plus, une lettre du Parlement de Paris au Parlement de Normandie, 10 février; la remontrance du Parlement de Paris en date du 21 janvier; un discours des députés du Parlement de Provence, et l'arrêt du Parlement de Paris pour la jonction, 28 janvier.
2289Lettres et déclaration du roi sur le sujet de sa sortie de Paris, avec l'arrêt de son conseil d'État, portant cassation de celui du Parlement de Paris, concernant le logement des troupes de Sa Majesté.Sans DateSaint-Germain-En-Laye162289. Lettres et déclaration du roi sur le sujet de sa sortie de Paris, avec l'arrêt de son conseil d'État, portant cassation de celui du Parlement de Paris, concernant le logement des troupes de Sa Majesté. Saint-Germain-en-Laye,Sans Date, 16 pages. Trois lettres, une au duc de Montbazon, gouverneur de Paris, sous la date du 5 janvier 1649; deux aux prévôt des marchands et échevins, sous les dates des 5 et 6. La déclaration est datée du 6 janvier, et l'arrêt du conseil d'État du 7. La lettre du 5, au prévôt des marchands, est dans les Mémoires de madame de Motteville, page 233, coll. Michaud.
2290Lettres monitoires de monsieur l'official de l'archevêché de Paris pour avoir preuve des contraventions faites par un certain quidan et ses adhérents à l'exécution des arrêts de la cour, des 7, 9, 20 février et 2 mars 1651.Sans DateParis62290. Lettres monitoires de monsieur l'official de l'ar chevêché de Paris pour avoir preuve des contraven tions faites par un certain quidan et ses adhérents à l'exécution des arrêts de la cour, des 7,9,20 février et 2 mars 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, Sans Date, 6 pages. Le quidan est Mazarin.
2291Lettres patentes du roi contenant les articles et traités accordés entre les commissaires de Sa Majesté et les députés de la ville de Bordeaux, pays bordelois et autres pays de Guyenne.1650Paris82291. Lettres patentes du roi contenant les articles et traités accordés entre les commissaires de Sa Majesté et les députés de la ville de Bordeaux, pays bordelois et autres pays de Guyepne. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1650,8 pages. Ce roi est Charles VII. Les lettres sont du 20 juin 1451. Y a-t-il bien une édition de Bordeaux ?
2292Lettres patentes du roi, en date du 18 février 1649, lesquelles renvoient devant le Parlement de Dijon les causes touchant les personnes qui ont été employées à l'établissement du Parlement sémestre de Provence.Sans DateSans Lieu82292. Lettres patentes du roi, en date du 18 février 1649, lesquelles renvoient devant le Parlement de Di jon les causes touchant les personnes qui ont été em ployées à l'établissement du Parlement sémestre de Provence. (S. l. n. d.), 8 pages.
2293Lettres patentes du roy portant translation du Parlement de Bordeaux en la ville d'Agen, avec l'arrest d'enregistrement d'icelle audit Parlement, du treisiesme mars 1653.1653Agen42293. Lettres patentes du roy portant translation du Parlement de Bordeaux en la ville d'Agen, avec l'ar rest d'enregistrement d'icelle audit Parlement, du treisiesme mars 1653.Agen, Jean Fesmaderes, 1653, 4 pages.
2294Lettres patentes du roi sur l'établissement d'une chambre de justice pour la recherche et punition des abus et malversations commises (sic) au fait de ses finances, vérifiées en parlement, le 18 juillet 1648.1648Paris72294. Lettres patentes du roi sur l'établissement d'une chambredejustice pourlarecherche et punitiondes abus et malversations commises (sic) au fait de ses finances, vérifiées en parlement, le 18 juillet 1648. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648, 7 pages. Il y en a une édition de 1648, sans nom d'imprimeur, qui porte contenantes au lieu de sur l'établissement, etc. On les trouve dans les Mémoires d'Omer Talon, page 252, coll. Michaud.
2295Levée (la) du siége de la ville d'Étampes, avec la défaite des troupes commandées par le maréchal de Turenne dans le faubourg de ladite ville, et la mort du sieur de Baradas, conducteur des volontaires, ensemble la liste des noms des colonels, capitaines et lieutenants, tant françois que polonois, qui y sont demeurés.1652Paris82295. Levée (la) du siége de la ville d'Étampes, avec la défaite des troupes commandées par le maréchal de Turenne dans le faubourg de ladite ville, et la mort du sieur de Baradas, conducteur des volontaires, ensem ble la liste des noms des colonels, capitaines et lieute nants, tant françois que polonois, qui y sont demeurés. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,8 pages. Rare.
2296Levée (la) du siége de la ville d'Étampes par le maréchal de Turenne, avec la défaite de son arrière garde poursuivie jusques à Estrechy par l'armée de Son Altesse Royale, commandée par M. le comte de Tavannes, la nuit du 7 au 8 juin 1652.1652Paris62296. Levée (la) du siége de la ville d'Étampes par le maréchal de Turenne, avec la défaite de son arrière garde poursuivie jusques à Estrechy par l'armée de Son ' Altesse Royale, commandée par M. le comte de Ta vannes, la nuit du 7 au 8 juin 1652. Paris, André Chouqueux, 1652, 6 pages.
2297Levée (la) du siége de la ville et château de Nérac, et la défaite de quatre cents chevaux et six cents prisonniers de l'armée du comte d'Harcourt dans cette attaque, et de huit cents autres devant la ville d'Agen, avec ce qui se passe en Guyenne et en Languedoc pour l'expulsion du Mazarin, pour la réunion des princes et le repos du peuple.1652Paris72297. Levée (la) du siége de la ville et château de Né rac, et la défaite de quatre cents chevaux et six cents pri sonniers de l'armée du comte d'Harcourt dans cette attaque, et de huit cents autres devant la ville d'Agen, avec ce qui se passe en Guyenne et en Languedoc pour l'expulsion du Mazarin, pour la réunion des princes et le repos du peuple. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Rare.
2298Levée (la) du siége de Villeneuve d'Agénois, écrite par un gentilhomme de ladite ville d'Agénois à un bourgeois de la ville de Bordeaux.1652Paris72298. Levée (la) du siége de Villeneuve d'Agénois, écrite par un gentilhomme de ladite ville d'Agénois à un bourgeois de la ville de Bordeaux. Paris, Nicolas Vi venay, sur un imprimé à Bordeaux, 1652,7 pages. Signé Lanauze. Curieux et peu commun. L'auteur annonce un panégyrique du marquis de Théobon, gouverneur de Villeneuve, et un journal du siége. Ont-ils paru ?
2299Liberté (la) de la France et l'anéantissement des ministres étrangers.1649Paris82299. Liberté (la) de la France et l'anéantissement des ministres étrangers. Paris, 1649,8 pages.
2300Liberté(la) de messieurs les princes, ou la Magnificence de leur entrée dans la ville de Paris, avec le feu d'artifice qui s'est tiré dans l'hôtel de Condé.1651Sans Lieu82300. Liberté(la) de messieurs les princes, ou la Magni ficence de leur entrée dans la ville de Paris, avec le feu d'artifice qui s'est tiré dans l'hôtel de Condé. Sans Lieu, 1651,8 pages.
2301Ligues (sic) (la) des Frondeurs pour combattre Mazarin et ses partisans.1650Sans Lieu242301. Ligues (sic) (la) des Frondeurs pour combattre Mazarin et ses partisans. Sans Lieu, 1650, 24 pages. Rare. Première partie. Y en a-t-il une autre ? Je n'ai vu à y prendre que ce fait : pendant la première guerre de Bordeaux, Mademoiselle aurait demandé la grâce de Richon, . le gouverneur du château de Vayres.
2302Limites (les) des souffranees de la France.1650Sans Lieu72302 Limites (les) des souffranees de la France.Sans Lieu, 1650,7 pages.
2303Liquidation et supputation véritable de la quantité de livres de pain qu'un stier (sic) de blé peut rapporter, et du prix auquel chaque livre doit revenir, à proportion du prix courant du blé au marché, suivant ce que l'on en rend en eschange de blé dans le magazin du grand pain bourgeois estably pour cet effet dans la rue des Roziers, à côté de la vieille rue du Temple, au petit hostel d'O (où estoit autrefois l'Académie de Benjamin), où les pauvres mesmes et ceux qui n 'ont pas des blés ( sic ), peuvent trouver la même satisfaction et avantage.Sans DateSans Lieu32303. Liquidation et supputation véritable de la quan tité de livres de pain qu'un stier (sic) de blé peut rap porter, et du prix auquel chaque livre doit revenir, à proportion du prix courant du blé au marché, suivant ce que l'on en rend en eschange de blé dans le maga zin du grand pain bourgeois estably pour cet effet dans la rue des Roziers, à côté de la vieille rue du Temple, au petit hostel d'O(où estoit autrefois l'Aca démie de Benjamin), où les pauvres mesmes et ceux . qui n'ont pas des blés (sic), peuvent trouver la même satisfaction et avantage.(S. l. n. d.), 3 pages. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc.
2304Lis et fais.1649Sans Lieu42304. Lis et fais. (s. l, 1649),4 pages. Signé : le Désintéressé à Paris. C'est le premier billet du chevalier de Lavalette. Il a été réimprimé sous le titre de : Copie du billet, etc., et sous celui d'Événements infaillibles touchant l'autorité du roi, etc. L'auteur du Conseil nécessaire donné aux bourgcois de Paris, etc., attribue le billet à Cohon, évêque de Dol. On a encore de Cohon la Lettre interceptée... Contenant Son intelligence et cabale avec Mazarin, et les Sentiments d'unfidèle sujet du roi , etc.
2305Liste d'édits, déclarations et jussions registrés en la chambre des Comptes par commandement du roi, portés par monseigneur le duc d'Orléans, le vingt huitième avril 1648.1648Sans Lieu32305. Liste d'édits, déclarations et jussions registrés en la chambre des Comptes par commandement du roi, portés par monseigneur le duc d'Orléans, le vingt hui tième avril 1648.Sans Lieu, 1648,3 pages. Ce sont les édits qui donnèrent lieu aux assemblées de la chambre de Saint-Louis. La Liste n'est pas commune.
2306Liste de l'armée de monsieur le Prince, le nombre des régiments de cavalerie et infanterie dont elle est composée, avec les noms des généraux, maistres de camp, capitaines et officiers qui la commandent, et de tous les seigneurs qui jusqu'à présent ont pris son parti.1651Sans Lieu72306. Liste de l'armée de monsieur le Prince, le nom bre des régiments de cavalerie et infanterie dont elle est composée, avec les noms des généraux, maistres de camp, capitaines et officiers qui la commandent, et de tous les seigneurs qui jusqu'à présent ont pris son parti. (S. l., 1651), 7 pages. Curieuse et rare.
2307Liste de messieurs les colonels de la ville de Paris, suivant l'ordre de leurs réceptions, avec les ordres qu'ils doivent tenir dans leurs marches.1649Paris62307. Liste de messieurs les colonels de la ville de Pa ris, suivant l'ordre de leurs réceptions, avec les ordres qu'ils doivent tenir dans leurs marches. Paris, Nico las Gasse, 1649, 6 pages. Quoique cette pièce ne soit pas très-rare, il ne sera peut-être pas sans intérêt de reproduire les noms qu'elle contient : . De Thelis, conseiller au Parlement; de Sève , sieur de Chati gnonville, maître des requêtes; de Guenégaud, sieur du Plessis ; Miron, sieur du Tremblay, maître des comptes; de Lamoignon, maître des requêtes ; d'Étampes de Valençay, conseiller d'État ; Scarron de Vanvres ;Thibeuf, sieur de Bouville, conseiller au Parle ment ; Favier, conseiller d'État ; Dugué Baignol , maître des requêtes; Tallemant j.; Menardeau Champré, conseiller au Parle ment; Martineau, id.; Molé, sieur de Champlâtreux, conseiller d'État; de Longueil Desmaisons (sic ), conseiller au Parlement ; Boucher, secrétaire du roi. Il y en a une autre édition également chez Nicolas Gasse, mais en plus gros caractères et de sept pages. M. de Saint-Aulaire a donné dans son Histoire de la Fronde, pièces justificatives, une liste qui diffère un peu de celle-ci.
2308Liste de messieurs les députés pour faire observer les arrêts et régléments sur le fait des rentes assignées sur l'Hôtel de Ville de Paris, pourvoir à l'ordre du paiement desdites rentes, et veiller à la conservation des fonds destinés à icelle (sic).1650Paris72308. Liste de messieurs les députés pour faire obser ver les arrêts et régléments sur le fait des rentes as signées sur l'Hôtel de Ville de Paris, pourvoir à l'or dre du paiement desdites rentes, et veiller à la conser vation des fonds destinés à icelle (sic). Paris, Michel Mettayer, 1650,7 pages. J'y lis le nom de Ticquet; peut-être le père de celui dont l'empoi sonnement a donné à sa femme une si fâcheuse célébrité.
2309Liste des députés de la milice de Paris.1652Paris82309. Liste des députés de la milice de Paris. Paris, Pierre Le Petit, 1652,8 pages. Curieuse et rare. Je vois Colbert bourgeois dans la Colonelle de Favière, et Poc quelin dans celle de Champlâtreux. On trouve dans le Trésor des harangues, de Gilbault, page 380 du I°r vol., le discours qui a été prononcé devant le roi par M. de Sève, colonel et orateur de cette députation.
2310Liste des édits et déclarations lues et publiées en parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652.1652Paris72310. Liste des édits et déelarations lues et publiées en parlement, le roi y séant, le dernier décembre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 7 pages.
2311Liste des empereurs et des rois qui ont perdu la vie en leur royaume par la malice de leurs favoris et de leur ministres d'Etat.1649Paris82311. Liste des empereurs et des rois qui ont perdu la vie en leur royaume par la malice de leurs favoris et de leur ministres d'Etat. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. L'auteur parle d'un descendant de Roverol, dernier roi d'Arles, qui gagnait sa vie à Paris, comme autrefois Homère chez les Grecs. C'est apparemment ce Roverol ou Roveyrol qui a publié l'Éloge du cœur royal de M* le duc de Beaufort, etc.
2312Liste des malcontents de la cour, avec le sujet de leurs plaintes.Sans DateSans Lieu72312. Liste des malcontents de la cour, avec le sujet de leurs plaintes.(S. l. n. d.), 7 pages. Février 1649; car le chevalier de La Valette était encore en prison. Pauvre imitation d'une pièce publiée sous le même titre en 1623.
2313Liste des officiers de ce royaume qui sont déchargés ou modérés du prêt et avance pour être reçus à payer le droit annuel en la prochaine année 1650, pour servir tant auxdits officiers qu'à tous les commis établis aux bureaux de recettes dudit droit annuel, avec l'instruction auxdits commis de ce qu'ils doivent faire en chacune généralité pour la recette dudit droit annuel, prêt et avance, suivant les déclarations du roi vérifiées, arrêts donnés en conséquence, et régléments des parties casuelles.1649Paris82313. Liste des officiers de ce royaume qui sont déchar gés ou modérés du prêt et avance pour être reçus à payer le droit annuel en la prochaine année 1650, pour servir tant auxdits officiers qu'à tous les commis établis aux bureaux de recettes dudit droit annuel, avec l'instruction auxdits commis de ce qu'ils doivent faire en chacune généralité pour la recette dudit droit annuel, prêt et avance, suivant les déclarations du roi vérifiées, arrêts donnés en conséquence, et régléments des parties casuelles. Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages. Il faut joindre cette pièce à la Déclaration du roi portant décharge du prét et avance, etc., du 12 octobre 1648.
2314Liste (la) des réprouvés assemblés dans la grange des Cordeliers de Pontoise, et y tenant séance, le septième d'août 1652, en leur ordre.Sans DateParis62314. Liste (la) des réprouvés assemblés dans la grange des Cordeliers de Pontoise, et y tenant séance, le sep tième d'août 1652, en leur ordre. Paris, Pierre Bal thazar,Sans Date, 6 pages. Rare; mais elle ne vaut que par les noms.
2315Liste (la) des troupes du duc de Lorraine et les noms de tous les régiments, tant de cavalerie que d'infanterie, suivant la revue qui en a été faite en présence de Son Altesse Royale, de monsieur le prince de Condé, du duc de Beaufort et autres seigneurs, avec le conseil de guerre séant proche de Choisy-sous-Thiers, touchant le passage desdites troupes.1652Paris82315. Liste (la) des troupes du duc de Lorraine et les noms de tous les régiments, tant de cavalerie que d'in fanterie, suivant la revue qui en a été faite en présence de Son Altesse Royale, de monsieur le prince de Condé, du duc de Beaufort et autres seigneurs, avec le conseil de guerre séant proche de Choisy-sous-Thiers, tou chant le passage desdites troupes. Paris, J. Le Gentil, 1652, 8 pages. Rare.
2316Liste (la) et les miracles arrivés aux descentes de la châsse de Sainte-Geneviève, depuis l'année mil deux cent six jusques à présent, avec le nombre des châsses qui l'accompagnoient.1652Paris82316. Liste (la) et les miracles arrivés aux descentes de la châsse de Sainte - Geneviève, depuis l'année mil deux cent six jusques à présent, avec le nombre des châsses qui l'accompagnoient. Paris, J. Belay, 1652, 8 pages. Rare. Treize châsses : Saint-Marcel; Saint-Aure à Saint-Éloy; Saint Magloire aux pères de l'Oratoire du faubourg Saint-Jacques; Saint Landry à Saint-Germain-l'Auxerrois ; Saint-Martin et le chef Saint Paxan à Saint-Martin-des-Champs; Saint-Merry; Saint-Honoré ; Sainte-Opportune; le chefSaint-Benoît; Saint-Médard et Saint-Hyp polite.
2317Liste générale de tous les mazarins qui ont été déclarés et nommés, demeurants dans la ville et faubourgs de Paris, avec leurs noms, surnoms et demeures.1652Paris62317. Liste générale de tous les mazarins qui ont été déclarés et nommés, demeurants dans la ville et fau bourgs de Paris, avec leurs noms, surnoms et demeures. Paris, François Malaize, 1652, 6 pages.
2318Liste (la) générale de tous les mazarins qui ont (sic) resté dans la ville et faubourgs de Paris, avec leurs noms et surnoms, envoyée à monseigneur le prince de Condé.1652Sans Lieu202318. Liste (la) générale de tous les mazarins qui ont (sic) resté dans la ville et faubourgs de Paris, avec leurs noms et surnoms, envoyée à monseigneur le prince de Condé. Sans Lieu, 1652, 20 pages. C'est le Catalogue des partisans, moins quelques lignes qui ont été retranchées au commencement.
2319Liste générale de tous les mazarins, tant du Parlement que de messieurs de l'Hôtel de Ville, qui sont sortis de Paris les 8 et 9 juillet, avec les confessions des quatre échevins faites dans l'hôtel de cette dite ville à plusieurs curés et vicaires de cette ville de Paris.1652Paris72319. Liste générale de tous les mazarins, tant du Par lement que de messieurs de l'Hôtel de Ville, qui sont sortis de Paris les 8 et 9 juillet, avec les confessions des quatre échevins faites dans l'hôtel de cette dite ville à plusieurs curés et vicaires de cette ville de Paris. Paris, Claude Le Roy, 1652,7 pages. Rare. Je trouve le cardinal de Retz sur cette liste, d'ailleurs très-courte.
2320Liste générale de tous les morts et blessés, tant mazarins que bourgeois de Paris,à la généreuse révolution faite à l'Hôtel de Ville pour la destruction en tière des mazarins, ensemble le sujet de l'institution de l'ordre des Chevaliers de la Paille par l'ordre de messieurs les Princes et de Mademoiselle.1652Paris72320. Liste générale de tous les morts et blessés, tant mazarins que bourgeois de Paris,à la généreuse révo lution faite à l'Hôtel de Ville pour la destruction en tière des mazarins, ensemble le sujet de l'institution de l'ordre des Chevaliers de la Paille par l'ordre de mes sieurs les Princes et de Mademoiselle. Paris, Claude Le Roy, 1652,7 pages. Vingt-six morts et blessés, non compris plusieurs portefaix, charbonniers et autres gens travaillant sur le port.
2321Litanie (la) du cardinal Mazarin, où sont contenues (sic) tous les éloges de ce grand prélat.1652Paris72321. Litanie (la) du cardinal Mazarin, où sont conte nues (sic) tous les éloges de ce grand prélat. Paris, 1652,7 pages. Très-rare. La réponse est : Sors de notre France. Cherchez toutes les injures qu'on peut adresser à un homme ; vous n'en trouverez pas une qui ne soit dans la Litanie.
2322Litanies (les) du temps.1650Paris162322. Litanies (les) du temps. Paris, François Noël, (1650), 16 pages.
2323Lœtitia (si) publica, seu Faustus Ludovici XIV in Lutetiam reditus, autore Salomon Priesaco.1649Paris132323. Lœtitia (si)publica, seu Faustus LudoviciXIVin Lutetiam reditus, autore Salomon Priesaco. Parisiis, apud Sebastianum Martin (sic), 1649, 13 pages.
2324Logements (les) de la cour à Saint-Germain-en Laye.1649Sans Lieu62324. Logements (les) de la cour à Saint-Germain-en Laye. Sans Lieu, 1649, 6 pages. Pamphlet fort impertinent. Il y a un tirage dont les exemplaires portent la date sur le titre en chiffres arabes. Le texte est d'ailleurs absolument le même.
2325Louange de feu monsieur le marquis de Clanleu, tué à Charenton en combattant pour le service du roi et du Parlement, avec cette épigraphe: Dulce et decorum est pro patriâ mori.1649Paris72325. Louange de feu monsieur le marquis de Clanleu, 228 BiBLioGRAPHIE [LoUANGEs] tué à Charenton en combattant pour le service du roi et du Parlement, avec cette épigraphe : Dulce et deco rum est pro patriâ mori. Paris, Claude Huot, 1649, - 7 pages.
2326Louange de la générosité des Parisiens pendant le siége de leur ville.1649Paris82326. Louange de la générosité des Parisiens pendant le siége de leur ville. Paris, Claude Huot, 1649, 8 pages.
2327Louanges à monseigneur l'archevêque de Bordeaux sur la paix de Gascogne.1649Paris72327. Louanges à monseigneur l'archevêque de Bor deaux sur la paix de Gascogne. Paris, 1649,7 pages. Voici qui est un peu fort : « Je ne crois pas qu'aucun mortel Doive vous postposer aux anges... -- Vous les égalez tous par votre sainteté; Vous les passez en dignité. »
2328Louanges (les) de la Paille, dédiées à monsieur le duc de Beaufort.1652Paris82328. Louanges (les) de la Paille, dédiées à monsieur le duc de Beaufort. Paris, J. du Crocq, 1652, 8 pages. L'épître dédicatoire est signée D. N. Elles ont été réimprimées avec le Réglement arrété au conseil tenu au palais d'Orléans pour pourvoir aux vivres de la ville. (5 août 1652.)
2329Louanges (les) des Parisiens, données en l'honneur du Parlement.1649Paris182329. Louanges (les) des Parisiens, données en l'hon neur du Parlement. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 18 pages. Les louanges des Parisiens ne comprennent que trois pages ; puis vient une autre pièce intitulée : Louange à la reine. On y trouve des strophes entières des Plaintes de la France à la reine, etc.
2330Louanges (les) du cheval de Mazarin, qui le jetta par terre à son retour en France.1652Sans Lieu62330. Louanges (les) du cheval de Mazarin, qui le jetta par terre à son retour en France. Sans Lieu, 1652, 6 pages. L'Epitre aux mules de don Miguel n'est pas aussi originale qu'on le croit.
2331Louis, par la grâce de Dieu, etc.Sans DateSans Lieu62331. Louis, par la grâce de Dieu, etc. (s. l. n. d.), 6 pages. Rare. Lettres patentes, datées du 18 février 1649, par lesquelles sont - renvoyés devant le Parlement de Dijon tous les procès des parti sans du comte d'Alais, gouverneur de Provence. Elles sont cu rieuses par le grand nombre de noms qu'elles contiennent. On le trouve aussi sous le titre de Lettres patentes du roi, en date du 18 février 1649, etc.
2332Lucifer précipité du ciel par le génie françois, ou Mazarin chassé de Paris par l'inspiration de saint Michel, ange tutélaire de la France.1649Paris72332. Lucifer précipité du ciel par le génie françois, ou Mazarin chassé de Paris par l'inspiration de saint Mi chel, ange tutélaire de la France. Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen, 1649,7 pages.
2333Ludovico XIV, Galliarum regi, Gallia supplex finem motûs civilis orat et impetrat. Carmen ex theatro regiæ Navarræ lætitiæ publicæ , pace ipsâ recenti, datum, 4 aprilis 1649, à Josepho de Gontault Biron, rhetore .Sans DateSans Lieu62333. Ludovico XIV, Galliarum regi, Gallia supplex finem motûs civilis orat et impetrat. Carmen ex thea tro regiæ Navarræ laetitiæ publicæ, pace ipsâ recenti, datum, 4 aprilis 1649, à Josepho de Gontault Biron, rhetore. (S. l. n. d.), 6 pages. Le professeur n'a pas voulu perdre tout l'honneur de la correc tion au moins; et il a signé : Robertus de Bailly, eloquentiæ apud Navarram professor.
2334Lumières pour l'histoire de ce temps, ou Réfutation de tous les libelles et discours faits contre l'autorité royale durant les troubles à Paris, avec les motifs de la stabilité et durée de la paix contre l'opinion du vulgaire. Fiat pax in virtute tud et abundantia in turribus tuis. Ps. 121.1649Paris162334. Lumières pour l'histoire de ce temps, ou Réfuta tion de tous les libelles et discours faits contre l'auto rité royale durant les troubles à Paris, avec les mo tifs de la stabilité et durée de la paix contre l'opinion du vulgaire. Fiat pax in virtute tud et abundantia in - urribus tuis. Ps. 121. Paris, 1649, 16 pages. Deux parties, dont la première finit à la page 9. Voici le titre de la seconde : Lumières de la vérité, ou le Mensonge reconnu dans les libelles diffamatoires publiés dans Paris sans permission, depuis le mois de janvier jusques au mois de mars 1649, contre la conduite des personnes royales et publiques. La première partie a été composée avant la paix. C'est un assez pauvre pamphlet ; mais il est franchement maza riniste; il contient les titres des plus fameux libelles du temps. Ce sont deux recommandations ; malheureusement il n'est pas rare.
2335Lunettes (les) à toutes âges (sic), pour faire voir clair aux ennemis de l'Etat.1649Paris82335. Lunettes (les) à toutes âges (sic), pour faire voir clair aux ennemis de l'Etat. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages. Imitation de la pièce de 1615, intitulée : les Lunettes à tous dges, pour faire voir clair à ceux qui ont la vue trouble.
2336Lutetiæ ad reginam suasoria et deprecatoria lamentatio, ex Hieremiâ deprompta.1649Paris82336. Lutetiæ ad reginam suasoria et deprecatoria la mentatio, ex Hieremiâ deprompta. Parisiis, 1649, - 8 pages.
2337Lys (le) fleurissant, cultivé par la paix.1649Paris72337. Lys (le) fleurissant, cultivé par la paix. Paris, veuve Jean Remy, 1649,7 pages. J'y lis que la vigne abhorre le chou, et que l'olive ne peut pas s'entendre avec le concombre !
2338Lys (le) royal, arrosé par les larmes de joie des fidèles François, et l'explication des armes de France, présenté à Leurs Majestés par S. D. N. (Suzanne de Nervèze).1649Paris72338. Lys (le) royal, arrosé par les larmes de joie des fidèles François, et l'explication des armes de France, présenté à Leurs Majestés par S. D. N. (Suzanne de Nervèze). Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
2339Magasin (le) charitable.1652Sans Lieu272339. Magasin (le) charitable. (S. l., 1652), 27 pages. Très-rare. État des malades, des orphelins et des nécessiteux; compte des - dépenses et des recettes en nature. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours des pauvres. Même pièce que le Mémoire des besoins de la campagne, etc.
2340Magnificat (le) de la reine sur la détention des princes.1650Paris82340. Magnificat (le) de la reine sur la détention des princes. Paris, Jean Brunet, 1650, 8 pages. Mauvaise paraphrase du Magnificat, suivie d'un somnet plus mauvais encore. Pour terminer la stance imitée du Gloria Patri, l'auteur a ajouté ces quatre vers qui sont les plus curieux et les meilleurs : « Guitaut, que jamais la faveur Après ce coup ne t'abandonne, Puisque tu causes le bonheur Des peuples et de la couronne. » On sait que c'est le vieux Guitaut, capitaine des gardes de la reine, qui arrêta le prince de Condé. Le pamphlet est d'un frondeur.
2341Magnifique (la) entrée de la paix, ou les Superbes portiques et arcs de triomphe préparés à la venue de Leurs Majestés dans la ville de Paris.1649Paris82341. Magnifique (la) entrée de la paix, ou les Superbes portiques et arcs de triomphe préparés à la venue de Leurs Majestés dans la ville de Paris. Paris, Pierre Dupont, 1649,8 pages. L'auteur parle des quatre États. Apparemment dans son système les parlements prenaient place entre la noblesse et le tiers. C'était un peu leur prétention.
2342Majorité (la) du roy, ou le Royal miroir présenté à Sa Majesté.1651Sans Lieu112342. Majorité (la) du roy, ou le Royal miroir présenté à Sa Majesté. (S. l., 1651), 11 pages. L'auteur recommande au roi de « jetter l'œil de temps en temps sur la recepte et mise de ses deniers. » Ce pamphet a également paru sous le titre de : le Royal mi roir, etc.
2343Malédiction (la) des Mazarins et la glorification des illustres Parisiens, défenseurs de la liberté publi que, avec les éloges des princes et princesses déclarés pour le parti.1652Paris82343. Malédiction (la) des Mazarins et la glorification des illustres Parisiens, défenseurs de la liberté publi que, avec les éloges des princes et princesses déclarés pour le parti. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Mauvaises stances, qui ne sont pas communes.
2344Maltôtiers (les), ou les Pêcheurs en eau trouble, en vers burlesques.1649Paris82344. Maltôtiers (les), ou les Pêcheurs en eau trouble, en vers burlesques. Langue normande : les Pesqueux en yau trouble. Paris, 1649, 8 pages. Les pièces en patois ne sont pas communes. De plus, celle-ci est assez spirituelle.
2345Mandement de haut et puissant prince monseigneur Henry de Bourbon, évêque de Metz, abbé de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, pour la procession générale et solennelle où sera portée la châsse de Saint-Germain, le dimanche 16 du présent mois de juin 1652.Sans DateSans Lieunan2345. Mandement de haut et puissant prince monsei gneur Henry de Bourbon, évêque de Metz, abbé de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, pour la proces sion générale et solennelle où sera portée la châsse de Saint-Germain, le dimanche 16 du présent mois de juin 1652. (S. l. n. d.), Nicolas Gasse, ... pages. Daté du château abbatial de Saint-Germain des Prés, le 7 juin.
2346Mandement de messieurs les doyen et chapitre de l'église de Paris pour l'administration et régime de l'archevêché de Paris.1654nan2346. Mandement de messieurs les doyen et chapitre de l'église de Paris pour l'administration et régime de l'archevêché de Paris. Daté du 31 août 1654. C'est une affiche de format in-folio. Le chapitre déclare que, vu l'absence de l'archevêque et l'empêchement des vicaires géné raux, il prend l'administration du diocèse.
2347Mandement de monseigneur l'illustrissime et révérendissime archevêque de Paris pour la procession de la châsse de Sainte-Geneviève, avec l'ordre et le chemin des processions.1652Sans Lieu72347. Mandement de monseigneur l'illustrissime et ré vérendissime archevêque de Paris pour la procession de la châsse de Sainte-Geneviève, avec l'ordre et le chemin des processions.(S. l., 1652), 7 pages. Daté du 5 juin 1652, et signé Jean François, archevêque de Paris. La procession devait avoir lieu le 11, jour de Saint-Barnabé. Les processions des paroisses étaient fixées aux vendredi 7, sa medi 8, dimanche 9 et lundi 10. Il faut y joindre l'Avis aux Parisiens sur la descente de la châsse de Sainte-Geneviève, etc., et L'ordre et cérémonic qui se doit ob server, etc. Au moment où Feret, vicaire général de l'archevêque, entrait dans la Grand'Chambre pour prendre les ordres du Parlement sur la procession, les enquêtes venaient demander qu'on s'occupât de parfaire les cinquante mille écus destinés à payer l'assassinat de Mazarin; ce qui fit dire au conseiller Leclerc de Courcelles : « Nous sommes aujourd'huy en dévotion de fête double : nous ordonnons des processions ; et nous travaillons à faire assassiner un cardinal. »
2348Mandement de monseigneur l'illustrissime et révérendissime archevesque de Paris pour le secours et assistance des pauvres.1652Paris82348. Mandement de monseigneur l'illustrissime et ré vérendissime archevesque de Paris pour le secours et assistance des pauvres. Paris, Pierre Targa, 1652, 8 pages. Daté du 28 juin 1652 Il ne paraît pas que l'initiative de l'œuvre qui est recommandée dans ce mandement appartienne à l'archevêque. On peut croire qu'elle avait été prise, dès 1649, par des personnes charitables.Je lis en effet dans un petit livre intitulé : Des devoirs des seigneurs dans leurs terres, suivant les ordonnances de France, et publié à Paris en 1668 : « Suivant les lieux et les temps, on peut se servir d'une manière de potage, ainsi qu'on l'a pratiqué fort utilement, tant dans Paris et dans ses faubourgs qu'en plusieurs autres lieux de la campagne, dans les années 1649 et 1650, où la misère publique a esté extresme, et où toutefois la despense de chaque portion que l'on donnoit chaque jour à chaque pauvre, ne revenoit pas en ce temps là à plus d'un sol ou environ. Cela est marqué dans un mémoire imprimé pour la seconde fois chez Savreux, au parvis Nostre-Dame, à l'enseigne des Trois Vertus, en cette année 1650.» La distribution du potage se continua pendant toute l'année 1650; car j'ai un compte du mois de décembre. Fut-elle interrompue en 1651 ?je n'en sais rien. Ce que je puis dire seulement, c'est que je n'ai plus rencontré que des pièces de 1652. A cette époque, les trésoriers laïques de l'œuvre étaient Mme de Lamoignon, M"° de Traverzé, le président de Hercé, et plus tard, Mme de Bretonvilliers. On avait d'abord établi dans quelques paroisses des marmites pour distribuer de la soupe aux pauvres, dont le nombre atteignait douze mille, est-il dit dans le Moyen pour obtenir de Dieu une paix céritable, etc. On y avait ensuite ajouté des aumônes en argent et en nature, des vêtements, des médicaments, et jusqu'à des ornements d'autel, des vases même pour le saint sacrifice. Les curés de Paris étaient naturellement les principaux agents de l'œuvre dans la ville. Dans la banlieue et dans les provinces voisines, les congrégations religieuses présidaient à la répartition des secours; et parmi elles il faut nommer les prêtres de la communauté de saint Nicolas-du-Chardonnet , les jésuites, les capucins, les jacobins et les pères de la Mission. Il est facile de se faire une idée de la misère publique quand on sait que la chair des chevaux tués au combat du faubourg Saint Antoine se vendait dix sous la livre. Dans le mois d'octobre 1652, l'œuvre avait été régulièrement organisée. M. Feret, l'un des vicaires généraux, la dirigeait avec la délégation et sous l'autorité de l'archevêque de Paris.Je trouve dans le règlement qui a été publié alors pour la distribution des secours; cette phrase : « Pour les ecclésiastiques, tout est superflu, hors le dernier nécessaire. » C'est au mandement de l'archevêque que l'œuvre dut sa plus rapide impulsion.On en jugera par ce fait que pendant le mois de juillet, au lieu de douze mille pauvres, on compta que quinze mille avaient été secourus ! et le mandement est du 28 juin. Je n'ai malheureusement à signaler qu'un trop petit nombre de pièces. Les voici : Abrégé véritable de ce qui s'est fait pour le sou lagement des pauvres, etc.; Etat sommaire des misères de la cam pagne, etc.; Mémoire des besoins de la campagne, etc.; Mois de décembre 1650, etc.; Moyen pour obtenir de Dieu une véritable paix, etc.; Relation des mois de juin et juillet 1652, etc.; Exhor tation aux Parisiens sur le secours des pauvres, etc. Toutes ces pièces sont rares.Je n'ai jamais rencontré le mémoire imprimé pour la seconde fois chez Savreux.
2349Mandement de monsieur l'évêque d'Amiens pour invoquer l'aide de Dieu contre les désordres et sacri léges que commettent les gens de guerre envers le Très-Saint Sacrement de l'autel.1650Amiens62349. Mandement de monsieur l'évêque d'Amiens pour invoquer l'aide de Dieu contre les désordres et sacri léges que commettent les gens de guerre envers le Très-Saint Sacrement de l'autel. Jouxte la copie im primée à Amiens par le commandement de mondit sieur l'évêque d'Amiens, 1650, 6 pages. Rare. ' Daté du 1er juin, et signé Picard. Pourquoi n'est-il pas signé de l'évêque ? L'auteur cite le curé de Moliens, exerçant la charge de curé de Mirevault, qui mourut de chagrin pour avoir vu profaner les hosties dans l'église de cette dernière paroisse.
2350Manifestation (la) de l'antechrist en la personne de Mazarin et de ses adhérents, avec des figures authentiques de l'Écriture sainte, où est vu à découvert l'impiété et le blasphême des mauvais chrétiens de ce temps. Sujet très-remarquable . Beatus vir qui non abiit in concilio Mazarinorum et in vid cabalistarum non stetit, et in cathedrâ impiorum non stetit. Ps. 1.1649Paris82350. Manifestation (la) de l'antechrist en la personne de Mazarin et de ses adhérents, avec des figures au thentiques de l'Écriture sainte, où est vu à découvert l'impiété et le blasphême des mauvais chrétiens de ce temps. Sujet très-remarquable. Beatus vir qui non abiit in concilio Mazarinorum et in vid cabalistarum non stetit, et in cathedrai im piorum non stetit. Ps. 1. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages. « Cet illustre sénat auquel j'ai dédié l'Union des bons François, en forme de panégyrique, qui fera voir à toute la France qu'elle est appuyée d'une main suprême et auxiliaire plus puissante que celle d'Hercule , etc. »
2351Manifeste au roi, contenant quel doit être le conseil d'un prince, à la gloire du Parlement, par L. S. D. T. (le sieur Du Teil?)1649Paris82351. Manifeste au roi, contenant quel doit être le conseil d'un prince, à la gloire du Parlement, par L. S. D. T. (le sieur Du Teil ?) Paris, Denys Lan glois, 1649,8 pages. « Il faut que nous révérions, comme l'image de la puissance de Dieu, les princes que nous ne pouvons plus aimer comme l'image de sa bonté » « Et parce que leur puissance vient du ciel, elle ne peut être empêchée que de ce côté là. » « La fortune ne m'a point encore donné de place auprès de Votre Majesté. »
2352Manifeste (le) circulaire de monseigneur le Prince, envoyé au peuple de France, touchant les succès de Mouron, Coignac et de la dernière bataille qu'il a gagnée sur le comte d'Harcourt dans la Saintonge, et sur les ordres qu'on a envoyés au cardinal Mazarin d'entrer dans l'État avec le titre de généralissime.1652Sans Lieu152352. Manifeste (le) circulaire de monseigneur le Prince, envoyé au peuple de France, touchant les succès de Mouron, Coignac et de la dernière bataille qu'il a gagnée sur le comte d'Harcourt dans la Saintonge, et sur les ordres qu'on a envoyés au cardinal Mazarin d'entrer dans l'État avec le titre de généralissime. (S. l., 1652), 15 pages. L'auteur ne se nomme pas; mais il a la bonne foi d'avouer qu'il a fait parler le prince de Condé « pour donner plus de majesté à son écrit. » Il répond à un article de la Gazette sur le combat qui suivit la levée du siége de Cognac par M. le Prince.
2353Manifeste (le) d'Espagne fait contre Mazarin, apporté par madame la duchesse de Longueville, présenté à messieurs les princes à son arrivée.1651Sans Lieu242353. Manifeste (le) d'Espagne fait contre Mazarin, apporté par madame la duchesse de Longueville, pré senté à messieurs les princes à son arrivée.Sans Lieu, 1651, 24 pages. C'est une plaisante idée que d'avoir mis le nom de l'Espagne en tête de ce pamphlet; l'Espagne en vérité n'y est pour rien. L'auteur défend avec habileté, avec esprit le prince de Condé; il invoque la déclaration de 1648. C'est un peu tard, puisque le prince est libre. Le pamphlet n'en reste pas moins bien fait et rare.
2354Manifeste de dom Gabriel de Tolède, commandant l'armée d'Espagne envoyée en France pour messieurs les princes, contre les perfidies du duc de Lorraine, où sont ajoutées (sic) les violements des traités faits par ce duc depuis 12 ans, notamment celui du 16 juin dernier fait avec S. A. R.1652Paris162354. Manifeste de dom Gabriel de Tolède, comman dant l'armée d'Espagne envoyée en France pour mes sieurs les princes, contre les perfidies du duc de Lor raine, où sont ajoutées (sic) les violements des traités faits par ce duc depuis 12 ans, notamment celui du 16 juin dernier fait avec S. A. R. Paris, André Chou queux, 1652, 16 pages. Rare.
2355Manifeste (le) de l'auteur qui a composé le Manifeste de monseigneur le prince de Condé, pourservir d'instruction à ceux qui l'ont lu, touchant les affaires d'État qu'il a traité (sic).1651Paris232355. Manifeste (le) de l'auteur qui a composé le Ma nifeste de monseigneur le prince de Condé, pourservir d'instruction à ceux qui l'ont lu, touchant les affaires d'État qu'il a traité (sic). (S. l., 1651), 23 pages. Le Manifeste de monseigneur le prince de Condé est celui que Mathieu Du Bos a publié touchant les véritables raisons de sa sortie hors de Paris. Averti que le lieutenant civil menaçait d'en recher cher l'auteur, Du Bos se cacha. On l'accusait d'entretenir la division dans la famille royale, et de prêter à la reine l'intention de rappeler Mazarin.On ajoutait à ces deux chefs une foule de peccadilles moins pendables. C'est pour se défendre qu'il a composé le Manifeste. Je ne crois pas que ce soit là ce qui l'a soustrait aux poursuites du Châtelet. Tout ce qu'on peut recueillir de cette pauvre défense, c'est que le Manifeste du prince a paru après sa lettre authentique au Parle ment; et le Manifeste de l'auteur après les déclarations du coadju teur contre le retour de Mazarin.
2356Manifeste (le) de la noblesse de Normandie, par lequel elle déclare reconnaître Son Altesse Royale pour lieutenant général pour le roi, et se joint aux princes et aux parlements pour mettre en exécution les déclarations et arrêt donnés contre le cardinal Mazarin.1652Paris82356. Manifeste (le) de la noblesse de Normandie, par lequel elle déclare reconnaître Son Altesse Royale pour lieutenant général pour le roi, et se joint aux princes et aux parlements pour mettre en exécution les décla rations et arrêt donnés contre le cardinal Mazarin. Paris, Simon Le Porteur, 1652,8 pages. On lit sur la 8° page : « apporté par le baron de Chamboy et prononcé devant son altesse royale et M. le Prince, le 12 du cou rant (juillet 1652). » Le baron de Chamboy était un serviteur de la maison de Lon gueville. C'est lui qui commandait à Pont-de-l'Arche en 1650. L'orateur était donc bien choisi. La pièce n'en reste pas moins fausse.
2357Manifeste (le) de la noblesse qui s'est jettée dans le parti du roi, sous la conduite de monseigneur le Prince, où les véritables désintéressés verront dans la suite d'un beau raisonnement que les seigneurs et les gentilshommes qui se sont déclarés pour monseigneur le Prince, sont les véritables serviteurs du roi.1651Sans Lieu242357. Manifeste (le) de la noblesse qui s'est jettée dans le parti du roi, sous la conduite de monseigneur le Prince, où les véritables désintéressés verront dans la suite d'un beau raisonnement que les seigneurs et les gentilshommes qui se sont déclarés pour monseigneur le Prince, sont les véritables serviteurs du roi. Et hoc etiam vidente et ringente invidid. SÉN., lib. II, de Benef Sans Lieu, 1651,24 pages.
2358Manifeste (le) de la reine régente et de monseigneur le duc d'Orléans touchant la disgrâce du cardinal Mazarin.1651Sans Lieu232358. Manifeste (le)de la reine régente et de monseigneur le duc d'Orléans touchant la disgrâce du cardinal Ma zarin.Sans Lieu, 1651,23 pages. Ce pamphlet est assez rare pour qu'il ne soit pas inutile d'en indiquer la pensée. On prétend y démontrer que si la reine et le duc d'Orléans ne se défont pas du cardinal avant la majorité, le cardinal se défera d'eux après. Mazarin était déjà parti; mais l'auteur n'a pas voulu perdre sa prose.
2359Manifeste (le) de la reine sur le retour du cardinal Mazarin et les affaires du temps.1652Paris152359. Manifeste (le) de la reine sur le retour du cardi nal Mazarin et les affaires du temps. Paris, Salomon Delafosse, 1652, 15 pages. On pourrait presque croire au caractère authentique de cette pièce. La reine explique le retour de Mazarin par l'intérêt de l'auto rité royale; mais elle proteste de ne pas l'employer aux affaires. En tout cas, ce n'est pas d'un ennemi. Aussi les frondeurs se sont-ils hâtés de publier la Réponse au Manifeste de la reine , etc. Puis, un libraire a réuni les deux pièces dans une seule publica tion, sous le titre de : le Manifeste de la reine, etc., et la Réponse.
2360Manifeste de la ville d'Aix sur les mouvements de cette province.1649Sans Lieu72360. Manifeste de la ville d'Aix sur les mouvements de cette province.(S. l., 1649), 7 pages. Rare et curieux. Il a paru en juillet.
2361Manifeste (le) de la ville d'Orléans, présenté à Son Altesse Royale, où il est montré que, pour avoir bientôt la paix, il est nécessaire de se déclarer contre le Mazarin, à l'imitation des habitants de ladite ville d'Orléans.1652Paris142361. Manifeste (le) de la ville d'Orléans, présenté à Son Altesse Royale, où il est montré que, pour avoir bientôt la paix, il est nécessaire de se déclarer contre le Mazarin, à l'imitation des habitants de ladite ville d'Orléans. Paris, Claude Le Roy, 1652, 14 pages. Rare. Mazarin est l'Anglais ! et Mademoiselle est Jeanne d'Arc !
2362Manifeste de la ville de Paris contre le retour du cardinal Mazarin, dédié à Son Altesse Royale.1652Paris272362. Manifeste de la ville de Paris contre le retour du cardinal Mazarin, dédié à Son Altesse Royale. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,27 pages. Signé N. P. La Lettre d'un habitant de la ville de Blois, eto., porte la même signature. « M. le Prince a déjà les armes à la main. » Ce n'est pas un fait seulement; c'est un exemple. « On ne prescrit jamais contre le droit public et les lois fonda mentales du royaume. » Ce pamphlet n'est pas sans quelque valeur.
2363Manifeste de madame la duchesse de Longueville.1650Bruxelles122363. Manifeste de madame la duchesse de Longueville. Bruxelles, Jean Rosch, 1650, 12 pages. Villefore l'analyse assez longuement, page 150 de la première partie de la Véritable vie de madame de Longueville. Puis il ajoute : « Si madame de Longueville n'a pas fait elle-même ce discours, elle étoit bien capable de le faire. » Plus hardie que Villefore, M"° de Motteville n'admet pas le doute, C'était apparemment Popinion Il y en a une édition de Paris, mais sans nom ni lieu, jouxte la copie, et encore une s. l., 1650, 12 pages in-8°.
2364Manifeste (le) de Mademoiselle, présenté à Son Altesse Royale.1652Paris82364. Manifeste (le) de Mademoiselle, présenté à Son Altesse Royale. Paris, Jacques Belley, 1652,8 pages. Rare et détestable pamphlet. Il est difficile de comprendre com ment un imprimeur a obtenu une permission expresse du duc d'Or léans pour abuser aussi sottement du nom de Mademoiselle.
2365Manifeste (le) de Mademoiselle, présenté aux cœurs généreux par le sieur C. Perret.1652Paris162365. Manifeste (le) de Mademoiselle, présenté aux cœurs généreux par le sieur C. Perret. Paris, 1652, 16 pages. Au moins il n'y a pas de permission pour celui-là.
2366Manifeste (le) de monseigneur le duc d'Orléans, avec les conspirations du cardinal Mazarin découvertes par Son Altesse Royale, envoyées (sic) aux bons François et la prise de quatre cents casaques.1652Paris162366. Manifeste (le) de monseigneur le duc d'Orléans, avec les conspirations du cardinal Mazarin découvertes par Son Altesse Royale, envoyées (sic) aux bons Fran çois et la prise de quatre cents casaques. Paris, Jea Pétrinal, 1652, 16 pages. L'auteur s'est évidemment inspiré du discours que le duc d'Or léans avait prononcé dans le Parlement, sur le retour du cardinal Mazarin.
2367Manifeste de monseigneur le duc de Beaufort, général des armées de Son Altesse Royale.1652Sans Lieu32367. Manifeste de monseigneur le duc de Beaufort, général des armées de Son Altesse Royale. (S. l., 1652), 3 pages. Rare et plaisant; satire du duc de Beaufort.
2368Manifeste (le) de monseigneur le duc de Beaufort, par lequel il déclare se joindre à Son Altesse Royale, au Parlement et à la ville de Paris.1652Paris152368. Manifeste (le) de monseigneur le duc de Beaufort, par lequel il déclare se joindre à Son Altesse Royale, au Parlement et à la ville de Paris. Paris, 1652, 15 pages. C'est le pamphlet que le cardinal de Retz avoue sous le titre de : Manifeste de M. de Beaufort en son jargon (page 258 de ses Mémoires, coll. Michaud). Mailly le désigne dans la note de la page 393 de son IV° vol., sur la foi du cardinal et sans l'avoir vu. M. Champollion ne l'avait pas vu non plus quand il a cru dé couvrir, sous l'indication du cardinal de Retz, l'Apologie de M. de Beaufort, par Girard. Le Manifeste est très-plaisant et peu commun. M"° de Grignan disait du comte de Diechtristein, Autrichien : « Il ressemble au duc de Beaufort, sans qu'il parle mieux fran çois. » (Lettres de madame de Sévigné, 1671, page 44 du tome II°, édition de 1818.)
2369Manifeste (le) de monseigneur le duc de Guyse, touchant les particularités de son emprisonnement et les raisons de sa jonction avec M. le Prince.1652Sans Lieu152369. Manifeste (le) de monseigneur le duc de Guyse, touchant les particularités de son emprisonnement et les raisons de sa jonction avec M. le Prince. (S. l., 1652), 15 pages. Il avait paru auparavant à Bordeaux sous le titre de : Décla ration de Mgr. le duc de Guyse, faite à Bordeaux le 3 du mois courant, etc.; et c'est encore ainsi qu'il entre dans toutes les édi tions des Mémoires du duc de Guyse.
2370Manifeste (le) de monseigneur le duc de Longueville sur sa déclaration faite le 8 du courant, pour se joindre au parti de Son Altesse Royale et de messieurs les princes.1652Paris152370. Manifeste (le) de monseigneur le duc de Longue ville sur sa déclaration faite le 8 du courant, pour se joindre au parti de Son Altesse Royale et de messieurs les princes. Paris,jouxte la copie imprimée à Rouen, chez Guillaume Othot, imprimeur du roi, 1652, 15 pages. On sait assez que le duc de Longueville ne prit pas le parti des princes pour douter de l'édition de Rouen, autant que du Manifeste.
2371Manifeste (le) de monseigneur le duc de Rohan, contenant les raisons de son armement et de sa jonction avec Son Altesse Royale et messieurs les princes.1652Paris152371. Manifeste (le) de monseigneur le duc de Rohan, contenant les raisons de son armement et de sa jonc tion avec Son Altesse Royale et messieurs les princes. Paris, jouxte la copie imprimée à Angers (1652), 15 pages. Daté d'Angers, le 12 février 1652, et signé de Rohan. Malgré la signature et malgré la permission de Son Altesse Royale, je tiens cette pièce pour l'œuvre de quelque pamphlétaire de la Fronde. Elle diffère en un point très-essentiel de la Lettre où le - duc de Rohan rend compte au duc d'Orléans de l'arrestation de Boilesve. Dans cette lettre, en effet, le duc répète avec une sorte d'affectation qu'il n'a fait qu'obéir aux ordres de son Altesse Royale én prenant parti contre le roi ; dans le Manifeste, il se vante au contraire d'avoir caché politiquement ses desseins et d'avoir feint d'abord une neutralité qu'il ne voulait pas garder. D'ordinaire il avait plus de prudence; et son caractère bien connu se retrouve mieux dans les précautions de la Lettre. Inutile de dire que je ne crois pas à l'édition d'Angers.
2372Manifeste (le) de monseigneur le prince de Condé, touchant les véritables raisons de sa sortie hors de Paris, faite le 6 juillet 1651, avec une protestation qu'il fait à la France, qu'il n'en veut qu'à l'ennemi commun de son repos, c'est-à-dire au cardinal Mazarin.1651Sans Lieu232372 Manifeste (le)de monseigneur le prince de Condé, touchant les véritables raisons de sa sortie hors de Pa - ris, faite le 6 juillet 1651, avec une protestation qu'il fait à la France, qu'il n'en veut qu'à l'ennemi com mun de son repos, c'est-à-dire au cardinal Mazarin. (S. l., 1651), 23 pages. Il a été reproduit en entier dans les Mémoires de la minorité de Louis XIV, page 381 , édition de 1690. Coste le cite d'après cette reproduction dans la seconde édition de son Histoire du prince de Condé, page 258. Il en admet plei nement l'authenticité; et cependant l'auteur s'était, sinon nommé, au moins désigné très-clairement dans un pamphlet publié peu de temps après sous le titre de : le Manifeste de l'auteur qui a com posé le Manifeste de M. le prince, etc. C'est Mathieu Dubos. Il me semble qu'il n'était pas permis de s'y tromper. On peut y joindre les Motifs qui ont porté Son Altesse Royale à se déclarer pour Mgr. le Prince, etc.
2373Manifeste (le) de monseigneur le Prince, pour servir de justification aux calomnies du discours qui fut exposé le 17 août 1651, où il est répondu en détail à toutes les choses qu'on lui impute faussement, et où on fait voir que ce discours ne tend qu'à décrier la réputation de M. le Prince dans l' idée du peuple, attendu que la fausseté des crimes qu 'on lui suppose ne paraît que trop évidente à ceux qui sont versés dans la connoissance des affaires.1651Paris242373. Manifeste (le) de monseigneur le Prince, pour servir de justification aux calomnies du discours qui fut exposé le 17 août 1651, où il est répondu en détail à toutes les choses qu'on lui impute faussement, et où on fait voir que ce discours ne tend qu'à décrier la réputation de M. le Prince dans l'idée du peuple, attendu que la fausseté des crimes qu'on lui suppose ne paraît que trop évidente à ceux qui sont versés dans la connoissance des affaires. Paris, 1651,24 pages. Le discours auquel le pamphlet répond, est intitulé : Discours que le roi et la reine régente... ont fait lire en leur présence aux députés du Parlement, Chambre des comptes. le 17e jour d'août 1651. . Coste a mentionné et analysé le Manifeste dans son Histoire du prince de Condé, page 268 de l'édition de 1695. On me permettra de croire que le Discours a sur la réponse tous les genres de supériorité.
2374Manifeste (le) de M. de Châteauneuf, touchant les raisons de sa retraite hors de la cour.1652Paris152374. Manifeste (le) de M. de Châteauneuf, touchant les raisons de sa retraite hors de la cour. Paris, jouxte la copie imprimée à Angouléme, chez Fran çois de Rosne, imprimeur ordinaire du roi, 1652, 15 pages. « Ceux qui me condamnoient d'être Mazarin, parce que je m'é tois apparemment jetté dans son parti, pourront facilement con clure que mon dessein n'étoit autre que de ruiner les espérances de son rétablissement par les obstacles secrets que je m'efforçois d'y faire paître. » M. de Châteauneuf n'a pas écrit cela ; mais on a bien pu l'écrire de lui. Le pamphlet d'ailleurs est tout à la charge de la reine. Il n'a donc pas été imprimé à Angoulême, chez l'imprimeur du roi.
2375Manifeste de M. le compte (sic ) d 'Harcourt, envoyée (sic ) à monseigneur le duc d 'Orléans de la ville de Brissac.1652Paris82375. Manifeste de M. le compte (sic) d'Harcourt, en voyée (sic)à monseigneur le duc d'Orléans de la ville de Brissac. Paris, Jean Petrinal, 1652,8 pages. Détestable pamphlet, qui est rare après tout. Il est signé d'Harcourt.
2376Manifeste (le) de M. le Prince envoyé au C., ensemble la lettre de M. de Bouillon.1650Sans Lieu102376. Manifeste (le) de M. le Prince envoyé au C., en semble la lettre de M. de Bouillon. Sans Lieu, 1650, 10 pages. Réimpression de deux pièces relatives à la régence de Marie de Médicis.
2377*Manifeste de M. le Prince partant pour rejoindre les Espagnols.1695Sans Lieu3652377*. Manifeste de M. le Prince partant pour rejoindre les Espagnols. P. CosTE., Hist. du prince de Condé, p. 365, éd. de 1695.
2378Manifeste de monsieur de Carlincas, conseiller du roi au Parlement de Tholose (sic), contre les délibérations des États du Languedoc, pour le service du roi et pour le soulagement de son peuple.1651Paris72378. Manifeste de monsieur de Carlincas, conseiller du roi au Parlement de Tholose (sic), contre les déli- bérations des États du Languedoc, pour le service du roi et pour le soulagement de son peuple. Paris, 1651,7 pages. Signé Deforetz (le sieur de Carhincas) et Bofat. Voir l'Arrét du Parlement de Toulouse du 15 février 1651.
2379Manifeste (le) de monsieur le coadjuteur de Paris, exposant les raisons pour lesquelles il s'est meslé des affaires d'Estat.1651Sans Lieu312379. Manifeste (le) de monsieur le coadjuteur de Pa ris, exposant les raisons pour lesquelles il s'est meslé des affaires d'Estat.Sans Lieu, 1651,31 pages. Ce pamphlet a paru dans le même temps sous le titre de la Tragédie de la royauté, etc. Il n'est pas du cardinal de Retz.
2380Manifeste de monsieur le comte d'Alais sur les mouvements de cette province.1649Marseille122380. Manifeste de monsieur le comte d'Alais sur les mouvements de cette province. Marseille, 1649, 12 pages. Il y en a une édition de Lyon, Guillaume Barbier jouxte la copie imprimée à Marseille. Elle est aussi de douze pages. On lit sur le titre : de la Provence, au lieu de : de cette province. J'aime mieux la Justification des armes de M. le comte d'Alais, qui est plus complète et qui n'est pas moins rare.
2381Manifeste de monsieur le duc de Bouillon à la reine régente.Sans DateSans Lieu122381 .. Manifeste de monsieur le duc de Bouillon à la reine régente. (S. l. n. d.), 12 pages. Rare. Le duc de Bouillon demande que le roi lui rende Sédan. Si c'est de la Fronde, c'est de 1649.
2382Manifeste de monsieur le duc de Guyse, contenant les véritables motifs de la levée d'une armée pour le service du roi et de messieurs les princes.1652Sans Lieu152382. Manifeste de monsieur le duc de Guyse, conte nant les véritables motifs de la levée d'une armée pour le service du roi et de messieurs les princes. Sans Lieu, 1652, 15 pages. Il diffère en trois points de celui qu'on a vu plus haut. Il est supposé; il est sans intérêt; il est rare.
2383Manifeste des Angevins adressé au Parlement et à la ville de Paris.1652Paris142383. Manifeste des Angevins adressé au Parlement et à la ville de Paris. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 14 pages. - Voici du moins un argument nouveau : Les Angevins haïssaient Mazarin à cause des Vêpres Siciliennes !
2384Manifeste des bons François contre Jules Mazarin, perturbateur du repos public, ennemi du roi et de son État, exhortant tous les bons François de (sic) suivre et protéger ceux qui n'ont point dessein (que) de remettre le roi dans son autorité accoutumée, par la décision de trois points, qui sont le service du roi, le bien public et l'exemption de la tyrannie.1649Sans Lieu82384. Manifeste des bons François contre Jules Maza rin, perturbateur du repos public, ennemi du roi et de son État, exhortant tous les bons François de (sic) suivre et protéger ceux qui n'ont point dessein (que) de remettré le roi dans son autorité accoutumée, par la décision de trois points, qui sont le service du roi, le bien public et l'exemption de la tyrannie. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Il a paru aussi sous le titre de Manifeste pour Messieurs du Parlement, etc.
2385*Manifeste (le) des bons serviteurs du roi étant à Paris, et leur résolution pour la tranquillité de la ville.Sans DateSans Lieunan2385*. Manifeste (le) des bons serviteurs du roi étant à Paris, et leur résolution pour la tranquillité de la ville. - Mémoires du P. Berthod, p. 587, coll. Michaud. C'est un placard. A-t-il été publié en pamphlet ?Il existe une réponse intitulée : Réponse au Manifeste des méchants François, etc. Le Manifeste y est reproduit textuellement.
2386Manifeste (le) des Bordelois, contenant le récit véritable de ce qui s'est passé dans la ville de Bordeaux, les 13 et 14 du passé.1651Paris82386. Manifeste (le) des Bordelois, contenant le récit véritable de ce qui s'est passé dans la ville de Bor deaux, les 13 et 14 du passé. Paris, jouxte la copie imprimée, chez Simon Le Porteur, 1651,8 pages. L'auteur fait un grand éloge de l'Ormée qui, dit-il, a établi le gouvernement démocratique. Il espère que toute la France l'i mitera. Il raconte que, le 13 du passé (juillet), l'Ormée cassa un arrêt du Parlement, en défendit la publication et ordonna de courir sus à tous ceux qui le publieraient. « Ladite ordonnance a été scellée du grandsceau de cirerouge, dans lequel est représentée une Ormée, pleine de cœurs enflammés, entourée de deux lauriers sur lesquels . il y a un pigeon en forme de Saint-Esprit, et par-dessus est écrit : Vox populi, vox Dei ; et cette autre devise : Estote prudentes sicut serpentes, et simplices sicut columbæ. » Ce récit confirme celui de Conrart. Voir la Généreuse résolution des Gascons , etc. Anticipant sur le temps, l'Ormée avait supprimé les avocats et les procureurs. Ce pamphlet est curieux, comme on voit ; et de plus , il est très-rare.
2387Manifeste des provinces fait aux parlements sur la lettre circulaire du Parlement de Paris aux autres parlements de France, au sujet de l'expulsion du cardinal Mazarin hors du royaume.1651Sans Lieu162387. Manifeste des provinces fait aux parlements sur la lettre circulaire du Parlement de Paris aux autres parlements de France, au sujet de l'expulsion du car dinal Mazarin hors du royaume. Sans Lieu, 1651, 16 pages. Le véritable titre de la lettre du parlement est Lettre de nossei gneurs de la cour de parlement de Paris envoyée aux autres parle ments de France, etc.
2388Manifeste (le) des sieurs Servient (sic), Le Tellier et Lyonne, rendant un fidèle témoignage de toute l'administration du gouvernement qu'ils ont eue depuis la délivrance de messieurs les princes.1652Sans Lieu242388. Manifeste (le) des sieurs Servient (sic), Le Tellier et Lyonne, rendant un fidèle témoignage de toute l'administration du gouvernement qu'ils ont eue de puis la délivrance de messieurs les princes. (S. l., 1652), 24 pages. Les trois secrétaires d'État venaient de quitter la cour. Il n'y a dans ce pamphlet ni esprit, ni style. On ne pouvait être trompé que par le titre.
2389*Manifeste (le) des trois princes.Sans DateSans Lieu3142389*. Manifeste (le) des trois princes. GUY PATIN, Lettres à Spon. I° vol., p.314. Cetitre est apparemment inexact.A quel pamphlet s'applique-t-il?
2390Manifeste (le) du cardinal Mazarin, laissé à tous les François avant sa sortie hors du royaume, contenant un exact abrégé de toutes les actions de son ministère, répondant à tous les chefs d'accusation qu'on lui a objectés, découvrant les motifs, les intrigues et la politique dont il s'est servi pour entreprendre, pour conduire et pour établir tous ses desseins, et le tout sans que le Parlement, les frondeurs, les partisans des princes puissent s'inscrire en faux contre pas une de ses propositions. Nonne morituro licet uni dicere verum? Juvenal ,liv. III.1651Sans Lieu482390. Manifeste (le) du cardinal Mazarin, laissé à tous les François avant sa sortie hors du royaume, conte nant un exact abrégé de toutes les actions de son mi nistère, répondant à tous les chefs d'accusation qu'on lui a objectés, découvrant les motifs, les intrigues et la politique dont il s'est servi pour entreprendre, pour conduire et pour établir tous ses desseins, et le tout sans que le Parlement, les frondeurs, les partisans des princes puissent s'inscrire en faux contre pas une de ses propositions. Nonne morituro licet uni dicere verum PJUvENAL, liv. III. (S. l., 1651), 48 pages. Le cardinal Mazarin s'excuse justement par ce dont l'accusent ses ennemis. C'est tout l'esprit de ce pamphlet, qui n'est pas mal fait d'ailleurs. Il paraît qu'il obtint un grand succès, puisque dans le même temps un autre pamphlétaire s'empressa d'en donner une suite, dont voici le titre : La suite du manifeste du cardinal Mazarin, laissé à tous les François avant sa sortie hors du royaume , contenant les motifs et les moyens qu'il a tenus pour s'agrandir, exposant au roi tous les monopoles qu'il a brassés contre la maison de Condé, et les intrigues qu'il a fait jouer pour perdre le comte d'Alais, répon dant à la témérité des entreprises qu'on lui impute, déguisant ses fourbes en général par des prétextes d'État, justifiant les simonies, les trocs, les permutations illicites et les rétentions criminelles des pensions sur les bénéfices ecclésiastiques , déduisant les raisons qu'il a eues de disposer des gouvernements en faveur de ses créatures, et faisant voir les maximes nécessaires à un homme de peu pour s'élever et pour se soutenir dans les grandeurs. Ecce morituri vera hæc sunt verba ministri. CLAU. in Eut., lib. I. (S. l., 1651), 48 pages. Cette seconde partie ne vaut pas la première ;à peine y trouve t-on une ou deux anecdotes à recueillir.Je citerai celle-ci : Mazarin soutint, un jour, la doctrine de la fatalité contre Renocini, arche - vêque de Ferme, qui se rendait en Irlande par ordre du pape. « Le succès de votre voyage ne dépend pas de vous, disait-il à l'archevéque, mais de quelque ordre supérieur que vous ne pou vez altérer. » Renocini partit; et il n'arriva pas ; il fut pris en route par des pirates. Mazarin raconte encore qu'il avait appris d'un nommé Piraldi à piper au jeu, et qu'il avait reçu de cet habile homme un charme sur une bague. Il était alors attaché au cardinal Sacchini. J'ai dit ailleurs (voir les Allarmes de la Fronde) pourquoi je ne crois pas que Dubosc Montandré soit l'auteur du Manifeste et de la suite. Le premier est d'un partisan de Beaufort et de Gondi; la seconde d'un serviteur des princes.
2391Manifeste (le) du cardinal Mazarin, présenté au roi par lui-même à son départ de Pontoise.1652Paris82391. Manifeste (le) du cardinal Mazarin, présenté au roi par lui-même à son départ de Pontoise. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Pourquoi du cardinal Mazarin ? Pourquoi surtout à son départ de Pontoise ? « Les rois n'ont point de théâtre plus relevé de leurs généreuses actions que leur conscience et l'honneur de les avoir faites. Ils se contentent aussi de leur propre témoignage; car le blâme ou la louange qu'on leur donne, n'augmente ni ne diminue leur gloire. » On devine aisément la conclusion.
2392Manifeste (le) du comte d'Harcourt sur son arrivée en la ville de Brissac (sic), faisant connoître le dessein du cardinal Mazarin de s'emparer de cette forteresse, qui étoit le sujet de sa retraite hors de France.1652Paris82392. Manifeste (le) du comte d'Harcourt sur son ar rivée en la ville de Brissac (sic), faisant connoître le dessein du cardinal Mazarin de s'emparer de cette forteresse, qui étoit le sujet de sa retraite hors de France. Paris, Samuel de Larru, 1652,8 pages. C'est autre chose que celui qu'on a vu plus haut; mais ce n'est pas meilleur.
2393Manifeste (le) du duc de Lorraine, présenté à Son Altesse Royale.1652Paris142393. Manifeste (le) du duc de Lorraine, présenté à Son Altesse Royale. Paris, Salomon Delafosse (1652), 14 pages. Très-médiocre invention d'un pamphlétaire frondeur.
2394Manifeste du roi de la Grand'Bretagne à ses sujets du royaume d'Angleterre.1649Paris82394. Manifeste du roi de la Grand'Bretagne à ses su jets du royaume d'Angleterre. Paris, François Preu - veray, 1649, 8 pages. Rare. Daté du château d'Elizabeth, île de Jersey, le 23 octobre 1649. 248 - BiBLioGRAPHIE [MANIFESTE]
2395Manifeste du sieur de Charlevois sur sa détention et son retour ensuite à Brissac.1652Paris152395. Manifeste du sieur de Charlevois sur sa détention et son retour ensuite à Brissac. Paris, Jacob Chevalier, 1652,15 pages. Rare. On sait comment la maréchale de Guébriant s'y prit pour attirer Charlevois hors de Brissac. Le Manifeste a une autre version; c'est tout simple. On peut le lire, si on n'y cherche pas la vérité. Ce singulier épisode de la Fronde se rattache à la défection du comte d'Harcourt.Charlevois, désespérant de se maintenir à Rrissac, prit le parti d'y appeler le comte, qui abandonna son armée en Guyenne pour s'y rendre. Les derniers éditeurs des Mémoires du cardinal de Retz, coll. Michaud, ont reproduit le Manifeste en entier, note de la p.392.
2396Manifeste, ou Déclaration des États généraux des provinces unies des Pays-Bas, contenant les causes et raisons qui les ont contraints à déclarer la guerre aux Anglois.1652Paris122396. Manifeste, ou Déclaration des États généraux des provinces unies des Pays-Bas, contenant les causes et raisons qui les ont contraints à déclarer la guerre aux Anglois. Jouxte la copie imprimée à la Haye. Pa ris, Nicolas Bessin, 1652, 12 pages. Daté du 2 août 1652
2397Manifeste, ou Notable discours que dom F. de S. (de Sylves ), ci-devant ministre d 'État du roi catholique, a fait à tous les peuples d 'Espagne, et particulièrement à ceux qui gouvernent actuellement les affaires de cette monarchie, touchant l' élection du souverain qu 'ils doivent avoir après la mort de leur roi, traduit de l'espagnol en françois.1650Sans Lieu162397. Manifeste, ou Notable discours que dom F. de S. (de Sylves), ci-devant ministre d'État du roi catho lique, a fait à tous les peuples d'Espagne, et particu lièrement à ceux qui gouvernent actuellement les affaires de cette monarchie, touchant l'élection du sou verain qu'ils doivent avoir après la mort de leur roi, traduit de l'espagnol en françois. Sans Lieu, 1650, 16 pages. Don F. propose d'appeler Louis XIV au trône d'Espagne.A ce titre, le pamphlet est curieux, fût-il apocryphe.
2398Manifeste, ou Raisonnement sur les affaires de Catalogne contre les intrigues du cardinal Mazarin, traduit de l'espagnol en françois.1649Paris262398. Manifeste, ou Raisonnement sur les affaires de Catalogne contre les intrigues du cardinal Mazarin, traduit de l'espagnol en françois. Paris, François Noël, 1649, 26 pages. L'auteur dit en commençant qu'il a pénétré en Catalogne pour voir par ses yeux. A la bonne heure; mais il n'a pas mieux vu. Évidemment la prétendue traduction française est un original.
2399Manifeste (le) pour la justice des armes des princes zélés pour le bien de la paix.1649Paris72399. Manifeste (le)pour la justice des armes des princes zélés pour le bien de la paix. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649,7 pages.
2400Manifeste pour les Bordelois sur la prise des châteaux Trompette et du Hâ, à nos seigneurs du Parlement de Paris, par G. D . G . P ., Bourdelois.1650Sans Lieu162400. Manifeste pour les Bordelois sur la prise des châ teaux Trompette et du Hâ, à nos seigneurs du Parle ment de Paris, par G. D. G. P., Bourdelois. Sans Lieu, 1650, 16 pages. Dans une épître dédicatoire, datée du 25 septembre 1650, l'au teur fait remarquer que le sénat romain était qualifié de majesté. Or, le Parlement de Bordeaux est un sénat. Le défenseur du duc d'Éper non (Lettre d'un ami de M. le duc d'Épernon, etc.) avait raison de dire que ce Parlement voulait qu'on lui donnât de la majesté. Le pamphlet contient des détails fort suspects, mais fort curieux sur les maisons de Puypaulin, d'Épernon et de Candale. Il y en a une édition de 1649 que je n'ai pas vue, mais que M. G. Brunet m'a signalée comme existant dans la bibliothèque de Bordeaux : Manifeste sur la prise du château Trompette, etc. Peut-être ce G. D. G. P. est-il l'auteur du Courrier burlesque de la guerre de Bordeaux.
2401Manifeste pour messieurs du Parlement contre Jules Mazarin, perturbateur du repos public, ennemi du roi et de son État, exhortant tous les bons François de suivre et protéger ceux qui n'ont point d'autre dessein (que) de remettre le roi dans son autorité accoutumée par la décision de trois points, qui sont le service du roi, le bien public et l'exemption de la tyrannie.1649Sans Lieu82401. Manifeste pour messieurs du Parlement contre Jules Mazarin, perturbateur du repos public, ennemi du roi et de son État, exhortant tous les bons Fran çois de suivre et protéger ceux qui n'ont point d'au tre dessein (que) de remettre le roi dans son autorité accoutumée par la décision de trois points, qui sont le service du roi, le bien public et l'exemption de la ty rannie. Sans Lieu, 1649,8 pages. Méme pièce que le Manifeste des bons François, etc.
2402Manifeste pour M. le duc de Bouillon et messieurs es autres généraux contre les libelles que le cardinal Mazarin a fait publier contre eux, avec la déclaration qu'a faite M. le marquis de Noirmoutier, touchant les troupes de l'archiduc Léopold qu'il conduit en France .1649Paris72402. Manifeste pour M. le duc de Bouillon et messieurs les autres généraux contre les libelles que le cardinal Mazarin a fait publier contre eux, avec la déclaration qu'a faite M. le marquis de Noirmoutier, touchant les troupes de l'archiduc Léopold qu'il conduit en France. Paris, veuve d'Antoine Coulon , 1649, 7 pages. La déclaration de Noirmoutier est datée du 16 mars.
2403Manifeste sur la prise du château Trompette, à nos seigneurs du Parlement de Paris, par G. D . G . P ., Bourdelois.1649Sans Lieu122403. Manifeste sur la prise du château Trompette, à nos seigneurs du Parlement de Paris, par G. D. G. P., Bourdelois.Sans Lieu, 1649, 12 pages. Très-rare. C'est l'édition que M. G. Brunet m'a signalée du Manifeste pour les Bordelois , etc. . Le pamphlet est ici daté du 25 novembre 1649.
2404Manifeste (le) véritable des intentions de M. le Prince, qui ne tendent qu'au rétablissement de l'autorité souveraine et du repos des peuples, présenté à nos seigneurs du Parlement.1651Sans Lieu162404. Manifeste (le) véritable des intentions de M. le Prince, qui ne tendent qu'au rétablissement de l'auto rité souveraine et du repos des peuples, présenté à nos seigneurs du Parlement. (S. l., 1651), 16 pages. Une des pièces de la polémique entre le prince de Condé et le cardinal de Retz. Ce n'est ni la meilleure, ni la plus hardie. . Il y a été répondu par le Discours contre le libelle intitulé : le Manifeste, etc.
2405Manne (la) céleste, ou l'Heureuse arrivée du premier convoi de vivres à Paris, avec la généreuse sortie des Parisiens.1649Paris82405. Manne (la) céleste, ou l'Heureuse arrivée du pre mier convoi de vivres à Paris, avec la généreuse sortie des Parisiens. Paris, François Noël, 1649,8 pages.
2406Manuel du bon citoyen, ou Bouclier de défense légitime contre les assauts de l'ennemi.1649Sans Lieu242406. Manuel du bon citoyen, ou Bouclier de défense légitime contre les assauts de l'ennemi.Sans Lieu, 1649, 24 pages. J'ai déjà dit que l'Épilogue, ou Dernier appareil du bon citoyen est la suite du Manuel; et à cette occasion, j'ai fait connaître les juge ments de Naudé, de Guy Patin et de Mailly.J'ajoute ici que Naudé revient deux fois sur le Manuel, l'une à la page 199 où il le loue de « n'avancer rien qui ne soit véritable ; » l'autre à la page 204, pour montrer dans ce pamphlet l'un des caractères extérieurs des L'auteur s'élève contre le principe de la puissance absolue : « L'autorité des magistrats, dit-il, doit être plus grande pendant l'absence et la minorité du roi. Il n'appartient qu'à Dieu, le pou voir absolu, infini, indépendant et qui n'a point de bornes ;et c'est pécher contre la sureté des princes que de leur dire qu'en cela ils ressemblent à Dieu. » Pendant le blocus même, les pourvoyeurs du roi étaient privi légiés sur le marché de Paris. « Dernièrement, par un stratagême qu'on ne peut honnêtement nommer, on fit cesser l'ordinaire des officiers du roi. Il n'y eut bon bourgeois qui n'en fût indigné, et qui me fît offre de sa bourse pour réparer le scandale. » Puis, l'auteur ajoute : « Je voudrois toujours insister sur ce point, que l'intention du peuple ne fut jamais de rien diminuer des richesses - du roi ni des princes, de leurs domaines, commodités et magni ficences. » Il prétend que les États de 1614 n'ont rien produit parce qu'on y passa le temps en préfaces et en émulation d'éloquence; mais, dit-il, « des États libres et des députations légitimes par le libre choix des ecclésiastiques, des nobles et du tiers état pourroient produire quelqu'important succès. » Toutefois, il pense qu'il serait possible de se contenter d'assemblées provinciales ou de réunions - des nobles et du clergé avec les bourgeois et marchands dans des assemblées de ville. Avec la puissance absolue, ce que l'auteur attaque le plus vive ment, ce sont les partisans. Il raconte qu'on avait donné à M. A'Ef fiat, surintendant des finances, dans une maison du cloître Notre Dame un dîner dont les bisques et les potages avaient fait dire à quelqu'un qu'il avait vu dans des chaudières et des marmites bouil lantes des élections tout entières. On lit à la page 21 cette phrase : « N'est-ce pas une impudence capitale de présenter à la reine une bouchée de pain et lui faire à croire (sic) qu'elle vaut une pistole à Paris. » Un contemporain a écrit à la marge de son exemplaire, qui est aujourd'hui à la biblio thèque de Sainte Geneviève : « Ce fut le nommé Bautru, lors du blocus de Paris, tenant cet impertinent discours à la reine à Saint Germain. » Malgré quelques taches, le Manuel est une très-bonne pièce, remarquable de bon sens, de verve, d'éloquence même; mais il n'est pas rare. Quand il a été publié, la conférence de Saint-Germain était encore ouverte; car l'auteur demande qu'on y fasse un article sur l'éducation du roi. J'ai vu en effet sur un autre exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève, d'une écriture du temps, la date du 23 mars.
2407Manuel (le) politique, faisant voir par la raison et par l'autorité 1. Que le roi, dans l'âge où il est, ne peut point choisir son conseil, et que par conséquent la reine, le Mazarin, le duc de Bouillon et le premier président sont des conseillers ingérés par tyrannie, ou pour parler plus doucement, par usurpation: le raisonnement ne craindra point la réplique; 2. Que l'in justice du conseil du roi se reconnoît par les principes par lesquels il agit, et qui sont contraires à la royauté; 3. Que les succès des entreprises du conseil du roi et l'imprudence avec laquelle il les ménage, marquent encore plus visiblement la même injustice; 4. Et qu'il ne faut plus considérer le roi que comme une majesté enchaînée par la tyrannie de son conseil, et vers le quel ( sic) par conséquent c'est hors de saison qu 'on fait des députations et des remontrances.1652Sans Lieu242407. Manuel (le) politique, faisant voir par la raison et par l'autorité 1. Que le roi, dans l'âge où il est, ne peut point choisir son conseil, et que par conséquent la reine, le Mazarin, le duc de Bouillon et le premier président sont des conseillers ingérés par tyrannie, ou pour parler plus doucement, par usurpation : le rai sonnement ne craindra point la réplique ;2. Que l'in justice du conseil du roi se reconnoît par les principes par lesquels il agit, et qui sont contraires à la royauté; 3.Que les succès des entreprises du conseil du roi et l'imprudence avec laquelle il les ménage, marquent encore plus visiblement la même injustice ;4. Et qu'il ne faut plus considérer le roi que comme une majesté enchaînée par la tyrannie de son conseil, et vers le quel (sic)par conséquent c'est hors de saison qu'on fait des députations et des remontrances. Sans Lieu, 1652, 24 pages. Dubosc Montandré. Les pamphlétaires du parti des princes revendiquaient l'autorité pour leurs patrons par cet argument : « La loi qui fixe à quatorze ans la majorité du roi, a eu pour but de prévenir l'ambition des régents, en interrompant leur possession; d'où la conséquence que, quand la régence cesse, l'autorité revient par un retour naturel aux princes du sang. C'est à eux qu'il appartient de former le conseil du roi. » Après le combat de Bleneau et le refus, fait par la ville d'Or léans , de recevoir le cardinal Mazarin.
2408Marche (la) de l'armée de monseigneur le Prince au-devant du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu152408. Marche (la) de l'armée de monseigneur le Prince - au - devant du cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1652, 15 pages. Ce pamphlet n'est pas mal fait ; et il est rare. L'auteur prétend que le Parlement avait décrété d'accusation Navailles qui était venu à Paris trouver le duc d'Elbeuf de la part du cardinal. Je ne me souviens pas d'avoir rencontré ailleurs cette anecdote.
2409Marche (la) de l'armée de monseigneur le prince de Conty, commandée par le marquis de Lusignan, pour le secours de la ville d'Agénois (sic), assiégée par monsieur le comte d'Arcourt (sic), avec l'ordonnance de mondit seigneur le prince sur les offres faites par les bourgeois et habitants de la ville de Bourdeaux pour le secours de ladite ville.1652Paris42409. Marche (la) de l'armée de monseigneur le prince de Conty, commandée par le marquis de Lusignan, pour le secours de la ville d'Agénois (sic), assiégée par monsieur le comte d'Arcourt (sic), avec l'ordonnance - de mondit seigneur le prince sur les offres faites par les bourgeois et habitants de la ville de Bourdeaux . pour le secours de ladite ville. Paris, jouxte la copie imprimée à Bourdeaux, par Guill. de La Court, 1652, 4 pages. Il n'y a que l'ordonnance, datée de Bourdeaux, le 2juillet 1652, . . signée A. de Bourbon, et contre-signée Meuret de La Tour.
2410Marche (la) du duc de Lorraine, avec son armée, et tout ce qui s'est fait et passé dans les négociations de Son Altesse Royale et du C. Mazarin près le duc de Lorraine sur ce sujet.1652Paris82410. Marche (la) du duc de Lorraine, avec son armée, et tout ce qui s'est fait et passé dans les négociations de Son Altesse Royale et du C. Mazarin près le duc de Lorraine sur ce sujet. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. L'auteur dit que les étrangers étaient tellement de mode en France, que les gentilshommes préféraient un More à un Français pour les servir.
2411*Marche (la) du roi en Normandie, avec son entrée à Rouen le 28 janvier.1650Parisnan2411*. Marche (la) du roi en Normandie, avec son en trée à Rouen le 28 janvier. Paris, 1650. Bib. hist., 23067. Extrait de la Gazette.
2412Marche (la) du roi vers Paris, et sa route depuis sa sortie de Gien jusqu'à Melun, et tout ce qui s'y est passé, avec le dessein du cardinal Mazarin, sur ladite marche, découvert, et sa chute de cheval devant le roi.1652Paris82412. Marche (la)du roi vers Paris, et sa route depuis sa sortie de Gien jusqu'à Melun, et tout ce qui s'y est passé, avec le dessein du cardinal Mazarin, sur ladite marche, découvert, et sa chute de cheval devant le roi. Paris, Jean Brunet, 1652,8 pages. Rare.
2413Marche (la) du sieur de Balthazar dans le Périgord, ensemble la prise de la ville de Saint-Astier et de quelques chasteaux.1652Paris72413. Marche (la) du sieur de Balthazar dans le Péri gord, ensemble la prise de la ville de Saint-Astier et de quelques chasteaux. Jouxte la copie imprimée à Bourdeaux. Paris, Nicolas Vivenay, 1652,7 pages. Très-rare. On peut consulter sur cette affaire l'Histoire de la guerre de Guyenne , p. 46.
2414Maréchal (le) de Turenne aux bons bourgeois de Paris.1650Sans Lieu3952414. Maréchal (le) de Turenne aux bons bourgeois de Paris. Placard in-folio affiché le 4 septembre 1650. - Très-rare. « Ces placards, dit Omer Talon, page 395 de ses Mémoires, . coll. Michaud, furent affichés dans toutes les places publiques de Paris ; et lorsqu'aucun les voulut ôter, il se trouvoit des gens qui s'y opposoient, et avec telle résistance qu'il y eut meurtre au bout du Pont-Neuf. »
2415Maréchal (le) des logis logeant le roi et toute sa cour par les rues et principaux quartiers, en conséquence de la prétendue amnistie, par le sieur de Sandric (sic). Demandes au vendeur l'État présent de la fortune des princes (de tous les potentats) et le Visage de la cour; et reçois ces trois pièces comme des divertissements demaplume.1652Paris72415. Maréchal (le) des logis logeant le roi et toute sa cour par les rues et principaux quartiers, en consé quence de la prétendue amnistie, par le sieur de San dric (sic). * r Demandes au vendeur l'Etat présent de la fortune des princes (de tous les potentats) et le Visage de la cour; et reçois ces trois pièces comme des divertisse ments de ma plume. Paris, 1652,7 pages. Une des pièces les moins communes de Sandricourt. C'est une espèce de suite des Fourriers d'État : « Il est juste que nous la logions (la cour) un peu plus au large que par le passé. » Sandricourt est-il l'auteur des Fourriers ? Le Maréchal-dcs-logis ne les vaut pas. J'y remarque seulement que le coadjuteur est logé rue Trousse nonain, et de Pénis rue des Francs-Bourgeois.
2416Mars (le) captif mis en liberté par Thémis, et le Typhon de la France banni par la même déesse, ou la Délivrance de monseigneur le prince de Condé par l'entremise du Parlement, et l'éloignement du cardinal Mazarin ordonné par l'arrêt de cet auguste corps.1651Paris152416. Mars (le) captif mis en liberté par Thémis, et le Typhon de la France banni par la même déesse, ou la Délivrance de monseigneur le prince de Condé par l'entremise du Parlement, et l'éloignement du cardinal . Mazarin ordonné par l'arrêt de cet auguste corps. Paris, François Noël, 1651,15 pages. Signé R. D. S. J.
2417Marseille délivrée de la tyrannie du comte d'Alais et remise sous l'autorité du roi le 19 mars.1650Sans Lieu142417. Marseille délivrée de la tyrannie du comte d'Alais et remise sous l'autorité du roi le 19 mars. Sans Lieu, 1650. Il y en a deux éditions, la première de six pages, la seconde de huit. Cependant ce pamphlet est rare.
2418Masarinade (la), ou Éloge du cardinal Masarin, an vers burlesques, corect e an la bone ortografe.1663Amesterdam (Paris)nan2418. Masarinade (la), ou Éloge du cardinal Masarin, an vers burlesques, corect e an la bone ortografe. Amsterdam (Paris), 1663, petit in-8°. Nous croyions que la bone ortografe avait été découverte de nos jours. On voit qu'il n'en est rien. Voir la Mazarinade.
2419Masque (le) levé contre la conduite de la cour, et le coup de grâce donné au cardinal Mazarin, où l'auteur fait voir dans douze raisons invincibles que l'établissement du repos de la France dépend de la ruine du Mazarin, et que les François n'ont ni ressentiment, ni honneur, ni courage, s'ils ne lèvent ouvertement le masque pour faire une conspiration générale contre le rétablissement de ce ministre, dédié à monseigneur le Prince.1652Paris242419. Masque (le) levé contre la conduite de la cour, et le coup de grâce donné au cardinal Mazarin, où l'au teur fait voir dans douze raisons invincibles que l'éta blissement du repos de la France dépend de la ruine du Mazarin, et que les François n'ont ni ressentiment, ni honneur, ni courage, s'ils ne lèvent ouvertement le masque pour faire une conspiration générale contre le rétablissement de ce ministre, dédié à monseigneur le Prince. Paris, 1652, 24 pages. L'épître dédicatoire est signée N. M. D. M. A. C'est la signature de l'Intrigue de l'emprisonnement et de l'élar gissement des princes, etc.
2420Mathois (le), ou Marchand mêlé propre à tout faire, en vers burlesques.1649Paris122420. Mathois (le), ou Marchand mêlé propre à tout faire, en vers burlesques. Paris, Jean Hénault, 1649, 12 pages. « Je fais de gros et petits culs Pour dames et demoiselles. » Les culs se sont appelés tournures, polissons; on les appelle sous jupes. C'est toujours la même chose ; mais les mots ne blessent plus la pudeur.. ou la pruderie.
2421Mausolée (le) de la politique et de la justice dressé à la mémoire des deux frères illustres, M. le comte d 'Avaux et M. le président de Mesmes, décédés bien peu de temps l'un après l'autre.1651Paris282421. Mausolée (le) de la politique et de la justice dressé à la mémoire des deux frères illustres, M. le comte d'Avaux et M. le président de Mesmes, décédés bien peu de temps l'un après l'autre. Paris, Jean Paslé, 1651,28 pages. La pièce se termine par une épigramme latine de Chateaunières sur le même sujet. Maxime du comte d'Avaux : « La subtilité trop grande doit être laissée aux écoles ; et une franchise généreuse doit opiner dans le conseil des rois. » Le sénat de Venise l'appelait le vrai ambassadeur des rois et le vrai roi des ambassadeurs. Maxime du président de Mesmes : « Il faut cesser d'être homme quand on commence d'être juge.» Pièce intéressante et qui n'est pas commune.
2422Mauvais (le) succès de l'espion de Mazarin envoyé à l'archiduc Léopold pour se sauver Flandre (sic).1649Paris82422. Mauvais (le)succès de l'espion de Mazarin envoyé à l'archiduc Léopold pour se sauver Flandre (sic). Pa ris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
2423Mauvais (le)temps passé, ou le Ministère de Mazarin.1649Sans Lieu82423. Mauvais (le)temps passé, ou le Ministère de Ma zarin. (S. l., 1649), 8 pages. Contrefaçon du Sens dessus dessous, etc.
2424Maximes chrétiennes, ou les Véritables moyens pour maintenir et conserver la paix. «. Non est pax impiis, dicit Dominus. » Ps. 1.1649Paris72424. Maximes chrétiennes, ou les Véritables moyens pour maintenir et conserver la paix. « Non est pax impiis, dicit Dominus. » Ps. 1.Paris, Sébastien Mar tin, 1649, 7 pages.
2425Maximes fondamentales touchant le gouvernement et les pernicieux desseins des Espagnols.1649Paris152425. Maximes fondamentales touchant le gouverne ment et les pernicieux desseins des Espagnols. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 15 pages. Rare. Tout ce que les Espagnols ont reproché à Louis XIV.
2426Maximes héroïques de saint Louis, au roi et à la reine régente.1649Sans Lieu102426. Maximes héroïques de saint Louis, au roi et à la reine régente.Sans Lieu, 1649, 10 pages. Au second titre on lit : Le bon gouvernement tiré sur celui de saint Louis, dédié à Sa Majesté très-chrétienne; et à la fin : Le plus humble de tous ses sujets, C. P. V. de la maison de Sorbonne. Mais il ne faut pas se fier au titre. L'auteur offre seulement au roi de lui décrire les maximes de saint Louis, si le roi veut le lui com mander. Ce n'est qu'une supplique en forme de préface.
2427Maximes morales et chrétiennes pour le repos des consciences dans les affaires présentes, pour servir d'instruction aux curés, aux confesseurs, aux prédicateurs, dressées et envoyées de Saint-Germain-en-Laye par un théologien, fidèle officier du roi, à messieurs du Parlement.1649Paris302427. Maximes morales et chrétiennes pour le repos des " consciences dans les affaires présentes, pour servir d'instruction aux curés, aux confesseurs, aux prédica teurs, dressées et envoyées de Saint-Germain-en-Laye par un théologien, fidèle officier du roi, à messieurs du Parlement. Paris, Cardin Besongne, 1649. Deux parties, l'une de 16, l'autre de 30 pages. Ce pamphlet est du très-petit nombre de ceux dont la publication a été faite en conformité de l'arrêt du 25 janvier, c'est-à-dire avec permission des commissaires du Parlement. Le permis d'imprimer la première partie est sans date. L'impression de la seconde partie a été auto risée le 22 mars. Naudé range les Maximes morales et chrétiennes parmi les pièce soutenues et raisonnées (pages 11 et 204 du Mascurat). J'ajoute que le stye en est abondant et correct. C'est un des plus remarquables pamphlets de la Fronde. L'auteur déclare au Parlement, dans l'épître dédicatoire, qu'il est un peu cause de ce qui se passe, pour n'avoir pas puni, comme il le pouvait, les propagateurs de damnables maximes. C'est une flatterie. Il dit qu'il garde l'anonyme pour n'être pas privé d'une charge qu'il exerce auprès du roi. C'est un mensonge. Voici quelques-unes de ses maximes : l'autorité royale est d'insti tution divine, quoique plusieurs rois ne soient que de celle des hommes. Le respect et l'obéissance qu'on doit aux rois, ne sont pas dus aux ministres et favoris. Les régents ne jouissent pas de la plénitude de l'autorité royale ; ils ne peuvent faire ni lois, ni or donnances, ni créations d'offices. Les sujets sont obligés d'em ployer leur vie et leur fortune pour la conservation du roi et la manutention de son État, non-seulement contre les ennemis du dehors, mais encore contre ceux du dedans. Quelquefois il y a pour les sujets obligation de prendre les armes pour se défendre de l'oppression, lorsque les autres moyens ne sont pas suffisants. Les princes ne sont pas tenus d'obéir aux lois politiques par voie de contrainte, mais par voie de direction, c'est-à-dire par la force de l'exemple qu'ils sont obligés de donner. Les rois doivent donner les charges et les offices aux personnes dont la science et les mœurs répondent à cette qualité. Et de toutes ces maximes, l'auteur conclut, dans la première partie, que Paris et la France doivent s'armer contre Mazarin ; dans la seconde, que la reine doit éloigner Mazarin sous peine de péché mortel. « Abbés frisés, poudrés et le visage couvert de mouches, tous les jours dans un habit libertin parmi les cajoleries des cours et des Tuileries. » Il paraît qu'au commencement de la régence on avait ajouté in oratione pro rege, et pro Annâ reginâ nostrâ. Mailly, sans contester le talent de l'auteur, juge le pamphlet « une œuvre de ténèbres qui ne présente partout que le langage de l'amarchie et de la sédition.» (Note de la page 253 de son II° vol.) Je ne sais pas sur quel fondement il suppose que le coadjuteur a été l'auteur ou l'instigateur des Maximes. Il est vrai que cette pièce, la première partie surtout, est composée avec une habileté perfide, et vigoureusement écrite; mais ce n'est pas une raison suffisante de l'attribuer à Gondy De quelque main qu'elle vienne, elle est facile à trouver et bonne à garder.
2428Maximes royales, présentées au roi.1649Paris72428. Maximes royales, présentées au roi. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 7 pages. On voit au second titre que cette pièce est de Du Pelletier. « Nos monarques ont dans leurs armes des fleurs sans épines, pour nous apprendre qu'ils règnent par la douceur. »
2429Mazarin (le) artizané, ou l'Artizan (sic) mazariné, par M. Q. d. F. L. (Mathurin Questier, dit fort Lys).1651Sans Lieu122429. Mazarin (le)artizané, ou l'Artizan (sic) mazariné, par M. Q. d. F. L. (Mathurin Questier, dit fort Lys). Sans Lieu, 1651, 12 pages.
2430Mazarin aux pieds du Parlement.1649Sans Lieu72430. Mazarin aux pieds du Parlement. (S. l., 1649), 7 pages.
2431Mazarin (le) confus dans l'élévation de ses ennemis et l'abaissement de ses créatures.1651Paris162431. Mazarin (le) confus dans l'élévation de ses enne mis et l'abaissement de ses créatures. Paris, Louis Chamhoudry, 1651, 16 pages.
2432Mazarin dans Amiens.1649Sans Lieu112432. Mazarin dans Amiens. Sans Lieu, 1649, 11 pages.
2433Mazarin en soupçon de sa vie et de ses mœurs.1649Paris82433. Mazarin en soupçon de sa vie et de ses mœurs. Paris, Pierre Anguerant, 1649, 8 pages.
2434Mazarin (le) portant la hotte dit : J'ai bon dos; je porterai bien tout.1649Sans Lieu72434. Mazarin (le)portant la hotte dit : J'ai bon dos ; je porterai bien tout. Sans Lieu, 1649, 7 pages. « Je crois même que Varin, Au lieu de battre sa monnoye. A fait libelles contre moi. » Ces vers et ceux où il est parlé de Suzanne de Nervèze, ne se trouvent pas dans la copie que Sautreau de Marsy a reproduite, p.328 du Ier vol. de son Nouveau Siècle de Louis XIV.
2435Mazarin (le) poulonnois pour le jour du Mardi Gras.1649Sans Lieu82435. Mazarin (le) poulonnois pour le jour du Mardi Gras. (S. l., 1649), 8 pages. Sot, obscur et rare.
2436Mazarinade (la).1651Bruxelles242436. Mazarinade (la). Sur la copie imprimée à Bruxelles, 1651,24 pages. Le plus célèbre des libelles écrits contre le cardinal Mazarin. Il a donné son nom à tous les autres. Je ne sais pas pourquoi on lui a fait tant de réputation; car ce n'est qu'un amas de saletés et d'injures sans esprit, même sans gaieté. Je ne sais pas davantage pourquoi on veut qu'il soit rare; car il m'en a passé plus de dix exemplaires par les mains. Il n'y a que deux pamphlétaires de la Fronde qui attribuent à Scarron la Mazarinade. C'est l'auteur de la Lettre de remercîment envoyée au cardinal Mazarin sur la lettre qu'il a écrite à une dame de la cour pour l'accommodement de ses affaires, et celui du Mer cure de la cour. Après cela, il faut descendre jusqu'aux Mémoires de Guy Joly, et au Segraisiana. Guy Joly dit simplement, page 54 de l'édition de Rotterdam , 1718 : « Le sieur Scarron fit aussi alors sa Mazarinade. » Alors, c'est le temps du blocus de Paris ; c'est, avec plus de précision, le mois de février 1649. Il y a là une erreur évidente. La Maza rinade est incontestablement de 1651. Les souvenirs de Guy Joly manquaient de netteté, et par conséquent de certitude. C'est au Segraisiana que sont empruntées les anecdotes d'après lesquelles la paternité de la Mazarinade est universellement attri buée à Scarron. « De tous les écrits qu'on fit contre le cardinal, y est-il dit p. 165, la Mazarinade de Scarron est celui qui lui fut le plus sensible, particulièrement à cause de l'endroit où il lui fut reproché d'avoir été chassé d'Alcala par le cardinal Colonna, d'où il fut contraint d'aller à pied jusqu'à Barcelonne pour s'embarquer et retourner en Italie. Le sujet de la colère de ce cardinal contre lui fut à l'oc casion de ses amourettes avec une bouquetière qu'il vouloit épouser. » Ailleurs , page 132 : « On ne manqua pas d'entretenir la reine de la mort de Scarron, en lui disant qu'il s'étoit rendu indigne de la pension que Sa Majesté lui faisoit, pendant la guerre de Paris; c'étoit pour avoir fait la Mazarinade; mais qu'il laissoit une femme sans aucun bien, une jeune femme fort belle, vertueuse et de beaucoup d'esprit, que la pauvreté pourroit peut-être réduire à de grandes extrémités, et que Sa Majesté ne pouvoit pas faire une plus grande charité que de faire rétablir la pension qu'elle avoit ôtée à son mari. La reine demanda aussitôt de combien étoit la pension ; elle n'étoit que de cinq cents écus ; mais un des courtisans, ayant aussitôt pris la parole, dit qu'elle étoit de deux mille livres. La reine eut la bonté d'ordonner sur-le-champ le rétablissement de la pension sur le pied de deux mille livres, et d'ordonner qu'on lui en portât le pre mier pauement. » Page 147 enfin : « Scarron avoit d'abord été du parti du cardi mal Mazarin ; mais il l'abandonna du temps de la Fronde. Il disoit en riant : « Je lui ai dédié mon Typhon, qu'il n'a pas daigné « regarder. » N'étoit-ce pas un grand désordre dans l'État que dans le temps de la Fronde le cardinal de Retz, qui alloit souvent chez lui, y attiroit tous ceux de son parti; et M. le Prince y envoyoit plusieurs de ses gens. » Ce dernier passage n'a ni l'exactitude ni la bienveillance aux quelles Segrais était obligé. Ce n'est pas seulement dans le temps de la Fronde que le cardinal de Retz allait chez Scarron ; c'est bien des années auparavant. Scarron a pu dire avec vérité dans la lettre que j'ai citée ailleurs, qu'il avait été « connu et honoré du cardinal dès sa jeunesse. » Et c'est assez pour comprendre qu'il n'a pas été du parti de Mazarin pour lui avoir dédié son Typhon. Mais le Segraisiana n'est pas de Segrais. Sans rechercher trop attentivement les erreurs qu'il renferme, en voici une qui montre qu'au moins pour les personnages de la Fronde son témoignage n'est pas toujours certain. On lit, page 117 : « Quand le maréchal de Gramont, qui avoit été Frondeur, parloit au roi de quelque chose qui étoit arrivé du temps de la Fronde, il lui disoit : Sire, c'étoit du temps que nous servions Votre Majesté contre le cardinal Mazarin. » Il est bien moins permis de se tromper sur le maréchal de Gramont que sur l'auteur de la Mazarinade. Et puis le Segraisiana qui marie Scarron en 1650, à la page 124, se contredit ainsi, à la page 140 : « Le mariage se fit en 1651 ; » de sorte que, même en ce qui concerne le poëte burlesque, ami de Segrais, ses récits ne peuvent pas être acceptés sans examen. Mailly a entendu le dernier passage du Segraisiana en ce sens que Scarron s'était vendu au coadjuteur pour se venger de Mazarin. Ce n'en est pas la signification littérale, sans doute; mais il faut bien que l'anecdote qui a été recueillie par le compilateur, ait été comprise ainsi puisque dans le placet, cité à l'article des Cent quatre vers, Scarron a cru qu'il devait expliquer à la reine mère ses rela tions avec le cardinal de Retz. Cette remarque n'est pas inutile ; car elle infirme une fois de plus l'autorité du Segraisiana. Com ment accepter une anecdote qui ne s'est répandue que dans l'igno rance de la familiarité dont le prélat honorait le poëte ? Il est remarquable que Guy Patin qui, dans une lettre du 10 oc - tobre 1660, tome II, page 136, en annonçant à M. F. C. la mort de Scarron, dit : « Il ne vivoit plus que des bienfaits de la reine et du cardinal Mazarin ; » que Tallemant des Réaux, qui a consacré à Scarron quelques pages de ses Historiettes , ne prononcent pas même le nom de la Mazarinade. J'ajoute que, des paroles de Guy Patin, il est permis de conclure que Scarron s'était justifié non seulement devant la reine mère, mais encore devant le cardinal. Dans cet état, faut-il ne tenir aucun compte des protestations de Scarron, je ne dis pas seulement de la lettre à la reine dans laquelle on peut comprendre une dénégation sans y croire, mais des Cent quatre vers, qui ont été publiés en 1651, pendant la Fronde, presque dans le même temps que la Mazarinade, et peut-être alors que le cardinal Mazarin était hors du royaume ?Je ne le pense pas. Un pamphlétaire a eu la singulière idée de composer, dans la même année, 1651, une Mazarinade à quatre parties, et de la faire mettre en musique. Voir la Mort funeste du cardinal Ma zarin , etc. - En 1663, deux ans après la mort du cardinal, la Mazarinade a tout à coup reparu sous le titre de la Masarinade, ou Eloge du cardinal Masarin, an vers burlesques, corect e an la bone ortografe. - Malgré la rubrique de Bruxelles, il est certain qu'elle n'a été imprimée qu'à Paris. M. Leber, dans son Catalogue, n°4,602, parle d'une édition sans date. Est-ce une erreur ?
2437Médaille (la), ou la Chance retournée.1650Sans Lieu72437. Médaille (la), ou la Chance retournée. (S. l., 1650), 7 pages. Ce très-médiocre pamphlet a été écrit contre le prince de Condé, pendant qu'il était encore à Vincennes.
2438Médecin (le) politique, ou Consultation pour la maladie de l'État.1649Parisnan2438. Médecin (le) politique, ou Consultation pour la maladie de l'État. Paris, veuve Théodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649. Deux parties, chacune de huit pages. Il y a de l'esprit à côté de singulières ingénuités. L'auteur croit que Paris renfermait cinq cent quarante mille combattants ! Dans sa première consultation, il formule ainsi son ordonnance « Recipe dix mille chevaux et vingt mille hommes de pied. » Dans la seconde, il ordonne deux saignées ; l'une de la bourse aux partisans, l'autre de la veine aux ennemis. Quatre cents partisans à deux mille écus comptants, et deux mille livres par mois ! r L'auteur a-t-il écrit aussi le Monopoleur rendant gorge ? peut être; mais il n'y a pas entre les deux pamphlets assez de rapports de pensée, de style ou de manière pour qu'il soit permis de l'af firmer.
2439Médecin (le) politique, qui donne un souverain remède pour guérir la France, malade à l'extrémité. Honora medicum propter necessitatem.1652Sans Lieu592439. Médecin (le) politique, qui donne un souverain remède pour guérir la France, malade à l'extrémité. Honora medicum propter necessitatem.Sans Lieu, 1652, 59 pages. Rare. Imitation en vers burlesques de la pièce qui précède. L'auteur fait l'éloge de la France en travail, de Sandricourt, du Diable Mazarin (exorcisme du D. Mazarin, etc.), des Maximes véritables (Véritables maximes) du gouvernement de la France, de la Déca dence visible de la royauté, du Tu autem, du Coup de partie, du Contre-coup du Coup de partie, de la Franche Marguerite, qui « Parle un peu trop franchement, Comme en parla le Parlement; » du Point de l'ovale : « Point qui ne parait point Un point coupable au dernier point. » On sait que ces deux dernières pièces avaient été condamnées, par arrêt du Parlement, à être brûlées par la main du bourreau.
2440Méditations du cardinal Mazarin, données au public par son sécrétaire, L. F., avec l'oraison qu'il a composée pour la réciter quand il sera sur l'échafaud.1649Sans Lieu72440. Méditations du cardinal Mazarin, données au pu blic par son sécrétaire, L. F., avec l'oraison qu'il a composée pour la réciter quand il sera sur l'échafaud. Sans Lieu, 1649,7 pages. Je ne crois pas que cela soit commun ; mais quel intérêt? ou quel mérite ?
2441Méditations sur tous les jours de la semaine sainte, présentées à la reine.1649Paris112441. Méditations sur tous les jours de la semaine sainte, présentées à la reine. Paris, Robert Feugé, 1649, 11 pages. Signé : Par un Religieux réformé.
2442Mémoire des besoins de la campagne aux environs de Paris. Du 20ᵉ novembre 1652.1652Sans Lieu82442. Mémoire des besoins de la campagne aux envi rons de Paris. Du 20° novembre 1652.(S. l., 1652), 8 pages. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours des pauvres. Il a été réimprimé, je crois, sous le titre de le Magasin chari table.
2443Mémoire des entreprises faites contre l'Église en l'affaire de M. le cardinal de Retz.1654Sans Lieu42443. Mémoire des entreprises faites contre l'Église en l'affaire de M. le cardinal de Retz. (S. l., 1654), 4 pages. Résumé, en vingt-cinqarticles, des Remarques sur la conduite du cardinal de Retz, etc. On sait combien sont rares toutes les pièces de ce dernier épisode de la Fronde.
2444Mémoire (le) des plus remarquables pièces faites depuis le 26 août (1648) jusques à présent, contenant une particulière description de toutes les affaires et négociations de l'État, et des barricades, avec l'emprisonnement de M. de Broussel et son élargissement.1649Paris82444. Mémoire (le) des plus remarquables pièces faites depuis le 26 août (1648)jusques à présent, contenant une particulière description de toutes les affaires et négociations de l'État, et des barricades, avec l'empri sonnement de M. de Broussel et son élargissement. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Une des premières pièces de la Fronde, des moins communes, mais non des meilleures. L'auteur prétend que les émeutiers s'étant portés chez le pre mier président, celui-ci s'avança au-devant d'eux, en criant : « Allons, mes enfants, allons chercher nos prisonniers. » Par là on peut juger de sa véracité. Il ne dit pas le moindre mot des pamphlets qui avaient précédé le sien.
2445Mémoire présenté au conseil du roy par la noblesse du bailliage de Chartres, du 22 septembre 1650.1650Sans Lieu32445. Mémoire présenté au conseil du roy par la no blesse du bailliage de Chartres, du 22 septembre 1650. (S. l., 1650), 3 pages. Très-rare. La noblesse demande la punition de l'attentat commis sur elle pendant les élections. Voir le Journal de l'assemblée de la no blesse, etc. ; le Procès-verbal contenant ce qui s'est passé dans l'assemblée générale faite à Chartres, etc.; la Harangue faite au roi par messieurs les députés du corps de la noblesse, M. de Nossay portant la parole, etc.
2446Mémoires (les) du feu roi de la Grande-Bretagne, Charles Ier, écrits de sa propre main dans sa prison, où il est montré que le livre intitulé: Portrait du roi de la Grande-Bretagne est un livre aposté et diffamatoire, traduits de l'anglois en notre langue par le sieur de Marsys, et enrichis d'annotations et de renvois très-nécessaires pour l'intelligence de l'ouvrage.1649Paris1432446. Mémoires (les) du feu roi de la Grande-Bretagne, Charles I", écrits de sa propre main dans sa prison, où il est montré que le livre intitulé : Portrait du roi de la Grande-Bretagne est un livre aposté et diffa matoire, traduits de l'anglois en notre langue par le sieur de Marsys, et enrichis d'annotations et de renvois très-nécessaires pour l'intelligence de l'ouvrage. Paris, François Preuveray, 1649, 143 pages. Le traducteur veut apparemment parler de l'Eik- Bazilike, ou Portrait du roi d'Angleterre dans ses qui a en effet été attribué au roi, mais qu'on sait avoir été composé par John Gaudon, évêque d'Exeter. Ce n'est pourtant pas un livre aposté et diffamatoire, pour me servir des expressions du sieur de Marsys. On tient généralement, au contraire, que l'infortuné mo narque l'avait approuvé. Marsys avait déjà publié le Procès, l'ajournement personnel, etc.
2447Mémoires et plaintes des rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris sur les contraventions aux arrêts, réglements et déclaration d'octobre 1648, présentés à nos seigneurs du Parlement.1649Paris232447. Mémoires et plaintes des rentiers de l'Hôtel de Ville de Paris sur les contraventions aux arrêts, régle ments et déclaration d'octobre 1648, présentés à nos 266 - BiBLioGRAPHIE [MERCURE] seigneurs du Parlement. Paris, Edme Pépingué, 1649, 23 pages. C'est une sorte de complément du Factum contenant les justes défenses des rentiers, etc. Toutes les pièces relatives aux rentes de l'Hôtel de Ville mé ritent d'être recueillies.
2448Mémoires présentés à nos seigneurs du Parlement pour montrer que les dix-huit députés, nommés pour la conservation des rentes de l'Hôtel de Ville, peuvent s'assembler quand ils le jugeront nécessaire pour se rapporter les uns aux autres les désordres qu'ils auront remarqués dans chaque nature de rente, et pour en arrêter le cours et y chercher conjointement le remède.1650Paris92448. Mémoires présentés à nos seigneurs du Parlement - pour montrer que les dix-huit députés, nommés pour la conservation des rentes de l'Hôtel de Ville, peuvent s'assembler quand ils le jugeront nécessaire pour se rapporter les uns aux autres les désordres qu'ils auront remarqués dans chaque nature de rente, et pour en arrêter le cours ety chercher conjointement le remède. Paris, M. Mettayer, 1650,9 pages. Bien fait et rare.
2449Menace (la) que fait le prince de Condé de sortir du bois de Vincennes.1650Paris62449. Menace (la) que fait le prince de Condé de sortir du bois de Vincennes. Paris, 1650, 6 pages. • v - Six pièces de vers aussi mauvaises les unes que les autres.
2450Menaces (les) des harengères faites aux boulangers de Paris, à faute de pain.1649Sans Lieu42450. Menaces (les) des harengères faites aux boulan gers de Paris, à faute de pain. Sans Lieu, 1649, 4 pages. Pièce curieuse, en ce qu'elle est écrite dans le langage du peuple de Paris. Elle est d'ailleurs pas commune.
2451Mercure (le) anglois, ou Recueil succinct des affaires d'Angleterre, traduit par Jean Ango, interprète des langues angloise et écossoise.1649Rouen122451. Mercure (le) anglois, ou Recueil succinct des af faires d'Angleterre, traduit par Jean Ango, interprète des langues angloise et écossoise. Jouxte la copie im primée à Londres par R. Leysbourne. Rouen, Jac ques Hollant, 1649, 12 pages. Du 25 février au 4 mars. Il y en a une édition de Paris, jouxte la copie, etc. J. Ango a encore publié la Relation générale et véritable de tout ce qui s'est fait au procès du roi de la Grand'Bretagne, etc.
2452Mercure (le) de la cour, ou les Conférences secrètes du cardinal Mazarin avec ses conseillers et confidents pour venir à bout de ses entreprises.1652Parisnan2452. Mercure (le) de la cour, ou les Conférences se crètes du cardinal Mazarin avec ses conseillers et con fidents pour venir à bout de ses entreprises. Dédié aux Parisiens, avec cette épigraphe : « Nolite fieri sicut equus et mulus, quibus non est intellectus. » Paris, 1652. Cinq parties : les deux premières de seize pages, la troisième et la cinquième de trente-deux, la quatrième de trente-une. L'auteur promettait d'autres parties encore; les a-t-il données? On peut en douter quand on voit que, dans un avertissement de la cinquième, il s'excuse d'avoir interrompu la périodicité de ses publications. Le Mercure de la cour commence un peu avant la Pentecôte et finit à l'établissement du Parlement de Pontoise ; c'est-à-dire qu'il va des derniers jours de mai aux premiers jours d'août. Il est spirituel, hardi, insolent. Il contient bon nombre d'anecdotes. Il est rare. C'est un pamphlet à rechercher. Dans la première partie , l'abbé Fouquet et Bautru discutent la question de savoir si le cardinal doit rester à la cour ou s'éloigner. Bautru veut qu'il reste; et sa grande raison est que les Parisiens se lassent de la guerre. « Ils sont rebattus, dit-il, de toutes leurs Mazarinades de Scarron et de toutes les lettres que les secrétaires de Saint-Innocent leur donnent. » Les dames de Paris avaient alors des chiens camus, sans doute des carlins. On trouve dans la seconde partie un testament du cardinal, où se lit une description curieuse des lascivetés du palais Mazarin. Voici quelques dispositions de ce testament : « Le cardinal donne à la reine un rubis et deux perles d'Orient. Il donne à M"° de B. (de Beauvais) une boîte à mouche, avec son portrait dessus et la M. d. R. (mère du roi) dessous. Il donne à Bautru une pension de dix mille livres « pour avoir le soin de le mettre dans les Annales « des hommes illustres, » et à Servien la terre de Repentir. » Il y a encore d'autres insolences contre la reine. Par exemple, Mazarin dit qu'il a dans son jardin une herbe à la reine qu'il faut arroser souvent, mais qui lui rapporte beaucoup; ou bien que son devoir est de servir la reine dans sa chambre ; ou bien encore, s'adressant à la reine, après le décampement du duc de Lorraine : « Ne craignez rien, madame; vous supportez César et sa fortune.» L'auteur est de la Fronde des princes. Dans les statuts des che valiers de la paille, il ordonne de croire « Que le coadjuteur qui lorgne Pour être ministre d'État, Aussi bien que Servien le borgne , Est de la Fronde un apostat. » Le chapeau du coadjuteur est Mazarin, dit-il; et sa mitre est frondeuse. Enfin, dans la cinquième partie, Bautru conseille au cardinal d'appeler le Parlement de Paris à Pontoise : « Premièrement, vous ferez le président de Novion, puisque c'est votre dessein, le chef; mais on vous reprochera que vous lui avez donné une tête sans cervelle.Pour les présidents, Lecoigneux et Perrot seront les deux épaules, parce que ce sont deux bons soutiens de justice; et s'il y a quelques coups à recevoir, ils sont capables de les porter; Lecocq, le bras droit, parce qu'il va bien à la parade; et Guénégaud, le bras gauche, pour trinquer à tous venants ; Mandat, le ventre, parce qu'il a bon appétit; Bragelogne et Tambonneau seront les cuisses, parce que ce sont deux bons gros piliers ; Lefèvre et Fraguier les jambes, parce qu'ils savent se tirer du danger; et comme on dit, au diable les jambes qui ne sauvent pas le corps ; et pour achever le corps, afin qu'il soit parfait, Champlâtreux, Sainte-Croix et Menardeau en seront les parties honteuses, parce que ce sont des gens à cacher plutôt qu'à produire. Ainsi, tous ces membres assemblés, vous ferez un corps. » Mailly cite le Mercure de la cour dans son V° volume, page 364, sous le titre de Messager de la cour, et pages 443 et 620 sous son véritable titre. Sautreau de Marsy a emprunté à la quatrième partie du Mercure deux pièces de vers assez médiocres : l'Ordonnance de la Fronde pour prendre la paille, et les Statuts des chevaliers de la paille, (Ier volume du Nouveau Siècle de Louis XIV, pages 353 et 358.)
2453Mercure (le) infernal.Sans DateSans Lieu82453. Mercure (le)infernal.(S. l. n. d.), 8 pages. Pamphlet violent contre le surintendant Bullion, le premier président LeJay, le lieutenant civil Moreau, et Cornuel. Descendus aux enfers, Bullion est nommé porte-coton du diable; Le Jay pend Cornuel et Moreau. Si cette pièce appartient à la Fronde, ce n'est évidemment qu'à titre de réimpression,
2454Mercure (le), ou le Courrier céleste parlant à monsieur le Prince.1649Paris82454. Mercure (le), ou le Courrier céleste parlant à monsieur le Prince. Paris, 1649, 8 pages.
2455Mercure (le) parisien, contenant tout ce qui s'est passé de plus particulier, tant dans Paris qu'au dehors, depuis la nuit du jour et fête des Rois jusques à présent, et qui n'ont été remarquées (sic) aux imprimés ci devant publiés.1649Parisnan2455. Mercure (le) parisien, contenant tout ce qui s'est passé de plus particulier, tant dans Paris qu'au dehors, depuis la nuit du jour et fête des Rois jusques à pré sent, et qui n'ont été remarquées (sic)aux imprimés ci devant publiés. Paris, Cardin Besongue, 1649. Deux parties de huit pages chacune. La première partie s'arrête au samedi 17 février; et la seconde continue jusqu'au samedi 24.
2456Mercuriade (la), ou l'Ajournement personnel envoyé à Mazarin par le cardinal de Richelieu, en vers burlesques.1649Sans Lieu82456. Mercuriade (la), ou l'Ajournement personnel en voyé à Mazarin par le cardinal de Richelieu, en vers burlesques.Sans Lieu, 1649, 8 pages. Un frondeur qui défend la reine ! il est bon d'en prendre note : « On l'estime comme une infâme ; On l'injurie librement.... De telle sorte qu'on en dit Ce que jamais elle ne fit, Et dont seulement sa pensée Ne se vit jamais offensée.»
2457Mercuriale (la) faisant voir 1. l'injustice des deux partis, soit en leurs fins, soit aux moyens dont ils se servent pour y parvenir; 2. la nécessité d'un tiers parti pour réduire les autres deux à la raison.1652Paris242457. Mercuriale (la) faisant voir 1. l'injustice des deux partis, soit en leurs fins, soit aux moyens dont ils se servent pour y parvenir; 2. la nécessité d'un tiers parti pour réduire les autres deux à la raison. Paris, 1652, 24 pages. L'auteur attaque le roi avec violence. Il l'accuse de jurements, de blasphèmes, de tyrannie, et le déclare plus coupable et plus odieux que Mazarin. Je ne connais pas trois pamphlets de cette espece. C'est sur l'Ormée de Bordeaux que le libelliste prétend modeler son tiers parti.
2458Merveilles (les) de la Fronde du grand Hercules (sic) de Paris.1649Anvers (Paris)72458. Merveilles (les) de la Fronde du grand Hercules (sic) de Paris. Anvers (Paris), 1649,7 pages. Deux pièces également insignifiantes, mais rares. « Le coq n'est propre qu'aux faquins. » C'est un mauvais jeu de mots contre Lecocq, conseiller au Parle ment. L'auteur a aussi quelques railleries à l'adresse de Coulon, Charton et Bachaumont.
2459Merveilleux (le) effet de la députation de messieurs du Parlement, avec tout ce qui s'est fait et passé en la cour, ensemble les serments de fidélité faits au roi par madame la Princesse, messieurs les ducs d'Enguyen (sic), de Bouillon et de La Rochefoucault.1650Paris152459. Merveilleux (le) effet de la députation de mes sieurs du Parlement, avec tout ce qui s'est fait et passé en la cour, ensemble les serments de fidélité faits au roi par madame la Princesse, messieurs les ducs d'En guyen(sic), de Bouillon et de La Rochefoucault. Paris, Pierre Gautier, 1650, 15 pages. Ce pauvre pamphlet se retrouve sous le titre de : le Triomphe de la cour, etc. Il s'agit de la paix de Bordeaux. Le seul serment que la pièce contienne, est celui du duc de La Rochefoucault, sous la date du 2 octobre. Les imprimeurs ordinaires du roi ont publié toutes les pièces officielles sous les titres de Déclaration du roi accordée à son parle ment et ville de Bordeaux, le 1er octobre 1650, etc., Suite et Vraie suite de la déclaration du roi , etc. Je lis dans le Merveilleux effet de la députation du Parlement que, le soir même de la signature du traité de paix, les ducs de Bouillon et de La Rochefoucault soupèrent à Bourg avec le car dinal Mazarin.
2460Messager du cardinal de Richelieu envoyé des Champs-Elysées à Julle (sic) Mazarin.1649Paris82460. Messager du cardinal de Richelieu envoyé des Champs-Elysées à Julle (sic) Mazarin. Paris, Nic. de La Vigne, 1649, 8 pages.
2461Messieurs, vous considérerez s'il vous plaît, etc.1648Sans Lieu42461. Messieurs, vous considérerez s'il vous plaît, etc. (S. l., 1648), 4 pages. Rare. Contre les jurés vendeurs de vin.
2462Métamorphose (la) de la France envoyée à une dame de la campagne.1649Paris72462. Métamorphose (la) de la France envoyée à une dame de la campagne. Paris, Claude Marette, 1649, 7 pages. Daté du 21 février, et signé V. S. B.
2463Métamorphose (la) de Mazarin en la figure du Dragon Notre-Dame, en vers burlesque (sic).1652Paris112463. Métamorphose (la) de Mazarin en la figure du Dragon Notre-Dame, en vers burlesque (sic). Paris, 1652, 11 pages. Le dragon Notre-Dame était l'image du dragon que tua saint Marcel, et qu'on portait à la procession de la Fête-Dieu. La descrip tion en est assez curieuse. Mazarin est comparé à Néron qui brûla Rome : « Enfin ce fut jeu de jeunesse (l'incendie de Rome); Mais pour lui, par Dieu !jeu n'est-ce. » Le poëte appelle le blocus de Paris la Guerre des Neiges.
2464Métamorphose (la) morale, ou l'Heureux changement de nos fortunes par la prudence de nos seigneurs du Parlement.1649Paris72464. Métamorphose (la) morale, ou l'Heureux change ment de nos fortunes par la prudence de nos seigneurs du Parlement. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 7 pages.
2465Métiers (les) de la cour.Sans DateSans Lieu72465. Métiers (les)de la cour. (S. l. n. d.), 7 pages. Le duc d'Orléans est meunier pour pouvoir se servir de La Rivière. Mademoiselle veut un métier où l'on puisse être deux, parce qu'elle s'ennuie d'être seule. « Le prince de Conty devient auteur; et dit-on qu'il est fort propre à commenter les fables d'Esope. » Il faut que ce pamphlet ait été publié après la paix de 1649.
2466Micarême (la) des harengères, ou leur Entretien sur les affaires de l'État.1649Sans Lieu72466. Micarême (la) des harengères, ou leur Entretien sur les affaires de l'État. Sans Lieu, 1649,7 pages.
2467Miliade (la), ou l'Éloge burlesque de Mazarin, pour servir de pièce de carnaval.1651Sans Lieu172467. Miliade (la), ou l'Éloge burlesque de Mazarin, pour servir de pièce de carnaval. Sans Lieu, 1651, 17 pages. « De boire sans cesse et reboire Depuis ce matin, lundi gras. » Voilà la date. Ce pamphlet n'a rien de commun que le nom avec la Miliade de Richelieu. Surtout il n'est ni aussi violent ni aussi spirituel. Il a paru après la Mazarinade; car je lis à la page 11 : « Comme dans la Mazarinade (sic), Qui n'est qu'une longue mazarde, 272 BlBLIOGRAPHIE [MINISTRE] Laquelle à ce ministre ému Rend, je crois, le nez bien camu. » Il en a été publié dans la même année, 1651, une seconde édi tion, revue et corrigée par l'auteur. Voir le Gouvernement de l'État présent, etc., et le Gouvernement présent , etc.
2468Militante (la) république de Venise prosternée aux pieds de la France, implorant son secours contre la tyrannie du Turc.1649Paris82468. Militante (la) république de Venise prosternée aux pieds de la France, implorant son secours contre la tyrannie du Turc. Paris, Rollin de La Haye, 1649, 8 pages.
2469Mine (la) éventée de Jules Mazarin par un ingénieur, avec un sonnet à monseigneur le duc de Beaufort.1649Paris82469. Mine (la) éventée de Jules Mazarin par un ingé nieur, avec un sonnet à monseigneur le duc de Beau fort. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages. Le sonnet est signé R., ingénieur.
2470Ministre (le) d'État flambé. Ridendo dicere verum quid vetat?1649Paris162470. Ministre (le) d'État flambé. Ridendo dicere ve rum quid vetat ?Jouxte la copie imprimee à Paris, 1649, 16 pages. Signé D. B. Pamphlet gai, spirituel, bien écrit, et que Naudé place au qua trième rang des pièces burlesques (page 283 du Mascurat); mais l'auteur développe trop longuement cette idée : « Et vous avez fait à rebours Le gaillard péché de luxure. » Voici une citation qu'on ne trouvera pas trop longue, j'espère, et que dans tous les cas la rareté de ce curieux libelle fera GeXCllSer° : « Le Bretilleux est sans chalands ; . Morel n'enseigne plus à lire ; Boisseau n'étale plus d'écrans; Martial ne vend plus de gants ; Rangouze ne sait plus qu'écrire; Richard ne va plus chez les grands ; Et Vinot n'a plus de quoi frire. « Neufgermain ne dit pas un mot ; Les muses ne l'ont plus pour mome ; Le Savoyard plaint chaque écot; L'Orviétan est pris pour sot ; Il n'a ni théâtre, ni baume ; - Et Cousin, Saumur et Sercot Ne gagment plus rien à la paume - - « Cardelin semble être perclus ; Son corps ne fait plus de merveille ; Carneline en un coin réclus Voit ses pélicans superflus ; Le Coutelier même sommeille ; Et Champagne ne coiffe plus Que la poupée ou la bouteille « Sur le Pont-Neuf Cormier en vain Plaint sa gibecière engagée ; La Roche y prône pour du pain ... »
2471Ministre (le) d'État rétabli et justifié.nan2471. Ministre (le) d'État rétabli et justifié Paris, 1649, 14 pages. Pamphlet mazariniste. Il est à remarquer que l'auteur rejette sur les princes la plus grande part de responsabilité de l'enlève ment du roi. C'est bien dans l'esprit du cardinal. Une remarque plus générale, c'est que les pièces dirigées contre les pamphlétaires ont paru presque toutes sans nom d'imprimeur, quelques-unes sans nom de ville. Malgré la paix, on craignait les - tumultes populaires. Les Frondeurs étaient encore maîtres de Paris.
2472Ministre (le) fugitif sans esprit de retour.1651Paris112472. Ministre (le)fugitif sans esprit de retour. Paris, 1651, 11 pages.
2473Ministre (le) sans reproche, à monseigneur le président de Bailleul, surintendant des finances et chancelier de la reine régente.1648Sans Lieu472473. Ministre (le) sans reproche, à monseigneur le président de Bailleul, surintendant des finances et chancelier de la reine régente.(S. l., 1648),47 pages. Il est suivi de l'Épttre panégyrique qui commence à la page 21. L'une est en vers ; l'autre est en prose; mais c'est dans tous les deux l'éloge du président.
2474Miracle (le) arrivé en la place royale.1649Paris102474. Miracle (le) arrivé en la place royale. Paris, 1649, 10 pages.
2475Miracle arrivé en la ville de Meulan, vicariat de Pontoise, au couvent des religieuses de l'Annonciade des dix vertus, en la personne de sœur Marie-Madeleine de Saint-Charles, par l'intercession de la bienheureuse Jeanne de France, fondatrice de cet ordre, avec les dépositions et les procès-verbaux de M . l'évêque Du Bellay, des religieuses, confesseur, médecin et chirurgien qui ont assisté ladite religieuse en sa maladie.Sans DateParis232475. Miracle arrivé en la ville de Meulan, vicariat de Pontoise, au couvent des religieuses de l'Annonciade des dix vertus, en la personne de sœur Marie-Madeleine de Saint-Charles, par l'intercession de la bienheureuse Jeanne de France, fondatrice de cet ordre, avec les dépositions et les procès-verbaux de M. l'évêque Du Bellay, des religieuses, confesseur, médecin et chirur gien qui ont assisté ladite religieuse en sa maladie. Paris, Pierre Targa,Sans Date, 23 pages. L'authenticité des pièces est certifiée par le notaire apostolique en la cour d'église de Pontoise et secrétaire ordinaire de l'arche vêque de Rouen, sous la date du 4 novembre 1649.
2476Miracle (le) nouveau d'un crucifix qui parla, vendredi dernier, dans Saint-Germain, à la reine régente.1649Paris82476. Miracle (le) nouveau d'un crucifix qui parla, ven dredi dernier, dans Saint-Germain, à la reine régente. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages. « J'ai toujours ta fortune et ta vie en ma main. » « Fuis les conseils d'un homme ; et suis les lois d'un Dieu. » Voilà qui est bien; mais... « Je t'ai donné mon sang; prêtes-moi ton oreille! » C'est le crucifix qui parle. Le récit de l'auteur est en prose. .
2477Miroir (le)à deux visages opposés, l'un louant le ministère du fidèle ministre, l'autre condamnant la conduite du méchant et infidèle usurpateur et ennemi du prince et de son État.1644Sans Lieu162477. Miroir (le)à deux visages opposés, l'un louant le ministère du fidèle ministre, l'autre condamnant la conduite du méchant et infidèle usurpateur et ennemi du prince et de son État. Sans Lieu, 1644 (1649), 16 pages. Un contemporain a écrit sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève : 9 avril.
2478Miroir (le) des souverains, où se voit l'art de régner, et quelles sont les personnes qu'ils doivent élire pour être leurs commensaux, leurs domestiques, leurs serviteurs, leurs conseillers et leurs ministres d'État, quel est le devoir de ces divers esprits, et quelle doit être leur récompense.1649Paris502478. Miroir (le) des souverains, où se voit l'art de régner, et quelles sont les personnes qu'ils doivent élire pour être leurs commensaux, leurs domestiques, leurs serviteurs, leurs conseillers et leurs ministres d'État, quel est le devoir de ces divers esprits, et quelle doit être leur récompense. Paris, François Noël, 1649, 50 pages. C'est le moins commun des Miroirs et le plus mauvais.
2479Miroir (le) françois, représentant la face de ce siècle corrompu.1651Paris82479. Miroir (le)françois, représentant la face de ce siècle corrompu. Paris, 1651,8 pages. Sotte pièce, qui n'a rien de commun que le titre avec le pam phlet qui suit.
2480Miroir (le) françois, représentant la face de ce siècle corrompu, où se voit si le courtisan, le politique, le partisan et le financier sont nécessaires au maintien et conservation d'un État.1649Paris152480. Miroir (le) françois, représentant la face de ce siècle corrompu, où se voit si le courtisan, le politi que, le partisan et le financier sont nécessaires au maintien et conservation d'un État. Paris, 1649, 15 pages. Voici les costumes de ces personnages : Le courtisan « avec une grosse perruque frisée , cordelée, sau poudrée, les sourcils pincetés, les joues plâtrées et vermillonnées, la moustache redressée, la tête branlante, la gorge ouverte, la bouche pleine de blasphêmes, et tout le corps en un mouvement perpétuel, une main sur l'épée, l'autre à son côté. » Le politique « avec une ample et longue robe de taffetas, la barbe peinte, la perruque godronnée (sic), les yeux enfoncés et les sourcils relevés, marchant à pas soulevés et mesurés; en son . vivre un Lucullus ; en ses paroles un Caton. » Le financier « avec une petite robe courte à manches, la toque de veloux (sic) sur des cheveux frisés, tout parfumé et mignonne ment chaussé, et pour le reste à peu près accoutré comme le courtisan. » " * Le financier et le partisan, c'était tout un.
2481Miroir royal, ou Fidèle portrait du monarque accompli, tiré au modèle d'un grand Gustave, roi de Suède, à monsieur Hambreus, docteur en droit canon et professeur du roi ès langues orientales.1649Paris72481. Miroir royal, ou Fidèle portrait du monarque ac compli, tiré au modèle d'un grand Gustave, roi de Suède, à monsieur Hambreus, docteur en droit canon et professeur du roi ès langues orientales. Paris, 1649,7 pages. L'épître dédicatoire est signée J. G. D. On y voit que le docteur Hambreus était Suédois, et que le Miroir royal a été publié après la paix. Le second titre de la pièce est : « Préceptes de Charles IX, roi de Suède, à son fils Gustave Adolphe, après lesquels ledit Charles vécut encore huit ans, l'apprivoisant (sic) son jeune aiglon aux (IN'ACS, m
2482Mirouer (le) de la reine lui représentant tous les désordres de sa régence et lui donnant d'infaillibles moyens de les réparer.1652Paris162482. Mirouer (le) de la reine lui représentant tous les désordres de sa régence et lui donnant d'infaillibles moyens de les réparer. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 16 pages. « Je n'ai pas peur que vous m'en envoyez un (évêché, il y en avait cinq vacants) pour avoir dit la vérité. Ce seroit pourtant une action de justice, que le Mazarin n'a garde de faire. » Est ce une plaisanterie ? Les infaillibles moyens ont été réservés pour une autre pièce qui n'a peut-être pas été publiée, qu'en tout cas je n'ai pas vue.
2483Misérable (la) chûte du ministre d'État étranger, son bannissement, sa fuite préméditée et sa retraite en Turquie.1649Paris82483. Misérable (la) chûte du ministre d'État étranger, - son bannissement, sa fuite préméditée et sa retraite en Turquie. Paris , François Noël, 1649, 8 pages. C'est encore plus sot que rare.
2484Mission (la) des partisans à ce qu'ils méritent.1649Sans Lieu42484. Mission (la) des partisans à ce qu'ils méritent. (S. l., 1649), 4 pages.
2485Mois de décembre 1650. Suite de l'estat des pauvres de la frontière de Picardie et des environs de Soissons où les armées ennemies ont campé, et du soulagement qu'ils ont reçu.1651Sans Lieu42485. Mois de décembre 1650. Suite de pauvres de la frontière de Picardie et des l'estat des environs de - Soissons où les armées ennemies ont campé, et du soulagement qu'ils ont reçu. (S. l., 1651), 4 pages. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours 1 , **
2486Monarchie (la) affligée, avec ses consolations politiques et religieuses, à monseigneur le prince de Conty.1649Paris72486. Monarchie (la) affligée, avec ses consolations po litiques et religieuses, à monseigneur le prince de Conty. Paris, Robert Sara, 1649, 7 pages. Signé Suzanne de Nervèze.
2487Monition.16558 September 1655Sans Lieunan2487. Monition. Placard in-folio, daté du 8 septembre 1655. Donnée par Chassebras, curé de Saint-Séverin et grand vicaire du cardinal de Retz. Il y en a une seconde, d'octobre de la même année. Claude Joly en a publié des analyses assez étendues dans ses Mémoires, pages 178 et 179, coll. Michaud. Chassebras était alors caché dans les tours de Saint-Jean-en-Grève. Ne pouvant commu niquer avec les curés et supérieurs des communautés séculières et régulières, il avait pris le parti de faire afficher ses instructions aux portes des églises et dans les rues. Voici le singulier moyen dont il se servait : « Des gens affidés, marchant le soir dans les rues, portoient sur le derrière de leurs épaules des feuilles impri mées, tout enduites de colle, qu'ils appliquoient, en se retournant le corps et comme en passant, aux coins des rues et dans les places publiques, mettant leur dos contre les murs et les portes des églises et des édifices des places publiques. Ensuite ils passoient leur chemin. » (Cl. Joly, page 177.) Les deux Monitions sont les cinquième et sixième pièces qui ont été affichées de la sorte.
2488Monition de l'official de Paris obtenu par le sieur de Guénégaud le 14 avril 1649.Sans DateSans Lieunan2488. Monition de l'official de Paris obtenu par le sieur de Guénégaud le 14 avril 1649. Placard in-folio. Rare. - Quand le peuple sut que le roi était à Saint-Germain , il y eut aux portes de Paris, et particulièremunt à la porte de la Confé rence, des rassemblements qui empêchaient les courtisans et les fidèles serviteurs de sortir de la ville. C'est dans un de ces rassem blements que les équipages de Guénégaud furent pillés. Pendant le blocus, aucun effort ne fut possible pour retrouver les objets perdus; mais aussitôt après la paix, une monition fut publiée pa l'officialité. C'est le placard. « Une cassette remplie de plusieurs papiers de conséquence, et entr'autres de quittances, comptes et rescriptions concernant les affaires de l'épargne, et les décharges du maniement qu'il a eu ci-devant des finances de Sa Majesté. » « Un grand coffre, en forme de malle, rempli de tous les titres de ses maisons et héritages. »
2489Monitoire publié par toutes les paroisses de la ville de Paris contre les Juifs de la Synagogue, le 1er jour de septembre 1652, pour avoir cruellement martyrisé, assassiné et tué un notable bourgeois de ladite ville de Paris.1652Paris62489. Monitoire publié par toutes les paroisses de la ville de Paris contre les Juifs de la Synagogue, le - 1° jour de septembre 1652, pour avoir cruellement martyrisé, assassiné et tué un notable bourgeois de ladite ville de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages. Rare. . Voir le Récit naif et véritable du cruel assassinat. commis par la compagnie des fripiers de la Tonnellerie, etc.
2490Monologue, ou Entretien de Mazarin sur sa bonne et sa mauvaise fortune, en vers burlesques.1649Paris82490. Monologue, ou Entretien de Mazarin sur sa bonne - et sa mauvaise fortune, en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages. « On ne peut empescher d'écrire Par menace ni autrement ; Et les arrêts du Parlement --l N'ont pas assez de suffisance Pour empêcher la médisance. »
2491Monopoleur (le) rendant gorge.1649Paris82491 Monopoleur(le) rendant gorge. Paris, veuve Théo dore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 8 pages. « Je suis cousin germain du Médecin charitable, et frère du Politique. » Qu'est-ce que cette parenté ? On a vu plus haut le Médecin politique; mais je ne connais pas le Médecin charitable.
2492*Monsieur d'Elbeuf et ses enfants.Sans DateSans Lieunan2492*. Monsieur d'Elbeuf et ses enfants. Mém. du cardinal de Retz. Ce sont des triolets que Marigny a composés et que le cardinal de Retz a fait répandre dans le temps que le duc d'Elbeuf dispu tait au prince de Conty le commandement en chef de l'armée du Parlement. Par une singularité dont je n'ai point l'explication, le premier se trouve dans les Triolets de Saint-Germain : « Le pauvre monseigneur d'Elbeuf, etc.; » Le second dans les Triolets du temps, selon les visions d'un petit fils du grand Nostradamus : « Monsieur d'Flbeuf et ses enfants , etc. » Sautereau de Marsy est, je crois, le premier qui les ait imprimés tous, mais en intercalant entre le troisième et le quatrième la réponse de Blot, dans le Nouveau Siècle de Louis XIV, tome I°, page 139.
2493Mort (le) de terre, ou le Bras hors de terre, en vers burlesques.1649Paris72493. Mort (le) de terre, ou le Bras hors de terre, en vers burlesques. Paris, 1649,7 pages.
2494Mort (la) du cardinal Mazarin prédite par les troupes du duc de Lorraine, avec la retraite de la reine au bourg de Chilly, ensemble la lettre du duc de Lorraine écrite au comte de Tavannes sur les approches d'Etampes.1652Sans Lieu72494. Mort (la) du cardinal Mazarin prédite par les troupes du duc de Lorraine, avec la retraite de la reine au bourg de Chilly, ensemble la lettre du duc de Lor " raine écrite au comte de Tavannes sur les approches d'Etampes. Sans Lieu, 1652,7 pages.
2495Mort (la) effroyable d'un boulanger impitoyable de cette ville.1649Paris52495. Mort (la) effroyable d'un boulanger impitoyable de cette ville. Paris, 1649, 5 pages. Ce boulanger avait refusé de vendre du pain à une pauvre femme. Le soir, il mourut, les entrailles mangées par de gros vers qui, le lendemain, sortirent de sa bouche. - La pauvre femme acheta du pain d'un jeune enfant; et quand elle fut rentrée chez elle, elle trouva son argent avec son pain. Si je cite oe double miracle, c'est qu'il me paraît prouver que le blocus n'a pas été sans efficacité. Il n'y a que la cherté du pain qui ait pu autoriser de pareils récits.
2496Mort (la) et les funérailles de la guerre, en vers burlesques.1649Paris82496. Mort (la) et les funérailles de la guerre, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
2497Mort (la) funeste du cardinal Mazarin, avec son épitaphe, dédiée à monseigneur le duc de Beaufort, duc et pair de France, et protecteur du peuple.1654Sans Lieunan2497. Mort (la) funeste du cardinal Mazarin, avec son épitaphe, dédiée à monseigneur le duc de Beaufort, duc et pair de France, et protecteur du peuple.Sans Lieu, 1654 . L'épître dédicatoire et l'avis au lecteur forment huit pages; la pièce huit autres pages, numérotées séparément. On lit au bas de l'épître dédicatoire la signature S. C., sieur de P. et l'Anti-Mazarin. Voir le Tableau funcste des harpies de l'État, etc. Dans ce dernier pamphlet, l'auteur dit qu'on venait de défendre les libelles contre Mazarin, qui était cependant hors de France, et qu'on avait saisi entre les mains de son imprimeur une pièce qu'il avait publiée récemment. Est-ce la Mort funeste du cardinal Mazarin ? Ce triste pamphlet ne méritait pas tant d'honneur, quoique, pour me servir des expressions de l'auteur, il soit plein de ven geance et de cruauté. Il se termine par une « Mazarinade composée à quatre parties, lorsque le Mazarin assiégeoit la ville de Bordeaux. » Ce chant de la Fronde est aussi mauvais que le reste. Cependant il avait été mis en musique par trois compositeurs, et notamment par G. Le fèvre de Many, ex-page de la musique de Louis XIII, et domes tique du duc de Vendôme. L'auteur aurait publié la Mazarinade notée; mais Ballard avait seul le privilége de ce genre d'impression, qui était fort cher. C'est une lacune très-regrettable dans les pu blications de la Fronde.
2498Mot (le) à l'oreille, ou le Miroir qui ne flatte point.1649Paris72498. Mot (le) à l'oreille, ou le Miroir qui ne flatte point. Paris, 1649, 7 pages. Ce mot à l'oreille s'est dit et redit bien haut pendant la Fronde , Ce sont des injures contre Mazarin. .
2499Mot (le) à l'oreille sur les desseins particulières (sic) de la reine et du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu152499. Mot (le) à l'oreille sur les desseins particulières (sic) de la reine et du cardinal Mazarin. (S. l., 1652), - 15 pages. Turenne n'avait pas encore pris le commandement de l'armée du roi; mais on disait déjà que le prince de Condé avait quitté la Guyenne.
2500Motifs (les) de l'union des bourgeois de Paris avec le Parlement, représentés à la reine, servans (sic) de réponse aux libelles jettés dans Paris, où est découverte la fausse politique des deux ministres cardinaux.1649Paris82500. Motifs (les) de l'union des bourgeois de Paris avec le Parlement, représentés à la reine, servans (sic) de réponse aux libelles jettés dans Paris, où est dé couverte la fausse politique des deux ministres cardi naux. Paris, Nicolas Bessin, 1649,8 pages. Les libelles, jetés dans Paris, sont les deux billets du chevalier de La Valette : A qui aime la vérité; Lis et fais, « Vous avez reconnu, Madame, l'autorité de ce Sénat, puisque vous tenez de lui ce que vous êtes. »
2501Motifs de la ligue de tous les véritables François pour conspirer la ruine de Mazarin, avec Son Altesse Royale et messieurs les princes, présentés à Son Altesse Royale par le sieur de Vieupont.1652Paris152501. Motifs de la ligue de tous les véritables François pour conspirer la ruine de Mazarin, avec Son Altesse Royale et messieurs les princes, présentés à Son Al tesse Royale par le sieur de Vieupont. Paris, chez dé funt mon grand père,à l'enseigne du Carême prenant (1652), 15 pages.
2502Motifs (les) de la retraite de M. le duc de Beaufort dans sa solitude.1652Paris72502. Motifs (les) de la retraite de M. le duc de Beau fort dans sa solitude. Paris, S. Le Porteur, 1652, 7 pages. Le duc de Beaufort avait disparu en quelque sorte après son duel avec le duc de Nemours. Qu'était-il devenu ? Les uns le croyaient aux Chartreux, les autres aux Capucins de la rue Saint IIonoré. L'auteur dit simplement qu'il s'était retiré du monde pour chercher des consolations ; mais on lit dans les Mémoires de Cha vagnac, page 155 de l'édition de 1700 : « Je ne quittai pas l'armée (du prince de Condé) où M. de Beaufort vint dans l'incertitude de savoir comment le Parlement prendroit son affaire. » ,
2503Motifs de la retraite de monsieur le Prince.1651Paris72503. Motifs de la retraite de monsieur le Prince. Pa ris, Nicolas Vivenay, 1651,7 pages. Ce pamphlet est dirigé autant contre la cabale de madame de Chevreuse que contre Mazarin. Il y a été répondu par le Discours libre et véritable sur la conduite de M. le Prince et de Mgr le coad juteur.
2504Motifs (les) de la tyrannie du cardinal Mazarin.1649Paris72504. Motifs (les) de la tyrannie du cardinal Mazarin. Paris, Arnould Cottinet, 1649,7 pages.
2505Motifs des arrêts des Parlements de France contre le cardinal Mazarin.1652Sans Lieu262505. Motifs des arrêts des Parlements de France contre le cardinal Mazarin. Sans Lieu, 1652, 26 pages. Tout ce qu'il y a de remarquable, c'est l'exemple de Louis XIII et du maréchal d'Ancre que l'auteur propose à Louis XIV.
2506Motifs du traité de madame de Longueville et de monsieur de Turenne avec le roi catholique, revus et corrigés.1650La Haye132506. Motifs du traité de madame de Longueville et de monsieur de Turenne avec le roi catholique, revus et corrigés. Jouxte la copie imprimée à La Haye, 1650, 13 pages. Libelle artificieusement écrit. Il n'est pas commun. On chercherait en vain l'édition de la Haye. C'est ici la première et la dernière.
2507Motifs et raisons principales du Parlement de Rouen pour sa jonction avec celui de Paris.1649Paris82507. Motifs et raisons principales du Parlement de Rouen pour sa jonction avec celui de Paris. Paris, veuve André Musnier, 1649,8 pages. Un des griefs contre Mazarin, c'est qu'il a introduit « des far ceurs dont les postures indécentes ouvrent l'imagination à des voluptés scandaleuses. »
2508Motifs (les) qui ont empêché la paix jusqu'à présent, et les seuls remèdes qui la peuvent sans difficulté apporter dans peu de jours, par A. D., Quercinois.1652Paris222508. Motifs (les) qui ont empêché la paix jusqu'à pré sent, et les seuls remèdes qui la peuvent sans diffi culté apporter dans peu de jours, par A. D., Querci nois. Paris, 1652, 22 pages. Ce Quercinois est insolent et pédant : Il demande au roi d'éloi gner sa mère et de rendre aux États l'éclat qu'ils avaient sous Henri IV ! mais son pamphlet est rare.
2509Motifs qui ont porté Son Altesse Royale à se déclarer pour monseigneur le Prince, qui servent de justification à son Manifeste.1652Sans Lieu152509. Motifs qui ont porté Son Altesse Royale à se dé clarer pour monseigneur le Prince, qui servent de justification à son Manifeste.Sans Lieu, 1652, 15 pages. Apparemment le Manifeste de Monseigneur le duc d'Orléans, etc. Peut-être les deux pamphlets sont-ils du même écrivain. En tout cas, celui dont le titre précède, n'est pas mal fait; et il est peu commun.
2510Mouchard (le), ou Espion de Mazarin.1649Paris82510. Mouchard (le), ou Espion de Mazarin. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages. J'ai vu dans la bibliothèque de Sainte-Geneviève un exemplaire sur lequel un contemporain avait écrit : Par M. de La Colombière. Naudé cite le pamphlet, page 13, du Mascurat; et il dit de l'au teur qu'il avait dédié de gros livres au cardinal. La Colombière, en effet, avait, en 1648, un an auparavant, publié son Vrai théâtre d'honneur avec une fastueuse épître dédicatoire à Mazarin. Il aurait composé, outre le Mouchard, l'Avis contre le ministre étranger (peut-être les Raisons d'État contre le ministre étranger), la Parabole du temps présent, et beaucoup d'autres pièces, suivant - l'expression de Naudé, qui malheureusement n'en fait pas connaître les titres. Voici les pièces que l'espion considère comme les meilleures : Raisons d'Etat contre le ministre étranger; Discours d'Etat et de religion sur les affaires du temps présent; les Divines Révélations et promesses faites à Saint-Denis et à Sainte-Geneviève; la France désolée aux pieds du roi, où le gouvernement tyrannique de Mazarin est succinctement décrit; la Parabole du temps présent; la Contri bution d'un bourgeois de Paris pour sa cote part des secours de sa patrie; Lettre d'un religieux envoyé à Monseigneur le prince de Condé à Saint-Germain-en-Laye ; Factum servant au procès cri minel fait au cardinal Mazarin touchant ses intelligences avec les étrangers ennemis de l'État; Très-humble remontrance du Parle ment au roi et à la reine régente; les Raisons ou les Motifs véri tables de la défense du Parlement et des habitants de Paris contre les perturbateurs du repos public; Icon tyranni in invectiva contrà Mazarinum expressa.
2511Mouchoir (le) pour essuyer les yeux de M. le prince de Condé.1649Paris72511. Mouchoir (le) pour essuyer les yeux de M. le prince de Condé. Paris, (s. d., 1649), 7 pages. Mauvaises stances sur la mort du duc de Châtillon. Sautreau de Marsy les a pourtant recueillies dans son Nouveau Siècle de Louis XIV, I° vol., p. 173.
2512Moyen assuré pour bien ménager le blé des bourgeois et remédier à la cherté du pain dans Paris, pour l'effet duquel il y aura, dès le commencement du mois de décembre prochain 1649, un magasin dans la rue des Rosiers, à côté de la vieille rue du Temple, au petit hôtel d'O (où étoit autrefois l'académie de Benjamin).1649Paris72512. Moyen assuré pour bien ménager le blé des bour geois et remédier à la cherté du pain dans Paris, pour l'effet duquel il y aura, dès le commencement du mois de décembre prochain 1649, un magasin dans la rue des Rosiers, à côté de la vieille rue du Temple, au pe tit hôtel d'O (où étoit autrefois l'académie de Benja min). Paris, François Noël, 1649,7 pages. Rare, Voir le Franc bourgcois de Paris , etc.
2513Moyen pour obtenir de Dieu une véritable paix par l'intercession de sainte Geneviève, en la solemnité de la descente de sa châsse.1652Sans Lieu42513. Moyen pour obtenir de Dieu une véritable paix par l'intercession de sainte Geneviève, en la solem nité de la descente de sa châsse.Sans Lieu, 1652,4 pages. Rare. Le moyen, c'est la charité. Les personnes pieuses désignées , pour recevoir les aumônes sont, outre les curés, la présidente de Hercé, madame de Traversé et mademoiselle de Lamoignon. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
2514Moyens de récusation contre M. le premier président.1650Sans Lieu32514. Moyens de récusation contre M. le premier pré sident. Sans Lieu, 1650,3 pages. Il ne faut pas confondre ce pamphlet avec les Causes de récu sation, etc. Ce n'est pas ici une pièce de procédure.
2515Moyens des requêtes présentées à la cour par M. Guy Joly, conseiller du roi au Châtelet de Paris, pour raison de l'assassinat commis en sa personne le 11 décembre 1649.Sans DateSans Lieu62515. Moyens des requêtes présentées à la cour par M. Guy Joly, conseiller du roi au Châtelet de Paris, pour raison de l'assassinat commis en sa personne le 11 décembre 1649. (S. l. n. d.), 6 pages.
2516Moyens faciles et nécessaires pour la garde, sûreté et police de la ville et faubourgs de Paris, la levée et subsistance de ses troupes, et ouverture de ses pas sages, tant par eaus (sic) que par terre.1649Paris82516. Moyens faciles et nécessaires pour la garde, sû reté et police de la ville et faubourgs de Paris, la levée et subsistance de ses troupes, et ouverture de ses pas sages, tant par eaus (sic) que par terre. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pages. Nécessaires, peut-être; faciles, c'est autre chose. On va en juger. Garde de la ville : Apprendre aux bourgeois l'exercice des armes; destituer les colonels et capitaines suspects; constater, au moins de quinze en quinze jours, l'état des hommes, des armes, des munitions, des vivres; doubler la garde des portes ; organiser l'espionnage; défendre aux hôteliers de loger sans une permission du major de garde. . Subsistances : Confisquer les biens des partisans et de ceux qui sont dans l'armée du roi ;vendre le sel à vingt-quatre ou vingt cinq livres tournois le minot pendant un temps déclaré; emprunt forcé sur les riches et sur les établissements religieux; ouvrir les passages à main armée; faire des distributions de blé; renvoyer les familles de ceux qui servent le roi ; faire sortir les mendiants et les infirmes. Moyens militaires : Augmenter les troupes; lever des fantassins et des cavaliers parmi les domestiques ;prendre les chevaux et les fourrages; incorporer les recrues dans les régiments, mais sous la condition de ne servir que pendant les troubles, et ne pas aller plus loin que quinze ou vingt lieues de Paris. L'auteur commence ainsi : « Les bourgeois étant en armes dé puis plus de deux mois. » Le pamphlet est donc du milieu de mars. En tous cas, il était trop tard
2517Moyens infaillibles pour faire périr le cardinal Mazarin, et la guerre à ses dépens.1652Paris62517. Moyens infaillibles pour faire périr le cardinal Mazarin , et la guerre à ses dépens. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages. Voilà un zélé frondeur ! Il veut qu'on fasse promptement le fonds de cent cinquante mille livres, pour payer l'assassin du car dinal ! Il veut qu'on dispose de ses bénéfices ; et en attendant, il dénonce les personnes qui doivent de l'argent à Mazarin, ou qui ont de ses meubles en dépôt. Parmi les dernières, je remarque Bonneau, le traitant, et la maréchale de Rantzau. Ce pamphlet n'est pas commun.
2518Moyens (les) pour accorder les deux partis, proposés par Jacques Bonhomme, paysan de la Beauce, aux bourgeois de Paris.1652Paris72518. Moyens (les) pour accorder les deux partis, pro posés par Jacques Bonhomme, paysan de la Beauce, aux bourgeois de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Pauvre imitation de la Lettre de Jacques Bonhomme, paysan du Beauvoisis, à messeigneurs les princes retirés de la cour; mais rare.
2519Moyens très avantageux aux bourgeois de Paris pour bien ménager leurs blés par l'échange qu'ils en peuvent faire au poids pour du pain de même qualité, très bon et bien assaisonné, à leur choix, dans le magasin du grand pain, établi à cet effet dans la rue des Rosiers, à côté de la vieille rue du Temple, au petit hôtel d'O (où étoit autrefois l'académie de Benjamin), où les pauvres même et ceux qui n'ont pas de blés peuvent trouver les mêmes satisfaction et avantage.1649Sans Lieu32519. Moyens très avantageux aux bourgeois de Paris pour bien ménager leurs blés par l'échange qu'ils en peuvent faire au poids pour du pain de même qua lité, très bon et bien assaisonné, à leur choix, dans le magasin du grand pain, établi à cet effet dans la rue des Rosiers, à côté de la vieille rue du Temple, au 286 BlBLIOGRAPHIE [MYSTÈRE] petit hôtel d'O (où étoit autrefois l'académie de Ben jamin), où les pauvres même et ceux qui n'ont pas de blés peuvent trouver les mêmes satisfaction et avan tage. (S. l., 1649), 3 pages. Rare. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc. C'est ici le premier tarif : « Pour le pain bis avec son tout, une livre de vingt seulement en faveur des pauvres; pour le pain avec son tout, auquel on a ôté le gros son, deux deniers pour chaque - livre, outre la livre de vingt; pour le pain bis blanc, de quinze livres de blé, un et trois deniers pour chaque livre de pain qu'il en rend ; pour le pain blanc, de dix livres de blé, un et quatre deniers pour chaque livre de pain. »
2520Moyens très importants et nécessaires pour réformer l'abus et réparer les désordres du paiement des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris. P. A. T. C. D. R. C. G. D. R. D. L. D. V. D. P.1649Sans Lieu142520. Moyens très importants et nécessaires pour réfor mer l'abus et réparer les désordres du paiement des rentes de l'Hôtel de Ville de Paris. P. A. T. C. D. R. C. G. D. R. D. L. D. V. D. P. (S. l., 1649), 14 pages. Rare. Projet de règlement qui a surtout pour but de prévenir les fraudes que les receveurs des rentes commettaient avec leurs contrôleurs.
2521Muse (la) du temps présent, par le sieur D. L. B. M.1650Paris822521. Muse (la) du temps présent, par le sieur D. L. B. M. Paris, Denys Pelé, 1650, 82 pages. Imitation burlesque de l'Art d'aimer, d'Ovide.
2522Mystère (le) de la croix proposé à la reine pour motif à traiter et conclure la paix dans son État, tant générale que particulière.1649Paris112522. Mystère (le) de la croix proposé à la reine pour motif à traiter et conclure la paix dans son État, tant générale que particulière. Paris, Robert Feugé, 1649, 11 pages. Signé M. R. L. R. P. D.
2523Mystère (le) éventé, ou la Réponse à un libelle M.1652Paris82523. Mystère (le) éventé, ou la Réponse à un libelle M. Paris, 1652, 8 pages. L'auteur ne dit pas à quel libelle il répond; et je ne l'ai pas découvert. Ce n'est pas, après tout, la peine de le chercher. Cepen dant la pièce est rare.
2524Naissance (la) d'un monstre épouvantable, engendré d'une belle et jeune femme, native de Mark, à deux lieues de Calais, le 23 février 1649.1649Paris72524. Naissance (la) d'un monstre épouvantable, engendré d'une • belle et jeune femme, native de Mark, à deux lieues de Calais, le 23 février 1649. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 7 pages. C'est une lettre signée G. D. B., et datée du 27 février.
2525Nappe (la) renversée, chez Renard, en vers burlesques.1649Paris82525. Nappe (la) renversée, chez Renard, en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages.
2526Nations (les) barbares à la reine d'Angleterre.1649Paris42526. Nations (les) barbares à la reine d'Angleterre. Paris, Pierre Targa, 1649, 4 pages. On lit au verso du titre un assez pauvre sonnet signé L. L.
2527Nazarde (la) à Jules Mazarin.1649Paris82527. Nazarde (la) à Jules Mazarin. Paris, chez la veuve de l'auteur, rue de l'Orphelin , vis-à-vis de la Limasse (sic), 1649, 8 pages. Pièce fort gaie dont le refrain : Nargue pour vous, Jules Mazarin, est toujours bien amené. Elle a été reproduite à la suite des Vérités mazariniques.
2528Noble (le) confus, ou le Point d'argent du temps présent, dialogue de deux gentilshommes et d'un valet depuis peu arrivés en Cour.1649Paris112528. Noble (le) confus, ou le Point d'argent du temps présent, dialogue de deux gentilshommes et d'un valet depuis peu arrivés en Cour. Paris, 1649, 11 pages. Même pièce que le Cavalier démonté, etc.
2529Nocturne (la) chasse du lieutenant civil.1649Paris82529. Nocturne (la) chasse du lieutenant civil. Paris, par la société typographique du pays grec et latin, au Mont-Parnasse, (s. d., 1649), 8 pages. Pamphlet mal écrit, mais fort curieux. « Lorsque sans empêchement. .. . Paris vit naître l'espérance D'une fourrée conférence , On commença de réprimer Cette licence d'imprimer. .. Lieutenant civil et commissaire... Pour empêcher de bapbouiller, Chez les imprimeurs vont fouiller De nuit, par cruauté extrême, Jusques dans la cave même. » Rollin de la Haye, imprimeur du Courrier françois, avait été obligé de se cacher; L'Eclanche , Raulin et Laurent prends ton verre avaient été mis en prison. Peut-être ces trois derniers étaient-ils des porteurs, des crieurs de pamphlets ; car je ne trouve pas leurs noms sur ma liste, pourtant très-longue, des imprimeurs et libraires. « Les crieurs Chargés de boutiques d'osier. »
2530Nocturne (le) enlèvement du roi hors de Paris, fait par le cardinal Mazarin, la nuit des Rois, en vers burlesques.1649Paris322530. Nocturne (le) enlèvement du roi hors de Paris, fait par le cardinal Mazarin, la nuit des Rois, en vers burlesques. Paris, Arnoult Cottinet, 1649, 32 pages. Naudé, page 285 du Mascurat, dit que ce pamphlet n'est qu'une imitation de l'Agréable récit des barricades. Cela est vrai. Il y a de l'esprit pourtant. Il en existe une autre édition de 1649 et de 32 pages, mais chez Pierre le Champenois. Arnould Cottinet l'a réimprimé aussi en 1649, avec le Troisième babillard, le Coq à l'âne et l'Anagramme prophétique sur la sortie du cardinal.
2531Nœud (le) de l'affaire, ou la Seule ressource des grands désordres qui menacent cette monarchie avec un danger évident de quelque changement d'État; discours sans flatterie sur la défiance que la reine a de la conduite de monseigneur le Prince, et sur la défiance que monseigneur le Prince a de la conduite de la reine, avec un beau parallèle des sorties de mon seigneur le Prince et de monsieur le duc de Mercœur, pour servir d'instruction aux médiateurs des troubles de l'État.1651Sans Lieu282531. Nœud (le) de l'affaire, ou la Seule ressource des grands désordres qui menacent cette monarchie avec un danger évident de quelque changement d'État ; discours sans flatterie sur la défiance que la reine a de , la conduite de monseigneur le Prince, et sur la dé fiance que monseigneur le Prince a de la conduite de la reine, avec un beau parallèle des sorties de mon seigneur le Prince et de monsieur le duc de Mercœur, pour servir d'instruction aux médiateurs des troubles de l'État. Sans Lieu, 1651, 28 pages.
2532Nompareille (la) du temps, ou la Prosopopée de Thémis et la Fortune plaidant le procès de Mazarin.1649Paris82532. Nompareille ( la) du temps , ou la Prosopopée de Thémis et la Fortune plaidant le procès de Mazarin. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages.
2533Nouveau Caquet, ou Entretien de l'accouchée, sur le départ du cardinal Mazarin de la ville de Dinan jusques à son arrivée à Saint-Germain.1652Paris242533. Nouveau Caquet, ou Entretien de l'accouchée, sur le départ du cardinal Mazarin de la ville de Dinan jusques à son arrivée à Saint-Germain. Première journée. Paris, 1652, 24 pages. Y a-t-il d'autres journées ? Et quand il y en aurait? Cela ne vaut pas mieux que le Caquet de 1651.
2534Nouveau (le) De profundis de Jules Mazarin au Prince de Condé.1649Sans Lieu72534. Nouveau (le) De profundis de Jules Mazarin au Prince de Condé. Sans Lieu, 1649, 7 pages. Ce pamphlet a dû paraître peu de temps avant l'arrestation du prince ; car Mazarin dit : « Le roi est trop aimé en France ; Ne songez plus à barre à bas ; Et, afin qu'il ne jugent pas Le procès à votre naissance, Requiem dona eis , Domine. » Il diffère essentiellement du De profundis de Jules Mazarin, avec les regrets de sa méchante vie.
2535Nouveau discours politique contre les ennemis du Parlement et de la ville de Paris, où il est traité de l'usage légitime de la puissance royale dans l'imposition des subsides, de la dignité du Parlement de Paris dans la France, et de l'innocence de la ville de Paris.1649Paris122535. Nouveau discours politique contre les ennemis du Parlement et de la ville de Paris, où il est traité de l'usage légitime de la puissance royale dans l'imposi tion des subsides, de la dignité du Parlement de Paris dans la France, et de l'innocence de la ville de Paris. A la reine. Paris, Rollin de La Haye, 1649, 12 pag. « Les pairs et les officiers du Parlemènt furent créés dans les mêmes États généraux où Hugues Capet reçut la couronne, pour servir de tempérament, non pas à la puissance royale, mais à l'insolence des ministres qui en abusent. » « Charles V apprit l'art de régner dans Philippe de Com mines. » Ce pamphlet est d'un ignorant; mais il n'est pas d'un sot.
2536Nouveau (le) fourrier de la Cour réformant les autres logements et les accommodant mieux au temps et aux lieux, et logeant commodément ceux qui avaient été oubliés.1652Paris82536. Nouveau (le)fourrier de la Cour réformant les autres logements et les accommodant mieux au temps et aux lieux, et logeant commodément ceux qui avaient été oubliés. Paris, 1652, 8 pages. C'est la contre-partie des Fourriers d'État. L'auteur, qui est du parti des princes, transporte le roi de Saint Denis à la ville de Reims ; la reine , de Montmartre au Val-de Grâce; il laisse Mazarin à Montfaucon; il loge le coadjuteur à la Brasserie et au Paradis terrestre, faisant l'office du serpent.
2537Nouveau journal contenant tout ce qui s'est fait et passé aux assemblées des Cours souveraines du Parlement de Paris ès années 1648 et 1649 jusques à présent, revu, corrigé et augmenté de tout ce qui a été obmis aux précédentes impressions, insérés (sic) en leurs jours et dates des mois.1649Paris1542537. Nouveau journal contenant tout ce qui s'est fait et passé aux assemblées des Cours souveraines du Par lement de Paris ès années 1648 et 1649 jusques à présent, revu, corrigé et augmenté de tout ce qui a été obmis aux précédentes impressions, insérés (sic) en leurs jours et dates des mois. Paris, Mathieu Colombel et Jérémie Bouillerot, 1649, 114 pages jus qu'au 18 janvier 1649, et du 6 février jusqu'à la fin, 40 pages. C'est la contrefaçon du Journal du Parlement. Elle a été faite sur la seconde édition.
2538Nouveau recueil général contenant toutes les chansons mazarinistes, et plusieurs qui n'ont point estées (sic) chantées depuis la sortie de messieurs les princes, avec les tricotets et triolets de Mazarin depuis sa sortie.1652Paris352538. Nouveau recueil général contenant toutes les chansons mazarinistes, et plusieurs qui n'ont point estées (sic) chantées depuis la sortie de messieurs les , princes, avec les tricotets et triolets de Mazarin de puis sa sortie. Paris, Marignon Jacquet, 1652, 35 pages, non compris le titre et les pages 3 et 4 qui ne sont pas chiffrées. Poésie de complainte. On y trouve les triolets sur la prise de Miradoux, qui ont été imprimés encore par Marignon Jacquet à la suite du Second Babillard du temps.
2539Nouveau reiglement (sic) fait par messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour la garde des portes de la ville et fauxbourgs d'icelle, du vingt-sixième mars 1649.1649Paris42539. Nouveau reiglement (sic)fait par messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour la garde des portes de la ville et fauxbourgs d'icelle, du vingt-sixième mars 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages. Très-rare.
2540Nouveaux (les) jeux du piquet de la Cour.Sans DateSans Lieu42540. Nouveaux (les)jeux du piquet de la Cour. (S. l. n. d.), 4 pages.
2541Nouveaux triolets frondeurs, ou les Triomphes de la Fronde.1650Sans Lieu72541. Nouveaux triolets frondeurs, ou les Triomphes de la Fronde. Sans Lieu, 1650,7 pages. Sur la prison des Princes. Ils sont des moins communs, mais aussi des plus mauvais.
2542Nouvelle (la) courante. A la reine.1649Rouen42542. Nouvelle (la) courante. A la reine. Rouen, 1649, 4 pages. Couplets bien tournés.
2543Nouvelle (la) décadence.1651Paris242543. Nouvelle (la) décadence. Paris, 1651,24 pag Même pièce que la Chute de Phaëton, etc. ·
2544Nouvelle ( la) défaite de l'infanterie du mareschal de Turenne devant Estampes par monsieur le comte de Tavannes, le mercredi cinquiesme juin 1652.1652Paris72544. Nouvelle ( la) défaite de l'infanterie du mareschal de Turenne devant Estampes par monsieur le comte de Tavannes, le mercredi cinquiesme juin 1652. Paris, André Chouqueux, 1652, 7 pages.
2545Nouvelle (la) extraordinaire, contenant ce qui s'est passé à Francfort au sujet de la défaite de l'armée du vicomte de Turenne (à la bataille de Rethel), avec les préparatifs des cercles du Haut et Bas-Rhin pour s'opposer aux armes d'Espagne, et l'état des troupes du vicomte de Turenne, envoyée à monsieur le gouverneur de la ville de Paris.1651Paris72545. Nouvelle (la) extraordinaire, contenant ce qui s'est passé à Francfort au sujet de la défaite de l'armée du vicomte de Turenne(à la bataille de Rethel), avec les préparatifs des cercles du Haut et Bas-Rhin pour s'opposer aux armes d'Espagne, et l'état des troupes du vicomte de Turenne, envoyée à monsieur le gouverneur de la ville de Paris. Paris, Guillaume Sassier, 1651 . 7 pages.
2546Nouvelle (la) extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé en Champagne depuis l'arrivée de l'armée du roi, commandée par monseigneur le cardinal Mazarin, avec la prise du château et garnison de Chemery par le sieur de La Marre, envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris et seul lieutenant-général pour le roi en Champagne et Brie, par le sieur de Saint-Sauflieu (sic), gouverneur de Donchery.1650Paris72546. Nouvelle (la) extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé en Champagne depuis l'arrivée de l'armée du roi, commandée par monseigneur le cardinal Mazarin, avec la prise du château et garnison de Chemery par le sieur de La Marre, envoyée à monsieur le maréchal de Lhopital, gouverneur de la ville de Paris et seul lieutenant-général pour le roi en Champagne et Brie, par le sieur de Saint-Sauflieu (sic), gouverneur de Donchery. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 7 pages. Deux lettres des 1er et 5 décembre. Sassier était l'imprimeur du maréchal de Lhôpital. Ces nouvelles ont ainsi un caractère officiel jusque dans la forme sous laquelle elles sont présentées. Or, il faut remarquer que dans le titre on attribue le commandement de l'armée du roi au cardinal Mazarin et non au maréchal du Plessis. C'est au moins une présomption en faveur de ceux qui disent que le maréchal fut sollicité de concéder au cardinal l'honneur de la victoire de Rethel, qui fut remportée , comme on sait, le 15 décembre.
2547Nouvelle ( la) extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé en Champagne entre l'armée du roi, commandée par monsieur le maréchal de la Ferté, et celle du duc Charles, avec la prise du sieur de Châtillon, et les articles accordés par Sa Majesté à la princesse de Phalsbourg pour la neutralité du Neufchâteau.Sans DateParis62547. Nouvelle ( la) extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé en Champagne entre l'armée du roi, commandée par monsieur le maréchal de la Ferté, et celle du duc Charles, avec la prise du sieur de Châtillon, et les articles accordés par Sa Majesté à la princesse de Phalsbourg pour la neutralité du Neuf château. Paris, Guillaume Sassier, Sans Date, 6 pages. On peut remarquer que la Nouvelle extraordinaire est une sorte de journal composé des nouvelles reçues par le maréchal gouver neur de Paris. Je n'en ai rencontré que ces trois cahiers; encore sont-ils rares.
2548Nouvelle extraordinaire touchant l'état présent des affaires du roi de la Grand'Bretagne, avec deux harangues éloquentes et zélées sur le dessein de venger le meurtre du roi défunt et assurer le roi d'à présent dans ses États, l'une prononcée par le chevalier Richard Blaque de la part de l'assemblée des trois États du parti catholique d'Irlande, et l'autre par monseigneur le marquis d'Ormond, vice-roi du même royaume.1649Paris82548. Nouvelle extraordinaire touchant l'état présent des affaires du roi de la Grand'Bretagne, avec deux harangues éloquentes et zélées sur le dessein de venger le meurtre du roi défunt et assurer le roi d'à présent dans ses États, l'une prononcée par le chevalier Richard Blaque de la part de l'assemblée des trois États du parti catholique d'Irlande, et l'autre par monseigneur le marquis d'Ormond, vice - roi du même royaume. Paris, François Preuveray, 1649, 8 pages. La harangue du marquis d'Ormond n'y est pas. Elle a été im primée séparément. Voir Harangue de monseigneur le marquis d'Ormond, etc.
2549Nouvelle (la) Gazette du temps, en vers bur lesques. Du dix -neuvièmeoctobre 1652.1652Paris62549. Nouvelle (la) Gazette du temps, en vers bur lesques. Du dix-neuvième octobre 1652. Paris, 1652, 6 pages. Contrefaçon de la Gazette nouvelle en vers burlesques, etc.
2550Nouvelle (la) ligue faite à la Cour contre le cardinal Mazarin, sur le dessein du retour du roi à Paris, depuis la défaite des troupes mazarines (combat de Bleneau).1652Paris82550. Nouvelle (la) ligue faite à la Cour contre le cardinal Mazarin , sur le dessein du retour du roi à Paris, depuis la défaite des troupes mazarines (combat de Bleneau). Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Rare. Dans un bal , le marquis de Roquelaure avait dit tout haut : « Je ne sais à qui confier mon épée. Je ne vois ici que des maza rins. »- « Donnez-la moi, Roquelaure, répondit le duc d'Anjou; je ne suis pas mazarin. »
2551Nouvelle (la) Mazarinade.1652Paris82551. Nouvelle (la) Mazarinade. Paris, 1652,8 pages, les deux dernières non chiffrées. Très-rare, mais non très-spirituelle. « Antichien de Jean de Nivelle. »
2552Nouvelle (la) Paris, ou l'Heureux changement de ses maux par le retour de son roi.1649Paris162552. Nouvelle (la) Paris, ou l'Heureux changement de ses maux par le retour de son roi. Paris, Jean Hé nault, 1649, 16 pages. Rare. « Ames de boue et d'excrément, Qu'un teston portoit aisément A favoriser la discorde , Sortez sur l'heure de Paris ; , Ou le feu, la roue et la corde De vos sales forfaits seront le digne prix. .
2553Nouvelle proposition faite par les bourgeois de la ville et faubourgs de Paris à Messieurs du Parlement, contre la Lettre (interceptée) du sieurCohon (ci-devant) évéque de Dol.1649Paris82553. Nouvelle proposition faite par les bourgeois de la ville et faubourgs de Paris à Messieurs du Parlement, contre la Lettre(interceptée)dusieurCohon(ci-devant) évéque de Dol. Paris, Nicolas Jacquard, 1649,8 pages. « Nous vous supplions très-humblement, Messieurs, de nous commettre le châtiment de Mazarin. Il y trouvera son avantage en ce qu'il ne verra point le visage ni la main du bourreau, désirant le coupler (sic) avec l'insolent Cohon à la queue d'un cheval, du quel Delaulne, le maltôtier, sera le conducteur ou chartier (sic), pour leur faire voir les longueurs et largeurs de toutes les rues de Paris; puis, attachés à deux poteaux, nos enfants s'exerceront avec leurs frondes à qui visera le plus droit à eux. »
2554Nouvelle (la) véritable du François étranger sur le débris de Mazarin, présentée à Messieurs du Parlement de Paris.1649Paris82554. Nouvelle (la) véritable du François étranger sur le débris de Mazarin, présentée à Messieurs du Par lement de Paris. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Signé E. de La Plante.
2555Nouvelles apportées au roi Louis XIII dans les Champs-Élysées, et son entretien avec les héros et les principaux seigneurs de sa Cour touchant la funeste guerre que Mazarin a allumée dans la France, et la description des principales choses qui sont arrivées depuis l'enlèvement du roi, qui est toute l'histoire du temps.1649Paris202555. Nouvelles apportées au roi Louis XIII dans les Champs-Élysées, et son entretien avec les héros et les principaux seigneurs de sa Cour touchant la funeste guerre que Mazarin a allumée dans la France, et la description des principales choses qui sont arrivées depuis l'enlèvement du roi, qui est toute l'histoire du temps. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson , 1649, 20 pages.
2556Nouvelles (les) assurées de la paix et les joies et les souhaits des Parisiens pour l'arrivée de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris.1649Paris72556. Nouvelles (les) assurées de la paix et les joies et les souhaits des Parisiens pour l'arrivée de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris. Paris, Guil laume Sassier, 1649, 7 pages. « Crions si haut Vive le roi ! que nous en fassions trembler l'Espagne. »
2557Nouvelles burlesques portées par le duc de Châtillon à l'empereur des ténèbres aux affreuses cavernes de sa domination.1649Sans Lieu72557. Nouvelles burlesques portées par le duc de Châ tillon à l'empereur des ténèbres aux affreuses cavernes de sa domination. Sans Lieu, 1649, 7 pages.
2558Nouvelles extraordinaires contenant les particularités de ce qui s'est passé tant à Blois qu'à Gergeau et ès environs, et l'entrée de Mademoiselle dans la ville d'Orléans, ensemble la marche de monsieur le duc de Beaufort vers ledit Gergeau.1652Paris72558. Nouvelles extraordinaires contenant les particu larités de ce qui s'est passé tant à Blois qu'à Gergeau et ès environs, et l'entrée de Mademoiselle dans la ville d'Orléans, ensemble la marche de monsieur le duc de Beaufort vers ledit Gergeau. Paris, Claud Le Roy, 1652, 7 pages. Je dois prévenir le lecteur contre la tromperie du titre. C'est de la polémique. Il n'y a point de nouvelles.
2559Nouvelles extraordinaires contenant tout ce qui s'est passé à la Cour depuis la défaite des Mazarins, avec les particularités de la poursuite de leur déroute, ensemble les résolutions prises dans leur conseil de guerre jusques à présent.1652Paris82559. Nouvelles extraordinaires contenant tout ce qui s'est passé à la Cour depuis la défaite des Mazarins, avec les particularités de la poursuite de leur déroute, ensemble les résolutions prises dans leur conseil de guerre jusques à présent. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 8 pages.
2560Nouvelles (les) métamorphoses de l'Espagnol.1649Paris82560. Nouvelles (les) métamorphoses de l'Espagnol. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages. Bonne et peu commune. L'auteur, qui est frondeur pourtant, montre très-bien que l'Espagne a intérêt à prolonger les troubles de Paris, et qu'elle s'y emploie avec zèle.
2561Nouvelles remontrances à la reine régente sur le gouvernement de l'Etat.1649Paris162561. Nouvelles remontrances à la reine régente sur le gouvernement de l'Etat. Paris, Denys de Cay, 1649, 16 pages. Méme pièce que la Très-humble et chrétienne remontrance à la reine régente sur les malheurs présents de l'État.
2562Nouvelles remontrances au roi par ses conseillers secrétaires, contenant les raisons et moyens de leurs oppositions afin d'être payés sur le fait de leurs gages, tant pour l'année dernière 1649 que pour l'avenir.1650Paris182562. Nouvelles remontrances au roi par ses conseillers secrétaires, contenant les raisons et moyens de leurs oppositions afin d'être payés sur le fait de leurs gages, tant pour l'année dernière 1649 que pour l'avenir. Paris, Denys Langlois, 1650, 18 pages. Voir l'Addition que les conseillers secrétaires du roi, etc.
2563Obéissance (l') remontrée.1649Sans Lieu112563. Obéissance (l') remontrée. Sans Lieu, 1649, 11 pages.
2564Objet (l') de la haine publique, ou la Honte du ministre d'État découverte.1649Paris82564. Objet (l') de la haine publique, ou la Honte du ministre d'État découverte. Paris, François Musnier, 1649,8 pages.
2565Obsèques (les), les funérailles et l'oraison funèbre de Mazarin.1649Paris82565. Obsèques (les), les funérailles et l'oraison funè bre de Mazarin. Paris, N. Charles, 1649,8 pages.
2566*Observation de (Louis) Machon pour l'arrêt du Parlement du 29 décembre 1651, contre le cardinal Mazarin.1652Parisnan2566*. Observation de (Louis) Machon pour l'arrêt du Parlement du 29 décembre 1651 , contre le cardinal Mazarin. Paris, 1652. Bib. hist., 23390 Voici ce que j'ai trouvé sur ce Machon dans Guy Patin, Lettre à Spon, du 3 mai 1650 : « Je pense vous avoir ci-devant parlé d'un certain Machon qui fit amende honorable ici, l'an passé, pour avoir fait de faux sceaux. Il étoit archidiacre de Toul et avoit quelques autres bénéfices, qui ont été confisqués et perdus pour lui.Voyant qu'il avoit tout perdu, il a eu envie de se venger de M. le chancelier Seguier, duquel il étoit domestique et auquel il a l'obligation de n'avoir pas été pendu pour son crime. Il avoit fait un livre et un factum. Ce factum, étant sur la presse, a été saisi et arrêté par le lieutenant civil, qui a des surveillants à tout ce qui s'imprime en cette ville. C'étoit une requête qu'il présentoit au Parlement, par laquelle il se vouloit et prétendoit justifier des accusations de l'an passé, désirant qu'on lui rendît ses bénéfices et qu'il fût remis en son honneur comme un innocent (fourré de malice). Le livre contenoit l'histoire de tout ce qui s'est passé dans Paris ès-années 1648 et 1649. Il y avoit entre autres un chapitre où il appeloit les barricades grand mystère et ouvrage de Dieu. Il y en avoit un autre fort rude et satyrique contre le chancelier Seguier ; mais le tout ayant été découvert, M. le lieutenant criminel l'a arrêté prisonnier et l'a mis dans le Châtelet, où il est pour longtemps, si M. le chancelier Seguier n'a encore un coup pitié de lui. » Dans la préface de sa Bibliographie pour l'année 1645 , le P. Louis Jacob nous apprend qu'il a dû le privilége pour la con tinuation de son ouvrage à Louis Machon, dont il dit : eximium et litteratissimum virum, mihique in paucis charum.
2567Observationes politicæ super nuperis Galliæ motibus.1649Sans Lieu472567. Observationes politicæ super nuperis Galliæ mo tibus. Sans Lieu, 1649,47 pages. Bonnes réflexions , surtout au commencement; critique souvent juste des deux partis ; style élégant et ferme; en un mot, pam phlet très-remarquable , dont l'édition in-4° est des plus com Il a été publié après la paix, ainsi que cela résulte évidemment des passages qui suivent. « Demùm coacti sunt pro beneficio habere, pace quantociùs factâ , omnia in priorem statum restitui. » « Nondium constat qud soliditate illa transactio futura. » L'auteur, dans sa préface, promet d'être impartial : « Gallus enim non sum, inquit, nec Italus, et neutri partium beneficio nec odio cognitus. » Il était Suédois en effet, ambassadeur à Paris , sous le règne de Christine. Il se nommait le baron Shernig Rhose IlaI1C. Il existe de ce pamphlet une édition elzévirienne du même titre et de la même date, de format petit in-12. Les exemplaires en SOnt rareS.
2568Observations curieuses sur l'état et gouvernement de France, avec les noms, dignités et familles principales, comme il est en la présente année 1649, nouvellement revue et augmentée (sic).1649Sans Lieu342568. Observations curieuses sur l'état et gouverne ment de France, avec les noms, dignités et familles principales, comme il est en la présente année 1649, nouvellement revue et augmentée (sic). Paris, Ger vais Allyot, Denys et Jacques Langlois , 1649, 34 pages. La date de 1649 est probablement une erreur; au moins l'édi tion in-8° est-elle de 1650, Gervais Allyot. C'est la première dont il soit parlé dans le privilége du Véritable état du gouvernement de la France, première édition donnée en 1657 par Nicolas Besogne, clerc de la chapelle du roi. Il y avait pourtant déjà un État de la France, publié en 1649 pour l'année 1648, petit in-12, Sans Lieu
2569Observations pieuses sur la mort de la maréchale d'Ancre, faisant voir quelles sont les causes de la guerre, et les voies qu'il faut tenir pour bientôt arriver à une bonne et solide paix.1652Paris162569. Observations pieuses sur la mort de la maré chale d'Ancre, faisant voir quelles sont les causes de la guerre, et les voies qu'il faut tenir pour bientôt arriver à une bonne et solide paix. Paris, 1652, 16 pages. Pamphlet mazariniste très-rare. On y trouve un curieux récit de la mort de la maréchale d'Ancre. Si l'on en croit l'auteur, la Galigaï manifesta après sa condamnation les sentiments de la piété la plus vive; elle édifia les docteurs de Sorbonne ; et le peuple pleurait autour de son bûcher. « Sachez, messieurs , nos seigneurs et nos maîtres, que vous n'êtes point législateurs.Vous êtes seulement, avec tous les autres corps de justice, les dépositaires des lois, et n'avez d'autre pou voir, pour les faire observer, que celui qu'il plaît à Sa Majesté de vous commettre.Vous n'en avez aucun par vous-mêmes et ne pou vez en aucun cas prendre connoissance du gouvernement de l'Etat. » Mailly analyse ce pamphlet dans la note de la page 60 de son V° volume; mais il l'intitule à tort : Observations pieuses sur la mort nU maréchal d'Ancre.
2570Observations politiques sur le prétendu manifeste de monsieur le Prince.1652Pontoise262570. Observations politiques sur le prétendu manifeste de monsieur le Prince. Jouxte la copie imprimée par Julien Courant, à Pontoise, 1652, 26 pages. Voir le Véritable Manifeste de monseigneur le Prince, touchant les raisons de sa sortie, etc. "
2571Observations sur les nouveautés de la cour, avec l'état de l'armée du cardinal Mazarin.1652Paris82571. Observations sur les nouveautés de la cour, avec l'état de l'armée du cardinal Mazarin. Paris , Jacob Chevalier, 1652,8 pages. Rare, mais insignifiant.
2572Observations sur quelques lettres écrites au cardinal Mazarin et par le cardinal Mazarin.1652Paris742572. Observations sur quelques lettres écrites au car dinal Mazarin et par le cardinal Mazarin. Paris, Nic. Vivenait (sic), 1652,74 pages. Rare. Les lettres, objet des Observations, sont une prétendue réponse du pape à Mazarin, qui lui demandait une bonne excommunication contre ses persécuteurs, une Lettre de Mazarin au comte de Brienne, les Lettres de Mazarin au roi et à la reine sur son retour en France. Voici à peu près tout ce qu'on peut prendre dans ce volumi meux pamphlet. « Les marchands de Paris, de Rouen, de Saint-Malo, de Nantes, de Bordeaux, de Marseille, de Lyon, de Toulon , etc., savent que trois ou quatre millions volés sur les Anglois, les Hollandois , les Arméniens , les Vénitiens , les Génois, coûtent le triple aux François qui trafiquent sur les mers Océane et Médi terranée.... Ne sait-on pas que, par lettres patentes, il a été permis à nos capitaines de vaisseaux et galères de prendre tout ce qui leur seroit nécessaire pour leur subsistance sur amis ou ennemis ou alliés, et même sur les sujets du roi ? Ce brigandage a rapporté 800,000 livres au cardinal, qui tient un homme à Toulon pour la recette. »
2573Observations sur un discours venu de Cologne.1651Paris442573. Observations sur un discours venu de Cologne. Paris, 1651, 44 pages. Le discours venu de Cologne est celui que le garde des sceaux prononça contre M. le Prince, le 7 juillet 1651, au Palais-Royal, devant les gens du roi, mandés exprès, et dont il donna une copie non signée ni scellée pour être remise au Parlement. Il a été publié dans le Journal du Parlement, séance du 8 juillet, et im primé à part sous le titre de : Réponse que la reine a donnée à Messieurs les gens du roi, etc., aussi bien que sous celui de : Discours que le roi et la reine régente, assistés de Monscigneur le duc d'Orléans, etc. On peut juger de la pièce par le titre.
2574Observations veritables et désintéressées sur un écrit imprimé au Louvre, intitulé: les Sentiments d'un fidèle sujet du roi contre l'arrét du Parlement du 29 décembre, par lesquelles l'autorité du Parlement et la justice de son arrêt contre le Mazarin est (sic) pleinement défendue, et l'imposteur qui le condamne, entièrement refuté, par un bon ecclésiastique très fidèle sujet du roi, première partie. Qui justificat impium, et qui condemnat justum, abominabilis est uterque apud Deum. Prov. , cap. 17, vers. 15.1652Paris1522574. Observations veritables et désintéressées sur un écrit imprimé au Louvre, intitulé : les Sentiments d'un fidèle sujet du roi contre l'arrét du Parlement du 29 décembre, par lesquelles l'autorité du Parle ment et la justice de son arrêt contre le Mazarin est (sic) pleinement défendue, et l'imposteur qui le con damne, entièrement refuté, par un bon ecclésiastique très fidèle sujet du roi, première partie. Qui justificat impium, et qui condemnat justum, abominabilis est uterque apud Deum. PRov., cap. 17, vers. 15. Paris, 1652, 152 pages. Voir les Sentiments d'un fidèle sujet du roi, etc. « Je vous assure qu'avant qu'il soit six mois d'ici, je donnerai au public un traité tout entier, et quatre fois plus gros que ce discours, pour faire connoître l'autorité légitime et politique du Parlement de Paris dans la connoissance et l'administration des affaires d'État et publiques.Ce qui sera la seconde partie de ces Observations. » « Les souverains sont responsables des crimes et des malver sations des ministres.... C'est de quoi le Mazarin demeure d'accord lui-même dans une de ses lettres à M. le comte de Brienne, en la page 15 du recueil imprimé. » Ce pamphlet est assurément d'un homme instruit. Il est assez curieux sur tout ce qui touche à l'histoire de France, aux doctrines de l'Église gallicane et au droit public du royaume. On y trouve des citations nombreuses, et qui ne sont pas sans intérêt. Puisqu'il lui fallait six mois pour composer la seconde partie, il est aisé de comprendre qu'il ne l'ait pas donnée.
2575Occupations (les) cléricales durant les vacations extraordinaires du Palais de Justice de l'année 1649.Sans DateSans Lieu122575. Occupations (les) cléricales durant les vacations extraordinaires du Palais de Justice de l'année 1649. - Elégie. (S. l. n. d.), 12 pages.
2576Ode à nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris sur l'arrêt d'union donné le ..... 1648, et quelques autres pièces ensuite.1648Paris82576. Ode à nosseigneurs de la cour de Parlement de Paris sur l'arrêt d'union donné le ... 1648, et quel ques autres pièces ensuite. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 8 pages.
2577Ode au roi sur les mouvements arrivés à Paris au commencement de l'année 1649, ensuite de l'enlèvement de Sa Majesté fait par le cardinal Mazarin.1649Paris82577. Ode au roi sur les mouvements arrivés à Paris au commencement de l'année 1649, ensuite de l'en lèvement de Sa Majesté fait par le cardinal Mazarin. Paris, 1649, 8 pages.
2578Ode bacchique sur l'éloignement du cardinal Mazarin et le prochain retour des princes.1651Paris72578. Ode bacchique sur l'éloignement du cardinal Mazarin et le prochain retour des princes. Paris, 1651, 7 pages. Signé C. C. Même pièce que les Divertissements du carnaval, etc.
2579Ode panégyrique à monseigneur l'archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris.1649Paris72579. Ode panégyrique à monseigneur l'archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris. Paris, Alexandre Les selin, 1649,7 pages. Signé Du Teil. C'est le pitoyable auteur de la Consultation et ordonnance du médecin de l'État, etc.
2580Ode présentée à monseigneur le prince de Conty, en la maison de ville, sur son arrivée à Paris.1649Paris82580. Ode présentée à monseigneur le prince de Conty, en la maison de ville, sur son arrivée à Paris. Paris, Blageart, 1649,8 pages. Burnet, qui a signé ce pamplet, est aussi l'auteur du Remercie ment de la France pour la paix à monseigneur le prince de Conty.
2581Ode royal (sic) et pacifique dédiée au roi et à monseigneur le duc d'Anjou.1649Paris82581. O de royal (sic) et pacifique dédiée au roi et à monseigneur le duc d'Anjou. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. C'est une pièce burlesque qui n'a rien de l'ode. L'auteur y décrit le char de la paix, dont les roues sont com posées de quatre monstres abattus sous les quatre vertus cardi nales, et qui est attelé de six lions superbement voilés « D'un drap de pourpre et d'oriflamme. »
2582Ode sur don Joseph de Illescas, prétendu envoyé de l'archiduc Léopold.1649Sans Lieu82582. Ode sur don Joseph de Illescas, prétendu envoyé de l'archiduc Léopold. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Bonne, excellente pièce, qui est d'un frondeur, quoique l'Es pagne et le seigneur de Illescas y soient fort maltraités. « Vous nous porteriez malheur ; A son nom (de Condé) l'Espagne tremble ; Et malgré notre valeur Nous serions battus ensemble. « Lorsque nous faisons les fous, Cela se passe entre nous ; Ce n'est que vapeur de bile ; Mais si vous vous faites voir, Adieu la guerre civile ; Tout ira vous recevoir. « Je vous crois fils d'un ligueur Agrand busc, à grande fraize... Vous êtes mal déguisé, François espagnolisé. » Sautreau de Marsy, en reproduisant cette pièce dans son Nou veau Siècle de Louis XIV, vol. I", page 190, a modifié le titre ainsi qu'il suit : D. Joseph de Illescas, prétendu envoyé de l'archi duc Léopolal, stances.
2583Œufs (les) rouge (sic) à Mazarin, apresté(sic) par monsieur Scarron, en vers burlesques.1652Paris82583. oEufs (les) rouge (sic) à Mazarin, apresté(sic) par monsieur Scarron, en vers burlesques. Paris, Martin Bellay, 1652, 8 pages. Même pièce que la Catastrophe mazarine.
2584Œuvres de l'inconnu sur les mouvements de Guyenne, dédiées à monseigneur l'éminentissime cardinal Jules Mazarin.1653Paris3432584. OEuvres de l'inconnu sur les mouvements de Guyenne, dédiées à monseigneur l'éminentissime car dinal Jules Mazarin. Paris, Pierre Targa, 1653, 343 pages, plus la table. Lépitre dédicatoire est signée L. D. C. Le privilége porte la date du 15 décembre 1653. On voit en tête du volume un frontispice gravé par Humbelot et représentant le cardinal Mazarin, à qui un génie offre les œuvres de l'inconnu. Voir le Dialogue métaphorique de l'inconnu , etc. .
2585Officier (l') de ce temps de la maison royale, voyageant par la France pendant le temps présent, qui apprend les misères et les désordres qui se sont commis et commettent dans les provinces, seigneuries et terres du royaume, causes d'icelle (sic), dont il auroit ecrit une très humble remontrance faite au roi, lui déclarant les moyens d'y pourvoir à la gloire de Dieu et le repos de son Etat, sur les mauvais conseils à lui donnés par ses plus proches.1652Paris402585. Officier (l') de ce temps de la maison royale, voyageant par la France pendant le temps présent, qui apprend les misères et les désordres qui se sont commis et commettent dans les provinces, seigneuries et terres du royaume, causes d'icelle (sic), dont il auroit ecrit une très humble remontrance faite au roi, lui déclarant les moyens d'y pourvoir à la gloire de Dieu et le repos de son Etat, sur les mauvais conseils à lui donnés par ses plus proches. Paris, 1652, 40 pages. Réimpression du pamphlet attribué au ligueur Rolland, et publié cn 1583 sous le titre de : Remontrances très-humbles au roi de France et de Pologne, Henry troisième de ce nom, par un sien fidèle officier et sujet, sur les désordres et misères de ce royaume, causes d'icelles et moyens d'y pourvoir à la gloire de Dieu et repos universel de cet Etat. Cette édition n'avait point été signalée encore. Elle n'est pas COInInUlI1e .
2586Oie (l') royale tirée devant Leurs Majestés. Prosopopée, ou l'Oie qui parle.1649Paris112586. Oie (l') royale tirée devant Leurs Majestés. Pro sopopée, ou l'Oie qui parle. Paris, Denys Langlois, 1649, 11 pages. L'oie se tirait sur la rivière entre l'île des Cygnes et les Bons Hommes. Ce spectacle faisait partie des fêtes populaires pour le re tour du roi. C'est une assez pauvre pièce; mais elle touche à l'histoire des mœurs ; et elle n'est pas commune.
2587Oiseau (l') de rivière, ou le Tournoy (sic) naval, dédié aux mariniers.1649Paris402587. Oiseau (l') de rivière, ou le Tournoy (sic) naval, dédié aux mariniers. Paris, Pierre Variquet, 1649, 40 pages. La pièce qui précède vaut mieux.
2588Ombre (l') de madame la Princesse apparue à la reine, au Parlement et à plusieurs autres.1651Sans Lieu162588. Ombre (l') de madame la Princesse apparue à la reine, au Parlement et à plusieurs autres. Sans Lieu, 1651, 16 pages. François Davenne.
2589Ombre (l') de Manchiny apparue à Mazarin, et la conférence faite ensemble au sujet de sa mort.1652Paris72589. Ombre (l') de Manchiny apparue à Mazarin, et la conférence faite ensemble au sujet de sa mort. Paris, M. Jacquet, 1652,7 pages.
2590Ombre (l') de Mancini, sa condamnation et sa déposition contre le cardinal Mazarin, la marche de ce dernier, sa contenance, ses desseins et ses passions différentes; c'est la suite de la pièce intitulée: les Sentiments de la France et des plus déliés politiques sur l'éloignement du cardinal Mazarin et la conduite du prince de Condé, par le sieur de Sandricourt.1652Paris472590. Ombre (l') de Mancini, sa condamnation et sa déposition contre le cardinal Mazarin, la marche de ce dernier, sa contenance, ses desseins et ses passions différentes; c'est la suitê de la pièce intitulée : les Sentiments de la France et des plus déliés politiques sur l'éloignement du cardinal Mazarin et la conduite du prince de Condé, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 47 pages.
2591Ombre (l') de monsieur de Châtillon, ou les Avis héroïques et importants donnés à monsieur le prince de Condé.1649Paris122591. Ombre (l') de monsieur de Châtillon, ou les Avis héroïques et importants donnés à monsieur le prince de Condé. Paris, Denys Langlois, 1649, 12 pages. Ce pamphlet avait déjà paru sous le titre de : les Avis héroïques et importants, etc.
2592Ombre (l') du feu prince de Condé apparue à monsieur le Prince, son fils, depuis sa sortie de Paris.1652Paris82592. Ombre (l') du feu prince de Condé apparue à monsieur le Prince, son fils, depuis sa sortie de Pa ris. Paris, 1652, 8 pages. Bon et rare " Le prince de Condé prédit à son fils qu'il quittera Paris et la France avec les Espagnols.
2593Ombre (l') du grand Armand, cardinal, duc de Richelieu, parlant à Jules Mazarin.1649Paris112593. Ombre (l') du grand Armand, cardinal, duc de Richelieu, parlant à Jules Mazarin. Paris, François Noël, 1649, 11 pages. Ce pamphlet contient des détails assez curieux sur l'affaire de Naples.
2594Ombre (l') du grand César à monsieur le prince de Condé pour l'animer à la destruction du Mazarin et la protection de Paris.1652Paris82594. Ombre (l') du grand César à monsieur le prince de Condé pour l'animer à la destruction du Mazarin et la protection de Paris. Paris, 1652,8 pages.
2595Ombre (l') du maréchal d'Ancre apparue au cardinal Mazarin en la ville de Sédan, touchant la résolution qu'il doit prendre sur les troubles qu'il a suscités en France, pour la sûreté de sa personne.1651Sans Lieu82595. Ombre (l') du maréchal d'Ancre apparue au cardinal Mazarin en la ville de Sédan, touchant la résolution qu'il doit prendre sur les troubles qu'il a suscités en France, pour la sûreté de sa personne. - Sans Lieu, 1651,8 pages.
2596Ombre (l') du maréchal de Gassion parlant à monsieur de Turenne sur les affaires de ce temps.1650Sans Lieu72596. Ombre (l') du maréchal de Gassion parlant à monsieur de Turenne sur les affaires de ce temps. Sans Lieu, 1650,7 pages.
2597Ombre (l') du roi d'Angleterre apparue à la reine de France.Sans DateSans Lieu72597. Ombre (l') du roi d'Angleterre apparue à la reine de France. (S. l. n. d.), 7 pages. Après la paix de Saint-Germain, 1649.
2598On (l') du temps tout nouveau, en vers burlesque (sic), par C. D. B. M.1649Sans Lieu122598. On (l') du temps tout nouveau, en vers burlesque (sic), par C. D. B. M. Sans Lieu, 1649, 12 pages. Il est plus rare que le Burlesque on de ce temps; mais il ne le vaut pas.
2599Onophage (l') ou le Mangeur d'âne, histoire véritable d'un procureur qui a mangé un âne. Improbius nihil est hâc... . gulâ . Martial, épig . 51, liv. 5.1649Paris102599. Onophage (l') ou le Mangeur d'âne, histoire vé ritable d'un procureur qui a mangé un âne. Impro bius nihil est hdc... guld. Martial, épig. 51, liv. 5. Paris, 1649, 10 pages. On a fait sur le même sujet l'Ane du procureur ressuscité, etc.; mais on ne trouve que l'Onophage dans le Nouveau siècle de Louis XIV, p.229 du I° vol.
2600Opposition des conseillers, secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles soit faite, sinon aux conditions portées dans la présente.Sans DateSans Lieu42600. Opposition des conseillers, secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles soit faite, sinon aux conditions portées dans la présente. (S. l. n. d.), 4 pages. Cette pièce n'a pas de titre. Celui qui précède, n'a été fait que pour le classement. Elle commence par ces mots : « Les conseillers secrétaires , etc. » L'opposition est du 10 janvier 1650. Elle avait pour but d'ob tenir le payement de trois quartiers des rentes assises sur les ga belles. Les conseillers secrétaires du roi l'ont renouvelée trois fois, la troisième fois le 3 février. Toutes les pièces de cette procédure sont rares. Voir l'Addition que font les conseillers secrétaires du roi, etc.
2601Oracle (l') de la France parlant au roi de l'état présent de toutes les villes de son royaume.1652Sans Lieu222601. Oracle (l') de la France parlant au roi de l'état présent de toutes les villes de son royaume. (S. l,), 1652, 22 pages. Il n'y a de remarquable que le verbe entrôner, pour placer sur le trône.
2602Oracle (l') de Morphée pour le retour du roi.1649Paris82602. Oracle (l') de Morphée pour le retour du roi. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages.
2603Oracle (l') des vertus héroïques et cardinales de monseigneur le prince de Conty.1649Paris82603. Oracle (l') des vertus héroïques et cardinales de monseigneur le prince de Conty. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 8 pages. Signé Roveyrol.
2604Orage (l') dissipé de devant la ville de Bordeaux par la présence de Sa Majesté.1650Paris72604. Orage (l') dissipé de devant la ville de Bordeaux , par la présence de Sa Majesté. Paris, David Beauplet, 1650, 7 pages.
2605Oraison (l') des bons François aux pieds de la Fronde.1650Sans Lieu72605. Oraison (l') des bons François aux pieds de la Fronde.Sans Lieu, 1650, 7 pages. Pendant la prison des princes. Ni trop mauvais, ni trop
2606Oraison funèbre de feue madame la princesse douairière de Condé, prononcée sur le corps de Son Altesse dans l'église royale et collégiale de Saint-Maur-les-Fossés, le 21ᵉ jour de décembre 1650, par le sieur Deschamps, conseiller, aumônier, prédicateur du roi et chanoine en ladite église.1651Paris122606. Oraison funèbre de feue madame la princesse - douairière de Condé, prononcée sur le corps de Son - Altesse dans l'église royale et collégiale de Saint-Maur les-Fossés, le 21°jour de décembre 1650, par le sieur Deschamps, conseiller, aumônier, prédicateur du roi et chanoine en ladite église. Paris, 1651, 12 pages.
2607Oraison funèbre sur la vie et la mort de madame la princesse douairière de Condé, par M. D. L. B. E.1650Paris272607. Oraison funèbre sur la vie et la mort de madame la princesse douairière de Condé, par M. D. L. B. E. Paris, Nicolas Jacquard, 1650, 27 pages. Elle se termine par un mauvais sommet du même auteur.
2608Orateur (l') des peuples faisant voir les aveugles.1652Paris152608. Orateur (l') des peuples faisant voir les aveugles. Paris, 1652, 15 pages. Même pièce que les Intéréts des peuples représentés à Son Al tesse Royale, etc.
2609Ordonnance de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, par laquelle il est enjoint aux boulangers et pâtissiers de faire dorénavant des pains de deux et trois livres seulement pour la subsistance et soulagement des pauvres gens.1649Paris42609. Ordonnance de messieurs les prévôt des mar chands et échevins de la ville de Paris, par laquelle il est enjoint aux boulangers et pâtissiers de faire doré navant des pains de deux et trois livres seulement pour la subsistance et soulagement des pauvres gens. Du premier mars 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
2610Ordonnance de messieurs les prévôt des mar chands et eschevins de la ville de Paris, portant réglement général pour la garde ordinaire des portes de ladite ville de Paris. Du deuxiesme mars 1651.1651Paris42610. Ordonnance de messieurs les prévôt des mar chands et eschevins de la ville de Paris, portant régle ment général pour la garde ordinaire des portes de ladite ville de Paris. Du deuxiesme mars 1651. Paris, Pierre Rocollet, 1651, 4 pages.
2611Ordonnance de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, portant réglement général pour la garde ordinaire des portes de ladite ville et faubourgs de Paris et autres expéditions qui seront commandées pour le service du roi et la conservation de ladite ville. Du quatorzième février 1649.1649Paris42611. Ordonnance de messieurs les prévôt des mar chands et échevins de la ville de Paris, portant régle ment général pour la garde ordinaire des portes de ladite ville et faubourgs de Paris et autres expéditions qui seront commandées pour le service du roi et la conservation de ladite ville. Du quatorzième février 1649. Paris, 1649,4 pages,
2612Ordonnance de messieurs les prévôt des marchands et échevins, portant réglement pour les blés et farines en faveur des bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris.1649Paris42612. Ordonnance de messieurs les prévôt des mar chands et échevins, portant réglement pour les blés et farines en faveur des bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris. Du 23 janvier 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages. Les blés et farines devaient être conduits au Louvre pour être vendus aux boulangers. Défense aux bourgeois d'en acheter, sous peine de 500 livres; défense de les piller, sous peine de mort. On tenait registre des ventes, pour contrôler les fournées des bou langers.
2613Ordonnance de monseigneur Louis de Valois, comte d'Alais, colonel général de la cavalerie légère de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi en ses pays et armées de Provence, contre l'arrêt du parlement d'Aix en Provence.Sans DateSans Lieu42613. Ordonnance de monseigneur Louis de Valois, comte d'Alais, colonel général de la cavalerie légère de France, gouverneur et lieutenant général pour le roi en ses pays et armées de Provence, contre l'arrêt du parlement d'Aix en Provence.(S. l. n. d.), 4 pages. Lordonnance est du 20 juin 1649. Elle concerne la levée des deniers de la province. Le Parlement a répliqué par son Arrét du 23 juin.
2614Ordonnance de police, par laquelle il est enjoint à tous les boulangers, tant de gros que de petit pain, d'y mettre leur marque et le nombre de livres qu'il pèsera ; comme aussi il leur est fait défense de vendre la livre à plus haut prix qu'il n'est porté par la présente ordonnance, sur les peines y mentionnées. Du sixièmejour de mars 1649.1649Paris42614. Ordonnance de police, par laquelle il est enjoint à tous les boulangers, tant de gros que de petit pain, d'y mettre leur marque et le nombre de livres qu'il pèsera ; comme aussi il leur est fait défense de vendre la livre à plus haut prix qu'il n'est porté par la pré sente ordonnance, sur les peines y mentionnées. Du sixième jour de mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages. Signé D'Aubray. Pain le plus blanc, deux sols la livre. Pain bis blanc, dix-huit deniers. Pain des pauvres, un sol. Cette ordonnance est reproduite dans le Détail de la France sous le gouvernement présent, etc. (Bois Guillebert), page 192, tome II de l'édition de 1707.
2615Ordonnance du roi en faveur des bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris pour l'ouverture et liberté des passages des bleds (sic), vins, bois, pois sons et autres denrées destinées pour la provision de ladite ville.1652Paris62615. Ordonnance du roi en faveur des bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris pour l'ouverture et liberté des passages des bleds (sic), vins, bois, pois sons et autres denrées destinées pour la provision de ladite ville. Donnée à Pontoise le 29 septembre 1652. Paris, Antoine Estienne, 1652, 6 pages.
2616Ordonnance du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, par la quelle Sa Majesté veut et entend que le commerce ordinaire des blés et autres vivres et marchandises y soit entretenu ainsi qu'il est accoutumé, et fait défenses très-expresses à toutes personnes d'y contrevenir.Sans DateParis42616. Ordonnance du roi envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, par la quelle Sa Majesté veut et entend que le commerce or dinaire des blés et autres vivres et marchandises y soit entretenu ainsi qu'il est accoutumé, et fait dé fenses très-expresses à toutes personnes d'y contreve nir. Paris, Michel Mettayer, Sans Date, 4 pages. Datée de Ruel, le 14 septembre 1648.
2617Ordonnance du roi, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour le rétablissement du commerce.1649Paris42617.Ordonnance du roi, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour le rétablissement du commerce. Du 20 mars 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
2618Ordonnance du roi, portant commandement aux sujets de Sa Majesté étant près le cardinal de Retz de s'en retirer, avec défenses à eux et à tous autres de garder correspondance avec lui, et injonction d'indiquer ceux qui auront intelligence avec lui, comme aussi d'arrêter ceux qui iront et viendront vers lui. Du 28 mars 1656 , à Paris.1656Paris72618. Ordonnance du roi, portant commandement aux sujets de Sa Majesté étant près le cardinal de Retz de s'en retirer, avec défenses à eux et à tous autres de garder correspondance avec lui, et injonction d'in diquer ceux qui auront intelligence avec lui, comme aussi d'arrêter ceux qui iront et viendront vers lui. Du 28 mars 1656, à Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1656,7 pages. Elle paraît n'être que la reproduction d'une autre ordonnance, en date du 16 avril 1655, que je n'ai vue imprimée que dans la pièce intitulée : Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandé étre publiées de nouveau, etc.
2619Ordonnance du roi pour faire arrêter le cardinal de Retz en quelque lieu du royaume qu'il se présente, et défendre de lui donner retraite ni assistance sur les peines y mentionnées, du 14 septembre 1656 à Compiègne, avec l'arrêt du parlement de Toulouse du 6 octobre 1656.1656Toulouse72619. Ordonnance du roi pour faire arrêter le cardinal de Retz en quelque lieu du royaume qu'il se présente, et défendre de lui donner retraite ni assistance sur les peines y mentionnées, du 14 septembre 1656 à Compiègne, avec l'arrêt du parlement de Toulouse du 6 octobre 1656. Toulouse, Jean Boude , 1656, 7 pages.
2620Ordonnance pour la convocation des trois États de la ville, prévôté et vicomté de Paris en la grande salle de l'archevêché, au lundi 4 du mois de septembre prochain 1651, pour faire élection de députés aux Etats Généraux.1651Paris72620. Ordonnance pour la convocation des trois États de la ville, prévôté et vicomté de Paris en la grande salle de l'archevêché, au lundi 4 du mois de septembre prochain 1651, pour faire élection de députés aU1X Etats Généraux. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651,7 pages. Datée du 22 août 1651. Les manants et habitants des villes, bourgs et villages sont assignés à comparoir devant le chancelier, garde de la prévôté et vicomté, pour entendre lecture des lettres du roi, et conformément à icelles, apporter les mémoires des choses qu'ils jugeront regarder le service du roi et le soulagement de ses sujets.
2621Ordonnances de messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour le pain de munition des gens de guerre; autre ordonnance de messieurs de la ville pour la munition des chevaux qui doivent servir aux gens de guerre. Du douzième janvier 1649.1649Paris42621. Ordonnances de messieurs lesprévôt des marchands et échevins de la ville de Paris pour le pain de muni tion des gens de guerre; autre ordonnance de messieurs de la ville pour la munition des chevaux qui doivent servir aux gens de guerre. Du douzième janvier 1649. Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages.Très-rare.
2622Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandé être publiées de nouveau pour être exécutées, suivant le contenu en la dernière du 2 juillet 1656, contre le cardinal de Retz et ses adhérents.1656Paris122622. Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandé être publiées de nouveau pour être exécutées, suivant le contenu en la dernière du 2 juillet 1656, contre le cardinal de Retz et ses adhérents. Paris, par les im primeurs et libraires ordinaires du rôi, 1656,12 pages. La première, du 20 août 1654, ordonne d'arrêter le car dinal; la seconde, du 22, ordonne aux domestiques du cardinal de quitter Paris dans les vingt-quatre heures ; la troisième, du 16 avril 1655, défend aux sujets du roi de rester auprès du car dinal et d'entretenir correspondance avec lui; la quatrième, du 28 mars 1656, contient les mêmes défenses; la cinquième, du 2 juillet 1656, ordonne de faire le procès à tous ceux qui auront contrevenu auxdites ordonnances.
2623Ordre (l') de la Paille, institué pour combattre les mazarins, avec l'avis pour faire sortir présentement des prisons ceux qui y sont détenus pour quoi que ce soit.1652Paris72623. Ordre (l') de la Paille, institué pour combattre les mazarins, avec l'avis pour faire sortir présente ment des prisons ceux qui y sont détenus pour quoi que ce soit. Paris, Simon le Porteur, 1652,7 pages. L'auteur nous apprend que le prince de Condé donna, pour signe de reconnaissance à son armée, dans les journées de Phi lisbourg et de Lens, « de tirer un peu de chemise hors des chausses.» Au combat de la porte Saint-Antoine, il donna de la paille aux Allemands d'abord, puis à toutes ses troupes. Il paraît que sur une requête des prisonniers, le lieutenant civil d'Aubray avait ordonné que leurs parties leur donneraient seize onces de pain par jour ; sinon , qu'ils seraient remis en li berté. L'auteur dit que pour l'exécution de cette ordonnance, il suffit de s'adresser au secrétaire dudit D'Aubray. Ce pamphlet n'est pas commun.
2624Ordre donné par le Mazarin à son maistre d'hostel pour un plat dont il veut que sa table particulière soit servie pendant tous les jours du mois de février prochain, laissant le reste à la volonté du sieur Euzenat.1652Paris72624. Ordre donné par le Mazarin à son maistre d'hos tel pour un plat dont il veut que sa table particulière soit servie pendant tous les jours du mois de février prochain , laissant le reste à la volonté du sieur Eu zenat. Paris, 1652, 7 pages. Daté du camp de Pont (sur) Yonne, le 15 janvier. C'est l'original du Festin de Mazarin, etc. Euzenat était prêtre, intendant de la maison du cardinal. L'au teur de la Pierre de touche regrettait qu'on ne l'eût pas traîné par les rues.
2625Ordre (l') du roi envoyé aux villes pour le passage du cardinal Mazarin.Sans DateSans Lieu22625. Ordre (l') du roi envoyé aux villes pour le pas sage du cardinal Mazarin.(S. l. n. d.), 2 pages. Daté de Poitiers, le 11 janvier 1652.
2626Ordre (l') et cérémonie qui se doit (sic) observer tant en la descente de la châsse de Sainte-Geneviève, patronne de Paris, qu'en la procession d'icelle, qui se fera mardi, 11 de juin 1652, pour obtenir de Dieu la paix générale.1652Paris82626. Ordre (l') et cérémonie qui se doit (sic) observer tant en la descente de la châsse de Sainte-Geneviève, patronne de Paris, qu'en la procession d'icelle, qui se fera mardi, 11 de juin 1652, pour obtenir de Dieu la - paix générale. Paris, François Noël, 1652,8 pages. Rare et curieux par les souvenirs historiques qu'il garde.
2627Ordre (l') et ouverture du bureau des parties casuelles pour la recette du droit annuel de l'année 1651, destinée pour repousser les ennemis des provinces de Champagne et Picardie.Sans DateParis42627. Ordre (l') et ouverture du bureau des parties ca suelles pour la recette du droit annuel de l'année 1651, destinée pour repousser les ennemis des pro vinces de Champagne et Picardie. Paris, Antoine Estienne, Sans Date, 4 pages. - Copie de l'affiche apposée en exécution de la déclaration du 22 août 1650, (Déclaration du roi, portant que les officiers des compagnies souveraines de Paris.. seront reçus à payer ledit droit annuel. lue et publiée en la grande chancellerie de France le 3 septembre.)
2628Ordre et réglement donné par Son Altesse Royale, que doivent tenir les gens de guerre, tant cavalerie que infanterie; extrait des registres de la connétablie et maréchaussée de France au siége général de la table de marbre du Palais.1652Paris82628, Ordre et réglement donné par Son Altesse Royale, que doivent tenir les gens de guerre, tant cavalerie que infanterie ; extrait des registres de la connétablie et maréchaussée de France au siége général de la table de marbre du Palais. Paris, Jacques Bellay, 1652, 8 pages. Lu et publié le 14 mai. Réimpression de la pièce suivante :
2629Ordre et réglement que doivent tenir et garder les soldats et gens de guerre à pied; extrait des registres de la connétablie et maréchaussée de France au siége général de la table de marbre du Palais.1649Paris42629. Ordre et réglement que doivent tenir et garder les soldats et gens de guerre à pied; extrait des re gistres de la connétablie et maréchaussée de France au siége général de la table de marbre du Palais. Paris, 1649, 4 pages. Lu, publié et affiché le 14 janvier. Passé par les piques ou les arquebuses, pendu et étranglé, voilà à peu près tout le code pénal militaire. Cependant, pour blasphême, il y avait exposition au carcan, avec amende honorable pendant trois jours.
2630Ordre et réglement que nos seigneurs de la cour de Parlement veulent estre gardé (sic) et observé aux portes de la ville et fauxbourgs de Paris; par l'ordre de messieurs les prévôts (sic) des marchands et eschevins de ladite ville.1649Paris72630. Ordre et réglement que nos seigneurs de la cour de Parlement veulent estre gardé (sic) et observé aux portes de la ville et fauxbourgs de Paris; par l'ordre de messieurs les prévôts (sic) des marchands et esche vins de ladite ville. Paris, Jean de La Caille, 1649, 7 pages. A la suite d'un ordre du 21 février qui défend les blasphèmes, on lit des « Passages tirés des cahiers sacrés qui déclarent les puaitions auxquelles Dieu a condamné les blasphémateurs , et les rigoureux et épouvantables châtiments qui s'en sont ensuivis. »
2631Ordre (l') qui doit être observé pour les prières sur la descente de la châsse de madame Sainte-Geneviève, patronne de la ville de Paris, pour implorer par son intercession la paix du royaume.1652Paris82631. Ordre (l') qui doit être observé pour les prières sur la descente de la châsse de madame Sainte-Gene viève, patronne de la ville de Paris, pour implorer par son intercession la paix du royaume. Paris, Jean de La Haye, 1652, 8 pages. Rare. Imprimé le 5 juin 1652. Il n'y a qu'une prière à sainte Geneviève,
2632Orgueilleux (l') humilié, ou le Caporal étonné.1649Paris82632. Orgueilleux (l') humilié, ou le Caporal étonné. . · Parie, Claude Boudeville, 1649, 8 pages. Mauvaise plaisanterie, qui n'est cependant pas commune.
2633Origine (l') des partisans, avec la purgation de Jules Mazarin, et autres vers sur le temps, en vers burlesques.1649Paris82633. Origine (l') des partisans, avec la purgation de Jules Mazarin, et autres vers sur le temps, en vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages. La Purgation de Jules Mazarin se trouve dans les Diverses pièces sur les colonnes et piliers des maltôtiers, sous le titre de : « Sur le bonhomme d'Hémery. »
2634Orphée (l') grotesque, avec le Bal rustique, en vers burlesques, première partie.164918/05/1649Paris202634. Orphée (l') grotesque, avec le Bal rustique, en vers burlesques, première partie. Paris, Sébastien Martin, 1649,20 pages. La seconde partie, qui n'est que de 12 pages, est intitulée : Suite de l'Orphée, avec les Bacchantes, ou les Rudes joueuses.
2635Outrecuidance (l') présomption (sic) du cardinal Mazarin dans le mariage de sa nièce.Sans DateSans Lieu152635. Outrecuidance (l') présomption (sic) du cardinal Mazarin dans le mariage de sa nièce. (S. l. n. d.), 15 pages. M. Leber, dans son Catalogue, ajoute au titre, entre paren thèses : Avec le roi. Je ne vois rien qui autorise cette addition. L'auteur termine son pamphlet par d'exécrables vers où il dit : « Prince, prince, venez-nous voir; Vous méritez bien là de Guise, » Il s'agit évidemment du duc de Mercœur. On y a fait une réponse, qui ne vaut pas mieux que la pièce.
2636Ouy dire (l') de la cour.Sans Lieu82636. Ouy dire (l') de la cour.(S. l. n. d), 8 pages. « Si la reine fait feu, vous êtes assuré que monsieur le Prince sera la pierre à fusil, avec laquelle on le battra ; monsieur le duc d'Orléans servira d'allumettes; aussi bien brûle-t-il toujours par les deux bouts. Les chemises des nièces de Mazarin serviront de mèches, et la calotte du cardinal de soufflet, avec lequel on allu mera le feu par toute l'étendue de la France; et des os des pauvres François brûlés, on en doit composer un musc que ceux de la cour, ou plutôt de la faction de Mazarin porteront continuellement, et dont l'odeur ira jusques en Espagne réjouir Sa Majésté Ca tholique. » Cette pièce est donc antérieure au blocus ?
2637Ovide parlant à Tieste (sic), lui montrant l'ordre qu'il doit tenir pour gouverner un État et le rendre victorieux malgré ses ennemis; 1. que la coutume doit être observée sans qu'on y puisse mettre empêchement; 2 . que les lois reçues ne se doivent aucunement changer; 3. que l'épée rouillée de justice peut perdre le Mazarin par ses nouvelles lois; 4. que les lois permettent d'appeler mains ennemies (sic ) pour éviter une continuelle guerre; 5. que les vertus modernes se doivent autant louer que les anciennes; 6. que Son Altesse Royale, messieurs les princes et le Parlement sont obligés de retirer le roi d'entre les mains du Mazarin.1652Paris442637. Ovide parlant à Tieste (sic), lui montrant l'ordre qu'il doit tenir pour gouverner un État et le rendre victorieux malgré ses ennemis; 1. que la coutume doit être observée sans qu'on y puisse mettre empêche ment; 2. que les lois reçues ne se doivent aucune ment changer; 3. que l'épée rouillée de justice peut perdre le Mazarin par ses nouvelles lois ; 4. que les lois permettent d'appeler mains ennemies (sic) pour éviter une continuelle guerre; 5. que les vertus mo dernes se doivent autant louer que les anciennes ; 6. que Son Altesse Royale, messieurs les princes et le Parlement sont obligés de retirer le roi d'entre les mains du Mazarin. Paris, 1652, 44 pages. Voilà certes une impudente tromperie ! Cette pièce se compose, pour les quarante premières pages, d'extraits mal ajustés de Mon taigne, et, pour les quatre dernières, de Remontrances au roi sur tous les articles ci-dessus mentionnés, lesquelles remontrances ne sont que la péroraison de la Vérité toute nue. Je l'ai signalée à M. le docteur Payen, dont on connaît les savants travaux sur Montaigne; et j'ai reçu, en échange de cette commu nication, la note suivante qu'il était peut-être seul capable de faire : « Les extraits sont pris çà et là et placés à la suite les uns des autres, souvent sans qu'ils aient entre eux aucun rapport, et sans que les transitions soient en aucune façon ménagées. « Le début de la pièce : «"Je n'ai point cette erreur commune, » est pris au commencement même du chapitre 36 du I° livre.Ce chapitre est transcrit en entier, moins la citation qui le termine et qui complète le sens de la phrase.Ainsi il finit par : « et le maistre du caeur, après avoir estalé les noms des plus grands romains en sa peinture, finit en cette manière : « His dantem jura Catonem. » « La page 7 de la mazarinade porte seulement : « finit en cette ma nière; » puis elle continue : « où les estrennes que le roy envoye aux princes ses vassaux, tous les ans, c'est du feu »; ce qui n'offre aucun sens et n'a pas le moindre rapport avec la phrase précédente. « Ce second morceau est emprunté au chapitre 22 du Ier livre, peu après le commencement. Il va jusqu'à la fin du chapitre de Montaigne et à la page 21 de la mazarinade (la nécessité publique le requéroit. « L'alinéa suivant : « Il se veoit dans les histoires force gens, etc.,» est pris au milieu du chapitre 23. L'emprunt qui se termine à la page 26 du pamphlet, comprend tout le reste du chapitre. « Vient ensuite, et toujours d'une manière brusque et inat tendue, le commencement du chapitre 38 : « Laissons à part cette longue comparaison, » jusqu'à ces mots : « Deffaits des principaux tourments de notre vie, » page 28 de la pièce satirique, qui se lisent avant la citation d'Horace : « Ratio et prudentia curas. » » De là, la mazarinade saute au commencement du chapitre 27 du livre II : « J'ay souvent ouy dire que la couardise est mère de la cruauté »; et la citation continue jusqu'à la page 36, à ces mots : « que de rendre la jeunesse aspre au service bellique, et n'y confèrent point. » « Puis, c'est le début du chapitre 32 du II° livre, commençant par : « La familiarité que j'ay avec ces personnages ici » (Sénèque et Plutarque ; mais le plagiaire ne le dit pas); et la copie continue jusqu'à ces mots : « pour des opinions empruntées d'autruy, ignorées et incognues » qui sont encore de Montaigne, et qui terminent l'emprunt (page 40 de la mazarinade); mais le pamphlet ajoute, ce qui n'est plus de Montaigne : « mesmes jusqu'aux portes de Paris. » « Je remarque qu'un peu avant la fin de ce morceau, l'arran- geur a supprimé une vingtaine de lignes du texte original, savoir tout ce qui est compris entre : « qui estoit fort en usage entre eux à dire seulement leur nom », et « je sais qu'il s'est trouvé de simples paysans, » page 39. « Du reste, dans ces morceaux empruntés, il y a bon nombre de fautes, des changements de mots , etc.; mais en général la transcription est littérale. »
2638Oygnon (l') ou l'union qui fait mal à Mazarin, avec quelques autres pièces du temps contre lui.1649Paris122638. Oygnon (l') ou l'union qui fait mal à Mazarin, avec quelques autres pièces du temps contre lui. Pa ris, 1649, 12 pages. Voici la plus jolie pièce de ce recueil. Le surintendant d'Emery venait d'être exilé à son château de Tanlay. On lui écrivit : « D'Hemery, ne t'en vas pas. Jules te suit pas à pas, Attends-le (à Tanlay).
2639P. Alziarii Ludovico XIV, panegyricus de compositis Galliæ motibus.1650Narbonnenan2639.* P. Alziarii Ludovico XIV, panegyricus de com positis Galliæ motibus. Narbonne, 1650. Bib. hist., 23221.
2640P. Guerre (la) ensevelie.Sans DateSans Lieu82640. P. Guerre (la) ensevelie. (s l. n. d.), 8 pages. Même pièce que la Guerre ensevelie
2641Pacifique (le), ou Entretien d'Ariste avec Lucile sur l'état des affaires présentes. Erit consilium pacificum interutrosque. ECCLÉS.,4.(Il y aura un conseil de paix entre l'un et l'autre parti.)1649Paris152641.. Pacifique (le), ou Entretien d'Ariste avec Lucile sur l'état des affaires présentes. Erit consilium paci ficum inter utrosque. EccLÉs.,4.(Il y aura un conseil de paix entre l'un et l'autre parti.)Paris, Pierre Va riquet, 1649, 15 pages.
2642Pacte (le) de Mazarin avec le démon.1649Sans Lieu82642. Pacte (le)de Mazarin avec le démon.Sans Lieu, 1649, 8 pages. Réimprimé dans le Nouveau Siècle de Louis XIV, I° vol. page 257.
2643Paix (la) accordée par le roi à ses sujets de sa ville de Bordeaux, apportée par le courrier arrivé à Paris le mardi 27 septembre 1650, avec la sortie de madame la Princesse, messieurs de Bouillon et de La rochefoucault de ladite ville.1650Paris72643. Paix (la) accordée par le roi à ses sujets de sa ville de Bordeaux, apportée par le courrier arrivé à Paris le mardi 27 septembre 1650, avec la sortie de madame la Princesse, messieurs de Bouillon et de La - rochefoucault de ladite ville. Paris, Jacques Barlay, 1650,7 pages. - Récit menteur de la Fronde. Cette pièce n'est pas commune.
2644Paix (la) assurée de la part de Dieu, présentée au roi.1651Paris82644. Paix (la) assurée de la part de Dieu, présentée au roi. Paris, Guillaume Sassier, 1651,8 pages. Signé J. B. P. P. Original et rare.
2645Paix (la) au milieu de la guerre. dIscours chrétien.1649Paris82645. Paix (la) au milieu de la guerre. Discours chré tien. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages.
2646*Paix (la) de Bordeaux.1650Parisnan2646*. Paix (la) de Bordeaux. Paris, 1650. Bib. hist., 23180. Extrait de la Gazette.
2647Paix (la) demandée par les bons François au roi et à la reine, en vers burlesques.1649Sans Lieu82647. Paix (la) demandée par les bons François au roi et à la reine, en vers burlesques. Sans Lieu, 1649, 8 pages. Ce ne sont pas des vers, mais un galimatias double sans raison et sans rimes.
2648Paix (la) en France.1649Saint-Germain-En-Laye82648. Paix (la) en France. Saint-Germain-en-Laye, 1649, 8 pages. Renaudot.
2649Paix (la) en son trône de gloire, ou la Corne d'abondance apportée du ciel à tous les bons François par l'ange tutélaire de ce royaume.1649Paris82649. Paix (la) en son trône de gloire, ou la Corne d'a bondance apportée du ciel à tous les bons François par l'ange tutélaire de ce royaume. Paris, Pierre Vari quet, 1649, 8 pages.
2650Paix (la) en son trône, ou la Guerre exilée de dans la Trace (sic) par le glorieux retour du roi en sa ville de Paris.1649Paris72650. Paix (la) en son trône, ou la Guerre exilée de dans la Trace (sic) par le glorieux retour du roi en sa ville de Paris. Paris, veuve Calleville, (1649), 7 pages. Signé Du Pelletier. Voici un échantillon du style de cet écrivain : « Si j'en étois cru, on condamneroit au feu ces pièces volantes qui ne sont que des scandaleuses qui courent toute la ville, et des séditieuses qu'on doit enfermer dans des basses fosses. En vain on leur a donné les grâces de la poésie pour les rendre plus belles ; c'est une débauchée qui a pris, pour nous séduire, de pompeux habits et du fard. »
2651Paix(la) errante et complaignante.1649Paris72651. Paix(la) errante et complaignante. Paris, veuve Jean Remy, 1649,7 pages.
2652Paix (la) véritable accordée par le roi à ses sujets de la ville de Bordeaux et à ceux qui ont tenu leur parti, apportée à Son Altesse Royale dans le palais d'Orléans par M. le comte de Lhopital, le mardi 4 octobre 1650, avec les articles accordés à madame la princesse, monseigneur le duc d 'Anguien (sic), et à messieurs de Bouillon et de Larochefoucault.1650Paris72652. Paix (la)véritable accordée par le roi à ses sujets de la ville de Bordeaux et à ceux qui ont tenu leur parti, apportée à Son Altesse Royale dans le palais d'Orléans par M. le comte de Lhopital, le mardi 4 oc - tobre 1650, avec les articles accordés à madame la princesse, monseigneur le duc d'Anguien (sic), et à messieurs de Bouillon et de Larochefoucault. Paris , Guillaume Sassier, 1650,7 pages. C'est la nouvelle officielle. n n'y a pourtant que la substance des articles.
2653Paix (la) véritable, présentée à la reyne.1649Paris82653. Paix (la)véritable, présentée à la reyne, Paris, - Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
2654Palladium (le), ou le Dépôt tutélaire de Paris, à madame la duchesse de Longueville, par M. de l'Isle.1649Paris82654. Palladium (le), ou le Dépôt tutélaire de Paris, à madame la duchesse de Longueville, par M. de l'Isle. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. Ce palladium, c'est la duchesse de Longueville elle-même. Il y en a une édition in-12 dont les exemplaires sont très-rares, et une réimpression dans le Nouveau Siècle de Louis XIV, p. 165 du Ier vol. Sautreau de Marsy a supprimé le nom de l'auteur dans le titre.
2655Palme (la) présentée au roi et à la reine à Saint Germain-en-Laye, le jour des Rameaux, pour un symbole de paix.1649Paris82655. Palme (la) présentée au roi et à la reine à Saint Germain-en-Laye, le jour des Rameaux, pour un symbole de paix. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. Ce pamphlet a aussi paru sous le titre de le Rameau royal, etc.
2656Palmes (les) du grand prince de Condé.1652Paris82656. Palmes (les) du grand prince de Condé. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Six sonnets et une épigramme plus que médiocres. « Jugez donc, ô François, à voir tant de vertu, Si celui qui défend et donne les couronnes, Ne mérite pas mieux de s'en voir revêtu. » On dit dans l'épigramme, il est vrai : « Régnez, je ne dis pas en France.»
2657Palmes (les) héroïques du généreux duc de Beaufort.1649Paris82657. Palmes (les) héroïques du généreux duc de Beau fort. Paris, Jean Hénault, 1649, 8 pages. Signé Charlotte Hénault. Le même sujet est traité en prose et en vers ; mais l'exemplaire n'est complet qu'autant qu'il réunit les deux pièces. .
2658Pandore (la), ou l'Assemblage de tous les malheurs que la France a soufferts dans le ministère du cardinal Mazarin, 1. sur son manquement de foi; 2. sur le nom de Jules Mazarin, funeste à la chrétienté; 3. sur ses mauvais conseils donnés à Sa Majesté; 4. sur la nécessité qu'il y a de l’éloigner du conseil du roi et du ministère; 5. et sur son ambition aspirant à la souveraineté.1652Paris322658. Pandore (la), ou l'Assemblage de tous les malheurs ue la France a soufferts dans le ministère du cardi nal Mazarin, 1. sur son manquement de foi; 2. sur le nom de Jules Mazarin, funeste à la chrétienté; 3. sur ses mauvais conseils donnés à Sa Majesté; 4. sur la nécessité qu'il y a de l'éloigner du conseil du roi et du ministère; 5. et sur son ambition aspirant à la souve raineté. Paris, 1652, 32 pages. « on fait état de 276 monastères pillés et ruinés; plus de 400 églises de villages et gros bourgs exposées à l'avidité profane des soldats, et plusieurs brûlées ;plus de 180 filles, consacrées à Dieu, violées ; plus de 6,000 tant femmes que filles forcées; plus de 10,000 pauvres paysans outragés, rostis ;plus de 2,000 saints ciboires, croix, calices et chandeliers volés; plus de vingt lieues de pays abandonnés et désertés. »
2659Panégire (le) de la valeur de messieurs les bourgeois de Bourdeaux, dédié à monsieur de Pontac, seigneur de Bautiran, et jurat de la ville de Bourdeaux.1650Envers82659. Panégire (le) de la valeur de messieurs les bour geois de Bourdeaux, dédié à monsieur de Pontac, - seigneur de Bautiran, et jurat de la ville de Bourdeaux. Envers, (1650), 8 pages.
2660Panégyrique à l'honneur du roi, présenté à Sa Majesté.1649Paris152660. Panégyrique à l'honneur du roi, présenté à Sa Majesté. Paris, veuve Théodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 15 pages. C'est signé Mercier. Ce Mercier déclame contre les flatteurs ; et il dit au roi qu'il est un chef-d'œuvre de la nature ! Il fait de Mécène un conseiller d'Alexanâe , et d'Anacréon un politique !
2661Panégyrique (le) de monseigneur le duc de Beaufort, pair de France.1649Paris122661. Panégyrique (le) de monseigneur le duc de Beau fort, pair de France. Paris, Jean du Crocq, 1649, 12 pages.
2662Panégyrique (le) du cardinal Mazarin, par L. A. P.1649Sans Lieu112662. Panégyrique (le)du cardinalMazarin, par L. A. P. Sans Lieu, 1649, 11 pages. Ce panégyrique est une violente invective. Il se termine par une épitaphe et des stances également mauvaises.
2663Panégyrique du roi très-chrétien Louis XIV Dieudonné, sur sa majorité, où sont les très-humbles supplications faites à Sa Majesté de vouloir conserver M. le Prince dans l'honneur de ses bonnes grâces.1651Paris272663. Panégyrique du roi très-chrétien Louis XIV Dieudonné, sur sa majorité, où sont les très-humbles supplications faites à Sa Majesté de vouloir conserver M. le Prince dans l'honneur de ses bonnes grâces. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 27 pages. Ouvrage d'un pédant
2664Panégyrique funèbre de très-haut et puissant seigneur Josias, comte de Rantzau, maréchal de France, gouverneur de Dunkerque, Bergh (sic) et autres lieux, prononcé le 26 octobre 1650 dans l'église des Nouvelles Catholiques, par M. François Hédelin, abbé d 'Aubignac.1650Paris622664. Panégyrique funèbre de très-haut et puissant seigneur Josias, comte de Rantzau, maréchal de France, gouverneur de Dunkerque, Bergh (sic) et au tres lieux, prononcé le 26 octobre 1650 dans l'église des Nouvelles Catholiques, par M. François Hédelin, abbé d'Aubignac. Paris, Charles de Sercy, 1650, 62 pages. Rare.
2665Panégyrique funèbre de très-haute, très-puissante, très-excellente princesse, madame Charlotte Marguerite de Montmorency, veuve de feu très-haut, très-puissant et très-excellent prince, monseigneur Henry de Bourbon, prince de Condé, premier prince du sang et premier pair de France, duc d 'Anguien (sic), Châteauroux, d 'Albret et Montmorency, prononcé le 2 janvier 1651, en l'église des Filles de la Providence, par M. François Hédelin, abbé d 'Aubignac.1651Paris512665. Panégyrique funèbre de très-haute, très-puissante, très-excellente princesse, madame Charlotte Marguerite . de Montmorency, veuve de feu très-haut, très-puis sant et très-excellent prince, monseigneur Henry de Bourbon, prince de Condé, premier prince du sang et premier pair de France, duc d'Anguien (sic), Châ teauroux, d'Albret et Montmorency, prononcé le 2 janvier 1651, en l'église des Filles de la Providence, par M. Françoie Hédelin, abbé d'Aubignac. Paris, Charles de Sercy, 1651, 51 pages. Rare.
2666Panégyrique pour monseigneur le duc de Beaufort, adressé à M. de Palleteau par L. S. D. B. (le sieur de Bonair).1649Paris82666. Panégyrique pour monseigneur le duc de Beau fort, adressé à M. de Palleteau par L. S. D. B. (le sieur de Bonair). Paris, Pierre Du Pont, 1649,8 pages. Daté du 29 janvier, et signé Bonair. M. de Palleteau s'appelait Chappelain. Il était conseiller secré taire du roi, intendant de la maison du duc de Vendôme.
2667Panégyrique présenté à messieurs les Princes par les bourgeois de Paris à leur retour.1651Paris152667. Panégyrique présenté à messieurs les Princes par les bourgeois de Paris à leur retour. Paris, Nicolas ' Gasse, 1651, 15 pages. Cette pièce qui d'ailleurs n'est pas commume, peut avoir du prix par son incroyable pathos. En voici une phrase prise au ha sard : « Léopold ?si ne pouvant au moins signaler pour tes offrandes tant de héros, tu presses ton cœur à force de soupirs dans les larmes les plus célestes, pour en tirer quelque nectar ou quelqu'am broisie semblable à celle qui embauma Patroche (sic)... » J'aurais pu rencontrer mieux.
2668Panégyrique royal de Louis XIV. Unius anni erat Saül, cum regnare cœpisset, Regum, cap. 1.1649Paris162668. Panégyrique royal de Louis XIV. Unius anni erat Saül, cum regnare cœpisset. REGUM, cap. 1. Pa ris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 16 pages. L'épître dédicatoire au roi est signée Mercier.
2669Panégyrique royal, ou Triomphe de la paix pour le retour de messieurs les députés du Parlement, avec ce qui s'est passé de plus mémorable, dédié au roi.1649Paris72669. Panégyrique royal, ou Triomphe de la paix pour le retour de messieurs les députés du Parlement, avec ce qui s'est passé de plus mémorable, dédié au roi. Paris, Pierre Variquet, 1649,7 pages. Signé N. R. Ch. (Rozard, Champenois.) Il y en a une édition : jouxte la copie imprimée à Paris, de Rouen, chez Jean Loyselet et Pierre Geoffroy, s. d. 7 pages.
2670Panégyrique (le) royal présenté à Leurs Majestés, à Compiègne, le 14 juillet 1649, par S. D. N. (Suzanne de Nervèze ).1649Paris82670. Panégyrique (le) royal présenté à Leurs Majestés, à Compiègne, le 14 juillet 1649, par S. D. N. (Su zanne de Nervèze). Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. Éloge de la reine.
2671Papilion (le) Sicilien, qui s'est venu brûler à la chandelle.1652Paris82671. Papilion (le)Sicilien, qui s'est venu brûler à la chandelle. Paris, Clément, 1652,8 pages. Rare. Plaisanteries et anecdotes, qui ne sont ni de très-bon ton, ni de très-bon goût. L'auteur appelle le temple d'Éphèse le temple de la paroisse d'Érostrate.
2672Paquet (le) de Mazarin.1652Paris82672. Paquet (le) de Mazarin. Paris , 1652,8 pages. Le fond de ce pamphlet a été pris dans les Avertissements de Mengau, qui avait promis à Mazarin la tiare, et la couronne impé riale à Louis XIV.
2673Parabole (la) du temps présent.1649Paris82673. Parabole (la) du temps présent. Paris, 1649, 8 pages. - La Colombière. Un père de famille avait confié son troupeau de moutons à un berger qui, en mourant, laissa à sa veuve un chien. Le troupeau, écorché au lieu d'être tondu, se révolta. La veuve du berger et le chien firent venir, pour l'affamer, les ours de Suisse, les loups d'Allemagne et d'Italie, et les aigles de Pologne. . Voilà le blocus. Il existe de cette pièce une autre édition dont voici le titre :
2674Parabole (la) du temps présent, dénottant (sic) les cruautés de Mazarin contre les François, et prophétisant la victoire de messieurs du Parlement.1649Paris82674. Parabole (la) du temps présent, dénottant (sic) les cruautés de Mazarin contre les François, et pro phétisant la victoire de messicurs du Parlement. Pa ris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages.
2675Parabole et similitude plaisante pour faire voir l'union et la concorde qui doivent être entre un roi et ses sujets, s'ils veulent vivre en paix et en prospérité.1649Paris82675. Parabole et similitude plaisante pour faire voir - l'union et la concorde qui doivent être entre un roi et ses sujets, s'ils veulent vivre en paix et en prospé rité. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson, 1649, 8 pages.
2676Paradis (le) et félicité de Mazarin, ou le Purgatoire de la France.Sans DateSans Lieu112676. Paradis (le) et félicité de Mazarin, ou le Purga toire de la France. (S. l. n. d.), 11 pages. On lit à la page 7, un Avertissement aux partisans; à la page 9, [PARALLÈLE) 323 une Lettre à la reine pour la cause publique. Prose niaise et vers détestables.
2677Paradoxes (les) d'État, servant d'entretien aux bons esprits et faisant voir : 1. qu 'il falloit absolument que monseigneur le Prince fût emprisonné, parce qu'il étoit innocent; 2. qu'il est nécessaire que Mazarin revienne; 3. que le mauvais gouvernement du Mazarin a été très-avantageux à l' État; 4. que la reine a ruiné la fortune du Mazarin; 5. qu 'il est nécessaire qu'on fasse de nouvelles impositions pour soulager le peuple; 6. que le ministère d 'Etat n'est point un degré digne d 'être brigué par un homme de cour; 7. qu 'il étoit nécessaire que les jansénistes et les molinistes s'entr’accusâssent d 'erreur.1651Sans Lieu442677. Paradoxes (les) d'État, servant d'entretien aux bons esprits et faisant voir : 1 . qu'il falloit absolument que monseigneur le Prince fût emprisonné, parce qu'il étoit innocent; 2. qu'il est nécessaire que Mazarin re vienne; 3. que le mauvais gouvernement du Mazarin a été très-avantageux à l'État; 4. que la reine a ruiné la fortune du Mazarin; 5. qu'il est nécessaire qu'on fasse de nouvelles impositions pour soulager le peu ple; 6. que le ministère d'État n'est point un degré digne d'être brigué par un homme de cœur; 7. qu'il étoit nécessaire que les jansénistes et les molinistes s'entr'accusâssent d'erreur. Sans Lieu, 1651,44 pages. C'est la même pièce que le Tombeau du sens commun, etc.
2678Paradoxes (les) de l'éloignement de Mazarin pour savoir : 1. s'il se tiendra toujours loin de la cour, ou si son retour se fera dans peu de jours, comme on le croit; 2. si nous devons nous réjouir ou nous affliger de son départ; 3. si son éloignement nous produira la paix ou la guerre; 4. et si nous trouverons la fin de nos maux en ce bien tant souhaité, avec un curieux examen de la conduite et des intentions de messieurs les princes et du coadjuteur.1652Paris402678. Paradoxes (les) de l'éloignement de Mazarin pour savoir : 1. s'il se tiendra toujours loin de la cour, ou si son retour se fera dans peu de jours, comme on le croit; 2. si nous devons nous réjouir ou nous affliger de son départ; 3. si son éloignement nous produira la paix ou la guerre; 4. et si nous trouverons la fin de nos maux en ce bien tant souhaité, avec un curieux examen de la conduite et des intentions de mes sieurs les princes et du coadjuteur. Paris, 1652, 40 pages.
2679Parallèle de monsieur le duc de Beaufort avec le roi David. Saül percussit mille; David autem decem millia, quia manus Domini erat cùm illo.1649Paris152679. Parallèle de monsieur le duc de Beaufort avec le - roi David. Saül percussit mille; David autem decem millia,quiamanus Domini erat cùm illo. Paris, 1649, 15 pages. Mercier.
2680Parallèle des plus pernicieux et abominables tyrans que la nature réprouvée ait jamais su créer en forme d'hommes, ou Véritable parangon des mœurs, humeurs, conditions et maximes de Jules Mazarin avec celles d'Œlius Séjanus, l'un et l'autre généralement reçus de tout l'univers pour les plus illustres coryphées de toute la doctrine machiavélique, dédié à monseigneur le Prince. Saül percussit mille; David autem decem millia, quia manus Domini erat cùm illo.1652Parisnan2680. Parallèle des plus pernicieux et abominables tyrans que la nature réprouvée ait jamais su créer en forme d'hommes, ou Véritable parangon des mœurs, humeurs, conditions et maximes de Jules Mazarin avec celles d'OElius Séjanus, l'un et l'autre générale ment reçus de tout l'univers pour les plus illustres co ryphées de toute la doctrine machiavélique, dédié à monseigneur le Prince. Saül percussit mille; David autem decem millia, quia manus Domini erat cùm illo. Paris, 1652. Deux pièces, l'une de trente-cinq, l'autre de quarante pages. L'épître dédicatoire est signée S. P. P.
2681Parallèle (le) politique chrétien du Jansénisme du Molinisme avec le Mazarinisme et la Fronde, tiré 1. de leurs prétentions communes, 2. de leur naissance, 3. de leur créance et politique, 4. de leur disposition pour le mal, 5. de l'alliance qu 'ils ont avec les hérétiques et rebelles ,6. de leurs desseins, 7. de la condition de leurs partisans, 8. de la façon de professer leurs maximes, 9. et de leurs effets; avec le procès de tous les quatre partis et l'arrêt de leur condamnation, si toutefois ils refusent de consentir à la réunion, par le moyen d'une simplicité de créance dont les Jansenistes et les Molinistes ont besoin, et d 'une obéissance aveugle que je prescris aux Mazarins et aux Frondeurs, pour se soumettre à la religion et au roi, les premiers sous le seul titre de catholiques romains, les seconds sous la très-glorieuse qualité de fidèles sujets du roi.1651Sans Lieu402681. Parallèle (le) politique chrétien du Jansénisme et ' du Molinisme avec le Mazarinisme et la Fronde, tiré 1. de leurs prétentions communes, 2. de leur nais sance, 3. de leur créance et politique, 4. de leur dis position pour le mal, 5. de l'alliance qu'ils ont avec les hérétiques et rebelles, 6. de leurs desseins, 7. de la condition de leurs partisans, 8. de la façon de pro fesser leurs maximes, 9. et de leurs effets; avec le pro cès de tous les quatre partis et l'arrêt de leur con damnation, si toutefois ils refusent de consentir à la réunion, par le moyen d'une simplicité de créance dont les Jansénistes et les Molinistes ont besoin, et d'une obéissance aveugle que je prescris aux Mazarins et aux Frondeurs, pour se soumettre à la religion et au roi, les premiers sous le seul titre de catholiques romains, les seconds sous latrès-glorieuse qualité de fidèles sujets du roi. Sans Lieu, 1651, 40 pages. « Mazarin veut élever l'autorité du roi à une certaine indépen dance despotique qui la rende souveraine de nos vies et de nos biens sans aucune restriction. » « Les Frondeurs croient qu'ils soutiendront plus avantageusement le parti du roi s'ils lui conservent la possession d'une autorité rai sonnable et dépendante des lois. » Voici donc les termes de la comparaison : jansénistes et mazarins, molinistes et frondeurs. Mais l'auteur était frondeur lui-même; et en fait, les jansénistes étaient du parti de la Fronde.
2682Parallèles (les) royales, prophétiques et saintes (sic) présentées à Leurs Majestés par le sieur B. de P.1650Sans Lieu82682. Parallèles (les) royales, prophétiques et saintes (sic) présentées à Leurs Majestés par le sieur B. de P. Sans Lieu, 1650, 8 pages. L'auteur compare la naissance de Louis XIV à celles de Phi lippe-Auguste, de Samuel, d'Isaac et même de la sainte Vierge ! Son pamphlet n'est pas commun.
2683Paranymphe (le) aromatique, dédié à monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris62683. Paranymphe (le)aromatique, dédié à monseigneur le duc de Beaufort. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1650, 6 pages. Détestables stances, dont le refrain est : « D'un sang royal Beaufort aromatique. » Il y règne je ne sais quel parfum d'alchymie et de magie qui ne les rend pas moins curieuses que rares.
2684Paranymphe (le) du roi par Nicolas Jamin, Tou rangeau.1649Paris142684. Paranymphe (le) du roi par Nicolas Jamin, Tou rangeau. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 14 pages. C'est ici la première pièce de Jamin, qui dit en termes exprès que la poésie lui était inconnue auparavant. « Tous les princes du monde iront à ton école; Tu seras désormais l'arbitre des humains ; Tu tiendras et la guerre et la paix en tes mains. » Cela n'est pas trop mal rencontré.
2685Paranymphe (le) mazarinique.1651Sans Lieu102685. Paranymphe (le) mazarinique. Sans Lieu, 1651, 10 pages. Fort médiocre, mais peu commun.
2686*Paraphraze de Marigny sur les glands.Sans DateSans Lieunan2686*. Paraphraze de Marigny sur les glands. Mém. du C. de Retz, p. 85. Coll., Michaud.
2687Paraphraze sur le bref de Sa Sainteté, envoyé à la reine régente, mère du roi, touchant sa réconciliation avec plusieurs des plus signalés de son royaume et le soulagement de ses peuples, en vers burlesques.1649Paris82687. Paraphraze sur le bref de Sa Sainteté, envoyé à la reine régente, mère du roi, touchant sa réconciliation avec plusieurs des plus signalés de son royaume et le soulagement de ses peuples, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. L'auteur dit que Mazarin est poëte, et que « Il seroit bon orateur S'il n'étoit pas si grand menteur. »
2688Parfait (le) repos de la France, ou Moyens assurés pour rendre la France tranquille, heureuse et invincible.1652Paris162688. Parfait (le) repos de la France, ou Moyens assu rés pour rendre la France tranquille, heureuse et in vincible. Paris, 1652, 16 pages. Il faut remédier à deux maux : la dépravation des mœurs et la diversité des religions. Pour le premier, « il est nécessaire que chacun s'applique dès sa jeunesse à des occupations légitimes; les petits aux arts et métiers ; les médiocres aux sciences et aux négoces; et les gentilshommes aux professions qui leur sont convenables, comme les charges de l'une et l'autre robe , l'étude des belles lettres, de la politique et des morales, l'art militaire, les fortifications, la fabrique des monnoies, de l'artillerie, des poudres et salpêtres, et des verres, l'escrime, l'art de monter à cheval, la peinture et l'agriculture. » Pour le second , la tolérance. Ce pamphlet a été réimprimé, moins le premier paragraphe, sous le titre de : le François désabusé, etc.
2689Parfaite (la) description du coquin du temps, métamorphosé en partisan.1649Paris112689. Parfaite (la) description du coquin du temps, métamorphosé en partisan. Paris, (1649), 11 pages.
2690Paris aux pieds du roi Louis XIV.1652Paris82690. Paris aux pieds du roi Louis XIV. Paris, Antoin Estienne, 1652, 8 pages. Même pièce que Paris sous la figure d'une reine, etc.
2691Paris burlesque, par le sieur Berthod, où est contenu (sic) les filouteries du Pont-Neuf, les discours de la galerie du palais, l'entretien de la grande salle, le désordre des embarras devant le palais, une rue en rumeur contre un homme qu'on prend pour un autre, le haut style des secrétaires de saint Innocent, l'adresse des servantes qui ferrent la mule, l'inventaire de la friperie, l'éloquence des harengères de la halle, et quantité d'autres choses de cette nature.1652Paris982691. Paris burlesque, par le sieur Berthod, où est con tenu (sic) les filouteries du Pont-Neuf, les discours de la galerie du palais, l'entretien de la grande salle, le désordre des embarras devant le palais, une rue en rumeur contre un homme qu'on prend pour un au tre, le haut style des secrétaires de saint Innocent, l'a dresse des servantes qui ferrent la mule, l'inventaire de la friperie, l'éloquence des harengères de la halle, et quantité d'autres choses de cette nature. Paris, veuve Guillaume et Jean-Baptiste Loyson , 1652, 98 pages. Le privilége est du 5 août 1650. Cette pièce a paru aussi sous un autre titre : la Ville de Paris en vers burlesques, même année. On y trouve quelques noms de peintres du temps, par exemple Pinal, qui était chargé des peintures du palais de Mazarin. M. Leber qui a placé cette pièce dans sa collection de Maza rinades, fait cependant observer avec raison qu'elle n'a aucun rapport aux événements politiques (Art. 4602 de son Catalogue).
2692Paris débloqué, ou les Passages ouverts, en vers burlesques.1649Paris102692. Paris débloqué, ou les Passages ouverts, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 10 pages. « Tu sais que j'ai fait maint poëme, En carnaval et en carême, Qui portoit un titre bouffon. »
2693Paris en deuil réfléchissant sur son état présent, sur les périls auxquels elle a été exposée, les pertes qu'elle a faites, la semaine dernière, et les dangers qui la menacent encore à l'avenir.1652Sans Lieu142693. Paris en deuil réfléchissant sur son état présent, sur les périls auxquels elle a été exposée, les pertes qu'elle a faites, la semaine dernière, et les dangers qui la menacent encore à l'avenir.Foris interficit gladius; et domi mors similis est. Sans Lieu, 1652, 14 pages. Amplification vulgaire sur le combat du faubourg Saint-An toine et l'incendie de l'Hôtel de Ville. Les exemplaires n'en sont pas communs.
2694Paris en son estre malgré l'envie.1649Parisnan2694. Paris en son estre malgré l'envie. Paris, 1649,
2695Paris euphemismos.Sans DateSans Lieu142695. Paris euphemismos..(S. l. n. d.), 14 pages. Rare. « Scribebat J. F. Fronto, » chantre royal au monastère de Sainte Geneviève, 17 des calendes de mai 1649. Amplification très-savante et très-ennuyeuse, adressée à Mathieu Molé.
2696Paris sous la figure d'une reine aux pieds du roi Louis XIV.1652Paris82696. Paris sous la figure d'une reine aux pieds du roi Louis XIV. Paris, Jacques Hérault, 1652,8 pages. Antoine Estienne en a donné, la même année, une édition du titre de laquelle il a retranché les mots : sous la figure d'une reine.
2697Paris transformé en un paradis au retour de la paix, en vers burlesques.1649Paris82697. Paris transformé en un paradis au retour de la paix, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages. Il y a des exemplaires qui portent : métamorphosé.
2698Paris triomphant et consolé par l'heureux retour de Leurs Majestés en cette ville.1649Paris72698. Paris triomphant et consolé par l'heureux retour de Leurs Majestés en cette ville. Paris, Jean Jullien, 1649, 7 pages.
2699Parisiens (les) désabusés, ou la Métamorphose du pain envoyé par Mazarin, à Paris, en poudre et en plomb. Timen Danaos et dona ferentes.1652Sans Lieu122699. Parisiens (les) désabusés, ou la Métamorphose du pain envoyé par Mazarin , à Paris, en poudre et en plomb. Timeo Danaos et dona ferentes.Sans Lieu, 1652, 12 pages. Le roi avait ordonné qu'on laissât entrer le pain de Gonesse dans Paris. L'auteur prétend que Mazarin profitait du retour des boulangers pour tirer de la ville de la poudre et du plomb. A ce sujet, il raconte que sous le prétexte d'envoyer le corps d'un de ses amis à Rome, le cardinal fit transporter beaucoup d'or dans un carrosse, qui fut arrêté à Lyon ; sur quoi on répandit le quatrain suivant : « Ce cercueil cru celui d'un homme, Qui contient de l'or à souhait, Est la France morte en effet, Qu'on porte ensevelir à Rome. » Les boulangers de Gonesse étalaient aux halles et au pont Saint-Michel. Pamphlet extravagant, qui après tout n'est pas commun.
2700*Parlement (le) burlesque de Paris.Sans DateSans Lieunan2700*. Parlement (le) burlesque de Paris. Parlement burlesque de Pontoise.
2701Parlement (le) burlesque de Pontoise, contenant les noms de tous les présidents et conseillers rénégats qui composent ledit Parlement, ensemble les harangues burlesques faites par le prétendu premier président.1652Sans Lieunan2701. Parlement (le) burlesque de Pontoise, contenant les noms de tous les présidents et conseillers rénégats qui composent ledit Parlement, ensemble les haran gues burlesques faites par le prétendu premier prési dent. Sans Lieu, 1652. . Quatre parties de huit, de sept et de six pages. M. Leber en compte cinq ; mais apparemment il y comprend la Suite, qui n'est pas du même auteur, et qui a été réimprimée, moins les vingt-huit premiers vers, sous le titre de : Satyre du Parlement de Pontoise. La Véritable suite, qui est la seconde partie, répond à la Suite ; la troisième partie répond à l'Anti-burlesque du sieur D. L. R. (Réponse au Parlement burlesque de Pontoise, ou, etc.); enfin, la quatrième au Parlement burlesque de Paris. Cette dernière partie a été imprimée chez la veuve J. Guillemot, imprimeuse, c'est ainsi qu'elle se qualifiait, du duc d'Orléans. Il y a bien quelque esprit, mais encore plus de violence. Ce qui recommande le plus ce pamphlet, ce sont les portraits de Le Coi gneux, Tambonneau, l'abbé Feydeau de Bernay, Lallemand, Fieubet, Guénégaud. La première partie a paru le 25 août; la seconde, le 10 septembre. Dans la Réponse au Parlement burlesque, Scarron est attaqué avec brutalité; et c'était l'opinion, au moins parmi les partisans de la cour, qu'il avait composé cette satire du Parlement royaliste; mais l'auteur véritable, sans se faire connaître pourtant, l'en défend avec chaleur et même avec dignité dans la troisième partie. « Étron sorti du cul des muses!... Insecte engendré du fumier Du cheval qu'on nomme Pégaze ! » C'est ainsi qu'il apostrophe le sieur D. L. R., auteur de l'Anti burlesque. La polémique du temps est presque toute sur ce ton entre les pamphlétaires. Le Parlement burlesque est attribué à un prêtre nommé Jean Duval, qui aurait aussi composé les Triolets du temps, selon les visions du petit-fils de Nostradamus. On ne sait pas la date de sa naissance; mais il est mort le 12 décembre 1680. On me permettra de citer les portraits de Guénégaud et de Fieubet : « Le second est un grand nigaud Qui se nomme de Guénégaud. Jadis la fortune prospère Avança dans les biens son père. C'estoit un enfant du rabot, Qui, marchant sur double sabot, Meschant bonnet sur sa caboche , , Pas un seul denier dans sa poche, Son corps couvert d'un haillon gris, De Rion (sic) s'en vint à Paris. Il fut laquais, valet d'estable ; Et c'estoit un valet passable. Quand la mandille il eut quitté, En commis il fut fagotté, Et travailla si bien du poulce Qu'à la fin son bonheur le pousse Dans les finances à gogo ; Et le plat pied de Guénégaud Fut une si meschante hargne Qu'il fut trésorier de l'espargne. Là pour s'empescher d'être gueux, Dans son temps il joua ses jeux ; Et desrobant dans les finances, Il laissa beaucoup de chevances, (Quoiqu'il fût venu presque nu) Aux enfants qui l'ont survescu. Celui-cy s'est mis dans la robe, Où pas si bien il ne desrobe, Et n'en est pas moins criminel ; Car sachez qu'estant colonel, Et gardant porte Saint-Anthoine, Il voulut vous donner le moine Et commettre une trahison, Digne qu'on en fasse un tison. Ce Mazarin de capitaine Vouloit introduire Turenne Et ses soldats dans le pourpris De vostre ville de Paris. Dieu sçait si dans un tel mystère C)n vous auroit fait bonne chère ! Le dernier qui ne vaut pas mieux, - Et qui n'est pas moins odieux, Puisqu'il a fait la mesme frasque , Est originaire de basque. Je ne sais si c'est quolibet ; Mais on le nomme Fieubet. Son père est chef de sa famille, Quoiqu'il ait porté la mandille ; Ce qu'on croira facilement , Parce qu'un chacun sait comment Cette espèce de valetaille A courir est de bonne taille. Je ne sais si verd, jaune ou gris Portoit l'homme que je décris ; Bien sais-je qu'un payeur de rente (Et ne croyez pas que je mente) . L'avoit pris pour estre laquais Et le faisoit bien trotter; mais Quand il fut advancé dans l'âge , Près d'entrer en apprentissage , Il augmenta de dignité; . Et, de trottin toujours crotté, S'estant mis dedans l'escriture , On lui donna l'habit de bure ; On en fit un petit commis. Il se fit là quelques amis, Qui, voyant sa belle apparence, Le poussèrent dans la finance. Et quand il y fut, que fit il ? Il y fut un voleur subtil Et pratiqua maintes bricolles Pour attraper maintes pistoles. Comme l'autre, il fut trésorier. Ainsi de simple aventurier, Et de malautru (sic)tournebroche, Il mit tant de deniers en poche Qu'il a laissé tous ses enfants De biens et d'estats triomphants ; Car, soit lais ou bien gens d'église, Il trouvoit tout de bonne prise. » - va 332 BlBLIOGRAPHIE [PARLEMENT] Quoique la citation soit un peu longue, je veux pourtant y ajouter quelques vers sur les passe - temps du Parlement de Pontoise : « Quelques-uns chassent aux moineaux ; Quelques autres aux étourneaux. Autres font belles escarmouches, Exterminant toutes nos mouches. D'autres à la fossette, aux noix Se divertissent quelquefois ; A claquemur, à la roulette , Petengueule , la pirouette , Et je suis sur ta terre, vilain , Aux osselets, à frappe main , Les propos interrompus , la merelle, A tires le festu, ma belle, A cache-cache mitoulas, Autre que toi ne l'aura pas , Au pair et non pair, à croix pile, Au corbillon , au jeu de quille, Le pourquoi parce, le palet, Au tour en poque, au bilboquet, Au jeu de remuer mesnage, A primus secundus , au gage, Au cornichon qui va devant, Le toutou, l'abbé du couvent, Martin, Martin, rends moi ma lance, Et bien d'autres jeux de l'enfance, A crains ton père , à bransle moine, A la vache morte, à l'avoine, Colin Maillard, le pied de bœuf, A la coupe teste , à l'esteuf, Vous plaît elle, ma compagnie, A deviner, à la toupie, Franc du carreau, le court festu, A tiens voilà, baise mon cu. Voilà quelle est la discipline Du parlement de la marine. »
2702Parlement (le) de Paris à confesse aux pieds du roy, à la Thoussaint (sic), 1652.Sans DateParis22702. Parlement (le) de Paris à confesse aux pieds du roy, à la Thoussaint (sic), 1652. Paris, par l'impri meur ordinaire du duc d'Orléans, Sans Date, 2 pages. Ni commun, ni bon.
2703Particularités (les) de ce qui s'est fait et passé à la dernière assemblée du Parlement et de l'Hôtel de Ville, à la réception des nouveaux échevins qui ont été nommés par Son Altesse Royale, avec l'extrait de l'arrêt donné le 16 de ce mois.1652Paris62703. Particularités (les) de ce qui s'est fait et passé à la dernière assemblée du Parlement et de l'Hôtel de Ville, à la réception des nouveaux échevins qui ont été nommés par Son Altesse Royale, avec l'extrait de l'arrêt donné le 16 de ce mois. Paris, Claude Le Roy, 1652, 6 pages. Rare.
2704Particularités (les) de ce qui s'est fait et passé en l'assemblée de la Maison de ville pour l'élection de M. de Brusselles (sic) à la charge de prévôt des marchands, le sixième juillet 1652.1652Paris72704. Particularités (les) de ce qui s'est fait et passé en l'assemblée de la Maison de ville pour l'élection de M. de Brusselles (sic) à la charge de prévôt des mar chands, le sixième juillet 1652. Paris, Louis Pousset, 1652, 7 pages. Ce récit n'est pas sans intérêt.
2705Particularités (les) de ce qui s'est passé à Bordeaux jusqu'à la conclusion de la paix.1650Sans Lieu72705. Particularités (les) de ce qui s'est passé à Bor deaux jusqu'à la conclusion de la paix. Sans Lieu, 1650, 7 pages. Récit gascon, où on lit qu'un seul coup de canon tua soixante soldats du roi !
2706Particularités (les) de l'entrée de messieurs les princes dans la ville de Paris, et de celle du cardinal Mazarin dans Le Hâvre de Grâce, avec la lettre envoyée au maréchal de Turenne sur l'élargissement des princes.1651Paris82706. Particularités (les) de l'entrée de messieurs les princes dans la ville de Paris, et de celle du cardinal Mazarin dans Le Hâvre de Grâce, avec la lettre en voyée au maréchal de Turenne sur l'élargissement des princes. Paris, 1651, 8 pages. L'édition originale est celle qui a été donnée par Jacques Le gentil, sous le titre suivant. Néanmoins il y a une troisième édi- . tion , jouxte la copie imprimée à Paris , s. d., qui porte le pre mier titre.
2707Particularités (les) de l'entrée de messieurs les princes dans la ville de Paris, et de celle du cardinal Mazarin dans Le Hâvre de Grâce, avec la lettre envoyée au maréchal de Turenne sur l'élargissement des princes.1651Paris82707. Particularités (les) de l'entrée de messieurs les princes dans Paris, avec la lettre envoyée au maréchal de Turenne sur l'élargissement des princes. Paris, Jacques Lé Gentil, 1651,8 pages. Le second titre est ainsi conçu : Les particularités de l'arrivée de messieurs les princes dans Paris et de celle du cardinal Mazarin au Hâvre de Grâce, envoyées au maréchal de Turenne. Il est plus eXaCt. C'est en effet une lettre adressée au maréchal de Turenne, datée du 17 février et signée Désajeu. Il paraît que l'auteur en avait écrit d'autres, car il dit en commençant : « Je puis sans appré hension souscrire et vous envoyer celle-ci. » Et ailleurs : « Je vous ai mandé par ma précédente. » Désajeu était donc le correspondant de Turenne. Est-ce de lui qu'il est dit dans la Milliade de Richelieu : « Désajeu , nouveau secrétaire, Mérite bien quelque salaire ; Car il est assez bon valet, Quoiqu'il ne soit qu'un Jodelet, Et ne connoit point de prudence Que la plus lâche complaisance, Et cherche son élévement Par un infâme abaissement. Sa vertu n'est point scrupuleuse, Et, d'une adresse merveilleuse , Quitte le bien et suit le mal - Selon qu'il plaît au cardinal. Une légère suffisance Passe en lui pour grande science Et le signale entre les beaux De Loménie et Phélippeaux. Son âme est égale à sa mine ; Elle est petite, faible et fine, Et n'a point du tout cet éclat D'un grand secrétaire d'État. Sa splendeur n'étant que commune Ne peut être aux yeux importune ; Et son naturel bas et doux Lui donne fort peu de jaloux. »
2708Particularités (les) de la bataille générale donnée entre l'armée de Son Altesse Royale, commandée par M. le prince de Condé, les ducs de Beaufort et de Nemours, et celle des mazarins dans la plaine de Galles, entre Châtillon-sur-Loing et Briare, le 8 avril 1652, avec les noms des morts et blessés, et le nombre des prisonniers.1652Paris82708. Particularités (les) de la bataille générale donnée entre l'armée de Son Altesse Royale, commandée par M. le prince de Condé, les ducs de Beaufort et de Ne mours, et celle des mazarins dans la plaine de Galles, entre Châtillon-sur-Loing et Briare, le 8 avril 1652, avec les noms des morts et blessés, et le nombre des prisonniers. Paris, Claude Le Roy, 1652,8 pages. Il s'agit du combat de Bleneau.Turenne a traversé la rivière de Loing à la nage pour se sauver !Trois mille cinq cents morts ! Mensonges que la Fronde s'efforçait de répandre avec la permis sion expresse du duc d'Orléans.
2709Particularités (les) de la chasse royale, faite par Sa Majesté le jour de Saint-Hubert et de Saint-Eustache, patrons des chasseurs, accompagnée de plusieurs seigneurs de marque de sa cour.1649Paris122709. Particularités (les) de la chasse royale, faite par Sa Majesté le jour de Saint-Hubert et de Saint-Eustache, patrons des chasseurs, accompagnée de plusieurs sei gneurs de marque de sa cour. Paris, Alexandre Les selin, 1649, 12 pages. Rare. - C'est dans le jardin du Palais Cardinal que le roi courut le lièvre d'abord, puis le cerf et enfin le sanglier; ensuite de quoi, il assista à un combat de taureaux et de chiens. Le cardinal Mazarin qui était à cheval, prit le duc d'Anjou devant lui et le promena dans le parc.
2710Particularités (les) de la route de M. le prince de Condé, et le sujet de son retardement, avec le passage des troupes du cardinal Mazarin à Gien.1652Paris82710. Particularités (les) de la route de M. le prince de Condé, et le sujet de son retardement, avec le passage des troupes du cardinal Mazarin à Gien. Paris, 1652, 8 pages. Pièce rare et curieuse, malgré quelques inexactitudes. ' M. le prince s'appelait Motteville (Gourville dit La Motteville); le duc de La Rochefoucault, Beaupré; le baron de Lévy, La Place ; Chavagnac, Saint-Amour; Lestourville (Gourville peut-être ?), Longuepleine.
2711Particularités (les) de tout ce qui s'est fait en l'assemblée du Parlement, au sujet de la réponse par écrit faite à messieurs les députés, avec la députation de la cour vers M. le chancelier, et l'ordre donné pour la sûreté du retour desdits sieurs députés par M. le prince de Condé, du mercredi 17 juillet 1652.1652Paris82711. Particularités (les) de tout ce qui s'est fait en l'as semblée du Parlement, au sujet de la réponse par écrit faite à messieurs les députés, avec la députation de la cour vers M. le chancelier, et l'ordre donné pour la sûreté du retour desdits sieurs députés par M. le prince de Condé, du mercredi 17 juillet 1652. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Cette pièce se complète par celle qui suit ; et toutes deux sOnt rares.
2712Particularités (les) de tout ce qui s'est fait et passé à l'entrée et au retour du roy dans sa ville de Paris, le lundy 21 octobre 1652.1652Paris72712. Particularités (les) de tout ce qui s'est fait et passé à l'entrée et au retour du roy dans sa ville de Paris, le lundy 21 octobre 1652. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,7 pages.
2713Particularités (les) de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le XVIII juillet, la trahison de Mazarin découverte pour l'enlèvement des députés, avec la lettre de cachet du roi envoyée, cette nuit, auxdits députés, et celle du président de Nesmond à messieurs du Parlement, et la résolution de Son Altesse Royale d'aller en personne querir les députés à Saint-Denys.1652Paris72713. Particularités (les)de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le xvIII juillet, la trahison de Mazarin découverte pour l'enlèvement des députés, avec la lettre de cachet du roi envoyée, cette nuit, auxdits dépu tés, et celle du président de Nesmond à messieurs du Parlement, et la résolution de Son Altesse Royale d'al ler en personne querir les députés à Saint-Denys. Pa ris, Jean Brunet, 1652,7 pages. La lettre de cachet n'y est pas.
2714Particularités (les) des cérémonies observées en la majorité du roi, avec ce qui s'est fait et passé au Parlement, le roi séant en son lit de justice.1651Paris82714. Particularités (les) des cérémonies observées en la majorité du roi, avec ce qui s'est fait et passé au Parlement, le roi séant en son lit de justice. Paris, 1651,8 pages. Simple et rapide récit. Il y en a une édition de Rouen, chez Jacques Besongne, 1651 , 8 pages.
2715Particularités (les) du dernier combat donné entre l'armée de messieurs les princes et celle des mazarins au faubourg Saint-Antoine, avec la liste des noms des morts et blessés, ensemble tout ce qui s'est passé de plus remarquable.1652Paris72715. Particularités (les) du dernier combat donné entre l'armée de messieurs les princes et celle des ma zarins au faubourg Saint-Antoine, avec la liste des noms des morts et blessés, ensemble tout ce qui s'est passé de plus remarquable. Paris, Jacob Chevalier, 1652,7 pages.
2716Particularités (les) du grand combat donné à l'attaque du faubourg Saint-Antoine entre l'armée des princes et celle des mazarins, commandée par le maréchal de Turenne, le 2 juillet 1652, avec la liste des morts et blessés.1652Paris82716. Particularités (les) du grand combat donné à l'at taque du faubourg Saint-Antoine entre l'armée des princes et celle des mazarins, commandée par le ma réchal de Turenne, le 2 juillet 1652, avec la liste des - morts et blessés. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 8 pages. L'auteur avait tué le maréchal de La Ferté ! Ces deux relations sont assez rares.
2717Particularités (les) du résultat des trois assemblées du Parlement tenues les lundi, vendredi et samedi onze, douze et treize avril, avec l'arrêt de ladite cour du même jour, samedi 13, contre le cardinal Mazarin.1652Paris72717 Particularités (les) du résultat des trois assemblées du Parlement tenues les lundi, vendredi et samedi onze, douze et treize avril, avec l'arrêt de ladite cour du même jour, samedi 13, contre le cardinal Mazarin. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,7 pages. - Le Parlement ne s'est assemblé ni le lundi, ni le 11 , qui était un jeudi. M. le Prince a pris séance le vendredi 12; et le 13, l'arrêt a été rendu.
2718Particularités (les) du second combat donné entre l'armée de Son Altesse Royale, commandée par messieurs le comte de Tavannes et le baron de Clinchamp, et l'armée commandée par le maréchal de Turenne, devant la ville d'Etampes, le 29ᵉ mai 1652, avec la prise de leurs drapeaux, canons et bagages, et le neveu du cardinal Mazarin blessé, et autres.1652Paris82718. Particularités (les) du second combat donné en tre l'armée de Son Altesse Royale, commandée par messieurs le comte de Tavannes et le baron de Clin - champ, et l'armée commandée par le maréchal de Turenne, devant la ville d'Etampes, le 29° mai 1652, avec la prise de leurs drapeaux, canons et bagages, et le neveu du cardinal Mazarin blessé, et autres. Paris, Jacques Lè Gentil, 1652,8 pages. Mensonges, autant que les Particularités du dernier combat, etc., et les Particularités du grand combat, etc.
2719Particularités (les) du siége et de la prise du château de Vayres, ensemble les combat et prise de l'Ile Saint-Georges, avec ce qui s'est passé de plus remarquable à Bordeaux.1650Sans Lieu82719. Particularités (les) du siége et de la prise du châ teau de Vayres, ensemble les combat et prise de l'Ile Saint-Georges, avec ce qui s'est passé de plus remar quable à Bordeaux. Sans Lieu, 1650,8 pages. Extrait du Courrier bordelois, 5° course.
2720Particularités (les) du traité du duc de Lorraine avec le cardinal Mazarin, et de tout ce qui s'est passé entre les deux armées, avec l'état des troupes de Son Altesse Royale et du lieu où elles sont à présent.1652Paris72720. Particularités (les) du traité du duc de Lorraine avec le cardinal Mazarin, et de tout ce qui s'est passé entre les deux armées, avec l'état des troupes de Son Altesse Royale et du lieu où elles sont à présent. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,7 pages. Il n'y a pas de traité.
2721Particularités (les) du traité fait entre Son Altesse Royale, messieurs les Princes et le duc de Lorraine au camp de Choisy-sur-Seine, le mercredi 12 juin 1652, avec l'ordre donné pour la jonction des deux armées, et du lieu où est l'armée mazarine.1652Paris72721. Particularités (les) du traité fait entre Son Altesse Royale, messieurs les Princes et le duc de Lorraine au camp de Choisy-sur-Seine, le mercredi 12 juin 1652, avec l'ordre donné pour la jonction des deux armées, et du lieu où est l'armée mazarine. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,7 pages. C'est moins un traité qu'un dîner chez les pères réformés de Saint-Germain-des-Prés de Choisy. Moins curieux que rare.
2722Partisan (le) tenté du désespoir par le démon de la Maltaute (sic), qui lui reproche les crimes de sa vie et cause son repentir.1649Paris122722. Partisan (le) tenté du désespoir par le démon de la Maltaute (sic), qui lui reproche les crimes de sa vie et cause son repentir. Dialogue. Paris, Arnould Coti net, 1649, 12 pages. Le pont Alais, devant l'horloge de Saint-Eustache , est une pierre sous laquelle un partisan se fit enterrer, pour manifester son repentir d'avoir levé un impôt d'un denier sur quelques denrées à Paris.
2723*Pas (le) de clerc du clergé.Sans DateSans Lieunan2723*. Pas (le) de clerc du clergé. Aumrax, Hist. du c Mazarin, t. III, p. 503.
2724Pasquil des partisans contre le diable.1650Sans Lieu72724. Pasquil des partisans contre le diable. (S. l., « 1650), 7 pages.
2725Pasquin et Marforio sur les intrigues de l'État, par le sieur de Sandricourt.1652Paris402725. Pasquin et Marforio sur les intrigues de l'État, - par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 40 pages.
2726Pasquin, ou Dialogue à bâton rompu sur les affaires de ce temps.1649Sans Lieu72726. Pasquin, ou Dialogue à bâton rompu sur les af faires de ce temps. Sans Lieu, 1649, 7 pages. Application de plusieurs versets des psaumes aux principaux personnages de la cour. On en a publié une traduction sous ce titre :
2727Pasquin sur les affaires du temps, mis en françois.1649Sans Lieu72727. Pasquin sur les affaires du temps, mis en françois. Sans Lieu, 1649,7 pages. La ville de Paris dit au roi : « Tout ainsi que le cerf désire l'eau des fontaines , de même mon âme ne respire que vous, mon roi. » Cette traduction a été réimprimée à la suite de : le Pour et le Contre de la cour.
2728Passage de Jules Mazarin, avec le récit des plus belles pièces trouvées en son inventaire.Sans DateSans Lieunan2728. Passage de Jules Mazarin, avec le récit des plus belles pièces trouvées en son inventaire. (S. l. n. d.), - paginé de 11 à 14. Exécrables vers; en voici un : « Tu aurois, un jour, regret de voir ta tête en ôtage. » Plusieurs pièces, dont une en italien. Apparemment ces cayers faisaient partie de quelque recueil. Cependant on les trouve séparés, puisqu'ils sont inscrits dans la Bibliothèque du P. Lelong, sous le n° 22,366.
2729Passepartout (le) du temps, ou la Sourde renommée.1649Paris72729. Passepartout (le) du temps, ou la Sourde renom - mée. Paris, N. Charles, 1649,7 pages.
2730Passeport, (le) et l'adieu de Mazarin, en vers burlesques.1649Paris112730. Passeport,(le) et l'adieu de Mazarin, en vers bur lesques. Paris, Claude Huot, 1649, 11 pages. Assez spirituel pour être recherché, ce pamphlet est des plus COIIlIIllIIlS. On en a réimprimé le commencement sous le titre de : Adieu de Mazarin. Il a été reproduit en entier à la suite des Véritables soupirs fran çois sur le départ de Son Eminence, etc.; et Sautreau de Marsy l'a donné dans son Nouveau siècle de Louis XIV, page 319 du I° vol., mais avec la fausse date de 1651.
2731Passetemps (le) de Villejuif, en vers burlesques.Sans DateParis112731. Passetemps (le) de Villejuif, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 11 pages. - .. Naudé n'en parle, page 285 du Mascurat, que comme d'une pure imitation de l'Agréable récit des barricades; et il a raison.
2732Passion (la) de la cour.1649Anvers62732. Passion (la) de la cour. Anvers, 1649, 6 pages. C'est une parodie de quelques passages de la passion de N. S. " Jésus-Christ, avec la traduction en regard. Les Parisiens : Secundùm legem debet mori. Mazarin : Peccavi, tradens sanguinem justum. Le peuple : Tolle, crucifige eum. Monsieur le Prince : Quid enim male fecit ? Les Parisiens : Regem te facit. Il paraît que le cardinal Mazarin avait jugé ce pamphlet digne d'une attention particulière ; car on lit dans celui de ses Carnets qui porte sur la première page la date du 16 octobre 1649 : « Un libelle intitulé la Passion de la cour dit de M. le Prince, se ser vant des mots de la Passion de Jésus-Christ, qu'il veut être roi. » Mailly l'a reproduit dans les Additions, à la fin de son Ve vol.
2733Passion (la) de Notre Seigneur, en vers burlesques, dédiée aux âmés dévotes.1649Paris82733. Passion (la)de Notre Seigneur, en vers burlesques, dédiée aux âmés dévotes. Paris, veuve Jean Remy, 1649,8 pages. Cette pièce n'a aucun rapport à la Fronde; mais j'ai voulu la citer ici pour montrer jusqu'où a été la folie du burlesque. Naudé qui en fait mention (Mascurat, page 220), ne s'en étonne pas trop. Il se contente de dire : « Je ne sais quel profane, depuis trois jours, a fait la Passion de Notre Seigneur. »
2734Passion (la) extrême que témoignent les bourgeois de Paris pour le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris.1649Paris72734. Passion (la) extrême que témoignent les bourgeois de Paris pour le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris. Paris, Claude Boudeville, 1649,7 pages. « Ne portions-nous pas dans nos étendards, comme dans nos cœurs, cette belle devise : « Nous cherchons notre roi. » Cette pièce n'est pas commune.
2735Passionné (le) pour le bien de l'État, ou la Guerre aux partisans, à messieurs les notables de Paris, leur conseillant de s'unir pour empêcher la suite ou le renouvellement des guerres civiles, et prouvant que la ruine des partisans qui sont les véritables mazarins, est nécessaire pour cet effet1652Sans Lieu842735. Passionné(le)pour le bien de l'État, ou la Guerre aux partisans, à messieurs les notables de Paris, leur conseillant de s'unir pour empêcher la suite ou le re nouvellement des guerres civiles, et prouvant que la ruine des partisans qui sont les véritables maza rins, est nécessaire pour cet effet. Sans Lieu, 1652, 84 pages. « Vous êtes assurés de voir longtemps durer la guerre avec des succès aussi douteux que par le passé, si, de spectateurs de ces grands actes d'une indigne tragédie, vous ne vous rendez bientôt les acteurs pour avoir la satisfaction de la voir finir d'une façon moins funeste. » « C'est trop déférer à l'autorité souveraine que de croire qu'elle ait le droit de nous berner à sa fantaisie, et que ce qui paroît illégitime en tout autre sujet, devienne légitime quand il est autorisé de ses ordres. Son pouvoir est grand en effet; mais si nous en ôtons le mystère dont notre opinion le couvre, il paroîtra foible et vain en ce rencontre. Je ne veux pas cependant qu'on dépouille aucune sorte de respect pour le Prince, mais seulement qu'on se désabuse de cette opinion que de lui, comme du ciel, nous soyons obligés de tout souffrir, parce qu'en effet l'un n'est pas si bien conduit que l'autre. »
2736Pater (le) des jésuites.1649Leyde72736. Pater (le)des jésuites.Jouxte la copie imprimée à Leyde, 1649,7 pages. Cette prière est adressée au roi d'Espagne, Philippe. Elle avait été assurément faite pour la Ligue. La Fronde y a seulement intro duit le couplet suivant : « L'occasion qui se présente, Dedans le royaume françois, D'un roi jeune et d'une régente, Met nos bons pères à chaque fois In tentationem.
2737Pater noster (le) de Mazarin.1649Sans Lieu42737. Pater noster (le) de Mazarin. (S. l., 1649), 4 pages.
2738Pâtissier (le) en colère sur les boulangers et taverniers, en vers burlesques.1649Paris82738. Pâtissier (le) en colère sur les boulangers et ta verniers, en vers burlesques. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. « La muscade avec la canelle, Le persil et la pimprenelle Servent à rendre le muscat Plus friant et plus délicat. » Je n'ai pas trouvé même quatre vers à prendre dans la Réponse du boulanger.
2739Pax Gallica ad illustrissimum dominum Mathœum Molé, senatûs parisiensis principem, sive ejusdem illustrissimi domini Panegyricus.1649Paris162739. Pax Gallica ad illustrissimum dominum Mathœum Molé, senatûs parisiensis principem, sive ejusdem il lustrissimi domini Panegyricus. Parisiis, Dyonisius Langloeus, 1649, 16 pages. Signé J. M. P.
2740Paysan (le) désolé aux pieds du roi.1649Paris82740. Paysan (le) désolé aux pieds du roi. Paris, Nico las de La Vigne, 1649, 8 pages.
2741Pénitence (la) du prince de Condé et l'offre qu'il fait aux trois Etats de son assistance, s'ils trouvent à propos de le faire sortir de Vincennes.Sans DateSans Lieu72741. Pénitence (la) du prince de Condé et l'offre qu'il fait aux trois Etats de son assistance, s'ils trouvent à propos de le faire sortir de Vincennes.(S. l. n. d.), 7 pages.
2742Pensée chrétienne sur la paix.1652Sans Lieu82742. Pensée chrétiennesur la paix.(S. l., 1652), 8pag.
2743Pensées (les) d'un grand poëte sur les affaires du temps.1649Sans Lieu42743. Pensées (les) d'un grand poëte sur les affaires du temps. (S. l., 1649), 4 pages.
2744Pensées (les) du Provençal solitaire sur les affaires du temps présent.1650Sans Lieu122744. Pensées (les) du Provençal solitaire sur les affaires du temps présent. Sans Lieu, 1650, 12 pages. Les pièces relatives aux troubles de Rouen, de Bordeaux et d'Aix sont très-bonnes à recueillir quand elles accusent la tyrannie des Parlements dans les provinces. Les parlementaires de Provence ont réfuté les Pensées du Pro vençal solitaire par la Réponse du fidèle Provençal, etc.
2745Pensées (les) utiles, nécessaires au public sur le temps présent.1650Paris302745. Pensées (les) utiles, nécessaires au public sur le temps présent. Paris, 1650, 30 pages.
2746Pensez-y bien (le) des malaffectionnés, cause trouble aux Parisiens.1649Sans Lieu82746. Pensez-y bien (le) des malaffectionnés, cause trouble aux Parisiens. Sans Lieu, 1649, 8 pages.
2747Perle (la) des triolets, ou l'Antiquité renouvelée, avec les noms et surnoms des plus généreux frondeurs de la ville et faubourgs de Paris.1650Paris82747. Perle (la) des triolets, ou l'Antiquité renouvelée, - avec les noms et surnoms des plus généreux frondeurs de la ville et faubourgs de Paris. Paris, François Noël, 1650,8 pages. Fort mauvais vers, qui pour tous beaux noms nous livrent ceux de Joli cœur, de saint Nicolas, de Nicodême, etc.; mais la pièce eSt rare .
2748Pernicieux (les) conseils donnés à Sa Majesté par le cardinal Mazarin pour assembler toutes les forces de France, afin de s'opposer à l'armée de Son Altesse Royale et celle du duc de Lorraine.1652Paris82748. Pernicieux (les) conseils donnés à Sa Majesté par le cardinal Mazarin pour assembler toutes les forces de France, afin de s'opposer à l'armée de Son Altesse Royale et celle du duc de Lorraine. Paris, André Chouqueux, 1652,8 pages.
2749Perroquet (le) parlant à la cour, qui découvre les faussetés, artifices et suppositions commises (sic) par les principaux officiers de finance, les moyens d'en retirer plusieurs millions d'or après une bonne et solide paix, et rendre le peuple comme il étoit du règne de Henry IV, représenté au roi Louis XIV, par M. L. M. D.1652Paris82749. Perroquet (le) parlant à la cour, qui découvre les faussetés, artifices et suppositions commises (sic) par les principaux officiers de finance, les moyens d'en retirer plusieurs millions d'or après une bonne et so- . lide paix, et rendre le peuple comme il étoit du règne de Henry IV, représenté au roi Louis XIV, par M. L. M. D. Paris, 1652,8 pages. Cette pièce est assez rare pour faire regretter que le texte soit infidèle aux promesses du titre.
2750Petit (le) David de la maison royale contre le géant machiavéliste et le monstre mazarin.Sans DateSans Lieu122750. Petit (le) David de la maison royale contre le géant machiavéliste et le monstre mazarin.(S. l. n. d.), 12 pages. Contrefaçon du Te Deum françois , etc.
2751Philosophe (le) d'État, ou Réflexions politiques sur les vertus civiles du Parlement et peuple de Paris.1649Paris82751. Philosophe de) d'État, ou Réflexions politiques sur les vertus civiles du Parlement et peuple de Paris. . Paris, Jean Hénault, 1649, 8 pages.
2752Philosophe (le) d'État sur la majorité des rois, prescrite à l'âge de 14 ans par Charles V, dit le Sage, où les désintéressés verront clair pour justifier sans erreur les armes de l'un ou l'autre des deux partis qui divisent aujourd'huy tout cet État. Non ubi rex est, sed ubi regia autoritas, ibi jus. Bol., lib. 1er, Conf.Sans DateSans Lieu202752. Philosophe (le) d'État sur la majorité des rois, prescrite à l'âge de 14 ans par Charles V, dit le Sage, où les désintéressés verront clair pour justifier sans erreur les armes de l'un ou l'autre des deux partis qui divisent aujourd'huy tout cet État. Non ubi rex est, sed ubi regia autoritas, ib jus. Bol., lib. 1", Conf. (S. l. n. d.), 20 pages. Dubosc Montandré. Ce pamphlet a été publié aussi sous le titre de l'Homme d'État, etc. 344 BlBLlOGRAPHIE [PIÈCE]
2753Philosophe (le) et casuiste de ce temps, dédié à nosseigneurs de Parlement.1649Paris82753. Philosophe (le) et casuiste de ce temps, dédié à nosseigneurs de Parlement. Paris, Pierre Variquet, 1649,8 pages.
2754Philosophie (la) morale de l'État, ou les Passions de ceux qui hantent la cour.1649Paris72754. Philosophie (la) morale de l'État, ou les Passions de ceux qui hantent la cour. Paris, 1649, 7 pages.
2755Philothemis (le), ou Contrebandeau du Parlement. Discite justitiam moniti ; et non temnite divos.1649Sans Lieu82755. Philothemis(le), ou Contrebandeau du Parlement. Discite justitiam moniti; et non temnite divos. (S. l., 1649), 8 pages. Ce pamphlet appartient à la polémique soulevée par le Véri table bandeau de Thémis, etc.
2756Physionomie (la) de la France, où se voit le mauvais état auquel elle se trouve, sur la perte de ses belles conquêtes, sur les entreprises des ennemis étrangers sur nous, et le tout par les mauvais conseils de ceux qui ont gouverné et gouvernent l'État.1652Paris312756. Physionomie (la)de la France, où se voit le mau vais état auquel elle se trouve, sur la perte de ses belles conquêtes, sur les entreprises des ennemis étrangers sur nous, et le tout par les mauvais conseils de ceux qui ont gouverné et gouvernent l'État. Paris, 1652, 31 pages. Après l'amnistie de 1652. Histoire très-abrégée des conquêtes et des pertes de la France en Flandre, en Espagne et en Italie. Le maréchal de La Force avait dit de Mazarin que « cet homme étranger étoit le brandon qui mettroit le feu aux quatre coins et au milieu de la France, par la trop grande autorité qu'on lui don noit. »
2757Pièce (la) curieuse, ou les Sentiments des grands de ce royaume touchant la personne de Mazarin.1650Sans Lieu242757. Pièce (la) curieuse, ou les Sentiments des grands de ce royaume touchant la personne de Mazarin. (S. l., 1650), 24 pages. Depuis le roi jusqu'au coadjuteur, jusqu'au corps des partisans, jusqu'à l'archiduc Léopold; et cependant ce n'est encore là que la première partie, en attendant les autres. qui n'ont pas paru ?
2758Pièce d'État, ou les Sentiments des sages.Sans DateSans Lieu192758. Pièce d'État, ou les Sentiments des sages. (S. l. n. d.), 19 pages. On lit, sur la page 19, une mention de la permission accordée à Alexandre Lesselin par le lieutenant civil d'Aubray, le 14 juil , let (1649). L'auteur réfute son ami Polydas qui demandait-la continuation de la guerre et approuvait fort les libelles. C'est médiocre de pensée et de style. Il paraît que Polydas, normand comme l'auteur, aimait surtout l'Apologie des Normands au roi. « Je m'étonne de la première demande que tu me fais de son auteur, toi qui es de ceux qui devroient l'avoir composé, étant des plus zélés pour notre pro vince, étant à Caen le 23 février, qui est le temps qu'il date de sa production, et citoyen de cette ville, où ce monstre ridicule usurpe sa naissance. » - L'auteur ajoute qu'il a vu l'apologiste des Normands trois fois dans les assemblées des politiques, et qu'il l'a entendu avouer que « sa passion était la seule source de ses satyres. »
2759Pièce de Pontoise. Les sentiments divers sur l' arrêt du Parlement du 20 juillet et le discours séditieux qu'on prétend faussement avoir été fait par M. Bignon, le 26, sur la lieutenance du royaume.1652Sans Lieu152759. Pièce de Pontoise. Les sentiments divers sur l'ar - rêt du Parlement du 20 juillet et le discours séditieux qu'on prétend faussement avoir été fait par M. Bignon, le 26, sur la lieutenance du royaume. (S. l., 1652), 15 pages. Ce pamphlet, généralement bien raisonné, se termine par un trait sanglant contre le duc d'Orléans : « Les degrés qui l'ont autre fois précipité de ses prétentions à la couronne, par une déclaration d'incapacité vérifiée, sont les mêmes qui l'élèvent présentement à la lieutenance de l'État. » Il y a été fait deux réponses : la Réfutation de la Pièce de Pon toise, etc., et l'Examen des divers sentiments sur l'arrét du Parle ment du 20 juillet, etc. C'est par cette dernière pièce que je me suis cru autorisé à attri buer au père Faure la Pièce de Pontoise, aussi bien que l'Esprit de paix et la Vérité toute nue, etc. La Pièce de Pontoise a été réimprimée, sans date, dans le format in-8°, sous le titre de : les Sentiments divers sur l'arrét du Parlement du 20 juillet, etc.
2760Pièce justificative du cardinal Mazarin contre les libelles diffamatoires à lui imposés jusques à ce jourd'huy, ensemble sa réponse sur un avis à lui envoyé par les communes de Londres, lui représentant une histoire d'un favori d'Angleterre, nommé Gaverston (sic), et ses défenses sur ce sujet.1652Paris152760. Pièce justificative du cardinal Mazarin contre les libelles diffamatoires à lui imposés jusques à ce jour d'huy, ensemble sa réponse sur un avis à lui envoyé par les communes de Londres, lui représentant une histoire d'un favori d'Angleterre, nommé Gaverston (sic), et ses défenses sur ce sujet. Paris , 1652, 15 pages. Est-ce sérieux ? peut-être; mais pourquoi Mazarin dit-il : « Il faut y voir comme des lynx pour pénétrer dans mon extraction ; et je crois que ma mère même n'a pas su ce qui en étoit. » Voir l'Avis d'Angleterre envoyé en France, etc.
2761Pièce (la) royale, ou la Défense de leurs majestés sur l'éloignement de M. le Prince.1653Pontoise142761. Pièce (la)royale, ou la Défense de leurs majestés sur l'éloignement de M. le Prince. Pontoise, Julien Courant, 1653, 14 pages.
2762Pièce sans titre ni date, commençant par ces mots: Le roi veut que le Parlement sorte de Paris, etc.Sans DateSans Lieu72762. Pièce sans titre ni date, commençant par ces mots : Le roi veut que le Parlement sorte de Pa ris, etc. Elle est de 7 pages, petit in-folio; et elle sort des presses que le roi avait fait établir, sous la direction de Renaudot, dans l'oran gerie du château de Saint-Germain. Si j'en crois l'auteur de la Conférence secrète du cardinal Mazarin avec le Gazetier, elle a été écrite par Renaudot, appa remment du commandement exprès de la cour. C'est d'elle en effet qu'il s'agit dans le passage suivant : « La première pièce que j'ay fait, est ce grand libelle qui fut jetté par plusieurs nuits dans toutes les rues de Paris, par lequel je croyois certainement qu'il ne seroit pas plus tôt vu, que le peuple, devenant furieux, se jette roit sur le Parlement avec tant de rage qu'il le déchireroit en pièces, le mangeroit jusques aux os, et n'y en auroit pas pour un déjeuner des crocheteurs ou des harangères. Et pour les animer davantage, je leur disois que le roy rentreroit par une porte si le Parlement sortoit par l'autre, et que vous (le cardinal Mazarin) n'aviez jamais tant eu d'envie de faire du bien au public comme cette amnée; que c'estoient ces messieurs qui empeschoient la paix que vous aviez conclue, et qui ne cherchoient que leur intérest dans toutes ces brouilleries au détriment du bourgeois. Et pour mieux couvrir mon jeu, j'en nommois une partie, et ceux que l'on sçait estre les plus zélés, avec des prétentions imaginaires qui leur servoient de motif et que j'avois forgées.J'y adjoustai les généraux, sollicités, à ce que je disois, par de semblables intérests, sans pardonner au coadjuteur, quoyque mon évesque, faisant croire au peuple qu'il ne lui donnoit des bénédictions que pleines de despit de ce que vostre Éminence n'avoit pas voulu timbrer sa mitre du casque du gouvernement de Paris. Ce fut en semant ces libelles que le chevalier de La Valette fut pris et conduit prison sonnier en la conciergerie où, son procès lui estant fait, on l'eust raccourcy de toute la teste, aussi bien que de ses meubles, si M. le prince de Condé n'eust pas écrit à M. de Bouillon, qui fut cause qu'au lieu de l'arrester en Grève, il fut conduit à la Bastille, où il est encore. » Cette analyse est aussi fidèle que pouvait le permettre l'esprit de parti. Elle suffit, dans tous les cas, pour montrer que la cour posait la question, non entre elle et le peuple de Paris, mais entre elle et le Parlement. Dans cette manière de comprendre la situa tion, le cardinal Mazarin, quoique premier ministre, n'apparaissait plus que comme un domestique de la reine. La pièce a une sorte de caractère officiel ; et à cause de cela elle est importante. Elle est d'ailleurs assez rare dans l'édition originale; mais elle a été réimprimée à Paris dans le pamphlet intitulé : Diverses pièces de ce qui s'est passé à Saint-Germain, etc., et sous cette forme elle est plus commune.
2763Pièce sans titre, sans date, mais évidemment de 1649, 4 pages.1649Sans Lieu42763. Pièce sans titre, sans date , mais évidemment de 1649, 4 pages. « Les empires et les royaumes sont de grands corps mysti ques, etc. » Après la mort du roi d'Angleterre. Ce pamphlet, bien fait et rare, a pour but de provoquer la convocation des États généraux.
2764Pièce sans titre, sans date, publiée sous forme de lettre, et dans laquelle il est rendu compte des délibérations de l'Assemblée du clergé sur l'affaire du cardinal de Retz, notamment de celle du 14 novembre 1656, 15 pages.Sans DateSans Lieu152764. Pièce sans titre, sans date, publiée sous forme de lettre, et dans laquelle il est rendu compte des déli bérations de l'Assemblée du clergé sur l'affaire du cardinal de Retz, notamment de celle du 14 novem bre 1656, 15 pages. Rare. Elle commence ainsi : « Monsieur, la dernière délibération de l'Assemblée du clergé, etc. » On l'a attribuée, non sans raison , à M. de Marca, archevêque de Toulouse et successeur du cardinal de Retz au siége de Paris. C'est ce qui se prouve par la Réponse à une lettre qui a été pu bliée depuis peu sans aucun titre, etc., et par la Réponse à la lettre de monseigneur l'archevéque de Toulouse, etc.
2765Pierre (la) de touche aux Mazarins.1652Paris402765. Pierre (la)de touche aux Mazarins. Paris, 1652, 40 pages. On lit à la fin : Par C. Q. A. P. L. C. M. D. L. V. D. P. A. M. D. N. 1650. Je citerai divers passages de ce curieux pamphlet; ce sera le meilleur moyen de le faire connaître. « Ces illustres sénateurs ayant un juste sujet d'y procéder de la sorte, un chacun peut hardiment suivre dans cette occasion leur sentiment et leur courre sus en criant : « Ce sont des mazarins ; ce sont des criminels ; ce sont des ennemis de l'État. Tue !tue !tue ! Razons leurs maisons; exterminons cette race; et prenons leur bien pour leur faire la guerre à leurs propres dépens, comme ils nous la font aux nôtres... « Si le comte d'Harcourt avoit êté dechiré par le peuple aupara vant sortir (sic) de Paris, un autre n'eût pas osé prendre la conduite d'une armée destinée et occupée depuis six mois à la perte des plus nécessaires appuis que nous ayons maintenant contre les entreprises du cardinal Mazarin. Si toute la maison d'Elbeuf avoit été entièrement saccagée et détruite d'abord qu'on lui a vu embrasser le parti de ce Sicilien, les autres seigneurs de France eussent eu de l'appréhension de se mettre dans cette bri gade de voleurs. Si les maisons de ceux qui ont ramené le cardinal en France, avoient été rasées et leur bien confisqué pour faire la guerre à cet infâme auteur de nos maux , la crainte d'un pareil châtiment en auroit retiré les autres; et ce faquin, se voyant dé laissé, nous auroit mis hors de peine, par sa fuite, de nous tenir sur nos gardes et de songer à notre conservation. Enfin, si la plupart de ceux qui se déclarent encore aujourd'huy dans Paris pour le Mazarin, étoient tirés à quatre chevaux, le reste se rangeroit à son devoir. « Les peuples peuvent exécuter dans cette rencontre, sans péril, ce que le Parlement ni les princes en leur particulier ne peuvent faire sans juste sujet de crainte, parce que, quand le peuple sac cagera la maison du maréchal d'Hocquincourt, quand il traînera par les rues un abbé d'Euzonat (Euzenat , intendant de Mazarin), et quand il exercera toute sorte de cruautés sur les mazarinistes , il n'a point tant-à craindre que si M. le duc d'Orléans ou le Par lement en avoit fait pendre un seul, parce que la réprésaille seroit dangereuse. Mais quand on sait que c'est une sédition popu laire, on ajoute d'abord : « Il n'y a point de remède. Il faut prendre patience et tâcher de ne point s'attirer leur haine; car après tant de tyrannie, ils ont raison de chercher leur soulagement par la perte de ceux qui font subsister le tyran. « Haurit hinc populus de tali sanguine vitam. » Je regrette que l'auteur ait pu appeler cela travailler pour M. le Prince. Assurément il n'y a dans aucun pamphlet de Davenne rien d'aussi abominable que cette théorie des séditions populaires. Et cependant : « Le lieutenant civil, animé d'une rage insupportable contre ceux du parti de M. le duc d'Orléans et de M. le Prince , persé cute , dit l'auteur, avec tant de chaleur tous ceux qui tâchent de gagner leur vie en servant le public contre les mauvaises intentions du cardinal son maître, que tout le monde le peut considérer main tenant comme un autre Mazarin par l'étroit attachement qu'il a au service de ce proscrit. Les imprimeurs qui travaillent contre les ennemis de ce Sicilien, ne sont point sujets à la rigueur de ses cruels arrêts; ceux qui travailleront à la composition d'un panégyri que du cardinal Mazarin, seront ses bons amis et ses pensionnaires. Ceux qui veillent à la découverte de quelque pièce contre ce per nicieux ministre, sont bien récompensés; témoin le surnommé Pa cifique (Davenne), qui est dans la Conciergerie, et qui a passé par ses mains sans nul hazard, après avoir fait la Puissance des rois et le pouvoir des sujets sur les souverains, l'Harmonie de la cour, et plusieurs autres pièces horribles et détestables, dont le lieutenant civil a connoissance, contre la propre personne du roi et de Son Altesse Royale. Le garçon de son imprimeur est mort en prison, imaginez-vous comment ! dans deux jours, afin qu'il n'achevât pas de découvrir les pernicieux ouvrages de cet infâme auteur. Ce pendant, le sieur Pacifique ne reçoit point de châtiment parce que le lieutenant civil prétend qu'il a mérité son pardon en écrivant contre M. le Prince. Si l'on entend parler dans Paris que le lieutenant civil a fait quelque capture, qu'il a veille pour cela * toute une nuit dans un carrefour de l'Université, l'on apprend en même temps que ce n'est pas celle d'un voleur, d'un filou, d'un meurtrier, d'un coupeur de bourse ou d'autres semblables, mais d'un misérable imprimeur qui travailloit pour M. le Prince ou quelqu'autre frondeur contre Mazarin. C'est à ceux-là que cet ad mirable chef de la police fait toujours la guerre; ce sont ceux-là qui sont condamnés à de grosses amendes, bannis pour jamais, condamnés au fouet, à la torture, aux galères perpétuelles, et enfin à tout ce que sa cruauté lui peut inventer de barbare et d'inhumain. » Voici maintenant quelques anecdotes : « Saintot, qui est ici le distributeur des nouvelles mazarines avec Bautru et quelques autres, n'épargne point l'argent de son maître pour tâcher d'insinuer par de faux bruits la crainte dans l'esprit des peuples, et n'étant point assez hardi pour aller les crier dans les rues lui-même, sans du moins quelqu'apparence de vérité, depuis qu'on l'a rendu responsable de ce qu'il avanceroit, donne des relations manuscrites à de certains cabaretiers gagés - pour les montrer à ceux qui vont boire ou manger dans leur mai son, afin que, ses (sic) avantages chimériques venant peu à peu des uns aux autres, tout Paris en reçoive l'impression qu'il en attend, toutes les fois qu'il sait qu'on doit fronder au Parlement. Ce même petit mazarin de Saintot, dès qu'il apprend que M. le Prince a perdu un homme dans quelque rencontre, pour prévenir les es prits auparavant qu'on ne sache la vérité, s'en va avec quelques uns de même cabale chez le nommé Guil pour faire une relation telle qu'il la pourroit souhaiter, s'il ne dépendoit que de sa volonté pour détruire M. le Prince. » - Il s'agit probablement ici de Saintot, le conseiller au Parlement, et non du maître des cérémonies. - « Le maréchal de Lhopital ne se déclare point si ouvertement. Son jeu est néamoins plus grand, quoique plus couvert ; et se ser vant d'un stratagème horrible et détestable, il est bien plus dan gereux. Par une lâche hypocrisie, il contrefait le bigot, et sous de trompeuses apparences d'homme de bien, s'en va par les pa roisses solliciter d'en être marguillier, et par cette sainte dévotion tâche de gagner les anciens, caresse les chefs des corps de ville, et invite souvent chez lui des principaux bourgeois du quartier afin de les attirer à soi, c'est-à-dire à Mazarin. »
2766Pierre (la) de touche faisant voir que le cardinal Mazarin et ses adhérents sont les plus grands ennemis du roi, de son état, de son peuple et de la ville de Paris, aux trois États de France.1652Paris302766. Pierre (la) de touche faisant voir que le cardinal - Mazarin et ses adhérents sont les plus grands ennemis du roi, de son état, de son peuple et de la ville de Pa ris, aux trois États de France. Paris, 1652,30 pages. Ce pamphlet n'est composé que de lambeaux arrachés aux - Véritables maximes du gouvernement de la France, etc.
2767Piquet (le) de la cour.1649Sans Lieu32767. Piquet (le) de la cour. (S. l., 1649), 3 pages Pièce rare et assez plaisante. Le duc d'Orléans : « Je n'ai jamais de cœur. » Il en existe une suite qui n'est pas moins rare, sous le titre de : le Second et entier jeu de piquet de la cour.
2768Placard affiché dans les rues de Paris, le jour de Notre-Dame d'août 1650, contre le coadjuteur et M. de Beaufort.1650Sans Lieunan2768. Placard affiché dans les rues de Paris, le jour de - Notre-Dame d'août 1650, contre le coadjuteur et M. de Beaufort. Im-4°. Très-rare. Il commence par ce mot : « Peuple, etc. »
2769Placard affiché le 1er avril 1649, et par lequel le prince de Conty et les généraux du Parlement déclarent qu'ils n'ont point d'autre intérêt que l'éloignement du cardinal Mazarin.164901/04/1649Sans Lieunan2769. Placard affiché le 1° avril 1649, et par lequel le prince de Conty et les généraux du Parlement décla rent qu'ils n'ont point d'autre intérêt que l'éloigne ment du cardinal Mazarin. In-4°. Très-rare.
2770Placard du 18 mars 1649, par lequel les magistrats de la ville annoncent la suspension d'armes.164918/03/1649Sans Lieunan2770. Placard du 18 mars 1649, par lequel les magis trats de la ville annoncent la suspension d'armes. - In-folio ; en tête sont les armes de Paris. Très-rare.
2771Placard en date du 16 avril 1655.165516/04/1655Sans Lieunan2771. Placard en date du 16 avril 1655. In-4°. Très I'Ct/'e, « De par le roy. Sa Majesté ayant cy-devant envoyé à Rome, etc. » C'est l'ordonnance de la même date, qui interdit à tous les sujets du roi toutes relations avec le cardinal de Retz. Voir Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandé étre publiées de nouveau, etc.
2772Placet présenté à Son Altesse Royale par Jean Le Riche, sieur de Verneuile (sic), bourgeois et habitant de Paris, sur le moyen qu'il a donné à messieurs les princes de faire le dernier effort pour chasser le cardinal Mazarin sans fouler les peuples.1652Paris72772. Placet présenté à Son Altesse Royale par Jean Le Riche, sieur de Verneuile (sic), bourgeois et ha bitant de Paris, sur le moyen qu'il a donné à mes sieurs les princes de faire le dernier effort pour chas ser le cardinal Mazarin sans fouler les peuples. Paris, veuve Marette, 1652, 7 pages. Très-rare. Signé de Verneuil. Ce Verneuil propose de prendre aux propriétaires le quart du quartier échu à Pâques dernier, et offre d'en faire la recette. Il offre en outre de vendre deux maisons, l'une à la ville et l'autre à la campagne, pour les frais de la guerre et pour le prix de la tête de Mazarin ! .
2773Plaidoyer (le) de la maison royale, ou la Cause d'Etat montrant comme il faut borner : 1. les intérêts des princes du sang; 2. les intérêts des princes étrangers; 3 . les intérêts des maréchaux de France; 4. et les intérêts des autres grands de l'État.1652Paris322773. Plaidoyer (le) de la maison royale, ou la Cause d'Etat montrant comme il faut borner : 1. les intérêts des princes du sang; 2. les intérêts des princes étran gers ;3. les intérêts des maréchaux de France; 4. et les intérêts des autres grands de l'Etat. Paris, 1652, 32 pages. Contrefaçon du Rapporteur des procès d'état, etc.
2774Plaidoyer héroï-comique pour l'Éminence contre le Creux.1649Sans Lieu162774. Plaidoyer héroï-comique pour l'Éminence contre le Creux. Sans Lieu, 1649, 16 pages. C'est tout un procès, tout un drame : plaidoyers pour et contre, arrêt et mariage. « Fait et passé dans une chambre Le 27e de décembre. » Le sens positif de cette pièce est fort libertin ; le sens allégo rique pourrait bien être fort insolent.
2775Plainte à la reine des dames qui ont leurs maris dans l'armée mazarine.1649Paris62775. Plainte à la reine des dames qui ont leurs maris dans l'armée mazarine. Paris, Louis Sévestre, 1649, 6 pages. Signé L. M. R. L. D. R. M. N. C. D. R. S. V. A. B. G.
2776Plainte contre le désordre du paiement des rentes de l'hôtel de ville, mémoire raisonné pour le rétablissement qui peut être fait dudit paiement, et observations sur l'élection de messieurs les députés des rentiers dudit hôtel de ville.1652Paris292776. Plainte contre le désordre du paiement des rentes de l'hôtel de ville, mémoire raisonné pour le réta blissement qui peut être fait dudit paiement, et ob servations sur l'élection de messieurs les députés des rentiers dudit hôtel de ville. Paris, veuve J. Guille mot, 1652,29 pages.
2777Plainte (la) de la France à genoux devant la reine.1649Sans Lieu82777. Plainte (la) de la France à genoux devant la reine. (S. l., 1649), 8 pages. Stances vigoureuses, mais incorrectes, dont voici les trois meil leures, qui sont reproduites des Soupirs françois sur la paix ita lienne : 7°. « Lasches François, peuple sans cœur, Et vous, indigne sang de France , Quoi! ce petit usurpateur Enchaînera vostre puissance ! Où sont ces courages hardis Qui faisoient tout trembler jadis ? Pouvez-vous endurer sans crime Un si véritable attentat Et que ce tyran qui m'opprime, Face ainsi de la France un tyrannique estat ? 8°. Et vous, souverains magistrats, Quand sera-ce que vostre foudre Lancera ses justes éclats Et réduira ce monstre en poudre ? Il est temps que par vos arrests Vous défendiez les intérests Et la gloire de ma couronne, Et qu'on sache en tout l'univers Que la loy de l'Estat vous donne Le pouvoir d'affranchir nostre prince des fers. 10°. Vous (la reyne) pouvez très-facilement Dissiper cette tyrannie, En rendant à mon parlement L'autorité qu'on lui desnie. Il vous a mis le sceptre en main. Il vous le peut oster demain. De sa souveraine puissance Dépend le rang que vous tenez; Et cessera votre régence Si contre ce tyran vous ne me conservez. » Ce pamphlet a été réimprimé trois fois, d'abord sous le titre de : la France à la reine, et sous celui de :
2778Plainte de la France à la reine.1649Sans Lieu72778. Plainte de la France à la reine. (S. l., 1649), 7 pages. Puis elle a reparu dans les Louanges des Parisiens, sous le titre de : Louange à la reine. Enfin, on a retouché, plus tard apparemment, les 7° et 10° strophes ; et on l'a intitulée : Plaintes de la France à la reine tou chant la guerre, etc.
2779Plainte de la noblesse françoise faite contre les partisants (sic) et manges-peuples.1651Sans Lieu82779. Plainte de la noblesse françoise faite contre les partisants (sic) et manges-peuples. (S. l. ), 1651 , 8 pages. Rare. « Et les nobles qui sont les arcs boutants et les vraies colonnes de l'État, la disette les empêche d'aspirer aux charges militaires et de robe longue; ce qui fait que nous voyons les plus beaux états remplis de fils de laboureurs et marchands, au grand déshonneur et mépris des nobles, ne leur restant plus qu'à exposer leur vie en qualité de simples soldats pour le service des princes, où, après avoir vieilli sous le harnois, s'étant jettés en tous périls et ha zards, ils meurent dans leurs logis sans récompense, étant con traints de fouler le bonhomme et piller le paysan pour vivre se lon le rang que leur qualité et courage leur doit et veut faire tenlr. » L'auteur n'épargne pas plus les écrivains que les maltôtiers.
2780Plainte (la) des bourgeois de Paris à messieurs du Parlement pour faire advancer le procès de Jules Mazarin.1649Paris42780. Plainte (la) des bourgeois de Paris à messieurs du Parlement pour faire advancer le procès de Jules Mazarin. Paris, 1649, 4 pages. Même pièce que :
2781Plainte (la) des bourgeois de Paris à M. de Broussel pour avancer le procès de Jules Mazarin.1649Paris42781. Plainte (la) des bourgeois de Paris à M. de Brous sel pour avancer le procès de Jules Mazarin. Paris, 1649, 4 pages non chiffrées. Ce dernier titre est le plus exact.
2782Plainte des Parisiens au roi et à la reine sur le desseing (sic) que Leurs Majestés ont de s'éloigner de leur bonne ville de Paris.1649Sans Lieu82782. Plainte des Parisiens au roi et à la reine sur le desseing (sic) que Leurs Majestés ont de s'éloigner de leur bonne ville de Paris. Sans Lieu, 1649,8 pages. Il y a erreur dans le titre : les Parisiens supplient le roi de re venir; et ils ne s'adressent qu'à lui. Leurs vœux pour la gloire du règne de Louis XIV méritent at tention. Jamais peuple n'avait été ainsi au-devant de son roi.
2783Plainte (la) du Palais Royal sur l'absence du roy, avec un dialogue du grand Hercule de bronze et des douze statues d'albâtre qui sont à l'entour de l'étang du jardin, faicte par un poëte de la cour. H. C.1649Paris82783. Plainte (la) du Palais Royal sur l'absence du roy, avec un dialogue du grand Hercule de bronze et des douze statues d'albâtre qui sont à l'entour de l'étang du jardin, faicte par un poëte de la cour. H. C. Paris, David Beauplet, 1649,8 pages. Vers rares, mais détestables.
2784Plainte publique sur l'interruption du commerce.1650Paris202784. Plainte publique sur l'interruption du commerce. Paris, Jean Brunet, (1650), 20 pages. Cette pièce est aussi intéressante que rare. Il paraît qu'on donnait deux raisons des prises que nos navires faisaient sur mer : la première était que les navires alliés refu saient d'amener et d'aller ou d'envoyer à bord des vaisseaux fran çais au commandement qui leur en était fait; la seconde que les navires amis portaient des marchandises ennemies. Le commerce maritime employait mille grands navires, sans compter les moyens et les petits, et trente mille mariniers. Les grandes pêches occupaient trois cents navires et dix mille mate lots.
2785Plaintes burlesques du secrétaire extravagant des nourrices, des servantes, des cochers, des laquais et de toute la république idiote.1649Paris82785. Plaintes burlesques du secrétaire extravagant des nourrices, des servantes, des cochers, des laquais et de toute la république idiote. Paris, veuve André Musnier, 1649,8 pages.
2786Plaintes d'une fruitière et d'une harengère envoyées à la reine.1649Paris72786. Plaintes d'une fruitière et d'une harengère en voyées à la reine. Paris, 1649,7 pages. Sur la permission qui avait été donnée par l'archevêque de man ger de la viande pendant le carême.
2787Plaintes de la France à la reine touchant la guerre suscitée par Jules Mazarin.1649Paris82787. Plaintes de la France à la reine touchant la guerre suscitée par Jules Mazarin. Paris, 1649, 8 pages. Édition corrigée de la Plainte de la France à genoux devant la reine. Ici la 7e strophe commence par ces vers : « Braves François, remplis de cœur, Et vous, généreux sang de France, » etc. Au contraire, la 10° se termine ainsi : « Ordonnez que ce Tabarin Retourne au pays latin ; Autrement vous mettrez en armes Le peuple que vous contraignez A vivre dans les allarmes , Si loin de vous ce tyran vous ne bannissez. »
2788Plaintes de la France à monseigneur le Prince.1649Paris72788. Plaintes de la France à monseigneur le Prince. Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages.
2789Plaintes de la France à ses peuples sur l'emprisonnement des princes, contre Mazarin.1651Sans Lieu142789. Plaintes de la France à ses peuples sur l'empri sonnement des princes, contre Mazarin. Sans Lieu, 1651, 14 pages. Je n'ai rien à en dire si ce n'est qu'elles ont été imprimées éga lement sous ce titre :
2790Plaintes de la France sur l'emprisonnement des princes.1651Sans Lieu142790. Plaintes de la France sur l'emprisonnement des princes. Sans Lieu, 1651, 14 pages.
2791Plaintes (les) de la France sur l'état présent.1649Sans Lieu72791.. Plaintes (les) de la France sur l'état présent. (S. l., 1649), 7 pages.
2792Plaintes (les) de la noblesse de Provence contre l'oppression du Parlement sur le sujet de l'éloignement du comte d'Alais, leur gouverneur.1651Sans Lieu112792. Plaintes (les) de la noblesse de Provence contre l'oppression du Parlement sur le sujet de l'éloigne ment du comte d'Alais, leur gouverneur. (S. l., 1651), 11 pages. Même pièce que les Doléances de la noblesse de Provence au roi.
2793Plaintes de toute la France adressées au Parlement de Paris sur l'injuste persécution qu'on fait souffrir à mademoiselle de Longueville.1650Sans Lieu82793. Plaintes de toute la France adressées au Parle ment de Paris sur l'injuste persécution qu'on fait souffrir à mademoiselle de Longueville. (S. l., 1650),8 pages. Rare. Après la mort de la princesse douairière de Condé.
2794Plaintes du Carnaval et de la foire Saint-Germain, en vers burlesques.1649Paris82794. Plaintes du Carnaval et de la foire Saint-Ger main, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 8 pages. Naudé qui cite cette pièce, page 209 du Mascurat, lui donne, à la page 283, le troisième rang parmi celles « dont on peut faire estime. » J'ajoute qu'elle n'est pas des plus rares.
2795Plaintes du poëte champêtre à la cour des Aydes.1649Sans Lieu42795. Plaintes du poëte champêtre à la cour des Aydes. (S. l., 1649), 4 pages. « Prenez pitié d'un qui perdit la vue D'avoir trop lu et trop écrit de vers Du plus grand roi qui fut dans l'univers. »
2796Plaintes et réflexions politiques sur la harangue de M. l'archevêque de Rouen faite au roi dans la ville de Tours, au nom du clergé de France et de vingt quatre évêques suivant la cour qui l'accompagnoient, contre le Parlement de Paris, en faveur du cardinal Mazarin proscrit et légitimement condamné par plusieurs arrêts donnés contre lui, où il est démontré que le Parlement est juge naturel et légitime des cardinaux, archevêques, évêques, abbés et autres ecclésiastiques du royaume, tant séculiers que réguliers.1652Rouen222796. Plaintes et réflexions politiques sur la harangue de M. l'archevêque de Rouen faite au roi dans la ville de Tours, au nom du clergé de France et de vingt quatre évêques suivant la cour qui l'accompagnoient, contre le Parlement de Paris, en faveur du cardinal Mazarin proscrit et légitimement condamné par plu sieurs arrêts donnés contre lui, où il est démontré que le Parlement est juge naturel et légitime des cardinaux, archevêques, évêques, abbés et autres ecclésiastiques du royaume, tant séculiers que réguliers. (S. l), 1652, 22 pages. Il n'y a rien à ajouter à ce qu'en dit Mailly dans la note de la page 81 de son V° volume.
2797Plaintes parisiennes sur la mort de monsieur le duc de Nemours, avec son épitaphe, par Claude Veiras.1652Paris72797. Plaintes parisiennes sur la mort de monsieur le duc de Nemours, avec son épitaphe, par Claude Vei ras. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages.Rare.
2798Plaisant entretien de deux femmes de Paris.1649Sans Lieu32798. Plaisant entretien de deux femmes de Paris. (S. l., 1649), 3 pages. Pamphlet mazariniste, et rare par conséquent.
2799Plaisant entretien du sieur Rodrigue, courtisan du Pont-Neuf, avec Jules Mazarin qui, ayant ruiné la France, est résolu de s'en aller, disant son peccavi.1649Paris82799. Plaisant entretien du sieur Rodrigue, courtisan du Pont-Neuf, avec Jules Mazarin qui, ayant ruiné la France, est résolu de s'en aller, disant son peccavi. Paris, 1649,8 pages.
2800Plaisant (le) railleur de cour sur les affaires du temps.1649Sans Lieu82800. Plaisant (le) railleur de cour sur les affaires du temps. Sans Lieu, 1649,8 pages. Il n'est ni railleur ni plaisant.
2801Pleurs et regrets inconsolables de la reine et du cardinal Mazarin, avec le congé du roi donné audit cardinal pour sa sortie hors du royaume.1652Paris82801. Pleurs et regrets inconsolables de la reine et du cardinal Mazarin, avec le congé du roi donné audit cardinal pour sa sortie hors du royaume. Paris, 1652, 8 pages.
2802*Plumitif (le) sur la dernière déclaration du roi (du 13 novembre, contre les princes de Condé, de Conty, etc.).1652Parisnan2802*. Plumitif(le) sur la dernière déclaration du roi (du 13 novembre, contre les princes de Condé, de Conty, etc.). Paris, Bellée, 1652. Bib. hist., 23718.
2803Plus heureux (le) jour de l'année par le retour de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris, à monseigneur l'éminentissime cardinal Mazarin.1649Paris82803. Plus heureux (le)jour de l'année par le retour de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris, à monsei gneur l'éminentissime cardinal Mazarin. Paris, Guil laume Sassier, 1649,8 pages. Suzanne de Nervèze.
2804Poëme à la Fronde sur le triomphe du roi.1650Paris82804. Poëme à la Fronde sur le triomphe du roi. Pa ris, Denys Pelé, 1650,8 pages.
2805Poëme sur la barbe du prem.1649Bruxelles62805. Poëme sur la barbe du prem. présid. (sic). Bruxelles, 1649, 6 pages. Sigmé P. B. S. Violente diatribe contre Mathieu Molé. « Barbe pendante au vieux menton D'un avare et lâche poltron !.. » « Disons donc mieux, et faisons rire Tous ceux qui ces vers écriront , Ou, écrits, après les liront. » Il y en a une autre édition également de Bruxelles, 1649, six pages, mais qui porte au titre : De M. le p.pr. (sic) sans signa ture ; et une autre encore intitulée : L'Illustre barbe D. C.
2806Poignard (le) du coadjuteur.1652Paris72806. Poignard(le)du coadjuteur. Paris, 1652,7 pages. Il s'agit ici du poignard qui doit tuer le coadjuteur. L'auteur veut qu'on extermine le cardinal de Retz et le cardinal Mazarin , qui, dit-il, ne valent pas mieux l'un que l'autre. Ce pamphlet n'est ni trop remarquable ni trop commun.
2807Point d'argent, point de Suisse.1649Sans Lieu112807. Point d'argent, point de Suisse. Sans Lieu, 1649, 11 pages. Les Suisses se plaignent de ce qu'on leur a fait des queues.
2808Point (le) de l'ovale faisant voir que pour remédier promptement aux maladies de l'État pendant qu'elles ont encore quelque ressource, 1. il faut renforcer un parti pour le faire triompher de haute lutte, parce que l'égalité feroit tirer la guerre en des longueurs insupportables; 2. il faut renforcer le parti le plus juste ou le seul juste; 3. le parti le plus juste ou le seul juste est celui qui appuie et qui est appuyé des lois; 4. après avoir reconnu le parti le plus juste, il faut le renforcer par un soulèvement et par une émeute générale dans Paris; 5. ce soulèvement et cette émeute générale sont appuyés sur les déclarations royales et sur les arrêts des parlements; et par conséquent on peut les résoudre avec moins de crainte d'injustice.1652Sans Lieu152808. Point (le) de l'ovale faisant voir que pour remé dier promptementaux maladies de l'État pendant qu'el les ont encore quelque ressource, 1. il faut renforcer un parti pour le faire triompher de haute lutte, parce que l'égalité feroit tirer la guerre en des longueurs in supportables; 2. il faut renforcer le parti le plus juste ou le seul juste; 3. le parti le plus juste ou le seul juste est celui qui appuie et qui est appuyé des lois ; 4. après avoir reconnu le parti le plus juste, il faut le renforcer par un soulèvement et par une émeute géné rale dans Paris; 5. ce soulèvement et cette émeute générale sont appuyés sur les déclarations royales et sur les arrêts des parlements; et par conséquent on peut les résoudre avec moins de crainte d'injustice. (S. l., 1652), 15 pages. Dubosc Montandré. « En matière de soulèvement, on n'est coupable que d'avoir eu trop de modération. » « Voyons que les grands ne sont grands que parce que nous les portons sur nos épaules. Nous n'avons qu'à les secouer pour en joncher la terre. » C'est l'épigraphe de Prudhomme : « Les grands ne nous parais sent grands que parce que nous sommes à genoux. Levons-nous !» J'ai déjà dit que ce pamphlet avait été condamné au feu par arrêt du Parlement en date du 27 mars 1652. M. de Sainte-Aulaire l'a donné dans son Histoire de la Fronde, dernière pièce justificative.
2809Police générale faicte par messieurs du Parlement pour le réglement des vivres et soulagement du peuple dans la ville et fauxbourgs de Paris, le IV juillet 1652.1652Paris72809. Police générale faicte par messieurs du Parlement pour le réglement des vivres et soulagement du peuple dans la ville et fauxbourgs de Paris, le 1v juillet 1652. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Le 4 juillet, c'est le jour de l'incendie de l'Hôtel de Ville. Le Parlement n'a point fait ce règlement.
2810Politique (le) burlesque, dédié à Amaranthe, par S. T. F. S. L. S. D. T.1649Paris442810. Politique (le) burlesque, dédié à Amaranthe, par S.T. F. S. L. S. D. T. Paris, 1649, 44 pages. « Ceux qui veulent voir quelque chose Soit en vers ou bien en prose , Ils paient deux liards le cahier Sans en rabattre un seul denier, » Les colporteurs, « Avecque leurs longs préambules, Je les trouve si ridicules Qu'ils me font tous mourir de rire. » « Savoir pièces de trente sous, De cinq, de quinze et vingt-neuf sous , Patagons, doublons, ducatons, Et beaucoup des anciens testons, Pistoles de France et d'Espagne Et autres pièces d'Allemagne. » « D'où pensez-vous que les courriers Qui se vendent par milliers, Viennent ?. C'est ici (au palais) que dessus nos bancs On fait les Courriers allemands , Ceux qu'on appelle polonois, Et tous les Courriers françois. »
2811Politique (le) chrétien de Saint-Germain à la reine.1649Paris122811. Politique(le)chrétien de Saint-Germain à la reine. Paris, Jean Hénault, 1649, 12 pages. Amplification très-sensée et quelquefois éloquente sur ce thème : que la piété et la justice ont été bannies du royaume. « La sainte hostie tomba de l'autel lorsqu'on célébroit la messe devant Votre Majesté. »
2812Politique (le) du temps, touchant ce qui s'est passé depuis le 26 août 1648, jusques à l'heureux retour du roi dans sa ville de Paris, discours qui peut servir de mémoire à l'histoire. Dédié aux curieux.1648Sans Lieu222812. Politique (le) du temps, touchant ce qui s'est passé depuis le 26 août 1648, jusques à l'heureux re tour du roi dans sa ville de Paris, discours qui peut servir de mémoire à l'histoire. Dédié aux curieux. Sans Lieu, 1648,22 pages. Très-rare. On voit par ce pamphlet ce que les partisans du prince de Condé pensaient du rôle qu'il était appelé à jouer pendant la régence, ce qu'en pensait peut-être le prince lui-même.
2813Politique (le) du temps traitant de la puissance, de l'autorité et du devoir des princes des divers gouvernements, jusques où on doit supporter la tyrannie, et si, en une oppression extrême, il est loisible aux justes de prendre les armes pour défendre leur vie et liberté, quand, comment, par qui et par quel moyen cela ce (sic) doit et peut faire.1650Parisnan2813. Politique (le) du temps traitant de la puissance, de l'autorité et du devoir des princes des divers gou vernements, jusques où on doit supporter la tyran nie, et si, en une oppression extrême, il est loisible aux justes de prendre les armes pour défendre leur vie et liberté, quand, comment, par qui et par quel moyen cela ce (sic) doit et peut faire. Jouxte la co pie imprimée à Paris, 1650, in-12. Ce volume assez rare est attribué par tous les bibliographes à François Davenne, quoiqu'il soit incontestablement dirigé contre la régence de Catherine de Médicis. Il appartient à l'histoire du calvinisme en France. Ce n'est ici qu'une réimpression. On ne comprend pas à quel titre la Fronde s'en est emparée. Encore moins comprend-on comment les bibliographes ont pu prêter ce livret à François Davenne, dont il ne rappelle ni le style ni la manière, si ce n'est que ce disciple fameux du plus fameux Simon Morin a composé et publié un Politique du temps, mais d'une date bien postérieure. Cet article était écrit quand M. Bazin m'a fait l'honneur de me communiquer la note suivante : « Je croyois avoir découvert que ce volume (le Politique du temps) n'est ni de François Davenne, ni de 1650; mais je vois par le n° 71 du catalogue de M. M. (avril 1846), qu'il a fait de son côté la même découverte, et cela par le même procédé que moi, en faisant ce que font rarement les bibliographes, en lisant l'ouvrage. » Il a jugé que ce livret étoit seulement une réimpression d'un écrit contre la régence de Catherine de Médicis et appartenant à l'histoire du calvinisme en France. M. M. a eu parfaitement raison ; et je n'ai plus qu'à lui fournir la preuve matérielle du fait qu'il a deviné. « Elle est dans les Mémoires de l'état de la France sous Char les LX, où le Politique du temps se trouve inséré tout au long, pages 44-83, III° volume de l'édition de 1578, à la date de 1574, et immédiatement avant le Discours de la servitude volontaire que le même recueil nous a conservé. « Le fait ainsi rétabli, il devient fort curieux de lire dans l'Ana lectabiblion un ingénieux commentaire de cet ouvrage, selon l'idée reçue qu'il appartient au temps de la Fronde. Ce livre y est très bien analysé; et la seule chose dont l'auteur ne se soit pas aperçu en l'étudiant avec soin, c'est qu'il s'applique à d'autres person nages et à des événements d'un autre siècle. »
2814Politique (le) étranger, ou les Intrigues de Jules Mazarin.1649Paris142814. Politique (le) étranger, ou les Intrigues de Jules Mazarin. Paris, 1649, 14 pages. Contrefaçon de la Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, etc.
2815Politique (le) lutin porteur des ordonnances, ou les Visions d'Alectromante sur les maladies de l'Etat, par le sieur de Sandricourt.1652Paris242815. Politique (le) lutin porteur des ordonnances, ou les Visions d'Alectromante sur les maladies de l'Etat, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 24 pages.
2816Politique (le) royal faisant voir à Sa Majesté régente et à Son Altesse Royale que Mazarin s'en défera infailliblement, supposé qu'il puisse conserver les affections du roi étant majeur, comme il tâche sans doute de s'y ancrer non moins par leur entremise que par ses propres souplesses; et les suppliant, par leurs sacrées personnes si chères et si nécessaires à l'État, de préoccuper ce coup infaillible de cet ingrat en le sacrifiant à la haine publique, et rendant à même temps au roi, à eux-mêmes et à la France la liberté tant désirée et tant nécessaire de messieurs les princes.1651Sans Lieu392816. Politique (le) royal faisant voir à Sa Majesté ré gente et à Son Altesse Royale que Mazarin s'en défera infailliblement, supposé qu'il puisse conserver les af fections du roi étant majeur, comme il tâche sans doute de s'y ancrer non moins par leur entremise que par ses propres souplesses ; et les suppliant, par leurs sacrées personnes si chères et si nécessaires à l'État, de préoccuper ce coup infaillible de cet ingrat en le sacri fiant à la haine publique, et rendant à même temps au roi, à eux-mêmes et à la France la liberté tant désirée et tant nécessaire de messieurs les princes. Sans Lieu, 1651,39 pages.
2817Politique (la) sicilienne, ou les Pernicieux desseins du cardinal Mazarin déclarés à monseigneur le duc de Beaufort de la part de toutes les provinces de France.1650Sans Lieu342817. Politique (la)sicilienne, ou les Pernicieux desseins du cardinal Mazarin déclarés à monseigneur le duc de Beaufort de la part de toutes les provinces de France. Sans Lieu, 1650,34 pages. Le plus violent pamphlet peut-être, mais non le meilleur.
2818Politique (le) universel, ou Briève et absolue dé cision de toutes les questions d'État les plus impor tantes, savoir est, 1. si les rois sont d'institution divine; 2. s'ils ont un pouvoir absolu sur nos biens et sur nos vies; 3. si les conditions avec lesquelles les peuples se sont donnés aux rois, ne doivent pas être inviolables; 4. s'ils sont obligés d'observer les lois fondamentales de l'État; 5. si leur gouvernement doit être monarchique ou aristocratique pour le bien commun du prince et du peuple; 6. s'ils doivent avoir des favoris; 7. si leurs favoris doivent entrer dans le conseil et prendre le gouvernement des affaires.1652Sans Lieu1972818. Politique (le) universel, ou Briève et absolue dé cision de toutes les questions d'État les plus impor tantes, savoir est, 1. si les rois sont d'institution di vine; 2. s'ils ont un pouvoir absolu sur nos biens et sur nos vies; 3. si les conditions avec lesquelles les peuples se sont donnés aux rois, ne doivent pas être inviolables; 4. s'ils sont obligés d'observer les lois fon damentales de l'État;5. si leur gouvernement doit être monarchique ou aristocratique pour le bien commun du prince et du peuple; 6. s'ils doivent avoir des fa voris ;7. si leurs favoris doivent entrer dans le con seil et prendre le gouvernement des affaires. (S. l., 1652). Cinq parties de 39,40, 40,39 et 39 pages. L'auteur pose et résout trente questions d'État, pour parler comme lui. On a pu voir déjà qu'elles ne sont pas toutes impor tantes ni même sérieuses. Je citerai quelques-unes de ses décisions. Le lecteur jugera. « Il y a des rois d'institution divine ; mais il y en a aussi d'institu tion humaine et d'institution diabolique ; » parmi les derniers Pé pin et Hugues Capet. « Il est nécessaire que, si l'État est monarchique, le gouverne ment soit aristocratique, conduit par un nombre de ministres pris dans tous les états et des plus gens de bien de tout le royaume, à qui l'on donnera une égale puissance. » « Les peuples font les rois ; et les rois me pardonneront bien si je dis, après le père du raisonnement scholastique, que l'effet a toute l'obligation de son être à la cause qui l'a mis au monde. C'est pour quoi, si les rois, pour amasser des biens qui ne leur appartiennent pas, veulent rompre les conditions avec lesquelles les peuples se sont donnés à eux, ils détruisent entièrement ce qui les fait ce qu'ils sont; et s'ils détruisent entièrement ce qui les fait ce qu'ils sont, ils se détruisent eux-mêmes. Les conditions de l'un et de l'autre, n'ayant qu'un même support, ne sauroient aussi avoir qu'une pareille aventure. » « Le roi est le premier ministre des affaires de Dieu dans son royaume. » « Si l'autorité de décréter et de gouverner toutes les affaires de France est donnée au serviteur, quelle différence y aura-t-il après cela entre son maître et lui ?» « Si les anges n'eussent pas eu un premier ministre dans le con seil de leur état hiérarchique, le désordre ne se seroit pas mis dans leurs dominations ; et la plupart de leurs principautés, consacrées à la gloire de Dieu, ne se seroient pas vues à la merci des puis sances ennemies infernales et diaboliques. » « Quoi ! parmi ce nombre infini de Césars et d'Achilles, il ne s'y trouvera pas un cœur de Vitry pour le traiter en maréchal d'Ancre ! » Ce n'est pas la première fois que je trouve cette pensée expri mée avec la même crudité. Il est remarquable que l'opinion gé nérale est pour Henri III contre les Guyse, comme pour Louis XIII contre Concini. On n'excuse pas seulement, on loue l'assassinat des princes lorrains. Personne à cet égard n'a été plus net, je di rais plus impitoyable , que Guy Patin. « Quand on demande si les trois États ont droit de remédier aux désordres du royaume sans y être appelés, c'est me demander si toute la France a droit de remédier aux désordres où elle est, sans s'y appeler elle-même, attendu qu'après les trois Etats il n'y reste plus personne. »
2819Pont-Neuf (le) frondé.1652Paris72819. Pont-Neuf(le) frondé. Paris, 1652,7 pages. Mauvais vers, mais curieux et rares. Il s'agit de l'émeute qui eut lieu à l'arrivée du prince de Condé, après le combat de Bleneau, et sur laquelle on a publié l'Avis important et nécessaire donné aux Parisiens par M. le duc de Beaufort.
2820Portrait (le) de l'inconstance des armes.1649Paris122820. Portrait (le) de l'inconstance des armes. Paris, 1649, 12 pages.
2821Portrait (le) de Mazarin.1649Sans Lieu42821. Portrait (le) de Mazarin. (S. l., janvier 1649), 4 pages. Très-rare. Cinq chansons détestables. La première est : la Menace du très-fidèle peuple de Paris faite à Mazarin : « Si jamais dans Paris tu rentre , On te fera comme au marquis d'Ancre. » C'est le refrain de la chanson ; mais il ne se trouve ni au premier ni au dernier couplet. La cinquième chanson est la Réjouissance des François sur l'ar rivée de M. le duc de Beaufort dans la ville de Paris. On voit le portrait de Mazarin sur la première page.
2822Portrait (le) de M. de Broussel, image sortie des presses de Morlot,1648Sans Lieunan2822. Portrait (le) de M. de Broussel, image sortie des presses de Morlot, 1648. Très-rare. Au-dessous du portrait, gravé sur bois, on lit deux sonnets de Du Pelletier, adressés l'un par la France, l'autre par l'auteur à Broussel. Voici les six derniers vers du second : « Un illustre consul mourut jadis pour Rome ; Et le Tibre pleura la mort de ce grand homme, Qui voulut que son sang payât sa liberté. La Seine, grâce aux dieux, quoi qu'en dise le Tibre, Parle plus hautement de sa félicité, Puisque de Broussel vit et que la France est libre. »
2823Portrait (le) des favoris, en vers burlesques.1649Sans Lieu192823. Portrait(le)des favoris, envers burlesques.Sans Lieu, 1649, 19 pages.
2824Portrait (le) du méchant ministre d'État Jules Mazarin et sa chute souhaitée.1649Sans Lieu82824. Portrait (le) du méchant ministre d'État Jules Mazarin et sa chute souhaitée. (S. l., 1649), 8 pages. Le titre est orné d'un détestable portrait sur bois et des armes de Mazarin.
2825Postillon (le) de Mazarin arrivé de divers endroits, le premier octobre.1649Paris152825. Postillon (le) de Mazarin arrivé de divers en droits, le premier octobre. Paris, 1649, 15 pages. Rare. Mazarin, repoussé aux portes du paradis, est fêté dans les en fers et revient en France.
2826*Pot (le) à pisser.Sans DateSans Lieunan2826*. Pot (le)à pisser. La Chasse aux satyres du temps.
2827Pot (le) aux roses découvert.1649Paris82827. Pot (le) aux roses découvert. Paris, Jean Brunet, 1649,8 pages. Cette pièce n'a de commun que le titre avec la facétie de 1615 et les pamphlets de 1651 et 1652 366 BlBLIOGRAPHIE [PoUR]
2828Pot (le) aux roses découvert et la trahison de Mazarin.1651Paris42828. Pot (le) aux roses découvert et la trahison de Ma zarin. Paris, 1651, 4 pages.
2829Pot (le) aux roses découvert, ou le Véritable récit des projets que Mazarin fait état d'exécuter tôt ou tard, suivant la nécessité des affaires présentes.1652Paris162829. Pot (le)aux roses découvert, ou le Véritable récit des projets que Mazarin fait état d'exécuter tôt ou tard, suivant la nécessité des affaires présentes. Paris, 1652, 16 pages.
2830Pot pourry (le) burlesque de toute l'histoire de ce temps.1649Paris82830. Pot pourry (le) burlesque de toute l'histoire de ce temps. Paris, Pierre Du Pont, 1649,8 pages.
2831Poulet (le).1649Paris112831. Poulet (le). Paris, 1649, 11 pages. De la nièce de Mazarin au duc de Mercœur. On publia peu de temps après la Sauce du poulet et la Salade en réponse à la Sauce du poulet.
2832Pour (le) et le contre de la cour.1649Sans Lieu72832. Pour (le) et le contre de la cour. (S. l., 1649), 7 pages. Il y en a une seconde édition :
2833Pour (le) et le contre de la cour, ensemble le Pasquin sur les affaires du temps, mis en françois.1649Sans Lieu82833. Pour (le) et le contre de la cour, ensemble le Pasquin sur les affaires du temps, mis en françois Sans Lieu, 1649, 8 pages. On trouve encore ce pamphlet dans le Nouveau siècle de Louis XIV, p.209 du Ier vol.
2834Pour (le) et le contre de la majorité des rois et de la loi salique, divisé en deux parties. En la première sera le pour; en la seconde sera le contre.1652Sans Lieu362834. Pour (le) et le contre de la majorité des rois et de la loi salique, divisé en deux parties. En la première sera le pour; en la seconde sera le contre. (S. l., 1652), 36 pages. Lenglet Dufrenoy a jugé à propos de comprendre cette pièce dans son catalogue des historiens, titre des Régences et majorités, de la Méthode pour étudier l'histoire , t. IV de l'édit.in-4°.
2835Pour faire voir la justice de ce qui a esté fait au conseil en l'affaire des fermiers des entrées du vin des villes de Paris et de Rouen, et qu'en cela rien n'a esté fait au préjudice des déclarations des mois de juillet et octobre 1648, ni du bien des affaires de Sa Majesté.1651Sans Lieu32835. Pour faire voir la justice de ce qui a esté fait au conseil en l'affaire des fermiers des entrées du vin des villes de Paris et de Rouen, et qu'en cela rien n'a esté fait au préjudice des déclarations des mois de juillet et octobre 1648, ni du bien des affaires de Sa Majesté. (S. l., 1651), 3 pages in-folio. Voir la Relation de ce qui s'est fait et passé touchant les proposi tions, etc.
2836Pourpre (la) ensanglantée1649Paris112836. Pourpre (la)ensanglantée. Paris, 1649, 11 pages. « Je veux m'assurer que la blancheur de nos lys ostera quelque jour la tache qui nous a souillés.. et que le ciel... faisant éva nouir toute autre couleur qui pourroit nous être misérable, il n'y laissera désormais que l'incarnat, le blanc et le bleu qui s'étoient comme presque retirés de nous. » D'ailleurs fort insignifiant.
2837Préceptes saints et nécessaires pour la conduite des rois, au roi très-chrétien.1649Paris82837. Préceptes saints et nécessaires pour la conduite des rois, au roi très-chrétien. Paris, veuve A. Mus nier, 1649,8 pages.
2838Prédicateur (le) déguisé.1649Sans Lieu122838. Prédicateur (le) déguisé.(S. l., 1649), 12 pages. « Depuis cette malheureuse guerre, la Samaritaine est devenue la bibliothèque commune de tout Paris. les livres de piété en sont bannis ; ceux de dévotion y sont inconnus. Bref tout y est si corrompu qu'aucune pièce n'y est estimée ni bonne, ni judicieuse, encore moins de mise si elle n'est satyrique , injurieuse, impu dente, et si elle n'est assez effrontée pour dire du mal même des personnes de qui la naissance et la dignité doivent tenir nos es prits, nos plumes et nos langues dans des respects continuels et des soumissions très-grandes. » « Un homme sera-t-il plus savant ou plus vertueux pour ouir tous les jours en plusieurs rencontres ce fameux prédicateur de la Samaritaine qui prêche par la bouche des autres, et qui fait autant de prédications qu'il y a de libelles différents, pour apprendre de cet oracle d'enfer que les femmes passionnées ou peu chastes ont été la cause de l'entière ruine des monarchies ? » Ces dernières lignes s'appliquent au libelle intitulé : la France et les royaumes ruinés par les favoris et les reines amoureuses. 368 BlBLIOGRAPHIE [PRÉDICTIoN]
2839Prédication d'État faite devant toute la cour, savoir, si un souverain peut, selon Dieu, faire des favoris et quels favoris il peut faire.1649Paris122839. Prédication d'État faite devant toute la cour, sa voir, si un souverain peut, selon Dieu, faire des fa voris et quels favoris il peut faire. Paris, 1649, 12 pages.
2840Prédiction de l'année 1649 sur l'emprisonnement du prince du sang surnommé la Cuirasse.1650Sans Lieu72840. Prédiction de l'année 1649 sur l'emprisonne ment du prince du sang surnommé la Cuirasse. Sans Lieu, 1650,7 pages. Réimpression du libelle intitulé : Au prince du sang surnommé la Cuirasse. On trouve de plus ici ces deux vers : « Condé, ressouviens-toi où a été ton père. Tu te voy(sic) maintenant en la même misère. » C'est également sous ce titre que Sautreau de Marsy a repro duit ce pamphlet dans son Nouveau siècle de Louis XIV, p. 120 du Ier vol.
2841Prédiction de l'enlèvement du roi et sur le dé bordement de la rivière.1649Paris32841. Prédiction de l'enlèvement du roi et sur le dé bordement de la rivière. Paris, (1649), 3 pages.
2842Prédiction de Nostradamus sur la perte du cardinal Mazarin, en France, extraite de la Centurie 8ᵉ, article 9.1649Sans Lieu32842. Prédiction de Nostradamus sur la perte du car dinal Mazarin, en France, extraite de la Centurie 8°, article 9. (S. l., 1649), 3 pages. L'auteur anonyme de l'Histoire du père de Lachaize, p. 310, - attribue ce quatrain de Nostradamus à l'abbé Cousinot, conseiller clerc au parlement de Bretagne. « Il me conta, dit-il, que du temps des troubles du cardinal Mazarin, comme il étoit engagé dans le parti contraire et qu'il fai soit tout ce qu'il pouvoit pour aider à le détruire, il avoit fait une centurie qu'il avoit insérée parmi les autres, et les avoit fait impri mer tout exprès. Il me la récita; mais il ne m'en souvient pas. Seulement je sais qu'elle finissoit par « Les rouges rouges le rouge assommeront. » Apparemment c'est de cette supposition de l'abbé Cousinot que Mengau se plaint dans son septième Avertissement.
2843Prédiction du retour du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu62843. Prédiction du retour du cardinal Mazarin.Sans Lieu, 1652, 6 pages. .Très-bien motivée sur quelques circonstances de l'éloignement du cardinal.
2844Prédiction merveilleuse en laquelle est pronostiquée la fin de nos maux, trouvée dans les ruines d'une maison renversée par l'inondation des eaux.1649Paris72844. Prédiction merveilleuse en laquelle est pronosti quée la fin de nos maux, trouvée dans les ruines d'une maison renversée par l'inondation des eaux. Paris, Jéan Hénault, 1649, 7 pages.
2845Premier (le) babillard du temps, en vers burlesques.1649Parisnan2845. Premier (le) babillard du temps, en vers burles ques. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649. Voir le Babillard du temps, etc.
2846Premier coup d'État de la majorité du roi dans le choix des ministres pour son conseil.1651Paris82846. Premier coup d'État de la majorité du roi dans le choix des ministres pour son conseil. Paris, André Chouqueux, 1651,8 pages.
2847Premier(le)courrier des princes, apportant toutes sortes de nouvelles.1652Paris82847. Premier(le)courrier des princes, apportant toutes sortes de nouvelles. Paris, Simon le Porteur, 1652, 8 pages. Rare. On peut croire qu'il n'y en a pas eu d'autre; car la Fronde en était déjà à la lieutenance générale du duc d'Orléans. Je n'y vois qu'une seule nouvelle à recueillir : c'est que le duc d'Orléans avait changé la plupart des colonels, capitaines, lieute nants et enseignes de la garde bourgeoise.
2848Premier (le) courrier françois, traduit fidèlement envers burlesques.1649Paris122848. Premier (le)courrier françois, traduit fidèlement envers burlesques. Paris, Claude Boudeville, 1649. Douze numéros de 16 et de 12 pages. Naudé, p. 286 du Mascurat, range le Courrier parmi les bur lesques qui ne lui déplaisent pas, « à cause, dit-il, qu'il change assez naïvement le sérieux en ridicule. » On y trouve en effet de la gaieté et de l'esprit. Le Courrier en vers est plus plaisant que le Courrier en prose ; mais il n'est pas plus rare. Saint-Julien qui en est l'auteur, en a donné en 1650 une se conde édition, revue et très-corrigée sous le titre de : le Courrier burlesque de la guerre de Paris.
2849Premier factum, ou Défense de messire Philippe de La Mothe Houdancourt, duc de Cardone et maréchal de France, ci-devant vice-roi et capitaine général en Catalogne, avec plusieurs requêtes, arrêts et autres actes sur ce intervenus tant au conseil qu'ailleurs.1649Paris402849. Premier factum, ou Défense de messire Philippe de La Mothe Houdancourt, duc de Cardone et maré chal de France, ci-devant vice-roi et capitaine général en Catalogne, avec plusieurs requêtes, arrêts et autres actes sur ce intervenus tant au conseil qu'ailleurs. Paris, Louis Sévestre, 1649. Il y en a cinq, le premier de 40 pages, le second de 64, le troisième de 63, le quatrième de 84 et le cinquième de 36. Le Parlement avait , toutes les chambres assemblées le 26 fé vrier 1649, accordé un privilége d'un an à Louis Sévestre, mais seulement pour les quatre premiers factums. Le cinquième en effet a été imprimé et publié par François Noël. Mais on sait qu'il avait déjà paru sous le titre de : Défense de messire Philippe de La Mothe-Houdancourt, etc. Il répondait à l'un des billets, semés et affichés dans Paris par le chevalier de La Valette, dans lequel il était dit que le maréchal de La Mothe n'au rait pas été en état de servir le Parlement si le roi avait suivi contre lui la rigueur de la justice. * Le second factum est consacré tout entier à la vie militaire du maréchal. Ils sont de Henri de La Mothe-Houdancourt,frère du maréchal, mort archevêque d'Auch en 1684.
2850Premier (le) mercure de Compiègne, depuis l'arrivée du roi en cette ville jusques au jeudi 10 du mois de juin 1649, en vers burlesques.1649Sans Lieu122850. Premier (le) mercure de Compiègne, depuis l'ar rivée du roi en cette ville jusques au jeudi 10 du mois de juin 1649, en vers burlesques.Sans Lieu, 1649. Trois numéros de 11 et 12 pages.
2851Premier recueil de diverses pièces curieuses de ce temps.1649Sans Lieunan2851. Premier recueil de diverses pièces curieuses de ce temps. Sans Lieu, 1649. Voir Recueil , etc.
2852Première partie de l'art de bien dire des courtisans de la cour, qui consiste à bien enseigner, en vers burlesques.1649Paris82852. Première partie de l'art de bien dire des courti sans de la cour, qui consiste à bien enseigner, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649. Trois parties, de 8 pages chacune. La seconde partie consiste à bien émouvoir, et la troisième à bien délecter. Mauvais et commun.
2853Première partie de la science universelle des courtisans, qui consiste dans les déclinaisons de leur grammaire, en vers burlesques.1649Paris122853. Première partie de la science universelle des cour tisans, qui consiste dans les déclinaisons de leur gram maire, en vers burlesques. Paris, 1649. Trois parties, la première de 15, les deux autres de 12 pages.
2854Première partie des vérités françoises et politiques contenant toutes les affaires les plus remarquables de ce temps, dédiées à monseigneur le prince de Conty, par le sieur R. Ch (Rozard, Champenois).1649Paris72854. Première partie des vérités françoises et politi ques contenant toutes les affaires les plus remarquables de ce temps, dédiées à monseigneur le prince de Conty, par le sieur R. Ch. (Rozard, Champenois). Paris, Pierre Variquet, 1649,7 pages. Y a-t-il une seconde partie ?
2855Première partie du philosophe malotru, en vers burlesques.1649Paris202855. Première partie du philosophe malotru, en vers burlesques. Paris, 1649,20 pages. Signé de La Boussière M. « ... Pour être négentillastre , Ce n'est pas un si grand désastre D'être réduit au petit pied, A faire voyages à pied, Par la ville aller sans épée, Gagner sa petite journée Tantôt en dictant mes écrits, Tantôt transcrivant manuscrits , Ou visitant quelque malade, Ou bien vendant de la pommade, Tantôt allant faire leçon A quelque beau petit garçon, Tantôt servant dans des villages De médecin à petits gages, Ou, faute de meilleur emploi, Étant mouchard aux gens du roi, 372 BlBLIOGRAPHIE [PRÉPARATIFs] , Tantôt montrant des bagatelles A quelques jeunes damoiselles, Ores par des subtilités Ou par quelques jolivetés, Comme seroit le déchiffrage De l'écriture hors d'usage , Ou débitant papier nouveau Transparent qu'on trouve fort beau, Bon pour apprendre l'écriture, Bon pour apprendre la peinture, Lequel assure mieux la main Que le meilleur maître écrivain , Tantôt, c'étoit en temps de guerre, Faisant valoir le cimeterre, Le cimeterre ou coutelas Afin de ne vous mentir pas ; Mais vous saurez par mon mémoire , Un peu plus bas dans cette histoire, Que je ne fus sitôt monté Que fus cavalier démonté. Vous savez donc que ma naissance Me communiqua la vaillance. Croyez ou ne le croyez pas ; Quant à moi, je ne le crois pas. » L'auteur nous apprend qu'il avait écrit en prose son Philosophe malotru; mais qu'il avait dû le mettre en vers parce qu'on ne vou lait rien lui en donner. Je serais tenté de croire qu'il n'y a pas eu plus d'amateurs après la transformation, et qu'à cause de cela, la seconde partie n'a pas paru. En tout cas la première n'est pas commune.
2856Premières (les) nouvelles de la paix envoyées de Saint-Germain-en-Laye à Paris.1649Paris82856. Premières (les) nouvelles de la paix envoyées de Saint-Germain-en-Laye à Paris. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages. Il y en a de la même année une édition jouxte la copie suivie de la France espérant la paix. -
2857Préparatifs (les) de la descente du cardinal Mazarin aux enfers, avec les entretiens des dieux souterrains, touchant et contre les Maximes supposées véritables du gouvernement de la France justifié par l'ordre des temps dans toutes les royales (sic), par le sieur de Sandricourt. C'est la suite de ma Descente (du polit. lutin) aux limbes. Tu demanderas au vendeur les trois pièces précédentes,1652Paris322857. Préparatifs (les) de la descente du cardinal Maza rin aux enfers, avec les entretiens des dieux souter - rains, touchant et contre les Maximes supposées véri tables du gouvernement de la France justifié par l'ordre des temps dans toutes les royales (sic), par le sieur de Sandricourt. C'est la suite de ma Descente (du polit. lutin) aux limbes. Tu demanderas au ven deur les trois pièces précédentes, Paris, 1652,32pag. Voir les Véritables maximes du gouvernement, etc.
2858Présages burlesques sur la fortune de Mazarin.1652Paris82858. Présages burlesques sur la fortune de Mazarin. Paris, 1652, 8 pages.
2859Présages de changement dans la monarchie des François par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T.1652Sans Lieu162859. Présages de changement dans la monarchie des François par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T. Sans Lieu, 1652, 16 pages. C'est de l'astrologie. « Toutes choses prennent fin et change ment par la révolution du nombre septennaire, après les alternatifs gouvernements desdits luminaires célestes, multiplié par 9.» L'au teur fait l'application de ce principe aux monarchies des Chaldéens, des Mèdes, des Juifs, des Romains, aux deux premières races da France. Si ce n'est pas assez pour justifier le jugement de Mailly dans la note de la page 60, vol. V, voici qui est moins innocent; c'est un des quadrins pour le bien public qui terminent le pamphlet : « L'empire des François précipite sa ruine, Si tous les trois États l'ancien droit ne reprennent De nos libres Gaulois ; car ceux qui le gouvernent, Sont un corps scélérat, exempt des lois humaines. » Ce libelle a été écrit en 1650. Dans un passage, en effet, l'au teur dit : « La précédente année 1649.... » et ailleurs : « Il semble que ce bon génie de la France a fait écrire aux Remèdes des mal heurs de l'État, imprimés depuis un an... » Et les Remèdes des malheurs de l'État sont de 1649. Je n'ai pas vu d'édition de 1650; et peut-être les Présages ont ils circulé manuscrits jusqu'en 1652.
2860Présent (le) d'immortalité offert au roi par Apollon et par les Muses représentées au feu de la Grève, le dimanche 5 septembre 1649.1649Paris62860. Présent (le) d'immortalité offert au roi par Apol lon et par les Muses représentées au feu de la Grève, le dimanche 5 septembre 1649. Paris, Jean du Crocq, 1649, 6 pages. Rare.
2861Pressantes (les) conjurations d'un très-dévot exorciste françois, en vertu desquelles on doit chasser ce diable de Mazarin du corps de la France. 1. Conjuration faite au roi, où notre très-dévot exorciste françois lui fait voir la perte générale de tous ses États, si Sa Majesté ne chasse pas tout présentement ce diable de Mazarin et toute sa sequelle du corps de la France; 2. conjuration faite à la reine, où notre très-dévot exorciste françois lui fait assez sensiblement voir l'étrange précipice où elle se va jetter, si elle ne chasse pas ce diable de Mazarin du corps de la France; 3. conjuration faite à messieurs les princes, où notre très-dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils n'ont rien de plus assuré qu'une étroite détention ou qu'un exil volontaire, s'ils ne chassent pas, comme ils l'ont entrepris, ce diable de Mazarin du corps de la France; 4. conjuration faite à messieurs du Parlement, où notre très-dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils sont infailliblement perdus, s'ils ne font pas tout leur possible pour chasser ce diable de Mazarin du corps de la France; 5. conjuration faite à tous les peuples, où notre très-dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils ne sont pas encore à la fin de toutes les misères qui leur doivent arriver, s'ils ne vont fondre tous ensemble sur ce diable de Mazarin pour le chasser du corps de la France.1652Sans Lieu302861. Pressantes (les) conjurations d'un très-dévot exor ciste françois, en vertu desquelles on doit chasser ce diable de Mazarin du corps de la France. 1.Conjura tion faite au roi, où notre très-dévot exorciste françois lui fait voir la perte générale de tous ses États, si Sa Majesté ne chasse pas tout présentement ce diable de Mazarin et toute sa sequelle du corps de la France ; 2. conjuration faite à la reine, où notre très-dévot exorciste françois lui fait assez sensiblement voir l'é trange précipice où elle se va jetter, si elle ne chasse pas ce diable de Mazarin du corps de la France; 3. con juration faite à messieurs les princes, où notre très dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils n'ont rien de plus assuré qu'une étroite détention ou qu'un exil volontaire, s'ils ne chassent pas, comme ils l'ont en trepris, ce diable de Mazarin du corps de la France; 4. conjuration faite à messieurs du Parlement, où notre très-dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils sont infailliblement perdus, s'ils ne font pas tout leur pos sible pour chasser ce diable de Mazarin du corps de la France; 5. conjuration faite à tous lés peuples, où notre très-dévot exorciste françois leur fait voir qu'ils ne sont pas encore à la fin de toutes les misères qui leur doivent arriver, s'ils ne vont fondre tous ensemble sur ce diable de Mazarin pour le chasser du corps de la France. Sans Lieu, 1652, 30 pages.
2862Pressantes (les) exhortations de l'Église, au nom , de Sa Sainteté, à tous les princes chrestiens pour la paix générale.1650Sans Lieu162862. Pressantes (les) exhortations de l'Église, au nom , de Sa Sainteté, à tous les princes chrestiens pour la paix générale. Sans Lieu, 1650, 16 pages.
2863Pressantes (les) exhortations de l'Europe aux quatre monarchies chrétiennes et autres Etats de son empire pour la paix universelle et l'union de leurs armes pour la destruction de l'empire ottoman.1649Paris222863. Pressantes (les) exhortations de l'Europe aux quatre monarchies chrétiennes et autres Etats de son empire pour la paix universelle et l'union de leurs ar mes pour la destruction de l'empire ottoman. Paris, 1649,22 pages. - « Pour l'Angleterre, je la sépare des royaumes de ma domina * tion, comme étant une infâme parricide de son roi légitime, et la laisse en horreur et en exécration à la postérité. » « L'heureuse conquête de la Terre sainte est réservée à un jeune monarque des François, descendu de la tige de saint Louis.» D'ailleurs fort insignifiant.
2864Prière à Dieu pour le roi et pour le royaume, et particulièrement pour la ville de Paris, faite sur le sujet de la majorité du roi.1651Paris82864. Prière à Dieu pour le roi et pour le royaume, et particulièrement pour la ville de Paris, faite sur le sujet de la majorité du roi. Paris, (1651), 8 pages. Rare.
2865Prince (le) de Condé aux bons bourgeois de Paris.Sans DateSans Lieu62865. Prince (le) de Condé aux bons bourgeois de Pa ris. Quatrième affiche.(S. l. n. d.), 6 pages. Placardé le 24 juillet 1651. C'est la seconde moitié de la Troisième Affiche, à laquelle on a ajouté un paragraphe.
2866Prince (le) endormi, le Prince éveillé, et le Burlesque on de ce temps qui sait tout, qui fait tout et qui dit tout.1649Paris82866. Prince (le) endormi, le Prince éveillé, et le Bur lesque on de ce temps qui sait tout, qui fait tout et qui dit tout.Jouxte la copie imprimée à Paris, 1649, 8 pages. Recueil de trois pièces publiées séparément sous les mêmes titres.
2867Prince (le) généreux foudroyant Mazarin pour l'intérêt des peuples, présenté à Son Altesse Royale.1652Paris72867. Prince (le) généreux foudroyant Mazarin pour l'intérêt des peuples, présenté à Son Altesse Royale. Paris, Salomon De Lafosse, 1652,7 pages. Rare. Diatribe violente, mais d'un bon style.
2868Prince (le) populaire écrivant aux deux couronnes de France et d'Espagne, leur faisant voir exactement tous les motifs et importance (sic) qu'il y a de faire la paix générale, avec les moyens nécessaires pour appaiser les troubles de ce royaume.1652Paris152868. Prince (le) populaire écrivant aux deux couronnes de France et d'Espagne, leur faisant voir exactement tous les motifs et importance (sic) qu'il y a de faire la paix générale, avec les moyens nécessaires pour ap paiser les troubles de ce royaume. Paris, 1652, 15 pages.
2869Prise (la) d'un convoi de cinquante chariots chargés de blés et farines, avec la défaite de deux cents cavaliers des Mazarins qui le conduisaient, par cinq cents maîtres de l'armée des princes, qui sortirent de la ville d'Étampes.1652Paris72869. Prise (la) d'un convoi de cinquante chariots chargés de blés et farines, avec la défaite de deux cents cavaliers des Mazarins qui le conduisaient, par cinq cents maîtres de l'armée des princes, qui sortirent de la ville d'Étampes. Paris, Louis Hardouyn, 1652, 7 pages. L'auteur donne la date du 22 mai.
2870Prise (la) de Charenton par les troupes du roi, commandées par Son Altesse Royale, où huit régi ments de Paris ont été entièrement défaits.1649Saint-Germain-En-Laye82870. Prise (la) de Charenton par les troupes du roi, commandées par Son Altesse Royale, où huit régiments de Paris ont été entièrement défaits. Saint Germain-en-Laye, le 12 février 1649,8 pages. Relation officielle Toutes les relations, sorties des presses de Saint-Germain, sont de Renaudot.
2871Prise (la) de la ville de Creil par les troupes de M. le Prince, avec l'état de tout ce qui s'est passé parmi lesdites troupes depuis leur décampement des environs de Paris.1652Paris82871. Prise (la) de la ville de Creil par les troupes de M. le Prince, avec l'état de tout ce qui s'est passé parmi lesdites troupes depuis leur décampement des environs de Paris. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Datée du 16 octobre.
2872Prise (la) de la ville et château de Langon par quelques troupes de monsieur le Prince, sous la conduite de M. le marquis de Luysignan (sic), lieutenant général dans l'armée de Son Altesse.1652Paris82872. Prise (la) de la ville et château de Langon par quelques troupes de monsieur le Prince, sous la con duite de M. le marquis de Luysignan (sic), lieutenant général dans l'armée de Son Altesse. Sur un im primé à Bordeaux, à Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages.
2873Prise (la) de la ville et du château de Brie-Comte Robert.1649Saint-Germain-En-Laye82873. Prise (la) de la ville et du château de Brie-Comte Robert. Saint-Germain-en-Laye, le 3mars 1649,8 p. Officielle.
2874Prise de possession de l'archevêché de Paris par monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz.1653Sans Lieu72874. Prise de possession de l'archevêché de Paris par monseigneur l'éminentissime cardinal de Retz.(S. l., 1653), 7 pages. Rare.
2875Prise (la) du bagage, meubles et cabinet de Mazarin par les habitants de la ville d'Angers, avec la liste de tout ce qui s'y est trouvé.1652Paris82875. Prise (la) du bagage, meubles et cabinet de Ma zarin par les habitants de la ville d'Angers, avec la liste de tout ce qui s'y est trouvé. Paris, Antoine du Hamel, 1652, 8 pages. Rare. Voici les livres que l'auteur a vus dans le cabinet de Mazarin : le Décaméron de Bocace, les Postures de l'Arétin, les œuvres de Rabelais, les Jeux de l'Inconnu, l'Histoire de Fortunatus, le Baron de Fœneste, le Chevalier Hypocondriaque, les Sérées de Du Bou chet (sic), les Contes d'Écolières (sic), les Travaux sans Travail, les Lettres d'Aristène, traduites du grec en italien, le Prince de Machiavel, « quelques fragments de généalogie mazarinesque par le sieur B., qui a autrefois fait imprimer des anagrammes pour ce brave messire; item les panégyriques de Son Éminence, par une demoiselle (Suzanne de Nerveze) qui n'a pas beaucoup de pain cuit, et qui a fait vœu d'instituer en ce royaume un collége de Vestales, qui chanteront, jour et nuit, quelque ballade de Marot en faveur du bonnet rouge, et qui composeront des éloges du style de Nervèze, quoique ce style ne soit plus de saison ; » la Maza rinade, la Lettre au Cardinal Burlesque, Epigrammata : nugœ anonymi in Mazarinum. L'auteur des fragments de généalogie mazarinesque est peut être celui de l'Anagramma acrostychœum in Julium Mazarinum qui est signé A. D. B.
2876Prise (la) du château de Dijon par les troupes du roi, commandées par M. le duc d'Épernon, avec les articles accordés au sieur de La Planchette, commandant audit château, et à la garnison d'icelui, qui tenoient pour le prince de Condé.1651Paris22876. Prise (la) du château de Dijon par les troupes du roi, commandées par M. le duc d'Épernon, avec les articles accordés au sieur de La Planchette, comman dant audit château, et à la garnison d'icelui, qui te noient pour le prince de Condé. Paris, par les impri meurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 2 pages. En réalité il n'y a que les articles , qui sont du 8 décembre. Il faut donc joindre à cette pièce le Journal de ce qui s'est passé au siége du château de Dijon, etc.
2877Prise (la) du château de Neufbourg, avec la re traite du duc de Longueville à Rouen, après avoir perdu soixante des siens, et l'installation du Parlement de Normandie en la ville de Vernon.1649Saint-Germain-En-Laye42877. Prise (la) du château de Neufbourg, avec la re traite du duc de Longueville à Rouen, après avoir perdu soixante des siens, et l'installation du Parlement de Normandie en la ville de Vernon. Saint-Germain en-Laye, le 16 mars 1649, 4 pages. Officielle.
2878Prise (la) du château de Pagny par le sieur de Boutteville, gouverneur de Seurre, et la reprise dudit château par M. le marquis d'Uxelles, commandant l'armée du roi en Bourgogne.1652Paris72878. Prise (la) du château de Pagny par le sieur de Boutteville, gouverneur de Seurre, et la reprise dudit château par M. le marquis d'Uxelles, commandant l'armée du roi en Bourgogne. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. La prise est du 6 décembre 1651, et la reprise du 20.
2879Prise (la) du château de Tournon, dans le Vivarats (sic), et du Pont Saint-Esprit, sur le Rhône, par les troupes de Son Altesse Royale, commandées par M. le vicomte d'Arpajon.1652Paris72879. Prise (la) du château de Tournon, dans le Viva rats (sic), et du Pont Saint-Esprit, sur le Rhône, par les troupes de Son Altesse Royale, commandées par M. le vicomte d'Arpajon. Paris, André Chouqueux, 1652,7 pages. L'imprimeur avait eu une permission expresse du duc d'Orléans; mais ce n'est pas une raison pour croire à l'authenticité de ses nouvelles.
2880Prise (la) du courrier de Mazarin par les gens du prince de Condé, apportant deux lettres à la cour.1651Sans Lieu82880. Prise (la)du courrier de Mazarin par les gens du prince de Condé, apportant deux lettres à la cour. Sans Lieu, 1651, 8 pages.
2881Prise (la) et réduction de la forte place de Castelnau en Médoc par le duc de Bouillon, lieutenant général des armées du roi sous monseigneur le duc d'Anguien (sic), et les articles de la capitulation accordée au sieur La Broussete qui y commandoit pour le duc d'Épernon.1650Sans Lieu72881. Prise (la) et réduction de la forte place de Cas telnau en Médoc par le duc de Bouillon, lieutenant général des armées du roi sous monseigneur le duc d'Anguien (sic), et les articles de la capitulation accor dée au sieur La Broussete qui y commandoit pour le duc d'Épernon. Sans Lieu, 1650, 7 pages. Rare. La capitulation est du 7 juin. [PROCÈS] DES MAARINADES. 379
2882Prise (la) et réduction de la ville et château de Chaulny par les troupes de l'archiduc Léopold, avec la prise du duc d'Elbeuf, du prince d'Harcourt et du sieur de Manicamp (sic), et la défaite entière de leur armée apportée à Son Altesse Royale par un courrier, le 18 juillet 1652.1652Paris82882. Prise (la) et réduction de la ville et château de Chaulny par les troupes de l'archiduc Léopold, avec la prise du duc d'Elbeuf, du prince d'Harcourt et du sieur de Manicamp (sic), et la défaite entière de leur armée apportée à Son Altesse Royale par un courrier, le 18 juillet 1652. Paris, M. Maury, 1652,8 pages. Je ne connais rien de plus mal écrit et de plus mal imprimé ; mais cela est rare. En général toutes ces prises de villes ne sont pas communes.
2883Prise (la) par assaut de la ville de Quillebeuf en Normandie, avec la réduction, en l'obéissance du roi, de celle de Ponteaudemer (sic), en la même province, par le comte d'Harcourt.1649Saint-Germain-En-Laye82883. Prise (la) par assaut de la ville de Quillebeuf en Normandie, avec la réduction, en l'obéissance du roi, de celle de Ponteaudemer (sic), en la même province, par le comte d'Harcourt. Saint-Germain-en-Laye, le 21 février 1649, 8 pages. Officielle.
2884Procès burlesque entre monsieur le Prince et madame la duchesse d'Aiguillon, avec les plaidoiries, par le S. D. S. M.25.03.1649Paris352884. Procès burlesque entre monsieur le Prince et madame la duchesse d'Aiguillon, avec les plaidoiries, par le S. D. S. M. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 35 pages. La permission d'imprimer est datée du 25 mars. Pièce plaisante et curieuse, mais commune.
2885Procès (le) criminel du cardinal Mazarin envoyé d'Espagne, avec la dénonciation de l'empereur.1649Paris82885. Procès (le) criminel du cardinal Mazarin envoyé d'Espagne, avec la dénonciation de l'empereur. Paris, Pierre Vari4et, 1649.8 pages.
2886Procès des véritables habitants de la ville d'Angers contre l'évêque, avec les pièces justificatives de leur différend: Lettre pastorale de monseigneur l'évêque d'Angers, avec la Réponse des habitans d'Angers à la dite pastorale de mondit seigneur l'évêque, et la Plainte de la réponse à la lettre pastorale de l'évêque d'Angers, brûlée par les Mazarins de la ville d'Angers. Aux habitants de ladite ville.1652Sans Lieu122886. Procès des véritables habitants de la ville d'Angers contre l'évêque, avec les pièces justificatives de leur différend : Lettre pastorale de monseigneur l'évêque d'Angers, avec la Réponse des habitans d'Angers à la dite pastorale de mondit seigneur l'évêque, et la Plainte de la réponse à la lettre pastorale de l'évêque d'Angers, 380 BlBLIOGRAPHIE [PRoCÈS] brûlée par les Mazarins de la ville d'Angers. Aux ha bitants de ladite ville Sans Lieu, 1652, 12 pages. Rare. Le désaveu de la Réponse par l'assemblée de ville est du 11 avril ; le 12, le présidial déclara la Réponse calomnieuse et ordonna qu'elle fût brûlée par la main du bourreau. Ce sont les frondeurs qui ont publié le Procès. - Mailly a certainement lu ce pamphlet, note de la p. 788 de son IV° volume ; mais il se trompe non moins certainement quand il dit que la lettre pastorale de l'évêque fut une réponse au Procès. Cela se prouve assez par le titre que je viens de transcrire.
2887Procès (le) du cardinal Mazarin tiré du greffe de la cour, avec les chefs d'accusation proposés par la France contre l'insolence de son ministère, présenté à Son Altesse Royale par le sieur de Sandricourt.1652Paris152887. Procès (le) du cardinal Mazarin tiré du greffe de la cour, avec les chefs d'accusation proposés par la France contre l'insolence de son ministère, présenté à Son Altesse Royale par le sieur dé Sandricourt. Pa ris, 1652, 15 pages. On sait qu'il en a paru une seconde édition augmentée sous le titre de : le Complot et entretien burlesque sur l'arrét du 29 décem bre, etc.
2888Procès (le), l'ajournement personnel, l'interrogatoire et l'arrêt de mort du roi d'Angleterre, avec le procédé dont il a été mis à mort, et la harangue qu'il fit sur l'échafaud, sur le rapport de plusieurs gentilshommes anglois qui y assistèrent et mirent le tout sur des tablettes. Fidèlement traduit de l'anglois par le sieur de Marsys, interprète et maître, pour la langue françoise, du roi d'Angleterre, régnant à présent, et de Son Altesse Royale Mgr. le duc d'Yorck, son frère.1649Paris142888. Procès (le), l'ajournement personnel, l'interro gatoire et l'arrêt de mort du roi d'Angleterre, avec le procédé dont il a été mis à mort, et la harangue qu'il fit sur l'échafaud, sur le rapport de plusieurs gentilshommes anglois qui y assistèrent et mirent le tout sur des tablettes. Fidèlement traduit de l'anglois par le sieur de Marsys, interprète et maître, pour la langue françoise, du roi d'Angleterreégnant à pré sent, et de Son Altesse Royale Mgr. le duc d'Yorck, son frère. Paris, François Preuveray, 1649, 14 pages.
2889Procès verbal contenant ce qui s'est passé, tant à Pont-sur-Yonne qu'en la ville de Sens, au voyage de messieurs les députés du Parlement de Paris, présenté à la cour par M. Du Coudray Géniers (sic), conseiller en icelle et l'un des députés, le 7 février 1652, en présence de Son Altesse Royale.1652Paris142889. Procès verbal contenant ce qui s'est passé, tant à Pont-sur-Yonne qu'en la ville de Sens, au voyage de messieurs les députés du Parlement de Paris, présenté à la cour par M. Du Coudray Géniers (sic), conseiller en icelle et l'un des députés, le 7 février 1652, en présence de Son Altesse Royale. Paris, Nicolas Bessin, 1652, 14 pages. Peu commun.
2890Procès verbal contenant tout ce qui s'est fait et passé dans l'assemblée générale faite à Chartres pour députer aux Etats généraux, avec le rapport fait au roi et à la reine régente par les députés de la noblesse du pays chartrain, ensemble l'arrêt du conseil d'État sur ce intervenu.1651Paris162890. Procès verbal contenant tout ce qui s'est fait et passé dans l'assemblée générale faite à Chartres pour députer aux Etats généraux, avec le rapport fait au roi et à la reine régente par les députés de la noblesse du pays chartrain, ensemble l'arrêt du conseil d'État sur ce intervenu. Paris, Mathieu Colombel, 1651, 16 pages. Le procès verbal est du 18 août, et l'arrêt du conseil du 23. Les lieutenants criminel et particulier de Chartres prétendaient avoir, par le droit de leurs charges, séance dans l'assemblée de la noblesse avec le lieutenant général au présidial. Sur l'opposition légale et modérée de la noblesse, il y eut émeute. La populace assiégea les gentilshommes dans la salle de la Tour, en tua ou blessa plusieurs et fit les autres prisonniers. Le conseil commet le sieur Legras pour informer, ordonne aux lieutenants criminel et particulier de se rendre auprès du roi, et renvoie l'affaire devant le présidial d'Orléans. Cette pièce n'est pas commune. Il faut y joindre le Mémoire présenté au conseil du roy, etc.; et la Harangue faite au roy par MM. les députés du corps de la noblesse, M. de Nossay portant la parole, etc.
2891Procès verbal (le) de la canonisation du bienheureux Jules Mazarin, faite dans le consistoire des partisans par Catalan (sic) et Tabouret, étant Émery antipape. Apothéose ironique.1649Paris122891. Procès verbal (le) de la canonisation du bienheu reux Jules Mazarin, faite dans le consistoire des parti sans par Catalan (sic) et Tabouret, étant Émery anti - pape. Apothéose ironique. Paris, Claude Boudeville, 1649, 12 pages. L'avis au lecteur qui se lit au verso du titre, est signé M. D. B. (Mathieu Du Bos). C'est un complément de la Confession Générale, de l'Extréme Onction et du De Profundis.
2892Procès verbal de la conférence faite à Ruel par messieurs les députés du Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes, ensemble ceux de la ville, contenant toutes les propositions qui ont été faites tant par les princes et députés de la reine que par les députés desdites compagnies, et tout ce qui s'est passé entr'eux pendant ladite conférence.1649Paris352892. Procès verbal de la conférence faite à Ruel par messieurs les députés du Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes, ensemble ceux de la ville, contenant toutes les propositions qui ont été faites tant par les princes et députés de la reine que par les députés desdites compagnies, et tout ce qui s'est passé entr'eux pendant ladite conférence. Paris, Mathieu Colombel, 1649, 35 pages. On le trouve dans le 6° volume des Mémoires du cardinal de Retz, Genève, Fabry, 1777, in-8°.
2893Procès verbal fait par messieurs Le Musnier et Bitaut , conseillers du roi en sa cour de Parlement, commissaires députés par icelle vers Sa Majesté et la reine régente pour la pacification de la paix (sic) de Bordeaux et province de Guienne, et pour l'exécution de l'arrêt du 5 septembre 1650.1651Paris592893. Procès verbal fait par messieurs Le Musnier et Bitaut , conseillers du roi en sa cour de Parlement, commissaires députés par icelle vers Sa Majesté et la reine régente pour la pacification de la paix (sic) de Bordeaux et province de Guienne, et pour l'exécution de l'arrêt du 5 septembre 1650. Paris, par les impri meurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 59 pages. Publication officielle, qui contient tous les actes de la médiation du Parlement de Paris.
2894*Procès verbaux de ce qui s'est passé à Stenay entre les députés des rois de France et d'Espagne au sujet de la paix, le 27 avril.1651Parisnan2894*. Procès verbaux de ce qui s'est passé à Stenay entre les députés des rois de France et d'Espagne au sujet de la paix, le 27 avril. Paris, 1651. Bib. hist., 23279. Extrait de la Gazette.
2895Procès verbaux des deux conférences, la première tenue à Ruel, le dernier jour de février et autres jours suivants, entre les députés du roi et les députés du Parlement et des autres compagnies souveraines, la seconde tenue à Saint-Germain-en-Laye, le 16ᵉ jour de mars et autres suivants 1649, entre les députés du roi et ceux du Parlement et des compagnies souveraines de la ville de Rouen.1649Paris1922895. Procès verbaux des deux conférences, la première tenue à Ruel, le dernier jour de février et autres jours suivants, entre les députés du roi et les députés du Parlement et des autres compagnies souveraines, la seconde tenue à Saint-Germain-en-Laye, le 16°jour de mars et autres suivants 1649, entre les députés du roi et ceux du Parlement et des compagnies souve raines de la ville de Rouen. Paris, par les imprimeurs ordinaires du roi, 1649, 192 pages. Édition officielle, par conséquent la plus exacte et la plus com plète ; elle est d'une fort belle impression. On y trouve les propositions du Parlement de Provence, celles des princes et généraux de la Fronde, la lettre interceptée de Don Illescas, où il est dit que la conférence n'est que pour gagner du temps, celle de Noirmoutier sur l'entrée de l'archiduc en France, les propositions du Parlement de Rouen et celles du duc de Longueville. Il y a des Procès-Verbaux une autre édition en petits caractères, de 96 pages, également par les imprimeurs du roi. Ces imprimeurs étaient Antoine Estienne, Sébastien Cramoisy, Pierre Rocollet, Antoine Vitré, Jacques Dugast, Pierre Le Petit. (Arrêt du 24 octobre 1648.)
2896Prodiges (les) arrivés à l'emprisonnement (des princes) et le triomphe du duc de Beaufort, en vers burlesques.1650Sans Lieu82896. Prodiges (les) arrivés à l'emprisonnement (des princes) et le triomphe du duc de Beaufort, en vers burlesques. Sans Lieu, 1650, 8 pages. Rare. « De cet an mil six cent cinquante Le dernier du mois de janvier. »
2897Profanations (les) mazariniques, ou le Truchement de Saint-Denys apportant des nouvelles de sa désolation, par le sieur de La Campie, gentilhomme périgourdin.1649Paris82897. Profanations (les) mazariniques, ou le Truchement de Saint-Denys apportant des nouvelles de sa désola tion, par le sieur de La Campie, gentilhomme péri gourdin. Paris, Pierre Targa, 1649,8 pages.
2898Progrès (les) des armes du roi sur les frontières de la Lorraine, et la prise de la ville de Clermont par le marquis de La Ferté Senneterre.1650Paris72898. Progrès (les) des armes du roi sur les frontières de la Lorraine, et la prise de la ville de Clermont par le marquis de La Ferté Senneterre. Paris, veuve d'An thoine Coulon, 1650, 7 pages.
2899Promenade (la) de Gentilly.1649Paris82899. Promenade (la) de Gentilly. Paris, 1649, 8 pages. Le plus grand mérite de ce pamphlet est de n'être pas commun.
2900Promenade (la) des bougeios (sic) de Paris au camp de Villejuive (sic), en vers burlesques.1649Sans Lieu122900. Promenade (la) des bougeios (sic) de Paris au camp de Villejuive (sic), en vers burlesques. Sans Lieu, 1649, 12 pages. « Irons-nous boire un doigt de bière Chez les Gobelins si fameux ?»
2901Promenade (la), ou les Entretiens d'un gentil homme de Normandie avec un bourgeois de Paris sur le mauvais ménage des finances de France.1649Paris82901. Promenade (la), ou les Entretiens d'un gentil homme de Normandie avec un bourgeois de Paris sur le mauvais ménage des finances de France. Paris, 1649, 8 pages. Une élection qui en 1628 payait quarante mille livres pour les tailles, en payait deux cent mille en 1645 et 1646; mais le roi n'en recevait pas davantage. En 1628, il y avait six mille livres de frais de perception ; en 1646, les traitants prélevaient cinquante mille livres pour les gages des officiers qui ne les touchaient pas ; puis cinquante mille de non valeurs à cause de la pauvreté des paroisses ; enfin cinq sous pour livre en payant le quart comptant, et cinquante mille livres en promesses à plusieurs termes. Les ministres traitaient de ces cinquante mille livres avec des sous fermiers à un tiers de remise. C'étaient des prête-noms. Les fermiers désavouaient les sous-fermiers quand les choses devenaient trop graves; et tout était dit.
2902Promesses (les) du prince de Condé.Sans DateSans Lieunan2902. Promesses (les) du prince de Condé.(S. l. n. d.). Rare. Placardin-40 Détestables vers. Le prince était à Vincennes.
2903Prompt et salutaire avis. Vive Jésus-Christ! vive le roi ! François et tous ses bons sujets.1649Sans Lieu112903. Prompt et salutaire avis.Vive Jésus-Christ ! vive le roi ! François et tous ses bons sujets. Sans Lieu, 1649, 11 pages. Fort mal écrit, mais curieux. Il en a paru une autre édition en 1652, par ordre de Son Altesse Royale, sous le titre de :
2904Prompt et salutaire avis envoyé à messieurs les princes par un père capucin.1652Paris82904. Prompt et salutaire avis envoyé à messieurs les princes par un père capucin. Paris, Pierre Lombard, 1652,8 pages. Les exemplaires sont datés, à la fin, du 10 mai. Un défenseur de Mazarin y a répondu en 1649 par la Remon trance au peuple.
2905Pronostic (le) sur les affaires de notre temps.1649Paris82905. Pronostic (le) sur les affaires de notre temps. Paris, Michel Mettayer, 1649,8 pages. Il n'y a pas le moindre pronostic ; mais voici deux bons vers : « Soyez moi de vertus, non de soie habillés ; Ayez chaste le corps, simple la conscience. »
2906Pronostiques (sic) redoutables de cette prodigieuse éclipse de soleil qui doit arriver le 8ᵉ jour d'avril de la présente année 1652, nécessaires de savoir à toutes sortes de personnes, pour s'en prévaloir.1652Sans Lieu82906. Pronostiques (sic) redoutables de cette prodi gieuse éclipse de soleil qui doit arriver le 8° jour d'a vril de la présente année 1652, nécessaires de savoir à toutes sortes de personnes, pour s'en prévaloir.(S. l., 1652), 8 pages. Rare.
2907Prophète (le) françois, ou les Sentiments généreux d'Aristide, adressés à la reine.1649Paris152907. Prophète (le)françois, ou les Sentiments géné reux d'Aristide, adressés à la reine. Paris, 1649, 15 pages.
2908Prophète (le) véritable de messieurs de Paris, envoyée (sic) à la reine sur leurs dernières résolutions.1652Paris62908. Prophète (le)véritable de messieurs de Paris, en voyée (sic) à la reine sur leurs dernières résolutions. Paris, 1652, 6 pages.
2909Prophétie curieuse et remarquable d'un certain Rouallond, natif d'un village appelé la Rouallondière, dans la paroisse de Chollet, près le pays de Retz, dans l'évêché de Maillezais, en l'an 1480, sur les affaires de la France.1652Paris82909. Prophétie curieuse et remarquable d'un certain Rouallond, natif d'un village appelé la Rouallondière, dans la paroisse de Chollet, près le pays de Retz, dans l'évêché de Maillezais, en l'an 1480, sur les affaires de la France. Paris, 1652, 8 pages. Très-rare.
2910Prophéties sur les affaires du temps présent et advenir, tirée (sic) de la Centurie 11, prop. 34, 35 de M. Nostradamus, et ce que dit Kepler pour la présente année 1649.1649Paris42910. Prophéties sur les affaires du temps présent et advenir, tirée (sic) de la Centurie 11, prop. 34, 35 de M. Nostradamus, et ce que dit Kepler pour la pré sente année 1649. Paris, 1649, 4 pages. Il faut croire que cela a été publié en janvier ; car pour février, mars et avril, la prophétie de Képler ment : « Janvier verra l'émotion Que février appaisera. Mars les armes rallumera ; En avril grande sédition. »
2911Proposition des mariniers de Paris à Son Altesse Royale, faite par leur capitaine, de faire une armée contre les mazarins.1652Paris72911. Proposition des mariniers de Paris à Son Altesse Royale, faite par leur capitaine, de faire une armée contre les mazarins. Paris, Claude Bourgeois, 1652, 7 pages. Rare. Le capitaine des mariniers offre de lever dix mille hommes et l'argent nécessaire pour les payer, en deux fois vingt-quatre heures ! Nous avons emprunté à l'Angleterre un nom pour ces sortes de nouvelles.
2912Proposition demandée au roi par le cardinal Mazarin pour se retirer en l'un des cinq lieux suivants, savoir : Venise, Avignon, Casal, Pignerolle (sic) et Sédan.1652Paris72912. Proposition demandée au roi par le cardinal Ma zarin pour se retirer en l'un des cinq lieux suivants, savoir : Venise, Avignon, Casal, Pignerolle (sic) et Sédan. Paris, Louis Hardouin, 1652, 7 pages. Ce pamphlet, qui n'a rien de remarquable d'ailleurs, est du très-petit nombre de ceux qui portent au titre une sphère. Il n'est pas commun.
2913*Propositions chrétiennes d'un député à la cham bre de Saint-Louis pour le soulagement des pauvres.1652Paris952913*. Propositions chrétiennes d'un député à la cham bre de Saint-Louis pour le soulagement des pauvres. Paris, 1652. CL. JoLY, Recueil de maximes pour l'institution du moi, p. 95.
2914Propositions d'une suspension d'armes faites à Stenay par monsieur de Croissy, député de Sa Majesté très-chrétienne, au député de monsieur l'Archiduc, avec la réponse dudit député.1651Paris112914. Propositions d'une suspension d'armes faites à Stenay par monsieur de Croissy, député de Sa Majesté très-chrétienne, au député de monsieur l'Archiduc, avec la réponse dudit député. Paris, Nicolas de La Vigne, 1651, 11 pages. Les propositions sont sans date; la réponse, signée J. Friquet, est datée de Stenay, le 2 avril.
2915Propositions (les) de messieurs les princes faites à messieurs du Parlement pour le soulagement du peuple.1652Paris82915. Propositions (les) de messieurs les princes faites à messieurs du Parlement pour le soulagement du peu ple. Paris, Jean Potet, 1652,8 pages.
2916Propositions (les) de monseigneur le duc d'Orléans, registres du Parlement de Paris, lettre de Sa Majesté portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne, avec l'arrêt d'enregistrement et publication au Parlement de Bordeaux.1650Paris82916. Propositions (les) de monseigneur le duc d'Or léans, registres du Parlement de Paris, lettre de Sa Majesté portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne, avec l'arrêt d'enregistrement et publication au Parle ment de Bordeaux. Paris, Nicolas Bessin, 1650, 8 pages. .
2917Propositions (les) du duc de Lorraine, envoyées à Son Altesse Royale et à messieurs les princes, pour empêcher les tyrannies que le sieur Mazarin veut exercer sur la ville d'Étampes, avec une lettre de son cachet envoyée à monseigneur le Prince.1652Paris82917. Propositions (les) du duc de Lorraine, envoyées à Son Altesse Royale et à messieurs les princes, pour em pêcher les tyrannies que le sieur Mazarin veut exercer sur la ville d'Étampes, avec une lettre de son cachet envoyée à monseigneur le Prince. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages. Datée du Chesi de Fisme, le 28 mai, et signée Charles, duc de Lorraine. Inutile de dire que les propositions et la lettre sont apocryphes.
2918Propositions et avis donnés en l'Hôtel-de-Ville de Paris pour la décharge des grandes eaux.1651Paris102918. Propositions et avis donnés en l'Hôtel-de-Ville de Paris pour la décharge des grandes eaux. Paris, Pierre Rocollet, 1651, 10 pages. Très-rare. Procès-verbal daté du 5 juillet, et signé Lemaire (greffier de la maison de ville). La Seine avait débordé en janvier 1649 et janvier 1651 ; il s'agissait de prévenir les inondations au moyen d'un canal de décharge pour les grandes eaux. Le sieur Dury fils, architecte du roi, proposait d'établir la prise d'eau au-dessus du bastion de l'arsenal et de conduire le canal jusqu'à Saint-Ouen. Les autres amenaient les eaux de la rivière dans les fossés de la ville, pour les déverser dans la Seine, entre la porte de la Conférence et la Savonnerie, mais avec des différences de détail.
2919Propositions (les) faites à Poitiers, dans le conseil du roi, pour la tenue des états généraux, après le glorieux succès de la bataille remportée dans la Xaintonge sur le comte d'Harcourt par l'armée du roi, commandée par monseigneur le Prince.1652Sans Lieu242919. Propositions (les)faites à Poitiers, dans le conseil du roi, pour la tenue des états généraux, après le glo rieux succès de la bataille remportée dans la Xain tonge sur le comte d'Harcourt par l'armée du roi, commandée par monseigneur le Prince (S. l., 1652), 24 pages. Le glorieux succès n'est pas même indiqué, et pour cause. On était à la cour très-décidé à ne pas assembler les états géné raux; les propositions n'ont donc pas été faites ; mais le pamphlet est rare ; et c'est pour cela que j'ai voulu relever les mensonges du titre.
2920Propositions faites par messieurs les députés de l'assemblée générale de la province à messieurs les consuls de la ville de Toulon, et ensuite leurs réponses, article par article.1652Toulon82920. Propositions faites par messieurs les députés de l'assemblée générale de la province à messieurs les consuls de la ville de Toulon, et ensuite leurs réponses, article par article. Toulon, Benoit Colomb, 1652, 8 pages. Rare. Du 21 juin 1652. On sait que Toulon tenait contre le duc de Mercœur pour les partisans du comte d'Alais. Il y en a une édition jouxte la copie, etc. Paris, Colombel, 1652.
2921Propositions pour facilement et fidèlement exercer la police dans Paris pour le pain, viande et autres danrées (sic) nécessaires à la vie.Sans DateSans Lieu42921. Propositions pour facilement et fidèlement exer cer la police dans Paris pour le pain, viande et au tres danrées (sic) nécessaires à la vie. (S. l. n. d.), 4 pages. Cette pièce se rattache certainement à l'affaire du grand pain bourgeois. Voir le Franc Bourgeois de Paris, etc.
2922Propositions (les) que le cardinal Mazarin fait à la France, pour obtenir son rétablissement dans le ministère.1651Sans Lieu192922. Propositions (les) que le cardinal Mazarin fait à la France, pour obtenir son rétablissement dans le mi nistère. Sans Lieu, 1651, 19 pages. Sottise, qui a paru également sous le titre de : Articles de la composition, etc.
2923Propriétés (les) diaboliques D. C.1649Sans Lieu72923. Propriétés (les) diaboliques D. C. Sans Lieu, 1649, 7 pages..
2924Prosopopée (la) de la France aux bons soldats françois, tant cavalerie qu'infanterie.1649Sans Lieu82924. Prosopopée (la) de la France aux bons soldats françois, tant cavalerie qu'infanterie. Sans Date, 1649, 8 pages.
2925Prospérité (la) malheureuse, ou le Parfait abrégé de l'histoire du cardinal Mazarin, où se voit (sic) toutes les ruses et toutes les fourberies dont il s'est servi, pour arriver au faite de la prodigieuse fortune où il s'est vu, avec une relation de toutes les causes de sa disgrâce.1651Paris432925. Prospérité (la) malheureuse, ou le Parfait abrégé de l'histoire du cardinal Mazarin, où se voit (sic) toutes les ruses et toutes les fourberies dont il s'est servi, pour arriver au faite de la prodigieuse fortune où il s'est vu, avec une relation de toutes les causes de sa disgrâce. Paris, 1651, 43 pages. Rare.
2926Puce (la) à l'oreille, ou la Cabale mazarine détruite par l'arrivée de l'archiduc Léopold.1652Paris82926. Puce (la) à l'oreille, ou la Cabale mazarine dé truite par l'arrivée de l'archiduc Léopold. Paris, Martin Maury, 1652,8 pages. Rare, mais détestable.
2927Pucelle (la) de Paris triomphant des injustes prétentions d'un Italien par la force de ses arrêts.1649Paris62927. Pucelle (la) de Paris triomphant des injustes pré tentions d'un Italien par la force de ses arrêts. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 6 pages.
2928Pure (la) vérité cachée.Sans DateSans Lieu72928. Pure (la)vérité cachée. (S. l. n. d.), 7 pages. Aussi insolente, aussi ordurière et non moins rare que la Custode du lit de la reine. Je n'en puis citer que ces deux vers : « L'Anne d'Autriche assurément Vaut mieux que la mule du pape. »
2929Pures (les) vérités qui ne sont pas connues.1652Sans Lieu82929. Pures (les)vérités qui ne sont pas connues.(S. l., 1652), 8 pages. Rare. * Lettre sur la mort du duc de Nemours. L'auteur affirme que le duc a reçu l'absolution, et qu'il a vécu trois quarts d'heure après être tombé sous le coup de feu du duc de Beaufort. L'archevêque de Sens, les évêques de Lisieux et de Genève lui auraient fait faire des services dans leurs diocèses.
2930Pyralide (la), dédiée à monseigneur, monseigneur le duc de Beaufort, par le sieur Barrois.1649Paris52930. Pyralide (la), dédiée à monseigneur, monseigneur le duc de Beaufort, par le sieur Barrois. Paris, Louis Sévestre, 1649, 5 pages. « La pyralide est, au dire de Pline, un oiseau de l'île de Chypre, qui naît dans une fournaise, sans être offensé du feu. » Le sixième vers de la troisième stance manque dans l'imprimé. Je l'ai trouvé, écrit à la main, en marge d'un exemplaire de la bi bliothèque de Sainte-Geneviève. Le voici : « Par quelle occulte puissance Peut-il prendre la naissance.»
2931Quarante-cinq (les) faits criminels du cardinal Mazarin, que les peuples instruits envoient à ceux qui ne le sont point.1650Sans Lieu142931. Quarante-cinq (les) faits criminels du cardinal Mazarin, que les peuples instruits envoient à ceux qui ne le sont point. Sans Lieu, 1650, 14 pages. de ces quarante-cinq crimes est d'avoir voulu faire peser la taille sur les privilégiés et la noblesse !
2932Quarante-quatre anagrammes sur le nom de Mazarin.Sans DateSans Lieunan2932. Quarante-quatre anagrammes sur le nom de Ma zarin. NAUDÉ, Mascurat, p. 280.
2933Quatre (les) amants disgrâciés, rapportés par énigme à quatre grands de l'État, et discourant de leurs faveurs ou de leurs disgrâces, avec une proportion entière et mystique avec celle de ceux qui sont le sujet de cette véritable fiction.1650Sans Lieu222933. Quatre (les) amants disgrâciés, rapportés par énigme à quatre grands de l'État, et discourant de leurs faveurs ou de leurs disgrâces, avec une propor tion entière et mystique avec celle de ceux qui sont le sujet de cette véritable fiction. OEdipo dabitur Jo casta. Sans Lieu, 1650,22 pages.
2934Quatre (les) lettres du cardinal Mazarin envoyées à ses confédérés, surprises par M. de Tavannes tramant une horrible trahison, écrites de Melun, le 26 juin 1652.1652Paris72934. Quatre (les) lettres du cardinal Mazarin envoyées à ses confédérés, surprises par M. de Tavannes tra mant une horrible trahison , écrites de Melun, le 26juin 1652. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Invention qui ne serait que ridicule si l'inventeur n'en tirait cette conclusion : Il faut exterminer les mazarins. Cela n'est pas commun.
2935Quatre (les) nouveaux mécontents de la cour.1652Paris72935. Quatre (les) nouveaux mécontents de la cour. Paris, Clément, 1652,7 pages.
2936Quatre (les) nouvelles trahisons descouvertes, tramées à Ponthoise (sic) par le cardinal Mazarin et ses émissaires.1652Paris82936. Quatre (les) nouvelles trahisons descouvertes, tra mées à Ponthoise (sic) par le cardinal Mazarin et ses émissaires. Paris, 1652, 8 pages. Rare.
2937Quatre (les) parties de la théologie des esprits forts et des courtisans de la cour.1649Sans Lieu72937. Quatre (les) parties de la théologie des esprits forts et des courtisans de la cour. Sans Lieu, 1649, 7 pages. sottise.
2938Quatrième affiche posée à Paris, le 24 juillet 1651.165124/07/1651Paris72938. Quatrième affiche posée à Paris, le 24 juillet 1651, 7 pages. Rare. Le prince de Condé promet aux bourgeois de Paris de ne pas sortir de leur ville, pourvu qu'il puisse compter sur eux.
2939Quatrième arrêt du conseil d'État du roi portant cassation de l'assemblée tenue en l'Hôtel-de-Ville de Paris, le 29 du mois passé, et defense aux habitants de payer aucunes taxes en conséquence de ce qui s'en est ensuivi.Sans DatePontoise42939. Quatrième arrêt du conseil d'État du roi portant cassation de l'assemblée tenue en l'Hôtel-de-Ville de Paris, le 29 du mois passé, et defense aux habitants de payer aucunes taxes en conséquence de ce qui s'en est ensuivi. Pontoise, Julien Courant, Sans Date, 4 pages. Daté de Pontoise, le 1er août 1652.
2940Quatrième (le) combat donné devant Étampes, à l'ouverture des tranchées, entre l'armée de S. A. R. et celle de Mazarin, où ils ont perdu plus de six cents hommes, avec le nombre des morts, blessés et prisonniers, et quatre pièces de canon enclouées, le 1er jour de juin 1652.1652Paris42940. Quatrième (le) combat donné devant Étampes, à l'ouverture des tranchées, entre l'armée de S. A. R. et celle de Mazarin, où ils ont perdu plus de six cents hommes, avec le nombre des morts, blessés et prison niers, et quatre pièces de canon enclouées, le 1° jour de juin 1652. Paris, J. Brunet, 1652, 4 pages.
2941Qu'as-tu vu (le) de la cour, ou les Contre-vérités.1649Sans Lieu72941. Qu'as-tu vu (le) de la cour, ou les Contre-vérités. (S. l., 1649), 7 pages. Pièce curieuse et peu commune; imitée du Qu'as-tu vu de la Cour, imprimé en 1617 ou 1618 et réimprimé dans le Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne du Connétable M. de Luynes. 1625, in-8°. « .... J'ai vu le Roy qui n'aimoit plus la chasse, qui ne s'en nuyoit point d'être à Saint-Germain et qui avoit une affection , désordonnée pour M. le cardinal... J'ay vu la Reyne qui haïssoit à mort M. le cardinal, qui aimoit d'un amour maternel les Pari siens, qui oublioit tout ce qui s'étoit passé, qui vouloit retourner à Paris pour y faire ses dévotions à Notre-Dame, et faire pendre tous les partisans. J'ay vu le petit M. le duc d'Anjou qui n'aimoit point Paris et qui sollicitoit le Roy à rester toujours à Saint-Ger main, qui caressoit M. le cardinal et qui n'estoit plus d'humeur joviale, comme il avoit accoustumé, pour le desplaisir qu'il avoit de voir qu'on vouloit bientôt retourner à Paris. J'ay vu M. le duc d'Orléans, ferme dans ses résolutions, haïr Paris, mépriser l'abbé de La Rivière, pour escouter favorablement M"e sa femme et , Mlle sa fille, et vouloir aller terrasser tout seul toute l'armée parisienne. J'ai vu Madame n'aimer plus à prier Dieu, aimer l'abbé de La Rivière, haïr les Parisiens et demander leur perte et la destruction de leur ville, surtout du palais d'Orléans. J'ay vu Mademoiselle sans ressentiment, voir agir tout le monde sans rien dire, ne plus parler à personne, solliciter M. son père à conserver l'abbé de La R. qu'elle considéroit comme très-affectionné pour son service, et à ruiner entièrement tout Paris. J'ay vu M"° la princesse douairière ne plus vouloir prester de l'argent à personne, et celui qu'elle avoit reçu pour le Roy afin d'entretenir l'armée de M. son fils, que j'ay vu, fort dévôt, se souvenir des bonnes leçons des pères jésuites, ne plus laisser agir sa colère, ne plus jurer Dieu, devenir muet, oublier tout ce qui s'est passé, avoir de l'affection pour les Parisiens, ramener son armée en Flandre et envoyer à tous les diables le cardinal et les partisans. J'ay vu M"° sa femme n'estre plus joyeuse d'estre mère et n'avoir plus de complaisance pour la reyne. J'ay vu M. le comte d'Harcourt fort aise d'aller combattre les troupes de M. de Longueville, et ne respirer hautement que la ruine de toute la France. J'ay vu M. le duc de Mercœur impatient, extrêmement courageux, blasmer M. son frère d'indiscrétion et de peu de courage et vouloir aller combattre toute son arnée. J'ay vu M. de Metz n'aimer plus la peinture et la chasse, se défaire de tous ses tableaux et de tous ses chiens, n'aimer plus à faire la desbauche et vouloir mener une vie très-retirée.J'ay vu le vieux M. d'Angoulesme, venu de Gros bois, demander à genoux une charge sous M. le Prince et respirer la perte de tout le royaume. J'ay vu M"° de Guyse employer tous les moyens qu'elle juge estre nécessaires pour sortir de prison M. le duc son fils et pour le marier avec Mlle de Pont.J'ay vu M* ses autres fils n'avoir aucun ressentiment de ce qu'on avoit fait à Meudon et louer toute l'entreprise de la guerre. J'ay vu M. de Nemours en dessein de venir quérir M"° sa femme durant les suspensions d'armes et vouloir emmener le Roy à Lyon, pour les bons offices que les Lyonnois rendirent à M. son père. J'ay vu M"° de Senecey blasmer les jésuites de flatterie, n'en plus vouloir ouyr parler et prendre contr'eux le parti des jansénistes. J'ay vu Mme sa fille ne le porter plus haut, mespriser le tabouret que la Reine lui avoit donné, et faire oster de dessus son carrosse la cou ronne de prince. J'ay vu M. le duc d'Uzès, l'épée au poing, offrir ses services à M. le Prince pour commander dans son armée. J'ay vu M"e de Laroche-Guyon vouloir suivre amiablement les avis de M. son beau-père et de M"° sa belle-mère, et vouloir finir ses jours dans un paisible veuvage. J'ay vu M. le cardinal, oubliant la maxime de son pays, oublier tout, accuser M. le Prince de trop de violence, M. le duc d'Orléans de trop de dou ceur, lui-même de trop de crédulité, vouloir venir resjouir les Parisiens de sa vue et leur faire amende honorable de tout le tort qu'il leur a fait.J'ay vu l'abbé de La Rivière changer de poil et de façon, n'avoir plus dessein de vendre son maître, mespriser les présents du cardinal, n'avoir point d'ambition pour un chapeau rouge et vouloir retourner dans Paris, pour reconnoître labassesse de sa naissance et demeurer avec sa mère dans la rue de Saint Honoré. J'ay vu M* l'évêque d'Alby, abbé de Beaumont, se vouloir défaire de tous ses bénéfices pour conserver Alby, et donner de très-bons préceptes au Roy; comme le généreux maré chal de Villeroy n'a autre dessein que de ramener le Roy à Paris et de ne plus laisser passer à Lyon aucuns justes qui iroient en Italie. J'ay vu le maréchal de Schomberg jurer hautement la ruine de tout le royaume et son désordre. J'ay vu le maréchal de Lho pital persuader à la Reyne qu'elle ne doit plus respirer que la vengeance. J'ay vu le maréchal de Rantzau se déclarer coupable du crime qu'on lui impute, et en attendre la punition avec impa tience. J'ay vu le maréchal de La Meilleraye n'estre plus affligé de la goutte, ne plus jurer Dieu, n'estre plus impatient, demander pardon à Dieu de toutes ses offenses et vouloir marier son fils avec une des nièces du cardinal. J'ay vu le maréchal de Gram mont, téméraire au dernier point, se repentir d'avoir fait ouvrir les passages pour laisser venir les vivres à Paris. J'ay vu M. le chancelier me plus vouloir signer aucunes lettres de noblesse, renoncer à tous les partis, surtout à celui des boues, et conseiller à la Reyne le prompt retour de Leurs Majestés dans Paris. J'ay vu MM. de Guénégaud et Le Tellier ne plus vouloir rien signer ni pour le conseil ni pour la guerre ; et M. de Guénégaud, se ressou venant de la naissance de son père, faire cas de tous les laquais. J'ay vu le commandeur de Jars ne point désavouer la familiarité qu'il a eue avec M. d'Émery. J'ay vu MM. de Senneterre, Tubeuf et Bautru disgrâciés pour n'avoir pas assez protégé M. le cardinal, - et pour avoir conseillé l'extinction du prest, duquel j'ay vu les sieurs Bonneau, La Raillère et Catelan ne plus se soucier, en demandant eux-mêmes la suppression. Enfin j'ay vu les filles de la reyne n'aimer plus à parler à personne, bannir les mouches et les affiquets; et les gens de guerre ne plus voler, brusler ni vio ler, vu la défense qu'on leur en a faite. »
2942Qu'en dira-t-on (le) de Mazarin, burlesques (sic).1649Paris82942. Qu'en dira-t-on (le) de Mazarin, burlesques (sic). Paris, Antoine Quenet, 1649, 8 pages. Ce pamphlet a été publié une seconde fois sur l'imprimé à Paris chez Antoine Quenet, 1649, avec le Remerciment des impri meurs, etc., et la Lettre de l'inconnu.
2943Que la voix du peuple est la voix de Dieu, contre le sentiment de celui qui nous a proposé une question toute contraire.1649Paris262943. Que la voix du peuple est la voix de Dieu, contre le sentiment de celui qui nous a proposé une question toute contraire. Paris, Pierre Variquet, 1649,26 p. Voir Question : Si la voix du peuple, etc.
2944Quelques remarques sur la remontrance de messieurs de la cour des monnoies.1652Paris382944. Quelques remarques sur la remontrance de mes sieurs de la cour des monnoies. Paris, 1652,38 pages. La permission d'imprimer, signée " D'Aubray, est datée du 28 avril. Le Parlement avait ordonné une assemblée de bourgeois pour savoir si on devait souffrir l'exposition des réaux du Pérou et le surhaussement des espèces d'or et d'argent, selon le caprice de chacun. La cour des monnaies fit là-dessus des remontrances dans les quelles elle accusait d'ignorance les bourgeois et revendiquait le droit exclusif de connaître de l'affaire. L'auteur soutient le droit et la possession des bourgeois ; il montre par l'histoire que les bourgeois ont toujours été consultés sur les affaires de l'État. Les avis des bourgeois sont d'octcbre et de septembre 1651. Rare et curieux.
2945Querelle (la) d'un partisan avec sa femme, et leurs reproches, en forme de dialogue.1649Paris72945. Querelle (la) d'un partisan avec sa femme, et leurs reproches, en forme de dialogue. Paris, Guil laume Sassier, 1649,7 pages.
2946Querelle du cardinal Mazarin avec un capitaine frondeur, survenue pour la paix générale.1652Paris82946. Querelle du cardinal Mazarin avec un capitaine frondeur, survenue pour la paix générale. Paris, 1652, 8 pages. « Ma fronde est faite de soie bien tissue et bien enlacée; elle a près de quatre pieds de longueur; elle va toujours en appetissant aux extrémités, et principalement à celle où est le claquoir, que j'ai fait moi-même d'une belle soie rouge, incarnate et bleue; au milieu en élargissant. J'ai compassé une quantité de réseaux capables de porter une grosse pierre ; et si je les ai bien comptés, il y en a, à ce que je crois, près de cent. Les brus (sic) sont en rond, où j'ai représenté des fleurs de lys en confusion. »
2947Question canonique: Si monsieur le Prince a pu prendre les armes en conscience, et si ceux qui prennent son parti, offensent Dieu; contre les théologiens courtisans.1651Bordeaux232947. Question canonique : Si monsieur le Prince a pu prendre les armes en conscience, et si ceux qui pren nent son parti, offensent Dieu; contre les théologiens courtisans. Bordeaux, Guillaume De La Court, 1651, 23 pages. C'est le pamphlet qui a été frappé par la Censure de l'archevéque de Bordeaux, etc.
2948Question cardinale plaisamment traitée ou dasthicotée entre un Hollandois et un Suisse, et décidée par un François.1649Paris82948. Question cardinale plaisamment traitée ou das thicotée entre un Hollandois et un Suisse, et décidée par un François. Paris, Pierre Du Pont , 1649, 8 pages. « Je confesserai ingénument qu'entre les plus agréables et plus ingénieux livrets que l'on ait faits contre le cardinal, l'on peut mettre avec raison la Question dasticotée, parce qu'elle est fort naïve en son patois et soutenue de pointes assez gaillardes et de conceptions plus pressantes que celles de beaucoup d'autres, qui ne médisent pas de si bonne grâce, quoiqu'avec plus de malice et à feu plus découvert. » Mascurat, page 219.
2949Question morale et politique très-importante à décider et pour la gloire du roi et pour le bien de son peuple, savoir: Laquelle de ces deux vertus est plus nécessaire au souverain, ou la clémence ou la justice.1650Paris422949. Question morale et politique très-importante à décider et pour la gloire du roi et pour le bien de son peuple, savoir : Laquelle de ces deux vertus est plus nécessaire au souverain, ou la clémence ou la justice. - Paris, François Noël, 1650, 42 pages.
2950Question: S'il doit y avoir un premier ministre dans le conseil du roi; raison d'État et politique très importante à décider pour le bien du souverain et pour le repos de la patrie.1649Paris222950. Question : S'il doit y avoir un premier ministre dans le conseil du roi; raison d'État et politique très importante à décider pour le bien du souverain et pour le repos de la patrie. Paris, 1649,22 pages. « Le peuple doit s'armer de requêtes et de supplications ; et puis, en dernier lieu, il faut qu'il tâche d'obliger Dieu, par jeûnes et oraisons, à le regarder d'un œil de pitié » Telle est la conclusion de ce pamphlet, qui appartient à quelques égards à la polémique soulevée par la Lettre d'avis au Parlement de Paris écrite par un provincial. Quelqu'un a eu la singulière idée de le mettre en dialogue sous le titre de : Questions en forme de dialogue, etc.
2951Question: Si la voix du peuple est la voix de Dieu.1649Sans Lieu342951. Question : Si la voix du peuple est la voix de Dieu. (S. l., 1649), 34 pages. L'auteur a résolu hardiment la question par la négative ; et il cite à l'appui de sa thèse de nombreux passages des saintes Écritures. Un autre écrivain anonyme a répondu par le pamphlet inti tulé : Que la voix du peuple est la voix de Dieu ; mais il ne s'est montré ainsi absolu que dans le titre : « Quelquefois la voix du peuple est la voix de Dieu, par exemple quand le peuple de Paris demande le retour du roi. » Enfin il est venu un troisième pamphlétaire qui a dit : « Le peuple, ce n'est pas la populace ; c'est la réunion des trois ordres, clergé, noblesse et tiers état. Ainsi entendu, la voix du peuple est la voix de Dieu. » De ces trois pièces, la première annonce seule quelque talent. La troisième a été réimprimée sous le même titre, en 1652 : Remède aux malheurs de l'État de France, etc. Aucune n'est rare.
2952Questions, en forme de dialogue, du conseil de conscience au conseil d'État, avec les réponses.1649Paris72952. Questions, en forme de dialogue, du conseil de conscience au conseil d'État, avec les réponses. Paris, François Noël, 1649, 7 pages. Voir Question : S'il doit y avoir un premier ministre, etc.
2953Questions royales, ou Demandes et réponses entre le roi et Monsieur, son frère, pour bien et heureusement régir et gouverner le royaume en paix et concorde.1649Paris162953. Questions royales, ou Demandes et réponses entre - le roi et Monsieur, son frère, pour bien et heureuse ment régir et gouverner le royaume en paix et con corde. Paris, veuve Musnier, 1649, 16 pages. « Couper les ailes aux roitelets et garder les lois fondamentales de l'État, » voilà les deux grandes affaires du roi. Cela n'est pas commun.
2954Qui fut (le) de Jacquemard sur les sujets de la guerre mazarine.1652Paris82954. Qui fut (le) de Jacquemard sur les sujets de la guerre mazarine. Paris, Pierre de Chaumusy, 1652, 8 pages. L'auteur promettait une suite ; l'a-t-il donnée ? Le Jacquemard du port Saint-Paul était frère de la Samaritaine du Pont-Neuf. Rare et mauvais. -
2955Quiproquo (le) de l'autre monde sur l'arrivée du Mazarin, et l'arrêt irrévocable rendu contre ce cardinal du même nom. Un courrier arrivé depuis peu de l'autre monde m'en a appris des nouvelles, dont je veux vous faire part, mon cher Damon, si vous l'avez pour agréable. Voici à peu près ce qu'il m'a dit.1649Paris122955. Quiproquo (le) de l'autre monde sur l'arrivée du Mazarin, et l'arrêt irrévocable rendu contre ce cardinal du même nom. Un courrier arrivé depuis peu de l'autre monde m'en a appris des nouvelles, dont je veux vous faire part , mon cher Damon, si vous l'avez pour agréable. Voici à peu près ce qu'il m'a dit. Paris, Jean Brunet, 1649, 12 pages. Voir l'Équiproquo, etc.
2956Quode (le) de messieurs de Compiègne présenté au roi contre le cardinal Mazarin et ses adhérents, avec l'affiche affiché (sic) dans la ville de Compiègne du 1er jour de septembre 1652, contre le cardinal Mazarin.1652Sans Lieu112956. Quode (le) de messieurs de Compiègne présenté au roi contre le cardinal Mazarin et ses adhérents , avec l'affiche affiché (sic) dans la ville de Compiègne du 1" jour de septembre 1652, contre le cardinal Mazarin. (S. l., 1652), 11 pages. Cette pièce se compose d'une lettre de MM. de Compiègne au roi pour le prier d'agréer le quode (sic), du quode et de l'affiche ; - le tout de très-peu de valeur, mais rare Il faut y joindre le Second affiche affiché dans la ville de Com piègne, etc.
2957Rabais (le) du pain, en vers burlesques.1649Paris72957. Rabais (le) du pain, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 7 pages. 1 Mais Paris n'est pas huguenot , Et fait des tours de Godcnot. s Godenot était un prédicateur très-subtil. L'auteur de l' Enfer burlesque dit que, dans la soutane, on appelait les détours des pro cureurs les Godenots de la chicane.
2958Raillerie (la) sans fiel, ou l'Innocent jeu d'esprit, en vers burlesques.1649Paris72958. Raillerie (la) sans fiel, ou l'Innocent jeu d'esprit, en vers burlesques. Paris, 649, 7 pages. « Soyons sages par exemple. Voyons La Caille ou bien Monet, Dont le premier fut mis tout net Dedans une affreuse demeure , Où la nuit se trouve à toute heure. Même sort seroit pour rimeur Que fut celui de l'imprimeur. » La Caille était un des imprimeurs ordinaires du roi. J'ai vu de pièces sorties de ses presses. Je n'en ai point vu de Monet. « On sait que je n'ai fait encore Pas un vers qu'on puisse blâmer, Depuis que l'on m'a vu rimer. Et c'est ce qui fait que j'expose Dedans mes vers et dans ma prose Avecque tant de liberté Le nom que mon père a porté. » Ce nom n'est pourtant pas dans la Raillerie sans fiel.
2959Raillerie (la) sans venin, à monsieur le Prince.1650Paris72959. Raillerie (la) sans venin, à monsieur le Prince. Paris, Denys Pelé, 1650, 7 pages. Signé la Coquette du Marais.
2960Raillerie universelle, dédiée aux curieux de ce temps, en vers burlesques.1649Paris22960. Raillerie universelle , dédiée aux curieux de ce temps, en vers burlesques. Paris, Pierre Targa, 1649, 2 pages Par 1e baron du Puiset. La première édition a été donnée en •I 625 , in-8°, Paris , Pierre Targa. Elle est dédiée au cardinal de Richelieu.
2961Raison (la) d'État et le bouclier du Parlement.1649Paris72961. Raison (la) d'État et le bouclier du Parlement. Paris , Jean Hénault, 1649, 7 pages.
2962Raisons d'État contre le ministre étranger.1649Sans Lieu72962. Raisons d'État contre le ministre étranger. (S.1., 1l G F. 2(4>) 1649)» 7 pages. ^ v Naudé , page 208 du Mascurat, range ce pamphlet parmi les bonnes pièces. ' 9-3 ( 54 Les Raisons d'État ont été réimprimées avec augmentation , la même année, sous le titre A1 Exemples politiques, etc.
2963Raisons (les) de la retraitte (sic) et du retour du duc de Lorraine; Problesme, sçavoir s'il a manqué de parole ou non, en vers burlesques.1652Paris82963. Raisons (les) de la retraitte (sic) et du retour du duc de Lorraine ; Problesme, sçavoir s'il a manqué de parole ou non, en vers burlesques. Paris, 1652, 8 pages.
2964Raisons (les) et motifs ou la Décision de la question du temps: pourquoi l'on ne s'est pas opposé au passage de Mazarin s'en allant à la cour.1652Sans Lieu142964. Raisons (les) et motifs ou la Décision de la ques tion du temps : pourquoi l'on ne s'est pas opposé au passage de Mazarin s'en allant à la cour. (S. 1., 1652), 14 pages. Dans quelques lignes après la pièce, l'auteur promet de faire voir les justes intentions de chacun de nos braves héros avec leurs éloges. Je n'ai rien vu de cela.
2965*Raisons et motifs des remontrances.Sans DateSans Lieu112965*. Raisons et motifs des remontrances. Naudé, Mascurat, p. il. Le P. Lelong dit qu'il n'a pas rencontré ce pamphlet. Peut-être est-ce l'écrit qui suit, sous le titre de : les Raisons ou Motifs véri tables de la défense du Parlement.
2966Raisons (les) ou Motifs pour la nullité du prétendu Parlement de Pontoise, ensemble l'arrêt de la cour de Parlement contre les officiers de ce nouveau Parlement, toutes les chambres assemblées, en présence de monsieur le Prince.1652Paris82966. Raisons (les) ou Motifs pour la nullité du pré tendu Parlement de Pontoise , ensemble l'arrêt de la cour de Parlement contre les officiers de ce nouveau Parlement, toutes les chambres assemblées, en pré sence de monsieur le Prince. Paris, André Chou- queux, 1652, 8 pages. Mauvaise pièce, où l'arrêt ne se trouve pas , quoique porte le titre.
2967Raisons (les) ou les Motifs véritables de la défense du Parlement et des habitants de Paris contre les perturbateurs du repos public et les ennemis du roi et de l'État.1649Paris262967. Raisons (les) ou les Motifs véritables de la défense du Parlement et des habitants de Paris contre les per- v turbateurs du repos public et les ennemis du roi et jj/ c i Mgi de l'État. Paris i 1649, 26 pages. Exposé complet , mais très-passionné , de ce qui s'est passé en ' 1 1 F- l"6 |5 = ) 1648 et 1649, jusqu'à l'arrêt qui déclare le cardinal Mazarin en- . f nemi public. Naudé classe ce pamphlet parmi les pièces soutenues et raison- /-' l'y nées (Mascurat, p. 11). J'ajoute qu'elle est des moins rares. Il y en a une édition de Rouen, format in-12, 32 pages , sous le même titre : Jouxte la copie imprimée chez François Preuve- ray, etc.
2968Raisons pour montrer que monseigneur le cardinal de Retz a pu destituer M. Du Saussay, évêque de Toul, de la charge de grand vicaire et celle d'official.Sans DateSans Lieu42968. Raisons pour montrer que monseigneur le car dinal de Retz a pu destituer M. Du Saussay , évêque de Toul , de la charge de grand vicaire et celle d'of- ficial. (S. 1. n. d.), 4 pages. Rare.
2969Raisonnable (le) plaintif sur la dernière déclaration du roi.1652Paris142969. Raisonnable (le) plaintif sur la dernière décla- ration du roi. Paris, Jacques Belle (sic), 1652, 14 pages. « Quand tout le peuple , par un mouvement et par un intérêt commun, se soulève contre l'oppression , ce n'est plus une rébel lion et une désobéissance ; c'est un procès dont la contestation se forme par une guerre ; et la décision s'en fait par le sort des ar mes , selon la volonté de Dieu , qui est le souverain du roi et du peuple. » « De quelque date que soit l'origine d'une monarchie, elle ne peut pas prescrire la liberté de la nation, qui lui a donné l'être et le commencement. » « Il n'y a que Dieu seul qui peut commander absolument; et les • princes du sang ne sont sujets d'aucune puissance souveraine que par devoir d'honneur. » On peut apprécier maintenant le caractère politique de ce pam phlet où, d'ailleurs, le talent ne manque pas. C'est apparemment du Raisonnable plaintif que M"" de Motte- ville a dit, page 278 de ses Mémoires , coll. Michaud : « Un de ceux-là prononçoit hardiment que , quand les révoltes étoient gé nérales, les peuples avoient un juste droit de faire la guerre contre leur roi ; que leurs griefs devoient être décidés par les armes , et qu'ils pouvoient dans ce temps-là porter la couronne dans d'autres familles ou changer de lois. » On reconnaît très-évidemment dans cette rapide analyse l'esprit du premier passage cité. Mais alors le rédacteur des Mémoires a mis sous la date de 1649 ce qui est cer tainement de 1652. Le Raisonnable plaintif a été écrit pendant la guerre des princes. Je n'ai pas rencontré la réponse que fit à ce pamphlet le frère de M™ de Motteville. Peut-être y a-t-il dans ce fragment des Mé moires quelque confusion.
2970Raisonnement sur les affaires présentes et leur différence de elles d'Angleterre.1649Paris72970. Raisonnement sur les affaires présentes et leur N/ • différence de celles d'Angleterre. Paris, François Preu- i?t (44) veray, 1649, 7 pages. Suivant l'auteur, il ne s'agit en France que d'une question de finances et de tyrannie fiscale ; ce qui ne manque pas de vérité. 'l L f 9. fc*)) J'ai vu ^e cette Piece un exemplaire qui porte au titre : et leur comparaison avec celles, etc., au lieu de : et leur différence , etc.; en tout semblable d'ailleurs. L'auteur a publié plus tard sur le même sujet ; Les Calomnies du Mazarin réfutées, etc. M. de Sainte-Aulaire a publié le Raisonnement , etc. , dans son Histoire de la Fronde , pièces justificatives.
2971Raisonnement moraux et politiques, dédiés à tous les princes de l'Europe.1650Paris272971 . Raisonnements moraux et politiques , dédiés à tous les princes de l'Europe. Paris , Denys Pelé , 1650, 27 pages. Il ne faut pas confondre cette pièce avec celle que l'on va trou ver sous le titre de Raisonnements politiques et moraux , etc.
2972Raisonnements particuliers de Mazarin.1649(s. l)122972. Raisonnements particuliers de Mazarin. (S. 1., 1649), 12 pages.
2973Raisonnements politiques et moraux, ou l'Eschole de Mazarin.1651Paris162973. Raisonnements politiques et moraux, ou l'Eschole de Mazarin. Paris, 1651 , 16 pages.
2974Ramage (le) de l'oiseau mis en cage, en vers burlesques.1650Paris82974. Ramage (le) de l'oiseau mis en cage, en vers bur lesques. Paris, 1650. Deux pièces, l'une de 11 et l'autre de 8 pages. Le sujet est la prison des princes.
2975Rameau (le) royal ou le Symbole de la paix présenté à la reine le jour des Rameaux.1649Paris82975. Rameau (le) royal ou le Symbole de la paix pré senté à la reine le jour des Rameaux. Paris, Arnould t Cottiuet, 1649, 8 pages. v, , M& T.4 l27/ C'est la même pièce que la Palme présentée au roi et à la reine , etc.
2976Rapport, fait en l'assemblée du Parlement par monsieur le président de Nesmond et messieurs les députés, de tout ce qui s'est passé en leur négociation vers le roi, avec les avis ouverts en la même assemblée pour déclarer le roi entre les mains des ennemis de l'État et Son Altesse Royale lieutenant général du royaume.1652Paris82976. Rapport, fait en l'assemblée du Parlement par monsieur le président de Nesmond et messieurs les députés, de tout ce qui s'est passé en leur négociation vers le roi, avec les avis ouverts en la même assemblée pour déclarer le roi entre les mains des ennemis de l'État et Son Altesse Royale lieutenant général du royaume. Paris, J. Le Gentil, 1652, 8 pages. Du 19 juillet.
2977Rapporteur (le) des procès d'État faisant voir, pour servir d'instruction au procès du comte de Rieux, 1. que les affronts qu'on fait aux princes du sang sont des crimes d'État, retombant sur la personne du roi, et méritent d 'être punis avec autant ou plus de rigueur que ceux qui sont faits à Sa Majesté; 2. que les paroles peu respectueuses dites à un prince du sang doivent passer pour des attentats ou des crimes d' État; 3. qu'il ne peut être d 'offense légère lorsqu'elle est commise avec réflexion contre un prince du sang; 4. que la vengeance en doit être particulièrement exigée par la rigueur des lois, lorsque les affronts sont faits à des princes du sang ou par d 'autres grands ou par des princes étrangers; 5. et que le roi ne peut pas donner de grâce à des crimes de cette nature.1652(s. l)322977. Rapporteur (le) des procès d'État faisant voir, pour servir d'instruction au procès du comte de Rieux, 1 . que les affronts qu'on fait aux princes du sang sont des crimes d'État, retombant sur la personne du roi, et méritent d'être punis avec autant ou plus de rigueur que ceux qui sont faits à Sa Majesté ; 2 . que les pa roles peu respectueuses dites à un prince du sang doi vent passer pour des attentats ou des crimes d'Etat ; 3. qu'il ne peut être d'offense légère lorsqu'elle est commise avec réflexion contre un prince du sang ; A. que la vengeance en doit être particulièrement exi gée par la rigueur des lois, lorsque les affronts sont faits à des princes du sang ou par d'autres grands ou par des princes étrangers ; 5. et que le roi ne peut pas donner de grâce à des crimes de cette nature. (S. 1., 1652), 32 pages. Dubosc Montandré. Mailly cite ce pamphlet dans son Ve vol. , note de la page 498.
2978Rat (le) de la cour.1650(s. l)72978. Rat (le) de la cour. (S. !., 1650), 7 pages. La cour, c'est ici le Parlement. Il s'agit du procès qui fut intenté aux quatre illustres liéros, le duc de Beaufort, Gondy, Broussel et Charton , à l'occasion de la tentative d'assassinat commise sur le prince de Condé. Médiocre et rare.
2979Réception (la) du roi d'Angleterre à Saint Germain en Laye et les souhaits des François pour son établissement (sic) dans son royaume.1649Paris82979. Réception (la) du roi d'Angleterre à Saint Ger main en Laye et les souhaits des François pour son établissement (sic) dans son royaume. Paris, Guil laume Sassier, 1649, 8 pages. Suzanne de Nervèze.
2980*Réception (la) du roi faite dans la ville de Dijon, le 16 mars.1650Parisnan2980*. Réception (la) du roi faite dans la ville de Dijon, le 16 mars. Paris, 1650. Bib. hist., 23093. Extrait de la Gazette.
2981*Réception et séjour de Leurs Majestés à Bourges et dans les autres villes où elles ont passé pour aller à Poitiers.1650Parisnan2981*. Réception et séjour de Leurs Majestés à Bourges et dans les autres villes où elles ont passé pour aller à Poitiers. Paris, 1650. Bib. hist , 23149. Extrait de la Gazette.
2982Recherche générale de ceux qui ont retenu et recelé les deniers, dus à Sa Majesté, des levées qu'ils ont faites dans tout le royaume, depuis 1630 jusqu'à 1638, et depuis 1638 jusques en l'année présente, par arrêt du conseil d'État du roi.1651Paris152982. Recherche générale de ceux qui ont retenu et recelé les deniers, dus à Sa Majesté, des levées qu'ils ont faites dans tout le royaume, depuis 1630 jusqu'à 1638, et depuis 1638 jusques en l'année présente, par arrêt du conseil d'État du roi. Paris, veuve Loizet, 1651, 15 pages. Rare. Arrêt du conseil, en date du 14 décembre 1650, qui ordonne la recherche ; commission du même jour qui nomme les conseillers d'État d'Ormesson , La Marguerie, d'Étampes et Fabry pour l'exé cution de l'arrêt; modèle d'assignation.
2983Recherches politiques sur toutes les affaires qui se passent aujourd'huy dans l'Etat, et sur l'issue qu'on en doit espérer.1651(s. l)392983. Recherches politiques sur toutes les affaires qui se passent aujourd'huy dans l'Etat, et sur l'issue qu'on en doit espérer. (S. 1., 1651), 39 pages. L'auteur prédit que les états généraux ne seront pas assemblés; qu'ils rencontreront de l'opposition dans le Parlement plus que partout ailleurs, et que le Mazarin reviendra. Cela ne manque certes pas de bon sens. Sur le titre cité par le P. Lelong, on lit : Recherches historiques. C'est une faute.
2984Récit d'un combat donné entre monsieur le prince de Condé et le comte d'Harcourt, avec les noms des morts et des prisonniers, ensemble la prise des châteaux d'Ambleville et de Barbésieux en Angoumois.1652Paris82984. Récit d'un combat donné entre monsieur le prince de Condé et le comte d'Harcourt, avec les noms des morts et des prisonniers, ensemble la prise des châteaux d'Ambleville et de Barbésieux en An- goumois. Paris, jouxte la copie imprimee à Poitiers par Antoine Mesnier, 1652, 8 pages. Rare. Relation royaliste du combat de Saint-André. La capitulation de Barbésieux est du 1 5 janvier.
2985Récit de ce qui s'est passé à l'emprisonnement du père de Jules Mazarin, traduit d'italien en françois par le sieur H. R. Dazor (Dazor).1649Paris82985. Récit de ce qui s'est passé à l'emprisonnement du père de Jules Mazarin, traduit d'italien en françois " par le sieur H. R. Dazor (Drazor). Paris , François Musnier, 1649, 8 pages.
2986Récit de ce qui s'est passé à la conférence de Ruel, ou se voit le sujet du retardement de la paix, causé par Mazarin, avec la plainte par lui faite à ses confidents, en vers burrelesques (sic).1649(s. l)82986. Récit de ce qui s'est passé à la conférence deRuel, ou se voit le sujet du retardement de la paix, causé par Mazarin, avec la plainte par lui faite à ses confi dents , en vers burrelesques (sic). (S. 1., 1649), 8 pages.
2987Récit de ce qui s'est passé à la mort d'Émery, avec les dernières paroles qu'il a proférées en mourant.1649Paris152987. Récit de ce qui s'est passé à la mort d'Émery, ..f c ig/87) avec les dernières paroles qu'il a proférées en mou- rant. Paris, 1649, 15 pages. Titre menteur et sot pamphlet.
2988Récit de ce qui s'est passé au départ de Mazarin, avec la route qu'il doit tenir.1651Paris82988. Récit de ce qui s'est passé au départ de Maza rin, avec la route qu'il doit tenir. Paris, 1651, 8 pages. Il n'y a encore là rien de ce que le titre promet. Au lieu d'un récit, c'est une pauvre déclamation.
2989Récit de ce qui s'est passé en l'assemblée des cours souveraines, assemblées en la chambre de Saint-Louis.1648(s. l)122989. Récit de ce qui s'est passé en l'assemblée des U P <& fçj) cours souveraines, assemblées en la chambre de Saint- ' Louis (S. 1., 1648), 12 pages. Rare. Du 36 juin au 8 juillet.
2990Récit de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, ensemble leur déclaration envoyée à Sa Majesté, avec la sédition émue entre quelques bourgeois de Paris, et aussi le nombre des morts et blessés en cette occasion, le 25 juin 1652.1652Paris72990. Récit de tout ce qui s'est fait et passé au Parle ment en présence de Son Altesse Royale et de mes sieurs les princes , ensemble leur déclaration envoyée à Sa Majesté, avec la sédition émue entre quelques bourgeois de Paris, et aussi le nombre des morts et blessés en cette occasion, le 25 juin 1652. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Rare. La sédition a été chantée par un poète du temps, sous le titre de la Guerre des Menardeaux.
2991Récit de tout ce qui s'est passé en Parlement, le samedi 28 septembre 1652, en présence de Son Altesse Royale, où est contenu l'emprisonnement de plusieurs personnes trouvées, la nuit du vendredi au samedi dernier, semant des placards par les rues tendant à sédition, avec l'arrêt de la cour rendu contre lesdits prisonniers, toutes les chambres assemblées, et autres belles particularités.1652Paris82991. Récit de tout ce qui s'est passé en Parlement, le samedi 28 septembre 1652, en présence de Son Altesse Royale, où est contenu l'emprisonnement de plusieurs personnes trouvées, la nuit du vendredi au samedi dernier, semant des placards par les rues tendant à sédition, avec l'arrêt de la cour rendu contre lesdits prisonniers, toutes les chambres assemblées, et autres belles particularités. Paris, Laurent Laureau, 1652, 8 pages. Rare. Les placards tendant à sédition étaient des copies de l'édit d'am nistie. Les prisonniers avaient été, dès le 28, livrés à des commis saires et interrogés. Parce qu'ils n'avouaient pas d'où ces copies leur étaient venues , le Parlement ordonna qu'ils seraient mis à la question ; mais je ne vois pas que l'arrêt ait été exécuté. La planche des placards fut rompue chez l'imprimeur que les afficheurs avaient nommé ; et il n'en fut pas autre chose. L'impri meur s'était sauvé. Il y avait une chaire dans la grande salle du palais. Un ecclé siastique vint y lire une lettre du roi qui autorisait les assemblées du Palais-Royal , malgré les arrêts du Parlement. Le père Berthod raconte que les placards avaient été imprimés par les soins de M. de Beauvais , qui les avait remis à un homme pour les afficher par les carrefours ; que cet homme fut pris par un conseiller que M. le Prince avait mis au guet, et mené prison nier dans la Conciergerie avec tous ses imprimés; « mais, ajoute- t-il , cela ne servit de rien ; car les serviteurs du roi , qui com- mençoient de lever le masque , en firent imprimer d'autres, qui furent publiés et affichés par la ville. » (Page 592 des Mémoires, coll. Michaud.)
2992Récit du duel déplorable entre messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours, avec ce qui s'est passé dans le Luxembourg entre M. le prince et le comte de Rieux.1652Paris82992. Récit du duel déplorable entre messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours, avec ce qui s'est passé dans le Luxembourg entre M. le Prince et le comte de (Aïeux. Paris , S. Le Porteur, 1652, 8 pages. On a publié une réponse à ce récit sous le titre de : La Censure et l'antidote de quelques maximes très-pernicieuses , etc.
2993Récit du duel mémorable fait à Ruel entre dix laquais des députés et autant d'estaphiers (sic) de Mazarin, le 28ᵉ mars 1649, en vers burlesques.1649Paris82993. Récit du duel mémorable fait à Ruel entre dix laquais des députés et autant d'estaphiers (sic) de Mazarin, le 28e mars 1649, en vers burlesques. Paris, veuve d'Anthoine Coulon,1649, 8 pages. Plus rare que spirituel , et surtout qu'utile.
2994Récit du fort du Palais-Royal pour le divertissement du roi, avec le nom des seigneurs qui l'attaqueront, et de ceux qui seront sur la défensive1650Paris122994. Récit du fort du Palais-Royal pour le divertisse ment du roi, avec le nom des seigneurs qui l'attaque ront, et de ceux qui seront sur la défensive. Paris, Charles de Sercy, 1651 , 1 2 pages. Rare. Ce sont de bien mauvais vers ; mais ils contiennent beaucoup de noms propres ; et , à ce titre, ils sont curieux. Le fort avait été construit en 1650 , probablement dans le mois de janvier ; car Loret en parle ainsi dans la Muse historique : ( Je vis, jeudy (13 février 1650), faire la guerre Au fort construit dans le parterre Du jardin du Palais-Royal. » « Il est représenté, dit M. le comte Léon de Laborde, page 239 des notes du Palais Mazarin, dans une gravure d'Israël Sylvestre et dans la topographie allemande : le fort royal fait a° 1650 dans le jardin du Palais-Cardinal. Kânigliche Lustschantz. »
2995Récit (le) du grand combat donné entre deux dames de la ville de Cologne et les deux nièces du cardinal Mazarin sur les affaires du temps présent.1651Cologne72995. Récit (le) du grand combat donné entre deux dames de la ville de Cologne et les deux nièces du cardinal Mazarin sur les affaires du temps présent. Jouxte la copie imprimée à Cologne, 1651,7 pages. Contrefaçon du Grand duel de deux demoiselles frondeuses, etc.
2996Récit exact et fidèle de ce qui s'est passé à la conférence de Ruel pour la négociation de la paix.1649Paris432996. Récit exact et fidèle de ce qui s'est passé à la p, 2, (4w conférence de Ruel pour la négociation de la paix. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 43^j>ages. 50 La pièce commence par ces mots : « Nous arrivâmes jeudi. » On pourrait croire que l'auteur était au nombre des députés du Par lement ; mais c'est tout simplement un artifice de l'imprimeur. Le Récit exact et fidèle est un extrait du Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris sur les aj faires du temps présent. Il s'arrête à la séance du H mars, c'est- à-dire à la signature du premier traite. La pagination en est très-irrégulière.
2997Récit naïf et véritable du cruel assassinat et horrible massacre commis, le 26 août 1652, par la compagnie des frippiers de la Tonnellerie, commandée par Claude Amand, leur capitaine, en la personne de Jean Bourgeois, marchand espinglier ordinaire de la reyne, bourgeois de Paris, âgé de trente-deux ans, tiré des informations et révélations faites en suitte des monitoires obtenus et publiés en aucune des paroisses de cette ville de Paris.1652(s. l)72997. Récit naïf et véritable du cruel assassinat et hor rible massacre commis, le 26 août 1652, par la com pagnie des frippiers de la Tonnellerie, commandée par Claude Amand, leur capitaine, en la personne de Jean Bourgeois, marchand espinglier ordinaire de la reyne, bourgeois de Paris, âgé de trente-deux ans, tiré des informations et révélations faites en suitte des monitoires obtenus et publiés en aucune des pa roisses de cette ville de Paris. (S. 1. , 1652), 7 pages. Cest la requête présentée au Parlement par le père et les parents de Bourgeois. Elle avait été renvoyée au conseiller de Boyvin- Vaurouy, nommé rapporteur. On était au mois d'août, un jeudi. La compagnie des fripiers de la rue de la Tonnellerie descendait la garde, quand le malheureux Bourgeois dit en la voyant passer : « Voilà la synagogue qui s'en va. » On le saisit; on le frappa; on le traîna chez le capitaine de la compagnie, nommé Amand, où on lui fit faire amende honora ble. Le lendemain , Bourgeois porta plainte devant les officiers du Châtelet, qui ordonnèrent d'arrêter un fripier de la halle. A cette nouvelle les juifs s'émeuvent ; ils s'adressent au prévôt des mar chands, Broussel, qui fait relâcher le fripier. Encouragés par cette victoire , ils attirent Bourgeois dans le cimetière des Innocents et lâchement l'assassinent- J'ai trouvé, dans un volume de la bibliothèque de l'Arsenal, le rapport manuscrit des chirurgiens chargés de constater l'état du cadavre : « Premièrement, ils reconnurent qu'il avoit esté lié d'une grosse corde par le milieu de son corps, dont les marques en es- toient encore toutes récentes, et particulièrement le nœud de ladite corde qui avoit enfoncé dans son corps de la profondeur d'une grosse noix. Un honneste ecclésiastique de ses amis, nommé M. Bu- tel , s'estant rencontré lorsqu'on le visitait, s'offrit à lui rendre les derniers devoirs de charité qui furent de l'ensevelir ; ce que s'es tant mis en devoir d'exercer, lui ayant levé la teste pour mettra sa coiffe, une partie de sa cervelle tomba dans ses mains, qui fut un spectacle d'horreur et digne de compassion à tous les assis tants. Il remarqua sur son corps quantité de meurtrissures prove nantes des grands coups de lisière qu'ils lui avoient donné, comme aussi la plaie d'un coup d'hallebarde qu'il recent audessus de la cuisse , de la largeur de quatre doigts . et plusieurs piqueures dé poinçons aux genoux. » Voici, d'après la Relation véritable de ce qui s'est passé au meurtre d'un jeune garçon, etc., ce qu'était la lisière des fripiers : « On dit qu'ils ont une lisière longue d'une aulne et large de quatre doigts, et que dans cette lisière ils mettent des balles de plomb ou quel ques pièces de fer, avec quoi ils frappent les vendeurs de vieux chapeaux ou ceux qu'ils veulent chastier. » Ce meurtre causa une très-vive émotion dans Paris. La justice dut en connaître; mais je ne sais pas quel arrêt fut rendu. Les pamphlétaires s'en emparèrent ; et on vit paraître successivement , tant en vers qu'en prose, Y Histoire véritable et lamentable d'un bourgeois de Paris cruellement martyrisé par les juifs ; la Fureur des juifs; la Cruauté de la Synagogue; la Synagogue mise en son lustre; Y Assemblée des fripiers; Y Examen de la vie des juifs ; la Réponse des principaux de la Synagogue; le Monitoire publié contre les juifs; le Jugement criminel rendu contre la Synagogue; la Rela tion véritable de ce qui s'est passé au meurtre d'un jeune garçon ; la Relation de l'horrible assassinat commis par les fripiers. On peut consulter encore la lettre 35" du 3° livre de la Muse historique de Loret.
2998Récit sommaire de ce qui s'est passé au Parlement sur le sujet de la retraite de monsieur le Prince à Saint-Maur, dans la dernière délibération du 14 juiljet 1651.1651Paris82998. Récit sommaire de ce qui s'est passé au Parle ment sur le sujet de la retraite de monsieur le Prince à Saint-Maur, dans la dernière délibération du 14 juil- jet 1651 . Paris, Nicolas Vivenay, 1651 , 8 pages. C'est la relation du parti des princes. Tout ce qui est sorti de la boutique de Vivenay a été fait dans l'intérêt de ce parti.
2999Récit (le) véritable apporté à Son Altesse Royale par le sieur de Bechereau, gentilhomme servant de madame la duchesse d'Orléans, le 1er juin 1652, contenant ce qui s'est fait et passé au siège de la ville d'Etampes entre l'armée de Son Altesse Royale et celle du Mazarin.1652Paris82999. Récit (le) véritable apporté à Son Altesse Royale par le sieur de Bechereau, gentilhomme servant de madame la duchesse d'Orléans, le 1er juin 1652, con tenant ce qui s'est fait et passé au siège de la ville d'Etampes entre l'armée de Son Altesse Royale et celle du Mazarin. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages.
3000Récit véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en la dernière assemblée du Parlement, tenue en présence de messieurs les princes, le samedi XIII juillet 1652, avec l'union et la généreuse résolution prise en ladite assemblée de lever des troupes, pour composer une puissante armée pour délivrer le roy de captivité et chasser tous les Mazarins.1652Paris73000. Récit véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en la dernière assemblée du Parlement, tenue en présence de messieurs les princes, le samedi xni juil let 1652, avec l'union et la généreuse résolution prise en ladite assemblée de lever des troupes, pour com poser une puissante armée pour délivrer le roy de captivité et chasser tous les Mazarins. Paris, Salomon de la Fosse, 1652, 7 pages.
3001Récit véritable d'une action horrible faite dans l'église des pères de l'Oratoire à Paris, le 11ᵉ jour de juin 1649, au grand étonnement d'un chacun qui assistaient (sic) à la sainte messe.1649Paris63001 . Récit véritable d'une action horrible faite dans l'église des pères de l'Oratoire à Paris, le 11e jour de juin 1649, au grand étonnement d'un chacun qui assis taient (sic) à la sainte messe. Paris, 1649, 6 pages. Il s'agit d'un frère de l'Oratoire qui , au moment de la consé cration , s'est jeté sur l'officiant et l'a renversé par terre pour que l'hostie soit chue. Rare et curieux.
3002Récit véritable de ce qui fut dit à l'arrivée de messieurs les députés du Parlement de Normandie (à Ruel).1649Paris73002. Récit véritable de ce qui fut dit à l'arrivée de messieurs les députés du Parlement de Normandie (à "*p "'' ^('y Ruel). Paris, Jean Dédin, 1649, 7 pages.
3003Récit véritable de ce qui s'est passé à Chaliot (sic) à l'entrevue de messieurs les princes de Condé, de Conty, de madame de Longueville et autres princes.1649Paris83003. Récit véritable de ce qui s'est passé à Chaliot (sic) à l'entrevue de messieurs les princes de Condé , de ' ' » ' C 7/ Conty, de madame de Longueville et autres princes. Paris, 1649, 8 pages. Ce n'est pas un récit , mais une amplification dont il n'y a rien à dire, si ce n'est qu'elle est assez rare. L'entrevue eut lieu le 5 avril.
3004Récit véritable de ce qui s'est passé à l'emprisonnement des princes.1650(s. l)63004. Récit véritable de ce qui s'est passé à l'emprison nement des princes. (S. 1., 1650), 6 pages. Pièce assez plaisante, mais qui n'est pas un récit. C'est une sa tire contre le prince de Condé.
3005Récit (le) véritable de ce qui s'est passé à l'entrée de Mademoiselle dans la ville d'Orléans le 27 mars 1652 , avec la résolution qui a été prise touchant l'arrivée du garde des sceaux et du conseil envoyé par le roi dans ladite ville, donné au public par le commandement de Son Altesse Royale.1652Paris73005. Récit (le) véritable de ce qui s'est passé à l'entrée de Mademoiselle dans la ville d'Orléans le 27 mars 1652 , avec la résolution qui a été prise touchant l'arrivée du garde des sceaux et du conseil envoyé par le roi dans ladite ville, donné au public par le commandement de Son Altesse Royale. Paris, veuve Jean Guillemot, 1652, 7 pages. Très-rare.
3006Récit véritable de ce qui s'est passé au Mont de Marsan contre les troupes du marquis de Poyanne.1652Paris73006. Récit véritable de ce qui s'est passé au Mont de Marsan contre les troupes du marquis dePoyanne. Paris, Nicolas Vivenet (sic), 1652, 7 pages. Rare. 18 février. On a du même fait une Relation véritable, etc.
3007Récit véritable de ce qui s'est passé au palais et ès assemblées du Parlement tenues en présence de messieurs les princes, les 20 et 21 juin 1652.1652Paris83007. Récit véritable de ce qui s'est passé au palais et ès assemblées du Parlement tenues en présence de messieurs les princes, les 20 et 21 juin 1652. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 8 pages. Rare. Le conseiller Prévost fut accusé par Bitaut d'avoir gardé cent mille écus sur la solde des troupes pendant le blocus en 1649. Il était fort avare et demandait qui le nourrirait pendant qu'on délibérerait sur la paix. C'est lui qui présida plus tard les assem blées du Palais-Royal. Il fut décidé qu'on emploierait les pauvres au canal. Voir les Propositions et avis donnés en l'Hôtel rie Ville de Paris pour la dé charge des grandes eaux.
3008Récit véritable de ce qui s'est passé au Parlement touchant la déclaration de mil six cent quinze.1651(s. l)183008. Récit véritable de ce qui s'est passé au Parlement touchant la déclaration de mil six cent quinze. (S. 1.), 1651, 18 pages. Rare. Extraits des registres du Parlement, de la Décade de Louis XIII, du traité de Loudun et de la République de Bodin.
3009Récit véritable de ce qui s'est passé aux barricades de l'année 1588, depuis le 7ᵉ mai jusqu'au 1er juin ensuivant, décrites en vers burlesques.1649Paris143009. Récit véritable de ce qui s'est passé aux barri- cades de l'année 1588, depuis le 7e mai jusqu'au 1W juin ensuivant, décrites en vers burlesques. Paris, Michel Mettayer, 1649, 14 pages. Naudé dit avec raison que ce pamphlet est une pure imitation de r Agréable récit des barricades , etc. (Mascurat , p. 285). C'est une sorte de chronique métrique, qui ne manque pas abso lument d'intérêt.
3010Récit véritable de ce qui s'est passé de plus considérable au Parlement de Paris, et de ce qui s'est fait par son ordre pour le service du roi depuis l'enlèvement de Sa Majesté, fait le 6 janvier 1649.1649Paris73010. Récit véritable de ce qui s'est passé de plus con sidérable au Parlement de Paris, et de ce qui s'est fait par son ordre pour le service du roi depuis l'enlève ment de Sa Majesté, fait le 6 janvier 1649. Paris, 1649, 7 pages. Du 6 janvier au 15. Il y en a une autre édition fort mal imprimée et qui n'est que de i pages , et une autre encore de i pages in-12 , s. 1. n. d.
3011Récit véritable de ce qui s'est passé en l'approche de l'armée mazarine, commandée par le maréchal de Turenne, devant Etampes, avec le nombre des morts et blessés et la prise de deux canons.1652Paris83011 . Récit véritable de ce qui s'est passé en l'approche de l'armée mazarine, commandée par le maréchal de Turenne, devant Etampes, avec le nombre des morts et blessés et la prise de deux canons. Paris, veuve Guillemot, 1652, 8 pages. Il faut se rappeler que, depuis le 2 décembre 1651 , la veuve Guillemot était l'imprimeur privilégié du duc d'Orléans. C'est donc ici une relation avouée des chefs de la Fronde.
3012Récit véritable de ce qui s'est passé en l'attaque du fort de la Bastide, apporté par le courrier Bourdelois.1650(s. l)83012. Récit véritable de ce qui s'est passé en l'attaque du fort de la Bastide, apporté par le courrier Bour- delois. (S. 1., 1650), 8 pages. Contrefaçon de la septième course du Courrier bordelois.
3013Récit véritable de ce qui s'est passé en la place de Grêve, mercredi deuxième octobre dernier, et au palais en présence de Son Altesse Royale et du duc de Guyse au sujet des séditieux, le jeudi 7 du même mois, dont leur capitaine, nommé Tambourg, a été amené prisonnier au palais, ensemble la liste des noms de ceux qui se trouvèrent en leur dernière assemblée.1652Paris73013. Récit véritable de ce qui s'est passé en la place de Grève, mercredi deuxième octobre dernier, et au pa lais en présence de Son Altesse Royale et du duc de Guyse au sujet des séditieux, le jeudi 7 du même mois, dont leur capitaine, nommé Tambourg, a été amené prisonnier au palais, ensemble la liste des noms de ceux qui se trouvèrent en leur dernière assemblée. Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages. Rare.
3014Récit véritable de l'attentat fait sur le précieux corps de notre Seigneur Jésus-Christ entre les mains du prêtre disant la messe, le lendemain de la Pentecôte, 24 mai de cette présente année 1649, commis dans l'église du village de Sanois, à une petite demi-lieue d'Argenteuil, par un grand laquais âgé de vingt-six à vingt-sept ans.1649Paris73014. Récit véritable de l'attentat fait sur le précieux corps de notre Seigneur Jésus-Christ entre les mains du prêtre disant la messe, le lendemain de la Pentecôte, 24 mai de cette présente année 1649, commis dans l'église du village de Sanois, à une petite demi-lieue d'Argenteuil, par un grand laquais âgé de vingt-six à vingt-sept ans. Paris, 1649, 7 pages. Le laquais avait pris l'hostie des mains du prêtre au moment de l'élévation , afin , disait-il , de forcer par là Jésus-Christ à se mon trer.
3015Récit véritable de la fin malheureuse d'un usurier, arrivée en la province de France, le 18 mars 1649.1649Paris83015. Récit véritable de la fin malheureuse d'un usurier, 39) arrivée en la province de France, le 18 mars 1649. Paris, Jérémie Rouillerot, 1649, 8 pages. C'est un homme qui avait acheté du blé à raison de huit livres le setier, et qui, après en avoir refusé quarante livres à Paris, n'a pas même pu le vendre vingt-deux à cause de la paix. De déses poir il se jette dans son puits.
3016Récit véritable de tout ce qui s'est fait au procès du roi de la Grand'Bretagne, son arrêt et la manière de son exécution, avec la harangue faite par ladite Majesté sur l'échafaud, traduit d'anglois en françois par J. Ango, interprète de ladite langue, sur l'imprimé à Londres, par François Coles.1649(s. l)203016. Récit véritable de tout ce qui s'est fait au procès du roi de la Grand'Bretagne, son arrêt et la manière de son exécution, avec la harangue faite par ladite Majesté sur l'échafaud, traduit d'anglois en françois par J. Ango, interprète de ladite langue, sur l'im primé à Londres, par François Coles. (S. 1., 1649), 20 pages. Il a été publié également sous le titre de : Relation générale et véritable , etc.
3017Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'arrivée du cardinal Mazarin vers Sa Majesté, avec la réception qui lui a été faite.1652Paris73017. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'arrivée du cardinal Mazarin vers Sa Majesté, avec la réception qui lui a été faite. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Mal écrit et peu exact. L'auteur raconte, en terminant, l'histoire de la baronne de Jon- sac , qui aurait enivré mille hommes des troupes de M. le prince dans son château , et les aurait ensuite fait massacrer par les pay sans. Voici comment Loret rend compte de ce singulier épisode de la Fronde, dans sa lettre du 28 janvier 1652, quatrième du livre III: a On avoit mis en sa maison Trois cents soldats en garnison... Ladite dame en elle-même Sentant un déplaisir extrême Des crimes tous les jours commis Par ces déloyaux ennemis... Voulant s'affranchir de ces pestes Et de ces hôtes si funestes , Par je ne sais quel subtil tour, Les enferma dans une tour; Puis porta les clefs à la reine, Qui fit partir un capitaine, Lequel en moins d'un jour ou deux Alla , dit-on , se saisir d'eux . » Loret convient, il est vrai, que la version du pamphlétaire était également répandue : « Mais aucuns parlent d'autre sorte, Disant que la dame Jonsac Elle-même les mit à sac. » D'après la Relation escrite de Poitiers , qui a un caractère offi ciel , la dame de Jonsac a tout simplement soulevé les gens de la campagne contre la garnison, quia été attaquée et forcée à la re traite. X
3018Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'entrée du roi en la ville d'Auxerre, avec les harangues faites à Leurs Majestés par messieurs du clergé de ladite ville.1650Paris123018. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'entrée du roi en la ville d'Auxerre, avec les ha rangues faites à Leurs Majestés par messieurs du clergé de ladite ville. Paris , Nicolas Bessin, 1650, 12 pages. Rare. La permission d'imprimer est du 28 mars.
3019Récit (le) véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la prise du pont de Charenton par les troupes de Son Altesse Royale sous la conduite de M. de Briolles, maréchal de camp, où tous ceux qui y étoient ont été faits prisonniers.1652Paris63019. Récit (le) véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la prise du pont de Charenton par les troupes de Son Altesse Royale sous la conduite de M. de Briolles, maréchal de camp, où tous ceux qui y étoient ont été faits prisonniers. Paris , Philippe Lefèvre , 1652 , 6 pages. Rare. La prise eut lieu le 19 août.
3020Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le jeudi 26 septembre 1652, en présence de Son Altesse Royale , avec les arrêts portant cassation des procédures faites contre M. le duc de Beaufort et défenses à toutes personnes de s'assembler ni attrouper au Palai-Royal ni autres lieux à peine de la vue, et la députatio de M. Talon, avocat général, pour être envoyé à Sa Majesté par messieurs du Parlement.1652Paris73020. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le jeudi 26 septembre 1652, en présence de Son Altesse Royale , avec les arrêts portant cassa tion des procédures faites contre M. le duc de Beau- fort et défenses à toutes personnes de s'assembler ni attrouper au Palais-Royal ni autres lieux à peine de la vie, et la députation de M. Talon , avocat général , pour être envoyé à Sa Majesté par messieurs du Parle ment. Paris, L. Laureau, 1652, 7 pages. Rare.
3021Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé dans les villes de Senlis et Soissons sur les demandes de monsieur le Prince.1652Paris73021 . Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé dans les villes de Senlis et Soissons sur les demandes de monsieur le Prince. Paris, Noël Polletier, 1652, 7 pages. Rare. C'était le temps où M. le Prince se retirait avec les Espagnols. Senlis, qui avait peur d'être assiégée, lui envoya une députation. De Soissons , rien.
3022Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée générale de la noblesse tenue à la Roche Guyon , avec la lettre de cachet du roi envoyée à ladite assemblée.1652Paris73022. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée générale de la noblesse tenue à la Ro che Guyon , avec la lettre de cachet du roi envoyée à ladite assemblée. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 7 pages. Signé Charles d'Ailly Annery. Sur ce qu'il fut dit à l'assemblée, de la part du roi, que la noblesse ferait bien mieux de venir à l'armée que de se mêler d'intrigues, il fut décidé que ,tous les gentilshommes monteraient à cheval. Des rendez-vous furent indiqués à Magny et à Courville pour de là se rendre à Houdan, où on attendrait les ordres de Sa Majesté.
3023Récit véritable de ce qui s'est fait et passé en la province de Languedoc, et de nombre de forteresses qui se sont déclarées pour Son Altesse Royale.1652Paris73023. Récit véritable de ce qui s'est fait et passé en la province de Languedoc, et de nombre de forteresses qui se sont déclarées pour Son Altesse Royale. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Curieux et rare. Saint-Esprit , Bagnols , Aiguës-Mortes , Montpellier, avaient pris le parti des princes. Quoi d'étonnant ? le duc d'Orléans avait le gouvernement du Languedoc. L'auteur accuse le roi de relever le prêche : « Messieurs de la religion causent des troubles de conscience bien plus dangereux que ceux de la guerre civile. »
3024Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Parlement, le mercredi 16 octobre 1652, en pré sence de Son Altesse Royale et autres ducs et pairs de France, avec la réponse du roi à la dernière lettre et déclaration de Son Altesse Royale.1652Paris73024. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Parlement, le mercredi 16 octobre 1652, en pré sence de Son Altesse Royale et autres ducs et pairs de France, avec la réponse du roi à la dernière lettre et déclaration de Son Altesse Royale. Paris , Laurent Toussaint, 1652, 7 pages. Rare.
3025Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en toute la Normandie à la réception et magnificence royale de Leurs Majestés, avec les harangues faites au roi par toutes les villes de ladite province.1650Paris83025. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé en toute la Normandie à la réception et magnificence royale de Leurs Majestés, avec les harangues faites au roi par toutes les villes de ladite province. Paris, Jean de Courbe, 1650, 8 pages. Il n'y a pas le moindre récit, mais seulement une pauvre harangue.
3026Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé ès assemblées tenues en Parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, ducs et pairs et principaux officiers de la couronne, les 19 et 20 juillet 1652, avec l'arrêt notable dudit jour 20 juillet, qui déclare Son Altesse Royale lieutenant général de l'Etat et couronne de France durant la détention de la personne du roi par les Mazarins.1652Paris73026. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé ès assemblées tenues en Parlement, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes , ducs et pairs et principaux officiers de la couronne, les 19 et 20 juillet 1652, avec l'arrêt notable dudit jour 20 juillet, qui déclare Son Altesse Royale lieutenant général de l'Etat et couronne de France durant la détention de la personne du roi par les Mazarins. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Rare.
3027Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé tant dans la ville de Bordeaux qu'aux environs de la ville; de Bordeaux, le 13 septembre 1649.1649Bordeaux73027. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé tant dans la ville de Bordeaux qu'aux environs de la ville ; de Bordeaux, le 1 3 septembre 1649. Jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1649, 7 pages.
3028Récit véritable de tout ce qui s'est passé à l'hôtel de ville touchant l'union de messieurs de la ville et du Parlement avec messieurs les princes pour la destruction du cardinal Mazarin.1652Paris83028. Récit véritable de tout ce qui s'est passé à l'hôtel de ville touchant l'union de messieurs de la ville et du Parlement avec messieurs les princes pour la destruc tion du cardinal Mazarin. Paris, Jacques Le Gentil , 1652, 8 pages. Très-curieux et le plus complet que j'aie vu. L'auteur affirme qu'il était sur les lieux. Du reste il est loin de blâmer ce désordre. Il félicite Paris au contraire ; il est prince. A la porte du palais d'Orléans, un bourgeois dit au duc : « Mon seigneur, les boulangers nous ont apporté du pain ; mais ils em portent de la poudre et des boulets pour nous battre. » C'était en effet une opinion fort accréditée par les pamphlétaires. Les princes, en sortant de l'Hôtel de Ville, dirent au peuple : « Us ne veulent pas signer l'union ; faites ce qui vous plaira. » Ce fut le signal de l'attaque. Les malheureux assiégés jetèrent suc cessivement quatre billets par les fenêtres qui donnent sur la place de Grève. Le troisième était ainsi conçu : « L'union de la ville et du Parlement avec messieurs les princes. Signé Lemaire (greffier de l'Hôtel de Ville). » Mais la canaille criait toujours: Tue ! tue ! point de quartier ! Enfin un cinquième billet fut porté an duc d'Orléans, qui le signa et l'envoya au duc de Beaufort. J'ai cité assez longuement ce pamphlet, parce que les Mémoires n'ont rien de précis sur l'incendie de l'Hôtel de Ville. Conrart seul s'exprime avec quelque liberté. Il existe de la même relation une autre édition sous le titre suivant :
3029Récit véritable de tout ce qui s'est passé touchant le désordre arrivé à l'hôtel de ville pour la destruction du cardinal Mazain.1652Paris83029. Récit véritable de tout ce qui s'est passé tou- chant le désordre arrivé à l'hôtel de ville pour la des truction du cardinal Mazaiin. Paris , Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Plus tard , Jean Brunet en a publié une contrefaçon intitulée : Journal de ce qui s'est passé aux deux assemblées de l'Hôtel de Ville, les 4 et 6 juillet, etc. On lit dans le Nouveau Mercure galant, du mois de juin 1677, page 199, que ce fut M. de Barentin , alors conseiller au Parle ment, et depuis président du grand conseil , qui sauva le maréchal de L'Hôpital. «Il alla le prendre chez M. Croiset, et passa cinquante barricades avant de le pouvoir remettre dans son hôtel. » Le pauvre Lemaire, après avoir signé les billets dont il est parlé plus haut, fut attaque dans son bureau par des brigands qui y étaient entrés avec l'espoir d'y trouver la caisse de la ville. H reçut plusieurs coups de baïonnette ; et seul contre ses assas sins , il fut , malgré l'énergie de sa défense, obligé de racheter ce qui lui restait de vie à prix d'argent. En reconnaissance de ses services et pour lui témoigner l'estime qu'elle faisait de son courage, l'assemblée de ville prit, le 18 juillet, une délibération par laquelle elle lui conserva son office de greffier « pour en disposer par sa veuve , enfants et héritiers après sa mort , à leur volonté. »
3030Récit véritable des discours tenus entre les trois figures qui sont sur le pont au Change, sur les affaires du temps.1649Sans Lieu73030. Récit véritable des discours tenus entre les trois i c i (r,-1 figures qui sont sur le pont au Change, sur les affaires du temps. (S. 1.), Pierre Targa, 1649, 7 pages. VU f* T. *■' S {-<■/ Les figures sont celles de Louis XIII , Anne d'Autriche et Louis XIV. Comme d'ordinaire , les deux rois sont pour le Parle ment contre la reine. Il s'est trouvé, dans la même année 1649, un poete qui a traduit très-librement en vers ce mince pamphlet , et qui l'a publié sous le titre de: Second diteours ou Dialogue des trois figures de bronze Vu. qui sont sur le pont au Change.
3031Récit (le) véritable du funeste accident arrivé dans la Picardie au village de Mareuil sur Daule, entre Soissons et Feime(sic), où deux enfants ont été trouvés se nourrir des cadavres ou corps de leur père et mère.1652Paris83031. Récit (le) véritable du funeste accident arrivé dans la Picardie au village de Mareuil sur Daule, entre Soissons et Feime(j/r), où deux enfants ont été trouvés se nourrir des cadavres ou corps de leur père et mère. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 8 pages. Je le garantis rare; mais véritable, non.
3032Récit véritable de ce qui s'est fait et passé à Rome et à Venise par Sa Sainteté et par la république contre Jules Mazarin.1649Paris83032. Récit/véritable de ce qui s'est fait et passé à Rome et à Venise par Sa Sainteté et par la république contre Jules Mazarin. Paris, Robert Feugé, 1649, 8 pages.
3033Reconnoissance (la) de la France faite à monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris73033. Reconnoissance (la) de la France faite à monsei gneur le duc de Reaufort. Paris, Claude Boudeville, 1650, 7 pages.
3034Recueil de ce qui s'est passé contre le mauvais gouvernement de Jules Mazarin, cardinal et premier ministre d'État en France, ès années 1648 et 1649, première partie.1649Sans Lieunan3034. Recueil de ce qui s'est passé contre le mauvais gouvernement de Jules Mazarin , cardinal et premier ministre d'État en France, ès années 1648 et 1649, première partie. Titre imprimé pour mettre en tête des collections qui se firent dès 1649, après la paix de Saint-Germain.
3035Recueil de diverses pièces curieuses de ce temps, sur l'impritné à Paris.1649Rouen803035. Recueil de diverses pièces curieuses de ce temps, (o F -'7 (' »^rv sur F impritné à Paris. Rouen, par les imprimeurs de la cour (de Parlement), 1649. I-ftecM-eA^j Il y a quatre recueils ; les deux premiers ont paru chez Ber- thelin. J'ai vu sous le même titre un petit in-12 de 80 pages aussi im primé à Rouen, mais sans indication de lieu. Enfin on rencontre un Premier recueil de diverses pièces cu rieuses de ce temps, sans nom de lieu et seulement avec la date de 1649.
3036Recueil de diverses pièces pour la défense de messieurs les princes.1650Sans Lieu903036. Recueil de diverses pièces pour la défense de mes sieurs les princes. (S. 1., 1650), 90 pages. Ce sont : 1° le Manifeste de la duchesse de Longueville ; 2° les Motifs du traité de madame de Longueville et de M. de Turenne avec le roi catholique ; 3° Y Apologie pour messieurs les princes , envoyée par madame de Longueville au Parlement ; 4° la Lettre [recuril] DES MA/ARINADES. 23 écrite par messieurs les princes au Parlement ; 5° la Requête de mademoiselle de Longueville au Parlement. La pagination de ce recueil est très-incorrecte. II y a plus de 90 pages.
3037Recueil de diverses pièces qui ont paru durant les mouvements derniers de l'année 1649.1650Parisnan3037. Recueil de diverses pièces qui ont paru durant les mouvements derniers de l'année 1649. Paris, 1650.
3038Recueil de diverses pièces tant burlesques que sérieuses sur ce qui s'est fait et passé pendant la guerre de Paris contre le cardinal Mazarin.1649Sans Lieunan3038. Recueil de diverses pièces tant burlesques que sé rieuses sur ce qui s'est fait et passé pendant la guerre de Paris contre le cardinal Mazarin. En fan 1649.
3039Recueil de maximes véritables et importantes pour l'institution du roi contre la fausse et pernicieuse politique du cardinal Mazarin, prétendu surintendant de l'éducation de Sa Majesté.1652Parisnan3039 Recueil de maximes véritables et importantes pour l'institution du roi contre la fausse et pernicieuse po litique du cardinal Mazarin , prétendu surintendant de l'éducation de Sa Majesté. Paris, 1652, petit in-8°. On sait que ce livre est de Claude Joly, chanoine et grand chantre de Notre-Dame de Paris , l'un des plus déterminés fron deurs du cloître, pour parler comme le cardinal de Retz. H parut vers le mois de novembre 1652. Le H janvier 1653, il fut condamné par sentence du prévôt de Paris à être lacéré et brûlé par l'exécuteur de la haute justice , à cause de « plusieurs propositions fausses , scandaleuses , contraires à l'honneur du saint-siège , à l'autorité du roi , et au repos de l'État. » La sen tence portait en outre qu'il serait informé contre l'auteur et contre l'imprimeur ; elle fut publiée et affichée ; il y en a procès-verbal de Canto, juré crieur de la prévôté et vicomte de Paris ; mais je ne crois pas qu'elle ait été exécutée. On voit dans la première des Lettres apologétiques , qu'appel avait été interjeté devant le Parlement, qui, pour l'ordinaire, se montrait beaucoup plus indul gent que le prévôt ou le Châtelet. L'édition de 1652, il est vrai, se rencontre rarement aujour d'hui ; mais il y en a une autre raison que la sentence du prévôt de Paris : c'est que, dès le commencement de 1653, il en parut une seconde édition petit in-12 , Paris (Hollande Elzevier). On com prend aisément qu'elle fut préférée à la première, dont les exem plaires durent se perdre. Une remarque qui n'a point encore été faite , c'est que l'édition de 1663 est en tout semblable à celle de 1653, ligne pour ligne, mot pour mot. Il n'y a de différence que dans le millésime du titre. Bien plus , en 1695 on ajouta un titre nouveau aux exem plaires qui restaient encore; et on eut Va Vraie éducation d'un roi, opposée à la politique et aux maximes du cardinal Mazarin . Amster dam , Henry Desbordes. Il est évident que YExtrait du sieur N. , avocat du roi au Châte- let , etc. , et les deux Lettres apologétiques n'ont pas été composés pour le tirage de 1663 ; car on lit dans la première lettre : <■ Savez- vous bien que votre livre est estimé au double depuis la sentence du Chàtelct , et que le prix en est augmenté de moitié ? En vérité vous avez intérêt que le Parlement la confirme , afin que son estime croisse en proportion et qu'il se vende au quadruple. » En 1663, on n'attendait plus l'arrêt du Parlement. A mon avis.l' Extrait et les Lettres n'appartiennent à aucune des trois dates de l'édition elzévirienne. Paginés séparément, ils peu vent se rencontrer, et ils se rencontrent avec toutes. La seule re commandation qu'on doive faire aux amateurs , c'est de les avoir.
3040Recueil de plusieurs pièces curieuses contre le cardinal Mazarin, imprimées depuis l'enlèvement qu'il fit de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2ᵉ jour d'avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées durant les trois mois que ce ministre étranger a allumé la guerre contre le Parlement, le peuple de Paris et autres bons François.1649Sans Lieu63040. Recueil de plusieurs pièces curieuses contre le cardinal Mazarin, imprimées depuis l'enlèvement qu'il fit de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2e jour d'avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées durant les trois mois que ce ministre étranger a allumé la guerre contre le Parlement , le peuple de Paris et au tres bons François. (S. 1., 1649.) Ce n'est ici que la préface qui contient 6 pages. L'auteur prétend prouver, par la publication de ces pièces, que la piété et la justice sont préférables à tous les trésors du monde ; que l'éclat des richesses, de la pourpre et de l'autorité de ceux qui ne les mettent point en pratique, se fane et se perd entièrement. II espère que son recueil apprendra au lecteur à régler ses passions et ses désirs. Cette préface se retrouve également avec les titres qui suivent :
3041Recueil de plusieurs pièces curieuses imprimées depuis l'enlèvement fait de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2ᵉ jour d'avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées depuis ce temps jusques à l'heureux retour de Sa Majesté dans sa bonne ville de Paris, qui fut le 18ᵉ jour d'août 1649.1649Sans Lieunan3041 . Recueil de plusieurs pièces curieuses imprimées depuis l'enlèvement fait de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2e jour d'avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées depuis ce temps jusques à l'heu reux retour de Sa Majesté dans sa bonne ville de Paris, qui fut le 18* jour d'août 1649. (S. 1., 1649.)
3042Recueil de plusieurs pièces curieuses tant en prose qu'en vers, imprimées depuis l'enlèvement fait de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2ᵉ jour d'avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées depuis ce temps là jusques à présent, lesquelles serviront beaucoup à la connoissance de l'histoire.1649Sans Lieunan3042. Recueil de plusieurs pièces curieuses tant en prose qu'en vers, imprimées depuis l'enlèvement fait de la personne du roi, le 6 janvier 1649, jusques à la paix qui fut publiée le 2e jour d'avril de la même an née, et autres choses remarquables arrivées depuis ce temps là jusques à présent, lesquelles serviront beau coup à la connoissance de l'histoire. (S. 1., 1649.) Dès le 27 janvier, Guy Patin écrivait à Spon qu'il s'attendait au recueil général qui se ferait des Mazarinades. Le 2 avril, il lui an nonçait qu'on y travaillait et qu'on en avait pour faire cinq ou six tomes in-4% « en ôtant et retranchant les mauvaises pièces. » Apparemment ce premier travail avait été suspendu ; car je lis dans la lettre du 28 mai, à M. C. S. CM. D.R. : « On nous fait espé rer ici qu'on fera un recueil en trois ou quatre tomes in-4° ; » et dans celle du 18 juin à M. G. D. M. : « Trois libraires du palais se disposent à eh faire un recueil où on ne mettra que les bonnes. » Peu de jours après la conclusion de la paix , il fut défendu par arrêt de rien imprimer contre le cardinal Mazarin et sans doute aussi de réimprimer. On ne dut penser à reprendre la publication du re cueil qu'au moment oïl les divisions recommencèrent ; et en effet, nous voyons par le second des titres cités plus haut qu'elle est pos térieure au 18 août 1649. On peut croire que les trois titres , suivis d'une même préface , s'appliquent à un même recueil. Peut-être s'expliquent-ils par l'association des trois libraires dont parle Guy Patin.
3043*Recueil de plusieurs pièces sur l'entrée de l'armée de Lorraine en France et sa marche.1652Parisnan3043*. Recueil de plusieurs pièces sur l'entrée de l'ar mée de Lorraine en France et sa marche. Paris, 1652.
3044Recueil de quelques pièces contre le cardinal Mazarin, au cardinal Mazarin.1649Paris83044. Recueil de quelques pièces contre le cardinal Ma zarin, au cardinal Mazarin. Paris, 1649, 8 pages. Rare ; mais tout l'esprit de ce recueil est dans le titre.
3045Recueil de tous les arrêts de la cour de Parlement, lettres, déclarations et autres actes donnés tant pour la liberté et innocence de messeigneurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, que pour l'éloignement et sortie hors du royaume du cardinal Mazarin, avec commission aux sieurs de Broussel, Le Meusnier, Bitault et Pithou, conseillers du roi en ladite cour, pour informer des contraventions auxdits arrêts, ensemble les délibérations concernant l'exclusion des étrangers, même des cardinaux françois d'entrer dans les conseils de Sa Majesté, des 7, 9, 10, 20, et 25 février, 2, 11 et 16 mars 1651, quelques-uns desdits arrêts non encore publiés.1631Paris143045. Recueil de tous les arrêts de la cour de Parle ment, lettres, déclarations et autres actes donnés tant pour la liberté et innocence de messeigneurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville, que pour l'éloignement et sortie hors du royaume du cardinal Mazarin, avec commission aux sieurs de Broussel, Le Meusnier, Bitault et Pithou, conseillers du roi en la dite cour, pour informer des contraventions auxdits arrêts, ensemble les délibérations concernant l'exclu sion des étrangers, même des cardinaux françois d'en trer dans les conseils de Sa Majesté, des 7, 9, 10, 20, et 25 février, 2, 11 et 16 mars 1651, quelques-uns desdits arrêts non encore publiés. Paris, par les im primeurs et libraires ordinaires du roi, 1651 , 1 4 pages. Rare. La dernière pièce est une lettre moratoire décernée par l'official de Paris , le 16 mars 1631 , pour avoir preuve des contraventions d'un certain quidan (Mazarin) aux arrêts du Parlement.
3046Recueil de toutes les déclarations du roi rendues pour la police, justice et finances de son royaume énoncées en la dernière du mois de mars 1649, insérée au présent receuil et donnée pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et tranquilité publique, toutes lesquelles déclarations Sa Majesté veut être exécutées selon leur forme et teneur, avec tous les arrêts de vérification et modification d'icelles tant du Parlement, chambre des Comptes que cour des Aydes, ensemble autres déclarations des rois Louis XI et Henry III, avec les articles des ordenances de Blois et d'Orléans pour l'éclaircissement des articles 13, 14 et 15 mentionnés en la déclaration du 22 octobre 1648, et encore une table desdites déclarations avec un abrégé de ce qui y est contenu.1648Paris563046. Recueil de toutes les déclarations du roi rendues . ., p (5^5) pour la police, justice et finances de son royaume / énoncées en la dernière du mois de mars 1649, in sérée au présent recueil et donnée pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et tranquillité publi que, toutes lesquelles déclarations Sa Majesté veut être exécutées selon leur forme et teneur, avec tous les arrêts de vérification et modification d'icelles tant du Parlement, chambre des Comptes que cour des Aydes, ensemble autres déclarations des rois Louis XI et Henry III, avec les articles des ordonnances de Blois et d'Orléans pour l'éclaircissement des articles 13, 14 et 1 5 mentionnés en la déclaration du 22 octobre 1648, et encore une table desdites déclarations avec un abrégé de ce qui y est contenu. Paris, par les im primeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 56 pa ges, non compris la table qui est de 6. Ce recueil pourrait être appelé le Code de la Fronde.
3047Recueil de toutes les pièces faites contre le cardinal Mazarin sur l'enlèvement du roi de sa bonne ville de Paris.1649Sans Lieunan3047. Recueil de toutes les pièces faites contre le car dinal Mazarin sur l'enlèvement du roi de sa bonne ville de Paris. Titre imprimé pour les collections de i 649.
3048Recueil de toutes les pièces imprimées à Saint-Germain en Laye depuis le sixième janvier dernier auquel le roi sortit de Paris.1649Saint-Germain-En-Layenan3048. Recueil de toutes les pièces imprimées à Saint- Germain en Lave depuis le sixième janvier dernier auquel le roi sortit de Parts. Saint-Germain en Laye, w^ p_ 5/3 1649. Voici la note que m'a fourme un des volumes de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève : « Ce frontispice n'a été fait que pour être mis à la tète des pièces imprimées à Saint-Germain, qui composent un volume.»
3049Recueil des arrests, remonstrances et lettres tant du Parlement et cour des Aydes de Paris que du Parlement de Rouen, ensemble le recueil des ordonnances et commissions de messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris concernant la levée des gens de guerre et deniers pour leur subsistance, seureté et police de ladite ville de Paris, depuis les mouvements commencés au sixième janvier jusqu'à la pacification d'iceux.1649Paris1043049. Recueil des arrests, remonstrances et lettres tant du Parlement et cour des Aydes de Paris que du Par lement de Rouen, ensemble le recueil des ordonnances et commissions de messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris concernant la levée des gens de guerre et deniers pour leur subsistance, seureté et police de ladite ville de Paris, depuis les mouvements commencés au sixième janvier jusqu'à la pacification d'iceux. Paris, par les imprimeurs et li braires ordinaires du roy, 1649, 104 pages. Très- rare. Les pièces que ce recueil contient ont été presque toutes pu- bliées séparément. Voici les deux seules qui m'aient paru dignes d'être signalées. Ce sont des affiches du 1 3 janvier : « S'il y a des officiers qui veulent venir servir le roy à Paris , on leur fait sçavoir que l'on donne au maistre de camp mil escus ; au capitaine mil livres ; au lieutenant cinq cents ; aux enseignes trois cents ; et au sergent soixante avec les appointements à pro portion. » « On fait à sçavoir que l'on donnera à Paris à chaque soldat d'infanterie dix écus en prenant service et dix-huit francs (sic) par mois qu'on distribuera par sepmaine. »
3050Recueil des déclarations du roi des dernier juillet et 24 octobre 1648, arrêts du conseil d'État et cour de Parlement portant réglement général pour le paiement des rentes, constituées sur la ville, des années 1648, 1649 et 1650.1649Paris553050. Recueil des déclarations du roi des dernier juillet et 24 octobre 1648, arrêts du conseil d'État et cour de Parlement portant réglement général pour le paie ment des rentes, constituées sur la ville, des années 1648, 1649 et 1650. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 55 pages. Rare. On y trouve les noms des quartiniers, des députés, des rentiers, des receveurs.
3051Recueil des déclarations du roi vérifiées en Parlement les 18 et dernier juillet et 24ᵉ octobre 1648, ensemble les arrêts du Conseil et cour des Aydes concernant le fait des tailles et soulagement des sujets de Sa Majesté, le tout fait en l'année 1648.1648Sans Lieu123051 . Recueil des déclarations du roi vérifiées en Par lement les 18 et dernier juillet et 24e octobre 1648, ensemble les arrêts du Conseil et cour des Aydes con cernant le fait des tailles et soulagement des sujets de Sa Majesté, le tout fait en l'année 1648. (S. 1., 1649), 1 2 pages.
3052Recueil des pièces imprimées durant les mouve ments de l'année 16491649Parisnan3052. Recueil des pièces imprimées durant les mouve ments de l'année 1649. Paris, 1649.
3053Recueil des pièces secrètes de ce temps.1649Sans Lieunan3053. Recueil des pièces secrètes de ce temps. (S. 1.), i F- 17 (3) 1649. J'en connais deux : en faut-il davantage ? On comprend qu'il n'y a de secret que dans le titre. Il est clair que tous ces recueils sont venus à la suite et par imi tation des premiers, qui sont les Recueils de plusieurs puces curieu ses , etc. Aujourd'hui ils sont à peu près sans intérêt. Le choix des pièces y est toujours mal fait ; et les amateurs ne manqueront pas de préférer les éditions originales.
3054Recueil du journal contenant ce qui se passe de plus remarquable en tout le royaume, depuis le vendredi 23 août jusqu'au vendredi 23 septembre 1652.1652Paris483054. Recueil du journal contenant ce qui se passe de plus remarquable en tout le royaume, depuis le ven dredi 23 août jusqu'au vendredi 23 septembre 1652. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 48 pages. Voir le Journal contenant , etc.
3055Recueil général de toutes les cbansons mazarinistes, et avec plusieurs qui n'ont point été chantées.1649Paris273055. Recueil gênerai de toutes les cbansons mazari- nistes, et avec plusieurs qui n'ont point été cbantées. Paris, 1649, 27 pages. Détestables chansons populaires, qui sont écrites avec l'esprit et la poésie des complaintes. Il y en a une sur la mort de Cl au! eu et deux ou trois sur la mort de Châtillon. Pourtant on y trouve sous le titre de la Plainte de l'amour con tre la guerre parisienne , deux couplets de la chanson de Blot dont le refrain est : « Et les amours Sont effrayés par le bruit des tambours. » Le troisième couplet n'est ni de la même pièce, ni probablement du même auteur. Il n'est pas le plus mal tourné : « On ne voit plus d'esprit sensé. Tout est renversé. Ce sénateur Tranche à présent du bon gladiateur. Les échevins ont quitté la police Pour la milice; Et les bourgeois Croient avoir droit de réformer les lois. »
3056*Réduction (la), au service du roi, de Damvilliers et du Pont de l'Arche, avec ce qui s'est passé de plus considérable en Normandie.1650Parisnan3056*. Réduction (la), au service du roi, de Damvil- liers et du Pont de l'Arche, avec ce qui s'est passé de plus considérable en Normandie. Paris, 1650. Bib. Idst., 23190. Extrait de la Gazette.
3057Réduction (la) de la ville et chasteau d'Angers en l'obéissance du roy, avec les articles de sa capitulation, fait (sic) le 26 février 1652.1652Paris73057. Réduction (la) de la ville et chasteau d'Angers en l'obéissance du roy, avec les articles de sa capitula tion, fait (sic) le 26 février 1652. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Rare. Il n'y a point de récit; mais on y trouve les articles signés par le comte de Quincé et le duc de Rohan.
3058Réduction (la) du château et forteresse de Mouront (sic), avec les motifs de la capitulation et la sotie des gens de guerre qui étoient dans la place, ensemble les véritables articles accordés à M. le marquis de Persan par le Comte de Palluau et tout ce qui s'est fait et passé entre les deux armées depuis ladite capitulation jusques au 2 septembre 1652.1652Paris53058. Réduction (la) du château et forteresse de Mou- ront (sic), avec les motifs de la capitulation et la sor» tie des gens de guerre qui étoient dans la place , en semble les véritables articles accordés à M. le marquis de Persan par le comte de Palluau et tout ce qui s'est fait et passé entre les deux armées depuis ladite capi tulation jusques au 2 septembre 1652. Paris, 1652, 1 5 pages. Rare. L'auteur dit qu'il avait déjà paru des relations inexactes. En tend-il parler du récit publié par Vaillant sous le titre de : Articles accordés entre M. de Palluau, etc.? Il n'est pas d'accord avec Bussy Rabutin qui, s'il faut l'en croire, aurait été battu par Valençay et Lévy et forcé de se retirer au châ teau de Taumiers.
3059Réflexion sur la conduite de Monsieur le Prince par laquelle l'on peut connoître la fin de ses desseins dans la recherche de toutes ses actions examinées avec beaucoup de soin depuis sa liberté jusques à présent.1652Sans Lieu233059. Réflexion sur la conduite de Monsieur le Prince par laquelle l'on peut connoître la fin de ses desseins dans la recherche de toutes ses actions examinées avec beaucoup de soin depuis sa liberté jusques à présent. (S. 1., 1652), 23 pages.
3060Réflexions chrétiennes, morales et politiques de l'hermite du Mont Valérien sur toutes les pièces volentes (sic) de ce temps, ou Jugement critique donné contre ce nombre infini de libelles diffamatoires qui ont été faits dès le commencement des troubles jusques à présent par des personnes.1649Paris143060. Réflexions chrétiennes, morales et politiques de l'hermite du Mont Valérien sur toutes les pièces vo- (p X- '0 K1 ) lentes (sic) de ce temps, ou Jugement critique donné contre ce nombre infini de libelles diffamatoires qui ont été faits dès le commencement des troubles jusques à présent par des personnes. Quid detur tibi, autquid apponatur tibi ad liliguant dolosam? Psalm. 119. Paris, 1649, 14 pages. Chrétiennes et morales, oui; politiques, non. C'est du niazari- nisme spiritualiste. L'auteur prétend que les favoris sont aux rois comme les fa cultés de l'âme à l'âme elle-même.
3061Réflexions consciencieuses des bons François sur la régence de la reine.1653Paris423061 . Réflexions consciencieuses des bons François sur la régence de la reine. Paris, Guillaume Sassier, lit. F. 5(ZZJ f649, 42 pages. Cet écrit est du père Charles Magnien , commissaire général en France pour les affaires de la Terre sainte et vicaire du grand couvent des Cordeliers de Paris. Il est dédié à M. de Lyonne. L'ap probation du frère Bonaventure de La Vaux , docteur en théolo gie , conseiller et prédicateur ordinaire du roi , gardien dudit couvent des Cordeliers, a été donnée le 28 septembre ; la permis sion d'imprimer, signée d'Aubray, est de la même date. « Anne d'Autriche est née les mains ouvertes, comme signifiant qu'elle naissoit avec un trésor de bonté, de grâces et de faveurs. » Elle donnait tous les ans trois cent mille livres aux pauvres. Il lui est arrivé de dire aux dames qui l'avaient offensée : « Je vous remersie, mes amies, de ce que vous m'avez donné sujet de m'approcher davantage de Dieu. » « L'hyver passé , dit le père Magnien, Sa Majesté eut la bonté et la patience d'entendre de moi seul la justification d'une calomnie et trahison dont on m'avoit accusé , lorsqu'au péril de ma vie , flottante sur les eaux débordées et entre les mains des voleurs, je faisois des actions de charité, justice et fidélité , et témoigna être très-aise d'apprendre la vérité, encore qu'elle ne fût pas trop agréable. » « Louis XIII disoit que deux choses excellentes étoient venues d'Espagne : la reine et son père confesseur... Il confessa avoir été surpris une fois par les flatteurs ; mais il en demanda pardon à la reine, les larmes aux yeux. » Le père Magnien affirme que plus d'une fois, après le blocus, il a dénoncé à la reine des désordres dont elle a aussitôt prescrit le redressement, mais qu'elle n'a pas toujours été obéie. Cet écrit, qui n'est peut-être pas assez nourri de faits, ne man que pas d'intérêt cependant ; et il ne doit être négligé ni par l'his toire, ni par la biographie. Il y en a une édition s. 1. n. d. , 42 pages. sentes. (S. 1., 1653), 8 pages. Rare.
3062Réflexions d'un bon François sur les affaires présentes.Sans DateSans Lieunan3062. Réflexions d'un bon François sur les affaires pré H s'agit principalement de l'emprisonnement du cardinal de Retz.
3063Réflexions politiques et morales tant sur la France que sur l'Amérique, par un pauvre diable.1652Paris83063. Réflexions politiques et morales tant sur la France que sur l'Amérique, par un pauvre diable. Paris , Antoine Chrestien, 1652 j 8 pages. Même pièce que V Adieu du sieur Scarronfaict au roy, etc.
3064Réflexions sérieuses et importantes sur les af faires présentes.1651Sans Lieu73064. Réflexions sérieuses et importantes sur les af faires présentes. (S. 1., 1651), 7 pages. Contre la nomination de Chàleauneuf au ministère et la remise des sceaux à Mole. Le père Lelong en cite une édition qui porte au titre : libres au lieu de sérieuses et la date de 1651 .
3065Réflexions (les) spirituelles que le cardinal Mazarin fait en suite de sa disgrâce en ce saint temps de carême, traduit d'italien en françois, avec le discours de l'intéressé.1651Sans Lieu143065. Réflexions (les) spirituelles que le cardinal Ma- zarin fait en suite de sa disgrâce en ce saint temps de carême, traduit d'italien en françois, avec le discours de l'intéressé. (S. 1.), 1651, 14 pages.
3066Réformation (la) du bréviaire de Mazarin envoyé de Rome.1651Paris83066. Réformation (la) du bréviaire de Mazariu envoyé de Rome. Paris, 1651, 8 pages. Moins spirituel que rare.
3067Réfutation de la Pièce de Pontoise intitulée : les Sentiments divers sur l'arrêt du Parlement du 20ᵉ juillet et le discours séditieux qu'on prétend faussement avoir été fait par M. Bignon sur la lieutenance du royaume.1652Sans Lieu313067. Réfutation de la Pièce de Pontoise intitulée : les Sentiments divers sur l arrêt du Parlement du 20* juillet et le discours séditieux qu'on prétend faussement avoir été fait par M. Bignon sur la lieutenance du royaume . (S. 1., 1652), 31 pag.
3068Réfutation de la réponse sans jugement au bandeau de la justice.1649Sans Lieu113068. Réfutation de la réponse sans jugement au ban deau de la justice. (S. 1.), 1649, 11 pages. « Après les princes et quelques partisans, qui possède tout l'ar gent de France, sinon eux (du Parlement)} A qui appartiennent les plus riches fermes, les plus superbes châteaux , les plus belles ter res et les meilleurs fiefs nobles de la campagne, sinon à eux...? ou trouverez-vous , après les princes et les financiers , qui ont beaucoup et qui n'ont rien d'assuré , un seigneur, pour puissant qu'il soit, qui possède cent ou six vingt mille livres de rente, comme sera un monsieur du Parlement, et qui ait en son hôtel cinq ou six carrosses, comme lui? « Vous dites qu'ils ont fait la guerre à leurs dépens. Tout le monde sait le contraire, puisqu'ils ont fait des levées immenses sur les ha bitants de la ville , qu'ils ont pris de l'argent partout où ils en ont trouvé, et que plusieurs se plaignent tous les jours d'avoir été dé pouillés ou volés , sans que l'on parle de les rembourser aucune ment; et même quelques généraux de l'armée de Paris ont vécu dans la campagne aux dépens du paysan et du domaine du roi. » Voir le Véritable bandeau de T/iémis, etc.
3069Réfutation (la) des articles de la paix qui ont été passés à Ruel, ensemble les véritables nouvelles reçues de leur réformation.1649Sans Lieu43069. Réfutation (la) des articles de la paix qui ontété passés à Ruel , ensemble les véritables nouvelles reçues lié F. & f 4& de leur réformation. (S. 1.), 1649, 4 pages. Le duc d'Orléans généralissime! le duc de Beaufort son lieute- 1 oi /<,z) nant général ! le prince de Condé renvoyé dans son gouvernement r de Bourgogne ! Mazarin chassé ! V^ . P* •*• * " H faut bien que cela ait eu quelque retentissement , puisqu'un imprimeur a jugé à propos d'en donner une autre édition, en ajou tant au titre ces mots : les 14 et 15 mars 1649 , et avec la date de 1648!
3070Réfutation des louanges données à Mazarin dans l'écrit qui porte pour titre: le Consentement donne par le roi à l'eloignement du cardinal Mazarin.1652Paris83070. Réfutation des louanges données à Mazarin dans l'écrit qui porte pour titre : le Consentement donne par le roi à l'eloignement du cardinal Mazarin. Paris, 1652, 8 pages. Rare. « Ce serpent entortillé autour de l'épée royale , qui tient dans sa gueule un faisceau de verges et qui traîne de sa queue deux meules de moulins, n'est-ce pas la véritable effigie de ce monstre qui nous détruit et nous accable ? N'est-ce pas lui qui , comme il se voit en une autre figure , jette les fleurs de lys dans les épines et qui , comme il paroit en la suivante , d'une de ses meules accravante la couronne royale posée sur les eaux ? et n'est-ce pas à cause de lui que Paris, dans ces figures, est dépeinte pleine de piques, dont quelques-unes en dehors penchent vers ses ennemis, pour marque des généreux efforts qu'elle fait à se défendre ? » Figures de Pa- racelse.
3071Réfutation du libelle intitulé: Excommunication politique lancée contre le clergé, contre les sentiments de monseigneur le cardinal de Retz, où l'on verra: 1. Que le maniement des affaires d'Ètat n'est pas contraire à la profession des évêques et des cardinaux, mais qu'il est particulièrement affecté à l'une et à l'autre de ces deux charges; 2. Que les prélats qui s'ingèrent dans les affaires d'Ètat, font ce à quoi Dieu les a destinés de toute éternité, et que s'ils ne le faisoient pas, ils se mettroient au nombre des membres pourris et des âmes réprouvées; 3. Que les prélats ne doivent jamais entrer dans les palais des grands que pour s'offrir à décider des causes d'Ètat et à résoudre les différents de grande importance; 4. Que si les prélats sont gens de bien, ils doivent exposer leurs biens et leurs vies pour le bien de l'Ètat et pour le salut des peuples.1652Sans Lieu283071 . Réfutation du libelle intitulé : Excommunica tion politique lancée contre le clergé, contre les sen timents de monseigneur le cardinal de Retz, où l'on verra : 1 . Que le maniement des affaires d'État n'est pas contraire à la profession des évêques et des cardi naux , mais qu'il est particulièrement affecté à l'une et à l'autre de ces deux charges; 2. Que les prélats qui s'ingèrent dans les affaires d'Etat , font ce à quoi Dieu les a destinés de toute éternité , et que s'ils ne le faisoient pas , ils se mettroient au nombre des membres pourris et des âmes réprouvées; 3. Que les prélats ne doivent jamais entrer dans les palais des grands que pour s'offrir à décider les causes d'État et à résoudre les différents de grande importance; 4. Que si les prélats sont gens de bien, ils doivent exposer leurs biens et leurs vies pour le bien de l'État et pour le salut des peuples. (S. 1.), 1652, 28 pages.
3072Réfutation ou censure des libelles intitulés : Requête civile et la Vérité reconnue.1649Sans Lieu73072. Réfutation ou censure des libelles intitulés : Requête civile et la Vérité reconnue. (S. 1., 1649), 7 pages. Il n'y a rien contre le second , et si peu que rien contre le pre mier, dont le titre complet est : Requête civile contre la conclusion de la paix.
3073Regi adeodato, pio, clementi, victori, augusto, ab expeditione Aquitanicâ in urbem reduci, pro rebus domi compositis ; elusis hostium in fallaci pacis mentione dolis; armis ab ipso statim regni aditu rejectis; regiâ stirpe novâ sobole auctâ et suavissimi Valesioium ducis auspicato natali, oratio panegyrica à Guil. Marcello, Grassinæorum rhetore, in ipsâ felicissimi reditûs novitate ac lætitiâ dicta prid. non. dec. 1650.1650paris303073. Regi adeodato, pio, clementi, victori, augusto, ab expeditione Aquitanicâ in urbem reduci, pro rebus domi compositis ; elusis hostium in fallaci pacis men- tione dolis ; armis ab ipso statim regni aditu rejectis ; regiâ stirpe nova sobole auctâ et suavissimi Vale sioium ducis auspicato natali, oratio panegyrica à Guil. Marcello, Grassinseorum rhetore, in ipsâ felicissimi re- ditûs novitate ac laetitiâ dicta prid. non. dec. 1650. Parisiis, 1651, 30 pages. Rare.
3074Règlement arrêté au conseil tenu au palais d'Or léans pour pourvoir aux vivres de la ville, et les miracles de la paille.1652Paris83074. Règlement arrêté au conseil tenu au palais d'Or léans pour pourvoir aux vivres de la ville, et les mi racles de la paille. Paris , Jacques Le Gentil, 1652 , 8 pages. Le conseil est du 3 août.
3075Réglement de monseigneur l'illustrissime et révérendissime archevêque de Paris touchant ce qui se doit pratiquer durant ce saint temps de Carême.164818/02/1648Sans Lieunan3075. Réglement de monseigneur l'illustrissime et révé- rendissime archevêque de Paris touchant ce qui se doit pratiquer durant ce saint temps de Carême. Ii6 F. 3 10 Placard signé Beaudouyn, daté du 18 février 1648, et imprimé par Pierre Targa. TatO. ié»4? 7 >> . j
3076Réglement du conseil d'Éstat du roy pour la subsistance des troupes de Sa Majesté en Guyenne et provinces circonvoisines, avec l'ordre pour la fourniture des estappes (sic) et autres ustancilles (sic).1651Paris83076. Réglement du conseil d'Éstat du roy pour la subsistance des troupes de Sa Majesté en Guyenne et provinces circonvoisines, avec l'ordre pour la fourni ture des estappes (sic) et autres ustancilles («c). Paris, Antoine Estienne, 1651, 8 pages.
3077Règles générales et statuts militaires qui doivent être observés par les bourgeois de Paris et autres villes de France à la garde des portes desdites villes et faubourgs.1649Paris83077. Règles générales et statuts militaires qui doivent être observés par les bourgeois de Paris et autres villes ii(_ p 3 (32 ) de France à la garde des portes desdites villes et fau bourgs. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages. « Art. 7. Tout bourgeois ou soldat doit révérer le corps de garde et le tenir comme un lieu saint, où il ne se doit point proférer de paroles dissolues ni prophanes (sic) ; au contraire se tenir dans la discrétion , comme en la chambre et en présence du roi. • Art. 8. Quiconque donne un démenti à son camarade dans le corps de garde, lui donne un soufflet ou jure et blasphème le saint nom de Dieu , doit recevoir de sondit camarade un autre soufflet devant le capitaine ( si autrement l'accord ne se peut faire entre eux) ; et pour les blasphèmes , il doit être condamné à une amende telle que de raison. « Art. 9. Tout bourgeois ou soldat qui se trouvera indiscret jus qu'au point de roter, péter ou pisser dans le corps de garde , qui s'y déchaussera sans le congé de son caporal, doit payer- l'amende, quoiqu'il n'ait déchaussé qu'un de ses souliers. »
3078Règne (le) sans favori ou l'Abrégé de la vie du roi Henri le Grand, dédié aux bons François.1649Paris73078. Règne (le) sans favori ou l'Abrégé de la vie du roi Henri le Grand, dédié aux bons François. Paris, Ro bert Quenet, 649, 7 pages. Abrégé en effet très-rapide, mais complet et où se rencontrent quelquefois d'heureuses expressions.
3079Regrets (les) de l'absence du roi.1649Sans Lieu83079. Regrets (les) de l'absence du roi. (S. 1., 1649), Wfe F. !2(6
3080Regrets (les) de la France sur la mort de monsieur de Châtillon, présentés à monseigneur le prince de Condé.1649Paris83080. Regrets (les) de la France sur la mort de mon- Vcfc.fr. î î>. sieur de Châtillon , présentés à monseigneur le prince '?&> (2,fo) de Condé. Paris, Mathieu Colombel, 1649, 8 pages.
3081Regrets de la mort glorieuse de monsieur Tancrède de Rohan à madame de Rohan, sa sœur, par le sieur Scudéry.1649Paris43081. Regrets de la mort glorieuse de monsieur Tan- ^ p |2_(34) crède de Rohan à madame de Rohan, sa sœur, par le sieur Scudéry. Paris, veuve André Musnier, 1649, 4 pages. Le père Griflet, qui a reproduit ces vers dans V Histoire de Tan- crèdede Rohan , page 57, dit que Scudéry « osa les présenter lui- même à la jeune duchesse. » J'ai vu de Scudéry une autre pièce : Salomon instruisant le roi.
3082Regrets (les) de madame la duchesse de Nemours sur la mort du duc son mari.1652Paris83082. Regrets (les) de madame la duchesse de Nemours sur la mort du duc son mari. Paris, veuve J. Guille mot, 1652, 8 pages. Rare. Assez pauvre imitation des regrets de Chimène sur la mort du Ci.i.
3083Regrets de Paris sur la mort de M. le duc de Nemours .1652Paris83083. Regrets de Paris sur la mort de M. le duc de Ne mours. Paris, François Noël, 1652, 8 pages.
3084Regrets (les) du cardinal Mazarin sur la mort de son neveu Manchiny, ses dernières paroles et son épitaphe.1652Paris83084. Regrets (les) du cardinal Mazarin sur la mort de son neveu Manchiny, ses dernières paroles et son épi- taphe. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Les regrets de Mazarin et l'épitaphe de Mancini sont en vers.
3085Regrets (les) du cardinal Mazarin sur le lèvement du siège de Cambray, avec la description des arcs de triomphe qu'il prétendoit faire ériger lorsqu'il feroit sa première entrée dans la place.1649Paris123085. Regrets (les) du cardinal Mazarin sur le lèvement du siège de Cainbray, avec la description des arcs de triomphe qu'il prétendoit faire ériger lorsqu'il feroit sa première entrée dans la place. Paris , 1649 , 12 pages. Pièce piquante, mais commune.
3086Regrets (les) du pauvre laboureur sur l'enlèvement de son blé et de sa paille , avec le pour et le contre sur le passeport délivré à Mazarin.1652Paris73086. Regrets (les) du pauvre laboureur sur l'enlève ment de son blé et de sa paille , avec le pour et le contre sur le passeport délivré à Mazarin. Paris, 1652, 7 pages. A peine le mérite de la rareté , si c'est un mérite.
3087Regrets funèbres sur la mort du joyeux Rondibilis, dont tous les honnêtes goinfres sont obligés d'en (sic) solemniser la mémoire.1649Paris73087. Regrets funèbres sur la mort du joyeux Rondi- bilis, dont tous les honnêtes goinfres sont obligés d'en (sic) solemniser la mémoire. Paris, 1649, 7 pages.
3088Regrets gascons sur la mort dou praube feu Sarret; que Dieu l'agi son aume.1649Paris23088. Regrets gascons sur la mort dou praube feu Sarret ; que Dieu l'agi son aume. Paris , 1649 , 1 2 pages. Rare. Pièce de vers en patois gascon qui se termine par l'épitaphe de Sarret.
3089Regrets (les) héroïques du soldat amoureux résolu à mourir pour sa patrie.1649Paris123089. Regrets (les) héroïques du soldat amoureux résolu à mourir pour sa patrie. Paris, veuve Théodore Pé- pingué et Estienne Maucroy, 1649, 12 pages. La permission d'imprimer, signée d'Aubray, est datée du 30 avril. r
3090Réjouissance (la) des poètes à monseigneur le duc d'Orléans sur l'heureuse naissance de monseigneur le Prince, son fils, par le sieur Colletet, le fils.1650Paris73090. Réjouissance (la) des poètes à monseigneur le duc d'Orléans sur l'heureuse naissance de monseigneur le Prince , son fils, par le sieur Colletet, le fils. Paris, Nicolas Bcssin, 1650, 7 pages. Rare. Datée du 33 août et signée François Colletet , fils de G. Col letet.
3091Réjouissance (la) publique et banquet provincial au retour du roi en sa bonne ville de Paris, par le S. D. L. C.1649Paris203091 . Réjouissance (la) publique et banquet provincial au retour du roi en sa bonne ville de Paris, par le S. D. L. C. Paris, Pierre Margut et Thomas Lacar- rière, 1649,20 pages. Pièce originale et rare, où l'on trouve des détails curieux sur la cuisine du temps. Elle est précédée d'une épître dédicatoire, en italien, à l'ambas sadeur de Venise. La permission d'imprimer est du 17 août. On en a douné une espèce de suite sous le titre de : Second fes tin des bourgeois de la ville de Paris. Sautreau de Marsy l'a reproduite dans son Nouveau siècle de Louis XIV, I" vol., p. 254.
3092Réjouissance publique sur la guérison de monseigneur le duc de Beaufort.1651Sans Lieu73092. Réjouissance publique sur la guérison de mon seigneur le duc de Beaufort. (S. 1., 1651), 7 pages.
3093Réjouissances (les) de Paris pour les grâces reçues de Leurs Majestés et les summissions (sic) que toutes les compagnies souveraines et corps de la ville leur en sont venues rendre, cette semaine, à Saint Germain en Laye.1649Saint-Germain-En-Laye83093. Réjouissances (les) de Paris pour les grâces reçues de Leurs Majestés et les summissions (sic) que toutes les compagnies souveraines et corps de la ville leur en sont venues rendre, cette semaine, à Saint Germain en Laye. Saint Germain en Laje, 1649, 8 pages. Rare. Samedi 10 avril.
3094Relation burlesque véritable de tout ce qui s'est passé dans la Fronde de Paris jusques à présent, envoyée au cardinal Mazarin par un provincial, ou Histoire burlesque du ministère et des disgrâces du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu143094. Relation burlesque véritable de tout ce qui s'est passé dans la Fronde deParisjusquesà présent, envoyée au cardinal Mazarin par un provincial, ou Histoire burlesque du ministère et des disgrâces du cardinal Mazarin. (S. 1., 1652), 14 pages. Même pièce que les Etrennes burlesques de M. Scarron , etc.
3095Relation contenant ce qui s'est fait au conseil tenu à Melun le 3ᵉ juin 1652, et la résolution prise par le roi et la reine pour l'éloignement du cardinal Mazarin hors de France.1652Paris83095. Relation contenant ce qui s'est fait au conseil tenu à Melun le 3* juin 1652, et la résolution prise par le roi et la reine pour l'éloignement du cardinal Mazarin hors de France. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
3096Relation contenant ce qui s'est passé samedi , dernier jour du mois (août), au faubourg Saint-Marcel entre la garde bourgeoise et les gens de guerre des princes.1652Paris83096. Relation contenant ce qui s'est passé samedi , dernier jour du mois (août), au faubourg Saint-Marcel entre la garde bourgeoise et les gens de guerre des princes. Paris, 1652, 8 pages. Curieux et rare. Les habitants de Saint-Cloud, Suresnes, etc., avaient donné quatre mille livres à chacun des officiers de l'armée des princes pour faire décamper les troupes. Les soldats alors se jetèrent sur le faubourg Saint-Marcel et y commirent des violences. La garde bourgeoise intervint. Il y eut combat. Des hommes furent tués des deux côtés. Ce fait est raconté dans le premier numéro du Journal contenant ce qui se passe de plus remarquable , etc.
3097Relation contenant la suite et conclusion du Journal de tout ce qui s'est passé au Parlement pour les affaires publiques, depuis Pâques 1652 jusqu'en janvier 1653.1653Paris2633097. Relation contenant la suite et conclusion du Journal de tout ce qui s'est passé au Parlement pour les affaires publiques, depuis Pâques 1652 jusqu'en janvier 1653. Paris, Gervais Alliot et Emmanuel Langlois, 1653, 263 pages. La Relation ne commence en réalité qu'au 31 mai. Elle est très-rare. Je ne connais pas d'exemplaire du Journal du Parlement où elle ne manque. J'y lis que, le l"juin, les enquêtes demandèrent pourlatroisième fois l'assemblée des chambres , afin d'aviser aux moyens de trou ver les cent cinquante mille livres pour le prix de la tète de Maza- rin, disant qu'il y avait des gens prêts à faire le coup, pourvu que la somme fût mise en mains tierces. Le 10, pendant la délibération, les prisonniers de la Concierge rie , à qui on a jeté des a:mes de la galerie du palais , essayent de briser les portes. Le duc d'Orléans refuse d'y envoyer ses archers ; sur quoi le président Le Coigneux fait remarquer qu'il y a du bruit au palais toutes les fois que les princes y viennent. Ailleurs le narrateur n'hésite pas à accuser les princes de l'incen die de l'Hôtel de Ville. Évidemment l'opinion publique a abandonné la Fronde. Aubery conteste , d'après les registres authentiques du Parle ment , l'exactitude des passages relatifs aux séances des 8 et 26 juillet. Selon lui, Chevalier ne présida pas à la première; et la seconde ne fut pas tenue. (Pages 379 et 390 du IIIe volume de V Histoire du cardinal Mazarin.)
3098Relation contenant le secours jette dans la ville de Gravelines par les soins du sieur d'Estrades, lieutenant général dans les armées du roi et gouverneur de Dunkerque, avec l'état de cette première place et ce qui s'est passé en son siége jusques au 29 (19 avril) de ce mois.1652Paris83098. Relation contenant le secours jette dans la ville de Gravelines par les soins du sieur d'Estrades, lieu tenant général dans les armées du roi et gouverneur de Dunkerque, avec l'état de cette première place et ce qui s'est passé en son siége jusques au 29 (1 9 avril) de ce mois. Paris, Jacques Bellay, 1652, 8 pages. Rare. Gravelines n'en fut pas moins prise par les Espagnols ; et alors un pamphlétaire publia la Relation véritable qu'on trouvera plus loin.
3099Relation contenant les particularités de tout ce qui s'est passé entre l'armée de M. le prince de Condé et celle du comte d'Harcourt.1652Paris73099. Relation contenant les particularités de tout ce qui s'est passé entre l'armée de M. le prince deCondé et celle du comte d'Harcourt. Paris, Antoine Clé ment, 1652,7 pages. Détails du siège de Saintes par Duplessis Bellière et Montau- sier.
3100Relation contenant tout ce qui s'est fait et passé dans la ville de Pontoise entre les vrais serviteurs du roy et les partisans du cardinal Mazarin, avec la conspiration secrète de quelques uns des plus apparents pour livrer la ville au duc d'Elbeuf, découverte par les habitants.1652Sans Lieu123100. Relation contenant tout ce qui s'est fait et passé dans la ville de Pontoise entre les vrais serviteurs du roy et les partisans du cardinal Mazarin, avec la con spiration secrète de quelques uns des plus apparents pour livrer la ville au duc d'Elbeuf, découverte par les habitants. (S. 1., 1652), 12 pages. Très-rare. Querelle de petite ville au sujet des tailles. Ce pamphlet pour tant est curieux à cause des familles qui y sont nommées.
3101Relation contenant tout ce qui s'est passé au combat donné devant la ville de Saint Denys, et de la prise de ladite ville par les bourgeois de Paris commandés par messieurs les princes (sic) de Condé et duc de Beaufort.1652Paris83101. Relation contenant tout ce qui s'est passé au combat donné devant la ville de Saint Denys, et de la prise de ladite ville par les bourgeois de Paris com mandés par messieurs les princes (sic) de Condé et duc de Beaufort. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. On trouvera plus loin, de ce combat, une Relation véritable qui affecte une allure plus résolument frondeuse, et qui surtout est im prégnée de je ne sais quel parfum de Gascogne.
3102Relation contenant tout ce qui s'est passé au combat donné entre l'armée de messieurs les princes et celle du maréchal de Turenne, avec les noms des morts et blessés et la prise du canon des Mazarins.1652Paris83102. Relation contenant tout ce qui s'est passé au combat donné entre l'armée de messieurs les princes et celle du maréchal de Turenne, avec les noms des morts et blessés et la prise du canon des Mazarins. Paris , Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. C'est la retraite du prince de Condé de Saint-Cloud à la porte de Saint-Antoine et le combat qui l'a terminée, mais étrangement ré duits et arrangés. L'auteur nous apprend que Turenne avait été fait prisonnier proche de l'hôpital de Saint-Louis, gardé pendant une demi-heure, délivré enfin, mais avec un coup de mousqueton au travers du corps dont on assure, dit-il , qu'il est déjà mort !
3103Relation curieuse et remarquable de la pompe royale du jour de Saint-Louis, ensemble les harangues et cérémonies faites à Notre-Dame, et de tout ce qui s'est passé depuis l'heureuse arrivée du roi jusques à présent.1649Paris153103. Relation curieuse et remarquable de la pompe royale du jour de Saint-Louis, ensemble les harangues et cérémonies faites à Notre-Dame, et de tout ce qui s'est passé depuis l'heureuse arrivée du roi jusques à présent. Paris, veuve J. Remy, 1649, 15 pages. Rare.
3104Relation de Bordeaux contenant ce qui s'est passé, depuis la sortie de nos chaloupes, entre l'armée du Parlement et celle du duc d'Épernon jusques au 23 août.1649Bordeaux1231 04. Relation de Bordeaux contenant ce qui s'est passé, depuis la sortie de nos chaloupes, entre l'armée du Parlement et celle du duc d'Épernon jusques au 23 août. Imprimée à Bourdeaux, 1649, 12 pages. Même pièce que la Relation véritable de ce qui s'est passé, depuis la sortie de nos chaloupes , etc.
3105*Relation de ce qui s'est fait et passé au siège du château de Tarascon, le 24 juin.1652Parisnan3105*. Relation de ce qui s'est fait et passé au siège du château de Tarascon, le 24 juin. Paris, Roize, 1652. Bibl. hist., 23488.
3106Relation de ce qui s'est fait et passé en l'emprisonnement du sieur Foulé, maistre des requestes ordinaires (sic) de Sa Majesté, et dans les affaires les plus importantes du Languedoc et de la Guyenne.1652Paris831 06. Relation de ce qui s'est fait et passé en l'empri sonnement du sieur Foulé, maistre des requestes ordi naires (sic) de Sa Majesté, et dans les affaires les plus importantes du Languedoc et de la Guyenne. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Rare.
3107Relation de ce qui s'est fait et passé en Parlement le lundi 7 octobre 1652, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et plusieurs ducs et pairs de France, avec la nouvelle déclaration de Son Altesse Royale pour la paix générale.1652Paris73107. Relation de ce qui s'est fait et passé en Parle ment le lundi 7 octobre 1652, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et plu sieurs ducs et pairs de France, avec la nouvelle dé claration de Son Altesse Royale pour la paix générale. Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages.
3108Relation de ce qui s'est fait et passé touchant les propositions faites au roi, étant en son conseil, la reine présente, par aucuns des principaux créanciers du roi.1651Sans Lieu203108. Relation de ce qui s'est fait et passé touchant les propositions faites au toi, étant en son conseil, la reine présente, par aucuns des principaux créanciers du roi. (S. 1., 1651), 20 pages. Deux parties. La seconde est intitulée : Suite de la relation pré sentée au roi en son conseil sur la dissipation de seize à dix-sept millions de livres des revenus du roi, sur quarante-deux millions de livres dont Sa Majesté doit jouir par chacun an , toutes charges gé néralement déduites . Paris, 1651, 10 pages. Il y eut deux conférences : l'une le 27 avril 1651 , au Palais- Royal ; l'autre le 30, au palais d"Orléans. Les créanciers préten daient que, non-seulement les revenus du roi suffisaient aux dé penses, mais encore qu'il devait rester cinq à six millions de livres pour payer les intérêts des créanciers et quelque chose du capital. Ils soutenaient que si on voulait mettre les fermes aux enchères publiques, au lieu de les continuer par arrêts du conseil, on en au rait des prix plus élevés. Dans la seconde partie, ils présentaient un projet de budget qui s'élevait à quarante et un millions six cent quatre-vingt mille livres. On y remarque pour la maison royale, six millions. Pour les plaisirs du roi, trois cent mille livres. Pour pensions et appointements, trois millions. Pour une armée de cinquante mille hommes, dix-neuf million» cent trente mille livres. Les fermiers publièrent successivement trois mémoires qui don nèrent lieu aux Réponses des principaux créanciers du roy aux fer miers des entrées de Paris contre les trois mémoires qu'ils ont fait imprimer. Ces trois mémoires sont : i . Response des fermiers des entrées ; 2. Response des jermiers des entrées à la requeste présen tée, etc.; 3. Pourfaire voir la justice , etc. Il paraît que cette affaire prend son origine dans un arrêt du conseil, en date du 15 avril 1651, par lequel les fermiers des en trées s'étaient fait accorder un remboursement de plus de sept mil lions. Avant de faire leurs propositions, les créanciers du roi avaient présenté une Requête d'opposition à l'exécution de l'arrêt. On ne trouve pas toujours facilement toutes ces pièces, auxquelles il faut ajouter YExtrait de l'adjudication, etc.
3109Relation de ce qui s'est naguère passé en Guyenne entre le duc d'Epernon et ceux du parti contraire.Sans DateSans Lieu1031 09. Relation de ce qui s'est naguère passé en Guyenne entre le duc d'Epernon et ceux du parti contraire. Orléans, ce 28 juillet 1650, 1 0 pages. Rare. Récit officiel du combat livré par le duc d'Epernon au duc de Bouillon dans les marais de Blanquefort, le 25 juin. à
3110Relation de ce qui s'est passé à Bordeaux le mars 1651 sur la liberté de messieurs les princes.1651Sans Lieu43110. Relation de ce qui s'est passé à Rordeaux le mars 1651 sur la liberté de messieurs les princes. (S. 1., 1651), 4 pages. Curieuse et rare. Les soldats des compagnies bourgeoises portaient à leurs cha peaux des frondes couvertes de rubans bleus, blancs et isabelle. « Il fallut que les enfants goûtassent ce plaisir. Ils firent de leur mouvement une compagnie composée de deux cents , dont le chef n'avoit pas quatorze ans, qui, allant en ordre en queue des com pagnies bourgeoises, chacun sa fronde en la main et une autre en baudrier, firent une salve à leur mode, dont le claquet étoit bien agréable. On vit aussi cinquante chasseurs, montes sur des cou reurs, leur veneur devant qui sonnoit du cor, accompagné d'un guidon qui portoit ces mots : « Nous cherchons le Mazarin, » les quels demandant à chacun par où il passoit , et ne le pouvant ap prendre, après avoir fait une décharge de leurs pistolets, donnè rent les éperons à leurs chevaux pour le suivre dans ces voies ; et crois-je qu'ils sont encore après résolus de le pousser au delà des frontières. »
3111Relation de ce qui s'est passé à l'arrivée de madame la princesse de Condé et de monsieur le duc d'Enguien, son fils, en la ville de Bordeaux, avec l'arrêt de messieurs du Parlement de ladite ville sur ce sujet.1650Sans Lieu83111. Relation de ce qui s'est passé à l'arrivée de raa- dame la princesse de Condé et de monsieur le duc d'Enguien, son fils, en la ville de Bordeaux, avec l'arrêt de messieurs du Parlement de ladite ville sur ce sujet. (S. 1., 1650), 8 pages. Première course du Courrier bordelois.
3112Relation de ce qui s'est passé à l'arrivée du roy au camp devant Estampes, ensemble la défaite de deux régiments des ennemis à la reprise d'une demy lune par les Mazarins.1652Paris83112. Relation de ce qui s'est passé à l'arrivée du royau campdevant Estampes, ensemble la défaite de deux régi ments des ennemis à la reprise d'une demy lune par les Mazarins. Paris , Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
3113Relation de ce qui s'est passé à la cour dans la négociation du sieur de Joyeuse, envoyé de Son Altesse de Lorraine, et ce qui s'est passé au Parlement, aujourd'hui 26 septembre, en présence de messieurs les princes, avec la députation de M. Talon, avocat général, et des six corps des marchands.1652Paris73113 . Relation de ce qui s'est passé à la cour dans la négociation du sieur de Joyeuse, envoyé de Son Altesse de Lorraine, et ce qui s'est passé au Parlement, aujour d'hui 26 septembre, en présence de messieurs les princes, avec la. députation de M. Talon, avocat gé néral, et des six corps des marchands. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.
3114Relation (la) de ce qui s'est passé à la cour en la réception de messieurs les députés du Parlement de Paris.1652Paris731 14. Relation (la) de ce qui s'est passé à la cour en la réception de messieurs les députés du Parlement de Paris. Paris, 1652, 7 pages.
3115Relation de ce qui s'est passé à Marseille dans le voyage de monsieur le comte d'Alais, gouverneur de Provence.1650Sans Lieu73115. Relation de ce qui s'est passé à Marseille dans le voyage de monsieur le comte d'Alais, gouverneur de Provence. (S. 1., mars 1650), 7 pages. Détails curieux sur la révolte de Marseille ; mais je dois dire que la relation est d'un partisan du comte d'Alais. Plus tard les parlementaires l'ont réimprimée avec des remarques sur la fausse relation de -M. le comte d'Alais. Cette édition est sur deux colonnes, la relation d'un côté, les remarques de l'autre.
3116Relation de ce qui s'est passé à Monguyon entre les troupes de monseigneur le Prince, commandées par M. le comte de More (sic), et celles du sieur de Folleville.1652Paris83116. Relation de ce qui s'est passé à Monguyon entre les troupes de monseigneur le Prince, commandées par M. le comte de More (sic), et celles du sieur de Folleville. Paris, Nicolas Vivenay, (25 mai) 1652, 8 pages. Rare.
3117Relation de ce qui s'est passé à Paris depuis l'enlavement du roi jusqu'à présent, envoyée aux provinces.1649Paris83117. Relation de ce qui s'est passé à Paris depuis l'en- lavement du ro' jusqu'à présent, envoyée aux pro- vinces. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1649, 8 pages. Pièce publiée d'ordre du Parlement et par conséquent officielle. Du 6 janvier au 5 février. « Des chambres , composées de députés des cours souveraines , régloient la police et les vivres , les finances , les passeports et les dépêchés. » Il y en a une édition de i pages, sans titre et sans date. L'exem plaire de la bibliothèque de l'Arsenal a été intitulé, apparemment par un contemporain : Motifs envoyés par MM. de la chambre des dépesches aux Parlements et villes du royaume.
3118Relation de ce qui s'est passé à Péronne sur le refus que les habitants ont fait de recevoir et d'ouvrir leurs portes au maréchal d'Hocquincourt, leur gouverneur.1652Paris73118. Relation de ce qui s'est passé à Péronne sur le refus que les habitants ont fait de recevoir et d'ouvrir leurs portes au maréchal d'Hocquincourt, leur gouver neur. Paris y Jean Brunet, 1652, 7 pages. Avant le siège d'Étampes ! Cela n'est pas vrai. Péronne a fermé ses portes au maréchal quand il a pris le parti du prince de Condc ; et alors c'est le marquis d'Hocquincourt, fils du maréchal, qui en était le gouverneur.
3119Relation de ce qui s'est passé à Rome en la promotion de monseigneur le coadjuteur de Paris au cardinalat et en la confirmation faite par Sa Sainteté de l'arrêt de la cour de Parlement de Paris donné contre le cardinal Mazarin.1652Paris83119. Relation de ce qui s'est passé à Rome en la promotion de monseigneur le coadjuteur de Paris au cardinalat et en la confirmation faite par Sa Sainteté de l'arrêt de la cour de Parlement de Paris donné contre le cardinal Mazarin. Paris, 1652, 8 pages. Extrait d'une lettre datée de Rome , écrite à Paris le 23 février 1632.
3120Relation de ce qui s'est passé à Villeneuve d'Agenois par les généreux exploits des habitants de ladite ville sous la conduite de M. le marquis de Théobon, avec le nombre des morts et des prisonniers faits sur l'armée du comte d'Harcourt.1652Paris83120. Relation de ce qui s'est passé à Villeneuve d'Age- nois par les généreux exploits des habitants de ladite ville sous la conduite de M. le marquis de Théobon, avec le nombre des morts et des prisonniers faits sur l'armée du comte d'Harcourt. Sur un imprimé à Bordeaux. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Rare. Le nom de Vivenay sur le titre indique assez l'origine de cette relation.
3121Relation de ce qui s'est passé au combat de Blanquefort, et la reprise de l'île Saint-Georges par les troupes des Bordelois, avec l'arrêt donné par le Parlement contre le duc d'Épernon, le chevalier de La Valette, son frère, et leurs adhérents.1650Sans Lieu83121 . Relation de ce qui s'est passé au combat de Blan- quefort, et la reprise de l'île Saint-Georges par les troupes des Bordelois, avec l'arrêt donné par le Par- • leraent contre le duc d'Épernon, le chevalier de La Va lette, son frère, et leurs adhérents. (S. 1., 1650 8 pages. Deuxième course du Courrier bordelois. On a supprimé ici quelques passages. Voir Relation de ce qui s'est naguère passé en Guyenne, etc.
3122Relation de ce qui s'est passé au Parlement le jeudi 3 octobre, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, et la réponse de la cour au sieur de Joyeuse, avec la prise de trois séditieux mazarins et l'accusation de leurs complices et adhérents et le retour du duc de Guyse.1652Paris83122. Relation de ce qui s'est passé au Parlement le jeudi 3 octobre, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, et la réponse de la cour au sieur de Joyeuse, avec la prise de trois séditieux ma— zarins et l'accusation de leurs complices et adhérents et le retour du duc de Guyse. Paris , Jean Brunet, 1652, 8 pages. Les trois séditieux étaient des gens du peuple qui déclarèrent qu'ils avaient été réunis au cloître de Notre-Dame par un colonel Mouchy, et qu'ils avaient reçu chacun une pièce de trente-quatre sous de la femme d'un avocat nommé Guérin L'auteur ajoute : « On en a reconnu quelques-uns qui ont as sisté à l'émotion de l'Hôtel de Ville ; ce qui fera qu'on les interro gera plus particulièrement pour tirer éclaircissement de beaucoup d'émotions qui sont arrivées dans Paris. » Ainsi, trois mois après l'incendie de l'Hôtel de Ville, les pam phlétaires du parti des princes cherchaient encore à en rejeter la responsabilité sur les factieux mazarins!
3123Relation de ce qui s'est passé aux Thuilleries (sic) entre monseigneur le duc de Beaufort et autres seigneurs.1649Sans Lieu43123. Relation de ce qui s'est passé aux Thuilleries (sic) entre monseigneur le duc de Beaufort et autres sei gneurs. (S. 1., 1649), 4 pages. Rare. C'est l'affaire du jardin de Renard. « Il faut que l'antiquité cède aux merveilles de notre siècle. » Voilà le début !
3124Relation de ce qui s'est passé en l'assemblée tenue à l'Hôtel de Ville de Paris le 21 juillet 1649.1649Paris731 24. Relation de ce qui s'est passé en l'assemblée tenue à l'Hôtel de Ville de Paris le 21 juillet 1649. Paris , Pierre Rocollet, 1649, 7 pages Très-rare. Claude Morlot, imprimeur de la Custode de la reine, avait été enlevé, la veille, au bourreau par la canaille. Il fut résolu dans l'assemblée de l'Hôtel de Ville qu'une députation en irait témoigner ses regrets au roi , au duc d'Orléans , et faire le récit au chance lier et au Parlement. Les colonels , quarteniers , dixainiers promirent de veiller à la paix de la ville.
3125Relation de ce qui s'est passé en l'attaque et prise du château de Dijon et autres places, avec le nombre des morts et des blessés.1652Paris83125- Relation de ce qui s'est passé en l'attaque et prise du château de Dijon et autres places, avec le nombre des morts et des blessés. Paris, J. Chevalier, 1652, 8 pages. Rare. Il n'est question que du château de Dijon
3126Relation de ce qui s'est passé en la dernière assemblée du Parlement, le deuxième jour de ce mois (août 1651 ).1651Paris153126. Relation de ce qui s'est passé en la dernière as semblée du Parlement, le deuxième jour de ce mois (août 1651 ). Paris-, Nicolas Vivenay, 1651 , 1 5 pages.
3127Relation de ce qui s'est passé en la ville de Bordeaux les derniers jours du mois de juillet 1649, lors de la signification de l'interdiction du Parlement.Sans DateParis123127. Relation de ce qui s'est passé en la ville de Bor deaux les derniers jours du mois de juillet 1649, lors de la signification de l'interdiction du Parlement. Paris, s. d. Jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1 2 pages. Le peuple avait fait le verbe argensonner, pour trahir, tromper.
3128Relation de ce qui s'est passé au Parlement le jeudi 3 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et de plusieurs ducs et pairs de France, avec la réponse faite par le roi à M. le marquis de Joyeuse et la réception de M. le duc de Guyse au Parlement, ensemble l'arrêt d'emprisonnement de trois personnes prises dans le palais faisant des cris portant à sédition.1652Paris73128. Relation de ce qui s'est passé au Parlement le jeudi 3 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et de plnsieurs ducs et pairs de France, avec la réponse faite par le roi à M. le marquis de Joveuse et la réception de M. le duc de Guyse au Parlement, ensemble l'arrêt d'emprisonnement de trois personnes prises dans le palais faisant des cris portant à sédition. Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages.
3129Relation de ce qui s'est passé en Parlement, toutes les chambres assemblées, le vendredi 29 décembre 1651, ensemble l'arrêt contre le cardinal Mazarin et ses adhérents.1651Paris83129. Relation de ce qui s'est passé en Parlement, toutes les chambres assemblées, le vendredi 29 dé cembre 1651, ensemble l'arrêt contre le cardinal Mazarin et ses adhérents. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 8 pages. Rare.
3130Relation de ce qui s'est passé le mardi 24 septembre dans le Palais-Royal, avec les noms des principaux de l'assemblée.1652Paris73130. Relation de ce qui s'est passé le mardi 24 sep tembre dans le Palais-Royal, avec les noms des prin- it^ pr |£ (y eipaux de l'assemblée. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 7 pages. C'est la première et la plus rare. Est-ce la plus véridique? Il v a eu ensuite Relation véritable contenant la liste des noms, etc., Deuxième liste contenant les noms, etc.
3131Relation de ce qui s'est passé tant au Palais Royal qu'an Parlement, en faveur de monsieur le prince de Condé, depuis le 21 juillet jusqu'à présent 1651.1651Paris83131 . Relation de ce qui s'est passé tant au Palais Royal qu'an Parlement, en faveur de monsieur le prince de Condé, depuis le 21 juillet jusqu'à présent 1651 . Pa ris, 1651 , 8 pages. C'est une sorte de journal de la cour dont la dernière date pa raît être du 20 août. On y lit, entre autres choses, que le roi et son frère prenaient des bains à Clichy. L'auteur avait apparemment publié d'autres relations ; car il s'ac cuse d'avoir commis des inexactitudes parce que les arrêts des 25 mai et 21 juin étaient venus tard à sa connaissance.
3132Relation de la bataille navale donnée entre les armées de France et d'Espagne sur les mers d'Olleron et de Ré le 9 aoust 1652, avec l'estat des vaisseaux dont les deux armées étaient composées, et les noms des capitaines.1652Paris123132. Relation dela bataille navale donnée entre les ar mées de France et d'Espagne sur les mers d'Olleron et de Ré le 9 aoust 1652, avec l'estat des vaisseaux dont les deux armées étaient composées, et les noms des capitaines. Paris, Nicolas et Jean de La Coets, 1652, 12 pages. Pièce très-curieuse et très-rare. Je vois dans la flotte du duc de Vendôme un capitaine Duquesne, et un capitaine Gabaret dans l'es cadre du comte du Dognon, qui combattait avec les Espagnols.
3133Relation de la défaite d'une compagnie de chevau-légers levée pour le service des rebelles d'Aix.1649Sans Lieu331 33. Relation de la défaite d'une compagnie de che- vau-légers levée pour le service des rebelles d'Aix. (S. 1. 1649.), 3 pages. Rare. 28 juin.
3134Relation de la défaite de l'armée du marquis de Saint-Luc, avec la levée du siège de la ville de Mont-de-Marsan.1652Paris83134. Relation de la défaite de l'armée du marquis de Saint-Luc, avec la levée du siège de la ville de Mont- de-Marsan. Jouxte la copie à Bourdeanx. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Affaire de Miradoux.
3135*Relation de la défaite du chevalier de La Valette (écrite et publiee par Lenet).Sans DateSans Lieunan3135*. Relation de la défaite du chevalier de La Valette (écrite et publiee par Lenet). Mém. de Lenet, p. 296, Coll. Michaud. Peut-être n'est-ce pas le titre exact.
3136Relation de la marche et progrès de l'armée commandée par M. le marquis de Sauvebœuf, général de l'armée du roi sous l'autorité du parlement de Bourdeaux.1649Bordeaux83136. Relation dela marche et progrès de l'armée com- . c t (a■ mandée par M- le marquis de Sauvebœuf, général de l'armée du roi sous l'autorité du Parlement de Bour- deaux. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1649. 8 pages. Il y en a une édition de Paris jouxte la copie, etc.
3137Relation de la paix de la ville de Bordeaux et de la province de Guyenne, faite par l'entremise de monseigneur l'archevêque de Bordeaux, le 4 juin 1649.1649Paris123137. Relation de la paix de la ville de Bordeaux et de la province de Guyenne, faite par l'entremise de mon seigneur l'archevêque de Bordeaux, le 4 juin 1649, Paris, Jean du Crocq, 1649, 12 pages.
3138*Relation de la prise et bataille de Rethel envoyée par le maréchal Du Plessis, général de l'armée du roi.1650Parisnan31 38*. Relation de la prise et bataille de Rethel envoyée par le maréchal Du Plessis, général de l'armée du roi. Paris, 1650. Bib. hist., 23806. Extrait de la Gazette.
3139Relation de la victoire obtenue par les armées de la sérénissime république de Venise sous le commandement de l'illustrissime et excellentissime seigneur Jacques de Riva, capitaine des vaisseaux, contre l'armée turquesque en Asie au port de Foquie, traduit d'italien en françois par N. D. F., et par lui donnée à l'illurissime et excellentissime seigneur Michel Morosini, ambassadeur ordinaire de ladite sérénissime république de Venise auprès du roi très-chrétien.1649Paris83139. Relation de la victoire obtenue par les armées de la sérénissime république de Venise sous le com mandement de l'illustrissime et excellentissime sei gneur Jacques de Riva, capitaine des vaisseaux, contre l'armée turquesque en Asie au port de Foquie, traduit d'italien en françois par N. D. F., et par lui donnée à l'illustrissime et excellentissime seigneur Michel Morosini, ambassadeur ordinaire de ladite sérénissime république de Venise auprès du roi très-chrétien. Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages.
3140Relation de tout ce qui s'est fait et passé à la vie et à la mort de M. le maréchal de Rantzau.1650Paris73140. Relation de tout ce qui s'est fait et passé à la vie et à la mort de M. le maréchal de Rantzau. Paris, 1650, 7 pages. Rare.
3141Relation de tout ce qui s'est fait et passé dans la levée du siège de Miradoux par monsieur le Prince.1652Paris73141. Relation de tout ce qui s'est fait et passé dans la levée du siège de Miradoux par monsieur le Prince. Jouxte la copie imprimee à Bordeaux. Paris, veuve Marette, 1652, 7 pages. Ici la Fronde avoue la levée du siège; mais elle cherche à en atténuer l'effet.
3142Relation de tout ce qui s'est fait et passé de messieurs les princes de Condé, de Conty, du duc de Longueville jusqu'à présent.1651Sans Lieu323142. Relation de tout ce qui s'est fait et passé de mes sieurs les princes de Condé, de Conty, du duc de Longueville jusqu'à présent. (S. 1., 1651), 32 pages. Contrefaçon du Discours au Parlement sur la détention des princes. Cest apparemment ce pamphlet dont P. Coste donne inexacte ment le titre (page 127 de son Histoire du prince de Condé, 2e édi tion , 1695.)
3143Relation de tout ce qui s'est fait et passé en l'armée de monsieur le prince de Condé depuis son départ de Guyenne, avec la déclaration de la ville de Toulouse pour le service des princes.1652Paris73143. Relation de tout ce qui s'est fait et passé en l'ar mée de monsieur le prince de Condé depuis son dé part de Guyenne , avec la déclaration de la ville de Toulouse pour le service des princes. Paris , Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
3144Relation de tout ce qui s'est fait et passé en la députation du corps de la milice de Paris, et l'assurance que le roi a donnée de se rendre le 21 octobre à Paris, avec toute la satisfaction qu'on a désirée de Sa Majesté.1652Paris83144. Relation de tout ce qui s'est fait et passé en la députation du corps de la milice de Paris , et l'assu rance que le roi a donnée de se rendre le 21 octobre à Paris, avec toute la satisfaction qu'on a désirée de Sa Majesté. Paris , Pierre Le Petit , 1652, 8 pages. Il y en a une édition de Rouen , Jean Viret , sur l'imprimé à Paris.
3145Relation de tout ce qui s'est fait et passé en la ville de Bordeaux et province de Guyenne, et la réponse faite par le roi aux députés dudit Parlement et ville de Bordeaux, depuis l'arrivée desdits députés en la ville de Libourne, le 3 août 1650, jusques au 12 dudit mois, ensemble la prise de l'île Saint-Georges, avec les nouvelles apportées à Leurs Majestés, du 12 août 1650, du secours arrivé à Porto-Longone de la galère commandée par le lieutenant du chevalier de Châtellus (sic), renforcée de 510 hommes de guerre, argent et munitions, et la défaite de 1500 paysans révoltés en Catalogne, envoyée à M. le maréchal de Lhôpital.Sans DateParis83145. Relation de tout ce qui s'est fait et passé en la ville de Bordeauxet province de Guyenne, et la réponse faite par le roi aux députés dudit Parlement et ville de Bordeaux, depuis l'arrivée desdits députés en la ville deLibourne, le 3 août 1650, jusques au 12 dudit mois, ensemble la prise de l'île Saint-Georges, avec les nouvelles apportées à Leurs Majestés, du 1 2 août 1650, du secours arrivé à Porto-Longone de la galère commandée par le lieutenant du chevalier de Châtel- lus (sic), renforcée de 510 hommes de guerre, argent et munitions , et la défaite de 1 500 paysans révoltés en Catalogne, envoyée à M. le maréchal de Lhôpital. Paris, Guillaume Sassier, s. d., 8 pages.
3146Relation de tout ce qui s'est passé à l'arrivée des troupes de l'aarchiduc (sic) Léopold , près la ville de Saint-Quentin1652Paris7Relation de tout ce qui s'est passé à l'arrivée des troupes de l'aarchiduc (sic) Léopold, près la ville de Saint-Quentin.
3147Relation (la) de tout ce qui s'est passé au conseil de monsieur le Prince depuis son départ jusques à présent, envoyée à Son Altesse Royale.1652Sans Lieu153147. Relation (la) de tout ce qui s'est passé au conseil de monsieur le Prince depuis son départ jusques à présent, envoyée à Son Altesse Royale. (S. 1., 1652), 1 5 pages. Exposé assez bien fait et peu commun. Il commence au premier départ de Mazarin pour finir à sa rentrée.
3148Relation de tout ce qui s'est passé au Parlement le huitième juillet.1651Sans Lieu73148. Relation de tout ce qui s'est passé au Parlement le huitième juillet. (S. 1., 1651), 7 pages.
3149Relation de tout ce qui s'est passé au Parlement le 7 juillet 1651, touchant la déclaration de messieurs les princes contre le cardinal Mazarin et ses adhérents.1651Paris143149. Relation de tout ce qui s'est passé au Parlement le 7 juillet 1651 , touchant la déclaration de messieurs les princes contre le cardinal Mazarin et ses adhé rents. Paris, 1651, 14 pages. J'en ai vu une autre édition , de Rouen , jouxte la copie impri mée à Paris, chez Guillaume Sassier, 1651. Donc en tout trois éditions. ■
3150*Relation de tout ce qui s'est passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux en 1649.1650Parisnan3150*. Relation de tout ce qui s'est passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux en 1649. Paris, 1650. Bib. hist., 23048.
3151Relation d'un complot formé en la ville de Rheims pour poignarder le cardinal Mazarin, et la façon dont il a été découvert, et les noms des complices.1652Paris73151. Relation d'un complot formé en la ville de Rheims pour poignarder le cardinal Mazarin, et la façon dont il a été découvert, et les noms des com plices. Paris, P. Vallée, 1652, 7 pages. Rare. Mazarin quittait la France. Dans le village de Gisi, près de Reims , la ferme d'un paysan fut brûlée. Ce paysan résolut de tuer le cardinal pour s'en venger. Il se rendit auprès de lui avec un valet , tous deux armés de poignards ; mais un garde les ayant repoussés , le valet tira son arme et voulut le frapper. On les ar rêta. Us avouèrent leur projet ; et le cardinal les renvoya en fai sant donner quelque argent au paysan. Cela peut être vrai ; mais je ne le garantis pas.
3152Relation des avantages remportés par l'armée de monseigneur le Prince sur les troupes de monsieur le comte d'Harcourt.1651Bordeaux83152. Relation des avantages remportés par l'armée de monseigneur le Prince sur les troupes de monsieur le comte d'Harcourt. Bordeaux, Guillaume de La Court, 1651 , 8 pages. Rare. Il suffira de dire que de La Court était l'imprimeur privilégié de monsieur le Prince.
3153Relation des députés du Parlement, séant à Pontoise, pour l'éloignement de M. le cardinal Mazarin.1652Pontoise43153. Relation des députés du Parlement, séant à Pon- toise, pour Péloignement de M. le cardinal Mazarin. Ponloise , Julien Courant, 1652, 4 pages. La veuve Courant , de Rouen , en a donné une autre édition jouxte la copie , etc.
3154Relation des dernières nouvelles du siège de la ville de Rordeaux, avec la prise et conservation du faubourg Saint-Seurin et état de l'armée du roi, avec le nombre des blessés et des prisonniers.1650Paris83154. Relation des dernières nouvelles du siège de la ville de Rordeaux, avec la prise et conservation du faubourg Saint-Seurin et état de l'armée du roi, avec le nombre des blessés et des prisonniers. Paris , Martin Berlay, 1650 , 8 pages. Relation royaliste et rare. La poste de la Tricherie, entre Châtelleraut et Poitiers , s'appe lait alors de la Torcherie.
3155Relation des mois de juin et juillet 1652, contenant ce qui s'est passé pour le soulagement des pauvres des fauxbourgs de Paris; l'établissement commencé à Palaiseau, Ètampes, et ès environs; ensemble la suite de ce qui s'est fait en Picardie et en Champagne.1652Sans Lieu83155. Relation des mois de juin et juillet 1652, conte nant ce qui s'est passé pour le soulagement des pau vres des fauxbourgs de Paris ; l'établissement com mencé à Palaiseau, Ëtampes, et ès environs ; ensemble la suite de ce qui s'est fait en Picardie et en Cham pagne. (S. 1., 1652), 8 pages. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours des pauvres. Il y en a une édition qui porte au titre : Relation générale, et qui n'est que de 4 pages.
3156Relation des plaisantes singeries du prétendu Parlement de Pontoise, avec l'extrait du premier arrêt qu'il a donné pour l'éloignement de Mazarin.1652Paris1031 56. Relation des plaisantes singeries du prétendu Par- lementde Pontoise, avec l'extrait du premier arrêt qu'il a donné pour l'éloignement de Mazarin. Paris, Pierre Grandin, 1652, 10 pages. Même pièce que Y Arrêt de la tour de Parlement de Pontoise.. du U août 16K2.
3157Relation des réjouissances de la ville de Bourdeaux sur la nomination de monseigneur le prince de Condé au gouvernement de Guyenne, selon la teneur d'une lettre adressée au R. P. C. C.1651Paris83157. Relation des réjouissances de la ville de Bour- deaux sur la nomination de monseigneur le prince de Condé au gouvernement de Guyenne, selon la teneur d'une lettre adressée au R. P. C. C. Paris , Pierre Boulanger, 1651, 8 pages. Datée du 26 mai. Elle est rare et d'autant plus précieuse que dom Devienne ne parle pas de ces réjouissances. Le sieur Gay et le sieur de La Chausse avaient célébré ce grand événement en vers et en prose.
3158*Relation du combat de Bleneau, publiée par ordre de Mazarin.Sans DateSans Lieunan3158*. Relation du combat de Bleneau, publiée par ordre de Mazarin. Ramsay, Hist. de Turenne, t. I", p. 290. Peut-être n'est-ce pas le titre exact. Ramsay n'a-t-il pas voulu parler de la Nouvelle extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé en Champagne ? etc.
3159Relation (la) du conseil tenu à Épernay entre quatre maréchaux de France et le cardinal Mazarin sur l'arrivée de monseigneur le duc de Guyse avec six mille hommes au service de monseigneur le prince de Condé, et sur le dessein que ledit cardinal a de rentrer dans l'État à main armée.1652Sans Lieu203159. Relation (la) du conseil tenu à Épernay entre quatre maréchaux de France et le cardinal Mazarin sur l'arrivée de monseigneur le duc de Guyse avec six mille hommes au service de monseigneur le prince de Condé, et sur le dessein que ledit cardinal a de rentrer dans l'État à main armée. (S. 1., 1652), 20 pages. Les quatre maréchaux sont : Hocquincourt , Aumont , Fabert et de G. (Grancei ou Grammont). Cette pièce a paru également sous le titre de : le Résultat du con seil tenu à Épernay, etc.
3160Relation du 12 septembre touchant ce qui s'est fait et passé dans l'armée de messieurs les princes, et leur campement pour investir l'armée du maréchal de Turenne, avec la prise de quantité de prisonniers.1652Paris83160. Relation du 12 septembre touchant ce qui s'est fait et passé dans l'armée de messieurs les princes, et leur campement pour investir l'armée du maréchal de Turenne, avec la prise de quantité de prisonniers. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Écrite par un officier des princes et datée du camp de Limet, le 12 septembre.
3161Relation du secours jette dans Villeneuve d'Agenois par M. le comte de Marchin (sic), lieutenant général des armées du roi sous l'autorité de M. le Prince, avec la prise de La Serre Balthazar, près Bazas.1652Paris83161 . Relation du secours jette dans Villeneuve d'Age- nois par M. le comte de Marchin (j/c) , lieutenant général des armées du roi sous l'autorité de M. le Prince , avec la prise de La Serre Balthazar, près Ba- zas. Sur un imprimé à Bordeaux. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Rare.
3162Relation du succès emporté sur les troupes de monsieur le Prince par M. Bougy sous les ordres de monsieur le comte d'Harcourt, avec la défaite de 500 chevaux.1652Paris73162. Relation du succès emporté sur les troupes de monsieur le Prince par M. de Bougy sous les ordres de monsieur le comte d'Harconrt, avec la défaite de 500 chevaux. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages. Officiel.
3163Relation du voyage du roi depuis son départ de Paris jusques à cejourd'huy 6ᵉ octobre 1651, arrivé à Aubigny.1651Paris73163. Relation du voyage du roi depuis son départ de Paris jusques à cejourd'huy 6e octobre 1651, arrivé à Aubigny. Paris, 1651 , 7 pages. Une autre édition , s. 1. n. d., 3 pages, ajoute au titre ces mots : Où les députés de Bourges sont venus rendre leurs devoirs à Sa Ma jesté. Enfin, il y en a une troisième édition de Rouen, s. d., i pages. *f
3164Relation envoyée par un gentilhomme de Provence à un de ses amis de Paris, sur ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet de quelques factieux, qui vouloient y causer du désordre, et de l'arrêt du Parlement donné contr'eux.1651Paris63164. Relation envoyée par un gentilhomme de Pro- venee à un de ses amis de Paris, sur ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet de quelques factieux, qui vou- loient y causer du désordre, et de l'arrêt du Parlement donné contr'eux. Paris, 1651, 6 pages. Rare. Les factieux sont ici les partisans des princes.
3165Relation escrite de Poictiers,du XX janvier MDLII, contenant les avantages emportés sur l'armée de M. le Prince par l'armée du roy.1652Paris63165. Relation escrite de Poictiers,du xx janvier mdclii, contenant les avantages emportés sur l'armée de M. le Prince par l'armée du roy. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1652, 6 pages. Combat de Saint-André. Affaire de la dame de Jonsac. Voir le Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'arrivée du cardi nal Muzarin vers Sa Majesté , etc.
3166Relation et procès-verbal de ce qui s'est passé du depuis la mort de feue madame la Princesse en toutes les cérémonies et pompes funèbres pour icelle.1651Paris233166. Relation et procès-verbal de ce qui s'est passé du depuis la mort de feue madame la Princesse en toutes les cérémonies et pompes funèbres pour icelle. Paris, Charles Chenault , 1651, 23 pages. Très-curieuse et très-rare. On ne lira pas sans intérêt le récit Le jeudy matin (21 janvier 165I) sur les huit heures, le maistre des cérémonies se trouva en la Sainte-Chapelle, d'où il partit revestu d'une robe de deuil à grande queue traînante , portée par l'un des siens aussi en deuil , le chaperon avalé sur les épaules et un bonnet quarré en teste , son espée au costé , botté et éperonné, tenant son bâton de commandement à la main,marchans devant luy les héraults en titre de Valois, Anjou, XaintoMge et Artois, deux à deux, le roy d'armes seul , tous vestus de robe de deuil , le chaperon avalé , leurs toques de velours raz sur la teste, et pardessus icelles leurs cottes d'armes , tenant en main leur caducée couvert de crêpe. Après le maistre des cérémonies estoient les proclamateurs et huict des siens tous vestus de deuil ; ensuite les vingt-sept jurés crieurs en robes noires , portant (levant et derrière d'icelles des écussons des armes de la feue princesse , chacun leur clochette en main , excepté le sieur Spcns qui n'avoit pas aussi d' écussons, iceluy or donné pour faire dans les compagnies les proclamations. En cet ordre ledit sieur de Sainctot marcha droit au parquet des gens du rov. auxquels leur ayant fait entendre le sujet pour lequel il venoit de la part du roy en la compagnie, ils s'acheminèrent ensemble- ment vers la grand'chambre. « Les sieurs Talon et Fouquet , avocat et procureur général , en trèrent premièrement en icelle , où ils trouvèrent le Parlement assemblé , auquel ils firent entendre que le sieur de Sainctot estoit à la porte, accompagné de héraults et d'une suite de personnes , mesme de vingt-sept crieurs en habits de deuil , lequel venoit leur parler de la part du roy. Au mesme temps luy fut envoyé le sieur Guyet , greffier, pour luy dire d'entrer ; lesdits héraults marchans devant luy saluèrent à l'entrée que le roy avoit de faire ho norer la mémoire de feue madame la princesse douairière de Coudé, de laquelle il avoit toujours fait une estime très particulière, tant pour le mérite de sa personne que pour les rares vertus qu'elle possédoit; que Sa Majesté vouloit qu'il ne fût rien obmis de toutes les choses accoustumées pour celles de sa qualité et du rang qu'elle tenoit en France , et que les prières nécessaires pour le repos de son âme lui fussent rendues ; qu'à cet effect elle avoit ordonné lui estre fait un service et pompe funèbre en l'église des Cordeliers de Paris , le 22e du mois , laquelle sembleroit imparfaite si elle n'estoit honorée de la principale compagnie de son royaume et de toutes les autres qui faisoient présentement corps à Paris ; pour ce sujet Sadite Majesté Iuy avoit commandé de leur en donner avis et leur faire entendre qu'ils eussent à s'y trouver en corps et avec le plus d'honneur qu'ils pourroient rendre à cette action ; de quoy elle avoit bien voulu , outre l'ordre qu'il leur venoit de faire sçavoir de sa part , leur en escrire encore afin qu'ils fussent plus particulière ment informés de ses intentions par cette lettre de cachet qu'il leur rendoit , laquelle il mit es mains du sieur Doujat. Et d'autant que le Parlement estoit assemblé , la lecture en fut faicte par le sieur Boi- leau , aussi greffier dudit Parlement , après laquelle achevée t mon sieur le premier président répondit : que la compagnie ne man-* queroit d'exécuter les ordres du roy, et d'en user ainsi qu'elle avoit accoustumé en pareille occasion. Ensuite de quoy ledit sieur de Sainctot advertit le roy d'armes qu'il fit faire sa proclamation ; dont les vingt-sept crieurs estant comme en forme de peloton le long du mur de la grand'chambre du costé de la grande salle, ils sonnèrent par trois fois leurs clochettes d'un son lugubre et posé ; et ledit Spens, s'estant advancé au milieu de ladite grand'chambre derrière le barreau , dit à haute voix : « Messieurs , priez Dieu pour l'âme de très-haute , très-puissante et très-excellente princesse Charlotte-Margueritte de Montmo rency. Priez Dieu pour l'âme , etc. , « Veufve du très-haut, très-puissant, très-illustre et magnanime prince Henry de Bourbon , prince de Condé , premier prmeé du sang , premier pair et grand maistre de France , duc d' Anguyen (rie), d'Albret, de Châteauroux et de Montmorency gouverneur et lieutenant général pour le roy en ses païs et duchés de Bresse, Bourgogne et Berry ; laquelle est trespassée en la ville de Chas- tillon sur Oyse, le vendredy 22e du présent mois. Pour l'âme dela- quelle se feront les services et prières en l'église des pères Corde- liers du grand couvent ; auquel lieu ce jourd'huy après midy se ront dites vespres et vigiles des morts , pour y estre demain , dix heures du matin , célébré un service solennel. Priez Dieu qu'il en ait l'âme. »
3167Relation (la) extraordinaire contenant le traité de Mazarin avec le Parlement d'Angleterre, ensemble les articles de composition pour le lieu de sa retraite dans la ville de Londres.1651Paris143167. Relation (la) extraordinaire contenant le traité de Mazarin avec le Parlement d'Angleterre, ensemble les articles de composition pour le lieu de sa retraite dans la ville de Londres. Paris, 1651, 14 pages. Même pièce que V Entretien secret du cardinal Mazarin avec la république d'Angleterre , etc.
3168Relation extraordinaire contenant tout ce qui s'est passé dans la ville de Bordeaux depuis l'entrée de Sa Majesté jusques à sa sortie, avec les particularités de ce qui s'y est passé jusques à présent.1650Bordeaux83168. Relation extraordinaire contenant tout ce qui s'est passé dans la ville de Bordeaux depuis l'entrée de Sa Majesté jusques à sa sortie, avec les particularités de ce qui s'y est passé jusques à présent. Bordeaux, Jean Millanges, 1650, 8 pages. Il y en a une édition de Paris jouxte la copie. L'évéque de Dol , Cohon , prêcha sur la paix et sur les devoirs des sujets envers leurs souverains. Il fut interrompu par les cris de vive le Roi!
3169Relation extraordinaire de ce qui s'est passé en Provence en faveur de messieurs les princes, avec la réunion de la maison royale.1651Paris153169. Relation extraordinaire de ce qui s'est passé en Provence en faveur de messieurs les princes, avec la réunion de la maison royale. Paris, 1651, 15 pages. Ce pamphlet est aussi curieux que rare. Il s'agit des fêtes célébrées à Marseille pour la délivrance des princes, depuis le 27 février jusqu'au 6 mars, le vendredi 3 ex cepte : distributions aux hôpitaux et aux pauvres , banquets pu blics, bals, mascarades, feux de joie, etc. Les princes palatins, Robert et Maurice , qui étaient sur un vaisseau dans le port , des cendirent à terre pour se mêler aux bourgeois. Parmi les réjouissances de la jeunesse, il y en eut une troope qui sur les onze heures du soir sortant du cabaret firent allumer un grand feu dans la place d'armes, et tout en dansant, chantant à l'entour, y jettèrent premièrement leurs chapeaux , ensuite leurs pourpoints , leurs hauts de chausse et le reste de leurs habits , et ne se réservèrent que leurs chemises pour s'en retourner chez eux. Il y en eut d'autres qui , pour enchérir, se plongèrent tout vêtus dans la mer pour en sortir tout mouillés et avoir prétexte de chan ger d'habits et masques toute la nuit. « C'étoit merveille de voir les femmes, vêtues en amazones, tirer le mousquet et manier les armes aussi adroitement que si ç' eussent été des hommes. »
3170Relation fidèle de ce qui s'est passé de plus remarquable au Parlement depuis 10 février 1649 jusquesà la fin du mois, envoyée aux provinces.1649Paris123170. Relation fidèle de ce qui s'est passé de plus re- (f F. 2/(53) marquable au Parlement depuis le 10 février 1649 jusques à la fin du mois , envoyée aux provinces. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649,yJ-fpages. 10 Suite de la pièce intitulée : Relation de ce qui t'est passé à Paris depuis l'enlèvement du roi, etc. Elle a été publiée aussi d'ordre du Parlement. , s .ç. (çq) Il y en a une édition de Rouen chez David du Petitval et Jean ^ / Viret, 1649, 12 pages.
3171Relation générale contenant au vrai ce qui s'est passé entre les deux armées (de Turenne et du duc de lorraine), à Villeneuve-Saint-Georges, entre le quinzième et le seizième juin 1652.1652Paris73171. Relation générale contenant au vrai ce qui s'est passé entre les deux armées (de Turenne et du duc de lorraine), à Villeneuve-Saint-Georges, entre le quin zième et le seizième juin 1652. Paris, Pierre de Mir- ville, 1652, 7 pages. Rare. Imprimée le 16. La retraite du duc de Lorraine n'y est annon cée que comme un bruit.
3172Relation générale de tout ce qui s'est fait et passé dans la ville d'Orléans depuis l'arrivée de Mademoiselle, avec le récit de tout ce qui s'est passé dans la ville de Paris depuis sa sortie.1652Paris83172. Relation générale de tout ce qui s'est fait et passé dans la ville d'Orléans depuis l'arrivée de Mademoi selle, avec le récit de tout ce qui s'est passé dans la ville de Paris depuis sa sortie. Paris ,i Jean Pétri nal , 1652, 8 pages. Nouvelles du théâtre de la guerre , du 5 au 10 avril. Très-peu de choses sur Orléans.
3173Relation générale des mois de juin te juillet 1652 , contenant ce qui s'est passé pour le soulagement des pauvres des faubourgs de Paris; l'établissement commencé à Palaiseau, Estampes et ès environs; ensemble la suite de ce qui s'est fait en Picardie et Champagne.1652Sans Lieu43173. Relation générale des mois de juin te juillet 1652 , contenant ce qui s'est passé pour le soulage ment des pauvres des faubourgs de Paris; l'établisse ment commencé à Palaiseau, Estampes et ès environs ; en semble la suite de ce qui s'est fait en Picardie et Champagne. (S. 1., 1652), 4 pages. Il y en a une édition de 8 pages , avec le même titre exacte ment , moins le mot générale. Voir le Mandement de l'archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
3174Relation générale et véritable de tout ce qui c'est (sic) fait au procès du roi de la Grand' Bretagne, son arrêt et la manière de son exécution, avec la harangue faite par Sadite Majesté sur l'échafaud, traduit d'anglois en françois par J. Ango, interprète de ladite langue, sur l'imprimé à Londres par François Coles.1649Sans Lieu163174. Relation générale et véritable de tout ce qui c'est (sic) fait au procès du roi de la Grand' Bretagne, son arrêt et la manière de son exécution, avec la ha- rangue faite par Sadite Majesté sur l'échafaud, traduit /A *- s d'anglois en françois par J. Ango, interprète de ladite langue, sur l'imprimé à Londres par François Coles. (S. 1., 1649), 16 pages. Elle a été publiée également sous le titre de Récit véritable, etc.
3175Relation nouvelle de ce qui s'est passé à la cour tant au sujet de l'assemblée du Parlement de Paris, le 25ᵉ jour de juin 1652, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, que sur l'émotion populaire arrivée le même jour ès environs du palais.1652Paris73175. Relation nouvelle de ce qui s'est passé à la cour tant au sujet de l'assemblée du Parlement de Paris, le 25* jour de juin 1652, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, que sur l'émotion populaire arrivée le même jour ès environs du palais. Paris, A. Chouqueux, 1652, 7 pages.
3176Relation nouvelle de la défaite des trouppes du comte d'Harcourt par l'armée de Son A. R., commandé par M.le prince de Conty, près Bordeaux, où il est demeuré plus de six cens chevaux des ennemis sur la place et deux cens pris prisonniers avec tous leurs bagages.1652Paris83176. Relation nouvelle de la défaite des trouppes du comle d'Harcourt par l'armée de Son A. Recomman dée parM. le prince deConty, près Bordeaux, où il est demeuré plus de six cens chevaux des ennemis sur la place et deux cens pris prisonniers avec tous leurs ba gages. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
3177Relation sommaire et véritable de tout ce qui s'est passé au Parlement dans les deux dernières assemblées tenues les vendredi et samedi 12 et 13 d'avril, en présence et avec les suffrages de messeigneurs les duc d'Orléans et prince de Condé.1652Paris163177. Relation sommaire et véritable de tout ce qui s'est passé au Parlement dans les deux dernières assemblées tenues les vendredi et samedi 1 2 et 13 d'avril, en pré sence et avec les suffrages de messeigneurs les duc d'Orléans et prince de Condé. Paris, veuve J. Guil lemot, 1652, 16 pages. Rare.
3178Relation véritable contenant ce qui s'est passé au palais d'Orléans touchant le discours fait par M. de Penis, trésorier de France, le vendredi 10 mais 1652, au nom des bourgeois de la vile de Paris, qui étoient ce jour là assemblés audit palais au nombre de plus de dix mille, avec l'adjonction des habitants de ladite ville aux intentions et armes de Son Altesse Royale pour donner la chasse au cardinal Mazarin.1652Paris83178. Relation véritable contenant ce qui s'est passé au palais d'Orléans touchant le discours fait par M. de Penis, trésorier de France, le vendredi 10 mai 1652, au nom des bourgeois de la ville de Paris, qui étoient ce jour là assemblés audit palais au nombre de plus de dix mille , avec l'adjonction des habitants de ladite ville aux intentions et armes de Son Altesse Royale pour donner la chasse au cardinal Mazarin. Paris, Alexandre Lesselin, 1652, 8 pages. Rare. Le discours du sieur de Penis peut bien passer pour une de mande d'explications sur les négociations des princes ; et le duc d'Orléans l'a compris ainsi ; car il se justifie dans sa réponse. Il dit que les princes font la guerre et qu'ils n'auront jamais de paix avec le Mazarin. Et la relation a été publiée par permission expresse du prince. Voir la Harangue de M. de Penis.. . faite à Son Altesse royale , etc.
3179Relation véritable contenant l'état du siège de la ville d'Etampes et ce qui s'est passé aux attaques des 6 e 7 juin entre les troupes de Son Altesse Royale, commandées par les comtes de Tavannes, baron de Clinchamp et de Vallon, et celles du maréchal de Turenne, avec la réponse de Son Altesse Royale à messieurs les députés du Parlement sur le sujet de l'arrivée des troupes du duc de Lorraine.1652Paris83179. Relation véritable contenant l'état du siège de la ville d'Etampes et ce qui s'est passé aux attaques des 6 e 7 juin entre les troupes de Son Altesse Royale, com mandées par les comtes de Tavannes, baron de Clin- champ et de Vallon, et celles du maréchal de Turenne, avec la réponse de Son Altesse Royale à messieurs les députés du Parlement sur le sujet de l'arrivée des troupes du duc de Lorraine. Paris, Jacques Le Gen til, 1652, 8 pages. Rare. « Les volontaires aux écharpes vertes qui sont les braves et la plus ferme défense du parti Mazarin. »
3180Relation véritabie contenant la chasse donnée au comte d'Harcourt devant Bordeaux, avec la défaite de son arrière-garde et l'arrivée du courrier du duc de Lorraine.1652Paris83180. Relation véritabie contenant la chasse donnée au comte d'Harcourt devant Bordeaux, avec la défaite de $oç arrière-garde et l'arrivée du courrier du duc de Lorraine. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. EUe se continue par celle qui suit :
3181Relation véritable contenant la défaite de l'arrière-garde de l'armée du comte d'Harcourt par les troupes de monseigneur le Prince, commandées par le sieur Marsin, avec la prise de la ville de Miradoux, où il a été fait douze cents prisonniers de guerre.1652Paris63181 . Relation véritable contenant la défaite de l'arrière- garde de l'armée du comte d'Harcourt par les troupes de monseigneur le Prince, commandées par le sieur Marsin, avec la prise de la ville de Miradoux, où il a été fait douze cents prisonniers de guerre. Paris, Jean Brunet, 1652, 6 pages. Version frondeuse et menteuse. On sait que Miradoux ne fut pas pris.
3182Relation véritable contenant la défaite des forces que le maréchal de La Meilleraye envoyoit contre Angers, par monseigneur le duc de Rohan.1652Angers83182. Relation véritable contenant la défaite des forces que le maréchal de La Meilleraye envoyoit contre An gers, par monseigneur le duc de Rohan. Angers, Jean Martin, (1652), 8 pages. Il y en a une édition de Paris jouxte la copie. On sait qu'il s'agit d'un combat fluvial.
3183Relation véritable contenant la liste des noms de ceux qui étoient en l'assemblée faite le mardi 24 septembre 1652 au falais-Royal, avec l'exhortation que Mademoiselle, fille de Son Altesse Royale, fit à cette assemblée séditieuse, et l'ordre que Son Altesse Royale mit pour faire arrêter la sédition.1652Paris83183. Relation véritable contenant la liste des noms de ceux qui étoient en l'assemblée faite le mardi 24 sep tembre 1652 au falais-Royal , avec l'exhortation que Mademoiselle, fille de Son Altesse Royale, fit à cette assemblée séditieuse, et l'ordre que Son Altesse Royale mit pour faire arrêter la sédition. Paris, Laurent Laureau, 1652, 8 pages. La liste ne contient que 31 noms. On en a publié une suite sous le titre de Deuxième liste conte nant les noms , etc.
3184Relation (la) véritable contenant la prise de la ville et château par force (sic) de Montargis par l'armée de Son Altesse Royale.1652Paris831 84. Relation (la) véritable contenant la prise de la ville et château par force (sic) de Montargis par l'armée de Son Altesse Royale. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Rare.
3185Relation (la) véritable contenant la prise par force de Pont en Saintonge par l'armée de monseigneur le prince de Condé, commandée par monseigneur le prince de Tarente, fils aîné de monseigneur de La Trémouille, duc et pair de France, avec autres avantages emportés sur le comte d'Harcourt, apportés ( sic) à Son Altesse Royale.1652Sans Lieu63185. Relation (la) véritable contenant la prise par force de Pont en Saintonge par l'armée de monsei gneur le prince de Condé, commandée par monsei gneur le prince de Tarente, fils aîné de monseigneur de La Trémouille , duc et pair de France, avec au tres avantages emportés sur le comte d'Harcourt , apportés ( sic) à Son Altesse Royale. (S. 1. , 1652) , 6 pages. C'est, je crois, la seule pièce où j'aie pu lire l'éloge du prince
3186Relation véritable contenant la sortie par force du duc d'Épernon hors la ville de Dijon, avec le siège du château de ladite ville par les habitants d'icelle.1652Paris73186. Relation véritable contenant la sortie par force du duc d'Épernon hors la ville de Dijon, avec le siège du château de ladite ville par les habitants d'icelle. Paris, J. Brunet, 1652, 7 pages. Rare. Les vicomte majeur et échevins de Dijon ont dénoncé ce pam phlet aux prévôt des marchands et échevins de Paris ; mais je né vois pas qu'il ait été donné suite à leur plainte. (Lettre de messieurs les vicomte majeur et échevins
3187Relation (la) véritable contenant le grand combat donné entre l'armée de Son Altesse Royale, commandée par M. le Prince et M. le duc de Nemours, contre les troupes du cardinal Mazarin par le maréchal d'Hocquincourt.1652Paris73187. Relation (la) véritable contenant le grand combat donné entre l'armée de Son Altesse Royale, comman dée par M. le Prince et M. le duc de Nemours, contre les troupes du cardinal Mazarin par le' maréchal d'Hocquinoourt. Paris , Jean Brunet, 1652, 7 pages. C'est ici la première nouvelle du combat de Bleneau; mais les frondeurs ne s'en tinrent pas là. Ils publièrent successivement le Second courrier de la bataille , etc. , et le Dernier courrier envoyé à Son Altesse Royale par le prince de Condé, etc.
3188Relation véritable contenant le grand combat donné entre les troupes de Son Altesse Royale et celle du C. M. à l'attaque d'Ètampe.1652Paris83188. Relation véritable contenant le grand combat donné entre les troupes de Son Altesse Royale et celle du C. M. à l'attaque d'Étampes. Paris , Jean Brunet, 1652, 8 pages. Il s'agit du coup de main tenté parTurenne après le passage de Mademoiselle. L'auteur en fait une victoire des princes.
3189Relation véritable contenant les articles accordés à madame la Princesse et à monsieur le duc d'Anguien, sous le bon vouloir et plaisir du roi, en conséquence de la paix de Bordeaux, publiée le 17 octobre 1650, en présence des sieurs de Saint-Août, comte de Charteaumeillan et d'Alvimare, sous-gouverneur de mon seigneur le duc d'Anjou, envoyés par Leurs Majestés, et le sieur Laisné (Lenet), conseiller ordinaire du roi en ses conseils d'Etat et privé, envoyé par madame la Princesse en exécution desdits articles, avec amnistie aux sieurs deChambois (sic), comte de Bussy Rabutin, Montatère, Delignon, Degamille et autres, fait à Montrond le 23 octobre 1650.Sans DateParis73189. Relation véritable contenant les articles accordés à madame la Princesse et à monsieur le duc d'Anguien, sous le bon vouloir et plaisir du roi, en conséquence de la paix de Bordeaux, publiée le 17 octobre 1650, en présence des sieurs de Saint-Août, comte de Char teaumeillan et d'Alvimare, sous-gouverneur de mon seigneur le duc d'Anjou, envoyés par Leurs Majestés, et le sieur Laisné (Lenet), conseiller ordinaire du roi en ses conseils d'Etat et privé, envoyé par madame la Princesse en exécution desdits articles, avec amnistie aux sieurs deChambois (sic), comte de Bussy Rabutin, Montatère, Delignon, Degamille et autres, fait à Montrond le 23 octobre 1650- Paris, Guill. Sassier, Sans Date, 7 pages. Il n'y a que le traité particulier pour la pacification du Berri et l'évacuation de Montrond.
3190Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé à Bordeaux, ensemble la défaite des troupes mazarines par l'armée de monseigneur le PrinCe, avec la prise de Soubise par M. le prince de Tarente.1652Paris63190. Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé à Bordeaux, ensemble la défaite des troupes mazarines par l'armée de monseigneur le PrinCe, avec la prise de Soubise par M. le prince de Tarente. Pa ris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages.
3191Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé à Mantes à l'arrivée des troupes conduites par M. le duc de Nemours, avec la marche de ladite armée.1652Paris831 91 . Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé à Mantes à l'arrivée des troupes conduites par M. le duc de Nemours, avec la marche de ladite armée. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Rare.
3192Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé au conseil du roi sur les remontrances de messieurs le maréchal de Lhopital, Le Fèvre, cidevant prévôt des marchands, et les députés, avec la réformation des articles de la cour pour la paix donnés aux députés, et la réponse de Son Altesse Royale à messieurs les échevins au palais d'Orléans.1652Paris83192. Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé au conseil du roi sur les remontrances de mes sieurs le maréchal de Lhopital, Le Fèvre, cidevant prévôt des marchands, et les députés, avec la réforma tion des articles de la cour pour la paix donnés aux députés, et la réponse de Son Altesse Royale à mes sieurs les échevins au palais d'Orléans. Paris, Jean Brunet, 1052, 8 pages. II n'est pas le moins du monde question de la réformation. Le maréchal de L'Hôpital est relégué dans une de ses maisons auprès de Saint-Germain. Dans VAvis sincère du maréchal, etc., il est arrêté. E sempre bene.
3193Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée du Parlement du 8 juillet, tant pour l'union générale que pour le soulagement de la ville de Paris, avec l'arrivée des troupes de l'archiduc Léopold sous la conduite du duc de Wittemberg.1652Paris83193. Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée du Parlement du 8 juillet, tant pour l'union générale que pour le soulagement de la ville de Paris, avec l'arrivée des troupes de l'archiduc Léopold sous la conduite du duc de Wittemberg. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Peu commune. C'est ici une apologie de l'incendie de l'Hôtel de Ville , qui est attribué aux bourgeois !
3194Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée du Parlement, le samedi 13 juillet, sur la réponse du roi à messieurs les députés.1652Paris73194. Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé en l'assemblée du Parlement, le samedi 1 3 juil let, sur la réponse du roi à messieurs les députés. Pa ris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.
3195Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé au Parlement dans les dernières assemblées, et de l'arrivée de Leurs Majestés devant la ville d'Orléans et le refus de l'entrée du cardinal Mazarin.1652Paris83195. Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé au Parlement dans les dernières assemblées, et de l'arrivée de Leurs Majestés devant la ville d'Orléans et le refus de l'entrée du cardinal Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. On y trouve encore des nouvelles de Bordeaux, de Saintes, etc.
3196Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé en Parlement, le samedi 19 octobre 1652, en présence de Son A. Royale, sur le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris.1652Paris83196. Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé en Parlement, le samedi 19 octobre 1652, en présence de Son A. Royale, sur le retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.
3197Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à Bordeaux touchant la paix qu'il a plu au roi d'y envoyer.1652Sans Lieu83197. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à Bordeaux touchant la paix qu'il a plu au roi d'y en voyer. (S. 1., 1652), 8 pages.
3198Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à Gravelines.1652Paris83198. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à Gravelines. Paris, 1652, 8 pages. Rare.
3199Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à l'attaque de la ville de La Réole en Guyenne, et les généreuses sorties des habitants sur les troupes mazarines.1652Bordeaux83199. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à l'attaque de la ville de La Réole en Guyenne , et les généreuses sorties des habitants sur les troupes nia/a- rines. Bordeaux, Guillaume de La Court, 1652, 8 pages. Le jour de l'Ascension. Il y a de cette relation une édition de Paris jouxte la copie ; et cependant elle est rare encore.
3200Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à la prise et réduction du château Trompette, avec les articles qui ont été accordés au sieur de Haumont, le 18 octobre 1649.1649Paris73200. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé à la prise et réduction du château Trompette, avec les ar ticles qui ont été accordés au sieur de Haumont, le 18 octobre 1649. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages.
3201Relation véritable de ce qui s'est fait et passé dans l'audience donnée à Saint-Denys, le onzième juillet 1652, à messieurs les députés du Parlement, avec les propres termes de la réponse à eux faite de la part du roi par monsieur le garde des sceaux.1652Paris83201 Relation véritable de ce qui s'est fait et passé dans l'audience donnée à Saint-Denys, le onzième juillet 1652, à messieurs les députés du Parlement, avec les propres termes de la réponse à eux faite de la part du roi par monsieur le garde des sceaux. Paris, J. Chevalier, 1652, 8 pages.
3202Relation véritable de ce qui s'est fait et passé dans la ville d'Aix en Provence depuis l'enlèvement du roi Louis XIV, fait à Paris le sixième janvier 1649, et en l'affaire du Parlement où le comte d'Alais, madame sa femme et mademoiselle sa fille, le duc de Richelieu, monsieur de Scève, intendant, et plus de cent cinquante gentilshommes ont été arrêtés prisonniers, apportée par le Sr T., envoyé par messieurs du Parlement de Provence.1649Paris83202. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé dans u , p £ ((, la ville d'Aix en Provence depuis l'enlèvement du roi Louis XIV, fait à Paris le sixième janvier 1649, et en l'affaire du Parlement où le comte d'Alais, madame sa femme et mademoiselle sa fille, le duc de Richelieu, monsieur de Scève, intendant, et plus de cent cin quante gentilshommes ont été arrêtés prisonniers, apportée par le Sr T., envoyé par messieurs du Par- lement de Provence. Paris, Jean Hénault, 1649, 8 pages. « Une fille de seize ans veilloit à la porte du président d'Oppède, une cpée nue dans chaque main. » Ce pamphlet est cité dans une note du VI" vol. des Historiettes de Tallemant des Réaux, page 408.
3203Relation véritable de ce qui s'est fait et passé devant Saint-Denys par l'armée des bons François, le jour de saint Mathias, comme aussi devant Brie, ensemble ce qui s'est passé dans Paris de plus mémorable, par le sieur Rozard.1649Paris83203. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé de- vant Saint-Denys par l'armée des bons François, le jour de saint Mathias, comme aussi devant Brie, en semble ce qui s'est passé dans Paris de plus mémora ble, par le sieur Rozard. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages.
3204Relation véritable de ce qui s'est fait et passé en la dernière assemblée du Parlement, en présence de M. le duc d'Orléans et de M. le Prince, sur la réponse la réponse du roi faite à Mrs les députés, l'arrêt intervennu sur icelle et ce qui s'est passé au Parlement de Normandie et en la ville de Rouen.1652Paris113204. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé en la dernière assemblée du Parlement, en présence de M. le duc d'Orléans et de M. le Prince, sur la réponse du roi faite à M™ les députés, l'arrêt intervenu sur icelle et ce qui s'est passé au Parlement de Nor mandie et en la ville de Rouen. Paris, veuve J. Guil lemot, 1652, 11 pages. L'assemblée est du 13 juillet. Il n'y a rien du Parlement de Normandie, et seulement quelques contes de Rouen. Cette relation n'est pas commune.
3205Relation véritable de ce qui s'est fait et passé en Parlement, le lundi 14 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et de plusieurs ducs et pairs de France, avec la déclaration de Son Altesse Royale et de M. le duc de Beaufort pour l'éloignement sans retour des gens de guerre.1652Paris73205. Relation véritable de ce qui s'est fait et passé en Parlement, le lundi 1 4 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et de plusieurs ducs et pairs de France, avec la déclaration de Son Altesse Royale et de M. le duc de Beaufort pour l'éloignement sans re tour des gens de guerre. Paris, Laurent Toussaint, 1652, 7 pages.
3206Relation véritable de ce qui s'est passé à Bourdeaux à la prise de trois personnes qui ressembloient au cardinal Mazarin, au duc d'Épernon, et à la nièce Mancini, destinée pour femme au fils dudit duc, et comme elles ont été brûlées (en effigie).1651Paris83206- Relation véritable de ce qui s'est passé à Bour- deaux à la prise de trois personnes qui ressembloient au cardinal Mazarin, au duc d'Épernon, et à la nièce Mancini, destinée pour femme au fils dudit duc, et comme elles ont été brûlées (en effigie)%Paris , Fran çois Preuveray, 1651 , 8 pages.
3207Relation véritable de ce qui s'est passé à Bordeaux et aux environs, avec la prise d'un espion italien envoyé par le cardinal Mazarin.1650Sans Lieu73207. Relation véritable de ce qui s'est passé à Bordeaux et aux environs, avec la prise d'un espion italien envoyé par le cardinal Mazarin. (S. 1., 1650), 7 pages. Signe Vassioni.
3208Relation véritable de ce qui s'est passé à Bourg à l'arrivée de messieurs les députés du Parlement de Paris près du roi et de la reine régente, avec la cessation d'armes accordée par Leurs Majestés tant en la ville qu'aux faubourgs, avec les otages donnés de part et d'autre et l'entrée de messieurs les députés dans la ville de Bordeaux, le 16 septembre 1650.1650Paris73208. Relation véritable de ce qui s'est passé à Bourg à l'arrivée de messieurs les députés du Parlement de Paris près du roi et de la reine régente, avec la cessa tion d'armes accordée par Leurs Majestés tant en la ville qu'aux faubourgs, avec les otages donnés de part et d'autre et l'entrée de messieurs les députés dans la ville de Bordeaux, le 16 septembre 1650. Paris, Jacob Chevalier, 1650, 7 pages.
3209Relation véritable de ce qui s'est passé à Compiègne depuis le premier de ce mois jusques à présent: I. l'expédition des députés du Languedoc; II. les ordres donnés à M. le duc de Mercœur (sic) pour tenir les Ètats de ladite province; III. et les ordres envoyés au maréchal de Turenne par Sa Majesté.1652Paris163209. Relation véritable de ce qui s'est passé à Com- piègne depuis le premier de ce mois jusques à présent : I. l'expédition des députés du Languedoc ; II. les or dres donnés à M. le duc de Mercœure (sic) pour tenir les Etats de ladite province; III. et les ordres en voyés au maréchal de Turenne par Sa Majesté. Paris, 1652, 16 pages. A deux pages de nouvelles royalistes , on a ajouté une longue déclamation qui n'est ni dans le même esprit ni de la même date.
3210Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège de Brouage, que le duc de Vendosme y avoit mis, envoyée à monseigneur le prince de Conty par le comte du Dognon, ensemble la prise d'un vaisseau et de trois galiottes par le sieur de Saint-Germain Beaupré, et d'un autre coulé à fonds.1652Paris83210. Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège de Brouage, que le duc de Vendosme y avoit mis, envoyée à monseigneur le prince de Conty par le comte du Dognon, ensemble la prise d'un vaisseau et de trois galiottes par le sieur de Saint-Germain Beau pré, et d'un autre coulé à fonds. Paris, Samuel de Larru, 1652, 8 pages. Très-rare. J'y lis que ^mjrquis de La Force devait remplacer le comte d'Harcourt dans le commandement de l'armée royale avec un bre vet de maréchal de France.
3211Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège de Cognac par l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, à la vue du prince de Condé.1651Paris143211 . Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège de Cognac par l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, à la vue du prince de Condé. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1651 , 14 pages. Officiel. Il faut remarquer qu'il y a un contre-sens dans le titre. L'ar mée du roi n'a pas levé, mais fait lever le siége de Cognac.
3212Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège d'Étampes, qui fut vendredi dernier, septième du courant (juin) à une heure après midi, avec la défaite des troupes du maréchal de Turenne par l'armée de messieurs les princes, commandée par le comte deTavannes.1652Paris83212. Relation véritable de ce qui s'est passé à la levée du siège d'Étampes, qui fut vendredi dernier, sep tième du courant (juin) à une heure après midi, avec la défaite des troupes du maréchal de Turenne par l'armée de messieurs les princes , commandée par le comte deTavannes. Paris, Henry Rufïin, 1652, 8 pag.
3213Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise de la tour de Saint-Nicolas à La Rochelle par l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt.1651Paris83213. Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise de la tour de Saint-Nicolas à La Rochelle par l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt. Pa ris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 8 pages. Officiel. Le père Griffet , qui, dans une note des Mémoires du prince de Tarente , page 227, a pris la peine de rapprocher de l'opinion du prince celle de Montglat sur le fait principal de cette prise , n'a certainement pas connu la présente relation. Il n'est pas inutile de faire remarquer que tous ces bulletins of ficiels sont remplis de noms propres, et qu'ils peuvent être par cela seul fort intéressants à consulter.
3214Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise de la ville de Harfleur près le Havre par l'armée de monseigneur le duc de Longueville, ensemble la liste de tous les officiers de son armée.1649Paris83214. Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise de la ville de Harfleur près le Havre par l'armée de monseigneur le duc de Longueville, ensemble la liste de tous les officiers de son armée. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. Pièce curieuse par les noms.
3215Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise du Pont de Cé par les troupes de monsieur le Prince, commandées par M. le duc de Rohan, le 15 du mois présent (janvier 1652)Sans DateSans Lieu83215. Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise du Pont de Ce par les troupes de monsieur le Prince, commandées par M. le duc de Roban, le 1 5 du mois présent (Janvier 1652). (S. I. n. d.), 8 pages.
3216Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise du village de la Pointe, situé à la chute de la rivière du (de la) Maine dans la Loire, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa (sic) bonne ville de Paris.1652Paris83216. Relation véritable de ce qui s'est passé à la prise du village de la Pointe, situé à la chute de la rivière du (de la) Maine dans la Loire, envoyée à messieurs les prévôt des marchands et échevins de sa (sic) bonne ville de Paris. Paris, Pierre Rocollet, 1652, 8 pages. Rare. Elle lient à l'histoire du siége d'Angers.
3217Relation véritable de ce qui s'est passé à Pontoise en la disgrâce du maréchal de Turenne, dans laquelle le maréchal d'Aumont a été subrogé en sa place de général d'armée.1652Paris83217. Relation véritable de ce qui s'est passé à Pontoise en la disgrâce du maréchal de Turenne, dans laquelle le maréchal d'Aumont a été subrogé en sa place de général d'armée. Paris, Louis Hardouin , 1652, 8 pages. C'est le bruit que le parti des princes fit courir après le combat du faubourg Saint-Antoine.
3218Relation véritable de ce qui s'est passé à Pontoise en la réception des six corps de marchands, ensemble leurs harangues et ce qui leur a été répondu par le roi et la reine.1652Paris53218. Relation véritable de ce qui s'est passé à Pontoise en la réception des six corps de marchands, ensemble leurs harangues et ce qui leur a été répondu par le roi et la reine. Paris, Antoine Chrétien, 1652, 1 5 pages. Intéressante et rare. Les orateurs étaient Patin , ancien et grand garde de la drape rie ; Le Brun, l'un des gardes des marchands merciers; Perri- chon , garde des marchands merciers et l'un des maîtres de l'Ho- tel-Dieu.
3219Relation véritable de ce qui s'est passé à Saint-Germain en la députation de la cour des Aydes pour le retour de Leurs Majestés à Paris, avec la harangue et la réplique de M. Amelot, premier président, sur ce sujet.1649Sans Lieu73219. Relation véritable de ce qui s'est passé à Saint- Germain en la députation de la cour des Aydes pour le retour de Leurs Majestés à Paris, avec la harangue et la réplique de M. Arnelot, premier président, sur ce sujet. (S. 1., 1649),7 pages. La Sommaire relation avait paru avant la Relation véritable; mais toutes les deux sont incomplètes, au moins si j'en crois une note écrite en marge de la première ( exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève ) . Voici deux traits à ajouter : dans sa réplique au chancelier, le premier président avait dit que le Parlement était disposé à donner, de son obéissance, les marques que l'on exigerait, dans les formes prescrites par les ordonnances. Le chancelier répéta ces derniers mots avec mépris. Oui, monsieur, reprit aussitôt le premier prési dent, suivant les formes prescrites par les ordonnances; car vous avez assez vieilli dans le Parlement pour ne pas ignorer que les com pagnies souveraines n'ont point d'obéissance aveugle, et qu'elles soDt obligées seulement d'exécuter les ordonnances vérifiées par liberté de suffrage, et non d'ordre absolu. Monsieur le Prince voyant que le chancelier se taisait , s'écria tout en colère que la maison de Bourbon n'avait pas besoin du Parlement. Le premier président se retira sans rien dire, par res pect pour le prince et pour la reine. On peut croire que la Relation véritable ne fut publiée que pour démentir en quelque sorte la Sommaire relation. Elle est en effet beaucoup plus adoucie. Au moins celle-ci porte que le prince de Condé fit entendre quelques paroles de colère , et que les compa gnies ont le droit de délibérer sur les ordonnances et de faire des remontrances.
3220Relation véritable de ce qui s'est passé au combat qui se rendit, mardi au matin, 16 février, entre Lonjumeau et Huitsous, à l'escorte du convoi.1649Paris83220. Relation véritable de ce qui s'est passé au com- bat qui se rendit, mardi au matin, 16 février, entre t> F- 7 ( / Lonjumeau et Huitsous, à l'escorte du convoi. Para, Claude Morlot, 1649, 8 pages. J'ai vu sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Gene viève, d'une écriture du temps, à ce que je crois : Par le sieur Me- serdi, r.un des cavaliers du Parlement,
3221Relation véritable de ce qui s'est passé au meurtre d'un jeune garçon, fils d'un marchand épinglier de la rue Saint-Denys, nommé Bourgeois.1652Paris83221 . Relation véritable de ce qui s'est passé au meurtre d'un jeune garçon, fils d'un marchand épinglier de la rue Saint-Denys, nommé Bourgeois. Paris, Simon I* Porteur, 1652 , 8 pages. Voir le Récit naïf et véritable , etc.
3222Relation véritable de ce qui s'est passé au Mont-de-Marsan contre les troupes du marquis de Poyanne.1652Bordeaux73222. Relation véritable de ce qui s'est passé au Mont- de-Marsan contre les troupes du marquis de Poyanne. Jouxte la copie imprimée à Bordeaux. (S. 1.), 1652, 7 pages. Rare. Même pièce que le Récit véritable , etc.
3223Relation véritable de ce qui s'est passé au Parlement en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, sur la détention des députés en la ville de Saint-Denys, ensemble la lettre de cachet du roy envoyée aux députés.1652Paris73223. Relation véritable de ce qui s'est passé au Parle ment en présence de Son Altesse Royale et de mes sieurs les princes, sur la détention des députés en la ville de Saint-Denys, ensemble la lettre de cachet du roy envoyée aux députés. Paris, A. Chouqueux , 1652, 7 pages.
3224Relation véritable de ce qui s'est passé dans l'attaque de la Bastide, faite par le duc d'Espernon le 29 décembre dernier.1650Bordeaux83224. Relation véritable de ce qui s'est passé dans l'at taque de la Bastide, faite par le duc d'Espernon le 29 décembre dernier. Bordeaux, J. Mongiron Mil- langes , 1650 ,. 8 pages. Très-rare.
3225Relation véritable de ce qui s'est passé dans le combat de messieurs les ducs de Beaufort et de Nemours, avec le sujet de leur querelle.1652Paris153225. Relation véritable de ce qui s'est passé dans le combat de messieurs les ducs de Beaufort et de Ne mours, avec le sujet de leur querelle. Paris, Julien Mallard , 1652 , 1 5 pages. Récit de bonne foi , curieux et rare. L'auteur dit qu'on n'a rien su positivement du combat , a chacun le racontant à l'avantage de son maître. '
3226Relation véritable de ce qui s'est passé depuis la sortie de nos chaloupes, commandées par le marquis de Lusignan.1649Bordeaux123226. Relation véritable de ce qui s'est passé depuis la sortie de nos chaloupes , commandées par le marquis de Lusignan. Bourdeaux, 1649, 12 pages. On a déjà rencontré cette pièce sous le titre de : Relation de Bor deaux, etc. Il y en a une autre qui fait suite à celle-ci. C'est la Véritable re lation de la seconde sortie de nos chaloupes, etc.
3227Relation véritable de ce qui s'est passé en la défaite des troupes de Provence par le régiment de cavalerie de Saint-André Monbrun (sic), commandé par le sieur de Villefranche, maréchal de camp.1649Sans Lieu83227. Relation véritable de ce qui s'est passé en la dé faite des troupes de Provence par le régiment de ca valerie de Saint-André Monbrun (sic) , commandé par le sieur de Villefranche, maréchal de camp. (S. 1., 1649), 8 pages. Ce récit est d'un partisan du comte d'Alais. Au contraire, la Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé en la bataille du Val, etc., est d'un parlementaire.
3228Relation véritable de ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet du voyage de M. d'Ayguebonne, commandant pour le roi dans la province, fait en ladite ville le mercredi 8 novembre 1651.Sans DateSans Lieu83228. Relation véritable de ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet du voyage de M. d'Ayguebonne , com mandant pour le roi dans la province , fait en ladite ville le mercredi8 novembre 1651 . (S. 1. n. d.), 8 pages.
3229Relation véritable de ce qui s'est passé entre l'armée de messieurs les princes et les troupes mazarines , commandées par le maréchal d'Hauquincourt (sic), apportée à Son Altesse Royale par M. le comte de Gaucourt.1652Paris163229. Relation véritable de ce qui s'est passé entre l'ar mée de messieurs les princes et les troupes maza- rines , commandées par le maréchal d'Hauquincourt (sic), apportée à Son Altesse Royale par M. le comte de Gaucourt. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 16 pages. Rare. Fort détaillée, assez véridique et par là même très-curieuse.
3230Relation véritable de ce qui s'est passé ès environs de la ville de Rheims, depuis le 20 mai 1651, et l'état déplorable du pays, tirée de diverses lettres écrites de ladite ville de Rheims.1651Sans Lieu163230. Relation véritable de ce qui s'est passé ès envi rons deHa ville de Rheims, depuis le 20 mai 1651, et l'état déplorable du pays , tirée de diverses lettres écrites de ladite ville de Rheims. ((S. 1., 1651), 16 pages. Rare. Détails horribles, qui s'ajoutent à la Champagne désolée pari'ar mée d'Erlac. Il semble que l'auteur des lettres soit un magistrat municipal, car il fait arrêter des officiers dans la ville et leur donne des gardes. La dernière date est du 17 juin. A la page 1 3, commence un « Extrait de quelques informations des violences et désordres commis par les troupes du général Rose dans le pays de Thiérache, diocèse de Laon , où elles ont été pen dant l'hyver dernier, et ont entièrement ruiné et désolé ledit pays. » Du 30 avril! 651.
3231Relation véritable de ce qui se passa au poste de Bacalan, le 29 décembre dernier.1650Bordeaux83231 . Relation véritable de ce qui se passa au poste de Bacalan, le 29 décembre dernier. Bourdeaux, J. Mon- giron Millanges, 1650, 8 pages. Très-rare.
3232Relation véritable de ce qui se passa, le mardi 2ᵉ de juillet, au combat donné au faubourg St-Antoine entre les troupes du cardinal Mazarin, commandées par les maréchaux de Turenne et de La Ferté, et celles de monsieur le duc d'Orléans et de monsieur le Prince.1625Paris313232. Relation véritable de ce qui se passa, le mardi 2" de juillet, au combat donné au faubourg St.-An- 7é> I. 1? toine entre les troupes du cardinal Mazarin, comman dées par les maréchaux de Turenne et de La Ferté, et celles de monsieur le duc d'Orléans et de monsieur le Prince. Paris, Nicolas Vivenay,(1625), 31 pages. C'est la relation officielle du prince de Condé. Elle se termine par un état des morts et des blessés. Elle a été écrite par Marigny, qui s'en exprime de la manière sui vante dans une lettre adressée à Lenet, le 7 juillet 1652 : « Je ne vous écrivis jeudi dernier qu'un fort petit billet; car Son Altesse m' ayant commandé de travailler incessamment à la relation de son combat, il fallut obéir ; et vous ne le trouverez pas mauvais , s'il vous plaît , puisque ce n'a pas été pour vous offenser que M. le Prince me fit ce commandement, et que je l'exécutai tout aussitôt. Vous verrez par le récit véritable de ce qui se passa, que Mars ou Condé n'est qu'une même chose. Sa conduite et sa valeur ont tel lement étonné la cour, qu'elle ne peut sortir encore de l'admira tion dans laquelle elle est ; et je n'ai rien à ajouter à la relation que ce que Boyer, des gardes , qui est prisonnier, m'a dit : que sitôt qu'on voyoit venir le prince, les soldats effrayés ne vouloient plus combattre. » (Manuscrits de la Bibliothèque nationale.) Parmi les morts illustres de cette journée, il faut compter le mar quis de Saint-Mégrin , capitaine-lieutenant des chevau-légers du roi , qui fat tué, dit-on , par le prince de Condé. Le 6 juillet, le roi écrivit à l'abbé de Saint-Denys une lettre par laquelle il ordon nait que le corps du marquis de Saint-Mégrin fût reçu en l'église de l'Abbaye, et qu'il y fût inhumé « avec toute la pompe et céré monie qui se pourroit , en considération des grands et recomman- dables services que ledit marquis lui avoit rendus , et des preuves continuelles qu'il avoit données d'une valeur extraordinaire dans toutes les occasions où il s'étoit trouvé, et pour témoigner du sen sible regret qui lui restoit d'une telle perte. » (Registres de l'Hôtel de Ville de Paris pendant la Fronde , HT* vol., p. 421.) Il paraît que l'enterrement eut lieu le même jour. Le corps fut déposé « vis-à-vis de la porte du Trézor, du même côté où a été enterré M. de Châtillon, l'année du blocus de Paris. » (Idem.) Le lendemain , qui était un dimanche , il y eut dans la même église un service fort solennel pour le repos de l'àme du défunt.
3233Relation véritable de l'assassinat fait à messieurs de Coudray et Bitault, conseillers de la cour de Parlement de Paris, par les troupes de Mazarin.1652Paris73233. Relation véritable de l'assassinat fait à messieurs de Coudray et Bitault , conseillers de la cour de Par lement de Paris , par les troupes de Mazarin. Paris , Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
3234Relation véritable de l'entreprise faite par le prince de Lingne (sic) et le duc de Vittemberg sur la ville de Noyon, avec la défaite des troupes espagnoles devant ladite ville, et le récit de tout ce qui s'y est fait et passé.1652Paris83234. Relation véritable de l'entreprise faite par le prince de Lingne (sic) et le duc de Vittemberg sur la ville de Noyon , avec la défaite des troupes espagnoles devant ladite ville , et le récit de tout ce qui s'y est fait et passé. Paris, Jean Lerat, 1652 , 8 pages. Très-rare et très-curieuse. L'affaire eut lieu le i 6 juillet.
3235Relation véritable de l'établissement d'un prétendu Parlement de Pontoise pour être sédentaire à Mantes, ensemble la liste des présidents, conseillers et autres officiers de ce prétendu Parlement.1652Paris83235. Relation véritable de l'établissement d'un prétendu Parlement de Pontoise pour être sédentaire à Mantes, ensemble la liste des présidents , conseillers et autres officiers de ce prétendu Parlement. Paris , Samuel de Jjarru, 1652, 8 pages. Utile et rare. Dates.
3236Relation véritable de l'état présent du siège de la ville de Bourdeaux, écrite de l'armée, le 13ᵉ du mois courant, septembre 1650, et reçue à Paris par le dernier courrier, arrivé le samedi au soir 17 dudit mois.1650Paris83236. Relation véritable de l'état présent du siège de la ville de Bourdeaux , écrite de l'armée , le 13" du mois courant, septembre 1650, et reçue à Paris par le der nier courrier, arrivé le samedi au soir 17 dudit mois. Paris, Jacques Berlay, 1G50 , 8 pages. Relation royaliste , et pour cela seul peu commune.
3237Relation véritable de l'horrible assassinat commis par les fripiers de la nation judaïque en la personne d'un bourgeois de cette ville de Paris, le 26 août 1652.1652Paris73237. Relation véritable de l'horrible assassinat commis par les fripiers de la nation judaïque en la personne d'un bourgeois de cette ville de Paris, le 26 août 1652. Paris, 1652, 7 pages. Voir le Récit natf et véritable du cruel assassinat, etc.
3238Relation véritable de la défaite de cinq cents chevaux de l'armée de monsieur le Prince, lui présent, et de la prise de Tonné (sic) Charente, par M. le comte d'Harcourt .1651Paris73238. Relation véritable de la défaite de cinq cents che vaux de l'armée de monsieur le Prince, lui présent, et de la prise de Tonné (sic) Charente , par M. le comte d'Harcourt. Paris, par les imprimeurs et li braires ordinaires du roi, 1651 , 7 pages. Officiel.
3239Relation véritable de la défaite de l'armée du maréchal de Turenne , avec la prise de leur canon et bagage par l'armée de Son Altesse Royale, commandée par monsieur le comte de Tavannes.1652Paris83239. Relation véritable de la défaite de l'armée du ma réchal de Turenne , avec la prise de leur canon et ba gage par l'armée de Son Altesse Royale , commandée par monsieur le comte de Tavannes. Paris, Gilles de Halline , 1652 , 8 pages. Un des mensonges les plus impudents de la Fronde I
3240Relation véritable de la deffaite (sic) de l'armée navale mazarine, près Brouage, par le comte Du Dognon, ensemble la liste des morts et prisonniers, avec la prise du butin et de dix vaisseaux et six galiottes coulés à fonds.1652Paris83240. Relation véritable de la deffaite (sic) de l'armée navale mazarine , près Brouage , par le comte Du Dognon, ensemble la liste des morts et prisonniers, avec la prise du butin et de dix vaisseaux et six ga- liottes coulés à fonds. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages. Très-rare.
3241Relation véritable de la mort barbare et cruelle du roi d ' Angleterre, arrivée à Londres le 8 février 1649.1649Paris83241 . Relation véritable de la mort barbare et cruelle du roi d'Angleterre , arrivée à Londres le 8 février 1649. Paris, Robert Feugé , 1649 , 8 pages. Elle se termine par une apostrophe aux rois, que l'auteur con jure de venger la mort de Charles. « Et toi , Océan , qui couronnes cette île malheureuse , que ne vomis-tu tes eaux pour la submerger ! » II y en a une autre édition chez François Preuveray.
3242Relation véritable de la réduction de la ville de Caudecoste, et la capitulation faite avec monseigneur le prince de Conty.1652Paris83242. Relation véritable de la réduction de la ville de Caudecoste, et la capitulation faite avec monseigneur le prince de Conty. Jouxte la copie imprimée à Bor deaux. Paris y Simon de La Fosse, 1652 , 8 pages. La capitulation est du 2 février.
3243Relation véritable de la sédition, faite à Bordeaux, des principaux bourgeois de cette ville par l'assemblée de l'Ormière, avec la trahison découverte d'un des jurats qui devoit faire emparer le comte d'Harcourt de la place de Saline.1652Paris73243. Relation véritable de la sédition, faite à Bordeaux, des principaux bourgeois de cette ville par l'assemblée de l'Ormière , avec la trahison découverte d'un des jurats qui devoit faire emparer le comte d'Harcourt de la place de Saline. Paris, jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 1652 , 7 pages. Sédition des 14 et 23 mai. Il n'y a point eu de copie imprimée à Bordeaux ; car l'auteur dit en commençant : « Comme nous avons vu dans la Gazette que le Parlement , etc. » En général, il ne faut pas croire légèrement aux copies de Bor deaux.
3244Relation véritable de la trahison tramée dans la ville de Ligourne (sic) contre monsieur le prince de Condé par les adhérents du cardinal Mazarin; comment découverte et les traitres surpris.1652Paris63244. Relation véritable de la trahison tramée dans la ville de Ligourne (sic) contre monsieur le prince de Condé par les adhérents du cardinal Mazarin; com ment découverte et les traitres surpris. Paris, 1652, 6 pages. Rare.
3245Relation véritable de la victoire obtenue sur les Mazarins par les bourgeois de Paris sous la conduite de nos seigneurs les princes (sic) de Condé et de Beaufort à l'attaque et prise par force de la ville de Saint-Denys, ensemble le nombre des cavaliers et suisses pris prisonniers et amenés par lesdits bourgeois au palais de Son Altesse.1652Paris73245. Relation véritable de la victoire obtenue sur les Mazarins par les bourgeois de Paris sous la conduite de nos seigneurs les princes (sic) de Condé et de Beau fort à l'attaque et prise par force de la ville de Saint- Denys , ensemble le nombre des cavaliers et suisses pris prisonniers et amenés par lesdits bourgeois au palais de Son Altesse. Paris, Eloy Chéreau, 1652, 7 pages. On a vu plus haut, de cette victoire, une Relation nouvelle, etc.
3246Relation véritable de tout ce qui s'est fait en Parlement le lundi trentième septembre 1652, en présence de Son Altesse Royale et plusieurs ducs et pairs de France, avec l'arrêt d'abolition de M. le duc de Beaufort, ensemble la réponse de MM. le chancelier et garde des sceaux de France aux lettres de M. l'avocat général Talon.1652Beaufort83246. Relation véritable de tout ce qui s'est fait en Parlement le lundi trentième septembre 1652, en pré sence de Son Altesse Royale et plusieurs ducs et pairs de France , avec l'arrêt d'abolition de M. le duc de Beaufort , ensemble la réponse de MM. le chancelier et garde des sceaux de France aux lettres de M. l'avo cat général Talon. Paris, Laurent Laureau , 1652, 8 pages.
3247Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'attaque du fauxbourg Saint-Antoine et de la défaite des Mazarins et leur retraite, ensemble le nombre des morts et blessés.1652Paris73247. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'attaque du fauxbourg Saint-Antoine et de la défaite des Mazarins et leur retraite, ensemble le ''*' ' .' nombre des morts et blessés. Paris , Jacob. Chevalier, 1652, 7 pages. « N'est-il pas étrange que les bourgeois aient fait piller aux cro- cheteurs le bagage de messieurs les princes , pendant qu'ils s'oc- cupoient à faire tirer le canon et essuyer les canonades ennemies, et qu'ils hasardoient leurs vies pour leur service? »
3248Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la prise des châteaux de Linchamp et Château Regnault, proche Charleville, par le marquis de Noir-montier (sic), et la prise du sieur de Saint- Etienne fils, gouverneur, avec le nombre de ceux qui ont été tués et blessés.Sans DateParis63248. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la prise des châteaux de Linchamp et Château Regnault , proche Charleville, par le marquis de Noir- montier (sic), et la prise du sieur de Sai nt- Etienne fils, gouverneur, avec le nombre de ceux qui ont été tués et blessés. Paris, Guili. Sassier, Sans Date, 6 pages. Rare. Les deux expéditions avaient moins pour but de prendre les châteaux que les gouverneurs. Elles doivent être de 1652.
3249Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé au commencement de la bataille qui fut donnée hier, entre Chastillon et Briare, entre l'armée de monseigneur le Prince et celle du Mazarin.1652Sans Lieu83249. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé au commencement de la bataille qui fut donnée hier, entre Chastillon et Briare, entre l'armée de monsei gneur le Prince et celle du Mazarin. (S. 1., 1652), 8 pages. C'est le combat de Bleneau.
3250Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, en présence de monseigneur le duc d'Orléans et monsieur le prince de Condé, le 26 juillet 1652, ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour.1652Paris63250. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement , en présence de monseigneur le duc d'Orléans et monsieur le prince de Condé , le 26 juil let 1652 , ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages. Rare. Pour la formation du conseil de la lieutenance générale■ u Un prince du sang apporte avec sa naissance le pouvoir de la magistrature. » (Bignon.)
3251Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé aux barricades de Paris, le vingt-sixième, le vingt-septième et vingt-huitième d'août mil six cent quarante- huit.Sans DateParis83251 . Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé aux barricades de Paris, le vingt-sixième, le vingt-sep tième et vingt-huitième d'août mil six cent quarante- huit. Paris, Jérémie Bouillerot Sans Date, 8 pages. La dame dont le carrosse fut pris pour emmener Broussel , s'ap pelait Dal'li/. ; et elle était de Toulouse. Le coadjuteur fut maltraité par la populace, malgré ses béné dictions. C'est tout ce qu'on peut prendre dans cette relation , qui d'ail leurs est assez rare. Il y en a une édition chez la veuve J. Guillemot, 8 pages.
3252Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé aux trois dernières assemblées du Parlement, tenues les 18, 19 et 20 juillet, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, ensemble l'arrêt dudit Parlement par lequel il est ordonné qu'attendu la détention du roi, M. le duc d'Orléans seroit prié de prendre la qualité de lieutenant général du roi en toutes les provinces de son royaume, et M. le Prince de l'assister et de prendre le commandement des armées sous son autorité.1652Paris83252. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé aux trois dernières assemblées du Parlement, tenues les 18, 19 et 20 juillet, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, ensemble l'arrêt dudit Parlement par lequel il est ordonné qu'attendu la détention du roi, M. le duc d'Orléans seroit prié de prendre la qualité de lieutenant général du roi en toutes les provinces de son royaume, et M. le Prince de l'as sister et de prendre le commandement des armées sous son autorité. Paris , veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Il ne faut pas oublier ici que la veuve Guillemot était l'impri- meuse privilégiée du duc d'Orléans. Cette circonstance donnera peut-être quelque prix à la relation? qui d'ailleurs n'est pas com mune.
3253Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé dans la ville de Bordeaux, à l'attaque de l'Hôtel de Ville par ceux de l'Ormière, avec la prise de trois pièces de canon et autres bagages.1652Bordeaux63253. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé dans la ville de Bordeaux, à l'attaque de l'Hôtel de Ville par ceux de l'Ormière, avec la prise de trois pièces de canon et autres bagages. Bordeaux, Guill. de La Court, 1652, 6 pages. C'est l'émeute du 2 juillet. L'auteur dit qu'on n'empêcha la po pulace, de piller la maison du président Pichon qu'en y portant le saint sacrement. Il y a une édition de Paris jouxte la copie.
3254Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé en la bataille du Val en Provence et au délogement des troupes du sieur de Saint-André, qui sont entrées dans ladite province sans ordre du roi, le 14 juin 1649, et le nom de ceux qui y ont été tués ou blessés.1649Aix83254. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé en la bataille du Val en Provence et au délogement des troupes du sieur de Saint-André, qui sont entrées dans ladite province sans ordre du roi, le 1 4 juin 1649, et le nom de ceux qui y ont été tués ou blessés. Aix, 1649, 8 pages. On peut consulter sur ce combat du Val VHistoire du marquis de Saint-André Montbrun, page 221 . Le P. Lelong cite une Réponse à la fausse relation du Parlement de Provence, que je n'ai pas vue.
3255Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Parlement, dans la dernière assemblée tenue en présence de Son Altesse Royale et de monsieur le Prince, le 2ᵉ et 3ᵉ septembre 1652.1652Paris73255. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Parlement, dans la dernière assemblée tenue en présence de Son Altesse Royale et de monsieur le Prince, le 2e et 3e septembre 1652- Paris , Claude Le Roy, 1652, 7 pages.
3256Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la défaite des troupes du maréchal de Turenne, à l'attaque de la ville d'Étampes, par l'année de Son Altesse Royale, commandée par messieurs les comtes de Tavannes et de Clinchamps.1652Paris73256. Relation véritable de tout ce qui s'est fait et passé à la défaite des troupes du maréchal de Turenne, à l'attaque de la ville d'Étampes, par l'année de Son Altesse Royale , commandée par messieurs les comtes de Tavannes et de Clinchamps. Paris, Jacques Le Gentil , 1652 , 7 pages. Il s'agit encore ici, comme dans la Relation véritable contenant le grand combat , etc. , du coup de main tenté par Turenne après le passage de Mademoiselle. Les deux partis avaient les yeux sur le siége d'Étampes ; et il ne s'y tirait pas un coup de mousquet qu'il ne devînt aussitôt le prétexte d'une relation.
3257Relation véritable de tout ce qui s'est passé à la marche de l'armée de monseigneur le duc de Beaufort et les avantages qu'il a déjà remportés sur les Mazarins.Sans DateParis73257. Relation véritable de tout ce qui s'est passé à la marche de l'armée de monseigneur le duc de Beaufort et les avantages qu'il a déjà remportés sur les Maza- rins. Paris, Jean l'Allemand, Sans Date, 7 pages. Rare. Le duc de Beaufort n'a pas été dans le Maine. Ce pamphlet n'a- t-il pas plutôt été fait pour le marquis de La Boulaye ? Alors il serait de 1649. Ce serait ici une réimpression de 1652
3258Relation véritable de tout ce qui s'est passé à Saint-Germain-en-Laye.1652Paris83258. Relation véritable de tout ce qui s'est passé à Saint-Germain-en-Laye. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Lettre signée Roseret et datée de Saint-Germain , le 30 avril. L'auteur défend monsieur le Prince sur la députation du duc de Rohan, de Chavigny et de Goulas. On trouve dans le Catalogue des partisans un Roseret qui était commis de Petit , en 1649.
3259Relation véritable de tout ce qui s'est passé de puis la sortie de l'armée des Bourdelois jusques à la prise de Potensac, avec la coppie (sic) de la lettre du sieur marquis de Lusignan, lieutenant général dans l'armée, à messieurs du parlement de Bordeaux.1649Paris113259. Relation véritable de tout ce qui s'est passé de puis la sortie de l'armée des Bourdelois jusques à la prise de Potensac, avec la coppie (sic) de la lettre du sieur marquis de Lusignan, lieutenant général dans l'armée, à messieurs du parlement de Bordeaux. Paris, 1649, 11 pages. La lettre est datée du camp de Potensac, le 14 novembre 1649.
3260Relation véritable des particularités observées en la réception du roi en sa bonne ville de Paris, et tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le lundi 21 octobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et au tres ducs et pairs de France, avec la harangue faite par M. le prévôt des marchands à Sa Majesté.1652Paris83260. Relation véritable des particularités observées en la réception du roi en sa bonne ville de Paris, et tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, le lundi 21 oc tobre 1652, en présence de Son Altesse Royale et au tres ducs et pairs de France, avec la harangue faite par M. le prévôt des marchands à Sa Majesté. Paris , N. Poulletier, 1652, 8 pages. Rare.
3261Relation véritable des victoires remportées sur les ennemis par les armes du roi en Lorraine, Barrois et Bassigny, depuis la signalée bataille gagnée sur eux par M. le marquis de La Ferté Senneterre, lieutenant général de l'armée de Sa Majesté et son gouverneur ès dites provinces de Lorraine et Barrois, avec la prise du château de Voys.1650Paris83261 . Relation véritable des victoires remportées sur les ennemis par les armes du roi en Lorraine, Bar- rois et Bassigny, depuis la signalée bataille gagnée sur eux par M. le marquis de La Ferté Senneterre, lieute nant général de l'armée de Sa Majesté et son gouver neur èsdites provinces de Lorraine et Barrois, avec la prise du château de Voys. Paris, Guillaume Sassier, (1650), 8 pages. Rare. Cette relation, qui va jusqu'au 28 octobre inclusivement, ne concerne que les combats livrés par les milices bourgeoises de Langres et de Chaumont. Elle est une sorte de complément de la Défaite de l'armée du duc Charles le 15 octobre 1650.
3262Relation véritable des vrais motifs du retour du cardinal Mazarin, avec la défaite de son arrière garde par le chevalier de Guyse, ensemble la réponse de la reine au courrier de Son Altesse Royale.1652Paris83262. Relation véritable des vrais motifs du retour du cardinal Mazarin, avec la défaite de son arrière garde par le chevalier de Guyse, ensemble la réponse de la reine au courrier de Son Altesse Royale. Paris, Sa muel de Larru, 1652 , 8 pages.
3263Relation véritable du combat fait à la prise du pont d'Ablon-sur Seine par M. le Prince, ensemble ce qui s'est passé à la prise de l'éminence de Sint-Spire sur Corbeil par le prince de Tarente.1652Paris83263. Relation véritable du combat fait à la prise du //'^J e >u', .se 3 pont d'Ablon-sur-Seine par M. le Prince, ensemble ce qui s'est passé à la prise de l'éminence de Saint-Spire sur Corbeil par le prince de Tarentc. Paris, Samuel de Larru, 1652, 8 pages. Rare et curieuse à cause des noms qu'elle contient.
3264Remarques d'état sur le ministère du cardinal Mazarin, ou le Manifeste des crimes de lèse-Majesté dont il est convaincu jusques à présent.1650Paris183264. Remarques d'état sur le ministère du cardinal Mazarin, ou le Manifeste des crimes de lèse-Majesté dont il est convaincu jusques à présent. Veritas odium parit. Paris, 1650, 1 8 pages.
3265Remarques d'un bon François sur la déclaration nouvelle, donnée sous le nom du roi le 12ᵉ jour de novembre (1651) et vérifiée en Parlement le 13, contre messeigneurs les princes de Condé et de Conty et madame la duchesse de Longueville.1652(s. l)303265. Remarques d'un bon François sur la déclaration nouvelle, donnée sous le nom du roi le 1 2' jour de novembre (1651) et vérifiée en Parlement le 1 3, contre messeigneurs les princes de Condé et de Conty et madame la duchesse de Longueville. (S. 1. n. d.), 30 pages. Le pamphlet n'a paru qu'en 1652.
3266Remarques des signalés bienfaits rendus à l'État par sa très-auguste Majesté Anne d'Autriche, reine de France et de Navarre, depuis le commencement de sa régence jusqu'à présent, où les judicieux et les raisonnables trouveront une conduite si glorieuse que les siècles passés n'ont jamais rien vu de si généreux, ni rien de si extraordinaire en faveur d'une monarchie si florissante que la nôtre, dédiées à Sa Majesté par Paul Boyer, écuyer, sieur Du Petit Puy.1649Paris313266. Remarques des signalés bienfaits rendus à l'État par sa trè%-auguste Majesté Anne d'Autriche, reine de |l4> F 18 (éO) France et de Navarre, depuis le commencement de sa régence jusqu'à présent, où les judicieux et les raisonna bles trouveront une conduite si glorieuse que les siècles passés n'ont jamais rien vu de si généreux, ni rien de si extraordinaire en faveur d'une monarchie si floris sante que la nôtre, dédiées à Sa Majesté par Paul Boyer, écuyer, sieur Du Petit Puy. Paris, François Noël, 1649,31 pages.
3267Remarques importantes à la cause commune sur les actions et la conduite de M. le duc d'Elbeuf dans es affaires de ce temps.1649Paris123267. Remarques importantes à la cause commune sur lé> F 1 (5) les actions et la conduite de M. le duc d'Elheuf dans es affaires de ce temps. Paris, François Preuveray, 195 (-7 1) 1649, 12 pages.
3268Remarques sommaires sur la maison de Gondy, par le sieur d'Hozier, gentilhomme ordinaire de la maison du roi, généalogiste de Sa Majesté et juge général des armes et blasons de France.1652Paris163268. Remarques sommaires sur la maison de Gondy, par le sieur d'Hozier, gentilhomme ordinaire de la maison du roi, généalogiste de Sa Majesté et juge gé néral des armes et blasons de France. Paris, 1652, 16 pages. M. Chainpollion, dans une note delà page 611 des Mémoires de Retz , coll. Michaud , dit qu'on trouve à la marge de la page pre mière de l'exemplaire qui a été joint aux pièces généalogiques re- cueillies par le cardinal , la note suivante de la main de M. d'Ho zier, fils : « Feu mon père étoit fort ami de feu M. le cardinal de Retz et de feu M. de Caumartin, conseiller d'État, qui étoit aussi fort attachc à ce cardinal. Par complaisance il laissa mettre son nom à ces remarques, que le cardinal lui-même, avec M. de Cau martin , a voit composées , espérant par là leur donner plus de force et faire recevoir dans le monde ce mémoire dans lequel on fait parler seul mon père comme le véritable auteur. Il y a là dedans de bonnes choses et vraies que mon père pouvoit avouer ; mais il y en a beaucoup qu'il ne pouvoit pas et qu'il n'auroit pas avouées s'il avoit lui-même librement, et sans autre égard que pour la vé rité, travaillé à ce petit ouvrage. » J'admets l'explication ; mais d'Hozier a poussé la complaisance plus loin que son fils ne le dit, et peut-être ne le savait ; car il a trompé ses amis en même temps que le public. Voici ce que je lis dans le Dénombrement de l'abbé de Marolles, page 297 du III" vo lume de ses Mémoires: « Pierre d'Hozier... me donna l'Histoire de Bretagne et diverses généalogies, outre les belles Remarques qu'il fit sur celle de Gondy, dont il induit la descente depuis plus de quatre cents ans; ce qu'il justifie par des preuves qu'on nesau- roit contester. « Si l'abbé de Marolles avait su que d'Hozier avait seulement prêté son nom au cardinal de Retz , certes il n'aurait pas parlé ainsi. Il ne faudrait pas beaucoup d'anecdotes pareilles pour expli quer la méchante opinion de Tallemant des Réaux , qui ne croyait pas à l'incorruptibilité de d'Hozier. Par une singulière méprise, M. de Laborde a cru que les Re marques sommaires avaient été écrites à l'instigation du cardinal Mazarin. C'est qu'il a lu dans les Carnets du cardinal, sous la date de juillet 1650 : « Fayre quelque papier et l'imprimer pour infor mer le peuple du sujet du mécontentement du coadjuteur ; un au tre de sa vie et mœurs , et comment sa mayson s'est établie en France. » Mais les Remartjues sont d'un ami , d'un flatteur et non d'un adversaire. Les papiers ont probablement été faits et imprimés ; et peut-être le second peut-il se reconnaître dans le Bon frondeur qui fronde les mauvais frondeurs . Cependant il faut remarquer que le Bon fron deur est de 1651 ; qu'il appartient à la polémique engagée entre le parti du coadjuteur et celui de M. le Prince ; qu'il répond à Y Avis désintéressé sur la conduite du coadjuteur; enfin que le cardinal Mazarin n'était plus en France quand il a été publié.
3269Remarques sur la conduite du cardinal de Retz et sur ses trois lettres au roi, à la reine et aux évêques de France.1654Sans Lieu353269. Remarques sur la conduite du cardinal de Retz et sur ses trois lettres au roi, à la reine et aux évêques de France. (S. 1., 1654), 35 pages. Rare. Il eût été plus exact de dire : Contre la conduite du cardinal, etc. Peut-être le Mémoire des entreprises faites contre l'Église , etc. répond-il aux Remarques ; au moins il est postérieur.
3270Remède aux malheurs de l'État de France au sujet de la question: Que la voix du peuple est la voix de Dieu.1649Paris303270. Remède aux malheurs de l'État de France au sujet de la question : Que la voix du peuple est la voix de Dieu. Paris, 1649, 30 pages. Cette pièce a été réimprimée à Paris , 1652 ; 30 pages également.
3271Remercîment à Son Altesse de Longueville pour la paix.1649Sans Lieu43271 . Remercîment à Son Altesse de Longueville pour la paix. (S. 1., 1649), 4 pages. On le trouvera plus loin sous le titre de Remercîment des Nor mands à Son Altesse de Longueville , etc.
3272Remercîment (le) de la France à nosseigneurs du Parlement sur le dernier arrêt donné contre le cardinal Mazarin et ses adhérents.1652Paris73272. Remercîment (le) de la France à nosseigneurs du Parlement sur le dernier arrêt donné contre le car dinal Mazarin et ses adhérents. Paris, 1652, 7 pages.
3273Remercîment (le) de la ville de Bordeaux aux généraux de son armée, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable pendans (sic) ses mouvements, pièce pour servir à l'histoire.1650Sans Lieu103273. Remercîment (le) de la ville de Bordeaux aux gé néraux de son armée, contenant ce qui s'est passé de plus mémorable pendans (sic) ses mouvements, pièce pour servir à l'histoire. (S. 1., 1650), 10 pages. Amplification gasconne, assez drôle et qui n'est pas trop com- nune. Les généraux sont Sauvebœuf, Théobon et Lusignan.
3274Remercîment (le) de messieurs les princes fait à S. A. R. et à messieurs du Parlement, de leur délivrance.1651Paris143274. Remercîment (le) de messieurs les princes fait à à S. A. R. et à messieurs du Parlement, de leur déli vrance. Paris, 1651 , 1 4 pages. Le titre n'est pas exact : d'abord le prince de Condé parle seul ; ensuite il exhorte le Parlement « à résoudre la poursuite de sa li berté. » Ce sot et ridicule pamphlet a pourtant eu une seconde édition, de Rouen, jouxte la copie, 12 pages.
3275Remercîment de Paris à monseigneur le duc d'Orléans pour le retour du roi et de la reine.1649Paris153275. Remercîment de Paris à monseigneur le duc d'Or léans pour le retour du roi et de la reine. Paris, Denys Langlois, 1649, 15 pages.
3276Remercîment (le) de toutes les provinces de France à nos seigneurs du Parlement et aux bourgeois de Paris, des nobles efforts qu'ils ont faits pour le soulagement du public.1649Paris63276. Remercîment (le) de toutes les provinces de Vet.fv . I- S>, France à nos seigneurs du Parlement et aux bourgeois m [5% de Paris, des nobles efforts qu'ils ont faits pour le sou lagement du public. Paris , Louis Framery et se vend chez Alexandre Lesselin, 1649, 6 pages.
3277Remercîment des Rordelois au roi sur le sujet de la paix.1650Bordeaux83277. Remercîment des Rordelois au rôi sur le sujet de la paix. Bordeaux, .T. Maugiron Millanges, 1650, 8 pages. Nicolas Bessin en a donné à Paris une seconde édition, jouxte la copie , etc. Il y en a une troisième édition également jouxte la copie, etc., mais sans nom d'imprimeur. Cette pièce est de Fonteneil. (Histoire des mouvements de Bor deaux, page 425. )
3278Remercîment des bourgeois de Paris à monsei gneur le duc d'Orléans sur la paix.1649Paris83278. Remercîment des bourgeois de Paris à monsei gneur le duc d'Orléans sur la paix. Paris, Guill. Sas- ''^° ' • v ' J sier, 1649, 8 pages.
3279Remercîment des bourgeois de Paris à monsieur le coadjuteur, archevêque de Corinthe, ou Reconnaissance des ouailles pour leur vrai pasteur.1649Paris83279. Remercîment des bourgeois de Paris à monsieur le coadjuteur, archevêque de Corinthe, ou Reconnais sance des ouailles pour leur vrai pasteur. Paris, Fran çois Preuveray, 1649, 8 pages. Je trouve enfoui dans la prose de ce mince pamphlet le vers qui suit : s II (Mazarin) flatte cet enfant ; mais c'est pour l'étouffer. »
3280Remercîment des imprimeurs à monseigneur le cardinal Mazarin.1649Paris73280. Remercîment des imprimeurs à monseigneur le cardinal Mazarin. Paris, N. Boisset , 1649, 7 pages. « Il ne se passe pas de jours que nos presses ne roulent sur plus d'un volume de toutes sortes d'ouvrages, tant de vers que de prose, de latin que de françois , tant en caractères romains qu'italiques , comme gros canon , petit canon , parangon , gros romain , saint augustin , cicéro , etc. Une moitié de Paris imprime ou vend des imprimes ; l'autre moitié en compose. Le Parlement, les prélats, les docteurs , les prêtres , les moines , les hermites , les religieuses, les chevaliers, les avocats, les procureurs , leurs clercs, les secré taires de Saint-Innocent, les filles du Marais , enfin le cheval de bronze et la Samaritaine écrivent et parlent de vous. Pierre du Guignet 1 ne sauroit plus garder le silence qu'ont rompu des flat teurs, puisque les morts mêmes ressuscitent pour venir dire leurs sentiments de la conduite de Votre Excellence. Les colporteurs courbent sous le poids de leurs imprimés au sortir de nos portes ; ils ne font pas cent pas qu'ils ne soient soulagés du plus pesant de leur fardeau ; et ils reviennent à la charge avec une chaleur plus que martiale. » Naudé cite ce pamphlet en passant (page 647 du Mascurat.) I
3281Remercîment des Normands à Son Altesse de Longueville pour la paix.1649Paris73281. Remerciaient des Normands à Son Altesse de llfc r.ol- I Longueville pour la paix. Paris, Cardin Besongne, 192- (ScO 1649, 7 pages. Même pièce que le RemercimentàSon Altesse de Longueville , etc.
3282Remercîment des Parisiens à Mademoiselle pour leur avoir procuré la paix.1649Sans Lieu73282. Remercîment des Parisiens à Mademoiselle pour leur avoir procuré la paix. (S. 1., 1649), 7 pages.
3283Remercîment fait à monseigneur le coadjuteur par une demoiselle parisienne.1649Paris43283. Remercîment fait à monseigneur le coadjuteur (o F- S W-Q) : par une demoiselle parisienne. Paris, veuve Théo- N/Ur. Pf.JJ', dore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 4 pages. ' ^ 5 ( 5V Signé Élizabeth Salète. ' C'était une statue mutilée d'Esculape, qui servait de borne sur le par vis de Notre-Dame, au coin de l'Hôtel-Dieu.
3284Remercîment fait au roi par madame la Princesse sur la délivrance de messieurs les princes.1651Paris193284. Remercîment fait au roi par madame la Princesse sur la délivrance de messieurs les princes. Paris, 1651 , 19 pages. « J'ai vu, j'ai vaincu , disoit Alexandre ! »
3285Remercîment ( le ) solemnel de tous les peuples de France à Dieu et à tous les chefs de la Fronde royale sur le bannissement du cardinal Mazarin.1651Paris163285. Remercîment ( le ) solemnel de tous les peuples de France à Dieu et à tous les chefs de la Fronde royale '** ^' ' J sur le bannissement du cardinal Mazarin. Paris, 1651, 16 pages.
3286Remercîment au roi par messieurs les avocats au Parlement de Paris.1649Sans Lieu183286. Remercîment/au roi par messieurs les avocats au f. .-. LÀ Parlement de Paris. (S. 1., 1649), 18 pages. A l'occasion de l'édit du 2 juillet, qui permettait aux avocats de faire office de procureurs.
3287Remercîments (les) de la France à monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris63287. Remercîments (les) de la France à monseigneur le duc de Reaufort. Paris , Nicolas Bessin, 1650, 6 pages. Ils se terminent par quelques ligues intitulées : L'auteur à Mgr. le duc de Beaufort , et signées F. P. R. J'y vois que l'auteur se glorifie d'être appelé François, comme le duc.
3288Remercîments (les) de la France pour la paix à monseigneur le prince de Conty.1649Paris83288. Remercîments (les) de la France pour la paix à monseigneur le prince de Conty. Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages. Signé Burnel. Sur la 8" page on lit un dizain à la louange dudit Burnel , par Jaquelin ; le tout aussi misérable que 'Ode au prince de Conty en iHôtel de Ville , etc.
3289Remise de la bibliothèque de mons. le cardinal Mazarin par le sieur Naudé entre les mains de monsieur Tubeuf.Sans DateSans Lieu43289. Remise de la bibliothèque de mons. le cardinal Mazarin par le sieur Naudé entre les mains de mon sieur Tubeuf. (S. 1. n. d.), 4 pages. Rarissime. J'ai emprunté ce titre au livre du père L. Jacob, intitulé : G. Nau- dœi tumulus ; car la pièce n'en a pas. Elle commence par ces mots : « Aujourd'hui , 14 février 16S1, le nommé Mathieu , servant d'ordinaire au palais de monseigneur l'éminentissime cardinal Mazarin... » Elle se termine par ceux-ci: « Et lorsque les ennemis du cardinal auront comblé la mesure de leurs iniquités, il saura bien justifier l'innocent et punir les coupa bles. » Elle est suivie des deux initiales G. N. (Gabriel Naudé). Le président Tubeuf avait fait saisir le palais Mazarin pour sû reté de la somme de six cent quatre-vingt mille livres qu'il préten dait lui être dues par le cardinal. En février i 651 , il requit de Naudé la remise des clefs de la biblothèque. La pièce dont il s'agit , est une sorte de procès-verbal de cette remise. Alors, au dire de Naudé, la bibliothèque du cardinal Mazarin était la plus belle, la meilleure et la plus nombreuse qui ait jamais été au monde. Elle était renfermée 1 . dans une grande salle du petit corps de logis qui joint au grand ; 2. dans trois grands entre sols sur la montee de la garde-robe ; 3. dans une grande galerie de neuf ou dix toises , précédée de deux chambres. Beaucoup de livres étaient rangés à terre et sur le plancher de la galerie. Il s'en trouvait plus qu'il n'en aurait pu tenir dans trois chambres de juste grandeur. Cette pièce a été réimprimée, avec V Avis à nos seigneurs du Par lement sur la vente de la bibliothèque de monseigneur le cardinal Mazarin, dans le Conservateur ou Collection de morceaux rares, etc. , Paris, Lambert, in-1 2, numéro de juillet 1758. Je suis redevable i M. Richard et de la communication du seul exemplaire in-4° que je connaisse, et de la note qui précède.
3290Remontrance à monsieur le cardinal, burlesque.1649Paris73290. Remontrance à monsieur le cardinal, burlesque . Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 7 pages. « Il faut avoir permission i Vcfc. w.X X'. -r -« r- v Pour la mettre à l'Impression ; r. De plus pour avoir privilège , -m. i 92- V*- I II faut louer votre triège, Admirer votre invention Qui mit le roi hors sa maison... J'entendis Voilà toute la conférence , Ce qui s'y est fait et passé... Je courus mettre sous la presse Un remerciement de la paix , Croyant les articles mieux faits... ... Je vis le clerc du métier Portant à la main un papier, Contenant expresse défense D'imprimer ni la conférence, Ni les articles de la paix , Qui n'étoient pas encore faits... Me fallut payer la dépense Et tous les frais de l'imprimeur. » Naudé dit avec raison , page 285 du Mascurat, que la Remon trance a eu pour prototype la Lettre au cardinal burlesque.
3291Remontrance à la reine sur les abus des intendants de justice et la cruauté de l'exaction des deniers royaux à main armée (par la cour des Jydes).1649Paris83291. Remontrance à la reine sur les abus des intendants de justice et la cruauté de l'exaction des deniers |ltF■&l / royaux à main armée (par la cour des Jydes). Paris, ./ Nicolas Jacquard, 1649, 8 pages. ?3/M)
3292Remontrance au peuple de Provence.1649Marseille73292. Remontrance au peuple de Provence. Marseille, (1649), 7 pages. Très-rare. Elle est d'un partisan du comte d'Alais. Pitton la cite dans son Histoire de la ville d'Aix , page 429.
3293Remontrance au peuple par L. S. D. N. L. S. C. E. T.1649Sans Lieu243293. Remontrance au peuple par L. S. D. N. L. S. CE. T. (S. 1., 1649), 24 pages. L'auteur répond principalement au Prompt avertissement et au Prompt et salutaire avis. Il attaque avec vivacité les chefs de la Fronde : « Tous ces priviléges, dit-il , ces gouvernements, ces couronnes ducales, ces tabourets, ces survivances, ces charges, ces sommes immenses qu'ils ont demandées, ces places d'assurance, ces révi sions de procès , ces récompenses et toutes ces belles prétentions que l'on a mises au jour, sont autant de marques de leur affection particulière , et non d'amour en votre endroit. » La Fronde avait presque démoli « le royal château de Bicêtre, désigné pour la retraite des gentilshommes et soldats ruinés et es tropiés au service de Leurs Majestés. » Elle avait voulu susciter un mouvement parmi les soldats qui y demeuraient ; mais son in fluence fut heureusement combattue « par un ecclésiastique de grande maison qui , avec un autre ecclésiastique et un maréchal de France, avoit été chargé de la conduite de Bicètre. « C'est en 1632 que Louis XIII acheta le château de Bicêtre. Il y fit construire une chapelle de Saint-Jean 1 et des bâtiments pour y loger des officiers et des soldats invalides , et érigea cet établisse ment en commanderie de Saint-Louis. ■ Ne croyez pas que je sois gagé pour vous dire ceci. » Il paraît que le désintéressement des défenseurs de Mazarin était réputé im possible. La Remontrance a été contrefaite sous le titre de : L'Ange tuté- laire de la France aux François amis de la paix.
3294Remontrance au prétendu Parlement de Pontoise.1652Sans Lieu153294. Remontrance au prétendu Parlement de Pontoise. (S. 1., 1652), 15 pages. Rare. L'auteur l'accuse de n'avoir, en 1649 et 1650, poussé le peuple à la révolte que pour son intérêt particulier; et il le somme de rendre à Paris la paix qu'il lui a enlevée. Il est clair que ces reproches s'adressent au Parlement tout en tier. Apparemment c'est bien ainsi que l'auteur l'entendait. La pièce se termine par de pauvres stances sur l'inconstance de la fortune.
3295Remontrance au roi et à la reine régente faite par les députés de la cour de Parlement de Provence sur les affaires de la province.Sans DateSans Lieu113295. Remontrance au roi et à la reine régente faite par les députés de la cour de Parlement de Provence sur les affaires de la province. (S. 1. n. d.), 11 pages. C'est la même pièce que les Remontrances faites au roi et à la reine régente par monsieur le président de Galliffet , etc.
3296Remontrance au roi pour le parlement de Toulouse touchant l'autorité des Parlements.1652Paris223296. Remontrance au roi pour le parlement de Tou- louse touchant l'autorité des Parlements. Paris, Jacob d> fk(-7 Chevalier, 1652, 22 pages. Voir la Délibération des trois États du Languedoc , etc., et I''Ar rêt du Parlement de Toulouse , du 15 février 1651, etc.
3297Remontrance aux esprits foibles de ce temps.1649Sans Lieu83297. Remontrance aux esprits foibles de ce temps. (S. 1., 1649), 8 pages. Du très-petit nombre des pamphlets où Mazarin est franchement 1 La chapelle ne fut inaugurée qu'eu 1634. On publia à cette occasion les Cerémonies faites dans la nouvelle chapelle du château de Bissestre (sic) , opuscule assez rare aujourd'hui. défendu. La Remontrance est d'ailleurs mal écrite et surtout mal imprimée.
3298Remontrance burlesque au Parlement.1649Sans Lieu83298. Remontrance burlesque au Parlement. (S. 1., N/ct.f* •ï S 1649), 8 pages. 2lt (y*-) L'auteur n'est content ni du traité de Ruel , ni du Parlement : « Là se connoit l'humeur badaude De vouloir tout perdre à la chaude , Et de n'être plus si hardi Quand le sang chaud est refroidi . . . Voulant faire maison neuve Dans la famille des Bourbons , Qui d'eux-mêmes sont assez bons Et l'eussent été davantage Sans votre maudit tripotage. » 1 II n'en est pas moins bon frondeur. Il trouve que le traité va a Changer le monarque en tyran Et l'Évangile en Alcoran. » En somme , il y a de l'esprit, de la verve; mais la pièce est des plus communes.
3299Remontrance d'un bon François sur les impiétés du cardinal Mazarin.1652Paris83299. Remontrance d'un bon François sur les impiétés du cardinal Mazarin. Paris, J. Pétrinal , 1652, 8 pages. 5
3300Remontrance de Bazile, empereur des Romains, à Léon, son cher fils et compagnon à l'empire, pour servir à l'éducation non-seulement des rois, mais encore de tous leurs sujets, traduction faite de grec en françois par l'exprès commandement du très-auguste et très-juste Louis XIII, roi de France et de Navarre, par le sieur Fleurance Rivault, gentilhomme ordinaire de la chambre et précepteur de Sa Majesté, présentée à la reine régente.1649Paris283300. Remontrance/de Bazile, empereur des Romains, à Léon, son cher fils et compagnon à l'empire, pour servir à l'éducation non-seulementdesrois, maisencore de tous leurs sujets, traduction faite de grec en fran- çois par l'exprès commandement du très-auguste et très-juste Louis XIII, roi de France et de Navarre, par le sieur Fleurance Rivault, gentilhomme ordinaire de la chambre et précepteur de Sa Majesté, présentée à la reine régente. Paris, Antoine Estienne, 1649, 28 pages. C'est ici la seconde édition. La première est de 1612, in-8°. Il n'en restait plus qu'un exemplaire quand le maréchal de Villeroy la demanda à Antoine Estienne. La Remontrance est encore rare.
3301Remontrance de Fairfax , général de l'armée d'Angleterre, à monsieur le prince de Condé.1649Paris83301 . Remontrance de Fairfax , général de l'armée d'Angleterre, à monsieur le prince de Condé. Paru, Robert Feugé, 1649,8 pages. Rare. C'est une étrange idée que d'avoir mis la défense des parlemen taires dans la bouche de Fairfax , et encore après la mort du roi d'Angleterre !
3302Remontrance de l'Eminence à la France et quelqu'autre manigance.1649Sans Lieu63302. Remontrance de l'Eminence à la France et quel- l|br-iT-(.l qu'autre manigance. (S. 1., 1649), H pages.
3303Remontrance de la noblesse à monseigneur le duc d'Orléans pour estre admise, conjointement avec le clergé, à l'audience de Leurs Majestés et pour obtenir d'elle (sic) le temps et la députation libre pour la tenue des Estats généraux, prononcée par monsieur le comte de Fiesque.1651Paris73303. Remontrance de la noblesse à monseigneur le duc d'Orléans pour estre admise, conjointement avec le clergé, à l'audience de Leurs Majestés et pour obtenir d'elle (sic) le temps et la députation libre pour la tenue des Estats généraux, prononcée par monsieur le comte de Fiesque. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 7 pages.
3304Remontrance de la reine d'Angleterre à la reine régente touchant la mort de son mari à l'état présent.1649Paris73304. Remontrance de la reine d'Angleterre à la reine Q> F. & i^l) régente touchant la mort de son mari à l'état présent. Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages.
3305Remontrance de la reine de Pologne à la reine de France touchant le déplaisir qu'elle a devoir combattre les Polonois contre les François.1649Paris73305. Remontrance de la reine de Pologne à la reine n L r 7 fal^ de France touchant le déplaisir qu'elle a devoir com battre les Polonois contre les François. Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages. Naudé a pris la peine de dire, page i S du Mascurat, que toutes ces remontrances et lettres de reines sont fausses.
3306Remontrance de la ville de Bordeaux à la ville de Paris sur le retour de Mazarin.1652Paris73306. Remontrance de la ville de Bordeaux à la ville de Paris sur le retour de Mazarin. Paris, 1652, 7 pages. Rare. Datée de Bordeaux , le 8 janvier.
3307Remontrance de la ville de Paris à la reine régente, mère du roi, sur le fait du thoisez(sic).Sans DateParis83307. Remontrance de la ville de Paris à la reine ré- gente, mère du roi, sur le fait du thoisez(j/c). Paris, Sans Date, 8 pages. Cette pièce doit être de juillet 1648. Un arrêt du conseil, 27 janvier 1648, avait ordonné l'exécution d'un édit de Henri II ( 1348 ) , par lequel il était défendu de bâtir dans les faubourgs de Paris, sous peine de confiscation des maté riaux. I1 avait substitué une amende à la confiscation. C'est en vertu de cet arrêt qu'on toisait les maisons nouvelles. Les requérants disent que l'édit était tombé en désuétude, et que tenter de lever un impôt par arrêt du conseil , c'est violer le» libertés du peuple. « Il faut lettres patentes et vérification. » La Remontrance est écrite avec une grande liberté.
3308Remontrance de Mᵉ Jean Guillaume contre les donneurs d'avis et leurs adhérents.1649Paris73308. Remontrance de M" Jean Guillaume contre les l-nk . fV. X 3 donneurs d'avis et leurs adhérents. Paris, Thibaut i?6 69) des Halles , 1649 , 7 pages. Me Jean Guillaume , c'était le bourreau.
3309Remontrance de M. le duc de châtillon à monsieur le prince de Condé au château du bois de Vincennes après la prise de Charenton, avec les larmes de madame de châtillon sur la mort de son mari.1649Paris73309. Remontrance de M. le duc de Châtillon à mon- Vefc. Fr.X T,. sieur le prince de Condé au château du bois de Vin- '95 ( ^-y cennes après la prise de Charenton , avec les larmes de madame de Châtillon sur la mort de son mari. Paris, Pierre Targa, 1649, 7 pages.
3310Remontrance des bons François à messieurs du Parlement.1649Paris83310. Remontrance des'bons François à messieurs du Parlement. Paris , Michel Mettayer, 1649, 8 pages. "* I _} J
3311Remontrance des ministres de la province de Londres, adressée par eux au général Fairfax et à son conseil de guerre, douze jours avant la mort du roi de la Grand'Bretagne. Si tu te retiens pour ne délivrer point ceux qui sont trainés à la mort, et ceux qui penchent à être tués, d'autant que tu diras: « Voici, nous n'en avons rien su, » celui qui pèse les cœurs, ne l'entendra-t-il point ? et celui qui garde ton âme, ne le saura-t-il point ? et ne rendra-t-il point à chacun selon son œuvre? PROV., XXIV, 11, 12. Traduit en français sur la copie imprimée à Londres par Samuel Gellibrand et Raphaël Smith.1649Paris163311 . Remontrance des ministres de la province de Londres , adressée par eux au général Fairfax et à son conseil de guerre, douze jours avant la mort du roi de la Grand'Bretagne. Si tu te retiens pour ne délivrer point ceux qui sont trainés à la mort , et ceux qui penchent à être tués , d'autant que tu diras : « Voici, nous n'en avons rien su , » celui qui pèse les cœurs , ne l'entendra-t-il point ? et celui qui garde ton âme , ne le saura-t-il point ? et ne rendra-t-il point à chacun selon son œuvre? Prov., xxiv, 11, 12. Traduit en françois sur la copie imprimée à Lon dres par [Samuel Gellibrand et Raphaël Smith. Pa ris , veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 16 pages. Rare. Présentée le 38 janvier : 47 signatures. Le traducteur a publié cette pièce pour montrer que Yin/amie de la mort de Charles I" ne doit pas retomber sur la religion pro testante. On en a donné à Rouen une édition de format in-12, 36 pages, mais sans indication de lieu et seulement avec la date de 1649. Vefc frTJ
3312Remontrance des trois états à la reine régente pour la paix.1649Paris243312. Remontrance des trois états à la reine régente l^ r %„ pour la paix. Paris, Jean Rrunet, 1649, 24 pages. (Msl* 3Ï Signé D.B. La pièce se divise en trois parties avec sous-titre; une pour cha- -ft<^ bo^r?- que etat, le clergé, la noblesse et le peuple. Elle est surtout re- ' il marquable de style ; mais elle ne contient ni un fait ni une anecdote. 193(51) Voir le Conseiller fidèle.
3313Remontrance des trois états de ce royaume, faite au roi pour la conservation de la couronne de Sa Majesté et de la reine régente, sa mère.1650Paris63313. Remontrance des trois états de ce royaume, faite au roi pour la conseivation de la couronne de Sa Ma jesté et de la reine régente, sa mère. Paris, jouxte la copie imprimée a Tours , par Jean Oudot, avec per mission, 1650 , 6 pages. Il aurait fallu dire remontrance aux trois états. Cela d'ailleurs avait été écrit pour la minorité de Louis XIII.
3314Remontrance du berger de la grande montagne faite à la reine régente à Compiègne pour le retour de Leurs Majestés à Paris.1649Paris83314. Remontrance du berger de la grande montagne (o F .10 (|I) faite à la reine régente à Compiègne pour le retour de Leurs Majestés à Paris. Paris, 1649, 8 pages.
3315Remontrance du clergé de France faite au roi et à la reine régente, sa mère, par révérend père en Dieu messire Antoine Godeau, évêque de Grasse et de Vence, assisté de Mgr. le prince de Conty et de MM. les archevêques qui se sont trouvés à Paris.1651Paris223315. Remontrance du clergé de France faite au roi et à la reine régente , sa mère , par révérend père en Dieu messire Antoine Godeau , évêque de Grasse et de Vence , assisté de Mgr. le prince de Conty et de MM. les archevêques et évêques qui se sont trouvés à Paris. Paris, Antoine Vitré, 1651 , 22 pages. Il s'agit du différend élevé entre les états généraux du Langue doc et le Parlement de Toulouse. Voir V Arrêt du Parlement de Tou louse du 13 février 1654 .
3316Remontrance du clergé de France faite au roi, la reine régente, sa mère, présente, par révérend père en Dieu messire Gillebert de Choiseuil du Plessy Praslain (sic), évèque de Comange (sic), assisté de MM. les évêques et députés de l'assemblée générale.1651Paris223316. Remontrance du clergé de France faite au roi, la reine régente, sa mère, présente, par révérend père en Dieu messire Gillebert de Choiseuil du Plessy Pras- lain (sic), évèque de Comange (sic), assisté de MM. les évêques et députés de l'assemblée générale. Paris, Antoine Vitré, 1651, 22 pages. La permission d'imprimer est datée du 26 avril. Le clergé se plaint de la situation qui lui est faite au temporel par les financiers , au spirituel par les prétentions de la magistrature. Voici le passage le plus remarquable, à mon avis : •• Nous ne de mandons pas, Sire, à Votre Majesté, qu'elle bannisse à présent de son royaume cette malheureuse liberté de conscience qui détruit la véritable liberté des enfants de Dieu, parce que nous ne jugeons pas que l'exécution en soit facile; mais nous souhaitons au moins que ce mal ne fasse pas de progrès et que , si votre autorité ne le peut étouffer tout d'un coup , elle le rende languissant et le fasse périr peu à peu par le retranchement et la diminution de ses forces. » La grande affaire de la révocation de l'édit de Nantes est là tout entière. Messire Gillebert de Choiseuil du Plessis-Praslin était une des lumières du jansénisme modéré.
3317Remontrance du pape et de tous les cardinaux faite au cardinal Mazarin pour se retirer hors du royaume de France, avec exhortation audit cardinal Mazarin d'aller rendre compte à Sa Sainteté de tous ses mauvais déportoments, à peine de désobéissance.1649Paris73317. Remontrance du pape et de tous les cardinaux faite au cardinal Mazarin pour se retirer hors du '' v / royaume de France , avec exhortation audit cardinal Mazarin d'aller rendre compte à Sa Sainteté de tous ses mauvais déportcments, à peine de désobéissance. Paris, Pierre Variquet, 1 041), T pages. Cette pièce a donné lieu à la Réponse faite par un religieux de l'Ordre de Saint-François au pape , etc.
3318Remontrance du Parlement à monseigneur le Prince pour le repos des bourgeois de Paris.1651Paris233318. Remontrance du Parlement à monseigneur le Prince pour le repos des bourgeois de Paris. Paris, 1651 , 23 pages. Elle a paru aussi sous le titre de Discours de la pille de Paris à monseigneur le Prince, etc.
3319Remontrance du Parlement envoyée au roi et à la reine régente, sa mère.1649Paris223319. Remontrance du Parlement envoyée au roi et à la reine régente, sa mère. Paris , 1649, 22 pages. Du 21 janvier 1649. Elle se trouve dans le Journal du Parle ment.
3320Remontrance du père de Mazarin envoyée de Rome à son fils sur son éloignement de France, tra duit d'italien en bon françois.1651Sans Lieu73320. Remontrance du père de Mazarin envoyée de Rome à son fils sur son éloignement de France, tra duit d'italien en bon françois. (S. 1.), 1651, 7 pages. Datée de Rome, 1651, et signée Pietro Mazarini.
3321Remontrance du roi à la reine régente sur l'obligation qu'ont Leurs Majestés de cesser en bref le siége de Paris.1649Paris73321 . Remontrance du roi à la reine régente sur l'obli- ll£> F. 3(5) gation qu'ont Leurs Majestés de cesser en bref le siége Vet . Fv X Y> . de Paris. Paris, Robert Feugé , 1649 , 7 pages. i?É> (fcf)
3322Remontrance du roi Louis XII au roi Louis XI sur leur différente façon de régner.1649Paris143322. Remontrance du roi Louis XII au roi Louis XI sur leur différente façon de régner. Paris, 1649, 14 piges. Contrefaçon du Dialogue entre le roi Louis XI et le roi Louis XII, etc.
3323Remontrance (la) faite à la reine par les prédicateurs de la cour sur les misères de la France et la calamité présente du peuple.1652Paris153323. Remontrance (la) faite à la reine par les prédi cateurs de la cour sur les misères de la France et la calamité présente du peuple. Paris, 1652, 15 pages. Même pièce que la Lettre interceptée d'un serviteur de Dieu, etc.
3324Remontrance faite à la reine par messieurs du Parlement sur les affaires de la Guyenne et sur la disette des blés dans la ville de Paris.1649Paris83324. Remontrance faite à la reine par messieurs du Parlement sur les affaires de la Guyenne et sur la disette des blés dans la ville de Paris. Paris , 1649 , 8 pages. Les gouverneurs des places frontières rançonnaient le commerce. Celui de Sedan ne se contentait pas du dixième boisseau sur les blés qui passaient par la ville ; il lui fallait le septième ; et comme les marchands refusaient , il les renvoyait. Si on se rappelle que le gouverneur de Sedan était Fabert , on soupçonnera certes la remontrance tout au moins d'exagération.
3325Remontrance faite à la reine par monsieur l'évêque d'Alez (sic) sur la misère du pauvre peuple.1652Paris233325. Remontrance faite à la reine par monsieur l'évêque d'Alez (sic) sur la misère du pauvre peuple. Paris , André Chouqueux, 1652, 23 pages. Rare. Vigoureuse remontrance, qui ne porte pas sur la politique , uniquement sur les desordres des gens de guerre.
3326Remontrance faite à Mazarin à Saint-Germain par un bouffon sur son obstination à demeurer en France, en prose et en vers burlesques.1649Paris73326. Remontrance faite à Mazarin à Saint-Germain Vet.rV.T£. par un bouffon sur son obstination à demeurer en France, en prose et en vers burlesques. Paris, Jac- ques Guillery, 1649, 7 pages. V«t .fcr.I U. 197 (57) (, F<% (eO
3327Remontrance faite à messieurs du Parlement par monseigneur réminentissime cardinal de Rest (sic) pour le maintien et la conservation de l'autorité royale.1652Paris73327. Remontrance faite à messieurs du Parlement par monseigneur réminentissime cardinal de Rest (sic) pour le maintien et la conservation de l'autorité royale. Paris, Hilaire Savinien , 1652, 7 pages. Il me paraît évident que le cardinal de Retz n'a ni débité ni écrit ces banalités ; mais la pièce est rare.
3328Remontrance faite au roi par monsieur le premier président pour la liberté de messieurs les princes.1651Sans Lieu73328. Remontrance faite au roi par monsieur le premier président pour la liberté de messieurs les princes. (S. 1.), 1651, 7 pages. Du 20 janvier 1651 . Elle est dans le Journal du Parlement. Il 7 en a une autre édition sous le titre de : Remontrances faites au roi et à la reine régente, etc. On sait qu'elle a été publiée encore sous le titre de : Véritable remontrance , etc.
3329Remontrance faite au roi sur le pouvoir et autorité que Sa Majesté a sur le temporel de l'état ecclésiastique, pour le soulagement de tous ses autres sujets, tant nobles que du Tiers État.1651Paris543329. Remontrance faite au roi sur le pouvoir et auto rité que Sa Majesté a sur le temporel de l'état ecclé siastique, pour le soulagement de tous ses autres su jets, tant nobles que du Tiers État. Paris, Antoine Estienne, 1651, 54 pages. Signé François Paumier. Le sieur Paumier avait proposé , . six ans auparavant , de lever sur le clergé une année de son revenu, divisé en quatre ans; en d'autres termes , de lever le quart du revenu pendant quatre ans. C'est sur cette proposition qu'il revient. Il dit que M. Lallemant , président de la chambre des Comptes de Paris , avait calculé que de douze parties du temporel de la France, le clergé en possédait sept. L'assemblée du clergé tenait alors ses séances ; mais Paumier ne veut pas qu'on la consulte. « Toutes les assemblées, dit-il, ont un certain air contagieux qui communique les passions et les fait pas ser insensiblement des uns aux autres. Les grandes, particulière ment, ne peuvent jamais être si modérées qu'elles ne se ressentent souvent de l'anarchie que le tumulte et l'inconstance accompagnent ordinairement. Les sentiments n'y sont pas libres à tous, ni tou jours. Les voix y sont comptées et non pesées ; et le nombre des opinants fait souvent la décision des affaires qui y sont proposées, plutot que leur autorité, leur probité et suffisance. » Cependant l'assemblée du clergé se saisit du pamphlet. L'évê- que de Coinminge, du Plessis-Praslin , lui en fit un rapport, à la suite duquel un jugement de censure fut prononcé, et formulé dans une lettre circulaire qui devint l'occasion d'une Réponse de Pau mier. Il est assez remarquable que dans le titre de cette Réponse , im primée pourtant par Antoine Estienne, comme la Remontrance , le nom de l'auteur ne s'écrit plus Paumier, mais Pomier. N'est-ce pas une présomption en faveur de l'opinion de l'évèque de Coin minge, qui croyait que Pamhier n'était qu'un nom de guerre? « Cet ouvrage, dit le président Hénault sous la date de 1650, pour le fond et pour la forme, est le même qui a paru de nos jours sous le titre de : Lettres ne rp.puoatE, etc. , justement cent ans après et dans les munies circonstances d'une assemblée du cierge. On ne connoît que deux exemplaires du livre de Paumier; et tous les deux sont à la bibliothèque du roi. Ce livre excita de grands troubles quand il parut. L'assemblée s'en plaignit amèrement à la reine régente; et il fut supprimé, comme l'ont cté, en 1750, les Lettres ** nr.PUCMAtF. » Je ne sais sur quelle autoritc le président Uni. mil fonde cette dernière assertion ; mais je dois faire remarquer que la Réponse de Paumier a été publiée par commandement ; ce qui ne s'accorde pas avec la suppression de la Remontrance. La date de 1650 que donne le président est-elle exacte? Dans ce cas il y aurait eu deux éditions de la Remontrance ; car tous les exemplaires que j'ai vus sont de 1651. Je serais encore en droit d'en conclure que la suppression est au moins douteuse. Que la Remontrance soit rare, j'en conviens; mais aux deux exemplaires de la Bibliothèque nationale, il faut en ajouter un de la bibliothèque de Sainte-Geneviève et un autre de Rouen , Jean Vi- rel, 43 pages, sur l'imprimé à Paris, qui fait partie de la collec tion de M. Paulin Paris.
3330Remontrance faite par madame la princesse douairière de Condé au prince de Condé, son fils, en faveur de la ville de Paris.1649Paris73330. Remontrance faite par madame la princesse douai rière de Condé au prince de Condé, son fils, en fa veur de la ville de Paris. Paris, Michel Mettayer, 1649, 7 pages. C'est la pièce que Jean Musnier a réimprimée sous le titre de : Lettre de madame la princesse douairière de Condé au prince de Condé, etc. La princesse y appelle son fils le second Attile !
3331Remontrance officieuse des Bordelois aux Parisiens de tous les ordres contre le retour du cardinal Mazarin.1652Paris163331 . Remontrance officieuse des Bordelois aux Pari siens de tous les ordres contre le retour du cardinal Ht f. l£> Mazarin. Sur un imprimé à Bordeaux. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 16 pages. Les Parisiens et le Parlement y sont vivement admonestés.
3332Remontrance (la) présentée aux échevins et bourgeois de la ville de Paris sur la descente de la châsse de sainte Geneviève pour la paix générale, avec la harangue présentée à monseigneur le duc d'Orléans sur le même sujet, le tout dédié à Son Altesse Royale par son très humble et très obéissant serviteur de La Haye.1652Paris163332. Remontrance (la) présentée aux échevins et bour geois de la ville de Paris sur la descente de la châsse de sainte Geneviève pour la paix générale, avec la harangue présentée à monseigneur le duc d'Orléans sur le même sujet , le tout dédié à Son Altesse Royale par son très humble et très obéissant serviteur de La Haye. Paris, François Poussct, 1652, 16 pages.
3333Remontrance très humble au sérénissime prince Charles II, roi de la Grande Bretagne, sur la conjoncture présente des affaires de Sa Majesté.1652Parisnan3333. Remontrance très humble au sérénissime prince Charles II, roi de la Grande Bretagne, sur la conjonc ture présente des affaires de Sa Majesté. Paris, Vitré, 1652, in folio. Très-rare. Ce pamphlet est de Robert de Mentet de Salmonet , gentilhomme écossais, attaché à la maison du cardinal de Retz. (Mém. de l'abbé de Marolles, IIP vol., p. 360.) Salmonet avait publié en 1649 une histoire des troubles d'Angle terre, 1 vol. in-4e; et c'est apparemment de ce livre qu'il est dit dans les Lettres du cardinal Mazarin, mises au jour par M. Ravenel, page 6 : « Il (le coadjuteur) a pris soin de faire écrire et imprimer toutes les révolutions d'Angleterre par un homme à lui, dans le comencement des désordres de Paris ( auxquels il travailloit par toutes sortes de voies), afin d'apprendre la méthode qu'on devoit tenir et leur faire connoître par l'exemple susdit qu'il étoit facile. » Balzac parle de la Remontrance dans la lettre qu'il a écrite à Con- rart, le 20 juillet 1632 : « Quel malheur d'être privé si longtemps de la consolation de nos livres , de nos chastes et innocentes vo luptés ! de ne plus rien voir de Port-Royal et de la boutique des Elzeviers ! de ne pouvoir lire ni les Remontrances de Salmonet , ni les vers de Ménage, ni les sermons de M, Ogierl ><
3334Remontrances à la reine régente sur le gouvernement de l'État.1649Paris83334. Remontrances à la reine régente sur le gouverue- ment de l'État. Paris, Arnould Cottinet, 4649, o pages.
3335*Remontrances au roi sur les affaires de Bordeaux, par Louis Duduc.Sans DateSans Lieu2703335*. Remontrances au roi sur les affaires de Bor deaux , par Louis Duduc. Mém. de Marolles, t. III, p. 270. H y a d'un certain Duduc un pamphlet intitulé : La Rochelle souz-misc , Bordeaux, G. Millanges, 1629, in-4°. Est-ce le même?
3336Remontrances de femmes des plus gens de bien de Paris, autorisées de leurs maris, à Son Altesse Royale.1652Paris63336. Remontrances de femmes des plus gens de bien de Paris, autorisées de leurs maris, à Son Altesse Royale. Paris, 1652, 6 pages. Rare. Pour la paix.
3337Remontrances de la province de Guyenne à monseigneur le prince de Condé pour la réunion de la maison royale.1651Paris73337. Remontrances de la province de Guyenne à mon seigneur le prince de Condé pour la réunion de la maison royale. Paris, 1651, 7 pages.
3338Remontrances (les) du Parlement de Bordeaux faites au roi et à la reine régente, suivant la copie présentée au Parlement de Paris, par MM. de Gourgues, président, Monjon, Guyonnet et Voisins, conseillers et députés du Parelement de Bordeaux, le 7 septembre 1650.1650Paris193338. Remontrances (les) du Parlement de Bordeaux faites au roi et à la reine régente, suivant la copie pré sentée au Parlement de Paris, par MM. de Gourgues, président , Monjon, Guyonnet et Voisins, conseillers et députés du Parlement de Bordeaux , le 7 septem bre 1650. Paris, Nicolas Bessin , 1650, 19 pages. Datées du 23 août. C'est à ces remontrances que répond la Lettre d'un ami de M. le duc d'Épernon, etc. Guyonnet a joué un rôle assez considérable dans la Fronde de Bordeaux. Il a été notamment chargé, en 1652, du recouvrement de la taille pour le prince de Condé. Scarron a dit de lui quelque part : « M. Guyonnet Que l'on vante partout si fort , De qui le mérite est si rare Et de qui l'œil sans dire : gare ! Frappe d'abord. »
3339Remontrances et avis des conseillers secrétaires du roi pour le paiement de leurs gages et de ceux des autres officiers, et des rentes assignées sur les gabelles de France.1649Paris183339. Remontrances et avis des conseillers secrétaires du roi pour le paiement de leurs gages et de ceux des autres officiers, et des rentes assignées sur les gabelles de France. Paris , 1649, 18 pages. Voir V Addition que font les conseillers, etc. Les adjudicataires des gabelles avaient fait mettre dans leur bail que les ventes seraient de deux mille huit cent vingt-huit niuiils ; sinon qu'ils pourraient retenir sur le prix de leur ferme une somme de deux millions cinq cent soixante mille livres. En même temps, ils se chargeaient de payer les capitaines et archers des gabelles ; mais comme ils étaient garantis contre toutes chances de perte par la clause que je viens de rapporter, ils n'avaient besoin ni du zèle ni de la fidélité des agents qu'ils ne payaient pas; et cela leur rapportait cinq cent mille livres. De leur côté les capitaines , pour suppléer à leur solde , favorisaient et faisaient eux-mêmes le faux saunage. Je vois dans V Addition que font les conseillers aux remontrances qu'en trois ans les adjudicataires se sont fait rembourser plus de huit millions cinq cent mille livres pour les méventes.
3340Remontrances faites au roi et à la reine régente par monsieur le président de Galliffet, député du Parlement de Provence, pour le changement du gouverneur.1651Paris113340. Remontrances faites au roi et à la reine régente par monsieur le président de Galliffet, député du Par lement de Provence , pour le changement du gouver neur. Paris , Nicolas Bessin, 1651, 11 pages. Rare. Il paraît cependant qu'elles ont été réimprimées deux fois, la pre mière sous le titre de : Remontrance au roi et à la reine régente faite par les députés de la cour de Parlement de Provence, etc. ; la seconde avec le titre de : Très-humbles remontrances des députés du Parle ment de Provence, etc.
3341Remontrances faites au roi et à la reine régente par nos seigneurs du Parlement pour la liberté de messieurs les princes, du 20 janvier 1651.Sans DateSans Lieu83341 . Remontrances faites au roi et à la reine régente par nos seigneurs du Parlement pour la liberté de messieurs les princes, du 20 janvier 1651 . (S. 1. n. d.), 8 pages. Même pièce que la Remontrance faite au roi par monsieur le premier président , etc.
3342Remontrances faites au roi par messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris, assistés des députés des conseillers de ville, ecclésiastiques, quartiniers et bourgeois, monsieur le prévôt des marchands portant la parole, suivant la résolution prise en l'assemblée générale, tenue en l'hôtel de la dite ville le 12 avril 1652.Sans DateSans Lieu43342. Remontrances faites au roi par messieurs les pré vôt des marchands et échevins de la ville de Paris, assistés des députés des conseillers de ville, ecclésias tiques, quartiniers et bourgeois , monsieur le prévôt des marchands portant la parole, suivant la résolution prise en l'assemblée générale , tenue en l'hôtel de la dite ville le 12 avril 1652. (S. 1. n. d.), 4 pages. La date du 12 est une erreur. L'assemblée de l'Hôtel de Ville eut lieu le 19; et les remontrances furent ordonnées le 22. Elles sont analysées brièvement dans le Journal du Parlement, audience du 3 mai.
3343Remontrances très humbles à la reine mère, régente en France, pour la conservation de l'Etat pendant la minorité du roi, son fils.1650Paris233343. Remontrances très humbles à la reine mère, ré gente en France, pour la conservation de l'Etat pen dant la minorité du roi , son fils. Paris , Pierre du Pont, 1650, 23 pages. Rare. Signé N. Pasquier, conseiller et maître des requêtes ordinaire de l'hôtel du roi. Il y a là des vérités dites avec courage, par exemple sur le ma niement des finances et la distribution de la justice. « N'assemblez pas les états généraux , dit Pasquier ; ils ne ré duiraient pas votre autorité , comme on le prétend, au contraire; mais ils pourroient être un instrument de division et de trouble. Les grands s'y feroient des partisans qui agiteroient les provinces. «
3344Remontrances très humbles au roi sur la lettre de cachet de Sa Majesté, du 10 juillet 1652, envoyée à son Parlement de Rouen contre les princes et principaux magistrats de sa bonne ville de Paris, par Souil de Cinqcieux, au nom de tous les véritables royalistes.1652Paris153344. Remontrances très humbles au roi sur la lettre de cachet de Sa Majesté, du 10 juillet 1652, envoyée à son Parlement de Rouen contre les princes et prin cipaux magistrats de sa bonne ville de Paris , par Souil de Cinqcieux, au nom de tous les véritables royalistes. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 15 pages.
3345Remontrances très humbles que présente au roi i et à la reine régente, mère de Sa Majesté, la chambre des Comptes sur les moyens par lesquels les deniers provenans, depuis plusieurs années, des levées ordinaires et extraordinaires faites sur le peuple par forme de taille, des autres impositions et taxes extraordinaires d'aisés, celles des entrées des villes, marchés et aulres lieux, des créations de nouveaux offices, augmentations de gages, droits et autres attributions à des officiers, des constitutions de rentes sur les finances de Sa Majesté, des aliénations de son domaine et revenus, des retranchements de gages et rentes et d'autres moyens extraordinaires ont été dissipés à la ruine des affaires de Sa Majesté et de son État, et à la foule et oppression de ses bons sujets.1648Paris163345. Remontrances très humbles que présente au roi i et à la reine régente, mère de Sa Majesté, la chambre Ht F, 3 (47J des Comptes sur les moyens par lesquels les deniers provenans, depuis plusieurs années, des levées ordi naires et extraordinaires faites sur le peuple par forme de taille , des autres impositions et taxes extraordi naires d'aisés, celles des entrées des villes, marchés et aulres lieux, des créations de nouveaux offices, augmentations de gages , droits et autres attributions à des officiers , des constitutions de rentes sur les finances de Sa Majesté, des aliénations de son domaine et revenus, des retranchements de gages et rentes et d'autres moyens extraordinaires ont été dissipés à la ruine des affaires de Sa Majesté et de son État , et à la foule et oppression de ses bons sujets. Paris, 1648, 16 pages. Du 14 octobre 1648. Cette édition in-4" n'est pas commune ; mais on trouve les Re montrances dans YHistoire du temps, page 331 de la première partie, in-8°.
3346Rencontre (la) d'un Gascon et d'un Poitevin, les fanfaronnades de l'un et les continuelles railleries de l'autre.1649Paris123346. Rencontre (la) d'un Gascon et d'un Poitevin, les fanfaronnades de l'un et les continuelles railleries de l'autre. Paris, 1649, 12 pages.
3347Rencontre (la) des esprits du duc de Châtillon et du baron (marquis) de Clanleu après leur mort, arrivée à Charenton.1649Paris83347. Rencontre (la) des esprits du duc de Châtillon et du baron (marquis) de Clanleu après leur mort, ar- rivée à Charenton. Paris, Tïenry Sara, 1649, 8 pages.
3348Rencontre (la) inopinée de Mars et de Vénus dans le Cours de la reine, arrivée nouvellement en France.1649Paris153348. Rencontre (la) inopinée de Mars et de Vénus dans le Cours de la reine, arrivée nouvellement en France. Paris, 1649. Deux entretiens ou parties, l'un de 15 pages, l'autre de 12. Je ne sais pas pourquoi les bons moines de Sainte-Geneviève avaient mis le portrait du maréchal de Gassion avant le premier, et celui de mademoiselle de Guise avant le second.
3349Rendez-vous (le) d'un soldat congédié, rencontré avec des filoux.1649Sans Lieu73349. Rendez-vous (le) d'un soldat congédié, rencontré avec des fîloux. (S. 1.), 1649, 7 pages. Vak.F-"- lî
3350Renommée (la) de monsieur le maréchal de Turenne.1649Paris163350. Renommée (la) de monsieur le maréchal de Tu- |95 (70) renne. Paris, veuve Théodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 16 pages.
3351Renversement (le) de l'état mazarinique, avec le reproche du moindre au plus.1652Paris143351 . Renversement (le) de l'état mazarinique , avec le reproche du moindre au plus■ Paris, 1652, 14 pages. Le moindre, ce sont les pieds de Mazarin, qui font des reproches au plus, c'est-à-dire à son chef, ses yeux , sa langue , son cœur, son ventre et ses cuisses. Assez ridicule pour que j'en dénonce la rareté.
3352Repentir (le) de Mazarin, par lui témoigné à la reine, et la demande de son congé.1649Paris123352. Repentir (le) de Mazarin, par lui témoigné à la reine, et la demande de son congé. Paris, Claude Mor- lot, 1649, 12 pages.
3353Réplique au suffisant et captieux censeur de la Lettre d'avis présentée au Parlement de Paris par un provincial.1649Sans Lieu73353. Réplique au suffisant et captieux censeur de la Lettre d'avis présentée au Parlement de Paris par un (o f.ù (5?y provincial- (S. 1., 1649), 7 pages.
3354Réponse à un amy sur les affaires présentes.1651Paris83354. Réponse à un amy sur les affaires présentes. Pa ris, 1651 , 8 pages. Datée du 16 août 1651 et signée S. F. A. Pour les princes et contre le coadjuteur autant que contre Mazarin ; ce pamphlet est bien fait et rare.
3355Réponse à une lettre écrite de Rouen sur un libelle intitulé : Apologie particulière pour M. le duc de Longueville, faite par un gentilhomme breton.1651Paris113355. Réponse à une lettre écrite de Rouen sur un libelle intitulé : apologie particulière pour M. le duc de Longue ville , faite par un gentilhomme breton. Paris, 1651, 11 pages. C'est une défense du marquis de Beuvron et des sieurs de La Croisette et de Montigny.
3356Réponse à une lettre qui a été publiée depuis peu sans aucun titre et qui traite de ce qui s'est passé dans l'assemblée générale du clergé de France sur le sujet de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris.1657Sans Lieu953356. Réponse à une lettre qui a été publiée depuis peu sans aucun titre et qui traite de ce qui s'est passé dans l'assemblée générale du clergé de France sur le sujet de M. le cardinal de Retz, archevêque de Paris. (S. 1., 1657), 95 pages. Rare. La lettre est l'écrit de M. de Marca que j'ai enregistre ainsi : Pièce sans titre, sans date, etc. Guy Patin annonce à Spon , dans une lettre du 14 juin 1657, page 279 du II* volume, l'emprisonnement du libraire Des Prez et de L'Anglois, l'imprimeur. Puis il ajoute : « L'on dit que c'est pour une pièce qu'ils ont imprimée en faveur du cardinal de Retz contre la dernière assemblée du clergé, et particulièrement contre M. de Marca, archevêque de Toulouse, qui est un étrange compagnon et un dangereux garçon ; en tant que pour faire fortune , il a parci- devant joué divers personnages, et entr'autres été un des commis saires qui envoyèrent à la mort feu M. de Thou en votre ville , l'an 1642. » L'insolence du pamphlet explique assez la mesure de rigueur prise contre l'imprimeur et le libraire. On y trouve , à la fin , une note plus que vive sur la distribution des bénéfices après l'assem blée ; et pour qu'on ne puisse pas se méprendre sur sa pensée, l'auteur la résume en ces mots : « La cire et le parchemin ont tout fait en cette occasion. »
3357Réponse à l'Antisatyre du temps.1649Paris83357. Réponse à X Antisatyre du temps. Paris, 1649, 8 pages. Voir la Chasse aux satyres.
3358Réponse à l'Outrecuidante présomption du car dinal Mazarin.1649Paris123358. Réponse à V Outrecuidante présomption du car dinal Mazarin. Paris, I649,12 pages. « Il (Mazarin) est constant en ses discour* ; Rien ne-promet qu'il ne le donne. » C'est trop fort.
3359Réponse à la déclaration du roi (22 avril 1643) imprimée contre monsieur de Chateauneuf et madame la duchesse de Chevreuse.1651Sans Lieu83359. Réponse à la déclaration du roi (22 avril 1643) imprimée contre monsieur de Chateauneuf et madame la duchesse de Chevreuse. (S. 1.), 1651, 8 pages.
3360Réponse à la dernière déclaration du roi contre son Parlement de Paris, faite par les conseils du prétendu Parlement de Pontoise, ensemble la confirmation de la déclaration de Son Altesse Royale au Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et à l'Hôtel de Ville.1652Paris83360. Réponse à la dernière déclaration du roi contre son Parlement de Paris, faite par les conseils du pré tendu Parlement de Pontoise, ensemble la confirma tion de la déclaration de Son Altesse Royale au Parle ment, chambre des Comptes, cour des Aydes et à l'Hôtel de Ville. Paris, S. de Larru , 1652, 8 pages. La déclaration du roi est du 16 août, et celle de Son Altesse Royale du 22.
3361Réponse à la 2ᵉ lettre des partisans du cardinal Mazarin, écrite sous le nom du roi au Parlement de Paris, sur le sujet de l'entrée de M. le duc de Nemours avec les vieilles troupes de monsieur le Prince.1652Paris153361 . Réponse à la 2e lettre des partisans du cardinal Mazarin, écrite sous le nom du roi au Parlement de Paris, sur le sujet de l'entrée de M. le duc de Nemours avec les vieilles troupes de monsieur le Prince. Paris, 1652, 15 pages. La lettre était datée de Saumur, le 22 février. La réponse a été contrefaite sous le titre de : les Trahisons dé couvertes du Mazarin dans le conseil de la reine, etc.
3362*Réponse à la fausse relation du Parlement de Provence (sur la bataille du Val, 1649).Sans DateSans Lieunan3362*. Réponse à la fausse relation du Parlement de Provence (sur la bataille du Val, 1649). Bib. /iùt., 23 000.
3363Réponse à la Harangue faite par monsieur Talon à messieurs du Parlement, en presence de S. A. R. et de messieurs les princes, présentée à Son Altesse Royale.1652Sans Lieu83363. Réponse à la Harangue faite par monsieur Ta lon à messieurs du Parlement, en presence de S . A. R. et de messieurs les princes , présentée à Son Altesse Royale. (S. 1.), 1652, 8 pages. Rare. La mauvaise humeur du pamphlétaire s'exerce surtout contre ces paroles de Talon : « Il n'appartient à qui que ce soit de lever des troupes dans le royaume sans commission du roi ; et faire entrer les étrangers en corps d'armée contre sa prohibition est un crime de lèse-majesté. »
3364*Réponse à la lettre circulaire envoyée à tous les gens de bien de la province sur le sujet de l'arrivée de M. le duc de Mercœur en ce pays (Provence).1652Sans Lieunan3364*. Réponse à la lettre circulaire envoyée à tous les gens de bien de la province sur le sujet de l'arrivée de M. le duc de Mercœur en ce pays (Provence). S. 1. n. d. Bib.hist., 23 483. Ce titre est reproduit sous le n° 23 684.
3365Réponse à la lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort sur l'importance de sa réunion avec monsieur le Coadjuteur contre le rétablissement du cardinal Mazarin.1652Paris143365. Réponse à la lettre d'avis à monseigneur le duc de Beaufort sur l'importance de sa réunion avec monsieur le Coadjuteur contre le rétablissement du cardinal Mazarin. Paris, 1652, 14 pages. L'auteur dénonce un traité conclu entre Mazarin, le Coadjuteur, Châteauneuf et madame de Chevrcuse. Une des conditions de ce traité serait le mariage de mademoiselle de Chevreuse avec Man- cini, qui recevrait à cette occasion le titre de duc de Nevers ou de Rethelois, avec le gouvernement de Provence. Ce pamphlet a été publié aussi sous le titre de : Secrètes intelli gences, etc.
3366Réponse à la lettre de monsieur l'archevêque de Toulouse sur la délibération du clergé du 14 novembre 1656.1657Sans Lieu53366. Réponse à la lettre de monsieur l'archevêque de Toulouse sur la délibération du clergé du 1 4 novem bre 1656. (S. 1., 1657), 5 pages. Rare. Ici M. de Marca seul est attaqué ; mais il l'est avec plus de har diesse encore que dans la Réponse à une pièce qui a été publiée depuis peu, etc. Guy Patin parle aussi à Spon de cette réponse (lettre du 19 juin 1657, page 283 du IIe vol.); mais je ne sais pas pourquoi il la fait de 56 pages in-i0. C'est apparemment une faute d'impression.
3367Réponse à la lettre du frondeur Mazarin sur le retour du cardinal.1652Paris143367. Réponse à la lettre du frondeur Mazarin sur le retour du cardinal. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 14 pages. Il y a là un bon résumé des griefs de la Fronde; et la pièce n'est pas des plus communes. Le titre véritable de la lettre est : Lettre d'un gentilhomme fron deur à un sien ami à Paris sur le retour du cardinal Mazarin.
3368Réponse à la lettre du roi envoyée à nos seigneurs du Parlement de Rouen sur le sujet des présents mouvements (Pincendie de l'Hôtel de Ville de Paris).1652Sans Lieu153368. Réponse à la lettre du roi envoyée à nos seigneurs du Parlement de Rouen sur le sujet des présents mou vements (Pincendie de l'Hôtel de Fille de Paris). S. 1. , 1652 , 15 pages. La lettre est à la fin sous la date de Saint-Denys, le 10 juillet.
3369Réponse à la prétendue Apocalypse de l'Ètat.1652Paris123369. Réponse à la prétendue Apocalypse de F Etat. Paris, 1652, 12 pages. On sait que Y Apocalypse de l'État est de Dubosc Montandré.
3370Réponse à la prétendue déclaration du roi pour la translation du Parlement en la ville de Pontoise.1652Paris83370. Réponse à la prétendue déclaration du roi pour la translation du Parlement en la ville de Pontoise. Paris , Jacques le Gentil , 1652 , 8 pages. La déclaration est du 31 juillet.
3371Réponse à la prétendue déclaration du roi sur le sujet de la paix, nuitamment affichée, avec les procédures criminelles faites contre les auteurs, afficheurs et leurs complices.1652Paris83371 . Réponse à la prétendue déclaration du roi sur le sujet de la paix, nuitamment affichée, avec les procé dures criminelles faites contre les auteurs , afficheurs et leurs complices. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Moins curieuse que le titre ne le promet ; mais assez rare.
3372Réponse à la Résolution politique des deux principaux doutes qui occupent les esprits du temps, dédiée à tous ceux qui voudront voir des raisons sans passion, des justifications sans ambiguïté, et des conclusions sans fallace.1650Sans Lieu203372. Réponse à la Résolution politique des deux prin cipaux doutes qui occupent les esprits du temps , dédiée à tous ceux qui voudront voir des raisons sans passion , des justifications sans ambiguïté, et des con clusions sans fallace. (S. 1., 165!>), 20 pages. « Les rois ont une puissance si absolue sur leurs sujets qu'il ne leur reste autre chose que la mort ou l'obéissance. » « S'en prendre à ceux qu'ils ont établis pour la conduite de leurs affaires, c'est s'en prendre à leurs propres personnes. » Voilà qui est, en effet, net et sans ambiguïté.
3373Réponse au Bandeau de l'honneur, en vers burlesques.1649Paris123373. Réponse au Bandeau de l'honneur, en vers bur lesques. Paris , 1649 , 1 2 pages.
3374Réponse au (Véritable) bandeau de Thémis, ou la Justice bandée. Vœ vobis maledicentibus.1649Paris103374. Réponse au (Véritable) bandeau de Thémis , ou la Justice bandée. Vœ vobis maledicentibus. Paris, 1649, 10 pages.
3375Réponse au Catalogue des partisans, en vers burlesques.1651Sans Lieu153375. Réponse au Catalogue des partisans, en vers burlesques. (S. 1., 1651), 15 pages. Contrefaçon de VËchelle des partisans.
3376Réponse au Frondeur desintéressé par un autre frondeur désintéressé par un autre frondeur désintéressé.1650Sans Lieu123376. Réponse au Frondeur desintéressé par un autre frondeur désintéressé. (S. 1., 1650), 12 pages. 7t IJt (44j François Davenne.
3377Réponse au libelle intitulé: bons avis sur plusieurs mauvais avis.1650Sans Lieu323377. Réponse au libelle intitulé : bons avis sur plu sieurs mauvais avis. (S. 1., 1650), 32 pages. Attribuée à Jean Le Laboureur, prieur de Juvigné , d'après le Patiniana, cette pièce est bien plutôt de son frère, Louis Le Labou reur, trésorier de France et bailli de Montmorency, auteur du poème de Charlemagne et des avantages de la langue françoise sur la langue latine , attaché de tout temps par sa charge aux intérêts du prince de Condé. Elle ne laisse pas que d'être remarquable par un certain talent de style. « Mazarin avoit dit qu'il viendroit à bout des Bordelois aussi ai sement qu'il mettoit sa calotte. » « II sait fort bien parfumer des éventails , faire des savonnettes et des pastilles pour corriger les défauts de ses mauvaises odeurs, composer des pâtes et des eaux luxurieuses , telles que celles qu'il donnoit à garder à son fidèle dépositaire, Mondini , et qui , ayant été trouvées à l'inventaire de cet honnête ecclésiastique, causèrent un étrange scandale à tous ceux qui eurent la curiositc d'en goûter. Il a fait de très-utiles commentaires sur les jeux du piquet , du hoc et du trente et quarante ; il sait l'art de bien esca moter un dé et de piper adroitement une carte ; enfin , si les rois ne devoient régner que chez la Blondeau , il seroit le premier homme du monde et le digne surintendant de leur éducation. » La Réponse ne s'attaque pas seulement à Mazarin, mais aussi au duc de Beaufort et au Coadjuteur, que l'auteur traite pourtant avec une certaine considération.
3378Réponse au libelle intitulé: le Franc bourgeois.1651Paris153378. Reponse au libelle intitulé : le Franc bourgeois. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 15 pages.
3379Réponse (la) au Manifeste de la reine (sur le retour du cardinal Mazarin) présentée à Son Altesse Royale.1652Paris83379. Réponse (la) au Manifeste de la reine (sur le retour du cardinal Mazarin) présentée à Son Altesse Royale. Paris, 1652, 8 pages.
3380Réponse au manifeste des méchants François, soi-disants bons serviteurs du roi, étant dans Paris pour y commettre des massacres et y mettre le trouble et la confusion.1652Paris163380. Réponse au manifeste des méchants François, soi- disants bons serviteurs du roi, étant dans Paris pour y commettre des massacres et y mettre le trouble et la confusion. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 16 pages. Le Manifeste des bons serviteurs du roi étant à Parus et leur réso lutionjmur la tranquillité de la ville est en tête de la pièce. C'est au moins de la polémique loyale. Ce manifeste fut, au dire du P. Berthod (p. 587 de ses Mém., qo. Michaud). affiché à la porte du Palais-Boyal. C'est donc un placard, etnot) un pamphlet. En tout cas.il esl vigoureax : « Enfin, le cardinal est sorti ; M • le duc d'Orléans est content ; M. le Prince gronde encore...; il a commis une félonie sans exemple , en traitant avec l'Espagne pour être roi de Navarre et duc de Guyenne. . . ; faut-il le souffrir davantage à Paris? » Voici les résolutions prises par les bons serviteurs du roi : i ' « S'op poser et empêcher par toutes voies la levée d'aucune taxe ; 2° dé puter vers le roi pour le prier de revenir à Paris ; 3° lui demander d'éloigner ses troupes, en promettant de courir sus aux troupes du prince de Condé. » On mettra au chapeau du ruban blanc ou du papier. Et tout cela s'est fait ! La réponse est bien faible. L'auteur aurait-il voulu , comme Sandricourt dans la Réponse à l'Esprit de paix, n produire avec industrie la condamnation pour la défense. »
3381Réponse au Parlement burlesque de Pontoise, ou l'Anti-burlesque du sieur D. L. R. Parisien, contre l'auteur du libelle intitulé: le Parlement burlesque de Pontoise.1652Paris73381. Réponse au Parlement burlesque de Pontoise, ou l'Anti-burlesque du sieur D. L. R. Parisien , contre l'auteur du libelle intitulé : le Parlement burlesque de Pontoise. Paris, 1652, 7 pages. Sale et vilain portrait de Scarron, à qui l'auteur attribue le Par- lement burlesque, etc. Je voudrais «... Voir en Grève parestre Cet écrivain impertinent Au bout d'une corde pendant. »-
3382Réponse au Réveille-matin (sic) de la Fronde royale sur la honteuse paix de Bourdeaux.1650Sans Lieu163382. Réponse au Réveille-matin (sic) de la Fronde royale sur la honteuse paix de Bourdeaux. (S. 1., 1650), 16 pages. Elle est du même auteur que la Réponse à la Résolution politi que, etc. Aussi y retrouve-t-on les mêmes doctrines. « Les rois ne doivent jamais rendre compte de leurs actions qu'à Dieu seul. Il leur est permis de tout faire, selon les décrets de la sainte et sa crée parole. » Mais à côté de ces intraitables axiomes , il y a de lâches flatte ries pour les frondeurs , « qui sont nés pour faire des actions de vertu et des exploits héroïques , qui ont été envoyés du ciel pour délivrer le peuple de l'oppression des tyrans et de la cruauté des sanguinaires. »
3383Réponse au séditieux écrit intitulé: l'Esprit de paix, fait en faveur de Mazarin et semé par toute la ville pour décrier la conduite de messieurs les princes et du Parlement et semer partout la discorde, pour causer des meurtres dont il fut, mardi 25 juin 1652, le plus apparent motif.1652Sans Lieu123383. Réponse au séditieux écrit intitulé : l'Esprit de paix, fait en faveur de Mazarin et semé par toute la ville pour décrier la conduite de messieurs les princes et du Parlement et semer partout la discorde, pour causer des meurtres dont il fut , mardi 25 juin 1652, le plus apparent motif. (S. 1., 1652), 12 pages. Rare.
3384Réponse au séditieux écrit intitulé : le Caractère du royaliste à Agathon.1652Sans Lieu463384. Réponse au séditieux écrit intitulé : le Caractère du royaliste à Agathon. (S. 1., 1652), 46 pages. Digne en tout du pamphlet qu'il réfute. « Ne savez vous pas , Monsieur, que la personne sacrée du roi et son auguste qualité sont d'une inhérence ou, pour mieux dire , d'une identité si intime , qu'il est tout à fait impossible de séparer l'une de l'autre sans détruire absolument l'union essentielle et hy- postatique qui les fait être ce qu'elles sont pour la conservation de deux choses indivisibles et qui doivent être en quelqu'espèce de vénération parmi les hommes? » Il faut bien dire que cela n'est pas commun .
3385Réponse au séditieux écrit intitulé: Lettre du bourgeois désintéressé.1652Sans Lieu393385. Réponse au séditieux écrit intitulé : Lettre du bourgeois désintéressé. (S. 1., 1652), 39 pages.
3386Réponse au sieur Scarron sur le sujet de ses Cent quatre vers, qu'il a fait imprimer contre les rimailleurs de ce temps.1651Paris153386. Réponse au sieur Scarron sur le sujet de ses Cent quatre vers, qu'il a fait imprimer contre les rimailleurs de ce temps. Paris, 1651, 15 pages. Signé S. C. sieur D. P. et l'anti-Mazarin. Il est remarquable que l'auteur n'attribue à Scarron aucun pam phlet du temps. Il le loue beaucoup, l'approuve fort d'avoir pu blié son invective, et déclare que « le public n'auroit pas de petites obligations à M. Scarron, si par ses Cent quatre vers, il pouvoit ré primer les sottises et les absurdités insupportables de ces contre- faiseurs de livres et de ces enfants naturels ou bâtards du sçavant Apollon. »
3387Réponse aux Intrigues de la paix et négociations faites à la cour par les amis de monseigneur le Prince depuis sa retraite en Guyenne jusqu'à présent.1652Paris143387. Réponse aux Intrigues de la paix et négociations faites à la cour par les amis de monseigneur le Prince depuis sa retraite en Guyenne jusqu'à pré sent. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 1 4 pages. Mi le cardinal de Retz , ni Mail! y ne parlent de cette réponse au pamphlet de Joly. Il est vrai qu'elle est rare ; mais elle est encore plus mauvaise.
3388Réponse aux moyens allégués en la remontrance faite à nos seigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux françois, en faveur du clergé de France, sur l'arrêt d'exclusion des cardinaux étrangers et françois hors des conseils du roi.1651Sans Lieu243388. Réponse aux moyens allégués en la remontrance faite à nos seigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux françois, en faveur du clergé de France, sur l'arrêt d'exclusion des cardinaux étrangers et fran çois hors des conseils du roi. (S. 1., 1651), 24 pag
3389Réponse chrétienne et politique aux opinions erronées du temps. Sancta Brigida: quandò sedebit puer in sede lilii, tunc dissipabit omne malum intwitu suo.1652Sans Lieu143389. Réponse chrétienne et politique aux opinions erronées du temps. Sancta Brigida : quandb sedebil puer in sede lilii, tune dissipabit omne malum in- tuitu suo. (S. 1., 1652), 14 pages. Elle est indiquée dans Mailly, t. n, p. 127, et analysée, p. 67 du t. V. C'est qu'en effet elle ne manque pas d'intérêt; et j'ajoute qu'elle est rare. Les opinions auxquelles l'auteur répond, sont celles-ci : que les rois ne doivent point avoir une puissance absolue ; que la monar chie française est mêlée d'aristocratie (ici l'auteur s'appuie sur le 1er article du cahier du tiers état aux États généraux de 1614); que l'on n'est point obligé d'obéir au roi s'il ne commande juste ment ; que le roi est sujet aux lois (il faut entendre les lois civiles) ; que les États généraux et le peuple en corps sont au-dessus du roi. Voici le résumé de la doctrine de l'auteur : « Le pouvoir des princes sur leurs sujets est de droit divin, puisqu'il oblige la con science, qui n'a que Dieu pour législateur supérieur. » Ses opinions d'ailleurs ne sont pas aussi absolues qu'on pourrait le croire.
3390Réponse d'Ariste à Clytophon sur la pacification des troubles de Provence.1649Paris163390. Réponse d'Ariste à Clytophon sur la pacification des troubles de Provence. Paris, J. Dédin, 1649, 16 pages. Elle est datée d'Aix, le 12 septembre 1649 ; mais la permission d'imprimer n'a été délivrée à Paris que le 30. Ariste s'efforce de prouver que la paix d'Aix a été tout à l'avan tage du comte d'Alais ; et il entre à cet égard dans des détails qui ne manquent pas d'intérêt. « Les malheurs sous lesquels la France gémit depuis une année, n'ont point d'autre source que la créance qui s'est glissée dans les esprits, que le conseil n'a pas assez de vigueur pour bien faire ob server ses ordres. »
3391Réponse (la) d'un malheureux au cardinal de Retz, ou l'Imposture et la trahison du coadjuteur découvertes dans la réfutation de son libelle séditieux, intitulé : Avis aux malheureux.1652Paris183391. Réponse (la) d'un malheureux au cardinal de Retz, ou l'Imposture et la trahison du coadjuteur dé couvertes dans la réfutation de son libelle séditieux , intitulé : A vis aux malheureux. Paris, 1652, 18pag. Pamphlet qui n'a pas seulement le mérite de la rareté. Gondy y est traité rudement. L'auteur ne ménage pas plus d'ailleurs la reine et Mazarin : « Cette protection aveugle est un secret que tout le monde ignore et dont tout le monde se doute. Toute la France en parle ; et toute la France n'en sait rien. »
3392Réponse d'un véritable désintéressé à l'avis du faux désintéressé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur, avec la réfutation des calomnies qui y sont contenues contre l'innocence de monsieur le Prince.1651Sans Lieu203392. Réponse d'un véritable désintéressé à l'avis du faux désintéressé sur la conduite de monseigneur le coadjuteur, avec la réfutation des calomnies qui y sont contenues contre l'innocence de monsieur le Prince. (S. 1., 1651), 20 pages. « Le coadjuteur a fait publier des monitoires contre toute sorte de libelles, même mazariniques. C'est faire une marâtre de la meil leure mère. » Dans un post-scriptum , l'auteur annonce que le coadjuteur a adressé aux paroisses une encyclique , afin de recommander Biet , chanoine de Notre-Dame, pour la députation aux États généraux. « C'est, dit-il, un nouveau sujet de défiance. » Voir YAvis désintéressé sur la conduite du coadjuteur.
3393Réponse de la plus fameuse coquette de l'univers à la Lettre du plus malheureux courtisan de la terre, avec plusieurs questions qu'elle lui fait pour savoir l'explication de ce qu'il veut dire.1649Paris83393. Réponse de la plus fameuse coquette de l'univers à la Lettre du plus malheureux courtisan de la terre, avec plusieurs questions qu'elle lui fait pour savoir l'explication de ce qu'il veut dire. Paris, 1649, 8 pag. Le titre exact de la Lettre est Lettre d'un fameux courtisan à la plus illustre coquette du monde.
3394Réponse (la) de La Rallière à l'Adieu de Catelan, son associé, ou l'Abrégé de la vie de ces deux infâmes ministres et auteurs des principaux brigandages, voleries et extorsions de la France.1649Paris83394. Réponse (la) de La Rallière à Y Adieu de Cate- lan, son associé, ou l'Abrégé de la vie de ces deux .,/ p 3/^) infames ministres et auteurs des principaux brigan dages, voleries et extorsions de la France. Paris, Roi- _ iQçfev lin de la Haye , 1649 , 8 pages. v/at- V'YÎ- ' 9 Catelan avait été mis dans les affaires par une maîtresse de Cornue! , qui l'avait entendu jouer du violon et lui avait fait épouser une de ses bâtardes.
3395Réponse de la reine d'Angleterre au prince de Galles, son fils (Lettre véritable du prince de Galles, etc.).1649Paris73395. Réponse de la reine d'Angleterre au prince de Galles , son fils (Lettre véritable du prince de Galles, etc.). Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages.
3396Réponse de la reine au mémoire présenté au Parlement de la part de M. le prince de Conty, touchant l'entrée de l'archiduc Léopold en France.1649Paris43396. Réponse de la reine au mémoire présenté au Parlement de la part de M. le prince de Conty, tou- ... r / chant l'entrée de l'archiduc Léopold en France. I Paris, Nicolas Jacquard , 1649, 4 pages. Datée de Saint-Germain, le 22 mars.
3397Réponse de Mademoiselle à l'archiduc Léopold touchant le traité de l'accommodement de la paix.1649Paris63397. Réponse de Mademoiselle à l'archiduc Léopold touchant le traité de l'accommodement de la paix. Paris, J. Dédin , 1649 , 6 pages. «h . F* . X B . 1 ? ? (r) * Les victoires que vous remporterez en France seront des vic toires de bienveillance et d'affection. » N'est-ce pas bien joli? Un écrivain qui apparemment n'avait pas été content de cette réponse, en a publié une autre sous le titre de : Réponse véritable de Mademoiselle, etc. oirsi Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Mademoiselle, etc.
3398Réponse de messieurs du Parlement de Paris aux lettres à eux présentées par un conseiller député du Parlement de Bordeaux sur les malheurs de leur province (sic).1649Paris43398. Réponse de messieurs du Parlement de Paris aux lettres à eux présentées par un conseille» député du Parlement de Bordeaux sur les malheurs de leur pro vince (sic). De Paris le vingt-quatrième octobre 1649. Paris, 1649, 4 pages. Peu commune. et impostures de Mazarin. (S. 1., 1650), 50 pages.
3399Reponse de messieurs les princes aux calomnies et impostures de Mazarin.1650Sans Lieu443399. Reponse de messieurs les princes aux calomnies Ce factura ne manque pas d'habileté ; et il mérite d'être lu. Il y en a une édition revue et corrigée, sur le titre du moins , de la même année 16S0 , mais qui n'a que 44 pages. On sait qu'il répond à la Lettre du roi sur la détention des prin ces, etc.
3400Réponse (la) de messieurs les princes aux articles proposés dans celle qui fut faite aux députés du Parlement de Paris à Melun, le 16 juin 1652, 1. faisant voir que le conseil de Sa Majesté, gagné par le Mazarin, n'a d'autres desseins que l'entretenir la guerre, d'affamer, prendre et ruiner Paris pour affermir la tyrannie du Mazarin; 2. que les princes ne doivent poser les armes, sous quelques promesses qu'on leur donne, que Mazarin ne soit hors du royaume; 3. qu'il est nécessaire que Paris joigne ses armes à celles des princes pour se conserver les uns les autres; 4. quels sont les moyens de délivrer la France de l'oppression et de la tyrannie.1652Paris193400. Réponse (la) de messieurs les princes aux articles proposés dans celle qui fut faite aux députés du Par lement de Paris à Melun , le 16 juin 1652 , 1 . faisant voir que le conseil de Sa Majesté , gagné par le Ma zarin, n'a d'autres desseins que d'entretenir la guerre, d'affamer, prendre et ruiner Paris pour affermir la tyrannie du Mazarin ; 2. que les princes ne doivent poser les armes , sous quelques promesses qu'on leur donne , que Mazarin ne soit hors du royaume ; 3. qu'il est nécessaire que Paris joigne ses armes à celles des princes pour se conserver les uns les au tres; 4. quels sont les moyens de délivrer la France de l'oppression et de la tyrannie. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 19 pages.
3401Réponse (la) de monseigneur l'archevêque et prince d'Ambrun, président de l'assemblée du clergé, faite à monsieur le comte de Fiesque et autres gentils hommes envoyés à ladite assemblée de la part de messieurs de la noblesse, le mercredi 15 mars 1651.1651Paris63401 . Réponse (la) de monseigneur l'archevêque et prince d'Ambrun, président de l'assemblée du clergé, faite à monsieur le comte de Fiesque et autres gentils hommes envoyés à ladite assemblée de la part de mes sieurs de la noblesse, le mercredi 15 mars 1651. Paris, Georges Le Rond, 1651 , 6 pages.
3402Réponse (la) de monseigneur le cardinal de Retz faite à monsieur le nonce du pape et à messieurs de Brienne et Le Tellier, secrétaires d'État.1653Sans Lieu83402. Réponse (la) de monseigneur le cardinal de Retz faite à monsieur le nonce du pape et à messieurs de Brienne et Le Tellier, secrétaires d'État. (S. 1. n. d.), 8 pages. Rare. Relation de l'entrevue qui eut lieu dans le château de Vincennes le 18 août 1653, sur l'invitation du roi. Elle a été publiée par les frondeurs. Le cardinal de Retz dit, page 428 de ses Mémoires, coll. Michaud, que le discours qu'il adressa au nonce, lui avait été envoyé par Caumartin.
3403Réponse de monseigneur le Prince à la Requête et remontrance qui lui ont été adressées par le Parlement de Dijon à son arrivée en Bourgogne, avec la déclaration qu'il leur a faite de n'être plus mazariniste.1649Paris83403. Réponse de monseigneur le Prince à la Requête et remontrance qui lui ont été adressées par le Par lement de Dijon à son arrivée en Bourgogne, avec la déclaration qu'il leur a faite de n'être plus mazari- niste. Paris, 1649, 8 pages. Voir la Requête et remontrance, etc. En 1630 d'abord, puis en 1652, on l'a réimprimée avec le titre, singulièrement corrigé de : Réponse de monseigneur le Prince en voyée à messieurs du Parlement de Dijon, etc.
3404Réponse de monseigneur le prince de Condé aux impostures de la Relation du voyage du roi en Berry.1651Sans Lieu83404. Réponse de monseigneur le prince de Condé aux impostures de la Relation du voyage du roi en Berry. (S. 1., 1651), 8 pages. Le véritable titre de la relation est : Relation du voyage du roi depuis son départ de Paris, etc. La Réponse n'est pas de M. le Prince.
3405Réponse de monseigneur le Prince envoyée à messieurs du Parlement de Dijon sur l'arrivée du roi en Bourgogne, avec la déclaration qu'il leur a été faite (sic).1650Paris83405. Réponse de monseigneur le Prince envoyée à messieurs du Parlement de Dijon sur l'arrivée du roi en Bourgogne, avec la déclaration qu'il leur a été faite (sic). Paris , 1650 , 8 pages. Elle a été réimprimée en 1652, sous le même titre. C'est la même pièce que la Réponse de monseigneur le Prince à la Requête et remontrance, etc.
3406Réponse de monseigneur le Prince et ses très-humbles remontrances faites au roi, à la reine régente et à la France sur le sujet de sa détention.1651Sans Lieu913406. Réponse de monseigneur le Prince et ses très- humbles remontrances faites au roi, à la reine ré gente et à la France sur le sujet de sa détention. (S. 1., 1651 91 pages, sans l'avertissement et la table. Dans l'avertissement, l'imprimeur feint d'avoir reçu de Vincennes les premières feuilles de ce factum, et les dernières de Marcoussi. Au moment de la publication , les princes étaient dans une place « dont il (Mazarin) est le maître, » le Havre. Cette fiction a été pleinement adoptée dans les Mémoires pour ser vir à l'histoire de Louis de Bourbon, prince de Condé(par De La Brune), i 697, 2 vol. in-1 2. « M. le Prince, dit l'auteur, écrivit dans la prison de Vinccnnes un long et beau discours pour justifier à toute la France, à toute la terre son innocence et faire connoître la malice de son grand ennemi... La pièce est très-forte et très-bien écrite. Elle justifie parfaitement son illustre auteur, qui savoit faire autre chose que manier l'épée. Si cette pièce n'étoit pas aussi longue qu'elle est , nous la mettrions dans notre ouvrage ; mais elle peut composer une espèce de volume. » Pierre Coste ne fait pas la moindre mention de la Réponse dans son Histoire du prince de Condc.
3407Réponse de monsieur le duc d'Orléans à la lettre de monsieur le prince de Condé.1652Paris73407. Réponse de monsieur le duc d'Orléans à la lettre de monsieur le prince de Condé. Paris, Jean Le Rat, 1652, 7 pages. Datée de Paris le 7 avril, et signée Gaston. Mademoiselle est présentée comme une autre pucelle, à qui la France aurait plus d'obligation qu'à la première ! Évidemment le duc d'Orléans n'a pas écrit cela.
3408Réponse de monsieur le dite de Mercœur à la Lettre de monsieur le duc de Beaufort, son frère.1649Sans Lieu11.3408. Réponse de monsieur le dite de Mercœur à la lk f 10 { lo) Lettre de monsieur le duc de Beaufort, son frère. (S. 1., 1649), 11 pages.
3409Réponse de monsieur le Prince à la Lettre des bourgeois de Paris sur le sujet de la marche du cardinal Mazarin vers la cour, par laquelle l'on est instruit des particularités qui se passent dans les deux armées, et confirmé dans les véritables résolutions qu'il a prises de périr ou de le pousser à bout, nonobstant les sollicitations qu'on lui fait de s'accommoder avec la cour.1652Sans Lieu143409. Réponse de monsieur le Prince à la Lettre des bourgeois de Paris sur le sujet de la marche du car dinal Mazarin vers la cour, par laquelle l'on est instruit des particularités qui se passent dans les deux armées, et confirmé dans les véritables résolutions qu'il a prises de périr ou de le pousser à bout , nonobstant les sollicitations qu'on lui fait de s'accommoder avec la cour. (S. 1., 1652), 14 pages. Datée de Paris le 8 janvier, et signée L. D. B. Les initiales sont bien celles de Louis de Bourbon ; mais le texte n'en est pas plus authentique.
3410Réponse de monsieur le prince de Condé contre la vérification de la déclaration envoyée contre lui au Parlement de Paris.1652Sans Lieu193410. Réponse de monsieur le prince de Condé contre la vérification de la déclaration envoyée contre lui au Parlement de Paris. (S. 1., 1652), 19 pages. On sait que la vérification est du 5 décembre 1651. L'auteur connaît les détours du palais. Il critique la procédure et cite les précédents des procès du duc d'Alençon , du connétable de Bourbon, etc. « Le Parlement de Bordeaux, dit-il , n'est pas moins dépositaire de l'autorité souveraine du roi que celui de Paris; et M. le Prince est dans les mêmes termes que M. le prince de Conty quand, du consentement du Parlement de Paris, il prenoit les armes contre le même cardinal Mazarin. » C'était un bon argument à Bordeaux ; mais à Paris? Etait-il con venable d'ailleurs de subordonner ainsi les princes du sang aux Parlements?
3411Réponse (la) de Sa Majesté à messieurs les députés du Parlement, à leur dernière remontrance faite au roi en la ville de Melun, le quinzième jour de juin 1652.1652Paris83411. Réponse (la) de Sa Majesté à messieurs les dé putés du Parlement, à leur dernière remontrance faite au roi en la ville de Mclun, le quinzième jour de juin 1652. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Publication frondeuse. Il n'y a point de réponse du roi à la date du 15.
3412Réponse (la) de Sandricourt sur là thèse couchée en la 2ᵉ partie du Censeur du temps et du monde, à savoir que les régences du royaume ne doivent jamais être déférées aux reines mères ni aux princes du sang. C'est une branche de la 2ᵉ partie du Censeur censuré, par le sieur de Sandricourt.1652Paris243412. Réponse (la) de Sandricourt sur là thèse couchée en la 2e partie du Censeur du temps et du monde , à savoir que les régences du royaume ne doivent jamais être déférées aux reines mères ni aux princes du sang. C'est une branche de la 2e partie du Censeur du temps et l'examen de la pièce intitulée : le Censeur censuré, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 24 pages.
3413Réponse des bourgeois d'Orléans faite à Sa Majesté et la députation qu'ils ont envoyée à Son Altesse Royale, touchant le dessein qu'ils ont de ne permettre point l'entrée de Mazarin dans leur ville.1652Sans Lieu83413. Réponse des bourgeois d'Orléans faite à Sa Ma jesté et la députation qu'ils ont envoyée à Son Altesse Royale, touchant le dessein qu'ils ont de ne permettre point l'entrée de Mazarin dans leur ville. (S. 1., 1652) , 8 pages. Pour apprécier la véracité de l'écrivain , il suffit de ce fait que, selon lui, Mazarin aurait fait passer les habitants du Pont-de-Cé au fil de l'épée.
3414Réponse des bourgeois de Paris à l'Avertissement de messieurs les princes (aux bons bourgeois) sur le sujet de la conférence, etc., et la résolution d'aller à Saint-Germain avec main forte pour amener le roi dans Paris.1652Sans Lieu73414. Réponse des bourgeois de Paris à Y Avertissement de messieurs les princes (au.v bons bourgeois) sur le sujet de la conférence , etc., et la résolution d'aller à Saint-Germain avec main forte pour amener le roi dans Paris. (S. 1., 1652), 7 pages. Rare.
3415Réponse des bourgeois de Paris à la Lettre écrite des provinces sur le mutuel secours de leurs armes.1649Paris73415. Réponse des bourgeois de Paris à la Lettre écrite des provinces sur le mutuel secours de leurs armes. Paris, 1649, 7 pages. Elle est d'un frondeur désabusé ou du moins résigné , qui ac cepte la paix et prêche la patience. « Les États généraux , dit-il , pourroient commencer par la corruption et finir par de nouvelles surcharges. »
3416Réponse des bourgeois de Paris à Mgr. le Prince, présenté à Son Altesse, la suppliant de leur continuer ses bonnes volontés et lui offrant leurs services sur la protection qu'il leur a faite de les protéger contre le Mazarin et ses adhérents.1651Paris83416. Réponse des bourgeois de Paris à Mgr. le Prince, présentée à Son Altesse, la suppliant de leur continuer ses bonnes volontés et lui offrant leurs services sur la protestation qu'il leur a faite de les protéger contre le Mazarin et ses adhérents. Paris, 1651, 8 pages. Henri in demandait aux seigneurs de sa cour de quels charmes le duc de Guise s'était servi pour gagner les peuples. «En faisant bien de toutes mains, » répondit un gentilhomme, au dire de Lau rent Gracien, arragonais. Les Parisiens auraient choisi de La Serre s'ils avaient voulu faire de l'éloquence.
3417Réponse des bourgeois et habitants de Paris à messieurs les jurats et habitants de la ville de Bordeaux.1650Sans Lieu73417. Réponse des bourgeois et habitants de Paris à messieurs les jurats et habitants de la ville de Bor deaux. (S. L, 1650), 7 pages. A la Lettre des jurats et habitants de la ville de Bordeaux, etc.
3418Réponse des fermiers des entrées. ( A la requête d'opposition des principaux créanciers du roy, etc.)1651Sans Lieu43418. Réponse des fermiers des entrées. (A la Requête d'opposition des principaux créanciers du roy, etc.) (S. 1., 1651), 4 pages in-folio. Sur deux colonnes : d'un côté la requête; de l'autre la réponse en italique. Elle est différente de celle qui suit :
3419Réponse des fermiers des entrées à la requeste présentée à nos seigneurs du Parlement par quelques particuliers qui se disent les principaux créanciers du roy.1651Sans Lieu43419. Réponse des fermiers des entrées à la requeste présentée à nos seigneurs du Parlement par quelques particuliers qui se disent les principaux créanciers du roy. (S. 1., 1651), 4 pages in-folio. Voir la Relation de ce qui s'est fait et passé touchant les proposi tions , etc.
3420Réponse (la) des partisans à leur Catalogue, avec leur avertissement envoyé aux partisans des provinces de ce royaume.1651Sans Lieu113420. Réponse (la) des partisans à leur Catalogue, avec leur avertissement envoyé aux partisans des provinces de ce royaume. (S. 1., 1651), 11 pages. L'avertissement est daté du bureau des partisans, le 22 avril 1651 , et signé L. G. Tout cela ne répond à rien.
3421Réponse (la) des princes aux arrêts du conseil du roi tenu à Pontoise le (sic) 18, 23 et 24 juillet et 1 août 1652.1652Paris153421 . Réponse (la) des princes aux arrêts du conseil du roi tenu à Pontoise le (sic) 18, 23 et 24 juillet et 1 août 1652. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 15 pages. L'auteur aurait mieux fait de s'en tenir à cet argument général, que tout ce qui se fait à Pontoise, est nul à cause de la captivité du roi; mais vouloir justiûer les princes de l'incendie de l'Hôtel de Vflle! La pièce n'est pourtant ni mauvaise ni commune.
3422Réponse des principaux créanciers du roi aux fermiers des entrées de Paris contre les trois Mémoires qu'ils ont fait imprimer.Sans DateSans Lieu163422. Réponse des principaux créanciers du roi aux fermiers des entrées de Paris contre les trois Mémoires qu'ils ont fait imprimer. (S. 1. n. d.), 16 pages. Voici les titres des trois mémoires : « Pour faire voir la justice de ce qui a étéfait au conseil en l'af faire des fermiers des entrées. » « Réponse des fermiers des entrées à la requête présentée à nos seigneurs du Parlement par quelques particuliers qui se disent les principaux créanciers du roi. » « Réponse des fermiers des entrées. » Voir la Relation de ce qui s'est fait touchant les propositions faites au roi. . . par aucuns des principaux créanciers, etc.
3423Réponse des principaux de la synagogue présenté (sic) par articles aux notables bourgeois de Paris, où il montre (sic) leur ordre, leur reigle, leur loy, et leurs procez avec le complaiguant.1652Paris83423. Réponse des principaux de la synagogue présenté (sic) par articles aux notables bourgeois de Paris, où il montre (sic) leur ordre, leur reigle, leur loy, et leurs procez avec le complaiguant. Paris , 1652 , 8 pages. Le pamphlet qui a provoqué cette réponse, est intitulé : Examen de la vie des juifs, etc. Voir le Récit naïf et véritable du cruel assassinat... commis... par la compagnie des fripiers de la Tonnelerie, etc.
3424Réponse des vrais frondeurs au faux frondeur soidisant désintéressé.Sans DateSans Lieu73424. Réponse des vrais frondeurs au faux frondeur soidisant désintéressé. (S. 1. n. d.), 7 pages. Voir le Frondeur désintéressé.
3425Réponse (la) du boulanger au Pâtissier en colère contre les boulangers et les taverniers, en vers burlesques.1649Paris83425. Réponse (la) du boulanger au Pâtissier en colère contre les boulangers et les taverniers, en vers bur lesques. Paris, Nicolas de La Vigne , 1649 , 8 pages.
3426Réponse du cardinal Mazarin à une dame de haute condition qui pensoit le consoler en lui donnant avis de la mort d'un sien petit bâtard, âgé de quatre ans.1652Paris53426. Réponse du cardinal Mazarin à une dame de haute condition qui pensoit le consoler en lui don nant avis de la mort d'un sien petit bâtard , âgé de quatre ans. Paris, 1652, 5 pages.
3427Réponse du cardinal Mazarin à la Lettre du cardinal Antonio Barberin , de Saint-Germain-en-Laye, ce 2 mars 1649.1649Paris73427. Réponse du cardinal Mazarin à la Lettre du car- V dinal Antonio Barberin , de Saint-Germain-en-Laye, ce 2 mars 1649. Paris , veuve André Musnier, 1649, 7 pages.
3428Réponse du curé à la Lettre du marguiller sur la conduite de monseigneur le coadjuteur.1651Paris353428. Réponse du curé à la Lettre du marguiller sur la conduite de monseigneur le coadjuteur. Paris, 1651 , 35 pages. Personne n'ignore que l'auteur est Olivier Patru. Mailly la cite , page393 deson IV volume, mais avec une sorte de dédain : « Moins connue avec raison , dit-il , que ses plaidoyers. » J'aime mieux le jugement du cardinal de Retz, qui la dit très-ingénieuse (page 258 des Mémoires, coll. Michaud). Mais elle n'est pas des plus rares. C'est à tort que le cardinal de Retz l'intitule la Lettre du curé, etc.
3429Réponse du fidèle Provençal au calomniateur sur les troubles de Provence.1651Sans Lieu143429. Réponse du fidèle Provençal au calomniateur sur les troubles de Provence. (S. 1., 1651), 14 pages. Ce pamphlet répond à la fois aux Pensées du Provençal solitaire, aux Plaintes de la noblesse de Provence et à Y Avis au duc de Beau- jort (Lettre d'avis, etc.).
3430Réponse du nouveau roi d'Angleterre, ci-devant prince de Galles, aux milords d'Angleterre touchant la mort de son père.1649Paris83430. Réponse du nouveau roi d'Angleterre, ci-devant prince de Galles, aux milords d'Angleterre touchant la mort de son père. Paris, Robert Feugé , 1649, lit 3N 8 pages. Voir la Lettre des milords d'Angleterre, etc.
3431Réponse (la) du père Favre (sic) , prédicateur et confesseur de la reine, sur la harangue à elle faite par un révérend père chartreux pour la paix.1652Paris83431 . Réponse (la) du père Favre (sic) , prédicateur et confesseur de la reine , sur la harangue à elle faite par un révérend père chartreux pour la paix. Paris , 1652 , 8 pages. Datée de Saint-Germain , le 22 mars. Voir YApologie du révérend père chartreux, etc.
3432Réponse du roi à la lettre de Son Altesse Royale du 27 août 1652.1652Pontoise73432. Réponse du roi à la lettre de Son Altesse Royale du 27 août 1652. Pontoise, Julien Courant, 1652, 7 pages. Elle est datée de Compiégne, le 29 août. Julien Courant en a donné une autre édition intitulée : Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale, et une autre encore sous le titre de : Véritable ré ponse faite par le roi, etc.
3433Réponse (la) du roi à messieurs les députés (du Parlement), contenant la résolution de Sa Majesté pour l'éloignement du cardinal Mazarin, et le sujet de leur détention à la cour.1652Paris83433. Réponse (la) du roi à messieurs les députés [du Parlemeht), contenant la résolution de Sa Majesté pour l'éloignement du cardinal Mazarin, et le sujet de leur détention à la cour. Paris , Jean Brunet, 1652, 8 pages.
3434Réponse du roi donnée par écrit au sieur Piètre, procureur de Sa Majesté en l'Hôtel de Ville de Paris, tendante au rétablissement des cours souveraines et à envoyer des passe-ports nécessaires aux officiers, communautés, bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris.1652Paris73434. Réponse du roi donnée par écrit au sieur Piètre, procureur de Sa Majesté en l'Hôtel de Ville de Paris , tendante au rétablissement des cours souveraines et à envoyer des passe-ports nécessaires aux officiers, com munautés, bourgeois et habitants de sa bonne ville de Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires or dinaires du roi, 1652, 7 pages. Datée de Compiégne, le 12 septembre.
3435Réponse du roi faite à messieurs les députés du clergé après la harangue faite par M. le cardinal de Retz, par laquelle se voit la satisfaction que ces messieurs ont reçue à la cour sur le sujet de leur députation, le 13 septembre 1652.1652Paris73435. Réponse du roi faite à messieurs les députés du clergé après la harangue faite par M. le cardinal de Retz , par laquelle se voit la satisfaction que ces mes sieurs ont reçue à la cour sur le sujet de leur députa- tion, le 13 septembre 1652. Paris, Louis Benar, 1652, 7 pages. Cette réponse s'adresse aux députés du Parlement, et non à ceux du clergé.
3436Réponse (la) du roi faite à messieurs les députés du Parlement, avec les articles de la paix à eux donnés à Saint-Denys en France, pour envoyer à Son Altesse Royale et à messieurs les princes sur le départ du cardinal Mazarin, le 12 juillet 1652.1652Paris73436. Réponse (la) du roi faite à messieurs les députés du Parlement , avec les articles de la paix à eux don nés à Saint-Denys en France, pour envoyer à Son Altesse Royale et à messieurs les princes sur le départ du cardinal Mazarin, le 12 juillet 1652. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Les articles au moins sont apocryphes.
3437Réponse du roi faite aux députés de son Parlement de Paris, séant à Pontoise, le douzième jour d'août 1652.1652Pontoise43437. Réponse du roi faite aux députés de son Parle ment de Paris, séant à l'on toise, le douzième jour d'août 1652. Pontoise , Julien Courant, 1652, 4 pages. La veuve Courant en a donné, à Rouen, une édition jouxte la copie, etc. J'ajoute que la réponse est imprimée textuellement dans le DT volume de VHistoire du cardinal Mazarin , par Aubery , page 402.
3438Réponse du roi faite aux députés du clergé de Paris.1652Pontoise43438. Réponse du roi faite aux députés du clergé de Paris. Pontoise, Julien Courant, 1652, 4 pages. Donnée par écrit le 1 3 septembre. Il y en a une édition jouxte la copie, Rouen, veuve Courant.
3439Réponse (la) du roy faite aux remontrances de messieurs du Parlement et de la ville de Paris, avec l'offre, faite à Son Altesse Royale par les bourgeois de ladite ville, d'entretenir douze mille hommes à leurs dépens, et l'assurance de sadite Altesse de l'approche du duc de Lorraine pour le secours de Paris.1652Paris83439. Réponse (la) du roy faite aux remontrances de messieurs du Parlement et de la ville de Paris , avec l'offre, faite à Son Altesse Royale par les bourgeois de ladite ville, d'entretenir douze mille hommes à leurs dépens, et l'assurance de sadite Altesse de l'approche du duc de Lorraine pour le secours de Paris. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
3440Réponse du roi Louis XIII en bronze de la place Royale à son père Henry IV de dessus le Pont-Neuf.1649Paris83440. Réponse du roi Louis XIII en bronze de la place j^ f^ X. £ Royale à son père Henry IV de dessus le Pont-Neuf, m, (--) Paris, Jean Paslé, 1649, 8 pages. V*£.Fy,X T> iq- /rr Datée de la place Royale, à 3 heures du matin, le 26 mars. Aussi insignifiante que la Lettre.
3441Réponse du roi servant de réplique à la dernière lettre de Son Altesse Royale, article par article, contenant les desservices que les Mazarins ont rendus à Sa Majesté, le changement qu'ils ont fait en son conseil, avec les moyens de prévenir leurs mauvais desseins.1652Sans Lieu463441 . Réponse du roi servant de réplique à la dernière lettre de Son Altesse Royale , article par article , con tenant les desservices que les Mazarins ont rendus à Sa Majesté , le changement qu'ils ont fait en son con seil , avec les moyens de prévenir leurs mauvais des seins. (S. 1., 1652), 46 pages. Polémique de mauvaise foi, qui a pourtant le mérite de la rareté.
3442Réponse du sieur Pomier (sic) à la lettre circulaire et censure de l'assemblée générale du clergé de France, pour la juste défense du droit du roi et de la Remontrance faite par ledit Pomier à Sa Majesté touchant le pouvoir qu'Elle a sur le temporel de l'état ecclésiastique, contenant des moyens très légitimes et assurés pour secourir l'État dans ses nécessités présentes au soulagement des peuples.1651Paris473442. Réponse du sieur Pomier (sic) à la lettre circu laire et censure de l'assemblée générale du clergé de France, pour la juste défense du droit du roi et de la Remontrance faite par ledit Pomier à Sa Majesté tou chant le pouvoir qu'Elle a sur le temporel de l'état ecclésiastique , contenant des moyens très légitimes et assurés pour secourir l'État dans ses nécessités pré sentes au soulagement des peuples. Paris , Antoine Estienne, par commandement, 1651 , 47 pages. Le Parlement de Toulouse venait de rendre deux arrêts confor mes à la doctrine de la Remontrance et portant, l'un que les ecclé siastiques payeraient le sixième denier de leur revenu pour la subsistance des pauvres de la province de Languedoc ; l'autre qu'ils y seraient contraints par toutes les voies de droit.
3443Réponse et réfutation du discours intitulé : Lettre d'avis à messieurs du Parlement de Paris par un provincial.1649Paris313443. Réponse et réfutation du discours intitulé : Lettre .., c/,|4î) d'avis à messieurs du Parlement de Paris par un provincial. Paris, 1649, 31 pages. 1^3 (2.1) SlSDe M< L* M ail i y cite cette pièce dans la note de la p. 1 27 de son IP volume.
3444Réponse faite au libelle intitulé : Arrêt de la cour donné contre le cardinal de Retz, du 13ᵉ août 1652.1652Paris73444. Réponse faite au libelle intitulé : Arrêt de la cour donné contre le cardinal de Retz , du 1 3e août 1652. Paris, 1652 , 7 pages. Contrefaçon du Compliment de messieurs les curés de Paris au cardinal de Retz sur sa promotion.
3445Réponse faite par le roi à la dernière lettre de Son Altesse Royale.1652Compiègne83445. Réponse faite par le roi à la dernière lettre de Son Altesse Royale. Compiègne, Julien Courant , 1652, 8 pages. Datée de Compiègne, le 12 septembre. Il en a paru une autre édition sous le titre de : la Véritable ré ponse, etc.
3446Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale.1652Pontoise83446. Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale. Pontoise, Julien Courant , 1652 , 8 pages. Même pièce que la Réponse du roi à la lettre de Son Altesse Royale du 27 août.
3447Réponse faite par Leurs Majestés aux députés du Parlement et de la ville (de Bordeaux), le 2 août 1650, à Libourne.Sans DateSans Lieu33447. Réponse faite par Leurs Majestés aux députés du Parlement et de la ville (de Bordeaux), le 2 août 1650, à Libourne. (S. 1. n. d.), 3 pages. Rare.
3448Réponse faite par un religieux de l'Ordre saint François (sic) au pape sur l'exhortation faite à Jules Mazarin, cardinal.1649Paris73448. Réponse faite par un religieux de l'Ordre saint François (sic) au pape sur l'exhortation faite à Jules Ho F. 2 (35 i Mazarin , cardinal. Paris, Jean Bru net , 4649 , Vcir.F-r. r 3 . 7 pages. '94- ( 8û) Pauvre pamphlet, qui ne répond pas à la Remontrance du pape et de tous les cardinaux faite au cardinal Mazarin, etc., mais qui la continue.
3449Réponse pour messieurs les princes au libelle séditieux intitulé: l'Esprit de paix, semé dans les rues de Paris la nuit du 25 juin 1652, pièce académique par le sieur de Sandricourt.1652Paris123449. Réponse pour messieurs les princes au libelle sé ditieux intitulé : l'Esprit de paix , semé dans les rues de Paris la nuit du 25 juin 1652, pièce académique parle sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 12 pages. Dans Y Adieu de Sandricourt, l'auteur dit : « Mettant au frontis pice la pièce que la violence empêchoit de montrer au jour, et n'y répondant pas avec la même force ni dans toutes ses parties, je produisois avec industrie la condamnation pour la défense. » C'est trop subtil pour être bien sincère.
3450Réponse pour Son Altesse Royale à la Lettre du cardinal Mazarin(écrite...) sur son retour en France, par le sieur de Sandricourt.1652Paris73450. Réponse pour Son Altesse Royale à la Lettre du cardinal Mazarin(écrite. ..)sur son retour enFrance, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 7 pages. Datée du 12 janvier.
3451Réponse que la reine a donnée à messieurs les gens du roi pour porter au Parlement de sa part, après la lecture faite par Sa Majesté de la lettre de mon sieur le Prince.1651Paris43451 . Réponse que la reine a donnée à messieurs les gens du roi pour porter au Parlement de sa part, après la lecture faite par Sa Majesté de la lettre de mon sieur le Prince. Paris, 1651 , 4 pages. Rare. Voir les Observations sur un discours venu de Cologne.
3452Réponse que le roi a fait donner par écrit aux sieurs Le Vieux et Piètre, sur les assurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le rétablissement de son autorité.1652Pontoise43452. Réponse que le roi a fait donner par écrit aux sieurs Le Vieux et Piètre, sur les assurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le rétablissement de son autorité. Pontoise, Julien Cou rant , 1652, 4 pages. Quoique datée du 28 septembre, elle est textuellement la même que la Réponse du roi donnée par écrit au sieur Piètre, etc.
3453Réponse véritable de Mademoiselle à la Lettre (supposée) de l'archiduc Léopold.1649Paris73453. Réponse véritable de Mademoiselle à la Lettre supposée) de l'archiduc Léopold. Paris, Gui 11. Sas- sier, 1649, 7 pages.
3454Réponses aux moyens allégués en la (Très-humble) remontrance faite à nosseigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux françois, en faveur du clergé de France, sur l'exclusion des cardinaux étrangers et françois hors des conseils du roi.1651Sans Lieu243454. Réponses aux moyens allégués en la [Très-humble) remontrance faite à nosseigneurs de la cour de Par lement pour les cardinaux françois, en faveur du clergé de France, sur l'exclusion des cardinaux étrangers et françois hors des conseils du roi. (S. 1., 1651), 24 pages. Rare aussi bien que la remontrance.
3455Réponses faites aux députés du Parlement de Paris, les quatrième et seizième juin 1652, le roi étant à Melun.1652Paris83455. Réponses faites aux députés du Parlement de Paris, les quatrième et seizième juin 1652, le roi étant à Melun. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages. Texte officiel. Il y en a une édition de Rouen, Jean Viret, 1652, 7 pages.
3456Reprise de l'île Saint-Georges sur le duc d'Épernon.1650Sans Lieu83456. Reprise de l'île Saint-Georges sur le duc d'Éper- non. (S. 1., 1650), 8 pages. Rare. C'est ici probablement la relation que Lenet dit avoir été écrite par le père Bonnet : « Un certain ecclésiastique, nommé le père Bonnet, grand dévot de profession, et encore plus grand frondeur, fit imprimer la relation de ce qui s'étoit passé en l'île Saint- Georges, avec des termes si pleins de chaleur, que depuis ce jour- là je résolus, comme je fis en effet, d'empêcher, autant que je le pus (.sic), les impressions de toutes choses qui pourroient fâcher la cour. » (Page 704 des Mémoires, coll. Michaud.) Voir Y Apologie pour le parlement de Bordeaux, etc.
3457Reprise (la) de la ville de Coussy par l'armée du duc de Lorraine, et le secours jetté dans le château par les mêmes troupes, avec la défaite du régiment de Piémont et la prise de six pièces de canon sur les troupes commandées par le maréchal d'Estrées.1652Paris83457. Reprise (la) de la ville de Coussy par l'armée du duc de Lorraine, et le secours jetté dans le château par les mêmes troupes, avec la défaite du régiment de Piémont et la prise de six pièces de canon sur les troupes commandées par le maréchal d'Estrées. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Rare.
3458Reproches de l'ombre du cardinal de Richelieu faites (sic) au cardinal Mazarin sur les affaires de ce temps.1651Sans Lieu153458. Reproches de l'ombre du cardinal de Richelieu faites (sic) au cardinal Mazarin sur les affaires de ce Ht» F. 18" J& temps. (S. 1., 1651), 15 pages.
3459Reproches (les) de la fortune à Mazarin1649Paris43459. Reproches (les) de la fortune à Mazarin. Paris, 1649, 4 pages. VeJt. f,. j. 3.197(65)
3460Reproches (les) de la France au cardinal Mazarin sur quatre chefs principaux: premier, sur le gouvernement de l'état présent; II, sur la dissipation des finances du roi; III, sur les attentats faits à la personne des princes et des officiers des cours souveraines; IV, sur l'empêchement de la paix générale.1652Paris233460. Reproches (les) de la France au cardinal Mazarin sur quatre chefs principaux : premier, sur le gouver nement de l'état présent; II, sur la dissipation des finances du roi; III, sur les attentats faits à la per sonne des princes et des officiers des cours souve raines; IV, sur l'empêchement de la paix générale. Paris, Louis Hardouin, 1652, 23 pages.
3461Reproches de saint Pierre et des deux larrons à Judas sur la douloureuse passion de notre sauveur Jésus-Christ.1649Paris83461 . Reproches de saint Pierre et des deux larrons à Judas sur la douloureuse passion de notre sauveur Jésus-Christ. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages.
3462Reproches des coquettes de Paris aux enfarinés sur la cherté du pain.1649Paris83462- Reproches des coquettes de Paris aux enfarinés sur la cherté du pain. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages- Ce pamphlet appartient autant à l'histoire de la mode qu'à l'his toire de la fronde.
3463Requête à monseigneur le maréchal de Villeroy, gouverneur de la personne du roi , touchant le retardement de son retour dans sa bonne ville de Paris, en vers burlesques.1649Paris83463. Requête à monseigneur le maréchal de Villeroy, gouverneur de la personne du roi , touchant le re tardement de son retour dans sa bonne ville de Paris, en vers burlesques. Paris, Jean du Crocq, 1649, 8 pages. « Cher favori de la prudence. » Ce vers ne va-t-il pas bien au maréchal de Villeroy ?
3464Requête (la) à nos seigneurs de la cour de Parlement pour être exemptés de payer aux propriétaires des maisons le terme de Pâques.1649Sans Lieu43464. Requête (la) à nos seigneurs de la cour de Par lement pour être exemptés de payer aux proprié taires des maisons le terme de Pâques. (S. 1., 1649), 4 pages. Rare. ff.TA
3465Requête au Parlement de Paris sur l'attentat commis en la personne du roi, la nuit des Rois, faite par Louis Cadet.1649Paris83465. Requête au Parlement de Paris sur l'attentat îll/vi) commis en la personne du roi, la nuit des Rois, 22(Vîh>) faite par Louis Cadet. Paris, Alexandre Lesselin, 1649, 8 pages.
3466Requête burlesque des partisans au Parlement.1649Paris83466. Requête burlesque des partisans au Parlement. b F- 12- -> ) Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages. Sur la chambre de justice. L'auteur dit à messieurs des enquêtes : « Du ciel n'attirez la colère , En faisant mourir vostre mère (la Maltôte) ; Et, sans délibérer, sauvez La vie à qui vous la devez. » Jacques Guillery en a donné une autre édition sous le titre de • Requête des partisans, etc.
3467Requête burlesque présentée à la reine par les chapons du Mans, députés des Manceaux, sur les désordres faits par les gens de guerre en leur province.1649Sans Lieu73467. Requête burlesque présentée à la reine par les chapons du Mans, députés des Manceaux, sur les dé sordres faits par les gens de guerre en leur province. (S. 1., 1649), 7 pages. "° Fin"; (S. 1., 1649), 8 pages.
3468Requête civile contre la conclusion de la paix.1649Sans Lieu83468. Requête civile contre la conclusion de la paix. Pamphlet insolent, -mais piquant et plein de verve. Il n'est pas rare. « S'il est vrai ce qu'on dit, qu'ils (la reine et le cardinal) soient liés ensemble par un mariage de conscience, et que le père Vin cent (
3469Requête d'opposition des principaux créantiers (sic) du roi à l'exécution d'un arrêt du conseil, du quinzième avril dernier, qui porte sept millions quatre cent mille livres de remboursements particuliers accordés aux fermiers des entrées de Paris.1651Sans Lieu83469. Requête d'opposition des principaux créant i ors (sic) du roi à l'exécution d'un arrêt du conseil , du quinzième avril dernier, qui porte sept millions quatre cent mille livres de remboursements particuliers ac cordés aux fermiers des entrées de Paris. (S. 1., 1651), 8 pages. Voir la Relation de ce qui s'est passé touchant les propositions faites au roi. . . par aucuns des principaux créanciers, etc.
3470Requête (la) de la France présentée à messieurs du Parlement sur le funeste retour du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu143470. Requête (la) de la France présentée à messieurs du Parlement sur le funeste retour du cardinal Maza- rin. (S. 1., 1652), 14 pages.
3471Requête de la justice au Parlement contre un de ses principaux ministres, ses adhérents et complices, papetiers et torche-cul du Mazarin, avec les noms des principaux Mazarins qui y ont assisté (sic).1652Paris83471 . Requête de la justice au Parlement contre un de ses principaux ministres , ses adhérents et complices , papetiers et torche-cul du Mazarin , avec les noms des principaux Mazarins qui y ont assisté (sic). Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Rare. Ce ministre de la justice est Charles Prévost, chanoine de Notre- Dame et conseiller clerc au parlement. Prévost : prend , ravis , emporte , vole , ôte , Serre tout. Il s'agit des assemblées du Palais-Royal . Je vois parmi les assis tants un sieur Poquelain (sic), dont la profession n'est pas indiquée.
3472Requête de la noblesse pour l'assemblée des Etats généraux.1651Paris153472. Requête de la noblesse pour l'assemblée des Etats généraux. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 15 pages. Rare. Mentionnée et analysée dans les Mémoires secrets de la cour de France, contenant les intrigues du Cabinet pendant la minorité de Louis XIV, t. Vn, p. S2.
3473Requête de madame la duchesse de Longueville au Parlement de Rouan (sic).1650Rotterdam43473. Requête de madame la duchesse de Longueville au Parlement de Rouan (sic). Rotterdam, 1650, 4 pages non chiffrées. Très-rare. Du texte de la Requête, il résulte que la princesse était encore à Dieppe quand elle a été écrite ; mais on n'est pas obligé d'y croire. Voir la Copie d'une lettre adressée à madame de Longueville, etc.
3474Requête de madame la Princesse à messieurs du Parlement de Bordeaux pour la sûreté de sa personne et celle de M. le duc d'Anguien (sic).1650Sans Lieu83474. Requête de madame la Princesse à messieurs du Parlement de Bordeaux pour la sûreté de sa personne et celle de M. le duc d'Anguien (sic). (S. 1., 1650), 8 pages. Présentée le 18 juillet. Lenet nous apprend (p.] 320 de ses Mé moires, coll. Michaud), qu'elle fut concertée avec les frondeurs du Parlement et rédigée par lui. Il y en a une édition qui est intitulée : Requête de madame la princesse de Condé, présentée à la cour de parlement de Bordeaux.
3475Requête de madame la princesse de Condé à messieurs du Parlement pour la justification de messieurs les princes, le 2 décembre 1650.1650Paris63475. Requête de madame la princesse de Condé à . ç 1/(755 messieurs du Parlement pour la justification de mes sieurs les princes, le 2 décembre 1650. Paris, 1650, 6 pages. Elle est dans le Journal du parlement. On lit dans les Mémoires de la princesse palatine, p. 167, que le projet en fut dressé chez elle et sous ses yeux. Apparemment l'auteur des Mémoires avait emprunté cette cir constance au cardinal de Retz, qui dit (p. 229 de ses Mém., coll. Michaud) : « Ce qui fut assez plaisant à l'égard de cette requête, fut qu'elle fut concertée, l'avant-veille, chez madame la Palatine, entre Croissy, Viole et moi, et qu'elle fut minutée, la veille, chez le pre mier président, qui disoit aux deux autres : Voilà servir monsieur le prince dans les formes et en gens de biens, et non pas comme des factieux. »
3476Requête de madame la princesse de Condé présentée à la cour de Parlement de Bordeaux.1650Sans Lieu83476. Requête de madame la princesse de Condé pré sentée à la cour de Parlement de Bordeaux. (S. 1. , 1650), 8 pages. Même pièce que la Requête de madame la princesse à messieurs du Parlement de Bordeaux, etc.
3477Requête de madame la princesse douairière de Condé pour sa sûreté dans la ville de Paris et pour la justification de messieurs les princes, ses enfants, présentée à nos seigneurs du Parlement (le 27 avril).1650Sans Lieu63477. Requête de madame la princesse douairière de Condé pour sa sûreté dans la ville de Paris et pour la justification de messieurs les princes , ses enfants , pré sentée à nos seigneurs du Parlement (Ze 27 avril). (S. 1., 1650), 6 pages. On la trouve dans le Journal du Parlement.
3478Requête de mademoiselle de Longueville, fille de Henry d'Orléans, duc de Longueville, présentée à nos seigneurs de Parlement ( le 7 décembre 1650) touchant la mort de madame la princesse douairière de Condé et le transport de messieurs les princes du château de Vincennes à Marcoussi et au Hâvre et sur leur délivrance.Sans DateSans Lieu63478. Requête de mademoiselle de Longueville , fille de Henry d'Orléans, duc de Longueville, présentée f à nos seigneurs de Parlement ( le 7 décembre 1650) ^ ' ° r . ' k (^ / j touchant la mort de madame la princesse douairière de Condé et le transport de messieurs les princes du château de Vincennes à Marcoussi et au Havre et sur leur délivrance. (S. 1. n. d.), 6 pages. Malgré l'inexactitude dti titre, la requête est véritable. Voir le Journal du Parlement.
3479Requête de messieurs le duc de Beaufort, le coadjuteur et Broussel à nos seigneurs du Parlement.1650Sans Lieu63479. Requête de messieurs le duc de Beaufort, le coad- juteuret Broussel à nos seigneurs du Parlement. (S. 1., 1650), 6 pages. Il y en a une autre édition sous ce titre : A nos seigneurs du Parlement. C'est la requête en récusation du premier président, dont le pré sident de Mesmes dénonça la publication et la vente dans l'audience du 4 janvier 1650. Voir le Journal du Parlement.
3480Requête (la) de monsieur le duc de Bouillon à nos seigneurs du Parlement, présentée le 16 mai 1650.1650Sans Lieu73480. Requête (la) de monsieur le duc de Bouillon à nos seigneurs du Parlement , présentée le 16 mai 1650. (S. 1., 1650), 7 pages. Il n'en est même pas fait mention dans le Journal du Parlement.
3481Requête de Son Altesse monseigneur le prince de Conty au roy par le sieur II.1650Paris73481 . Requête de Son Altesse monseigneur le prince de Conty au roy par le sieur II. Paris, 1650, 7 pages. Signé Bourtoucour et Grospeline. ../ci (aq) yl^e ^e Par's, présentée à la reine, le 7e jour de mars
3482Requête de toutes les dames et bourgeoises de la ville de Paris, présentée à la reine, le 7ᵉ jour de mars 1649.1649Paris73482. Requête de toutes les dames et bourgeoises de la / 1649. Paris, Pierre Variquet , 1649, 7 pages. Signé Très-fidèles serviteurs et sujets. On pourrait croire à une inadvertance de l'auteur, si quelque chose indiquait que la requête a dû être écrite par ou pour les dames et bourgeoises.
3483Requête de toutes les provinces de France, présentée à Son Altesse Royale contre tous les Mazarins.1651Sans Lieu83483. Requête de toutes les provinces de France, pré sentée à Son Altesse Royale contre tous les Mazarins. (S. 1., 1651), 8 pages.
3484Requête (la) des auteurs (tant du style du palais que de celui du Pont-Neuf et de la Samaritaine), présentée au Parlement à l'encontre de Mazarin.1649Paris63484. Requête (la) des auteurs (tant du style du palais que de celui du Pont-Neuf et de la Samaritaine) , présentée au Parlement à l'encontre de Mazarin. Paris, Jean Hénault 1649 , 6 pages.
3485Requête (la) des bourgeois de Paris à nosseigneurs du Parlement touchant la police et les vivres.1649Paris83485. Requête (la) des bourgeois de Paris à nosseigneurs Ht F. & (44-) du Parlement touchant la police et les vivres. Paris, veuve d'Antoine Coulon , 1649 , 8 pages. Non des bourgeois, mais de la menue populace. On trouve là de curieux détails sur les vivres. Un minot de blé se vendait aussi cher qu'auparavant un setier. Au Bourget et à Gonesse on payait le setier 18 et 20 livres ; 47 et 50 à Paris. Les requérants demandaient que le pain fût taxé à six blancs ou trois sous la livre de pain blanc ; deux sous le moyennement bis ; dix-huit ou vingt deniers le tout bis.
3486Requête des bourgeois et habitants de la ville de Paris à messieurs du Parlement sur leur union avec messieurs les généraux.1649Paris73486. Requête des bourgeois et habitants de la ville Vêt F-f, I 3. de Paris à messieurs du Parlement sur leur union avec l
3487Requête des intéressés aux prêts et avances, présentée au roi.1650Sans Lieu153487. Requête des intéressés aux prêts et avances , pré sentée au roi. (S. 1., 1650), 15 pages. On y a joint des extraits des lettres du cardinal d'Ossat et des procès-verbaux des États de Blois, 1576. Les intéressés demandaient l'exécution de l'arrêt du Conseil, en date du 17 novembre 1649.
3488Requête des marchands libraires du Pont-Neuf, présentée à nos seigneurs de la basoche, en vers bur lesques.1650Sans Lieu83488. Requête des marchands libraires du Pont-Neuf, présentée à nos seigneurs de la basoche , en vers bur lesques. (S. 1., 1650), 8 pages. « Il y a ici un plaisant procès entre les libraires, dit Guy Patin dans la lettre du 15 septembre 1650 à M. C. S. D., p. 125 du I" volume. Le syndic a obtenu un nouvel arrêt, après environ 30 autres, par lequel il est défendu à qui que ce soit de vendre ou d'étaler des livres sur le Pont-Neuf. Il l'a fait publier et a fait quitter la place à environ 50 libraires qui y étoient, lesquels solli citent pour y rentrer ; et enfin ils ont obtenu un terme de trois mois, afin que, durant ce temps-là, ils puissent trouver des bou tiques. » La pièce est spirituelle et rare.
3489Requête des partisans, présentée à messieurs du Parlement, en vers burlesques.1649Paris83489. Requête des partisans, présentée à messieurs du Vel- rf, r t^ , Parlement, en vers burlesques. Paris , Jacques Guil- ""/ f't '0 lery, 1649 , 8 pages. Elle a été publiée aussi sous le titre de : Requête burlesque des partisans au Parlement.
3490Requête des peuples de France, affligés des présents troubles, à nos seigneurs de la cour de Parlement, séant à Paris.1652Sans Lieu203490. Requête des peuples de France , affligés des pré sents troubles, à nos seigneurs de la cour de Parle ment, séant à Paris. (S. 1., 1652), 20 pages. Pamplet mazariniste, mais très-habile et bien écrit. L'auteur dit que les parlements des provinces, et particulière- ment celui de Toulouse, avaient repousse l'arrêt de la lieutenance générale et défendu de le recevoir, à peine de crime de lèse-majesté. Il dit aussi que les commissaires nommés pour la vente de la bibliothèque du cardinal Mazarin en achetaient les livres. J'ai vu sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève, écrit apparemment par un contemporain : « 25 septembre à Pon- toise par ...mal. » Malheureusement un relieur maladroit à coupé le reste.
3491Requête (la) des peuples, présentée à Son Altesse Royale sur les nécessités pressantes des affaires du temps.1652Sans Lieu153491 . Requête (la) des peuples, présentée à Son Altesse Royale sur les nécessités pressantes des affaires du temps. (S. 1., 1652), 15 pages.
3492Requête des provinces et des villes de France à nos seigneurs du Parlement de Paris.1649Sans Lieu163492. Requête des provinces et des villes de France à llfe F lofes) nos seigneurs du Parlement de Paris. (S. 1., 1649), *• / 16 pages. Elle tend à ce que le Parlement de Paris informe des dégâts, ravages, brûlements faits dans les provinces depuis la paix publiée. « Quand un âge plus avancé lui (au roi) aura donné connaissance des lois et de la forme du gouvernement que Dieu lui a commis, il apprendra qu'il a la conduite d'un peuple libre, sur lequel il doit régner plus par l'amour et la douceur de la justice que par la terreur de ses forces, et que ses pères ont fait leur gloire de se dire rois des François plutôt que de la terre qu'ils habitent, parce qu'ils ont cru que la véritable grandeur des souverains étoit de ré gner dans les cœurs de leurs sujets, dont ils se sont toujours acquis les affections par la modération de leurs régnes. » Il en existe une édition dont le titre porte : Des provinces et des villes désolées de France, etc. Voir la Champagne désolée par l'armée d'Erlach. La Requête paraît être sortie des presses de Boucher, qui l'avait reçue de Bernard de Bautru, ou tout au moins de son clerc.
3493Requête des rentiers de l'hôtel de cette ville de Paris à nos seigneurs de la cour de Parlement.1649Sans Lieu83493. Requête des rentiers de l'hôtel de cette ville de Paris à nos seigneurs de la cour de Parlement. (S. 1., 1649), 8 pages. La Requête n'est pas datée ; mais le soit communiqué au procu reur général et au prévôt des marchands est du 25 septembre 1649. Il y eut arrêt le lendemain, 26.
3494Requête des trois états, présentée à messieurs du Parlement.1648Sans Lieu83494. Requête des trois états, présentée à messieurs du . Parlement. (S. 1., 1648), 8 pages. Il y en a deux autres éditions, l'une de 16-19 in-4°; l'autre in-1 2, /efc. Fv.I 3. s. 1. n. d.; mais celle de 1648 est la plus rare. Cest de cette requête que Naudé dit ( page 308 du Muscurat) , qu'il faut lui donner lieu entre les bonnes pièces. Mailly, au contraire, qui en fait une très-longue analyse, la juge avec passion : « On fit courir, dit-il (page 90 du II' volume), une Re quête adressée aux trois états, où tout ce que la révolte a de plus hardi, la méchanceté de plus calomnieux, le mépris de plus infamant, étoit mis en œuvre pour décrier et outrager le Cardinal. » Il est inutile de faire remarquer que Mailly a mal rapporté le titre de ce pamplet. Omer Talon nous apprend, dans la note de la page 313 de ses Mémoires, coll. Michaud, que l'imprimeur fut arrêté et condamné par le Châtelet à faire amende honorable et à être banni. La pièce est reproduite textuellement, page 316. Ce sont les trois états du gouvernement de l'île de France qui parlent seuls dans la Requête; mais ils se portent forts pour les treize autres provinces. Une traduction hollandaise de ce curieux pamphlet a paru en 1649 in-4°. On la trouve mentionnée dans le catalogue in-8" des imprimés du Musée britannique, sous le titre suivant : De requeste van de drie standen aen de Heeren der Parlements van Vranckrijck woryedrayen , teyens den cardinael Jule Mazarini. (Requête des trois états présentée à Messieurs du Parlement de France contre le cardinal Jules Mazarin.)
3495Requête (la) des trois états touchant le lieu et les personnes qu'on doit choisir pour l'assemblée des Etats généraux, conformément à la proposition que Son Altesse Royale en a faite à Leurs Majestés, et aux sentiments de messieurs les princes, dont les conseils doivent être principalement suivis et préférés à tous autres.1651Sans Lieu243495. Requête (la) des trois états touchant le lieu et les personnes qu'on doit choisir pour l'assemblée des Etats généraux , conformément à la proposition que Son Altesse Royale en a faite à Leurs Majestés, et aux sentiments de messieurs les princes, dont les conseils doivent être principalement suivis et préférés à tous autres. (S. 1., août 1651), 24 pages.
3496Requête du duc de Vendôme au Parlement de Paris, avec les Mémoires et pièces qui en dépendent.1649Paris463496. Requête du duc de Vendôme au Parlement de Hfe> f.j;j) Paris, avec les Mémoires et pièces qui en dépendent. (S. 1., 1649), 46 pages. 1. La Requête; 2. les lettres d'abolition; 3. arrêt d'entérine ment; ■*. déclaration du duc sur laquelle a été donnée l'abolition; 5. protestation contre la déclaration et les lettres d'abolition: 6. autre protestation devant le notaire d'Anet ; 7. plusieurs pro testations sur des démissions et la prise de possession du gouver nement de Bretagne par Richelieu; 8. un accommodement du 9 août 1643, par lequel le ;duc de Vendôme donne sa démission du gouvernement de Bretagne en faveur de la reine, qui lui promet l'amirauté des mers.
3497Requête (la) du peuple de Paris, présentée à messieurs les princes dans le palais d'Orléans, le XXII juin 1652, contenant sa déclaration et la demande qu'il fait d'une prompte conclusion de la paix ou la guerre.1652Paris73497. Requête (la) du peuple de Paris, présentée à mes sieurs les princes dans le palais d'Orléans, le xxn juin 1652, contenant sa déclaration et la demande qu'il fait d'une prompte conclusion de la paix ou la guerre. Paris, Salomon de La Fosse , 1652, 7 pages. Rare. Signé François Le Bon, procureur syndic. C'est une dénonciation contre le Parlement et l'Hôtel de Ville, que le peuple accuse d'indifférence. Cette pièce, d'ailleurs origi nale en la forme, est d'autant plus remarquable qu'elle a été im primée , avec la permission expresse du duc d'Orléans , avant l'in cendie de l'Hôtel de Ville!
3498Requête et remontrance adressées par le Parlement de Dijon à monsieur le Prince, à son arrivée en Bourgogne.1649Paris83498. Requête et remontrance adressées par le Parle ment de Dijon à monsieur le Prince, à son arrivée en Bourgogne. Paris, 1649, 8 pages. « Dire que les rois ne sont pas les pères de leurs peuples , c'est renoncer au sens commun. » On y a fait une Réponse au nom de M. le Prince : Réponse de monseigneur le Prince à la Requête et remontrance, etc.
3499Requête faite au roi par le corps de la noblesse pour les dignités des ducs et pairs de France et les honneurs et prééminences des nobles de ce royaume.1649Paris73499. Requête faite au roi par le corps de la noblesse pour les dignités des ducs et pairs de France et les honneurs et prééminences des nobles de ce royaume. Paris, 1649, 7 pages. Elle a été publiée dans les Mémoires d'Orner Talon (page 367, coll. Michaud.)
3500Requête présentée à messieurs de l'Assemblée du clergé par la noblesse, tenue à Paris aux Augustins, 1650.1650Sans Lieu83500. Requête présentée à messieurs de l'Assemblée du clergé par la noblesse , tenue à Paris aux Augustins, 1650. (S. 1., 1650), 8 pages. Sotte invention d'un pamphlétaire, qui a à peine le mérite de la rareté.
3501Requête présentée à monseigneur le Prince par les vignerons de son gouvernement de Bourgogne, en vers burlesques.1649Paris123501. Requête présentée à monseigneur le Prince par les L f. "b(?A- vignerons de son gouvernement de Bourgogne, en vers burlesques. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 12 pages. Bonne et plaisante pièce. Votre géniteur ... Chinquoil à tasse pleine, A longs traits et à perdre haleine, Dedans Paris et dans Dijon... Il juroit seulement mebieu! ï
3502Requête présentée à nos seigneurs du Parlement par les principaux bourgeois de la ville de Paris pour une levée de gens de guerre, pour l'exécution de la déclaration et arrêts rendus contre le cardinal Mazarin, rétablissement du repos et tranquillité de l'État et salut particulier de ladite ville de Paris.1652Paris163502. Requête présentée à nos seigneurs du Parlement par les principaux bourgeois de la ville de Paris pour une levée de gens de guerre, pour l'exécution de la déclaration et arrêts rendus contre le cardinal Maza- rin , rétablissement du repos et tranquillité de l'État et salut particulier de ladite ville de Paris. Paris, Jacques Le Bon , 1652 , 16 pages. Quoique la Requête indique Deslandes Payen pour rapporteur, je ne crois pas qu'elle ait été présentée. Les noms qui y figurent ne sont que des noms de baptême qui n'engagent personne.
3503Requête (la) présentée au conseil privé par les bourgeois de la ville de Paris, avec leur lettre au cardinal Mazarin.1649Paris63503. Requête (la) présentée au conseil privé par les bourgeois de la ville de Paris, avec leur lettre au car- dinal Mazarin. Paris, 1649, 6 pages. C'est une des bonnes plaisanteries de la Fronde; mais la pièce n 'est pas rare.
3504Requête présentée au roi, en son château du Louvre, par les pauvres locataires de la ville et faubourgs de Paris, le jeudi 24 octobre 1652, pour les exempter du paiement des termes de Pâques, Saint-Jean et Saint-Remy derniers.1652Paris73504. Requête présentée au roi, en son château du Louvre, par les pauvres locataires de la ville et fau bourgs de Paris, le jeudi 24 octobre 1652, pour les exempter du paiement des termes de Pâques , Saint- Jean et Saint-Remy derniers. Paris, Noël Poulletier, 1652, 7 pages. Rare. Signé Lefebvre , avocat au conseil.
3505Requête présentée au roi Pluton par Conchino Conchini contre Mazarin et ses partisans.1649Paris73505. Requête présentée au roi Pluton par Conchino Conchini contre Mazarin et ses partisans. Paris, 1649, 7 pages. Pauvre imitation de la pièce intitulée : Requête présentée à Pluton par Conchino contre Luvne, et comprise dans le Recueil des pièces les plus curieuses faites pendant le règne du connétable M. de Lurne, 1625, in-8°. Elle a été contrefaite à son tour sous le titre de : le Réveille-matin de deux favoris, etc.
3506Requête présentée au roi sur les affaires présentes.1652Paris83506. Requête présentée au roi sur les affaires présentes. Paris, 1652, 8 pages. Réimpression de la pièce de 1649 intitulée: Gémissements du peuple de Paris sur l'éloignement du roi.
3507Résipiscence (la) du cardinal Mazarin.1649Sans Lieu83507. Résipiscence (la) du cardinal Mazarin. (S. 1., 1649), 8 pages." a Pour faire , si je puis , en sorte qu'il revienne (le roi) Bientôt de Compiène. » C'est la date.
3508Résolution de la paix arrêtée au conseil du roi, à Melun, au contentement de messieurs les Princes et soulagement du public.1652Paris73508. Résolution de la paix arrêtée au conseil du roi, à Melun , au contentement de messieurs les Princes et soulagement du public. Paris , André Chouqueux , 1652, 7 pages.
3509Résolution de messieurs les colonels pour une députation générale de la milice de Paris, tendante à obtenir du roy la paix et son retour en sa bonne ville de Paris, du dimanche sixiesme octobre 1652.1652Paris73509. Résolution de messieurs les colonels pour une dé- putation générale de la milice de Paris, tendante à ob tenir du roy la paix et son retour en sa bonne ville de Paris, du dimanche sixiesme octobre 1652. Paris, veuve Quinet, 1652, 7 pages.
3510Résolution (la) de Son Altesse Royale et de MM. du Parlement sur la réponse faite à messieurs les députés, avec l'avis de monsieur le prince de Condé, touchant l'éloignement du cardinal Mazarin, en Parlement, le 17 juillet 1652.1652Paris73510. Résolution (la) de Son Altesse Royale et de MM. du Parlement sur la réponse faite à messieurs les dépu tés, avec l'avis de monsieur le prince de Condé, tou chant l'éloignement du cardinal Mazarin, en Parle ment, le 17 juillet 1652. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages. Avec permission du duc d'Orléans.
3511Résolution (la) des bons François Jau roi et à la reine.1649Paris73511. Résolution (la) des bons François Jau roi et à la reine. Paris, veuve Théodore Pépingué et Estienne |£, F.Z119) Maucroy, 1649, 7 pages. /efc. Ff-.r 3. >^é /4t.) Une des premières pièces de la Fronde, et non des plus com munes.
3512Résolution (la) des mauvais conseillers du roy de suivre les ordres que le cardinal Mazarin leur donne journellement, pour continuer le trouble en France contre la déclaration du roy.1652Paris83512. Résolution (la) des mauvais conseillers du roy de suivre les ordres que le cardinal Mazarin leur donne journellement, pour continuer le trouble en France contre la déclaration du roy. Paris, 1652, 8 pages.
3513Résolution (la) du conseil de conscience, tenu à Saint-Germain, pour la confirmation de la paix, et les nouvelles secrètes d'un père Récollet de Saint-Germain, envoyées à un père de Paris du même ordre.1649Paris73513. Résolution (la) du conseil de conscience, tenu à Vub. fv, J.p, Saint-Germain, pour la confirmation de la paix, et les /q3 / nouvelles secrètes d'un père Récollet de Saint-Ger- main, envoyées à un père de Paris du même ordre. Paris, Sébastien Martin, 1649, 7 pages.
3514Résolution (la) faite à messieurs de la noblesse par monseigneur le duc d'Orléans et messieurs les princes sur le retardement des Etats généraux, touchant la paix générale.1652Paris153514. Résolution (la) faite à messieurs de la noblesse par monseigneur le duc d'Orléans et messieurs les princes sur le retardement des Etats généraux, tou chant la paix générale. Paris, 1652, 15 pages.
3515Résolution politique des deux principaux doutes qui occupent les esprits du temps, savoir est: Pourquoi est-ce que Mazarin a fait emprisonner messieurs les princes dans le temps de la minorité, et pourquoi est-ce qu'il s'opiniâtre à leur détention, en vue des désordres qui troublent l'État, pour procurer leur élargissement, dédiée à tous ceux qui voudront voir une apologie sans passion, une invective sans aigreur et un raisonnement sans obscurité.1650Sans Lieu303515. Résolution politique des deux principaux doutes qui occupent les esprits du temps , savoir est : Pour quoi est-ce que Mazarin a fait emprisonner messieurs les princes dans le temps de la minorité, et pourquoi est-ce qu'il s'opiniâtre à leur détention, en vue des dé sordres qui troublent l'État, pour procurer leur élar gissement, dédiée à tous ceux qui voudront voir une apologie sans passion, une invective sans aigreur et un raisonnement sans obscurité. (S. 1., 1650), 30 pages. Il y a une Réponse.
3516Ressemblance (la) de madame la duchesse d'Orléans à la colombe qui apporta le rameau d'olive à Noé, présenté (sic) à Son Altesse Royale.1649Sans Lieu83516. Ressemblance (la) de madame la duchesse d'Or léans à la colombe qui apporta le rameau d'olive à Noé, présenté (sic) à Son Altesse Royale. (S. 1., 1649), 8 pages.
3517Ressentiments (les) de la ville de Paris sur les obligations qu'elle a à la généreuse protection de monseigneur le duc de Beaufort.1646Paris83517. Ressentiments (les) de la ville de Paris sur les obligations qu'elle a à la généreuse protection de lit f> o Py monseigneur le duc de Beaufort. Paris , Pierre Du Ma .rT .X B . Pont , 1649 , 8 pages. i ? A- (7 b) Daté du 7 mars 1646 (sic), et signé Paris.
3518Ressentiments (les) de Paris sur la durée de la guerre et des malheurs du temps présent.1652Paris73518. Ressentiments (les) de Paris sur la durée de la guerre et des malheurs du temps présent. Paris, 1652, 7 pages.
3519Résultat de l'assemblée de la noblesse, en conséquence des déclarations et promesses à elle faites par Son Altesse Royale et monsieur le Prince, portant ordre de remercier Leurs Majestés pour la convocation et tenue des États généraux du royaume par Elles accordés au 8 jour de septembre prochain, et pouvoir de se rassembler en cas d'inexécution, signé par monseigneur le duc d'Orléans et par monsieur le Prince, par MM. les présidents et MM. les secrètaires, du samedi 25 mars 1651, à l'assemblée de la noblesse tenue aux Cordeliers, où étoient S. A. R. et monsieur le Prince.1651Paris43519. Résultat de l'assemblée de la noblesse, en consé quence des déclarations et promesses à elle faites par Son Altesse Royale et monsieur le Prince, portant ordre de remercier Leurs Majestés pour la convoca tion et tenue des États généraux du royaume par Elles accordés au 8° jour de septembre prochain, et pouvoir de se rassembler en cas d'inexécution, signé par monseigneur le duc d'Orléans et par monsieur le Prince, par MM. les présidents et MM. les secré taires, du samedi 25 mars 1651, à l'assemblée de la noblesse tenue aux Cordeliers, où étoient S. A. R. et monsieur le Prince. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 4 pages. Voir le Journal de l'assemblée de la noblesse.
3520Résultat de l'assemblée de la noblesse tenue à Dreux par les députés des bailliages unis, le dimanche vingt-uniesme juillet mil six cent cinquante-deux, ensemble le récit par le menu de ce que leurs députés en cour y ont négocié, et de toute leur conduite.1652Paris83520. Résultat de l'assemblée de la noblesse tenue à Dreux par les députés des bailliages unis, le dimanche vingt-uniesme juillet mil six cent cinquante-deux , en semble le récit par le menu de ce que leurs députés en cour y ont négocié, et de toute leur conduite. Paris , veuve Jean Guillemot, 1652, 8 pages. Signé Charles d'Ailly Annery. Voir le Journal de l'assemblée de la noblesse, etc.
3521Résultat (le) de la députation des six corps de marchands, avec la harangue faite au palais d'Orléans et la réponse de Son Altesse aux députés, jeudi dernier 17 septembre 1652.1652Paris83521 . Résultat (le) de la députation des six corps de marchands, avec la harangue faite au palais d'Orléans et la réponse de Son Altesse aux députés, jeudi der nier 1 7 septembre 1 G52. Paris, Simon Le Porteur, 1652 , 8 pages.
3522Résultat de tout ce qui s'est passé au prétendu nouveau Parlement de Pontoise, en la première assem blée que le roi y a faite pour faire lire sa déclaration touchant l'interdiction du Parlement de Paris, trans féré à Pontoise, le 7 août 1652.1652Paris73522. Résultat de tout ce qui s'est passé au prétendu nouveau Parlement de Pontoise, en la première assem blée que le roi y a faite pour faire lire sa déclaration touchant l'interdiction du Parlement de Paris, trans féré à Pontoise, le 7 août 1652. Paris, 1652, 7 pag.
3523Résultat (le) du conseil tenu à Épernay en Champagne, le 25 du mois de décembre 1651, par le cardinal Mazarin et ceux de sa faction, sur le dessein de rentrer à main armée dans l'Etat, suivant les ordres exprès de la cour.1652Sans Lieu243523. Résultat (le) du conseil tenu à Épernay en Cham pagne , le 25 du mois de décembre 1651 , par le car dinal Mazarin et ceux de sa faction, sur le dessein de rentrer à main armée dans l'Etat , suivant les ordres exprès de la cour. (S. 1., 1652), 24 pages. Même pièce que la Relation du conseil tenu à Épernay, etc.
3524Résultat véritable de ce qui s'est passé dans le Parlement en présence de messieurs les Princes, le quatorzième mai 1652, pour le soulagement et la protection de la ville de Paris.1652Paris113524. Résultat véritable de ce qui s'est passé dans le Parlement en présence de messieurs les Princes, le quatorzième mai 1652, pour le soulagement et la protection de la ville de Paris. Paris, Jacob Cheva lier, 1652, 11 pages. Rare. En réalité 8 seulement. Les chiffres passent de 4 à 9. Les carac tères changent. On dirait de deux pamphlets cousus ensemble. Le Parlement aurait, d'après l'auteur, confié le soin du dedans et du dehors de la ville au duc d'Orléans , avec ordre à tous les corps de ladite ville de lui obéir. Ce serait le duc lui-même qui aurait proclamé ce résultat du haut des degrés de la Sainte- Chapelle. Il y a deux inexactitudes dans ce récit : le Parlement avait si peu abandonné la dictature de la ville au duc d'Orléans, que !e lendemain il fit saisir et condamner le pamphlet intitulé : les Der nières résolutions faites en Parlement... le 4 mai. C'est le duc de Beaufort qui dit, en sortant de la séance, que le duc d'Orléans avait tout pouvoir. On sait que les princes prirent leur revanche le 8 juillet.
3525Résurrection (la) de la Fronde.1650Sans Lieu73525. Résurrection (la) de la Fronde. (S. 1., 1650), lo F- 9 C'y 7 pages. yk J, lo (47/ Mauvais vers sur l'emprisonnement des princes.
3526Retorquement (le) du foudre de Jupinet contre lui-même par l'éternelle solidité du Donjon du droit naturel divin; voir contre toutes les nouvelles furies des démons méridionaux et futures irruptions des bêtes féroces à cornes et autres. Si Deus pro nobis, quis contrà nos ? Ad Rom., chap. 8. Vir qui erraverit à viâ doctrinæ, in cætus gigantium commorabitur. PROV., C. I, V. 16. Qui fodit foveam, incidet in eam; et qui dissipat sepem, mordebit eum coluber. ECCL., x, v. 8.1649Paris263526. Retorquement (le) du foudre de Jupinet contre lui-même par l'éternelle solidité du Donjon du droit naturel divin ; voir contre toutes les nouvelles furies des démons méridionaux et futures irruptions des bêtes féroces à cornes et autres. Si Deus pro nobis , quis contra nos? Ad Rom., chap. 8. Vir qui erraverit à via doctrines, in cœtu gi- gantium commorabitur . Prov., c. i, v. 16. Qui fodit foveam , incidet in eam; et qui dissi pât sepem, mordebit eum coluber. Eccl., x, v. 8. Paris, 1649, 26 pages. Pièce impertinente. « Tout ainsi que les ânes, monsieur, se baignent et vautrent dans les prairies chargées de rosée pour, comme l'on dit, gagner l'avoine; de même votre bel esprit s'égaie dans le riche parterre de vos belles et agréables pensées pour gagner du pain. » Voir la Lettre d'avis à Messieurs du parlement de Paris écrite par un provincial.
3527Retour (le) de l'abondance dans les ports et places publiques de la ville de Paris, en vers burlesques.1649Paris83527. Retour (le) de l'abondance dans les ports et places publiques de la ville de Paris, en vers burlesques. Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages.
3528Retour (le) de messieurs les gens du roi portant réponse de Sa Majesté pour l'éloignement des troupes à dix lieues de Paris, avec l'espérance d'une prompte et bonne paix.1652Paris73528. Retour (le) de messieurs les gens du roi portant réponse de Sa Majesté pour Féloignement des troupes à dix lieues de Paris, avec l'espérance d'une prompte et bonne paix. Paris, Jean Rrunet, 1652, 7 pages. Il n'y a guère de mensonges de la Fronde qui n'aient été im primés chez Brunet.
3529Retour (le) désiré du roi Louis XIV dans sa grande ville de Paris.1649Paris83529. Retour (le) désiré du roi Louis XIV dans sa grande ville de Paris. Paris, Jérémie Bouillerot, 1649, 8 pages. Signé F. Chéreau, mançois, ecclésiastique.
3530Retour (le) du prince de Condé dans le ventre de sa mère. Undè exeunt flumina, indé revertuntur. «Ce fier torrent dont la rage et l'envie Ravageoit tout sans ordre ni raison, S'est englouti dans la même prison Où il avoit reçu l'air et la vie.»1650Sans Lieu113530. Retour (le) du prince de Condé dans le ventre de sa mère. Undè exeunt Jlumina , indè revertuntur . « Ce fier torrent dont la rage et l'envie Ravageoit tout sans ordre ni raison , S'est englouti dans la même prison Où il avoit reçu l'air et la vie. » (S.1., 1650), 11 pages. Sur la H« page, on lit une stance de sept vers, de laquelle il semble résulter que l'auteur s'appelait Saint-Pierre. La voici : « Le premier apostre marchant Sur l'eau à pied sec vers son maistre, Lecteur, te fera mieux connestre Qu'avecques son glaive trenchant (sic) , Dont il couppa l'oreille au valet du grand prestre , Le nom de celui-là dont le petit esprit A donné jour à cet escrit. »
3531Retour (le) du roi désiré à Paris, par J.-J. de Barthès, ecclésiastique.1649Paris83531 . Retour (le) du roi désiré à Paris , par J.-J. de Barthès, ecclésiastique. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 8 pages. L'auteur compare le roi au soleil, « qui modère le froid et la mélancolie de Saturne, défend .lupin de ses entreprises, appaise la colère et le feu de Mars, inspire de bons désirs à Vénus, empêche les fourbes et les subtilités de Mercure, et arrête autant qu'il peut l'inconstance de la Lune. »
3532Retour (le) et acheminement du roi vers Paris.1649Paris83532. Retour (le) et acheminement du roi vers Paris. Paris, Alexandre Lesselin , 1649, 8 pages.
3533Retour (le) et rétablissement des arts et métiers. Vers Burlesques.1649Paris83533. Retour (le) et rétablissement des arts et métiers. Vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages. Il y a de l'esprit , de la gaieté ; et il n'est pas des plus com muns.
3534Retraite (la) de Mazarin avec ses nièces dans la ville de Cologne.1651Paris83534. Retraite (la) de Mazarin avec ses nièces dans la ville de Cologne. Paris, 1651, 8 pages. Rare. L'auteur nous apprend qu'il répond à un libelle non imprime, intitulé : le Fantôme errant de Mazarin, et dans lequel on préten dait que le cardinal était caché à la cour.
3535Réunion (la) des esprits.1649Paris323535. Réunion (la) des esprits. Paris, François Noël, 1649, 32 pages. Rare. « Un éphore étoit, ces jours passés, assez ridicule pour recevoir et faire examiner une proposition qui promettait chaque année plus de deux cents millions, sans que le villageois contribuât. » L'auteur a des paroles de modération et de paix pour la reine, pour Mazarin, pour le Parlement, pour les Parisiens et même pour les partisans, qu'il appelle les argentiers du roi.
3536Réveille-matin (le) de deux favoris ministres d'Etat, ou Requête intérinée (sic) et l'arrêt donné en faveur de la patrie, avec les jeux de la cour qui se sont joués au départ du Mazarin.1652Paris153536. Réveille-matin (le) de deux favoris ministres d'Etat, ou Requête intérinée (sic) et l'arrêt donné en faveur de la patrie, avec les jeux de la cour qui se sont joués au départ du Mazarin. Paris, 1052, 15 pages. La première pièce est une contrefaçon de la Requête présentée au rni Pluton par Conrhino, etc. Il y a de plus ici les signatures après l'arrêt.
3537Réveille-matin (le) de la Fronde royale sur la honteuse paix de Bordeaux.1650Sans Lieu183537. Réveille-matin (le) de la Fronde royale sur la honteuse paix de Bordeaux. (S. 1. 1650), 18 pages. Il y a une Réponse qui ne vaut pas mieux.
3538Réveil-matin (le) des curieux touchant les regrets de la petite Nichon, poëme burlesque sur l'amprisonnement (sic) des Princes.1650Paris73538. Réveil-matin (le) des curieux touchant les re grets de la petite Nichon , poëme burlesque sur l'am- prisonnement (sic) des Princes. Paris, 1650, 7 pages. C'est bien mauvais; mais c'est rare. On ne doit pas séparer ce pamphlet des Lfttrcs de la petite Nichon.
3539Révélation d'un bon hermite sur la prochaine paix générale et délivrance de Paris.1649Paris43539. Révélation d'un bon hermite sur la prochaine paix générale et délivrance de Paris. Paris, Claude " L t Boudeville, 1649, 4 pages.
3540Révélation de sainte Geneviève à un religieux de son ordre sur les misères du temps, où elle lui déclare la raison pour laquelle elle n'a pas fait de miracles, cette année.1652Paris163540. Révélation de sainte Geneviève à un religieux de son ordre sur les misères du temps, où elle lui déclare la raison pour laquelle elle n'a pas fait de miracles, cette année. Paris, 1652, 16 pages. Pamphlet qui mérite d'être recherché, et parce qu'il est royaliste et parce qu'il est rare.
3541Révélation du jeuneur ou vendeur de gris établi dans le parvis de Notre-Dame, contenant les remèdes nécessaires à la maladie de l'État.1649Paris83541 . Révélation du jeûneur ou vendeur de gris établi _ /( M dans le parvis de Notre-Dame , contenant les remèdes nécessaires à la maladie de l'État. Paris, 1649. Deux parties, do 8 pages chacune. Vct.F-rf-T I' Le Jeûneur était une statue mutilee d'Esculape, qui servait de l^z(f>l 5/) borne au coin de l'Hôtel-Dieu. Serait-ce la même chose que Pierre du Guignet ?
3542Révélation pour la paix du reclus du mont Valérien à un bon religieux, faite le 9 de ce mois.1649Paris73542. Révélation pour la paix du reclus du mont Va- v/et. FV XB. lérien à un bon religieux, faite le 9 de ce mois. Paris, Robert Feugé , 1649 . 7 pages.
3543Rêveries (les) d'État.1652Paris83543. Rêveries (les) d'État. Paris, 1652, 8 pages. Je n'ai rencontré ce pamphlet qu'une seule fois ; et je ne l'ai pas compris.
3544Rêveries (les) de Mazarin à sa sortie de la cour sur la malheureuse issue de ses affaires, et sa conférence avec le sieur Des Forests.1652Sans Lieu193544. Rêveries (les) de Mazarin à sa sortie de la cour sur la malheureuse issue de ses affaires, et sa confé rence avec le sieur Des Forests. (S. !., 1652), 19 pag.
3545Revers (le) du mauvais temps passé et la libre entrée de la paix, livrée à ses adorateurs, par Questier, dit Fort Lys, parisien.1649Paris153545. Revers (le) du mauvais temps passé et la libre entrée de la paix , livrée à ses adorateurs , par Questier, dit Fort Lys, parisien. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649, 15 pages. C'est une des pièces qu'on attribuait à M. Brousse, curé de Saint- Roch. Naudé dit, page 1 35 du Mascurat, « qu'elle est assez soutenue, tant pour le raisonnement que pour l'élocution. »
3546Revers (le) du prince de Condé, en vers burlesques, et le regret de quitter la ville de Paris pour aller loger au château de Vincennes.1650Paris83546. Revers (le) du prince de Condé, en vers bur lesques , et le regret de quitter la ville de Paris pour aller loger au château de Vincennes. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1650 , 8 pages. « Dieu veuille qu'il y demeure Tant que pour le tirer dehors , Paris remue son grand corps Ou recommence le grabuge Qu'il fit pour sauver le bon juge [Broiuttl). . D'où pour le repos de la France Le plus jeune sorte grison De parler ici d'écbafaud , Je ne l'ose faire tout haut. »
3547Révolution impériale de Louis XIV, Dieudonné, contenant les liens de sa démarche pour parvenir à l'empire romain, prédit par l'oracle françois, Michel Nostradamus.1652Paris143547. Révolution impériale de Louis XIV, Dieudonné, contenant les liens de sa démarche pour parvenir à l'empire romain, prédit par l'oracle françois, Michel Nostradamus. Paris, se vend chez Jacques Papillion et se distribue chez l'auteur, 1652, 14 pages. Jacques Mengau.
3548Rhétorique (la) du grand frondeur désintéressé contre la philosophie du Corinthien.1652Sans Lieu83548. Rhétorique >la) du grand frondeur désintéressé contre la philosophie du Corinthien. (S. 1., 1652), 8 pages. Il n'y est pas le moins du monde question du Corinthien; et je ne crois pas qu'il faille , à l'imitation de Châtre de Cangé , placer ce pamphlet parmi les pièces relatives au cardinal de Retz. Il est d'ailleurs aussi sot que rare.
3549Rieur (le) de la cour aux bouffons satyriques, flatteurs à gages et compteurs (sic) de nouvelles.1649Paris323549. Rieur (le) de la cour aux bouffons satyriques , flatteurs à gages et compteurs (sic) de nouvelles. Paris, Jean Brunet , 1649, 32 pages. Suzanne de Nervèze.
3550Rimaille sur les plus célèbres bibliotières de Paris, par le Gyrouague Simpliste.1649Sans Lieu43550. Rimaille sur les plus célèbres bibliotîères de Paris, par le Gyrouague Simpliste. (S. 1., 1649), 4 pages. Pièce des plus intéressantes, et qui appartient étroitement à la bibliographie. M . Colomb de Ratines en adonné une bonne réimpression en 1 842 .
3551Ris (les) et les pleurs de la France sur la conduite de la reine et du conseil d'État, découvrant l'origine de nos misères et des calamités publiques.1652Paris323551 . Ris (les) et les pleurs de la France sur la conduite de la reine et du conseil d'État , découvrant l'origine de nos misères et des calamités publiques. Paris, 1652, 32 pages. C'est une des bonnes pièces, et non des plus communes. « Les princes n'ont-ils pas fait une foire et un bordel de leur camp à la fois ? N'avoient-ils pas là violons , vielles , tymbales , hautbois et tabourins ? N'étoit-ce pas une musique à faire danser le diable en chair et en os ? Qui vit jamais tant de gouines et de goin fres , ablativo , tout en un tas , et les postures de l' Arétin plus en usage et plus en montre? Le spectacle , sans mentir, eût été beau pour des nonnes et des frères mineurs ; mais il ne manquoit point d'yeux capables de le bien considérer. Les uns en étoient scanda lisés et les autres ravis de joie ; les uns disoient : C'est jeu de jeu nesse; et les autres : par Dieu, jeu n'est-ce. >• « O la douce guerre, ô la bonne guerre, pour la garce et pour le filou ! ô la triste guerre pour le bourgeois renfermé dans sa ville comme captif! ô la rude guerre pour le marchand rencontré dans la campagne ! et de rechef, ô la cruelle guerre pour les bœufs, va ches et moutons, de plus de six lieues à la ronde ! »
3552Rivière (la) à sec au cœur de l'hyver pendant les plus grandes pluies.1650Sans Lieu83552. Rivière (la) à sec au cœur de l'hyver pendant les plus grandes pluies. (S. 1., 1650), 8 pages. Il y a là un calembour assez mauvais pour ctre gai. La rivière à sec, c'est l'abbé de La Rivière chassé du palais d'Orléans et retiré à Petitbourg. La pièce d'ailleurs est assez rare.
3553Rivière (la) en fuite après son débordement, avec l'emprisonnement du chevalier, son frère, au château de la Bastille.1650Paris63553. Rivière (la) en fuite après son débordement, avec l'emprisonnement du chevalier, son frère, au château de la Bastille. Paris, veuve d'Anthoine Cou- 1on, 1650 , 6 pages.
3554Robe (la) sanglante de Jules Mazarin, ou les Véritables récits des fourbes, des impostures et autres vices, par le sieur de Mirand, gentilhomme cécilien (sic).1649Paris123554. Robe (la) sanglante de Jules Mazarin, ou les Véri- tables récits des fourbes, des impostures et autres vices, par le sieur de Mirand , gentilhomme cécilien (sic). * Paru, François Musnier, 1649, 12 pages. Ce pamphlet n'est ni des plus mauvais ni des plus rares. On peut croire que le sieur Mirand ou Mirande était attaché à la maison du duc de Longueville ; et alors ce serait de lui qu'il est question dans le numéro 23 de la Muse de la Cour, 8 septem bre 1657. « Un des fameux goinfres de France , Digne homme à souffleter potence , Mirande , escroc si renommé, Au ventre toujours affamé, Les dents longues en dents de scie , A plate et grondante vessie. . . . Sachant que monsieur de Chambov, Gouverneur de Caen pour le roy , Devoit traiter en excellence... ... Feignit si bien l'envoyé Au festoyeur du festoyé Que l'hote étant d'esprit facile Le crut à cent pas de la ville... . Il (fhôte) met tout en état De recevoir un potentat. Midi sonne ; une heure redouble; Point de nouvelle pour un double On se met pourtant à table ; et Mirande Mâche et brife comme un diable , Qui dit autant que chancre et plus. Il boit mieux que ne fit Racchus. 11 met les morceaux quatre à quatre.... Ainsi repu des biens de Dieu , Paie son traiteur d'un adieu... Mais Chamboy qui comprend qu'il a éte dupe, place Mirande a califourchon Le cul tourné vers la culace De ses foudroyants fauconneaux... Le goinfre en étreignant le cuivre Accoloit la mort pour mieux vivre. Canon tirant, mon drole en l'aer Faisoit miracle à cabrioler. Canon humain , canon de fonte Faisoit là sa décharge prompte. Enfin au dernier qu'on braqua , Le parasite fit ka, ka. m
3555Rodomontades (les) espagnoles, en vers burlesques.1649Paris113555. Rodomontades (les) espagnoles, envers burles- lit F. A■M ques. Paris, 1G40, 11 pages.
3556Roi (le) des Frondeurs, et comme cette dignité est la plus glorieuse de toutes les dignités de la terre, contre le sentiment des esprits du siècle.1649Paris153556. Roi (le) des Frondeurs, et comme cette dignité est la plus glorieuse de toutes les dignités de la terre, -Tt> 1. |t (4! J contre le sentiment des esprits du siècle. Paris, 1649, -4-JTpages. 14- C'est ici une des plus curieuses folies de la Fronde. Caïn, ayant tué son frère, batit une ville qu'il appela Enoch, du nom de son fils. Les habitants de celte ville ne se servaient que de la fronde ; donc Caïn était roi de la fronde, et le plus ancien roi de la terre. Et voilà pourquoi le duc de Beaufort était plus grand que David, Alexandre, César, etc.
3557Roi (le) triomphant au milieu du peuple, ou les Vœux des Parisiens accomplis.1649Paris73557. Roi (le) triomphant au milieu du peuple, ou les Vœux des Parisiens accomplis. Paris , Nicolas de La Vigne , 1649 , 7 pages.
3558Rois (les) sans roi, ou Réflexions des rois de la fève sur l'enlèvement du roi hors sa bonne ville de Paris.1649Paris83558. Rois (les) sans roi, ou Réflexions des rois de hL Fz(2i) fève sur l'enlèvement du roi hors sa bonne ville de Paris. Paris, Mathurin et Jean Hénault, 1649 , 8 pages.
3559Roman (le) des esprits revenus à Saint-Germain, burlesque et sérieux.1649Paris163559. Roman (le) des esprits revenus à Saint-Germain, burlesque et sérieux. Paris, 1649, 16 pages. Même pièce que VHistoire des esprits, etc.
3560Rondeau du roi contre le cardinal Mazarin.1649Sans Lieu43560. Rondeau du roi contre le cardinal Mazarin. (S. 1.), 1649, 4 pages. Suivi d'un assez bon quatrain sur le Cardinal et La Meilleraye.
3561Royal (le) au Mazarin, lui faisant voir par la raison et par l'histoire, 1. que l'autorité des rois sur la vie et sur le bien des sujets est fort limitée , à moins qu'elle ne soit tyrannique; 2. que l'autorité des princes du sang est essentielle dans le gouvernement;3. que l'autorité des autres Parlements de France pour les affaires d'État est inférieure et subordonnée à celle du Parlement de Paris; 4. que les prélats n'ont point d'autorité dans le maniement des affaires d'Etat, et que leur devoir les engage à n'avoir d'attachement que pour le sanctuaire.1652Sans Lieu323561 . Royal (le) au Mazarin, lui faisant voir par la rai son et par l'histoire , 1 . que l'autorité des rois sur la vie et sur le bien des sujets est fort limitée , à moins qu'elle ne soit tyrannique ; 2. que l'autorité des princes du sang est essentielle dans le gouvernement; 3. que l'autorité des autres Parlements de France pour les affaires d'État est inférieure et subordonnée à celle du Parlement de Paris; 4. que les prélats n'ont point d'autorité dans le maniement des affaires d'Etat, et que leur devoir les engage à n'avoir d'attachement que pour le sanctuaire. (S. 1., 1652), 32 pages. Dubosc Montandré. Mailly cite ce pamphlet dans la note de la page i 23 de son IIe vo lume; mais il l'intitule à tort le Royal-Mazarin; et il semble lui assigner la date de 1649, tandis qu'il est en réalité de 1652.
3562Royal (le) miroir présenté à Sa Majesté.1651Sans Lieu113562. Royal (le) miroir présenté à Sa Majesté. (S. 1., 1651), 11 pages. Même pièce que la Majorité du roy, etc.
3563Royauté (la) de Charles second , roi de la Grand' Bretagne, etc., reconnue au parlement d'Écosse et proclamée par tout le royaume, envoyée à la reine d'Angleterre, traduit fidèlementdes placars (sic) et affiches publiques, imprimées à Édimbourg, le 15 février 1649.1649Paris63563. Royauté (la) de Charles second , roi de la Grand' 1l G F. 3(^0) Bretagne, etc., reconnue au parlement d'Ecosse et proclamée par tout le royaume , envoyée à la reine llb F- 16 (*-y d'Angleterre, traduit fidèlement des placars (sic) et affiches publiques , imprimées à Edimbourg, le 1 5 fé vrier 1649. Paris, veuve d'Antoine Coulon , 1649, 6 pages. Très-rare. Signé Guillaume Scot, secrétaire du Parlement.
3564Ruade (la) d'un poulain qui a fait trembler Paris.1651Paris153564. Ruade (la) d'un poulain qui a fait trembler Paris. Paris, 1651, 15 pages. Ce poulain est le père Paulin, confesseur du roi. Pauvre pièce.
3565Ruine (la) de l'impiété parisienne du temps, dédiée à messieurs les prétendus commétropolitains de Paris.1652Paris83565. Ruine (la) de l'impiété parisienne du temps , dé diée à messieurs les prétendus commétropolitains de Paris. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Daté de Paris, le 2 septembre, et signé le Pèlerin fatigué. Contre la foire qui se tenait autour de Notre-Dame , la veille de la Nativité de la Sainte-Vierge.
3566Ruine (la) de la chicane, ou la Misère des avocats, procureurs, greffiers, notaires, huissiers, clercs, praticiens et autres et de leurs femmes.1649Paris83566. Ruine (la) de la chicane, ou la Misère des avocats, procureurs , greffiers , notaires , huissiers , clercs , praticiens et autres et de leurs femmes. Paris, 1649, 8 pages. M: . *-<- X 3. ><)7 (>
3567Ruine (la) du mal nommé, ou le Foudroiement du Donjon faussement appelé du droit naturel divin, avec l'abomination de sa mémoire par l'énorme péché de son défenseur qui, pour le maintenir injustement, s'est déclaré ennemi mortel de Dieu, des rois et des peuples.1649Paris313567. Ruine (la) du mal nommé, ou le Foudroiement du Donjon faussement appelé du droit naturel divin, avec l'abomination de sa mémoire par l'énorme péché de son défenseur qui, pour le maintenir injustement, s'est déclaré ennemi mortel de Dieu , des rois et des peuples. Paris, 1649, 31 pages. Voir la Lettre d'avis à Messieurs du Portement de Paris , écrite par un provincial.
3568Ruine (la) et disette d'argent commune aujourd'huy par toute la France, par les désordres et les injustices de la guerre, avec le remède certain qui n'a point été connu aux plus raffinés et inventifs jusques à présent, fait par B. D. L. F.1652Paris73568. Ruine (la) et disette d'argent commune aujour- d'huy par toute la France , par les désordres et les in justices de la guerre, avec le remède certain qui n'a point été connu aux plus raffinés et inventifs jusques à présent, fait par B. D. L. F. Paris, 1652, 7 pages. C'est un extrait d'un mémoire sur la culture du mûrier. L'auteur dit que Catherine de Médicis avait introduit le mûrier a Orléans. Il parle d'un certain Jubelin qui nourrissait ses vers à soie avec la feuille du figuier, et qui était venu enseigner sa méthode à Paris, au Mouton couronné. Les initiales du nom de l'auteur sont celles de Barthélemy de Laffemas.
3569Ruine (la) et submergement de la ville d'Amsterdam en Hollande, laquelle est abimée en plein jour, avec perte de plus de trente mille personnes, deux cents navires tant de guerre que marchands, ensemble la prophétie de Nostradamus et l'explication d'icelle sur ce sujet, traduit de flamand en françois par M. N.1649Sans Lieu73569. Ruine (la) et submergement de la ville d'Amster dam enjHollande , laquelle est abimée en plein jour, avec perte de plus de trente mille personnes, deux cents navires tant de guerre que marchands, ensemble la prophétie de Nostradamus et l'explication d'icelle sur ce sujet, traduit de flamand en françois par M. N. Jouxte la copie imprimée à La Haye, 649, 7 pages.
3570Ruse (la) Mazarine découverte depuis sa sortie de Pontoise jusques aux approches de la ville de Château-Thierry, avec la défaite de ses troupes proche le bois de Moriset, distant d'une lieue de Charlis-sur-Marne, par les troupes de messieurs les Princes, commandées par le sieur Lardouin sous le comte de Tavannes.1652Paris73570. Ruse (la) Mazarine découverte depuis sa sortie de Pontoise jusques aux approches de la ville de Châ teau-Thierry, avec la défaite de ses troupes proche le bois de Moriset , distant d'une lieue de Charlis-sur- Marne, par les troupes de messieurs les Princes, com mandées par le sieur Lardouin sous le comte de Ta- vannes. Paris, Pierre Valée , 1652 , 7 pages. Rare.
3571Sainte allégorie sur l' Exaudiat, chanté dans les églises de Paris pour la prospérité du roi et son heureux retour.1649Sans Lieu73571 . Sainte allégorie sur l' Exaudiat , chanté dans les églises de Paris pour la prospérité du roi et son heureux retour. Paris, Claude Morlot , 1649 , 7 pag.
3572Saisie (la) des places fortes aux environs de Paris par les ordres de Son Altesse Royale, les articles et règlements généraux pour la conservation d'icelles, les desseins des mareschaux de Turenne, de Senne- terre et d'Hocquincourt rompus, et le jour assigné de la bataille ou de l'entier traité de la paix générale.1652Paris73572. Saisie (la) des places fortes aux environs de Paris par les ordres de Son Altesse Royale, les articles et règlements généraux pour la conservation d'icelles, les desseins des mareschaux de Turcnne , de Senne- terre et d'Hocquincourt rompus, et le jour assigné de la bataille ou de l'entier traité de la paix générale. Paris, 1652, 7 pages. Les places fortes étaient Saint -Denis, Saint-Cloud , Mcudon, Bourg-la-Reinc ! La pièce est rare pourtant.
3573Salade en réponse à la Sauce du poulet, par B. B. G.1649Sans Lieu83573. Salade en réponse à la Sauce du poulet, par B. B. G. (S. 1., 1649), 8 pages. Voir le Poulet.
3574Salomon instruisant le roi.1651Paris203574. Salomon instruisant le roi. Paris , Augustin Courbé, 1651, 20 pages, non compris l'épître au roi , l'avertissement au lecteur et les extraits de Sa lomon. Pensées justes, excellents sentiments, liberté de langage et quel ques vers bien frappés : a Aimez donc l'équité , vous qui jugez la terre. » « En elle (la reine) tout est grand, si tout n'est pas heureux. » Cet opuscule de Scudéry n'est pas commun.
3575Salut (le) aux courtisans.1649Sans Lieu73575. Salut (le) aux courtisans. (S. |., 1649), 7 pages. ../ r mAs)
3576Salut (le) de la France dans les armes de la ville de Paris.1649Parisnan3576. Salut (le) de la France dans les armes de la ville de Paris. Placard in-folio d'une extrême rarete. Le texte se compose d'une quinzaine de lignes ; et il est parfai tement insignifiant; mais la moitié environ de la page est remplie par une gravure sur bois dont voici le sujet et la disposition : Au centre est le vaisseau de la ville de Paris. Le prince de Conty tient le gouvernail. Devant lui, sont assis les ducs de Bcaufort et d'Elbeuf et le prince de Marcillac. On voit également assis, mais à la proue, le duc de Bouillon, le maréchal de La Mothe Houdancourt et le marquis de Noirmoutier. Messieurs du Parlement et de la ville se tiennent debout autour du mât. Mazarin qui est dans la mer, s'ac croche de ses deux mains à l'arrière du navire , pendant qu'à côté de lui deux diables cornus soufflent « sur la barque françoise des vents contraires à sa prospérité. » A l'avant , le marquis d'Ancre se noie « en taschant de couler le vaisseau à fond. » Enfin, à la ganche du tableau, le bon génie de la France conduit le roi à tra vers les airs « vers sa flotte royale. » Il est clair que cette estampe est de 1649.
3577Salut (le) des partisans, et autres pièces du temps.1649Sans Lieu83577. Salut (le) des partisans, et autres pièces du temps. (S. 1., 1649), 8 pages.
3578Salve regina (le) de Mazarin et des partisans.1649Sans Lieu43578. Salve regina (le) de Mazarin et des partisans. (S. 1., 1649), 4 pages. Rare. Le texte latin est en petit romain , les vers français en italiques. Il a fallu un bel esprit pour écrire cette pièce, qui est fort plai sante, mais qui n'a pas pour la religion le respect convenable et si général à cette époque.
3579Sanctae Genovefæ , parisinorum patronæ, supplicatio pro pace, habitai 11 junii 1652.Sans DateSans Lieunan3579. Sanctae Genovefae, parisinorum patronat, supplica- tio pro pace, habitai 1 junii 1652. (S. l.n. d.), 12pag. Cfiristophorus Dehennotius, rectorin Harcuriano collegio, 1652.
3580Sanglant (le) théâtre de la guerre d'Allemagne heureusement changé en un glorieux trône de paix, où règne en souveraine cette déesse qui ne soulage pas seulement les peuples affligés, mais qui réunit encore les princes et les potentats de l'empire avec l'empereur.1649Sans Lieu193580. Sanglant (le) théâtre de la guerre d'Allemagne heureusement changé en un glorieux trône de paix, où règne en souveraine cette déesse qui ne soulage pas seulement les peuples affligés , mais qui réunit encore les princes et les potentats de l'empire avec l'empe reur. (S. 1., 1649) , 19 pages.
3581Sanglante (la) défaite des troupes mazarines en Picardie, où le duc d'Elbeuf et le sieur de Manicamp qui les commandoient, ont été faits prisonniers par l'armée de l'archiduc Léopold, commandée par le comte de Fuensaldagne et le marquis de Sfrondate, où il y a eu 1,200 hommes tués, 800 prisonniers, avec perte de leurs canons et bagages.1652Paris73581 . Sanglante (la) défaite des troupes mazarines en Picardie, où le duc d'Elbeuf et le sieur de Manicamp qui les commandoient , ont été faits prisonniers par l'armée de l'archiduc Léopold , commandée par le comte de Fuensaldagne et le marquis de Sfrondate, où il y a eu 1,200 hommes tués, 800 prisonniers, avec perte de leurs canons et bagages. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Rare. 1
3582Sanglante (la) dispute arrivée sur le jeu entre le cardinal Mazarin et l'abbé de La Rivière à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris83582. Sanglante (la) dispute arrivée sur le jeu entre le k F. S(j. ) cardinal Mazarin et l'abbé de La Rivière à Saint-Ger- main-en-Laye. Paris, Michel Mettayer, 1649,8 pag. e Faites lecture à un paysan, à un artisan, à un valet et gens de semblable étoffe, du débat que le cardinal eut pour le jeu avec l'abbé de La Rivière; ils seront ravis d'entendre ces choses , les écoute ront volontiers, les entendront et comprendront. >• (Naudé, page 675 du Mascurat. ) Le pamphlet n'est pas rare.
3583Sanglante (la) dispute entre le cardinal Mazarin et l'abbé de La Rivière, le Visage de bois au nez du Mazarin et son exclusion de la conférence de Ruel, et la Supplication faite au roi pour avancer le procès des partisans et financiers.1649Paris163583. Sanglante (la) dispute entre le cardinal Mazarin et l'abbé de La Rivière , le Visage de bois au nez du Mazarin et son exclusion de la conférence de Ruel, et N» F. 18 (*»Jy la Supplication faite au roi pour avancer le procès des partisans et financiers. Sur V imprimé à Paris. Rouen, Robert Daré, 1649, 1^ pages. Réimpression de ces trois pièces, comme le titre l'indique d'ail leurs assez.
3584Sanglots (les) de l'Orviétan sur l'absence du cardinal Mazarin et son adieu, en vers burlesques.1649Paris73584. Sanglots (les) de l'Orviétan sur l'absence du car dinal Mazarin et son adieu, en vers burlesques. Paris, N. Charles , 1649 , 7 pages. Ydt. fv. IJ.i^ (ùb Original et rare.
3585Sanglots (les) pitoyables de l'affligée reine d'Angleterre du trépas de son mari.1649Paris83585. Sanglots (les) pitoyables de l'affligée reine d'An gleterre du trépas de son mari. Paris, veuve André !)(, f.^fsz) Musnier, 1649, 8 pages.
3586Sapience (la) du ciel estimée folie des sages du monde; foudre pour consommer (sic) un tas de pièces qui rôdent avec leurs auteurs à la faveur des ténèbres; et phiole (sic) de l'ire de Dieu versée sur le siège du Dragon et de la Bête par l'ange et le Verbe de l'Apocalypse.1651Sans Lieu33586. Sapience (la) du ciel estimée folie des sages du monde ; foudre pour consommer [sic) un tas de pièces qui rôdent avec leurs auteurs à la faveur des ténèbres ; et phiole (sic) de l'ire de Dieu versée sur le siège du Dragon et de la Bête par l'ange et le Verbe de l'Apo calypse. (S. 1., 1651), 3 pages. François Davenne.
3587Satyre contre Mazarin.1651Paris73587. Satyre contre Mazarin. Paris, 1651, 7 pages.
3588Satyre de Mazarin envoyée à monsieur le duc de Beaufort.1649Paris43588. Satyre de Mazarin envoyée à monsieur le duc de Beaufort. Paris, 1649 , 4 pages. C'est la Ballade du Mazarin grand Joueur de hoc.
3589Satyre (la) des satyres du temps.1650Paris103589. Satyre (la) des satyres du temps. Paris, Fran çois Noël. (S. d., 1650), 10 pages. Dubosc Montandré.
3590Satyre du Parlement de Pontoise, burlesques (sic).1652Sans Lieu73590. Satyre du Parlement de Pontoise , burlesques (sic). (S. 1., 1652), 7 pages. C'est une contrefaçon de la Suite burlesque du Parlement de Pontoise, dont on a retranché les vingt-huit premiers vers.
3591Satyre (la) du temps, ou la Guerre declarée aux partisans.1649Paris73591 . Satyre (la) du temps , ou la Guerre declarée aux partisans. Paris, Nicolas de La Vigne , 1649, 7 pages.
3592Satyre, ou Feu à l'épreuve de l'eau pour consommer (sic) ce chiffon intitulé: Réponse des vrais Frondeurs aufaux Frondeur soi-disant désintéressé, et foudre qui chasse de la maison d'Abraham ces Ismaélites impatriés (sic) et descendus de la race bâtarde d'Italie.1651Sans Lieu123592. Satyre, ou Feu à l'épreuve de l'eau pour consom mer (sic) ce chiffon intitulé : Réponse des vrais Fron deurs aufaux Frondeur soi-disant désintéressé , et foudre qui chasse de la maison d'Abraham ces Ismaé lites impatriés (sic) et descendus de la race bâtarde d'Italie. (S*. 1., 1651), 12 pages. François Davenne. Voir le Frondeur désintéressé.
3593Satyre, ou Imprécation contre l'engin du surnommé Mazarin, source de tous nos maux.1652Sans Lieu83593. Satyre, ou Imprécation contre l'engin du sur nommé Mazarin, source de tous nos maux. (S. 1., 1652), 8 pages. Beaucoup trop ordurière pour être plaisante. v' I F T *P
3594Satyre sur le grand adieu des nièces de Mazarin à la France, avec une plaisante description de leurs entreprises, en vers burlesques.1649Paris83594. Satyre sur le grand adieu des nièces de Mazarin j à la France, avec une plaisante description de leurs entreprises, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
3595Satyre sur les troubles de Paris, en vers burlesques.1649Rouen123595. Satyre sur les troubles de Paris, en vers bur lesques. Rouen, 1649, 12 pages. Les troubles de 1648, puisqu'il s'agit de l'arrestation de Broussel. Satire vive et vraie du duc d'Orléans.
3596Satyrique (le), ou le Mazarin métamorphosé.1649Paris143596. Satyrique (le) , ou le Mazarin métamorphosé. Paris, François Noël, 1649. Deux parties , de 7 pages chacune. I.a deuxième qui est intitulée : Seconde partie du Satyre, ou le Mazarin métamorphosé , en vers burlesques , a paru chez Sébastien Martin.
3597Sauce (la) du poulet, par R. D. Q.1649Paris13597. Sauce (la) du poulet, par R. D. Q. Paris, 1649, 1 1 pages. Voir le Poulet.
3598Sceptre (le) de la France en quenouille par les régence des reine, faisant voir par de naïve représentation d'histoire, 1. les désordres du pouvoir absolu des femmes en France, par 2. la mauvaise éducation des rois, 3. la pernicieurse conduite de l'État, 4. les horribles factions qui s'y sont élevées et qui ont souvent mis cette monarchie à deux doigts de sa ruine; 5. et le moyen infaillible de remédier à tous ces désordres, si l'on veut s'en servir efficacement et dans l'usage des lois fondamentales.1652Sans Lieu1103598. Sceptre (le) de la France en quenouille par les 7£ .A . Kc régences des reines, faisant voir par de naïves repré sentations d'histoire , 1 . les désordres du pouvoir absolu des femmes en France, par 2. la mauvaise édu cation des rois, 3. la pernicieuse conduite de l'Etat, 4. les horribles factions qui s'y sont élevées et qui ont souvent mis cette monarchie à deux doigts de sa ruine; 5. et le moyen infaillible de remédier à tous ces désordres, si l'on veut s'en servir efficacement et dans l'usage des lois fondamentales. (S. 1., 1652), 110 pages, non compris le titre et la préface. Dubosc Montandré. Il y a des exemplaires qui présentent les singularités suivantes : le pamphlet s'ouvre par une préface (8 pages) toute dirigée contre la reine ; puis viennent les Remarques touchant les régences en France (4 pages non chiffrées) ; au bas de la quatrième, il y a une réclame en petites majuscules avant, que l'on a surchargée de ces deux mots : la régence. Là commence en effet la Régence des reines de France, ou les Régentes , paginée de 1 à 96. La page 96 se termine par huit vers latins ad effigiem regis Ludovici XIV, et au-dessous le mot fin. On y a ajouté en réclame il n'y, deux mots qui commencent la page 97. J'ajoute que la Régence des reines , etc. , qui s'étend de Clotilde à Anne d'Autriche, fait le plus pompeux éloge de cette dernière et de son gouvernement , que l'auteur ou plutôt l'arrangeur du Sceptre de la France en quenouille attaque avec la plus grande violence. Que conclure de ces observations? Évidemment qu'il y a là deux opuscules d'un esprit différent, et qui par conséquent ne sont pas ou ne doivent pas être de la même main. Mailly cite un court passage du Sceptre de la France en que nouille dans la note de la page 60 de son Ve volume. Je ne sais pas pourquoi M. Leber a fait à ce pamphlet l'honneur de le classer dans son Catalogue parmi les ouvrages de droit public.
3599Science (la) des grands, l'honneur des savants et des magistrats et le contentement des curieux et amateurs des histoires et affaires publiques et politiques dans le vrai et sincère usage de la politique.1651Paris163599. Science (la) des grands, l'honneur des savants et des magistrats et le contentement des curieux et ama teurs des histoires et affaires publiques et politiques dans le vrai et sincère usage de la politique. Paris , François Noël , 1651 , 16 pages. Voir les Instructions politiques, etc.
3600Séance du roi Louis XIV en son lit de justice en Parlement, ou les Vraies harangues de messieurs le chancelier, premier président, et Talon, avocat général.1649Paris83600. Séance du roi Louis XIV en son lit de justice en v Parlement, ou les Vraies harangues de messieurs le lit F- 1 (9/ chancelier, premier président, et Talon, avocat gé néral. Paris, Gervais Clousier, 1649, 8 pages. Peu commun. Séance du mercredi 29 juillet 1648.
3601Second (sic) affiche affiché dans la ville de Compiègne pour courir sur le perturbateur du repos public, le cardinal Mazarin étant à présent au château de Bouillon, affiché le 3ᵉ jour de septembre 1652, avec la lettre de Son Eminence écrite à Sa Majesté, de Bouillon le 2ᵉ jour de septembre 1652.1652Parisnan3601 . Second (sic) affiche affiché ilans la ville de Com- piègne pour courir sur le perturbateur du repos pu blic, le cardinal Mazarin étant à présent au château de Bouillon, affiché le 3e' jour de septembre 1652, avec la lettre de Son Eminence écrite à Sa Majesté, de Bouillon le 2e jour de septembre 1652. Paris, 1652. Voir le Qimle de Messieurs de Compiègnc, etc.
3602Second (le) ambassadeur des États du Languedoc et du Parlement de Toulouse envoyé par le maréchal de Schomberg à la reine régente, mère du roi.1649Paris83602. Second (le) ambassadeur des États du Languedoc et du Parlement de Toulouse envoyé par le maréchal de Schomberg à la reine régente , mère du roi. Paris, ^en a-t-il un premier? Claude Morlot, 1649, 8 pages.
3603Second arrêt du conseil du roi tenu à Pontoise le 27 juillet, portant cassation de l'arrêt du Parlement de Paris des 19 et 20 juillet 1652.1652Sans Lieu83603. Second arrêt du conseil du roi tenu à Pontoise le 27 juillet, portant cassation de l'arrêt du Parlement de Paris des 19 et 20 juillet 1652. (S. 1., 1652), 8 pages.
3604Second avertissement aux Parisiens, affiché à Paris le 14 juillet 1651.Sans DateSans Lieu73604. Second avertissement aux Parisiens , affiché à Paris le 14 juillet 1651 . (S. 1. n. d.), 7 pages. Il y en a une autre édition également s. 1. n. d., mais de l pages seulement. Voir V Avis aux gens de bien.
3605Second avis de M. de Chasteauneuf, donné à Sa Majesté dans Poictiers, sur la proposition qui fut faite, s'il falloit ou avancer ou reculer ou séjourner dans cette ville, et quel conseil il falloit prendre dans cette conjoncture.1651Sans Lieu183605. Second avis de M. de Chasteauneuf, donné à Sa Majesté dans Poictiers, sur la proposition qui fut faite , s'il falloit ou avancer ou reculer ou séjourner dans cette ville , et quel conseil il falloit prendre dans cette conjoncture. (S. 1., 1651), 18 pages. Le premier est intitulé : Avis important de M. de Chateauneuf, etc.
3606Second (le) courrier de la bataille (de Bleneau), avec les particularités du combat, qu'il a rapportées à Son Altesse Royale.1652Sans Lieu73606. Second (le) courrier de la bataille (de Blerieau), avec les particularités du combat, qu'il a rapportées à Son Altesse Royale. (S. 1., 1652), 7 pages. Mensonge de la Fronde. Voir la Relation véritable contenant le grand combat, etc.
3607Second (le) et entier jeu de piquet de la cour.1649Sans Lieu43607. Second (le) et entier jeu de piquet de la cour. (S. 1., 1649), 4 pages. Voir le Piquet de la Cour.
3608Second extrait des registres du Parlement contenant ce qui s'est passé pour l'éloignement du cardinal Mazarin, par messieurs les députés, depuis le 25 juin jusqu'au jour de leur retour de Saint-Denys.1652Paris153608. Second extrait des registres du Parlement conte nant ce qui s'est passé pour l'éloignement du cardinal Mazarin , par messieurs les députés, depuis le 25 juin 1 jusqu'au jour de leur retour de Saint-Denys. Paris, . 1652 , par les imp. et libr. ordinaires du roi , 1 5 pag. Voir l' Extrait des registres, etc., du 9 février.
3609Second (le) festin des bourgeois de la ville de Paris.1649Sans Lieu73609. Second (le) festin des bourgeois de la ville de Paris. (S. 1., 1649), 7 pages. Moins une suite qu'une imitation du pamphlet intitulé : la Ré- jouissance publique, etc. , auquel l'auteur a emprunté sans façon une strophe entière.
3610Second (le) journal, ou Entretien du gentil-homme françois avec le Vénitien, touchant le tableau des harpies de l'Etat et des tyrans du peuple, et notamment celui de leur principal chef, contenant: 1. le commencement et le progrès de sa fortune dans le service du cardinal Sachetti; 2. les moyens détestables dont il s'est servi pour y parvenir, savoir par l'entretien qu'il eut avec un pipeur dans Ferme et la Marche d'Ancône , qui lui donna caractère dans le chaton d'une bague; 3. les rares pièces de son cabinet touchant le jeu et la piperie; 4. ses menées et ses intrigues dans Rome pour obtenir du pape Urbain la députation de Cazal; 5. la relation naïve de l'assasinat commis par ses factions sur le sieur Francisco Pamphilio (sic), neveu du cardinal du même nom, tenant à présent le siège apostolique sous le nom d'Innocent X.1651Sans Lieu243610. Second (le) journal, ou Entretien du gentil homme françois avec le Vénitien , touchant le tableau des harpies de l'Etat et des tyrans du peuple , et no tamment celui de leur principal chef, contenant : 1 . le commencement et le progrès de sa fortune dans le service du cardinal Sachetti ; 2. les moyens détes tables dont il s'est servi pour y parvenir, savoir par l'entretien qu'il eut avec un pipeur dans Ferme et la Marche d'Ancône, qui lui donna un caractère dans le chaton d'une bague ; 3. les rares pièces de son cabi net touchant le jeu et la piperie ; 4. ses menées et ses intrigues dans Rome pour obtenir du pape Urbain la députation de Gazai ; 5. la relation naïve de l'as sassinat commis par ses factions sur le sieur Francisco Pamphilio (sic) , neveu du cardinal du même nom , tenant à présent le siège apostolique sous le nom d'In nocent X. (S. 1., 1651), 24 pages. Voirie Tableau funeste des harpies de l'Etat, etc. j
3611Second (le) retour du cardinal Mazarin à la cour, avec le succès de son voyage.1652Paris83611. Second (le) retour du cardinal Mazarin à la cour, avec le succès de son voyage. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Ce second retour aurait été déterminé par la défaite de son es corte, près de Château-Thierry. Le chevalier de Guyse et le duc de Virtemberg avaient, au dire de l'auteur, dressé une embuscade de quinze cents chevaux pour dévaliser le Cardinal et gagner les cinquante mille écus promis par le Parlement.
3612Seconde lettre de l'archiduc Léopold, envoyée à Mademoiselle à Saint-Germain-en-Laye.1649Paris73612. Seconde lettre de l'archiduc Léopold, envoyée à Mademoiselle à Saint-Germain-en-Laye. Paris, veuve André Musnier, 164-9, 7 pages. Voir la Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Mademoiselle, etc.
3613Seconde lettre de la cour de Parlement de Bordeaux, écrite au Parlement de Paris sur le sujet des mouvements de la Guyenne et violences du sieur duc d'Épernon.1649Sans Lieu23613. Seconde lettre de la cour de Parlement de Bor deaux, écrite au Parlement de Paris sur le sujet des mouvements de la Guyenne et violences du sieur duc d'Épernon. (S. 1., 1649), 2 pages. Datée du 21 août 1649.
3614Seconde lettre de monseigneur le duc de Guise à un grand seigneur de France sur sa fidélité pour mademoiselle de Pont (sic).1649Paris63614. Seconde lettre de monseigneur le duc de Guise à un grand seigneur de France sur sa fidélité pour ma- < . , c 4. / 1 1 ) demoiselle de Pont (sic). Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 6 pages. Le grand seigneur est Mazarin. Cette lettre a été reproduite dans la notice qui précède les Mé moires du duc de Guise.
3615Seconde lettre des députés du Parlement à nos seigneurs de la cour, touchant l'audience qu'ils ont eue du roi à Saint-Denys, le 15 juillet 1652, et la réponse de Sa Majesté.1652Parisnan3615. Seconde lettre des députés du Parlement à nos seigneurs de la cour, touchant l'audience qu'ils ont eue du roi à Saint-Denys, le 1 5 juillet 1652, et la ré ponse de Sa Majesté. Paris, J. Chevalier, 1652. La première est la Lettre de messieurs les députés du Parle ment, etc., du 14 juillet.
3616Seconde lettre du sieur Du Pelletier à monseigneur le duc de Beaufort.1649Paris73616. Seconde lettre du sieur Du Pelletier à monsei gneur le duc de Beaufort. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages. Voir Lettre du sieur Du Pelletier à Mgr. le duc de Beaufort, du dixième février, etc.
3617Seconde lettre écrite à messieurs du Parlement par M. le prince de Condé , servant de réponse à l'écrit envoyé par la reine régente à messieurs du Parlement par messeiurs les gens du roi.1651Paris83617. Seconde lettre écrite à messieurs du Parlement par M. le prince de Condé, servant de réponse à l'écrit envoyé par la reine régente à messieurs du Parlement par messieurs les gens du roi. Paris, veuve J. Guillemot, 1651 , 8 pages. Voir la Lettre de Monsieur le prince à Messieurs du Parlement. La Seconde lettre est tlans les Mémoires de madame de Motte- ville , page 411, Coll. Michaud. C'est la pièce cotée sous le nu méio 23 386 dans la Bibliothèque du P. Lelong , et datée du 1 1 juil let par erreur. La date véritable est de Saint-Maur, le 9 juillet.
3618Seconde monition. Placard in-folio daté d'octobre 1655.1655Sans Lieunan3618. Seconde monition. Placard in-folio daté d'oc tobre 1655. Donnée par Chassebras, grand vicaire du cardinal de Retz.
3619Seconde opposition des conseillers secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles ne soit faite, sinon à la condition portée par la précédente et par la présente.1650Sans Lieu43619. Seconde opposition des conseillers secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles ne soit faite, sinon à la condition portée par la précé dente et par la présente. (S. 1., 1650), 4 pages. Du 17 janvier 1650. U Opposition est du 10. Voir YAddition que font les conseillers secrétaires du roi, etc.
3620Seconde relation de ce qui s'est fait et passé devant la ville d'Angers par monsieur le duc de Rohan et les habitants contre les troupes du cardinal Mazarin; d'Angers les 21 et 22 février 1652.1652Paris73620. Seconde relation de ce qui s'est fait et passé de vant la ville d'Angers par monsieur le duc de Rohan et les habitants contre les troupes du cardinal Maza- rin ; d'Angers les 21 et 22 février 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 7 pages. C'est apparemment cette relation que Dubosc Montandré annonce dans son Discours de l'autorité que les oncles des rois de France ont toujours eue pendant la minorité, etc. Elle est assez frondeuse, c'est- à-dire assez peu véridique pour m'autoriser à le croire. La pre mière est intitulée : la Véritable relation de ce qui s'est passé entre les habitants de la ville d'Angers et les troupes du cardinal Ma- zarin, etc.
3621Seconde (la) table du soldat bordelois après le naufrage.1650Bordeaux83621 . Seconde (la) table du soldat bordelois après le naufrage. Bourdeaux, Pierre Du Coq , 1650, 8 pages. Très-rare. « Un citoyen de Bourdeaux qui portoit les armes pour la dé fense de sa patrie , fut prins par les ennemis et conduit dans le conseil de guerre. Après toutes prières , offres et menaces faites sans l'ébranler, il fut condamné à être passé par les armes; et pour adjouter à l'injustice la cruauté et l'impiété, il fut conclu qu'il seroit tué à coups d'espées par des soldats bordelois qui s'ét oient jettés dans le parti contraire; mais il eut une seconde table après son naufrage. La constance de son courage n'ayant pu arrester la précipitation de cette sentence , il en empescha l'exécution sur le lieu du supplice, en face de l'armée, par la force de ses raisons, et fut mis en prison , d'où sorti depuis peu , il en a escrit le discours dans ces termes héroïques. » C'est l'argument de la pièce. Voici la péroraison : « Mais là où la liberté est esteinte, où la justice est morte, où la tyrannie est maistresse, de qui recevez-vous des lois? On n'a ici de pouvoir que celui que vostre volonté permet , n'y d'empire que celui que vostre force donne, ni d'autre authorité que celle que vos espées fournissent. La grandeur de vostre courage peut tout. La mort d'un innocent laisse des remords dans l'âme indignée de vostre repos. Ne servez-vous pas un ennemy de vostre pays qui , comme le lierre , suffoque ce qu'il embrasse , et ruyne ce qui l'appuye? Vous vous hazardez tous les jours à la mort pour acquérir de la gloire. Comment pourriez-vous mieux éterniser votre nom, et quel plus grand applaudissement sçauriez vous gaigner que d'avoir sauvé un citoyen de Bourdeaux et vostre concitoyen infortuné, qui n'est que prisonnier de guerre? »
3622Secours (le) arrivé de Normandie au camp de l'armée de Son Altesse Royale, conduit par le marquis de Vezins, le 2ᵉ jour d'août 1652, ensemble le combat donné au pont de Charenton contre les ennemis qui l'ont attaqué.1652Paris73622. Secours (le) arrivé de Normandie au camp de l'armée de Son Altesse Royale, conduit par le mar quis de Vezins, le 2e jour d'août 1652, ensemble le combat donné au pont de Cbarenton contre les enne mis qui l'ont attaqué. Paris , Louis Hardouin, 1652, 7 pages. Rare.
3623Secret (le) à l'oreille d'un domestique de Mazarin à Mazarin.1649Paris83623. Secret (le) à l'oreille d'un domestique de Mazarin à Mazarin. Paris, veuve André Musnier, 1649, (o P. &(£>0I 8 pages. V*t F•■lï.i?4 (v)
3624Secret (le) de la cour.1652Sans Lieu63624. Secret (le) de la cour. (S. 1., 1652) , 16 pages. Curieux et peu commun. C'est une explication du retour du car dinal Mazarin et des propositions qui furent faites aux princes en conséquence , explication spécieuse puisée dans les manéges de madame de Chevreuse , les pensées ambitieuses de Châteauneuf et le désir persévérant que la reine avait de rappeler le cardinal Ma zarin.
3625Secret de la disgrâce imaginaire du comte d'Harcourt, avec l'état de son armée en Guyenne, et une relation fidèle de ce qui s'est passé de plus considérable dans Bordeaux.1652Paris83625. Secret de la disgrâce imaginaire du comte d'Har- court, avec l'état de son armée en Guyenne, et une relation fidèle de ce qui s'est passé de plus considé rable dans Bordeaux. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.
3626Secret (le) de la paix à la reine.1649Paris163626. Secret (le) de la paix à la reine. Paris, Hyérôme lit Hameau, 1649, 16 pages. U y en a mie autre édition sur l'imprimé à Paris , etc. La permission d'imprimer est du 26 mars. En outre, Hyérôme Hameau l'a publié lui-même une seconde
3627Secret (le) de la paix, ou la Véritable suite du Theologien d'État à la reine.1649Sans Lieu163627. Secret (le) de la paix, ou la Véritable suite du Theologien d'État à la reine, 1649, 16 pages. Enfin on a public en 1651 le Véritable secret de la paix à la reine, etc.
3628Secret (le) de la retraite de monseigneur le Prince, contenant une fidèle et courte déduction de toutes les intrigues qu'on a joué (sic) dans l'État, depuis son éloignement jusqu'à l'arrêt de proscription donné contre le cardinal Mazarin.1652Sans Lieu303628. Secret (le) de la retraite de monseigneur le Prince, contenant une fidèle et courte déduction de toutes les intrigues qu'on a joué (sic) dans l'État, depuis son éloignement jusqu'à l'arrêt de proscription donné contre le cardinal Mazarin. (S. 1., 1652), 30 pages. Utile et curieux complément de YHistoire de la prison et de la liberté de M. le prince.
3629Secret (le) découvert du temps présent, ou l'Intrigue manifestée.1649Paris123629. Secret (le) découvert du temps présent, ou l'In Itè'es trigue manifestée. Paris, Nicolas de La Vigne , 1649, 12 pages. ne /cç) Il s'agit de la protection accordée par la France aux Barberins. Ce pamphlet , d'ailleurs insignifiant , n'avait pas été fait pour la Fronde.
3630Secret (le) du voyage du roi et de la route que doit tenir Sa Majesté.1651Paris73630. Secret (le) du voyage du roi et de la route que doit tenir Sa Majesté. Paris, 1651 , 7 pages.
3631Secret (le) entretien du roy et monseigneur le duc d'Anjou, avec les dernières résolutions de la reyne.1652Sans Lieu163631 . Secret (le) entretien du roy et monseigneur le duc d'Anjou, avec les dernières résolutions de la reyne. (S. 1.), 1652, 16 pages. Après le combat de Bleneau. « Le peu d'estime que les honnestes gens font de ces escrits qui courent les rues, à cause que la plupart sont, ou de vieilles pièces ramassées avec un tiltre nouveau , ou des relations fausses que les escrivains de l'un et de l'autre party font sur le champ au moindre bruit de quelque nouvelle , etc. » Jugez d'après cela le Secret entretien.
3632Secret (le) important à messieurs les colonels de Paris pour rendre la paix immortelle, après leur députation auprès du roi.1652Paris73632. Secret (le) important à messieurs les colonels de Paris pour rendre la paix immortelle , après leur dé- putation auprès du roi. Paris, 1652, 7 pages. Rare. L'auteur prétend que le maire de Mantes, qui avait contribué à livrer passage aux troupes du duc de Nemours , fut arrêté malgré l'amnistie.
3633Secret (le) nécessaire de savoir, envoyé à monsieur le Prince.Sans DateSans Lieu83633. Secret (le) nécessaire de savoir, envoyé à mon sieur le Prince. (S. 1. n. d.), 8 pages.
3634Secret (le), ou les Véritables causes de la détention et de l'élargissement de messieurs les princes de Condé et de Conty et duc de Longueville, avec un exact recueil de toutes les délibérations du Parlement dans les assemblées qui ont été faites pour leur liberté et pour l'éloignement du cardinal Mazarin, où sont fidèlement exposés tous les raisonnements et les belles remarques faites par chacun de ces messieurs dans leur opinion.1651Sans Lieu843634. Secret (le), ou les Véritables causes de la détention et de l'élargissement de messieurs les princes de Condé et de Conty et duc de Longueville, avec un exact re cueil de toutes les délibérations du Parlement dans les assemblées qui ont été faites pour leur liberté et pour l'éloignement du cardinal Mazarin , où sont Bdèlement exposés tous les raisonnements et les belles remarques faites par chacun de ces messieurs dans leur opinion. (S. 1., 1651), 84 pages. Voir VHistoire de la prison et de la liberté de M. le prince.
3635Secrets (les) de conscience d'une âme dévote déclarés à son confesseur touchant les affaires du temps.1649Paris73635 Secrets (les) de conscience d'une âme dévote dé clarés à son confesseur touchant les affaires du temps. Paris, Jacques Guillery, 1649, 7 pages.
3636Secrets (les) du duc d'Epernon découverts.1650Sans Lieu73636. Secrets (les) du duc d'Epernon découverts. (S. 1., 1650), 7 pages. Je veux bien dire que cette pièce n'est pas commune ; mais j'a jouterai qu'elle est sotte.
3637Secrets (les) publics pour la France.1649Paris83637. Secrets (les) publics pour la France. Paris , 1649 , 8 pages.
3638Secrètes intelligences de la cour avec le coadjuteur et M. de Châteauneuf, pour détacher monseigneur le duc d'Orléans des intérêts de messieurs les Princes.1652Paris143638. Secrètes intelligences de la cour avec le coadju- teur et M. de Châteauneuf, pour détacher monseigneur le duc d'Orléans des intérêts de messieurs les Princes. Paris, 1652, 14 pages. Même pièce que les Articles accordés entre messieurs le cardinal Mazarin, etc.
3639Senèque (le) exilé, consolant les bourgeois de la ville de Paris sur l'assassin de leurs citoyens (sic), leur donnant d'infaillibles remèdes pour la guérison de leurs maux présents et leur faisant toucher au doigt le chemin qu'ils doivent prendre.1652Paris53639. Senèque (le) exilé, consolant les bourgeois de la ville de Paris sur l'assassin de leurs citoyens (sic), leur donnant d'infaillibles remèdes pour la guérison de leurs maux présents et leur faisant toucher au doigt le chemin qu'ils doivent prendre. Paris, 1652, 1 5 pages. C'est le sieur Du Crest qui prend ici modestement le nom de Senèque. Il conseille aux Parisiens de lever une armée et de se prononcer décidément pour ou contre les princes. Dans la pièce suivante, il est Senèque mourant ; et venu à rési piscence, il soutient que le seul moyen d'obtenir la paix, c'est d'a paiser le roi. Il exhorte les bourgeois de Paris à demander hum blement cette faveur au Créateur de l'Univers.
3640Senèque (le) mourant, déclarant à sa mort le seul moyen d'avoir la paix, pourvu qu'on le veuille croire, en suite de la députation du Parlement, par le sieur Du Crest.1662Paris313640. Senèque (le) mourant, déclarant à sa mort le seul moyen d'avoir la paix, pourvu qu'on le veuille croire, en suite de la députation du Parlement , par le sieur Du Crest. Paris, 1652, 31 pages. C'est ici le pamphlet le plus curieux de l'auteur. Voir la Funeste et agréable résolution du lutin du cardinal Maza rin, etc. Un sieur Duval Prigneuse a public, en 1662, le Senèque mou rant , poème héroïque dédié à Mademoiselle ; mais ses vers n'ont absolument rien de commun avec la prose du sieur Du Crest.
3641Sens (le) dessus dessous , ou le Malheur universel de toutes les conditions.1649Paris123641 . Sens (le) dessus dessous , ou le Malheur univer sel de toutes les conditions. Paris, 1649, 12 pages. Stances assez spirituelles.
3642Sentence de monsieur le prévôt de Paris, du 12 avril 1652, rendue conformément à l'arrêt de la cour de Parlement.1652Paris43642. Sentence de monsieur le prévôt de Paris , du 12 avril 1652, rendue conformément à l'arrêt de la cour de Parlement. Paris, Charles Coquet, 1652, 4 pages. Pour la décharge du terme de Pâques.
3643Sentence de M. le prévôt de Paris portant condamnation d'un libelle intitulé: Lettre de monseigneur l'Éminentissime cardinal de Retz, archevêque de Paris, à messieurs les archevêques et évêques des églises de France.1655Paris63643. Sentence de M. le prévôt de Paris portant con damnation d'un libelle intitulé : Lettre de monsei gneur t Éminentissime cardinal de Retz , archevêque de Paris, à messieurs les archevêques et e'véques des églises de France. Paris, par les imprimeurs et librai res du roi, 1655, 6 pages. Rare. La sentence est du 29 janvier. La lettre fut brûlée en place de Grève par la main du bourreau.
3644Sentence de nosseigneurs des requêtes du palais portant décharge des ajournements personnels, rendus par le lieutenant civil sur le réquisitoire de M. Bonneau, substitut du procureur général au Châtelet, contre ledit lieutenant civil et substitut du procureur général du roi audit Châtelet pour l'entreprise faite sur l'aurorité et jurisdiction desdites requêtes.1649Paris23644. Sentence de nos seigneurs des requêtes du palais portant décharge des ajournements personnels, ren dus par le lieutenant civil sur le réquisitoire de M. Bonneau, substitut du procureur général au Châ- telet , contre des bourgeois de Paris , avec ajournement personnel contre ledit lieutenant civil et substitut du procureur général du roi audit Châtelet pour l'entre prise faite sur l'autorité et jurisdiction desdites re quêtes. Paris, Jean Brunet, 1649, 2 pages.
3645Sentence de nos seigneurs des requêtes du palais pour la décharge entière du terme de Pâques, portant cassation de la sentence de monsieur le lieutenant civil du 21ᵉ mai dernier, avec l'écrou d'emprisonne ment fait à la conciergerie du palais, en exécution de ladite sentence, sur la partie contrevenante, faute d'avoir rendu les meubles exécutés pour le prétendu terme de Pâques.1649Paris43645. Sentence de nos seigneurs des requêtes du palais pour la décharge entière du terme de Pâques , portant cassation de la sentence de monsieur le lieutenant ci vil du 21e mai dernier, avec l'écrou d'emprisonne ment fait à la conciergerie du palais, en exécution de ladite sentence, sur la partie contrevenante, faute d'a voir rendu les meubles exécutés pour le prétendu terme de Pâques. Paris, Jean Brunet, 1649, 4 pages.
3646Sentence rendue de monsieur le lieutenant civil, du premier jour de juillet 1649, en faveur des bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris, touchant les règlements des maisons, loyers et dépenses.1649Paris43646. Sentence rendue de monsieur le lieutenant civil, du premier jour de juillet 1649 , en faveur des bour geois et habitants de la ville et faubourgs de Paris, touchant les règlements des maisons , loyers et dé penses. Paris, Jean Pétrinal, 1649, 4 pages. Les trois sentences qui précèdent, se tiennent étroitement. Voici à quelle occasion elles ont été rendues : Un sieur Bougour avait été condamné, par le lieutenant civil, à payer le terme de Pâques à un sieur Garaier. Par la seconde sen tence, qui est du 16 juin, les maîtres des requêtes du palais le re levèrent de la condamnation ; et, comme Garnier ne pouvait pas lui rendre ses meubles, qui avaient été vendus, il le fit enfermer à la conciergerie du palais ; puis il fit imprimer et publier la sen tence avec l'écrou. Aussitôt le lieutenant civil rendit une sentence d'ajournement personnel contre Bougour et contre l'imprimeur Brunet ; c'est la troisième. Mais à leur tour Bougour et Brunet en appelèrent aux requêtes du palais ; et alors la première sentence fut rendue contre le lieu tenant civil et le substitut du procureur général ; elle porte la date du 14 juillet. Ces trois pièces sont également rares.
3647Sentiments (les) d'Aristide sur les affaires publiques.1649Paris83647. Sentiments (les) d'Aristide sur les affaires pu bliques. Paris, 1649 , 8 pages.
3648Sentiments (les) d'un fidèle sujet du roi sur l'arrêt du Parlement du vingt-neuvième décembre 1651.1652Sans Lieu733648. Sentiments (les) d'un fidèle sujet du roi sur l'ar rêt du Parlement du vingt-neuvième décembre 1651. (S. 1., 1652), 73 pages. Ce pamphlet a été attribué à Martineau, évêque de Bazas, à Cohon, évêque de Dol, à Servien et à Silhon. Imprime d'abord au Louvre, il ne se vendait pas ; mais il en parut, le jeudi saint 1652, une seconde édition, qui fut criée en plein palais , dit l'auteur des Observations véritables et désintéressées, etc. On trouve dans cette seconde édition un passage au moins qui n'est pas dans la première ; c'est le paragraphe, page 25, où il est parlé de l'arrêt rendu contre l'amiral de Coligr.y. On comprend que l'édition du Louvre doit être rarissime ; et elle l'est. La seconde édition , au contraire , est des plus com munes. Elle n'a que 48 pages. Voir Y Apologie de messieurs du Parlement, etc.
3649Sentiments (les) d'un véritable Francios (sic) sur les intirgues (sic) italiennes.1650Sans Lieu83649. Sentiments (les) d'un véritable Francios (sic) sur les intirgues (sic) italiennes. (S. 1., 1650), 8 pages.
3650Sentiments (les) de la France et des plus déliés politiques sur l'éloignement du cardinal Mazarin et la conduite de M. le Prince, par le sieur de Sandricourt. Cette pièce est aussi académique et détachée des douze précédentes.1652Paris323650. Sentiments (les) de la France et des plus déliés politiques sur l'éloignement du cardinal Mazarin et la conduite de M. le Prince , par le sieur de Sandri- court. Cette pièce est aussi academique et détachée des douze précédentes. Paris, 1652, 32 pages.
3651Sentiments (les) de la France sur la délivrance de messieurs les Princes, présentés à monseigneur le prince de Condé par le père de Valongnes, de la compagnie de Jésus.1651Paris53651 . Sentiments (les) de la France sur la délivrance de messieurs les Princes , présentés à monseigneur le prince de Condé par le père de Valongnes, de la compagnie de Jésus. Paris, Jean Hénault, 1651 , 1 5 pages. Bons sentiments ; vers médiocres ; pièce rare.
3652Sentiments (les) de réjouissance d'un solitaire sur l'heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris, dédiés à nos seigneurs du Parlement.1649Paris163652. Sentiments (les) de réjouissance d'un solitaire sur l'heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris, dédiés à nos seigneurs du Parlement. Paris, 1649, 16 pages. L'épître dédicatoire est signée F. E. C. C.
3653Sentiments (les) des François intéressés à la paix générale, adressés à messieurs du Parlement de Paris.1650Sans Lieu233653. Sentiments (les) des François intéressés à la paix générale , adressés à messieurs du Parlement de Paris. Jouxte la copie imprimée à Bruxelles. (S. 1., 1650), 23 pages. « La definition des véritables amis est de vouloir et de ne pas vouloir une même chose. Or, les Espagnols veulent la paix, et nous la voulons ; ils ne veulent pas la guerre, et nous ne la voulons pas : donc nous sommes amis. » Ajoutez de lâches avances aux Frondeurs , et vous aurez un des plus honteux pamphlets du parti des princes.
3654Sentiments (les) des princes répondant à la Voix des peuples, en les désabusant de leurs chimères par leurs propres raisonnements.1652Paris83654. Sentiments (les) des princes répondant à la Voix des peuples, en les désabusant de leurs chimères par leurs propres raisonnements. Paris, veuve Claude Marette , 1652 , 8 pages. Faible réponse à la Voix du peuple , servant d'avertissement à M. le prince, etc.
3655Sentiments (les) divers sur l'arrest du Parlement du vingtiesme juillet et sur le discours prétendu de M. Bignon, le 26, sur la lieutenance générale.1652Sans Lieu313655. Sentiments (les) divers sur l'arrest du Parlement du vingtiesme juillet et sur le discours prétendu de M. Bignon , le 26, sur la lieu tenance générale. (S. 1., 1652), 31 pages in-8°. Édition rare de la Pièce de Pontoise, etc.
3656Sentiments (les) du public touchant la doctrine prêchée par le père Favre (sic).1649Paris153656. Sentiments (les) du public touchant la doctrine 193 fo-%) prêchée par le père Favre («c). Paris, Cardin Be- songne , 1649 , 1 5 pages. La permission d'imprimer est du 30 mars.
3657Sentiments (les) du vrai citoyen sur la paix et union de la ville, par le sieur B.1649Paris83657. Sentiments (les) du vrai citoyen sur la paix et iiL p 4 (52-j union de la ville, par le sieur B. Paris, Nicolas Vet-Fi-T-*- Pillon, 1649, 8 pages.
3658Sentinelle (la) de Paris.1652Sans Lieu153658. Sentinelle (la) de Paris. (S. 1., 1652) , 1 5 pages. Rare. Après le combat de Bleneau. L'auteur dénonce nominativement Roquelaure, Bautru, Le Til- lier, intendant des finances, et le trésorier de l'épargne. Il veut qu'on mette à mort les mazarins qui supposent des lettres du roi pour interrompre les assemblées ; il propose aux Parisiens l'exem ple de l'assassinat commis sur Jean de Gié et le maréchal de Champagne au temps de Charles VI.
3659Sept (les) arts libéraux de la cour, en vers burlesques.1649Paris123659. Sept (les) arts libéraux de la cour, en vers bur lesques. Paris, 1649, 12 pages.
3660Sept (les) trompettes du ciel envoyées par la France à Jules Mazarin, pour l'exciter à faire pénitence, en vers burlesques1649Paris83660. Sept (les) trompettes du ciel envoyées par la France à Jules Mazarin, pour l'exciter à faire péni- (> f, 13(2i) tence, en vers burlesques. Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages. V*jt. F<-I 3. '97 (toj
3661Sérieuses (les) réflexions du cardinal Mazarin , en vers.1649Paris73661 . Sérieuses (les) réflexions du cardinal Mazarin , en vers. Paris , veuve Jean Remy, 1649, 7 pages.
3662Serment de fidélité au roy de monseigneur l'émi- nentissime cardinal de Retz, archevesque de Paris.1656Romenan3662. Serment de fidélité au roy de monseigneur l'émi- nentissime cardinal de Retz, archevesque de Paris. Placard de format in-folio, daté du 1er mai 1636 à Rome, et contre-signe Gaultray.
3663Serment de l'union des princes et seigneurs ligués ensemble pour le bien public, contre le mauvais gouvernement de Jules Mazarin, en janvier 1649.1649Sans Lieu43663. Serment de l'union des princes et seigneurs ligués ensemble pour le bien public , contre le mauvais gou- |£, p 2 ("// vernement de JulesMazarin , en janvier 1649. (S. 1. , 1649), 4 pages. v Signé des prince de Conty, duc de Longueville, duc de Beaufort, duc d'Elbeuf, duc de Bouillon, duc de Brissac, maréchal de La- motte, marquis de Noirmoutier, etc. Il y en a une autre édition également de 1649, s. 1., mais en plus petits caractères. Le cardinal de Retz dit que cette pièce fut signée, le 1 8 janvier, chez le duc de Bouillon (Mém., p. 101, Coll. Michaud).
3664Sermon d'Etat prêché à Saint-Germain devant la Cour.nan3664. Sermon d'Etat prêché à Saint-Germain devant la Cour. Nabdé, Mascurat, p. 190. N'est-ce pas la Fidèle traduction du sermon de Pâques-Fleu ries? etc.
3665Serpent (le) britannique, ou la Trahison découverte du roi de la Grande-Bretagne, vérifiée devant Son Altesse Royale, ensemble les plus véritables particularités touchant cette affaire.1652Paris33665. Serpent (le) britannique, ou la Trahison décou verte du roi de la Grande-Bretagne, vérifiée devant Son Altesse Royale, ensemble les plus véritables par ticularités touchant cette affaire. Paris, 1652, 3 pag. Récit singulier et rare du traité de Villeneuve-Saint-Georges entre Turenne et le duc de Lorraine, après la levée du siège d'É- tampes.
3666Services (les) que la maison de Condé a rendus à la France, contre les calomnies des partisans du Mazarin.1651(s. l)303666. Services (les) que la maison de Condé a rendus à la France, contre les calomnies des partisans du Mazarin. (S. 1., 1651), 30 pages. La seule chose qui vaille peut-être la peine d'être notée, c'est que l'auteur dit des protestants au xvie siècle qu'ils étaient les fron deurs de l'époque.
3667Sésanus (le) romain au roy, ou l'Abbrégé des crimes du proscript Mazarin.1652Paris313667. Sésanus (le) romain au roy, ou l'Abbrégé des crimes du proscript Mazarin. Paris, 1652, 31 pages. Pauvre imitation du Sésanas françois de 161 S.
3668Seure (la), l'éclatante et la glorieuse victoire des Bourdelois, malgré la trahison de leurs faux amis par manière d'épitaphe, avec deux épitaphes pour M. de Chambret (Chambaret), leur général.1649Paris153668. Seure (la) , l'éclatante et la glorieuse victoire des Rourdelois, malgré la trahison de leurs faux amis par manière d'épitaphe, avec deux épitaphes pour M. de Chambret (Chambaret), leur général. Paris, 1649, 1 5 pages. Ridicule fatras, qui n'est pourtant pas commun. Tout ce qu'il en faut retenir, c'est que Charabaret passait pour avoir été tué par un des siens dans la déroute.
3669Siège (le) d'Aubervilliers, en vers burlesques.1649Paris83669. Siège (le) d'Aubervilliers , en vers burlesques. (o f. Il [$y Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages. V&b f-t 'X ï- '^^- v- •/ « Ce fut mercredi dernier, Le vingt quatre de février. » Naudé dit, p. 28S du Mascurat , que ce pamphlet est une imita tion pure de l' Agréable récit des barricades. Il faut du moins ajouter qu'elle n'est pas sans esprit. Il y en a une autre édition dont le titre ne porte pas le nom de l'imprimeur.
3670Siège (le) mis devant le Ponteau de mer (sic) par l'ordre du duc de Longueville, que le gouverneur et les habitants du lieu lui ont fait lever, le Te Deum chanté pour la ratification de la paix avec l'Empire, et ce qui s'est naguères passé à la cour.1649Saint-Germain-En-Laye83670. Siège (le) mis devant le Ponteau de mer (sic) par l'ordre du duc de Longueville, que le gouverneur et les habitants du lieu lui ont fait lever, le Te Deum ^ p, S (39) chanté pour la ratification de la paix avec l'Empire, et ce qui s'est naguères passé à la cour. Imprimé à Saint-Germain-en-Laye, le 9 mars 1649, 8 pages. Rare. « Le i mars, le roi étant allé visiter son imprimerie, établie dans l'un des appartements de son orangerie de Saint-Germain en Laye, et Sa Majesté ayant voulu faire imprimer quelque chose.. ., celui à qui Leurs Majestés ont donné la direction de cette imprimerie (Renaudot), dicta sur-le-champ quelques vers sur la première conférence de Ruel. » Voici les derniers, les seuls que l'auteur pu blie, les premiers ayant été enlevés par les courtisans : « J'accepte cet augure en faveur de l'histoire, Qu'à l'instant que Paris se met à la raison, Mon prince visitant sa royale maison Va fournir de sujet aux outils de sa gloire. Embrassez-vous , François ! Espagnols , à genoux Pour recevoir la loi ; car la paix est chez nous. » Le roi récompensa magnifiquement les ouvriers.
3671Signalé ( le ) combat et siège de la table emportée d'assaut par les Parisiens, au mardi gras, pour faire micque (sic) à Mazarin.1649Paris83671 . Signalé ( le ) combat et siège de la table emportée i d'assaut par les Parisiens , au mardi gras, pour faire ^ '"' i ' micque (sic) àMazarin. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. Cette pièce n'appartient à la Fronde que par son titre. C'est une réimpression de celle qui fut publiée en 1647 : Relation du si gnalé combat et du siège de la table, place importante emportée d'assaut par les amateurs de la bonne chère et leurs alliés, par le sieur D. M., auteur du Siége de la beauté, ci-devant imprimé.
3672Signalée (la) victoire remportée par les Justes sur les malins esprits.1649Paris63672. Signalée (la) victoire remportée par les Justes Vtl.rv-x h sur les malins esprits. Paris, Pierre Sevestre, 1649, 6 pages. Les Justes sont ici des pièces de monnaie. On appelait Louis ou Justes, indifféremment, les cens d'or et d'argent frappés à l'effigie de Louis XIII. Voir le Voyage des Justes en Italie, etc.
3673Signe prodigieux d'une comète apparue dans la Champagne, au grand étonnement de tout le peuple.1649Paris73673. Signe prodigieux d'une comète apparue dans la Champagne , au grand étonnement de tout le peuple. Paris, 1649, 7 pages. Voici la description de la Comète : Une bombe de feu qui se fend en deux ; puis une ville ; un dragon qui tourne autour ; un cava lier sort de la ville, attaque le dragon et le tue. Il n'est pas difficile de deviner le sens de cette allégorie : la boule, c'est la France qui se divise en deux parties ; la ville, c'est Paris; le dragon, l'armée du blocus; le cavalier, le grand duc de Beaufort.
3674Silence (le) au bout du doigt.1649(s. l)83674. Silence (le) au bout du doigt. (S. 1., 1649.) Deux parties, de 8 pages chacune. Pamphlet insolent et ordurier, surtout dans la seconde partie. Les amants de la reine sont Montmorency, Buckingham , Lega- nes et Mazarin, à qui elle avait été mariée par le père Vincent (de Paule). L'auteur prétend que Louis XIII ne s'était déterminé à faire mourir le duc de Montmorency que parce qu'il l'avait trouvé, un jour, aux pieds de la reine et lui baisant les mains Il ne traite pas mieux les deux princesses de Condé que la ré- gente. Parmi les amants de Claire Clémence, il nomme de Créquy le jeune. La première partie a été réimprimée dans la même année 1649, 3 2-) mais avec ^e norabreux changements. Les généraux de la guerre parisienne y sont rudement frondés. Au contraire, le paragraphe que l'auteur avait consacré au premier président dans la première édition , a disparu. Celui de la chancelière a quelques lignes de plus. Enfin voici ee qu'ont gagné le lieutenant civil d'Aubray et le lieutenant criminel : « Les femmes et l'argent leur font commettre mille injustices ; comme ils ont fait envers deux jeunes enfants or phelins, tant à cause de la haine que d'Aubray portoit à feu leur père , qu'à cause qu'ils ont imprimé contre Mazarin, leur dieu. Et pour trouver occasion de perdre cette pauvre famille, il a suborné leurs domestiques par argent, afin de faussement témoigner contre ces jeunes innocents et leur mère, âgée de 69 ans. La cour les voit maintenant à ses pieds, qu'ils demandent d'être délivrés des mains de ce tigre. » C'est de la veuve André Musnier et de ses deux enfants, Jean et François Musnier, que l'auteur entend parler ici. Guy Patin écri vait en effet à Spon, sous la date du 13 mai 1649, lettre XXXIXe, p. 210 du I" volume : « On n'imprime plus ici de pièces mazari- niques, tant le lieutenant civil a persécuté rudement les impri meurs, dont même il y en a plusieurs encore dans les cachots ; et entr'autres, deux fils avec leur mère, nommée la veuve Meusnier, dont l'aîné a été condamné à être pendu, la mère à assister au sup plice et bannie, après avoir eu le fouet par les carrefours, et l'autre fils aux galères. Ils en ont appelé à la cour, où l'on ne se hâte pas de les juger ; d'où l'on conjecture qu'on veut leur faire grâce, au moins ne les pas traiter si rigoureusement qu'a fait le lieutenant civil. »
3675Sincérité du Parlement dans la conduite de ses actions pour le soulagement du peuple, avec la découverte des ennemis du bien public, et des remèdes qu'on y peut apporter, pour mettre Paris en repos et tout l'État en paix.1652Paris83675. Sincérité du Parlement dans la conduite de ses actions pour le soulagement du peuple , avec la décou verte des ennemis du bien public, et des remèdes qu'on y peut apporter, pour mettre Paris en repos et tout l'État en paix. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Après le combat du faubourg Saint-Antoine. L'auteur veut qu'on chasse de Paris le cardinal de Retz et la duchesse de Chevreuse, qu'il appelle la mère des divisions.
3676Sincérité (la) et nouvelle union de messieurs les princes, leurs (sic) zèle et deffenses (sic) pour la conservation de l'Etat et repos de la France, fait ce 14 mai 1652.1652Paris73676. Sincérité (la) et nouvelle union de messieurs les princes, leurs [sic) zèle et deffenses (sic) pour la conservation de l'Etat et repos de la France, fait ce 14 mai 1652. Paris , 1652, 7 pages.
3677Soldat (le) bourdelois, ou la Misère du pays de Gascogne, ensemble ce qui s'est passé en la bataille.1649Bordeaux193677. Soldat (le) bourdelois, ou la Misère du pays de fo pr jo (l5 ) Gascogne, ensemble ce qui s'est passé en la bataille. Bourdeaux, Michel Millange , 1649. Deux parties, la première de 11 pages; la seconde de 8. C'est dans la seconde partie que se trouve le récit de la bataille de Libourne, où l'armée du Parlement fut battue par le duc d'Éper- non. La première contient le traité du 28 mai. Il y eD a une édition de Paris ; la première partie sans nom d'imprimeur et portant au titre, du moins dans quelques^exemplai- res : le Solar ; la seconde, chez Claude Morlot.
3678Soldat (le) en peine de prendre party. En vers burlesque.1649Paris83678. Soldat (le) en peine de prendre party. En vers burlesques. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages.
3679Soldats (les) sorties (sic) de Ville-Iuifve sans congé. En vers Burlesques.1649Paris83679. Soldats (les) sorties (sic) de Ville-Iuifve sans congé. En vers burlesques. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages. Là un peu plus haut que la terre , Je vis une table de pierre Assise sur quatre pilliers.... . Elle y est assise afin De monstrer par géométrie Qu'elle a pareille simmétrie Et toute la même hauteur Que les tours de qui la grandeur Et la façon prodigieuse Rend plus notre ville orgueilleuse— » Cela veut dire que la pierre de Villejuif était aussi haute que les tours de Notre-Dame. J'ai pensé qu'il fallait recueillir cette tradition, de peur qu'elle ne se perdît avec le pamphlet.
3680Solitaire (le) aux deux désintéressés.1651(s. l)83680. Solitaire (le) aux deux désintéressés. (S. 1.), 1651, 8 pages. Par le cardinal de Retz, qui l'avoue dans ses Mémoires. Ce pam phlet a été intercalé dans le texte de l'édition Champollion, coll . Mi- chaud, page 258. Il est cité dans le Ve volume de Mailly, note de la page 393.
3681Sommaire de ce qui s'est fait et passé en la ville de Bourg, au sujet de la paix de Bordeaux, ensemble les articles concédés par le roi, à la supplication et très-humble remontrance de messieurs les députés de Paris.1650Paris83681 . Sommaire de ce qui s'est fait et passé en la ville de Bourg, au sujet de la paix de Bordeaux, ensemble les articles concédés par le roi, à la supplication et très- humble remontrance de messieurs les députés de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1650, 8 pages.
3682Sommaire de l'estat présent des affaires de France, avec la marche du roy et de l'armée des princes et celle des Mazarins.1652Paris73682. Sommaire de l'estat présent des affaires de France, avec la marche du roy et de l'armée des princes et celle des Mazarins. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. A en croire l'auteur, l'armée du roi aurait donné une représen tation de la défaite du maréchal d'Hoquincourt sur le champ de bataille de Bleneau ; et Mazarin aurait été jeté à bas de son cheval. Moins intéressante que rare.
3683Sommaire de la doctrine curieuse du cardinal Mazarin, par lui déclaré en une lettre qu'il écrit à un sien confident, pour se purger de l'arrêt du Parlement et des faits dont il est accusé. Ensemble la réponse à icelle, par laquelle il est dissuadé de se représenter au Parlement.1649Paris183683. Sommaire de la doctrine curieuse du cardinal Veb. fv.XJB, Mazarin , par lui déclarée en une lettre qu'il écrit à un 153 Aù sien confident, pour se purger de l'arrêt du Parlement et des faits dont il est accusé. Ensemble la réponse à icelle, par laquelle il est dissuadé de se représenter au Parlement. Paris, Nicolas Bessin , 1649, 18 pages. Naudé cite ce pamphlet comme un modèle des bonnes pièces, pages 205, 208, du Mascurat; et ce n'est pas sans raison. Je suis obligé d'ajouter qu'il n'est pas des plus rares.
3684Sommaire de tout ce qui s'est passé de plus mémorable en Angleterre, depuis l'année 1640 jusqu'au 1er janvier 1650, contenant la convocation du Parlement, les causes et les effets des troubles, les différences des factions, le procès fait au roi, sa condamnation et son exécution de mort, ce qui a été fait pour l'établissement d'une république, et des partis qui sont maintenant dans cet état.1650Paris1333684. Sommaire de tout ce qui s'est passé de plus mé morable en Angleterre, depuis l'année 1640 jus qu'au 1er janvier 1650, contenant la convocation du Parlement , les causes et les effets des troubles , les différences des factions , le procès fait au roi , sa con damnation et son exécution de mort , ce qui a été fait pour l'établissement d'une république , et des partis qui sont maintenant dans cet état. Paris, veuve Jean Camusat et Pierre Le Petit , 1650, 1 33 pages. Le privilège, qui est du 7 février, nous apprend que les initiales de l'auteur étaient G. D.
3685Sommaire des articles de la paix générale entre l'Empire et la France (traité de Munster).1648Paris203685. Sommaire des articles de la paix générale entre VtJt . rV . X 35 . l'Empire et la France (traite de Munster). Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1648, 20 pages.
3686Sommaire relation de ce qui s'est passé à Saint-Germain, en la députation de la cour des Aydes, pour le retour de Leurs Majestés à Paris, avec la harangue de M. Amelot, premier président, sur ce sujet, et sa réplique sur la réponse de M. le chancelier, de la part de la reine, au sujet de l'éloignement du roi.1649(s. l)83686. Sommaire relation de ce qui s'est passé à Saint- Germain , en la députation de la cour des Aydes, pour le retour de Leurs Majestés à Paris , avec la harangue de M. Amelot, premier président, sur ce sujet, et sa réplique sur la réponse de M. le chancelier, de la part de la reine, au sujet de l'éloignement du roi. (S. 1. ), Denys Langlois , 1649, 8 pages. Voir la Relation véritable de ce qui s'est passé, etc.
3687Songe burlesque de Polichinel (sic) sur le départ de Jules Mazarin.1649Paris83687. Songe burlesque de Polichinel [sic) sur le départ de Jules Mazarin. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages. Rare.
3688Songe du roi admirable et prophétique pour la consolation de la France, arrivé le 15 de mars 1649.1649Paris83688. Songe du roi admirable et prophétique pour la (o F. G fa v consolation de la France, arrivé le 1 5 de mars 1649. VIT IS Paris, Claude fioudeville , 1649, 8 pages. 95 (5b;
3689Songe sur la France, présenté à une dame des plus accomplies de France.1652Paris83689. Songe sur la France, présenté à une dame des plus accomplies de France. Paris, 1652, 8 pages.
3690Songes (les) et réponses d'Hydromante, sur les dangers inévitables et les misères toutes certaines de l'État, depuis la personne du monarque jusqu'à celle de l'artisan, en cas que la paix civile soit plus longtemps différée, que le cardinal Mazarin retourne en France, et que on abuse plus longtemps de la parole et de la puissance royale, par le sieur de Sandricourt. C'est la troisième pièce de cet ouvrage qui suit à (sic) l'Ombre de Mancini.1652Paris643690. Songes (les) et réponses d'Hydromante, sur les dangers inévitables et les misères toutes certaines de l'État, depuis la personne du monarque jusqu'à celle de l'artisan , en cas que la paix civile soit plus longtemps différée, que le cardinal Mazarin retourne eh France , et que on abuse plus longtemps de la parole et de la puissance royale, par le sieur de Sandricourl. C'est la troisième pièce de cet ouvrage qui suit à [sic) Y Ombre de Mancini. Paris, 1652, 64 pages.
3691Sonnet présenté à la reyne régente.1651Paris33691 . Sonnet présenté à la reyne régente. Paris, Guill. Sassier, 1651, 3 pages. Rare. Signé R. de M. B. On trouve les mêmes initiales à la fin des stances intitulées : le Trône de la gloire élevé à l'honneur du prince de Condé, etc.
3692Sonnets sur la naissance de monseigneur le Prince, présentés à Madame.1650Paris203692. Sonnets sur la naissance de monseigneur le Prince, présentés à Madame. Palis, Jean Paslé, 1650, 20 pages. Par un domestique de la duchesse d'Orléans. 15 mauvais son nets. Ce prince était le duc de Valois , qui mourut l'année suivante.
3693Sonnets sur la pacification, addressez aux puissances. Par V. R.1649Paris163693. Sonnets sur la pacification, ad dressez aux puissan- VeJt Fw.X 3, ces. Par V. R. Paris, Gaspard Meturas, 1649, 16 pag. 1 9 % (y fc) I1 doit y en avoir quatorze.
3694Sortie (la) de madame la Princesse et de monsieur son fils, de messieurs de Bouillon, de Larochefoucault et des autres de leur parti, de la ville de Bordeaux, avec leurs submissions aux pieds de Leurs Majestés, rendues le lundi, 3 octobre 1650, ensemble leurs entrevues et visites pour cet effet.1650Sans Lieu63694. Sortie (la) de madame la Princesse et de mon sieur son fils, de messieurs de Bouillon, de Laroche- foucault et des autres de leur parti , de la ville de Bordeaux , avec leurs submissions aux pieds de Leurs Majestés, rendues le lundi, 3 octobre 1650, ensemble leurs entrevues et visites pour cet effet. (S. 1 . ) , 1650 , 6 pages.
3695Sortie (la) de monseigneur le duc de Beaufort du bois de Vincennes. Stances.1649Paris43695. Sortie (la) de monseigneur le duc de Beaufort du bois de Vincennes. Stances. Paris, Rolin de La11 y Haye (1649), 4 pages. Vdb . F*. £ 3 . »97 (2*;
3696Sortie (la) des troupes du Parlement, et leur retour à Bordeaux.1649Sans Lieu183696. Sortie (la) des troupes du Parlement, et leur retour à Bordeaux. (S. 1., 20 décembre 1649), 18 pages. Pamphlet royaliste , chaleureusement écrit et très-rare. On y trouve beaucoup de faits. On le consulterait encore utilement pour l'histoire de quelques villes et bourgs de la Guyenne, comme Cadillac, Podensac, Langon, Saint-Macaire.
3697Sottise (la) des deux partis, dialogue du Parisien et du Mazariniste.1649Sans Lieu113697. Sottise (la) des deux partis, dialogue du Parisien et du Mazariniste. (S. 1.), 1649, 11 pages. Le Parisien dit au Mazariniste que s'ils voulaient disposer de la couronne, ils la donneraient à un François (le duc de Beaufort) et non à un Jean (le coadjuteur, sans doute) ou à un Louis (le prince de Gond 6).
3698Soufflet (le) de la fortune, donué au prince de Condé.1650Sans Lieu63698. Soufflet (le) de la fortune, donué au prince de Condé. (S. 1.), 1650, 6 pages. Rare, mais mauvais. a Et vous avez vécu d'une vie hébétée , Vivant en inchritien. . . »
3699Souhaits (les) accomplis par le très-heureux et triomphant retour de très-haut et puissant seigneur Charles de Laubespine, marquis de Chateauneuf, commandeur de l'ordre du Saint-Esprit et garde des sceaux de France, par mademoiselle Suzanne de Nervèze.1650Paris83699. Souhaits (les) accomplis par le très-heureux et triomphant retour de très-haut et puissant seigneur Charles de Laubespine, marquis de Chateauneuf, com mandeur de l'ordre du Saint-Esprit et garde des sceaux de France , par mademoiselle Suzanne de Ner- vèze. Paris, Louis Sévestre, 1650, 8 pages. < Charles de Laubespine. Havre plein de liesse. »
3700Souhaits (les) de la France, à monseigneur le duc d'Angoulême.1649Sans Lieu43700. Souhaits (les) de la France, à monseigneur le duc lit F i(.û) d,Ang°u,ême' CS, '•' 1649)> * Pages- / Une des meilleures pièces suivant Naudé, page 204 du Mascurat, mais non des plus rares. ifb .fV.XJ.
3701Souhaits (les) des bons François, envoyés à messieurs les députés qui traitent de la paix.1649Paris73701. Souhaits (les) des bons François, envoyés à mes- 191 (54-), sieurs les députés qui traitent de la paix. Paris, veuve i9
3702Souhaits (les) des bons François pour la paix, avec le Da pacem des bons laboureurs sur l'arrivée d'icelle.1649Paris83702. Souhaits (les) des bons François pour la paix, avec le Da pacem des bons laboureurs sur l'arrivée d'icelle. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
3703Souhaits et soupirs des bons concitoyens de la ville de Paris pour le retour du roi et de toute la cour, dédiés à la reine régente.1649Paris73703. Souhaits et soupirs des bons concitoyens de la ville _ f de Paris pour le retour du roi et de toute la cour, )lb P. b (7 ,• dédiés à la reine régente. Paris, Pierre Variquet, 1649, 7 pages. Signé N. R. D. C.
3704Soupe (la) frondée.1649Sans Lieu83704. Soupe (la) frondée. (S. 1.), 1649, 8 pages. C'est le premier pamphlet qui ait été publié sur le souper de Gersay au jardin de Renard. Il n'y a à en tirer ^ue les noms des gentilshommes des deux partis : du côté de Beaufort, Lamotte Houdancourt, Brissac, Fon- trailles et Fiesque. Du côté de Gersay, Candale, Saint-Mégrin, Vigneul, Manican (sic), Du Frétoy et Boutteville.
3705Souper (le) royal de Pontoise, fait à messieurs les députés des six corps de marchands de cette ville de Paris. En vers burlesques.1652Paris73705. Souper (le) royal de Pontoise, fait à messieurs les députés des six corps de marchands de cette ville de Paris. En vers burlesques. Paris , Nicolas Damesme, 1652, 7 pages. « Cétoit pour avoir les carosses Où l'on attelle chevaux rosses , Dont les cuirs tout rapetassés , Vilains , crasseux et mal passés Représentoient le simulacre De l'ancienne voiture à Fiacre, Qui fut le premier du métier, Qui louoit carrosse au quartier De monsieur Saint-Thomas du Louvre Que maintenant de tuile on couvre. » Voilà l'origine des fiacres bien établie. Mais c'est tout ce qui recommande le Souper royal. Madame Dunoyer parle aussi dans ses Lettres, (tome V, page 60), de « ces carrosses qu'on prend dans la rue Saint-Thomas du Louvre, et dans lesquels tout le monde peut entrer pour son ar gent. >>
3706Soupirs (les) des fleurs de lys, adressées (sic) au roi et à la reine.1652Paris153706. Soupirs (les) des fleurs de lys, adressées (sic) au roi et à la reine. Paris, 1652, 15 pages. Rare. Exécrables stances , terminées par deux quatrains non moins exécrables sur Concini et Mazarin.
3707Soupirs (les) des Parisiens sur l'absence du roi.1649Paris73707. Soupirs (les) des Parisiens sur l'absence du roi-.., f r Paris, Nicolas Gasse, 1649, 7 pages.
3708Soupirs (les) et regrets des nièces de Mazarin sur la perte et mauvaise vie de leurs oncles (sic ).1649Paris43708. Soupirs (les) et regrets des nièces de Mazarin sur la perte et mauvaise vie de leurs oncles (sic ). Paris ,
3709Soupirs françois redoublés sur la paix italienne. Magna est verita er prævalet ! veritatem eme.PROV., XXIII.1649Sans Lieu163709. Soupirs françois redoublés sur la paix italienne. Magna est veritas et prxvalet ! veritatem eme. Prov., xxih. (S. 1.), 1649, 16 pages. Première édition augmentée du pamphlet qui va suivre. On y compte dix-huit strophes de plus ; mais le style en est si différent qu'il est permis de douter qu'elles soient du même auteur.
3710Soupirs françois sur la paix italienne1649Anvers83710. Soupirs françois sur la paix italienne. Jouxte la copie imprimée à Anvers, 1649, 8 pages. François Davenne. Pamphlet plein d'insolence et qui ne manque pas de poésie. Il n'y en a pas dont les imprimeurs se soient emparés avec plus d'avidité. J'en ai rencontré, outre l'édition qui fait le sujet de cet article, six de la même date, du même nombre de pages, et qui ont été publiées presqu'en même temps. Elles ne se distinguent que par des différences de forme. Ainsi, uné porte au titre une vignette re présentant un homme nu entouré des signes du zodiaque. Les titres de deux autres sont marqués d'un I majuscule ; mais les caractères de l'un sont plus grands que ceux de l'autre ; et AU lieu que la huitième page de la première ne contient que les trois dernières strophes du pamphlet, on voit de plus sur la page correspondante de la seconde le dernier vers de la strophe précédente. Deux autres encore ont des titres semblables ; mais dans l'une , la pièce com mence au verso du titre ; dans l'autre , elle ne commence que sur le recto du feuillet qui suit. Enfin au titre de la sixième, on lit sur une seule ligne la légende jouxte la copie imprimée à Anvers. Il serait impossible de dire quelle est la première des sept. Le Parlement supprima le pamphlet par arrêt ; ce qui n'empêcha pas qu'il n'en fût fait encore deux éditions augmentées , et qu'on n'en reproduisît trois strophes entières dans la Plainte de la France à genoux devant la reine. On vient de voir le litre de la première édition avec augmentation . Voici celui de la seconde :
3711Soupirs françois sur la paix italienne, avec l'augmentation, édition dernière, revue et exactement corrigé1649Anvers123711. Soupirs françois sur la paix italienne, avec l'aug mentation , édition dernière , revue et exactement [stances] DES HAZARINADES. 187 corrigée. Jouxte la copie imprimee à Anvers, 1649, 12 pages. Cest sur la première version que la Censure, ou Réfutation a été faite et publiée. Davenne a répondu à la Censure dans VAvis au lecteur de son livre intitulé : Harmonie de l'amour et de la justice de Dieu, etc. On trouve la première version des Soupirs français dans le re cueil de Sautreau de Marsy et Noël , intitulé : le Nouveau siècle de Louis XIV, page 219 du I" volume.
3712Soupirs (les) redoublés de monsieur le Prince consolé de M. le duc de Beaufort.1650Paris83712. Soupirs (les) redoublés de monsieur le Prince consolé de M. le duc de Beaufort. Paris , 1650 , 8 pages. « Seigneur, blanchissez mon courage Du sang qui blanchit les humains ! »
3713Stances à Mademoiselle.1649Sans Lieu43713. Stances à Mademoiselle. (S. 1., 1649), 4 pages- ll^ p' 13 (yj Signé L'Aisné. Cet auteur a publié en 1650 la France réjouie par le génie du roi, etc.
3714Stances au roi et à messieurs du Parlement.1649Sans Lieu33714. Stances au roi et à messieurs du Parlement. (S. 1., 1649), 3 pages. On en trouve une édition (s. 1. n. d.) qui est intitulée :
3715Stances au roi par le sieur Algier.Sans DateSans Lieu33715. Stances au roi par le sieur Algier, 3 pages.
3716Stances présentées à monseigneur le prince de Condé, le premier mars 1651.1651Sans Lieu73716. Stances présentées à monseigneur le prince de Condé, le premier mars 1651. (S. 1., 1651), 7 pag.
3717Stances sur l'anagramme de Iules le cardinal: Lardés ce villain.1650Sans Lieu63717. Stances sur l'anagramme de Iules le cardinal : Lardés ce villain. (S. 1.), 1650, 6 pages. Après les stances, vient un sonnet très-curieux par la forme. Si de la lettre L de Lys dans le premier vers, on descend perpendi culairement jusqu'à la lettre n de vilain dans le dernier, on trouve les mots Lardes ce Vilain, imprimés de telle sorte que le n termine précisément les mêmes mots, qui commencent le dernier vers.
3718Stances sur le départ de monseigneur le premier président, garde des sceaux de France.1652Paris43718. Stances sur le départ de monseigneur le premier président, garde des sceaux de France. Paris, Antoine Estienne, 1652, 4 pages. L'auteur avait fait des poèmes héroïques sur les triomphes de Louis le Juste. Quoique Estienne le déclare un des plus célèbres écrivains, ses stances n'en sont pas meilleures; mais elles sont rares.
3719Stomachatio boni popularis.1649Sans Lieu73719. Stomachatio boni popularis. (S. 1. , 1649), 7 pages. Naude en fait mention , page 636 du Mascurat; mais il écrit à tort publici, au lieu de popularis. « Gratis loquimur et ex animi sententià, » dit l'auteur. S'il a composé son pamphlet en latin , c'est qu'il ne s'adresse pas à la populace, plebeculœ, déjà bien assez échauffée d'elle-même. Il touche en effet à la grande question de l'origine des royautés. « Solum Christum sic decebat loqui : « Non vos elegistis me ; sed « ego elegi vos. » Reges caeteros populi elegerunt. » Et quand il se demande ce qu'ont mérité les rois qui oppriment leurs peuples : « Petite ista à theologis et politicis superiorum tem- « porum. Revocate in mentem Dei ultoris judicia, qui aufert spiri- « tum principum , balteum regum dissolvit et praecingit funereiu « eorum. » Cependant il ne s'agit pas d'imiter Naples ou Londres. Paris ne veut que l'expulsion du Mazarin.
3720Stratagème (le), ou le Pour et le contre du départ de Mazarin, en vers burlesques.1652Sans Lieu283720. Stratagème (le), ou le Pour et le contre du dé part de Mazarin , en vers burlesques (S. 1., 1652), 28 pages. Rare.
3721Subtilité (la) du cardinal Mazarin découverte sur la conférence faite à Ruel pour la paix.1649Paris73721 . Subtilité (la' du cardinal Mazarin découverte sur la conférence faite à Ruel pour la paix. Paris, Fran- çois Noël , 1649 , 7 pages. >94 (79I
3722Subtils (les) moyens du prince de Condé pour faire revenir nos louis d'Italie.1649Sans Lieu73722. Subtils (les) moyens du prince de Condé pour faire revenir nos louis d'Italie. (S. 1., 1649), 7 pages. Rare.
3723Suite de ce qui s'est passé à Saint-Germain en Laye. Déclaration du roi, par laquelle sont donnés leur devoir.1649Sans Lieu83723. Suite de ce qui s'est passé à Saint-Germain en Laye. — Déclaration du roi, par laquelle sont donnés six jours aux habitants de Paris pour rentrer dans leur deyoir. (S. 1., 1649), & pages. -] La déclaration est du 3 février 1649. Elle a été publié séparé ment sous le titre de Déclaration du roi, du 3 février, etc.
3724Suite de la déclaration du roi, ensemble les propositions de monseigneur le duc d'Orléans, registres du Parlement de Paris, lettres de Sa Majesté, portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne, avec l'arrêt d'enregistrement et publication.1650Paris73724. Suite de la déclaration du roi , ensemble les pro positions de monseigneur le duc d'Orléans , registres du Parlement de Paris , lettres de Sa Majesté , portant approbation d'iceux et révocation de M. le duc d'E- pernon du gouvernement de Guyenne , avec l'arrêt d'enregistrement et publication. Paris, Sébastien Martin , 1650 , 7 pages. Voir la Déclaration du roi accordée à son Parlement et ville de Bordeaux, etc., 1" octobre. Peu de jours après la paix, le duc d'Orléans écrivit « à messieurs les gens tenant la cour de Parlement du roi, mon seigneur et neveu, à Bourdeaux, » la lettre suivante, dont l'original autographe, tout entier de la main du prince, est conservé dans un recueil de la Bibliothèque de Bordeaux : « Messieurs, j'ay tousiours eu vostre compagnie en une si parti culière considération que j'ay employé mes soings pour restablir le repos dans vostre ville. Vous pouuez bien croire, à présant qu'elle a donné des preuues de son obéissance à Leurs Mai"' , que je continueray avec bien plus de passion à luy procurer tous les adventages qu'elle peut attendre de mon entremise. Je vous prie de vostre part tout ce qui sera de vostre authorité pour la main tenir cy après dans le devoir, et de faire estat qu'il ne se présentera jamais occasion de vous donner des preuues de mon affection que je ne l'embrasse de si bonne sorte que vo* aures tout sujet d'aduouer que je suis, « Messieurs, « V*" affectionné amy, « Signé Gaston. * Paris le d'octobre 1650.
3725Suite de la relation portée par le courrier bordelois, contenant ce qui s'est passé à Bordeaux depuis le vingt-unième juillet 1650 jusques à présent.1650Sans Lieu83725. Suite de la relation portée par le courrier bor- delois, contenant ce qui s'est passé à Bordeaux depuis le vingt-unième juillet 1650 jusques à présent. (S. 1., 1650), 8 pages.
3726Suite du journal contenant ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, sur le sujet des affaires du temps présent.1649Paris193726. Suite du journal contenant ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, sur le sujet des affaires du temps présent. Paris, Gervais Allyot , 1649, 19 pages. II faut y ajouter 4 pages chiffrées irrégulièrement , du 12 no- vembre au 31 décembre 1648. Paris, Gervais Allyot et Jacques Langlois. Voir Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
3727Suite (la) du Parlement burlesque de Pontoise, et les moyens de récusation envoyés par la ville de Paris à ceux qui le composent.1652Sans Lieu83727. Suite (la) du Parlement burlesque de Pontoise, et les moyens de récusation envoyés par la ville de Paris à ceux qui le composent. (S. 1., 1652), 8 pages. Ce n'est pas une suite du Parlement burlesque de Pontoise. L'au teur de ce dernier pamphlet proteste, dans la Véritable suite, qu'elle n'est pas de lui ; il prétend que c'est plutôt une réponse à son épître , Mais une réponse de chien. On y trouve cependant de l'esprit et de la verve. Elle a été réimprimée, moins les vingt-huit vers du commence ment , sous le titre de : Satyre du Parlement de Pontoise.
3728Suite (la) du vrai journal des assemblées du Par lement, contenant ce qui s'y est fait depuis la Saint-Martin 1649 jusques à Pâques 1651.1651Paris2483728. Suite (la) du vrai journal des assemblées du Par lement, contenant ce qui s'y est fait depuis la Saint- Martin 1649 jusques à Pâques 1651. Paris, Gervais Allyot et Simon Langlois, 1651 . Deux parties, l'une de 172 pages, l'autre de 76. Voir le Journal contenant tout ce qui s'est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
3729Sujet de la farce représentée par Mazarin, ses deux nièces et les partisans, dansé (sic) dans la place de Saint-Germain en Laye.1649Paris83729. Sujet de la farce représentée par Mazarin , ses deux nièces et les partisans, dansé (sic) dans la place ^ F. | (zi) de Saint-Germain en Laye. Paris, Claude Morlot, V*/t. Fv.X S. 1649, 8 pages. 194. (34V
3730Sujet (le) du secours promis par l'archiduc Léopold à la ville de Paris.1649Paris83730. Sujet (le) du secours promis par l'archiduc Léo- pold à la ville de Paris. Paris, veuve André Musnier, 1649 , 8 pages.
3731Supplication (la) de Mazarin faite aux Parisiens, leur demandant pardon, envoyée de Saint-Germain en Laye.1649Paris83731 . Supplication (la) de Mazarin faite aux Parisiens, leur demandant pardon, envoyée de Saint-Germain en Laye. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
3732Supplication faite au roi pour avancer le procès des partisans et financiers de son royaume.1649Paris83732. Supplication faite au roi pour avancer le procès des partisans et financiers de son royaume. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
3733Supplication, ou Requête présentée à Son Altesse Royale, samedi dernier, par les bourgeois qui s'étoient assemblés, le vendredi 21 juin 1652, à la place Royale, pour y résoudre ce qu'on avoit à faire sur le sujet des affaires du temps.1652Paris73733. Supplication, ou Requête présentée à Son Altesse Royale, samedi dernier, par les bourgeois qui s'étoient assemblés, le vendredi 21 juin 1652, à la place Royale, pour y résoudre ce qu'on avoit à faire sur le sujet des affaires du temps. Paris, 1652 , 7 pages. Rare et curieuse. SjL
3734Sur la conférence de Ruel en mars, vers burlesques du sieur S.1649Sans Lieu43734. Sur la conférence de Ruel en mars, vers bur- ,^ r - y lesques du sieur S. (S. 1., 1649), 4 pages. Couplets spirituels qui pourraient être de Scarron. a Six semaines de réglement Font pis que vingt ans de désordre. » Sautreau de Marsy a donné à ce pamphlet le singulier titre de : Disette (p. 186 du I" vol. du Nouveau siècle de Louis XIV).
3735Sur la révolte de Paris.1649Sans Lieu33735. Sur la révolte de Paris. (S. 1., 1649), 3 pages. Rare. Stances jansénistes.
3736Sur le portrait de monsieur de Broussel, conseiller du roy en sa cour de Parlement, par le sieur Dubreton.1648Paris83736. Sur le portrait de monsieur de Broussel , con seiller du roy en sa cour de Parlement , par le sieur Dubretoh. Paris, 1648, 8 pages. Mauvais vers, mais rares.
3737Sybille (la) françoise, ou Avis très- important, 1. pour lever une armée en peu de temps; 2. pour ôterle roi de captivité, dérenu par le cardinal Mazarin; 3. pour mettre la France en repos; 4. et pour autoriser le pouvoir de son Altesse Royale.1652Paris163737. Sybille (la) françoise, ou Avis très- important , 1 . pour lever une armée en peu de temps ; 2. pour ôter le roi de captivité, détenu par le cardinal Ma- zarin ; 3. pour mettre la France en repos; 4. et pour autoriser le pouvoir de Son Altesse Royale. Paris, Louis Hardouin, 1652, 16 pages.
3738Sybille (la) moderne, ou l'Oracle du temps.1649Paris153738. Sybille (la) moderne, ou l'Oracle du temps. Paris, Jean Brunet, 1649, 15 pages. On ht sur la quinzième page, un sonnet, signé D. B., dont voici la fin : « La justice après vous jour et nuit occupée , Pour vous mieux reconnoître , a rompu son bandeau, Et pour vous mieux punir, a repris son épée. » Sautreau de Marsy a reproduit ce sonnet dans le Nouveau siècle de Louis XIV, p. 227 du I" vol., sous le titre de : Apologie de Molé et des autres députés du Parlement auteur de la paix de Ruel.
3739Synagogue (la) mise en son lustre avec l'épitaphe de Bourgeois, pour mettre sur son tombeau.1652Sans Lieu123739. Synagogue (la) mise en son lustre avec l'épitaphe de Bourgeois, pour mettre sur son tombeau, (S. 1., 1652), 12 pages. La plus rare peut-être des pièces publiées sur l'assassinat de l'e- pinglier, mais non la meilleure. Voir le Récit naïf et véritable du cruel assassinat, etc.
3740Synderèse (la), ou l'Innocence fourée de malice de l'auteur de nos maux. Quis (sic) das salutem regibus, de gladio maligno eripe me; et erue Galliam de manu filiorum alienorum, quorum os locutum est vanitatem, et dextera eorum dextera iniquitatis. PSALM. CXLIII. Par le sieur de Criquetot.1649Paris73740. Synderèse (la), ou l'Innocence fourée de malice de l'auteur de nos maux. Quis (sic) das salutem regibus, de gladio mali gno eripe me ; et erue Galliam de manu filiorum alienorum, quorum os locutum est vanitatem , et dextera eorum dextera iniquitatis. Psalm. cxliii. Par le sieur de Criquetot. Paris, Pierre Sevestre , 1649, 7 pages.
3741Syndic (le) du peuple envoyé au roi pour faire entendre à Sa Majesté tout ce qui se passe dans son royaume.1652Sans Lieu153741 . Syndic (le) du peuple envoyé au roi pour faire en tendre à Sa Majesté tout ce qui se passe dans son royaume. (S. 1., 1652), 15 pages. Il ne faut pas confondre cette pièce avec la suivante , dont elle diffère essentiellement.
3742Syndic (le) du peuple françois, élu par messieurs les bourgeois de Paris, au roi, lui représentant les Intrigues, fourberies, caractères et magies que le cardinal Mazarin pour troubler l'état de tout son royaume (sic), et comme il est indigne d'être ministre d'État ni cardinal, avec une Représentation de l'État françois sous les favoris à accomparer (sic) tant du commencement du règne de Louis XIII, que Dieu absolve, que du règne d'à présent.1652Paris383742. Syndic (le) du peuple françois, élu par messieurs les bourgeois de Paris , au roi , lui représentant les Intrigues, fourberies, caractères et magies que le cardinal Mazarin pour troubler l'état de tout son royaume (sic), et comme il est indigne d'être ministre d'État ni cardinal , avec une Représentation de F État françois sous les favoris à accomparer (sic) tant du commencement du règne de Louis XIII, que Dieu absolve, que du règne d'à présent. Paris, 1652, 38 pages. Les Intrigues , fourberies , caractères et magies, commencent à la page 13; la Représentation de t'État françois à la page 33. Ce sont en quelque sorte , trois pièces distinctes , unies seulement par un titre général. La première est intitulée : le Syndic du peuple au roi. Sot pamphlet, où Mazarin est accusé d'avoir usé de caractères et de magie pour enlever le roi de son Louvre, et pour s'attacher des partisans parmi la noblesse , voire pour faire mourir Louis XIII. « Car, dit l'auteur, il n'y a point d'apparence qu'un si grand mo narque eût un corps si infect et si sale, que de produire des vers aussi gros et aussi longs deux fois que les doigts et prodigieusement velus, avec des têtes qui avoient plutot du monstre que d'une autre figure qui eût jamais été vue. »
3743Tableau (le) de l'ingratitude de monsieur le Prince, présenté à monsieur le duc de Beaufort.1650Sans Lieu153743. Tableau (le) de l'ingratitude de monsieur le Prince, présenté à monsieur le duc de Beaufort. (S. 1., 1650), 15 pages.
3744*Tableau de la discorde dans les guerres civiles de la France, en vers.Sans DateSans Lieunan3744*. Tableau de la discorde dans les guerres civiles de la France, envers. In-12. Bib. hist., 22992.
3745*Tableau des misères de la France, en vers héroïques.1652Parisnan3745*. Tableau des misères de la France, en vers hé roïques. Paris, Chevalier, 1652. Bib. hist., 23308.
3746Tableau (le) des tyrans favoris, et la description des malversations qu'ils commettent dans les Etats qu'ils gouvernent, envoyé par l'Espagne à la France.1649Paris123746. Tableau (le) des tyrans favoris, et la description des malversations qu'ils commettent dans les Etats qu'ils gouvernent , envoyé par l'Espagne à la France. Paris, François Noël , 1649, 1 2 pages.
3747Tableau (le) du Gouvernement présent, ou Éloge de son Éminence. Satyre de mille vers, nouvelle édition, revue et exactement corrigée.1649Paris153747. Tableau (le) du Gouvernement présent, ou Éloge de son Éminence. Satyre de mille vers , nouvelle édition , revue et exactement corrigée. Paris, ce 27 mars 1649, 15 pages. Voir le Gouvernement de l'État présent , etc.
3748Tableau (le) funeste des harpies de l'Etat et des tyrans du peuple, et notamment celui de leur principal chef, contenant les plus grands maux qu'il a commis dans l'Europe: 1. l'aversion que lui et les siens ont toujours eue contre les Français, comme étant Espagnols naturels; 2. les pernicieux enseignements que son père Porcini lui a donnés; 3. le notable assassinat commis dans Rome, par ses menées, sur la personne du sieur Francisco Pamphilio (sic), neveu du cardinal du même nom, tenant à présent le siège apostolique sous le nom, tenant d'Innocent X; 4. sa députation à Casal, par le pape Urbain VIII, après ledit assasinat, où il servit la couronne d'Espagne plus que celle de France; 5. sa venue en France à la suite du cardinal de Richelieu, qui le mit dans l'esprit de Louis XIII, d'heureuse mémoire, 6. sa promotion au cardinalat contre la résidence du pape et des cardinaux; 7. son ministère en France après le décès de Louis XIII; 8. ce qu'il a fait contre la maison de condé; 10. ce qu'il a fait contre le Parlement; 11. les guerries qu'il a fomentées dans tous les États pour son seul intérêt; 12. son ingratitude en vers la France, assistant maintenant ses ennemis par ses conseils et par les trésors qu'il lui a volés; enfin l'abrégé de ses plus notables actions, divisé par journées, et entretiens d'un gentihomme françois et d'un vénitien; dédié à monseigneur le coadjuteur de Paris.1651Paris183748. Tableau (le) funeste des harpies de l'Etat et des tyrans du peuple, et notamment celui de leur principal chef, contenant les plus grands maux qu'il a commis dans l'Europe : 1 . l'aversion que lui et les siens ont toujours eue contre les François, comme étant Espa gnols naturels; 2. les pernicieux enseignements que son père Porcini lui a donnés ; 3. le notable assas sinat commis dans Rome, par ses menées, sur la personne du sieur Francisco Pamphilio (sic) , neveu du cardinal du même nom, tenant à présent le siége apostolique sous le nom d'Innocent X; 4. sa (1mpu tation à Casai, par le pape Urbain VIII, après ledit assassinat , où il servit la couronne d'Espagne plus que celle de France; 5. sa venue en France à la suite du cardinal de Richelieu , qui le mit dans l'esprit de Louis XIII, d'heureuse mémoire; 6. sa promotion au cardinalat contre la résistance du pape et des cardi naux; 7. son ministère en France après le décès de Louis XIII ; 8. ce qu'il a fait contre la maison de Ven dôme ; 9. ce qu'il a fait contre la maison de Condé; 1 0. ce qu'il a fait contre les Parlements ; 1 1 . les guer res qu'il a fomentées dans tous les Etats pour son seul intérêt; 12. son ingratitude envers la France, assistant maintenant ses ennemis par ses conseils et par les trésors qu'il lui a volés; enfin l'abrégé de ses plus notables actions, divisé par journées, et entretiens d'un gentilhomme françois et d'un vénitien ; dédié à monseigneur le coadjuteur de Paris. Paris, 1651, 18 pages, non compris l'épître dédicatoire et l'avis au lecteur. L'épître dédicatoire est signée S. C, sieur D. P. et YAnti Maza- rin. L'auteur y dit que le coadjuteur est au cardinal ce que la rose est à l'oignon. Pendant le blocus de Paris, il a vu Gondy sous les ar mes à la tête de ses régiments. Dans l'Avis au lecteur, il donne sur lui-même quelques détails qui méritent d'être conservés. Il avait été d'épée ; il était de robe longue , quoiqu'il allât souvent en robe courte , faute de chaise ou de carrosse. On peut croire qu'il avait pris naissance dans le pays Lyonnais. Il annonçait que son histoire de Mazarin serait aussi longue que le Saint-Augustin ou le Plutarque. Je n'ai pas de peine à le croire , puisque dans la seconde partie dont je parlerai tout à l'heure, il n'a pas encore raconté l'assassinat de Francisco Pamphili qui est, d'après le titre du moins , le troisième point de son pamphlet. Je ne crois pas qu'il ait rien publié au delà de la seconde partie qui est intitulée : le Second Journal, ou Entretien du gentilhomme françois avec le vénitien, etc. Le Tableau funeste a été contrefait sous le titre de : les Faits pernicieux que le cardinal Mazarin a commis, etc. Il y a encore de ce pamphlétaire la Mort funeste du cardinal Ma zarin , etc. , et la Réponse au sieur Scarron sur le sujet de ses Cent quatre vers, etc.
3749Tableau raccourci des courtisans, en vers burlesques.1649Paris83749. Tableau raccourci des courtisans, en vers bur- lesques. Paris, Jean du Crocq , 1649, 8 pages. La permission d'imprimer est du 3 mai.
3750Tarentèle (la) écrasée, ou l'Imprécation de l'impie Mazarin.1649Rouen73750. Tarentèle (la) écrasée, ou l'Imprécation de l'im- pie Mazarin. Rouen, 1649, 7 pages. <97 (s?) Mauvais vers , mais les plus violents que j'aie rencontrés. 0 Les tortures , la gehenne et lea plus grands tourments Sont les seules raisons qu'on rend à telles gens. . . Qu'engouffré dans le souffre, ensouffré dans le gouffre, Seul , de tous les damnés les tortures il souffre ! »
3751Tarif des droits que l'entrepreneur du magasin du grand pain bourgeois, établi dans la rue des Rosiers, au petit hôtel d'O, à côté de la Vieille rue du Temple, prend tant pour le détail ordinaire de la farine au moulin ou ailleurs, que pour les frais dudit moulin et de la fabrique et cuisson du pain.1650Sans Lieu43751 . Tarif des droits que l'entrepreneur du magasin du grand pain bourgeois, établi dans la rue des Rosiers, au petit hôtel d'O, à côté de la Vieille rue du Temple, prend tant pour le détail ordinaire de la farine au moulin ou ailleurs, que pour les frais dudit moulin et de la fabrique et cuisson du pain. (S. 1., 1650), 4 pages. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc.
3752Tarif du prix dont on est convenu dans une assemblée de notables, tenue en présence de messieurs les princes, pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin, qui a été justement condamné par arrêt du Parlement.1652Paris153752. Tarif du prix dont on est convenu dans une assemblée de notables , tenue en présence de messieurs les princes, pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin , qui a été justement condamné par arrêt du Parlement. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 1 5 pages. C'est le tarif fameux de Marigny. Mailly dit, page 729 de son IVe volume, que cette plaisanterie sauva peut-être la vie au cardi nal. Je la trouve un peu trop sérieuse; et elle tient bien autant de l'odieux que du ridicule. [te deum] DES MAZMUNADFS. I07
3753Taxes faites des maisons sises aux environs de Paris et ailleurs, en exécution de l'arrêt suivant du conseil.1649Saint-Germain-En-Laye123753. Taxes faites des maisons sises aux environs de Paris et ailleurs , en exécution de l'arrêt suivant du {, f- I Ç li.%) conseil. Saint-Germain en Laje, le 18 février 1649, 12 pages. Rare. L'arrêt du conseil est du 15 février. Ce rôle est d'autant plus curieux qu'il est une liste nominative des principaux frondeurs. Il y a, sous la date du 22 février, un arrêt du Parlement contre l'arrêt du conseil.
3754Te Deum (le) des dames de ta cour et de la ville, en actions des (sic) grâces de la paix et l'heureuse arrivée de Leurs Majestés dans leur benne ville de Paris, présentée (sic) à la reine par mademoiselle de Nervèze.1649Paris83754. Te Deum (le) des dames de ta cour et de la ville, en actions des (sic) grâces de la paix et l'heureuse arrivée de Leurs Majestés dans leur benne ville de Paris , pré sentée (sic) à la reine par mademoiselle de Nervèze. Paris, Jean Brunet, 1649, 8 pages. Rare. L'épître dédicatoire annonce clairement que mademoiselle de Nervèze comptait moins sur le produit de la vente de son opuscule que sur un bienfait delà reine.
3755Te Deum (le) françois, ou Cantique royal sur la délivrance de messieurs les princes, et la fuite du Mazarin.1651Sans Lieu273755. Te Deum (le) françois, ou Cantique royal sur la délivrance de messieurs les princes, et la fuite du Mazarin. (S. 1., 1651.) Deux parties, l'une de douze pages, l'autre de quinze. Les trois dernières pages de la seconde contiennent un avis de l'imprimeur au lecteur, qui n'est ni curieux, ni utile ; mais elles ne se trouvent pas dans tous les exemplaires ; et à cause de cela, j'ai cru nécessaire de les signaler. La seconde partie est intitulée : la Suite du Te Deum françois ou la Vue du paradis à l'arrivée de messieurs les princes dans Paris. Cest une détestable paraphrase de l'hymne de saint Ambroise et de saint Augustin , accommodé aux passions du temps. On ren contre dans cette partie trois strophes textuellement empruntées à la première. Le Petit David de la maison royale, etc., est une contrefaçon de la première partie.
3756Te Deum ( le) général de tous les bons François, sur la prise de messieurs les princes.1650Sans Lieu233756. Te Deum ( le) général de tous les bons François, sur la prise de messieurs les princes. (S. 1. , 1650), 23 pages. Contrefaçon de la pièce qui suit.
3757Te Deum (le) général de toutes les provinces de France, sur l'heureux retour du roi Louis XIV en sa ville de Paris, le dix-huitième jour d'août 1649.1649Paris303757. Te Deum (le) général de toutes les provinces de France , sur l'heureux retour du roi Louis XIV en sa ville de Paris, le dix-huitième jour d'août 1649. Paris , Pierre Variquet, 1649, 30 pages. Il se termine par un sonnet de l'auteur à sa patrie. L'année suivante, à propos de l'emprisonnement des princes, un imprimeur reprit ce pamphlet, en changea quelques dispositions, par exemple rejeta à la fin ce qui était au commencement , mit dans la bouche de la Guyenne ce que le Languedoc avait dit, sup prima ou ajouta quelques phrases , en modifia d'autres , supprima tout à fait le sonnet qui le termine , et le publia de nouveau sous le titre qui précède.
3758Tempérament (le) amphibologique des testicules de Mazarin, avec sa médecine par maître Jan (sic) Chapoli, son médecin ordinaire. Tales fuimus ex quibus nutrimus.1651Cologne83758. Tempérament (le) amphibologique des testicules de Mazarin , avec sa médecine par maître Jan (sic) Chapoli , son médecin ordinaire. Taies fuimus ex quibus nutrimur. Cologne, 1651, 8 pages. Une des huit pièces les plus recherchées. C'est assez du titre pour la juger.
3759Temple (le) de la déesse Borbonie.1651Sans Lieu83759. Temple (le) de la déesse Borbonie. (S. 1., 1651), 8 pages. Aussi extravagant et aussi rare que YApothéose de madame de Longueville, qui est certainement du même auteur. La déesse Borbonie est madame de Longueville , et le temple, Villefranche en Argonne, dont elle avait fait releverles fortifications. L'auteur fait la dédicace du temple; et il nomme les personnes qui avaient accompagné la princesse , aux fonctions sacerdotales : mademoiselle de Verpillier qu'il appelle Vertupillier, est l'Égérie Longuevillienne; madame de La Châtre, la Phrixine avellide, prêtresse vaticinatrice ; madame de Gofecourt , la Nappé Eleuté- rine; Sarrazin est l'hymnifique tympanisateur lyrique; l'abbé de Saint-Romain, l'hyéronphoroprosefcandre; de La Peyrère, le flamen borbonial ; le chevalier de Grammont , Brilardin , flamnii- fer, phosphorin ; Gourville, le préconisateur.
3760Temps (le) passé et l'avenir et le génie démasqué de Jules Mazarin.1649Sans Lieu83760. Temps (le) passé et l'avenir et le génie démasqué de Jules Mazarin. (S. 1., 1649), 8 pages. Voir le Génie démasqué, etc.
3761Terme (le) de Pâques sans trébuchet, en vers burlesque, suivant l'arrêt du 14 avril 1649.1649Paris73761. Terme (le) de Pâques sans trébuchet, en vers lnX-rf-r.'L ft. burlesques, suivant l'arrêt du 14 avril 1649. Paris, 192. C^'/ Nicolas Jacquard, 1649, 7 pages. Signé, Nicolas Le Dru [l'abbé de Laffemas).
3762Terreurs (les) de Mazarin et le secours chimérique et imaginaire qui lui vient d'Italie, conduit par le redoutable capitaine et général Scaramouche.1649Paris83762. Terreurs (les) de Mazarin et le secours chimé- rique et imaginaire qui lui vient d'Italie, conduit par ' 'k '". 4 ( J le redoutable capitaine et général Scaramouche. Vet F-r. X3. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages. ''4 {<°°J Pièce plaisante, et qu'on peut consulter pour l'histoire du théâtre .„ en France.
3763Testament de monsieur le duc d'Epernon.1650Sans Lieu83763. Testament de monsieur le duc d'Epernon. (SA., 1650), 8 pages. Daté d'Agen, le i" juin 1650. Au bas de la 8e page, on lit en réclame : Suite codicile. Il existe en effet un Codicile qui a été publié en 650, comme le Testament ; mais il est postérieur à la seconde guerre de Bordeaux, tandis que le testament se rapporte à la première ; il fait une pièce séparée avec titre et date. C'est ainsi du moins que je l'ai rencontré. Jamais au contraire je n'ai vu le testament suivi du codicille. Il n'est pas moins nécessaire de les réunir. Par le testament, le très-excellent doreur et peintre Fournier est chargé de dorer la barbe du duc.
3764Testament du cardinal Mazarin, qu'il a renouvelé à son départ.1651Sans Lieu83764. Testament du cardinal Mazarin, qu'il a renouvelé à son départ. (S. 1., 1651), 8 pages. Il ne faut pas confondre ce Testament avec celui de 1649. (Tes tament solennel, etc.) L'article le plus plaisant est celui qui ordonne à Marigny d'é pouser mademoiselle Boilesve moyennant vingt mille livres , et à condition qu'il publiera un in-folio intitulé : Abjuration dudit sieur de Marigny, qu'il renoncera à rien écrire contre Boilesve , qu'il fera l'épitaphe de Mazarin en trois langues, etc. Marigny avait eu un procès contre Boilesve pour lui avoir donné un soufflet. ( Lettre interceptée de Cohon à Mazarin.) On a publié à Cologne (Holl. à la sphère), 1663, petit in-12, le Testament du défunt cardinal Jul. Mazarini, duc de Nivernois, etc., premier ministre du roi de France; mais celui-là est véritable.
3765Testament (le) du diable d'argent, avec sa mort.1649Paris83765. Testament (le) du diable d'argent, avec sa mort. Paris, 1649, 8 pages. On lit à la suite les Plaintes d'un roi de la fève du jour des Rois dernier.
3766Testament solennel du cardinal Mazarin par lui fait au temps des barricades et trouvé depuis sa sortie de Paris en son cabinet, daté du 29 août 1648, avec l'avertissement de la vente de ses biens, etc., suivant l'arrêt de la cour du mois précédent.1649Paris163766. Testament solennel du cardinal Mazarin par lui fait au temps des barricades et trouvé depuis sa sor- *'e ^e Paris en son cabinet, daté du 29 août 1648, avec l'avertissement de la vente de ses biens, etc., sui vant l'arrêt de la cour du mois précédent. Paris, François Musnier, 1649 , 16 pages. Il faut y joindre le Codicite. Le succès de ce pamphlet , en effet assez spirituel , donna a un poëte du temps l'idée de le traduire en vers sous le titre de :
3767Testament véritable du cardinal Jules Mazarin.1649Sans Lieu123767. Testament véritable du cardinal Jules Mazarin. (S. 1., 1649), 12 pages. Daté du 19 janvier 1649. L'exécuteur testamentaire est le plus habile joueur de hoc. Mazarin lègue au maréchal de Gramont son meilleur cheval , « Pour s'enfuir avecque furie. » « Je laisse au bon père Vincent (de Pan!,) .. Mon plus authentique bréviaire Pour récompense De m'avoir tant favorisé. « Ce Testament en vers est très-rare. Il en existe pourtant une édition de 1663, petit iu-8°, Hollande (Paris) , qui est ainsi intitulée : le Vrai testament du défunt cardi nal Jules Mazarin , duc de Nivernois , premier ministre de France, corect an la boue ortografe, par Scarron. Je ne sais pas sur quel fondement l'éditeur a cru devoir nommer Scarron , que je n'ai vu indiquer nulle part comme auteur de ce pamphlet.
3768*Thanks of the Parliament of Paris to the king for the removal of cardinal Mazarine. (Remerîment su Parlement de Paris au roi pour l'éloignement du cardinal Mazarin).Sans DateSans Lieunan3768*. Thanks of the Parliament of Paris to the king for the removal of cardinal Mazarine. (Remerclments du Parlement de Paris au roi pour l'éloignement du cardinal Mazarin). C'est probablement une traduction ; mais de quel pamphlet ? Je ne connais que ce titre, extrait du catalogue in-8° des imprimés du Musée britannique.
3769Théologien (le) d'État à la reyne.1649Parisnan3769. Théologien (le) d'État à la reyne. Paris, 'Jean du Bray, 1649.
3770Théologien (le) d'État à la reyne, pour faire déboucher Paris.1649Paris123770. Théologien (le) d'État à la reyne, pour faire dé- .., p ,, boucher Paris. Paris, Jean du Bray, 1649. Cest la même pièce sous l'un et l'autre titre. Elle se compose fa,23) de deux parties; la première de_12 pages, la seconde de 20 ; v celle-ci intitulée : le Second théologien d'État à messieurs les gé- i , Naudé, page 11, 204 et 208 du Mascurat , Guy Patin, dans la jn^ t ••..•'' lettre du 1 i may 1649 à Charles Spon , p. 190 du 1" vol., citent ce pamphlet parmi les meilleurs; et ils n'ont pas tort. Mais il faut J
3771Théologien (le) d'État, fidèlement traduit en vers burlesque, dédié à la reine régente.1649Paris323771. Théologien (le) d'État, fidèlement traduit en vers )b F. 14 pi , burlesques, dédié à la reine régente. Paris , 1649, 32 pages. L'orateur l'appelle excentrique (Mazarin). Certes le mot est magnifique ; Mais comme je ne l'entends pas , Passons « Dans la vengeance des Mesceus ; . Car ce n'est pas jouer en renonce Que d'écrire comme on le prononce- » En prose ou en vers, le Théologien d'État n'est pas rare.
3772Théologien (le) politique, pièce curieuse sur les affaires du temps pour la défense des bons François.1649Paris113772. Théologien (le) politique, pièce curieuse sur les 11^ ( s) affaires du temps pour la défense des bons François. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson , 1649 , 11 pages. Brousse, curé de Saint-Roch. Voici la doctrine politique du Théologien : « Comme nous devons toute sorte d'obéissance aux rois qui n'exigent de nous que des choses justes et raisonnables , comme étant les véritables lieutenants de Dieu, nous ne devons aussi aucune obéissance à ceux qui , suivant les pernicieuses maximes du démon, ne nous commandent qu'injustices et que cruautés. » « Dieu et la nature nous ont appris que la conservation de la vie et de la liberté contre l'oppression inique est non-seulement licite, mais aussi équitable et sainte. » • « Le prince est une loi parlante ; mais la loi est un prince muet ; ce qui fait voir qu'il est au-dessous de la loi , et que ses sujets ne sont obligés de lui obéir, qu'en tant que ses commandements sont conformes aux lois fondamentales de son État. » Il en existe une autre édition également de 1649, également de 1 1 pages, chez les mêmes libraires, mais avec ce titre :
3773Théologien (le) politique touchant la juste et légitime défense des Parisiens et autres bons François contre la guerre qu'on leur fait à présent.Sans DateSans Lieunan3773. Théologien (le) politique touchant la juste et lé gitime défense des Parisiens et autres bons François contre la guerre qu'on leur fait à présent.
3774Thèses d'État tirées de la politique chrétienne, présentées à monseigneur le prince de Conty.1649Paris123774. Thèses d'État tirées de la politique chrétienne, présentées à monseigneur le prince de Conty. Paris, veuve Théodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 12 pages. L'épître dédicatoire est signée Saint-Clément.
3775Ti Oeiov (le) de la maladie de l'État, pièce docte et curieuse.1649Paris123775. Ti Oeiov (le) de la maladie de l'État, pièce docte et curieuse. Paris, veuve Théodore Pépingué et Es- ||6 F. 1 (il) tienne Maucroy, 1649, 12 pages. Vet.rV.lB. 195(^0) Le Ti Oeiov est ce je ne sais quoi de divin qui se trouve, au dire d'Hippocrate , dans toutes les maladies populaires.
3776Tire-laine (le), ou la Journée des duppes (sic) de ce temps, dans le dessein qu'ils ont eu d'enlever monseigneur le duc d'Orléans.1650Paris63776. Tire-laine (le), ou la Journée des duppes (sic) de ce temps, dans le dessein qu'ils ont eu d'enlever mon seigneur le duc d'Orléans. Paris, Claude Boudeville, 1650, 6 pages. Le parti des princes avait envoyé sept à huit cents chevaux rô der sur la route de Paris à Limours. Le duc d'Orléans crut qu'on en voulait à sa personne. Par prudence il ajouta à sa garde ordi naire quatre cents Suisses. C'était pendant le voyage de la cour en Bourgogne. Je n'ai vu cette anecdote que dans le Tire-laine, dont je ne puis dire qu'une chose ; c'est qu'il n'est pas commun.
3777Tocsin (le) de la France pour le maintien du roi et de sa couronne.1649Paris63777. Tocsin (le) de la France pour le maintien du roi {, f_S ^J et de sa couronne. Paris, 1649, 6 pages. Aussi rare que mauvais.
3778Tocsin (le) de la Fronde contre les menaces des armes de Mazarin.1651Paris143778. Tocsin (le) de la Fronde contre les menaces des armes de Mazarin. Paris, 1651 , 14 pages. Il est remarquable que l'auteur propose de mettre la tète de Ma zarin au prix de cent mille écus.
3779Toilette (la) ployée de Mazarin, sortant du château de Pontoise.1652Paris73779. Toilette (la) ployée de Mazarin , sortant du châ- teau de Pontoise. Paris, Nicolas Lerrein, 1652, 7 pages. Ne vous fiez pas au titre. C'est tout ce que j'ai à dire du pam phlet.
3780Tombeau (le) de la médisance.1649Sans Lieu63780. Tombeau (le) de la médisance. (S. 1., 1649), 6 pages.
3781Tombeau (le) de la paix.1649Sans Lieu123781 . Tombeau (le) de la paix. (S. 1.), 1649, 12 pages.
3782Tombeau de madame la princesse douairière.1651Sans Lieu153782. Tombeau de madame la princesse douairière. (S. 1., 1651), 15 pages. Rare. Vers latins, avec la traduction en vers français. L'auteur prend le nom d'hégémodémophile.
3783Tombeau (le) des monopoleurs, avec leur épitaphe1649Paris83783. Tombeau (le) des monopoleurs, avec leur épitaphe. ifc F. | (4*J Paris, 1649, 8 pages.
3784Tombeau (le) du sens commun, ou le Renversement des idées de tous les sages: 1. justifiant la détention des princes; 2. prouvant la nécessité du retour de Mazarin; 3. justifiant les malversations de ce ministre; 4. faisant voir que la reine a contribué plus que tout autre à la perte de ce ministre; 5. prouvant la nécessité du rétablissement des subsides; 6. détruisant le rang prétendu de ministre d'État; 7. et bâtissant la religion sur les deux scandales qui la détruisent.1650Sans Lieu423784. Tombeau (le) du sens commun, ou le Renverse ment des idées de tous les sages : 1 . justifiant la dé tention des princes ; 2. prouvant la nécessité du re tour de Mazarin ; 3. justifiant les malversations de ce ministre; 4. faisant voir que la reine a contribué plus que tout autre à la perte de ce ministre ; 5. prou vant la nécessité du rétablissement des subsides ; 6. dé truisant le rang prétendu de ministre d'Etat; 7. et bâtissant la religion sur les deux scandales qui la dé truisent. (S. 1., 1650), 42 pages. Dubosc Montandré. Même pièce que les Paradoxes d'État, etc. « Si le peuple ctoit pauvre, verroit-on des mouchoirs de cou de 20 ou 30 écus sur des simples femmes de rôtisseurs? Verroit-on des laquais , habillés de couleur, portant le carreau à la suite de certaines femmes de simples marchands? Verroit-on des habits de 3 ou 400Jrancs sur des Iingères et des filles de boucher ? Ver roit-on les passements d'or et d'argent honteusement abaissés jus qu'à étoffer les cottes des chandeleuscs? Verroit-on des filles de chambre à la suite de celles qui ont autrefois été servantes? Ver roit-on des portes cochères dans les maisons des marchands? Ver roit-on des chapeliers ou des tailleurs aller par les rues à cheval ou en carrosse? Verroit-on le tabis, le satin et le velours, indiffé remment sur toutes sortes de personnes , ou plus ordinairement sur ceux et celles qui n'en devroient porter que pour border d'autres habits plus grossiers? Et, n'est-il pas vrai, pour finir cette impor tune déduction , que les habits seroient les marques infaillibles qui distingueraient les conditions et les états , et qu'on ne seroit pas en peine, étant à la promenade du Luxembourg ou des Tuileries , de distinguer une duchesse d'avec une librairesse, une marquise d'avec une épicière et une comtesse d'avec une rôtisseuse par la civilité plutôt que par la qualité du meneur? » « Dans l'abondance du siècle d'or de Henry le Grand, il ne fal- loit qu'une dentelle de 30 sous , un cotillon de simple taffetas , un manteau de couleur rouge qui eut l'apparence d'écarlate , pour montrer que c'étoit une demoiselle ou un gentilhomme. » Les rues habitées par la maltote étaient les rues de Savoye, Cha pon , Béthisy, la Verrerie , Sainte-Croix de la Bretonnerie, etc.
3785Tombeau (le) et l'épitaphe de Mancini, fils et neveu de Mazarin.1632Paris73785. Tombeau (le) et l'épitaphe de Mancini, fils et neveu de Mazarin. Paris, 1632 , 7 pages. Rare. Mauvais vers , souvent orduriers.
3786Tombeau (le) général de toutes les pièces du temps, ou la Sépulture de toutes les fausses nouvelles.1649Paris73786. Tombeau (le) général de toutes les pièces du temps, ou la Sépulture de toutes les fausses nou- ||^ p | /&f velles. Paris, veuve J. Remy, 1649, 7 pages. La permission d'imprimer, donnée le 4 mars par la chambre des dépèches, nous apprend que l'auteur de ce pauvre pamphlet est un sieur Lemercier.
3787Torche-barbe (le) de Mazarin et du maréchal de Turenne à l'arrivée de l'armée du duc de Lorraine, et leurs espérances perdues, en vers burlesques.1652Paris83787. Torche-barbe (le) de Mazarin et du maréchal de Turennc à l'arrivée de l'armée du duc de Lorraine, et leurs espérances perdues , en vers burlesques. Paris , 1652, 8 pages.
3788Tour (le) burlesque du duc Charles.1652Sans Lieu193788. Tour (le) burlesque du duc Charles (S. 1., 1652), 19 pages. Rare. Ce sont des stances vives et souvent spirituelles sur la retraite du duc de Lorraine après la levée du siège d'Etampes. Le refrain est : « Mais tu ne tasteras jamais De Stenay, Clermont ni Jamets. »
3789Tout (le) en tout du temps.1649Sans Lieu43789. Tout (le) en tout du temps. (S. 1., 1649), 4 pag. t9a (+3) Rare- 01 I /il ^ * ^* *'uc d'Orléans joue tout ; v Le prince de Condé prend tout ; De Bruxelles (Broussel) a brouillé tout. > C'est une imitation du Tout en tout de la cour, pamphlet public dans le Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pen dant le règne du connétable M. deLujne,i62ïi. En voici la preuve : 1625. « Le garde des sceaux scelle tout ; La Rochefoucauld justifie tout ; Le père Arnoux déguise tout ; M. de Guise salue tout ; Le Parlement vérifie tout ; I /Espagnol se prévaloit (sic) de tout ; Les pauvres François souffrent tout ; Mais enfin ils perdront tout ; Et si Dieu ne pourvoit à tout , Le grand diable emportera tout. » ' 1649. « Le chancelier scelle tout ; Le chevalier de La Valette justifie tout ; Les prédicateurs déguisent tout; MM. de Guise attendent tout ; Le Parlement vérifie tout; L'Espagnol se prévaut de tout ; Les pauvres François souffrent tout ; Et à la fin ils perdront tout. Si Dieu ne met la main à tout , Le grand diable emportera tout. > Il y en a trois éditions qui ne diffèrent que par les caractères du titre ; et une quatrième où il a été reporté sur la dernière page quatre vers de plus que sur la page correspondante des trois autres. Le Tout en tout du temps, considérablement augmenté, a été réimprimé à la suite de la Carte géographique de la cour et autres galanteries, par Rabutin. Cologne , Pierre Michel (Hollande, à la sphère), 1668, pet. in-12. Lenoble l'a imité dans le dialogue de Mars et dela Paix (VEs prit d'Esope, octobre 1694).
3790Tragédie (la) de la royauté, jouée sur le théâtre de la France par le cardinal Mazarin, où les bons François verront que si cet insolent ministre n'a point entièrement ruiné la royauté, il a du moins pratiqué toutes les intrigues qu'on peut inventer pour la perdre.1651Sans Lieu313790. Tragédie (la) de la royauté, jouée sur le théâtre de la France par le cardinal Mazarin, où les bons François verront que si cet insolent ministre n'a point entièrement ruiné la royauté, il a du moins pratiqué toutes les intrigues qu'on peut inventer pour la perdre. (S. 1., 1651), 31 pages. Même pièce que le Manifeste de monsieur le coadjuteur de Paris, etc
3791Trahison (la) des Mazarins découverte par messieurs les Princes, pour introduire le Mazarin et son armée dans Paris.1652Paris83791 . Trahison (la) des Mazarins découverte par mes sieurs les Princes , pour introduire le Mazarin et son armée dans Paris. Paris, Jérôme Camus, 1652, 8 pages.
3792Trahison (la) du duc Charles tramée par le roi d'Angleterre et le cardinal de Rez (sic), coadjuteur de Paris, et découverte par monseigneur le duc de Beaufort, le dimanche 16 juin 1652.1652Paris73792. Trahison (la) du duc Charles tramée par le roi d'Angleterre et le cardinal de Rez (sic), coadjuteur de Paris , et découverte par monseigneur le duc de Beaufort , le dimanche 16 juin 1652. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 7 pages. Il n'est pas dit un mot du cardinal de Retz dans tout le récit, qui d'ailleurs n'est rien moins qu'exact. On en a fait une sorte de traduction en vers sous le titre de : Triolet à faire le tacet sur le temps présent.
3793Trahisons (les) découvertes du Mazarin dans le conseil de la reine pour empêcher la conférence de messieurs les députés.1652Paris153793. Trahisons fies"! découvertes du Mazarin dans le conseil de la reine pour empêcher la conférence de messieurs les députés. Paris, Gilles de Halline, 1652, 1 5 pages. Même pièce que la Réponse à la 2" lettre des partisans du car dinal Mazarin, etc.
3794Trahisons (les) découvertes, ou le Peuple vendu.1649Sans Lieu73794. Trahisons (les) découvertes , ou le Peuple vendu. (S. l., 1649), 7 pages. Invectives violentes contre le Parlement, la reine, que l'auteur menace du sort de Brunehaut, le prince de Condé, le prince de Conty, le duc de Longueville et le duc d'Elbeuf, « qui a ferré la mule au peuple de Paris. >> Pendant les conférences de Ruel . J'en ai vu une autre édition plus belle, de 12 pages, portant sur le titre : et le peuple, etc., au lieu de ou le peuple, Dédiez à monseigneur le duc de Beaufort, et la date de 1649. Le pamphlet y est augmenté d'une strophe sur le coadjuteur, et suivi de huit couplets d'une chanson assez spirituelle contre le prince de Conty, le duc de Beaufort, le duc de Longueville, les enfants du duc d'Elbeuf, le duc de Bouillon et le maréchal de Lamothe , qui «... A pillé Paris Comme il a fait Cardonne. »
3795Trahisons (les) du cardinal Mazarin, descouvertes par M. le Prince, envoyées aux bons bourgeois de Paris, sur son prétendu retour en France.1651Bordeaux73795. Trahisons (les) du cardinal Mazarin, descouvertes par M. le Prince , envoyées aux bons bourgeois de Paris, sur son prétendu retour en France. Bourileaux, Guill. Lacour, 1651, 7 pages. Pendant le voyage de Guyenne.
3796Traité de l'ancienne dignité royale et de l'institution des rois.Sans DateSans Lieu203796. Traité de l'ancienne dignité royale et de l'insti tution des rois. (S. 1. n. d.), 20 pages. Rare. C'est la doctrine des rois semblables à Dieu et absolus comme lui.
3797Traité de paix de l'âme avec son dieu, dédié à monseigneur le duc de Beaufort, duc et pair de France, propre à ce saint temps.1649Paris83797. Traité de paix de l'âme avec son dieu, dédié à monseigneur le duc de Beaufort, duc et pair de France, propre à ce saint temps. Paris, Jacques Langlois, 1649, 8 pages. Sujet de piété que je ne mêle aux pamphlets de la Fronde , qu'à cause de la dédicace.
3798Traité de paix entre Sa Majesté Catholique et les sieurs Etats généraux des provinces unies des Pays-Bas.1649Paris323798. Traité de paix entre Sa Majesté Catholique et les sieurs Etats généraux des provinces unies des Pays-Bas. Jouxte la copie imprimee à Bruxelles. Paris , Jean du Crocq, 1649, 32 pages. Daté de Munster, le 30 janvier 1648.
3799Traité et articles de paix entre les couronnes de France et d'Espagne, exhibés à Munster par monseigneur le duc de Longueville et messieurs les comtes d'Avaux et Servient (sic), ambassadeurs et plénipotentiaires du roi très-chrétien ès années 1646 et 1647.1650Paris273799. Traité et articles de paix entre les couronnes de France et d'Espagne, exhibés à Munster par monsei gneur le duc de Longueville et messieurs les comtes d'Avaux et Servient (sic), ambassadeurs et plénipo tentiaires du roi très-chrétien ès années 1646 et 1647. Paris, veuve J. Guillemot, 1650, 27 pages. C'est le projet dé traité sans réflexions ni commentaires.
3800*Traité que tuer un tyran n'est pas un meurtre, par Marigny.Sans DateSans Lieunan3800*. Traité que tuer un tyran n'est pas un meurtre, par Marigny. Guy Patin, Lettres, t. I", p. 406.
3801Tranquillité (la) publique rétablie à Paris par l'heureux retour de la paix, envoyée du ciel à la France, contre les faux bruits semés au préjudice de l'honneur de Sa Majesté et de la tranquillité publique, discours moral et politique dédié au roi.1649Sans Lieu463801. Tranquillité (la) publique rétablie à Paris par l'heureux retour de la paix , envoyée du ciel à la France , contre les faux bruits semés au préjudice de l'honneur de Sa Majesté et de la tranquillité publique, discours moral et politique dédié au roi. (S. 1., 1649), 46 pages. Cette pièce, qui commence par une amplification souvent niaise des sentiments de reconnaissance des Parisiens, finit par un récit intéressant de la mort de Louis XIII et du lit de justice où Louis XIV prit possession publique de la couronne.
3802Transport (le) et les pleurs du Hiérémie anglois sur les misères du siècle, en vers burlesques.1649Paris83802. Transport (le) et les pleurs du Hiérémie anglois sur les misères du siècle , en vers burlesques. Paris, Claude Morlot , 1649 , 8 pages.
3803Travaux (les) de messieurs du Parlement pour le bien de la France, tant en la conférence qu'en plusieurs autres occasions, dédiés à nosdits seigneurs, par G. T. L.1649Paris83803. Travaux (les) de messieurs du Parlement pour le bien de la France , tant en la conférence qu'en plu- llfe F 1(5') sieurs autres occasions, dédiés à nosdits seigneurs, par G. T. L. Paris, Thomas La Carrière, 1649, 193 (<,5) 7^T pages. Insignifiant, mais rare. T -
3804Trente-cinq anagrammes sur l'auguste nom de Sa Majesté très-chrétienne, Louis quatorzième du nom, roi de France et de Navarre. Le sujet des anagrammes: L'absence inopinée du roi et l'affliction des bons François sont fort aimés de Dieu; et ce qu'ils doivent faire pour se conserver cet amour divin, venir au-dessus de leurs entreprises militaires et de leur entier soulagement.1649Paris113804. Trente-cinq anagrammes sur l'auguste nom de v Sa Majesté très-chrétienne, Louis quatorzième du nom , roi de France et de Navarre. Le sujet des anagrammes : L'absence inopinée du roi et l'affliction des bons François à cette occasion ; que les bons François sont fort aimés de Dieu ; et ce qu'ils doivent faire pour se conserver cet amour divin, venir au- dessus de leurs entreprises militaires et de leur en tier soulagement. Paris, François Noël, 1649, 11 pag. J. Douet, E. S. D. R. (écuyer sieur de Romcroissant). Seconde édition augmentée des Anagrammes sur l'auguste nom de Sa Majesté Très- Chrétienne, etc.
3805Très-cher sieur, dans la nécessité présente, etc.,1649Paris13805. Très-cher sieur, dans la nécessité présente, etc., 1 page. Lettre circulaire du parlement de Bordeaux aux gentilshommes de la Guyenne, sous la date du août 1649. On lit au bas la si gnature de De Laroche.
3806Très-dévotes (les) litanies de la paix, pour implorer dévotement le secours du ciel, tirées de l'Écriture sainte.1649Paris83806. Très-dévotes (les) litanies de la paix, pour implo rer dévotement le secours du ciel, tirées de l'Écri ture sainte. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pages in-12. Très-rare.
3807Très-humble et chrétienne remontrance à la reine régente sur les malheurs présents de l'État.1649Paris143807. Très-humble et chrétienne remontrance à la reine régente sur les malheurs présents de l'État. Paris, Jacques Langlois, 1649, 14 pages. Même pièce que les Nouvelles remontrances à la reine régente sur le gouvernement de TEtat; mais c'est ici la bonne édition, la seule qui ait été faite avec le concours de l'auteur.
3808Très-humble (la) et véritable remontrance de nos seigneurs du Parlement pour l'éloignement du cardinal Mazarin, présenté (sic) au roi étant à Sully par nos seigneurs les députés.1652Paris203808. Très-humble (la) et véritable remontrance de nos seigneurs du Parlement pour l'éloignement du cardi nal Mazarin, présenté (sic) au roi étant à Sully par nos seigneurs les députés. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 20 pages. Avec permission des députes. On trouvera plus loin la Très-humble remontrancefaite au roi... contre le retour du cardinal Mazarin, publiée également par Jacob Chevalier, mais en 7 pages seulement. Le texte authentique est, je crois, celui qui porte pour titre : Très-humbles remontrances par écrit, etc.
3809Très-humble remerciement, fait au roi et à la reine régente par les bourgeois et habitants de Paris, du bon traitement qu'ont reçu à Saint-Germain nos seigneurs les députés du Parlement, avec supplication très-humble de ramener le roi à son palais royal.1649Paris63809. Très-humble remerciement, fait au roi et à la reine régente par les bourgeois et habitants de Paris , du bon traitement qu'ont reçu à Saint-Germain nos Hfc. F. 4(4fe) seigneurs les députés du Parlement, avec supplication très-humble de ramener le roi à son palais royal. Paris , Pierre Sévestre , 1649 , 6 pages.
3810Très-humble remontrance à la reine régente par messieurs du Parlement de Paris en faveur des Parlements de Bordeaux et de Provence, sur le sujet des désordres qui sont ès dites provinces, prononcée par M. le président de Novin, le 25ᵉ jour d'octobre 1649.1649Paris83810. Très-humble remontrance à la reine régente par messieurs du Parlement de Paris en faveur des Parle ments de Bordeaux et de Provence, sur le sujet des désordres qui sont èsdites provinces, prononcée par M . le président de Novion , le 25e jour d'octobre C' 1649. Paris , Jean Dédin, 1649, 8 pages. Il y a une édition de Bordeaux , Mtfngiron Mil langes, 1649, 8 pages.
3811Très- humble remontrance à nos seigneurs du Parlement pour les cardinaux françois en faveur du clergé de France.1651Paris283811. Très- humble remontrance à nos seigneurs du Parlement pour les cardinaux françois en faveur du clergé de France. Paris, 1651, 28 pages. Rare. L'auteur dit que trois cent-soixante et tant de cardinaux ont contribué au bon gouvernement de la France ; mais il ne les nomme pas. Son opuscule vaut pourtant mieux que la Réponse aux moyens allégués en la remontrance, etc.
3812Très -humble remontrance d'un gentilhomme bourguignon à monsieur le prince de Condé, avec la réponse de l'écho de Charenton aux plaintes de la france.1649Paris83812. Très -humble remontrance d'un gentilhomme bourguignon à monsieur le prince de Condé , avec la (- J réponse de l'écho de Charenton aux plaintes de la Vat ft.lî, France. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages. 95(47) La remontrance est en prose ; puis viennent un sonnet sur le même sujet, deux épigrammes contre Mazarin, les réponses de l'é cho et une troisième épigramme contre Mazarin à monsieur le duc de Beaufort, protecteur du peuple affligé.
3813Très-humble remontrance des bons bourgeois de Paris à nos seigneurs du Parlement, sur le sujet de leur première assemblée après le retour des députés.1652Paris153813. Très-humble remontrance des bons bourgeois de Paris à nos seigneurs du Parlement, sur le sujet de leur première assemblée après le retour des députés. Paris, Jacques Le Rouge , 1652 , 1 5 pages. La première assemblée dont il s'agit, est du 27 juin. Elle eut lieu dans le jardin du palais d'Orléans. Les bons bourgeois demandent qu'on chasse les Mazarins et les Corinthiens. Ils désignent déjà Menardeau-Champré, le président de Novion, Sévin, Doujat, etc. Us disent que la reine a fait jurer au roi, en sortant de la com munion, « qu'il protégeroit le Mazarin tant qu'elle auroit des bras pour le défendre, du sang pour répandre, de la terre pour mettre sous ses pieds. »
3814Très-humble remontrance du Parlement au roi et à la reine régente.1649Paris163814. Très-humble remontrance du Parlement au roi et à la reine régente. Paris, par les imprimeurs et | fe> r- ' " v. g (f % libraires ordinaires du roi, 1649, 16 pages. Signée et datée du 21 janvier. i La loi fondamentale de la monarchie veut qu'il n'y ait qu'un maître en titre et en fonction ; de sorte qu'il est toujours honteux au prince, et dommageable aux sujets , qu'un particulier prenne trop de part à son affection ou à son autorité , celle-là devant être communiquée à tous, et celle-ci n'appartenant qu'à lui seul. » Il en existe une autre édition de 32 pages, en gros caractères, chez les mêmes imprimeurs ; mais la remontrance n'y est pas si gnée; une autre de lôpages in-12, s. 1. n. d.; et une autre encore I lv> de Rouen, par les imprimeurs de la cour, pans cette dernière, la Remontrance est suivie de la Lettre de l'archiduc Léopold au Par lement, de ses Propositions et de diverses pièces. Guy Patin dit qu'on en attribuait la rédaction au président Le Coigneux. (lettre du 27 janvier 1649 à Charles Spon, p. 146 du I,r volume.)
3815Très-humble remontrance du Parlement de Bordeaux au roi, sur le sujet de la retraite de monsieur le Prince en sou gouvernement.1651Sans Lieu303815. Très-humble remontrance du Parlement de Bor deaux au roi, sur le sujet de la retraite de monsieur le Prince en sou gouvernement. ( S. 1., 1651 ), 30 pag. Signé Suau.
3816Très-humble remontrance du Parlement de Provence au roi, sur le gouvernement de monsieur le comte d'Alais.1649Sans Lieu273816.. Très-humble remontrance du Parlement de Provence au roi , sur le gouvernement de monsieur le comte d'Alais. (S. 1., 1649.) Du mois de juillet 1649. On n'en compte pas moins de trois éditions, la première de 27 pages , la seconde de 29 , la troisième de 39. Les partisans du comte d'Alais y ont répondu par VExamen de la très-humble remontrance, etc.
3817Très-humble remontrance faite à monsieur le prince de Condé, sur les affaires présentes.1652Sans Lieu153817. Très-humble remontrance faite à monsieur le prince de Condé, sur les affaires présentes. (S. 1.), 1652 , 15 pages. Rare. Signé La R. •. La même jalousie qu'un mari doit avoir pour sa femme, disoit la reine-mère Catherine de Médicis à un qui fut depuis un des Seize de la Ligue, un souverain la doit avoir de l'autorité que Dieu lui a donnée. » « Pourtant Dieu ne veut pas qu'on se rebelle en façon quel conque contre son souverain, de quelque condition qu'il puisse être. Que si Sa Majesté nous traite avec injustice, cet adorable seigneur veut qu'on s'adresse à lui pour en avoir raison, en cas que le roi ne la veuille pas faire. C'est là tout le droit que les sujets peuvent prétendre contre leurs princes ; et c'est là où ils peuvent chercher la vengeance des tyrannies qu'ils exercent sur leurs per sennes. Encore si nous en jugeons exactement sans passion, nous verrons que nous sommes bien plus obligés, selon Dieu, de prier pour eux que de susciter sa divine majesté à lancer les carreaux de son indignation sur ces tètes couronnées. »
3818Très-humble remontrance faite au roi dans la ville de Compiègne, par un jeanséniste (sic) touchant la paix.1652Paris83818. Très-humble remontrance faite au roi dans la ville de Compiègne, par un jeanséniste (sic) touchant la paix. Paris, 1652, 8 pages.
3819Très-humble remontrance faite au roi et à la reine, par deux députés de Bordeaux, sur les ruines et désordres de la province de Guyenne.1649Sans Lieu63819. Très-humble remontrance faite au roi et à la reine, par deux députés de Bordeaux, sur les ruines et dé sordres de la province de Guyenne. (S. 1., 1649), 6 pages. On sait qu'en 1649 les députés de Bordeaux ne furent reçus ni par le roi ni par le Parlement. Ce titre est donc faux. Le pamphlet n'en reste pas moins rare.
3820Très-humble remontrances (sic) faite au roi et à la reine par messieurs les gens du roi, députés de la cour du Parlement pour le traité de la paix.1652Paris73820. Très-humble remontrances (sic) faite au roi et à la reine par messieurs les gens du roi, députés de la cour du Parlement pour le traité de la paix. Paris, Claude Leroy, 1652, 7 pages. Ce titre est faux. C'est la Harangue faite au roi par monsieur Fournier, etc.
3821Très-humble remontrance faite au roy et à la reyne par Mgr. l'évesque d'Angers, sur les actes d'hostilités, sacriléges, violements et incendies commis par les troupes du mareschal d'Hocquincourt, dans plusieurs lieux de son diocèse, et singulièrement ès environs de la ville d'Angers.1652Paris153821 . Très-humble remontrance faite au roy et à la reyne par Mgr. l'évesque d'Angers, sur les actes d'hostilités, sacriléges, violements et incendies com mis par les troupes du mareschal d'Hocquincourt, dans plusieurs lieux de son diocèse, et singulièrement ès environs de la ville d'Angers. Paris , Salomon De- lafosse, 1652, 15 pages. C'est une pièce de la minorité de Louis XIII, composée à l'occa sion de la drôlerie du pont de Cé. On en a fait, probablement aussi en 1652, une autre édition sous le titre de : Très-humble remontrance faite au Roipar monseigneur l'évéquc d'Avranches, etc.
3822Très-humble remontrance faite au roi par messieurs les députés du Parlement de Paris, contre le retour du cardinal Mazarin.1652Paris73822. Très-humble remontrance faite au roi par mes sieurs les députés du Parlement de Paris, contre le retour du cardinal Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1652 , 7 pages. On lit sur le titre d'un exemplaire qui est à la bibliothèque de Sainte-Geneviève, d'une écriture du temps : 3 janvier 1652. Mais à cette date il n'y a pas eu de remontrance ; et, en effet, je ne crois pas à l'authenticité du texte de Chevalier. Le parlement y dit du prince de Coudé : « S'il a pu être criminel durant quatre ou cinq mois, le retour du cardinal lui ramène son innocence. » C'est d'un pamphlétaire, cela, et non d'une cour de justice. Voir les Très-humbles remontrances par écrit, etc.
3823Très-humble remontrance faite au roi par monseigneur l'évêque d'Avranches, sur les actes d'impiété, sacrilége, voleries et violements qui se commettent tous les jours ès environs de la ville de Paris, depuis l'arrivée de Sa Majesté à Saint-Germain-en-Laye.Sans DateParis153823. Très-humble remontrance faite au roi par mon seigneur l'évêque d'Avranches , sur les actes d'impiété, sacrilége, voleries et violements qui se commettent tous les jours ès environs de la ville de Paris , depuis l'arrivée de Sa Majesté à Saint-Germain-en-Laye. Paris, Sans Date, 15 pages. Même pièce que la Très-humble remontrance faite au roy et à la reyne par monseigneur l'èvéque aV Angers, etc. En la réimprimant, on y a intercalé quelques mots qui peuvent se rapporter à Mazarin, qui n'est pourtant nommé nulle part ; mais on a laissé partout le nom de la ville d'Angers.
3824Très-humble remontrance faite au roi par monseigneur l'évêque de Poitiers, sur les approches du cardinal Mazarin.1652Sans Lieu183824. Très-humble remontrance faite au roi par mon seigneur l'évêque de Poitiers, sur les approches du cardinal Mazarin. (S. 1., 1652), 18 pages. Rare. Il est évident que l'évêque de Poitiers n'a ni écrit ni prononcé cette remontrance.
3825Très-humble supplication faite à monseigneur le garde des sceaux par un Provençal qui a servi le roi sous les ordres de M. le comte d'Ales, au (sic) derniers mouvements de Provence, demandant les évocations.Sans DateSans Lieu73825. Très-humble supplication faite à monseigneur le garde des sceaux par un Provençal qui a servi le roi sous les ordres de M. le comte d'Ales, au (sic) derniers mouvements de Provence, demandant les évocations. (S. 1. n. d.), 7 pages. Parlement, — parle, ment.
3826Très-humble (la) supplication faite au roi par messieurs de la ville de Lyon, pour lui montrer le tort que le cardinal Mazarin cause à son autorité royale, étant ennemi de l'État. Présenté au roi par deux gentilhommes lyonnois.1652Paris83826. Très-humble (la) supplication faite au roi par ' messieurs de la ville de Lyon , pour lui montrer le tort que le cardinal Mazarin cause à son autorité royale , étant ennemi de l'État. Présenté au roi par deux gentilshommes lyonnois. Jouxte la copie imprimée à Lyon, Paris, 1652, 8 pages. Rare. Je ne crois pas plus à la copie de Lyon qu'à l'authenticité de la pièce.
3827Très-humbles (les) remerctments des bourgeois de Paris à Mademoiselle, pour nous avoir procuré la paix.1649Paris73827. Très-humbles (les) remerctments des bourgeois p- . (q) de Paris à Mademoiselle , pour nous avoir procuré la paix. Paris , Antoine Quenet, 1649, 7 pages.
3828Très-humbles remontrances de la province de Guyenne au roi.1649Paris203828. Très-humbles remontrances de la province de Guyenne au roi. Paris, Pierre Variquet, 1649, 20 pages. C'est une de ces pièces qu'on ne se procure pas aisément pour une collection, dont on ne veut pas pour un choix.
3829*Très-humbles remontrances de M. le comte d'Alais, 1649.1649Sans Lieunan3829 *. Très-humbles remontrances de M. le comte d'Alais, 1649. Bib. hist., 23013. Il faut lire très-probablement : Sur le gouvernement de monsieur le comte d'Alais. Les princes et les gouverneurs n'employaient pas la forme des remontrances.
3830Très-humbles remontrances des députés du Parlement de Provence au roi et à la reine régente.1651Sans Lieu113830. Très-humbles remontrances des députés du Par lement de Provence au roi et à la reine régente. (S. 1., 1651 ), 11 pages. Même pièce que les Remontrances faites au roi et h la reine ré gente par monsieur le président de Gallifet, etc.
3831Très-humbles (les) remontrances des trois Estats, présentées à sa majesté pour la convocation des Estats généraux. C'est l'adieu du sieur de Sandricourt.1652Paris203831 . Très-humbles (les) remontrances des trois Estats, présentées à sa majesté pour la convocation des. Estats généraux. C'est l'adieu du sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 20 pages. C'est le pamphlet de Sandricourt le plus connu et qui mérite le plus de l'être.
3832Très-humbles remontrances du Parlement de Bourdeaux au roy et à la reyne régente, sur les mouvements de la province de Guyenne et de la ville de Bourdeaux.1650Bordeaux223832. Très-humbles remontrances du Parlement de Bourdeaux au roy et à la reyne régente , sur les mouvements de la province de Guyenne et de la ville de Bourdeaux. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1650, 22 pages. « Leues et arrestées à Bourdeaux en parlement, le 23e jour d'août 1650. »
3833Très-humbles remontrances du Parlement de Normandie, au semestre de septembre, au roi et à la reine régente.1649Paris263833. Très-humbles remontrances du Parlement de Normandie, au semestre de septembre, au roi et à la reine régente. Paris, Antoine Estienne, 1649, 26 pages. Quoique supprimées par arrêt du 27 septembre, elles n'en sont pas plut, rares ; mais aussi elles n'en sont pas moins dignes d'at tention. . Antoine Estienne en a donné une autre édition en 38 pages. Voir V Arrêt de la cour de Parlement contre le libelle intitulé : Très- humbles remontrances, etc. (24 et 27 septembre).
3834Très-humbles remontrances du Parlement de Tholose faites au roi contre le retour du cardinal Mazarin, et pour la surséance de la déclaration de Sa Majesté contre monsieur le Prince.1652Paris83834. Très-humbles remontrances du Parlement de Tholose faites au roi contre le retour du cardinal Mazarin , et pour la surséance de la déclaration de L . Sa Majesté contre monsieur le Prince. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Datées de Toulouse le 1" mars, et signées de Malenfant. Elles ont été publiées dans le Journal du Parlement , audience du 21 mars.
3835Très-humbles remontrances faites au Parlement par les bourgeois de Paris, sur l'état présent des affaires.1652Paris163835. Très-humbles remontrances faites au Parlement par les bourgeois de Paris, sur l'état présent des affaires. Paris, J. Guillemot, 1652, 16 pages. Rare. * Il faut nécessairement que la justice régne en quelque endroit du royaume. Nous demeurons d'accord que le roi en est le chef; mais comme il peut être prévenu ou par la foiblesse naturelle des hommes ou par les mauvais conseils , nos pères ont voulu que sa volonté fût toujours mesurée par les lois. C'est cela seul qui com pose son serment; c'est la loi de son investiture. »
3836Très-humbles remontrances faites au roi dans son avènement en sa majorité, sur les désordres de l'État et rétablissement d'un premier ministre.1651Paris243836. Très-humbles remontrances faites au roi dans son avènement en sa majorité , sur les désordres de l'État et rétablissement d'un premier ministre. Paris, André Chouqueux, 1651, 24 pages. « Le ministériat est un venin doux et lent qui corrompt les par ties les plus saines de l'État, un charme trompeur pour le peuple, un piége tendu à la royauté. »
3837Très-humbles remontrances faite (sic) au roi et à la reine par madame et madamoiselle de Longueville, pour la liberté de messieurs les Princes.1651Paris73837. Très-humbles remontrances faite (sic) au roi et à la reine par madame et madamoiselle de Longue- ville , pour la liberté de messieurs les Princes. Paris, 1651 , 7 pages. Pauvre amplification sur la clémence.
3838Très-humbles remontrances faites au roi et à la reine, sur les mouvements de la province de Guyenne et de la ville de Bordeaux.1651Sans Lieu1723838 *. Très-humbles remontrances faites au roi et à la reine, sur les mouvements de la province de Guyenne' et de la ville de Bordeaux. Mém. secrets de la cour de France, t. II, p. 172. C'est un des sous-titres de la suite du Journal des assemblées du Parlement, etc., 1651.
3839Très-humbles remontrances faites au roi par les députés de la province de Guyenne, pour lui demander la paix.1650Sans Lieu313839. Très-humbles remontrances faites au roi par les députés de la province de Guyenne, pour lui demander la paix. (S. 1.), 1650, 31 pages. Il me répugne de croire que ces lieux communs de morale aient été débités devant le roi. Je ne le crois pas. << Bien user de ses intentions. »
3840Très-humbles remontrances faites par écrit à Son Altesse Royale, dans son palais, par un grand nombre de notables bourgeois de Paris, mardi dernier 2 avril 1652, sur leurs résolutions touchant les approches du cardinal Mazarin avec l'armée du roi pour bloquer Paris, et le bruit de l'arrivée de M. le Prince à Orléans pour l'empêcher, ensemble la requête, arrêt et motif qui ont obligé les frondeurs à procéder criminellement contre le ministre ressuscite.1652Paris243840. Très-humbles remontrances faites par écrit à Son Altesse Royale, dans son palais, par un grand nombre de notables bourgeois de Paris , mardi dernier 2 avril 1652, sur leurs résolutions touchant les approches du cardinal Mazarin avec l'armée du roi pour bloquer Paris, et le bruit de l'arrivée de M. le Prince à Orléans pour l'empêcher, ensemble la requête , arrêt et motif qui ont obligé les frondeurs à piocéder criminellement contre le ministre ressuscité. Paris, 1652, 24 pages. Rare, Un des crimes capitaux que le motif impute au cardinal , c'est d'avoir introduit la mode de se confesser aux théatins.
3841Très-humbles remontrances par écrit, faites et présentées au roi par messieurs du Parlement de Paris, en la ville de Sully-sur-Loire, contre le retour et pour l'éloignement ou la punition du cardinal Mazarin.1652Paris153841 . Très-humbles remontrances par écrit , faites et présentées au roi par messieurs du Parlement de Paris , en la ville de Sully-sur-Loire , contre le retour et pour " l'éloignement ou la punition du cardinal Mazarin. '"* -i^-"r<- Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 15 pages. Maximes que les remontrances imputent à Mazarin : « La bonne foi ne doit être en usage que parmi les marchands. » « L'honnête homme n'est pas esclave de sa parole. » « U n'y a pas de danger de mentir, pourvu que le mensonge ne soit découvert qu'après qu'il a réussi. » Il est remarquable que ces maximes sont devenues plus tard le texte de toutes les déclamations des pamphlétaires étrangers , des pamphlétaires réfugiés surtout, contre Louis XIV. Les Remontrances se trouvent dans le Journal du Parlement, au dience du 23 mars. On a publié pourtant une autre version sous le titre de la Très- humble et véritable remontrance, etc.
3842Très-humbles (les) supplications du maréchal d'Hocquincourt à monseigneur le prince de Condé, après la bataille (de Bleneau), et la réponse qui lui a été faite, ensemble les reproches de ce maréchal au maréchal de Turenne, sur la conduite de ses troupes au combat.1652Paris83842. Très-humbles (les) supplications du maréchal d'Hocquincourt à monseigneur le prince de Condé, après la bataille (de Bleneau), et la réponse qui lui a été faite , ensemble les reproches de ce maréchal au maréchal de Turenne, sur la conduite de ses troupes au combat. Paris, André Chouqueux, 1 052, 8 pages. Rare.
3843Trêve (la) accordée et signée entre le roi et Son Altesse Royale, avec les ordres donnés pour la marche de son armée.1652Paris73843. Trêve (la) accordée et signée entre le roi et Son Altesse Royale , avec les ordres donnés pour la marche de son armée. Paris, Laurent Toussaint, 1652, 7 pag. L'auteur annonce positivement que la trêve a été signée le 3 oc tobre. C'est un peu hardi. On n'a pas osé aller jusque-là dans la pièce suivante :
3844Trêve (la) arrêtée entre le roi et Son Altesse Royale, pour la conclusion de la paix , et ce qui s'est passé sur ce sujet, avec l'éloignement des troupes qui sont aux environs de Paris.1652Paris73844. Trêve (la) arrêtée entre le roi et Son Altesse Royale, pour la conclusion de la paix , et ce qui s'est passé sur ce sujet , avec l'éloignement des troupes qui sont aux environs de Paris. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pag. Le secret de cette double publication, c'est que les colonels de la milice devaient être reçus par le roi à Saint-Germain. La Fronde espérait les retenir.
3845Trictrac(le) de la cour.1652Sans Lieu33845. Trictrac(le) dela cour. (S. 1., 1652), 3 pages. Wio^PV Rare. Vet r-< • .>- -& ' Il y a de l'esprit, et surtout de l'insolence. Le duc de Guise : « Si je sors de mon coin , je serai un Jean de retour. » Mazarin : « J'ai fait mon plein ; mais je ne puis passer sans bonheur. » Le Parlement : « Nous sommes en chemin de gagner le tour de bredouille. » Ce pamphlet a été réimprimé dans le VIe volume des Mémoires du cardinal de Retz. Genève, Fabry, 1777, in-8°.
3846Triolets à faire le Tacet sur le temps présent.1652Paris83846. Triolets à faire le Tacet sur le temps présent. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 8 pages. Rare. C'est la Trahison du duc Qiarlcs, etc., mise en triolets.
3847Triolets à la mode sur la paix, faits dans la Pomme de pin, pour l'heureux retour du roi à Paris.1649Paris113847. Triolets à la mode sur la paix, faits dans la Pomme de pin, pour l'heureux retour du roi à Paris. Paru, Denys Langlois , 1649, 11 pages. Quelques exemplaires sont intitulés Triolets nouveaux sur la paix-
3848Triolets (les) d'Apollon et des neuf Muses.1650Paris83848. Triolets (les) d'Apollon et des neuf Muses. Paris, François Noël, 1650, 8 pages.
3849Triolets (les) de Bourdeaux.1649Sans Lieu73849. Triolets (les) de Bourdeaux. ' (S. 1.), 1649, 7 pages. Rares et plaisants.
3850Triolets de joie chantés par Paris, pour chasser la mélancolie. Première partie.1649Paris83850. Triolets de joie chantés par Paris, pour chasser la mélancolie. Première partie. Parts, Denys Langlois, 1649, 8 pages. Gais, spirituels et rares. Y a-t-il une seconde partie? Blinder à Gaston — boire à sa santé. Le titre est ainsi changé dans le Nouveau siècle de Louis XIV, I" vol., p., 247 : Retour du roi à Paris; triolets pour chasser la mé lancolie. La pièce n'est pas complète.
3851Triolets (les) de la cour.1649Paris103851 . Triolets (les) de la cour. Paris, N. Bessin, 1649, 1 0 pages. Rare. ||&É12.(52 Ils ont paru peu après le départ du roi ; car l'auteur dit à la reine : Revenez vite sur vos pas La livre de pain vaut cinq sols ; Et si ce n'est pas du gonesse Le moyen de vivre à Paris , Puisqu'on n'y mange plus de trufles (tic). Il y en a qui sont spirituels et bien tournés.
3852Triolets (les) de la cour à l'arrivée de Mazarin.1652Sans Lieu73852. Triolets (les) de la cour à l'arrivée de Mazarin. (S. 1.), 1652, 7 pages. Je n'en connais ni de plus rares ni de plus mauvais.
3853Triolets (les) de Mazarin sur le sujet de sa fuite.1651Anvers83853. Triolets (les) de Mazarin sur le sujet de sa fuite. Sur la copie imprimee à Anvers, 1651 . Deux parties, de 8 pages chacune. La seconde est intitulée : le Caresme de Mazarin , ou la Suite des triolets. Sautreau de Marsy n'a reproduit que la première partie sous le titre de : Triolets sur la fuite de Mazarin. Çl" vol., p. 310 du Nouveau siècle de Louis XIV.)
3854Triolets de Paris.1649Sans Lieu83854. Triolets de Paris. (S. 1.), 1649, 8 pages. Ils ont été écrits après le siège de Cambrai, dont il y est dit que le cardinal Mazarin voulait être archevêque. On peut voir à ce sujet une anecdote racontée par Brienne le jeune dans ses Mé moires, page 97 du IIe volume.
3855Triolets de Saint-Germain.1649Sans Lieu83855. Triolets de Saint- Germain. (S. 1.), 1649, 8 pages. Les meilleurs sans contredit, mais non les plus rares. Le titre commun sous lequel ils sont réunis, n'est qu'un caprice ou un calcul de l'imprimeur ; car ils n'ont été faits ni à Saint-Germain ni pour Saint-Germain. Il y en a contre le maréchal de Guiche et contre le comte de Maure, contre le duc d'Elbeuf et contre le ma réchal de La Meilleraye. Tallemant des Réaux nous apprend dans VHistcriette du comte et de la comtesse de Maure (page 337 de son IIe volume), que les deux triolets : « Je suis d'avis de batailler, etc. » « Buffle à manches de velours noir, etc. » ont été faits par Bachaumont. Celui-ci : a C'est un tigre affamé de sang , etc. * est du prince de Condé. On sait qu'ils se trouvent tous trois dans les Mémoires de ma dame de Motteville, page 267, coll. Michaud. Tallemant des Réaux avait également recueilli un quatrième triolet contre le comte de Maure : « Le Maure consent à la paix , etc. » Si j'en crois Sautreau de Marsy, celui qui commence par : a Monseigneur le coadjuteur, » et le suivant : « Corinthien , c'est trop de chaleur, » sont tous deux de Marigny qui, au témoignage du cardinal de Retz, a également composé le triolet contre le duc d'Elbeuf : a Ce pauvre monseigneur d'Elbeuf. » Ce dernier fait partie des triolets connus sous le titre de : Mon sieur d'Elbeuf et ses enfants. Les deux pièces auxquelles ces trois triolets ont été empruntés, et qui ne paraissent pas avoir été imprimées pendant la Fronde, sont trop rares pour que je ne les reproduise pas ici : Sur le coadjuteur. Monsieur notre coadjuteur Vend sa crosse pour une fronde. Il est vaillant et bon pasteur, Monsieur notre coadjuteur. Sachant qu'autrefois un frondeur Devint le plus grand roi du monde , Monsieur notre coadjuteur Vend sa crosse pour une fronde. Monseigneur le coadjuteur Veut avoir part au ministère. On dit qu'il est fourbe et menteur, Monseigneur le coadjuteur. Le petit frère * avec la sœur * Seront fourbes; c'est chose claire. Monseigneur le coadjuteur Veut avoir part au ministère. Monseigneur le coadjuteur Est à la tète des cohortes. Comme un lion il a du cœur, Monseigneur le coadjuteur. En sortant il est en fureur ; Mais s'il faut regagner les portes , Monseigneur le coadjuteur Est à la teste des cohortes. Corinthien , c'est trop de chaleur. Vous avez l'esprit trop alerte. ' Le prince de Conty. 1 La duchesse de Longueville. Pour chapeau de rouge couleur, Corinthien , c'est trop de chaleur. Quand vous ne seriez pas pasteur, Il le faudrait de couleur verte. Corinthien , c'est trop de chaleur, Vous avez l'esprit trop alerte. Coadjuteur, qu'il te sied mal De nous exciter à la guerre. En faisant le brave à cheval , Coadjuteur, qu'il te sied mal. Tu devrais estre le canal Des grâces de Dieu sur la terre. Coadjuteur, qu'il te sied mal De nous exciter à la guerre. Monsieur d'Elbeufet ses enfants. Ce pauvre monseigneur d'Elbeuf , Qui n'avoit aucune ressource Et qui ne mangeoit que du bœuf , Ce pauvre monseigneur d'Elbeuf A maintenant un habit neuf Et quelques justes dans sa bourse ; Ce pauvre monseigneur d'Elbeuf Qui n'avoit aucune ressource. Monsieur d'Elbeuf et ses enfants Ont fait fous quatre des merveilles. Ils sont pompeux et triomphants , Monsieur d'Elbeuf et ses enfants. L'on dira jusqu'à deux mille ans Comme une chose sans pareilles : Monsieur d'Elbeuf et ses enfants Ont fait tous quatre des merveilles ' . * Ce triolet se trouve dans les Triolets de la cour. Il y est le dernier; mais on y remarque des variantes. Ainsi : Dans la guerre font des merveilles. Ont fait tous quatre des merveilles. Au lieu de : Et plus loin : On dira pendant deux cents ans , Gomme une chose nompaieille Ils se promènent , ces Césars , Tous chamarrés d'or par les rues. Oui , comme de petits dieux Mars , Ils se promènent , ces Césars. Alors qu'au milieu des hazards Nos braves ont leurs dagues nuet , Ils se promènent , ces Césars , Tous chamarrés d'or par les rues. Rentrez , bourgeois ; ne donnez pas. On a trop soin de votre vie. Monsieur d'Elbeuf ne le veut pas. Rentrez bourgeois ; ne donnez pas. Puisque vous remplissez ses plats Et rendez sa table garnie , Rentrez, bourgeois ; ne donnez pas. On a trop soin de votre vie. Un poete, peut-être Blot, a répondu par ce triolet qui est le seizième des Triolets de la cour. Vous et vos enfants , duc d'Elbeuf, Qui logez près de la Bastille , Valez tous quatre autant que neuf; Vous et vos enfants , duc d'Elbeuf. Le rimeur qui vous mit au bœuf, Méritoit quelque coup d'étrille. Vous et vos enfants , duc d'Elbeuf , Qui logez près de la Bastille. Sautreau de Marsy attribue encore à Marigny le triolet : a Qu'il fait beau voir nos généraux , etc. » et cet autre « Bon Dieu , le beau temps que c'estoit , etc. » Tous les triolets que je viens de citer, moins le quatrième, contre le comte de Maure, ont été réimprimés dans le Nouveau siècle de Louis XIV, t. I", p. 134, 135, 139, 1S1 et 229.
3856Triolets (les) du grand combat, Savoyard et Champagne.1649Paris83856. Triolets (les) du grand combat, Savoyard et Cham pagne. Paris, 1649, 8 pages.
3857Triolets du Palais-Royal envoyés au palais d'Orléans, avec la réponse du palais d'Orléans au Palais-Royal.1649Sans Lieu73857. Triolets du Palais-Royal envoyés au palais d'Or-léans, avec la réponse du palais d'Orléans au Palais- Royal. (S. 1.), 1649, 7 pages. Rares et mauvais.
3858Triolets du prince de Condé.1649Paris83858. Triolets du prince de Condé. Paris, 1649, 8 pages. C'est contre le prince de Condé qu'il faut lire.
3859Triolets (les) du temps, selon les visions d'un petit-fils du grand Nostradamus, faits pour la consolation des bons François et dédiés au Parlement.1649Paris113859. Triolets (les) du temps, selon les visions d'un petit-fils du grand Nostradamus , faits pour la conso-lation des bons François et dédiés au Parlement. Paris, Denys Langlois, 1649, 11 pages. Pendant la Conférence de Ruel. S'ils ne sont pas toujours aussi spirituels que les Triolets de Saint-Germain, ils sont plus soutenus. On les attribue à Jean Duval, qui a écrit en 1652 le Parlement burlesque de Pontoise. Cependant on y lit le second des triolets : Monsieur d'Elbeuf et ses enfants, qu'on a lus à l'article des Triolets de Saint- Germain, et que le cardinal de Retz dit dans ses Mémoires avoir été composés par Marigny sous son inspiration, et le premier, mais avec une variante importante , de ceux que Sautreau de Marsy attribue également à Marigny contre le duc de Bouillon. Sont-ce des erreurs du cardinal et du collecteur, des plagiats de Jean Duval, ou bien des fraudes de l'imprimeur? Je ne sais pas pourquoi Sautreau de Marsy n'a pas reproduit les deux triolets : Ilfaut remettre Charenton et Encor qu'on soit en carnaval dans le Nouveau siècle de Louis XIV, p. 153 du I" vol. Il en existe une édition (s. 1. n. d.), de 8 pages, dont voici le titre : Les triolets du temps , suivant les visions d'un petit-fils du grand Nostradamus. Le sixain qui les suit, sorte de dédicace au Parle ment, se trouve sur la huitième page.
3860Triolets nouveaux sur la paix, faits dans la Pomme de pin, pour l'heureux retour du roy.1649Paris73860. Triolets nouveaux sur la paix, faits dans la Pomme de pin, pour l'heureux retour du roy. Paris, Denys Langlois, 1649, 7 pages. Voyez Triolets à la mode sur la pair.
3861Triolets pour le temps présent.1650Paris73861. Triolets pour le temps présent. Paris, Claude Boudeville, 1650, 7 pages. « On a vu passer le guichet Un ours, un renard et un singe. » C'est la prison des princes. Aussi l'auteur s'écrie : « Vive Louis ! vive Beaufort ! Vive Mazarin et la Fronde ! » Deux éditions. Elles diffèrent seulement par la vignette placée sur le titre.
3862Triolets prophétiques sur la naissance du prince duc de Valois.1650Paris13862. Triolets prophétiques sur la naissance du prince duc de Valois. Paris, Pierre Dupont, 1650, 1 1 pages. Fort pauvres, mais rares. « Moulinié , faites prornptement Un air gai sur cette naissance. »
3863Triolets royaux du roi, de la reine, du duc d'Anjou, sur le bon succès de leur voyage (en Normandie).1650Paris73863. Triolets royaux du roi, de la reine, du duc d'An jou, sur le bon succès de leur voyage (en Normandie). Paris, David Beauplet, 1650, 7 pages.
3864Triolets ( les ) royaux présentés à Leurs Majestés sur leur retour à Paris.1649Paris83864. Triolets ( les ) royaux présentés à Leurs Majestés sur leur retour à Paris. Paris, Alexandre Lesse- lin, 1649. Trois parties, de 8 pages chacune. La troisième est intitulée : Seconde suite des triolets royaux, etc.
3865Triolets sur Cambrai.1649Sans Lieu73865. Triolets sur Cambrai. (S. 1.), 1649, 7 pages. Ici l'auteur va plus loin que celui des Triolets de Paris , et pré tend que le cardinal était déjà duc de Cambrai. « Cambrai , si tu te fusses rendu Aux armes de son éminence , Paris sans doute étoit perdu.... Je crois même qu'il eût vendu Le reste de toute la France. »
3866Triolets sur la conférence tenue à Ruel.1649Sans Lieu123866. Triolets sur la conférence tenue à Ruel. (S. 1.), 1649, 12 pages. Il y a des exemplaires qui portent : sur la conférence de Ruel. Ce sont les triolets que Sautreau de Marsy a intitulés : Accom modement conclu dans la conférence tenue à Ruel (page 212 du Ier vol. du Nouveau siècle de Louis XIF).
3867Triolets sur la France métamorphosée.1649Sans Lieu63867. Triolets sur la France métamorphosée. (S. 1.), 1649, 6 pages. a Jadis dedans le Parlement N'étoient que des personnes nobles ; Et pas un n'étoit ignorant... A présent tout est confondu ; La plupart sont des particelles
3868Triolets sur la jonction des princes pour la déroute des Mazarins.1652Paris73868. Triolets sur la jonction des princes pour la dé route des Mazarins. Paris, Nouel Le Poultier (sic) , 1852, 7 pages. Mauvais et rare.
3869Triolets sur la mode de la paille qui court.1652Paris73869. Triolets sur la mode de la paille qui court. Paris, Nicolas Lerrein , 1652 , 7 pages.
3870Triolets sur le désir que les Parisiens ont de revoir le roi.1649Sans Lieu83870- Triolets sur le désir que les Parisiens ont de re lit F- 'H2'*/ voir le roi. (S. 1.), 1649, 8 pages.
3871Triolets sur le tombeau de la galanterie et sur la réforme générale.1649Sans Lieu243871 . Triolets sur le tombeau de la galanterie et sur la lit F- 1 4- (4-2) réforme générale. (S. 1.), 1649, 24 pages. Ils ont été publiés dans le Nouveau siècle de Louis XIV, p. 197 V du I" vol., sous le titre réduit de : le Tombeau de la galanterie, triolets.
3872Triolets sur le ton royal pour la conférence de Ruel.1649Paris83872. Triolets sur le ton royal pour la conférence de Ruel. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages. T 1 I V (M) * DiteS' madame ; je le veUX' C'est là d'un roi le vrai langage. » Bien médiocres
3873Triomphe (le) de l'innocence manifesté par la destruction des impostures et faux bruits qu'ont semé les partisans du cardinal Mazarin contre l'intégrité de monseigneur le Prince, avec les faibles raisons par lesquelles ils tachoient de déguiser leur médisance, pour rendre sa conduite odieuse et suspecte, que l'auteur montre ne pouvoir subsister sans que le prince eût manqué à toutes sortes de bonnes maximes.1651Paris593873. Triomphe (le) de l'innocence manifesté par la destruction des impostures et faux bruits qu'ont semé les partisans du cardinal Mazarin contre l'intégrité de monseigneur le Prince, avec les faibles raisons par lesquelles ils tachoient de déguiser leur médisance, pour rendre sa conduite odieuse et suspecte, que l'auteur montre ne pouvoir subsister sans que le prince eût manqué à toutes sortes de bonnes maximes. Paris, 1651, 59 pages.
3874Triomphe (le) de la cour, contenant ce qui s'est fait et passé dans la négociation de messieurs les députés du Parlement.1650Paris53874. Triomphe (le) de la cour, contenant ce qui s'est fait et passé dans la négociation de messieurs les dépu tés du Parlement. Paris, Jacob Chevalier, 1650, 1 5 pages. Même pièce que le Merveilleux effet de la députation de mes sieurs du Parlement , etc.
3875Triomphe (le) de la monarchie par la majorité du roi, présenté à Sa Majesté à la sortie de son Parlement.1651Paris153875. Triomphe (le) de la monarchie par la majorité du roi, présenté à Sa Majesté à la sortie de son Par lement. Paris, J. Brunet, 1651, 15 pages. Signé D. S.
3876Triomphe (le) de la paille sur le papier sortant du Palais-Royal, avec le pour et le contre de l'un et de l'autre.1652Sans Lieu83876. Triomphe (le) de la paille sur le papier sortant du Palais-Royal , avec le pour et le contre de l'un et de l'autre. (S. 1., 1652), 8 pages. La rareté de ce pamphlet n'en compense pas la nullité.
3877Triomphe (le) de la paix, ou Victoire de la France remportée sur ses ennemis, par monsieur Mercier.1649Paris83877. Triomphe (le) de la paix, ou Victoire de la France remportée sur ses ennemis, par monsieur Mercier. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 8 pages. La permission d'imprimer est du 17 mars.
3878Triomphe (le) de la vérité sans masque, par le sieur Du Pelletier.1649Paris83878. Triomphe (le) de la vérité sans masque, par le Vtt.ff.I3, sieurDu Pelletier. Paris, veuve André Musnicr, 1649, 8 pages.
3879Triomphe (le) de monseigneur le duc de Beaufort.1649Paris83879. Triomphe (le) de monseigneur le duc de Beaufort. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
3880Triomphe (le) de Paris et sa joie sur l'espérance du prompt retour du roi en cette ville.1649Paris83880. Triomphe (le) de Paris et sa joie sur l'espérance du prompt retour du roi en cette ville. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages. Cette pièce se termine par un sonnet signé Du Pelletier.
3881Triomphe (le) des armes parisiennes et le retour de labondance à Paris.1649Paris83881 . Triomphe (le) des armes parisiennes et le retour de labondance a Paris- Paris, Claude Morlot, 1649, ^ / 8 pages.
3882Triomphe (le) des mérites de Mademoiselle.1652Paris83882. Triomphe (le) des mérites de Mademoiselle. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Très-rare. Quatre sonnets , une épigramme et des stances. Voici le premier sonnet : POUR MADEMOISELLE, Comparée à la Pucelle d'Orléans. Celle dont le secours si propice à la France Affranchit nos cités d'un joug pernicieux , Et qui reçut du ciel ce fer prodigieux Qui remist tout Testat en parfaite assurance ; Cette pucelle, dis-je, en qui tant de vaillance Fit juger qu'elle estoit un miracle des cieux , N'avoit point cet éclat qui brille en vos beaux yeux , Et qui marque les dons d'une haute naissance. A tous voir cependant animer nos soldats Et tesmoigner l'ardeur qu'elle eut pour les combats , On vous donne à l'envy le nom qu'elle possède. Servez d'appuy comm' elle à tous les gens de bien ; Comm' elle de nos maux rendez-nous le remède. Elle chassa l'Anglois; chassez l'Italien.
3883Triomphe (le) du faquinissime cardinal Mazarin, décrit avec les ornements et la pompe qu'on voyoit dans les triomphes de l'ancienne Reyne (sic). Hymne.1652Sans Lieu83883. Triomphe (le) du faquinissime cardinal Mazarin, )io F- K [7°, décrit avec les ornements et la pompe qu'on voyoit dans les triomphes de l'ancienne Reyne (sic). Hymne. (S. 1., 1652), 8 pages. Rare. Le triomphe a lien en place de Grève, sur l'échelle de Me Jean Guillaume.
3884Triomphe (le) royal et la réjouissance des bons François sur le retour du roi, de la reine et des princes, avec la harangue qui leur a été faite à leur entrée, le 18 de ce mois , ensemble l'explication du feu artificiel de la Grève, dédié à Mademoiselle.1649Paris183884. Triomphe (le) royal et la réjouissance des bons François sur le retour du roi, de la reine et des princes, avec la harangue qui leur a été faite à leur entrée, le 1 8 de ce mois , ensemble l'explication du feu arti ficiel de la Grève , dédié à Mademoiselle. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 18 pages. Signé N. Rozard , Champenois. Soldats bourgeois vaut bien Soldats citoyens. Voici un échantillon de la poésie du sieur Rozard. Il dit aux rois de France : a Sans tous, la France étoit sans nous ; Nous étions sans France sans vous ; Sans vous, nous étions sans nous-mêmes. »
3885Triomphes (les) de la piété sur les mauvaises maximes d'une cour prophane (sic), représentés en la vie d'une des plus illustres dames de notre temps.1649Paris263885. Triomphes (les) de la piété sur les mauvaises maximes d'une cour prophane (sic) , représentés en la vie d'une des plus illustres dames de notre temps. Paris , Guillaume Sassier, 1650 , 26 pages. Très- rare. Je ne sais pas pourquoi il y a eu tant d'intervalle entre la per mission d'imprimer, qui est du 29 août 1649, et la publication. L'illustre dame est la duchesse de Liancourt, qui, comme on sait , avait le plus grand zèle pour les doctrines et les pratiques du jansénisme. L'auteur a signé son épître dédicatoire des initiales C. M.
3886Trois (les) agréables conférences de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency, sur les affaires du temps.1649Paris163886. Trois (les) agréables conférences de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency, sur les affaires du temps. Paris, 1649, 16 pages. Recueil des trois premières conférences seulement (Agréable conférence de deux paysans, etc.).
3887Trois (les) masques de boue, ou la Savonnette.1651Sans Lieu83887. Trois (les) masques de boue, ou la Savonnette. (S. 1.), 1651 , 8 pages. La populace avait brisé les carrosses du duc d'Épernon et du comte d'Harcourt dans les premiers jours de mars; le duc d'Or léans avait maltraité le duc d'Elbeuf.
3888Trois séditieuses propositions faites dans le conseil par le cardinal Mazarin, et combattues par M. Châteauneuf.1652Sans Lieu83888. Trois séditieuses propositions faites dans le con- seil par le cardinal Mazarin , et combattues par M. deChâteauneuf(S. 1., 1652), 8 pages. Rare. 1. Établissement d'un Parlement à Poitiers ; 2. interdiction du Parlement de Paris ; 3. appel du duc d'Orléans à la cour; décla ration contre lui en cas de refus. Trois mensonges de la Fronde.
3889Troisième affiche apposée à Paris, le 19 juillet 1651.Sans DateSans Lieu63889. Troisième affiche apposée à Paris, le 19 juillet 1651 . (S. 1. n. d.), 6 pages. Sommation à Servien , Le Tellier et de Lyonne d'avoir à quitter Paris dans les vingt-quatre heures , et le royaume dans huit jours. « Impie, scélérat, traître, voleur, tyran, sacrilège, perturba teur du public , sorcier, magicien , pipeur, monopoleur, bardache, monstre épouvantable et abominable de Julio Mazarini, Italien renégat et porte-enseigne de l'Antechrist. » Voilà comme les pamphlétaires font parler le prince de Condé. Voir l'Avis aux gens de bien.
3890Troisième arrêt du conseil d'État du roi, portant cassation de l'arrêt donné par le Parlement de Paris, le vingt-quatrième juillet dernier, pour la vente du reste des meubles de M. le cardinale Mazarin, et défense audit Parlement et aux commissaires nommés de l'exécuter.1652Pontoise43890. Troisième arrêt du conseil d'État du roi, portant cassation de l'arrêt donné par le Parlement de Paris , le vingt-quatrième juillet dernier, pour la vente du reste des meubles de M. le cardinal Mazarin, et dé fense audit Parlement et aux commissaires nommés de l'exécuter. Pontoise , Julien Courant. (S. d. ), 4 pages. Très-rare. 28 juillet 1652.
3891Troisième (le) combat donné devant Étampes, à l'attaque de ses faubourgs, où le maréchal de Turenne a encore perdu plus de cinq cents hommes, et l'entrée dans ladite ville de cent cavaliers des princes, chargés de munitions de guerre, avec les noms des morts, blessés et prisonniers, la nuit du 30 au 31 mai 1652.1652Paris73891. Troisième (le) combat donné devant Étampes, à l'attaque de ses faubourgs, où le maréchal de Turenne a encore perdu plus de cinq cents hommes, et l'entrée dans ladite ville de cent cavaliers des princes, chargés de munitions de guerre , avec les noms des morts , blessés et prisonniers, la nuit du 30 au 31 mai 1652. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages. Rare.
3892Troisième (le) combat donné le trentième mai, jour de la Fête-Dieu, devant la ville d'Étampes, entre les troupes de Son Altesse Royale, commandées par le comte de Tavannes et le baron de Clinchamp, et celles du maréchal d'Hocquincourt, de Broglio et de Chil (sic), avec les noms des morts et blessés et des prisonniers, entre lesquels sont les généraux Broglio, italien, et Chil, polonois.1652Paris83892. Troisième (le) combat donné le trentième mai, jour de la Fête-Dieu , devant la ville d'Étampes , entre les troupes de Son Altesse Royale, commandées par le comte de Tavannes et le baron de Clinchamp , et celles du maréchal d'Hocquincourt , de Broglio et de Chil (sic), avec les noms des morts et blessés et des prisonniers, entre lesquels sont les généraux Broglio, italien, et Chil, polonois. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
3893Troisième lettre du roi aux prévost des marchands et échevins de la ville de Paris, et celle aussi à eux adressée par Son Altesse Royale.Sans DateSaint-Germain-En-Laye43893. Troisième lettre du roi aux prévost des marchands et échevins de la ville de Paris , et celle aussi à eux adressée par Son Altesse Royale. Saint-Germain en Laje. Sans Date, 4 pages. La lettre du roi est du 8 janvier 1649; celle de Son Altesse Royale du 5.
3894Troisième opposition des conseillers secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles ne (sic) soit faite, sinon aux conditions portées par les précédentes et la présente.Sans DateSans Lieu43894. Troisième opposition des conseillers secrétaires du roi à ce que l'adjudication de la ferme des gabelles ne (sic) soit faite, sinon aux conditions portées par les précédentes et la présente. (S. 1. n. d.), 4 pages. Voir Y Addition que les conseillers secrétaires du roi, etc.
3895Trompette (le), ou Héraut du ciel dénonçant au roi, à la reine, à leur conseil, aux duc d'Orléans, prince de Condé et autres, ville de Paris et reste du royaume la paix que Dieu veut leur donner, et qu'il leur présente, ou la destruction, s'ils la refusent de sa main libérale.1652Paris233895. Trompette (le), ou Héraut du ciel dénonçant au roi , à la reine , à leur conseil , aux duc d'Orléans , prince de Condé et autres, ville de Paris et reste du royaume la paix que Dieu veut leur donner, et qu'il leur présente, ou la destruction, s'ils la refusent de sa main libérale. Paris, 1652, 23 pages. Sot et ennuyeux bavardage.
3896Trône (le) de la gloire, élevé à l'honneur de monseigneur le prince de Condé, sur les victoires qu'il a remportées sur les ennemis de l'État.1651Paris303896. Trône (le) de la gloire, élevé à l'honneur de monseigneur le prince de Condé , sur les victoires qu'il a remportées sur les ennemis de l'État. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 30 pages. Stances signées R. de M. B.
3897Trône (le) royal et magnifique de Louis XIV Auguste et Dieudonné.1649Paris143897. Trône (le) royal et magnifique de Louis XIV Auguste etDieudonné. Paris, Pierre Variquet, 1649, 14 pages. Il y a une dédicace au roi, qui est signée Mercier.
3898Trophées (les) et magnificences publiques sur le joyeux retour du roi et de la reine régente, sa mère, en sa (sic) bonne ville de Paris.1649Paris83898. Trophées (les) et magnificences publiques sur le joyeux retour du roi et de la reine régente, sa mère, en sa (sic) bonne ville de Paris. Paris , Alexandre Lesselin , 1649, 8 pages.
3899Trou (le) fait à la nuit par Mazarin, burlesque, ou Sa fuite hors du royaume, et la route qu'il a tenue depuis sa sortie.1651Paris83899. Trou (le) fait à la nuit par Mazarin , burlesque , ou Sa fuite hors du royaume, et la route qu'il a tenue depuis sa sortie. Paris, 1651 , 8 pages. Rare. « . . . . Mercredi le galan Prit son gîte dedans Meulan. » Le titre a été légèrement modifié dans la reproduction qu'en a faite Sautreau de Marsy (Nouveau siècle de Louis XIV, V vol., p. 297).
3900Tu autem (le) faisant pressentir aux peuples: 1. ce qu'on doit espérer si monseigneur le Prince a l'avantage sur Mazarin; 2. ce qu'on doit appréhender si Mazarin a l'avantage sur monseigneur le Prince; 3. qu'on ne peut choquer monseigneur le Prince sans choquer le roi; 4 et que c'est offenser le roi que d'entrer dans la parti du Mazarin.1652Sans Lieu163900. Tu autem (le) faisant pressentir aux peuples : 1 . ce qu'on doit espérer si monseigneur le Prince a o P ^['v l'avantage sur Mazarin ; 2. ce qu'on doit appréhen der si Mazarin a l'avantage sur monseigneur le Prince ; 3. qu'on ne peut choquer monseigneur le Prince sans choquer le roi ; 4. et que c'est offenser le roi que d'entrer dans le parti du Mazarin. (S. 1., 1652), 16 pages. Dubosc Montandré.
3901Tutelle (la) des rois mineurs en France, avec des réflexions politiques sur le gouvernement de l'Etat de chaque roi mineur, premièrement: que tous les rois qui ont été dans la minorité, ont eu des tuteurs jusqu'à l'âge de 25 ans, soit par choix ou par usurpation, mais toujours par nécessité; II. que Charles V n'a réglé la majorité à 14 ans que pour changer de régente, et non pas pour abolir la régence; III. Que la reine contrevient formellement à la constitution de ce sage roi et à la loi salique, faisant un tort irréparable à l'autorité royale; IV. qu'elle ne tient le pouvoir qu'elle a, que par usurpation, et le veut maintenir par la force des armes du roi, desquelle elle fait un mauvais usage, et est tenue d'en rendre compte à l'État; V. qu'enfin il s'ensuit que sa puissance et tyrannique, puisqu'elle subsiste contre toute sorte de lois, et que toute la France est obligée de s'y opposer pour l'intérêt de la couronne.1652Sans Lieu643901. Tutelle (la) des rois mineurs en France, avec des 7<> réflexions politiques sur le gouvernement de l'Etat de chaque roi mineur, premièrement : que tous les rois qui ont été dans la minorité, ont eu des tuteurs jus qu'à l'âge de 25 ans, soit par choix ou par usurpation, mais toujours par nécessité; II. que Charles V n'a réglé la majorité à 14 ans que pour changer de ré gente, et non pas pour abolir la régence ; III. que la reine contrevient formellement à la constitution de ce sage roi et à la loi salique, faisant un tort irréparable à l'autorité royale ; IV. qu'elle ne tient le pouvoir qu'elle a, que par usurpation, et le veut maintenir par la force des armes du roi, desquelles elle fait un mauvais usage , et est tenue d'en rendre compte à l'État ; V. qu'enfin il s'ensuit que sa puissance est tyrannique, puisqu'elle subsiste contre toute sorte de lois, et que toute la France est obligée de s'y opposer pour l'intérêt de la couronne. (S. 1.), 1652, 64 pages. Rare.
3902Tymbre (le) de l'Hôtel de Ville parlant au cardinal Mazarin sur les assemblées des Princes.1652Paris73902. Tymbre (le) de l'Hôtel de Ville parlant au car dinal Mazarin sur les assemblées des Princes. Paris, 1652, 7 pages. Rare et assez original. Ce pamphlet se termine par un pauvre quatrain.
3903Typhon Jovem rapiens. Ode in Julium Mazarinum.1649Paris63903. Typhon Jovem rapiens. Ode in Julium Mazari- num. Parisiis. Dvonisius Langlœus, 1649, 6 pages- n» r
3904Tyronomanie (la), ou Entreprise tyrannique du conseil mazarin contre messieurs les Princes et le Parlement de Paris: 1. la découverte de leur mauvaise intention contre l'État; 2. faisant voir comme ils sont ennemis de la paix générale; 3. et qu'ils ne tendent qu'à déchirer la monarchie de France.1652Paris243904. Tyronomanie (la) , ou Entreprise tyrannique du conseil mazarin contre messieurs les Princes et le Par lement de Paris : 1 . la découverte de leur mauvaise intention contre l'État; 2. faisant voir comme ils sont ennemis de la paix générale ; 3. et qu'ils ne tendent qu'à déchirer la monarchie de France. Paris, 1652, 24 pages. Rare. Quelques détails intéressants du procès fait à la mémoire dn comte de Soissons.
3905Union de la noblesse.1651Sans Lieu143905. Union de la noblesse. (S. 1. 1651), 14 pages. Rare. Procès-verbal de l'assemblée du dernier février 1651. Il y a 9 pages de signatures sur deux colonnes. On en trouve une analyse assez étendue dans les Mémoires se crets de la cour, page 49 du III" volume. L'original est à la Biblio thèque nationale , manuscrits du comte de Béthune. Voir le Journal de l'assemblée de la noblesse.
3906Union de la noblesse de France touchant leurs prééminences.1649Sans Lieu73906. Union de la noblesse de France touchant leurs prééminences. (S. 1., 1649), 7 pages. Rare. Il s'agissait de l'affaire des tabourets. Cette pièce est reproduite dans les Mémoires de Talon, page 366, coll. Michaud.
3907Union (l') de la province de Normandie avec messieurs les Princes, envoyée à Son Altesse Royale et présentée au roi en forme de très-humble remontrance par les députés de ladite province.1652Sans Lieu143907. Union (1) de la province de Normandie avec messieurs les Princes, envoyée à Son Altesse Royale et présentée au roi en forme de très-humble remon trance par les députés de ladite province. ( S. 1.), 1652, 14 pages. Rare.
3908Union de la ville de Paris avec Son Altesse Royale et monseigneur le Prince, suivant l'arrêt du Parlement du premier jour de ce mois.1652Paris73908. Union de la ville de Paris avec Son Altesse Royale et monseigneur le Prince, suivant l'arrêt du Parlement du premier jour de ce mois. Paris, veuve Jean Guil lemot, 1652, 7 pages. Rare. L'union est du 4 juillet, jour de l'incendie de l'Hôtel de Ville. L'acte est signé par Lemaire qui n'était que greffier ; mais il est rédigé au nom du gouverneur de Paris et du prévôt des marchands, qui avaient dû se retirer auprès du roi pour échapper à la mort ! Il n'en est pas moins suivi de l'approbation du duc d'Orléans et du prince de Condé !
3909Union (l') de messieurs les Princes pour le soulagement de la France.1600Paris83909. Union (1') de messieurs les Princes pour le sou lagement de la France. Paris, Jacob Chevalier, 1600 (sic), 8 pages. Après la rentrée de Mazarin, c'est-à-dire en 1652.
3910Union (l') des bons François et le panégyrique qu'ils présentent à nos seigneurs du Parlement.1649Paris83910. Union (l') des bons François et le panégyrique qu'ils présentent à nos seigneurs du Parlement. Paris, François Musnier, 1649 , 8 pages. Par l'auteur de la Manifestation de l'Antechrist, etc.
3911Union des trois Parlements de Toulouse, de Bordeaux et de Provence.1649Toulouse83911. Union des trois Parlements de Toulouse , de Bordeaux et de Provence. Toulouse, 1649, 8 pages. L'auteur prétend qu'après la première pacification de la Pro vence , plusieurs conseillers du Parlement furent pendus et étran glés.
3912Union (l') et alliance de l'Espagne avec la France, avec les protestations du roi d'Espagne contre Mazarin, sujet aussi remarquable que curieux.1649Paris83912. Union (1') et alliance de l'Espagne avec la France, avec les protestations du roi d'Espagne contre Maza- ../ c 7/73) rin , sujet aussi remarquable que curieux. Paris , Pierre Variquet , 1649 , 8 pages. V«t. ï+- 1 *. '?4 F/
3913Union générale du tiers état de France.1652Sans Lieu83913. Union générale du tiers état de France. (S. 1.), 1652, 8 pages. Très-rare. Elle a surtout pour objet une levée de milices. La noblesse et le clergé n'ont pas tenu compte du tiers état dans leur projet d'union. Le tiers propose de joindre, non pas les trois ordres, mais les trois ligues.
3914Union (l'), ou Association des Princes sur l'injuste détention des princes de Condé, Conty et duc de Longueville.1650Bordeaux113914. Union (1'), ou Association des Princes sur l'in juste détention des princes de Condé, Conty et duc iL c 19 /4i de Longueville. Jouxte la copie imprimée à Bor deaux, 1650, 11 pages. Voir les Articles de la dernière délibération de messieurs les prin ces, etc.
3915Vaisseau (le) de Paris échappé du naufrage par l'heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris, ode.1649Paris63915. Vaisseau (le) de Paris échappé du naufrage par l'heureux retour du roi dans sa bonne ville de Paris , ode. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 6 pages. Non moins mauvais que rare.
3916Vengeance (la) véritable, charitable et permise, selon les lois divines et humaines, que messieurs du Parlement et les habitants de Paris veulent et doivent prendre du mauvais ministre d'État.1649Paris83916. Vengeance (la) véritable, charitable et permise, selon les lois divines et humaines, que messieurs du Parlement et les habitants de Paris veulent et doivent prendre du mauvais ministre d'État. Paris, 1649, 8 pages. J'en ai vu un exemplaire qui porte au titre : la Vengeance cha ritable, équitable et permise, etc.
3917Véritable ami du public.1649Sans Lieu73917. Véritable ami du public. (S. 1., 1649), 7 pages. « Ceux qui liront ces cayers, apprendront qu'il ont été déchirés, ayant été pris dans l'imprimerie par un méchant espion de Maza- rin, duquel on ne se donnoit point de garde parce qu'il est de l'art de l'imprimerie, et comme un double traître, sert d'instrument aux ennemis pour découvrir et accuser les autres. J'avois encore la mémoire fraîche de mon écrit quand j'ai su qu'il avoit été ravi et porté à M. le lieutenant civil Sans doute l'auteur n'était pas Mazaiïniste ; mais il ne méritait pas la corde. D'une partit dit aux gouvernants : « Si on parle mal de vous, c'est que vous gouvernez mal; » de l'autre il dit au peuple : .t Si vous souffrez, c'est que vous ne valez rien. » Je ne vois pas qu'il ait été poursuivi après la publication:
3918Véritable (le) ami sans flatterie, à messieurs du Parlement qui veulent quitter le parti de messieurs les Princes pour suivre celui du Mazarin.1652Sans Lieu143918. Véritable (le) ami sans flatterie, à messieurs du Parlement qui veulent quitter le parti de messieurs / les Princes pour suivre celui du Mazarin. (S. 1., 1652), I l 14 pages. Rare. « Vous avez fait le mal , dit l'auteur au Parlement ; c'est à vous de le réparer. Autrement vous êtes coupable envers les deux par tis ; il devient manifeste que vous n'avez rien fait que pour votre intérêt seul. »
3919Véritable (la) apparition d'Hortensia Buffalini à Jules Mazarini, son fils, par P. D. P. P. sieur de Carigny.1649Paris83919. Véritable (la) apparition d'Hortensia Buffalini à Jules Mazarini, son fils, par P. D. P. P. sieur de Carigny. Paris, Robert Sara, 1649, 8 pages.
3920Véritable (le) arrêt de la cour de Parlement donné, toutes les chambres assemblées, les vendredi et samedi 19 et 20 juillet 1652.1652Paris63920. Véritable (le) arrêt de la cour de Parlement donné, toutes les chambres assemblées, les vendredi et samedi 1 9 et 20 juillet 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1652 , 6 pages. Sur la lieutenance générale du duc d'Orléans.
3921Véritable (le) arrêt de la cour de Parlement en faveur de monsieur le maréchal de Turenne.1649Paris53921 . Véritable (le) arrêt de la cour de Parlement en faveur de monsieur le maréchal de Turenne. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi , 1649, 5 pages. Voir V Arrêt du Parlement donné, toutes les chambres assemblées , le 8 mars 1649, en faveur du maréchal de Turenne, etc.
3922Véritable (le) avis donné à monsieur de Beaufort et monsieur le Coadjuteur, reveu, corrigé et augmenté.1650Sans Lieu203922. Véritable (le) avis donné à monsieur de Beau- fort et monsieur le Coadjuteur, reveu , corrigé et augmenté. (S. 1.), 1650, 20 pages. Revu, je ne dis pas ; corrigé, peut-être ; augmenté, non. C'est, à quelques mots près, V Avis important et nécessaire à monsieur de Beaufort et monsieur le Coadjuteur. La correction la plus remarquable est celle qui a consisté à sup primer, dans la page 16, les noms du duc et de la duchesse de Longueville, sans pourtant rien retrancher des éloges qui leur sont donnés. C'est sur cette édition qu'a été faite l'édition elzévirienne.
3923Véritable (le) bandeau de Thémis, ou la Justice bandée. Væ vobis qui judicatis terram.1649Sans Lieu113923. Véritable (le) bandeau de Thémis, ou la Justice bandée. Vœ vobis qui judicatis terrant. (S. 1., 1649), 1 1 pages. Le pamphlet le plus hardi et le plus emporté qui ait été publié contre le Parlement ! mais il n'est pas bien écrit ; et il n'est pas rare. Malédiction à vous! crie l'auteur; arrêt de mort contre vous! C'est le Parlement qui a été cause de la guerre ; il n'a résisté aux édits que parce qu'on lui demandait de l'argent. » Il est né de la publication de ce pamphlet une polémique plus passionnée qu'habile. On a vu paraître successivement la Réponse au bandeau de Thémis, etc. , puis la Réfutation de la Réponse, et enfin Y Anti-Réfutation de la Réponse, etc. L'avantage, il faut bien le dire, est resté aux adversaires du Parlement.
3924Véritable censure de la Lettre d'avis écrite par un provincial à messieurs du Parlement, et la véritable censure de la réponse à la même lettre, avec la réfutation de la réplique à ladite réponse, ou la Critique des trois plus fameux libelles que nous ayons vu paraître depuis le commencement de ces derniers troubles jusques à présent, par un des plus illustres grammairiens de Samothrace. Domine, libera animam meam à labiis iniquis et à linguâ dolosâ.1649Paris243924. Véritable censure de la Lettre d'avis ecrite par un provincial à messieurs du Parlement , et la vé ritable censure de la réponse à la même lettre , avec la réfutation de la réplique à ladite réponse , ou la Critique des trois plus fameux libelles que nous ayons vu paraître depuis le commencement de ces derniers troubles jusques à présent , par un des plus illustres grammairiens de Samothrace. Domine, libera ani- mam meam à labiis iniquis et à linguâ dolosâ. Paris y 1649, 24 pages.
3925Véritable (la) conduite du courtisan généreux.1649Paris143925. Véritable (la) conduite du courtisan généreux. Paris, François Preuveray, 1649, 14 pages.
3926Véritable (le) contre le menteur. Mentita est iniquitas sibi.1652Paris323926. Véritable (le) contre le menteur. Mentita est iniquitas sibi. Paris, 1652, 32 pages. Mauvaise réponse à un mauvais pamphlet intitulé : Considéra tions désintéressées sur la conduite du cardinal Mazarin.
3927Véritable (le) courrier bordelois apportant toutes sortes de nouvelles de Bordeaux et de Loches.1650Sans Lieu83927. Véritable (le) courrier bordelois apportant toutes sortes de nouvelles de Bordeaux et de Loches. (S. 1.), 1650, 8 pages. Sixième course.
3928Véritable (le) courrier bordelois, ou Nouvelles très-assurées de tout ce qui s'est passé tant à Bourg qu'à Bordeaux, depuis le 22ᵉ septembre jusques au 27, touchant les articles de la paix.1650Paris43928. Véritable (le) courrier bordelois, ou Nouvelles très-assurées de tout ce qui s'est passé tant à Bourg qu'à Bordeaux, depuis le 22e septembre jusques au 27, touchant les articles de la paix. Paris, Sébastien Martin , 1650, 4 pages.
3929Véritable (le) courrier apportant les nouvelles certaines de tout ce qui s'est fait et passé à Bourg et à Bordeaux, depuis le 27 septembre jusqu'au 5 octobre, concernant la paix assurée; de Bordeaux ce trente septembre 1650.1650Paris43929. Véritable (le) courrier apportant les nouvelles certaines de tout ce qui s'est fait et passé à Bourg et à Bordeaux , depuis le 27 septembre jusqu'au 5 oc tobre, concernant la paix assurée; de Bordeaux ce trente septembre 1650. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 4 pages. Voir pour ces trois pièces le Courrier bordelois.
3930Véritable (le) courrier, envoyé par messieurs les députés du Parlement de Paris, de tout ce qui s'est fait et passé, depuis le 16 septembre jusqu'à présent, tant en la ville de Bordeaux que dans la ville de Bourg, arrivé le 25.1650Paris83930. Véritable (le) courrier, envoyé par messieurs les députés du Parlement de Paris, de tout ce qui s'est fait et passé, depuis le 16 septembre jusqu'à présent, tant en la ville de Bordeaux que dans la ville de Bourg , arrivé le 25. Paris , Jacob Chevalier, 1650, 8 pag.
3931Véritable (la) déclaration de messieurs les princes faite au Parlement le 22 août 1652.1652Paris123931 . Véritable (la) déclaration de messieurs les princes faite au Parlement le 22 août 1652. Paris, 1652, 12 pages. Rare. Glose remarquable de verve sur la Déclaration de MM. les princes faite en Parlement , etc.
3932Véritable (le) entretien de la reine d'Angleterre avec le roi et la reine à Saint-Germain en Laye, en présence de plusieurs seigneurs de la cour et autres personnes de considération, ensemble les particularités de ce qui s'est passé de plus remarquable dans leurs résolutions touchant les affaires pressantes pour la paix générale.1652Paris83932. Véritable (le) entretien de la reine d'Angleterre avec le roi et la reine à Saint-Germain en Laye , en présence de plusieurs seigneurs de la cour et autres personnes de considération , ensemble les particulari tés de ce qui s'est passé de plus remarquable dans leurs résolutions touchant les affaires pressantes pour la paix générale. Paris, Jean Petrinal , 1652, 8 pag. Rare.
3933Véritable (la) et sincère union des princes et des peuples pour la cause commune.1652Paris113933. Véritable (la) et sincère union des princes et des peuples pour la cause commune. Paris, Jean Bru net, 1652, 11 pages. Quelques exemplaires sont intitulés : la Véritable union , etc. Voir les Instructions politiques contenant le véritable remède aux maladies de l'État, etc.
3934Véritable (la) fronde des Parisiens frondant Jean François Paul de Gondy, archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris, et depuis le vœu du mazarinisme, indigne cardinal de la sainte Eglise, ennemi juré des Princes du sang et ami du Mazarin et des mazarins, avec des avis nécessaires à messieurs les Princes, au Parlement, aux Parisiens et à monsieur de Pénis.1652Paris243934. Véritable (la) fronde des Parisiens frondant Jean François Paul de Gondy, archevêque de Corinthe, coadjuteur de Paris, et depuis le vœu du mazarinisme, indigne cardinal de la sainte Eglise, ennemi juré des Princes du sang et ami du Mazarin et des mazarins , avec des avis nécessaires à messieurs les Princes , au Parlement , aux Parisiens et à monsieur de Pénis. Paris, 1652, 24 pages. On peut aisément juger de la pièce par le titre. « Tantôt il (Gondy) a conférence avec Lyonne et le premier pre sident ; tautôt avec Châteauneuf et la Chevreuse ; tantôt avec le maréchal de L'Hôpital et Saintot ; tantôt avec le prevôt des mar chands et les échevins ; tantôt avec Bouillon et Turenne ; tantôt avec la princesse Palatine et la de Rhodes, sa parente; tantôt avec Noir- moutiers et Laigue , ses deux émissaires , qui sont à présent à la cour pour arrêter le Mazarin ; tantôt avec quatre présidente au mortier et dix ou douze conseillers de la cour ; tantôt avec des prélats et des abbés ; tantôt avec le père Faure et d'autres moi nes « Tout le monde sait qu'il fait semer des billets dans Paris afin qu'il ne soit pas cru Mazarin. » « Ivit , it et ibit per omne nefas. »
3935Véritable (le) Gilles le niais, en vers burlesques.Sans DateSans Lieu83935. Véritable (le) Gilles le niais, en vers burlesques. (S. 1. n. d.), 8 pages. M. Leber classe cette pièce parmi celles de 1623 à 1646, ra° 4316 de son Catalogue) ; et il dit en note : « Édition originale de ce factum satirique contre le cardinal de Richelieu. » Gilles le niais adresse ses plaintes à la Gazette; il n'a plus de pain ; et le roi ne revient pas. Est-ce que ce n'est pas de 1649?
3936Véritable harangue faite à messieurs du Parlement par le courrier envoyé de la part de Son Altesse l'archiduc Léopold, apportant le traité de paix entre les couronnes de France et d'Espagne.1649Paris73936. Véritable harangue faite à messieurs du Parle ment par le courrier envoyé de la part de Son Altesse l'archiduc Léopold , apportant le traité de paix entre les couronnes de France et d'Espagne. Paris, Jean Brunet, 1649, 7 pages.
3937Véritable (la) harangue faite au roi par monseigneur le cardinal de Retz, pour lui demander la paix et son retour à Paris, au nom du clergé et accompagné de tous ses députés, prononcée à Compiègne, le 12 septembre 1652.1652Paris83937. Véritable (la) harangue faite au roi par monsei gneur le cardinal de Retz, pour lui demander la paix et son retour à Paris, au nom du clergé et accompa gné de tous ses députés, prononcée à Compiègne, le 12 septembre 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652 , 8 pages. Cest la version qu'il plut au cardinal de Retz de publier, après que le parti des princes eut fait paraître la Harangue faite au roi, etc. Elle est tout au long dans les Mémoires, coll. Michaud. Il y en a de plus une édition de 8 pages, jouxte l'imprimé chez la veuve J. Guillemot. On la trouve enfin dans le Trésor des haran gues de Gilbault, page 383 du Ier vol.
3938Véritable (le) journal de ce qui s'est passé pendant le siége de Coignac, et comme quoi il a été levé en présence de monsieur le Prince, le 15 novembre 1651.1651Paris83938. Véritable (le) journal de ce qui s'est passé pen dant le siége de Coignac , et comme quoi il a été levé en présence de monsieur le Prince , le 1 5 novembre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi naires du roi, 1651, 8 pages. Journal royaliste. Très-rare. Bellefonds, qui a été depuis maréchal de France , avait été en voyé pour commander dans la ville; il était alors, dit le journal, maréchal de camp.
3939Véritable (le) journal de tout ce qui s'est fait et passé au siège de Montrond (sic), depuis le 15 d'août dernier jusques à présent, avec les articles de la capitulation.1652Paris73939. Véritable (le) journal de tout ce qui s'est fait et passé au siège de Montrond (sic), depuis le 1 5 d'août dernier jusques à présent , avec les articles de la capi tulation. Paris, jouxte la coppie manuscrite, 1652, 7 pages. Rare. Journal royaliste.
3940Véritable (la) lettre circulaire de messieurs du Parlement, envoyée à tous les Parlements de France.1652Paris43940. Véritable (la) lettre circulaire de messieurs du Parlement , envoyée à tous les Parlements de France. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages. Pour accompagner l'arrêt du 20 juillet, relatif à la lieutenance générale. 3940 bis. Véritable (la) levée du siège d'Étampes par l'ar mée des Mazarins, commandée par le maréchal de Turenne, avec la défaite de leur arrière garde par l'armée de Son Altesse Royale , commandée par les sieurs de Tavannes et de Clinchamps , la prise de leur bagage et le nombre des morts et prisonniers , appor tée à Son Altesse Royale, cette nuit, le 7 juin 1652. Paris, Jean Rrunet, 1652, 8 pages. Rare.
3941Véritable (le) manifeste de la France à Son Altesse Royale et à messieurs du Parlement sur les désordres des gens de guerre.1652Paris83941 . Véritable (le) manifeste de la France à Son Al tesse Royale et à messieurs du Parlement sur les dés ordres des gens de guerre. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages.
3942Véritable (le) manifeste de monseigneur le Prince touchant les raisons de sa sortie, et les protestations qu'il fait aux Parisiens, qu'il n'abandonnera jamais leurs intérêts.1652Paris83942. Véritable (le) manifeste de monseigneur le Prince touchant les raisons de sa sortie, et les protestations qu'il fait aux Parisiens, qu'il n'abandonnera jamais leurs intérêts. Paris, par l'imprimeur de Son Altesse de Condé, 1652, 8 pages. M. le Prince venait de quitter Paris avec le duc de Lorraine. Il se livrait aux Espagnols. Etienne Lambert a donné , de ce pamphlet , une édition moins belle en 16 pages, sur laquelle il en a été, plus tard , fait une autre jouxte la copie, mais de plus petits caractères et de 8 pages seulement. On a publié deux pièces contre le Véritable manifeste : d'abord les Observations politiques, etc., et puis la Véritable réponse ait Manifeste de M. le Prince. Il est parlé de ce manifeste dans VHistoire du ministère du car dinal Mazarin, par Galeazzo Gualdo (p. 312 du Ier vol., édition de 1671 ) , et dans l' Histoire du prince de Condé par Coste , (p. 365, 2e édition ) , où il est mal à propos intitulé : Manifeste de M. le Prince partant pour rejoindre les Espagnols.
3943*Véritable (la) paix accordée par le roi à ses sujets de la ville de Bordeaux, le 4 d'octobre, avec les articles accordés à madame la Princesse, M. le duc d'Enghien, et MM. de Bouillon et de la Rochefoucault.1650Parisnan3943*. Véritable (la) paix accordée par le roi à ses su jets de la ville de Bordeaux, le 4 d'octobre, avec les articles accordés à madame la Princesse, M. le duc d'Enghien , et à MM. de Bouillon et de La Rochefou- cault. Paris, 1650. Bib. tor.,23182. Extrait de la Gazette.
3944Véritable (le) récit de ce qui s'est passé et fait à l'assassinat commis proche l'hôtel de Scomberg (sic), au sujet de monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris73944. Véritable (le) récit de ce qui s'est passé et fait à l'assassinat commis proche l'hôtel de Scomberg (sic), au sujet de monseigneur le duc de Beaufort. Paris, 1650, 7 pages. Rare. Assassinat de Saint- Églan. M. Monmerqué qui a cité ce pamphlet dans une note du VP vol. des Historiettes de Tallemant des Réaux, page 390, a écrit à tort le Récit véritable, etc. On peut consulter sur cet assassinat les lettres de mademoiselle de Scudéry, imprimées à la suite des Historiettes.
3945Véritable (la) relation de ce qui s'est fait et passé au Parlement, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les Princes, le mardi 25 juin 1652, ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour.1652Paris73945. Véritable (la) relation de ce qui s'est fait et passé au Parlement , toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les Princes , le mardi 25 juin 1652 , ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 7 pages. Véritable est de trop ; mais rare. On la retrouvera plus loin sous le titre de : Véritable relation de tout ce qui s'est fait cl passé, etc.
3946*Véritable (la) relation de ce qui s'est passé dans l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, depuis qu'il est parti de Niort, le 8 novembre, jusqu'au 16 dud. mois, qui supprime la précédente; ensemble les noms et surnoms des officiers morts et blessés, avec le nombre des prisonniers, etc., au siège de Congnac; imprimé par le commandement exprès du roi.1651Poitiersnan3946*. Véritable (la) relation de ce qui s'est passé dans l'armée du roi, commandée par M. le comte d'Harcourt, depuis qu'il est parti de Niort, le 8 novembre, jusqu'au 16 dud. mois, qui supprime la précédente; ensemble les noms et surnoms des officiers morts et blessés , avec le nombre des prisonniers, etc., au siège de Cognac ; imprimée par le commandement exprès du roi. Poitiers, Thoreau , 1651. Bib. /«Vf., 23 350.
3947Véritable (la) relation de ce qui s'est passé entre les habitants de la ville d'Angers et les troupes du cardinal Mazarin, conduites par le maréchal d'Hocquincourt, d'Angers les 14 et 17 février 1652.1652Paris83947. Véritable (la) relation de ce qui s'est passé entre les habitants de la ville d'Angers et les troupes du cardinal Mazarin , conduites par le maréchal d'Hoc- quincourt, d'Angers les 14 et 17 février 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Par ordre de Son Altesse royale. C'est donc un récit de la Fronde. Dubosc Montandré. Voir la Seconde relation, etc.
3948Véritable (la) relation de la défaite de l'armée de M. le marquis de Saint-Luc par les troupes de MM. les princes, envoyée par M. le prince de Conty à Son Altesse Royale.1652Paris83948. Véritable (la) relation de la défaite de l'armée de M. le marquis de Saint-Luc par les troupes de MM. les princes, envoyée par M. le prince de Conty à Son Altesse Royale. Paris , veuve J. Guillemot , 1652, 8 pages.
3949Véritable (la) relation de la seconde sortie de nos chaloupes.1649Bordeaux83949. Véritable (la) relation de la seconde sortie de nos chaloupes. Bourdeaux, 1649, 8 pages. Suite de la Relation de Bourdeaux, etc.
3950Véritable (la) relation de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les les princes, le mardi 25ᵉ jour de juin 1652, ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour.1652Paris73950. Véritable (la) relation de tout ce qui s'est fait et passé au Parlement, toutes les chambres assemblées, en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les les princes, le mardi 25e jour de juin 1652, ensemble la teneur de l'arrêt dudit jour. Paris, veuve J. Guil lemot , 1652 , 7 pages. Même pièce que la Véritable relation de ce qui s'est fait et passé , etc.
3951Véritable remontrance faite au roi et à la reine régente par monseigneur le premier président, avec la réponse de la reine régente à messieurs les députés du Parlement.1651Paris83951 . Véritable remontrance faite au roi et à la reine régente par monseigneur le premier président, avec la réponse de la reine régente à messieurs les députés >bX. Ié>(22 i du Parlement. Paris, Jacob Chevalier, 1651, 8 pages. Ce sont les remontrances du 20 janvier, qui ont paru également sous le titre de : Remontrance jaite au roi par M. le premier président pour la liberté, de MM. les princes, et aussi sous celui de : Remontrances faites au roi et à la reine régente par nossei gneurs du Parlement, etc.
3952Véritable (la) remontrance sur les misères de ce temps.1652Paris83952. Véritable (la) remontrance sur les misères de ce temps. Paris, David Beauplet, 1652, 8 pages. Rare. Plus de piété que de poésie.
3953Véritable réponse au prétendu manifeste de monsieur le Prince.1652Paris83953. Véritable réponse au prétendu manifeste de mon sieur le Prince. Paris, 1652, 8 pages. Contre le Véritable manifeste de monseigneur le Prince touchant les raisons de sa sortie, etc.
3954Véritable (la) réponse du roi à la harangue du cardinal de Retz et messieurs du clergé.1652Compiègne73954. Véritable (la) réponse du roi à la harangue du cardinal de Retz et messieurs du clergé. Compiègne, Julien Courant, 1652, 7 pages. Datée du i 3 septembre et contre-signée Phelippeaux. J'en ai vu un exemplaire avec le contre-seing de Guénégaud. Il y en a une édition de Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, également de 7 pages. Elle porte pour titre :
3955Véritable (la) réponse du roi faite à la harangue de M. le cardinal de Retz, en présence de MM. les députés du clergé de Paris.Sans DateSans Lieunan3955. Véritable (la) réponse du roi faite à la harangue de M. le cardinal de Retz, en présence de MM. les députés du clergé de Paris. Il est clair que ce sont là les éditions officielles et que la Ré ponse du roi faite aux députés du clergé de Paris , fut-elle exacte, n'aurait pas la même valeur bibliographique. Voir la Harangue faite au roi par monseigneur le cardinal de Retz , etc., et la Véritable harangue , etc.
3956Véritable (la) réponse du roi faite à messieurs les députés des six corps de marchands de la ville de Paris, représentée à Son Altesse Royale par lesdits députés à leur retour de Pontoise, le 2ᵉ jour d'octobre 1652.1652Paris73956. Véritable (la) réponse du roi faite à messieurs les députés des six corps de marchands de la ville de Paris, représentée à Son Altesse Royale par lesdits députés à leur retour de Pontoise, le 2e jour d'octobre 1652. Paris , veuve J . Guillemot, 1652, 7 pages. Datée de Pontoise, le 1" octobre.
3957Véritable (la) réponse du roi faite par M. le garde des sceaux aux remontrances par écrit présentées à Sa Majesté dans la ville de Sully, le toisième avril 1652, par MM. les députés du Parlement de Paris, où se voit le peu de satisfaction que ces messieurs ont reçu de la cour sur le sujet de leur députation.1652Paris73957. Véritable (la) réponse du roi faite par M. le garde des sceaux aux remontrances par écrit présentées à Sa Majesté dans la ville de Sully, le troisième avril 1652, par MM. les députés du Parlement de Paris, où se voit le peu de satisfaction que ces messieurs ont reçu de la cour sur le sujet de leur députation. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Il y en a une édition sur l'imprimé à Paris, etc.
3958Véritable (la) réponse faite à messieurs les députés du Parlement de Paris par messire Mathieu Molé, premier président dudit Parlement et garde des sceaux de France, avec un avis sur cette réponse.1652Paris83958. Véritable (la) réponse faite à messieurs les dé putés du Parlement de Paris par messire Mathieu Mole , premier président dudit Parlement et garde des sceaux de France , avec un avis sur cette réponse. Paris, 1652, 8 pages. La réponse n'est ici qu'en substance ; et elle y est inexactement. On la trouvera plus loin sous le titre de la Véritable réponse que M. le garde des sceaux, etc. L'auteur dit, en la commentant, qu'il voudrait qu'on fit plus que les Confreires (sic) de la croisade et qu'on ajoutât au fonds pour la tète de Mazarin un fonds pour la guerre. La croisade avait-elle donc quelque chose de sérieux ? Voir la Croisade pour la conservation du roi, etc.
3959Véritable (la) réponse faite par le roi à la dernière lettre de Son Altesse Royale.1652Compiègne83959. Véritable (la) réponse faite par le roi à la dernière lettre de Son Altesse Royale. Compiègne , Julien Cou rant, 1652, 8 pages. Datée du i 2 septembre. Même texte que la Réponse faite par le roi, etc.
3960Véritable (la) réponse faite par le roi à la lettre envoyée par Son Altesse Royale, du 27 août 1652, touchant les motifs de l'accommodement à la paix générale.1652Pontoise43960. Véritable (la) réponse faite par le roi à la lettre envoyée par Son Altesse Royale , du 27 août 1652 , touchant les motifs de l'accommodement à la paix générale. Pontoise, Julien Courant, 1652, 4 pages. Même texte que la Réponse faite par le roi à Son Altesse Royale.
3961Véritable (la) réponse faite par les dames du Parlement de Paris à la lettre qui leur a été écrite par les dames du Parlement de Bordeaux, pour les remercier de la paix, suivant l'extrait tiré de leurs registres, contenant un agréable récit de ce qui s'est passé à Bordeaux durant que la cour y a demeuré.1650Sans Lieu143961. Véritable (la) réponse faite par les dames du Parlement de Paris à la lettre qui leur a été écrite par les dames du Parlement de Bordeaux, pour les remer cier de la paix, suivant l'extrait tiré de leurs registres, contenant un agréable récit de ce qui s'est passé à Bor deaux durant que la cour y a demeuré. (S. 1.), 1650, 14 pages. Rare. Signé la dame Du Tillet. Voir la Copie de la réponse, etc.
3962Véritable (la) réponse que M. le garde des sceaux a faite à messieurs les députés du Parlement, de la part de Sa Majesté.1652Paris63962. Véritable (la) réponse que M. le garde des sceaux a faite à messieurs les députés du Parlement, de la part de Sa Majesté. Paris , par les imprimeurs et li braires ordinaires du roi, 1652, 6 pages. On la trouve dans le Journal du Parlement, séance du 24 jan vier 1652. Il y en a une seconde édition publiée par Salomon de La Fosse, A 652 , 7 pages ; et une troisième sur l'imprimé à Paris chez de La Fosse, etc. C'est de cette pièce qu'il est dit, page 463 des Mémoires d'Orner Talon, coll. Michaud -. « Le président de Bellièvre tira de sa cein ture un papier qui contenoit mot pour mot la réponse qui lui avoit été faite par M. le premier président , garde des sceaux , et le lut avec peine ; de sorte qu'outre que cette réponse étoit mal digérée et couchée en mauvais termes, il en ôta ce qu'il eût pu y avoir de grâce par la manière dont il la fît entendre à la compagnie ; et le même jour il la bailla aux imprimeurs du roi pour la faire voir au public ; en quoi on prétendoit qu'il y avoit eu un peu de mali gnité. »
3963Véritable (le) secret de la paix à la reine par le sieur B. E. S. D. P. P.1651Paris223963. Véritable (le) secret de la paix à la reine par le sieur B. E. S. D. P. P. Paris, 1651 , 22 pages. « Il faut que l'État soit monarchique pour l'ordre qui se rapporte à l'unité , et aussi pour l'exécution des résolutions qui ont été une fois prises ; mais il faut ensuite que le gouvernement soit aristo cratique pour le conseil, pour l'administration, pour les institutions et pour la solide providence. » Les initiales sont celles de Boyer, écuyer, sieur du Petit Puy.
3964Véritable (la) suite du Parlement burlesque de Pontoise, contenant les noms et les éloges de quatre nouveaux renégats et la harangue faite par Mazarin à son départ, par l'auteur de la première partie.1652Sans Lieu73964. Véritable (la) suite du Parlement burlesque de v Pontoise, contenant les noms et les éloges de quatre Ut> f lk ('"' nouveaux renégats et la harangue faite par Mazarin à son départ, par l'auteur de la première partie. (S. 1.), 1652, 7 pages. Voir le Parlement burlesque de Pontoise.
3965Véritable (le) tableau de la Calomnie et le portrait des médisants, exposés en public par la Vertu triomphante du Vice, avec un discours moral sur le même sujet.1649Paris233965. Véritable (le) tableau de la Calomnie et le por trait des médisants , exposés en public par la Vertu triomphante du Vice , avec un discours moral sur le même sujet. Paris, 1649, 23 pages.
3966Véritable (le) traité de l'union faite entre Son Altesse Royale, nos seigneurs les princes de Condé, de Conty, les ducs de Beaufort, de Nemours, de Richelieu, de La Rochefoucault, de La Trimouille, comte du Daugnon (sic), de (sic) monsieur le coadjuteur et autres seigneurs et officiers de la couronne d'une part, avec tous les parlements, provinces et villes de France contre les ennemis de l'État.1652Paris53966. Véritable (le) traité de l'union faite entre Son Altesse Royale , nos seigneurs les princes de Condé , de Conty, les ducs de Beaufort , de Nemours , de Ri chelieu, de La Rochefoucault , de LaTrimouille, comte du Daugnon (sic), de (sic) monsieur le coadjuteur et autres seigneurs et officiers de la couronne d'une part , avec tous les parlements , provinces et villes de France contre les ennemis de l'État. Paris , 1652, 1 5 pages. Contrefaçon des Articles du dernier traité fait entre nosseigneurs les princes de Condé, etc.
3967Véritable (la) union des princes et des peuples pour la cause commune.1652Paris113967. Véritable (la) union des princes et des peuples pour la cause commune. Paris, Jean Brunet, 1652, 1 1 pages. Même pièce que la Véritable et sincère union, etc.
3968Véritable (le) traité et articles de paix accordés entre le roi et le duc Charles de Lorraine dans la ville de Melun, le 15 juin 1652.1652Paris73968. Véritable (le) traité et articles de paix accordés entre le roi et le duc Charles de Lorraine dans la ville de Melun, le 15 juin 1652. Paris , Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages.
3969Véritables (les) maximes du gouvernement de la France justifiées par l'ordre des temps, depuis l'établissement de la monarchie jusques à présent, servant de réponse au prétendu arrêt de cassation du conseil, du 18 janvier 1652. Dédié à Son Altesse Royale.1652Paris383969. Véritables (les) maximes du gouvernement de la France justifiées par l'ordre des temps, depuis l'éta- ••, ç .' Il / - ^ ) L'épître dédicatoire est signee A. B. C._ ". , _ « /t? '. Ce pamphlet, où il est parlé de la liberté du peuple comme on en parle aujourd'hui, où l'on veut que la monarchie soit tempérée par une sorte d'aristocratie, où les notions historiques sont un peu confuses, sans qu'il soit possible de nier toutes les opinions qu'il contient, se résume à peu près dans les deux passages qui suivent, sur le Parlement et sur le conseil d'État : « Nous voyons que le Parlement a toujours été un abrégé des trois états. Nous y voyons encore aujourd'huy l'Église représentée par un certain nombre de conseillers clercs ; nous y voyons la no blesse dans la personne des princes du sang et des ducs et pairs de France , qui sont les premiers de la couronne ; enfin le corps entier, qui est un corps mixte, y représente tous les ordres du royaume. Le roi y a son lit de justice, à l'exemple de cet auguste tribunal sur lequel il étoit toujours élevé dans l'assemblée générale des François au commencement de la monarchie , ou dans l'assem blée des grands de l'État en la seconde race et plus de trois cents ans dans la troisième. » « Le roi ne peut contracter avec ses sujets que dans le Parlement. » « Le Parlement n'étant pas toujours proche du roi , le roi com mença à se servir de l'avis de quelques personnes notables , qu'il choisissoit lui-même , non pour rien résoudre ; car c'étoient des particuliers qui ne faisoient point de corps et qui n'en ont jamais fait dans l'ordre de notre gouvernement ; mais il avisoit avec eux ce qu'il croyoit devoir être proposé au Parlement de son Etat. C'est de là seulement que les déclarations et les édits ont pris leur origine, n'y en ayant point de plus anciens que le régne de Phi lippe le Bel , parce que le roi n'étant pas toujours à la tète de son Parlement , il envoyoit sa volonté dans des lettres patentes pour y être examinées avec liberté de suffrages ; et jamais ces déclara tions ne passoient pour être la véritable volonté du roi qu'après que le Parlement les avoit vérifiées. » Ce pamphlet eut dès son apparition un grand retentissement. Il devint tout d'abord une autorité pour les frondeurs parlemen taires, qui s'en appuyèrent dans leurs écrits, comme l'auteur de Y Apologie du Parlement répondant aux Sentiments d'un fidèle sujet du roi, etc. ; au contraire il fut violemment combattu par les partisans des princes , comme dans les Préparatifs de la descente du cardinal Mazarin aux enfers , etc. Il n'a pas une grande valeur aujourd'hui; la seconde partie sur tout est détestable. Je n'y trouve à prendre que cette phrase : « La liberté est née avec la monarchie. » Les Véritables maximes sont assez communes.
3970Véritables (les) motifs de la retraite de monsieur le comte d'Harcourt et les justes raisons qui l'ont obligé de quitter le commandement de l'armée mazarine.1652Paris73970. Véritables (les) motifs de la retraite de monsieur le comte d'Harcourt et les justes raisons qui l'ont obligé de quitter le commandement de l'armée maza- rine. Paris , Jacob Chevalier, 1652, 7 pages. Rare. Ces motifs sont curieux, les voici : Mazarin refusait au comte , pour lui-même , le gouvernement de Guyenne, et pour son fils une abbaye. Il avait donné à d'Hocquincourt deux services en vaisselle d'ar gent et à Broglio quatre chevaux. Il voulait mettre Broglio à la tête de l'armée de Guyenne. La reine avait donné à Turenne une rose de diamants de cent mille écus. L'auteur de ce pamphlet est un frondeur. Était -il avoué? Peut-être.
3971Véritables (les) motifs des troubles de la France.1650Sans Lieu83971 . Véritables (les) motifs des troubles de la France. (S. 1.), 1650, 8 pages. Très-rare. Pamphlet royaliste, qui n'assigne qu'une cause aux troubles de la France : l'inconstance du peuple.
3972Véritables (les) moyens pour détruire Mazarin.1652Paris73972. Véritables (les) moyens pour détruire Mazarin. Paris, 1652 , 7 pages.
3973Véritables (les) nouvelles arrivées de Bourges, touchant tout ce qui s'y est fait et passé à la réception du roi, le 7 du courant, et en la sortie de M. le prince de Conty de ladite ville, le 4 dudit mois.1651Paris83973. Véritables (les) nouvelles arrivées de Bourges, touchant tout ce qui s'y est fait et passé à la récep tion du roi, le 7 du courant, et en la sortie de M. le prince de Conty de ladite ville, le 4 dudit mois. Paris, 1651, 8 pages. Rare. Pour la défense des princes.
3974Véritables (les) particularités, apportez (sic) par le dernier courrier, du combat donné entre l'armée de Son Alt. R. et celle des Mazarins devant la ville d'Étampes, le samedi quatrième mai 1652, avec la prise de deux pièces de canon par l'armée de Son Altesse Royale.1652Paris83974. Véritables (les) particularités, apportez (sic) par le dernier courrier, du combat donné entre l'armée de Son Alt. R. et celle des Mazarins devant la ville d'É- tampes , le samedi quatrième mai 1652 , avec la prise de deux pièces de canon par l'armée de Son Altesse Royale. Paris, André Chouqueux, 1652, 8 pages. C'est le combat qui interrompit la revue de Mademoiselle à son retour d'Orléans.
3975Véritables (les) particularités de ce qui s'est passé à l'assaut général donné à la ville d'Étampes par l'armée mazarine, où il est demeuré plus de six cents des ennemis sur la place, avec la liste des noms des officiers qui ont été tués et blessés au combat, apportées à Son Altesse Royale par le dernier courrier.1652Paris83975. Véritables (les) particularités de ce qui s'est passé à l'assaut général donné à la ville d'Étampes par l'ar mée mazarine . où il est demeuré plus de six cents des ennemis sur la place, avec la liste des noms des offi ciers qui ont été tués et blessés au combat, apportées à Son Altesse Royale par le dernier courrier. Paris, André Chouqueux, 1652 , 8 pages. Récit fait pour Paris par la Fronde. Deux mille paysans défen dent la brèche avec des faux et des fléaux ! Les mariniers d'Or léans ravitaillent Étampes !
3976Véritables (les) particularités du combat donné entre l'armée des princes et celle des mazarins, où les ennemis ont perdu plus de douze cents hommes, avec la liste des morts, blessés et prisonniers, tant de l'un que de l'autre parti, et la prise de douze drapeaux.1652Paris83976. Véritables (les) particularités du combat donné entre l'armée des princes et celle des mazarins , où les ennemis ont perdu plus de douze cents hommes , avec la liste des morts, blessés et prisonniers, tant de l'un que de l'autre parti, et la prise de douze dra peaux. Paris, Jean Brunet , 1652, 8 pages. C'est le combat de la porte Saint-Antoine.
3977Véritables raisons de l'union du Parlement de Bordeaux avec monsieur le Prince, adressées au roi.1651Bordeaux153977. Véritables raisons de l'union du Parlement de Bordeaux avec monsieur le Prince, adressées au roi. Bordeaux, Guillaume de La Court, 1651, 15 pages.
3978Véritables (les) reproches faites (sic) à Jules Mazarin par un ministre d'État.1649Paris43978. Véritables (les) reproches faites (sic) à Jules Ma il k F- 3 ('Sy zarin par un ministre d'État. Paris, François Noël , 1649, 4 pages.
3979Véritables (les) sentiments d'État pour la paix et sur le sacre du roi Louis XIV, avec les marques de sa conduite pour le repos du royaume, par Mre H. de B. P. D. Paris ( messire H. de Barroys, prêtre de Paris).1652Paris283979. Véritables (les) sentiments d'État pour la paix et sur le sacre du roi Louis XIV, avec les marques de sa conduite pour le repos du royaume, par M™ H. de B. P. D. Paris (messire H. de Barroys , prêtre de Paris). Paris, 1652,28 pages. Ce que l'auteur recommande surtout à Louis XIV, c'est « de re fermer dans leurs limites les protestants qui veulent innover et se porter à des demandes et prétentions exclusives. »
3980Véritables sentiments de monseigneur le premier président pour le service du roi et pour le bien de tout le peuple.1649Paris83980. Véritables sentiments de monseigneur le premier président pour le service du roi et pour le bien de tout le peuple. Paris, Jean de La Caille, 1649, 8 pages. Après la conférence de Ruel. L'auteur avait plus de bonne vo lonté que de talent.
3981Véritables (les) sentiments des bourgeois et habitants de la ville de Paris sur le glorieux retour de messieurs les princes de Condé, de Conty, et du duc de Longueville.1651Sans Lieu83981 . Véritables (les) sentiments des bourgeois et habi tants de la ville de Paris sur le glorieux retour de messieurs les princes de Condé , de Conty, et du duc de Longueville. (S. 1.), 1651, 8 pages.
3982* Véritables (les) sentiments des Parisiens prosternés aux pieds du roi.1652Parisnan3982.* Véritables (les) sentiments des Parisiens proster nés aux pieds du roi. Paris, 1652. Bib. hist., 23 693.
3983Véritables (les) souffrances et la passion générale de toute la cour.1649Paris83983. Véritables (les) souffrances et la passion générale V«t . f-•.J. 3. de toute la cour. Paris, 1649, 8 pages. '95 (99)
3984Véritables (les) soupirs françois sur le départ de Son Éminence et de ces (sic) savonnettes.1651Sans Lieu123984. Véritables (les) soupirs françois sur le départ de Son Éminence et de ces (sic) savonnettes. (S. 1.), 1651 , 7» ■*• '» L J 1 2 pages. Après les Véritables soupirs, 48 alexandrins détestables, vient une reproduction de la pièce intitulée : le Passe-port et l'Adieu de Mazarin.
3985Vérité (la) dans sa naïveté, ou Discours véritable sur la vie du prince de Condé, avec ses justes plaintes au Parlement.1650Sans Lieu203985. Vérité (la) dans sa naïveté, ou Discours véritable sur la vie du prince de Condé, avec ses justes plaintes au Parlement. (S. 1.), 1650 , 20 pages. Mazarin y est appelé le fils du fermier et de la bâtarde du moine Buffalin. C'est tout ce qu'on peut prendre dans ce détestable pamphlet.
3986Vérité (la) de ce qui s'est passé à Paris en trois fâcheuses rencontres, contre les impostures contenues en la Lettre mazarine du bourgeois désintéressé, avec la réponse à la Lettre écrite par le cardinal Mazarin, sous le nom du roi, au Parlement de Rouen.1652Paris183986. Vérité (la) de ce qui s'est passé à Paris en trois fâcheuses rencontres, contre les impostures contenues en la Lettre mazarine du bourgeois désintéressé', avec la réponse à la Lettre écrite par le cardinal Mazarin , sous le nom du roi, au Parlement de Rouen. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 18 pages. Les trois rencontres sont l'assemblée de la place Royale, le com bat du faubourg Saint-Antoine et l'incendie de l'Hôtel de Ville. La Lettre du roi envoyée à nos seigneurs du Parlement de Rouen est datée de Saint-Denys, le 10 juillet 1652. On doit trouver à la suite le brevet que le duc d'Orléans avait accordé à la veuve Guillemot , son imprimeuse ordinaire.
3987Vérité (la) découverte contre la Vérité cachée, en vers.1649Paris73987. Vérité (la) découverte contre la Vérité cachée, en vers. Pctris, 1649, 7 pages.
3988Vérité (la) découverte des pernicieuses intentions que le cardinal Mazarin avoit contre l'Etat, contre messieurs les princes, contre les chefs des frondeurs, et finalement contre Son Altesse Royale , pour se rendre maître absolu de toutes les affaires de France, avec une parfaite déclaration des funestes desseins qu'il a de se remettre, pour se venger et pour réussir en ses premières volontés, ou pour tout perdre en cas qu'il ne puisse arriver en ses entreprises.1651Paris243988. Vérité (la) découverte des pernicieuses intentions que le cardinal Mazarin avoit contre l'Etat, contre messieurs les princes, contre les chefs des frondeurs, et finalement contre Son Altesse Royale , pour se ren dre maître absolu de toutes les affaires de France, avec une parfaite déclaration des funestes desseins qu'il a de se remettre, pour se venger et pour réussir en ses premières volontés , ou pour tout perdre en cas qu'il ne puisse arriver en ses entreprises. Paris, 1651 , 24 pages. C'est assez rare ; mais ce n'est pas neuf.
3989Vérité (la) découverte, ou l'Innocence reconnue, présentée à monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris163989. Vérité (la) découverte, ou l'Innocence reconnue, présentée à monseigneur le duc de Beaufort. Paris, Pierre Targa, 1650, 16 pages. Le duc de Beaufort venait d'être déchargé de l'accusation de tentative d'assassinat sur le prince de Gondé. L'auteur à cette oc casion rappelle Yinnocence reconnue de Joseph, de David, d' Agrippa, de Lucinius Surra, et... de la chaste Suzanne 1 C'est très-ingénieux... et j'ajoute très-rare.
3990Vérité (la) démasquée, faisant voir dans deux contradictions apparentes: 1. que ceux qui sont ici au service de messieurs les princes, sont les véritables serviteurs du roi; 2. et que ceux qui sont les véritables ennemis du roi. Ceux qui liront ce raisonnement sans passion, lui donneront facilement les mains.1652Sans Lieu243990. Vérité (la) démasquée , faisant voir dans deux contradictions apparentes : 1 . que ceux qui sont ici au service de messieurs les princes, sont les véritables serviteurs du roi; 2. et que ceux qui sont à Com- piègne ou ailleurs auprès du roi , sont les véritables ennemis du roi. Ceux qui liront ce raisonnement sans passion, lui donneront facilement les mains. (S. 1.), 1652 , 24 pages. Rare. Ici le pamphlétaire de M. le Prince ne parle que de l'honneur de la couronne et de la liberté du roi. C'est la contre-partie des pamphlets où il est affirmé que le droit du peuple va jusqu'à dé trôner le roi et à transporter sur une autre tète la souveraineté royale. On avait ainsi des arguments pour tout le monde, pour la fidélité et pour la félonie.
3991Vérité (la) des proverbes de tous les grands de la cour.1652Sans Lieu63991 . Vérité (la) des proverbes de tous les grands de la cour. (S. 1.), 1652, 6 pages. Plaisant et rare.
3992Vérité (la) du royaliste, présentée au roi par M. E. G. E. N. R. S.1652Paris233992. Vérité (la) du royaliste, présentée au roi par M. E.G. E. N.R. S., président. A Sa Majesté. Écoute, lecteur. Paris, 1 î'52, 23 pages.
3993Vérité (la) du temps reconnue de tous.1652Paris73993. Vérité (la) du temps reconnue de tous. Paris, 1652, 7 pages. Rare. « Le meilleur de tous n'en vaut rien. » Cela est vrai des vers de l'auteur.
3994*Vérité (la) manifestée sur le nouveau sujet des divisions du Parlement et de la ville d'Aix.Sans DateSans Lieunan3994*. Vérité (la) manifestée sur le nouveau sujet des divisions du Parlement et de la ville d'Aix. Bib. hist., 23 393. Bouche, qui a fourni ce titre au P. Lelong (Histoire de Provence, t. II, p. 975), nous apprend que le pamphlet a été condamné au feu par arrêt du Parlement de Provence, en date du 3 janvier 1632, et brûlé le lendemain sur la place des Prêcheurs. Les partisans du Parlement ne se crurent pourtant pas dispensés de répondre ; car ils publièrent peu de temps après V Entretien d'un avocat et d'un marchand , etc.
3995Vérité (la) nue.1649Sans Lieu73995. Vérité (la) nue. (S. 1.), 1649, 7 pages. Louanges de Matthieu Mole. On les trouvera encore plus loin sous le titre de : la Vérité toute nue. Est-ce une autre édition? Quoiqu'il en soit, cette pièce n'est pas commune.
3996Vérité (la) parlant à la reine.1649Sans Lieu163996. Vérité (la) "parlant à la reine. (S. 1.), 1649, 16 pages. « Le roi de France est un berger dont les brebis ont sur le dos une toison d'or ; » paroles d'un empereur qui n'est pas nommé.
3997Vérité (la) parlante (sic) avec vérité sur l'état présent : 1. sur la corruption de tous les ordres et lois du royaume dans le ministère du cardinal Mazarin; 2. sur les malheurs que la France a soufferts par sa tyrannie; 3. sur les moyens de prévenir à l'avenir le gouvernement des étrangers; 4. et pour pouvoir à la régence durant la minoité et le bas âge de nos rois.1652Paris313997. Vérité (la) parlante (sic) avec vérité sur l'état présent : 1 . sur la corruption de tous les ordres et lois du royaume dans le ministère du cardinal Mazarin ; 2. sur les malheurs que la France a soufferts par sa tyrannie; 3. sur les moyens de prévenir à l'avenir le gouvernement des étrangers; 4. et pour pourvoir à la régence durant la minorité et le bas âge de nos rois. Paris, 1652, 31 pages. L'auteur n'a traité vraiment que le quatrième point; et encore avec si peu d'esprit et de raison î
3998Vérité (la) prononçant ses oracles sans flatterie: 1. sur la reine; 2. sur le roi; 3. sur le duc d'Orléans; 4. sur le prince de Condé; 5. sur le Parlement; 6. sur le duc de Beaufort; 7. sur le coadjuteur; 8.sur le Parlement de Pontoise; 9. sur Paris et sur l'État.1652Paris393998. Vérité (la) prononçant ses oracles sans flatterie: 1 . sur la reine ; 2. sur le roi ; 3. sur le duc d'Orléans ; 4. sur le prince de Condé; 5. sur le Parlement; 6. sur le duc de Beaufort; 7. sur le coadjuteur; 8. sur le Parlement de Pontoise; 9. sur Paris et sur l'État. (S. 1.), 1652. Deux parties, l'une de 40, l'autre de 39 pages . La seconde partie contient les portraits de Mademoiselle, du premier président, du marquis de Chàteauneuf, de la duchesse de Chevreuse , du comte d'Harcourt , du maréchal de Turenne , du comte de Servien. Quelques-uns mériteraient d'être étudiés. L'au leur a un mot charmant sur Châteauneuf : « C'est, dit-il, un passe- volant d'État. » Je ne connais d'ailleurs pas de pamphlet plus insolent. « Le Ma- rarin l'a élevé (le roi). Il faut donc qu'il en ait fait un fourbe ; car il ne peut lui avoir appris que ce qu'il sait. Si le roi est fourbe , malheur à l'État qu'il gouvernera ! La reine le possède. Elle ne lui fera donc goûter que du sang; car ce n'est que le sang qu'elle res pire. Que peut-on espérer de tout cela ? » « Nous désirons que la reine revienne; désirons plutôt la peste ! » Il est triste d'avoir à dire que la reine était ainsi outragée pour le compte du prince de Condé!
3999Vérité (la) reconnue de M. le Prince, envoyée aux bourgeois de Paris.1652Paris83999. Vérité (la) reconnue de M. le Prince , envoyée aux bourgeois de Paris. Paris, chez l'imprimeur de Son Altesse de Condé, 1652, 8 pages. Après la démission de Broussel. L'auteur veut que l'on refuse à la cour la Bastille et l'Arsenal... qu'elle ne demandait pas. Il tire habilement parti d'une rumeur, que la Fronde avait répandue.
4000Vérité (la) reconnue, ou les Intrigues de Saint- Germain.1649Paris84000. Vérité (la) reconnue, ou les Intrigues de Saint- Germain. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages. |lfe f. 6 (491 On a publié la Réfutation ou Censure des libelles intitulés : Re- Voç, fv,X-ï> quête civile, et la Vérité reconnue ; mais ce dernier ne figure que m-j, /<■c> j dans le titre.
4001Vérité (la) reconnue par monseigneur le cardinal de Retz, sur les résolutions de la reine contre le cardinal Mazarin, envoyées à Son Altesse Royale.1652Paris74001 . Vérité (la) reconnue par monseigneur le cardinal de Retz, sur les résolutions de la reine contre le cardinal Mazarin, envoyées à Son Altesse Royale. Paris, Louis Postel, 1652, 7 pages.
4002Vérité (la) reconnue par monseigneur le prince de Condé sur les entreprises de la reine contre la ville de Paris.1652Paris74002. Vérité (la) reconnue par monseigneur le prince de Condé sur les entreprises de la reine contre la ville de Paris. Paris, Pierre Lombard, 1652, 7 pages.
4003Vérité (la) sans fard.Sans DateSans Lieu74003. Vérité (la) sans fard. (S. 1. n. d. ), 7 pages. lié F. 10 ( 307
4004Vérité (la) sans masque de la misère persécutée, ou la Plainte des pauvres à la reine contre le cardinal Mazarin. In pueto veritas; neque urgeat puteus os suum super me. PS. LXIII.1649Sans Lieu84004. Vérité (la) sans masque de la misère persécutée, ou la Plainte des pauvres à la reine contre le cardinal Mazarin. In puteo veritas; neque urgent puteus os suum super me. Ps. jlxviii. (S. 1.), 1649, 8 pages. Datée du 22 janvier.
4005Vérité (la) toute nue.1649Sans Lieu74005. Vérité (la) toute nue. (S. 1.), 1649, 7 pages. Même pièce que la Vérité nue.
4006Vérité (la) toute nue au peuple de Provence.1652Sans Lieu144006. Vérité (la) toute nue au peuple de Provence. (S. 1.), 1652, 14 pages. Rnre. Écrit à la louange du duc de Mercœur, qui venait d'être nommé gouverneur de Provence.
4007Vérité (la) toute nue, ou Avis sincère et désintéressé sur les véritables causes des maux de l'État, et les moyens d'y apporter le remède.1652Paris234007. Vérité (la) toute nue, ou Avis sincère et désin- téressé sur les véritables causes des maux de .l'État, S et les moyens d'y apporter le remède. Paris, 1652, 23 pages. Écrit de bonne foi , sans passion et dans un véritable sentiment de patriotisme. L'auteur accuse tout le monde , et il a raison : Mazarin qui a laissé piller les finances ; le Coadjuteur qui est un factieux ; le Par lement qui veut se faire l'arbitre de l'État ; M. le Prince qui pré tend être maître des affaires et traite avec l'Espagne et avec Cromwell ; le duc d'Orléans qui n'a que de bonnes intentions. Il dit que l'éloignement de Mazarin calmerait les troubles ; mais si le roi n'y consent pas, il faut obéir. C'était la doctrine de Matthieu Molé. Mailly indique ce pamphlet dans la note de la page 127 de son IIe volume ; il y revient encore dans la note de la page suivante ; il le proclame « l'ouvrage le plus satisfaisant, le plus raisonnable qui soit sorti de la presse dans ces temps d'extravagances. » Il en cite un assez long fragment sur la vénalité des charges : «Doit-on s'étonner (des excès du Parlement), puisque cette malheureuse paulette qui expose au plus offrant et dernier enché risseur le pouvoir de juger souverainement de nos biens, de notre honneur et de nos vies, fait entrer dans ces charges, qui devroient être la récompense du savoir et de la vertu , ou des personnes, la plupart de petite naissance et de nul mérite , ou des jeunes gens qui surpassent les courtisans en beaux habits , en belles livrées et en toutes sortes de dissolutions , qui font gloire de paroître avec plus de galons et de points de Gènes , et plus poudrés, plus frisés que des femmes au cours , aux bals , à la comédie , dans les palais des altesses et dans ces académies , où les cartes et les dcs sont les livres qu'ils étudient pour apprendre à bien rendre la justice , où les impiétés et les blasphèmes sont les dits et paroles notables de ces sages, non de l'ancienne Grèce, mais de la nouvelle France? » La Vérité toute nue a été brutalement combattue par Dubosc Mon- tandré dans l' Avocat général , et réfutée avec politesse, en ce qui touche à la conduite politique du Parlement , par Claude Joly dans le Recueil de maximes véritables et importantes pour l'institution du roi, page 388 de l'édition elzevirienne. La péroraison en a été reproduite dans le singulier pamphlet intitulé : Ovide parlant à Thyeste, etc. La Vérité toute nue est attribuée au P. Faure. Il y en a une autre édition plus belle et de 26 pages. Je la croi rais volontiers sortie des presses de l'Imprimerie royale.
4008Vérités (les) de l'hermite de l'île d'Oleron, présentées au roi à Poitiers.1652Paris154008. Vérités (les) de l'hermite de l'île d'Oleron, pré sentées au roi à Poitiers. Paris, 652, 1 5 pages. Rare. Signé C. D. C. L.
4009Vérités (les) de l'homme d'Estat désintéressé.1650Bordeaux84009. Vérités (les) de l'homme d'Estat désintéressé. Bourdeaux, J. Mougiron Millanges, 1650, 8 pages. Ce pamphlet est entre les plus rares. A cause de cela peut-être, on me permettra d'en citer le début, qui a d'ailleurs bien son prix : « Ce n'est pas d'aujourd'hy que la vérité a perdu sa robe et que le mensonge s'en est paré. Il y a longtemps que nous sommes comme en l'isle des Songes, dont parle un vieux historien. Nous songeons tout veillants ; et ce qui est étrange, ces songes troublent plus nos sens que ceux que nous faisons la nuit ; car de ces der niers , après que nous venons à désiller les paupières, nous nous en mocquons et disons que ce sont des songes ; au lieu que nous faisons estime des autres, en les faisant passer pour des vérités. Il importe que nous commencions à nous desvelopper de ce sommeil veillant et de cette veille dormante, et que la vérité qui a toujours esté et ne finira jamais, qui va partout sans quitter sa place, et qui change tout en mieux sans estre changée de personne , reprenne son beau jour. Les victoires que l'on remporte avec les armes ma térielles, se terminent à des choses sujettes aux lois du temps, que des coups inespérés peuvent renverser entre les mains des enne mis ; mais celle que l'on gagne sur les calomnies et sur les im postures par la force de la vérité , sont immortelles ; et les mérites qui en naissent, sont infinis. »
4010Vérités (les) de Mazarin découvertes.1649Paris44010. Vérités (les) de Mazarin découvertes. Paris, 1649, k pages.
4011Vérités (les) historiques, ou l'Examen fidèle des actions et des peines du cardinal Mazarin.1650Paris84011. Vérités (les) historiques , ou l'Examen fidèle des 7é> I.lfc/lfe] actions et des peines du cardinal Mazarin. Paris, Jean Brunet. (1650), 8 pages. Éloge pompeux de Mazarin , que l'auteur appelle un grand guerrier, inspiré de Mars ! On voit assez peu de ces pamphlets pour qu'il soit utile de les noter, quand il s'en rencontre. « Me peut-on dire qu'il ait jamais porté son courroux sur les potences et dans les cruautés? n'a-t-il pas pardonné à ses ennemis par sa pure bonté, sans même qu'on lui ait demandé ? Quelles terres, quels gouvernements, quelles seuretcs a-t-il souhaités en France? Quelle bonté a jamais paru plus hautement que dans cette libéralité publique qu'il fit de cinquante mille escus pour le soulagement des pauvres honteux des paroisses? Mais ce bicnmesme lui fut imputé à crime , parce qu'il n'estoit pas suffisant pour guérir toute la mi sère publique, sans considérer qu'il ne donna pas seulement de sa substance, mais encore qu'il engagea sa vaisselle d'argent, comme un pieux bienfaiteur, pour le soulagement d'un peuple qu'il aime très-tendrement ! »
4012Vérités (les) inconnues, récitées par le censeur solitaire à l'hermite de Tomblaine (sic), sur le temps présent.1649Paris154012. Vérités (les) inconnues, récitées par le censeur solitaire à l'hermite de Tomblaine (sic), sur le temps présent. Paris, 1649, 15 pages.
4013Vérités (les) mazariniques sur chaque lettre du nom de Mazarin, avec les nargues pour messire Jules. Neque urgeat super me puteus os suum. Ps LXVIII.1651Sans Lieu84013. Vérités (les) mazariniques sur chaque lettre du nom de Mazarin , avec les nargues pour messire Jules. Neque urgeat super me puteus os suum. Ps. lxviii. (S. 1.), 1651 , 8 pages. Rare. Les nargues ne sont autre chose que la Nazarde à Jules Ma zarin. Dans les Vérités , la deuxième , la quatrième , la sixième ligne, et ainsi jusqu'à la fin, sont imprimées à l'envers ; de telle sorte que la pièce est flanquée de deux acrostiches, qui forment toutes deux Jules Mazarin. C'est tout ce qui la recommande. J'ai dit lignes ; l'auteur aurait dit vers. Les Vérités ont été imprimées également en placard ou affiche , petit in-folio.
4014Vers à la Fronde sur la mode des hommes, présentés aux curieux du temps.1650Paris114014. Vers à la Fronde sur la mode des hommes, pré sentés aux curieux du temps. Paris, Alexandre Les- selin, 1650, 11 pages. Rare. o A la mode de Catalogne , Un homme n'a pas bonne trogne S'il ne les (ses cheveux) porte tous les jours Longs devant et derrière courts.... .... Le valet de chambre . . Le matin y met de l'ambre , De la pommade , de l'iris , Des poudres du nom de Cypris, Qui s'attachent A la pommade... Appliquant selon le besoin Le tout ou seulement le coin... Ensuite voyons la moustache Que la Bigotère nous cache , Lorsque le jeune damoiseau Le soir en bride son museau. Il ne reste après la pineelte Qu'une ligne hérissée et drete Dont la cire a collé les brins , Rudes comme ceux des chagrins. Le matin lui- même se l'ôte , En frottant un peu le bigote Avec quelque chose de chaud Je crois que l'habit qu'il demande, Est de camelot de Hollande, Dont la gregue sous douze rangs D'éguillettes ou de galands S'abat et semble qu'elle tombe... Le pourpoint a beaucoup d'œillet» Par où rien ne passe jamais , N'ayant point le premier usage Lorsque le monde étoit plus sage , Lorsqu'il se couvrait mieux le corps , Qu'il ne montrait point au dehors La finesse de la chemise , Ce qui garde mal de la bise , Et ne portoit point de galands Sur les rognons ni sur les flancs. Il est vrai que pour la bravette La mode en étoit moins bonnette, Alors que le dieu des jardins , Autrement père des humains , Montrait par sa noble figure La puissance de sa nature. Aujourd'huy sous mille galands , Rouges , gris, bleus, jaunes, noirs, blancs Le dameret trouve son compte ; Car il cache en effet sa honte. Ça qu'on lui donne des canons. Qu'ils soient doubles , larges et longs , Et qui soient bordés de dentelle A la fronde la plus nouvelle. Il ne sait que mettre à ses pieds , Bottes, bottines ou souliers. Quoi qu'il mette , il fait ouverture Dessus le pied de la chaussure Dont la pointe est faite en croissant.... Pour l'enjoliver de galands Noués avec petits rubans. Puis le bas de trélis honnête Lui fait la jambe encor mieux fait» ; Car autrement il aurait peur D'oublier le pas de faucheur, Et de marcher à l'ordinaire Ça qu'on lui donne son manteau. Dont le collet sera fort beau Pourvu qu'il ait de la farine Jusques au milieu de l'échinc. Qu'il tienne à la main son castor Entouré d'une fronde d'or, Chargé de galands et de plumes.... Car de le mettre sur son chef , Il ne le pourroit sans méchef... Puisque sa blanche cheyelure En perdroit sa juste mesure Un fin mouchoir mouillé d'essence... A,vec des glands à chaque coin, Au beau fils torchera le groin , Sinon que quelqu'un assez proche Le voyant presque hors de la poche , Ne tirant qu'un gland par un bout , Dans la sienne le mette tout. Un miroir afin qu'il s'admire... Qu'il regarde si ses cheveux Sont dans l'ordre, selon ses vœux. Le voilà donc bien à son aise Dans le carrosse ou dans la chaise
4015Vers burlesques à Scarron sur l'arrivée du convoi à Paris.1649Paris44015. Vers burlesques à Scarron sur l'arrivée du con voi à Paris. Jouxte la copie imprimee à Paris, ||(, p I2 (M 1649 , 4 pages. Même pièce que celle qui suit :
4016Vers burlesques envoyés à monsieur Scarron, sur l'arrivée du convoi à Paris.1649Paris44016. Vers burlesques envoyés à monsieur Scarron, sur l'arrivée du convoi à Paris. Paris, Claude Boude- ville, 1649, 4 pages. De la gaieté et de l'esprit. Il y en a une autre édition jouxte la copie imprimée à Paris. Saint-Julien pourrait bien être l'auteur de ce pamphlet. Voir le Courrier burlesque de la guerre de Paris.
4017Vers burlesques per l'honnor d'un chiamato Julio, ensemble le passage de Jules Mazarin, avec le récit des pièces qui ont été trouvées dans son inventaire, présent un commissaire, et en l'absence de Varin.1649Paris154017. Vers burlesques per l'honnor d'un chiamato Julio, ensemble le passage de Jules Mazarin, avec le récit des pièces qui ont été trouvées dans son inven taire, présent un commissaire, et en l'absence de Varin. Paris, Nicolas Gasse , 1649, Hspages. Il faut ajouter YAdieu de la France à Mazarin , qui n'est point indiqué dans le titre; le tout assez mauvais.
4018Vers présentés à monseigneur le duc de Beaufort, pair de france.1649Paris44018. Vers présentés à monseigneur le duc de Beaufort, par je france. Paris y Alexandre Lesselin, 1649, 4 pages. Deux sonnets, signés Du Pelletier.
4019Vers présentés au roi à son entrée royale en sa ville de Paris, par le sieur Du Pelletier, Parisien.1649Paris64019. Vers présentés au roi à son entrée royale en sa ville de Paris, par le sieur Du Pelletier, Parisien. Paris, J. Jullien, 1649, 6 pages. Jean Jullien en a donné lui-même une autre édition qui porte au titre : A son retour, au lieu de A son entrée royale. C'est toute la différence.
4020Vers satyriques sur les noms et vies des partisans.1649Paris124020. Vers satyriques sur les noms et vies des partisans. |é> F. 12 (56) pariSy <649, 12pages. v Cinq pièces, qui ne sont ni trop mauvaises , ni trop communes.
4021Vers sur l'effigie ou image de la justice qui étoit au haut du feu d'artifice fait en la place de Grève, le 5 septembre 1649, en présence du roi, le cardinal Mazarin étant près de Sa Majesté.1649Paris44021 . Vers sur l'effigie ou image de la justice qui étoit au haut du feu d'artifice fait en la place de Grève, le 5 septembre 1649, en présence du roi , le cardinal Mazarin étant près de Sa Majesté. Paris, 1649, 4 pages. Rare. Quatre épigrammes plus méchantes que spirituelles ; en voici une : c L'on s'en va brûler la justice. Vous ne savez pas pourquoi c'est ? C'est qu'elle a révoqué l'arrêt Qui vous condamnoit au supplice. » On les trouve dans le Nouveau siècle de Louis XIV, t. Ier, p. 253.
4022Vertu (la) triomphante, à Mgr. le duc de Vandosme (sic), et à Mgr. le duc de Beaufort, sur le choix (sic) qu'il a pleu à leurs Majestés de les gratifier de la charge de grand maistre, chef et surintendant général de la navigation et commerce de France, et Mgr. le duc de Beaufort, son second fils, pour la survivance de cette importante charge et des premières de la couronne.1650Sans Lieu64022. Vertu (la) triomphante, à Mgr. le duc de Van- dosme (sic), et à Mgr. le duc de Beaufort, sur le choix (sic) qu'il a. pieu à Leurs Majestés de les gratifier de la charge de grand maistre , chef et surintendant général de la navigation et commerce de France, et Mgr. le duc de Beaufort, son second fils, pour la survivance de cette importante charge et des pre mières de la couronne. (S. 1.), 1650, 6 pages. Signé L. D. R. S. J'ai besoin de dire que ce titre a été copié très-exactement.
4023Vertus (les) héroïques de monseigneur le prince de Condé.1650Sans Lieu74023. Vertus (les) héroïques de monseigneur le prince de Condé. (S. 1.), 1650, 7 pages.
4024Victoire (la) de Pallas et le triomphe des Muses.1649Paris124024. Victoire (la) de Pallas et le triomphe des Muses. Paris, 1649, 1 2 pages.
4025Victoria magnanimi et invictissimi principi (sic) Condœi pro conservatione suâ et regni et urbis Parisiensis.1652Paris44025. Victoria magnanimi et invictissimi principi (sic) Condœi pro conservatione suâ et regni et urbis Pari- siensis. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages. Vers latins, signés Durousseau.
4026Vie (la) infâme de la Maltaute (sic), dédiée aux curieux par les peuples de Paris.1649Paris84026. Vie (la) infâme de la Maltaute (sic) , dédiée aux curieux par les peuples de Paris. Paris, François Musnier, 1649, 8 pages. hfe F 1 g fo) La pièce se termine par le Tombeau de la Maltaute et des par- titans, signé L. G. artillerie.
4027Vie (la), mœurs et généalogie de Jules Mazarin, cardinal, où se voient les banqueroutes de son père, les trahisons par lui faites, tant aux Saints Pères, au roi d'Espagne, qu'à l'Empreur, et à présent les troubles en France, et par arrêt du 8 janvier déclaré perturbateur du repos public, ennemi du roi de l'État, et sa poursuite secrète contre MM.le vendôme et Beaufort.1649Anvers84027. Vie (la), mœurs et généalogie de Jules Mazarin, ,/v t f , r p cardinal, où se voient les banqueroutes de son père, 194 f •i.r les trahisons par lui faites, tant aux Saints Pères , au roi d'Espagne, qu'à l'Empereur, et à présent les trou bles en France , et par arrêt du 8 janvier déclaré per turbateur du repos public , ennemi du roi et de l'État, et sa poursuite secrète contre MM. de Vendôme et de Beaufort. Jouxte sur (sic) la copie imprimee à Anvers par Samuel Bellrincklt le jeune , 1649 , 8 pages. Voir la Généalogie , ou Extraction de la vie de Jules Maza rin, etc.
4028Vin (le) émétique, l'unique antidote et le dernier remède pour les maux dont la France est menacée par son plus grand ennemi, le cardinal Mazarin, révélé à un bon François, et proposé à tous les amateurs du bien public.1652Sans Lieu74028. Vin (le) émétique , l'unique antidote et le dernier remède pour les maux dont la France est menacée par son plus grand ennemi, le cardinal Mazarin, révélé à un bon François, et proposé à tous les ama teurs du bien public. (S. 1., 1652), 7 pages. Rare. i Qu'on me l'attrape ; qu'on me le fouille ; Et qu'on lui coupe Cela se chantait sur l'air : a Marion pleure ; Marion crie ; Marion veut qu'on la marie. »
4029Viole (la) violée, ou le Violon démanché.1649Paris114029. Viole (la) violée, ou le Violon démancbé. Paris, Ç> F. 10(37) 1649, 11 pages. La viole , c'est le président Viole , que l'auteur accuse de^tra- hison.
4030Virelay sur les vertus de sa faquinance.1652Paris74030. Virelay sur les vertus de sa faquinance. Paris, 1652, 7 pages. Bon et rare. Voici le refrain : a II est de Sicile natif ; Il est toujours prompt à mal faire ; Il est fourbe au superlatif; Il est de Sicile natif. » Il se trouve à la page 325 du I" vol. du Nouveau siècle de Louis XIV.
4031Virgile (le) mazarin, ou l' Après soupée de messieurs de Saint-Germain.1649Paris64031. Virgile (le) mazarin, ou l' Après soupée de mes- Q> F'3(XW sieurs de Saint-Germain. Paris, Mathurin Hénault, Vkt eV.I I. ' 1649, 6 pages. Singulière idée que d'établir en vers de Virgile un dialogue entre la reine, le duc d'Orléans, le prince de Condé et le cardinal Ma/a i in !
4032Visage (le) de bois au nez de Mazarin, et son exclusion de la conférence qui se tient à Ruel, par le che. M. D. L.1649Paris84032. Visage (le) de bois au nez de Mazarin , et son exclusion de la conférence qui se tient à Ruel, par le.., ç ,7/£i } che. M. D. L. Paris, Jean Héoault , 1649 , 8 pages.
4033Visage (le) de la cour et la contenance des grands, avec leur censure et le dialogue du roi et du duc d'Anjou avec la mamman (sic), en proverbes.1652Paris204033. Visage (le) de la cour et la contenance des grands, avec leur censure et le dialogue du roi et du duc d'Anjou avec la mamman (sic), en proverbes. Paris, 1652, 20 pages. Sandricourt. Voici quelques proverbes : La reine : elle est comme le camelot; elle a pris son pli. Mazarin : c'est un bon gardien pour les brebis que le loup. Le Coadjuteur : c'est la mesgnie d'Archambaut ; plus il y en a, moins vaut. Turenne : peine de vilain n'est rien à compter. Le prince de Condé : qui ne fait que pour soi, ne mérite pas de remerciements. Le Parlement : qui cherche le malheur, le malheur lui vient.
4034Visages (les) qui se démontent, en vers bur lesques.1649Sans Lieu74034. Visages (les) qui se démontent, en vers bur lesques. (S. 1.), 1649, 7 pages. Hfc. f. + (zi)
4035Visages (les) qui se démonte (sic) en la cour espagnole et italienne.1649Sans Lieu124035. Visages (les) qui se démonte (sic) en la cour espagnole et italienne (S. 1.), 1649, 12 pages. Cette seconde pièce a emprunté quelques vers à la première ; elle est moins spirituelle et plus hardie. « Molé premier président .... Ceux qui les vérités publie (tic) , Il veut leur ôter la vie ; Car il espère faire son compte, Malgré la chambre des comptes , Avec d'Aubrav et Bonne au , La Raillère , Martineau. « Son Altesse pour réconfort Chiffle, ou bien dit : a Je dors. » Si il n'a en son mystère Son abbé de La Rivière. » ic Pour le prince de Condé. . . Veut avoir toujours son compte En visage qui se démonte... Tantot turc ou luthérien, Tantôt chrétien, tantôt payen. *
4036Vision miraculeuse d'un hermite, envoyée à monseigneur le prince de Condé, en son dernier logement du bois deVincennes.1650Paris74036. Vision miraculeuse d'un hermite, envoyée à monseigneur le prince de Condé, en son dernier logement du bois deVincennes. Paris, 1650, 7 pages. Signé frère Antoine de Saint-Onufre, hermite de Notre-Dame de Val-Adam dans la forêt de l'Ivry (sic).
4037Vision (la) prophétique de sainte Geneviève, patrine et protectrice de la ville de Paris. Ab incursus et dæ monio meridiano.1649Paris84037. Vision (la) prophétique de sainte Geneviève, . /,q patrone et protectrice de la ville de Paris. Ab in- cursu et dœmonio meridiano. Paris, Pierre Dupont, 4 649, 8 pages.
4038Visions astrologiques de Michel Nostradamus sur toutes les affaires de ce temps et la confusion de Mazarin, en vers burlesques.1649Paris11n4038. Visions astrologiques de Michel Nostradamus fo F- l^-O^y sur toutes les affaires de ce temps et la confusion de Jikfi i s. Mazarin, en vers burlesques. Paris, veuve André 197/tï) Musnier, 1649, 11 pages. Ces visions sont en général assez ridicules ; il y en a de très-in solentes. En voici une : « Je vis le beau Paris en une étrange peine , Un âne sur son dos et un mulet dessus. » « Je vis tout au travers d'une belle campagne Des phalanges à tas infecter les chemins , Et des chiens polonois et des chiens d'Allemagne Manger jusqu'aux morceaux qu'on avoit dans les mains.»
4039*Visions (les) d'un père spéculatif, religieux provençal du couvent des P. P. P. P. (pères précheurs) d'Aix.1650Sans Lieunan4039*. Visions (les) d'un père spéculatif, religieux pro- vençal du couvent des P. P. P. P. (pères préc/teurs) d'Abu 1650. Bib. hist., 23130. Réimpression du pamphlet suivant :
4040*Visions (les) du père Hyparque, religieux provençal du couvent des Saints-Pères d'Aix, avec la lettre d'un Provençal à un Languedocien sur les visions.1649Sans Lieunan4040**. Visions (les) du père Hyparque, religieux pro vençal du couvent des Saints-Pères d'Aix, avec la lettre d'un Provençal à un Languedocien sur les vi sions. 1649. Il est inscrit pour cette première édition sous le n° 23025 de la Bibliothèque historique. Voici ce que Pitton dit du pamphlet , à la page i 30 de son His toire d'Aix : « Le plus insolent de tous fut celui qu'on fit paraître sous l'habit d'un moine, et qu'on appela le père hyparque, si paysan et si rustre , qu'ayant perdu toute sorte de respect , il n'en a pas même pour la meilleure et plus ancienne noblesse d'Aix. Il visite toute la Provence, de laquelle il en (sic) décrit toutes les villes sous les noms empruntés des plus belles dames , auxquelles il ne fait point difficulté de demander de trousser la cotte pour voir ce qu'elles portent de plus caché. »
4041Visions (les) effroyables apparues au père supérieur des Théatins, confesseur et prédicateur du cardinal Mazarin, avec les trois centuries de Pallemont, Menalcas et Damette, aussi Théatins.1652Paris84041 . Visions (les) effroyables apparues au père supé rieur des Théatins , confesseur et prédicateur du car dinal Mazarin, avec les trois centuries de Pallemont , Menalcas et Damette, aussi Théatins. Paris, Jacques Bellay, 1652, 8 pages.
4042Visions (les) horribles de Mazarin sur sa fuite.1649Paris84042. Visions (les) horribles de Mazarin sur sa fuite. Paris, 1649, 8 pages.
4043Visions (les) nocturnes de Mᵉ Mathurin Questier, Parisien, dans l'explication desquelles on verra naïvement dépeint (sic) les affaires du temps présent, dédiées aux débellateurs des ennemis du repos de la France.1649Paris84043. Visions (les) nocturnes de M° Mathurin Questier, Parisien, dans l'explication desquelles on verra naïve- ment dépeint (sic) les affaires du temps présent , dé diées aux débellateurs des ennemis du repos de la ' France. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1649. Six parties, chacune de 8 pages. Excepté la première vision qui est une figure de la paix , la sixième partie n'est qu'une- reproduc tion de la cinquième. Les quatorze premières visions ont été publiées jouxte la copie imprimée chez la veuve d'Antoine Coulon, 1649. Kaudé cite les Visions nocturnes comme un exemple des pièces dont les auteurs s'étaient engagés à faire rouler la presse moyen nant une pistole par semaine. (Mascurat, page 194.)
4044Vive le roi! (le) des Parisiens sur le retour de son (sic) glorieux monarque Louis XIVᵉ de ce nom, par N. J. T. (Nicolas Jamin, Tourangeau).1649Paris74044. Vive le roi! (le) des Parisiens sur le retour de son (sic) glorieux monarque Louis XIVe de ce nom , par N. J. T. (Nicolas Jamin, Tourangeau). Paris, Pierre Du Pont, 1649, 7 pages.
4045Vœu (le) des bons Bordelois fait à monseigneur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne.1651Bordeaux84045. Vœu (le) des bons Bordelois fait à monseigneur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne. Bor deaux, Pierre Du Coq, 1651 , 8 pages. Amplification dont vous allez juger : « Je m'adresse à vous , Monseigneur, chef du conseil du plus grand roi du monde , qui êtes de notre Hercule le digne Chiron , le Linus, l'Eumolpe, l'Arpalipe, l'Autolique, qui êtes le Phœnix de notre Achille , le Léonidas , le Lysimachus et l'Aristote de notre Alexandre, l'Apollodore de notre Auguste , le Lactance , l'orateur et la bouche d'or de notre Constantin. » François Preuveray en a donné, dans la même année 1651 , une édition jouxte la copie imprimée à Bordeaux, 8 pages.
4046Vœu (le) des Parisiens à la Vierge pour le retour de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris.1649Paris74046. Vœu (le) des Parisiens à la Vierge pour le retour de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris. Paris, 1649 , 7 pages. « Comme des bienheureux la joie dans Paradis Est la vision de Dieu , de même dans Paris L'allégresse et la joie du peuple parisien Est voir le roi, la reine , le soir et le matin. » Peut-être quelques-uns trouveront ces vers assez curieux pour rechercher la pièce. Il paraît que la reine avait une grande dévotion à Notre-Dame, à Bonne-Nouvelle et à Saint-Victor.
4047Vœu (le) des Parisiens à sainte Geneviève, leur patronne, par un bon religieux, touchant les misères présentes.1651Paris74047. Vœu (le) des Parisiens à sainte Geneviève , leur patronne , par un bon religieux , touchant les mi sères présentes. Paris, Nicolas Boisset, 1652, 7 pages in-12. Rare.
4048Vœux de la France à monseigneur le duc de Beaufort, avec les imprécations contre Mazarin.1651Sans Lieu74048. Vœux de la France à monseigneur le duc de Beaufort, avec les imprécations contre Mazarin. (S. 1.), 1651 , 7 pages.
4049Vœux (les) des religieux de Saint-Denys pour la paix du royaume, envoyés à monseigneur le prince de Conty.1649Paris84049. Vœ"x (les) des religieux de Saint-Denys pour la L r o (lt) paix du royaume , envoyés à monseigneur le prince ft' de Conty. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. ^ Vc-,
4050Vœux présentés à nos seigneurs du Parlement et à monseigneur le duc de Beaufort par les bourgeois de la ville de Paris pour le retour du roi.1649Paris84050. Vœux présentés à nos seigneurs du Parlement et à monseigneur le duc de Beaufort par les bourgeois V-Ct-K"- T^ de la ville de Paris pour le retour du roi. (S. 1.), Tî.l/!S<) 1649, 8 pages.
4051Voici ce que l'on ne sait pas.1650Sans Lieu84051. Voici ce que l'on ne sait pas. (S. 1.), 1650, 8 pages. Sotte pièce, qui se termine par un détestable calembour. L'au teur espère voir « notre repos ancré dans la mer du sang de notre ennemi. » Elle a été évidemment empruntée aux troubles de la minorité de Louis XIII.
4052Voies (les) de la paix.1652Paris244052. Voies (les) de la paix. Paris, 1652, 24 pages. Rare. C'est une réponse assez faible aux Intérêts du temps et à là Suite de* Intrigues de la paix.
4053*Voix (la) de la justice opprimée.Sans DateSans Lieu4294053*. Voix (la) de la justice opprimée. Pitton. Hist. d'Aix, p. 429.
4054Voix (la) de salut et de vie pour Paris et toute la France.1652Sans Lieu104054. Voix (la) de salut et de vie pour Paris et toute la France. (S. 1.), 1652, 1.0 pages. Très-rare. On lit sur le titre un dizain où l'auteur vante sa marchandise. t Qui ne prend ce livre et le paye , Du salut lui-même se raye. . . » Passe encore pour ce livre; mais l'auteur dit dans l'avant-der- nière strophe : « Je vien heurter à votre porte Avec deux volumes en main ... * C'est trop !
4055*Voix (la) du Parlement de Provence au roi sur le gouvernement du comte d'Alais, gouverneur de cette province.1649Parisnan4055*. Voix (la) du Parlement de Provence au roi sur le gouvernement du comte d'Alais, gouverneur de cette province. Paris, 1649. Bib. Airr., 23 010.
4056Voix (la) du peuple à monseigneur le duc de Beaufort, pair de France.1649Paris64056. Voix (la) du peuple à monseigneur le duc de i/ c o,{%r Beaufort, pair de France. Paris, François Noël, b f.J P&; 16A9, 6 pages. V/«Jt,.Fv.£ S.rçstso)
4057Voix (la) du peuple à monseigneur le prince de Conty.1653Paris204057. Voix (la) du peuple à monseigneur le prince de Conty. Paris, Pierre Targa, 1653, 20 pages. L'Inconnu, car c'est encore un de ses pamphlets, l'Inconnu exhorte le prince de Conty à faire rentrer le peuple de Bordeaux dans la soumission et l'obéissance. Voici un court passage qui fera connaître et son esprit et sa ma nière •. « Les roys ne veulent pas commander à des provinces , mais à des peuples ; ils veulent avoir des sujets , non pas des terres ; la perte d'un homme leur est plus sensible que celle d'une ville; pour ce que cette ville peut devenir un désert, cet homme peut leur gaigner des couronnes , assujétir des nations et conquérir des royaumes. Ce sont ces belles maximes qui rendent la majesté fran- çoise favorable à tous les peuples du monde. Considérez, Monsei gneur, les formes qu'elle pratique pour gagner les cœurs et con server les vies. C'est sa magnanimité qui fait toujours le dernier acte de nos tragédies civiles ; ce sont les grâces , les abolitions et les amnisties qui réduisent les peuples, qui confondent les factieux, qui dissipent les ligueurs; ce sont les déclarations et les lettres pa tentes qui pacifient les villes et qui désarment les provinces. Les roys de France n'impriment pas la crainte et l'obéissance en leurs sujets avec le fer et le feu, mais avec le sceau et la cire. Ils étran glent les rebelles et étouffent la rébellion avec des cordons de soyeetdes lacqs d'amour, de bonté et de mansuétude. Ils chassent le démon de la discorde par la vertu de leur seing et coupent la gorge d'un seul coup de plume à l'hydre des séditions, qui est la peste des peuples et la plus cruelle ennemie du genre humain. » Voir le Dialogue métaphorique de l'Inconnu, etc.
4058Voix (la) du peuple au roi pour la paix générale.1652Paris444058. Voix (la) du peuple au roi pour la paix générale. Paris, 1652, 44 pages. Pauvre pamphlet , dont voici pourtant un curieux passage : « Un livre fait par un habitant de Saint-Malo n'a-t-il pas dit hautement, quelque temps devant votre naissance , que la France auroit bientôt un Dauphin et un maître clément et juste? N'est-il pas vrai? Un religieux des révérends pères Augustins du faubourg Montmartre , deux ans devant votre naissance , n'a-t-il pas prédit qu'il se lèveroit un soleil, qui dissiperoit toutes les vapeurs dange reuses qui pourroient troubler le royaume ? Est-ce un faux pro phète? Un berger de Sainte-Geneviève des Bois a prédit le mois et l'année que la couronne de France auroit un vertueux succes seur ? Cela n'est-il pas arrivé ?
4059Voix (la) du peuple de Provence contre les armes de monsieur le comte d'Alais.1649Sans Lieu424059. Voix (la) du peuple de Provence contre les armes de monsieur le comte d'Alais. (S. 1.), 1649. Trois éditions de 10, de 12 et de 20 pages. Celle de 20 pages porte au titre la date de 1649. On lit la date du 17 juin sur un exemplaire de la Biblio thèque nationale.
4060Voix (la) du peuple, servant d'avertissement à monsieur le Prince dans la conjoncture des affaires du temps.1652Paris194060. Voix (la) du peuple, servant d'avertissement à monsieur le Prince dans la conjoncture des affaires du temps. Paris, 1652, 19 pages. Attaque violente contre Gondy, qui « veut être ministre et parle déjà de couper des tètes pour se faire craindre. » On a publié un peu plus tard les Sentiments des princes répon dant à la Voix du peuple , etc.
4061Voyage (le) de la France à Saint-Germain, avec ses plaintes à la reine contre le cardinal Mazarin et ses prières pour la paix et le retour de Leurs Majestés à Paris, par L. B. E. F. D. G. M. O. D. R.1649Paris164061. Voyage (le) de la France à Saint-Germain, avec |Q2_ / 12) ses Peintes à la reine contre le cardinal Mazarin et ses prières pour la paix et le retour de Leurs Majes tés à Paris, par L. B. E. F. D. G. M. O. D. R. Paris, 1649 , 16 pages.
4062Voyage (le) de Théophraste Renaudot, gazetier, à la cour.1649Sans Lieu84062. Voyage (le) de Théophraste Renaudot, gazetier, à la cour. (S. 1.), 1649, 8 pages. C'était après la paix de Saint-Germain. La cour résidait ù Com- piègne. Spirituel et rare.
4063Voyage (le) des justes en Italie et autres lieux.1649Sans Lieu34063. Voyage (le) des justes en Italie et autres lieux. V«b. Fr.X -3 190- (4û) (S. L), 1649, 3 pages. « Ces fâcheuses harpies, Le grand maître et le cardinal , Après avoir pris nos copies , Ont enlevé l'original. » Le grand maître, maréchal de la Meilleraye, était surintendant des finances. On l'accusait d'avoir usé de ses fonctions pour se faire payer ses pensions arriérées. Il avait donc pris des copies de justes ou des louis ; et Mazarin , pour parler comme la Fronde , venait d'enlever l'original , c'est-à-dire le roi. Dans le Voyage de la France à Saint-Germain qui précède, l'au - teur dit : « Pourquoi cette énorme dépense ? Pourquoi nos justes hors de France Par ce larron de cardinal ? Devons-nous pas craindre , madame, Qu'il traite ainsi Voriginal Pour parvenir au but qu'il propose en son âme? » Ici encore l'original des justes , c'est le roi ; c'est Louis. Donc les justes étaient les louis d'or et d'argent , qui avaient pris à la fois le nom et le surnom de Louis XIII. On sait que les premiers louis furent frappés en 1640 et 1641. La reproduction que Sautreau de Marsy a faite du Vorage des justes dans le Aouveau siècle de Louis Xlf (page 25S du I*r vol.), ne contient pas le quatrain qui termine le pamphlet et que j'ai transcrit en commençant.
4064*Voyage (le) du roi en Normandie, le 25 janvier.1650Parisnan4064*. Voyage (le) du roi en Normandie , le 25 janvier. Paris, 1650- Bib. hist., 23 066. Extrait de la Gazette. I
4065Vrai amateur de la paix contre les avis dangereux du libelle intitulé: Avis salutaires et généreux ( à tous les bons Français), etc.1649Paris224065. Vrai amateur de la paix contre les avis dange- reux du libelle intitulé : Avis salutaires et généreux jj^ p. |0(S7/ ( à tous les bons François) , etc. Paris , Nicolas de La Vigne , 1649 , 22 pages.
4066Vrai (le) caractère du tyran, avec toutes les maximes du Mazarin contradictoirement opposées à celles de la politique, de la morale et du christia nisme,le tout vérifié par des exemples tirés de sa vie.1650Sans Lieu354066. Vrai (le) caractère du tyran, avec toutes les maximes du Mazarin contradictoi rement opposées à celles de la politique, de la morale et du christia nisme, le tout vérifié par des exemples tirés de sa vie. (S. 1.), 1650, 35 pages. Dubosc Montandré. L'auteur porte le nombre des Mazarinades à 11 729. C'est le seul chiffre précis que j'aie trouvé dans les pamphlets ; et je le donne.
4067Vrai (le) courtisan sans flatterie, qui déclare ce que c'est que l'autorité royale.1649Paris164067. Vrai (le) courtisan sans flatterie, qui déclare ce que c'est que l'autorité royale. Paris, veuve d'An- toine Coulon , 1649, 16 pages. f&Jt F*- IJB, J5 (%,..>) M. Brousse, curé de Saint-rRoch. (Naudé, page 195 du Mas~ curat. ) n L'autorité royale n'est autre chose qu'un rayon émané de la puissance infinie , une étincelle de l'autorité absolue de Dieu com muniquée à un monarque , orné de toutes les qualités d'un bon chrétien, pour maintenir la paix et la justice entre ceux dont la charge lui est commise. » L'auteur conclut de cette définition que les rois ne sont pas libres de tout faire , et qu'ils ont au-dessus d'eux la raison, la nature et le christianisme. « La morale remarque que les sens dans leur pluralité marquent naïvement les peuples. » Le sens commun est comme sont les magis trats populaires ; l'imagination représente la noblesse ; le jugement est comme sont les juges souverains ; l'entendement représente 1<: roi ; la volonté , les lois. Ce pamphlet ne laisse pas que d'être curieux, comme on le voit ; mais il est assez commun. Il y en a une seconde édition revue et corrigée , chez la veuve d'Antoine Coulon, 1649, 16 pages.
4068Vrai (le) et le faux de monsieur le Prince et de monsieur le cardinal de Retz.1652Sans Lieu204068. Vrai (le) et le faux de monsieur le Prince et de monsieur le cardinal de Retz. (S. 1.), 1652, 20 pages. 0n sa"t 1ue ce pamphlet est du cardinal de Retz. Mailly le cite assez longuement (page 193 de son Ve volume). Les partisans du prince répondirent par les Contre-vérités da vrai et du faux du cardinal de Retz. « Marigny me raconta , dit le cardinal dans ses Mémoires , que s' étant trouvé dans la chambre de M. le Prince et ayant remarqué qu'il lisoit avec attention un livre, il avoit pris la liberté de lui dire qu'il falloitque ce fût un bel ouvrage puisqu'il y prenoit tant de plaisir ; et que M. le Prince lui répondit : « Il est vrai que j'en prends beaucoup ; car il me fait connoître mes fautes, que personne n'ose me dire. » Vous observerez, s'il vous plaît, que ce livre étoit celui qui étoit intitulé : le Vrai et le faux du prince de Condéet du cardinal de Rais, qui pouvoit piquer et fâcher M. le Prince , parce que je reconnois de bonne foi que j'avois manqué au respect que je lui devois. Ces paroles sont belles , hautes , sages , grandes et pro prement des apophtegmes , desquels le bon sens de Plutarque au rait honoré l'antiquité avec joie. »
4069Vrai (le) François à messieurs de Paris sur les actions héroïques des généraux des armées du roi et de nos seigneurs du Parlement.1649Paris84069. Vrai (le) François à messieurs de Paris sur les i f 2_ (% ) actions héroïques des généraux des armées du roi et de nos seigneurs du Parlement. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
4070Vrai (le) lustre des honnêtes dames, ou leur par faite économie.Sans DateSans Lieu44070. Vrai (le) lustre des honnêtes dames, ou leur par faite économie (S. 1. n. d.), 4 pages. C'est une réclame pour le magasin du grand Pain bourgeois. Voir le Franc bourgeois de Paris, etc.
4071Vrai (le) Parisien et la harangue d'un bourgeois faite à ses compagnons, allant au dernier convoi.1649Paris74071 . Vrai (le) Parisien et la harangue d'un boungeois faite à ses compagnons, allant au dernier convoi. Paru, veuve d' Anthoine Coulon , 1649, 7 pages.
4072Vrai (le) politique à la reine.1649Paris144072. Vrai (le) politique à la reine. Paris, François Noël, 1649, 14 pages.
4073Vrai (le) politique, ou l'Homme d'État désintéressé, au roi Louis XIV, surnommé de Dieu donné.1649Paris154073. Vrai (le) politique, ou l'Homme d'État désin téressé, au roi Louis XIV, surnommé de Dieu donné, | lk F. 3 (jj Paris, François Noël, 1649, 15 pages. Pamphlet remarquable de pensée et de style, mais assez com mun.
4074Vraie (la) et véritable harangue faite au roi par un des principaux députés, en présence de toute sa cour, assurant Sa Majesté de leur obéissance et fidélité à la couronne, et le suppliant de revenir en sa bonne ville de Paris pour y résoudre et faire la paix générale.1652Paris64074. Vraie (la) et véritable harangue faite au roi par un des principaux députés, en présence de toute sa cour, assurant Sa Majesté de leur obéissance et fidélité à la couronne , et le suppliant de revenir en sa bonne ville de Paris pour y résoudre et faire la paix générale. Paris, Claude Valentin, 1652, 6 pages.
4075Vraie suite de la déclaration du roi accordée pour la pacification des troubles de Bordeaux, du 1er octobre 1650, à Bourg sur la mer, portant amnistie générale de ce qui a été fait depuis la dernière déclaration de Sa Majesté, du 26 décembre 1649, enregistré en ladite cour le 7 janvier 1650, ensemble les propositions de monseigneur le duc d'Orléans, registres du Parlement de Paris, lettres de Sadite Majesté portant approbation d'iceux, et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne, avec l'arrêt d'enregistrement et publication et actes de protestation (sic) de serment faits par madame la Princesse, pour elle et M. le duc d'Énguyen (sic), son fils, des ducs de Bouillon et de Larochefoucault, de demeurer dans le service du roi.1650Paris74075. Vraie suite de la déclaration du roi accordée pour la pacification des troubles de Bordeaux, du 1er octobre 1650, à Bourg sur la mer, portant amnistie générale de ce qui a été fait depuis la dernière déclaration de Sa Majesté, du 26 décembre 1649, enregistré en ladite cour le 7 janvier 1650 , ensem ble les propositions de monseigneur le duc d'Orléans, registres du Parlement de Paris, lettres de Sadite Majesté portant approbation d'iceux, et révocation de M. le duc d'Épernon du gouvernement de Guyenne , avec l'arrêt d'enregistrement et publication et actes de protestation (sic) de serment faits par madame la Princesse , pour elle et M. le duc d'Enguyen (sic) , son fils, des ducs de Bouillon et de Larochefoucault, de demeurer dans le service du roi. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1650, 7 pages. Plus complet et plus rare que la Suite.
4076Vraies (les) centuries de Mᵉ Michel Nostradamus, expliquées sur les affaires de ce temps.1652Paris204076. Vraies (les) centuries de Me Michel Nostradamus, expliquées sur les affaires de ce temps. Paris, 1652, 1 20 pages , in-8. Ce sont les neuf premiers Avertissements de Jacques Mengau. Ni le P. Lelong, qui en a publié le titre dans sa Bibliothèque, ni l'abbé d'Artigny qui a consacré à ce curieux et rare opuscule un bon ar ticle dans le VUe volume de ses Mémoires, page 22, n'en ont connu l'auteur malgré les initiales J. M., qui sont au bas de l'épi tre dédi- catoire. On trouve ordinairement à la suite l'Horoscope impérial, in-8*.
4077Vrais (les) motifs présentés à la reine par un ministre de la religion prétendue réformée, avec la menace du prophète véritable contre le sieur Mazarin.1652Paris84077.. Vrais (les) motifs présentés à la reine par un ministre de la religion prétendue réformée, avec la menace du prophète véritable contre le sieur Mazarin. Paris, 1652, 8 pages. Rare. Commentaire d'un passage d'Isaïe.
4078Vrais (les) moyens de faire la paix, ou Avis aux bons François sur les affaires présentes.1649Paris84078. Vrais (les) moyens de faire la paix, ou Avis aux A V7 % (?> ) k°ns François sur les affaires présentes. Paris, Denis Langlois, 1649, 8 pages. L'auteur veut qu'on chasse Mazarin , surtout que les bourgeois restent armés tandis qu'ils ne seront pas maîtres de Lagny, Corbeil et tous les postes qui commandent la navigation de la Seine. Après le traité de Ruel .
4079Vrais (les) moyens de maintenir la paix, ou les Sentiments d'un bon François aux habitants de la ville de Paris.1649Paris74079. Vrais (les) moyens de maintenir la paix, ou les Sentiments d'un bon François aux habitants de la ville de Paris. Paris,. Pierre Targa, 1649, 7 pages. C'est absolument la contre-partie de la pièce qui précède. Ici l'auteur engage les Parisiens à supporter Mazarin. La guerrs vou» a déjà coûté trente millions , dit-il ; elle vous en coûtera cent , si elle dure six mois. Mailly cite ce pamphlet dans la note de la page 127 de son IIe volume.
4080Vrais (les) sentiments des bons François touchant la paix, à la reine régente.1649Paris84080. Vrais (les) sentiments des bons François touchant la paix, à la reine régente. Paris, Mathurin Hénault, Hfe F. ^ V/ 1649, 8 pages.
4081Vraisemblable (le) sur la conduite de monseigneur le cardinal de Retz.1652Sans Lieu84081 . Vraisemblable (le) sur la conduite de monseigneur le cardinal de Retz. (S. 1.), 1652, 8 pages. Ce pamphlet est avoué par le cardinal de Retz (page 258 de ses Mémoires , coll. Michaud). Voici d'ailleurs trois lignes qui équiva lent à une signature : « Nous avons vu la sédition régner dans le palais ; nous l'avons vu triompher de l'Hôtel de Ville ; et nous avons vu que le cloître ne l'a point appréhendée. » Mailly cite le Vraisemblable (note de la page 392 de son IVe vol.)
4082Zèle (le) et l'amour des Parisiens envers leur roi.1649Paris84082. Zèle (le) et l'amour des Parisiens envers leur roi. Paris, Pierre Du Pont, 1649, 8 pages.
s2-1À Mazarin, sonnet.1649Sans Lieu11. À Mazarin, sonnet. $. {. . d. (1649); 1 p. Nous avons donc la paix, grâces aux courtisans Et malgré la Justice enfin, on nous la donue. Mazarin à vaineu ; sileuce aux médisans! La gence a besoin de sa rare personue. Quoi! vous en souspirez, malheureux artisaus. Allez à l'hospital; la Reyne vous l’ordonue. Le parlement l’approuve. Approchez, partisans ; La France encore un coup vous soumet sa Couronne. On vous en doit l'honneur, ilustres députez. Avec tant d'avantage arrester des traitez, C'est un coup qui surprend l’esprit des plus crédules. Mais l'œuvre est imparfait. II le faut couronuer. Pour asseurer la paix que vous croyez donner, Faites en plein sévat un César de ce Jules. Caue pièce, qui ce manque ni de verve ni d'espril, porte s4 date avec elle, Elle =s de tempe de la paix de Saroi-Geriain.
s2-2À nos seigueurs du parlement.1649Sans Lieunan2. À nos seigueurs du parlement S. L, 1649. Placard in=fol. - Requets des renters de l'hôtel de ville qui se plaigneai d'aaie souffest des moieuves daos l'assemiblée des députés des enquêtes el des requêtes teaue chez le Fremmer Fresident, Elle oat dalée du 7 décembce 1848
s2-3L'Adieu du cardinal Mazarin à monsieur de Paris et regrets.1649Sans Lieu83. L'Adieu du cardinal Mazarin à monsieur de Paris et »s regrets. S. /., 1649; 8 pages. Masvaise, ais rare, Après l'arsèt du 8 janvier.
s2-4Affiche.1652Sans Lieunan4. Affiche. s. l., juin 1852. Elle est en vers: Il faut renvoyer Mazarin Cent lieues au dela de Turin.
s2-5Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières baricades de Paris, décrites en vers burlesques.Sans DateSans Lieunan5. Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières bar- les de Paris, lécrites en vers burlesques. N° 26 de la Brétiographie. d'au h, su ba fui d'um exemplaire qui appartient à M. Panlin Paris, que cette zaecr ex de M de Vorderoune. de dais jouter que Claude de l’Aubespine, baron e Vonderanne, apevs avoir eté pace de la ruine, ful successivement gealilhomme ta dh d'rteans vl president de La Chambre des cumptes. C’esl à lui qu'au 16- matsasne de Taïlemant des Réaix, Boisrubest « Eb l quoi, vous avez été Gamaiment s€ faital ue ju Ne vous aie pas Coonu? » Parun tra cwatrrfaçons dout Nicutas Bessin se plaint dans l’dvis aæ lecteur de » 1econde rdtuvn, je puis en cilee une de Michel Meutayer,
s2-6L'Apparition de sainte Geneviève à la Reyne, le jour de l'arriver en cour ce messieurs les députez.1652Paris76. L'Apparitinn de sainte Geneviève à la Reyne, le jour de V'arriver ea cour ce messieurs les députez. Paris, ÆAntoine le tion, rue Saint-Jacques, 1652 ; 7 pages. Les deputes du parlement furent reçus par le roi À Saiat-Denis le 14 juiblet. Maique Hienesesr avoit conseillé à la reine, cela va de sol, de faire la paix e de chasser |r Matatio ; Diars, de plus, elle lui avoit dit « qu'il fallnit apprendre su Anciors re ue peut Je pespte de Dieu estant bien upy, et aîler arracher des Zains des Turrs et dvs barlares la Terre sainle, Da éau que la solennilé de la descente de la châsse de sainue Genevière ævoir «« en Le 11 jun. L'auteur en avoil pris accasion pour écrire son pamphiet - « Ou ne dos ps doncer, dit-il, des effets des demandes qu'on luy fait avec for e Bamtiiile, vans rreriter le mesme chastient que tout Paris açail eslre arriré à ue prscarrar de 1s caur dans la rue de la Uncheue, lequel, paur avoir méprisé 10 cvtetnonies de à descente de la chèsse, 2 estè brusié avec ses enfants el som manstre clere, s4 femre avant eu ta jawshie compue, de sorte que toute sa maison # raté consoimiace {s) saus aucun remède, la Mesme noîl de sun blasplième. » ta aonvisirue rounimme 4 pris smm d'écrire en marge : Calomnie.
s2-7L'Aristaque d’état.1650Sans Lieu107. L'Aristaque d’état. S. J, 1650. Paris, Jeun Brunet (ad calcem); 10 pages. . Sérieuse mais mauvaise apolugie du cardinal Mararin. L'auteur préiend que le pupe, en dopnant à Mazario la mission de Câsal, le quar Vifa du titre de comte. « Aussi a-toil partagé son concage (de César) aussi bies que son Bom, avec selle dilférence toutefois d'avoir partagé avec lay (ous les avantages de son cau- Tage, eù ne lui avoir laissé en apanage que le surgom de Cèsar, que tnt de lasches empereurs ant depuis deshonoré, el qui ue marchera jamsis de pair avec celny de cardémal qu'il a marié à Jules Mazari.r. >
s2-8Arrêt de la Chambre des comptes pour la vérification de la déclaration du roy du 22 octobre 1648, douné le vingt-septième novembre mil six cent quarante huict pour le soulagement du peuple.1648Paris128. Arrêt de la Chambre des comptes pour la vérification de la déclaration du roy du 22 octobre 1648, douné le vingt-septième novembre mil six cent quarante huiet pour le soulagement du peuple. Paris, Michel Mettayer, impri- - meur ordinaire du roy, 1648; 12 pages. Readu pour l'exéculion de la déclaration sus len requêtes des partien intéressëvz qui ressortissoiemt à la Chambre des corples. N y en à à la Bintiothèque de Sainte-Grneviève un esemplaire sorli des presses de Denys de Cay, qui esl de 18 pages, tnais où la 5* est chilfrée 44, ek les autres voirent jusqu'ä 54, sans qu'il y ait dans le teste aucune interruption.
s2-9Acrêt de la Chambre des vacations contre quelques placards depuis peu affichez. Du vingt-deuxième septembre 1655.1655Paris79. Acrêt de la Chambre des vacations contre quelques placards depuis peu affichez. Du vingt-deuxième septembre 1655. Paris, par les imprimeurs et libyaires ordinaires du roi; 7 pages. Les placards ne sont autre elase que |s Moaczäns de Chassebras, geand viçaire du cardinal de Rete, n° 287 de la Bibtiographie. La Chambre des racalions ren- voie l'alfaire au prévôt de Pacis, dont u0 trouvera la Seatence plus loin,
s2-10Arrêt de la Cour de parlement de Talose, donné aux Chambres assemblées le dix-huitième may 1652 contre le sieur Foulé, désigné intendant en la province de Languedoc par le cardinal Mazarin.1832Paris410. Arrêt de la Cour de parlement de T'alose, donné aux Chambres assemblées le dix-huitième may 1652 contre le sieur Foulé, désigné intendant en la province de Languedoc par le cardinal Mazarin. Paris, 1832; 4 pages. « La Cour, avertie que Îe sieur Foulé vient exercer d'ans Je ressort de la Cour…. après avoir ruiné et désolé en qualité d’inteadant de justice la provincede Gurenne par ses voleries, concussians el injustices sans vxemple, comme il appert par les procédures qui ont été failes par divers commissuires du parlement, et appréhen- dant nue l'arrivée el l'employ d'un officier si dilfamné dans lout le Toyaume ne irouble le repos et la vranquillité de tadie province Ordonue que ledit Foulé remellra dans le greffe.….. sadite prétendue commission pour estre déliberé ainsi qu'il appartienéra, el jusques à ce, lui à fait et fait inhibition et défense de s'in- gérer dirrcteraent ou indirectement, soos quelque cause et prétesle que ce soit, en l'exercice d'icelle, à puine de 40 600 fivres, » C'est en 4650 que Fouié avoit été intendant de justice duns 1s province de Guyeane. Wly a contre iui deux atrels du parlement de Hordexux sous les numié- ros (37 et 178 de l Bibliogrophie,
s2-11Arrêt de la Cuur de parlement de Toulouse donné contre ceux qui arment pour M. le duc de Bouillon.Sans DateSans Lieunan11. Arrêt de la Cuur de parlement de Toulouse donné coutre ceux qui arment pour M. le duc de Bouillon. - Ne 320 de la Hiéliagrepaies « Nous pensons que le precier président de Toulouse, Montrane, homme habi mais dévogé à 1s cour, avott, comme l'on avoit dit, donné un arrèt sous la chemi nee afin de courre aus à cœux qui lèveroient des droupes dans leur ressorl pour secauris e doc de Bouillon dans Burdeaux , et na ordre de l'hôtet de cette ville pous envoycz 13 caaudu.» (Memoires de Lenct, "* parte, page 353, coll. Michaud.)
s2-12Arrêt de la Cour de partement donné en faveur des fermiers, portaut diminution de moitié du prix de leurs baux et de la redevance des terres et dismes à cause de la stérilité des années dernières et maintenant.1652Paris312. Arrêt de la Cour de partement donné en faveur des fermiers, portaut diminution de moitié du prix de leurs baux et de la redevance des terres et dismes à cause de la stérilité des unnées dernières et maintenant. Puris, Ch. Chenault, 1652 ; 3 pages. - Le bié valoit 22 livres le septier eo 1649; #9 livres en 4050 el 24 en 1661, L'svoine raloit à livres 18 sols, 6 livres 9 sols et 7 Livres 6 suls. On trouvera plus jova deux sutres arrêls à peu prés seuiblables,
s2-13Arrêt de la Cour de parlement, donné par les Charmbres assemblées, du 20 juillet 1632, par lequel le cardinal Mazarin est déclaré détenteur de la personne du roy, monsieur le duc d'Orléans, lieutenant général du roy dans tout Le royaume, et monsieur le prince de Condé, chef des armées sous l'autorité de Son Altesse Royale.1652Paris613. Arrêt de la Cour de parlement, donné par les Charo- bres aæemblées, du 20 juillet 1632, par lequel le cardinal Mazarin est décluré détenteur de la persoune du roy, mon- rieur le due d'Ortéans, lieutenant général du roy dans tout Le rovaume, et monsieur le prince de Conde, chef des armées >> l'autorité de Son Altesse Royale. Paris, veuve J. Guille- piot, 1652; 6 puges. Lcourtia «L Cuevaher oul ézalemeot publié ce faux arrèl sous des litres beau- ewop joux miemdus (a* 320 e A de ta Bibfiographie des Mazarinades)et aveu des Wrséyte qui ne se irmvveat pas duns l'édition de la veure Guillemot.
s2-14Arrêt de la Cour de parlemeut portant défenses de lever aucunes taxes sur les bourgeois et les habitants de la mile de Paris.1652Pontoise414. Arrêt de la Cour de parlemeut portant défenses de lever aucunes taxes sur les bourgeois et les habitants de la mile de Paris. Pontoise, Julien Courant, 1852; 4 pages. Usie du 7 suûl, C'est iri le pactement de Pontoise qui répond aux Delibérations rrrs 4 seritecs en l'ictel de vaile, ete.. N° 903 de la Brbliographie. Il y avoit déjà pé.ie t= amat, Gn vrrel du cunseil d Etat contre les mêmes Delibérations.
s2-15Arrêt de la Cour de partement portant qu'il sera fait assemblée en l'hôtet de cette ville pour la sûreté d'icelle et éloignement du cardival Mazarin; du mercredy vingt quatrieme juillet 1652.1652Paris415. Arrêt de la Cour de partement portant qu'il sera fait 2emiblev vn l'hôtet de cette ville pour la sûreté d'icelle et v!ÿi;x)u::œul du eardival Mazarin; du mercredy viagt qua- ieme juillet 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1652; 4 pages. mt le mènse que celui qui est porié sous le o° 323 de la Bibliographie des Vazarunades,
s2-16Arrêt de la Cour de parlement portant règlement sur le fait des promesses, billets et lettres de change et des juridictions qui doivent en avoir la connoissance. Du seizième may mil six cent cinquante.1650Paris516. Arrét de la Cour de parlement portant règlement sur792 Bl:LLETIN DU BIBLIOPHILE. le fait des promesses, billets et lettres de change et des ju- ridictions qui doivent en avoir la conuoissance. Du seizième may mil six cent cinquante. Paris, Antoine Estienne. 16505 5 pages.
s2-17Arrêt de la Cour des aydes pour la vérification de la déclaration du roy du 22 octobre en ladite Cour des aydes, le troïsième jour de décembre mil six cent quarante-huict.1648Sans Lieu717. Avrêt de la Cour des aydes pour la vérification de la déclaration du roy du 22 octobre en ladite Cour des aydes, le troïsième jour de décembre mil six cent quarante-huict, S. L n. d. (1648); 7 pages. Rendu poor l'exécution de Ja déclaration sur les requétes des parties iatéressées qui sessortissoient à la Cour des aydes.
s2-18Arrêt de règlement des loyers des maisons donné sur procès, par écrit et appellations interjettées du prévost de Paris entre les propriétaires des maisons et les locataires, du 5 octobre 1652.1652Paris618. Arvêt de règlement des loyers des maîsons donné sur procès,par éerit et appellations interjettées du prévost de Paris entre les propriétaires des maisons et les locataires, du 5 octobre 1652. Paris, Antoine de la Perriére, 16527 & pages. Décision entre Louis Raoïlut el Mavie Hotoin.
s2-19Arrêt du Conseil d'Estat du roy, donné le 21 octobre 1648, par lequel, suivant les déclarations de Sa Majesié des 13 et 31 juillet derniers, défenses sont faites aux officiers de l'Eslection de Limoges et autres de décerner aucunes contraintes pour restes d'impositions des années précédentes celles de 1647, et de faire à l'avenir aucunes impositions sans lettres-patentes de Sa Majesté et attache des trésoriers de France; et sont confirmées les proverances des trésoriers de France à Limoges contre les esleus au profit et descharge des contribuables aux tailles.1648Paris719. Arcèt du Conseil d'Estat du roy, donné le 21 vctobre 1648, par lequel, suivant les déclarations de Sa Majesié des de l'Eslection de Limoges et autres de décerner aucnnes con- 13 et 31 juillet derniers, défeuses sout faites aux officie: traintes pour restes d'impositions des années précédentes celles de 1647, et de faire à l'avenir aucunes impositious sans lettres-patentes de Sa Majesté et attache des trésoriers de France; et sont corfirmées les proverances des trésoriers de France à Limoges contre les esleus au profit et descharge des contribuables aux tailles. Paris, Nicolas Bessin, 1648 ; 7 pages.
s2-20Arrêt du Conseil d'État du roy portant cassassion (sic) de l’assemblée tenue en l’hôtel de ville de Paris le vingt-neuvième du mois passé, et défense aux habitants de payer aucunes taxes en conséquence de ce qui s'en est ensuivi.1652Ponthoise420. Arrèt du Conseil d'Estat du roy portant cassassion (sic) de l’assemblée tenue en l’hôtel de ville de Paris le vingt- peuvième du mois passé, ct défense aux habitants de payer avcunes taxes en conséquence de ce qui s'en“est ensuivi. Ponthoise, Julien Courant, 1652 ; À pages. Mème pièce que le n* 2039 de la Biblographse. La relaüion de l'assemblée ext porlée sous le n° 993 de la Bibliographie, et le vire de Les Deliberations prises ct arrêtees en l'hôtel ce ville, etc-
s2-21Arrêt da Conseil d'État portant cassation de la prétendue élection faite du sieur Broussel, à la charge de prévôt des marchands de la ville de Paris, et des nommes Gervais et Horry (Holry) à celles d'échevins.1652Compiègne421. Arrêt da Conseil d'État portant cassation de la pré- rendue élection faite du sivur Broussel, à la charge de prévôt des marchands de la ville de Paris, et des nommes Gervais et Horry (Holry) à celles d'échevins. Compiègne, Julien Courant, 1652 ; À pages. [ H eat compris dans le n° 375 de la Bibliographie, L'assemblée électorale avoit êlé défendue par l’arrês euiraus :
s2-22Arrêt du Conseil d'État portant deffense à l'assemblée qui devoit être tenue le 16 du présent mois dans l’hôtel de ville de Paris, de s'assembler et procéder à la nouvelle élection du prévôt des marchands et des échevins, qui sera remise au jour ordonné par Sa Majesté. Le 9 août 1652.1652Pontoise422. Arrêt du Conseil d'État portant deffense à l'assem- blée qui devoit être tenue le 16 du présent mois dans l’hôtel de ville de Paris, de s'assembier et procéder à la nouvelle élection du prévôt des marchands et des échevins, qui sera remise au jour ordoriné par Sa Majesté. Le 9 août 1652. Pontoise, Julien Courant, 1652 ; 4 pages. ‘ 4 E
s2-23Arrêt du Conseil d'État portant deffense de lever aucuns droits d’entrée en la ville de Paris.1652Paris423. Arrêt du Conseil d'État portant deffense de lever aucuns droits d’entrée en la ville de Paris. Pontoise, Julien Courant, 1652 ; 4 pages. 7 H eat compris dans le o° 375 de la Biéliographie qui Jui assigue la date du 14 aoûr ;
s2-24Arrêt du Parlement de Toloze donné, les chambres assemblées, le premier jour d’août 1650, sur les désordres de la pravince de Guyenne, causés par le duc d'Épernon, portant que le roi sera trés-humblement supplié de donner la paix à la ville de Bordeaux et un autre gouverneur à la province.1650Paris424. Arrêt du Parlement de Toloze donné, les chambres assemblées, le premier jour d’août 1650, sur les désordres de la pravince de Guyenne, causés par le due d'Épernon, por- tant que le roi sera trés-humblement supplié de donner la paix à la ville de Bordeaux et un autre gouveraeur à la pro- vince. Paris, jouxte la copie imprimée à Toloze par Jean ‘ Boude, 1650; 4 pages. Méme pièce que le n° 349 de la Bibliogrophie. L'édition porlée sous ce numéra , <1 sortie ds presses de la veuve J. Guillemol,
s2-25Arrêt notable de la Cour de parlement donné en faveur des fermiers pour la diminution de la moitié du loyer de leurs fermes. Donnée au parlement le 4ᵉ jour de mars 1650.1650Paris425. Arrêt notable de la Cour de parlement donné en‘ fuveur des fermiers pour la diminution de la moitié du loyer ! de leurs fermes. Donné au parlement l 4* jour de mars | 1650. Peris, Thomas Loset, 1650 ; 4 pages. .° Entre Amioine Guibillon, garde du corps du roy sl receveur de le terre et sei- Furone de Rarbery, el sa femme, appellante des sentencet renduse par les gens tenand les requèles du palais à Poris les 13 el 20 juillel 4840, el demaudeur ex réquétes ar Ini préseniées à la cour les 47 septembire audit an et février 4650; la U* a ce que diminntéon leur (üt faite sur le prix du beil… de la moitié des sonées t446 eL 4547 à raison de la nielle artivée és-diles annécs… en outre, atlendu la sirniite de l’année 1669, il füt descbargé du prix entier de som dit bail. - Ek lre echigienses, abbesse el couvent de Montmariro, intimées el défende- reases. 19 dernan e en diminuifon des aonées 3648 et 4647, met les partiez bors - - à l'égard de ce qui cesie À payer de +64$, ordonne que ledit appellant le parera en leniers suivant l'estimation de ce que valoil le blé en 4648; el ayant égard à la requète dudii appellant, Jui a fait dimiaution de ia moitié do la rede- vauce en grains de l'année 1849, en parant l'autre moitié en grais. « Il y à de cer arrét deux anvres édilions de deux pages, sans nom ds lieu ni d'im- primeur.
s2-26Arrêt notable de la Cour de parlement par lequel il a été jugé que tous les manants et habitants des paroisses sont deschargés de toutes obligations....avec leurs seigneurs.1651Paris826. Arrêt notable de la Cour de parlement par lequel il a été jugé que tous les manants et habitants des paroisses sont deschargés de toutes obligations.… avec leurs seigneurs. Paris, Nicolas Bessin, 16513 8 pages. Fo me coanuis de cet arrès que le (itre incomplel qui précède, el ls date qui est du 4“* sepiembre 650, Or, où vient de voit par pelui du 4 mvars qu'il ne faut pas se fier absalument au titre.
s2-27Arrêts du Conseil d'État du Roy pour la levée des deniers des tailles, taillon et subsistance des années 1647 et 1648.1648Paris827. Arrêts du Conseil d'État du Roy pour la levée des deniers des tailles, taillon et subsistance des années 1647 et 1648. Paris, Pierre Rocolet, 1648 ; 8 pages.
s2-28L'Arrivée du duc de Lorraine à Paris le 2 juin 1652, avec la marche de ses troupes et celle de l’archiduc.1652Paris728. L'Arrivée du duc de Lorraine à Paris le 2 juin 1652, avec la marche de ses troupes et celle de l’archiduc. Par: Jacob Chevalier, 1652; 7 pages. Dom Gabriel de Tolède avoit ardanné au duc de Lorraine de joindre ses troupes À celles des princes, « el Ce sans retard el sans plus de condition ; autrement et à faute de ce Faire, qu'il Iny fera arrester sa femme de compagne » la princesse de Canteeraix.
s2-29Articles arrestez en la salle Saint-Louis par les députez des quatre compagnies souveraines de Paris en l’année 1648.Sans DateSans Lieu1929. Articles arrestez en la salle Saint-Louis par les dépu- tez des quatre compagnies souveraines de Paris en l’année 1648. S. l n. d.; 19 pages. Pièce très-importante @ Irès-rare. C’est par oubli qu'elle n'a pas figuré dans la Bibliagraphie ; car je la Counoissais bisn alors, Les artcles, du reste, sont tans le Jaurnal de Partement © dans l'Fistrire d temps de Jobannes Du Portail.
s2-30Les Asseurées nouvelles des magnificences faites à l’entrée de Sa Majesté dans sa ville de Bordeaux, et la harangue à lui prononcée par les messieurs du parlement de ladite ville.1650Paris830. Les Asseurées nouvelles des magnificences faites à l’entrée de Sa Majesté dans sa ville de Bordeaux, et la ha- rangue à lui prononcée par les messieurs du partement de ladite ville. Paris, 1650; 8 pages.
s2-31L'Avancoureur de la fin tragique du cardinal Mazarin.1649Sans Lieunan31. L'Avancoureur de la fin tragique du cardinal Mazarin. S, L, 1649. Mère pièce que la Wort funecte du cordinal Mazarin, ec., u° 2407 de la Bi- éliagraphie, Je n'ai jumais va qs cet exemplaire. Encore est-il incomplet.
s2-32Avertissement au sieur Cohon, évêque de Dol et de Fraude, par les Cuistres de l’Université de Paris.1649Douay332. Avertissement au sieur Cohon, évêque de Dol et de Fraude, par les Cuistres de l’Université de Paris. Jorzte /a copie imprimée à Douay, 1649 ; 3 pages. Celte pièce estæn prose; elle à été écrite à l'occasion de la Lettre interceptée du sieur Cohon…. contenant son intelligence et cubale secrète avee Mazarin, n° 2343 M Brhliogr aphie; elle est, signée : « Vos 1rés-hombles serviteurs, les Cuistres de Paris. » Il ne faul douc pas ia confondre avec l'Avertéssement rharitable à M, Cahon, évéque de Dol, cn Bretagne, et de Fraude cn Guyenne, n* 454 de la Bibliographis,
s2-33Avertissement dorné à monsieur le Prince par un bon Francois, sur la trahison découverte du mareschal de Turenne contre la ville de Paris.1652Paris1633. Avertissement dorné à monsieur le Prince par un bon Francois, sur la trahison découverte du mareschal de Turenne contre la ville de Paris. Paris, Gilles e Halline, 1652 ; 16 pages: avec permission de Son Altesse Royale. HI d est pas le moins du monde question du maréchal de Turenne. C'est aseu- rément una prèce de la régence précédente, où on a mélé tant bien que mal ie mec de Massris es les mois de Iroupes matacines. Elle n’est pas assez tatéres- vante pour que j'en recherche l'origite. L'amteur y parie d ta reiraîte du prince de Condé de Châteauroux en Cham- guene . de X. du Noïne, de M, de Nevers, etc, 1} rrpond à va vieux Gaulois qu'if occuse de la 1tenrs BL Vi Séiend la maison de Bourbon « qui est aujourd'hui celle de France. » e el de l'assassinat da
s2-34Avis des princes aux Parisiens à Mazarin.1650Sans Lieu3034. Avis des princes aux Parisiens à Mazarin. S. , 16503, 30 pages. Signé le Solitaire, Nevmpreanion de l'dois d'estat à la Reine sur le gouvernement de la Régence, n* 444 ue b Bubograpiie.
s2-35Avis Important et désintéressé sur l'affaire de M. L. C.835. Avis Important et désintéressé sur l'affaire de M. L. C ln d 8 pages. Meme 7 20 de la Dihtiographie, D'as otque lfers punvont ’ure du cardinal de Reiz. En voici sp 0 rrr ps ce que Te n à l'appui de mos prés son élévation au cardinalat) à cecrpdre Ÿ untorite du vni dans Paris, H y résista pendant prés de deux aondes. 2 M,3e Paince uù ven voulot rendre 1> ingistre absulu: eb Ja puissance 1egmm- cpposa, us seul, au torrenl, Los efforts de ses ennemis eat point son courage, Pendant que d'hastel de vitir escoil ea Fen, } de= Mmesata frente dat.s se Braîsun, qu'on menaçoit d'un pareil emhbraservent. Ni l'em- 1 La vintonce ne l'emprachèrent point de travailler à la pais, 1 y cot-| ;n y dispios les rœûrs ct vança es rémement cet onvrage par sn | cussge ue l'ompieue, » Ÿ n°+ à guère que le cardinal de Retz jui ait pu parlor de ue u sartes « Ucoptions #1 4 la viademce, U se
s2-36Avis sur le gouvernement de l'Estat.1650Sans Lieu836. Avis sur le gouvernement de l'Estat. S. /., 1650; $ pages. { Amenpressmn ddes Aorisons d'Étut contre le ministre étranger, n* 2962 de la Bi- Mingrapiie
s2-37Le Bouquet de paille, dédié à Mademoiselle.Paris837. Le Bouqnet de paille, dédié à Mademoiselle. Paris Jvan Birunet, rue Sainte-dnne, 16: : 8 pages. z em » ane dutane e rers daos le Grand diafague dela Paîlle ot d'u popier D a’en et pas mouna nne pière trés-Médiocre. Voici le meitleur passage « La paîlle, des fleurs la maistresse, , Parce qu'elle pocté le grain Dont on fait ce qu'on nomme pain, De laquelle tu (Madernoiselle) veux qu'on prenne, An que par Li l'on apprenne Qu'en faisant brâler Mazario Après la paille ù à le grain.
s2-38Le Burlesque on de ce temps qui sait tout, qui fait tout et qui dit tout.nan38. Le Burlesque on de ce temps qui saittout, qui fait tout et qui dit tout, N" 611 et 612 de la Bibliographie. H faut en loat neuf parties el non Luit, comme je l'ai dit; car après la 4* partie du Burlesque on de ce temps renouvrilé, etc. (page 81), Je place l'Eztraordinaire arrivee du Burlesque on, qui scaic, qui fait t qui dit tous les motifs da maese de Son Altesse Royale à Puris; B pages.
s2-39Commission du roi envoyée pour imprimer, publier et afficher sa déclaration d'amnistie, etc.939. Commission du roi envoyée pour imprimer, publier et afficher sa déclaration d'amnistie, ete. » N* 720 de la Bidliagrap La pièce n’est complête qu'atec la déclaration. Elle doit donc avoir 9 pages.
s2-40La Complainte des pauvres à la reyne régente, mère du roy, contre le cardinal Mazarin. In puto veritas.1649Paris8Arrêt da Conseil d'État portant cassation de la pré- rendue élection faite du sivur Broussel, à la charge de prévôt des marchands de la ville de Paris, et des nommes Gervais et Horry (Holry) à celles d'échevins
s2-41La Conférence des députés de Son Altesse Royale à Saint-Germain en Laye, sur l'ouverture de la paix faite par le roi d'Angleterre; sa harangue à Sa Majesté, avec les propositions des députéset l'impertinente réponse du cardinal Mazarin.841. La Conférence des députés de Son Altesse Royale à Saint-Germain en Laye, sur l'ouverture de la paix faite par le roi d'Angleterre ; sa harangue à Sa Majesté, avec les pro- positions des députéset l'impertinente réponse du cardinal Mazario. S. /. n. d.; 8 pages. Mème piéze que le n° 74 } de [s Bibliographie
s2-42Les Conférences du cardinal Mazarin avec un de ses plus grands confdents teaues à Saint-Denys en France, etc.nan42. Les Conférences du cardinal Mazarin avec un de ses plus grands confdents teaues à Saint-Denys en France, ete. 746 de la Bibliogrphis. ; ; L'eat une reimpression de la première journée de l’Apologie pour Monseigneur Te curdimal Mazarin usce d'une conforcnee entra Son Éminence et Monsieur ***, ekc., m. -
s2-43La Confirmation de l'entière défaite des troupes du cardinal Mazarin apportée par le dernier courrier de M. le Prince à S. A. R., le 10 avril, avec la liste des prisonniers, morts et blessés.1652Paris1743. La Confirmation de l'entière défaite des troupes du cardinal Mazarin apportée par le dernier courrier de M. le Prince à $. A. R, le 10 avril, avec la liste des prisonniers, murts et hlessés. Paris, Jean Brunet, rue Neuve-Saincte- Anne. 165217 pages. 11 x'sent du combat de Blencau, 7 avril. L’anleur parle d'un premier, d’un ae- cæc 4 d'an srsisteme conrrier. Ce sont peul-ètre la Relation véritable, vc., u° 30N3 de Ja Biblinzraphie; le Second Courrier de la butaiite, elc,, 1° 2606 eù Gaeruer Comrrier covoec à 5. À. R, ele, 09 1045. tta trnave daits s4 relation une ancedute égaleruent rapportée par l’auteur de la danire de Vons aneur L- Pronce envogee à Son fltesse Royats snv Ie sujet de la ++ Satasile, cte,, n° 2011, C'est la reponse du prince de Condé an maréchal & Moégoiseuner « u Lun bon maîsèce qui le ponvait récompenser de cette se » Smulemens à n'est pas question dea lrois millions, à pas L monsa cxfietse se la Fronde,
s2-44Le Confiteur du chaucelier au temps de Pâques.Sans DateSans Lieunan44. Le Confiteur du chaucelier au temps de Pâques. IR e da blioge Le chsaurliee y A qu'il à fait faire tes orgues des Jacohins du geond cauvenl 36 ta e SaibteHacqures. M auroit pui dire davantage, Voici, en eifet, ce que Je lis se v dazette du à seplembre 1630 ; « be V"de ce mois; le chancelier de France mmiern puetse *n batimment des infirmiers du gramd cxuvent de la rue Ssint- licnes, contme pridseteur de vette imaison-lä, » Et dans celle du 19 maes sé60 « Le 9dte ce maus, ]e chanealier de Franice mit les dens premières pierrrs # n de | coatre- abie du maitre autel du prave couvent des Jucobins près de la mocve Souat-Jacques, l'anire de lvur dortoir comme protecicor et bien[aileur de phie. —n
s2-45Le Contrat de maria ge du Parlement avec la ville de Paris.nan45. Le Contrat de maria ge du Parlement avec la ville de
s2-46Contre satyre ou Response aux Cent quatre vers du Sieur Scarron, ponr luy monstrer qu’ayant inventé les vers burlesques, il se peut dire l'autheur des libelles diffamatoires de cette espèce.1651Sans Lieu746. Contre satyre on Response aux Cent quatre vers du Sieur Scarron, ponr luy monstrer qu’ayant inventé les vers hartesques, il se pent dire l'authenr des libelles diffamatoires se celte espéce, S. /., 16513 7 pages. X Dans va peul avis dste l 25 anai 831 r le verso du titre, l’antevr dit qu’il 1l à prië Searvon par lettre de Ini faire m. sjne N'ea Apant pornt réçu, il à êle contraint de faive voie la perni- se ransequence de <1 poéte lnictesue, non pas pour s'ériger en poètes car il en à utrrs secupations, 16 dans ns C'ent quettre vers, 1} vriestee On venoit de publier deux volumes des poésies de Scarron Pour les sauver u feu où des chaïzes percées, Scarron étoit représenté au frontiapice « assis daos Gne chaise au pied du Par- masse, tonrnant le derrière, baissant la teste, et des muses laides antour de lni qui Font des grimaces, » La plèce n’est qu'un développement du 1îlre : Fomier de Pégase, excrémeal d’Astarot, Qui nous à pius gasté que Béze et que Marot, Searron avoit publié son Virgile Lravesti ex denx burlesques légeader Où l’on roït plasieurs sainels couchez sur ton papier Qui ne sont pas dans le calendrie: D’où depuis res rimeurs qui de (a bare onl beu, Et vogoieot que ton livre estoil si biea vendu, Sans voir quelle ra seroit na jour la conséruente, ; De se riré e Lout out pris trop de ficéace. Et l'auteur cite l'Eafer Burlesque et la Passion en vers burlesques. ; Failes brusler ce livre où ce tison fatal. Très-médioere.
s2-47Le Courtier du temps apportant ce qui se passe de plus secret en la cour des princes de l'Europe.1649Sans Lieu447. Le Courtier du temps apportant ce qui se passe de plus secret en la cour des princes de l'Europe. $. /., 1649; 4 pages. C'est une des contrefaçons que prévoroit Gus-Palin dans se lettre dn 24 sep- tembre 4643 à Charles Spou. N° 325 de la Bibliographie.
s2-48Courrier extraordinaire.1649Rouen448. Courrier extraordinaire. S. /. n. «d. {1649); 4 pages. Nouvelles de Lisieux du 6 mars et de Rouen du 29 mars 1649 1 s'agit de la prise du château du Cheans par Chamboy et du secours d’Évrenx par le duc de Longueville.
s2-49Déclaration de l'archiduc Léopold à Sou Altesse Royale apportée par le marquis de La Vannerie.1652Paris749. Déclaration de l'archidue Léopold à Sou Altesse Royale apportée par le marquis de La Vannerie. Paris, An- rdré Chouqueux, 1652 ; 7 pages ; avec permission de Son Al- tesse Royale, ; Donné à Brurelles le 5 juillet #632. ë Signé Guillaume Léopold, archidue d'Austriche. L'archidue aanonce qu'il epvois au seconrs des princes 12000 hommes effec- - tifs, savoir = 5000* chevaux et 7000 fanuassins, sous le commandement du due de VWiueroberg. , Magré la perraission, l'anthenticité de cette pièce est ao moins doutense.
s2-50Déclaration de la réponse de monsieur le prince de Condé au discours du roy et de la reyne régente, le 19 août 1651.nan50. Déclaration de la réponse de monsieur le prince de Courlé au discours du roy et de la reyne régente, le 19 août 1651.5. l n. d.; $ pages. Je ne connois celie pièce que pour en avoir vo le ître dans un catalogue pnblié à fruxelles en 1152 par M Meussmer,
s2-51Déclaration de M. le cardinal de Retz faite à Son Altesse Royale, à monssieurs les princes et à messieurs du parlement le 28 juin 1652.1652Paris751. Déclaration de M. le cardinal de Retz faite à Son Altesse. Royale, à messieurs les priuces et à messieurs du parlement le 28 juin 1652. Paris, Gilles de Halline, 1652 ; 7 pages; avec permission de Son Altesse Royale. {eut un discours pronancé en partedkent: el je le croirois volonliers setbenti- ques Vokct en efétane phrase qui doit être d eardinal : « Si l’arersion demessieurs Les princre du s38 éioit Louçaurs l reigle do tn fortune des horumes, célle dépen- dunc diméaueceus beauconp Je l'autorité du roy et de la liberté des sojets; et l'on pæucraus dire que cux du consril et les auires qui n'ont de sbsistance que par la rour, varaseail beavcuup de maisires, » La conclusion du discours esl qu'il faut » décisrer crumoeis À pertarbaleurs dù repos publie ceux qui négocient avec le eartimai Xwrañe au paur son relour, en quelque sorie et manière que ce puisse Hew, rie. » Va ut anvez tout ce qu'en ce tempa-là le prince de Condé aveit tenté de arenriavaou cec la cour.
s2-52La Déclaration du duc de Lorraine envayée à Son Altesse Royale, faite à messieurs du parlerment, contre Mazarin.852. La Déclaration du duc de Lorraine envayée à Son Altesse Royale, faite à messieurs du parleinent, contre Ma- zarin, Paris, Claule Te Ror. S. d.; 8 pages; avece permis- Son e Son Altesse Royale. Deriamaten d'in pamubietaire qui se teemine par le conseil singulier d'envoyer « priaer de Condr conire les Tures. L'unieue s'appañe sur ce quatraïn qu'il ap- pacte « Le perdieuon de lvut Alcoran : > £a jeune pemce en armes florissant Verra vhez toi des Irnipes allarmées; Mais à fürenr de ses grandes armées Vra par foree envatir le Croissant.
s2-53Déclaration du roy par laquelle sont donnez six jours aux habitants de Paris pour rentrer dans leur devoir.Lyon453. Déelaration «lu roy par laquelle sont donnez six jours sx habitaut le Paris pour rentrer dans leur devoir. Lyon, Jeun-Ayme Candv, jouxte la copie imprimée à Saint-Ger- mouin en Lave, VGA9; À pages. Véinr pièce opue ie u° 942 1le la Brbtiographie La date d la drelaratson ici est en bianc.
s2-54Déclaration du roy portant attribulion de juger souterainement en dernier ressort de toutes causes, tant civiles que criminelles, à tous les présidiaux du ressort du parlement, et lesquelles ont été lues, publiées et registrées le jeudy vingt-huitième janvier, l'audience se tenant à Lyon.Lyonnan54. Déclaration du roy portant attribulion de juger sou- Terainement en dernier ressort de toutes causes, tant civiles que criminelles, à tons les présidiaux du ressort du parle- ment, et lesquelles ont été lues, publiées et registrées le jeudy vingt-huitième janvier, l'audience se tenant à Lyon. Lyon, Jean-Armé Can:ly, imprimeur ordinaire du roy, rue du PuraPeln, au Danphir royal. S. d.; $ pages in-4 Mitoe pieve que le n° 919 e Js Dibliographie La deciaraton est ies datée du 21 juorier 1349
s2-55Déclaration du roy portant la levée des modifications apportées à la vérification de l’amnistie, vérifiée en parlement le troisiesme jour d'octobre mil six cens cinquante-deux.1652Pontoise755, Déclaration du roy portant la levée des modificationssao apportées à la vérification de l’amnistie, vérifiée en parle- . mentle rroisiesme jour d'octobre mil six cens cinguante-deux. Pontoise, Julien Conrant, 1652; 7 pages. - La déclaration à êlé dounée à Compiégne le 22 septembre. Foir l'Édit du roy, etc,, 0° 1484 de la Bibliographie, Le parlement avoit excépié les crimes exécrables de sanrilége, d'incendie el de Tioïement ; lea auteurs ex complices de l'attentat fait à la justice et aux officiers du parlement Je 25 juin e1 ceux qui se trouvernat conpables de l'incendie de Fhôtel de ville.
s2-56Déclaration du roy portant pacification pour la tranquillité publique, avec la déclaration du roy pour le rétablissement du parlement en la ville de Paris, vérifiées au parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiées, le roy y séant, le 22 octobre 1652.1652Paris856. Déclaration du roy portant pacification pour la tran-- quillité publique, avet la déclaration du roy pour le réta- blissement du parlement en la ville de Paris, vérifiées au parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiées, le roy y séant, le 22 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1652 ; 8 pages. Même pièce qne le n° 910 de la Bibliographie,
s2-57Déclaration du roy portant pacification pour la tranquillité publique, vérifiée en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le roy y séant, le 22 octobre 1652.nan57. Déclaration du roy portant pacification pour la tran- quillité publique, vérifiée en parlement, toutes ls chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le roy y séant, Lyon, Jeun-dymé Candy, 1858; le 22 octobre 1 7 pages.
s2-58Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifife en parlement le 24 octobre 1648.1648Lyon1658. Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, pulice, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifife en parlement le 24 octobre 1648. Lyon, Jean Jullieron, 16483 16 pages in=12. Mème pièce que le n° 936 de la Bibliograpéie.
s2-59Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, police et finances pour le bien et soulagement des sujets de Sa Majesté de sa province de Normandie, vérifiée, lue, publiée et registrée en la Cour des aydes de Normandie les 15 et 16 décembre 1648.959. Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, police et finances pour le bien et soulagement des sujets de Sa Majesté de sa province de Normandie, vérifiée, lue, publiée et registrée eu la Cour des aydes de Norman- die les 15 et 16 décembre 1648. Roner, David du Petit-Fal et Jean Viret, s. d.; 9 pages irrégulièrement chiffrées. Mème pièce que lu n° 938 de la Mibliographie, si ce n'est quelques différences expliquées par les intérêts particuliers de la province norvande,
s2-60Déclaration du roy pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité de son royaume, verifiée en partement le 1er avril 1649.nan60. Déclaration du roy pour faire cesser les mouvements et rétablir le repos et la tranquillité de son royaume, verifiée en partement le 1= avril 1649, Lyon, Jean-dymé Candy; 15 pages in-12 é Méme piéce que le né 983 de à Diblographie.
s2-61Dédaration du roy pour faire cesser les mouvements et restablir le repos et la tranquillité en son royaume, vérifiée en parlement, Chambre des comptes et Cour des aydes les 1er et 3 avril 1649, avec les arrêts de vérification desdites cours.1643Paris1661. Dédaration du roy pour faire cesser les mouvements et restablir le repos et la tranquillité en son royaume, vérifiée en parlement, Chambre des comptes et Cour des aydes les t et 3 uvril 1649, avec les arrèts de vérification des- dites cours. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires u roy, 16433 16 pages. Your c9 a° 244 de ta Brblingraphie.
s2-62Déclaration du roy pour l'establissement d'une chambre de justice, vériliée en la Cour des aydes le 23 juillet 1648.Paris862. Mévdaration u roy pour l'establissement d'uue chawbre de justice, vériliée en la Cour des aydes le 23 juil- let 1G48. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, VG48; 8 puges- La declarsuan est du 16 juiliel.
s2-63Déclaretion du roy pour le rétablissement du parlement en la ville de Paris, vérifiée en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le roy y séant, le 22 octobre 1652.763. Déclaretion du roy pour le vétablissement du parle- ment en la ville de Paris, vérifiée en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, publiée, le 3 octobre 1652. Lron, Jean-dymé Candy, seaut, le 7 pages. pece que te n° 950 de 1a Bebliographie,
s2-64Défaite des troupes des sieurs de l'Islebonne et du Plessis Belière et Sauvebœuf par le comte de Lauzun en Guienne, avec la hote des morts, blessés et prisonniers, avec le parlement du prince de Condé, du duc de Lorraine et duc de Wittemberg de cette ville.Paris864. Défaite des troupes des sieurs de l’'Islebonne et du Plessis Belière et Sauvebœuf par le comte de Lauzun en Gnienne, avee la hote des morts, blessés et prisonniers, avec le partement du prince de Condé, du due de Lorraine et due e Wittemberg de cette ville. Paris, Simon le Porteur, H52; 8 pages. Marwp U lever le si ;e du château de Lauzon le 30 seplembre,
s2-65La Deffaite des troupes du comte d'Harcourt dans le Perigord par le colonel Balthazard.1652Paris765. La Delfaite des troupes du comte d'Harcourt daus le Perigord par le colonel Balthazard. Paris, Salomon de la Fosse. 1652; 7 pages; avec permission de Son Altesse Rovale. Pres de Mucodan.
s2-66La défaite des troupes du due d'Éperson par le comte de Bouteville, avec la prise du chasteau de Tallant par les troupes de la ville de Dijon, où ledit duc a perdu plus de mille hommes outre quantité d’officiers prisonniers.1652Paris866. La défaite les troupes du due d'Éperson par le comte de Bouterille, avec la prise du chastean de Tallant par les troupes de la ville de Dijon, où ledit duc a perdu plus de mille hommes outre quantité d’officiers prisonniers. Paris, Jeun Brunet, 1652 ; $ pages. ; La défaite eut lieu le 43 juillet; et le château se rendit le dimanche +4, à aeuf heures du matn, Le prinee de Condé l'avoit par engagement, Les babitants de Dijon lui otfraient one saustacion pour le raser.
s2-67La Défaite des troupes du sieur de Biron par celles de monsieur le Prince sous la conduite du comte de Marchin, ensemble d’autres particularités des victoires passées.1652Bordeaux867. La Défaite des troupes du sieur de Biron par celles de monsieur le Prince sous la conduite du comte de Marchin, ensemble d’autres particularités des victoires passées. Bor- deaux , Guillaume de la Court. 1652. 8 pages. C'est probablement l'édition orizinale du n° 977 de la Bibliographie, L'affaire eul ieu le 4 Tévrier (653. On peut voir ce qu'il ea est dil dans l'Ais- toire de la guerre de Cuyonne. (Mémoires de Ralihazar.) 5
s2-68Le dernier adieu de Mazarin à la France sur l’arrivée du duc de Lorraine et la défaite de ses troupes devant Etampes.1652Paris768. Le dernier adieu de Mazarin à la France sur l’arri=-" ; vée du duc de Lorraine et la défaite de ses wroupes devant . Etampes. Paris, François Pousset, 1652; 7 pages; avec = pérmission de Son Altesse Royale.
s2-69Les dernières résolutions de messieurs les princes faites à messieurs du parlement et messieurs de ville.1652Parisnan69. Les dernières résolutions de messieurs les princes faites à messieurs du parlement et messieurs de ville. Paris, Gilles de Halline, 1652; B pages ; avec permission de Son Altesse Royale. Du prince de Coodé seul, après sa retraite en Gayenne el le vorage du roi en Berry. « Ainsi mes dernièves résolutions ne sool autres que de faire lous mes eiforis pour désemparer promptement la personue sacrée de 5a Majesté de loutes les per- sonnes qui sont suspeeles à l'État en suite de l'atachernent que lenr complaisance ou leur inchsation fait avoir pour le cardinal Mazarin; de donner un chef au con- seil de Sa Majesté selon les loïa sacramentales de cette monarchie; de pourvair av soulagement des peuples par ls liberté que je voudrois procurer aux dépulez, conjointement avec Sun Altesse Royale, d'opiner franchernent dans les Étais géné- Taus ; d'5 faire porler on dernier arresl conformémeol à la déclaracon de sa Ma- jesté qui poisse fermer toutes les portes au relour tant redouté du Cardinal Ma- zarin et ostee par ce mesme moyen tous les prétextes de remuemeuls, pour — Téuoir plus inlimement que jamais les subjects divisés avec leur sonverain. » Ce pourroit bich être lo Mani/éste veritable des incontions de monsieur le Prince, étc,, 0* 2404 de la Bibdiographie.
s2-70Les dernières résolutions de monseigneur le prince de Condé, après les grandes rigueurs avec lesquelles on l'a traité envoyées à tous les peuples.nan70. Les dernières résolutions de monseigneur le prince de Condé, après les graudes rigueurs avec lesquelles on l'a traîté envoydes à tous les peuples. Ne 1040 de la Bubliograph La saretô de ce pamphlet s'exylique pur le passage suivaol dus Mémoires de Coorark : « Au mois d'octobre 1851, un imprimeur, Dommé Sacier (Guillaume Sassier), fat pris prisonnier par e lieutenant civil, le lieatemaot eriminel et qua- rtnle aschers pour avoir imprimé le Contrat de matiage du cardinal Mazarin avec ls reine de France el les Derniéres résolations de M. le Prince, Tout les meubles du priscanier forent jettés par les fenètres de la rue par es archers. » II fant quà le Courrae de mariage ait été tout à fail détrait dans cette expédition; car je ne l’ai jamaus raocoaisé. . -
s2-71Les dernières résolutions prises dans le conseil du roy pour la paix.1652Paris871. Les dernières résolutions pnses d2ns le couseil du roy pour la paix. Paris, Jacques le Gentil, 1652 ; 8 pages. Caoumentement de juillet Les dépuléz du pusleoent étolent aendus auprès du r. Losicaifant d'ailleurs. ur
s2-72Des Koninex Declaratic Gesonden aen't van Parys, nopende de Gevangen-neminge van de princess van Condé, ende Conty ; mistgaders den Hertogh van Longueville.1650Amesterdam1472. Des Koninex Declaratic Gesonden aen°t van Parys, nopende de Gevängen-neminge van de princess van Condé, ende Conty ; mlts°uders deu Hertogh van Longueville. .Jnulerdam, Ve ]oast Broersz, 1650 ; 14 pages non chif- Tralneüon boïlandsise de ln Lettre du roi sur [a détentian des princes ds Condé, e Cauty et du duc de Longuerille, etc,, 9° 2197 de la Bibliographie.
s2-73Désaveu du libelle intitulé: Apologie pèrticulière pour monsieur le duc de Longueville faite par un gentilhomme breton.1651Rouen4273. Désaveudu libelleintitulé: Apologie pèrticulière pour monsieur le duc de Longueville faite par un gentilhomme breton. Ronen, 1651; 42 pages. Même pièee que le n° 4057 de la Biéliographie,
s2-74Discours politique à Agathon sur les mouvements derniers.10274. Discours politique à Agathon sur les mouvements derniers. S. / n. d.; 102 pages, non compris les 22 pages du frontispice et de l’épitre dédicatoire au cardinal Ma- arin, Pamphlet tmazasiniste où toules les affaires du Lemps soni raconiées depuis l'annce 4642 jusqu'i la tin de 4850 après la bataille de Rethel. H pourevit bien être du mème auteur que le Caractère du reyalisie à Agdthon, a° 633 dels Bibliographue, On y eouve en tout cas, à la Gu, une phrase que co Ueat presque (entueliement l’édition de 1853 dn Curactére el quia êté retranchés e l'edilion de 4633. Les deux pièces d'ailleurs paroissent ètre surties des mêmes prcasew; <4 je serois Lenté d’en conclure que le Discours n'a été publié qu'en 853, =n peu srant la seconde édilion du Caractère,
s2-75Discours politique présenté au sieur Don Gabriel de Tolède, envoyé de la part de l'archiduc Léopold pour traiter la paix générale.1650Paris775. Discours politique présenté au sieur Don Gabriel de Tolède, envoyé de la part de l'archiduc Léopold pourtrmœr la paîx générale. Paris, 1650; 7 pages. La Gom de l'isaprimenr Jean Brunet se troure à la fin. C'ost tout ce qu'il y « à en être.
s2-76Édit du roy portant amuistie de tout ce qui s'est passé à l'occasion des présents mouvements, à la charge de se remettre, dans trois jours, dans l'obéissance du roy, vérifié en parlement le 26 octobre 1652.1652Lyon1576. Édit du roy portant amuistie.de tout ce qui s’est passé à l'occasion des présents mouvements, à la charge de » remettre, dans trois jours, dans l'obéissance du roy, vérifié en parlement le 26 octobre 1652. Lyaon, Jeur-fymé Candy, 1652 ; 15 pages. Meme pièce que le n° H34 de la Bidlingraphie.
s2-77Édit du roi portant amnistie générale de tout ce qui s’est fait à l'occasion des mouvements passés jusques à présent, vérifié en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, le 22 octobre 1652.1652Lyon877. Édit du roi portant amuistie générale de tout ce qui s’est fait à l'occasion des mouvements passés jusques à pré- sent, vérifié en parlement, toutes les chambres assemblées au château du Louvre, le 22 octobre 1652. Lyon, Jean-dymé Candy, 1652 ; 8 puges. Mème pièce que le n° 1185 de lu Bbliographe.
s2-78Édit du roy portant exemption aux capitaines, lieutenants et enseignes et autres officiers de cette ville de Paris de loger en leurs maisons aucuns gens de guerre de quelque qualité et condition qu'ils soient, enregistré au siége de la maréchaussée de France le 25ᵉ jour d'avril 1576 et publié audit siége le 18 janvier 1649.1649Sans Lieu378. Édit du roy portant exemption aux capitaines, lleu- “tenants et enseignes et autres officiers de cette ville de Paris de loger en leurs maisons aucuns gens de guerre de quelque qualité et condition qu'ils soient, enregistré au siége de la maréchaussée de France le 25* jour d'avril 1576 et publié audit siége e 18 janvier 1649. $. / n. d. (1649); 3 pages.
s2-79Édit du roy portant révocation et suppression des offices de jurez vendeurs de vin, sildre et poiré en la ville et banlieue de Rouen, de controlleurs, visiteurs, essayeurs des tintures des étoffes de laine en la province de Normandie, des vendeurs de poisson sec et sallé aux ports et hâvres de ce royaume où il y a bureau des cinq grosses fermes, des controlleurs des tailles et autres impositions qui sont sur icelles ès provinces de Normandie, Anjou et Comté de Laval; des droits de controlleurs, vendeurs, visiteurs, marqueurs et prud'hommes qui se lèvent sur toutes sortes de cuirs venant des païs estrangers; des octroys de la ville de Rouen sur les soyes de toutes sortes, draps, serges et autres étoffes de laines estrangères; sur toutes sortes de toilles de Hollande, de fil ou de soye; fromages de Hollande, beurre salé, suif, plomb, estain, allun, savon, huille et indigo. Avec l'arrest du Conseil d'Estat du roy du 1er aoust 1648 et la commission sur iceluy adressante à la Cour des aydes de Normandie, contenant les modifications faites par Sa Majesté sur les droits qu'elle veut estre levez à commencer du premier jour d'octobre mil six cens quarante-sept au lieu desdites suppressions. Le tout vérifié en la Cour des aydes de Rouen le 21 jour d'aoust 1648.1648Paris1279. Édit du roy portant révocation et suppression des offices de jurez vendeurs de viv, sildre et poiré en la ville et banlieue de Roven, de controlleurs, visiteurs, essayeurs des tintures des étoffes de laine en la province de Normau- die, des vendeurs de poisson sec et sallé aux pouts et hâvres de ce royanme où il y a bureau des cinq grosses fermes, des controlleurs des tailles et autres impositions qui sont sur icelles ës provinces de Normandie, Anjou et Comté de Laval; des droits de contralleurs, vendeurs, visiteurs, mar- queurs et prud'hommes qui se lèveut sur toutes sortes de cuirs venant des païs « strangers ; des octroys de la ville de Rouen sur les soyes de toutes sortes, draps, serges et autres étoffes de laines estrangéres ; sur toutes sortes de toilles de Hollande, de fil ou de soye; fromages de Hollande, beurre salé, suif, plomb, estaia, allua, savon, huille et indigo. Avec l'arrest du Conseil d'Estat du roy du 1- aoust 1648 et la commission sur iceluy adressante à !n Cour des aydes de Normandie, contenant les modifications faites par Sa Majesté sur les droits qu’elle veut estre levez à commencer du pre- mier jour d'octobre mil six cens quarante-sept au lieu des dites suppressions. Le tout vérifié en la Cour des aydes de Rouen le 21 jour d'aoust 1648. Paris, Pierre Rocolet, 1648 ; 12 pages.
s2-80Édit du roy pour l'extinction de la chambre de justice, vérilié en parlement, le roy y séant en son lit de justice, le dernier jour de décembre 1652, donné à Paris au mois de décembre.1652Paris1280. Édit du roy pour l'extinetion de la chambre de justice, vérilié en parlement, le roy y séant en son lit de justice, le - dernier jour de décembre 1852, donné à Paris au mois de décembre. Paris, par les imprimeurs et libratres ordinaires du roy, 1652; 12 pages. Mème prèce qua le n° 1494-de la Biblingrankie.
s2-81Épilogue ou dernier appareil du bon citoyen sur les ntisères publiques.nan81. Épilogue ou dernier appareil du bon ‘citoyen sur les ntisères publiques, 1649 ; 11 pages. ; Méme pièce que le n° 1264 de Ja Biblivgraphie. - .
s2-82L'Espérance publique à la reyne sur le retour de Sa Majesté à Paris.1649Paris882. L'Espérance publique à la reyne sur le retour de Sa Majesté à Paris. Paris, Alexandre Lesselin, 1649; 8 pages. tx aEvxe Nul intérest ne participe Que la gloire (de Dieu) à se5 actions : C'est la fia comme fe principe De ontes ses ambilions; Et de uelque adroite pratique Les rèvles de la potitique Prescravent la nécessité, Elle en coodamne la licence Si Ja plus emière innacence N°T preste son authorité, Le sor, Zoit qu'on l’instruise à rendre horsmags À cot adorable pouvair Doût ül rat la plns digne iuage, Querévère costre devoir ; Soit que l’ordre d'une bataïlle, Ou ue l'asgaut d'une maraille Fasse ses livertissemens, Ne vail-on pas déjà parestre Des marques de ce qu'il doit estre Dans ces nobles commencements?
s2-83Extrait d'une lettre escrite à Son Em. Jules, cardinal Mazarin, par une personne dévote, inspirée de Dieu.1283. Extruit d'une lettre escrite à Son Em. Jules, cardinal Mazarin, par une personne dévote, inspirée de Dieu. S. /. n 12 pages. Catalogue Meussner.
s2-84Extrait des registres du parlement, séant à Pontoise, contenant la relation faite par M. le président de Novion, de ce qui s'est passé au sujet de léloignement du cardinal Mazarin.1652Pontoise484. Extrait des registres du parlement, séant à Pontoise, rontenant fa’ relation faite par M. le président de Novion, de ce qui s'est passé au sujet de l'éloignement. du cardinal Mazarini. Pontoise, Julien Courant, 1652 ; À pages. Oa peul voir les n°* 1381 et 3153 de la Bibléographie,
s2-85Factum pour messieurs les princes contre Jules Mazarin.1650Sans Lieu4885. Factum pour messieurs les princes contre Jules Ma- zarin.. S. [.; 1650; 48 pages. Même pièce que le n° 1367 de la Bibliographi
s2-86Factum servant au procès criminel fait au cardinal Mazarin, touchant ses intelligences avec les étrangers, ennemis de l’État.886. Factum servarit au procès criminel fait au cardinal Mazarin, touchant ses intelligences avec les etmn°ers, en- nemis de l’État. S. /. n. d.; 8 pages. J “Mème 6 que le n° 1368 de la Bibliographie.
s2-87La France affligée par l'enlèvement du roy, avec une pièce contre les maltôtiers.1649Paris687. La France affligée par l'enlèvement du roy, avecune - pièce contre les maltôtiers. Paris, 1649 ; 6 pages. Même pièce que le n° 1449 de la Bibliographie, ; ...
s2-88La France conservée par le génie du roy, présentée à Sa Majesté.1650Paris888. La France conservée par le génie du roy, présentée ‘ à Sa Majesté. Paris, veuve d'Anthoine Coulon, 1650; … 8 pages. Laisné. … Soramez les oracles Qui, par des termes précis, Pour payer vostre courage, Loi destinent le pillage De l’empire circonci Je n'ai pas cité ces vers pour ce qu'ils valent, mais paree qu'ils svnl un nou- veau témoignage de la (radition que j’ai déjà signalée à l'urticie des Énigmes rayales de ce temps, D° 1218 de la Bibliographie. Et, puisque l’occasion s’en pré- sente, je reviendrai encore sur ce sojel, auquel pourtant je ne préleads toucher que par des citalions. Voici ce que je lis dans Malherbe ; JESÇAY L ccc ce cec 0000 Que c'est lui (Lonis. XIII) dout l'épée, " Da sang barbare trempée, Quelque jour apparsissant À la Grèce qui sonpire, ° _ Fera décroisire l'emyite ; De l'inôdèle Croissant. - Rscan dit à son tour de Benri [V - 10 I voit déjà tes citadelles, v . Que défendent les inûdèles, Cacber sous l'berbe leur sommel ; El dans Byzance reconuise Ses tleurs de lys venger l'Église Des blasphèmes de Mabomet. Mais, ce qui est plus curieux encore,.c’est que les Turcs avoieat une prophéue tout à [a:t conforme à la tradition françoise. L'Estoile racoole l'anecdate soirante dans te Supplement de jéurnol da rêgne de Frenry FV, 1. 11, p. 214 de l'édition de 17 Mara (ä0t/ En ce mois arrira à Paris, de la part de Mahomot, em- pereur des Turrs, le nummé Barthélemy de Cuœur, natif de Marseilte, chrétion renis es médrein de Ss Altesse, el son envoyé, sans pourtant avoir ni la suite, ni b» uire d'ambaasadeur, 11 présenta au roy un cimelerre el ua poignard doat les fardes «4 les fourresux élaient d'or garni de rudis, avec un pconache de plumes ite kermn, dout l= Inçan éloit cvuvert de inrquoises et aotres pierres précieuses. Entre aatres chotes que cet eoroyé demanda au roi, Fat de rappeller le duc de Merrœur de la Hongrie, qui éloit générat des troupes de l'empereur. Le roi ivi Jemands pourmai les Tures eraignoïent tant ce dc —C’vst, répondit-i, qu'entre tes provhetiez que les Tures crnient, Îl y en à uxs qui porte-que l’épée du Fran- çrus rhauera les Turca de l'Eurape « renyersera leur empire, el que depuis que ta de se Marewur combatioit cantre les Tarcs, tous les bachas l'apprébendoient— Le pn lai dit nlors que le duc de Merciur éloit à la vérité son sujer, mais qu'il rtout priace du sanz de la maïson de Lorraine, qui d'appartient pas à la couroune "te Frince, « spte ies Iroupes qu'il a em'Hongrie n'ant pas élé levées en France, . ms ra Lurmaine, et qu'il ne fait la guerre que comme vassaï de l’empire, et ya'estaat chretien, Ÿ ne penl pas empécher qu'il ne serre l'empereur. »
s2-89La France désolée aux pieds du roy, où le gouvernenent tyrrannique de Mazarin est succinctement décrit.nan89. La France désolée aux pieds du roy, où le gouverne- nent trrannique de Mazarin est succinctement décrit, Paris, Arnould Cottinet, 1649 ; 8 pages. , Memr pièee que le n° 1323 de la Dibléographie. Jarques Le Gienul en à donné en 4852 une élition sous le titre de : Za France Lesoter, parlana u ray étant à la chasse, etc., n° 1424
s2-90La France parlant à monsieur le duc d’Orléans endormi.1649Paris490. La France parlant à monsieur le duc d’Orléans en- dormi. Jourte la copie imprimée à Paris, 1649; 4 pages. Mème pièce que te n° 1415 de ta Bibliographie.
s2-91Le Froudeur désintéressé.1680Sans Lieunan91. Le Froudeur désintéressé. : V- 0642 de la Bibliographie. L- ‘ , Jn du, contre la Biogruphie waiversells et contre los premiers éditenrs de Tat- lemuut des Neaux, qu'issac de Ladlemas a'étoil pas SueLen 1680; j'ai prouvé qa:l mivoit encare le 40 juillet 4652. J'ajonle qu'un arrès du conseil d'État en dare da 44 octobre 1658 le désigne comme ayant présidé, Celte anñéo-lä, nne as- vemuice d mtaitres des requêles en contestation avec le parlemeat, . ;
s2-92Généalogie où extraction de la vie de Jules Mazain, cardinal et ministre d’État en France.nan92, Généalogie où extraction de la vie de Juies Mazanu, cardinal et ministre d’État en France. - ». ; N° 1439 de 1s Bublopraphée. - . Le éutulegue Heussner, publié À Beuzelles en 1852, cite ue édilion à laquelte n@ à syastr uDE secnnde parte, paginée de 9 à (8, el intilnlée : Réponse du car- éæil Vatann à œn père, à Paris, ce 8 decembre 1848, Est-ca la même réponse 74 qanoie à la Léttre du siear Mazarini au cardinal Mazaris, 0% 2203 de la Suhtmgraçiss à Les dates au moins ne s°Y opposent pas,
s2-93Le Génie françois sur les malheurs des affaires de cour, touchant l’arrivée du duc de Lorraine au palais d'Orléans.893. Le Génie françois sur les maÏheurs des affaires de ! cour, touchant l’arrivée du duc de Lorraine au palais d'Or léans. N° 4408 de la Dibliographie. La pièce complète a 8 pages. Ce sont des réflexions pieuses : « Le premier né d'une reyne toujours prosterne au pled de ses autels, pieuse, sage et très-accomplie, GB enfant d'oraison et u prince de grèce eù de clémence. »
s2-94La Guerre civile, en vers burlesques.1649Paris1194. La Guerre civile, en vers burlesques. Paris, suivant / copie imprimée à Paris, chez Claude Huot, 1649 ; 11 pages Méme plèce que le n° 4522 de la Bisliographie.
s2-95Harangue de monsieur Servient faite aux Hollandois sur le sujet de leur traité de paix avec l’Espagnol.1659Paris1595. Harangue de monsieur Servient faite aux Hollandois sur le sujet de leur traité de paix avec l’Espagnol. Paris Claude Boudeville, 1659; 15 pages. Mème pièce que le n° 1556 de la Bibliographie,
s2-96Harangue faite à l'ouverture du parlement de Provence, par monsieur le baron de La Roquette, second président audit parlement, au mois d'octobre 1651.1651Paris896. Harangue faite à l'ouverture du parlement de Pro- vence , par monsieur le baron de La Roquette, second pré sident audit parlement, au mois d'octobre 1651. Paris veuve J. Guillemar, 1651 ; 8 pages. Elle n'appartient à Ja Fronde cout u plus que par cel éloge de Louis XIV « Celuy sous lequel nous vivons aujourd'huy, que le ciel nauz à donné par vn mi race extraordinaire el dont la jeunesse appagée par l’amour et par les soins de | meilleure mère et plus graude reyne du munde nous donne de si beiles espé ravces, ne semble-kil pas avoir hérilé des beaux sentiments que le Feu roy 80 pére de Irès-glorieuse mémoire avoil pour la justice? Aver quelle bonté el ave quelle alfabilité n'a-t-il pas reçu ses ministres toutes les fois que la nécessité de affaires el Jeur propre devoir les ont portés auprès de Sa Majesté? Avec quell fermelé n’a-t-il pas fail subsisler leurs arrêts? Avec quelle religion ne veut-il pa qu'on y obéisseŸ II sait que toul ce qui se fait par cux, ne vise qu‘à la manuten Kon de son autorité, que la leur est la sienne propre et que quiconque tâche à 5 soustraire de leur jurisdietion, ne sçauroit avoir de bonnes pensées pour so prince naturel puisqu'en ses ministres il erd le respect qu'il lui doit. »
s2-97Harangue faite à monseigneur le premier président sur son nom historique pour le soulagement du peuple.1649(s. l)397. Harangue faite à monseigneur le premier président sur son nom historique pour le soulagement du peuple.….$. / 1649 ; 3 pages en caractères italiques, Mème pièce que le n* 1577 de la Bibliographie.
s2-98Histoire journalière.1652Compiègne1298. Histoire journalière. Compiègne, par l’imprimen ordinaire du ray, le 5 septembre 1652 ; 12 pages. Ne 1665 de la Bibliographie, C'est bien le premier noméro, comme je l'aiditRobinet de Saini-Jean début de la manière suirante : « Ayant eu ordre de dooner les avis au publie de ce quis passe, selvs la vérnié qui depuis quelque temps ne paroist plus que desguisée st vant la fanlaisio de ceux qui Js débitemt, je tascheray désormais d’y saustair tontes les semaines le pius exoclement qu’il me sera possible, re était done officielle. - . n . L'Histoira jour-
s2-99L'Homme qui ne craint rien et qui dit tout; à monsieur le maréchal de La Meilleraye.1649(s. l)1599. L'Homme qui ne craint rien et qui dit tout; à mon- sieur le maréchal de La Meilleraye. S. , 1649; 15 pages. Mème pièce que le n° 1860 de la Bibliographie.
s2-100Icon tyranoi in invectiva contra Mazarinum expressa.nan100. Icon tyranoi in invectiva contra Mazarinum”ex- Ou en trouve des exemplaires de 28 pages qui sont dédiés au pu1…… etdatés Parisils, 4849, Ce seroit donc une Iroisième édition.
s2-101L'Illustre barbe D. C., en vers burlesques.1649Sans Lieunan101. L'Illustre barbe D. C., en vers burlesques. . de la Bibliographie. js pas pourquoi j'ai dil que c'est une édition de ln Poësie sur Le barbe da prem, présid., u° 2808, ek que les deux inidales du litra eachent le nog du premier président Molé. Le fait est qu'il y a là une double erreur. Les deux pièces éslérent absotument l’une de l’autre ; et voici des vera de l'Téluctre barbe qui s’ap- pliquent sans aucun doule au prince de Condé Ue grand guerrier que rien n'estunae, Ce valeureux fils de Bellone, Pour paroistre homme de consefl , A voulu paroisire plus vieil. Tous ceux qui sçasoient son coursge,, Disvient qu'il estoit trop volage, Qu'il resseutoit Je mois de may, ete. » * Ceux-ci contiennent une allusion évidente à la levée du siége de Lerida, co zr:ad zrl de In première Fronde contre le prince. C'est Condé qui parle. Quand J'auras, dat-il, Une Larbe si vénérable Que je paroistray plus capable Qu'un général des capucins Ouù biea des petits auguslina, Les suldais vondront mieux me suivee El éiront que je sçay bien mieux rivre Que je n'a pas fait cy-devant, Quand, la teste pleine de veoi, ; J'ay perdu les plus braves hommes : . Qui l'ussent an siécle où nous sommes. !l faut done reconauitre que le priace de Condé avoit laissé pousser s& barbe rrf La Un du siége de Paris, en 1649. C'esl désormais un fait acquis à l'blatoirel
s2-102L'Intérêt des provinces.1649Paris11102. L'Intérêt des provinces. Paris, 1649; 11 pages. Mème pièce que r ne 4714 de la Bibliographie.
s2-103Interrogatoire du cardiual Mazarin avec ses reponses.nan103, Interrogatoire du cardiual Mazarin avecses repuuses lestane réimoression du rimaire de la doctrine eurieuse du cardinai Maza- » crcn m° 7643 de la Biblingraphte, Seulement on n relranché de l'Avés ce Trrar Ta aromesse d'une « réponse aux proicieuses Mesimes » contenues dag le Mémoire qui foit le Tond du pampblets el vn à supprümé au commence- meol la lettre d'envoi du cardinal à T, T, snn confident, et à la n la réponse de T. T- au cardioal. ;
s2-104Les Intrigues de la paix et les négociations faites à la cour par les amis de monsieur le Prince, depuis sa retraite en Guyenne jusques à présent.45104, Les Intrigues de la paix et les négociations faites à la cour par les amis de monsieur le Prince, depuis sa re- traite en Guyenne jusques à présent. Ne 4725 de la Biblingraphie, 1) y'a de la première parite vne édilion en 45 pages,
s2-105Journal contenant tout ce qui s’est fait et passé au siége du chasteau de Monront depuis le 15 aoust 1652, jour de la capitulation jusqu'à préseat.1652Pontoise7105. Journal contenant tout ce qui s’est fait et passé au siége du chasteau de Monront depuis le 15 aoust 1652, jour de la capitulation jusqu'à préseat. Pontoise, Juliex Courant, 1652; 7 pages. - Josqu'au 30 acût. " " Récit du secours envoyé à Persan, sons les commandements de Brivlle, du “ comte de Yalencey et du merquis de Lévr. “ Cest d'ailleura la Même pièes que le véritable Jouraal de tame ce qui s'est Jéit ct pauee au siège de Montrond, etc., 0* 319 de la Bibliographie, Seulement le Peritable journad contient de plus 1a capiulation.
s2-106Journal de tout ce qui s'est fait et passé en la ville de Bourdcaux, depuis le 24 juin jusques à présent, entre les bourgeois de la ville et les Ormistes, où il y à eu rude combat ent'reux et est demeuré pour le premier combat plus de trois à quatre cents hommes de chaque costé, et les noms de ceux qui y sont morts et blessez; avec l'enlèvement de deux pièces de canou et six fauconneaux hors de l’arsenal de ladite ville.1652Paris6106. fournal de tout ce qui s'est fait et passé en la ville de Bourdcaux, depuis le 24 juin jusques à présent, entre les bourgeois de la ville et les Ormistes, où il y à eu rude vombat entreux ctest demeuré pour le premier combat plus de trois à quatre cents hymmés de chaque costé, et tes nons de ceux qui y sont morts et biessez ; avec l'enlèvement de deux piè- ces de canou et six fauconneaux hors de l’arsenal de ladite ville. Paris, Jacques Girard, 1652 ; 6 pages. Le 24, la priccesse de Condé Teçut deux cuaps de Mousquet au bas de sa claire. Le 25, du Bordieu, jurat, abandonca lachement l’hôtel ue ville aux Ormisles, Le curé de S.-Messance porla Le suint-sacrement sur le champ de batalle; mais les Ormistes étoient « pour la plupart de la religion prétendue, » lls pet 220 bommes. Aucun bourgeois ne fut tné. U n'y eut riea le 26. Le rédacleur éloit bourgeois.
s2-107Journal poëtique de la guerre parisienne.nan107. Journal poëtique de la guerre parisienne. Ne 4768 de la Bihliographie. L'auteur de ce pauvre pamphiet, Malhurio Quéstier, avoit nne certaine répota- tiun Comme fabricant ou comioe impeimear d'aiuagachs. J'en ut déjh donné quel- Ques lémoignages, Et voici un autre : « Je crois bien ansti, dit Charrosel dans le Roman bourgeuis, sus l’almansch de messire de Mylhopbilacte ; je cruis bien que pous le prousstique qu'uti à coutume d'y meitre à chague lunsispa, va poovait smvvent y écrire : grandenr de fontine, sécheresse d'année, table rompua, ele., prédictions plus ciaires t plus certaines que rriles de Jeon Le Petit el de Mathn- fu Questièr, » (rvarriar.)
s2-108Les Larmes et complaintes de la reyne d'Angleterre sur la mort de son époux, et l'imitation du quatrain du sieur de Pibrac, par David Ferrand.nan108. Les Larnies et complaiates de la reyne d'Angleterre sur la mort de son époux, et l'imitation du quateain du sieur de Pibrac, par David Ferrand. N* 1808 de la Dibliographie. Ce Daval Perrand, suivant M. Rathers (déhenæum du 12 féveier 4853), étoit lbeuire à Rouen, éditeur d'Auvray et auteur de l'Énvensaire général de la Mfuse nor« mante, À à compose l’.bdieu burlesque de l'armée normunde, qui n'est peul-être anire chove que lo Conse burlssque de l’ermée normande, jouxte la copie impri- mev à Houen, n° 752 de la iôliographie.
s2-109Lettere dél re mandata al parlamento di Parigi sopra la causa della ritentione de signori principi di Condé e di Conti e duca di Longeville.nan109. Lettere dél re mandata al parlamento di Parigi 50- prâ la causa della ritentione de signori principi di Condé € di Cooti e duca di Longeville. S. /. n. d. Tradurtoo italienne de la Lettre du rni sur la détentinn'des prinees de Condé, da conty e du due de Longuavilie, otc., n° 2497 de la Bibliographis.n…. . 020e
s2-110Lettre d'équivoques du courrier burlesque par S. P. Q. R.1649Paris6110. Lettre d'équivoques du courrier burlesque par S. P.Q. R, Puris, Sébastien Martin, 1649 ; 6 pages En vwici va échantllon : n de vous remercie du don (Quichoyte de la Mancke) voué avez fant à ma lills (de pain d'espice), d'ume helle cotle (de meloo), rumme d'un liles (de vmnaigre) el un bexo miroir (de Salomon) pour la parer mine vn cutr de vache) sûu d'esire recherchée du cuurrier Lurlesque. » On e d reste,
s2-111Lettre d'exhortation de M. Du Moulin, ministre à Sedan, escrile a monsieur le mareschal de Turenne à Stenay.Sedan4111. Lettre d'exhortation de M. Du Moulin, ministre à etite à mousieur le mareschal de Turenne à Stenay- Nur l'imprimé « Sedan, k650 ; 4 pages. Paie- Je Srlan 16 et siguec Precre Dumuuliu, agé de 83 ans. Lse Moiné cañurle Turrane à abandomner le parti des pprioces, - ILioteauon qjue vaus avet de fa,re sortr de prison, bon gré mal gré le rog el +_s ruanet, Cs Vruts 1lustres prisouviers, C'est ce que vous feriez plustust par vs tarmues que par la force Lrméraire de vos armes, » » £s uus vat reça dn crel ie sonverain comsmandement en leur parlage, comme temaoce el Lumbee duns le Dûlre, »
s2-112Lettre d’un gentilhomme de la cour à uu seigneur qui est à l'armée, tonchant l’attentat commis aux Filles-Dieu à Paris, en la personne de mademoiselle de Sainte-Croix, etc.nan112. Lettre d’un gentilhomme de la cour à uu seigneur qui œ à l'armée, tonchant l’attentat commis aux Frlles-Dieu à Paris. en la personug de mademoiselle de Sainte-Croix,etc, N° s008 de uu Bhengrapite, Dazer dé Varie le 30 4xn td4x e sipuée L. Le C. La permission d'imprimer est du te joum. Ete v cur pubires sons fn utre de L'dmunt hotina en ces recherches c da file constante cæ s04 rejui, pioce tragique , aon politique.
s2-113Lettre d'un particulier au parlement de Paris, sur la détention des princes de Condé, de Conty et de Longneville, pour répondre à celle qui a été publiée au nom du roy sur le même sujet.1650Paris20113. Lettre d'un pareulier au parlement de Paris, sur la détention des princes de Condé, de Conty et de Longneville, pour répoudre à celle qui a été publiée au nom du roy sur le même sujet. Imprimée à la Haye, Paris, 1650; 20 pages. N y en à vne auire édilion jourie {a copie imprimiee à la Haye, imprimee à la Caur, 4860 ; 42 pages.
s2-114Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Mademoiselle pour traiter la paix.1649Paris7114. Lettre de l'archiduc Léopold envoyée à Mademoi- selle pour traiter la paix. Paris, Jean Bordin, 1649; 7 pages. Mème pièce que le n° 1939 de la Bibliographie.
s2-115Lettre de la petite Nichon du Marais à M. le prince de Condé à Saint-Germain.1649Sans Lieu7115. Kevrre de la petite Nichon du Marais à M. le prince de Condé à Saint-Germain. $. L n. d.; 7 pages in-12. Mème pièce que le n° 1940 de ta Bibfiagraphie. Elle est ici datée du 20 jan- vier 1649.
s2-116Lettre de la reine de Suède à mouseigneur le duc d'Orléans, avec les offres de cette princesse pour mettre le royaume en repos et en chasser le Mazarin.nan116. Lettre de la reine de Suède à mouseigneur le duc ‘d'Orléans, avec les offres de cette princesse pour mettre le royaume en repos et en chasser le Mazarin, N° 1045 de la Bibliographie. Cetie intervention de la reïne Christine daus les affaires de la Fronde à êté plus réelle que ju ue l'avois pensé. II st certain qu'il y à eu une leltre aû prince de Condé, quuique je ne l'aie pas rencuntres encore. Peut être n'ut-ellé pas élé pa- bliée, M. Vaternare posséde en lous cas, dans sa colleetion d'aulographes, cetle que Le prince éceuvit le 43 mai 4651 à M, Chaout, ambassadeur du roi a Stackhalm, pour le remercier de lui avoir envoye la letre de la reme de Suède, On y Lu : & Jo seray bien aîse que vous me mandiez comime Sa Majesté à reçue Iia ietire, Car je souhailte avec la plus forle passion du munde la continuation d l'honneur de ves bonues grâces ; ét je feray luutes cLoses pour les imériter. Mandez-mog les muuyelles du ces pais de delà. Signe : Lauis de Bourbon. » Ces lignes sunt ue la main du pribce. Le este est de l'écriture de son secrétaire. Cels ne veut pos dire que la Jettre au duc d'Orlèans qu'a publiée Jacob Chev: tier suit auchestique.
s2-117Lettre de M. le chevalier de Guise envoyée au duc de Lorraine par le sieur de l'Isle, officier, avec les reproches faites au duc Charles sur son serment de fidélité.1652Paris7117. Lettre de M. le chevalier de Guise envoyée au duc de Lorraine par le sieur de l’Isle, oficier, avec les reproches faites au duc Charles sur son serment de fidélité. Puris, Pierre Poirier, 1852 ; 7 pages. Datée de Paris le +9 juin #652, et signee de Guise. « Mon cousin, 1l faut croire que vous êtes bien lasche. » Le reste répond À ce début. L'auteue dit: « Demosténes, Cicéran , el pour parler de ceux de nostre temps,, Balzac et Gomberville entrepreudroient en vain vouraapoligie. =
s2-118Lettre de madame la Princesse écrite au roy.1650Paris8118, Lettre de madame la Princesse écrite auroy. Paris, Jjouxte la copie imprimée, 1650 ; 8 pages. Meme pidce que l n° 1867 de la bblnçeuphie,
s2-119Lettre de messieurs de la noblesse envoyée à tous les gentilhommes du royaume pour la convocation des états généraux au 1er novembre 1652.1652Paris8119. Lettre de messieurs de la noblesse envovée à tous les gentilhommes du royaume pour la convocation es états généraux au 1* novembre 1652. Paris, veuve J. Guil- lemot, 1652 ; $ pages. ; . Eile ut Jaiée de Dreux. Je 21 juillet, el siguèe Charles Dailly Ainnerz. I parol qu'eile n'a été expédiée que le 34 aoûl, parca que les pièces qui devoient l'accom-- pasacr D'etoient pas prèles, Cus gréces éloient : « L'arrêlé de la dernière assem- Mee tebue 1 Dreux, » «L « un récit par le même de ce que 1os députés avolen!Tais à la cour, » Elles 001 Etè pniliées sous le titre ds Rérudrar de l'assemblée de la mabloure ienue à Dreux, cles, D° 3520 de la Bibliographie. ;
s2-120Lettre de mouseigneur le prince de Condé escrite à messieurs les maire et jurats de Bordeaux, du 16 de mars 1651, portée par le sieur de Casenave.1651Bordeaux4120. Lettre de mouseigneur le prince de-Condé escrite à messieurs les maire et jurats de Bordeaux, du 167 de mars 1651, portée par le sieur de Casenave. Bourdeaux, J. Mon- . giron-Millanges, 1651 ; 4 pages. … Datee de Paris le 16 may 1954 zt signée Loura de Bousbon. Le prince ancouca aa2 magisteats bordeluia que le roi l'a chargé du gouvernement de la Gugenge,
s2-121Lettre de monsieur le duc de Lorraine apportée à Son Altesse Royale par monsieur le comt de Marcheville.1652Paris7121, Lettre de monsieur le duc de Lorraine apportée à ftesse Royale par monsieur le comt de Marcheville. Paris, Jacob Chevalier, 1652; 7 pages. n ; Vatee de Colommiers, Je 25 juin (652, «t signBe Ch. de Lotraine. Je serois Lenié 4e la cemute authentique, tant eile répond hien à l'idée que le cardinal de Retz nous Due des discuurs du Lureun. Le duc répond à l'aveusalion de trabison que les vleurs ub purlée conire lui après sa rétraîle du camp de Viileneuve-Satot- fierges. Après cinq pages d'inutilités, d'amphicouris, de galimatias, it termine Pæquetuent vu disoul « Tout ce long discours se réduit à l'ellet qu'Étamges est recoutue, 508 Aruuprs tirees etinises en sireié, eLce plus les troupes de monsieur ie Prnce jutules à l'arée. » La pièce, en loul cas, est curieuse. Hle 1 elr réunprimée, la mêue année, avec devx lellrcs à Ja duchesse d'Or- rsus, auus le titre de: Lettres véritables du due de Lorraine, éte. Voir plus bas,
s2-122Lettre de monsieur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne, escrite à messieurs de la Cour de parlement de Bourdeaux.1654Bordeaux8122. Lettre de monsieur le prince de Condé, gouverneur d Guyenne, escrite à messieurs de la Cour de parlement de Bourdeaux. Sourdeaux, Jacques Mongiron-Millanges, 1851; S pages. Datee de Saint-Maur le 48 juillet 1654. Elle doit se jormdre au 0* 2026 de la Brhismgraphie, es su 0* 430 des Additions et correctians.
s2-123Lettre de monsieur le Prince escritte à messieurs du Parlement sur le sujet de sa retraite à Bordeaux.nan123. Lettre de monsieur le Prince escritte à messieurs du Parlement sur le sujet de sa retraite à Bordeaux. (S. /, 1G51}; II pages. - l* ? en à denx suiers éiitions de buit eù de sept pages. Elie est aigoèe Lauis de Tearsse mes rr nr porte point de date. C'est une leure d'envoi d'une aulre (E CT0 u ras pas ie pouée, siguee comme la première el également nou da- pee SCes mt fausses toutes deux,
s2-124Lettre du cardinal Mazarin à l'archiduc Léopold pour servir d'excuse au duc de Lorraine et couvrir sa manvaise foi envers les princes.1652Paris6124. Lettre du cardinal Mazarin à l'archidue Léopold pour sersir d'exense au ue de L Luvraine et couvrir sa man- vaise foi envers les princes. Paris, Jean Brunet, 16525 6 pages. - ps vae Datée de Melun, le 1â juin 4662, el signée Jules cardinal Mozarin. Où fait dire an eardinal Mazarin que le roi avoit promis an dne de Larraine de le laisser à Naney — ; Sosqu'à la paix générale at de lui rendre après lous ses États.
s2-125Lettre du maréchal de Turenne à la reyne.1650Sans Lieu8125. Lettre du maréchal de Turenne à la reyne. S. L; ‘ 1650; 8 pages. - ; ; TS Catalogue Heussner. L
s2-126Lettre du roy écrite à son parlement de Paris sur les affaires présentes.1652Saumur7126. Lettre du roy écrite à son parlement de Paris sur les-affaires présentes. De Saumur, le 11 février 1652. Säu- mur, Antoine Hernault, 1652 ; 7 pages. . Même pièce que le u° 2163 de la Bibliographie. Le coi annonce qu'il ne lui peste plus qu'à preadre Angers pour étoufler Ja rébellion du duc de Rohan, eb qu'après . : eela ül retournera à Paris, 3
s2-127Lettre du roy envoyée à messieurs de la Chambre des comptes.1649Paris4127. Lettre du roy envoyée à messieurs de la Chambre des comptes. Paris, 1649 ; 4 pages. Mère pièce que le n° 4511 de la Bibliographie.
s2-128Lettre du roy envoyée à monsieur le maréchal de Lhospital, gouverneur de la ville de Paris.1652Paris4128. Lettre du roy ‘envoyée à monsieur le maréchal de Lhospital, gouverneur de la ville de Paris. Paris, Pierre Rucolet, 1652; à pages Mème pièce que le n° 2180 de la Bibliographie.
s2-129Lettre du roy envoyée an parlement de Paris sur le sujet de la détention de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longueville..16129. Lettre du roy envoyée an parlement de Paris sur le sujet de la détention de messieurs les princes de Condé, de Conty et duc de Longuenlle. S. /. n. d.; 16 pages. Mème pièce que le n* 2497 de la Mbliographie, T1 5 en à encore vne autre édi- tion de 16 pages égatement, en pebils caraclères, par les imprimeurs eù Hbraires ordinaires du roi, Elle est intituiés : Lotrre du roy envayée au parlemane de Paris sur la detontion des prinees de Cond2 et de Conty et duc de Longueville, fe 20 jan- vier 4650, .-
s2-130Lettre du roy envoyée aux gouverneurs des provinces de ce royaume sur les mouvements de Paris.1648Sans Lieu6130. Lettre du roy envoyée aux gouverneurs des pro- vinces de ce royaume sur les mouvements de Paris. (S. Z, 1648.); 6 pages. Dalée de Saial-Germain en Laye le 30 septembre 1548 : officieile. Sur les bar- ficades el les événements qui suivirent, .
s2-131Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, du 23 octobre 1648, tournée d'italien en françois par le sieur de Lionne, avec la Réponse du cardinal Mazarin à son père.1649Paris20131t. Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son fils, de Rome, du 23 octabre 16483, tournée d'italien en françois par le sieur de Lionue, avec la Réponse du car- dinal Mazarin à son père. Paris, 1649 ; 20 pages. Même pièee que lé n° 2203 de la Bbliographie.
s2-132Letrre et déclaration du roy, avec les articles eu conséquence accordés par Sa Majesté pour le repos et pour la tranquillité publique de ses sujets de la ville de Bourdeaux, vérifiée au parlement de ludite ville de Bourdeaux, le 7 janvier 1650.1650Paris8132. Letrre et déclaration du roy, avec les articles eu euaséquence accordes par Sa Majesté pour le repos et pour la tranquillité publique de ses sujets de la ville de Bourdeaux,, rérifiée au parlement de ludite ville de Bourdeaux, te 7 jan- vier 1650. Jouste la copie de J. Mongiron-Millanges, Pa- ris, Antoine Estienne, 1650 ; 8 pages. e Mtume jacce que lo n° 2207 de lu Bidliographie,
s2-133Lettres de monseigneur le duc d’Orléans et de monsieur le Prince à messieurs du parlement.1648Paris4133. Lettres de monseigneur le duc d’Orléans et de mon- sieur le Prince à messieurs du parlement. Paris, Michel Mettayer, 1648; À pages. Mènue quece que le n° 2370 de la
s2-134Lettres monitoires de monsieur l'officiai de l'archevêché de Paris pour avoir preuves des contraventions faites par un certain quidan et ses adhérents à la déclaration du roy et aux arrêts de la cour.Paris6134. Lettres monitoires de monsieur l'officiai de l’arche-j véché de Paris pour avoir preuves des contraventions faites) par un certain quidan et ses adbérents à la-déclaration du roy et aux arrêts de la cour. Paris, par les imprimeurs e4 iographis. idrnires, 652; 6 pages. Uresasl faun de ta pièce portée au n° 3200 de la Bibtiograpie. On lix au bas d “eme « Paur obleuir modiluire à ma requêle. » Sigaé - Fouquet,
s2-135Lettres véritables du duc de Lorraine envoyées à Son Altesse Royale et a madame la duchesse d’Orléans sur quelques libelles publiez à Paris descriant la couduite de Son Altesse de Lorraine en France.1652Sans Lieu8135. Lettres véritables du duc de Lorraine envoyées à Sou Mtesse Rnyale et a madame la duchesse d’Orléans sur quel- spres libelles publiez à Paris descriant la couduite de Son Al tesse dde Lovraite en France. S. /., 1652; $ pages. - vere vue reruspresseon dela Lettre demousieur le duc de Lorraine, ap- esse Rurate par monsiaur le comt - de Murchevitte, Foir plus haut, » deut autrrs qui sontidressées à la duchesse d'Ocléans, le duc de Lor- à Lat, pour e ghaisir du parti vu (c duc el la duchesse éloient entres, hazarde —A ns #1 0B U, > H 4 pisat d'aiileurs « du manquement de miesches, poudre, boulets, de paîn e| :Romrmes qu'on las avoit proima, = Ajere Ies leltrex. qui me paroissent autheatiques, 1l y a quelques lignes d’ur ruircr qut mirnale la Tivhcou du due Charles, tramtee par le ray d''Anglecerre et À sardumel de Hets, D* 3798 de s Bibliogcaphie ; ta Louere de Mme la duvhesse d'Urlcuns envoyéé au duc Charles, son fréra, ul 7 propee de un smaigne srahison , DS 1942 ; et e Taur burieique du due Charles, n° 3788, comme dra maauments de l'incratituae des François. Veue pbitexuou est pusteneure à l'incendie de l'hôtel de rille,
s2-136Le Libérateur.1652Sans Lieu19136. Le Libérateur, (S. /., 1G52); 19 pages, Aprrs l'empascanement du cardmai de Hetz. Le prer de Cynise etot svav les Espagauls. 11 avait pris Rethet e Sainte-Henel Lastieur, de jusufie fhantement, e fail à parce ue le roy n'est pas moins capi eaire les maîos du cardinal Mazarin que le ro; Jean ne l'étoit en Aagleterre, ny François 1* en Espagne. = En dsoit, pandant la minorlé, l'administration du royaume « retombe naturel.” lessent e de &.D poids entre les mains non de personges failes ou udoptées par le caprice d'ude Taveur aveugle, mais nées el par munière de dire coessentielles à | VEslai, telles que snat les parties nobles de la royanté, les princes du sagg, les ofâciers de la couronne, les compugnies souveraiges, eb lursqu'une urgeule é-; cessité le requiert, les estals généralement convoués. » 1 n°y a, dù resle, pas u2 argumment oouveau contre le Mazarin ou pour le prince,
s2-137La Lorraine en trouble sur les signes apparus dans la ville de Nancy, le vendredi quatorzième jour du présent mois de juin, sur les huit heures du soir, envoyé à monsieur de Loménie, secrétaire d'État; ensuite l'explication faite par Nekel, astrologue allemand, sur ce sujet.1652Paris8137. La Lorraine en trouble sur les signes apparus dans Ja ville de Nancy, le vendredi quatorzième jour du présent, * mois de juin, sur les huït hevres du soir, envoyé à monsieur de Loménie, secrétaire d'État; ensuite l'explication faite par Nekel, astrologue allemand, sur ce sujet. Paris, 1652; 8 p. Esecite de Naney, ce 18 jour de juin 1662, Signé : Des Courkes. Ces signes annonçoient la punilion de la Lorsaise « à eause de quelque signalée rahison ; » sans doute celle du duc, qui-est du 15 juin. ‘
s2-138Les Magnificences et les triomphes de la cour pour la naissance du prince et la paix de Bourdeaux promize.1650Paris7138. Les Magnificences et les triompbes de la cour pour la naissance du prince et la paix de Bourdeaux promize. Paris, Pierre du Pont, 1650 ; 7 pages. Signë À, D. T. La naissance du due de Valois, et pas du tout ln paîr de Bordeaux, Mauvais.
s2-139La Marche du duc de Lorraine avec son armée, et tout ce qui s'est fait et passé dans les négociations de Son Altesse Royale et du C. Mazarin près le duc de Lorraine sur ce sujet.nan139. La Marche du duc de Lorraine avec son armée, et tout ce qui s'est fait et passé dans les négociations de Sou Altesse Royale et du C. Mazarin près le due de Lorraine sur ce sujet.
s2-140Mars et Minerve agissant à l'honneur du diadème royal par les très-hauts exploits de Son Eminence.Sans DateSans Lieu3140. Mars et Minerve agissant à l’honneur du diadème royal par es trés-hauts exploits de Son Éminence. $. /. n.d.; 3 pagés. Signé Suzanne de Nervèze. « Avssi est-il juate que ma plame empronte de Vosire Eminence les eharmes de ses travags puisqu'elle tient de ses boatez toules les doncenrs de ma vie. » J'ai di que, pensionnaire de Mazari@ dès 1650 , Sizaane de Nerrèze étoit en- sore gortée sur le lestamsent da cardsoal, 11 wuroit été plus exact de dire sur la liste des prnsions que Colbert dressa en exécution du lestament, ét qu'il préseata aux exécuteurs lestiinemiaires le 4 juilel 1861, Colburta écrit : Damoiselle Ner- vêze et non de Nérrèze.
s2-141Maximes morales et chrestiennes pour le repos des consciences dans les affaires présentes, pour servir d'instruction aux curés, aux confesseurs, aux prédicateurs, dressées et envoyées de Saint-Germain en Laye par un théologien, fidéle officier du roy, à messieurs du parlement.1649Parisnan141, Maximes morales et chrestiennes pour le repos des consciences dans les affaires présentes, pour servir d'instruc- tion aux curés, aux confesseurs, aux prédicateurs, dressées vt envoyées de Saint-Germain en Laye par un théologien, fidéle officier du toy, à messieurs du parlement. Paris, J. Petrinal, 1649. L H v « dei cous partes, UDdis que dans l'édition de Cardin Besongne, partée au w* 2437 de le Sbliaçrapäie, (j 0°7 en à que deur. La iroïsième parlie a 45 pag Len deux amurve e ont 13 et 30 comme dans l'exemplaire que J'i décit prêc demment, Cardin Bæseague à dunna de da première partie uno édition #a 42 pages qui ns crontrut pau |a prrmenon d'iroprimer, ;
s2-142La Mazarinade.Sans DateSans Lieunan142. La Mazarinade. ; N° 3436 de ln Aublmgrayhie. Fus darvie que à Mazareaede tit de Scxrron. d'en doute encore; et voici va té- mmçnage qas 2ppiie mertesileusement 102 résislance à l'oploion commune : » . 6 Manaxy v appeilort Carpentier en sun Bor de famille et estoit de Niver- aree. C'ossset am cvpnit fort enjouë el qui faisoit bien un vers, I alla en Suéde t4 te reyse Cammause avant qu'elle eût quillé la couronne, Elle l'aimoil; et lui, mumate du séqaue maïpraiaant de ce royaume, Tui disuit queiquefois avec Îa liberté macireile e puréle, -p31l U auois pas vonla changer s0 Isrre de'Marigny contre soa vssame, Au commenerinent des mouvements de France, l relouroa de Suêde »6 « rolaeu chagnne contre le minisire, Ul une salyre appellée L Mazarinade pour _aganie 1l fut cherche à Paris: mais s'estaat sauvé sur des loils, il évila la colère — ce muæoise qui Lac rouloil crueltement mal, el l’eût fait péris s’il l’eût alrapé. $ ‘a An d Muavs moyen de sartir de Paris et de se retirer en Flanérs vers M. le Feser, II vseus Je ruvarse d'apontezie qui Te prit au Palais à Paris our la fin de savee 1431, » Ce temoisnaze, entrait des Mélaoses de Philibert de Laroare, Foada Bondree, 34 de la Biblivthèque impé. tale, n'eat pas décisif sans doute ; mais P senue Une sémMeuse aUenlion. Philibert de Lamare, cunseiller au partement de <, Hloiro effel cunt-apotain de Marigoy.
s2-143Le Ministre sans reproche, à monseigneur le président de Bailleul, surintendant des finances et chancelier de La reyne régente.nan143. Le Miuistre sans reproche, à monseigneur le prési- «deut de Bailleul, surintendant des finances et chancelier de La reyne régente. 73 de u Bibliographie, o'rou à qu'un titre de départ. Le véritable titre est : Le Minisère sans repro- részat ie P. Pierre Le Moine, de la compagnie de Jésus. Paris, Matkurin « Jaan Hemcals, 1844 Ceue pièce ne doit a aucon Utre Dgurer parmi les Mazarinades,
s2-144Les Motifs de la retraite de Mole, duc de Beaufort, dans sa solitude.Sans Lieunan144. Les Moufs de la retraite de Mole, duc de Beau- fort, dans sa solitude. N° 1808 de la Bibfiographis. ; Ceu peobablement à cetie pièce que s'applique le passage du Mämoire de Ta- vaude. Le due de Beaufort f publier ane espèce du manifeste contre Mazaria, paor
s2-145La My-Caresme de Mazario, ensemble les Tricotets envoyés à ses niepces.1652Paris7145, La My-Caresme de Mazario, ensemble les ‘Iricutets envoyés à ses niepces. Paris, jouxte la copie imprimée: Bordeaux, 1652 ; 7 pages. _ Après la mise à prix de la e du cardinal. Mauvaise prose et mauvais vers.
s2-146La Nouvelle gazette du temps, en vers burlesques du douzième octobre 1652.1652Paris6146. La Nouvelle gazette du temps, en vers burlesques du douzième octobre 1652. Paris, 1652; 6 pages. —. J'ai dit à lort, sous le n° 2549 de la Bibliographie, qu'elle est une contreFaço Qe la Gazeite mouvelle, en vers burlesques, C'esk que j= De connoissois alors eelle do 48 octobre. En réalité, (outes ces pièces ne soot que des éditions subrez lices de la Muse Aistorique de Zorei. Elles tontiouent 20 mème titre la Gazetre d cemps, D* IATT,
s2-147La Nouvelle mazarinade, ou le bruit qui court à Mazarin, en vers burlesques.1652Sans Lieu7147. La Nouvelle mazarinade, on le bruit qui court à Mazarin, en vers burlesques. S. /., 1652 ; 7 püges.. ; " 7 Délestable. . - ns G sR
s2-148Les Nouvelles de l’élargissement de monseigneur le Prince, envoyées au cardinal Mazarin par un sien ami.1650Sans Lieu7148. Les Nouvelles de l’élargissement de moaseigneur } Prince, envoyées an cardinal Mazaria par un sien ami. $ . 1650; 7 pages. - , ! Signé L. M … . — Par nn ennemr. Raillerie pen plaisante, L'auteur auribae la détivrance du prines de Condé au duc d'Orléans.
s2-149L'Ombre du graud Armand, cardinal duc de Richelieu, parlante à Jules Mazarin.1649Paris11149. L'Ombre du graud Armand, cardinal duc de Riche- Tieu, parlante à Jules Mazarin. Paris, 1649 ; 11 pages. Mème plèce que le n° 2593 de la Bibliographie,
s2-150Ordonnance de messieurs les prévost des marchand: et eschevins, pour la conduite des bleds et farines pour la nourriture des bourgeois et habitants de la ville et faux bourgs de Paris, du vingt-cinquième janvier 1649.1649Paris4150. Ordonnance de messieurs les prévost des marchand: et eschevins, pour la conduite des bleds et farines pour l: nourriture des bourgeois et habitants de la rille et faux bourgs de Paris, du vingrcinquième janvier 1649. Paris Pierre Rocolet, 1649 ; 4 pages.
s2-151Ordonnances du roy vérifiées en la Conr du parlement et Chambre des comptes pour le règlement de la gendarmerie et chevau-légers, leues et publiées au siége de la connestablie et mareschaussée de France à la table de marbre du Palais à Paris, le vingt-un janvier 1649.nan151. Ordonnances du roy vérifiées en la Conr du parle- ment et Chambre des comptes pour le règlement de la gen- darmerie et chevau-légers, leues et publiées au siége de la connestablie et mareschaussée de France à la table de mar- bre du Palais à Paris, le vingt-un janvier 1649 Paris, Mar- tin Collet, 1649 8 pages. ue
s2-152L'Ordre de la marche qu'ont tenu les députez de la milice et notables bourgeois de la ville de Paris pendant leur députation vers le roy à Saint-Germain, depuis le cours de la Reyne où estoit leur rendez-vous général, le mardi 15 octobre 1652, jusqu’à leur retour à l'hostel de ville, le 19 dudit mois, où ils ramenèrent monsienr le mareschal de L'Hospital, le prévost des marchands et les deux anciens eschevins; ensemble la harangue faite au roy et la respouse du roy; avec le nom au vray des desputez qui ont fait la révérence à Leurs Majestez.1652Sans Lieu8152. L'Ordre de la marche qu'ont tenu les députez de la milice et notables bourgeois de la ville de Paris pendant leur députation vers le roy à Saint-Germain , depuis le cours de la Reyne où estoit leur rendez-vous général, le mardi 15 wtobre 1652, jusqu’à leur retour à l'hostel de ville, le 19 du- dit mois, où ils ramenèrent monsienr le mareschal de L'Hos- pu..l le prévost des marchands et les deux anciens esche- vins; eusemble la harongue faite au roy et la respouse du roy: avec le nom au vray des desputez qui ont fait la révé- rence à Leurs Majestez. ($. /., 1652); 8 pages..: .- . sicre P. L 5, D, M— Trés-curieuse. © rat vray que lorsque nous comidérons que Vosire Majesté est le centre où abmuiaent wutes Les lignes de ce grond cercle, que Jes cœurs de nos habilanis wwc incrssemimen rers Vous, et qu'on peut dire qu'ils sont plus véritablement wes voire cœur quo dans l'enccinis de nos murailles où ils ne songent qu'à rap- mrüre « twaire, uus cslimons que c'est chercher la ville. où elle est que de I rhrectère ou vous cstes, que c'esi De faire qu’in mesme corps avec elle que de æ rvmdre ve Siru ou ioules tes parties sont si agréahlement réusies“à leur prig- exqe, ù que c'est cacure eairer parfaitement dans son esprit, voire dans sa plus R pn que e appire à 00 devoirs que les rdres de Vostre-Najonté vion- 204 Éimierraançrs. Déormes e 42 de 3 La tote des depates à êlé publiée à part, ° e, araleur des députés. 2300 de la Bibliographie, —-
s2-153Ordre et règlement que doivent tenir et garder les soldats et gens de guerre à pied, etc.nan153. Ordre «t règlement que doivent ienir et garder les wldats vt gens de guerre à pied, etc, Ve 7023 de 13 Bibliographie, 1 a ce sremprimme en 1852
s2-154Plainte du Gagne-Petit de la cour déplorant son malheur et dounant avis au roy par un de ses gentilshommes sur la conduite des affaires présentes.1652Paris8154. Plainte cu Gagne-Petit de la cour déplorant son mal- heur et dounant avis au roy par un de ses gentilshommes sur la conduite des affaires présentes. Paris, 1652; 8 pages. lasseautante,
s2-155Prédiction du retonr du roy sur le desbordement de la rivière.1649Paris3155. Perdlietion du retonr du roy sur le desbordement . è atris (1649): ves de la rivière. Puris (1649); 3 pages. Mrme purer que Is Prediction de l'enlèvement du roy, e1c., n° 2844 de la Bi- sraraneets
s2-156Las Présents faits à Son A. Royalle et à messieurs les princes de Condé de Beaufort à leur arrivée au palais, pour messieurs du parlement.1652Paris7156. Las Présents faits à Son À. Royaile et à messieurs les pones de Condé et de Beaufort à leur arrivée au palais, frour mamssicurs du parlement, Paris, Jeur Brunet, 1652; 7 pages. Agrès Le combai de Bleocau. 1 mauvuuses prèces de vers. .
s2-157Les Propositions de messieurs les princes faites à messieurs du parlement pour le soulagement du peuple.1651Paris14157. Les Propositions de messieurs les princes faites à messieurs du parlement pour le soulagement du peuple. Pa- 14, 1651 ; 14 pages. Hatoe paece que la n 15 deta Bblicgrapé , sÀ ce n'est qu'an trouve fei à esv Tn une vde intitulée : Àd sapremuon renatus porisiensis moderatorens, Matthæum Mole, etc, ; “ Une autre édition s. !. n. d. et de 8 pages, est d’ailleurs semblable à celle doni te ilre précède. ;
s2-158Les Propositions du duc de Lorraine apportées à Son Altesse Royale par monsieur le comte de Rieux, le vingt unième juin 1652, avec les résolutions de sadite Altesse sur icelles.1652Paris8158. Les Propositions du duc de Lorraine apportées à Son Altesse Royale par monsieur Îe comte de Rieux , le vingt unième juin 1652, avec les résolutions de sadite Altesse sus icelles. Paris, Jacques Le Gentil, 1652 ; 8 pages. Contre le dne de Lorraine. Sans intérèl.
s2-159Les Propositions que le cardinal Mazarin fait à la France pour obtenir son restablissement dans le ministèr d'Estat.1651Sans Lieu19159. Les Propositions que le cardinal Mazorin fait à L France pour obtenir son restablissement dans le ministèr d'Estat. S. L., 1651 ; 19 pages- ; Les peuples « s'imaginent que les qualarze palais que j'ai fait bastir à Rome, s8 cimentés de leur sang ; ils eroient que les onze milhons qui m'entservi de battor ‘ecntre Piombino e! Portolongone, u0t surlis de leur bourse ; ils pensent que le vistecig millions dent j'ai achelé dix:sepl terres en labic : quatre dans la marck d'Aneône, six daos la Champagne de Rame, sepl dans Ic royaumne de Naples, 0ù ête les elfets du leurs contributions ; ils se ligurent qu'ils ont fourni les deux ce mil escus que la prise de Rhetel me coûta dernièrement… Îls m'accasent de le avoir extorgué truis ruiltions pour acbeter le chapeau ronge à mon frère de la = gnorn Olimpia » Le résté es plus commuo.
s2-160Le Qu'as-tu vu de la cour, rapportant tout ce qui s’est fait et passé.1652Paris5160. Le Qu'as-tu vu de la cour, rapportant tout ce @ s’est fait et passé. Paris, 1652; 5 pages. Détestables vers. Pourlant l'auteur étoil assez cuntent de son œuvre pour promeure utie guile Je n’ai parlé qu'en grns du cours de mon voyage; Car raut dlre «o détail, je n'aurois jamnais faits Mais j'espère, lucleur, te rendre satisfait, Avant qu'il svit bien peu, l’en disant davantage. Ce n'étoil pas la peine.
s2-161Les Raisons ou les motifs véritables de la défense de parlement et des habitants de Paris contre les perturbateur du repos public et les ennemis du roy et de l'État.1649Paris26161. Les Raisons ou les motifs véritables de la défense d parlement et des habitants de Paris contre les perturbateu du repos publie et les ennemis du roy et de l'État. Pari François Preuveray, 1649 ; 26 pages. Même pièce que le n° 2987 de la Biéliographie. .
s2-162Récit véritable de ce qui fut dit à l'arrivée de messieurs du parlement de Normandie à Saint-Germain en Laye.1649Paris7162. Réoit véritable de ce qui fut dit à l'arrivée de me sieurs du parlement de Normandie à Saint-Germain « Laye. Paris, Jear Dédin. 1649 ; 7 pages. Hème pièce que le n° 3002 de la Bibliographie.
s2-163Le Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passé à l'assassinat commis proche l'hostel de Schomberg, au sujet de monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris7163. Le Récit véritable de tout ce qui s'est fait et pasEULLETIN DU BIBLIOPHILE. 82t à l'assassinat commis proche l'hostel de Schomberg, au sujet de monseigueur le due de Beaufort. Paris, 1650; 7 pages. Mèuse quêce que le n° 3946 de la Bibliagraghie. ; ; + Le éocpa du sieur de Saivet-Ezias fui purie le lundy eosuivant ; Irente-vaiesie dotset mous d'actocre, s15e srande solcumite, va l'église de Ssiget-Roch. où fut à u@ emice, ù 04 miouseIpUEUT Le due Je Beaufort lesmoigas le ressentiment qu'à aew de la mors de ce bravo genulhumme, oavistant avec braucoup de 00- Meras aœdit servire, Le cucps duéit sieur doit êlre en ladite église de Sainot-Rock “nueqe à cn que sC» parcnt svicat vengs À Paris pour 1s laire eonporter au lieu de La suvassce, où U dou êlre enierré. » .
s2-164Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passé à la détention des princes de Condé et de Conty et duc de Longueville, avec les protestations de fidélité faites au roy sur ce sujet par les députez du parlement de Rouen.1650Troyes8164. Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passé à la détention des princes de Condé et de Conty et duc de Lon- meville, avev les protestations de fidélité faites au roy sur « vujet par les députez du parlement de Rouen. Troyes, Aatoine Cheviller #1 Jean Blanchard, imprimeur ordinaire u roy, s. d, 1650h3 8 pages. ver la expee nipêmier aù borrau d'adresse.
s2-165Reflexions sur le changement des grands vicaires par M. le cardinal de Retz.1656Sans Lieu5165. Reilexinus sur le changement des grands vicaires par M. le cardinal de Rete. S. /., 1656; 5 pages. A v 1
s2-166Règlement fait par messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris sur la police du bois et charbon, le 23 octobre 1648.1648Paris12166. Règlement fait par messieurs les prévost des marchan et eschevin de la ville de Paris sur la police du bois et charbon, le 23 octobre 1648. Paris, Fr. Rocolet, 1648; 12 pages.- Jtûo qjrle* Ixiarseoi» puissent couuoislre etsçavoir le prix desdites marchan- ..»*-»,, «r»on .es quxiiin d'icelles, ordonnons qu'il sera mis sur chacun des batteaux i i^r» dm 'ju<* aevt cl floité , des hanaeroites de fer-blanc où il sera escrit en i'.-***** >urrs :e* quaiitez et prix des marchandises qui y seront contenues, pour r»ir» ?v '<-» <"i>uiiuia»air<*s , coniroleur» , jurés moulleurs de bois, mesureurs al .-~*i««r» 4* charDoa, attachées aux lieux et eudroils les plus éminenls des batleauj «t ?ak-» j* bot* neuf et HoUe dé* l'insunt que les ventes de marchandises se corn* -wrraat n que les arrivage* en auront élé faits à l'hôiel de ville e la roanièw Ltt wntnmrm . joci icsiliu ofticiers seront responsables; et qu'il sera aussi mis toui -*» .••»». •Mi,i»r»»ont 1 heure de la vente desdiles marchandises, en chacun de» ^-«i» •< .mu ., u *« "u,ie lesdits bois, un tableau contenant le prix deaditet =u iit. I» snui. L* an>«jr îxj.i J* eunj.", 9 !iv. tu sous. Bois d'Andelle, 9 liv. lo sous. La voie de cotreta de hêtre, à 208, H liv. 4 sous. -m cotreis de bois taillis, 10 liv. 10 sous — fagots, à 208, 9 liv. 10 sous. La mine de charbon, 36 sous à l'Escole; 34 à la Grève; 40 aux Petits-Carreaux. ~»~. i# ,-oftjr u»:Ju. eir., 'j livres. ».'»• !• nie t omU de buis btanc, H Iït. tu rtU
s2-167Regrets de la mort gloirieuse de monsieur Tancrède de Rohan à madame de Rohan, sa sœur, par le sieur Scudéry.Sans DateSans Lieunan167. Regrets de la mort gloirieuse de monsieur Tancrède de Rohan à madame de Rohan, sa sœur, par le sieur Scudéry. M. Rathery a cité dans l'Athenæum du 12 février 1853 le passage suivant d'une lettre inédite de Servien à Mazarin: « Je croy certainement que celtuy que l'on estoit en peine de descouvrir, qui escrivoit à M. le Prince des lettres si insolentes et si bien raisonnées, que V. E. m'a fait quelquefois l'honneur de me montrer, c'est Scudéry qui se retire, à ce qu'on m'a dit, dans le palaiâ d Orléans. Je croy qu'il importe de le faire arrester. » Il faudrait donc ajouter au bagage de Scudéry, que je croyois ne se composer que des Regrets et de Salomon instruisant le rojr, des lettres adressées au prince de Condé ; mais quelles lettres? je ne vois guère que celles du chevalier Georges, n° 2099 de la Bibliographie, q*di aient pu irriter Je cardinal Mazarin assez pour que Servien ail ainsi provoqué l'arrestation de l'auteur. Ce n'est pourtant qu'une conjecture; et je la donne pour ce qu'elle vaut.
s2-168Relation de l'emprisonnement des princes de Condé et de Conty et autres seigneurs de FranceSans DateSans Lieu6Relation de l'emprisonnement des princes de Condé et de Conty et autres seigneurs de France. S. l.n.d.;6 pages. Datée du 22 janvier 1650. Catal. Heussner.
s2-169Relation de la défaite du chevalier de La Valette.Sans DateSans LieunanRelation de la défaite du chevalier de La Valette. N° 3135 de la Bibliographie. «Je fis écrire celle relation sous M. de Bouillon telle qu'il la dicta; et je l'ai fait écrire mot pour mot parce qu'elle est furt véritable; et je la fis imprimer avec des additions et publier à Bordeaux. » (Mémoires de Lenet, 1er partie, p. 296. Coll. Michaud.)
s2-170Relatiou de tout ce qui s'est fait et passé en la députation du corps de la milice de Paris, et l'assurance que le roy a donnée de se rendre lundy à Paris, avec toute la satisfaction qu'on a désirée de Sa Majesté.1652Paris11Relatiou de tout ce qui s'est fait et passé en la députation du corps de la milice de Paris, et l'assurance que le roy a donnée de se rendre lundy à Paris, avec toute la satisfaction qu'on a désirée de Sa Majesté. Paris, Le Petit. 1652, 11 pages. Même pièce que le n° 3144 de la Bibliographie.
s2-171Relation envoyée par un gentilhomme de Provence à un de ses amis de Paris sur ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet de quelques factieux qui vouloient y causer du désordre, et de L'arrêt du parlement donné contre eux.1651Paris6Relation envoyée par un gentilhomme de Provence à un de ses amis de Paris sur ce qui s'est passé en la ville d'Aix au sujet de quelques factieux qui vouloient y causer du désordre, et de L'arrêt du parlement donné contre eux. Paris, Jacques Langlois, 1651; 6 pages. Même pièce que le n° 3164 de la Bibliographie. à monssieurs du parlement sur le faict de la détention des princes ses fils. S. I. n. d.; 4 pages.
s2-172La Relation extraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé à la prise de la ville et chasteau d'Aigremont en Lorraine, toute la garnison ayant esté tuée ou faite prisonnière par la milice de Langres, commandée par les sieurs d'Yves et du Bois.Paris7172. La Relation exbraordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé à la prise de la ville et chasteau d'Aigre- mont en Lorraiue, toute la garnison ayant esté ruée ou faite prisonnière par la milice de Lanyres, commandée par les sieurs d'Yves et du Bois. Paris, Guillaume Sassier; 7 pages. Lechitrag d'Aigrement à élé baU par Meugis, On voyoit sur sa porte la staiue de wen foudairar, qui lombe peu de jaurs avant le sièg Apros !a baüille de Hethel, Relauco roriliste. -
s2-173Retation véritable de ce qui s’est passé à Chartres en l'assemblée des trois estats de la province, le dix-septième jour d'août 1651.19173. Retation véritable de ce qui s’est passé à Chartres en l'asemblée des troisestats de la province, le dlx— epueme_wur d'août 165t. S. L n. d.; 19 pages. Cms ans réponse au Procérverbal contenant toul ce qui s'esi fais t passé dans Facomaise srmevais jaite à Chartres , ec,, D° 280 de la Bibliographie. On sail QU e'agasooi $e l'elecuon des deputes de la province aux étals généraur.
s2-174Relatina véritable de ce qui s’est passé au combat qui se rendit mardi au matiu, 10 février, entre Lonjumeau et Huissous à l’escorte du convoi.nan174. Relatina véritable de ce qui s’est ÿassé au combat qui se rendit mardi au matiu, 10 février, entre Lonjumeau et Huissous à l’escorte du convoi. N 3010 de !s Dibliogeaphia. = Lezeindy G1 ferrier, je fus chet MAme de Sévigny où je vis 3avigay qui zme daet ‘æ deusil $u cumbai d'hier et que le maréschal de Grandmont, avec deur mil éhesroy et dens ul huinmes de pueib, leur avait Coupé le chemin, ec sorte que M dels toihe rstant armiré u-lerant de M, de Beaufort, ils s'estoient battas : pue M e flesafor( avot poussé dans Vitey partie de la cavalerie, où il avoit com= ue 1ète «L eans aftors, avoit Filli d'estre tué par Neriiew que M. de Nar- venvaistier s1oû preven, cù le tuant d'on coup de pltolel,en sorie que les iroupes 2 st s'vtant reurres eb ens aau fail passer les Linfs el les porcs du conroy, sle n'avotent pas vodiu les poursuivre «L n0"il d'estoit poinl entré de farine 0ù ‘Let, » (Vemaurrs d'Olirer d'Ormesson.)
s2-175Relation véritable de l’assassinat commis à Pont-sur-Yonne par les trouppes mazarines commandées par le mareschal de Hoquincour, sur les personnes des sieurs du Coudré et Bitaut, conseillers et députez par la cour, pour s'opposer au passage du C. Mazarin, avec tout ce qui s'est pasaé au parlement le unzième jour de ce mois en présence de Son Altesse Royale.8175. Relation véritable de l’assassinat commis à Pont-sur- Yunne par les trouppes mazarines commandées par le ma- reschal de Hoquiucour, sur les personnes des sieurs -du Coudré et Bitaut, conseillers et députez par la cour, pour s'apposer au pussage du C. Mazarin, avec tout ce qui s’est passé au parlement le anzième jour de ce mois en présence de Son Altesu Hoyale. S. L, 1852; 8 pages. ! Da Veudras me et Bitaur blessé. Decismauon.
s2-176Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passé à la delibération prise par les gens des trois estats du païs de Languedoc, assemblés par mandement du roy en la ville de Pezenaz es mois d'octobre et novembre 1650, du troisième dudit mois de novembre, président monseigneur l'archevêque de Narbonne.1650Paris4176, Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passé à la delibération prise par les gens des trois estats du païs de Languedoc, assemblés par mandement du roy en la ville de Pezenaz es mois d'octobre et novembre 1650, du troisième dudit mois de novembre, président monseigneur l'archevêque de Narbonne. Paris, Guillaume Sassier, 1650; 4 pages. Décision des étals sur une question d'impôt en relation avec la déclaration de 1648.
s2-177Réponse de monseigneur le prince de Condé au discours de la reyne régente leu au Palais royal en présence des députés du parlemerit, Chambre des comptes, Cour des aydes et corps de ville de Paris sous le nom du roy et de la reyne, présenté au parlement, les chambres assemblées, le 19 août 1651.1651Paris8177. Réponse de monseigneur le prince de Condé au - discours de la reyne régente leu au Palais royal en pré-’ sence des députés du parlemerit, Chambre des comptes, Cour des aydes et corps de ville de Paris sous le nom du roy et de â la reyne, présenté au parlement, les chambres assemblées, le 19 août 1651. Paris, veuve J. Guillemot, 1651 ; 8 pages. / Bobne pièce , habilement faite. Le prince s’ÿ adresse directement au parlement : « Mossieurs, etc. > Le nom de la veuve Guillemot parmet de craîre que In Réppase est autbenlique, ou du moins que le prince l'acceptoit. Le discours de la retne régente «st la pièce porlée sous le n° 1142 de la Zibliographie,
s2-178Réponse des Parisiens à Mgr le Prince, présentée par eux à Son Altesse, la suppliant de leur continuer ses bonnes volontés, et lui offrant leurs services sur la protestation qu'il leur à faite de les protéger contre le Mazarin et ses adhérents.1651Paris8178. Réponse des Parisiens à Magr le Prince, présentée par eux à Son Altesse, la supptiant de leur continuer ses | bonnes volontés, et lui offrant leurs services sur la protesta- tion qu'il leur à faite de les protéger contre le Mazarin et ses adliérents. Paris, 1651 ; 8 pages. Même pièce que le n° 3418 de le Billiographie, ; !
s2-179Réponse du roy faite aux députés du clergé de Paris.1652Lyon4179. Réponse du roy faite aux députés du clergé de Paris. Lyon, Jean Aymé Candy, 1652 ; 4 pages. Mème pièce que le n° 9438 de la Bibliographie,
s2-180Requête de madame la princesse de Condé à messieurs du parlement pour la justification de messieurs les princes.nan180. Requête de madame la princesse de Condé à mes- sieurs du parlement pour la justification de messieurs les " princes. Ne 3476 de la Bibliog raphie. Bi elle fot concerlée rbez la priacesse palatine et minulée chez Je premier pré- sident, elle [u de plus éerile sur un blanc seing que Js priocesse douairière avuit fait demander à sa helle-Eille, alors à Montrond, çar du Buisson dés e mois d'avrit, avec promesse de présenter la réquête au parterment le tendémain de ln Quasimodo {Wémaires de Lenet, 1"* partie, p. 242, Coll. Miebaud) ; en sorie que la princesse deCondé n'y lut esactement que pour sù sigoature,
s2-181Requête de madame la princesse douairière de Condé pour sa sureté dans la ville de Paris, etc.nan181. Requête de madame la princesse douairière de Condé pour sa suveté dans la ville de Paris, etc. N* 3477 de la Bibliographie. Lenet raconte qu'il l’avois dressée à Chanülly {Memires, 1* parue, p. 22%- 220. Coll, Michaud}, UI y en à vge autre édition intitulée : Regueste d mudume la princesse de Condes rités de la justice, Chassebras w'an pablia pas moims, le mois suirant, une Seconde - Ffonition, D* 3848 de la Bibliographee. 181. #NEANT#.
s2-182La Requête des baillifs présentée au roy en son conseil d'en haut, le douzième juin 1651, contre quelques archevêques, évèques et ecclésiastiques qui prétendent n'être tenus de prêter serment devant eux pour la députation aux états généraux.Sans DateSans Lieu4182. La Requête des baillifs présentée au roy en son conseil d'en haut, le douzième juin 1651, contre quelques archevêques, évèques et ecclésiastiques qui prétendent n'être tenus de prêter serment devant eux pour la députation aux états généraux. S. l n. d.; 4 pages. Elle est signée Thiboust de Bairv, gouverneur et bailly de Sens, de Verdelot Surveillers. bailly de Provins. Dervaul, bailly de Nemours, de Faure, bailly de Montargis. Elle est dirigée nommément contre l'archevêque de Sens et l'évèque de Troyes.
s2-183La Retraite de Mazarin avec ses nièces dans la ville de Cologne.1651Paris7183. La Retraite de Mazarin avec ses nièces dans la ville de Cologne. Paris, veuve François Targa, 1651 ; 7 pages. Même parce que le nᵉ 2534 de la Bibliographie.
s2-184La Réunion des esprits. Discours utile et nécessaire pour le temps présent.1649Paris32184. La Réunion des esprits. Discours utile et nécessaire pour le temps présent. Paris , François Noel, 1649; 32 pages. Même pièce que le nᵉ 3835 Bibliographie.
s2-185Le Roman des esprits revenus à Saint-Germain, avec le Qu'as-tu vu de la Cour ou la Contre-vérité.1649Paris16185. Le Roman des esprits revenus à Saint-Germain, avec le Qu'as-tu vu de la Cour ou la Contre-vérité. Sur l'imprime à Paris, 1649; 16 pages. l'impression des nᵉˢ 3559 et 2941de la Bibliographie.
s2-186La Sainte réconciliation et Paris en repos par le moven de la paix et l'espérance qu'on a de la faire avec l'archiduc Léopold.1649Paris4186. La Sainte réconciliation et Paris en repos par le moven de la paix et l'espérance qu'on a de la faire avec l'archiduc Léopold. Paris, Davis Beauplet, 1649; 4 pages.
s2-187Second avertissement aux Parisiens, affiché à Paris le14 juillet 1652. Placard1652Parisnan187. Second avertissement aux Parisiens, affiché à Paris le 14 juillet 1652. Placard
s2-188Le Second fourrier d'Estat, marquant le logis d'un chacun selon sa fortune présente.1652Paris7188. Le Second fourrier d'Estat, marquant le logis d'un chacun selon sa fortune présente. Paris, 1652; 7 pages. [illisible] à l'article Fourrier d'Estat, etc., n° 1407 de la Bibliographie.
s2-189Sentence de monsieur le prévôt de Paris portant condamnation contre Jean-Baptiste Chassebras, prêtre, curé de la Madelaine, et du placard intitulé: Monition. Du vingt-septième septembre 1655.1655Paris8189. Sentence de monsieur le prévôt de Paris portant condamnation contre Jean-Baptiste Chassebras, prêtre, curé de la Madelaine, et du placard intitulé: Monition. Du vingt-septième septembre 1655. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1655 : 8 pages. Chasse bras banni à perpétuité ses biens sont acquis au roi et confisqués; [illisible] enefices vacants: défense est faite de lui prêter ni confort ni aide [illisible]; brûlée en place de [illisible] et elle le fut, le même jour. Malgré ces sévérites de la justice, Chassebras n'en publia pas moins, le mois suivant, une Seconde Monition, n° 364 8 de la Bibliographie.
s2-190Sentence rendue par monsieur le lieutenant civil, suivant l'arrêt de la Cour du parlement, pour le rabais des maisons de la ville et fauxbourgs de Paris.1652Paris4190. Sentence rendue par monsieur le lieutenant civil, suivant l'arrêt de la Cour du parlement, pour le rabais des maisons de la ville et fauxbourgs de Paris. Paris, Jean Bru- net, 1652 ; À pages. ; L'arrêt est celui du 29 avril 4652,
s2-191Les Sentiments d'un fidèle sujet du roy sur l’arrêt du parlement du vingt-neuvième décembre 1651.54191. Les Sentiments d'un fidèle sujet du roy sur l’arrêt du parlement du vingt-veuvième décembre 1651. - N° 3548 de la Bibliographie, Oatre ies deux édidions dont j'ai parle, il t en à deus autres encore ; one de 75 et l'autre de 54 pages. ;
s2-192Les Souhaits de la France, à monseigneur le duc d’Angoulême.1649Paris4192. Les Souhaits de la France, à monseigneur le duc d’Angoulème. Paris, Pierre du Pont, 1649; 4 pages. Mème pièce que le n° 3700 de Ja Biétiographie, -
s2-193Les Souhaits de la France accomplis et la réjouissance des François sur la naissance d'un prince tant désiré.1650Paris6193. Les Souhaits de la France accomplis et la réjouis- sance des François sur la naissance d'un prince tarit désiré. Paris, Denys Pelé, 1650; 6 pages. La vaissance du duc de Valais. Mauvais vers.
s2-194Stances sur le départ de monseigneur le premier président, garde des sceaux de France.1649nan194. Stances sur le départ de monseigneur le premier président, garde des sceaux de France. Ne 3748 de la Bibliographie. _ Elles sont d* Charleste Bays, auteur des Frïamphes de Lauis l Juste, publiés en 1649 in-folin avec dus gravures de Jean Valder, Liégeois.
s2-195Suite et seconde lettre du bon pauvre à la reyne végente.1649Paris8195. Suite et seconde lettre du bon pauvre à la reyne végente. Paris, Rollin de La Haye, 1649; 8 pages. Elle es datée du 25 mars et signée S, D, L., dit le bon paurre. La première leure est adressée à la princesse douxirière de Condé, N 4951 de ta Bibliographie.
s2-196Suite et seconde relation, contenant tout ce qui s'est passé au combat donné entre l'armée de messieurs les princes et celle du maréchal de Turenne, avec les noms des morts et blessés, et la mort de Manchiny, neveu du cardinal Mazarin.1652Paris7196. Suite et seconde relation, contenant tout ce qui s'est passé au combat douné entre l'armée de messieurs les princes et celle du maréchal de Turenne, avec les nams des morts et blessés, et la mort de Manchiny, neveu du cardinal Mazarin. Paris, Jacques Le Gentil, 1652 ; 7 pages. C'est ta suile du n° 3102 de la Bibliographie. L'uuteur revient, ms avec moins d'assurance, sur le coun de feu de Tureone. Son récit, d'ailtenra, cst très-iosigaifiant,
s2-197Suite et septiesme arrivée extraordinaire du courrier françois, apportant les nouvelles des propositions faites pour la paix générale de la part du roi d'Espagne.Paris8197. Suite et septiesme arrivée extraordinaire du cour- tier françcois. apportant les nouvelles des propositions faites pour la paix générale de la part du roi d'Espagne. Paris, veuve dAndré Musnier, 1849; 8 pages. Ele na controt que ls leitre de l'archidue Lévpold au parlement et la penposi- tou de 4n Josrph de llicsess c’Arnultini, Elle ae se ratlache dogc pas au Cour- ue framçues qui à donné ja même relaüion dans le Courrier extraordinaire. Pat eunieques(, c'est uge suise de l'Arrivce extruordinairs du Courrier françois, etc., ar° 1ww de la Bublographie, Mais entre ces deux pièces, y en a-lal eu vraiment craq? Jonqu'À persent je a’en connois pas d'antres que l’Arrivés cxtraordinaire et 28 sepucie vaite. ,
s2-198Suite véritable des intrigues de la paix et des négociations de monsieur le Prince, faites à la cour jusques à présent,1652Sans Lieu7198. Suite véritable des intrigues de la paix et des négo- ciations de monsieur le Prince, faites à la cour jusques à pré- vent, $ / a. d., 1652;7 pages, . lætiquee » l'arucle fasrigues de la pais, cte., 0° 1725 de La Bibliographie..
s2-199Le Tableau du tyrau Mazarin.1649Sans Lieu20199. Le Tableau du tyrau Mazarin. S, J, 1649; 20 pages. Vimiens, Cnauraon ù 3102000 (rÉtrarE. dares l'arrês d 3 pantier,
s2-200Tarif du prix dont on est convenu dans une assemblee de notables…. pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin, etc.nan200. Tarif du prix dont on est convenu dans une assem- bice de notables…. pour récompenser ceux qui délivreront la France du Mazarin, ete, 3725 de !n Biôuog «n vaut sp !l rai de Marizoy : mais ce que l'on ne sait pas, c'est que le spirtuet maepiceunté à cu pout culiautalenes le due d'Orléans el le prince de Condé, « Je ue Faret, sq vs duverUra sans doute, C'est la folie dont je vous avois on Aitesse . n svir qu'elle avoit pris méde- rr eite p à iravailiez rt Son Muesse Royale aussi. Je m'assure que vous earirer. > tasres ce Useiçav, 3n jorllet 162, L'est assnrément l'arrêt du 24 dece mois qui ez plus haut. ps e 6 u Lat faite vur 3a talile « >dmneure à e cruelie facetre. V
s2-201Les Ténebres de Mazarin, en vers burlesques.1650Sans Lieu6201. Les Ténebres de Mazarin, en vers buriesques. S. , 154976 pages. faat jaunare erite pièce, sû manvaise qu'ele soil, à ce que j'ai appelé aillenrs » cardueal Mazarin. Vuir le De profurdis, ete., u° 860 de la Bibliographie, 2n " l'estament du cardina! Mozarin qu'il à renouvellé 2 xou depart, ve e Bebliograp - Taier comment Miner d'Ormesson raconte dans ses Mémaires la querelle e Batoste < de Manmn : « Le dimanche 13 febrrier (6649) je fas chex Nime de oseme, q me diet cumme Marigny ayant rencantré Boiiesve, conseitler d'église, d'Erunt tesjoaty de bs résalution u parlemrnt (de ne pux 1raîter avec fe cour', “tamt esevarade qu'ils me delibérsssent saos les géaéraux, e (dit) qu’il y avoit
s2-202Testament du cardinal Mazarin qu'il a renouvellé à son départ.Sans DateSans Lieunan202.Testament du cardinal Mazarin qu'il a renouvellé à son départ. N* !*•* J« U Bibliographie. T««ci ro^»ro*. ;mi m* Jict comme Marignj ayant rencontré Boiiesve, conseiller d'église, i . '«i-i •-»..«!» ,)«. |.i réanlntiofl du parlement (de ne pas traiter avec la cour •**mt i-<-r*ryir ^o'iL ne 'tehber-issent sans les généraux, et (dit) qu'il y avoit *» tn**i* .-rxjmn, liant cette compagnie. Sur quoy Boiiesve s'estant offensé et »'«>. îii- -roM « Aii.n un coquin d'en parler ainsi, Marigny lui avoit donné un - «n r, M,t^, qp,low* C ou », s'estoil sauvé 5 que M. le coadjuteur l'avoit aban- -•>«« -w'-rrmrni ; mais qu'il ttroj| i roilv é assez d'amis pour empêcher Boislève — »* ...r -„<, tametii m rariemer.t; ,insi que l'aTaire s'arrommodemit. »
s2-203Triolets sur l'arrivée du roy en sa bonne ville de Paris.1650Paris7203. Triolets sur l'arrivée du roy en sa bonne ville de Paris. Paris, David Beauplet, 1650; 7 pages. Après le voyage de Normandie. Mauvais.
s2-204Les Trophées de Monseigneur le prince de Condé remportez à Lens en Flandres.Poëme.1648Sans Lieu4204. Les Trophées de Monseigneur le prince de Condé remportez à Lens en Flandres. Poëme. S. /. n. d…, (1648); À pages. ; La permission donnée à Jean Bessin est ün 29 aoûl #648, Sigcé Fr. Collelet, Âle de G. C. “ _* El comme on l'aora vu paroisire des premiers, D0 ne le croira pas iodigne des lauriers. * ll n'yen à pas d'autre raison, ? , Grammont qui dasd ses rangs n'avoil jamais plié, Daus ceule oecasion ne fai pas oublié, Tu répêtas sourent le nom de ce grand homme Que la Flandre redomie et la France revomme.
s2-205Les véritables moyens de la paix générale.1652Paris8205. Les véritables moyens de la paix générale. Paris, André Chouqueux, 1652 ; 8 pages. C'est d'observer les commaademeaus de Dien, (Sermon come les mauvais chrè- Vens, ecclésiastiques et laïques.} « La rille de Paris, qui devroit estre le patroa, le modèls et ln boune exemple de taute la monarchte françoise; e cependant c'est le reluge de tonte malice, abn- mination , désolation, contemnement des lois divines et humuines, pires que ne furent çeux que la terre a autrefois ensevelis tous vifs pour leurs péchez abomi- mables.»
s2-206La véritable harangue faite au roy par monseigneur le cardinal de Retz, pour lui demander la paix et son retour à Paris, au nom du clergé, et accompagné de tous ses députés, prononcée à Compiègne le 12 septembre 1652.Lyon8206. La véritable harangue faite au roy par monseignenr le cardinal de Retz, pour lui demander la paix et son re- tour à Paris, au nom du clergé, et accompagné de tous ses députés, prononcée à Compiègne le 12 septembre 1652. Lyon, Jean Aymé Candy, 1852 8 pages. Mème pièce que le n° 2007 de la Bibliographie. Antoine Verdier en a également donné à Grenoble une édition , mais de 5 pages seulement.
s2-207Les véritez absolues et sans contredit, en vers burlesques.1652Paris7207. Les véritez absolues et sans contredit, en vers vur- lesques. Paris, rue d'Écosse, aux T rois-Crémaillères, t652; 7 pages. Vérites morales. Ce n'est pas proprement uar mazarinade. sieur Scarron sur l’arrivée du bon royà Paris, Paris, Hathurin Héraule, 1649 ;
s2-208Vers burlesques envoyés à monsieur Scaron sur l'arrivée du bon roy à Paris.nan208. Vers burlesques envoyés à mo Même pièce que le n° 4038 de la Bibliographie
s2-209Voicy la très-humble remonstrance du parlement au roy et à la reyne régente.1649Sans Lieu8209. Voicy la tre Jhumble remonstrance du parlement au voy et à la reyne régente. S. l n. d.5 8 pages- Ssanre cù daiee do 28 tèvner 1649. Cutal. Heussner, Mèmmr pacce ue Le n° 3814 de is Bubliogroghie. UNF - FABLE INÉDITE DE LA FOTAI‘Œ. Pendant p)us de trente ans de sa vie littéraire, le savant Walchenaer n'a pas cessé de s'occuper de La Fontaine, non -seutlement il à éerit avec un soin emsutus l'histoire de ce grand poëte, et il en à fait un grvs volume qui s'est lentement amélioré dans trois éditions mn puete lavoci earmmves, mais encore Il u duoné jusqu'à cinq éditions des ceuvtrs completes de liiluatre écrivain, éditions dont le texte ent sur les impcimés et sur les manu- » origuaaax el quû e sout enrichies, grâce aus recher- » mt rrr voignients hs r. d'aue fonle de pièces inédites. Et voici FORTEE nl> 5116 par ns rd sur un sujet qui nous a en- diasie un moment, «L vn feuilletant à la hâte des volumes e le taruue WWalekeuace avoit cent fois parcourus pour l'amous de La Fontaiue, nous trouvons une fable inédite de casmestel firbtier, t une fable qui ue sera pas comptée davtmmats parin les mois impoctantes de son recueif} fiest væs hasariis=la vn bibliographie, et on les ren- cueutse souvent sais les chercher. Après notre dernière dé- caxetette à propos de La Fontaine, nous ne devons pas être etance que M. Damas Hinard, dans son charmant opuscule satitiele = fs Funtiine ct Buffon (, ait découvert, pour asmd dlire, tput n côte nouveau du génie et du caractère dde La Fautaine, Jemeure jusqu'à présent inconnu aux bio- araphes « mène à Walrkenaer, 4 Il y a, dit-il, an côté fort steressant par lequel an a°a pas suffsamement jusqu’ici con- mderr le fabraiiate, Sous le poute invomparable, sous l'artiste 6C ecéaese mc3 chet Beccatin, braire
s3-1Aux seigneurs du Parlement.1647Sans Lieunan1. Aux seigneurs du Parlement. S. l. n. d. (1647). Requête des rentiers de l'hôtel de ville contre l'investisse- inent de la maison de Descoutures, secrétaire du roi et l’un de leurs syndics.
s3-2Aux seigneurs du Parlement.Sans Lieu82. Aux seigneurs du Parlement. S. l. n. d. 8 pages. Requête des ducs de Vendôme et de Beaufort dans l'ac- cusation de tentative d’assassinat contre le cardinal Mazarin, à laquelle le roi des halles avait à répondre. C'est une pièce à joindre au factum du procès intenlé contre César de Vendome, ctc., n° 1362 de la Biographie des Mazari- nades.
s3-3Agréable (l') conférence de deux Normands s'estant rencontrés sur le pont Neuf de cette ville de Paris, traitant sur les affaires du temps présent, dont l’un se nomme Perrin et l'autre Colas.1652Parisnan3. Agréable (l') conférence de deux Normands s'estant rencontrés sur le pont Neuf de cette ville de Paris, traitant sut les affaires du temps présent, dont l’un se nomme Perrin et l'autre Colas. Dialogue. Paris, Louis Pousset, 1652, Ce que je vois de plus curieux dans ce triste patois, c’est l'explication de la mort du due de Nemours : « Le malheureux prince ayant tiré son coup de pistolet sans atteindre son ad- versaire, alla piquer avec son épée le doigt du duc de Beau- fort qui était sur la détente et la pressa. On devine le reste, C’est le duc de Nemours qui fut tué ! » « Il n’y a donc pas de la faute de monsieur de Beaufort, dit Colas. » La conclu- sion est juste. L'auteur promettait une suite, chaque semaine ; l’a-t-il donnée ?
s3-4Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières barricades de Paris, descrites en vers burlesques.1649Paris244. Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières bar- ricades de Paris, descrites en vers burlesques. Paris, Michel Mettayer. 1649, 24 pages. C’est une des contrefaçons dont Nicolas Bessin se plai- gnait dans la préface de sa seconde édition. En voici une autre sans aucun doute : Agréable récit de ce qui s’est passé aux dernières barricades de Paris. s. l. 1649, 12 pages sur deux co- lonnes.
s3-5Altra relatione della morte barbara e crudele del re d'Inghilterra, e con maggiore distintione di particolarità trovate più vere, e con notitia della risolutione della Scotia e Irlandia.1649Torino45. Altra relatione della morte barbara e crudele del re d'Inghilterra, e con maggiore distintione di particolarità trovate più vere, e con notitia della risolutione della Scotia e Irlandia. Jr Torino, li 18 marzo 1649, per Francesco Fer- rofino, 4 pages non numérotées. Je n'ai point trouvé la pièce dont celle-ci est la traduction ; mais il est bien probable qu’elle était une continuation de la Relation véritable de la mort barbare et cruelle du roi d’Angleterre, etc., n° 3241 de la Bibliographie des Mazarinades. Ferrofino a publié un certain nombre de pamphlets de cette époque , la plupart imprimés à Saint-Germain , par Théophraste Renaudot, et tous favorables à la cause royale. On peut croire qu’il était un instrument de la publicité que Zungo Ondedis avait organisée en Italie par ordre et pour le compte de Mazarin.
s3-6Ambassade (l') de la paix générale envoyé (sic) du ciel à la reine régente par l'ange tutélaire de la France, avec la couronne de gloire que les anges préparent à Sa Majesté dans le ciel.1649Paris136. Ambassade (l') de la paix générale envoyé (sic) du ciel à la reine régente par l'ange tutélaire de la France, avec la couronne de gloire que les anges préparent à Sa Majesté dans le ciel. Paris, Pierre Variquet, 1649, 13 pages. Pièce pieuse à la louange d’Anne d’Autriche. L'auteur tonne surtout contre les pamphlets qui calomniaient les mœurs de la reine.
s3-7Arrêts de la cour des aides du 1er juin et 20 septembre 1649, portant règlement sur le fait des tailles et subsistances, années 1647, 1648 et 1649.1649Paris77. Arrêts de la cour des aides du 1°" juin et 20 septembre 1649, portant règlement sur le fait des tailles et subsis- tances, années 1647, 1648 et 1649. Paris, P. Rocolet, 1649, 7 pages.
s3-8Arrêt de la cour de Parlement de Bordeaux, donné, les chambres assemblées, contre la déclaration du roy publiée à Blaye le huitiesme du présent mois, et déclare le cardinal Mazarin et sesadhérents criminels de lèze majesté, ensemble la lettre dudit Parlement escrite à monseigneur le duc d'Orléans.1652Paris88. Arrêt de la cour de Parlement de Bordeaux, donné, les chambres assemblées, contre la déclaration du roy publiée à Blaye le huitiesme du présent mois, et déclare le cardinal Mazarin et sesadhérents criminels de lèze majesté, ensemble la lettre dudit Parlement escrite à monseigneur le duc d'Or- léans. Paris, V° J. Guillemot, 1652, 8 pages. L’arrêt est du 12 janvier et la lettre du 18. La déclaration du roi est apparemment celle du 10 décem- bre 1651, n° g05 de la Bibliographie des Mazarinades, qui aurait été publiée à Blaye le 3 janvier 1652.
s3-9Arrêt de la cour de Parlement de Bordeaux, toutes les chambres assemblées, portant défense à toutes personnes, de quelle qualité et condition qu'ils soient (sic), de faire aucunes menées et pratiques sur le sujet du rétablissement du duc d’Espernon, avec la permission d'en informer et se saisir des contrevenants. Ensemble que le roy sera très-humblement supplié de nommer au plus tôt un gouverneur dans la province de Guyenne, en conséquence de la Déclaration du mois d'octobre dernier. Du 18 avril 1651.1651Paris69. Arrêt de la cour de Parlement de Bordeaux, toutes les chambres assembléés , portant défense à toutes personnes, de quelle qualité et condition qu'ils soient (sic), de faire aucunes menées et pratiques sur le sujet du rétablissement du duc d’Espernon, avec la permission d'en informer et se saisir des contrevenants. Ensemble que le roy sera très-humble- ment supplié de nommer au plus tôt un gouverneur dans la province de Guyenne, en conséquence de la Déclaration du mois d’octobre dernier. Du 18 avril 1651. Paris, Fran- cois Noel, 1651, 6 pages. Contrefaçon de l’arrêt du 10, n° 190 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-10Arrêt de la cour de Parlement portant nouvelle police pour la distribution publique du pain, blé et farines en cette ville et faubourgs de Paris; avec pouvoir à tous marchands forains et autres d’y en amener et les vendre à tel prix qu’ils conviendront avec les acheteurs. Du 11 mars 1649.1649Paris410. Arrêt de la cour de Parlement portant nouvelle police pour la distribution publique du pain, blé et farines en cette ville et faubourgs de Paris ; avec pouvoir à tous marchands forains et autres d’y en amener et les vendre à tel prix qu’ils conviendront avec les acheteurs. Du 11 mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy , 1649, 4 pages. L'arrêt défend de faire autre pain que du pain bis « où tout sera, hors le gros son ». Mention de publication en date du même jour.
s3-11Arrêt de la cour du Parlement obtenu par messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris contre ceux qui empêchent la conduite et transport des blés dans cette ville.1649Sans Lieu311. Arrêt de la cour du Parlement obtenu par messieurs les prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris contre ceux qui empêchent la conduite et transport des blés dans cette ville. S. 1. n. d., 3 pages. (Du 12 octobre 1649.)
s3-12Arrêt de la cour de Parlement du 8 d’avril 1650, par lequel les bourgeois et habitants des quartiers de Saint-Benoist, Saint-André, Saint-Séverin, Saint-Cosme, Saint-Sulpice, sont chargés de la recepte des deniers et de l’exécution du nettoyement des rues.1650Paris312. Arrêt de la cour de Parlement du 8 d’avril 1650, par lequel les bourgeois et habitants des quartiers de Saint- Benoist, Saint-André, Saint-Séverin, Saint-Cosme, Saint- Sulpice, sont chargés de la recepte des deniers ct de l’exécu- tion du nettoyement des rues. Paris, Etienne Chalonneau, 1650, 3 pages.
s3-13Arrêt de la cour de Parlement donné contre le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques étrangers, à ce qu'ils ayent à vuider le royaume de France, terres et places de l'obéissance du roy, du neuviesme février 1651.nan13. Arrêt de la cour de Parlement donné contre le cardinal Mazarin, ses parents et domestiques étrangers, à ce qu'ils ayent à vuider le royaume de France, terres et places de l'obéissance du roy, du neuviesme février 1651, Paris, Toussaint Quinet et Jacob Chevalier, 1651, 4 pages. L'exemplaire cité dans la Bibliographie des Mazari- nades a été publié par Quinet seul.
s3-14Arrêt de la cour de parlement portant qu'aucuns cardinaux naturalisez, mesme Francois, ne seront reçus dans les conseils d’Estat du roy et que les qualités de notre cher et bien aimé attribuées au cardinal Mazarin seront retranchées de la déclaration de Sa Majesté. Du lundy 20 février 1650.1651Paris414. Arrêt de la cour de parlement portant qu'aucuns cardi- naux naturalisez, mesme Francois, ne seront reçus dans les conseils d’Estat du roy et que les qualités de notre cher et bien aimé attribuées au cardinal Mazarin seront retranchées de la déclaration de Sa Majesté. Du lundy 20 février 1651. Paris, 1651, 4 pages. Même pièce qu'au n° 292 de la Bibliographie des Ma- zarinades, si ce n'est qu’elle n’a pas été publiée par Jean Guignard .
s3-15Arrêt de mort donné contre Sa Majesté Britannique par les parlementaires d'Angleterre et la manière dont ils ont usé pour procéder contre sadite Majesté.815. Arrêt de mort donné contre Sa Majesté Britannique par les parlementaires d'Angleterre et la manière dont ils ont usé pour procéder contre sadite Majesté. S. l. n. d., 8 pages. Plus rare qu’intéressant.
s3-16Arrêt du conseil d'Estat du roy, donné le 21 octobre 1648, par lequel, suivant les déclarations de Sa Majesté, des 13 et 31 juillet dernier, défenses sont faites aux officiers de l'eslection de Limoges et autres de décerner aucunes contraintes pour restes d’impositions des années précédentes, celle de 1647, et de faire à l'avenir aucunes impositions sans lettres patentes de Sa Majesté et attaches des trésoriers de France et sont confirmées les ordonnances des trésoriers de France à Limoges contre les élus au profit et décharge des contribuables aux tailles.1649Paris716. Arrêt du conseil d'Estat du roy, donné le 21 octobre 1648, par lequel, suivant les déclarations de Sa Majesté, des 13 et 31 juillet dernier, défenses sont faites aux officiers de l'eslection de Limoges et autres de décerner aucunes con- traintes pour restes d’impositions des années précédentes, celle de 1647, et de faire à l'avenir aucunes impositions sans lettres patentes de Sa Majesté et attaches des trésoriers de France et sont confirmées les ordonnances des trésoriers de France à Limoges contre les élus au profit et décharge des contribuables aux tailles. Paris, N. Bessin, 1649, 7 pages.
s3-17Arrêt du conseil d’Estat du roy confirmatif de l’arrêt en date du trente uniesme juillet portant que les receveurs des tailles ou commis à l’exercice de leurs charges en chacune des eslections de ce royaume feront la recepte des droits et taxations des officiers des eslections conjointement avec les deniers desdites tailles, subsistances et autres impositions pour le soulagement des sujets de Sa Majesté.1649Paris617. Arrêt du conseil d’Estat du roy confirmatif de l’arrêt en date du trente uniesme juillet portant que les receveurs des tailles ou commis à l’exercice de leurs charges en chacune des eslections de ce royaume feront la recepte des droits et taxations des officiers des eslections conjointement avec les deniers desdites tailles, subsistances et autres imposi- tions pour le soulagement des sujets de Sa Majesté. Paris, Pierre Rocolet, 1649, 6 pages. Du 30 août 1649.
s3-18Arrêt du conseil d’Estat du roy donné en faveur des rentiers de l'hôtel de ville de Paris. Donné le enziesme décembre 1652.1652Paris818. Arrèt du conseil d’Estat du roy donné en faveur des rentiers de l'hôtel de ville de Paris. Donné le onziesme décembre 1652. Paris, V° J. Guillemot, 1652, 8 pages. La faveur consiste à renvoyer les rentiers aux prévôt des marchands et échevins.
s3-19Arrêt du conseil d’Estat du roy par lequel il est ordonné aux receveurs des tailles de ce royaume de continuer leurs diligences contre les collecteurs desdites tailles suivant les ordonnances et règlements du 21 avril 1649.1649Paris419. Arrêt du conseil d’Estat du roy par lequel il est ordon- né aux receveurs des tailles de ce royaume de continuer leurs diligences contre les collecteurs desdites tailles suivant les ordonnances et règlements du 21 avril 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1649, 4 pages.
s3-20Arrêts du conseil d'Estat portant défense de lever droits d'entrée en la ville de Paris, du 14° jour d’août 1652 ; autre portant le payement des rentes de l'hôtel de ville de Paris, du 17 dudit août; et autre portant cassation de la prétendue élection faite du sieur Broussel à la charge de prévost des marchands de la ville de Paris, et des nommés Gervais et Holry à celle d’échevins , du 19 du même mois cy-dessus.nan20. Arrêts du conseil d'Estat portant défense de lever- droits d'entrée en la ville de Paris, du 14° jour d’aoùt 1652 ; autre portant le payement des rentes de l'hôtel de ville de Paris, du 17 dudit août ; et autre portant cassation de la prétendue élection faite du sieur Broussel à la charge de prévost des marchands de la ville de Paris, et des nom- més Gervais et Holry à celle d’échevins , du 19 du même mois cy-dessus, Pontoise, Julien Courant, 1652, 8 pages.
s3-21Arrêt du conseil du roy rendu à Poictiers le 18 janvier 1652, par lequel Sa Majesté casse et annule l'arrêt du 29 décembre dernier donné par le Parlement de Paris contre le sieur cardinal Mazariny (sic). Porté et lu au Parlement par ordre du roy, le ..... jour de janvier 1652.1652Sans Lieu421. Arrêt duconseil du roy rendu à Poictiers le 18 janvier 1652, par lequel Sa Majesté casse et annule l'arrêt du 29 dé- cembre dernier donné par le Parlement de Paris contre le sieur cardinal Mazariny (sic). Porté et lu au Parlement par ordre du roy, le …. jour de janvier 1652. S. l. n. d., 4 pages. Le roi y déclare très-expressément que le cardinal « n’est entré dans le royaume qu'en conséquence de ses ordres , pour conduire un grand corps de troupes levées à ses dépens ».
s3-22Avis très-juste et légitime au roi très-chrétien pour le repos et soulagement des II ordres de son Estat, et le moyen de dresser une milice de cinquante mil (sic) hommes, ensemble une police exemplaire à tous les Estats, empires et républiques de l'univers pour la décharge de toutes tailles, taillons, aydes, gabelles, et généralement tous subsides et impôts tant anciens que nouveaux, par Jean Chéré, conseiller et secrétaire du roy, maison et couronne de France et de ses finances.1648Paris822. Avis très-juste et légitime au roi très-chrétien pour le repos et soulagement des II ordres de son Estat, et le moyen de dresser une milice de cinquante mil (sic) hommes, en- semble une police exemplaire à tous les Estats, empires et républiques de l'univers pour la décharge de toutes tailles, taillons, aydes, gabelles, et généralement tous subsides et impôts tant anciens que nouveaux, par Jean Chéré, conseil- ler et secrétaire du roy, maison et couronne de France et de ses finances. Paris, 1648, 8 pages. Isaac Zappin a publié la même pièce sous le même titre (ne 552 de la Bibliographie des Mazarinades), mais en 1649. n’était-il donc qu’un plagiaire ? Le plus curieux, c’est qu’il en a donné une autre édition en 1649 également (ne 553), et une autre encore en 1631 (no 554) sans qu'il paraisse qu'aucune réclamation ait été faite par Isaac Chéré. A son tour Mathurin Hénault l’a contrefaite en 1649 sous le titre de la Rencontre d’une mine d’or. Voilà une belle question de propriété littéraire!
s3-23Ballade.1649Sans Lieu423. Ballade. S. 1., 1649, 4 pages. Rare, mais ordinaire. — Les rimes sont en al, eil, il, ol, ul. Le refrain est : « Comme il en eut jadis, il en a dans le C. » Je crois qu’elle a été réimprimée dans les Ballades servant à l'histoire, no 670 de la Bibliographie des Mazarinades. Elle serait alors de Marigny.
s3-24Beatissime pater.Sans DateSans Lieu424. Beatissime pater. S. 1. n. d., 4 pages. Original latin du n° 1981 de la Bibliographie des Mazari- nades. Le cardinal de Retz annonce au pape que, pour ôter tout prétexte de clameur à ses ennemis, il quitte les bains de Saint-Cassien (T'oscane), pourtant si nécessaires à sa santé, et qu’il ne retourne pas à Rome.
s3-25Belle (la) Gueuse.Paris1225. Belle (la) Gueuse. Paris, François Noël (ad casum). S. d., 12 pages. Elle est suivie de la Belle Aveugle, qui ne se trouve pas dans l'édition originale.
s3-26Compliments (les) de la place Maubert, reformez par une des plus fameuses harengères de Paris, avec la harangue qu’elle a faite aux dames de son exercice, et la response qu’elles luy ont faite; en vers burlesques.1650Sans Lieu726. Compliments (les) de la place Maubert, reformez par une des plus fameuses harengères de Paris, avec la harangue qu’elle a faite aux dames de son exercice, et la response qu’elles luy ont faite ; en vers burlesques. S. I. 1650, 7 pages. Je ne l'aurais pas comprise entre les Mazarinades si nous n’avions pas la Gazette de la place Maubert; car elle est étrangère à la politique. ;
s3-27Censure d'un livre intitulé Remontrances faites au roy sur le pouvoir et l’authorité que Sa Majesté a sur le temporel de l’état ecclésiastique.727. Censure d'un livre intitulé Remontrances faites au roy sur le pouvoir et l’authorité que Sa Majesté a sur le temporel de l’état ecclésiastique. S. 1. n. d. 7 pages. C’est la pièce dont il est parlé sous le n° 3329 de la Biblio- graphie des Mazarinades. Elle est signée des archevêques et évêques présents et contre-signée Tubeuf, secrétaire.
s3-28Consentement et approbation de Son Altesse Royale monseigneur le duc d'Orléans, oncle du roy, lieutenant général de l’État (à l’assemblée de la noblesse).1651Sans Lieu128. Consentement et approbation de Son Altesse Royale monseigneur le duc d'Orléans, oncle du roy, lieutenant gé- néral de l’État (à l’assemblée de la noblesse). S. l. n. d., 1 page. Daté de Paris le 2 février 1651. — Signé Gaston, et plus bas Fromont. — Il appartient essentiellement à l’ensemble des pièces citées sous le n° 1750 de la Bibliographie des Ma- zarinades.
s3-29Courrier (le) de la court (sie) rapportant toutes nouvelles de ce qui s'est fait et passé de plus mémorable et secret depuis le huitiesme du présent mois.1652Paris729. Courrier (le) de la court (sie) rapportant toutes nou- velles de ce qui s'est fait et passé de plus mémorable et secret depuis le huitiesme du présent mois. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages. Ce n’est pas celui de Jacques le Gentil, n° 820 de la Bi- bliographie des Mazarinades; mais il est à peu près du même temps, c'est-à-dire de quelques jours postérieur au combat de Bleneau. L'auteur promettait une suite s’il ap- prenait quelque chose de nouveau. L'a-t-il donnée ?
s3-30Courrier (le) sousterrain apportant les nouvelles de ce qu’il a vu de plus considérable pendant son séjour au pays bas de l'autre monde.1649Paris1230. Courrier (le) sousterrain apportant les nouvelles de ce qu’il a vu de plus considérable pendant son séjour au pays bas de l'autre monde. Paris, veuve Musnier, 1649, 12 pages. En tout semblable au n° 835 de la Bibliographie des Ma- zarinades, sauf le nom de l'imprimeur.
s3-31Dichiaratione del re per la suppressione delle cariche e ufficii quali erano provisti coloro che tenerano per l’addietro la corte del parlamento di Parigi per le cause in questa contenute.1649Turino831. Dichiaratione del re per la suppressione delle cariche e ufficii quali erano provisti coloro che tenerano per l’addietro la corte del parlamento di Parigi per le cause in questa con- tenute. In Turino, li 8 febraro 1649, per Francesco Ferrofino, 8 pages. C’est la Déclaration du roi portant suppression, etc. nv 941 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-32Dichiatione (sic) del re per far cessare le commotioni ristabilire il riposo e tranquillità nel suo reame, verificata nel parlamento di Parizi, il primo aprile 1649.1649Torinto632. Dichiatione (sic) del re per far cessare le commotioni ristabilire il riposo e tranquillità nel suo reame, verificata nel parlamento di Parizi, il primo aprile 1649. In Torino, li 13 aprile 1649, per Francesco Ferrofino. 6 pages. Traduction du n° 944 de la Bibliographie des Mazari- nades.
s3-33Déclaration du roy donnée en faveur de tous les officiers de finances de ce royaume, officiers du conseil et suite de la cour, trésoriers de France, officiers des eslections, greniers à sel, eaux et forêts, présidiaux, justices royales et de police, officiers des postes et maîtres des courriers et autres officiers de judicature et de finance, pour jouir durant neuf années de la dispense de quarante jours de leurs offices en payant le prest et droit annuel, ainsi qu’il est contenu en ladite déclaration, vérifiée en la grande chancellerie de France le dix-septiesme jour de mars 1648.1648Paris1133. Déclaration du roy donnée en faveur de tous les offi- ciers de finances de ce royaume, officiers du conseil et suite de la cour, trésoriers de France, officiers des eslections, greniers à sel, eaux et forêts, présidiaux, justices royales et de police, officiers des postes et maîtres des courriers et autres officiers de judicature et de finance, pour jouir durant neuf années de la dispense de quarante jours de leurs offices en payant le prest et droit annuel, ainsi qu’il est contenu en ladite dé- claration, vérifiée en la grande chancellerie de France le dix- septiesme jour de mars 1648. Paris, Antoine Estienne, 1648, 11 pages.
s3-34Déclaration du roy portant règlement sur le faict de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifiée en parlement le vingt-quatrième jour d'octobre mil six cent quarante-huit.1648Paris1534. Déclaration du roy portant règlement sur le faict de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Ma- jesté, vérifiée en parlement le vingt-quatrième jour d'octobre mil six cent quarante-huit. Paris, Michel Mettayer, 1648, 15 pages. Cette édition n’est pas indiquée par le n° 936 de la Biblio- graphie des Mazarinades.
s3-35Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Majesté, vérifiée en la cour des aydes le trentième décembre mil six cent quarante-huit.1649Paris3035. Déclaration du roy portant règlement sur le fait de la justice, police, finances et soulagement des sujets de Sa Ma- jesté, vérifiée en la cour des aydes le trentième décembre mil six cent quarante-huit. Paris, par les imprimeurs et li- braires ordinaires du roy, 1649, 30 pages. Le n° 936 de la Bibliographie des Mazarinades ne porte que la date et non le texte de la vérification.
s3-36Déclaration du roy portant descharge aux marchands de vin, taverniers et hôtelliers de la ville et faubourgs de Paris, de ce qu’ils doivent des droits de six sols pour chacun muid de vin vendu en gros et quatre sols pour livre de vin, cidre, bière ou poiré vendu en détail pendant l’année mil six cent quarante-huit et le premier quartier de l’année 1649, vérifiée en la cour des aydes le 7 octobre 1649.1649Paris936. Déclaration du roy portant descharge aux marchands de vin, taverniers et hôtelliers de la ville et faubourgs de Paris, de ce qu’ils doivent des droits de six sols pour chacun muid de vin vendu en gros et quatre sols pour livre de vin, cidre, bière ou poiré vendu en détail pendant l’aunée mil six cent quarante-huit et le premier quartier de l’année 1649, vérifiée en la cour des aydes le 7 octobre 1649. Pâris, Pierre Roco- let, 1649, 9 pages.
s3-37Déclaration du roy en faveur de la noblesse pour la conservation de leurs droits, registrée en parlement le seiziesme janvier 1651.1651Paris737. Déclaration du roy en faveur de la noblesse pour la con- servation de leurs droits, registrée en parlement le seiziesme janvier 1651. Paris, Jean Brunet, 1651, 7 pages. En faveur de la noblesse de Beauce. Il n'est pas mal de joindre cette pièce à celles qui sont notées sous le n° 1750 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-38Discours de l'authorité que les oncles des rois de France ont toujours eu (sic) pendant la minorité et bas âge de leurs neveux, avec un fidelle (sic) récit de tout ce qui s'est fait de remarquable jusqu’à présent dans le parlement et dans les armées.1652Sans Lieu1538. Discours de l'authorité que les oncles des rois de France ont toujours eu (sic) pendant la minorité et bas âge de leurs neveux, avec un fidelle (sic) récit de tout ce qui s'est fait de remarquable jusqu’à présent dans le parlement et dans les armées… S. l. 1652, 15 pages. Même pièce que le n° 1113 de la Bibliographie des Maza- rinades, si ce n'est que le lieu de l'impression n’est pas indi- qué sur le titre.
s3-39Édit du roi pour le rétablissement de dix sols de gros pour muid de vin et de deux sols pour livre, lu, publié et registré en parlement, le roy y séant, le dernier jour de décembre 1652.1652Parisnan39 Édit du roi pour le rétablissement de dix sols de gros pour muid de vin et de deux sols pour livre, lu, publié et re- gistré en parlement, le roy y séant, le dernier jour de dé- cembre 165a. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi- naires du roy, 1652. Au n° 1188 de la Bibliographie des Mazarinades on lit : portant rétablissement ; et c’est toute la différence.
s3-40Exécution de mort de Charles Stuart, roi d'Angleterre, qui a eu la tête tranchée le 9 février 1649, et ce qui s'est fait et passé à sa mort; avec la harangue par lui faite au peuple, estant sur l'échaffaud, immédiatement avant sa mort.840. Exécution de mort de Charles Stuart, roi d'Angleterre, qui a eu la tête tranchée le 9 février 1649, et ce qui s'est fait et passé à sa mort; avec la harangue par lui faite au peuple, estant sur l'échaffaud, immédiatement avant sa mort. S. l. n. d., 8 pages. Pièce curieuse et très-rare. Elle se termine par ces mots : Sic transit gloria mundi. On la trouve pourtant. sous le titre de Relation véritable de la mort du roi de la Grande-Bre- tagne, etc; mais je ne connais de l'une et de l'autre édition qu’un seul exemplaire.
s3-41Extrait des faits de l’accusation de monsieur Vallée, conseiller au parlement de Paris, accusé de crime d’État, pour lequel son procès lui a été fait à la requête de monsieur le procureur général du roy, en vertu de l'arrêt du 11 décembre dernier.2941. Extrait des faits de l’accusation de monsieur Vallée, conseiller au parlement de Paris, accusé de crime d’État, pour lequel son procès lui a été fait à la requête de monsieur le procureur général du roy, en vertu de l'arrêt du 11 décem- bre dernier. S. 1. n. d., 29 pages. Vallée était accusé de correspondance avec le président Visle, réfugié à Bruxelles à la suite du prince de Condé, et de complot pour livrer au prince la place de Saint-Quentin. Il ya de lui un mémoire intitulé Pour monsieur maitre Claude Vallée, conseiller en la cour.
s3-42Extrait des registres du conseil d’État.Sans DateSans Lieu342. Extrait des registres du conseil d’État. S. l. n. d., 3 pages. Arrêt du 21 mars 1654 qui ordonne qu'il sera nommé un économe pourrégir les fruits du temporel de l'archevêché de Paris, et les officiers nécessaires pour le gouvernement du spirituel, parce que le cardinal de Retz n'a pas prêté serment au roi depuis la mort de l'archevêque, son oncle.
s3-43Extrait des registres du conseil d'État.Sans DateSans Lieu243. Extrait des registres du conseil d'État. S. 1. n. d.,2 pages. Arrêt du 23 août 1651 qui nomme le Gras, maître des re- quêtes, pour aller à Chartres prendre connaissance des diffé- rends survenus entre les gentilshommes et les principaux officiers du présidial sur une question de préséance au sujet de l'assemblée de la noblesse. C’est une pièce à joindre à celles qui sont notées sous la rubrique de Journal de l’assemblee de la noblesse, n° 1750 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-44Extrait des registres du parlement.Sans DateSans Lieu244. Extrait des registres du parlement. S. 1. n. d., 2 pages. Arrêt du 13 janvier 1649 qui ordonne la saisie des meu- bles, immeubles et revenus des bénéfices du cardinal Maza- rin, Il est enregistré avec le titre d’Arret de la cour de par- lement, etc, sous le n° 224 de la Bibliographie des Maza- rinades.
s3-45Genii parisiensis ad eminentissimum cardinalem Mazarinum, de reditu regis in urbem, epinicium carmen.1649Paris245. Genii parisiensis ad eminentissimum cardinalem Maza- rinum, de reditu regis in urbem, epinicium carmen. Pari- sis, Matheus Colombel, 1649, 2 pages. L'auteur, Clemens Durandus, Delphinas, aumônier de la reine, a publié le Discours abrege de la naissance, education, études, exercices, entrée et déclaration du roy au parlement de Paris, etc. N° 1 100 de la Bibliographie des Mazarinades. Il désigne ainsi le duc d'Orléans : « Gallorum prorex, patriæque Aurelius Atlas et patruus regis. »
s3-46Harangue de monseigneur le marquis d’Ormond, vice-roy d'Irlande, dans l’assemblée des catholiques de ce royaume-là, sur la conclusion de leur paix et leur union pour venger la mort de leur défunt roy et assurer le nouveau dans ses Etats.846. Harangue de monseigneur le marquis d’Ormond, vice- roy d'Irlande, dans l’assemblée des catholiques de ce royaume-là, sur la conclusion de leur paix et leur union pour venger la mort de leur défunt roy et assurer le nou- veau dans ses Etats. S. l. n. d., 8 pages. C'est la pièce portée au n° 1551 de la Bibliographie des Mazarinades. Cette édition diffère de l’autre en ce qu'elle n'a pas de faux titre et en ce qu’elle est imprimée en carac- tères plus petits.
s3-47Histoire véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux, commencant le jour de l'entrée de madame la Princesse, de MM. les ducs d'Anguien, de Bouillon et de la Rochefoucault; le tout distingué par autant de courses que l'ordinaire en a fait depuis le commencement jusqu'au départ de la cour en cette ville.7947. Histoire véritable de tout ce qui s'est fait et passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux, commencant le jour de l'entrée de madame la Princesse, de MM. les ducs d'Anguien, de Bouillon et de la Rochefoucault; le tout distingué par autant de courses que l'ordinaire en a fait de- puis le commencement jusqu'au départ de la cour en cette ville. S. 1. n. d., 79 pages. Contrefacon de la seconde série du Courrier bordelais, n° 3r1 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-48Journal (le) ou histoire du temps présent contenant toutes les déclarations du Roy vérifiées en parlement et tous les arrêts rendus, les chambres assemblées, pour les affaires publiques depuis le mois d'avril 1651 jusqu’en juin 1652.32348. Journal (le) ou histoire du temps présent contenant toutes les déclarations du Roy vérifiées en parlement et tous les arrêts rendus, les chambres assemblées, pour les affaires publiques depuis le mois d'avril 1651 jusqu’en juin 1652. S.1.n.d., 323 pages. Je ne sais pas pourquoi les noms de Gervais Alliot et Emmanuel Langlois ne sont pas sur le titre de cet exem- plaire, en tout semblable à celui qui est porté sous le n° 1762 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-49Lettera del Re a governatori delle provincie soprà quanto s'è passato co’ deputati venuti de Parigi, li 25 febraro 1649, e le risposte fatte a’ detti deputati.1649Torino849. Lettera del Re a governatori delle provincie soprà quanto s'è passato co’ deputati venuti de Parigi, li 25 febraro 1649, e le risposte fatte a’ detti deputati. In Torino, li tr marzo 1649, per Francesco Ferrofino. 8 pages. Traduction de la Lettre du Roy aux gouverneurs des pro- vinces, etc, n° 2141 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-50Lettre de messieurs de la cour de parlement de Tolose à messieurs de la cour de parlement de Paris.1652Tolose450. Lettre de messieurs de la cour de parlement de Tolose à messieurs de la cour de parlement de Paris. S. l.n. d., 4 pages. Signée de Malenfaur, greffier en chef, et datée de Tolose le 16 février 1652. . Envoi de l'arrêt du 29 décembre 1651 contre le cardinal Mazarin.
s3-51Lettre à monsieur le cardinal burlesque.1649Paris851. Lettre à monsieur le cardinal burlesque. Paris, Ar- nould Cottinet, 1649. Édition différente de celle qui est indiquée sous le n° 1813 de la Bibliographie des Mazarinades. Elle est de 8 pages seulement, mais sur deux colonnes. Il y a encore deux autres éditions : l'une sur la copie im- primée à Paris chez Arnould Cottinet', et l'autre à Paris, 1649. C'est donc en tout quatre éditions de cette année. Trois sont parfaitement semblables en la forme, sauf le titre. Il n’y a entre toutes d’autres différences au fond que quel- ques variantes typographiques peut-être. Avec la contrefacon de 1652, c'est cinq exemplaires qu'il faut avoir.
s3-52Lettre circulaire de l’assemblée de la noblesse.452. Lettre circulaire de l’assemblée de la noblesse. S. l. n. d., 4 pages. Il n'y a ici que la lettre sans les signatures et sans les pièces, annexées au n° 1819 de la Bibliographie des Maza- rinades.
s3-53Lettre de l’archiduc Léopold envoyée à mademoiselle pour traiter la paix (sic).1649Paris653. Lettre de l’archiduc Léopold envoyée à mademoiselle pour traiter la paix (sic). Paris. J. Dedir, 1649, 6 pages. C’est la pièce indiquée sous le n° 1931 de la Bibliogra- vhie des Mazarinades, mais c'est un autre imprimeur.
s3-54Lettre de la princesse Élisabeth envoyée au roi d’Angleterre, son frère, sur les entreprises faites avec le duc Charles.1652Paris754. Lettre de la princesse Élisabeth envoyée au roi d’An- gleterre, son frère, sur les entreprises faites avec le duc Charles. Paris, Simon le Porteur, 1652, 7 p. Aussi mauvais que rare.
s3-55Lettre du Roy aux prévôt des marchands et échevins de Paris ensuite des articles arrestez à Ruel l’onziesme mars mil six cent quarante-neuf.Paris655. Lettre du Roy aux prévôt des marchands et échevins de Paris ensuite des articles arrestez à Ruel l’onziesme mars mil six cent quarante-neuf. Paris. S. d., 6 pages. Le n° 2143 de la Bibliographie des Mazarinades a êté imprimé à Saint-Germain.
s3-56Lettres du Roy escrites à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur les affaires présentes.1652Paris856. Lettres du Roy escrites à messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris sur les affaires pré- sentes. De Saumur, des 10 et 11 février 1652. Paris, P. Ro- colet, 1652, 8 pages. La première lettre est pour rassurer les bourgeois contre toute pensée de réduction des rentes; la seconde pour an- noncer le retour du roi à Paris aussitôt après la soumission d'Angers.
s3-57Manuel du bon citoyen, ou Bouclier de défense légitime contre les assauts de l’ennemi.1649Paris2457. Manuel du bon citoyen, ou Bouclier de défense légi- time contre les assauts de l’ennemi. Paris, Robert Sara, 1649, 24 pages. Le n° 2406 de la Bibliographie des Mazarinades ne porte pas de nom d’imprimeur.
s3-58Ministère (le) victorieux de l'envie, par M. du Faur, prédicateur du Roy.1653Paris9558. Ministère (le) victorieux de l'envie, par M. du Faur, prédicateur du Roy. Paris, Sebastien et Gabriel Cramoisy, 1653, 9 pages. « Marquant également et ce qu'a dit la calomnie contre ce grand ministre, et ce qu'a fait la vertu par cet incompa- rable ministère, sans être flatteur, j’admire celle-ci; sans faire le censeur, je bläme l’autre, et, faisant en quelque facon l’office de juge, je rends justice à toutes les deux ; où je ne m'instruis que sur ce que je vois, et où je n'ai de témoins que mes yeux, etc. » Préface. L'auteur réunit les accusations formulées contre le cardi- nal sous quatre chefs principaux : 1° sa naissance, il est étran- ger ; 2° son imprudence, 1l est rentré dans le royaume malgré les arrêts du parlement ; 3° son avarice, il a pillé les finances de l'État; 4° son orgueil, il a empêché la paix par la seule considération de son intérêt. Les réponses ne sont certes pas concluantes. Pourtant la pièce est curieuse.
s3-59Modèle de procuration qu’il faut écrire à la main pour après la signer.1651Sans Lieu259. Modèle de procuration qu’il faut écrire à la main pour après la signer. S. l. n. d., 2 pages. Pour les assemblées de la noblesse. Elle doit être de 1651. Voir le Journal de l’assemblée de la noblesse, etc., n° 1750 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-60Maximes morales et chrestiennes pour le repos des consciences dans les affaires présentes, pour servir d’instruction aux curez, aux prédicateurs et aux confesseurs; dressées et envoyées de Saint-Germain en Laye par un théologien, fidèle officier du Roy, à messieurs du parlement.1649Paris1560. Maximes morales et chrestiennes pour le repos des consciences dans les affaires présentes, pour servir d’instruc- tion aux curez, aux prédicateurs et aux confesseurs; dressées et envoyées de Saint-Germain en Laye par un théologien, fidèle officier du Roy, à messieurs du parlement. Paris, Cardin Besogne, 1649. La Bibliographie des Mazarinades ne. mentionne pas une troisième partie, qui a paru sous ce titre : Suite et troisième partie des Mazximes morales et chrétiennes. Paris, 1649, 15p. Voir le n° 2427.
s3-61Nez(le)pourri de Théophraste Renaudot, grand gazetier de France et espion de Mazarin, appelé dans les chroniques nebulo hebdomadarius, de patriâ diabolorum, avec sa vie infâme et bouquine, récompensé d’une vérole euripienne, ses usures, la décadence de ses monts de piété et la ruine de tous ses journaux et alambies (excepté celle de sa conférence rétablie depuis quinze jours) par la perte de son procès contre les docteurs de la Faculté de médecine de Paris.661. Nez(le)pourri de Théophraste Renaudot, grand gaze- tier de l’rance et espion de Mazarin, appelé dans les chroni- ques nebulo hebdomadarius, de patriä diabolorum, avec sa vie infàme et bouquine, récompensé d’une vérole euripienne, ses usures, la décadence de ses monts de piété et la ruine de tous ses journaux et alambics (excepté celle de sa confé- rence rétablie depuis quinze jours) par la perte de son pro- cès contre les docteurs de la Faculté de médecine de Paris. S. l. n. d., 6 pages. C’est rare, mais violent et ordurier.
s3-62Observations curieuses sur l’État et gouvernement de France, avec les noms, dignitez et familles principales, comme il est en la présente année 1649.1649Paris3162. Observations curieuses sur l’État et gouvernement de France, avec les noms, dignitez et familles principales, comme il est en la présente année 1649. Paris, Gervais Al- liot et Jacques Langlois, 1649, 31 pages. C'est la première édition du n° 2568 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-63Observations sur quelques lettres écrites au cardinal Mazarin et par le cardinal Mazarin.1652Sans Lieu5263. Observations sur quelques lettres écrites au cardinal Mazarin et par le cardinal Mazarin. S. l., 1652, 52 pages. Dans l'exemplaire décrit sous le n° 2572 de la Bibliogra- phie des Mazarinades, les Observations ont 74 pages ; mais elles sont imprimées en caractères plus gros. C’est Nicolas Vivenay qui les a publiées.
s3-64Ombre (l') du grand Armand, cardinal duc de Richelieu, parlant à Jules Mazarin.1649Paris1164. Ombre (l') du grand Armand, cardinal duc de Riche- lieu, parlant à Jules Mazarin. Paris, 1649, 11 pages. Autre édition du n° 2593 de la Bibliographie des Maza- rinades.
s3-65Onophage (l’) ou le Mangeur d’asne. Histoire véritable d'un procureur qui amangé son asne. Improbius nihil est hâc... gulâ...Martial, p. 51, lib. V.1649Paris1065. Onophage (l’) ou le Mangeur d’asne. Histoire véri- table d'un procureur qui a mangé son asne. Improbius nihil est häc.… gula… Martial, p. 51, lib. V. Paris, 1649, 10 pages. Cette édition diffère de l’exemplaire noté sous le n° 2599 de la Bibliographie des Mazarinades en ce que le titre est augmenté de ces mots : histoire véritable, etc, et que le texte est diminué de l’épigramme à l'auteur. L'épigramme ne se trouve pourtant pas toujeurs dans les exemplaires dont le titre est semblable à celui du n° 2599.
s3-66Papillon (le) sicilien qui s’est venu brûler à la chandelle.1652Sans Lieu866. Papillon (le) sicilien qui s’est venu brûler à la chan- delle. S. l, 1652, 8 pages. C'est le mème texte que la pièce décrite sous le n° 267 1 de la Bibliographie des Mazarinades ; mais c'est un titre dif- férent : Papillon et non Papilion. Ici il n’y a pas de nom d'imprimeur ; là l’imprimeur est nommé le sieur Clément.
s3-67Paranimphe de monseigneur le duc de Beaufort.1650Paris1067. Paranimphe de monseigneur le duc de Beaufort. Paris, Henri Ruffin, 1650, 10 pages. Lettre dédicatoire signée H. B. « Parmi tant de personnes qui ont tenté de parler de votre mérite, il n'en est point qui l'ait entrepris heureuse- ment. » Cela est vrai encore après le Paranimphe. « Votre esprit vous fait voir comme une chose basse de braver les dangers avec une cuirasse. » C’est le plus beau trait de la pièce.
s3-68Politique (le) du temps, touchant ce qui s'est passé depuis le 26 août 1648 jusques à l'heureux retour du Roy en sa ville de Paris, discours qui peut servir de mémoire à l'histoire, dédié aux bons François.1649Paris1268. Politique (le) du temps, touchant ce qui s'est passé de- puis le 26 août 1648 jusques à l'heureux retour du Roy en sa ville de Paris; discours qui peut servir de mémoire à l'his- toire, dédié aux bons Francois. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 12 pages. Seconde édition de la pièce notée sous le n° 2812 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-69Pour monsieur maître Claude Vallée, conseiller en la cour.869. Pour monsieur maître Claude Vallée, conseiller en la cour. S. l. n. d., 8 pages. Réponse à l’Extrait des faits de l'accusation de monsieur Vallée, etc.
s3-70Premier recueil de diverses pièces curieuses de ce temps.1649Rouen34670. Premier recueil de diverses pièces curieuses de ce temps. Il y ena quatre : le premier s. l., 1649, 78 pages. Les trois autres sont imprimes a Paris, Rouen, par les imprimeurs de la cour ou Jean Berthelin. 1649, 80, 96 et 92 p. Voir d’ailleurs le n° 3035 de la Bibliographie des Maza- rinades. On peut croire qu'ici les quatre appartiennent à trois édi- tions différentes. Le premier doit être de l'édition originale. S. l. (Paris), 1649.
s3-71Raisons d'Estat contre le ministère étranger.1646Paris871. Raisons d'Estat contre le ministère étranger. Paris, Arnould Cottinet, 1646, 8 pages. Seconde édition du n° 2962 de la Bibliographie des Ma- zarinades. La première n’a pas de faux titre, et le nom de l’impri- meur est à la fin, ainsi que le lieu et la date de l'impression.
s3-72Récit véritable d’une action prophane et extraordinaire, arrivée vendredi dernier 11 juin 1649, à la messe du R. P. Benoist prêtre de l'Oratoire, dans leur église de Saint-Honoré à Paris, sur les sept à huit heures du matin.1649Paris872. Récit véritable d’une action prophane et extraordi- naire, arrivée vendredi dernier 1 1 juin 1649, à la messe du R.P. Benoist, prêtre de l’Oratoire, dans leur église de Saint-Ho- noré à Paris, sur les sept à huit heures du matin. Paris, François Preuveroy, 1649, 8 p. Voir le n° 3o11 de la Bibliographie des Mazarinades.
s3-73Reddition de la ville et citadelle de Saintes en l’obéissance du Roy et la levée du siège de Miradoux par monsieur le Prince et autres nouvelles importantes. Saintes, Jean Bichon, imprimeur ordianaire du roi.473. Reddition de la ville et citadelle de Saintes en l’obéis- sance du Roy et la levée du siège de Miradoux par monsieur le Prince et autres nouvelles importantes. Saintes, Jean Bichon, imprimeur ordinaire du roi. S. l. 4 pages. Il y a peu de chose ; mais c'est rarissime.
s3-74Réflexion morale sur la Sapience du ciel estimée folie des sages du monde, adressée à Sa Majesté régente, à Leurs Altesses et à l'auteur d’icelle.474. Réflexion morale sur la Sapience du ciel estimée folie des sages du monde, adressée à Sa Majesté régente, à Leurs AÎtesses et à l'auteur d’icelle. S. l. n. d., 4 pages. C'est la pièce que Châtre de Cangé attribue à Davenne, avec juste raison, je crois; n° 68 de la Bibliographie des Mazarinades. Je n'ai encore rencontré que cet exemplaire.
s3-75Réflexions ecclésiastiques sur la réduction du temporel de l’archevêché et des abbayes de M. le cardinal de Retz.1654Sans Lieu1175, Réflexions ecclésiastiques sur la réduction du tempo- rel de l’archevêché et des abbayes de M. le cardinal de Retz. S. 1. n. d., 11 pages. Cette pièce rarissime doit être de 1654.
s3-76Relatione della presa di Charenton fatta dalle truppe del re commandate dal duca d'Orléans, ove otto reggimenti di Parigi sono stati intieramente disfatti; tradotta del francese in italiano conforme la copia impressa a S. Germano, tralasciando pero da parte il proemio et cominciando dal raconto de quartieri dell' armata reale.1649Torino876. Relatione della presa diCharenton fatta dalle truppe del re commandate dal duca d'Orléans, ove otto reggimenti di Parigi sono stati intieramente disfatti; tradotta del francese in italiano conforme la copia impressa a S. Germano, tralas- ciando pero da parte il proemio et cominciando dal raconto de' quartieri dell'armata reale. In Torino, li 25 febraro 1649, per Francesco Ferrofino. 8 pages. La pièce traduite est celle qui porte dans la Bibliographie des Mazarinades le n° 2870 : la Prise de Charenton, etc.
s3-77Relation véritable de la mort du roi de la Grande-Bretagne, avec la harangue faite par Sa Majesté sur l’échaffaud immédiatement avant son exécution.1649Sans Lieu877. Relation véritable de la mort du roi de la Grande- Bretagne, avec la harangue faite par Sa Majesté sur l’échaf- faud immédiatement avant son exécution. S. l. n. d., 1649, 8 pages. Même pièce que l'Execution de mort de Charles Stuart, etc.
s3-78Requête (la) des trois Estats présentée à messieurs du parlement.1648Sans Lieu478. Requête (la) des trois Estats présentée à messieurs du parlement. S.1.n. d., 4 pages. C’est une édition différente des trois qui sont notées sous le n° 3494 de la Bibliographie des Mazarinades. On lit à la fin : « Sur la copie imprimée. 1648. »
s3-79Requête du duc de Beaufort, de monsieur le coadjuteur et de M. de Broussel à nos seigneurs du parlement.1650Sans Lieu679. Requête du duc de Beaufort, de monsieur le coadjuteur et de M. de Broussel à nos seigneurs du parlement. S. l. (1650), 6 pages. Même pièce que le n° 3479 de la Bibliographie des Maza- rinades.
s3-80Requête du duc de Vendôme au parlement de Paris.4680. Requête du duc de Vendôme au parlement de Paris, S. l. n. d., 46 pages. C'est plutôt un tirage nouveau qu’une édition nouvelle de la pièce décrite sous le n° 3496 de la Bibliographie des Ma- zarinades ; car il n’y a de différence que le titre.
s3-81Salve (le) regina des financiers à la Reyne.481. Salve (le) regina des financiers à la Reyne. S. l. n. d., 4 pages. Même pièce que le Salve regina de Mazarin et ses parti- sans, n° 3578 de la Bibliographie des Mazarinades. Ici les vers sont imprimés en petit romain et le texte latin en italiques. C’est le contraire dans l’autre édition.
s3-82Scandale (le) de Jésus-Christ dans le monde, prêché par le sieur Hersens dans l'église Saint-Germain, le second dimanche des Advents, en présence de monseigneur le coadjuteur de Paris, et présenté à monseigneur le duc d'Orléans. Nos stulti propter Christum I. Cor., 4.1644Sans Lieu2982. Scandale (le) de Jésus-Christ dans le monde, prèché par le sieur Hersens dans l'église Saint-Germain, le second dimanche des Advents, en présence de monseigneur le coad- juteur de Paris, et présenté à monseigneur le duc d'Orléans. Nos stulti propter Christum 1, Cor, 4. s. l, 1644, 29 pages. lersent fut interdit pour ce sermon par le coadjuteur de Paris, depuis cardinal de Retz, et il eut la pauvre fortune d'être défendu par Davenne dans les Conclusions proposées par la reine régente au parlement et a ses peuples, etc. N° 730 de la Bibliographie des Mazarinades. C'est ce qui m’a dé- terminé à enregistrer ici cette pièce, qui n’appartient d’ail- leurs à la Fronde ni par son sujet ni par sa date.
s3-83Sommario del instrumento di pace trà l'imperatore re di Francia, e stati del imperio.1648Torino1683. Sommario del instrumento di pace trà l'imperatore. re di Francia, e stati del imperio. In Torino, per Francesco Ferrofino, li 5 decembre 1648, 16 pages. Traduction du Sommaire des Articles de la paix générale entre la France et l'Empire, n° 368 de la Bibliographie des Mazarinades. »
s3-84Suite de la Relation présentée au roy en son conseil sur la dissipation de seize à dix-sept millions de livres des revenus du roi sur quarante-deux millions de livres dont Sa Majesté doit jouir par chacun an, toutes charges généralement déduites.1651Paris1084. Suite de la Relation présentée au roy en son conseil sur la dissipation de seize à dix-sept millions de livres des re- venus du roi sur quarante-deux millions de livres dont Sa Majesté doit jouir par chacun an, toutes charges générale- ment déduites. Paris, 1651, 10 pages.
s3-85Sortie (la) de monseigneur le duc de Beaufort du bois de Vincennes.1649Paris485. Sortie (la) de monseigneur le duc de Beaufort du bois de Vincennes. Paris, Rollin de la Haye, 1649, 4 pages. Dans l'édition notée sous le n° 3695 de la Bibliographie des Mazarinades, le nom de l’imprimeur est à la fin. Ici il est sur le faux titre qui fait la principale différence entre les deux.
s3-86Tableau (le) des misères de la France en vers burlesques.1652Paris886. Tableau (le) des misères de la France en vers burles- ques. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Sept sonnets très-médiocres. Quand j'ai noté cette pièce sous le n° 3745 de la Biblio- graphie des Mazarinades , je n’en avais encore rencontré que le titre dans la Bibliothèque historique du P. Lelong.
s3-87Théologien (le) d’Estat à la Reyne pour faire desbauches.1649Paris1287. Théologien (le) d’Estat à la Reyne pour faire des- bauches. Paris, 1649, 12 pages. Cette édition n’est pas mentionnée sous le n° 5770 de la Bibliographie des Muzarinades.
s3-88Trente-quatre anagrammes sur l’auguste nom de Sa Majesté très-chrétieune Louis quatorzième (sic) du nom, roy de France et de Navarre. La suite des anagrammes: l'absence inopinée du roi et l'affliction des bons François à cette occasion; que ces bon François sont fort aymez de Dieu; et ce qu'ils doivent faire pour se conserver cet amour divin, venir au-dessus de leurs entreprises militaires, et leur entier soulagement.1649Paris1188. Trente-quatre anagrammes sur l’auguste nom de Sa Majesté très-chrétieune Louis quatorzième (sic) du nom, roy de France et de Navarre. La suite des anagrammes : l’absence inopinée du roi et l'affliction des bons Francois à cette occa- sion ; que ces bons Francois sont fort aymez de Dieu; et ce qu’ils doivent faire pour se conserver cet amour divin, venir au-dessus de leurs entreprises militaires, et de leur entier soulagement. Paris, François Noël, 1649, 11 pages. Même pièce que le n° 3814 de la Bibliographie des Ma- zarinades, avec cette juste différence qu’on lit au titre XXXIV au lieu de XXXV. De fait il y a 35 anagrammes.
s3-89Triomphe(le) royal et la réjouissance des bons François sur le retour du roy, de la reyne et du prince; avec la harangue qui leur a été faite à leur entrée à Paris le 18 de ce mois, ensemble l'explication du feu artificiel de la Grève.1649Paris1889. Triomphe(le) royal et la réjouissance des bons François sur le retour du roy, de la reyne et du prince; avec la ha- rangue qui leur a été faite à leur entrée à Paris le 18 de ce mois, ensemble l'explication du feu artificiel de la Grève. Paris, Jean Rémy, 1649, 18 pages. Le n° 3834 de la Bibliographie des Mazarinades ne diffère de ces exemplaires qu’en ce qu'il porte au titre : dédiéa Ma- demoiselle.
s3-90Véritable (le) Avis présenté au roy et à la reyne régente et à nos seigneurs de son conseil et habitants de Paris, le 17 juillet 1651, touchant le canal qui est à faire pour empescher la crue des eaux , et commencera au-dessous de Créteil, viendra rendre à la porte du Temple, d’où il renverra de l’eau de tous côtés où il en sera besoin, tant pour nettoyer les principales rues, les clouaques et grand égout soit vers les bastions de l'Arsenac (sic) ou de la Conférence, pour monter les bateaux ou bois flottés venant de Seine et pour descharger la grande crue des eaux vers Chaliot, sans faire tort aux basses eaux et à la navigation des rivières, par le sieur de Marsay.1190. Véritable (le) Avis présenté au roy et à la reyne régente et à nos seigneurs de son conseil et habitants de Paris, le 17 juillet 1651, touchant le canal qui est à faire pour em- pescher la crue des eaux , et commencera au-dessous de Créteil, viendra rendre à la porte du Temple, d’où il ren- verra de l’eau de tous côtés où il en sera besoin, tant pour nettoyer les principales rues, les clouaques et grand égout soit vers les bastions de l'Arsenac (sic) ou de la Conférence, pour monter les bateaux ou bois flottés venant de Seine et pour descharger la grande crue des eaux vers Chaliot, sans faire tort aux basses eaux et à la navigation des rivières, par le sieur de Marsay. S. l. n. d., chez Pierre Targa, 11 pages. Cette pièce contient quelques détails intéressants sur le canal projeté. Le sieur de Marsay était gouverneur de Gien.
s1-1A monseigneur Charles de Lorraine, etc.nan1 . A monseigneur Charles de Lorraine, etc. [3.] Ce n'est que la dédicace de la France à monseigneur le due d'Elbcuf, etc. [1416]. J'ai trouvé ces deux pièces séparées, et je n'ai pas su lçs réunir. Plus heureux, M. Marty-Laveaux a reconnu le lien qui les attache l'une à l'autre. Il a bien voulu me le faire remarquer. Cette note lui appartient tout entière.
s1-2A nos seigneurs de Parlement1649Sans Lieu82. A nos seigneurs de Parlement. (S. 1., 1649), 8 pages. Requête du duc de Vendôme tendante à mettre le procureur général en demeure de le comprendre dans le procès du duc de Beaufort.
s1-3Accouchée (l’) espagnole, etc243. Accouchée (F) espagnole, etc. [19.] Il y en a à la Bibliothèque nationale deux autres éditions (de 23 et 24 pages) dont le titre porte : ou la Suite du politique lu tin, etc., au lieu de : ou le Frère et la suite, etc.
s1-4Actions de grâce de la France au prince de la Paix, etcnan4. Actions de grâce de la France au prince de la Paix, etc. [27.] Il faut ajouter à la liste des pamphlets de Du Pelletier la Lettre d'un my lord d'Angleterre , etc. 1 Ce supplément aurait été beaucoup plus court si M. Ouchesne aîné conservateur du département des estampes à la Bibliothèque nationale n'a vait bien voulu m'adresser quelques observations, et surtout si M. Richard n'avait autorisé M. Marty-Laveaux, qui s'y est prêté avec une très-grande complaisance , à me communiquer les remarques qu'il a faites sur mon livre en travaillant à préparer le catalogue des Mazarinades. Je prie ces messieurs de recevoir ici l'expression de mes remerciments.
s1-5Agréable conférence de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency, etc1650nan5. Agréable conférence de deux paysans de Saint-Ouen et de Montmorency, etc. [54.] Page 24. La sixième en 1650 ; lisez 1051 -
s1-6Agréable récit de ce qui s'est passé aux dernières barricades de Paris, etcnan6. Agréable récit de ce qui s'est passé aux dernières bar ricades de Paris, etc. [56.] La Bibliothèque nationale en possède une édition sortie des presses de Michel Mettayer. C'est apparemment une des contrefa çons dont se plaignait Nicolas Bessin.
s1-7Agréable (l') remercîment des enfans sans soucy aux donneurs d'avis1649nan7. Agréable (1') remercîment des enfans sans soucy aux donneurs d'avis. [57.] Il y a là deux fautes, l'une du titre , l'autre de mon manuscrit : aux a bien été mis au pluriel par l'imprimeur de 1649 ; mais j'au rais dû laisser donneur au singulier. C'est en effet le Donneur d'avis que remercient les enfants sans souci.
s1-8Ambassade de la bonne paix générale, etcnan8. Ambassade de la bonne paix générale, etc. [68.] Page 41. Balance fixe de la véritable Fronde, etc. L'auteur a ici mal rapporté le titre de son pamphlet. Il fallait dire Balance stable.
s1-9Anagrammes sur l'Auguste nom de Sa Majesté Très Crétienne (sic) Louis, quatorsième (sic) du nom, roy de France et de Navarre, au sujet de la harangue faite au roy par messieurs du parlement de Paris en corps, dans le palais Cardinal, et la responce (sic) de monseigneur le chancelier de la part du roy1630Paris49. Anagrammes sur l'Auguste nom de Sa Majesté Très Crétienne (sic) Louis, quatorsième (sic) du nom, roy de France et de Navarre, au sujet de la harangue faite au roy par messieurs du parlement de Paris en corps, dans le palais Cardinal, et la responce (sic) de monsei gneur le chancelier de la part du roy. Paris, Guill. Sassier, 1 650, 4 pages. On a déjà reconnu Douet, sieur de Rom Croissant, dont j'ai parlé deux fois (Anagrammes sur l'auguste nom de Sa Majesté Très Chrétienne , etc. [80] , et Trente-cinq anagrammes sur l'auguste nom, etc. [3804] ). C'est une pièce à ajouter à la liste que j'ai donnée de ses pamphlets, page 46 du premier volume. Et puisque j'en ai l'occasion , j'en indiquerai encore une autre , qui ne m'appartient pas d'ailleurs puisqu'elle est de 1 656 : V Age d'or, la gloire du roi, le bonheur du royaume et la richesse des François. C'est le titre d'un juste volume divisé en trois livres, prest à mettre sous la presse si le roy l'a pour agréable. Il n'y a ici que six anagrammes qui n'infirment pas plus que les autres le jugement de Tallemant des Réaux. Dans un Avertissement au lecteur qui les suit , Douet nomme , apparemment dans l'inten tion de prendre date , toutes les personnes qui les avaient vues le 29 octobre 1649. Puis il nous apprend que, le roi les ayant lues le 24 janvier 1630 , il lui ordonna de les faire imprimer et de les lui porter. C'est donc une impression par ordre ! Il me semble qu'on abusait un peu , à la cour, de la folle et crédule vanité de Douet.
s1-10Antidote (1') au venin des libelles du royaliste à Agathon, etcnan10. Antidote (l') au venin des libelles du royaliste à Agathon, etc. [88.] C'est une erreur du titre. Il fallait du Caractère du royaliste à Agathon.
s1-11Anti- Machiavel (l’), pour contenter les malcontents de l'Etat et affermir la liberté du peuplenan11. Anti- Machiavel (l’), pour contenter les malcontents de l'Etat et affermir la liberté du peuple. Le p. Lblong, Bibl. hist., n° 22487. Voir le Fidèle empirique ou le Puissant ellébore, etc.
s1-12Anti-Mazarin (l’)1651Sans Lieu712. Anti-Mazarin (l’). (S. 1., 1651), 7 pages. Vers orduriers et bêtes sur la délivrance des princes et l'éloi- gnement du cardinal Mazarin .
s1-13Apologie de MM. du parlement de Pontoisenan13. Apologie de messieurs du Parlement. [103.] Le nom de l'imprimeur, Guillaume Sassier, est sur la dernière page.
s1-14Apologie de MMnan14. Apologie de MM. du parlement de Pontoise. [104.] Lisez : à messieurs , etc.
s1-15Apologie des Normans au roy, etcRouennan15. Apologie des Normans au roy, etc. [113.] Il y en a une édition de Rouen , si j'en crois l'auteur des No tices extraites du Catalogue manuscrit de la bibliothèque de M. D****** (Rouen 1839); mais je crains qu'il ne prenne trop aisé ment les éditions sans nom de lieu pour des éditions de Rouen.
s1-16Apologie (l’) du théâtre du monde renversé, etc716. Apologie (1') du théâtre du monde renversé, etc. [216.] Il y en a un e suite de 7 pages qui est intitul ée : Suitte et deuxiesme apologie, etc.
s1-17Arrest de la cour de Parlement de Bourdeaux portant cassation des jugements.... du sieur Foulé; etc.Parisnan17. Arrest de la cour de Parlement de Bourdeaux portant cassation des jugements.... du sieur Foulé; etc. [177.] Outre les deux éditions de Paris , il en existe une troisième de Bordeaux, chez J. Mongiron Millanges.
s1-18Arrest de la cour de Parlement de Tolose donné aux chambres assemblées, le dix-huictiesme may 1652, contre le sieur Foulé, désigné intendant en la province de Languedoc par le cardinal Mazarin1652Paris418. Arrest de la cour de Parlement de Tolose donné aux chambres assemblées, le dix-huictiesme may 1 652, contre le sieur Foulé, désigné intendant en la province de Languedoc par le cardinal Mazarin. Paris, 1652, 4 pages. Le Parlement refuse de reconnaître Foulé et ordonne au procu reur général d'informer contre lui.
s1-19Arrest de la cour de Parlement donné contre les sédicieux (sic)1652Paris719. Arrest de la cour de Parlement donné contre les sédicieux (sic). Paris, Louis Barbote , 1652, 7 pages. Du 5 avril. Il s'agit d'une émeute qui avait eu lieu sur le Pont- Neuf, probablement à la nouvelle de l'approche du prince de Condc. Deux séditieux avaient été condamnés par le bailly du Palais, l'un, Pierre Louis, à être pendu ; l'autre , Marin Dacque- ville , à être exposé pendant le temps et sur le lieu du supplice. Un troisième avait été retenu en prison pour plus ample informé. Sur l'appel du procureur général , l'arrêt confirma la sentence dans ses dispositions principales; mais je ne saurais dire s'il fut exécuté..
s1-20Arrest de la cour de Parlement donné1649420. Arrest de la cour de Parlement donné... en faveur du mareschal de Turenne, etc. [253.] Avant de donner le Véritable arrêt, etc. , les imprimeurs du roi avaient publié le texte de Gervais Alliot sous ce titre : 20 bis. Arrest de la cour de Parlement donné eu faveur de monsieur le mareschal deTurenne. Du huictième mars 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1 649, 4 pages. Il y a d'ailleurs de Gervais Alliot et de Jacques Langlois une troisième édition intitulée : 20 ter. Arrest de la cour de Parlement, donné, toutes les chambres assemblées, le huictiesme jour de mars 1 649, portant nullité de l'arrest du conseil ou déclaration contre le mareschal de Turrenne (sic) ; et ordonné que tous passages luy seront libres pour son arrivé (sic) en France. Paris, G. Alliot et J. Langlois, 1 649, 4 pages.
s1-21Arrest de la cour de Parlement portant confirmation des arrests du dix et quatorziesme de ce mois, pour la descharge du terme de Pasques. Avec deffenses aux propriétaires de présenter aucune requeste.1649821 . Arrest de la cour de Parlement portant confirmation des arrests du dix et quatorziesme de ce mois, pour la descharge du terme de Pasques. Avec deffenses aux propriétaires de présenter aucune requeste. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages. Il est du 27 avril.
s1-22Arrest de la cour de Parlement portant deffences (sic) à toutes personnes de s'attroupper , sous prétexte de décharge de loyers, à peine de la vie ; avec injonction au prévost des Marchands et eschevins, de donner les ordres nécessaires pour empescher lesdits desordres1652Paris722. Arrest de la cour de Parlement portant deffences (sic) à toutes personnes de s'attroupper , sous prétexte de décharge de loyers, à peine de la vie ; avec injonction au prévost des Marchands et eschevins, de donner les ordres nécessaires pour empescher lesdits desordres. Du treiziesme avril 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1652, 7 pages.
s1-23Arrest de la cour de Parlement portant qu'il sera procédé à la vente des meubles et autres biens appartenans au cardinal Mazarin1652Paris423. Arrest de la cour de Parlement portant qu'il sera procédé à la vente des meubles et autres biens appar- tenans au cardinal Mazarin. Du mercredy vingt-qua- triesme juillet 1 652. Paris, par les imprimeurs et li braires ordinaires du roy, 1652, 4 pages.
s1-24Arrest de la cour de Parlement pour la descharge entière des loyers des maisons du quartier de Noël , escheu à Pasques dernier1649Paris724. Arrest de la cour de Parlement pour la descharge entière des loyers des maisons du quartier de Noël , escheu à Pasques dernier. Du 19 may 1649. Paris, Jean Brunet, 1 649, 7 pages.
s1-25Arrest de la cour de Parlement toutes les cham bres assemblées , en faveur des manans et habitans des villes , bourgs et villages , pour l'éloignement des gens de guerre. Du quatorzième mars 1652.1652Paris625. Arrest de la cour de Parlement toutes les cham bres assemblées , en faveur des manans et habitans des villes , bourgs et villages , pour l'éloignement des gens de guerre. Du quatorzième mars 1652. Paris, parles imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1 652, 6 pages.
s1-26Arrest de la cour de Parlement... contre Jean Mi chel et Claude Guelphe, etc.1652nan26. Arrest de la cour de Parlement... contre Jean Mi chel et Claude Guelphe, etc. [317.] Il est du 23 juillet 1652.
s1-27Arrest (l') du conseil d'en haut, etc.nan27. Arrest (l') du conseil d'en haut, etc. [382.] Il faut lire au titre par F. A., au lieu de : par F. M.
s1-28Arrest du conseil d'Estat par lequel le roy prend en sa protection et sauvegarde tous ses bons serviteurs et sujects (sic) de la ville de Bordeaux. Du vingt- sixiesme février 1652.1652428. Arrest du conseil d'Estat par lequel le roy prend en sa protection et sauvegarde tous ses bons servi teurs et sujects (sic) de la ville de Bordeaux. Du vingt- sixiesme février 1652. Saumur, Antoine Hernault, imprimeur ordinaire du roy, 1652, 4 pages.
s1-29Arrest du conseil d'Estat du roy portant révocation de l'arrest de la cour de parlement de Paris donné contre le sieur Cardinal Mazarini.1652429. Arrest du conseil d'Estat du roy portant révocation de l'arrest de la cour de parlement de Paris donné contre le sieur Cardinal Mazarini. Sur l'imprimé à Poictiers , à Saumur, Antoine Hernault , imprimeur ordinaire du roy, 1652, 4 pages. Il est du 18 janvier. L'acte de publication à Saumur est signé Carrefour.
s1-30Arrest notable rendu sur le fait des malversations des partisans au recouvrement des taxes des aisez. Donné en Parlement le septiesme jour de septembre 1652.1652Paris830. Arrest notable rendu sur le fait des malversations des partisans au recouvrement des taxes des aisez. Donné en Parlement le septiesme jour de septembre 1652. Paris, François Preuveray, 1652, 8 pages.
s1-31Arrivée extraordinaire du Courier françois , etc.1649831 . Arrivée extraordinaire du Courier françois , etc. [399.] La Bibliothèque nationale en possède un septième numéro qui est intitulé : Suitte et septiesme arrivée extraordinaire du Courier françois apportant les nouvelles des propositions faites pour la paix générale de la part du roy d'Espagne. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages. Ainsi il n'y a pas de doute que ce journal n'ait été continué ; mais je n'en connais encore que cette seule suite.
s1-32Articles arrêtés et proposés en la chambre de Saint- Louis par les députés des quatre cours souverainesnan32. Articles arrêtés et proposés en la chambre de Saint- Louis par les députés des quatre cours souveraines. Lettre du sieur Lafleur au sieur de l'Épine.
s1-33Articles de l'union de l'Ormée et de la ville de Bordeauxnan33. Articles de l'union de l'Ormée et de la ville de Bordeaux. [408.] On lit sur un exemplaire de la Bibliothèque nationale en la ville , etc. C'est plus exact ; mais la faute ne se trouve-t-elle pas ailleurs que dans mon livre ?
s1-34Articles (les) du dernier traité fait entre nos seigneurs les princes de Condé, etcnan34. Articles (les) du dernier traité fait entre nos sei gneurs les princes de Condé, etc. [422.] Ce pamphlet a été contrefait sous le titre de Véritable traité de l'union faite entre Son Altesse Royale , etc. [3966.]
s1-35Au Mazarin enfarinénan35. Au Mazarin enfariné. Tai.ijemant des Réaux, Historiettes , IV vol., p. 36.
s1-36Au prince du sang , surnommé la Cuirassenan36. Au prince du sang , surnommé la Cuirasse. [432.] La Bibliothèque nationale en possède une édition en caractères, italiques.
s1-37Avant-courier (l') françois. En vers burlesques1649Sans Lieu737. Avant -courier (1') françois. En vers burlesques (S. 1., 1649), 7 pages. Je n'ai pas à regretter de ne l'avoir pas connu.
s1-38Advertissement à messieurs les prévôt des marchands eteschevins dela ville de Paris, sur la fuitte et le retour funeste du cardinal Mazarin, etcnan38. Advertissement à messieurs les prévôt des marchands eteschevins dela ville de Paris, sur la fuitte et le retour funeste du cardinal Mazarin, etc. [446.] Le Mangot dont il est parlé dans la note , est plutôt le conseiller au parlement de Paris que Jacques Mengau.
s1-39Advis à la reyne sur la conférence de Ruelnan39. Advis à la reyne sur la conférence de Ruel. [472.] La dernière lettre initiale de la signature est un P et non un F.
s1-40Avis à la ville de Paris. Bons advis sua plusieurs mauvais advis.nan40. Avis à la ville de Paris. Bons advis sua plusieurs mauvais advis.
s1-41Advis aux bons et fidelles serviteurs du roy, etc.nan41 . Advis aux bons et fidelles serviteurs du roy, etc. [480.] Au lieu de demander et qu'il plaise, etc., lisez demander qu'il plaise. J'aurais dû dire que , le placard n'ayant pas de titre , je l'ai analysé dans l'en tête de cet article.
s1-42Avis aux frondeurs.nan42. Avis aux frondeurs. BON ADVIS SUR PLUSIEURS MAUVAIS ADVIS
s1-43Avis contre le ministre étrangernan43. Avis contre le ministre étranger. Naudé, Mascurat, p. 13. Probablement les Raisons d'Estat contre le ministère estranger, etc. Ce pamphlet a été contrefait sous le titre à! Advis sur VEstat , etc. [347]. Ne se peut-il pas que Naudé ait mêlé les deux titres?
s1-44Advis d'un bourgeois véritablement des-intéresse (sic) , etcParisnan44. Advis d'un bourgeois véritablement des-intéresse (sic) , etc. [502.] Lisez : d'un bourgeois de Paris, etc.
s1-45Advis important et désintéressé sur l'affaire de M. le cardinal de Retz.nan45. Advis important et désintéressé sur l'affaire de M. le cardinal de Retz. [520.] Il y en a une édition qui porte au titre sur l'affaire de M. L. C.
s1-46Advis important et nécessaire à monsieur de Beaufort et monsieur le coadjuteurnan46. Advis important et nécessaire à monsieur de Beaufort et monsieur le coadjuteur. [521 .] Il en a été fait , la même année , une édition intitulée : le Véri table advis donné à M. de Beaufort et monsieur le coadjuteur, et sur laquelle a été publiée l'édition elzévirienne.
s1-47Advis important et nécessaire sur l'Kstat , et le bien des affaires présentes, etcnan47. Advis important et nécessaire sur l'Kstat , et le bien des affaires présentes, etc. [525.] Au lieu de : et le bien , lisez et la crise.
s1-48Advis sincère d'un évesque pieux et des-intéressé, etcnan48. Advis sincère d'un évesque pieux et des-intéressé, etc. [546.] Lisez : Avis sincères, etc.
s1-49Advis sur le temps qui courtnan49. Advis sur le temps qui court. [549.] Lisez : Advis pour le temps, etc.
s1-50Babillard (le) du temps, en vers burlesques, racon tant tout ce qui s'est fait et passé entre les armées mazarines et celles de messieurs les princes , avec des triolets sur le mesme sujet.1652Paris850. Babillard (le) du temps, en vers burlesques, racon tant tout ce qui s'est fait et passé entre les armées mazarines et celles de messieurs les princes , avec des triolets sur le mesme sujet. Paris, Jacob Chevalier, 1 652, 8 pages. Il y en a une suite qui a paru chez Marignon Jaquet sous le titre de le Second babillard du temps... ensemble les triolets de la ville de Miradoux, rendue à l'obéissance de Monsieur le prince de Condé. 8 pages. Est-ce tout ? C'est cette suite que, sous le numéro 556 , j'ai indiquée à tort comme une réimpression du second Babillard du temps , de 1649. Les deux Babillards sont également mauvais. Voici pourtant quelques vers du premier numéro de 1652 qu'il me paraît utile de retenir : ... Ils courent pareils dangers Comme d'Hocquincourt , beau et jeune , Lequel fut tué , l'autre lune , Comme il alloit se pan nadir ; Sur luy l'on tira sans tarder Une très-belle canonade Qui paya sa rodemontade En le mettant au rang des morts... C'est, je crois, le second fils du maréchal d'Hocquincourt qui fut ainsi tué pendant le siége d'Angers.
s1-51Balance (la) d'Estat , tragi - comédie allégorique.nan51 . Balance (la) d'Estat , tragi - comédie allégorique. [559.] Pour que les exemplaires soient complets , il faut qu'ils com prennent, après les deux pages de la clef, deux feuillets non pa ginés contenant « l'Explication du sens allégorique des actes et des scènes de cette tragi-comédie. » La signature A. M. D. G. est celle de la pièce. La dédicace, adressée A Pantonice l'invincible (le prince de Condé), est comme dans Ylntrigue de l'emprisonnement et de l'élargissement de mes sieurs les princes, etc., signée des initiales H. M. D. M. A.
s1-52Balades (sic) servant à l'histoire1652nan52. Balades (sic) servant à l'histoire. [568.] L'exemplaire sur lequel ma note a été faite, était incomplet. U faut quatre ballades qui sont les quatre premières du n° 570. Mal gré la différence des titres, la ballade à Jules Mazarin sur son jeu de hoc et celle sur la naissance de la Fronde ne font qu'une seule et même pièce. De cette double rectification il résulte que les Salades servant à l'Histoire, publiées d'abord en 165I [568] , ont eu en 1652 une seconde édition réellement revue et augmentée [570] , et que la Balade du Mazarin grand joueur de hoc est de Marigny. Je profiterai de l'occasion pour dire que le deuxième paragra phe de la note sur l'article 562, Ballade, doit être reporté à la fin de la précédente qui est relative à Ballade [561 .]
s1-53Banissement (le) du mauvais riche, etcBeaufortnan53. Banissement (le) du mauvais riche, etc. [576.] On en connaît une autre édition dans laquelle le sonnet au duc d'Elbeuf est adressé au duc de Beaufort.
s1-54Bon (le) citoien faisant voir 1 ° l'anatomie des maxi mes d'Estat et de la religion chrétienne, etcnan54. Bon (le) citoien faisant voir 1 ° l'anatomie des maxi mes d'Estat et de la religion chrétienne, etc. [585.] Lisez : antonomie, au lieu de anatomie.
s1-55Bons advis sur plusieurs mauvais advisnan55. Bons advis sur plusieurs mauvais ad vis. [594.] Au lieu de YApologie du frondeur, lisez des frondeurs. Au lieu d'Avis au duc de Beaufort, lisez Advis important et néces saire à M. le duc de Beaufort , etc. Au lieu de Factum pour M. le prince, lisez pour MM. les princes.
s1-56Bouquet (le) de Mademoisellenan56. Bouquet (le) de Mademoiselle. Cité par l'auteur du Grand dialogue de la Paille et du Pa pier, etc.
s1-57Bulle de notre saint-père le pape Innocent X, etc1257. Bulle de notre saint-père le pape Innocent X, etc. [609.] Il y en a une édition de 12 pages.
s1-58Burlesque (le) Onde ce temps renouvelle , etc858. Burlesque(le) Onde ce temps renouvelle , etc. [61 2.] Un second extraordinaire, daté du 13 juillet , se place après la quatrième partie sous ce titre : Extraordinaire arrivée du burlesque On de ce temps qui sçait, qui fait et qui dit tous les motifs du voyage de Son Altesse Royale à Paris. 8 pages. Il faut donc six parties pour la seconde période ; en tout , neuf.
s1-59Catéchisme royal1630nan59. Catéchisme royal. [653.] La veuve Coulon qui l'a imprimé en 1630, a mis son nom sur la dernière page, au moins dans quelques exemplaires.
s1-60Censeur du temps et du monde, etc7160. Censeur du temps et du monde, etc. [667.] Quand la quatrième partie est suivie de V Advis à mon lecteur, dont j'ai parlé à l'article de l'Accouchée espagnole, etc. [19], p. 8, elle est de 71 pages.
s1-61Censure de monseigneur illustrissime et révérendissime archevêque de Bordeaux, etc.Bordeaux761 . Censure de monseigneur illustrissime et révérendis- sime archevêque de Bordeaux, etc. [670.] On en trouve une autre édition , s. 1. n. d., 7 pages,
s1-62Changement (le) d'estat sur la majorité du roy, etcnan62. Changement (le) d'estat sur la majorité du roy, etc, [680.] Signé D. S. et non L. S.
s1-63Chant royal du siège de Paris» etcnan63. Chant royal du siège de Paris» etc. [683.] Cette pièce forme les pages 7 et 8 de la Pyralide, dont pourtant elle est souvent séparée.
s1-64Codicille et suite du testament de. . . princesse douairière de Condé, etc.nan64. Codicille et suite du testament de. . . princesse douai rière de Condé, etc. [705.] Il y en a une autre édition augmentée d'un second codicille, sous la date du 13 novembre et avec la même signature de Pellaut.
s1-65Combat (le) des Fueillans (sic)1649Sans Lieu865. Combat(le) des Fueillans (sic). (S. 1.,) 1 649, 8 pages. Les Feuillants défendent leur église contre les prêtres de Saint- Eustache, qui veulent y introduire par force le corps de M. de Cuisy, frère de leur curé. J'ai trouvé ce nom de M. de Cuisy écrit par un contemporain sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève.
s1-66Comète (le) royal, etcnan66. Comète (le) royal, etc. [716.] Signé, à la page 40 et dernière, P. M. D. C. (Père Michel de Camaldoli). La Lettre du père Michel [2128] , qui n'est bien cer tainement pas autre j chose que Le Comète royal , est signée P. M. de Camaldoli.
s1-67Commerce (le) des nouvelles restablyParisnan67. Commerce (le) des nouvelles restably. [718.] M. Paulin Paris a bien voulu me certifier l'existence de Des Escuteaux dont Tallemant des Réaux a écrit le nom. « Il était, dit le savant académicien, l'émule et comme le successeur de îïervèze, dont il se plaisait à imiter le style amphigourique et maussade. D a fait plusieurs romans médiocres , entre autres les Amours di verses , divisées en quatre histoires. Rouen, 1617, in-8. »
s1-68Comparaison du cardinal Mazarin et du comte d'Olivarez, etcnan68. Comparaison du cardinal Mazarin et du comte d'Olivarez, etc. [724.] Après sur les affaires, ajoutez présentes.
s1-69Complainte des partisans du cardinal Mazarin, etcnan69. Complainte des partisans du cardinal Mazarin, etc. [725.] Lisez au cardinal , etc.
s1-70Complainte (la) des pauvres à la reinenan70. Complainte (la) des pauvres à la reine. Lettre d'un gentilhomme suédois , etc. Peut être les derniers suppliants aux pieds de la reine , etc.
s1-71Consentement (le) donné par le roy à l'éloignement du cardinal Mazarin, etc471 . Consentement (le) donné par le roy à l'éloignement du cardinal Mazarin, etc [766.] Il en existe une autre édition de 4 pages, 9. 1. n. d.
s1-72Cordeliers (les) d'Estat, ou la Ruine des mazarins , anti-mazarins et amphibies, occasionnée par les rages de nos guerres intestines1652Paris3272. Cordeliers (les) d'Estat, ou la Ruine des mazarins , anti-mazarins et amphibies, occasionnée par les rages de nos guerres intestines. Par le sieur de Sandricourt. C'est le Songe- des bauldriers et des cordeliers que j'ay commencé en la première partie de mon Hydromante ; et la IVe pièce de cet ouvrage. Paris, 1652, 32 pages. Ce pamphlet n'est ni meilleur ni plus intelligible que les autres pièces de Sandricourt ; mais il est plus rare apparemment puisque je ne l'avais pas encore rencontré. Je savais cependant qu'il exis tait. Je l'ai indiqué à son rang parmi les pièces académiques de l'auteur, page 7 du Ier volume,. Tout ce qu'il est nécessaire d'ajouter ici, c'est que Sandricourt y est peut-être plus insolent envers Anne d'Autriche, sur le nom de laquelle il joue d'une manière grossière , qu'il y est à coup sûr moins favorable au duc d'Orléans. Les Cordeliers d'Estat ont été publiés après la députation des six corps de marchands au roi, c'est-à-dire après le 26 septembre.
s1-73Coup (le) d'Estat du prince de Condénan73. Coup (le) d'Estat du prince de Condé. [803.]] Lisez de Monsieur le prince, etc.
s1-74Coup (le) de foudre, ou l'Écho du bois de Vincennenan74. Coup (le) de foudre, ou l'Écho du bois de Vincenne. [805.] Lisez Coup de fronde, etc.
s1-75Courrier (le) de la cour portant les nouvelles de Saint-Germain, etcnan75. Courrier (le) de la cour portant les nouvelles de Saint-Germain, etc. [821.] LeS'deux parties sont en prose. Il existe de la seconde une édi tion où on a ajouté les nouvelles du 29 mars. Ce n'est pas une contrefaçon qu'ont publiée Nicolas de La Vigne et la veuve Musnier; c'est une traduction en vers burlesques. Voici le titre du Courrier en vers :
s1-76Courrier (le) de la cour apportant les nouvelles de S. Germain depuis le quinziesme mars 1649 jusques au vingt-deuxiesme. En vers burlesques.1649.0876. Courrier (le) de la cour apportant les nouvelles de S. Germain depuis le quinziesme mars 1649 jusques au vingt-deuxiesme. En vers burlesques. Paris, Nicolas de La Vigne, 1 649, 8 pages. Cher lecteur, tu m'excuseras Si j'ai fait nombre de faux pas. .Te suis nouveau en cet ouvrage Et dans ce genre de langage. On le voit de reste. La seconde partie a été publiée par la veuve Musnier. Elle est de 8 pages également.
s1-77Cours (le) de la reyne, ou Promenoir des Parisiensnan77. Cours (le) de la reyne, ou Promenoir des Parisiens. [836.] Lisez ou le Grand promenoir, etc.
s1-78Cruautés (les) et impiétés commises par M. le Prince.nan78. Cruautés (les) et impiétés commises par M. le Prince. Mailly, Esprit de la Fronde , t. II , p.JJlS. C'est un mauvais titre des Impiétés sanglantes de M. le Prince.
s1-79De profundis (le) de Jules Mazarin, etc1649nan79. De profundis (le) de Jules Mazarin, etc. [860.] Il y en a à la Bibliothèque nationale un exemplaire qui porte au titre la date de 1649.
s1-80Déclaration de messieurs les princes, etcnan80. Déclaration de messieurs les princes, etc. [878.] Au lieu de : aucun prétexte pour empêcher la paix ; lisez qui puise (sic) empescher, etc.
s1-81Déclaration (la) de monseigneur le prince de Conty, de messieurs les généraux, etcnan81 . Déclaration (la) de monseigneur le prince de Conty, de messieurs les généraux, etc. [886.] Au lieu de : Déclaration faite au Parlement, etc., lisez : en par lement. L'auteur des Notices extraites du Catalogue manuscrit de la bi bliothèque de M. jy****** en indique une édition de Rouen que je n'ai pas vue.
s1-82Déclaration du roy en faveur des bourgeois et habitants de la ville de Paris, etc1652882. Déclaration du roy en faveur des bourgeois et habi tants de la ville de Paris, etc. [916.] C'est à tort que j'ai donné comme une troisième édition de la Déclaration la pièce publiée par Julien Courant sous le titre de : 82 bis. Déclaration du roy ; Portant la levée des Modi fications apportées à la vérification de l'Amnistie. Vé rifiée en Parlement le troisième jour d'Octobre mil six cens cinquante-deux. Pontoise, Julien Courant, 1652, 8 pages. Ici la déclaration est datée de Compiègne le 22 septembre, tan dis que dans l'autre pièce elle l'est de Mantes le 26. L'arrêt de vérification qui suit, et qui porte bien la date du 3 octobre, or donne l'exécution , mais pour les bourgeois de Paris seulement. Ainsi il y a eu trois déclarations d'amnistie : la première du 26 août; la seconde du 22 septembre; la troisième du 26.
s1-83Déclaration du roy. Portant descharge du prest et advance en faveur des officiers des présidiaux, etc.nan83. Déclaration du roy. Portant descharge du prest et advance en faveur des officiers des présidiaux, etc. [924.] Les imprimeurs et libraires ordinaires du roi en ont donné éga lement une édition.
s1-84Déclaration du roy, portant l'amnistie générale ac cordée à la ville de Bourdeaux. Jouxte la coppie im primée à Bourdeaux.1653Paris884. Déclaration du roy, portant l'amnistie générale ac cordée à la ville de Bourdeaux. Jouxte la coppie im primée à Bourdeaux. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1653, 8 pages. Elle est du mois d'août.
s1-85Déclaration du roi, portant que les officiers des com pagnies souveraines de Paris... seront reçus à payer ledit droit annuel pour l'année prochaine 1651, etc.1651nan85. Déclaration du roi, portant que les officiers des com pagnies souveraines de Paris... seront reçus à payer ledit droit annuel pour l'année prochaine 1651, etc. [934.] Elle esl du 22 août 1650.
s1-86Déclaration du roy; Pour l'affermissement de la tran- quilité publique. Vérifiée en Parlement , toutes les chambres assemblées au chasteau du Louvre , publiée le roy y séant le 22 octobre 1652.1652786. Déclaration du roy; Pour l'affermissement de la tran- quilité publique. Vérifiée en Parlement , toutes les chambres assemblées au chasteau du Louvre , publiée le roy y séant le 22 octobre 1652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy , 1 652 , 7 pages. Elle est datée du 20.
s1-87Défaite (la) de l'armée de monsieur de Biron , par celle de monseigneur le prince de Conty, commandée par monsieur de Marsin. Avec la Lettre de Son Altesse de Conty à madame la Princesse. Jouxte la copie im primee à Bourdeaux.1632Paris887. Défaite (la) de l'armée de monsieur de Biron , par celle de monseigneur le prince de Conty, commandée par monsieur de Marsin. Avec la Lettre de Son Altesse de Conty à madame la Princesse. Jouxte la copie im primee à Bourdeaux. Paris, Salomon de La Fosse , 1 652, 8 pages. La lettre est datée de Caudecoste le 6 février 1632.
s1-88Deffaite (la) de l'armée du comte d'Harcourt par l'armée de monseigneur le PrinceParis788. Deffaite (la) de l'armée du comte d'Harcourt par l'armée de monseigneur le Prince. Paris, Philippe Clément, 1 652, 7 pages. Cette pièce est relative à l'affaire de Miradoux. L'auteur y fait prisonnier le comte d'Harcourt!
s1-89Demandes des princes et seigneurs qui ont pris les armes avec le Parlement, etc1649nan89. Demandes des princes et seigneurs qui ont pris les armes avec le Parlement, etc. [997.] On les trouve dans la Lettre d'un courtizan écrite le 26 mars 1649, etc. [1860].
s1-90Départ (le) de Julie Mazarin, etcnan90. Départ (le) de Julie Mazarin, etc. [1000.] Les stances sont suivies d'une épigramme non moins exécrable, signée des initiales D. C.
s1-91Dernières (les) paroles de Monsieur de Saint Cha-mond, etc.nan91 . Dernières (les) paroles de Monsieur de Saint Cha- mond, etc. [1035.] Par le sieur de Figuire. Lisez de Figuièrc.
s1-92Dernières (les) résolutions de monseigneur le Prince, etcnan92. Dernières (les) résolutions de monseigneur le Prin ce, etc. [1040.] II faut lire monseigneur le prince de Condé, etc.
s1-93Déroute (la) des trouppes de Mazarin, etcRouennan93. Déroute (la) des trouppes de Mazarin, etc. [1 052.] On en a publié une édition à Rouen sur la seconde édition de Claude Boudeville. (Notices extraites du catalogue manuscrit de la Bibliothèque de M. D****** . )
s1-94Désadveu du libelle intitulé : Apologie particulière de Monsieur le duc de Longueville, etcParisnan94. Désadveu du libelle intitulé : Apologie particulière de Monsieur le duc de Longueville, etc. [1 053.] Il en a été publié à Rouen une édition qui ne se distingue de celle de Paris par aucune différence importante.
s1-95Description de la boutique de Vivenay, etcnan95. Description de la boutique deVivenay, etc. [1056.] Lisez : à Vivenay.
s1-96Deux nouvelles lettres coupées, etcnan96. Deux nouvelles lettres coupées, etc. [1067.] La première n'est qu'une réimpression de la Lettre coupée, etc. [1833.]
s1-97Discours d'estat sur l'absence et la captivité du roy, etcnan97. Discours d'estat sur l'absence et la captivité du roy, etc. [1109.] M. Marty m'a fait remarquer que très-probablement le nom de Ludovis de Quincé avait été pris du P. Lelong, qui le donne en effet dans sa Bibliothèque historique, sous le n° 1 7343 du IIe volume.
s1-98Discours de monsieur le prince de Condé à mes sieurs du parlement de Bourdeaux, etc1651nan98. Discours de monsieur le prince de Condé à mes sieurs du parlement de Bourdeaux, etc. [111 6.] La date est de 1651 et non de 1652.
s1-99Discours désintéressé sur ce qui s'est passé de plus considérable depuis la liberté de messieurs les princes, etc2299. Discours désintéressé sur ce qui s'est passé de plus considérable depuis la liberté de messieurs les prin ces, etc. [1118.] Il en a été donné une autre édition en plus petits caractères et de 22 pages seulement.
s1-100Discours et considérations politiques et morales sur la prison des princes, etc31100. Discours et considérations politiques et morales sur la prison des princes, etc. [1120.] Il y en a de la même date, chez le même libraire, une autre édi tion en 31 pages ; mais la différence n'est que dans la disposition du texte. Une troisième édition, de 31 pages également, a ete publiée à Lyon, chez Jean-Aymé Candy.
s1-101Discours prononcé en présence du roy par le sieur Fournier, etc4101. Discours prononcé en présence du roy par le sieur Fournier, etc. [1139.] Il y en a une édition de 4 pages seulement.
s1-102Discours sur la députation du Parlement à monsieur le prince de Condénan102. Discours sur la députation du Parlement à mon sieur le prince de Condé. [1147.] Il a été réimprimé vers la fin de 16S0, après l'arrestation du prince; et on a rappelé au titre la remarquable prédiction de l'au teur par ces mots : Predisant son emprisonnement.
s1-103Daemon Julii Mazarini in Gallosnan103. Daemon Julii Mazarini in Gallos. [1 168.] La Bibliothèque nationale en possède un exemplaire (Y. 1932) sur le titre duquel on lit cette note manuscrite : Scriptore Jo. Al berto, classis Bellovacensis collegii Redore.
s1-104Donneur d'avis aux partisans, etcnan104. Donneur d'avis aux partisans, etc. [1171.] La signature L. G. se trouve également au bas de la Réponse des partisans à leur Catalogue , etc. [3420.]
s1-105Esclaircissement de quelques difficultez touchant l'administration du cardinal Mazarin, etc237105. Esclaircissement de quelques difficultez touchant l'administration du cardinal Mazarin, etc. [1181.] La Bibliothèque nationale possède, de l'édition de Rouen , un exemplaire de 237 pages, outre les feuillets prélimma1res, qu1 ne contient pas YAris auxflamens.
s1-106Entrée du convoi, en vers burlesques. Lettbe d'un gentilhomme suépois , etcnan106. Entrée du convoi, en vers burlesques. Lettbe d'un gentilhomme suépois , etc
s1-107Entrée (l') royale de Leurs Majestés dans leur bonne, célèbre et fidelle ville de Paris, etc4107. Entrée (l') royale de Leurs Majestés dans leur bonne, célèbre et fidelle ville de Paris, etc. [1230.] Il en a été publié une édition de 4 pages seulement.
s1-108Epigrammata : Nugae anonymi in Mazarinum. Là Prise du bagage , meubles et cabinet de Mazarin , etcnan108. Epigrammata : Nugae anonymi in Mazarinum. Là Prise du bagage , meubles et cabinet de Mazarin , etc
s1-109Esprit (1') de paix au peuple de Paris1652Sans Lieu4109. Esprit (1') de paix au peuple de Paris. (S. 1., 1652), 4 pages. C'est une paraphrase assez vigoureuse de l'Esprit de paix [1284]. Elle se termine par ces trois mots qui suffisent pour en juger : Rex unicus esta.
s1-110Extraict des registres de ParlementSans DateSans Lieunan110. Extraict des registres de Parlement. (S. 1. n. d.), f°, 1 feuillet. Arrêts du 31 janvier et du 5 février 1652 contre les afficheurs et les colporteurs.
s1-111Festin (le) et plaisant entretien de deux Bourguignottes, etc1650nan111. Festin (le) et plaisant entretien de deux Bourguignottes, etc. [1380.] Le roi n'est arrivé à Dijon que le 16 mars 1650. C'est donc très- vraisemblablement une réimpression d'un pamphlet publié sous la régence de Marie de Médicis.
s1-112France (la) à monseigneur le duc d'Elbeuf, etcnan112. France (la) à monseigneur le duc d'Elbeuf, etc. [1416.] C'est le Parênétique que Mathieu Du Bos dédie au duc d'Elbeuf dans la pièce intitulée: A monseigneur Charles de Lorraine, etc. [3] J'ai eu le tort de faire deux titres d'un seul pamphlet.
s1-113France (la) désolée au roy, etcnan113. France (la) désolée au roy, etc. [1422.] La dédicace est signée R. G.
s1-114France (la) réjouie par la génie du roy, etcnan114. France (la) réjouie par la génie du roy, etc. [1 439.] L'auteur de ce pamphlet, Laisné, a également composé les Stances à Mademoiselle [3713].
s1-115François (les) oppressez soubs la fureur et tyrrannie (sic) de Julie Mazarin, etcnan115. François (les) oppressez soubs la fureur et tyrran- nie (sic) de Julie Mazarin, etc. [1412.] Signe I. P. N. et non pas L. D. N.
s1-116Frondeur (le) des-intéressé (sic)18116. Frondeur (le) des-intéressé (sic). [1452.] II en existe une autre édition de 18 pages pour la première partie, et de 14 pour la seconde.
s1-117Funeste (le) hoc de Jules MazarinRouennan117. Funeste (le) hoc de Jules Mazarin* 1457.] Il a été publié à Rouen avec le De Profundis sur les regrets qu'il ( Mazarin )fait au roy et aux princes de sa vie. (Notices extraite* du Catalogue manuscrit de la bibliotlièque de M. D******.)
s1-118Généalogie (la) du premier président165219118. Généalogie (la) du premier président. [1476.] Il y en a une autre édition dont le titre est fort allongé : 118 bis. Généalogie (la) de monsieur le premier prési dent, garde des' sceaux, et ministre d'Estat en France; envoyée au roy. (S. 1.), 1652, 19 pages. C'est toute la différence entre les deux.
s1-119Généreuse (la) résolution de messieurs les princes, prise en l'assemblée du Parlement, ce jourd'huy 17. juillet, pour aller délivrer messieurs les députez à Sainct- Denys. Avec le décampement du roy et de son armée7119. Généreuse (la) résolution de messieurs les princes, prise en l'assemblée du Parlement, ce jourd'huy 17. juil let, pour aller délivrer messieurs les députez à Sainct- Denys. Avec le décampement du roy et de son armée. Paris, Jean Brunet, 1 652, 7 pages. Il n'y a rien à y prendre.
s1-120Grand (le) vol des princes faisant voir, I. Quelle doit estre leur ambition pour estre véritablement grand (sic) et pour bien establir la durée de leur puissance. II. Quels doivent estre leurs efforts pour la liberté publique, et pour la seureté du commerce entre les peuples ausquels ils doivent leur protection. III. Quelle doit estre leur conduite dans le maniement des affaires de l'Estat et de la Guerre. IV. Quelle doit estre leur in tention dans toutes leurs entreprises, pour arriver à une fin heureuse. Discours politique servant d'instruction à toute leur vie et de règle à toutes leurs actions.1652Sans Lieu270120. Grand (le) vol des princes faisant voir, I. Quelle doit estre leur ambition pour estre véritablement grand (sic) et pour bien establir la durée de leur puissance. II. Quels doivent estre leurs efforts pour la liberté pu blique, et pour la seureté du commerce entre les peuples ausquels ils doivent leur protection. III. Quelle doit estre leur conduite dans le maniement des affaires de l'Estat et de la Guerre. IV. Quelle doit estre leur in tention dans toutes leurs entreprises, pour arriver à une fin heureuse. Discours politique servant d'instruc tion à toute leur vie et de règle à toutes leurs ac tions. (S. 1.), 1652, 270 pages. Ou je me trompe fort, ou ce titre n'appartient pas au livre. II a été fait après coup et rapporté, pour rattacher ù la Fronde une pu blication qui doit être antérieure de quelques années. C'est un ar tifice d'imprimeur ou de colporteur pour allécher les curieux. Il est évident que le livre et le titre ne sortent pas des momes presses. Je serais très-disposé à croire que le premier a été imprimé chez Augustin Courbé. Quant au second, il faut le laisser aux manœuvres de la montagne Sainte-Geneviève. Le titre courant est les Vertus royales d'un jeune prince. Il ré pond beaucoup mieux à l'intention de l'ouvrage ; et je le tiendrais volontiers pour le titre véritable. Il n'y a rien là pour la Fronde. Le nom de Mazarin n'est même pas prononcé une seule fois. C'est une sorte d'amplification sur les vertus royales, qui me paraît avoir été composée à peu près dans le temps qu'a commencé l'éducation de Louis XIV. L'auteur loue avec effusion Louis XIII et Anne d'Autriche. Je ne sais pas si son nom figure sur le titre primitif du livre ; mais il est aisé de le découvrir. On lit en effet en marge de la p. 93 , à côté d'un passage où l'auteur parle de lui-même : « Toute la famille des Bertius, naturalisée en France par Louis XIII. » Le chef français de cette famille est Pierre Bertius , mort en 1 639 , cosmographe et historiographe du roi. L'auteur est probablement Abraham Bertius , un de ses fils , qui avait embrassé la profession monastique et appartenait à l'Ordre des carmes déchaux. Son livre n'est pas absolument sans mérite. Il se remarque sur tout par un grand amour de la France et un profond sentiment de reconnaissance pour la famille royale. « Faites, s'écrie l'auteur en s'adressant à Dieu , faites qu'il (Louis XIV) surpasse un Clovis en piété et au zèle de la religion catholique, un Charlemagne en cou rage , un Louis IX en sainteté , un François I" en générosité , un Henri le Grand en bonté , un Louis XIII en justice ! »
s1-121Guerre (la) civile, en vers burlesquesRouennan121. Guerre (la) civile, en vers burlesques. [1522.] Elle a été réimprimée à Rouen à la suite de la Lettre à monsieur le cardinal burlesque [1818]. (Notices extraites du Catalogue ma nuscrit de M. D******. )
s1-122Guerre (la) des tabourets, etcnan122. Guerre (la) des tabourets, etc. [1525.] J'ai vu à la Bibliothèque nationale un exemplaire du premier livre qui porte au titre : De la guerre , et qui néanmoins contient le dizain.
s1-123Harangue faite à Mademoiselle par messieurs d'Orléans à son arrivée, etcnan123. Harangue faite à Mademoiselle par messieurs d'Orléans à son arrivée, etc. [1 570.] Le même imprimeur en a donné une autre édition dont le titre est ainsi augmenté : Ensemble l'explication de deux anciennes pro- phésies (sic) sur le sujet de la paix généralle.
s1-124Harangue faite à monsieur le premier président sur son nom historique, etc3124. Harangue faite à monsieur le premier président sur son nom historique, etc. [1577.] La Bibliothèque nationale possède un exemplaire d'une autre édition, en caractères italiques et de 3 pages seulement. Au titre on lit : à monseigneur, au lieu de •. à monsieur.
s1-125Harangues faites au roi par monsieur Amelot, premier président en la cour des Aydesnan125. Harangues faites au roi par monsieur Amelot, premier président en la cour des Aydes. Lettre du sif.ub La Fleur, etc. Peut-être la Relation véritable de ce qui s'est passé à Saint-Ger main en la députation de la cour des Aydes, etc. [3219.]
s1-126Heureuse (l') et triomphante arrivée de monsieur le Prince dans la ville de Paris1652Paris7126. Heureuse (1') et triomphante arrivée de monsieur le Prince dans la ville de Paris. Paris, Philippe Clément, 1652, 7 pages. Après le combat de Bleneau.
s1-127Homme (l') injuste, ou le Martir d'Estat, pour faire cognoistre la vérité1652Paris8127. Homme (!') injuste, ou le Martir d'Estat, pour faire cognoistre la vérité. Paris, André Chouqueux, 1652, 8 pages. Je n'ai rien à dire de cette pièce, si ce n'est que je ne l'avais ja mais rencontrée.
s1-128Illustre barbe D. C, etc1677nan128. Illustre barbe D. C, etc. [1677.] J'ai eu tort de dire que D. C était le premier président Mole. L'auteur de la Poésie sur la barbe du prem. présid. [2805], avait dit : Nommons la barbe à l'escopette. Celui de V Illustre barbe a écrit : Ainsi que cette barbe est faite , Je ne dis pas à l'escopette. C'est tout le rapport qui existe entre les deux pièces.
s1-129Instruction faite au peuple de Paris par un homme de bien16528129. Instruction faite au peuple de Paris par un homme de bien. (S. 1., 1652), 8 pages. Turenne était dans son camp de Villeneuve-Saint-Georges. L'au teur veut que les Parisiens qui peuvent donner deux cent mille hommes aux princes, en fournissent seulement dix mille pour une campagne de dix jours ; et tout sera fini !
s1-130Intérest (l’) des provinces11130. Intérest (F) des provinces. [1714.] Il y en a une édition, s. 1., de 11 pages seulement.
s1-131Jeu (le) de dé, ou la Raphle de la cournan131. Jeu (le) de dé, ou la Raphle de la cour. [1735.] Lisez : Jeu du dé. II y a de cette pièce deux éditions datées , à la fin , l'une en chiffres romains, l'autre en chiffres arabes.
s1-132Journal de l'assemblée de la noblesse, etcnan132. Journal de l'assemblée de la noblesse, etc. [1750.] Il faut ajouter aux pièces dont la liste termine cet article , la Résolution faite à MM. de la noblesse par Mgr. le duc d'Or léans , etc. [3514.]
s1-133Justes (les) appréhensions du peuple de Paris sur la demeure du cardinal Mazarin, etc1652Paris8133. Justes (les) appréhensions du peuple de Paris sur la demeure du cardinal Mazarin, etc. [1782.] La fable d'un incendie de Paris projeté pour la nuit de Noël par Mazarin , a été retranchée d'une autre édition ( Paris, 1652 ) , qui n'est plus que d« 8 pages. Qui en a eu honte? l'auteur ou l'im primeur ?
s1-134Justification (là) du Parlement et de la ville de Paris, etc15134. Justification (là) du Parlement et de la ville de Paris, etc. [1796.] Il y en a une édition de 15 pages , publiée à Rouen.
s1-135Lamentations d'un procureur, etcnan135. Lamentations d'un procureur, etc. [1799.] Lisez : visitant les sacs de son étude et non vuidant.
s1-136Lettre à monsieur le cardinal burlesquenan136. Lettre à monsieur le cardinal burlesque. [1813.] Les Notices extraites du Catalogue manuscrit de M. Z)******, signalent une édition de Rouen où la Lettre est suivie de la Guerrt civile [1522.]
s1-137Lettre burlesque à Mazarinnan137. Lettre burlesque à Mazarin. [1816.] Mauvaise imitation de la Lettre au cardinal burlesque ; lisez : à M. le cardinal, etc.
s1-138Lettre (la) circulaire du parlement de Paris en voyée à tous les parlements, etcnan138. Lettre (la) circulaire du parlement de Paris en voyée à tous les parlements, etc. [1822.] Ajoutez : et principqfles villes de France, etc.
s1-139lettre d'avis de Mazarin escrite à la république d'Angleterre , où se void (sic) les pernicieuses intantions (sic) qu'il a contre la France1651Paris7139. lettre d'avis de Mazarin escrite à la république d'Angleterre , où se void (sic) les pernicieuses intan- tions (sic) qu'il a contre la France. Paris, 1651, 7 pages. Ce pauvre pamphlet se trouve sous les deux autres titres de l'Entretien secret du cardinal Mazarin avec la république d'Angle terre, etc. [1245], et de Relation extraordinaire contenant le traité de Mazarin, etc. [3167.]
s1-140Lettre d'un gentilhomme suédois, etcnan140. Lettre d'un gentilhomme suédois, etc. [1880.] Plusieurs titres des pièces , indiquées dans ces Lettres , sont al térés. J'ai cru utile de les rétablir. Lettre de Pepoli , comte bolonois, etc. Lisez : du sieur Pepoli. Lettre du père de Mazarin, etc. Lisez : du sieur Mazarini. Consolation au peuple de la France. Lisez : au peuple de Paris. Consolation de la France. Lisez : à la France. Anathème ou Excommunication du ministre étranger, etc. Lisez : et l'excommunication , etc. Avertissement fait à Mazarin par son bon ange. Lisez : Avertis sements charitables , etc. Histoire tragique de deux magiciens, etc. Lisez : de trois. Avis d'un hermite solitaire à un autre. Lisez : d'un bon père hermite donné à un autre , etc. Fidèle François au roi: Lisez : François fidèle , etc. Généreux sentiments des bons François, etc. Lisez : d'un bon François, etc. Fin tragique des partisans. Lisez : de tous les partisans . Lettre à la reine. Lisez : d'un gentilhomme à la reine; à moins que ce ne soit la Harangue célèbre faite à la reine qui est aussi une lettre. Louanges de monsieur de Clanleu. Lisez : Louange de feu mon sieur le marquis, etc. Harangue des curés de Sceaux, etc. Lisez : Harangue à la reine par messieurs les curés, etc. Premier et deuxième jeu de piquet. Lisez : le Piquet de la cour. Lettre de Mademoiselle à la reine , etc. Lisez : de mademoiselle d'Orléans étant à Poissr, etc. Lettre d'un bon pauvre à la reine. Lisez : à la princesse douai rière , etc. Conseil de Saint-Germain touchant les Parisiens. Lisez : sur les affaires présentes. Ognon qui fait mal à Mazarin. Lisez : Oygnon ou l'Union, etc. Adieu de Cathalan, etc. Lisez : du sieur Catalan. Lettre envoyée par un gentilhomme de Madrid , etc. Lisez : écrite de Madrid, etc. Apparition de Buffalini à Mazarin. Lisez : Véritable apparition d'Hortensia Buffalini, etc. Dialogue entre deux cavaliers , l'un anglais , l'autre françois. Lisez : Dialogue, ou Entretien de deux cavaliers, etc. Première et seconde lettres de M. le duc de Guise, etc. Lisez : Lettre de Mgr. le duc de Guisé à la reine régente et Seconde lettre de Mgr. le duc de Guise , etc. Lettre au prince de Galles, etc. Lisez : des milords d'Angleterre à leur nouveau roi, ci-devant prince de Galles. Espérance des villageois, etc. Lisez : des bons villageois. Judicieux refus de messieurs du Parlement touchant les hé rauts. Lisez : de donner audience aux deux hérauts. Intrigue des soldats. Lisez : des soldats de l'armée de Mazarin. Dialogue entre deux cavaliers, l'un mazariniste , l'autre roya liste. Lisez : ou Discours d'un gentilhomme françois avec un cardi- naliste. Lettre burlesque à M. le cardinal. Lisez : à Mazarin. Mazarin pris au trébuchet. Lisez : le Cardinal Mazarin , etc. Relation de la députation de la cour des Aydes à Saint-Germain- en-Laye pour le retour de Leurs Majestés. Lisez : Relation véri table de ce qui s'est passé à Saint-Germain, etc. Réglement pour les gens de pied. Lisez : Ordre et règlement que doivent tenir et garder, etc. Vœux à monsieur de Beaufort. Lisez : présentés à messieurs du Parlement et à, etc. Réglement pour le bled et la farine. Lisez : Ordonnance de MM. les prévit des marchands .. . portant, etc. Satyre de Mazarin à M. de Beaufort. Lisez : envoyée à, etc. Remontrances à M. le Prince par un gentilhomme bourgui gnon, etc. Lisez: Très-humble remontrance d'un gentilhomme bour guignon à, etc. Récit de l'emprisonnement du père de Mazarin. Lisez : de ce qui s'est passé à l'emprisonnement , etc. Récit des barricades en vers burlesques. Lisez : Agréable ré cit , etc. Satyrique métamorphosé à M. de Beaufort. Lisez : ou Mazarin métamorphosé , etc. Relation du combat de Huitsous. Lisez : Relation véritable de ce qui s'est passé au combat qui se rendit , etc. Vrais moyens ou Avis pour la paix. Lisez : Vrais moyens de faire la paix, ou Avis aux bons François. Testament du cardinal Mazarin. Lisez : Testament solemncl, etc. Règlement pour le Carême. Lisez: de mgr. l'éminentissime... archevêque , etc. Relation de ce qui s'est passé à la mort du roi d'Angleterre. Lisez : Relation générale et véritable, etc. Zèle des Parisiens envers leur roi. Lisez : Zèle et l' amour, etc. Sanglots de la reine d'Angleterre affligée sur la mort de son mari. Lisez : Sanglots pitoyables de l'affligée reine, etc. Relation de ce qui s'est passé à Saint-Denys et à Brie le jour de Saint-Mathias. Lisez: Relation véritable de ce qui s1 est passé devant Saint Denys par l' armée des bons François , etc. Récit de ce qui s'est passé tant à Rome qu'à Venise contre Ma zarin. Lisez : Récit véritable de ce qui s'est passé à Rome et à Ve nise , etc. Réponse du prince de Galles aux milords d'Angleterre. Lisez : du nouveau roi d'Angleterre, ci-devant prince de Galles, etc. Requête des bourgeoises et dames de Paris à la reine. Lisez : de toutes les dames et bourgeoises de la ville de Paris, etc.
s1-141Lettre d'un religieux, envoyée à monseigneur le prince de Condé, etc8141. Lettre d'un religieux, envoyée à monseigneur le prince de Condé, etc. [1 895.] Rolin de La Haye en a donné une autre édition de 8 pages seulement ; et on en trouve une de 1 2 pages chez Arnould Cot- tinet.
s1-142Lettre (la) de l'archiduc Léopold à Son Altesse Royale1652Paris7142. Lettre (la) de l'archiduc Léopold à Son Altesse Royale. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Datée de Bruxelles le 19 février et signée Léopold Guill. L'archiduc annonce au duc d'Orléans que le roi d'Espagne a permis à l'armée lorraine d'entrer en France pour l'aider à chas ser Mazarin. C'est encore une fraude patriotique de la Fronde.
s1-143Lettre de la cour de parlement de Bourdeaux escrite à la cour de parlement de Paris16504143. Lettre de la cour de parlement de Bourdeaux escrite à la cour de parlement de Paris. Bourdeaux, Jean Millanges, 1650, 4 pages. Ni signée, ni datée. Le parlement de Bordeaux annonce l'arri vée de la princesse de Condé et du duc d'Enghien.
s1-144Lettre de madame la Princesse à messieurs du parlement de Bourdeaux16517144. Lettre de madame la Princesse à messieurs du par lement de Bourdeaux. Sur la liberté de messieurs les princes. Bourdeaux, Guillaume de La Court, 1651, 7 pages. Datée de Mouron , le 18 février, et signée Claire-Clémence de Maillé. Lettre de compliment.
s1-145Lettre de madame la Princesse escrite au roy, etcParis4145. Lettre de madame la Princesse escrite au roy, etc. [1958.] La Seray en a donné à Paris une édition de 4 pages.
s1-146Lettre de monseigneur le duc d'Espernon escrite au parlement de ToloseBordeaux10146. Lettre de monseigneur le duc d'Espernon escrite au parlement de Tolose. [1999.] Cette pièce n'est bien complète que quand on y trouve une lettre du duc d'Épernon aux jurats de Bordeaux , sous la date du camp de Castres le 22 juin. Alors elle a 10 pages.
s1-147Lettre de monsieur le duc de Beaufort à Son Altesse Royale1652Paris8147. Lettre de monsieur le duc de Beaufort à Son Al tesse Boyale. Sur le sujet de ce qui s'est passé entre son armée et celle de Mazarin devant la ville de Jar- geau (sic). Paris, Claude Volet, 1652, 8 pages. Datée de Jargeau, le 29 avril 1652, et signée François de Vendosme. Elle avait été publiée en 1631 sous les deux titres de : Réponse des bourgeois de Paris à monseigneur le Prince présentée à Son Altesse Royale, etc. [3416], et de Réponse des Parisiens à monsieur le prince de Condé, etc. Voy. plus bas.
s1-148Lettre de monsieur le Prince à messieurs de la cour de parlement de Bourdeaux16518148. Lettre de monsieur le Prince à messieurs de la cour de parlement de Bourdeaux. Du 8 juillet 1651 . Bour deaux, J. Mongiron Millanges, 1651 , 8 pages. M. le Prince informe le Parlement de sa retraite à Saint-Maur, d'où sa lettre est datée.
s1-149Lettre de monsieur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet de son esloignement de la Cour etcnan149. Lettre de monsieur le Prince à Son Altesse Royale sur le sujet de son esloignement de la Cour etc [2033.] Vivenay en a donné une autre édition dont le titre porte : sur le sujet de sa retraite, etc.
s1-150Lettre de monsieur le prince de Condé , gouverneur de Guyenne , escrite à messieurs les maire et jurats , gouverneurs de Bourdeaux7150. Lettre de monsieur le prince de Condé , gouver neur de Guyenne , escrite à messieurs les maire et jurats , gouverneurs de Bourdeaux. Bourdeaux , J. Mongiron Millanges, 1 651 , 7 pages. De Saint-Maur, le 18 juillet. Lettre de compliment en réponse à une lettre de protestation de service à l'occasion de la retraite du prince.
s1-151Lettre de Son Altesse Royale escrite au roy sur l'état des affaires présentes, etc8151. Lettre de Son Altesse Royale escrite au roy sur l'état des affaires présentes, etc. [2060.] Il y en a une édition de 8 pages où ne se trouve pas la réponse du duc Damville.
s1-152Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Maza- rin, etc.nan152. Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Maza- rin, etc. [2084.] On en trouve une autre édition , donnée également par Vaillant, mais dont le titre ne porte plus les mots : sur le sujet de son éloi- gnement.
s1-153Lettre du roy à son parlement de Dijon1652Sans Lieu7153. Lettre du roy à son parlement de Dijon. (S. 1., 1652), 7 pages. Sur l'émeute du 25 juin, le combat du faubourg Saint-An toine et l'incendie de l'hôtel de ville. Elle est datée de Saint-Denis le 10 juillet 1652.
s1-154Lettre du roy aux prévost des marchands et eschevins de la ville de Paris1649Saint-Germain8154. Lettre du roy aux prévost des marchands et esche- vins de la ville de Paris. (Saint-Germain, 1649), 8 pages. Sous ce titre, on compte quatre pièces, savoir : 1 . une lettre du roi , en date du 5 janvier, sur son départ de Paris; 2. une autre du 6 sur la translation du Parlement à Montargis ; 3 ■ une décla ration du roi contre le Parlement sous la date du 6; 4. un ex trait des arrêts du conseil d'État portant cassation d'un arrêt du Parlement qui défendait de recevoir les troupes du roi dans les villes et villages à vingt lieues autour de Paris; il est daté du 7. Une suite a paru sous le titre de : 154 bis. Troisiesme lettre du Roy aux Prévost des mar chands et Éschevins de la ville de Paris. Avec celle aussi à eux adressée par Son Altesse Royale. Saint- Germain, 1649, 4 pages. Il en existe deux éditions qui ne diffèrent qu'en ce que dans l'une l'indication du lieu d'impression , la mention du privilége et le millésime forment deux lignes , tandis qu'ils sont, dans l'autre , renfermés en une seule. La pièce contient : 1 . la lettre du duc d'Orléans écrite le S aux prévôt des marchands et échevins de Paris; 2. la lettre du roi aux mêmes pour les exhorter à con traindre le Parlement à l'obéissance : la date est du 8.
s1-155Lettre du C. D. Retz envoyée au cardinal Maza- rin, etc.6155. Lettre du roy aux prévôt des marchands... ensuite des articles arrestez à Ruel , etc. [2143.] Outre l'édition de Paris que j'ai indiquée , il y en a une autre du même lieu , mais avec le titre de celle de Saint-Germain. Elle est de 6 pages.
s1-156Lettre du roy, escrite à messieurs les prévost des marchands et eschevins de sa bonne ville de Paris. Sur l'asseurance du payement des rentes. De Saumeur, le seizième de février 165216524156. Lettre du roy, escrite à messieurs les prévost des marchands et eschevins de sa bonne ville de Paris. Sur l'asseurance du payement des rentes. De Saumeur, le seizième de février 1652. Paris, Pierre Rocolet, 1652, 4 pages.
s1-157Lettre du roy escrite à monseigneur le duc de Mont-bazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roy à Paris et Isle-de-France1649Paris4157. Lettre du roy escrite à monseigneur le duc de Mont- bazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant général pour le roy à Paris et Isle-de- France. Paris, veuve Ribot, 1649, 4 pages. Datée du 28 avril. Le roi annonce son voyage de Flandre.
s1-158Lettre du roy escrite à son ambassadeur à Rome, etcnan158. Lettre du roy escrite à son ambassadeur à Rome, etc. [2161.] « Il s'agit de l'élection du pape Urbain VIII (cardinal Pan- fili), etc. » Lisez: Cardinal Maffeo Barberini.
s1-159Lettre du roy escrite à son parlement de Paris sur les affaires présentes. De Saumur, etc.7159. Lettre du roy escrite à son parlement de Paris sur les affaires présentes. De Saumur, etc. [2163.] Antoine Hernault en a donné à Saumur une édition également de 7 pages.
s1-160Lettre du roy envoyée à messieurs du Parlement, sur son voyage de Berrynan160. Lettre du roy envoyée à messieurs du Parlement, sur son voyage de Berry. [2172,[ Pierre Rocolet en a donné une édition de i pages également, où le titre est ainsi étendu : . . . à messieurs de la cour de parlement sur le sujet de son voyage en la province de Berry.
s1-161Lettre du roy envoyée à messieurs les prévost des marchands et eschevins de sa bonne ville de Paris sur les affaires présentes. De Saumur, les 22 et 23 février 1652.1652Paris8161 . Lettre du roy envoyée à messieurs les prévost des marchands et eschevins de sa bonne ville de Paris sur les affaires présentes. De Saumur, les 22 et 23 fé vrier 1652. Paris, Pierre Rocolet, 1652, 8 pages. La première, datée du 23, est adressée au maréchal de L'Hôpi tal. C'est une lettre d'envoi de la seconde par laquelle le roi an nonce aux prévôt des marchands et échevins l'entrée en France de l'armée du duc de Nemours. Il y a une Lettre du roy au Parlement sur le même sujet et de la même date. [3162.]
s1-162Lettre du roy envoyée à nos seigneurs du parlement de Rouen , sur le suject des présens mouvemensParisnan162. Lettre du roy envoyée à nos seigneurs du parlement de Rouen , sur le suject des présens mouvemens. [2193.] L'édition de Paris que j'ai signalée sur la foi de V Interprète du caractère du royaliste [1722], est joute (sic) la copie imprimée à Rouen.
s1-163Lettre du sieur La Fleur au sieur de L'Espine, etc1649nan163. Lettre du sieur La Fleur au sieur de L'Espine, etc. [2202.] Les titres des cent pièces dont cette lettre contient la liste , ne sont pas fort exacts. L'auteur y a mêlé quelquefois une courte analyse des pamphlets, quelquefois une expression succincte de ses jugements. En voici des exemples : Raisons d'Estat contre le ministre estranger. L'auteur de la Lettre ajoute : qui vous fait venir par bons exemples comme , dans aucune monarchie , on n'a jamais peu souffrir des ministres d'Estat estrangers, corn/ne il fait veoir en plusieurs rencontres dans la mo narchie jrançoise. C'est une analyse. Remonstrances très-humbles de la chambre des comptes au roy et à la reyne faites à S. Germain en Laye , pour leur faire veoir l'abus qui se commettoit dans les finances. Lisez : Remontrances très humbles que présente au roi et à la reine régente , mère de Sa Majesté , la chambre des comptes , etc. Requestc des trois estats au Parlement contre le cardinal Maza- rin. Lisez : présentée à messieurs du Parlement , etc. Très-humbles remonstrances du parlement au roy et à la reyne régente. L'auteur ajoute : sur les affaires du temps. Voyage des justes en Italie. L'auteur a supprimé : et autres lieux ; mais il a ajouté : par lequel on jait veoir que le cardinal Mazarin ne s'est pas contenté d'enlever les coppies, qu'il a voulu enlever l'ori ginal. C'est une traduction en prose de quatre vers qui sont cités dans mes notes. Harangues faites au roi à S. Germain par monsieur Amelot, pre mier président en la cour des Aydes. Lisez : Relation véritable de ce qui s'est passé à Saint-Germain, etc. Remonstrance d'un gentilhomme bourguignon à monsieur le prince de Condé, etc. Lisez : Très humble remontrance , etc. Lettre du roy envoyée à tous les gouverneurs des provinces de France, etc. Lisez : Lettre du roy aux gouverneurs des pro vinces, etc. Lettre d'un religieux escrite à monsieur le prince de Conde à S. Germain pour l'obliger d'abandonner l'injuste protection qu'il a accordée au cardinal Mazarin. Lisez : envoyée à Mgr... contenant la vérité de la vie et mœurs du cardinal Mazarin , etc. Apres avoir donné le titre de la Lettre du chevalier Georges de Paris, l'auteur exprime ainsi son jugement sur les deux pam phlets : « Pièce très-belle et digne de la curiosité des bons esprits, aussi bien que celle du religieux; ayant les deux esté bien reçeues par le public. » Lettre d'une religieuse au roy et à la reyne , pour obtenir la paix. Lisez: présentée... le premier février 1649, etc. Lettre de la Nichon à monsieur le prince de Condé. Lisez: delà petite Nichon du Marais, etc. Agréable récit de ce qui s'est passé aux dernières barricades de Paris, etc. « Pièce très-récréative, » dit l'auteur de la Lettre. Discours d'Estat et de religion, etc. • Pièce très-bien faicte et recogneue pour telle de tous les lecteurs. »
s1-164Liste de messieurs les quartiniers et de leurs mandez , pour la nomination ordonnées (sic) par les arrests de la cour des xxix. décembre dernier et ix. du présent mois de février touchant les rentes de la Ville ; l'assemblée remise à samedy prochain , une heure précise de relevée , en l'hostel de ladite Ville , où la compagnie se trouvera , s'il luy plaist.16506164. Liste de messieurs les quartiniers et de leurs man dez , pour la nomination ordonnées (sic) par les ar- rests de la cour des xxix. décembre dernier et ix. du présent mois de février touchant les rentes de la Ville ; l'assemblée remise à samedy prochain , une heure précise de relevée , en l'hostel de ladite Ville , où la compagnie se trouvera , s'il luy plaist. Paris, Pierre Rocolet, 1650, 6 pages. L'assemblée a eu lieu en effet ; car l'exemplaire de la Bibliothèque nationale contient en manuscrit le relevé des suffrages , et sur le feuillet blanc qui suit , la liste des élus avec le nombre des voix qu'ils ont obtenues.
s1-165Manifeste de M. le Prince partant pour rejoindre les Espagnols.nan165. Manifeste de M. le Prince partant pour rejoindre les Espagnols. [2377.] C'est le Véritable manifeste de monseigneur le Prince touchant la raison de sa sortie, etc. [3942.]
s1-166Manifeste (le) des sieurs Servient , Le Tellier et Lionne, etc1631nan166. Manifeste (le) des sieurs Servient , Le Tellier et Lionne, etc. [2388.] La date est de 1631 et non de 1632.
s1-167Maximes véritables du gouvernement de la Francenan167. Maximes véritables du gouvernement de la France Le Médecin politique (en vers). Il faut lire : les Véritables maximes, etc.
s1-168Médecin (le) charitablenan168. Médecin (le) charitable. Le Monopoleur rendant gorge.
s1-169Messieurs, nous sommes obligez de vous faire scavoir, etc1649Aix3169. Messieurs, nous sommes obligez de vous faire sca- voir, etc. Âix, 10 juillet 1649, 3 pages. Lettre circulaire des consuls d'Aix, procureurs du pays de Pro vence, qui annoncent à leurs concitoyens que les députés des trois états du Languedoc ont échoué dans leurs efforts pour amener le comte d'Alais a un traité de paix. Par post-scriptum, ils font savoir que M. d'Étampes, conseiller d'État, vient de la part du roi, avec mission de faire exécuter les articles arrêtés sous Ja médiation du cardinal Bichy.
s1-170Messieurs, vous estes advertis que les Mazarins veulent exercer une tyrannie horrible, etc1652nan170. Messieurs, vous estes advertis que les Mazarins veulent exercer une tyrannie horrible, etc. (1652.) Placard petit in-folio pour le prince de Condé.
s1-171Mi-carême (la) de Mazarin , ensemble les triolets envoyés à ses nièces1652Paris7171. Mi-carême (la) de Mazarin , ensemble les triolets envoyés à ses nièces. Paris, Jouxte la copie imprimee à Bordeaux, 1652, 7 pages. Elle est dans la collection de la bibliothèque de Bordeaux.
s1-172Monseigneur l'archevesque désirant rendre à mon seigneur le cardinal de Retz, etc1653Parisnan172. Monseigneur l'archevesque désirant rendre à mon seigneur le cardinal de Retz, etc. (Paris, 1653), 2 feuillets non chiffrés. Lettre circulaire de l'archevêque de Paris aux curés pour recom mander à leurs prières son neveu, le coadjuteur, que le roi avait fait arrêter et enfermer dans la Bastille. Elle est du 2 janvier 1653. On trouve sur le second feuillet les collectes pour les messes.
s1-173Nocturne (le) enlèvement du roy, etcRouennan173. Nocturne (le) enlèvement du roy, etc. [2530.] Une édition de Rouen, qui diffère de la seconde édition d'Ar- nould Cottinet en ce que 1 Anagramme prophétique ne s'v trouve pas, est indiquée dans les Notices extraites du catalogue manuscrit de la bibliothèque de M. 0******.
s1-174Nouvelle (la) gazette du temps, etc1652nan174. Nouvelle (la) gazette du temps, etc. [2549.] M. Marty m'en a signalé une qui porte la date du 12 oc tobre 1652, et qui est la 41e lettre du IIIe livre de la Muschistori que. Si l'on prend garde que la Gazette du temps avait déjà repro duit la 40e, on sera sans doute amené à conclure que la Nouvelle gazette du temps en est la suite, ou plus exactement une reprise. Dans la succession des Gazettes du temps , la 40e lettre paru avant la 32e et la 23e ; la 41e ne fut donc publiée que plusieurs se maines après avoir été composée et livrée à la société de Mlu de Longue ville ; de là apparemment l'addition du mot nouvelle au titre des Gazettes. Il résulte de ces observations que la Gazette nouvelle reste seule en dehors de la série presque régulière des contrefaçons des lettres de Loret. C'est d'elle, et non de la Nouvelle gazette du temps, qu'on peut dire qu'elle est une contrefaçon de contrefaçon.
s1-175Nouvelles (les) remonstrances de la chambre des comptesnan175. Nouvelles (les) remonstrances de la chambre des comptes. Lettre du sieur La Fleur au sieur de l'Espine.
s1-176Observations sur un discours venu de Cologne1631nan176. Observations sur un discours venu de Cologne. [2573.] J'ai dit dans cet article que le discours venu de Cologne avait été imprimé sous le titre de Réponse que la reine a donnée à MM. les gens du roi, etc. [3451], et sous celui de Discours que le roi et la reine régente , assistés de Mgr. la duc d'Orléans , etc. [1142]. C'est une erreur. La première pièce est du 7 juillet 1631, et elle est en effet une édition du discours ; la seconde porte la date du 17 août.
s1-177Onophage (l’) ou le Mangeur d'asue, etcnan177. Onophage (P) ou le Mangeur d'asue, etc. [2599.] Il en a paru deux autres éditions où la suite du titre ne se trouve point. Une est augmentée d'une onzième page qui con tient quelques mauvais vers ainsi intitulés: Al'autheur, épigramme par L. S. D. L. C.
s1-178Ordonnance de monseigneur Louis de Vallois, etc1649nan178. Ordonnance de monseigneur Louis de Vallois, etc [2613.] Guillaume Sassier en a donne une édition avec la date de 1649, dont le titre ne porte pas : contre Carrest du parlement d'Aix, etc.
s1-179Paranymphe (le) de la paix , ou l'Alcion des tenir pestes de l'Estat dans la naissance du premier prince du sang16508179. Paranymphe (le) de la paix , ou l'Alcion des tenir pestes de l'Estat dans la naissance du premier prince du sang. Présenté à Son Altesse Royale , par G. S. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 8 pages. Il s'agit du duc de Valois, fils de Gaston d'Orléans, qui vécut moins d'une année. Pour remercier Dieu de sa naissance, Margue rite de Lorraine fit remettre, en 1 651 , aux Carmes de Sainte-Anne d'Auray, par le prieur de Noirmoutiers, un bas-relief en argent qui représentait un jeune enfant offert par sainte Anne à la sainte Vierge et à l'enfant Jésus , et recevant de leurs mains une cou ronne de diamants. On connaît de 1652 un Alcion des tempestes de l'Estat [58], qui n'a riea de commun avec le Paranymphe, etc.
s1-180Parlement (le), après avoir obtenu de la Reyne, etc16496180. Parlement (le), après avoir obtenu de la Reyne, etc. (S. 1., 1649), 6 pages. C'est une relation officielle de ce qui s'est passé à Paris depuis le départ du roi jusqu'à la jonction du parlement de Rouen. Il y est dit que l'armée de la Fronde se composait de 13,000 hommes de pied et de 5,000 cavaliers. Le Parlement avait contribué aux frais de la guerre pour un million. On comprend qu'il était seul capable de le dire.
s1-181Particularitez (les) des cérémonies observées en la majorité du Roy, etc.8181 . Particularitez (les) des cérémonies observées en la majorité du Roy, etc. [2714] Deux libraires de Lyon , Jean-Aymé Candy et Guillaume Bar bier, en ont donné une édition s. d. de 8 pages.
s1-182Partisan (le) tenté du désespoir par le démon de la maltaute, etcRouennan182. Partisan (le) tenté du désespoir par le démon de la maltaute, etc. [2722.] Il y a une édition de Rouen que signalent les Notices extraites du catalogue manuscrit de la bibliothèque de M. D******.
s1-183Pasquin , ou Dialogue à baston-rompu sur les affaires de ce tempsnan183. Pasquin , ou Dialogue à baston-rompu sur les af faires de ce temps. [2726.] .l'en ai vu une autre édition qui porte du temps.
s1-184Passe-temps (le) de Ville-Juif, etc1649nan184. Passe-temps (le) de Ville-Juif, etc. [2731 .J Il faut ajouter au titre la date de 1649.
s1-185Poëme sur la barbe du prem1677nan185. Poëme sur la barbe du prem. présid. [2805.] Lisez : Poésie, etc. C'est à tort que j'ai vu dans VIllustre barbe D. C. [1677] une autre édition de cette pièce qui en diffère essentiellement.
s1-186Politique (le) du temps, etc164912186. Politique (le) du temps, etc. [2812.] I1 y en a une édition de 1649, chez Arnould Cottinet, 12 pages.
s1-187Portrait de M. de Broussel.1648nan187. Portrait de M. de Broussel. [2822.] Il en a été publié, le 15 octobre 1648, chez Morlot, une édition sous le titre de le Vray portraict du père du peuple, etc. Voy. plus bas.
s1-188Prédiction du retour du roinan188. Prédiction du retour du roi. Lettbe d'un gentilhomme suédois, etc.
s1-189Premier (le) courrier des princes, apportant toutes les nouvelles tant de la cour que de l'armée de Son Altesse Royale et d'ailleurs1652Paris16189. Premier (le) courrier des princes, apportant toutes les nouvelles tant de la cour que de l'armée de Son Altesse Royale et d'ailleurs. Paris, André Chou- queux, 1652, 16 pages. Je ne connais que ce numéro. En faut-il d'autres? et combien ? La cour était à Gien ; voilà pour la date. Le brave Sirot avait été blessé devant Gergeau au corps et au visage ; c'est tout ce qu'on y peut recueillir de nouvelles.
s1-190Propositions chrestiennes d'un député à la chambre de Saint-Louis, etc165216190. Propositions chrestiennes d'un député à la chambre de Saint-Louis, etc. [2913.] La Bibliothèque nationale en possède un exemplaire : chez veuve J. Guillemot, à Paris, 1652, 16 pages. Il s'agit du secours des pauvres ; l'auteur propose d'ouvrir des hôpitaux comme en Hollande, où il avait fait un voyage à la suite de princesses qu'il ne nomme pas. C'est une pièce à ajouter à celles que j'ai indiquées sous le titre de Mandement de monseigneur l'illustrissime et révérendissime archevêque de Paris pour le secours et assistance des pauvres. [2348.]
s1-191Pyralide (la), etcParis8191. Pyralide (la), etc. [2930.] Elle n'est complète que quand elle est suivie du Chant royal du siège de Paris, etc. [683]. Alors elle a 8 pages.
s1-192Raisons d'Estat contre le ministère estrangernan192. Raisons d'Estat contre le ministère estranger. [2962.] Arnould Cottinet en a donné une autre édition.
s1-193Raisons (les) ou les motifs véritables de la deffense du Parlement, etc26193. Raisons (les) ou les motifs véritables de la deffense du Parlement, etc. [2967.] Deux autres éditions ont été publiées dans le même temps : chez Preuveray, 26 pages ; chez Michel Mettayer, 22.
s1-194Récit (le) véritable de la chasse donnée à l'armée mazarine par monsieur le duc de Beaufort. Ensemble ce qui s'est passé à la prise des fauxbourgs de Gergeau par les trouppes de Son Altesse Royale.Paris6194. Récit (le) véritable de la chasse donnée à l'armée mazarine par monsieur le duc de Beaufort. En semble ce qui s'est passé à la prise des fauxbourgs de Gergeau par les trouppes de Son Altesse Royale. Paris, André Chouqueux, 165'2, 6 pages.
s1-195Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passe en toute la Normandie, etcLyonnan195. Récit véritable de tout ce qui s'est fait et passe en toute la Normandie, etc. [3025.] Il y a eu une édition de Lyon chez Jean-Aymé Candy.
s1-196Règlement de monseigneur l'illustrissime et révérendissime archevesque de Paris , touchant ce qui se doit pratiquer durant ce saint temps de caresme1649Paris7196. Règlement de monseigneur l'illustrissime et révé- i fA rendissime archevesque de Paris , touchant ce qui se doit pratiquer durant ce saint temps de caresme. Paris, Pierre Targa , 1649, 7 pages. Il est daté du 18 février. J'ai inscrit sous le numéro 307S le règlement de 1648.
s1-197Relation de ce qui s'est fait et passé en Parle ment, le lundy 7. octobre 1652, etc.1652nan197. Relation de ce qui s'est fait et passé en Parle ment, le lundy 7. octobre 1652, etc. [3107.] I1 faut lire: Relation véritable, etc.
s1-198Relation de ce qui s'est passé à Bordeaux... sur la liberté de messieurs les princes.nan198. Relation de ce qui s'est passé à Bordeaux... sur la liberté de messieurs les princes. [31 10.] La veuve Guillemot en a donné une édition.
s1-199Relation de ce qui s'est passé à Péronne , etcnan199. Relation de ce qui s'est passé à Péronne , etc. [3118.] Lisez : en la ville de Péronne, etc.
s1-200Relation de ce qui s'est passé au Parlement , le jeudy 3 octobre 1652, etcnan200. Relation de ce qui s'est passé au Parlement , le jeudy 3 octobre 1652, etc. [3128.] Il faut en et non au Parlement.
s1-201Relation extra-ordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé à la prise du bagage du cardinal Mazarin , proche le Chasteau Thierry, par monseigneur le chevalier de Guise. Avec le nombre des morts et des blessez et de ceux qui ont esté faits prisonniers.1652Paris7201. Relation extra -ordinaire contenant tout ce qui s'est fait et passé à la prise du bagage du cardinal Maza- rin , proche le Chasteau Thierry, par monseigneur le chevalier de Guise. Avec le nombre des morts et des blessez et de ceux qui ont esté faits prisonniers. Paris, Nicolas Humbert, 1 652, 7 pages. Il y aurait eu deux ou trois petits combats , le dernier du 21 août ; mais ce pamphlet ne s'accorde pas avec celui qui est in titulc : Relation véritable des vrais motifs du retour du cardinal Mazarin, etc. [3262.] Le cardinal s'acheminait encore une fois vers l'exil après les remontrances du parlement de Pontoise.
s1-202Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé au siège de Ville-neufve d'Agénois , où les trouppes du comte d'Harcourt ont esté défaites par celles de monsieur le Prince , sous la conduite des sieurs Marcin (sic) et Balthasar1652Paris6202. Relation véritable contenant tout ce qui s'est fait et passé au siège de Ville-neufve d'Agénois , où les trouppes du comte d'Harcourt ont esté défaites par celles de monsieur le Prince , sous la conduite des sieurs Marcin (sic) et Balthasar. Avec la desroute et honteuse sortie des mazarins. Paris , Guillaume Des- prez, 1 652, 6 pages.
s1-203Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé à la défaite des troupes du mareschal de Turenne, à l'attaque de la ville d'Estampes, par l'armée de Son Altesse Royale , commandée par messieurs les comtes de Tavannes et de Clinchamp1652Paris7203. Relation véritable contenant tout ce qui s'est passé à la défaite des troupes du mareschal de Turenne, à l'attaque de la ville d'Estampes, par l'armée de Son Altesse Royale , commandée par messieurs les comtes de Tavannes et de Clinchamp. Paris, Jacques Le Gen til, 1652, 7 pages. Je l'ai inscrite sous le numéro 3256 avec le titre de Relation vé ritable de tout ce qui s'est fait et passé , etc. Ai-je commis une erreur de transcription ? ou y a-t-il en effet deux éditions?
s1-204Relation véritable de ce qui s'est passé au siége de la ville et chasteau d'AngersSans DateSans Lieu4204. Relation véritable de ce qui s'est passé au siége de la ville et chasteau d'Angers. (S. 1. n. d.), 4 pages. Il s'agit des mesures prises , le 21 février, pour protéger les bateaux qui apportaient de Nantes des provisions de guerre. La relation est royaliste.
s1-205Relation véritable de ce qui s'est passé en la deffaite des troupes de Provence, etc1649nan205. Relation véritable de ce qui s'est passé en la def- faite des troupes de Provence, etc. [3227.] Il y en a une édition qui porte , à la fin : Imprimé à Marseille par le commandement de monseigneur le comte d'Alais, le 1 7 . juin 1649; et au titre : des troupes des revoltez de Provence.
s1-206Remercîments (les) des bourgeois à messieurs du Parlementnan206. Remercîments (les) des bourgeois à messieurs du Parlement. Lettre d'un gentilhomme suédois , etc.
s1-207Rengrègement (le) d'anathème, ou Fulminatoire de Mazarin, causé par son obstination à rester en France1652Paris8207. Rengrègement (le) d'anathème, ou Fulminatoire de Mazarin, causé par son obstination à rester en France. Paris, 1652, 8 pages. Monstre inhumain et sans pareil , Laistts-nous voir nostre soleil . Je ne cite ces vers , on le comprend , qu'à cause de la me taphore. La pièce , prose et vers , est détestable.
s1-208Responce (sic) au prétendu manifeste de monsieur le Prince1652Paris8208. Responce (sic) au prétendu manifeste de monsieur le Prince. Paris, 1652, 8 pages. Elle n'est pas mauvaise. On y trouve quelques détails curieux sur les intrigues du prince de Condé à Paris. Le pamphlet qu'elle réfute, est le Véritable manifeste de mon seigneur le Prince touchant les raisons de sa sortie, etc. [3942.]
s1-209Response de monseigneur le duc d'Espernon à la lettre du parlement de Bordeaux du second d'avril mille (sic) six cent quarante neuf12209. Response de monseigneur le duc d'Espernon à la lettre du parlement de Bordeaux du second d'avril mille (sic) six cent quarante neuf. Cadillac, par l'Imprimeur de monseigneur le duc d'Espernon, 1 649, 12 pages. Datée de Cadillac , le 6 avril. L'impression n'en est pas mauvaise. Je le remarque d'autant plus volontiers que je n'avais pas encore eu de bien à dire des presses de Cadillac.
s1-210Responce des bourgeois de Paris à monseigneur le Prince , présentée par eux à Son Altesse , etc1651Parisnan210. Responce des bourgeois de Paris à monseigneur le Prince , présentée par eux à Son Altesse , etc. [3416.] C'est la même pièce que la Response des Parisiens à monsieur le prince de Condé , etc., qui suit , et la Lettre de monsieur le duc de Beaufort à Son Altesse Royale , etc. (Voy. plus haut) , publiées l'une en 1651 , l'autre en 1652.
s1-211Responce des Parisiens à monsieur le prince de Condé sur la protestation qu'il leur a faite de les pro téger contre Mazarin et ses adhérans (sic)1651Paris7211. Responce des Parisiens à monsieur le prince de Condé sur la protestation qu'il leur a faite de les pro téger contre Mazarin et ses adhérans (sic). Paris , 1651 , 7 pages. Elle a été publiée, la même année, sous le titre de Responce des bourgeois de Paris à monseigneur le prince, etc. [3416], et l'année suivante, 1652, avec celui de Lettre de monsieur le duc de Beau- fort à Son Altesse Royale sur le sujet de ce qui s'est passé entre san armée et celle de Mazarin, etc. Voy. plus haut.
s1-212Response du roy donnée par escrit aux sieurs le Vieux et Piètre sur les asseurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le restablisse nient de son auctorité1652Pontoise7212. Response du roy donnée par escrit aux sieurs le Vieux et Piètre sur les asseurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le restablisse nient de son auctorité. Pontoise, Julien Courant, 1652, 7 pages. Datée de Pontoise , le 28 septembre.
s1-213Response du roy donnée par escrit aux six corps des marchands sur les asseurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le restablissement de son auctorité.1652Paris7213. Response du roy donnée par escrit aux six corps des marchands sur les asseurances qu'ils ont portées à Sa Majesté des bonnes intentions qu'avoit sa bonne ville de Paris pour son service et pour le restablisse- ment de son auctorité. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages. Datée de Pontoise, le i" octobre.
s1-214Response (la) du roy faite à messieurs les députez du Parlement de Paris, dans la ville de Melun16527214. Response (la) du roy faite à messieurs les députez du Parlement de Paris, dans la ville de Melun. Parts, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages. Du 17 juin. La réponse n'est qu'en analyse.
s1-215Responses aux moyens allégués en la (Très- humble) remontrance faite à nos seigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux francois , etcnan215. Responses aux moyens allégués en la (Très- humble) remontrance faite à nos seigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux francois , etc. [3454.] Cet article fait double emploi avec le n° 3388. C'est la même pièce ; et j'ai eu tort d'écrire ici Responses au pluriel .
s1-216Requeste de S. A. R. M.gr le prince de Conty au roy, etc.nan216. Requeste de S. A. R. M«r le priuce de Conty au roy, etc. [3481.] Signé Bourtoucour. Lisez : Bourtoucoue.
s1-217Requeste de Son Eminence au Parlementnan217. Requeste de Son Eminence au Parlement. Lettre d'un gentilhomme suédois , etc .
s1-218Rondeau contre les mazarinistes16512218. Rondeau contre les mazarinistes. S. 1., 1651 , 2 pages. Aussi mauvais que rare.
s1-219Sceptre (le) de France en quenouille, etc1649nan219. Sceptre (le) de France en quenouille, etc. [3598.] J'ai eu raison de dire qu'il y avait là deux ouvrages distincts; mais j'ai eu tort de croire que cette singularité ne se remarquait que dans quelques exemplaires seulement. Dubosc Montandré , s'il est vraiment l'arrangeur de ce pam phlet, a écrit la préface et la fin depuis la page 97. Tout le reste est de Robert Luyt , chanoine et trésorier de Saint-Pierre de Ton nerre, conseiller, prédicateur et aumônier ordinaire du roi. Le livre de Luyt avait paru en I650, chez Jean Hénault , sous le titre de : la Régence des reyn.es en France, ou les Régentes. Du bosc Montandré, de concert avec le libraire probablement, s'est emparé des exemplaires qui restaient ; il en a arraché deux feuil lets, l'un contenant le privilège en date du 7 Juin 1649, l'autre portant un avis au lecteur dans lequel Robert Luyt promettait trois autres opuscules du même genre : les Rois mineurs ; les Fa voris ou les Ministres a* Estat ; la France pacifiée ; il y a ajouté quelques lignes de préfaee au commencement, quelques pages sur la régence d'Anne d'Autriche à la fin ; et il a publié le tout avec le titre frondeur de le Sceptre de France en quenouille , etc. Robert Luyt avait dédié son livre à la reine régente. Dans la dédicace qui a été retranchée par l'arrangeur, on lit cette phrase : « Ce livre est déjà vostre dès avant que je vous le desdie, puisque, lorsque je vous y présente la régence des reynes en France , je ne fais que vous représenter à vous-mème. » Ce n'est pas là l'esprit de la Fronde. Pour trouver quelque chose qui ressemble à ce ma drigal, il faudrait descendre jusqu'au vaudeville de Fanchon la fielleuse.
s1-220Second avis sur les calomnies contre monsieur le Prince1651Paris6220. Second avis sur les calomnies contre monsieur le Prince. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 6 pages. C'est la suite de YAvis au peuple sur les calomnies contre mon sieur le Prince [479]. J'en ai fait mention sous ce titre.
s1-221Second discours , ou Dialogue des trois figures de bronze qui sont sur le pont au Change1649Paris4221. Second discours , ou Dialogue des trois figures de bronze qui sont sur le pont au Change. Paris, 1649, 4 pages. Il est indiqué à l'article du Récit véritable des discours tenus entre les trois figures qui sont sur le pont au Change , etc. [3030]; récit dont il est la suite.
s1-222Sentimens (les) de la noblesse françoise contre le mauvais gouvernement de l'Estat par un ministre étrangernan222. Sentimens (les) de la noblesse françoise contre le mauvais gouvernement de l'Estat par un ministre étranger. Lettre du sieur La Fleur au sieur de l'Espine.
s1-223Stances sur le départ de monseigneur le premier président, etc1651nan223. Stances sur le départ de monseigneur le premier président, etc. [3718.] Elles sont de Charles Beys , auteur des Triomphes de Louis le Juste. Paris, Ant. Estienne, 1651, in-folio.
s1-224Tableau (le) d'un tyran représenté en la personne de Mazarinnan224. Tableau (le) d'un tyran représenté en la personne de Mazarin. Lettre d'un gentilhomme suédois, etc. Peut-être est-ce le Tableau du gouvernement présent , etc.
s1-225Triolets sur les nouvelles trahisons des principaux mazarins1652Paris7225. Triolets sur les nouvelles trahisons des principaux mazarins. Paris, 1652, 7 pages. Détestables vers contre le cardinal de Retz, le roi d'Angleterre, le duc d'Elbeuf et Turenne.
s1-226Tutelle des rois mineurs en France, etc163164226. Tutelle des rois mineurs en France, etc. [3901 .] Je n'en avais vu qu'un exemplaire incomplet, quand M. Marty a bien voulu me communiquer celui qui fait l'objet de cet article. Les 64 pages que j'ai annoncées , ne forment que la moindre part de cette pièce singulière. Elles se composent de réflexions générales sur la tutelle des rois , puis d'observations particulières sur chacun des rois mineurs jusqu'à Louis XIV, enfin d'un avis au lecteur qui commence à la page 60. Dans cet avis , l'auteur ex plique qu'il a traité la minorité de Louis XIV avec beaucoup plus de développements que les autres, qu'il l'a louée largement d'abord et ensuite sévèrement blâmée. C'est en effet un panégyrique qui se termine par un pamphlet. Mais le panégyrique et le pamphlet ne sont probablement pas de la même main; en tous cas, ils ne sont pas du même temps. Le premier est bien de la minorité du roi ; il avait été publié par François de Bretagne en 1631 , à Paris, chez Jean Hénault, sous ce titre : le Roi mineur, ou Panégyrique sur la personne et l'éduca tion de Louis Xlfr, Dieudonné , dédié au maréchal de Villeroy. Quand le second a été écrit , la majorité avait été déclarée. Bretagne en est-il également l'auteur? S'il n'y avait de difficulté pour l'affirmation que dans la violence du pamphlet contre la reine Anne d'Autriche , je ne m'y arrêterais pas ; les exemples de palinodie en ces temps de confusion sont trop communs; mais il me semble que c'est un autre style , une manière moins naturelle qu'empruntée. Voici au reste par quel procédé on a encadré le livre de Bre tagne dans le travail du pamphlétaire pour lui donner l'aspect extérieur d'une mazarinade. On a mis en réclame au bas de la 64e page , après l'Avis au lecteur, le demi-mot panégy. On a pris un exemplaire du Roi mineur qu'on a cousu , tel quel et sans en retrancher que le faux titre, aux Réflexions sur la tutelle des rois; et on l'a continué dans des caractères semblables au moyen d'une bande collée sur le mot fin à la page 180. Ainsi construite, la pièce présente à l'œil deux parties distinctes , l'une de 64 pages , l'autre de 210. C'était apparemment une ruse de libraire. On cherchait ainsi à se défaire de livres qui ne se vendaient pas ou ne se vendaient plus dans leur forme primitive. Outre la Tutelle des rois mineurs, j'ai deux Mazarinades de cette espèce : le Grand vol des prin ces , etc., et le Sceptre de la France en quenouille, etc. Il faut qu'elles n'aient pas été bien recherchées sous leur déguisement ; car elles sont toutes assez rares.
s1-227Venue (la) du héraut, ou Discours d'une abbesse à ses religieusesnan227. Venue (la) du héraut, ou Discours d'une abbesse à ses religieuses. Lettre d'un gentilhomme suédois, etc.
s1-228Vers à la louange de monsieur le prince de Contynan228. Vers à la louange de monsieur le prince de Conty. Lettre d'un gentilhomme suédois , etc.
s1-229Vray (le) portraict du père du peuple et le grand support de la France1648Parisnan229. Vray (le) portraict du père du peuple et le grand support de la France. Paris, Claude Morlot, le 1 5 oc tobre 1648, 1 feuillet. Autre édition de le Portrait de M. de Broussel. [2822.]
lab-1A Son Altesse Serenissime Monseigneur le prince de Contynan
lab-2ACTE d'Opposition faict par le Procureur Syndic du Couvent des Augustins de Bourdeaux, sur la Sepulture du corps de M165082. ACTE d'Opposition faict par le Procureur Syndic du Couvent des Augustins de Bourdeaux, sur la Sepulture du corps de M. le Duc d'Espernon. S. f. de titre, n. [. n. d. 8 pages. Daté, à la fin, de Bordeaux, ce 19 janvier 1650, et signé F. Eleuthère, Syndic; Lhéritier, Notaire royal. Fait suile au Codicille n° 124 de ce supplément. _x0096_ Gd Séminaire de Bordx.
lab-3ADVIS des bonnes âmes de Paris envoyez aux vrays Frondeurs de Bourdeaux33. ADVIS des bonnes âmes de Paris envoyez aux vrays Frondeurs de Bourdeaux. S. f. de titre, n. l. n. d., 3 pages.
lab-4ADVIS d'un veritable amy à Messieurs de Bordeaux84. ADVIS d'un veritable amy à Messieurs de Bordeaux. S. 1. n. d., 8 pages. Bibl. de Bordx, 8743.
lab-5ADVIS important aux peuples de la Guienne, sur l'Entrée de l'armée du Comte d'Harcourt dans la Province1652165. ADVIS important aux peuples de la Guienne, sur l'Entrée de l'armée du Comte d'Harcourt dans la Province. S. l., 1652, 16 pages. Dédié « à Monseigneur le Prince de Conty. » Impression bordelaise. Les pages 13 et suivantes ont été composées en caractères plus petits. Bibl. Mazarine, 10048.
lab-6ADVIS important et nécessaire envoyé à Messieurs de Bourdeaux par un Ministre d'Estat, touchant les desseins que la Cour à (sic) sur leur Ville86. ADVIS important et nécessaire envoyé à Messieurs de Bourdeaux par un Ministre d'Estat, touchant les desseins que la Cour à (sic) sur leur Ville. S. f. de titre, n. l. n. d., 8 pages. Hibl. de Bordx, 8748.
lab-7AMOUR (1') des Bourdelois envers Messieurs les Princes165087. AMOUR (1') des Bourdelois envers Messieurs les Princes. S. f. de titre, n. l. n. d., (1650), 8 pages. Gd Séminaire de Bordx et Bibl. de Bordx, 25994 h.-53.
lab-8APOLOGIE de Messieurs les Deputez du Parlement de Bordeaux sur les affaires de ce Temps1650Sans Lieu88. APOLOGIE de Messieurs les Deputez du Parlement de Bordeaux sur les affaires de ce Temps. S. l. 1650, 8 pages. Nous avons deux éditions de cette pièce la seule différence entre elles est que l'une a un fleuron sur le titre et que l'autre n'en a pas. 11 y a, de plus, une troisième édition de 12 pages. L'auteur est Constans, Jurat de Bordeaux, un des députés.
lab-9APOLOGIE de Monsieur D'Espernon, Prince de Buch1651119. APOLOGIE de Monsieur D'Espernon, Prince de Buch. S. 1., 1651, 11 pages. Sur le titre de l'édition indiquée par Moreau, n° 102, il n'y a que les initiales M. D. P. D. B. Bibl. de Bordx, 25994.
lab-10APOLOGIE pour le Parlement de Bourdeaux, Et pour le Pere Bonnet Contre le Curé Bourdelois1651Sans Lieu810. APOLOGIE pour le Parlement de Bourdeaux, Et pour le Pere Bonnet Contre le Curé Bourdelois. A Messeigneurs du Parlement. S. l. 1651, 8 pages. Moreau, n" 123, ne cite que l'édition de 16 pages. Voir sur le Curé Bordelais les n°» 123, 189, 853, 1207 et 1772 de Moreau.
lab-11APOLOGIE pour l'Ormée4011. APOLOGIE pour l'Ormée. Par un de l'Assemblée de Messieurs les Bourgeois. Dédié à Monseigneur le Prince de Conty, S. L, n. d., 40 pages. La dédicace est signée L. Sr de L. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-12APPARITION du Mazarin au paysant Gascon apres le naufrage luy racontant ses adventures de l'autre monde16511212. APPARITION du Mazarin au paysant Gascon apres le naufrage luy racontant ses adventures de l'autre monde. Avec l'imprudence de son grand Camarade Bernard. Ensemble la Chanson d'Harri Bernard & d'harri Nanon. S. 1., 1651, 12 pages. Pièce curieuse en vers français et patois bordelais. A la fin on trouve « Canson noubelle de Bernat, et de sa Nanon. Sur l'air, Vas-g ooir toy-mesme », etc. Bibl. de Bordx, 25994 J-9. Cette mazarinade aurait été réimprimée en 1788.
lab-13ARCHI-MAZARINADE burlesque, représentée sur le quay du Chapeau-rouge à Bourdeaux, la veille du Dimanche des Bacchanales813. ARCHI-MAZARINADE burlesque, représentée sur le quay du Chapeau-rouge à Bourdeaux, la veille du Dimanche des Bacchanales. S. f. de titre, n. l. n. d., 8 pages. Pièce ordurière en vers de huit pieds. Bibl. de Bordx, 25994 J-42.
lab-14ARRÈT de la Cour des Aides (en réponse à l'arrêt du Parlement d'Agen, du 13 mars 16491649nan14. ARRÈT de la Cour des Aides (en réponse à l'arrêt du Parlement d'Agen, du 13 mars 1649.) Du 18 mars 1649. Cat. Mazarine, qui attribue cet arrêt à la Cour des Aides de Guienne.
lab-15ARREST de la Cour de Parlement du tresiesme Mars mil six cens quarante neuf1649715. ARREST de la Cour de Parlement du tresiesme Mars mil six cens quarante neuf. Concernant la Cour des Aydes. A Bourdeaux, chez Guillaume Millanges Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-16ARRESTS de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649816. ARRESTS de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Donnez les Chambres assemblées, le 30 Mars 1649. sur l'csloignement des Gens de guerre, & autres occurences presentes. A Bourdeaux, par Guillaume Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 8 pages. Du 30 mars. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-17ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, touchant la Noblesse de la Province, du premier d'Avril 16491649517. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, touchant la Noblesse de la Province, du premier d'Avril 1649. A Bourdeaux, par Guillaume Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 5 pages. L'arrêt est daté, à la fin, du 3 avril 1649. Gd Séminaire de Bordx et Bibl. de Bordx, 10504.
lab-18ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649418. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 3 Avril 1649. portant defenses d'arrester les Courriers & autres Messagers. A Bourdeaux, par Jacques Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-19ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du troisiesme Avril 16491649419. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du troisiesme Avril 1649. Par lequel il enjoint à tous Maires, Jurats & Consuls des Villes, Bourgs, Villages & Chasteaux de la Seneschaussée & Ressort de la Cour, de faire garde pour le service du Roy, & pour leur conservation. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages.
lab-20ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du cinquiesme Avril 16491647420. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du cinquiesme Avril 1649. Par lequel il est deffendii aux Coltisateurs & Collecteurs des Parlements, de se dessaisir des Tailles, des années 1647. & 1648. A Bourdeaux, par Mongiron illillanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-21ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Concernant la Ville & Citadelle de Libourne1649721. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Concernant la Ville & Citadelle de Libourne. A. Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 5 avril 1649. Gd Séminaire de Bordx.
lab-22ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeau, portant decret de prinse de corps, & appel à trois briefs jours faute de les apprchender, contre certains personnages y dénomez, du 71649722. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeau, portant decret de prinse de corps, & appel à trois briefs jours faute de les apprchender, contre certains personnages y dénomez, du 7. d'Avril 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy, 1649, 7 pages.
lab-23ARREST de la Cour de Parlement de Bovrdeav, par lequel il est permis aux Comtes & Cottisateurs des Parroisses, qui sont és environ de la présente Ville, d'achetter des armes, poudres, mesches & balles pour leur deffense & seureté dont les fraix leur seront déduicts & precomptez sur les deniers de la Taille1649423. ARREST de la Cour de Parlement de Bovrdeav, par lequel il est permis aux Comtes & Cottisateurs des Parroisses, qui sont és environ de la présente Ville, d'achetter des armes, poudres, mesches & balles pour leur deffense & seureté dont les fraix leur seront déduicts & precomptez sur les deniers de la Taille. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 9 avril 1649.
lab-24ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, du 91649424. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, du 9. Avril 1649. Par lequel il enjoint à toutes personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, d'ap orter ou envoyer au Conseil de la ville & police d'icelle, toutes les Ordonnances qui ont esté ou seront par ey apres signiffiées, remises ou publiées de la part du Sieur Duc d'Espernon. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-25ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, contre ceux qui guident et conduisent les gens de guerre dans les Paroisses du plat pays pour piller, voiler & ruyner les maisons des Propriétaires & Habitans du pays1649425. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, contre ceux qui guident et conduisent les gens de guerre dans les Paroisses du plat pays pour piller, voiler & ruyner les maisons des Propriétaires & Habitans du pays. A. Bourdeaux, par Jacques Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1649, 4 pages. Du 10 avril 1649. Supercherie typographique, l'imprimeur Jacques Millanges étant mort eu 1625.
lab-26ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant assignation au poteau de la présente Ville, & appel à trois briefs jours, & tous leurs biens saisis & annottez, contre les denommez eniceluy; Avecl'exploict de Publication1649426. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant assignation au poteau de la présente Ville, & appel à trois briefs jours, & tous leurs biens saisis & annottez, contre les denommez eniceluy; Avecl'exploict de Publication. A Bourdeaux, par Jacques Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Daté du 16 avril 1649. Bibl. de Bordx, 10504. Supercherie typographique comme pour le précédent. Les dénommes sont Pontac Danglade, Quirac, Boisroche, Fauchier, soi-disant Lieutenant-général au siège de Libourne, Deymère, Juge de Saint-Emilion, Tauzin, Juge de Barsac.
lab-27ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, par lequel il est ordonné, que tous ceux qui voudront volontairement servir le Roy & le Public, donneront leurs noms au Sieur Marquis de Chambaret1649427. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, par lequel il est ordonné, que tous ceux qui voudront volontairement servir le Roy & le Public, donneront leurs noms au Sieur Marquis de Chambaret. Du dixseptiesme Avril 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-28ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est ordonné, que tous les Chevaux qui sont en la presente Ville & Fauxbourgs propres pour la guerre seront delivrez par l'ordre du Marquis de Chambaret pour l'opposer aux ennemis1649428. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est ordonné, que tous les Chevaux qui sont en la presente Ville & Fauxbourgs propres pour la guerre seront delivrez par l'ordre du Marquis de Chambaret pour l'opposer aux ennemis. Du vingt-sixième Avril 1649. A Bourdeaux, par Jacques Millanges, Imprimeur du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-29ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est enjoint à tous les Habitans de la presente Ville, de fournir un soldat ou plusieurs ou partie, ou argent suivant leurs facultez1649429. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est enjoint à tous les Habitans de la presente Ville, de fournir un soldat ou plusieurs ou partie, ou argent suivant leurs facultez. Du 26 Avril 1G40. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-30ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du trentième jour d'Avril 16491649730. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, du trentième jour d'Avril 1649. Concernant l'eslection de Juge & Consuls de la Bource. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-31ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant convocation des Villes et Communautés du Ressort, de venir promptement secourir ladite Ville contre les oppressions, volleries, violemens & impiétés execrables, commises par les Gens de guerre commandez par le Sieur Duc d'Espernon1649731. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant convocation des Villes et Communautés du Ressort, de venir promptement secourir ladite Ville contre les oppressions, volleries, violemens & impiétés execrables, commises par les Gens de guerre commandez par le Sieur Duc d'Espernon. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 30 avril. Bibl. de Bordx, 10504.
lab-32ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est ordonné, que les Bourgeois & Habitans de la presente Ville, presteront serement de fidellité con cernant le service du Roy, & defense de la présente Ville1649632. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, par lequel il est ordonné, que les Bourgeois & Habitans de la presente Ville, presteront serement de fidellité con cernant le service du Roy, & defense de la présente Ville. Du 1. de May 1649. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 6 pages.
lab-33ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, portant inhitions & deffenses à tous Recardiers, Recardieres & autres Habitans de la presente Ville, d'achetter aucuns meubles, ornemens d'Eglises & autres choses y mentionnés, pillez & voilez par les Gens de guerre commandez parle Sr Duc d'Espernon1649733. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, portant inhitions & deffenses à tous Recardiers, Recardieres & autres Habitans de la presente Ville, d'achetter aucuns meubles, ornemens d'Eglises & autres choses y mentionnés, pillez & voilez par les Gens de guerre commandez parle Sr Duc d'Espernon. Du 7. Mai 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy. 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx, 10504-13. En patois bordelais Recardier veut dire Revendeur.
lab-34ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, touchant la desmolition de la Citadelle de Libourne, & autres choses y mentionnées1649834. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, touchant la desmolition de la Citadelle de Libourne, & autres choses y mentionnées. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy, 1649, 8 pages. Du 13 mai 1649. Bibl. de Bordx, 10504-14.
lab-35ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux16491135. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 21 Mai 1649. Concernant la cassation des Ordonnances de Monsieur le Duc d'Espernon & la radiation des qualités de Tres haut & Tres-puissant Prince, & Altesse, qu'il prend & se fait donner induëment au prejudice de Messeigneurs les Princes du Sang, Maison Royale, & autres Chefs, concernant la monnoie d'argent qu'il a fait fabriquer sous son effigie & Armes, Noms & qualitez. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur or- A Bourdeau.)*, par 7. Jfon~'ron ~afMj'M, Tmpr/meur or- dinaire du Roy, 1649, 11 pages. Du 21 mai. Bibl. de Bordx, 10504-18.
lab-36ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649736. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du quinziesme Jour de Juin 1649. Portant cassation de l'Arrest du dix-huictiesme de Mars 1649, donné par la Cour des Aydes. ABourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx, 10504-18.
lab-37ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant cassation de l'Ordonnance donnée par les Jurats de la presente Ville Et deffences à toutes personnes de quelle qualité & condition qu'elles soient de charger ny faire charger des bleds sur les Ports de ladite presente Ville, Libourne, Bourg, Blaye & autres Ports, pour le transporter ez Pays estrangers, sur les peines portées par ledit présent Arrest1649737. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant cassation de l'Ordonnance donnée par les Jurats de la presente Ville Et deffences à toutes personnes de quelle qualité & condition qu'elles soient de charger ny faire charger des bleds sur les Ports de ladite presente Ville, Libourne, Bourg, Blaye & autres Ports, pour le transporter ez Pays estrangers, sur les peines portées par ledit présent Arrest. Du vingt-troisième Juin 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649,7 pages. L'arrêt est du 18 juin et sa publication est du 23 du même mois. _x0096_ Bibl. de Bordx, 10504-19.
lab-38ARRÊT du Parlement (de Bordeaux) portant ordre ou permission au Marquis de Lusignan de defendre sa maison, même par la force, De juin 1649nan38. ARRÊT du Parlement (de Bordeaux) portant ordre ou permission au Marquis de Lusignan de defendre sa maison, même par la force, De juin 1649. Cat. Mazarine.
lab-39ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649nan39. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 12. Jour du mois de Juillet 1649. Concernant le grand nombre de personnes incognuës & gens sans adveu, qui vaguent dans la présente Ville. A Bourdeaux, par J. Mongirore Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1649, i pages. Bibl. de Bordx, 10504-20.
lab-40ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649740. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 16. Jour du mois de Juillet 1649. Contre certains personnages mal-affectionnez à la tranquilité publique, qui sement des discours dans la Ville au sujet du voyage du Sr. Ardant Jurat. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx, 10504-22. Moreau, na 159, n'indique que 4 pages et donne parsèment au lieu de sement. Il y a une édition de Paris, jouxte la copie imprimée à Bourdeaux.
lab-41ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649741. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 23. jour du mois de Juillet 1649. Portant inhibitions & deffenses à toutes personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de parler d'aboiition, & aux Jurats d'enregistrer n'y publier aucunes Lettres touchant ladite abolition. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649. 7 pages.
lab-42ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux16491142. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que les Officiers de ladite Cour & Chambre de l'Edict continueront l'exercice de leurs charges, pour le bien du service du Roy, & la conservation de la tranquillité publique. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 11 pages. Daté de Bordeaux, le 24 juillet 1649. Bibl. de Bordx, 8748. Moreau, n» ll>0, donne un titre incomplet pour l'édition de Bordeaux qui n'a que 11 pages.
lab-43ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant enjonctions à tous Juges, Officiers, Maires & Consuls des Villes & Bourgs, de prester main forte à l'exécution du présent Arrest1649443. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant enjonctions à tous Juges, Officiers, Maires & Consuls des Villes & Bourgs, de prester main forte à l'exécution du présent Arrest. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 28 juillet. Bibl. de Bordx, 10504-24.
lab-44ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649444. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant Inhibitions et deffences à toute sorte de personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient d'empescher le transport & descente des bleds du hault pays. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 28 juillet. Bibl. de Bordx, 10504-24i>i».
lab-45ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant deffenses à toutes personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de sortir de la Ville, & à ceux qui en sont sortis de retourner, sous les peines portées par ledit Arrest1649645. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant deffenses à toutes personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de sortir de la Ville, & à ceux qui en sont sortis de retourner, sous les peines portées par ledit Arrest. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 6 pages. Du 2 août 1649. Bibl. Bordx, 8748 et 10504-25.
lab-46ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649746. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffenses à toutes sortes de personnes, de quelque qualité & condition qu'ils soient, de lever aucunes sommes et deniers extraordidaires, outre et pardessus les deniers des Tailles. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 4 août 1649. Bibl. de Bordx, 10504-27.
lab-47ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, portant inhibilions et deffenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de faire aucun enlèvement de grains des maisons particulières sur les peines portées par ledit Arrest1649647. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, portant inhibilions et deffenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de faire aucun enlèvement de grains des maisons particulières sur les peines portées par ledit Arrest. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 6 pages. Du 12 août. Bibl. de Bordx, 10504-29.
lab-48ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649448. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant, que suivant l'Ordonnance des Jurats, seront faits des Moulins à bras, de dix en dix maisons. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 13 août 1649.
lab-49ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649449. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant permission aux Jurats, de faire construire des Moulins à vent sur les remparts de la Ville de Bourdeaux. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 14 août. Bibl. de Bordx, 10504-29.
lab-50ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux1649750. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux. Du quatorziesme Aoust 1649. Portant que le Roy sera informé des troubles excitez de nouveau, dans la ville de Bourdeaux, & Province de Guyenne, par la continuation des actes d'Hostilité. A Paris, Jouxte la coppie imprimé (sicj à Bourdeaux, 1649, 7 pages. Bibl, de Marseille.
lab-51ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649451. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffenses, à toutes sortes de personnes de quelque qualité & condition qu'ils soient, de tirer aucun d'armes, depuis huict heures du soir, jusques à cinq heures du matin. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du lfi août. Bibl. de Bordx, 10504-30.
lab-52ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant inhibitions & deffenses à tous les Gentilshommes de ce ressort, de porter les armes à la suite du sieur Duc d'Espernon1649652. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant inhibitions & deffenses à tous les Gentilshommes de ce ressort, de porter les armes à la suite du sieur Duc d'Espernon. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1649, 6 pages. Du 16 août. Moreau, n° 163, ne cite que l'édition de Parîs.
lab-53ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649453. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant ënjonction à tous Batheliers des ports circonvoisins, de venir librement au port de la présente Ville, pour y continuer le Commerce. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 18 août 1649. Bibl. de Bordx, 10504-31.
lab-54ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649454. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffenses, à toutes personnes, de quelque qualité & condition qu'ils soient, d'aller dans les maisons des particuliers de la Ville, ny de la Campagne, sans ordre & commission expresse. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 28 août 1649.
lab-55ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649455 ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffenses à toutes sortes de personnes de quelle qualité & condition qu'elles soient, de recevoir dans leurs maisons, les meubles de ceux qui font difficulté de payer leurs taxes. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 28 août. Bibl. de Bordx, 10504-33.
lab-56ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649756. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant commandement aux Bourgeois qui seront demandez par les creanciers, & choisis par les Commissaires, de passer obligation des Sommes qui seront empruntées, à peine d'estre chassez de la Ville. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 2 septembre 1649. Bibl. de Bordx, 10504-34.
lab-57ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649757. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant permission au Marquis de Sauveb_x009c_uf, d'exercer tous actes de rigueur sur les maisons & biens appartenans au Duc d'Espernon. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 7 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-35.
lab-58ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649758. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que le Roy sera tres humblement supplié, de donner un autre Gouverneur à sa Province de Guyenne. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 9 septembre. Moreau ne cite, n" 164, que l'édition Jouxte la copie. Bibl. de Bordx, 10504-37.
lab-59ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649759. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffenses, à tous les Boulangers de cette ville, d'achepter d'autres bledz, que ceux qui appartiennent à Bailly & Louarde. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 11 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-38.
lab-60ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649460. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que tous les estrangers non domiciliez en cette ville, contribueront aux nécessitez publiques, d'un quartier de louage de maisons qu'ils ont en cette ville. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 13 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-41.
lab-61ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649461. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant permission aux Commissaires, députez pour faire travailler aux moulins à bras, de prendre telles personnes, qu'ils jugeront à propos pour le travail desdits moulins. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 13 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-40.
lab-62ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649462. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant enjonctions à tous les habitans de cette ville, de quelle qualité & condition qu'ils soient, de payer promptement »St sans delay, entièrement les sommes à quoy ils sont taxés. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 13 septembre 1649. Bibl. de Bordx, 10504-39.
lab-63ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649463. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences aux Commissaires du Sieur Duc d'Espernon, de lever aucuns deniers des Tailles, dans la Seneschaussée de Tartas, & defence aux habitans dud. lieu de les payer ausd. Com. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 14 septembre 1549. Bibl. de Bordx, 10504-42.
lab-64ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649764. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que les Villes du Perigord & Limosin, seront informées des justes sujets qui ont meu la Cour & la présente Ville, de prendre les armes contre les oppressions, volleries, rouages & autres actes d'Hostilité, commis par le Duc d'Espernon, & exhortées de venir se joindre promptement à leur juste deffence. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 22 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-45.
lab-65ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649765. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences à toutes sortes de personnes, de desmolir ny piller aucunes maisons de la Ville, à peine de la vie. A. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 23 septembre. Bibl. de Bordx, 10504-47.
lab-66ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649466. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences au Duc d'Espernon, & à tous ses Capitaines, Officiers & Soldats, de faire aucuns ravages, ruynes ny pillages, sur les terres & maisons appartenantes au Marquis de Theobon. A Bourdeaux, par J. mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 25 septembre 1649. Bibl, de Bordx, 10504-47 et Grand Séminaire de Bordx.
lab-67ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, Portant rabais de la moitié des Tailles; Et aussi faisant une fidelle Relation des grandes cruautés commises dans ladite ville, par l'ordre du sieur Duc d'Espernon1649Parisnan67. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux, Portant rabais de la moitié des Tailles; Et aussi faisant une fidelle Relation des grandes cruautés commises dans ladite ville, par l'ordre du sieur Duc d'Espernon. A Paris, jouxte la coppie imprimée à Bordeaux. Par J. Mon- giron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 8 pp. Du 28 septembre. C'est la même pièce que les nos 165 et 166 de Moreau, le titre seul a été modifié; mais il est bon de faire remarquer que dans l'édition de Bordeaux l'arrêt est du 18 août et, dans les deux autres, du 28 septembre, ce qui est une erreur de réimpression.
lab-68ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649768. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que la recepte des droits du convoy & contablie, sera faite dans la presente Ville; & enjonctions aux Officiers dependans dudit convoy & contablie, de continuer la fonction de leurs charges. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 14 octobre. Bibl. de Bordx, 10504-48.
lab-69ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649769. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant enjonction à tous les Marchands du haut-pays de faire descendre par la Garonne, les bleds sur le port. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 15 octobre. Moreau ne cite, n° 168, que l'édition de Paris. Bibl. de Bordx, 10504-49.
lab-70ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649770. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que les forteresses. A Bourdeaux, par J. Mongiron Ilillanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 5 novembre. Moreau ne cite, n° 169, que l'édition de Paris.
lab-71ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649471. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que les Capitaines, Officiers, & équipages des vaisseaux seront indemnisez des dommages qui leur pour-. roient estre faits par les ennemis sur les deniers publiés. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 22 novembre. Bibl. de Bordx, 10504-54.
lab-72ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1647772. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant qu'attendu les troubles excitez par le Duc d'Espernon les Receveurs Generaux des Finances et du Taillan, rendront compte aux Trésoriers Generaux de France, des deniers levez, les années 1647, 1648 & 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 4 décembre. Bibl. de Bordx, 10504-4.
lab-73ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649773. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant qu'il sera envoyé un Bourgeois dans les pays & Senes- chaussées des Lannes, Albret, Bayonne & autres Villes, pour aehepter des bleds, & enjoncliou aux habitans des Parroisses de les seconder. A Bourdeaux, par J. Mongir. Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Du 7 décembre. Bibl. de Bordx, 10504-57.
lab-74ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que les habitants des villes de Bergerac, Sainte-Foy, Monflanquin1649474. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que les habitants des villes de Bergerac, Sainte-Foy, Monflanquin. Marmande et autres, seront informez des véritables oppressions qu'ont souffert les habitans de Bourdeaux depuis hnit mois et souffrent encores par l'ordre du duc d'Espernon. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, 1649, 4 pages. Grand Séminaire de Bordx et Bibl. de Bordx, 10504-44.
lab-75ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1649475. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant enjonction aux Jurats de la ville de Blaye et Bourg, de faire entretenir le Commerce, avec les Habitans de la présente Ville, & commandement à toutes autres sortes de personnes, de porter des vivres, & autres choses, necessaires pour la subvention d'icelle. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages.
lab-76ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650476. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que la Declaration du Roy sera publiée partout le ressort du Parlement de Bourdeaux, avec injonctions aux Paysans de poser les armes. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 4 pages. Du 9 janvier 1650. Bibl. de Bordx, 8921-22.
lab-77ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650477. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que tous ceux qui se sont absentez de cette Ville, payeront chacun la somme de mil livres, pour estre employées au payement des sommes deues par ladite Ville. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 4 pages. Du 4 février. Moreau cite bien cette pièce, no 172, mais donne un titre un peu différent.
lab-78ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux1650878. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux. Portant que tres-humbles remontrances seront faites au Roy sur 1 inexecution de la Déclaration et articles de paix, publiées et enregistrées, Avec deffences à toutes sortes de personnes de contraindre les habitans du Bourdelois et Bazadois, à aucune contribution pour la subsistance de troupes et Garnisons et autres choses y contenues. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 8 pages. Du 4 février. Grand Séminaire de Bordx et Bibl. de Bordx, n» 8921-29. Le titre de l'exemplaire du dernier recueil se termine ainsi « garnisons, et à tous officiers du Ressort, de faire des impositions que par les ordres du Roy. » Ce sont peut-être deux impressions différentes; nous n'avons pu les comparer.
lab-79ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650479. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant qu'il sera informé contre ceux qui ont voulu ravir. Du 14 Mars 1650. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 4 pages. Moreau, no 176, ne mentionne que l'édition s. (. Bibl. de Bordx, 8921-47.
lab-80ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650880. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant cassation des Jugements, condamnations & Ordonnances du sieur Foulé. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 8 pages. Du 18 mars, Moreau, n° 177, cite les deux impressions de Paris, mais il n'a pas connu celle de Bordeaux. Voir la longue note dont il a fait suivre son article. Bibl, de Bordx, 8921-45.
lab-81ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650981. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que tous les Manans & Habitans, locataires et souslocataires des maisons, tant en la présente Ville que Fauxbourgs d'icelle, demeureront quittes et déchargez du payement des loyers d'un quartier des dites locations. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 9 pages. Du 2 avril. Bibl. de Bordx, fonds Bernadau, 7132-4 et 8921-44.
lab-82ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650882. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences à tous Lieutenants Generaux Criminels & particuliers, de lever aucunes sommes de deniers sur les habitans des Villes & Parroisses du Ressort de la Cour, en vertu des Ordonnances du sieur Duc d'Espernon, sur les peines y contenues. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 8 pages. Du 6 mai. Bibl. de Bordx, 8923 «_x0095_.
lab-83ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1650883. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant enjonctions aux Jurats des Villes & Jurisdictions, qui sortent de Charge, de proceder à la nomination des nouveaux Jurats & Consuls, suivant les formes de leurs Statuts Et deffences à iceux de defferer aux Ordres ou Lettres des Gouverneurs de la Province. A Bourdeaax, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 8 pages. Du 14 décembre 1650. Bibl. Bordx, 25994 J-16.
lab-84ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651484. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que ses Deputez continueront incessamment leurs poursuites devers leurs Majestez pour la nomination d'un Gouverneur de Guyenne. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 13 février. Bibl. de Bordx, 8923 _x0095_»̃.
lab-85ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651485. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Pour la liberté de Messieurs les Princes & Duc de Longueville. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 13 février. Moreau, n» 187, ne mentionne que l'édition de Paris dont le titre a été écourté. Bibl. de Bordx, 8923 ter.
lab-86ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant que le Cardinal Mazarin, ses Parents & Domestiques Estrangers, vinderoat le Royaume de France, Autrement permis aux Communes de leur courir sus1651486. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Portant que le Cardinal Mazarin, ses Parents & Domestiques Estrangers, vinderoat le Royaume de France, Autrement permis aux Communes de leur courir sus. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4pages. Du 15 février. Moreau n'a connu, n» 188, que les éditions de Paris dont le titre a été complètement modifié.
lab-87ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651687. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que le Libelle diffamatoire intitulé Le Curé Bourdelois, sera bruslé au devant du Palais de Lombriere, par la main de l'executeur de la haute Justice. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 6 pages. Du 10 mars. Moreau, n" 189, n'a pas connu l'édition de Bordeaux et Delpit non plus, car dans sa réimpression du Curé Bordelais, ce dernier donne le titre de l'impression parisienne qui n'est pas le même que celui ci-dessus. Bibl. de Bordx, 89231". Voir sur le Cure Bordelais les n»' 123, 189, 853, 1207 et 1772 de Moreau.
lab-88ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651488. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant qu'il sera informé contre le cardinal Mazarin, ses parens & domestiques, des divertissemens ses Finances, & transport des deniers hors le Royaume. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 22 Mars 1651. Bibl. Bordx, 25994 J-17.
lab-89ARREST de la Cour du Parlement de Bordeaux toutes les chambres assemblées, portant deffences à toutes personnes de quelle qualité & condition qu'ils soient, de faire aucunes menées & pratiques sur le sujet du restablissemeni du Duc Despernon Avec la permission d'en informer, & se saisir des contrevenans1651689. ARREST de la Cour du Parlement de Bordeaux toutes les chambres assemblées, portant deffences à toutes personnes de quelle qualité & condition qu'ils soient, de faire aucunes menées & pratiques sur le sujet du restablissemeni du Duc Despernon Avec la permission d'en informer, & se saisir des contrevenans. Ensemble que le Roy sera tres-humblement supplié de nommer au plutost un Gouverneur dans la Province de Guienne, en consequence de la Declaration du mois d'Octobre dernier. Du dix-huitiesme Avril 1651. A Paris, chez François Noel, rue Saincl Jacques, à l'image Saint Louis, proche la Poste. 1651, 6 pages.
lab-90ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651690. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences à toutes sortes de personnes du Ressort de ladite Cour, de poursuivre aucune esvoquation generale ou particuliere concernant les mouvements passez. Du 20. Avril 1651. A Bourdeaux, parJ. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 6 pages.
lab-91ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651691. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant qu'il sera informé des desordres qui se commettent par les gens de guerre, des logements, sans route en vertu d ordres en blanc & levée des tailles, à main armée, contre les termes des Ordonnances & Declarations de Sa Majesté, & Arrests de la Cour. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 6 pages. Du 16 juin. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-92ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651792. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & defences au Cardinal Mazarin, ses parens & domestiques de r'entrer dans ce Royaume & que le Roy & la Reyne seront tres-humblement suppliez d'éloigner des Conseils de leurs Maiestez les sieurs Servien le Thelier & Lyonne. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 7 pages. Du 15 juillet. Bibl. de Bordx, 25994 J-31.
lab-93ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651493. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & deffences à tous Marchands & autres personnes de quelque qualité & condition qu'els (sic) soyent, de faire amas de Bleds & autres Graines dans les pays de Xaintonge & de Medoc, & autres. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Milanges, Imprimeur Ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 2 août 1651. Bihl. de Bordx, 25994 J-23.
lab-94ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux contre tre la Cour des Aydes1651494. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux contre tre la Cour des Aydes. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 5 août. II s'agit de l'Arrêt du 13 mars 1649 ordonnant la suppression de la Cour des Aides de Guienne, arrêt qui n'avait pas été appliqué et dont la Cour demande l'exécution immédiate. Bibl. de Bordx., 25994 J-15.
lab-95ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651495. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que le Roy sera trés-humblement supplié de recevoir la justification de Monseigneur le Prince. Et de vouloir faire punir ceux qui ont donné des advis si prejudiciables au service de sa Majesté. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur Ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 30 août. Bibl. de Bordx, 25994 h-24.
lab-96ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651796. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant augmentation des pièces d'Or & d'Argent, tant de France, que d'Espagne. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 7 pages. Du 25 septembre. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-97ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que toutes sortes de Piastres du grand ou petit Cordon, et autres se mettront à cinquante-huict1651Paris497. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que toutes sortes de Piastres du grand ou petit Cordon, et autres se mettront à cinquante-huict. sols conformément à ce qu'elles ce [sic} prennent à Paris. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 30 septembre. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-98ARREST de la Cour du Parlement de Bourdeaux1651498. ARREST de la Cour du Parlement de Bourdeaux. Portant décharge de la moitié des Tailles & Arrerages. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 30 septembre. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-99ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant inhibitions et defenses aux Receveurs et Fermiers de lever le droit de Huitaine sur les vins de la Province de Saintonge1651499. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant inhibitions et defenses aux Receveurs et Fermiers de lever le droit de Huitaine sur les vins de la Province de Saintonge. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 30 septembre. Bibl. de Bordx, 8748.
lab-100ARREST de la Cour du Parlement de Bourdeaux16517100. ARREST de la Cour du Parlement de Bourdeaux. Portant inhibitions & defenses à tous Marchands de payer les droits du Convoy & Contablie au Bureau de Blaye. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 7 pages. Du 2 octobre.
lab-101ARRÊT de la Cour de parlement de Toulouse donné les chambres assemblées, le 25 novembre 16511651Paris4101. ARRÊT de la Cour de parlement de Toulouse donné les chambres assemblées, le 25 novembre 1651. A Paris. Par les Imprimeurs & Libraires ordinaires du Roy. 1651. Avec Privilege de Sa Majesté. 4 pages. Bibl. Mazarine, 14225. Moreau, n° 358, ne cite que l'édition de Toulouse.
lab-102ARREST de la Cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, donné contre le Cardinal Mazarin & ses Adherans, en presence de Son Altesse Royale1651Paris7102. ARREST de la Cour de Parlement de Paris, toutes les chambres assemblées, donné contre le Cardinal Mazarin & ses Adherans, en presence de Son Altesse Royale. Du 13. Decembre 1651. Jouxte la Coppie Imprimée à Paris. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 7 pages. Moreau, n» 303, n'a connu que les éditions de Paris et de Rouen dont les titres diffèrent de celui de l'impression bordelaise.
lab-103ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant deffenses à tous Receveurs des Tailles, d'employer des Gens de Guerre pour la levée des Deniers Royaux16514103. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant deffenses à tous Receveurs des Tailles, d'employer des Gens de Guerre pour la levée des Deniers Royaux. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 15 décembre. Bibl. de Bordx, 25994 J-33.
lab-104ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux16514104. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Portant que tres humbles Remontrances seront faites au Roy, pour la Revocation de sa Declaration donnée à Bourges contre Monsieur le Prince & ses Adherans. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy, 1651, 4 pages. Du 18 décembre. Bibl. de Bordx, 25994 h-40.
lab-105ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant inhibitions & deffenses de refuser aucune sorte de Piastres, à peine de cent livres d'amande16527105. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant inhibitions & deffenses de refuser aucune sorte de Piastres, à peine de cent livres d'amande. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1652,7 pages. Du 11 janvier.
lab-106ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que tres-humbles Remontrances seront faites au Roy, pour la revocation de sa Declaration publiée à Blaye le 816527106. ARREST de la Cour de Parlement de Bourdeaux, portant que tres-humbles Remontrances seront faites au Roy, pour la revocation de sa Declaration publiée à Blaye le 8. du present mois. Et declare le Cardinal Mazarin & ses Adherans Criminels de leze Majesté. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1652, 7 pages. Du 12 janvier.
lab-107ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux; Contre le nommé Dureteste, Chef de Lormée1654Paris4107. ARREST de la Cour de Parlement de Bordeaux; Contre le nommé Dureteste, Chef de Lormée. A Paris, par les Imprimeurs ordinaires du Roy. 1654. Avec Privilege de Sa Majesté. 4 pages. A la fin « Dit aux parties en Parlement tenu à la Réolle, le 9 février 1654. Messieurs de Pontac, Premier Président, Paumiers, Rapporteur ». C'est le jugement condamnant à mort le chef de l'Ormée. _x0096_ Bibl. Mazarme, 14701.
lab-108ARREST de la Cour de Parlement de Paris16527108. ARREST de la Cour de Parlement de Paris. Donné contre le Cardinal Mazarin, Et enjonction aux Communes de luy courir sus, & à ses adherans Et recompense de cent cinquante mil livres à celuy qui l'amenera mort ou vif. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Son Altesse. 1652. Jouxte la coppie imprimée à Paris. 7 pages. Du 29 décembre 1651. C'est le n° 305 de Moreau qui n'indique que les éditions de Paris et d'Orléans, dont les titres sont plus courts que celui de l'édition bordelaise.
lab-109ARREST de la Cour de Parlement de Paris, donné toutes les chambres assemblées, contre le Cardinal MazarinSans Date7109. ARREST de la Cour de Parlement de Paris, donné toutes les chambres assemblées, contre le Cardinal Mazarin. Du vingt cinquième janvier 1652. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Son Altesse. Jouxte la coppie imprimée à Paris. S. d. (1652), 7 pages. Moreau, n" 308, ne donne que l'édition de Paris.
lab-110ARREST de la Cour de Parlement de Toloze, donné les Chambres assemblées le premier jour d'Aoust 1650Sans Date4110. ARREST de la Cour de Parlement de Toloze, donné les Chambres assemblées le premier jour d'Aoust 1650. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 4 pages. Moreau, n- 349, ne cite que l'édition Jouxte la Copie imprimée à Toloze, mais sans donner le nom de l'imprimeur qui est pourtant à la fin A Paris, chez la veuive J. Guillemot, rue des Marmouzets. Quant à l'impression de Toulouse, elle est plus que douteuse, l'imprimeur parisien a pu confondre avec celle de Bordeaux. Il y a une troisième édition que Moreau a encore ignorée A Paris, G. Sassier, S. d., 4 pages, (Bibl. Mazarine, n» 14216).
lab-111ARREST du Parlement de Tolose, donné les Chambres assemblées, le quinzième Fevrier mil six cens cinquante deux16524111. ARREST du Parlement de Tolose, donné les Chambres assemblées, le quinzième Fevrier mil six cens cinquante deux. Sur la Requeste et Lettre de Monsieur le Prince, envoyée audit Parlement Et creance exposée par le Chevalier de Rivière, de la part dudit Seigneur Prince. Ensemble la Lettre de Messieurs de la Cour de Parlement de Tolose, à Messieurs de la Cour du Parlement de Paris. A Bourdeaux, par Pierre du Coq, Imprimeur de Son Altesse Royale, rue 5' Jammes, 1652. Jouxte la Copie imprimée à Tolose. 4 pages. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-112ARRÊT du Conseil d'Etat du Roi, du 20 septembre 1650, transférant d'Agen à Libourne la Cour des Aydes de Guyennenan112. ARRÊT du Conseil d'Etat du Roi, du 20 septembre 1650, transférant d'Agen à Libourne la Cour des Aydes de Guyenne. Cat. Mazarine.
lab-113ARTICLES accordez entre Messieurs du Parlement et le Sr d'Argenson Commissaire de Sa Majesté1649nan113. ARTICLES accordez entre Messieurs du Parlement et le Sr d'Argenson Commissaire de Sa Majesté. Touchant l'ordre pour faire cesser les troubles de la Province de Guyenne et ville de Bourdeaux. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Rog, 1649, 8 pages. Du 1« mai. Signé à la fin Du Bernet, Argenson, De Sudiraut commissaire, Cursol commissaire, Du Sault commissaire, Du Sault député, Richon député, Calvimont Jurat, Constant député, et touques député. _x0096_ Bibl. de Bordx., 10504-12, et Bibl. Nat. Lb. 37-1245 B.
lab-114ARTICLES accordés par Monseigneur le Duc d'Espernon de la Valette & de Candalle, Pair et Colonel general de France, Chevalier des Ordres du Roy et de la Jarretière, Prince et Captal de Buch, Comte de Foix, Astarac, Gouverneur & General des Armées de Sa Majesté en Guyenne1649Bordeaux2114. ARTICLES accordés par Monseigneur le Duc d'Espernon de la Valette & de Candalle, Pair et Colonel general de France, Chevalier des Ordres du Roy et de la Jarretière, Prince et Captal de Buch, Comte de Foix, Astarac, Gouverneur & General des Armées de Sa Majesté en Guyenne. Au Sr de Beaupuy commandant pour le Parlement de Bordeaux à Saint Macaire. S. f. de titre, n. l. n. d. (1649), 2 pages- A la fin: Faict au camp de Sainct Macaire, le 13 décembre 1649. Signé Le duc d'Espernon. Et plus bas par Monseigneur Symony. Bibl. Nat, Lb. 37-1410.
lab-115*ARTICLES de l'Union de l'Ormée en la Ville de BordeauxSans Date4115*. ARTICLES de l'Union de l'Ormée en la Ville de Bordeaux. S. f. de titre, (à la fin ) Imprimé à Paris. Sur un autre imprimé à Bordeaux. S. d. (1652), 4 pages. Ce sont bien les conventions sommaires de l'Ormée. On sait qu'on appelait ainsi le parti le plus avancé de la Fronde bordelaise dont les affiliés se réunissaient sur une promenade publique eomplantée d'ormes. La pièce commence par ces mots « Nous Bourgeois, Manans et Habitans de la Ville de Bourdeaux. » La note de Moreau, n" 408, qui donife d'ailleurs un titre un peu différent, est donc incompréhensible. Bibl. Mazarine, 12492.
lab-116ARTICLES de la Capitulation faite aux habitans de la Ville de Saintes par Messieurs le Prince de Tarente et Duc de Richelieu, Generaux de l'Armée du Roy sous l'authorité & en l'absence de Monsieur le Prince16518116. ARTICLES de la Capitulation faite aux habitans de la Ville de Saintes par Messieurs le Prince de Tarente et Duc de Richelieu, Generaux de l'Armée du Roy sous l'authorité & en l'absence de Monsieur le Prince. A Bourdeaux, par G. de Lacourt, Imprimeur ordinaire du Roy, et de Son Altesse, 1651, 8 pages. Du 29 octobre 1651. Bibl. de Bordx, 25994 h-36.
lab-117ARTICLES de la Paix, accordez entre Messieurs du Par- lement de Bourdeaux et Monsieur le Duc d'Espernon1649Paris6117. ARTICLES de la Paix, accordez entre Messieurs du Par- lement de Bourdeaux et Monsieur le Duc d'Espernon. A Paris, chez la vefve Musnier, à Mont Sainct Hilaire en la Cour d'Albret, 1649, 6 pages. Du 6 may 1649. C'est la même pièce que le n' 412 de Moreau, mais dans cette édition le titre et la dernière page ont été modifiés elle n'est plus signée Argençon et Haumont. Moreau a ignoré cette émission. Bibi. Mazarine, 12496.
lab-118AU ROYSans DateSans Lieu4118. AU ROY. S. l. n. d., 4 pages. Sire, les Députés de votre ville de Bordeaux. Signé Constant, jurat et député de Lamezas, député André Minvielle, député. _x0096_ Cat. Mazarine,
lab-119BILLET d'invitation16531119. BILLET d'invitation. S. 1. n. d. (1653), 1 page. Bibl. Nationale, Lb 37-1540' (Rec. réserve, F. 185), C'est une lettre d'invitation du format demi-in-quarto, mais qui n'a pas du tout le titre que lui donne le catalogue de la Bibl. Nationale. En tête on voit une vignette représentant quatre ormes liés par les cordes d'une fronde, avec la devise Concordia et au dessous « Les illustres frondeurs de Lormaye. » Voici la teneur de l'invitation « Monsieur, vous serez adverty que mercredy prochain, quatorzième juin, se célébrera la messe dans l'église de Saincte Eulalie, pour rendre grâces à Dieu de la Paix qu'il a plu à sa Divine Majesté nous donner. Ensuite on ira prendre le repas dans le Chasteau du Hâ. Vous estes invité à l'un et à l'autre. »
lab-120CAHIERS des Deputez de la Ville de Bourdeaux presentés au Roy avec les Reponses faictes par Sa Majesté Ensemble la Commission du Roy addressée aux Sieurs Jurats et enregistrement d'icelle165212120. CAHIERS des Deputez de la Ville de Bourdeaux presentés au Roy avec les Reponses faictes par Sa Majesté Ensemble la Commission du Roy addressée aux Sieurs Jurats et enregistrement d'icelle. S. 1. n. d. (1652), 12 pages. La pièce est datée du 17 mai 1650 et l'enregistrement du 14 aout 1652. Gd Séminaire de Bordx et Bibl. de Bordx, 8748-88.
lab-121CAQUET (le) ou entretien de l'accouchée1651Bordeaux27121. CAQUET (le) ou entretien de l'accouchée. S. 1. (Bordeaux?), 1651, 27 pages. Le Cat. de la Mazarine attribue à Bordeaux l'impression de cette pièce. _x0096_ Moreau donne une édition de Paris en 39 pages.
lab-122CAUSES (les) de la Reception de Madame la Princesse de Condé et de Monsieur le Duc d'Anguyen son fils, en la Ville de Bourdeaux16507122. CAUSES (les) de la Reception de Madame la Princesse de Condé et de Monsieur le Duc d'Anguyen son fils, en la Ville de Bourdeaux. S. f. de titre, n. L, n. d. (1650) 7 pages. Cette réception eut lieu le 31 Mai 1650. Bibl. de Bordx, 8923 «_x0095_.
lab-123CLARISSIMIS Biturigibus Vibiscis, Epinikion4123. CLARISSIMIS Biturigibus Vibiscis, Epinikion. Burdigalae, XVIII Octobris, 16i9, 4 pages. Deux pièces de vers latins non signées sur la prise du Château Trompette de Bordeaux.
lab-124CODICILE de Monsieur le Duc d'Espernon16508124. CODICILE de Monsieur le Duc d'Espernon. S. L M. d c. L. (1650). 8 pages. Notre exemplaire est conforme à celui que décrit Moreau, n» 704, c'est-à-dire que la page 5 n'est pas la suite de la page 4, mais il a huit pages au lieu sept. La dernière page porte la date du 29 Mai 1650 et quant au mot Acte, qui termine la pièce en réclame, il pourrait bien renvoyer à Y Acte d'Opposition. notre n» 2, qui lui est daté du 19 juin suivant. Bibl. Mazarine, 12641, et Bibl, Nat. Lb-37-1537.
lab-125C_x008c_URS (les) bruslans des enfants de Bourdeaus auprès des Palmes16518125. C_x008c_URS (les) bruslans des enfants de Bourdeaus auprès des Palmes. S. 1651, 8 pages. Trois pièces de vers au sujet de la paix. Bibl. de Bordx., 8739*.
lab-126COLOMBE (la) miraculeuse de l'Ormaie de Bourdeaux16528126. COLOMBE (la) miraculeuse de l'Ormaie de Bourdeaux. S. de titre, n. l, n. d. (1652), 8 pages. Pièce très-curieuse signée à la fin G. Bourdelois, Aumosnier de l'Ormaie. En tête du titre, un blason composé d'une Colombe tenant un rameau dans son bec et surmontee de trois fleurs de lis. L'initiale G. désigne l'abbé Gay.
lab-127COMBATS (les) du vingt septième Decembre dernier, faits pres Lcrmont, fsîcj entre la flote Royale commandée par le Comte du Daugnion & celle des Bordelois Avant la publication de la paix que le Roy leur a donnée16506127. COMBATS (les) du vingt septième Decembre dernier, faits pres Lcrmont, fsîcj entre la flote Royale commandée par le Comte du Daugnion & celle des Bordelois Avant la publication de la paix que le Roy leur a donnée. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'Adresse. le 3 janvier 1650, 6 pages chif. de 13 à 24. Extrait de la Gazette. Lermont est là pour Lormont, localité des environs de Bordeaux.
lab-128COMBLE (le) d'amour de la Ville de Bourdeaux a Monseigneur le Prince de Condé, avec les tesmoignages d'affection de M16518128. COMBLE (le) d'amour de la Ville de Bourdeaux a Monseigneur le Prince de Condé, avec les tesmoignages d'affection de M. le Duc d'Anguien envers ladite Ville. En forme de Dialogue. S. 1., 1651, 8 pages. Pièce en vers. Le titre de départ, est libellé comme suit « Le C_x009c_ur enflammé de la Ville de Bourdeaux à Monsieur le Prince de Condé, en reconnaissance du Bouquet qu'il pleût à son Altesse envoyer à ladicte Ville. « Au dessous, un c_x009c_ur enflammé.
lab-129COMMISSION du Roi à M1649Bordeauxnan129. COMMISSION du Roi à M. de Comminges pour donner la paix à Bordeaux. De Compiègne, 7 aout 1649. Cat. Mazarine.
lab-130COMPLIMENTS (les) faits au Duc Besnard D'Espernon, par Messieurs les Escholiers du Collège de Dijon1651Sans Lieu8130. COMPLIMENTS (les) faits au Duc Besnard D'Espernon, par Messieurs les Escholiers du Collège de Dijon. S. l., 1651. Jouxte la Copie Imprimée à Dijon, 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994. _x0096_ Impression bordelaise probable.
lab-131CONSOLATION (la) de la France par l'Illustre Frondeur, l'appuy de l'Estat165119131. CONSOLATION (la) de la France par l'Illustre Frondeur, l'appuy de l'Estat. Dédiée à Monseigneur le Prince de Conde. Par la Bergere d'Albret. 1651. S. 1., 19 pages. Pièce en vers. Dedicace « A Mgr. le Prince de Condé, Gouverneur de Guienne » signée Marie Ducosso. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-132CONTINUATION (la) du voyage du Roy à Bordeaux jusques à l'onzieme de ce mois La demission volontaire du Général Fairfax Et la conclusion et signature finale du Traité de Nuremberg, qui termine tous les différens sur l'execution de la Paix d'Allemagne165012132. CONTINUATION (la) du voyage du Roy à Bordeaux jusques à l'onzieme de ce mois La demission volontaire du Général Fairfax Et la conclusion et signature finale du Traité de Nuremberg, qui termine tous les différens sur l'execution de la Paix d'Allemagne. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'adresse. le 15 Juillet 1650, 12 pages chif. de 873 à 884. Extrait de la Gazette,
lab-133COPIE d'une lettre escrite à Monsieur de Bassecourt Maistre de Camp1650nan133. COPIE d'une lettre escrite à Monsieur de Bassecourt Maistre de Camp. commandant en cette ville de Douay. Du 10. Septembre 1650. Par où se voit le progrès des Armées de l'Archiduc Leopolde en France, l'estat de ceux de Bourdeaux, & la disposition prochaine à la Paix pour le bien & le repos des deux Couronnes. S. Anno 1650, 2 ff. non chif. Bibl. Nat. Lb 37-1590.
lab-134COPIE de la harangue faite par MBordeaux4134. COPIE de la harangue faite par M. le Presidt de Neufville de Bordeaux au Comité du parlement de la république d'Angleterre avec la réponse du dit parlement. S. l. n. d., 4 pages. Cat. Mazarine.
lab-135COUR (la) burlesque du duel d'Epernon16135. COUR (la) burlesque du duel d'Epernon. S. n. d., in-12, 16 pages. On dit que le duc d'Epernon Dans Agen caressant Nanon. Cat. Mazarine.
lab-136COURRIER (le) Bourdelois, apportant la nouvelle de l'heureux Accouchement de Madame la Princesse, et celles de l'Estat des Affaires de la Guyenne1652Paris7136. COURRIER (le) Bourdelois, apportant la nouvelle de l'heureux Accouchement de Madame la Princesse, et celles de l'Estat des Affaires de la Guyenne. Du 26. Septemb. 1652. A Paris, 1652, 7 pages. Bibl. Mazarine, 10431. Voir ce que nous disons au sujet de cette naissance à l'article Relation de ce qui s'est passé de ce supplément.
lab-137COURRIER (le) Bourdelois apportant toutes les nouvelles de ce qui s'est passé tant dedans la ville de Bourdeaux que dehors1649Paris7137. COURRIER (le) Bourdelois apportant toutes les nouvelles de ce qui s'est passé tant dedans la ville de Bourdeaux que dehors. A Paris, Jouxte la copie imprimée par Jean le Rai. 1649, 7 pages. Réimpression du premier Courrier bordelais, n* 811 de Moreau. La bibliographie de ces Courriers pendant les trois frondes est très-difficile à établir et Moreau lui-même à renoncé à débrouiller ce chaos, (voir sa longue note à ce sujet). Il croit qu'il y a eu trois courriers pour la première fronde, onze pour la seconde et dix sept pour la troisieme, mais il ne donne le titre que du premier et c'est pourquoi nous croyons devoir désigner les autres. Il y a bien eu en effet, comme on va le voir, trois courriers en 1649 et dix sept en 1652, quant aux onze de 1650, pour arriver à ce chiffre il faut comprendre les Arrivée du Courrier bourdelois, Véritable Courrier bourdelois, etc. et comme Moreau les cite, (Voir ses numéros 397,398,1015, 1638, 3725 et 3930), nous n'avons pas à nous en occuper. Hatin, dans sa Bibliographie de la Presse ne fait que reproduire les idées de Moreau et il a soin de faire remarquer que ces courriers ne peuvent pas être considérés comme l'origine de la presse bordelaise, ce qui est tout à fait notre avis. Ces courriers très-fantaisistes, publiés à Paris, n'avaient pour but que de satisfaire la badauderie parisienne et les besoins du colportage. Le premier périodique bordelais ne date que la moitié du XVIIIe siècle. Tous ces courriers ne sont pas rares et on en trouve des collections complètes dans plusieurs bibliothèques, notamment à la bibliothèque de Bordeaux, à la Nationale et à la Mazarine.
lab-138COURRIER (le) Bourdelois, apportant toutes les nouvelles de Bordeaux, tant dedans la ville que dehors16497138. COURIER (le) Boudelois, (sic) apportant toutes les nouvelles de Bordeaux, tant dedans la ville que dehors. S. l., 1649, 7 pages. Autre réimpression du premier Courrier.
lab-139COURIER (le second) Bourdelois Apportant la déliberation prise au Conseil de guerre pour l'attaque du Chasteau Trompette1649Paris7139. COURIER (le second) Bourdelois Apportant la déliberation prise au Conseil de guerre pour l'attaque du Chasteau Trompette. Et les Articles de fa Capitulation faite avec les Sieurs Philouse & Talange commis par le sieur du Haumond Gouverneur dudit Chasteau Trompette. Paris, 1649, 7 pages. A la fin « Fait au camp devant le Chasteau Trompette le dix-huitiesme Octobre mil six cens quarante-neuf ».
lab-140COURIER (suite et troisiesme arrivée du) Bourdelois1649Paris7140. COURIER (suite et troisiesme arrivée du) Bourdelois. A Paris, chez Jean Rat, ruë des Sept-voyes. devant le College de Reims, à l'Image Sainct Estienne. 1649, 7 pages.
lab-141COURIER (le) Bordelois, apportant la Nouvelle resolution prise par les habitans de Bordeaux contre le Cardinal Mazarin16508141. COURIER (le) Bordelois, apportant la Nouvelle resolution prise par les habitans de Bordeaux contre le Cardinal Mazarin. Avec la Requeste presentée par Madame la Princesse audit Parlement sur ce sujet. s. 1650. 8 pages. A la fin, « Extraict de la Delibération de l'Assemblée tenuë dans l'Hostel de la Ville le Mercredy vingtiesme Juillet mil six cens cinquante. » Bibl. Nat, Lb 37-1653.
lab-142COURIER (le) Bordelais, apportant toutes sortes de nouvelles, contenant tout ce qui s'est fait et passé a la faveur de Messieurs les Princes, depuis la Déclaration de Sa Majesté1651nan142. COURIER (le) Bordelais, apportant toutes sortes de nouvelles, contenant tout ce qui s'est fait et passé a la faveur de Messieurs les Princes, depuis la Déclaration de Sa Majesté. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651. A la fin Jouxte la Coppie Imprimée à Bordeaux le 10 Decembre 1651.. >
lab-143COURRIER (le) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8143. COURRIER (le) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de la Fosse. 1652. Avec permission de son Altesse Royale. 8 pages. Ces nouvelles sont datées de Chatelrault, Bergerac, Agen, Blaye, Saumur, Mante, Poitiers, Bordeaux, Château d'Amboise, Le Mans, Angoulême, Mouzon, du 13 au 24 février 1652.
lab-144COURRIER (second) Bourdelois apportant toutes sor tes de nouvelles1652Paris8144. COURRIER (second) Bourdelois apportant toutes sor tes de nouvelles. A Paris, chez Claude le Roy, au Mont Saint Hilaire, 1652, 8 pages. Datées de Montpellier, Toulon, Toulouse, Périgueux, Bergerac, Agen, Xaintes, Saumur, Noyon, Angers, Libourne, Bordeaux, du 17 au 29 février.
lab-145COURRIER (troisième) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8145. COURRIER (troisième) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. 1652. Avec permission de Son Altesse Royale. 8 pages. Datées de Toulouse, Périgueux, Agen, Saumur, Angers, La Ferté Bernard, Houdan, Dijon, Orléans, Anet, Bordeaux, Paris, du 22 février au 10 Mars.
lab-146COURRIER (le quatriesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8146. COURRIER (le quatriesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. 1652. 8 pages. Datées de Toulouse, Aix, Montpellier, Toulouse, Agen, Périgueux, Limoges, Tours, Blois, Dijon, La Ferté, Houdan, Orléans, Bordeaux et Paris, du 5 au 20 Mars.
lab-147COURRIER (cinquiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8147. COURRIER (cinquiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. 1652. Avec Permission de Son Altesse Royale. 8 pages. Datées de Toulouse, Toulon, Bordeaux, Agen, Amboise, Blois, Auxonne, Dijon, Paris, du 14 au 26 mars 1652.
lab-148COURRIER (sixiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8148. COURRIER (sixiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. 1652, Avec Permission de Son Altesse Royal. 8 pages. Datées de Toulon, Bordeaux, Condom, Montargis, Sully, Orléans, Paris, du 22 au 29 mars 1652. A la fin on lit « Le Courrier vous promet de donner des nouvelles toutes les semaines, de Paris, 3 Avril 1652. »
lab-149COURRIER (septiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8149. COURRIER (septiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. 1652. Avec Permission de Son Altesse Royale, 8 pages. Datées de Toulouse, Agen, Condom, Bourdeaux, Angers, Brissac, Orléans, Sully, Paris, du 24 Mars au 9 Avril.
lab-150COURRIER (huictiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8150. COURRIER (huictiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de la Fosse, sous le Quay de Gévre, prés le Pont aux Changes. 1652. 8 pages. Datées de Francfort, Brizac, Bordeaux, Agen, Nantes, Blois, Orléans, Soissons, Auxerre, Gien, Montargis, Paris, du 6 au 15 Avril 1652. Le Courrier est daté à la fin du 17 Avril.
lab-151COURRIER (neufiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8151. COURRIER (neufiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de la Fosse, 1652. Avec Permission de Son Altesse Royale. 8 pages. Datées de Bordeaux, Francfort sur le Mein, Brizac, Toulouse, Agen, Nantes, Blois, Orleans, Soissons, Montargis, Gien, du 10 au 21 Avril 1652.
lab-152COURRIER (dixiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8152. COURRIER (dixiesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Claude Le Roy, au Mont Saint Hilaire. Avec permission de Son Altesse Royale. 1652, 8 pages. Datées de Nérac. Bordeaux, La Rochelle, Orléans, Saint Germain, Dijon, Châlons, Brisac, du 18 Avril au 29 Avril 1652. Le Courrier est daté du 27 Avril.
lab-153COURRIER (unziesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8153. COURRIER (unziesme) Bourdelois apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de La Fosse, 1652. Avec permission de Son Altesse Royale, 8 pages. Datées de Bordeaux, Bourg sur mer, Marseille, Aix, Grenoble, Lyon, Dijon, Nantes, Saint Malo, Rouen, Dieppe, Paris, du 6 au 14 Mai.
lab-154COURRIER (douziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8154. COURRIER (douziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles. AParis, chez Salomon de la Fosse, 1652. Avec permission de Son Altesse Royale. 8 pages. Datées d'Aix, Bordeaux, Bergerac, Brouage, Dijon, Rouen, Châlon, Paris, du 15 au 27 Mai.
lab-155COURRIER (treiziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8155. COURRIER (treiziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de la Fosse, 1652. Avec permission de Son Altesse Royale, 8 pages. Datées d'Aix, Villeneuve d'Agenais, La Réole, Bordeaux, Bergerac, Brouage, du 20 au 29 Mai 1652. Courrier daté du 5 Juin.
lab-156COURRIER (quatorziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8156. COURRIER (quatorziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles. A Paris, chez Salomon de la Fosse, 1652. Avec permission de Son Altesse Royale, 8 pages. Datées de Marseille, Aix, Toulouse, La Réole, Bordeaux, La Rochelle, Melun, Corbeil, Paris, du 18 Mai au 11 Juin.
lab-157COURRIER (quinziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles16528157. COURRIER (quinziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles. Contenant ce qui s'est passé à Bourdeaux touchant l'exil de 14 Presidens & Conseillers du Parlement, par les Bourgeois de la dite Ville, avec les Noms tant desdits Presidens Conseillers que des Principaux de l'Assemblée de Lormiere. A Paris, chez Salomon de la Fosse, sur le Quay de Gesvres, vers le Pont Marchands. 1652. Avec permission de son Altesse Royale, 8 pages. Datées d'Aix, Toulouse, La Réole, Bordeaux, Rennes, Paris, du 4 au 18 Juin 1652. Courrier daté du 20 Avril.
lab-158COURRIER (seiziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles1652Paris8158. COURRIER (seiziesme) Bourdelois, apportant toutes sortes de nouvelles. Contenant tout ce qui s'est passé à la Ville de Bourdeaux & ès Environs. A Paris, chez Salomon de La Fosse, sur le quay de Gesvres, vers le Pont Marchands. 1652. Avec permission de Son Altesse Royale. 8 pages. Datées d'Aix et de Bordeaux, du 14 au 20 Juin.
lab-159COURRIER (dix-septième) bourdelois1652Paris8159. COURRIER (dix-septième) bourdelois. Apportant toutes sortes de nouvelles. Contenant tout ce qui s'est passé à la ville de Bourdeaux et ès Environs. Paris, chez Salomon La Fosse. 1652, 8 pages, Datées de Toulouse, Agen, Bordeaux, Bourg-sur-Mer, S' Quentin, St Denis, Paris, du 27 Juin au 11 Juillet.
lab-160COURRIER (Le) extraordinaire apportant les nouvelles de Bordeaux, Bourg, Libourne, Tallemon, la Bastide et autres lieux16528160. COURRIER (Le) extraordinaire apportant les nouvelles de Bordeaux, Bourg, Libourne, Tallemon, la Bastide et autres lieux. Avec l'estat des Troupes Espagnolles. Ensemble la démarche du Comte d'Harcourt, & la dispotion de l'Armée de Monsieur le Prince. A Paris, chez Jacob Chevalier, proche S. Jean de Latran, 1652, 8 pages. Peut être daté de la fin Juin 1652 Bibl. Mazarine, 10452.
lab-161COURRIER (le) extraordinaire des dames de Bourgogne aux dames de Bordeaux, pour leur demander le secret contre la coqueluche bernardine16518161. COURRIER (le) extraordinaire des dames de Bourgogne aux dames de Bordeaux, pour leur demander le secret contre la coqueluche bernardine. S. f. de titre, n. l. n. d.,(1651?), 8 pages. Satire en vers, signée « Les dames de Bourgogne. Et de leur mandement Jacques l'Etonné, Secretaire. » Bibl. Mazarine.
lab-162DE BURDEGALA EXPUGNATA sub auspiciis celsissit morum Principum Vindocini et Candal_x009c_ Ducum16539162. DE BURDEGALA EXPUGNATA sub auspiciis celsissit morum Principum Vindocini et Candal_x009c_ Ducum. Ode. V- (1653), 9 pages. Bibl. Nationale, Yc 2-694. Cet exemplaire, le seul connu, étant incomplet du titre, c'est celui de départ que nous donnons ici.
lab-163DÉCLARATION de Monseigneur le duc d'Orléans1651Bordeaux7163. DÉCLARATION de Monseigneur le duc d'Orléans. Bordeaux, jouxte la copie imprimée à Paris, 1651, 7 pages. Outre les deux éditions de Paris, Moreau 881, et celle de Bordeaux, il y a de cette Déclaration une autre édition de Paris, V' Guillemot, 4 pages et une édition italienne, S. n. d. de 3 pages. Bibl. Mazarine.
lab-164DÉCLARATION du Roy, accordée à son Parlement & Ville de Bourdeaux, du premier Octobre 165016508164. DÉCLARATION du Roy, accordée à son Parlement & Ville de Bourdeaux, du premier Octobre 1650. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur du Roy. 1650, 8 pages. Le N° 902 de Moreau indique une autre impression de Bordeaux de Mongiron Millanges de 12 pages. L'exemplaire que Moreau a vu était incomplet, car le notre a 16 pages et contient bien les Propositions du duc d'Orléans et l'arrêt d'enregistrement il en est de même des deux réimpressions que nous citons ici.
lab-165DÉCLARATION du Roy, accordée à son Parlement & Ville de Bourdeaux du 1" octobre 1650165016165. DÉCLARATION du Roy, accordée à son Parlement & Ville de Bourdeaux du 1" octobre 1650. A Tolose, par Arnaud Colomiez et Jean Boude, Imprimeurs ordinaires du Roy. 1650, 16 pages. Autre réimpression de la précédente inconnue à Moreau.
lab-166DÉCLARATION du Roy16508166. DÉCLARATION du Roy. Contre le Duc de Boüillon, Mareschaux de Brezé & de Turenne, & Prince de Marcillac. Envoyée à sa Cour de Parlement de Bourdeaux. Avec les Arrests d'enregistrement & publication d'icelle. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 8 pages. Du 1» février. Moreau ne cite, n» 908, que l'édition de Paris. Bibl. de Bordx., 8921-36.
lab-167DECLARATIONS du Roy16518167. DECLARATIONS du Roy. En faveur de Madame la Duchesse de Longueville. de Messieurs le Mareschal de Turenne, Marquis de Lusignan, & de tous ceux qui les ont suyvis, ou exécuté leurs ordres. Vérifiés ez Parlement de Paris et Bourdeaux, les 19 May et 7 juin 1651. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy, et de Son Altesse. 1651, 8 pages. Du 7 Juin, 1651. Moreau n'a connu, n« 915, que l'édition de Paris. Bibl, Mazarine, 10585.
lab-168DECLARATION du Roy16517168. DECLARATION du Roy. Par laquelle Sa Majesté révoque toutes les Lettres de Cachet. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy. 1651, 7 pages. Donné à Paris le 25 février 1651 et enregistré au parlement de Bordeaux le 16 Mars. Bibl. de Bordx, 8748. Autre édition que celle de Moreau, n° 913.
lab-169DECLARATION du Roy, portant l'Amnistie générale accordée à la Ville de Bourdeaux16538169. DECLARATION du Roy, portant l'Amnistie générale accordée à la Ville de Bourdeaux. A Bourdeaux, chez Jacq. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1653. In-4», 8 pages. Datée de Paris, Août 1653, et le bon à tirer de Bordeaux, 8 septembre. Moreau n'indique, n° 84 du supplément, que l'édition de Paris, Jouxte la Copp ie imprimée à Bourdeaux. Bibl. de Bordx., fonds Bernadau, 713 2-4.
lab-170DECLARATION du Roy, pour l'Innocence de Monseigneur le Prince de Conde1651Paris7170. DECLARATION du Roy, pour l'Innocence de Monseigneur le Prince de Conde. Vérifiée au Parlement de Paris Sa Majesté y seant le septième Septembre 1651. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. Jouxte la copie imprimée à Paris, 1651, 7 pages. Moreau ne cite, n° 947, que les éditions de Paris et de Rouen qui ont 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994 h-26.
lab-171DECLARATION du Roy sur la Rebellion de Bordeaux1650nan171. DECLARATION du Roy sur la Rebellion de Bordeaux. Arles, 1650. Cat. Mazarine.
lab-172DEFAITE (la) des gens de l'armée navale du Duc d'Espernon16498172. DEFAITE (la) des gens de l'armée navale du Duc d'Espernon. Par les trouppes commandées par Mr le Marquis de Sauvebeuf, premier Baron du Limosin, general de l'armée du Roy, sous l'authorité du Parlement de Bourdeaux. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 8 pages.
lab-173DEFFAITE de l'armée du Comte d'Harcourt, par l'armée de Monseigneur le Prince1652Paris6173 DEFFAITE de l'armée du Comte d'Harcourt, par l'armée de Monseigneur le Prince. A Paris, chez Philippes Clément, ruë des Fossez. S. l. 1652, 6 pages. II s'agit des suites d'un combat aux environs de Miradoux dont le Prince de Condé avait levé le siège pour aller au devant des troupes du Cu d'Harcourt. Bibl. Mazarine, 12744.
lab-174DEFFAICTE des trouppes du Comte d'Harcourt dans le Perigord1652Paris7174. DEFFAICTE des trouppes du Comte d'Harcourt dans le Perigord. Par le Collonel Balthazard. A Paris, chez Salomon de La Fosse. 1652. Avec la permission de Son Altesse Royalle, 7 pages. Ce n'est pas la même pièce que le n° 972 de Moreau. Le combat fut livré aux environs de Mussidan où le régiment de cavalerie de Saint Abre, des troupes du O d'Harcourt, fut entièrement défait et mis en déroute. _x0096_ Bibl. Mazarine, 12752.
lab-175DEROUTE (la) du Marquis de Sauve-B_x009c_uf a l'attaque de Chancelade en Perigort16518175. DEROUTE (la) du Marquis de Sauve-B_x009c_uf a l'attaque de Chancelade en Perigort. Du 19. Decembre 1651. S. f. de titre, n. l. n. d., 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994 j-29.
lab-176DEUX (les) Combats n'agueres donnez entre l'armée commandée par le Comte du Daugnion & les troupes de Bordeaux1649Paris12176. DEUX (les) Combats n'agueres donnez entre l'armée commandée par le Comte du Daugnion & les troupes de Bordeaux. S. f. de titre (à la fin :) A Paris, du Bureau d'adresse, le 20 Décembre, 1649, 12 pages. Extrait de la Gazette, n» 156, pp. 1237-1248. Bibl. Mazarine, 13834.
lab-177DOUCEURS (les) de la Paix, après les Amertumes de la Guerre165119177 DOUCEURS (les) de la Paix, après les Amertumes de la Guerre. Dédié à Monseigneur le Marquis de Saint Luc. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 19 pages. La Dédicace, 8 pages, est signée R. L. Les pages 9 à 19 contiennent l'Ode et les Douceurs de la paix. Bibl. de Bordx., 8748-119.
lab-178ELOGE FUNEBRE du R16518178. ELOGE FUNEBRE du R. Pere Louys Bonnet, Curé de S. Eulalie de Bourdeaux. A Bourdeaux, par Pierre du Coq, Imprimeur & Libraire, rue S. James, à l'Enseigne du Coq, 1651, 8 pages. Moreau n° 1207 n'a jamais vu, dit-il, l'édition de Bordeaux et J. Delpit, qui n'a pu se la procurer, a dû réimprimer dans son Curé Bordelais l'édition de Paris dont le titre n'est pas le même. Voir sur le Curé Bordelais les n»« 123, 189, 253, 1207 et 1772 de Moreau.
lab-179ENTIÈRE (1') defaitte de deux regiments espagnols en la province de Champagne et de 15016508179. ENTIÈRE (1') defaitte de deux regiments espagnols en la province de Champagne et de 150. Prisonniers, officiers et autres. Par Monsieur de Villequiers, l'un des Generaux commandant l'Armée du Roy. Avec les articles de la Paix de Bordeaux apportez les quatre et cinquiesme du present mois d'Octobre 1650. Avec autres particularités. A Paris, par Antoine Estienne. 1650, 8 pages. Datée du 6 Octobre. Bibl. de Bordx., 8739-23.
lab-180ENTRÉE (1') de leurs Majestez & de la Cour à Bordeaux Avec toutes les particularitez de leur réception16506180. ENTRÉE (1') de leurs Majestez & de la Cour à Bordeaux Avec toutes les particularitez de leur réception. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'Adresse. le 13 Octobre 1650, 6 pages chif. de 1353 à 1364. Extrait de la Gazette, n° 154. Leurs Majestés arrivèrent à Bordeaux venant de Bourg le 5 octobre vers onze heures, avec « douze grands vaisseaux de guerre commandés par Duquesne. »
lab-181ENTRETIENS amoureux de Monsieur le Prince de Condé, Madame la Princesse, & de Monsieur le Duc d'Anguien, à leur première entrevuë à Paris16518181. ENTRETIENS amoureux de Monsieur le Prince de Condé, Madame la Princesse, & de Monsieur le Duc d'Anguien, à leur première entrevuë à Paris. Ensemble leurs Communs Dialogues sur la guerre de la Ville de de Bourdeaux. S. f. de titre, (à la fin :) Jouxte d la Coppie Imprimée ci Paris, par David Beauplet Imprimeur en Vlsle du Palais, 1651, 8 pages. Pièce dialoguée en vers. Bibl. de Bordx., 25994 h-50.
lab-182EPICEDIA IN VIROS illust165116182. EPICEDIA IN VIROS illust. quibus in nupero Bello Civili, curae fuit Burdigalae salus. Authore Godofredo Gaio, Sacerd, Burdigalensi, Clemente Deo regnante S. n. d. (Burdigal_x009c_ ? 1651 ?), 16 pages. Cette brochure contient les éloges funèbres en vers de plusieurs personnages bordelais ayant joué un rôle pendant la Fronde le Marquis de Chambaret, J.-A. Blanc, J.-André, Gabriel Ledoux, .I.I. Montaigne. etc,. et Louis Bonnet, curé de Sainte-Eulalie. L'auteur est le prêtre Godefroy Gay auquel on doit plusieurs opuscules de ce genre. Bibl. Mazarine, 10119 et Bibl. de Bordx., 3514. Pièce très rare.
lab-183EXPRESSION (1') de la joie publique de la Ville d'Agen165116183. EXPRESSION (1') de la joie publique de la Ville d'Agen. Et les Magnificences de la Cour Présidiale d'Agenois pour la nomination de Monseigneur le Prince de Condé au Gouvernement de la Province de Guyenne. Ensemble le Récit du Balet, qui fut dançé publiquement dans ladite Ville le premier jour de juin, avec les Stances & explications des Figures et Emblesmes. A Agen, par Jean Fumaderes Imprimeur ordinaire du Roy, de la Ville & pays d'Agenois. 1651, 2 ff. non chif., 16 pages et 6 ff. non chif. Pièce très-curieuse Bibl. Nat. Lk2 800 et Bibl. de Bordx., 25994 M3.
lab-184EXTRAORDINAIRE du XVII juin M16496184. EXTRAORDINAIRE du XVII juin M. XLIX. (sic) Contenant L'accomodement des Habitants de la ville de Bourdeaux avec le Duc d'Epernon Les réjouissances faites à Bruxelles en faveur de l'Archiduc Léopold Et la nouvelle remonstrance de la Noblesse & des Bourgeois de Londres aux Estats d'Angleterre, sur la détention du Lieutenant Colonel Jean Lilebourn & ses compagnons. S. f. de titre, (à la fin) A Paris, du Bureau d'Adresse. le 17 juin 1649, 6 pages chif. de 364 à 380. Extrait de la Gazette.
lab-185FRANCE (la) libre par la sortie de Messieurs les Princes et par la Retraite honteuse du Mazarin1651Sans Lieu8185. FRANCE (la) libre par la sortie de Messieurs les Princes et par la Retraite honteuse du Mazarin. Avec taloche donnée à Bernard par les Bourgeois de Paris. Ensemble les véritables Souspirs François sur le départ de Son Eminence. S. l. 1651, 8 pages. Pièce en vers alexandrins. Bibl. de Bordx., 25994 J-14bi>.
lab-186FRANCE (la) libre qui se rejouit1650Bordeauxnan186. FRANCE (la) libre qui se rejouit. Bordeaux, 1650. Cat. Mazarine.
lab-187FRONDE (la) bourdelaise dédiée à Monseigneur le Duc d'Anguien165021187. FRONDE (la) bourdelaise dédiée à Monseigneur le Duc d'Anguien. Par le sieur Materre. 21 pages et 1. f. blanc. Pièce en vers burlesques. La Dédicace, pages 3 à 10, est datée de « Bourdeaux, ce 20 de Juillet, 1650. » Le titre de départ est « La Fronde bourdeloise. Stances my-burlesques. » II y a 23 stances. _x0096_ Bibl. de Bordx. 8748-72. _x0096_ Une déchirure au bas du titre de l'exemplaire que nous avons vu a enlevé le lieu d'impression et le nom de l'imprimeur, mais la pièce a été imprimée à Bordeaux. Sur ce même titre on voit un cartouche emblématique gravé sur cuivre et représentant une main tenant une fronde, avec, dans un nuage, les armes de Condé.
lab-188GENEREUSES PENSÉES des Muses sur l'Armement & le depart de Monseigneur le Prince de Condé, Gouverneur & Lieutenaut General pour le Roy en Guyenne16518188. GENEREUSES PENSÉES des Muses sur l'Armement & le depart de Monseigneur le Prince de Condé, Gouverneur & Lieutenaut General pour le Roy en Guyenne. A Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Son Altesse. 1651, 8 pages. Pièce en vers signée Allyé. Bibl. de Bordx., 25994 h-46.
lab-189GUYENNE (la) anx pieds de l'illustre Frondeur16518189. GUYENNE (la) anx pieds de l'illustre Frondeur. Par M. D. C. Bergere d'Albret. Jouxte la Coppie imprimée. A Nerac, par Mathurin Robert, Imprimeur & Libraire, 1651, 8 pages. Pièce en vers. Bibl. de Bordx., 25994 j-26.
lab-190HARANGUE de la Guyenne aux pieds de son libérateur Tres-AugusteSans DateSans Lieunan190. HARANGUE de la Guyenne aux pieds de son libérateur Tres-Auguste. S. l. n. d., 2 ff. chiff. de 25 à 28. Gd Séminaire de Bordeaux. Cette pièce est citée dans l'inventaire de ce recueil dressé par Tamizey de Larroque à la suitede ses Mazarinades Inconnues, mais cette liste a été établie d'une manière si peu bibliographique qu'il est difficile de savoir pour certaines pièces si ce sont des Mazarinades ou non et c'est le cas pour celle-ci.
lab-191HARANGUE de Messieurs les Deputez du Parlement de Bourdeaux faite au Roy et à la Reyne Régente, prononcée par Mr16517191. HARANGUE de Messieurs les Deputez du Parlement de Bourdeaux faite au Roy et à la Reyne Régente, prononcée par Mr. le Président Gourgues. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur du Roy, 1651, 7 pages. Au sujet de la paix. Gd Séminaire et Bibl. de Bordx. 8748.
lab-192HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, Faite à Madame la Duchesse de Longueville16524192. HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, Faite à Madame la Duchesse de Longueville. Prononcée par le Sieur Bertrand de Pecave Advocat en la Cour, & premier Jurat de ladite Ville. S. f. de titre, n. l. n. d., (1652), 4 pages.
lab-193HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, faite à Monseigneur le Prince16518193. HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, faite à Monseigneur le Prince. Prononcée par le Sieur Bertrand de Pecave Advocaten la Cour, & premier Jurat de la dite Ville. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & et de Son Altesse. 1651, 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994 h.-44.
lab-194HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, faite à Monseigneur le Prince de Conty16524194. HARANGUE de Messieurs les Jurats de la Ville de Bazas, faite à Monseigneur le Prince de Conty. Prononcée par le Sieur Bertrand de Pecave Advocat en la Cour, & premier Jurat de la dite Ville. S. f. de titre, n. n. d. (1652 ?), 4 pages. Bibl. de Bordx., 25994 J-34. Réimpression de la précédente.
lab-195HARANGUE faite à Monseigneur le Prince de Conty, par les Deputez de la Ville de La RéolleSans Date8195. HARANGUE faite à Monseigneur le Prince de Conty, par les Deputez de la Ville de La Réolle. A Bourdeaux, par G. de la Courf, Imprimeur ordinaire du Roy et de son Altesse. S. d. (1652), 8 pages. Du 27 Mai 1652. Moreau, n» 1574, n'a connu que l'édition de Paris. Bibl. de Bordx., 8748-84.
lab-196HARANGUE faite à Monseigneur le Prince16507196. HARANGUE faite à Monseigneur le Prince. Par Monsieur de Lachabane, Tresorier de France à Bourdeaux, Député de l'Assemblée de Messieurs les Tresoriers de France de toutes les Generalitez du Royaume. S. l. n. d., 7 pages. Imprimée à Bordeaux. Peut être datée de 1650 à 1651.
lab-197HARANGUE faite au Parlement de Paris M1650Paris12197. HARANGUE faite au Parlement de Paris M. par de Voysin. A Paris, 1650. (à la fin :) Chez Guillaume Sassier, Imprimeur & Libraire ordinaire du Roy, ruë des Cordiers, proche la Sorbonne, aux deux Tourterelles, 12 pages. Moreau, n" 1579, a l'air de douter de l'existence de cette édition de Paris de G. Sassier il ne cite que celle de Paris, S. n. d'impr. quant à celle de Bordeaux en 8 pages, il a dû voir un exemplaire incomplet de l'Extrait des Registres. car cette impression a 12 pages comme les autres.
lab-198HARANGUE faite au Roy par Monsieur Talon1640Paris8198. HARANGUE faite au Roy par Monsieur Talon. A Bourdeaux par Guillaume de la Court. 1640. Jouxte la Coppie imprimée à Paris. 8 pages. Bibl. Mazarine, 13384. Moreau, n" 1598, n'a pas connu cette édition bordelaise.
lab-199HEUREUSE PREDICTION des Conquestes de Monseigneur le Prince16518199. HEUREUSE PREDICTION des Conquestes de Monseigneur le Prince. Dédiée à Son Altesse. A Bourdeaux, chez Pierre du Coq, Imprimeur de Son Altesse Royale, rue St-Jammes, à l'enseigne du Coq, 1651, 8 pages. Signée à la fin La Noailhe. Bibl. de Bord., 25994 h-34
lab-200HISTOIRE POETIQUE des exploits admirables du duc Bernard DespernonSans Date8200. HISTOIRE POETIQUE des exploits admirables du duc Bernard Despernon. avec 1 arrivée de Madame la Princesse, en Guienne. Dédiée à Monseigneur le Prince de Condé. Sur l'Imprimé, à Paris, ches Jean Drouet, Imprimeur, demeurant en la Galerie du Palais. S. d., (1650), 8 pages. Pièce en vers, signée à la fin Verlhiat, Autheur. L'arrivée de la princesse de Condé à Bordeaux est du 31 mai 1650. Gd Séminaire de Bordeaux et Bibl. de Bordx., 25994 J-10. Réimprimée dans les Mazarinades Inconnues de Tamizey de Larroque.
lab-201HISTOIRE véritable de tout ce qui s'est fait & passé en Guienne pendant la Guerre de BourdeauxSans DateSans Lieu80201. HISTOIRE véritable de tout ce qui s'est fait & passé en Guienne pendant la Guerre de Bourdeaux. S. l. n. d., (1650), 80 pages. Moreau, n» 1638, donne un autre titre « Histoire de ce qui s'est fait. » au lieu de « Histoire véritable de tout ce qui s'est fait. » et comme d'un autre côté il n'indique que 20 pages au lieu de 80 nous pouvons en conclure qu'il y a a deux éditions de cette pièce importante.
lab-202HONNEUR funebre de Madame la Princesse Douairière de Condé, faite dans l'Eglise Metropolitaine Sainct André à Bourdeaux, le 216518202. HONNEUR funebre de Madame la Princesse Douairière de Condé, faite dans l'Eglise Metropolitaine Sainct André à Bourdeaux, le 2. Decembre 1651. S. f. de litre, n. l. n. d., 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994 h-41. La princesse douairière de Condé, née Charlotte de Montmorency, était morte le 2 décembre 1650. C'était la mère du grand Condé, de la duchesse de Longueville et du prince Armand de Conti, qui tous trois dirigeaient la Fronde à Bordeaux. Cette pièce est la relation du service de bout de l'an célébré en la cathédrale Saint-André de Bordeaux, avec l'oraison funèbre qui y fut prononcée.
lab-203INTRIGUES (les) de la Paix165215203. INTRIGUES (les) de la Paix. S. 1652, 15 pages. Moreau, n» 1725, indique deux parties, l'une de 8 et l'autre de 7 pages, mais il ne dit pas que la seconde partie a un titre spécial Suite véritable des Intrigues. (v. plus loin dans ce Supplément) et forme en somme une pièce à part. De plus il n a pas connu la première partie de l'édition en 15 pages que nous désignons ici, imprimée en plus gros caracteres que celle en 8 pages.
lab-204ITERATIVES Remonstrances a Messieurs et Reverends Pères, les Curez & Predicateurs de la Ville & Dioceze de Bourdeaux8204. ITERATIVES Remonstrances a Messieurs et Reverends Pères, les Curez & Predicateurs de la Ville & Dioceze de Bourdeaux. S. f. de litre, n. l. n. d., 8 pages. A la fin signé Gai Bourdelois, Prestre. Pièce dirigée contre Mazarin après son retour en France.
lab-205JOIE de la France, sur la liberté de Messieurs les Princes16517205. JOIE de la France, sur la liberté de Messieurs les Princes. Escrite par un Gentilhomme de son Altesse, à un sien Amy. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Sadite Altesse, 1651, 7 pages. De Paris, le 15 février 1651.
lab-206JOURNAL de ce qui s'est passé de plus remarquable en la ville de Bordeaux, depuis le 17 jusques au 26 du mois dernier165316206. JOURNAL de ce qui s'est passé de plus remarquable en la ville de Bordeaux, depuis le 17 jusques au 26 du mois dernier. S. f. de titre, (A la fin :) A Lyon, ce 14 Aoust 1653. Chez Jean Aymé Candy, Imprimeur. 16 pages chif. de 781 à 796. La pièce porte en tête le n" 97. Extrait de la Gazette.
lab-207JUGEMENT de la Cour Presidialle d'Agenois, contre la Cour des Aydes165010207. JUGEMENT de la Cour Presidialle d'Agenois, contre la Cour des Aydes. Avec le playdoyé de Messieurs les Gens du Roy. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 10 pages et 1 f. blanc. Cat. Mazarine.
lab-208JUGEMENT du Curé Bordelais, pour servir à l'histoire des mouvements de Bordeaux, en 1651, par M1651nan208. JUGEMENT du Curé Bordelais, pour servir à l'histoire des mouvements de Bordeaux, en 1651, par M. Lancelot du Mulet, Abbé de Verteuil en Médoc. S. l. n. d., (1651), pet. in-12. Réimpression du n° 1772 de Moreau. Cat. Mazarine.
lab-209LARMES (les) de Thémis exilée de Bordeaux, adres1653Paris22209. LARMES (les) de Thémis exilée de Bordeaux, adres. sées au Roy. Paris, chez Gilles Dubois, 1653, 22 pagesL'édition citée par Moreau est de Paris, Pierre Targa.
lab-210LETTRE circulaire de l'assemblée de la NoblesseSans Date20210. LETTRE circulaire de l'assemblée de la Noblesse. A Bourdeaux, S. d., (1651), 20 pages. Du dernier février 1651. II y a eu plusieurs éditions de cette lettre Paris, S. 1., etc.. Moreau, n» 1819, ne cite que celle S. 2. en 14 pages. Cat. Mazarine.
lab-211LETTRE circulaire des Curés d'Entre-deux-mers à tous les Curés du Diocese de Bordeaux16514211. LETTRE circulaire des Curés d'Entre-deux-mers à tous les Curés du Diocese de Bordeaux. S. l. n, d., 4 pages. De Créon, le 21 mars 1651. Cat. Mazarine.
lab-212LETTRE circulaire du Parlement de Bourdeaux, escrite à tous les Parlemens de France16514212. LETTRE circulaire du Parlement de Bourdeaux, escrite à tous les Parlemens de France. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 27 Octobre 1651, Bibl. de Bordx., 25994 h-33.
lab-213LETTRE circulaire du Parlement de Bourdeaux, escrite a tous les Parlemens de France16514213. LETTRE circulaire du Parlement de Bourdeaux, escrite a tous les Parlemens de France. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Du 23 Septembre 1651. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-214LETTRE d'un Bordelois a un Bourgeois de Paris1651Bordeaux8214. LETTRE d'un Bordelois a un Bourgeois de Paris. A Bordeaux, 1651, 8 pages. De Bordeaux, le 19 septembre, 1651, signée à la fin R. D. L. Il y a deux éditions différentes portant Bordeaux. Bibi. Mazarine, 10170 et 13421.
lab-215LETTRE d'un Bourgeois de Poitiers, escrite à un Bourgeois de la Ville de Bourdeaux16527215. LETTRE d'un Bourgeois de Poitiers, escrite à un Bourgeois de la Ville de Bourdeaux. Contenant le souslevement du Peuple de la Ville de Poitiers, pour un soufflet donné au maire de la dite Ville par un Huissier du Cabinet de la Reyne. Ensemble plusieurs particulatez de divers endroits. S. 1. 1652, 7 pages. Datée de Poitiers, le 5 Janvier 1652 et signée F. D. Q.
lab-216LETTRE d'un gentilhomme du Perigord écrite à un sien ami contenant ce qui s'est passe dans la déroute du chevalier de La Valette, près Bergerac, S1650nan216. LETTRE d'un gentilhomme du Perigord écrite à un sien ami contenant ce qui s'est passe dans la déroute du chevalier de La Valette, près Bergerac, S. 1650. Cat. Mazarine.
lab-217LETTRE d'un marchand de Liège à un sien correspondant de Paris16518217. LETTRE d'un marchand de Liège à un sien correspondant de Paris. Bourdeaux, 1651, 8 pages. Du 10 Août. Moreau, n» 1884, ne cite qu'une édition S. J. Cat. Mazarine.
lab-218LETTRE de la Cour de Parlement de Bourdeaux escrite à la Cour de Parlement de Paris16504218. LETTRE de la Cour de Parlement de Bourdeaux escrite à la Cour de Parlement de Paris. Bourdeaux, Jean Millanges, Imprimeur du Roy, 1650, 4 pages. Bibl, Nationale, L 537-1542. Il n'y a jamais eu à Bordeaux d'imprimeur du nom de Jean Millanges supercherie typographique évidente.
lab-219LETTRE de la Cour de Parlement de Paris, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux16524219. LETTRE de la Cour de Parlement de Paris, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 2 janvier 1652. A Bourdeaux. Par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1652, 4 pages. Au sujet du retour de Mazarin en France.
lab-220LETTRE de la Cour de Parlement de Paris, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux16494220. LETTRE de la Cour de Parlement de Paris, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du septiesme septembre 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Du 7 septembre, au sujet de la Déclaration du Roi. Bibl. de Bordx., 8921-12.
lab-221LETTRE de la Cour du Parlement de Paris, escrite à la Cour du Parlement de Bourdeaux16494221. LETTRE de la Cour du Parlement de Paris, escrite à la Cour du Parlement de Bourdeaux. Du 23 Oct. 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Relative à la continuation des malheurs du parlement de Bordeaux. Bibl. de Bordx., 10504-50.
lab-222LETTRE de Madame la Princesse, écrite au Roy à son arrivée proche de Bordeaux1650Paris8222. LETTRE de Madame la Princesse, écrite au Roy à son arrivée proche de Bordeaux. Paris, par E. La Seray, 1650, 8 pages. Bibl. Nat. Lb 37-1568 A. Moreau, n° 1958, n'indique que l'édition Jouxte la Copie imprimée à Bordeaux.
lab-223LETTRE de Madame la Princesse escrite au Roy1650Paris8223. LETTRE de Madame la Princesse escrite au Roy. A Paris, jouxte la Copie imprimée, 1650, 8 pages. Signée Claire Clémence de Maillé. A Bordeaux, ce 2 août 1651. Moreau, n» 1957, ne cite que l'impression S. 1. Ribl. Mazarine, n» 242.
lab-224LETTRE de Monseigneur le Duc de Rohan à Son Altesse Royale sur les entreprises du cardinal Mazarin16527224. LETTRE de Monseigneur le Duc de Rohan à Son Altesse Royale sur les entreprises du cardinal Mazarin. A Bourdeaux, par P. du Coq. 1652, 7 pages. Dans Moreau, n« 2004, édition de Bordeaux seulement, Cat. Mazarine.
lab-225LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans escrite à la Cour de Parlement de Bordeaux16514225. LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans escrite à la Cour de Parlement de Bordeaux. Du 17. de May 1651. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Au sujet de la nomination du Prince de Condé comme Gouverneur de Guyenne en remplacement du duc d'Epernon. Bibl. de Bordx., 25994 h-3.
lab-226LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans,, escrite à la Cour de Parlemeut de Bourdeaux1652nan226. LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans,, escrite à la Cour de Parlemeut de Bourdeaux. Touchant l'entrée du Cardinal Mazarin en France. Du troisiesme janvier mil six cens cinquante-deux. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1652. Du 3 janvier.
lab-227LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans escrite à Messieurs du Parlement de Bourdeaux, avec la Réponse dudit Parlement16528227. LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans escrite à Messieurs du Parlement de Bourdeaux, avec la Réponse dudit Parlement. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1652 8 pages. Rec. du Gd Séminaire de Bordx.
lab-228LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans, escrite à Messieurs les Maire & Jurats de Bourdeaux16514228. LETTRE de Monseigneur le Duc d'Orléans, escrite à Messieurs les Maire & Jurats de Bourdeaux. Du 17 de May 1651. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. Même sujet que le n» 224. Bibl. Bordx, 25994 h-10.
lab-229LETTRE de Monseigneur le Prince à Monseigneur le duc d'Orléans16518229. LETTRE de Monseigneur le Prince à Monseigneur le duc d'Orléans. A Bourdeaux, chez Pierre du Coq, Imprimeur de Son Altesse Royalle, rue S{-Jammes, à l'enseigne du Coq. 1651, 8 pages. Du 29 octobre. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-230LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé, escrite à la Cour du Parlement de Bourdeaux16514230. LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé, escrite à la Cour du Parlement de Bourdeaux. Du 16. de May 1651. Portée par le Sieur de Casenave. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 4 pages. De Paris, le 16 mai 1651. Au sujet de sa nomination au Gouvernement de Guyenne. Voir le no 232. Bibl. de Bordx., 25994 h-8.
lab-231LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite à Messieurs de la Cour de Parlement de Bourdeaux1651nan231. LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite à Messieurs de la Cour de Parlement de Bourdeaux. Sur le sujet de son arrivée en son gouvernement. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651. 2 ff. non chif. Datée de Verteuil, ce 19 septembre 1651 et signée Louys de Bourbon. Bibl. de Bordx. 25994 h-29.
lab-232LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé16518232. LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé. Escrite à Messieurs de la Cour de Parlement de Bourdeaux. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse. 1651, 8 pages. De Paris, le 16 mai 1651. Bibl. de Bordx., 8923 »». Autre impression du n° 230.
lab-233LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite (le 26 juillet 1652) à Messieurs du Parlement de Bourdeaux, avec la Réponse dudit Parlement16528233. LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite (le 26 juillet 1652) à Messieurs du Parlement de Bourdeaux, avec la Réponse dudit Parlement. S. f. de titre, n. n. d., (1652), 8 pages. Rec. du Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-234LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite à Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels et de PoliceSans Date6234. LETTRE de Monseigneur le Prince de Condé escrite à Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels et de Police. A Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse. S. d. (1652), 6 pages et 1 f. blanc. Datée de Paris, 29 septembre 1652. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-235LETTRE de Monseigneur le Prince escrite à Messieurs les Maires (sic) & Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux16527235. LETTRE de Monseigneur le Prince escrite à Messieurs les Maires (sic) & Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux. Avec la Lettre escrite à Messieurs les Bourgeois. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1652, 7 pages. Paris, le 26 mai 1652. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-236LETTRE de Monseigneur le Prince escrite à Messieurs les Maires & Jurats Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels & de PoliceSans Date4236. LETTRE de Monseigneur le Prince escrite à Messieurs les Maires & Jurats Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels & de Police. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. S. d. (1651), 4 pages. De Verteuil, 19 septembre 1651 et signée Louys de Bourbon. Bibl. de Bordx., 25994 h-28. Au sujet de son arrivée à Bordeaux.
lab-237LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon à un de Messieurs du Parlement de Paris165012237. LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon à un de Messieurs du Parlement de Paris. S. de titre, n. l. n. d. (1650), 12 pages et 2 ff. blancs. Datée de Loches, 19 août et relative aux affaires de Bordeaux. C'est le n» 2020 de Moreau, mais d'une autre impression et sans la réponse. Bibl. de Bordeaux, 8923.
lab-238LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon à un de Messieurs du Parlement de Paris1650Paris15238. LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon à un de Messieurs du Parlement de Paris. S. f de titre. (A la fin :) Paris, ce 15 sept. 1650, 15 pages. C'est la même lettre que le n» 2020 de Moreau qui n'a pas connu cette réimpression en 15 pages mais la lettre est datée dans les deux éditions du 30 août et non du 19 comme il le dit et quant à la réponse, dans cette réimpression elle porte la date du 15 septembre.
lab-239LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux du 31164912239. LETTRE de Monsieur le Duc d'Espernon, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux du 31. Mars 1649. Avec la Response du Parlement, du 2. Avril 1649. A Bourdeaux, par Guillaume Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1649, 12 pages. La lettre est datée de Cadillac, 31 mars 1649 et la réponse de Paris, le 2 avril 1649. Bibl. Bordx., 8923, 12 et Bibl. Nat, Lb 37-1126 A.
lab-240LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux16514240. LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans, escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux. Du 4. Mars 1651 A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 4 pages. Lettre banale dans laquelle le duc donne l'assurance que la Cour peut compter sur son estime et son concours comme lui compte sur sa fidélité. _x0096_ Bibl. de Bordx., 8923 »».
lab-241LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux, du 26 Janvier 165016507241. LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans escrite à la Cour de Parlement de Bourdeaux, du 26 Janvier 1650. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 7 pages. Bibl. de Bordx., 8921-28.
lab-242LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans escrite à Messieurs les Jurats de Bourdeaux16514242. LETTRE de Monsieur le Duc d'Orléans escrite à Messieurs les Jurats de Bourdeaux. Du 4 Mars 1651. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 4 pages. Même sujet que lc n« 240. Bibl. de Bordx., 8923 bi'.
lab-243LETTRE de Monsieur le Prince à Son Altesse RoyaleSans Date8243. LETTRE de Monsieur le Prince à Son Altesse Royale. Sur le Sujet de son cloignement de la Cour. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. S. d. (1651), 8 pages. Du 13 septembre 1651. Bibl. Bordx., 25994 h-27. Moreau, n" 2033, ne donne que les éditions de Paris et Jouxte la copie.
lab-244LETTRE de Monsieur le Prince escrite à Messieurs du Parlement Sur le sujet de sa retraite à Bordeaux165111244. LETTRE de Monsieur le Prince escrite à Messieurs du Parlement Sur le sujet de sa retraite à Bordeaux. S. de titre, n. l. n. d. (1651), in-4<>, 11 pages. Il y a une autre édition également s. 1. n. d., mais de 7 pages seulement, que Moreau cite dans son supplément, n» 123, du Bulletin du Bibliophile et deux autres éditions, une de 8 pages et une en italien, s. l. n. d. (Bibl. Mazarine).
lab-245LETTRE de M' le Prince de Condé, escrite au Roy16528245. LETTRE de M' le Prince de Condé, escrite au Roy. A Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse. 1652, 8 pages. Paris, août 1652. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-246LETTRE des Dames du Parlement de Bourdeaux aux Dames du parlement de Paris165116246. LETTRE des Dames du Parlement de Bourdeaux aux Dames du parlement de Paris. S. 1., 1651. 16 pages. De Bourdeaux, ce 26 septembrs 1651. Moreau en citant, n° 2071, l'édition Jouxte la copie impr. à Bordeaux de 18 pages dit « Je ne crois pas à l'édition de Bordeaux. » L'impression dont nous venons de donner le titre et que Moreau n'a pas connue, pourrait bien être bordelaise et ce serait alors la pièce originale.
lab-247LETTRE des Enfants, Bourgeois, et Habitans de la Ville de Bourdeaux à Monseigneur le Prince de Condé, au sujet des réjouissances publiques, qui ont suivy sa Liberté16516247. LETTRE des Enfants, Bourgeois, et Habitans de la Ville de Bourdeaux à Monseigneur le Prince de Condé, au sujet des réjouissances publiques, qui ont suivy sa Liberté. S. L, 1651, 6 pages. Rec. du Gd Séminaire de Bordx., et Bibl. de Bordx., 8748.
lab-248LETTRE des Jurats et Habitans de la Ville de Bourdeaux1650Paris4248. LETTRE des Jurats et Habitans de la Ville de Bourdeaux. Envoyée aux Bourgeois & Habitans de Paris. A Paris, 1650, 4 pages. A Bourdeaux, ce 16 Juillet 1650. Moreau, n» 2073, ne cite que l'édition S. 1., Jouxte la copie imprimée à Bordeaux.
lab-249LETTRE de Son Altesse Royale au Roi1652nan249. LETTRE de Son Altesse Royale au Roi. A Bourdeaux, par Pierre du Coq, Imprimeur de Son Altesse Royale, rue Saint-James. 1652. Jouxte la copie impimée à Paris, avec permission. Moreau, n° 2054, n'indique que l'édition de Paris. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-250LETTRE du Mazarin envoiée au Duc Despernon, touchant les affaires du tempsSans Date8250. LETTRE du Mazarin envoiée au Duc Despernon, touchant les affaires du temps. Avec la Réponse du Duc Despernon. Sur l'Imprime, A Paris, chés Gervais Gaultier, Imprimeur et Libraire. S. d. (1651), 8 pages. La lettre est signée Jules Mazarin et datée de Cologne, 20 août 1651 et la réponse porte la signature de Le Duc Despernon et la date de Paris, le 29 août 1651. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-251LETTRE du Parlement de Bourdeaux, escrite à Monsieur le Duc d'Orléans16514251. LETTRE du Parlement de Bourdeaux, escrite à Monsieur le Duc d'Orléans. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 4 pages. Du 27 octobre. Bibl. de Bordx. 8748.
lab-252LETTRE du Roy, envoyée à Messieurs de la Cour de Parlement de Paris, sur son départ pour la Guyenne1650Paris7252. LETTRE du Roy, envoyée à Messieurs de la Cour de Parlement de Paris, sur son départ pour la Guyenne. Leuë le huictiesme Juillet 1650. A Paris, par les Imprimeurs & Libraires du Roy. 1650. Avec privilège de Sa Majesté, 7 pages. Il y a de cette pièce deux impressions différentes la composition du texte, du titre, des ornements, etc. est identique, la seule différence est dans le millésime au bas du titre sur l'une on lit M. DC. L et sur l'autre M. DC. XXXXX. Moreau, n» 2168.
lab-253LETTRE du Roy, escrite à Messieurs les Maires et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux16506253. LETTRE du Roy, escrite à Messieurs les Maires et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux. Et Bourgeois de cette Ville. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 6 pages. Datée de Blaye, le 16 octobre, 1650. Au sujet des canons du Château Trompette. Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-254LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux16514254. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux. A Bourdeaux, par Jacques Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 4 pages. De Paris, le 20 août 1651. Relative à l'exclusion du Cardinal Mazarin « non seulement de nos Conseils, mais de nostre Royaume. » _x0096_ Bibl. de Bordx., 8748.
lab-255LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux16507255. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux. Du vingt-unième Janvier 1650. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 7 pages. Bibl. de Bordx., 8921-26.
lab-256LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux16504256. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 4 pages. De Paris, le 26 décembre 1649. L'exemplaire que nous avons sous les yeux n'a pas, contrairement à ce que dit Moreau. n° 2154, au sujet de l'édition de Bordeaux, la Déclaration et les Articles.
lab-257LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux165012257. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux. Sur la detention des princes de Condé et de Conty et du duc de Longueville. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 12 pages. Datée de Paris, 21 janvier 1650. Bibl. de Bordx, 8921 et Bihl. Mazarine 10196.
lab-258LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de parlement de Bourdeaux sur la detention des princes de Condé et de Conty et Duc de Longueville165012258. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de parlement de Bourdeaux sur la detention des princes de Condé et de Conty et Duc de Longueville. A Bourdeaux, par J, Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650. 12 pages. Du lar février 1650. Autre lettre que la précédente. Bibl. de Bordx., 8921-31.
lab-259LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux, sur le sujet de sa Majorité16517259. LETTRE du Roy, escrite à sa Cour de Parlement de Bourdeaux, sur le sujet de sa Majorité. Avec le remerciement de Sa Majesté fait à la Reyne de sa Regence. A Bourdeaux, chez J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1651, 7 pages. Du 7 septembre. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-260LETTRE du Roy, escrite au Parlement de Tolose16507260. LETTRE du Roy, escrite au Parlement de Tolose. A Tolose, par Jean Boude, Imprimeur ordinaire du Roy, 6 des Estats Generaux de la Province de Languedoc, près le Collège de Foix, 1650, 7 pages. Donnée à Bordeaux, le 6 octobre 1650. Sur les affaires de Bordeaux, la paix que le Roi a aecordée et son arrivée en cette ville.
lab-261LETTRE du Sr Gay, Bourdelois prestre16517261. LETTRE du Sr Gay, Bourdelois prestre. A Monseigneur le Prince, Gouverneur de Guyenne. Avec la Réponse de Son Altesse. S. f. de titre, n. l. n. d. (1651), 7 pages. La lettre est datée de Bordeaux, le 6 Mars 1651 et la réponse de Paris, le 17 Mars, 1651. Bibl. Mazarine, 11432.
lab-262LETTRE escrite à Son Altesse Royale par le Sieur Peuche Sieur de La Pesche16518262. LETTRE escrite à Son Altesse Royale par le Sieur Peuche Sieur de La Pesche. S. l. 1651, 8 pages. Datée, à la fin, de Bordeaux, 23 octobre 1651. Moreau, n° 2210, donne par erreur à cette pièce le millésime de 1652. Voir sa note.
lab-263LETTRE escrite au Roy par Monsieur le Prince sur le sujet de son absence, a l'action de sa majoritéSans DateParis4263. LETTRE escrite au Roy par Monsieur le Prince sur le sujet de son absence, a l'action de sa majorité. Ensemble les particularitez des Cérémonies observées en la Majorite du Roy en son Parlement de Paris, séant en son Lict de Justice. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprirneur Ordinaire du Roy
lab-264LETTRE (les) et Ordonnance du Roy faite depuis l'arrivée de Sa Majesté dans le Bordelois Et ce qui s'est passé de plus mémorable devant Bordeaux12264. LETTRE (les) et Ordonnance du Roy faite depuis l'arrivée de Sa Majesté dans le Bordelois Et ce qui s'est passé de plus mémorable devant Bordeaux. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'adresse. le 24 Septembre i650, 12 pages chif. de 1229 à 1240. Extrait de la Gazette, n> 138.
lab-265LETTRES (sic) du Roy, envoyée a Messieurs de Bordeaux, & ce qui s'y est passé depuis le Siège16504265. LETTRES (sic) du Roy, envoyée a Messieurs de Bordeaux, & ce qui s'y est passé depuis le Siège. A Orléans, par Maria Paris, Imprimeur du Roy, & de Monseigneur le Reverend Eaesque d'Orléans, & de la n'alion Gentanique [sic]. S. l. n. d. (1650), 4 pages. Sur l'arrivéé de leurs Majestés à Bordeaux.
lab-266LETTRES PATENTES du Roy Charles VII16508266. LETTRES PATENTES du Roy Charles VII. Contenant les articles et Traicté accordez entre les Commissaires de Sa Majesté, et les Deputez de la Ville de Bourdeaux, pays Bourdelois, et autres pays de Guyenne, lors de la réduction de la Guyenne à la Couronne de France, après que les Bourdelois en eurent chassé les Anglais pour se mettre sous l'obeyssance du Roy de France. A Paris, Jouxte la Coppie Imprimée à Bourdeaux. 1650, 8 pages. Bibl. de Bordx.. 8748. Autre édition que celle citée par Moreau, n» 2291, dont le titre a été abrégé.
lab-267LETTRES PATENTES du Roy, contenant provision à Monseigneur le Prince du Gouvernement de Guyenne, & prestation de son serment de fidélité, fait en qualité de Gouverneur de la dite Province, entre les mains de Sa Majesté165111267. LETTRES PATENTES du Roy, contenant provision à Monseigneur le Prince du Gouvernement de Guyenne, & prestation de son serment de fidélité, fait en qualité de Gouverneur de la dite Province, entre les mains de Sa Majesté. Verifiées & enregistrées au Parlement de Bourdeaux, & publiées en iceluy le 31. May & 12. de Juin 1651. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 11 pages. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-268LEVÉE (la) du Siège de Villeneuve d'Agénois16527268. LEVÉE (la) du Siège de Villeneuve d'Agénois. Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy & de Son Altesse, 1652, 7 pages. Moreau ne donne que l'édition de Paris, n° 2298. Bibl. de Bordx., 8748-99.
lab-269LUDOVICO XIV, Galliae et Navarrae regi1650nan269. LUDOVICO XIV, Galliae et Navarrae regi. panegyricum de compositis Gallioe motibus seu vindiciis secundum libertatem, consecrat; regiam, Burdigalse, clementiam, trophaeum immortale appendit et longam triomphalium annorum seriem quanto potest animo depraecatur subditissimus P. Aliziary, _x0096_ Narbonse, G. Besse, 1650, in-4°. Bibl. Nat. Lb 37-1645.
lab-270LUDOVICO XIV16494270. LUDOVICO XIV. Galliarum Regi Christianissimo. S. f. de titre, n. l. n. d. (1049), 4 pages. Le titre ci-dessus est celui qui est en tête de la dédicace datée de « Burdigalse Tiue Calendis Janu. An. 1649. » Le titre de départ porte « Noe Vinitor. Elegia. ». Signé à la fin « Godofredus Gaius Sac. Burdegalensis. » Bibl. Mazarine, 10217.
lab-271MANIFESTE (le) de Monseigneur le Prince, pour servir de justification165119271. MANIFESTE (le) de Monseigneur le Prince, pour servir de justification. Bourdeaux, Jouxte la copie imprimée à Paris, 1651, 19 pages. Moreau, n° 2373, n'indique que l'édition de Paris. Cat. Mazarine.
lab-272MANIFESTE des Régiments de Cavalerie et d'Infanterie cy-devant commandés par Monsieur le Marquis de Montpouillan, touchant leur retour au service du Roy16538272. MANIFESTE des Régiments de Cavalerie et d'Infanterie cy-devant commandés par Monsieur le Marquis de Montpouillan, touchant leur retour au service du Roy. S. f. de titre, n. l. n. d. (1653), 8 pages. Daté à la fin de Monségur, ce premier Mars, 1653. Bibl. de Bordx., 8748-75.
lab-273OFFICIEUSES ET CHARITABLES remontrances à tous les ordres de la province de Guyenne, sur le sujet de la Marche du Roi et de son armée commandée par Monseigneur le Cte d'Harcourt165111273. OFFICIEUSES ET CHARITABLES remontrances à tous les ordres de la province de Guyenne, sur le sujet de la Marche du Roi et de son armée commandée par Monseigneur le Cte d'Harcourt. S. L, 1651, in-fol. 11 pages. Impression bordelaise. Attrihufies à Mr de Pontac, premier président. La répouse est Le Coup d'Etat de la Guyenne. Bibl. Mazarine, 4413.
lab-274ORAISON FUNÈBRE sur la mort du Duc d'EspernonSans DateSans Lieu10274. ORAISON FUNÈBRE sur la mort du Duc d'Espernon. S. l. n. d., 10 pages. Gd Séminaire de Bordx. Réimprimée dans les Mazarinades inconnues de Tamizey de Larroque, p. 91 et suiv.
lab-275ORDONNANCE de Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges criminels et de police16537275. ORDONNANCE de Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges criminels et de police. Concernant la publication de la Paix. A Donrdeaux, chez Jacq. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1653, 7 pages. Du 31 juillet 1653. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-276ORDONNANCE de Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels <& de Police16494276. ORDONNANCE de Messieurs les Maire et Jurats, Gouverneurs de Bourdeaux, Juges Criminels <& de Police. Portant taxe du froment & segle. A Rourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy. 1649, 4 pages. Du 20 décembre. Bibl. de Bordx.. 10504-58.
lab-277ORDONNANCE de Mgr1652Bordeaux4277. ORDONNANCE de Mgr. le Prince de Conti sur les offres faites par les Bourgeois et Habitants de la ville de Bordeaux pour le secours de Villeneuve d'Agenois assiégé par les troupes de M. le Cte d'Harcourt. Bordeaux, G. de La Court, 1652, 4 pages. Cat. Mazarine.
lab-278ORDONNANCE deMrd'Argenson, Commissaire député par le Roy Portant que le travail de la Citadelle de Libourne cessera, & ce qui a esté fait depuis le 416494278. ORDONNANCE deMrd'Argenson, Commissaire député par le Roy Portant que le travail de la Citadelle de Libourne cessera, & ce qui a esté fait depuis le 4. du présent mois de May sera demoly. Avec la Declaration dudit Sieur d'Argenson, faite avant son départ de la Ville de Bourdeaux, le 18. May 1649. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 4 pages. Bibl. de Bordx., 10504-15.
lab-279ORDONNANCE de Monsieur le Marquis de Sauveb_x009c_uf, premier Baron de Limosin, General des armées du Roy, sous l'authorité du Parlement de Bourdeaux16497279. ORDONNANCE de Monsieur le Marquis de Sauveb_x009c_uf, premier Baron de Limosin, General des armées du Roy, sous l'authorité du Parlement de Bourdeaux. Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, 1649, 7 pages. Du 28 novembre. Bibl. de Bordx., 10504-55.
lab-280ORDONNANCE des Reigles de l'Armée qui seront suivies de point en point16498280. ORDONNANCE des Reigles de l'Armée qui seront suivies de point en point. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 8 pages. A la fin « Par commandement de Monsieur le Marquis de Sauvebeuf General & de Messieurs les Marquis de Lusignan & Theobon. » Bibl. de Bordx., 10504-51.
lab-281ORDONNANCE du Roy, portant défenses très-expresses à tous les gens de guerre, de quelle qualité et condition qu'ils soient, de troubler ni interrompre la liberté du commerce et passage tant par eau que par terre, comme pareillement d'apporter aucun empêchement aux habitants de la présente ville (de Bordeaux) de faire leurs vendanges en toute sûreté et liberté sous peine de vie1650nan281. ORDONNANCE du Roy, portant défenses très-expresses à tous les gens de guerre, de quelle qualité et condition qu'ils soient, de troubler ni interrompre la liberté du commerce et passage tant par eau que par terre, comme pareillement d'apporter aucun empêchement aux habitants de la présente ville (de Bordeaux) de faire leurs vendanges en toute sûreté et liberté sous peine de vie. (1er Oct. 1650). Bibl. nationale, Lb 37-1627'. C'est le titre que donne le catalogue en renvoyant à la Législation
lab-282ORDONNANCE du Roy, pour convertir le service de l'Arrière-ban, de Cavalerie en Infanterie du 14 de May 1649 à Saint-Germain-en-Laye16497282. ORDONNANCE du Roy, pour convertir le service de l'Arrière-ban, de Cavalerie en Infanterie du 14 de May 1649 à Saint-Germain-en-Laye. A Bourdeaux, par Guil. Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx., 8748-77.
lab-283PANÉGIRE (le) de la valeur de Messieurs les bourgeois de Bourdeaux16508283. PANÉGIRE (le) de la valeur de Messieurs les bourgeois de Bourdeaux. S. f. de titre, n. l. n. d. (1650), 8 pages. Pièce en vers. L'Épître dédicatoire est signée J. Dumoulin. Bibl. de Bordx., 8921-25 et 10504-67. Moreau indique: Envers en un seul mot pour en vers et on pourrait croire que la pièce a été imprimée à Anvers. C'est une coquille typographique.
lab-284PANÉGYRIQUE de Monseigneur de Mareschal de l'Hospital, Gouverneur de Paris, sur la Paix générale de BordeauxSans DateParis8284. PANÉGYRIQUE de Monseigneur de Mareschal de l'Hospital, Gouverneur de Paris, sur la Paix générale de Bordeaux. A Paris, chés Guillaume Sassier, Imprimeur et Libraire ordinaire du Roy. S. d., 8 pages. Pièces en vers non datées, la première adressée à Mgr le Mareschal et la seconde à Madame la Mareschale. Bibl. de Bordx., 8739-29 et Bibl. Mazarine, 13549.
lab-285PARTICULARITEZ (les) de l'Entrée de Messieurs les Princes dans la Ville de Paris16518285. PARTICULARITEZ (les) de l'Entrée de Messieurs les Princes dans la Ville de Paris. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy & de Son Altesse, 1651, 8 pages. De Paris, ce 17 février 1651. Signé Desaieu. C'est le n» 2707 de Moreau qui n'a pas connu l'édition de Bordeaux.
lab-286PARTICULARITEZ (les) des Ceremonies observées en la majorité du RoySans DateBordeaux4286. PARTICULARITEZ (les) des Ceremonies observées en la majorité du Roy. Bordeaux, s. d. (1651), 4 pages. Moreau, n» 2714 et n» 181 du supplément, ne donne que les éditions de Paris et de Lyon. Bibl. de Bordx., 25994-19.
lab-287PERNONISME (le) berné dans Agen32287. PERNONISME (le) berné dans Agen. Satyre burlesque. S. f. de titre, n. l. n. d., pet. in-8, 32 pages. Pièce en vers très curieuse et très rare. Bibl. de Bordx., 8748. Sur le titre de cet exemplaire on a écrit « par Despalais, Ce n'est pas le seul exemplaire connu de cette Mazarinade dirigée contre le duc d'Epernon et sa maîtresse Nanon de Lartigue qui habitait Agen; on nous en a signalé un second qui se trouvait chez Ph. Tamizey de Larroque.
lab-288POUR LA PAIX accordée par le Roy à la Ville de Bourdeaux, et à la province de Guyenne165016288. POUR LA PAIX accordée par le Roy à la Ville de Bourdeaux, et à la province de Guyenne. Ode. Dédié à la Royne Regente. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy, 1650, 16 pages. La Dédicace est signée R.-L. A la fin, deux sonnets, l'un « à Mgr le duc d'Orléans, sur son entremise pour la Paix accordée par le Roy à la Ville de Bourdeaux & a la Province de Guyenne » et l'autre « à Messeigneurs du Parlement de Paris, sur le même sujet. »
lab-289PRINCE (le) Victorieux, Dompteur des Monstres de la Guyenne165119289. PRINCE (le) Victorieux, Dompteur des Monstres de la Guyenne. Et glorieux triomphateur des C_x009c_urs fidèles des Agenois. A Bourdeaux, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse, 1651, 19 pages. Signé A. D. A. Bibl. de Bordx., 8748-107.
lab-290PRINTEMPS (le) des Bourdelois16508290. PRINTEMPS (le) des Bourdelois. Avec le Bouquet que Monseigneur le Prince a envoyé à la Ville de Bourdeaux. S. f. de titre, n. l. n. d. (1650), 8 pages. Deux pièces en vers sous forme de dialogue entre le duc de La Rochefoucauld et la Ville de Bordeaux. Et comme il est question de paix et de l'arrivée prochaine de la princesse de Condé à Bordeaux il faut placer la publication de cette pièce vers le mois d'Avril 1650. Ga Séminaire de Bordx.
lab-291PRISE (la) de la Ville, chasteau & citadelle de Bourg, par l'armée du Roy Avec les articles de la capitulation qui a esté accordée à sa garnison par le Duc de Vfndosme16536291. PRISE (la) de la Ville, chasteau & citadelle de Bourg, par l'armée du Roy Avec les articles de la capitulation qui a esté accordée à sa garnison par le Duc de Vfndosme. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'adresse. le U Juillet 1653, 6 pages chif. de 681 à 692. Extrait de la Gazette, n» 86.
lab-292PRISE (la) du Chasteau de Vayres sur le chemin du Roy vers Bordeaux par le Mareschal de la Meilleraye, ensuite de laquelle prise le Gouverneur a esté pendu pour avoir tenu contre l'armée Royale16506292. PRISE (la) du Chasteau de Vayres sur le chemin du Roy vers Bordeaux par le Mareschal de la Meilleraye, ensuite de laquelle prise le Gouverneur a esté pendu pour avoir tenu contre l'armée Royale. S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'Adresse. le 12 Aoust 1650, 6 pages chif. de 1017 à 1028. Extrait de la Gazette, n» 115.
lab-293PROCESSION (la) Royale faite en la ville de Libourne la Feste de l'Assomption16506293. PROCESSION (la) Royale faite en la ville de Libourne la Feste de l'Assomption. S.f. de titre, (et la fin :)A Paris, du Bureau d'Adresse. le 26 aoust 1650, 6 pages chif. de 1113 à 1124. Extrait de la Gazette, n» 125.
lab-294PROCEZ-VERBAL fait par Messieurs Le Musnier et Bitault, conseillers du Roy1651Paris59294. PROCEZ-VERBAL fait par Messieurs Le Musnier et Bitault, conseillers du Roy. A Paris, chez Jacob Chevalier, 1651, 59 pages. Moreau, n° 2893, ne cite qu'une édition des Impr. et libr. ordinaires du Roy.
lab-295QUERELLE (la) de la Ville de Bourdeaux avec le Duc d'Espernon, en forme du Dialogue165032295. QUERELLE (la) de la Ville de Bourdeaux avec le Duc d'Espernon, en forme du Dialogue. Faicte par une Demoiselle de Gascosgne. S. 1., 1650, 32 pages. A la suite de la Querelle on trouve « Songe du Duc d'Espernon estant à Cadillac, après sa dernière sortie de Bourdeaux. » Ces deux pièces en vers ont été réimprimées dans les Mazarinades inconnues de Tamizey de Larroque. Rec. du Gd Séminaire de Bordx.
lab-296RECEPTION (la) faite dans le Bordelais de la Paix qu'il a pieu au Roy d'y envoyer16504296. RECEPTION (la) faite dans le Bordelais de la Paix qu'il a pieu au Roy d'y envoyer..S. f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'adresse. le 10 Janvier 1650. 4 pages chif. de 61 à 68. Extrait de la Gazelle, n" 8.
lab-297RECIT et veritables sentiments sur les affaires du temps4297. RECIT et veritables sentiments sur les affaires du temps. S. f. de titre, n. l. n. d. Pièce en vers rclative aux affaires de Bordeaux. Le seul exemplaire que nous connaissions, Bibl. de Bordx., 25994h-47, n'a que 4 pages et est incomplet.
lab-298RECIT veritable de ce qui s'est passé au Mont de MarsanSans Date8298. RECIT veritable de ce qui s'est passé au Mont de Marsan. Contre les Troupes du Marquis de Poyanne. A Bonvdemix, par Guillaume de la Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse. S. d. (1652), 8 pages. Du 18 février. Moreau a ignoré cette impression bordelaise.
lab-299RECIT Veritable du Duel arrivé entre deux s_x009c_urs, proche de Bordeaux, l'une pour avoir pris le party & deffendu la Fronde & l'autre l'Espée, dont l'avantage a esté emporté par la belle Frondeuse1650nan299. RECIT Veritable du Duel arrivé entre deux s_x009c_urs, proche de Bordeaux, l'une pour avoir pris le party & deffendu la Fronde & l'autre l'Espée, dont l'avantage a esté emporté par la belle Frondeuse. S. n. d., placard in-fol. De Juillet 1650. Pièce très curieuse. La moitié du placard est occupée par les scènes du duel gravées sur bois et l'autre moitié par le récit et une chanson sur « la Victoire de la belle Frondeuse ». 13ibl. Mazarine, 15043.
lab-300RECONCILIATION des Bonnets rouges avec les bleuxSans Date8300. RECONCILIATION des Bonnets rouges avec les bleux. Ou le véritable recit de ce qui se passa sur les fossez de la Maison de Ville, le 29 May 1G51. Sur l'heureux succez des bons Frondeurs Bourdelois. Avec la Chanson Bachique des Garçons Marchands de Bourdcaux, sur la réunion de la Fronde. S. de litre, n. 1. n. d., 8 pages. Pièce signée A. D. T. H. S. D. M. L. P.
lab-301RECONCILIATION (la) du Duc Bernard Despernon avec sa NanonSans Date8301. RECONCILIATION (la) du Duc Bernard Despernon avec sa Nanon. Par l'entremise du R. P. Scopette. Jouxte la coppie imprimée. A Agen, chez Pierre Dromadere, marchand Imprimeur, & Libraire. S. d., 8 pages. Pièce en vers non datée ni signée. Inutile de dire qu'il n'y a jamais eu de Dromadère imprimeur à Agen.
lab-302REGRETS Gascons sur la mort dou Praube feu Sarret, que Diu l'agi son amne1649Paris12302. REGRETS Gascons sur la mort dou Praube feu Sarret, que Diu l'agi son amne. A Paris, 1649, 12 pages. Pièce en vers et en patois des Landes dont Moreau, n° 3088, a mal orthographié le titre. Bibl. Mazarine.
lab-303RELATION de ce qui s'est passé au voyage de Mr le Prince, vers la Rivière Dordoigne, avec des nouvelles particulières de Paris7303. RELATION de ce qui s'est passé au voyage de Mr le Prince, vers la Rivière Dordoigne, avec des nouvelles particulières de Paris. S. f. de titre, n. l. n. d., 7 pages. Rec. du Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-304RELATION de ce qui s'est passé dans la ville de Bourdeaux aux cérémonies du Baptême de M165334304. RELATION de ce qui s'est passé dans la ville de Bourdeaux aux cérémonies du Baptême de M. le duc de Bourbon. A Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy et de Son Altesse, 1653, 34 pages. Bibl. Nationale. On sait que la princesse de Condé accoucha à Bordeaux dans la nuit du 19 au 20 septembre 1652 d'un fils voir le n» 138 de ce supplément _x0096_ qui fut baptisé le 18 février 1653 dans la cathédrale Saint-André, en grande pompe, sous le nom de Louis de Bourdeaux de Bourbon son parrain fut le premier Jurat de Bordeaux et sa marraine la duchesse de Longueville. Le prince ne vécut que quelques mois il décéda à Bordeaux le 11 avril 1653 et fut inhumé le lendemain dans la chapelle du couvent des Minimes de cette ville. Cette pièce a été réimprimée tout récemment, mais d'une manière très incomplète, dans la Vie de Henri de Béthune, Archevêque de Bordeaux, par l'abbé Bertrand, 1902, t. I, p. 318. L'édition originale donne entre autres détails très intéressants la description et la gravure des quatre jetons frappés en l'honneur de cette naissance et non par l'Ormcc ou pour l'Ormée comme on l'avait cru jusqu'à présent. Les princes y ont fait graver les emblèmes du parti révolutionnaire par flagornerie démagogique. Voir au sujet de ces jetons Les jetons dits de l'Ormee par M. P. Fourché dans le Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux, T. XXIII (1902, fascicule complémentaire paru en décembre 1903 seulement) p. 315-336, avec une planche reproduisant les quatre jetons qui se trouvent actuellement dans le médaillier d'un numismate bordelais.
lab-305RELATION de ce qui s'est n'aguéres passé en Guyenne entre le Duc d'Espernon & ceux du parti contraire1650Bordeaux6305. RELATION de ce qui s'est n'aguéres passé en Guyenne entre le Duc d'Espernon & ceux du parti contraire. Avec la Lettre de ce Duc aux Jurats de Bordeaux. S..f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureau d'Adresse. le 5 juitlet 1650, 6 pages de 821 à 832. Extrait de la Gazette, n» 94. Datée du Camp de Castres, le 29 Juin 1650. Moreau ne parle que de l'édition d'Orléans. Bibl. Mazarine, 15150.
lab-306RELATION de la défaite de l'armée du Marquis de Saint-Luc165212306. RELATION de la défaite de l'armée du Marquis de Saint-Luc. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court. 1652, 12 pages. Moreau, n« 3134, ne donne que l'édition de Paris, avec un titre plus long.
lab-307RELATION de la défaite de l'armée du Marquis de S-Luc devant Miradoux par Messieurs les Princes de Condé et de Conty, ensemble la défaite de quatre mil hommes des troupes de Mazarin1652Bordeaux8307. RELATION de la défaite de l'armée du Marquis de S-Luc devant Miradoux par Messieurs les Princes de Condé et de Conty, ensemble la défaite de quatre mil hommes des troupes de Mazarin. Bordeaux, 1652, 8 pages. Il y a une édition de Paris, J. Chevalier, jouxte la coppie impr. à Bordx., 15 pages. Bibl. Mazarine, 12154.
lab-308RELATION de la Grande Conjuration de Bourdeaux, descouverle le 20 juin 165316538308. RELATION de la Grande Conjuration de Bourdeaux, descouverle le 20 juin 1653. S. de titre, n. l. d. (1653), 8 pages. Bibl. Nat. I>37-3195. _x0096_ Datée à la fin du Lundy, 23 Juin 1653.
lab-309RELATION des particularitez du grand Combat donné le second de juillet au faux-bourg S165224309. RELATION des particularitez du grand Combat donné le second de juillet au faux-bourg S. Anthoine. Entre les Troupes du C. Maz. (sic) commandées par les Mareschaux de Turenne & de la Ferté Et celles de Mr. le Duc d'Orléans & de Mr. le Prince. Ensemble le nom des Morts, blessez & Prisonniers. A Bourdeaux, par G. de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, et de Son Altesse, 1652. Jouxte la coppie imprimée à Paris, par M. Vivenay, impr. ord. de Mgr. le Prince de Condé, 1652, 24 pages. C'est le n» 3232 de Moreau qui ne cite que l'édition de Paris avec un titre un peu différent et une coquille, 1625 pour 1652,
lab-310RELATION et Particularitez de ce qui s'est passé au Combat donné entre l'Armée du Parlement de Bordeaux, & Monsieur le Duc d'Espernon, Gouverneur de la Province1649Paris4310. RELATION et Particularitez de ce qui s'est passé au Combat donné entre l'Armée du Parlement de Bordeaux, & Monsieur le Duc d'Espernon, Gouverneur de la Province. Ensemble le nombre des morts et blessez. Sur l'imprimé à Paris, chez Claude Morlot, 1649, 4 pages. Autre édition de la Suite du Soldat Bordelois non citée par Moreau. Même texte, avec interversion de certaines parties. Le titre de départ est Le Soldat Bordelais, contenant les particularitez de ce qui s'esl passé en la Bataille devant la Ville de Libourne en Gascongne. Voir plus loin le no 330.
lab-311RELATION véritable contenant tout ce qui s'est fait & passé au siege de Ville-neufve d'Agenois, où les trouppes du Comte d'Harcourt ont esté defaites, par celles de Monsieur le Prince, sous la conduite des sieurs Marcin, & Balthazar1652Paris6311. RELATION véritable contenant tout ce qui s'est fait & passé au siege de Ville-neufve d'Agenois, où les trouppes du Comte d'Harcourt ont esté defaites, par celles de Monsieur le Prince, sous la conduite des sieurs Marcin, & Balthazar. Avec la desroute & honteuse sortie des Mazarins. A Paris, chez Guillaume Desprez, rue Sainct Victor nu Lyon couronné. 1652, 6 pages et 1 f. blanc.
lab-312RELATION véritable de l'Arrivée de Monsieur le Duc de Guyse en France, la Réception qui luy a esté faite à Bordeaux1652Paris7312. RELATION véritable de l'Arrivée de Monsieur le Duc de Guyse en France, la Réception qui luy a esté faite à Bordeaux. Avec l'armée qu fait venir pour joindre celle de Messieurs les Princes. A Paris, chez Nicolas Lerrein, prés le Collège d'Arras, 1652, 7 pages. Bibl. Mazarinc, 12238.
lab-313RELATION véritable de la seconde sortie de nos chalouppes commandées par le Marquis de Lusignan16497313. RELATION véritable de la seconde sortie de nos chalouppes commandées par le Marquis de Lusignan. A Bourdeaux, 1649, 7 pages. Bibl. de Bordx., 8921. Moreau donne pour cette pièce, n° 3949, uu titre inexact et incomplet.
lab-314RELATION veritable de tout ce qui s'est fait et passé dans la Ville de Bordeaux, à l'attaque de l'Hôtel de Ville par ceux de l'Ormière1652Bordeaux7314. RELATION veritable de tout ce qui s'est fait et passé dans la Ville de Bordeaux, à l'attaque de l'Hôtel de Ville par ceux de l'Ormière. Jouxte la Copie imprimée à Bordeaux par Guillaume la Cour Imprimeur ordinaire du Roy, 1652, 7 pages. Il y a une autre édition Jouxte la copie imprimée à Bourdeaux, sans indication d'imprimeur. Bibl. Mazarine, 12258 bii et 13621. Moreau, n» 3253, n'a connu aucune de ces deux éditions.
lab-315RELATION véritable de tout ce qui s'est passé dans l'attaque de la Bastide, faite par le Duc d'Espernon le 29 Décembre dernier16508315. RELATION véritable de tout ce qui s'est passé dans l'attaque de la Bastide, faite par le Duc d'Espernon le 29 Décembre dernier. Soutenue par le marquis de Theobon, un des Généraux de l'armée du Roy, pour le Parlement de Bourdeaux & General de la Cavallerie. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanjes, Imprimeur ordinaire du Roy. 1650, 8 pages. Moreau, n» 3224, ne donne pas le titre complet de cette pièce. 13ibl. de Bordx., 10504-65.
lab-316REMERCIEMENT des Bourdelois au Roy16517316. REMERCIEMENT des Bourdelois au Roy. Pour la liberté de Messieurs les Princes. Piece du sieur H. D. L. S. 1., 1651, 7 pages. Du 20 février 1651. Bibl. de Bordx., 25994h-1.
lab-317REMERCIEMENT fait au Roy par Mr8317. REMERCIEMENT fait au Roy par Mr. le Président de Gourgues, Député de la Cour de Parlement de Bourdeaux, Pour la Paix qu'il a plu à Sa Majesté de donner à la Province de Guyenne..S. de litre, n. l. n. d., 8 pages. Rec. du Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-318REMONSTRANCE de la Province de Guyenne à Monseigneur le Prince de Condé, pour la reunion de la maison royalle1651Paris7318. REMONSTRANCE de la Province de Guyenne à Monseigneur le Prince de Condé, pour la reunion de la maison royalle. A Paris, 1651, 7 pages. Moreau, n° 3337, a écrit Remontrances au pluriel, ce qui pourrait égarer les recherches. Il y a une autre édition Lyon, J.-A. Candy & G. Barbier. Bibl. Nationale, Lb 37-1929.
lab-319RENCONTRE d'un paisan gascon et de Mazarin, déplorant sa misere, partant de Bouillon pour aller en Suisse16518319. RENCONTRE d'un paisan gascon et de Mazarin, déplorant sa misere, partant de Bouillon pour aller en Suisse. S. f. de titre, n. t. n. d. (1651), 8 pages. Pièce dialoguée en vers français et patois bordelais. Mazarin ayant traversé Bouillon au mois de mars 1651, en route pour son exil momeutané, c'est vers cette époque que cette Mazarinade inconnue a dû être publiée, tres probablement à Bordeaux. Nous avons deux éditions l'une est composée entièrement en caractères romains, l'autre moitié en romains et moitié en italiques. Le brave paysan gascon, après avoir couvert le cardinal d'injures, le pend à un arbre et dit à ses camarades qui l'accompagnent Couratge enfans, couratge, Kejouissem nous touts, het cambio de lengatge Foûilham lou bistemen, anem au Cabaret, Anem nous ybrouigna de blanc & de claret
lab-320RENCONTRE plaisante d'un Bourguignon et du Duc Bernard, allant en Bourgoigne avec sa Nanon16518320. RENCONTRE plaisante d'un Bourguignon et du Duc Bernard, allant en Bourgoigne avec sa Nanon. S. t., 1651, 8 pages. Pièce en vers alexandrins dialoguée entre Bernard, Nanon et un Bourguignon, et signée V. L. D. B. A. B. B. Curieuse. Bibl. de Bordx., 25994.
lab-321RESPONSE aux officieuses et charitables Remontrances, pour tous les ordres de la Province de Guyenne1651Sans Lieu12321. RESPONSE aux officieuses et charitables Remontrances, pour tous les ordres de la Province de Guyenne. S. l. 1651, 12 pages. Bibl. de Bordx., 25994J-26 bis.
lab-322RESPONSE de Monseigneur le Duc d'Espernon à la Lettre du Parlement de Bordeaux, du second avril mil six cent quarante neuf164912322. RESPONSE de Monseigneur le Duc d'Espernon à la Lettre du Parlement de Bordeaux, du second avril mil six cent quarante neuf. A Cadillac, par l'imprimeur de Monseigneur le Duc d'Espel'Ilon, 1649, 12 pages. Bibl. Nationale, Lb37-1155. Datée, à la fin, de Cadillac, le 6 avril 1649. Lieu d'impression supposé il n'v a jamais eu d'imprimeur dans cette petite ville du Bordelais où le premier duc d'Epernon avait construit au commencement du XVII» siècle un palais somptueux qui existe encore, mais bien délabré, et d'où son fils Bernard, représentant de l'autorité royale, soutenait énergiquement la lutte contre les frondeurs bordelais.
lab-323RESPONSE de Son Altesse Royale au Roy, à sa lettre du 2916528323. RESPONSE de Son Altesse Royale au Roy, à sa lettre du 29. jour d'aoust dernier 1652. A Bourdeaux, par Pierre du Coq, Imprimeur de Son Altesse Royale, rue S. Jammes, 1652. Jouxte la Copie Imprimée à Paris avec permission, 8 pages. Du 7 septembre. Bibl. de Bordx., 8748.
lab-324RESPONSE (la) de Son Altesse Royalle, escrit (sic) à l'Archiduc Leopold, paur (sic) la Paix Generalle d'entre la Faance (sic), & l'Espagne16504324. RESPONSE (la) de Son Altesse Royalle, escrit (sic) à l'Archiduc Leopold, paur (sic) la Paix Generalle d'entre la Faance (sic), & l'Espagne. S.,f. de titre, (à la fin :) A Paris, du Bureaud'Adresse. le 17 septembre 1650, 4 pages chif. de 1265 à 1271. Extrait de la Gazette. Bibl. Mazarine, 13867.
lab-325Seconde lettre escrite à messieurs du parlement de Paris, Par Monseigneur le Prince de Condé, servant de Responce à l'Escrit envoyé par la Reyne Regente à Messieurs du Parlement, par Messieurs les Gens du Roy16518325. Seconde lettre escrite à messieurs du parlement de Paris, Par Monseigneur le Prince de Condé, servant de Responce à l'Escrit envoyé par la Reyne Regente à Messieurs du Parlement, par Messieurs les Gens du Roy. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy & de Son Altesse, 1651, 8 pages. De Saint-Maur, le 9 Juillet 1651. Moreau ne cite pas cette édition de Bordeaux et pour celle de Paris qu'il indique, il ne donne pas la date exacte.
lab-326SÉPARATION (la) de corps et de biens du Duc Bernard avec sa Nanon1641nan326. SÉPARATION (la) de corps et de biens du Duc Bernard avec sa Nanon. Ensemble les prières & supplications dudit Bernard pour emmener sa dite Nanon en Bourgogne. S. t., 1641 (pour 1651). Dialogue entre le duc d'Epernon et sa maîtresse Nanon. Pièce en vers. Le seul exemplaire que nous connaissions de cette mazarinade, Bibl. de Bordx., 25994, est incomplet il n'a que quatre pages.
lab-327SIEGE de Cambray sur les Espagnols, par l'armée du Roy, commandée par le Comte de Harcour16498327. SIEGE de Cambray sur les Espagnols, par l'armée du Roy, commandée par le Comte de Harcour. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, 1649, 8 pages. Du 2 Juillet.
lab-328SOLDAT (le) Bourdelois7328. SOLDAT (le) Bourdelois. S. I. n. d., 7 pages. Pas de titre spécial. Celui que nous donnons est le titre de départ. Autre édition du Soldat bourdelois, non citée par Moreau, n" 3677. Le traité n'est pas du 28, mais du premier mai. C'est l'approbation de d'Argenson qui est datée du 28 mai. f
lab-329SOUBMISSION (la) de Bernard à la Fronde8329. SOUBMISSION (la) de Bernard à la Fronde. Avec ses tristes adieux à la Province de Guyenne, & sa consolation sur la despouille de Nanon. S. f. de titre, n. l. n. d. (1G51), 8 pages. Pièce en vers fort intéressante. _x0096_ Bibl. de Bordx., 25994 J.
lab-330SUITE du Soldat Bordelois, contenant les particularitez de ce qui s'est passé en la Bataille devant la ville de Libourne en Gascongne Entre l'armée du Parlement de Bordeaux, & les troupes de Monsieur le Duc d'Espernon Gouverneur de la Province16497330. SUITE du Soldat Bordelois, contenant les particularitez de ce qui s'est passé en la Bataille devant la ville de Libourne en Gascongne Entre l'armée du Parlement de Bordeaux, & les troupes de Monsieur le Duc d'Espernon Gouverneur de la Province. Ensemble le nombre des morts et blessez, de part & d'autre. A Paris, chez Claude Morlot, Jouxte la Copie imprimée à Bourdeaux, par Michel Millange, 1649, 7 pages. C'est la seconde partie du Soldat bourdelois que Moreau indique, n° 3677, sans en donner le titre, bien qu'elle forme une pièce à part. Les combats devant Libourne sont du 25 et 26 mai 1649. Quant à l'édition de Bordeaux, Michel Millanges, que cite Moreau pour le Soldat et la Suite, c'est un lieu d'impression suppose il n'y a jamais eu dans notre ville, comme nous l'avons déjà dit, d'imprimeur du nom de Michel Millanges. D'ailleurs nous doutons de l'édition de Bordeaux, nous ne l'avons vue nulle part.
lab-331SUITE véritable des Intrigues de la Paix, Et des Negotiations de Monsieur le Prince à la Cour jusques à present16527331. SUITE véritable des Intrigues de la Paix, Et des Negotiations de Monsieur le Prince à la Cour jusques à present. S. L, 1652, 7 pages. Voir dans ce supplément les Intrigues de la Paix. Impression en petits caractères mais il y a eu, croyons-nous, une édition en gros caractères.
lab-332SUR l'Amnistie de Bourdeaux1653nan332. SUR l'Amnistie de Bourdeaux. S. l. n. d., 1 f. in-fol. Enfin la Garonne soubmise De son Prince reçoit la loy, Et plus sage que la Tamise Elle rend hommage à son Roy Et le peuple qui l'environne Suit 1 exemple de la Garonne. L'Espagne au lieu de secourir Selon son dessein ces rebelles Leur a donné les escrouëlles, Que le Roy seul pouvait guarir. C'est le texte complet de cette pièce assez amusante. Bill. Nationale, Inventaire Ye 329. On a écrit au bas de cet exemplaire « Imprimé chez Sebast. Cramoysy, A Paris, le 28. Août 1653. » Cette feuille a pu faire partie d'un recueil de poésies.
lab-333TESTAMENT gênerai de Bernard Duc D'Espernon, sur son dernier adieu a la Guyenne1651Paris8333. TESTAMENT gênerai de Bernard Duc D'Espernon, sur son dernier adieu a la Guyenne. Jouxte la Copie imprimée à Paris. 1651, 8 pages. Violente satire, sous forme de Testament, contre le duc d'Epernon et quelques personnages de son parti. Cette pièce n'est pas la même que le n" 3763 de Moreau. Bibl. de Bordx., 25994.
lab-334TOMBEAU (le) funèbre de Monseigneur le Duc de Valois1652Paris7334. TOMBEAU (le) funèbre de Monseigneur le Duc de Valois. Présenté à toute la France. Par J.-M. Bourdelois. A Paris, chez Jean Brunet, rue Sainte Anne, 1652, 7 pages. Bibl. de Bordx., 8746.
lab-335TRANSPORT (le) de Resouyssance du peuple de Bourdeaux, pour Monseigneur le Prince de CondéSans Date7335. TRANSPORT (le) de Resouyssance du peuple de Bourdeaux, pour Monseigneur le Prince de Condé. S. f. de titre, n. l. n. d., 7 pages. Pièce en vers signée A. D. T. H. S. D. M. L. P. et célébrant la nomination du Prince de Condé comme Gouverneur de Guienne, par conséquent publiée à Bordeaux.
lab-336TRANSPORTS (les) de Joye de la Ville d'Acqx, depuis la nomination de Monseigneur le Prince au Gouvernemen12336. TRANSPORTS (les) de Joye de la Ville d'Acqx, depuis la nomination de Monseigneur le Prince au Gouvernemen. de Guyenne. S. f. de titre, n. l. n. d., 12 pages. Bibl. de Bordx., 8748-94.
lab-337TRES-HUMBLE Remonstrance du Parlement de Bordeaux au Roy16514337. TRES-HUMBLE Remonstrance du Parlement de Bordeaux au Roy. Sur le Discours faict contre Monseigneur le l'rince Gouverneur de Guyenne. A Bourdeaux, par J. Mongiron Millanges, Imprimeur ordinaire du Roy, 1651, 4 pages. De Bordeaux, le 30 août 1651.
lab-338TRES-HUMBLE (la) Remonstrance que la Ville de Marmande fait à son Altesse sur le sujet des incommodités presentes qu'elle soufre (sicj4338. TRES-HUMBLE (la) Remonstrance que la Ville de Marmande fait à son Altesse sur le sujet des incommodités presentes qu'elle soufre (sicj. S. f. de titre, n. l. n, d., 4 pages chif. de 29 à 32 Rec, du Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-339TRES-HUMBLES (les) actions de grâces que Bourdeaux fait à Dieu, au Roy, à Monseigneur le Duc d'Orléans, & à Mademoiselle sa fille, du bien qu'il a reçeu de leur main libérale, & du serenissime & tres-Illustre Gouverneur que leur bonté luy a donné8339. TRES-HUMBLES (les) actions de grâces que Bourdeaux fait à Dieu, au Roy, à Monseigneur le Duc d'Orléans, & à Mademoiselle sa fille, du bien qu'il a reçeu de leur main libérale, & du serenissime & tres-Illustre Gouverneur que leur bonté luy a donné. S. f, de titre, n. l. n. d., 8 pages. Bibl. de Bordx., 25994h-45. Pièce en vers.
lab-340TROPHÉES (les) de l'illustre vainqueur, ou louange à Monseigneur le Prince de Condé, Gouverneur & Lieutenant General pour le Roy en Guyenne165111340. TROPHÉES (les) de l'illustre vainqueur, ou louange à Monseigneur le Prince de Condé, Gouverneur & Lieutenant General pour le Roy en Guyenne. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ord. du Roy, et de Son Altesse. 1651, 1 f. titre, 1 f. blanc et 11 pages. Pièce en vers non signée. Bilil. de Bordx., 8748-106.
lab-341VAILLANCE (la) Mazarine et Bernardine Ensemble, le Testament de Mazarin, et l'esloignement de Bernard16518341. VAILLANCE (la) Mazarine et Bernardine Ensemble, le Testament de Mazarin, et l'esloignement de Bernard. S. f. de titre, n. l. n. d. (1651),8 pages. Pièce en vers. Bibl. de Bordx., 25994J.-14.
lab-342VERITABLE Relation de ce qui s'est passé Entre le (sic) habitans de la Ville d'AngersSans Date8342. VERITABLE Relation de ce qui s'est passé Entre le (sic) habitans de la Ville d'Angers. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Son Altesse. Jouxte la coppie Imprimée à Paris, par ordre de Son Altesse Royalle. S. d. (1652), 8 pages. Moreau, n° 3947, n'a connu que l'édition de Paris.
lab-343VERITABLE Response faite par les Dames du Parlement de Paris, à la Lettre qui leur a esté escrite par les Daines du Parlement de Bourdeaux, pour les remercier de la Paix, suivant l'extraict tiré de leurs Registres16508343. VERITABLE Response faite par les Dames du Parlement de Paris, à la Lettre qui leur a esté escrite par les Daines du Parlement de Bourdeaux, pour les remercier de la Paix, suivant l'extraict tiré de leurs Registres. S. f. de titre, n. 1., n. d. (1650), 8 pages. De Paris, le 28 octobre 1650. Moreau, ne 3961, cite l'édition de Paris, pour donner la date précise, mais il a ignoré celle S. l. que nous indiquons ici, de même qu'il a ignoré l'édition S. 1. de la Lettre des dames du parlement. Voir notre n° 246 et le n° 2071 de Moreau.
lab-344VERITABLES (les) Ravissemens du vray c_x009c_ur Bourdelois, sur le Triomphe de la Fronde, et sur l'heureux évenement de Monseigneur le Prince de Condé à son gouvernement de Guyenne8344. VERITABLES (les) Ravissemens du vray c_x009c_ur Bourdelois, sur le Triomphe de la Fronde, et sur l'heureux évenement de Monseigneur le Prince de Condé à son gouvernement de Guyenne. S. l. n. d., 8 pages, Pièce en vers signée P. D. R. Rec. du Gd Séminaire de Bordeaux.
lab-345*VICTOIRE (la) de l'Innocence de Messieurs les Princes16518345*. VICTOIRE (la) de l'Innocence de Messieurs les Princes. A Bourdeaux, par Guillaume de La Court, Imprimeur ordinaire du Roy, & de Son Altesse, 1651, 8 pages. 346. VILLE (la) de Bourdeaux à Monsieur le Prince de Condé sur son Innocence, & sa sortie du Havre de Grace necessaire à l'Estat. S. l. n. d., 8 pages. Pièce en vers non signée.
soc_1Abregé de l’estat general de la Recepte et dépense de tout le Royaume de France81. Abregé de l’estat general de la Recepte et dépense de tout le Royaume de France. Sans titre. In-4° de 8 pages. Dans cette pièce en faveur de Mazarin, on veut prouver que « le prin- cipal but de son Eminence a esté de remettre le Royaume en sa splen- deur, faire rêgner le Roy heureusement et paisiblement, avec l’autorité conve- nable à sa Majesté, et de décharger son peuple de la plus grande partie du faix qu’il porte, etc., » :
soc_2Abregé (L’) des perfections de la Reyne de Svede1650Paris82. Abregé (L’) des perfections de la Reyne de Svede. À Paris, 1650. In-4° de 8 pages. Eloge outré par un courtisan vil et rampant.
soc_3Agreable (l') conferance de devx Normans s’es- tans rencontrez sur le Pont-Néuf de cette Ville de Paris, traittans sur les affaires du temps present1652Paris83. Agreable (l') conferance de devx Normans s’es- tans rencontrez sur le Pont-Néuf de cette Ville de Paris, traittans sur les affaires du temps present. Dont l’vn se nomme Perrin et l’autre Colas. Dialogve. ÀA Paris, chez Lovys Povsset, 1652. In-4° de 8 pages. En patois Normand.
soc_4Alliance (L’) des Armes et des Lettres1648Paris1444. Alliance (L’) des Armes et des Lettres. Par le sievr de Tovrnay. À Monseigneur le Prince. A Paris, 1648. In-4° Je 144 pages. Un second titre ainsi conçu : Pancgyrique æ Monseignevr le Prince svr l'alliance des Armes et des Lettres, indique mieux que le premierla véritable nature de la pièce qui est un Éloge bien fait du prince de Condé, quoique un peu emphatique, comme tous les morceaux de ce gcnre. Hl est à supposer que c’est de cette pièce qu'il a été fait, en 1652, une seconde édition décrite sous le ne 60 de la Bibliographie des Mazarinades.
soc_5Arrest de la Covr de Parlement, contre le nom- mez Henry de Belloy, sieur de Charmoy, Sainct-Ange et leurs complices, touchant la Violence publique, impie- tez, sacrileges et autres actes par eux commis le vingt- cinquième de Mars 16481648Paris75. Arrest de la Covr de Parlement, contre le nom- mez Henry de Belloy, sieur de Charmoy, Sainct-Ange et leurs complices, touchant la Violence publique, impie- tez, sacrileges et autres actes par eux commis le vingt- cinquième de Mars 1648. au Monastere des Filles-Dieu de Paris, Ordre de Fronteuault. Portant que pour seruir de memoire à l’aduenir, la teneur dudit Arrest sera gra- uée au milieu d’une Croix devant ledit Monastere, Vne Messe basse celebrée à perpctuité, et une Lampe ardente entretenüie iour et nuict, etc. À Paris, par Antoine Estienne, 1648. In-4° de 7 pages. Cette pièce, comme plusieurs autres, ne semble pas se rattacher beaucoup aux affaires de la Fronde.
soc_6Arrest de la Covr de Parlement de Bovrdeavx, donné les Chambres assemblées contre la déclaration du Roy publiée à Blaye le huictiesme du present mois1652Paris86. Arrest de la Covr de Parlement de Bovrdeavx, donné les Chambres assemblées contre la déclaration du Roy publiée à Blaye le huictiesme du present mois. Et declare le Cardinal Mazarin et ses adherans criminels de leze-Majesté. Ensemble la Lettre dudit Parlement escrite à Monseigneur le Duc d’Orleans. À Paris, la Veufue I. Gvillemot, 1652. In-4° de 8 pages. Daié du 12 janvier 1652 et signé : Svav.
soc_7Arrest de la Covr de Parlement de Bovrdeavx164987. Arrest de la Covr de Parlement de Bovrdeavx. Portant que les Officiers de ladite Cour et Chambre de l’Edic( conlinuëront l’exercice de leurs charges, pour le bien du seruice du Roy, et la conseruation de la tran- quillité publique. ÀA Paris, Touxte la coppie imprinée à Bourdeauæ, 1649. In-4° de 8 pages. . Daté du 24 juillet 1646 et signé : De Pontac.
soc_8*Arrest de la Covr nv Parlement de Bordeavx : rovr la ivstification de M1651128. *Arrest de la Covr nv Parlement de Bordeavx : rovr la ivstification de M. le Prince : sur le suiet des calomnies inuentées contre son Altesse par les faction- naires du Cardinal Mazarin, pour le faire sortir de Paris, et faciliter le retour de leur Maistre. Ensemble les Re- monstrances du mesme Parlement faites au Roy sur ce sujet, et les Lettres écrittes à la Reyne Regente, à M. le Duc d'Orleans, et à M. le Prince. À Paris, 1651. In-4° de 12 pages. L’arrêtest daté du 30 août 1631.
soc_9Arrest de la Covr de Parlement, donné en l’av- diance de la grand'Chambre le 131651689. Arrest de la Covr de Parlement, donné en l’av- diance de la grand'Chambre le 13. Iuin 1651. au profit de Monsieur le Duc de Vandosme. Contre Monsieur le Duc et Madame la Duchesse d’Elbeuf, touchant les biens de la succession de feuë Madame la Duchesse de Beau- fort. Ensemble les plaidoyers des aduocats des partics, €{ de Monsieur Talon Aduocat général, qui ont parlé en cette cause. À Paris, la Veufue T. Guillemot, 1651. In-4° de 68 pages.
soc_10Arrest de la Covr de Parlement, du 81650310. Arrest de la Covr de Parlement, du 8. d’Auril 1650. Par lequel les Bourgeois et Habitans des quartiers de S. Benoist, S. André, S. Seuerin, S. Cosme, S. Sulpice, sont chargez de la Recepte des deniers et de l’execution du Nettoyement des Ruës.’ Extraict des Negistres de Parlement. Sans titre. À la fin : À Paris, chez Estienne Chalonneav, 1650. In-4° de 3 pages.
soc_11*Arrest de la Covr de Parlement1649411. *Arrest de la Covr de Parlement. Du quatriesme septembre 1649. Portant que le commerce de bleds sera libre à vn chacun pour cn amener en ceste Ville, tant par eauë que par terre : Comme aussi qu’il sera informé des violences qui se commettent aux passages des riuieres et autres lieux des empeschemens qui se font iournelle- ment en l’enleuement des bleds pour la prouision de ladite Ville. A Paris, chez P. Rocolet, M.pc.xLIx. In-4° de 4 pages. Armes de la ville de Paris au frontispice.
soc_12Arrest de la Covr de Parlement1652nan12. Arrest de la Covr de Parlement. Portant la leuée qui doit estre faite sur les Maisons de cette Ville et Faux- bourgs, etrestablissement de droicts d’Entrées, etautres, pour subuenir à la seureté de la Ville, et esloignement du Cardinal Mazarin. À Paris, Par les Imprimeurs et Libr. ordinaires du Roy, 1652. Daté du 2 août 1652, et signé : Dv Tillet.
soc_13Arrest de la Cour de Parlement, portant nov- velle police pour la distribution publique des Pain, Bleds et Farines en cetle Ville et Faux bourgs de Paris, Auec pouvoirs à tous Marchands Forains et autres, d’y en amener , et les vendre à tel prix qu’ils conviendront auec les Achepteurs1649Paris413. Arrest de la Cour de Parlement, portant nov- velle police pour la distribution publique des Pain, Bleds et Farines en cetle Ville et Faux bourgs de Paris, Auec pouvoirs à tous Marchands Forains et autres, d’y en amener , et les vendre à tel prix qu’ils conviendront auec les Achepteurs. Du onziesme mars mil six cens qua- rante-neuf. À Paris, Par les Imprimeurs et Livraires ordinaires du Roy, 1649. In-4° de 4 pages.
soc_14Arrest dv Conseil d’Estat du Roy1649414. Arrest dv Conseil d’Estat du Roy. Du 12 May 1649. Concernant les Prests. Sans titre. In-4° de 4 pages.
soc_15Arrest dy Conseil d’Estat dv Roy, dv qvatriesme septembre mnil six cens quarante-neuf, Portant deffence à toutes personnes de transporter hors le Royaume au- cuns Grains, Bleds et Baillarges, sans passeport de sa Majesté; signé en commandement, et scellé du grand seau1649Paris415. Arrest dy Conseil d’Estat dv Roy, dv qvatriesme septembre mnil six cens quarante-neuf, Portant deffence à toutes personnes de transporter hors le Royaume au- cuns Grains, Bleds et Baillarges, sans passeport de sa Majesté; signé en commandement, et scellé du grand seau. ÀA Paris, chez P. Rocolet, 1649. In-4° de 4 pages.
soc_16Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy, En faueur des Officiers qui prétendent estre hereditaires, pour estre receus à payer le Droict Annuel de leurs Offices, sans payer aucun Prest1651Paris616. Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy, En faueur des Officiers qui prétendent estre hereditaires, pour estre receus à payer le Droict Annuel de leurs Offices, sans payer aucun Prest. Du quatriéme Ianuier 1651. A Paris, par Antoine Estienne, 1651. In-4° de 6 pages. À la page suivante, au recto d’un feuillet blanc, se trouve la marque typogra- phique des Estienne gravée sur bois.
soc_17Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy, Portant svr- seance d’vn an à toutes contraintes en faueur de ceux qui ont fait des auances pour les affaires de sa Majesté, auec defenses à tous Huissiers et Sergens de faire aucune contrainte, à peine d’interdiction de leurs charges, et de mil liures d’amende1649Paris417. Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy, Portant svr- seance d’vn an à toutes contraintes en faueur de ceux qui ont fait des auances pour les affaires de sa Majesté, auec defenses à tous Huissiers et Sergens de faire aucune contrainte, à peine d’interdiction de leurs charges, et de mil liures d’amende. Du 28. May 1649. Paris, la veufue Ribot, 1649. In-4 de 4 pages.
soc_18Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy1649418. Arrest dv Conseil d’Estat dv Roy. Portant qv’il sera payé par les Habitans de tous les lieux où il y a des Troupes d’Infanterie et Cauallerie en Garnison, ce que montera le payement d’vne Montre. Ce qui sera deduit ausdits Habilans sur ce qu’ils doiuent de la Taille et subsistance, pour le premier Quartier de la présente année. Du 20. Auril 1649. - Sams titre. In-4° de 4 pages.
soc_19*Arrest notable de la Covr de Parlement ; contre les Traittans et Partisans, en execution de la Declaration du mois d’Octobre 1648nan19. *Arrest notable de la Covr de Parlement ; contre les Traittans et Partisans, en execution de la Declaration du mois d’Octobre 1648. Portant defensesde leuer ny exi- ger aucuns droicts sur les Vins et Marchandises baissant sUR la Riviere de Loire, et fleuues y descendans, sinon en vertu d’Edicts bien et detiment verifiez en ladite Cour, et ce nonobstant diuers Arrests du Conseil, et la Decla- ralion que lesdits Traitlans ont fait verifier à la Cour des Aydes. ÀA Paris, chez Estienne Pépingvé, M.DC.LI. In-4° de oNzE pages.
soc_20Arrest notable de la Covr de Parlement ; Donné en faueur des Tiers Détenteurs, contre les créanciers hypothécaires, pour le tenement des cinqans, tant entre presens, qu’absens1651Paris1520. Arrest notable de la Covr de Parlement ; Donné en faueur des Tiers Détenteurs, contre les créanciers hypothécaires, pour le tenement des cinqans, tant entre presens, qu’absens. Auec les Plaidoyez de Maistres lacques Huot et Gabriel Le Mazier Aduocats des parties ; et celuy de M. l’Aduocat General Bignon. A Paris, chez Estienne Pepingvé, 1651. In-4° de 15 pages. Daté du 16 décembre 1650. »
soc_21Arrest notable de la Covr de Parlement, Portant que les Offices estant saisies et mis en Criées, ne peuuent plus estre resignez, ny les resignataires s’en faire pour- uoir, encor que les saisissans ne se soient opposez au sceau1651Paris321. Arrest notable de la Covr de Parlement, Portant que les Offices estant saisies et mis en Criées, ne peuuent plus estre resignez, ny les resignataires s’en faire pour- uoir, encor que les saisissans ne se soient opposez au sceau. Du 24. Auril 1651 . Sans titre. À la fin : A Paris, chez Pierre duv Pont, 1651. In-4° de 3 pages.
soc_22‘Articles ProrosEes et arrestees en la Chambre S1648nan22. ‘Articles ProrosEes et arrestees en la Chambre S. Louis, par les Deputez des 4. Compagnies Souveraines, de Paris en l'année 1648. ENSEMBLE VN EXTRAICT DES DECLARATIONS DU Roy, ARRESTS DU CoNsEIL, PARLEMENT, CHAMBRE DES COMPTES, ET COUR DES AYDES. À Panis, M.DC.XLVII. IN-4° DE VINGT PAGES. (Voy. Bulletin du Bibliophile, 15e série, p. 794, n° 29.)
soc_23Bien venve (La) dv Roy, svr son arrivée dans sa bonne ville de Paris1650Paris423. Bien venve (La) dv Roy, svr son arrivée dans sa bonne ville de Paris. À Paris, chez Tean Brunet, 1650. In-4° de 4 pages. Rien de plus emphatique que cette espèce de compliment à l’adresse du Roy. Toutes les formules de la louangè et de Ja flatterie y sont épuisées en deux pages,
soc_24Censvre dv livre intitulé, Remonstrances faites au Roy, sur le pouvoiret l’authorité que sa Majesté a sur le temporel de l’Estat Ecclesiastique1651724. Censvre dv livre intitulé, Remonstrances faites au Roy, sur le pouvoiret l’authorité que sa Majesté a sur le temporel de l’Estat Ecclesiastique. Sans titre (1651). In-4° de 7 pages. Datée du 23 janvier 1651, et signée de 27 archevêques ou évêques et de 18 abbés ou dignitaires.
soc_25CLAUDII DE LA PLACE P16492425. CLAUDII DE LA PLACE P. rhetoris Prælleo- Bellovaci de consensv rei militaris et literariæ ; déque bello, quà naturali qua diuino iure licitum aut illicitum est : adversus Adulatores Principum, et Machiauellistas Oratio Solennioribus Scholæ auspiciis habita À. R. S. H. 1548. die Dom. XV. Nouembr… Parisiis, apud Fran- ciscum Prevveray, 1649. In-4° de 24 pages. Ce discours ne se rapporte qu'indirectcment aux troubles de la Fronde.
soc_26Compagnies (Les) de Picqve-Nicqve ov les char- mans effects des Bovrgeois de Paris, avx portes de la ville1652Paris726. Compagnies (Les) de Picqve-Nicqve ov les char- mans effects des Bovrgeois de Paris, avx portes de la ville. Leurs Priuileges et Statuts à eux donnez pour leur conseruation. À Paris, 1652. In-4° de 7 pages. A la fin on lit : Approuvé et arresté par les Frères Officiers A. B. C. D. E. F, G. H. 1. K. L. M. N. 0. P.Q. R. S. T. V. X. Y. Z. et autres dont le nombre est infini.
soc_27Complimens (Les) de la place Mavbert, reformez par vne des plvs famevses harangeres de Paris1650727. Complimens (Les) de la place Mavbert, reformez par vne des plvs famevses harangeres de Paris. Avec la harangve qv’elle a faite aux Dames de son Exercice, et la Response qu’elles luy ont faite. En vers bvrlesqves. S. /. 1650. In-4° de 7 pages. Pièce en vers de huit syHlabes, du style le plus plat. Elle n'a pour elle que la rareté.
soc_28(Pièce sans titre1650428. (Pièce sans titre.) In-4° de 4 pages. Déclaration des conseillers secrétaires du Roy relative au Bail des Gabelles. Datée du 10 janvier 1650.
soc_29Declaration dv Roy, contre les blasphematevrs du Sainct Nom de Dieu1651729. Declaration dv Roy, contre les blasphematevrs du Sainct Nom de Dieu. Vérifiée en Parlement, sa Ma- jesté y seant, le septiesme septembre 1651. ÀA Paris, par les Imprimeurs et Libraires ordinaires du Roy, 1651 In-4° de 7 pages. À la 8 page se trouve la marque typographique des Estienne gravée sur bois.
soc_30Declaration dv Roy, portant descharge avx Marchans de Vins, Tauerniers et Hostelliers de la Ville et Faux-bourgs de Paris, de ce qu’ils doiuent des droicts de dix sols pour chacun muid de Vin vendu en gros, et quatre sols pour liure du Vin, Cidre, Bière ou Poiré vendu en destail pendant l’annee mil six cens quarante-huict, et le premier quartier de l’année 16491649Paris930. Declaration dv Roy, portant descharge avx Marchans de Vins, Tauerniers et Hostelliers de la Ville et Faux-bourgs de Paris, de ce qu’ils doiuent des droicts de dix sols pour chacun muid de Vin vendu en gros, et quatre sols pour liure du Vin, Cidre, Bière ou Poiré vendu en destail pendant l’annee mil six cens quarante-huict, et le premier quartier de l’année 1649. Verifiée en la Cour des Aydes le 7. Octobre 1649. ÀA Paris, par P. Rocolet, 1649, In-4° de 9 pages. À la suite, sur un feuillet blane, armes gravèes de la ville de Paris.
soc_31Declaration dv Roy1654731. Declaration dv Roy. Portant qve tovs gens de gverre et autres seruant les ennemis, qui seront trou- uez dans la Ville et Faulx-bourg de Paris, et à quinze lieuës à la ronde, seront punis selon la rigueur des Or- donnances. Veriliée en Parlement le vingt-deuxième iour de May mil six cens cinquante-quatre. À Paris, par les Imprimeurs et Libraires ordinaires du Roy, 1654. In-4° de 7 pages.
soc_32Desespoir (Le) des Ministres de Charenton dans le retovr de levrs enfans à l'Eglise Catholique… Par M1650Paris1532. Desespoir (Le) des Ministres de Charenton dans le retovr de levrs enfans à l'Eglise Catholique… Par M. À. BOBYE Prestre Paris. habitué en l’Eglise de sainct Se- uerin à Paris. A Paris, chez Sebastien Hvré Fils, 1650. In-4° de 15 pages.
soc_33Edict dv Roy, portant revocation des Hereditez et Suruiuances des Offices, gages, droicts et taxations tenus en heredité par tous les Officiers de ce Royaume1646433. Edict dv Roy, portant revocation des Hereditez et Suruiuances des Offices, gages, droicts et taxations tenus en heredité par tous les Officiers de ce Royaume. Verifié en la Grande Chancellerie de France, le vingt- neufiéme iour du mois d’Octobre 1646. Sans titre. À la fin : Paris, par Antoine Estienne, 1649. In-4° de 4 pages.
soc_34Examen dv Ivgement de l’Argolin svr l’eclipse dv mois d’Aoust de l’an 16541654Parisnan34. Examen dv Ivgement de l’Argolin svr l’eclipse dv mois d’Aoust de l’an 1654. A. M. D: C. À Paris, chez Pierre Le Petit, 1654. In-4° de & pages. Signé : D. C.
soc_35Extraict des Registres du Conseil Priué du Roy (relatif au conflict de Iurisdiction d’entre le Parlement de Paris et le Grand Conseil, et daté du 29 mars 1650335. Extraict des Registres du Conseil Priué du Roy (relatif au conflict de Iurisdiction d’entre le Parlement de Paris et le Grand Conseil, et daté du 29 mars 1650.) Sans titre. In-4° de 3 pages.
soc_36Extraict des Registres de Parlement1648336. Extraict des Registres de Parlement. Sans titre, In-4° de 3 pages. En date du 23 juillet 1648, relatif à l’évasion de 98 prisonniers de la Concier- gerie du Palais.
soc_37Factvm concernant l’interest general des trois Ordres du Royaume, et le particulier de dix ou douze Prouinces : Pour les Marchands frequentans la Riuiere de Loire, et autres fleuues descendans en icelle, deman- deurs : Et les Maires, Escheuins et habitants des villes d’Orleans, Blois, Amboise, Tours, Saumur, Angers, Toiiars, et Chasteaugontier ; les Chartreux de Bretagne, et autres Communautez, interuenans et joints auec lesd1137. Factvm concernant l’interest general des trois Ordres du Royaume, et le particulier de dix ou douze Prouinces : Pour les Marchands frequentans la Riuiere de Loire, et autres fleuues descendans en icelle, deman- deurs : Et les Maires, Escheuins et habitants des villes d’Orleans, Blois, Amboise, Tours, Saumur, Angers, Toiiars, et Chasteaugontier ; les Chartreux de Bretagne, et autres Communautez, interuenans et joints auec lesd. Marchands. Contre Toussainct de la Ruelle, Fermier des cinq grosses Fermes et Traictes d’Anjou, et consorts, leurs cautions ct associez en ladite Ferme, defendeurs. Sans titre. In-4° de 11 pages.
soc_38Factvm, dv procez pendant en la Covr, avquel les P16491038. Factvm, dv procez pendant en la Covr, avquel les P. P. de l’Ordre des Mendians, pretendent vnir à leur maison, vn Prieuré de l’Ordre de saint Benoist. À Paris, 1649. In-4° de 10 pages. En vers alexandrins. Pièce aussi bonne que rare, en termcs modérés, comme on en trouve peu à cette époque.
soc_39Fackvm ou Reqveste, ov Tout ce qu'il vous plai- raSans DateSans Lieu439. Fackvm ou Reqveste, ov Tout ce qu'il vous plai- ra. S. L.n. D. In-4° de 4 pages. Le titre est ainsi complété en téte de la Pièce : Pour Paul Scarron, doyen des malades de France. Anne Scarron, pauure veufue, deux fois pillée durant le blocus. Françoise Scarron mal-payée de son locataire : Enfans du premier litde feu Maistre Paul Scarron conseiller en Parlement; tous trois fort incommodez, tant en leurs personnes qu’en leurs biens, Défendeurs. Contre Charles Robin sieur de Sigoigne, mari de Magdelaine Scarron. Daniel Boilleau sieur du Plessis, mary de Claudè Scarron ; et Nicolas Scarron enfans du second lit, tous sains et galllards, et se réjouyssans aux dépené d'autruy, dcemandeurs.
soc_40Factvm povr Monsievr le Dve d'Elbœvf contre Monsievr le Dvc de Vendosme1651740. Factvm povr Monsievr le Dve d'Elbœvf contre Monsievr le Dvc de Vendosme. S. ?., 1651. In-4° de ‘7 pages.
soc_41Factvm pour Monsieur le Duc de Vandosme4741. Factvm pour Monsieur le Duc de Vandosme. Contre les Prétentions de Monsieur et Madame d’Elbeuf. Sans titre. In-4° de 11 et 47 pages. La seconde partie, Recueil des pièces à l'appui, contient : 1° Sentence de l'official d’Amniens sur la nullité du Mariage de la Duchesse de Beaufort avec M. Damerval de Liancourt. 2o Légitimalion du Duc de Beaufort. 3° Arrêt d’enreg. des lettres de Légitimation. 4 Déclaration du roy pour rendre le Duc de Vendosme et la Duchesse de Beaufort réciproquement héritiers l’un de l’autre. 5o Consentement de la Duchesse de Beaufort à ce que le Duc de Vendôme lui succède. 6° Erection du Comté de Beaufort en Duché-Pairie. ° Contrat de Mariage du Duc de Vendôme et de Françoise de Lorraine. 8o Commission du KRoy, pour l’administration des biens de M. et M'!* de Vendôme. 9o Partage des biens de la succession de la Duchesse de Beaufort.
soc_42Herato-technie (L’) ov l’art d’aimer d’Ovide, en vers bvrlesqves1650Paris8242. Herato-technie (L’) ov l’art d’aimer d’Ovide, en vers bvrlesqves. Par le sieur D. L. B. M. ÀA Paris, chez Denys Pelé. 1650. In-4° de 82 pages. ; Vers de8 syllabes.
soc_43Fistoire sommaire d’vn impostevr de nostre temps, Qui par ses artifices et inventions malicieuses, en rodant toute la France depuis vingt ans, fourbe, trompe et abuse toutes sortes de personnes, Religieux et Sécu- liers1648Paris1443. Fistoire sommaire d’vn impostevr de nostre temps, Qui par ses artifices et inventions malicieuses, en rodant toute la France depuis vingt ans, fourbe, trompe et abuse toutes sortes de personnes, Religieux et Sécu- liers. ÀA Paris, chez Iean de la Caille, 1648. In-4° de de 14 pages.
soc_44, Histoire véritable de l’embrasement d’vn Vais- seau, arriué à la Ilade de Dieppe, chargé de trois cens personnes, et de quantité de Richesses1649Paris1244, Histoire véritable de l’embrasement d’vn Vais- seau, arriué à la Ilade de Dieppe, chargé de trois cens personnes, et de quantité de Richesses. ÀA Paris, chez Mathvrin et Iean Henavlt, 1649. In-4° de 12 pages.
soc_45Histoire veritable de tovt ce qvi s’est fait et passé à la mort d’vn des volevrs qui auoit pris le S1649845. Histoire veritable de tovt ce qvi s’est fait et passé à la mort d’vn des volevrs qui auoit pris le S. Ciboire dans l’Eglise S. Sulpice, et jetté les Hosties par terre. Leqvel a esté condamné à faire amande honorable nud en chemise la torche au poing, deuant ladite Eglise et à estre mené au bas de la ruë de Tournon, et là estre attaché à vn poteau, et étranglé, puis brüûlé, et ses cen- dres jettées au vent. Ce qui à esté fait le 16 [uin 1649. ÀA Paris, chez Guillawme Sassier, 1649. In-4° de 8 pages.
soc_46Instrvction baillée par le Roy à Madamne d’El- beuf, allant de sa part trouver Monsieur le Duc de Ven- dosme (suivie d’une Lettre dv Roy a Monsievr le Dve de Vendosme)nan46. Instrvction baillée par le Roy à Madamne d’El- beuf, allant de sa part trouver Monsieur le Duc de Ven- dosme (suivie d’une Lettre dv Roy a Monsievr le Dve de Vendosme). Sang titre. In-4° de À pages, de 5 à 10. Parait être la suite d’une autre pièce qui nous est inconnue et semble l’avoir êté aussi à M. C. Moreau.
soc_47, Iovrnal (Le) fvnebre et tombeav lvminevx de la qvarantenne de Madame la Princesse Dotairiére de Condé, faicte dans les Carmelites du Faux-bourg S1651Paris1147, Iovrnal (Le) fvnebre et tombeav lvminevx de la qvarantenne de Madame la Princesse Dotairiére de Condé, faicte dans les Carmelites du Faux-bourg S. Iacques à Paris, le II. Janvier 1651. ÀA Paris, chez Nicolas Tac- qvard, 1651. In-4° de 11 pages. À la Île page se trouve un Sonnet sur les quatre Figures de son Tombeau, dans l'Eglise des Religieuses Carmélites.
soc_48Lettre àla Reyne pour la cause publique, comme elle doit chasser Mazarin348. Lettre àla Reyne pour la cause publique, comme elle doit chasser Mazarin. Sans titre. In-4° de 3 pages. Lettre presque respectueuse sous sa forme satirique, n’était une comparai- son injurieuse pour la Reine.
soc_49Lettre d’avis, à Monseigneur l’archevesqve de Paris, trovvée sous les charniers des Innocens1652Paris749. Lettre d’avis, à Monseigneur l’archevesqve de Paris, trovvée sous les charniers des Innocens. A Paris, 1652. In-4° de 7 pages. Signée : V. D. E. B. etdatée du 16 août 1652. Pamphlet sanglant contre le cardinal de Retz, Paul de Gondy.
soc_50Lettre de Monseignevr le Prince de Condé es- crite av Roy, sur le sujet du retour du C1652Sans Lieu1450. Lettre de Monseignevr le Prince de Condé es- crite av Roy, sur le sujet du retour du C. Mazarin. Conte- nant ses inlentions. S. L. (Paris. François Noël). Touæte la copie imprimée à Bordeauæ, 1652. In-4° de 14 pages. Datée du 9 févricr 1652.
soc_51Lettre de Monsievr le Prince escrite à Messievrs dv Parlement ; sur le sujet de l’écrit de la Nieyne, porté par Messieurs les gens du Roy1651Paris651. Lettre de Monsievr le Prince escrite à Messievrs dv Parlement ; sur le sujet de l’écrit de la Nieyne, porté par Messieurs les gens du Roy. À Paris, 1651. À la fin : À Paris, de l’imprimerie de Nicolas Vivenay. In-4° de 6 pages. Signé : LOUIS DE BOURBON, et datée du 11 juillet 1651 .
soc_52, *Lettre dv Roy envoyee à Monseignevr le Ma- reschal de l’Hospital, Gouuerneur de Paris ; sur ce qui s’est passé entre les deux Armées és enuiron d’Estampesnan52, *Lettre dv Roy envoyee à Monseignevr le Ma- reschal de l’Hospital, Gouuerneur de Paris ; sur ce qui s’est passé entre les deux Armées és enuiron d’Estampes. De S. Germain, le sixiesme iour de May 1652. A Paris, Par les Imprimeurs et Libraires ordinaires du Roy. 1652. In-4° de nurT pages.
soc_53Lettre escrite de Bazas par vn ecclesiastiqve à vn Prestre de sainct Suplice, au faux-bourg sainct Ger- main1651853. Lettre escrite de Bazas par vn ecclesiastiqve à vn Prestre de sainct Suplice, au faux-bourg sainct Ger- main. Contenante l’apostasie d’vn Ianseniste, nommé Labadie, leqvel par desespoir de n’auoir pû semer son erreur dans le Diocese de Tholose a renoncé à l’Eglise Romaine pour embrasser la Religion prétenduë Refor- mée. Et a protesté en se faisant qu’il n’a pas changé la croyance du Iansenisme en professant le Caluinisme, mais que seulement il a commencé de faire profession publique de quelques poincts moins importans à la Re- ligion, qui seront aisément receus par ses bons amis les lansenistes. A Paris, 1651. In-4° de 8 pages.
soc_54Lettre escrite de Potiers, dy XX1652Paris654. Lettre escrite de Potiers, dy XX. Ianvier 1652. Contenant les auantages emportez sur l'Armée de Mon- sicur le Prince par l’Armée du Roy. A Paris, par les Imprimeurs et Libraires ordinaires du Roy, 1652. In-4° de 6 pages.
soc_55Lettre monitoire, Contre les Seditieux1652455. Lettre monitoire, Contre les Seditieux. Du vingt-septiesme Iuin, 1652. A Paris, par les Tmpri- meurs et Libraires ordinaires du Roy, 1052. In-4° de 4 pages.
soc_56Lettres patentes dv Roy, Portant permission, à Mon Seigneur de Ventadour Ecclesiastique, Directeur General des Seminaires, de leuer et perceuoir le denier à Dieu, qui se donne en toutes Foires et MarchezSans DateParis756. Lettres patentes dv Roy, Portant permission, à Mon Seigneur de Ventadour Ecclesiastique, Directeur General des Seminaires, de leuer et perceuoir le denier à Dieu, qui se donne en toutes Foires et Marchez. Avec le Consentement de tous Iurez des arts et mestiers de ceste Ville et Faux-Bourgs. À Paris, chez Madame Morlo, s. d. In-4° de 7 pages. Datée du 16 mai 1651.
soc_57Lvdovico Borbonio Condæo1649157. Lvdovico Borbonio Condæo. Galliarvm Proto- dynastæ. Sans titre. Pet. in-fol. de 1 page. Petit poème latin signé F. C., et daté des Calendes d’avril 1649,
soc_58Maintien (Le) de la Preseance de Monsieur le Duc de Vandosme, à cause de la Pairie de Vandosmois, contestée par Monsieur le Duc d’Elbeuf, aussi Pair de France, Sans titre2358. Maintien (Le) de la Preseance de Monsieur le Duc de Vandosme, à cause de la Pairie de Vandosmois, contestée par Monsieur le Duc d’Elbeuf, aussi Pair de France, Sans titre. In-4° de 23 pages. Cette pièce renferme plusieurs chapitres : {° Povr la Pairie de Vandosmois: » % Povr la personne; 3° Erection du Comté de Vandosmois en Duché et Pairie; 4 Donation entre vifs dyv Duché de Vandosniwis; 5° Lettres-Pa- tentes de verification du Don du Duchè de Vandosme ; 6° Première séance de Monsieur le Duc de Vandosme au Parlement en quatlité de Puc et Pair de France; ° Exemption dv Dvché de Vandosme à la réunion du Domaine; 8 Lettres-Patentes povr le rang et seance de Monsieur le Duc de Vandosme, et l’arrest du Parlement d'enregistrement desdites Lettres; 9° Extrmcî des Registres du Parlement (pour le même objet).
soc_59Manifeste (Le) de la veritable doctrine des Ian- senistes telle qv'on la doit exposer av pevple16513159. Manifeste (Le) de la veritable doctrine des Ian- senistes telle qv'on la doit exposer av pevple. Composé par l’Assemblée du P. R. Contre les calomnies des Moli- nistes, et les sinistres explications qu’on luy donne, au desaduantage de la verité, A Paris, chez Emanwel Govrdon, 1651. In-4° de 31 pages. Cette pièce, qui fait partie des Mazarinades, prouve que les querelles reli- gieuses se mélaient, à ceite époque, aux troubles civils.
soc_60Nez (Le) povrry de Theophraste Renavdot, grand gazellier de France, et espion de Mazarin ; Appelé dans les Chroniques Nebulo hebdomadarius, de patria Diabolo- rumSans DateSans Lieu660. Nez (Le) povrry de Theophraste Renavdot, grand gazellier de France, et espion de Mazarin ; Appelé dans les Chroniques Nebulo hebdomadarius, de patria Diabolo- rum. Avec sa vie infame et bovqvine, recompensée d’une Verole Euripienne, ses usures ; la decadance de ses Monts de-Piété, et la ruine dé tous ses fourneaux et alambics (excepté celle de sa Conference, retablie depuis quinze jours) par la perte de son Procez contre les Doc- teurs de la Faculté de Médecine de Paris. S. l.n. d. In-4° de 6 pages. Ccs pièces en vers, dont le tite promet plus qu’il ne tient, forment une des plus rares Mazarinades. En rapportant le second titre nous citons ce qu’il y a de plus violent contre le gazetier officiel. Le voici : « Svr le nez pourry de Theo- « fraste Renavdot, alchymiste, charlatan, empiriqve, vsvrier comme vn Iuif, « perfide comme vn Turc, meschant comme vn Renegat, grand fourbe, grand « Vsurier, grand Gazetier de France : Rondeav. » Puis un autre Rondeavy aussi benin que le premier, et un Qvatrain extrait de la 22* Centurie de Nostrada- mus : et c’est tout.
soc_61Novvelle (La) extraordinaire d’vn grand secours jetté dans Mouzon, auec la defaite des Ennemis, et la reprise des dehors que les assiégés auoient perduSans Date861. Novvelle (La) extraordinaire d’vn grand secours jetté dans Mouzon, auec la defaite des Ennemis, et la reprise des dehors que les assiégés auoient perdu. Par le Marquis de Villequier, Lieutenant General des Armées du Roy. Envoyée à Monseignevr le Mareschal de l’Hos- pital, Gouuerneur de Paris. De Donchery, le 16. Octobre 1650. Sans titre. À la fin : A Paris, chez Guillaume Sassier, s. d. (1650). In-4° de 8 pages. Signée : S, SAVFLIEV. ;
soc_62Parnasse (Le) alarmé1649Paris1662. Parnasse (Le) alarmé. A Paris, 1649. In-4° de 16 pages. En vers de 8 syllabes. Voyez le n° R.
soc_63Piece (La) de Cabinet1648Paris1663. Piece (La) de Cabinet. Dediée aux Poëtes du Temps. ÀA Paris, chez Iean Paslé, 1648. In-4° de 16 pages. En vers alexandrins. ; L'épitre dédicatoire ÀA Messieurs les Poetes est signée : CARNEAV. Le sous- titre de la pièce, Sfances enigmatiqves, indique le genre adopté par l'auteur qui fait parler et raisonner une Bouteille mot de l’Enigme mais une bouteille pleine de vin. Soixante quatraîins, assez bien tournés, célèbrent lcs hauts faits de l’héroïne cachée sous les voiles de l’énigme. On peut dire que le sujet y est presque épuisé.
soc_64Prima (Le) Mensis fvneste, des lansenistes, avec advertissement aux Docteurs de l’vne et l’autre opinion1164. Prima (Le) Mensis fvneste, des lansenistes, avec advertissement aux Docteurs de l’vne et l’autre opinion. Sans titre. In-4° de 11 pages. Signé : P. M. R. G. P. T. Th.
soc_65Recit veritable dy delvge arriué en la ville de Seuille, laquelle à esté toute submergée par le desbor- dement du fleuve Quadal-Guiuir, lequel a ruyné et des- moly plusieurs grands Edifices, destruicts quantités d’Eglises, et noyé plus de trente mil personnes ou plusSans DateParis865. Recit veritable dy delvge arriué en la ville de Seuille, laquelle à esté toute submergée par le desbor- dement du fleuve Quadal-Guiuir, lequel a ruyné et des- moly plusieurs grands Edifices, destruicts quantités d’Eglises, et noyé plus de trente mil personnes ou plus. À Paris, Touste la copie imprimée à Envers, s. d. In-4° de 8 pages. En l’année 1651..
soc_66Reflexions svr l’arest dv Parlement, donné en faueur de MSans Date766. Reflexions svr l’arest dv Parlement, donné en faueur de M. le Duc de Vendosme, contre les prétentions de M. le Duc d’Elbœuf. Présentées à M. de Vendosme. Sans titre. À la fin : À Paris, chez Guillaume Sassier, s. d. In-4° de 7 pages. Six pièces de vers, dont la 1r* et la 3° s'adressent au Duc de Vendôme, la 2* à M. le Prince de Condé, la 4e à M. le Duc d’Elbœvf, la 5e à M, Pvcelle, avocat du Duc de Vendôme, et la 6* à M. Bataille, avocat de M le Duc d’Elbœuf. L'auteur y joue sur les noms des avocats Pucelle et Bataille.
soc_67*Relation (La) veritable, contenant la rEprisE par force de Pont en Xaintonge, par l’armée de Monsei- gneur le Prince de Condé, Commandée par Monseigneur le Prince de Tarante, Fils aisné de Monseigneur de lu TrimoiirLE Duc et Pair de France, auec autres auan- tages emportez, sur le Comte d’Harcour, apportez à son Altesse Royalle1652667. *Relation (La) veritable, contenant la rEprisE par force de Pont en Xaintonge, par l’armée de Monsei- gneur le Prince de Condé, Commandée par Monseigneur le Prince de Tarante, Fils aisné de Monseigneur de lu TrimoiirLE Duc et Pair de France, auec autres auan- tages emportez, sur le Comte d’Harcour, apportez à son Altesse Royalle. S. /. À la fin. 1652. In-4° de 6 pages.
soc_68Relation véritable dv grand Combat naval donné les 8, 9 et 10 d’Aoust 1653 entre les Flottes d’Hollandes et d’Angleterre, sur les Costes d’Hollandes ; et de la Victoire signalée demeurée aux Hollandois1653Paris768. Relation véritable dv grand Combat naval donné les 8, 9 et 10 d’Aoust 1653 entre les Flottes d’Hollandes et d’Angleterre, sur les Costes d’Hollandes ; et de la Victoire signalée demeurée aux Hollandois. A Paris, chez Pierre Des-Hayes, 1653. In-4° de 7 pages.
soc_69Remonstrance à Nosseignevrs de Parlement769. Remonstrance à Nosseignevrs de Parlement. Sans titre. In-4° de 7 pages. Par les Maistres Menuisiers, Charpentiers, Charrons, etc, contre les preten- dus droiïcts que les Mouleurs de bois, ctc , exigent impunément.….. sur 1es inarchandises de bois.
soc_70Remonstrance de la Province de Gvyenne à Monscignevr le Prince de Condé, povr la revnion de la Maison Royale1651Paris770. Remonstrance de la Province de Gvyenne à Monscignevr le Prince de Condé, povr la revnion de la Maison Royale. A Paris, 1651. In-4° de 7 pages.
soc_71, Remonstrances des lrois Estats, à la Reyne# regente1649Paris2471, Remonstrances des lrois Estats, à la Reyne# regente. Povr la paix. À Paris, chez Tean Brvnet, 1649. In-4° de 24 pages. Signé : D. B. Chacune des Remonstrances des trois Estats, le Clergé, la Noblesse et le Peuple a son litre particulier, quoiquela pagination se suive.
soc_72Response av Parnasse alarmé1649672. Response av Parnasse alarmé. Par-l’Académie Françoise. S. /., 1649. In-4° de 6 pages. En vers de 8 syllabes. L’auteur du Parnasse alarmé, s'exprimant en fort bons termes, voulait ra- mener l'Académie au style de Rabelais et d’Amyot. La Response, en six strophes de dix vers chacune, ne donne que des injures. Ces deux pièces sont rares. Voyez le n° 62.
soc_73Reqveste des habitans de la Ville et Faux- Bourgs de Paris, 'présentée à la Cour de Parlement1652773. Reqveste des habitans de la Ville et Faux- Bourgs de Paris, 'présentée à la Cour de Parlement. Povr la remise des qvartiers de Pasques, sainct Iean et sainct Remy prochain, attendu la misère du temps. À Paris, chez André Chovqvevæ, 1652. In-4° de 7 pages. À la fin on lit : Monsieur Fedcav consciller au Parlement est Rapporteur.
soc_74Sanglant (Le) Combat naval donné entre les Venitiens et les Tures1651Paris674. Sanglant (Le) Combat naval donné entre les Venitiens et les Tures. ÀA Paris, chez Iean Brunet, 1651. In-4° de 6 pages.
soc_75Second sermon de l’Evcharistie povr le Di- manche de l’OctaveParis1475. Second sermon de l’Evcharistie povr le Di- manche de l’Octave. Seconde Partic. Preschée par le R. P. A.D. ÀA Paris, chez Pierre Dv Pont. In-4° de 14 pages. (Voir les n 78 et 87.)
soc_76Seconde visite dv médecin politiqve1649Paris876. Seconde visite dv médecin politiqve. Sans titre. À la fin : A Paris, chez la veufue Theod. Pépingvé, et Est. Mavcrey, 1649. In-4° de 8 pages. Cette pièce forme la suite et seconde partie de : Le Medecin Politique. (Voy Bibliogr. des Maz., n° 2438.)
soc_77Sentence bvrlesqve1649Sans Lieu877. Sentence bvrlesqve. s. l., 1649. In-4° de 8 pages. En vers de 8 syllabes, À la fin, on lit : Signé, CANABOT. Sentence prononcée contre un nommé Louls Picart, prévost de la Bazoche, qui ne voulait pas payer les frais de bouquets, tapisserie, musique et bonne chère faits à Saint-Germain, et ceux de Saint-Nicolas, Cette pièce pitoyable n’a de burlesque que le nom, et ne pourrait être recherchée que pour sa rarcté.
soc_78Sermon de l’Evcharistie povr l’octave de la Feste-Dicv1649Paris678. Sermon de l’Evcharistie povr l’octave de la Feste-Dicv. Premiere Partie. Preschée par le R. P. À. D. À Paris, chez Pierre Dv Pont, 1649. In-4° de 1 6 pages. (Voir les ne‘ 75 et 87.)
soc_79Sermon de S16481279. Sermon de S. Lovis Roy de France, fait et pro- noncé devant le Roy et la Reyne Regente sa Mere. Par Monseignevr l’Illustrissime et Reuerendissime I. F. PAUL DE GONDY, Archeuesque de Corinthe, et Coad- juteur de Paris : À Paris dans l’Eglise de S. Lovis des PP. Iesuites, au iour et Feste dudit saint Louis, l’an 1648. A Paris, 1649. In-4° de 12 pages.
soc_80Sovpirs (Les) et regrets d’yn cœvr repenty1650Paris1580. Sovpirs (Les) et regrets d’yn cœvr repenty. A Paris, chez Denys Pelé, 1650. In-4° de 15 pages.
soc_81, "Suitte de la belle gueuseSans DateSans Lieu1881, "Suitte de la belle gueuse. La Muette ingrate, (par François Noël),. S. l.n. d. (1650). In-4° de 18 pages. ; Cetfe pièce fait suitte à La Belle Gueuse, du même auteur. Les pages 11 à 18 contiennent Zæ Vieille Amoureuse, (Voy. Bibliegr. des Maz., n° 579.) Rien de plus sale que les deux épigrarnmes et le madrigal qui terminent cette Mazarinade dirigée contre la Reine Mère.
soc_82Svitte de la relation presentée av Roy en son Conseil, sur la dissipation de seize à dix-sept millions de liures des reuenus du Roy, sur quarante-deux millions de liures, dont sa Majesté doit jouyr par chacun an, toutes charges generalement desduiles1651Paris1082. Svitte de la relation presentée av Roy en son Conseil, sur la dissipation de seize à dix-sept millions de liures des reuenus du Roy, sur quarante-deux millions de liures, dont sa Majesté doit jouyr par chacun an, toutes charges generalement desduiles. À Paris, 1651. In-4° de 10 pages.
soc_83Svitte et devxiesme apologie dv Theatre dv monde renversé, ov la comedie des comedies abbatve du temps present1649Paris783. Svitte et devxiesme apologie dv Theatre dv monde renversé, ov la comedie des comedies abbatve du temps present. Par J. C. D. L. (De Lorme.) ÀA Paris, chez Robin de la Haye, 1649. In-4° de 7 pages. (Yoy. Bibliogr. des Maz, n° 116 ) ,V
soc_84Tombeav (Le) de l'Espagne ou les victoires des Francois1649Paris2284. Tombeav (Le) de l'Espagne ou les victoires des Francois. Dedié à Monseigneur le Mareschal de Schom- berg. ÀA Paris, chez Guillaume Sassier, 1649. In-4° de 22 pages. On trouve, sous ce titre, les pièces de vers suivantes : Stances à Mgr de Schomberg; stances à la Noblesse, signées C. M.; le tombeav de l'Es- pagne; les vœvx et soubaits de la France povr la prosperité de ses Armes» Elegie.
soc_85Tovche485. Tovche. Aux Plumes venales et ingrates de ce temps. Sans titre. In-4° de 4 pages. En vers alexandrins. Pamphlet royaliste contre Ralzac, Dupleix, Scarron et Vulson que l’auteur stigmalise en ces termes : ; Le meilleur de ces quatre estant à la coupelle Ne sera jamais pris pour un homme de bien, Mais pour un scélérat, un perfide, un vaurien, Qui doit bien tost périr sur le haut d’une échelle.
soc_86Tres-hvmbles remonstrances à Madamoiselle et à Messievrs de son Conseil1586. Tres-hvmbles remonstrances à Madamoiselle et à Messievrs de son Conseil. Par la Noblesse et tiers Estat de son Bailliage, Duché et Pairie de Montpensier, sur la pauureté et misere du Peuple. Sans titre. In-4° de 15 pages.
soc_87Troisiesme et dernier sermon de l’Evcharistie povr le ievdy de l’octave de la Feste-Diev1649Paris1487. Troisiesme et dernier sermon de l’Evcharistie povr le ievdy de l’octave de la Feste-Diev. Preschée par ]e R. P. A. D. ÀA Paris, chez Pierre dv Pont, 1649. In-4° de 14 pages. (Voir les nes 75 et 78.) EXTRAITS DE LA GAZETTE
soc_88Continvation (La) du voyage du Roy à Bordeaux jusques à l’vnzième de ce mois : La démission volon- taire du Général Fairfax : Et la conclusion et signature finale du Traité de Nuremberg, qui terminc tous les dif- ferans sur l’execution de la Paix d’Allemagne1650Parisnan88. Continvation (La) du voyage du Roy à Bordeaux jusques à l’vnzième de ce mois : La démission volon- taire du Général Fairfax : Et la conclusion et signature finale du Traité de Nuremberg, qui terminc tous les dif- ferans sur l’execution de la Paix d’Allemagne. Sans titre. À la fin : À Paris, le 15 juillet 1650. In-4°. pages 873-884.
soc_89Conversion (La) de la maison royale et d’vne partie de la Chine, à la Religion Chrestienne : Déclaration de l’Assamblee generale d’Escosse, contre le Parlement d’Angleterre : avec la response dudit Parlement : Et la reddition et les articles de la ville de Waterfort et du chasteau de Catherlagh en Irlande1650Parisnan89. Conversion (La) de la maison royale et d’vne partie de la Chine, à la Religion Chrestienne : Déclaration de l’Assamblee generale d’Escosse, contre le Parlement d’Angleterre : avec la response dudit Parlement : Et la reddition et les articles de la ville de Waterfort et du chasteau de Catherlagh en Irlande. Sans titre. À la fin : Paris, 1650. In-4°. pages 1269-1280.
soc_90Magnifiqve (La) entree de la Reyne d’Espagne dans Madrid : La Déclaration de l’Assamblée des Com- ‘munautés de Provence en faveur du Comte d’Alais1650nan90. Magnifiqve (La) entree de la Reyne d’Espagne dans Madrid : La Déclaration de l’Assamblée des Com- ‘munautés de Provence en faveur du Comte d’Alais. t La response des statuës du Palais voisin de l’Hostel des Ambassadeurs de France en Holande, à sa Prosopopée. Sans titre. A la fin : Paris . ..le 7 janvier 1650. In-4°. pages 37-48.
soc_91Mascarade en forme de balet, Dansé par le Roy au Palais Cardinal le 26 de ce mois1654Parisnan91. Mascarade en forme de balet, Dansé par le Roy au Palais Cardinal le 26 de ce mois. Sans titre. À la fin : A Paris … le 26 février 1654. In-4°. pages 221-232.
soc_92Mavvaiz (Le) svecez qu’ont eu les Espagnols de leur arrivée à Bordeaux : Et le progrez du voyage du Roy1650Parisnan92. Mavvaiz (Le) svecez qu’ont eu les Espagnols de leur arrivée à Bordeaux : Et le progrez du voyage du Roy. Sans titre. À la fin : A Paris .. .le 20 juillet 1650. In- 4°. pages 897-908.
soc_93Particvlaritez (Les) de la détention des Princes de Condé et de Conty, et Duc de Longueville, Avec les protestations de fidclité faites au Roy sur ce sujet, par les Députez du Parlement de Roüen1650Parisnan93. Particvlaritez (Les) de la détention des Princes de Condé et de Conty, et Duc de Longueville, Avec les protestations de fidclité faites au Roy sur ce sujet, par les Députez du Parlement de Roüen. Sans titre. A la fin : A Paris … le 25 janvier 1650. In-4°. pages 137-148.
soc_94Postes (Les) de l’armee des Espagnols com- mandée par l'Archiduc Léopold, et de la Françoise sous le Mareschal du Plessy : leur estat présent : et ce qui s’y est n’aguères passé depuis l’entrée de l’ennemi en France1650Parisnan94. Postes (Les) de l’armee des Espagnols com- mandée par l'Archiduc Léopold, et de la Françoise sous le Mareschal du Plessy : leur estat présent : et ce qui s’y est n’aguères passé depuis l’entrée de l’ennemi en France. Sans titre. À la fin : A Paris ...1650. In-4°. pages 1193-1204.
soc_95Procez verbavx de ce qui s’est n’aguères traitlé à Stenay en l’abouchement du Député de France et de celui d’Espagne, sur le sujet de la paix1651Parisnan95. Procez verbavx de ce qui s’est n’aguères traitlé à Stenay en l’abouchement du Député de France et de celui d’Espagne, sur le sujet de la paix. Sans titre. À la fin : A Paris, .. . 1651 . In-4°. pages 453-464 .
soc_96Relation extraordinaire, contenant la fvrievse et sanglante Deffaitte des Armées des Tartares et Co- saques, par l’Armée du Roy de Pologne ; Auec la prise de toute leur Artillerie et Bagage.1651nan96 . Relation extraordinaire, contenant la fvrievse et sanglante Deffaitte des Armées des Tartares et Co- saques, par l’Armée du Roy de Pologne ; Auec la prise de toute leur Artillerie et Bagage. Sans titre. À la fin : A Paris … le 29 Iuillet 1651 . In-4°, pages 745-752.
soc_97Response (La) de l’Archidve Leopold, faite à Messieurs les Deputez pour la continuation de la Paix Generalle, Envoyée à son Altesse Royalle1650Parisnan97. Response (La) de l’Archidve Leopold, faite à Messieurs les Deputez pour la continuation de la Paix Generalle, Envoyée à son Altesse Royalle. Sans titre. À la fin : A Paris, ... le 26 septembre 1650. In-4°. pages 1293-1300.
soc_98Sortie (La) et condvite de la Duchesse de Botiil- lon, et de sa belle-sœur hors de la Bastille : Extrait de la Conference n’agueres tenuê entre l’Ambassadeur d’Es- pagne et les Estats Generaux des Pais-Bas : Et les quatre Lettres interceptes du Chancelier d’Escosse au Roy de la Grand’Brelagne.1650nan98 . Sortie (La) et condvite de la Duchesse de Botiil- lon, et de sa belle-sœur hors de la Bastille : Extrait de la Conference n’agueres tenuê entre l’Ambassadeur d’Es- pagne et les Estats Generaux des Pais-Bas : Et les quatre Lettres interceptes du Chancelier d’Escosse au Roy de la Grand’Brelagne. Sans titre. À la fin : À Paris, … le 8 mnovembre 1650. In-4°. pages 1437-1448. PIÈCES NON DATÉES COMPRISES AU RECUEIL BOUHIER -
soc_99Contrat de mariage de Monsievr le dve de Van- dosme1199. Contrat de mariage de Monsievr le dve de Van- dosme. Sans titre. In-4° de 11 pages. Daté du 5 avril 1598.
soc_100Intermedes de la Tragedie du College de Cler- mont de la Compagnie de Iesvs8100. Intermedes de la Tragedie du College de Cler- mont de la Compagnie de Iesvs. Dediée av Roy. S. /. n. d. In-4° de 8 pages.
soc_101Rome (La) ridicvle55101. Rome (La) ridicvle. Caprice. S. . n. d. In- 4° de 55 pages. En vers français de 8 syllabes (101 strophes de 10 vers chacune). Les deux dernières pages contiennent, sur Rome, une pièce satirique et ordurière, en t9 vors latins, de Joseph Scaliger et un distique latin d’Erasme, d'une satire en- tore plus sanglante dans sa brièveté ; qu’on en juge ; Roma, vale, vidi : satis est vidisse : revertor Cum Leno, Meretrix, Scurra, Cinædus ero.
soc_102Savvegarde (La) de la vie hvmaine7102. Savvegarde (La) de la vie hvmaine. S. 1. n. d. In-4° de 7 pages. En vers de & syllabes. Sous ce titre, le poète donne des préceptes d'hygiène ue n’aurait point répudiés l’Ecole de Salerne. Il les termine par ces deux vers : Loin de toy pour viure bien sain Apotiquaire et médecin.